damadakà

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damadakà
Dossier pédagogique
J e u n e s s e s M u s i c a l e s F é d é r a t i o n Wallonie-Bruxelles
damadakà
[italie]
La tammurriata, danse populaire
de Naples et de ses environs,
tarentelle et pizzica
© Damadakà
michele arpa, voix
Daniele Barone, voix, guitare battante, coquillage, danse, castagnettes
Dario Barone, voix, tambour à cadre, flûte, danse, castagnettes
Giovanni Saviello, voix, accordéon diatonique, tambour
margaret Ianuario, voix, tambour, flûte, danse, castagnettes
marianna Velotto, danse, castagnettes
La tammurriata est une forme musicale et dansée issue du
monde rural de la région napolitaine. Elle exige au minimum la
présence d’un joueur de tambour, d’un chanteur et d’un couple
de danseurs munis de castagnettes. La musique est vive et
très r y thmée et donne lieu à de véritables moments d’allégresse
populaire.
Dans les campagnes, où tout rapprochement hors mariage
était proscrit, les fêtes de villages constituaient souvent le seul
moment de contact physique possible entre hommes et
femmes.
Les gens s’obser vaient tout en tournant dans le sens contraire
des aiguilles d’une montre, comme pour arrêter le temps…
Elle est encore jouée suivant des règles antiques lors de fêtes
et autres événements marquants de la vie sociale. Le r y thme
de la tammurriata, binaire, a quelque chose de rudimentaire,
de basique. Elle accompagnait les chants et danses traditionnels
et pouvait être jouée sans interruption pendant plusieurs
jours.
À Naples, pour être entendu malgré le tambourin, il faut pouvoir
chanter très for t. Ce genre musical oral, fait de vocalises, est
exécuté par des interprètes qui ne savent pas lire la musique:
la tradition, avec ses spécificités se transmet oralement. Le
chanteur doit se lancer dans un chant scandé et le public
par ticipe par des cris, des interjections et des battements de
mains. Les danseurs bougent énormément, se lançant dans
des sor tes de pantomimes ou des gesticulations suggestives.
La tammurriata ne peut laisser personne indif férent: son r y thme
for t et prenant est le reflet de sa sensualité et de sa vitalité.
Chantée, jouée sur le tammorra, large tambour sur cadre
par fois muni de grelots ou de clochettes, et agrémentée par les
castagnettes, la tammurriata peut aussi être accompagnée par
divers instruments comme ici, l’accordéon, la flûte de canne
(sisco), la tofa (coquillage) et la guitare battante.
L’ensemble Damadakà est né au début des années 90. Les
musiciens et les danseurs se sont spécialisés dans
l’interprétation de la tammurriata en collectant leur savoir
auprès de vieux por teurs de la tradition lors des fêtes populaires
de la région napolitaine.
Le groupe a été lauréat de l’Eurofolk Festival de musique
traditionnelle de Malaga en 2006. Il a aussi été choisi par
Naples comme ambassadeur ar tistique et musical de la ville et
de la région de Campanie.
La région de Campanie
La région de Campanie (en italien: Regione Campania), plus
couramment appelée la Campanie, est une région d‘Italie
méridionale. Le mot Campanie est formé de la contraction de deux
termes latins: le mot campus (la campagne) et le nom de la ville de
Capoue (Capua) qui était alors la ville principale de cette région
méridionale de la péninsule italienne.
La Campanie s‘étend à l‘ouest de la chaîne des Apennins, depuis le
Garigliano, au nord, jusqu‘au golfe de Policastro, au sud. Ses terres
fertiles entourent le Golfe de Naples ; les cultures de tabac et de
céréales alternent avec les vignobles et les oliviers ainsi qu’avec les
orangers ou encore les citronniers et les tomates. La région est
dominée par la dangereuse silhouette du Vésuve, célèbre volcan
toujours en activité. Capitale de la pizza et du folklore italien dans le
monde (chansons et spectacles comme la Tarentelle), Naples est le
port d‘une région qui a de plus en plus tendance à s‘industrialiser:
industries alimentaires (notamment pour la production de pâtes),
aciéries, raffineries de gaz et de pétrole, industries mécaniques….
