catalogue complet - Le Jardin du Morvan

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catalogue complet - Le Jardin du Morvan
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LE JARDIN DU MORVAN
PEPINIERE DU LAC DES SAPINS
Thierry et Elisabeth Denis
58370 - Larochemillay
Tél. 03 86 30 47 20
[email protected]
Didier Thillaye du Boullay
69240 - Marnand
Tél. 04 74 64 24 15 - Port. 06 71 94 13 01
[email protected]
Le Jardin du Morvan est ici
Le Morvan - © 2005 - Yves Nivot - www.kimedia.org
Dans les monts du Morvan et dans les monts du Beaujolais, nos deux pépinières sont en pleine nature.
Nos paysages sont superbes.
Mais nos climats sont rudes.
Hiver long et froid, été sec et chaud.
Et le sol de nos montagnes, plus riche de cailloux que de terre.
Pourtant, nos plantes-vivaces sont heureuses et fleurissent longtemps
Notre secret ?
Nous plantons de bonnes plantes à la bonne place !
L’équipe du Jardin du Morvan, en été
Planter la bonne plante à la bonne place ?
On ne jardine pas comme on change la déco de son salon.
Les plantes ne sont pas des bibelots que l’on place à sa guise,
juste pour une raison de couleur.
Ce sont des êtres vivants. Comme les oiseaux, les insectes ou les poissons.
Comme vous et moi !
Pour être en bonne santé, une sardine doit être mise dans l’eau.
Et un papillon en l’air !
Si on fait l’inverse, le résultat n’est pas extra…
Avec les fleurs, c’est pareil. Chaque plante est liée à un milieu naturel. Son «biotope» où elle est heureuse de vivre.
- Si on plante une fleur dans une plate-bande qui ressemble à son biotope, elle est superbe.
- Si on la plante dans une plate bande qui est trop différente de son biotope, elle est laide !
Nous allons donc, dans ce catalogue, apprendre à planter la bonne plante à la bonne place…
Sommaire
Chapitre I (page 2)
Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre II (page 11)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre III (page 26)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre IV (page 40)
Le cas particulier des graminées
Chapitre V (page 43)
Pommiers
Chapitre VI (page 45)
Les angoisses du jardinier
Chapitre VII (page 47)
Commande par correspondance et visite de nos pépinières
Bon de commande (page 48)
Table des matières (page 49)
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CHAPITRE I LES FLEURS QUI AIMENT LA BONNE TERRE, ARROSÉE ET LOIN DES RACINES DES ARBRES
ET DES GRANDS ARBUSTES
Commençons par le plus facile…
Dans votre jardin, vous avez au moins une «bonne» plate-bande dans laquelle les fleurs poussent sans souci.
Cette plate-bande
- est dans une bonne terre (engrais, fumier)
- n’est pas trop sèche (vous pouvez l’arroser une fois par semaine)
- est loin de vos arbres et de vos grands arbustes (et donc à l’abri de la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Bonne plate bande, arrosée
et loin des racines
Dans cette « bonne » plate-bande il y a à boire et à manger pour toutes vos plantes. Toute l’année.
On dirait un potager !
Dans ce chapitre nous allons découvrir les « bonnes plantes » pour cette « bonne plate-bande ».
Nos plantes vivaces cultivées en plein champ, au pied du Mont-Beuvray dans le Morvan.
Page 2
(1) ACHILLEA PTARMICA ‘PERRY ‘S WHITE’
Ciel, le mariage de ma fille !
Brassée de petits pompons blancs, de la mi-juin à septembre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
- Mme Dupont : «ma fille se marie cet été et mon jardin n’a rien à se mettre ! »
- Mme Durand : « Plante des ‘Perry’s White’, tu auras des supers bouquets, dès cette année.
Plante aussi des Kalimeris incisa ‘Alba’ n° 19 et des Gaura n° 61.
Toutes poussent comme des dératées et fleurissent tout l’été pourvu qu’on enlève les fleurs
fanées »…
PS : Si votre fille vous avait laissé un peu plus de temps, le ravissant Phlox couleur de
neige n° 27 aurait super bien marché (joli la première année, époustouflant la seconde)
ainsi que le bon géant qui suit :
(2) ACONOGON ‘JOHANNISWOLKE’
Neige d’été
Buisson d’épis neige, de la fin mai à début octobre (si on coupe les épis fanés)
Hauteur 1,50 m ; distance de plantation 70 cm (n’aime pas la concurrence des racines sauf
quand il est au frais l’après-midi.)
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Bouquet de neige de juin à octobre. La touffe est splendide et résistante au vent.
Le feuillage est irréprochable, même sous un soleil de plomb.
- Planté au plein soleil brûlant, il n’aime pas la concurrence des racines.
- Planté à mi-ombre pendant les heures les plus chaudes, il accepte la concurrence des
racines (même celles des bambous !).
Excellent comportement pendant la canicule 2003. Pas d’angoisse avec le froid.
Pour le border, le bleu du Geranium magnificum n° 149
(3) AGASTACHE RUGOSA
Kifée des papillons
Très grands épis bleu clair, de juin à octobre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin Soleil. Très rustique.
La plus robuste et la plus rustique des agastaches. On aime :
1) son parfum réglisse-menthe qui fait flasher papillons et amateurs de tisanes
2) sa méga floraison (mi-juin à fin octobre)
3) ses petits bébés qui germent chaque année, juste à ses pieds.
Elle sera plus jolie si vous la « pincez » au printemps (« pincer », cela veut juste dire couper
l’extrémité des tiges une ou deux fois, pour l’inciter à se ramifier).
Un plant mis en terre en septembre est adulte l’année suivante.
Ses frères en parfum : la monarde bleu-rose n° 24 et l’Origanum doré n° 80.
(4) AGERATINA CHOCOLAT
Feuillage noir et fleur de neige
Fleurs en boules, blanc de neige, de septembre à novembre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil. Ultra rustique
Noir de tiges et noir de feuilles. De mai à août, la touffe est ronde, comme un buis.
Un contraste étonnant avec le Solidago n° 32 .
En fin d’été, changement de décor. Tout se couvre de boules de neige.
A savoir : cette plante magique se lève tard au printemps (à la fin avril). Pour que votre
massif ne vous semble pas nu avant son réveil, plantez une petite ficaire n° 169 à son pied.
Elle occupera le terrain en hiver et au début du printemps et s’endormira quand les premières
feuilles de l’Ageratina pointeront leur nez.
(5) ANGELICA GIGAS
Dark Angel…
Grandes ombelles rouge presque noir, de juillet à septembre
Hauteur 90 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Bisannuelle très rustique, se ressème d’année en année
sans que vous ayez à vous en occuper.
L’angélique noire : Ses bourgeons sont fascinants : noirs, émeraude et pourpre brillant.
Les jeunes feuilles sont fougères. Les fleurs couleur sureau.
Vous aurez chaque année quelques semis naturels à croissance ultra rapide qui prendront
le relais si votre premier pied disparaît.
D’autres fleurs qui jouent avec le noir : Dianthus ‘Sooty’ n° 131 et Viola ‘Bowles Black’ n° 112.
(6) BIDENS HETEROPHYLLA
Œillet dingue !
Brassée géante de petites étoiles, citron crème, de septembre à décembre.
Hauteur 1,60m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique (bien plus qu’on ne le croit !)
Parent exotique de nos petits oeillets d’Inde annuels, version rustique, vivace et… géant !
Hyper-prolifique, couvert de fleurs dès la première année. Le genre « big-bouquet-minute ».
Pour limiter son développement, de bons coups de bêche autour de la touffe au
printemps(les jeunes pousses s’arrachent facilement : vous en ferez cadeau à vos amis).
Ses fleurs résistent bien aux premiers gels : on le voit parfois encore superbe à la veille de
Noël ! Pour l’encadrer, Agastache rugosa n° 3 et verveine n° 111. Tous trois fleurissent très
longtemps…
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(7) CAMPANULA LACTIFLORA ‘PRICHARD’S VARIETY’
Obéit au sécateur
Très grands bouquets bleu améthyste, en juin et juillet et en fin-août et septembre
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Dans un sol pauvre, elle croule de fleurs au début de l’été. Dans une bonne plate-bande
arrosée, elle fleurit bien plus longtemps, surtout si vous jouez du sécateur (on coupe les
fleurs quand elles fanent : de nouvelles fleurs apparaissent juste en dessous).