Quelques sites et traditions
La Campanie abrite des sites archéologiques d’une inestimable
valeur: Pompéi, la ville enterrée et toujours préservée à nos jours
depuis l’éruption du Vésuve, Paestum où l’on peut admirer les
temples de la Magna Grecia, Hercolanum, la ville qui aurait été
fondée par Hercule, au retour de son voyage en Ibérie…. Ces ruines
témoignent de la grandeur des civilisations grecques et romaines
qui dominèrent successivement la Campanie au cours de
l‘Antiquité.
Un autre lieu représentatif est le Palais de Caserte, résidence
estivale de la famille royale des Bourbons de Naples, composé de
1200 pièces, projeté par l’architecte Luigi Vanvitelli et voulu par
Charles III de Naples pour rivaliser avec Versailles et le palais royal
de Madrid. Ce palais a été proclamé patrimoine de l‘humanité par
l‘UNESCO.
Les habitants de la Campanie sont réputés pour être de vrais
gourmets, ce qui explique le niveau culinaire remarquable de la
région. On porte beaucoup moins d‘attention au raffinement du
menu qu‘à la qualité des produits. La cuisine locale excelle ainsi par
ses plats aux arômes flatteurs, issus du mélange harmonieux des
ingrédients les plus humbles. De multiples sortes d‘herbes
aromatiques et de légumes tels que l‘aubergine, l‘artichaut, le
concombre ou le fenouil poussent à merveille sur un sol volcanique
très fertile, mais c‘est la tomate qui reste évidemment l‘ingrédient
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roi. On ne peut bien sûr oublier de mentionner la pizza. Présente sur
tous les menus dans sa ville natale de Naples, elle est sans conteste
l‘un des plats les plus appréciés au monde.
Dans le registre musical, la ville de Naples et sa région sont souvent
associées à la tarentelle qui est une danse populaire pratiquée plus
généralement dans le sud de l‘Italie, de Naples à Tarente, ce qui
pourrait expliquer son nom. C’est aussi un chant aux intonations
très marquées, parfois arabisantes - témoignage de ses multiples
influences - qui puiserait ses origines en Orient et en Afrique et
s’apparenterait aussi aux danses des derviches tourneurs. Elle se
décline sous des aspects différents d‘une région à l‘autre (Pouilles,
Sicile, Calabre…).
Connue dès le 17ème siècle, particulièrement vivace, cette musique
était jouée au cours de cérémonies qui pouvaient durer des journées
entières. Elle permettait, selon ses adeptes de guérir ceux que l‘on
croyait être victimes de la morsure d‘une araignée légendaire et
redoutable: la tarentule, la sudation générée permettant d’éliminer
le venin. Il s’agit donc là d’une seconde hypothèse à l’origine du
nom de cette danse. Mais les vertus thérapeutiques qui lui étaient
prêtées servaient plus probablement de prétexte pour perpétuer
des danses païennes ancestrales dans l‘Italie catholique rigoriste
de l’époque.
Le ballet de Jean Coralli, «La Tarentule» (1839), a beaucoup
contribué à la popularisation de la tarentelle au 19ème siècle.
Ces cérémonies populaires ont quasiment disparu depuis le milieu
du 20ème siècle, mais depuis quelques années, des chanteurs et
formations de musique ancienne redécouvrent les tarentelles et les
ajoutent à leur répertoire. Plusieurs compositeurs classiques ont
également écrit des tarentelles, notamment: Gioacchino Rossini,
Frédéric Chopin, Georges Bizet, Camille Saint-Saëns, Gabriel Fauré,
Claude Debussy, Franz Liszt, Igor Stravinski…
La culture de la tammorra
La «tammorra» ou «tammurro» est le tambour traditionnel à corniche
au son duquel on chante et on danse et qui peut être joué tant par
des hommes que par des femmes
(même si les hommes le saisissent
de la main gauche tandis que pour
les femmes, il s’agit de la main
droite). Ses dimensions sont
importantes (+- 40/50 cm de
diamètre) comparativement à un
autre tambour populaire en Italie:
le tambourin.