Certaines années, elle est encore fleurie à la fin septembre !
Son bleu franc est radieux avec les filipendules roses n° 16 et les épis émeraude du
Deschampsia n° 187.
(8) CAMPANULA LACTIFLORA ‘ALBA’
Victor Hugo l’a dit…
Très grands bouquets, blancs, de juin à septembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout mais devient encore plus belle si la terre est bonne et fraîche. Soleil ou
ombre légère. Ultra rustique.
« Vêtue de lin blanc et de probité candide », c’est la douce sœur de la précédente
(sic Victor Hugo).
Au jardin, elle borde les rosiers buissons (l’ombre légère de ceux-ci lui apporte la fraîcheur
qu’elle aime plus que tout) et l’étonnant Aconogon n° 2.
Elle aussi, obéit au sécateur :
1) Si on ne fait rien, elle fleurit en juin-juillet
2) Si on coupe les fleurs fanées sans tarder, elle fleurit de juin à septembre.
(9) DARMERA PELTATA
La lévitation du pamplemousse
Boule de fleurs rose et blanc, en avril et mai.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
Comme un Gunnera, en plus petit, plus dense et surtout mille fois plus rustique, durable et
fiable.
- Les fleurs jaillissent avant les feuilles. Format pamplemousse, elles gigotent au bout de
longues tiges nues, bien avant que sortent les feuilles.
- Le feuillage qui suit est de même farine… Sain et sans complexe. Enorme, rond et
charnu. Vert brillant l’été, rouge flamboyant l’automne
Il préfère être au frais pendant les heures chaudes de la journée.
Superbe en arrière saison avec les Polygonum n° 30 et 31.
(10) DELPHINIUM x CULTORUM ‘FINSTERAARHORN’
Le top du top du top…
Très grands épis bleu gentiane, de juin à octobre (plusieurs floraisons successives).
Hauteur 1,50 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, évitez les sols trop calcaires (ceux qui font jaunir les feuilles des
rosiers). Soleil (au moins le matin). Très rustique.
Grand et puissant. Des épis larges et denses. Et un bleu à faire verdir une gentiane…
Ce Delphinium hors norme se fait exclusivement de division de pieds adultes,
élevés en pleine terre pendant trois ans.
Mettez quelques granulés anti-limaces (bio !) en janvier et février. Le feuillage dort encore
mais pas les limaces qui pourraient aller le croquer sous terre.
Ses amis: l’Echinacea blanc n° 12 et le Phlox ‘Fujiyama’ n° 27.
(11) ECHINACEA PURPUREA ‘RUBINSTERN’
Quatre mois de congés fleuris
Fleurs rose pourpre, à coeur de pomme de pin de juillet à octobre...
Hauteur 90 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Des pétales incandescents, un aréopage de papillons.
Le tout en fleur en juin-juillet-août-septembre (parfois octobre).
De tous les Echinacea, c’est le plus robuste (nous n’en dirons pas autant des nouvelles
variétés « à la mode »).
Pour le faire refleurir été et automne, coupez les fleurs fanées.
Pour l’accompagner, une herbe scintillante (Chasmanthium n° 186) et un grand bouquet
blanc (Kalimeris n° 19).
(12) ECHINACEA PURPUREA ‘PRIMADONNA’
White is beautiful
Fleurs blanches à cœur de pomme de pin, de juillet à octobre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Tout aussi sain et sympa que le précédent. Les pétales sont blanc pur. Le coeur en pomme
de pin… Les touffes se tiennent bien (sans tuteur !).
Lui aussi fleurit jusqu’à l’automne, pour peu que l’on enlève les fleurs fanées.
Ce que l’on a trouvé de mieux pour accompagner le Delphinium aux fleurs de
gentiane n° 10 et les épis dorés du Chasmanthium n° 186.
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(13) EUPATORIUM MACULATUM ‘ATROPURPUREUM’
Le porte-avions des papillons
Fleurs de 25 cm de diamètre, rose pourpre du 15 juillet au 15 septembre
(parfois aussi octobre). Hauteur 1,60 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même lourde, glaiseuse ou argilo-calcaire).Soleil. Ultra rustique.
Des fleurs colossales qui servent de porte-avions aux papillons… Impressionnante en août,
au moment où bien des plantes piquent du nez. Un plant suffit pour booster tout un jardin.
Pour l’encadrer, deux géants débonnaires : Helianthus n° 18 et Miscanthus n° 192.
PS : une eupatoire, c’est dément en été mais discret en hiver et au printemps (premières
feuilles fin avril seulement), vous pouvez donc truffez la touffe de petites renoncules d’or
qui fleurissent en l’hiver et s’endorment ensuite. Eupatoire et renoncule partageront le
même emplacement, sans se gêner.
(14) EUPATORIUM MACULATUM ‘ALBUM ‘
L’effet papillon
Fleurs de 25 cm de diamètre, blanc crème du 15 juillet au 15 septembre
(parfois aussi octobre). Hauteur 1,60 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence
des racines).
Culture : terre ordinaire (même lourde, glaiseuse ou argilo-calcaire).Soleil. Ultra rustique.
Le même… En blanc. Tout aussi fleuri et adoré des papillons.
Pour le faire chanter : Vernonia n° 34 et Miscanthus ‘Morning Light’ n° 191.
(15) EUPHORBIA GRIFFITHII ‘DIXTER’
8 mois de couleurs
Grandes ombelles rouge-orange fluo, d’avril à début juillet.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
Au menu l’an prochain :
- pré-printemps : ses jeunes pousses fraîches et rouge intense
- printemps-début d’été : ses méga fleurs rouge-orange fluorescent
- été : son feuillage olive-orange-chocolat vibrant
- automne : son feuillage façon érable du canada
D’autres vivaces aussi belles en fleurs qu’en feuilles : le Darmera n° 9 et la filipendule n° 16.
P.S. Certains lui préfèrent sa cousine, l’Euphorbia ‘Fireglow’. Ils ont tort. ‘Dixter’ est plus
riche en couleur. Et n’envahit pas
(16) FILIPENDULA RUBRA VENUSTA
Feuillage somptueux au printemps, floraison démente en été
Grands épis vaporeux, rose léger et scintillant, de juin à août (plus si on coupe les épis fanés).
Hauteur 1,50 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (supporte bien les terres argileuses, lourdes et collantes).
Soleil ou ombre légère (l’après midi, par exemple). Ultra rustique.
Cette grande reine des prés américaine va de surprise de surprise presque toute l’année.
- Au printemps, le feuillage pourpre défie les gelées.
- En été, ses épis rose scintillant façon barbe à papa, font rêver les enfants.
- En hiver, sa silhouette ourlée de givre à beaucoup de chic.
Conseillé pour tous jardins, même dans la glaise et l’argile pur.
Nous l’avons testée, avec succès, près de l’Aconogon n° 2 et de la campanule ‘Prichard’s
Variety’ n°7.
(17) HELENIUM ‘KARNEOL’
Il fait chaud : il fait le beau
Fleurs de marguerites à larges pétales, rouge orange de juillet à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
En pleine chaleur, la plupart des fleurs piquent du nez. Pas les Helenium.
Ils sont en effet natifs des prairies brûlantes d’Amérique du Nord, là où le soleil cogne bien
plus qu’en France. Canicule ou pas, dès lors qu’ils ont à boire et à manger,ils fleurissent
tout l’été.
‘Karneol’ est le plus précoce : mi feu, mi flamme, dès juillet. Dense et trapu, il n’a pas
besoin d’être tuteuré. Si on coupe ses fleurs fanées (sous la fleur, sans raccourcir les tiges)
il fleurit sans arrêt.
Ses deux copains : la campanule lactiflora ‘Alba’ n° 8 et le Phlox ‘Fujiyama’ n° 27.