C’est pendant les fêtes que l’on
danse,
joue
et
chante
la
«tammurriata»
ou
danse
accompagnée par le tambour
précité. Les occasions de rituels
sont le plus souvent les fêtes
religieuses, moments d’osmose
entre la culture paysanne et celle
de la religion catholique. Ces fêtes
se déroulent encore en suivant
des règles antiques transmises de
génération en génération. Elles
prennent place près des églises et des sanctuaires où ont lieu les
pèlerinages ; elles sont souvent consacrées à une vierge, mais
peuvent aussi être liées à l’année céréalière ou à des fêtes privées,
comme les mariages, les baptêmes, les anniversaires etc…
Les différentes exécutions soit du chant, soit de la danse, ainsi que
du rythme joué sur la «tammorra», caractérisent et identifient les
«communautés» qui appartiennent à des villages très voisins. Il ne
s’agit le plus souvent que de quelques faibles variantes dans la
danse mais elles sont parfois tellement marquées que les « ballatori»
des différents villages ne réussissent pas toujours à danser
ensemble.
Le «cantatore» populaire utilise librement le répertoire, souvent en
mélangeant les vers et en interposant entre les strophes des vers
qu’il appelle «barzellette» (blague), souvent d’inspiration un peu
grivoise. Sinon, les thèmes abordés par le texte des strophes sont la
femme, la mort, le sexe dans une combinaison de signes et de
métaphores qui nous ramène continuellement à un discours magique
et rituel.
L’assistance participe par des incitations et des commentaires, voire
par des onomatopées se rapprochant de cris d’animaux en
soulignant les moments clés du chant et de la danse. D’autres fois,
elle joue tout simplement des castagnettes dont elle est toujours
pourvue, celles-ci étant nécessaires pour la danse.
Le danseur ou chanteur réinvente continuellement le patrimoine que
la tradition lui a légué et chaque exécution se révèle par conséquent
unique, selon la «quantité et la qualité d’énergie» qui circule: on
prend part à la fête populaire avec la sensation du rite qui se
renouvelle, avec la conscience de participer à un événement inédit.
Celui qui danse se rapporte cependant aussi à un lexique codifié
dans le temps par lequel il s’exprime sans contrainte et de façon tout
à fait particulière selon le moment, l’accord avec le partenaire, le
sexe, l’âge etc…
Derniers feux d’une culture populaire, la «tammurriata» est aujourd’hui
également pratiquée comme une manifestation collective, joyeuse et
festive, par un public jeune qui se réunit dans les bals populaires.
Si l’ensemble Damadakà peut désormais exporter cette tradition,
c’est grâce à une collecte minutieuse auprès des tenants de celle-ci:
essentiellement des personnes âgées qui l’ont elles-mêmes héritée
des générations précédentes. Ce processus de compilation n’est
pas nouveau ; de grands compositeurs en ont fait par le passé leur
spécialité.
L’ethnomusicologie en quelques mots
L’ethnomusicologie est une science humaine qui étudie les rapports
entre musique et société. Issue de l’ethnologie et de la musicologie
(elle fut d‘ailleurs d‘abord appelée «musicologie comparée»), elle est
institutionnellement rattachée à l‘une ou l‘autre de ces disciplines et
leur emprunte la plupart de leurs méthodes d‘analyse. Elle puise
aussi occasionnellement ses outils dans les sciences cognitives ou
l’acoustique. Elle est également proche de la sociologie de la
musique.
Sa particularité est de se baser sur un travail de terrain, l‘observation
participante, et de fonder ses analyses sur les enregistrements qui y
ont été produits. Elle s‘intéresse plus particulièrement aux musiques
de tradition orale.
Le terme fut utilisé pour la première fois en 1945 par le hollandais
Jaap Kunst.
En France et au Canada notamment, un certain nombre d‘universités
proposent un module ou des cours d‘ethnomusicologie.
Béla Bartók (né en 1881 en Autriche-Hongrie, aujourd’hui Roumanie,
décédé en 1945 à New-York) et Zoltán Kodály (né en 1882 en
Autriche-Hongrie et décédé en 1967 en Hongrie) peuvent être
considérés comme des pionniers de l’ethnologie musicale scientifique
ou ethnomusicologie. Les chansons traditionnelles et archaïques
recueillies auprès des paysans ont constitué pour eux les racines
d’une musique savante authentiquement hongroise. Chez Bartók, le
matériel folklorique englobe la musique des pays voisins de la
Hongrie, et son utilisation à différents degrés aboutit à une musique
universelle. La musique de Kodály reste plus attachée à sa patrie. Sa
«méthode», basée sur le folklore, entre efficacement dans l’éducation
musicale de tous les jeunes. Les élèves de Kodály en composition
continuent à suivre la voie tracée par leur maître. De 1948 à 1956, le
folklore devient instrument obligatoire de l’idéologie communiste et
perd ainsi de sa vitalité. Mais la musique traditionnelle a retrouvé de
la vigueur depuis 1970 grâce à la musique de groupes folkloriques
urbains.
La tammorra © Damadaka
Jeunesses Musicales de la Fédération Wallonie-Bruxelles - 2 0 1 1 / 2 0 1 2 - da mad a k à - 0 2
Les instruments utilisés par l’ensemble damadakà
• La chitarra battente ou
guitare battante
Introduite en Espagne par les
Arabes,
le
peuple
d’Italie
méridionale
l’utilise
pour
accompagner les chants. Elle se
différencie de la guitare moderne
par son manche qui est plus court,
par sa caisse qui est de forme plus
allongée et par son fond bombé.
Presque toutes les guitares
battantes
ont
dix
cordes,
La chitarra battente
assemblées par paires, ce qui
nécessite un accordage spécial.
Sa sonorité la rapproche de certains instruments à cordes orientaux.
En Italie, cette guitare survit en Calabre, dans les Pouilles et en
Campanie.
• Le sisco
Le sisco @ wwwiburgisidimarsala.eu
C’est un aérophone de structure
très simple: il est composé d’une
canne droite ouverte à l’extrémité
inférieure. Il est percé de peu de
trous. Il est certainement l’un des
plus anciens instruments à vent.
Selon la région où on le rencontre, il
porte des noms différents: sisco,
fifre, friscalettu, solittu, pipaiolu. En
Campanie, on l’utilise seulement
dans une zone comprise entre
Naples
et
Caserta
pour
accompagner une danse bien
précise: la «giuglianese».
• Les castagnettes
Les castagnettes (en espagnol,
«petite
châtaigne»)
sont
un
instrument de musique à percussion
idiophone, typique du folklore
espagnol («castañuela»), portugais
(«castanholas») et italien («maroni»).
Elles sont généralement fabriquées
en bois dur ou en ivoire et consistent
en deux coquilles surmontées d‘une
«oreja» (oreille), percées, suivant les
modèles, de deux ou trois trous,
reliées entre elles par un cordon, dont
les faces creuses s‘entrechoquent.
Les castagnettes @ wikipedia.org
Les deux castagnettes ne sont pas
creusées de manière égale dans leur
concavité, ce qui donne un son différent. La «hembra» (femelle), est plus
aiguë, tandis que la «macho» (mâle), possède un son plus grave, ce qui
permet des variations de leurs sonorités, lorsqu‘elles s‘entrechoquent.
Pistes pédagogiques
Afin que les jeunes spectateurs puissent pénétrer les univers musicaux
présentés, en constante évolution, et ainsi goûter la rencontre artistique
proposée, il est essentiel de leur fournir quelques clés. Une préparation
adéquate décuplera les émotions et facilitera l‘imprégnation musicale.
De même, une exploitation judicieuse a posteriori favorisera la mise en
commun des ressentis, des expériences et des savoirs. C‘est pourquoi
nous vous invitons à parcourir les pistes pédagogiques suivantes, à vous
en inspirer, à les pratiquer, les développer, les enrichir…
A l‘issue
du spectacle, les élèves et les enseignants qui le souhaitent ont la possibilité de poster un commentaire sur le site des Jeunesses Musicales,
dans la rubrique «Témoignages» (via Présentation). Une sélection des
messages y sera peu à peu insérée.