IMPORTANT : pourquoi se méfier des racines des arbres et des arbustes ?
Les racines des arbres et des grands arbustes sont très puissantes. Vous ne les voyez pas mais
elles colonisent le sol. Et entrent ainsi en concurrence avec les petites racines des vivaces.
Cette concurrence des racines :
● certaines vivaces la détestent (les vivaces des chapitres I et II, certaines graminées du chapitre IV)
● certaines vivaces la supportent et parfois même l’apprécient (les vivaces du chapitre III ainsi
que quelques graminées du chapitre IV).
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(18) HELIANTHUS ‘SALICIFOLIUS’
Rince-bouteilles aux mille soleils
Guirlande de soleil, en septembre et octobre.
Hauteur 3 m, distance de plantation 70 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Bouquet de soleils enthousiastes, aux immenses tiges rince-bouteilles ondulant allègrement
vers le ciel. Fascinante au printemps, la touffe est gigantesque en été (3 m ou plus). La
grande jardinière anglaise Gertrude Jeckyll l’installait à l’arrière des massifs de plantes de
printemps. En juillet, elle courbait les tiges vers l’avant, presque jusqu’au sol, masquant
ainsi les plantes défleuries du premier plan. Cette courbure incitait, en outre, l’Helianthus à
fleurir dix fois plus, tout au long de ses interminables tiges…
PS : il résiste étonnamment bien au vent ainsi que ses deux amis brise-vent : Eupatorium
n° 13 et le Miscanthus giganteus n° 190.
(19) KALIMERIS INCISA ‘ALBA’
Bouquet blanc de juin à septembre ! Feuillage ravissant au printemps
Mille petites fleurettes blanches et or, du début juin à la fin septembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Dès mars, je suis déjà sur le pont avec ma frimousse toute ronde, vert tendre comme un
jeune buis, alors que tout le reste du jardin est encore engourdi.
En juin, juillet, août et septembre, je suis couvert de fleurs, blanc et or. Toujours droit, toujours net et sans tuteur.
Coupez mes premières fleurs fanées en juillet pour m’inciter à fleurir de plus belle jusqu’à la
fin de l’été (taillez très haut, juste sous les fleurs passées : les nouvelles se formeront en
dessous).
Plantez-moi près du Geranium ‘Rozanne’ n° 65, un bon copain.
(20) KALIMERIS INCISA ‘MADIVA’
Bouquet bleu de juin à novembre !
Grandes marguerites bleu doux, de juin à novembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, supporte une sécheresse passagère. Soleil. Ultra rustique.
Un peu plus grand que le précédent et tout aussi convaincant. Lui aussi est rond, dense, et
séduisant dès les premiers jours du printemps.
Son feuillage de petit chêne pète la santé. On en fait de très jolies petites haies.
Déjà fleuri au début juillet, il nous sauve en août quand tant de fleurs piquent du nez. Et
n’en finit pas de refleurir jusqu’aux grandes gelées.
L’an dernier, dans le froid Morvan, nos plants étaient encore en fleurs à la fin-novembre.
Ses amis : le Physostegia n° 28, le Lythrum ‘Lady Sackeville’ n° 23 et la belle ligulaire qui suit :
(21) LIGULARIA PRZEWALSKII
« Beurk », dit la limace…
Grands épis or de juin à août.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines sauf quand
le terrain est humide).
Culture : au plein soleil, il faut une terre arrosée, à l’ombre légère une terre ordinaire
suffit.Ultra rustique (supporte les sols humides). Soleil ou ombre légère
La plus résistante au chaud et au sec de toutes les ligulaires.
La seule aussi qui dégoute les limaces ! Le feuillage est toujours net, même si le soleil
cogne en été.
Au frais, elle accompagnera les hostas n° 155 à 157.
Au soleil, elle chantera avec le blanc des Gaura n° 61 (comme sur notre photo) et le
Kalimeris incisa ‘Madiva’ n° 20.
(22) LYSIMACHIA CLETHROIDES
La fleur des trois saisons
Grands épis en « virgule », tout blanc du début juillet à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Indémodable et aussi sympa qu’increvable. On adore :
- au printemps : ses rosettes vert cuivré brillant comme un petit champ de bébés artichauts.
- tout l’été : ses cents épis « virgule », tout blanc et adorés des papillons.
- en automne : ses feuilles couleur érable du Canada.
Dans un premier temps, il va pousser diablement vite. Rassurez-vous, il s’assagit ensuite.
Superbe contraste avec le Soligago rugosa n° 32 et l’éclatant Lythrum qui suit :
(23) LYTHRUM VIRGATUM ‘LADY SACKEVILLE’
Shoote papillon !
Très longs épis pourpre rosé, de juin à septembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Rideau léger d’épis roses tout l’été. Durable et fiable et résistant au vent.
il traversera toutes les mauvaises années, sans frissonner.
- Adulé des jardiniers (floraison permanente l’été)
- Adoré des papillons (libre service butinage).
Sa résistance à la chaleur et à la sécheresse est étonnante. Nous aurions presque pu le
classer dans le chapitre 2.
D’autres fleurs de ce chapitre qui shootent les papillons : Echinacea ‘Rubinstern’ n° 11,
Eupatorium n° 13 et Lysimachia n° 22.
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(24) MONARDA ‘BLUE STOCKING’
Pour faire la nique aux Anglais
Grandes fleurs bleu rosé, de juin à juillet et août septembre. Parfum vif de bergamote.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil surtout le matin. Ultra rustique.
La plus robuste des Monardes bleues : tenace, rustique et durable. Des fleurs innombrables et un parfum vivifiant (Les Américains en faisaient un très bon thé pour faire la nique
aux Anglais pendant la guerre d’indépendance).
A recommander pour ceux qui n’ont pas une « si bonne terre que cela ».
Son feuillage est particulièrement sain, surtout si on la plante au soleil du matin (Les
monardes détestent avoir les feuilles trempées par la rosée : au soleil dès le matin,la rosée
s’évapore bien plus vite !). Ses amis : les grands Phlox n° 26 et 27, le Delphinium n° 10.
Tous apprécient le soleil tôt dans la matinée.
(25) MONARDA ‘GARDENVIEW SCARLET’
Plantoir, dis-moi qui est la plus belle…
Grandes fleurs rouge vif, de juin à septembre. Parfum de bergamote.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin. Ultra rustique.
La plus saine des monardes rouge vif. Elle pousse comme une dératée (adulte dans l’année)
et embaume la bergamote. Pour la réussir (ainsi que toutes les autres monardes) :
1) Soleil le matin, tu donneras (pour sécher la rosée)
2) tailler très court, tu oseras (dès que les fleurs fanent... cela provoque une nouvelle mise
à fleurs).
3) à la bêche, souvent tu diviseras (une jeune monarde fleurit bien plus qu’une ancienne).
Extra avec la Ligulaire d’or n° 21 et les épis du Deschampsia ‘Tautrager’ n° 187.
(26) PHLOX AMPLIFOLIA
Premier au Phlox office
Fleurs rose foncé, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique.
Le top du top du top des Phlox. Le plus robuste de tous les botaniques qui poussent en
Amérique du Nord.
Une saine nature, jamais malade, toujours souriant.
Son feuillage est frais comme du bio. Ses fleurs sentent supra bon.
Associations : la monarde n° 24 et le Delphinium n° 10.
PS : un grand Phlox, c’est comme une monarde ou un Delphinium : ça aime le soleil du
matin (l’après midi, ça n’a pas d’importance)...
(27) PHLOX PANICULATA ‘FUJIYAMA’
Tout Phlox mené au sécateur fleurit plus longtemps
Fleurs blanc pur, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique.
Très proche du Phlox amplifolia et donc on ne peut plus robuste.
- Ses jeunes feuilles (vert tendre) sont friandises.
- Ses fleurs de neige sont naturelles.
Pour le faire refleurir, coupez les fleurs fanées (juste au bout des tiges).