• Quelles sont les représentations, paysages intérieurs que l’on a
habituellement du sud de l’Italie ? Qu’est-ce qui les génère,
qu’est-ce qui les alimente ? Est-ce vrai d’autres régions en Italie
ou ailleurs ?
• Proposez à chaque enfant ou adolescent de demander à ses
grands-parents ou à une personne âgée de son entourage de lui
apprendre une chanson qu’elle a elle-même apprise de sa famille
ou à l’école. Chaque élève amène cette chanson en classe et la
propose à ses condisciples en la chantant ou en en faisant entendre
un enregistrement. S’agit-il parfois des mêmes chansons ? Les
versions sont-elles identiques ou relève-t-on des variantes ?
Pourquoi, le cas échéant ?
• Lecture d’un roman dont l’action se situe en Campanie:
- «Graziella» de Lamartine: Lamartine visite Florence, séjourne à
Rome, arrive à Naples. Après une tempête, il échoue sur l‘île de
Procida où il est recueilli par une famille de pêcheurs. Il s’éprend de
la belle Graziella, d’un amour sincère, pur et passionnel. Mais
Lamartine doit quitter l‘Italie car sa famille le force à revenir en
France. Graziella ne survivra pas longtemps à son retour… Lamartine
suggère plus qu’il ne décrit. Et lorsqu’il semble le faire, les contours
s’estompent, le paysage et l’homme se fondent, un accord s’établit
entre le visible et l’invisible. Il peint l’aquarelle «des plus splendides
scènes de la nature et de la vie.», trempant sa plume dans des
couleurs limpides d’une extrême beauté, prêtant un regard attentif
aux moindres détails du quotidien. Cette poésie est avant tout
spontanée et sincère, un «chant intérieur» qui s’élève dans l’âme et
qui s’exhale dans la musique du vers. Une densité d’images, un
langage délicat, tout en finesse, transportent le lecteur vers une
émotion pleine, poétique et authentique. Romancier célébrant un
amour de jeunesse, Lamartine n’en demeure pas moins poète et il
chante les beautés du golfe de Naples, d’une Italie paysanne avec
ses pêcheurs des rives d‘Ischia et de Procida qui vivent parmi leurs
jardins et leurs vignes, aussi simplement qu‘aux plus beaux jours du
monde antique.
- «Le Livre de San Michele» d’Axel Munthe. Il s‘agit essentiellement
d‘une série de courts récits qui se recoupent, en suivant
approximativement un ordre chronologique. Il contient de
nombreuses réminiscences sur des périodes de la vie de l’auteur,
médecin suédois. Munthe était en relations avec un certain nombre
de célébrités de son temps, dont Charcot, Pasteur, Henry James et
Guy de Maupassant, qui figurent tous dans le livre. Il côtoya aussi
les gens les plus pauvres, les immigrants italiens à Paris, les victimes
du choléra à Naples et, dans les milieux ruraux, les habitants de
Capri et les Lapons du Grand Nord. Il aimait passionnément les
animaux, et ceux-ci figurent en bonne place dans plusieurs histoires,
notamment son babouin alcoolique Billy. Ces récits, plus ou moins
authentiques, varient dans leur tonalité du style le plus grave au plus
humoristique. On assiste à plusieurs discussions avec des animaux
et divers êtres surnaturels: le dernier chapitre a lieu effectivement
après la mort de l‘auteur et met en scène ses discussions avec saint
Pierre devant les portes du Ciel. À aucun moment, Munthe ne
semble se prendre lui-même particulièrement au sérieux, mais
certains des thèmes qu‘il aborde sont graves, comme sa description
des recherches sur la rage à Paris, où il fait allusion à l‘euthanasie
des patients atteints et raconte la tentative de suicide d‘un homme
convaincu à tort d‘avoir contracté la maladie.
@ Damadaka
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Préparation:
Préchauffez le four à 250°C.
Etalez un peu de coulis de
tomates.
Répartissez ensuite la mozzarella coupée en lamelles.
Disposez
les filets d‘anchois et quelques olives noires.
Parsemez d‘un peu
d‘origan.
Salez et poivrez.
@ Damadaka
- «Porporino ou les mystères de Naples». La Naples baroque se déploie
sous la plume de Dominique Fernandez. Porporino est un castrat de
l’opéra napolitain. Ne cherchez pas son nom parmi l’histoire des
castrats, il n’est que le personnage imaginaire inventé par Dominique
Fernandez pour évoquer la vie de cette caste à la fin du 18ème siècle.
A travers sa biographie, c’est toute la société napolitaine qui est brossée.
Fastes, splendeurs, coups bas, le décor est planté. Porporino, jeune
élève à l’école des castrats dresse un portrait mi-amusé, mi-détaché de
la bonne société qui l’entoure. En rencontrant les hommes les plus
célèbres de son époque (Mozart, Casanova, Lady Hamilton), il
reconstitue l’ambiance qui régnait dans le monde des arts et des lettres
européen.
• Visionnement d’un film ayant pour cadre l’Italie du sud: «L’abbuffata»
de Mimmo Calopresti, 2007: A Diamante, en Calabre Italienne, la mer
est le seul horizon. La vie au village est rythmée par la pêche et le fracas
des vagues. Jusqu’au jour où trois jeunes décident de réaliser leur rêve:
monter un film. Gabriel, Marco et Nicolas bousculent les habitudes du
village avec leur ambition de cinéaste. Ils passent des heures à
interviewer les habitants, qui, devant la caméra, livrent leurs envies,
leurs histoires. Quand c’est au tour de la vieille tante de Gabriel de se
raconter, elle leur parle de son grand amour de jeunesse: un cousin
éloigné qui a émigré aux Etats-Unis et qui a promis de revenir. Quarante
ans qu’elle l’attend. Touchés, les trois amis voient dans ce sujet la
matière idéale pour leur film.
• Comment confectionner La pizza napolitaine ?
Pour la pâte: Ingrédients pour une grande pizza: 30g de levure de
boulanger, 1/4 tasse d‘eau tiède,
500 g de farine,
150 ml d’eau,
2
cuillères à soupe d‘huile d‘olive,
une pincée de sel.
Préparation:
Tamisez la farine.
Dans un bol mettez 100 g de farine et ajoutez la levure de boulanger
délayée dans l’eau tiède. Mélangez bien, faites une petite boule et
laissez reposer 30 minutes.
Sur un plan de travail versez le reste de la farine, faites un puits et
ajoutez-y le sel, l’eau et l‘huile d‘olive. Mélangez et incorporez la boule
précédemment préparée. Pétrissez la pâte pendant 15 minutes puis
mettez la en boule dans un bol couvert d‘un linge humide.
Laissez reposer au moins 2 heures à l‘abri de la lumière.
Pour la garniture: Ingrédients: Une petite boîte de coulis de tomate, 300
g de mozzarella (la véritable au lait de bufflonne de préférence), une
dizaine d‘anchois allongés à l‘huile d‘olive, 100 g d‘olives noires, origan,
huile d‘olive.
@ Damadaka
@ Damadaka
Liens Internet
www.damadaka.it
Rue Defacqz, 1
Bruxelles
Fédération des 1000
T +32 2 2071300
Jeunesses Musicales E [email protected]
Wallonie-Bruxelles www.jeunessesmusicales.be
Brabant-Wallon
Rue Albert Croÿ, 2
1330 Rixensart
T 02 653 36 11
E [email protected]
Charleroi-Metropole
Rue Léopold, 46
6041 Gosselies
T 071 70 23 12
E [email protected]
Liège
Rue des Mineurs, 17
4000 Liège
T 04 223 66 74
E [email protected]
Mons-Borinage
Chaussée de Maubeuge, 430
7022 Hyon
T 065 31 76 07
E [email protected]
Bruxelles
Rue Ravenstein 23
1000 Bruxelles
T 02 507 83 31
E [email protected]
Wallonie picarde
Rue de la Citadelle, 124
7500 Tournai
T 069 35 43 28
E [email protected]
Luxembourg belge
Rue Camille Joset, 24
6730 Rossignol
T 063 41 22 81
E [email protected]
Namur
Avenue Reine Astrid, 22
5000 Namur
T 081 74 63 53
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