De nouvelles fleurs prennent le relais (un Phlox mené au sécateur fleurit de juin à début
octobre). Ce conseil s’applique à tous les grands Phlox. Lui aussi est plus beau avec du
soleil le matin et de la fraîcheur l’après-midi.
Exquis près de l’Helenium n° 17 (flamme) et du Thalictrum n° 33 (perle bleutées).
(28) PHYSOSTEGIA ‘VAN WASSENHOVE’
Fleurir longtemps, au bon moment, rapidement
Longs épis rose intense, toujours en fleurs du début août à la Toussaint.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture bonne terre de jardin. Soleil (la moitié de la journée suffit). Ultra rustique.
Le plus florifère de tous les Physostegia : d’août jusqu’à la Toussaint.
Mieux, il pousse hyper vite. Un p’tit plant, gros comme un pot à yaourt, mis en terre
au printemps donne un super buisson dès la première année.
Le feuillage est sain, les épis super jolis. Et le tout presque sans entretien.
Si vous ne le serrez pas (un petit mètre carré pour lui tout seul) il sera encore plus heureux,
grandira encore plus vite. Et ne boira presque pas !
Ses épis roses sont ravissants au pied des petits pompons blancs du Polygonum microcephala
n° 31 et de l’or du Soligado rugosa n° 32.
Les racines des rosiers et des plantes grimpantes ne gênent pas les fleurs !
Les rosiers, les plantes grimpantes (clématites !), les petits arbustes, les pommiers et
les poiriers n’ont pas de racines méchantes.
Elles n’entrent pas en concurrence avec les racines des vivaces.
Vous pouvez donc planter toutes les fleurs à côté des rosiers.
Vous pouvez planter toutes les fleurs à leurs pieds.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(29) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘ALBUM’
Juillet-août-septembre-octobre, sans RTT
Mille épis bougies blanches de juillet à octobre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
GRAND MOMENT D’EMOTION AU JARDIN :
- pas un jour sans fleur pendant les mois de juillet, d’août, de septembre et d’octobre
- des racines sages (pas de drageon)
- une résistance sans limite au froid
- aussi fleuri au soleil qu’à l’ombre (même au pied d’un mur plein nord)…
Je suis le plus fin, le plus étroit des Polygonum amplexicaule, le plus résistant au chaud et
au sec. Essayez-moi près d’une touffe d’Ageratina ‘Chocolat’ n° 4.
Qui dit mieux ? Peut-être mon grand frère que voilà :
(30) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘SPECIOSUM’
500 millions de petites bougies, émoi, émoi, émoi !
Mille épis bougies, rouge intense de juillet à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
Je fleuris de juillet à octobre. Mes fleurs sont groupées en bougies, rouge scintillant. J’en ai
des millions. Large et puissant, je couvre un bon mètre carré.
Discret en hiver et au printemps, je n’empêche pas les narcisses de pousser : ils fleurissent
pendant mon sommeil, je me réveille quand ils s’endorment).
Mes racines sont sages, je n’ai pas de drageons.
Mes feuilles sont saines, les limaces les détestent !
Au soleil, je n’ai rien contre un peu d’eau. Au nord ou à l’Est d’un mur, je ne bois
pratiquement pas. Mes copains : Vernonia n° 34 et Darmera peltata n° 9.
(31) POLYGONUM MICROCEPHALA
Fontaine frétillante, érable flamboyant et coton blanc
Mille petits pompons crème, de juin à novembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
INCONTOURNABLE d’AVRIL à NOVEMBRE
- Son feuillage glamour, rouge (printemps), pourpre argent (été), érable-flamboyant
(automne)
- Ses mille fleurs de coton blanc (de juin à la Toussaint !)
- Ses racines sages, sans drageon (aussi heureuses en terre qu’en pot).
Le tout poussant vite, en fontaine frétillante. Si vous la trouvez trop grande, taillez-la : elle
ne vous en voudra pas.
Flambloyant avec Darmera n° 9 et le Panicum ‘Hanse Herms’ n° 194.
(32) SOLIDAGO RUGOSA
Le rythme de Monsieur Picot
Très longs épis émeraude puis or, partant souvent à l’horizontal, de juillet à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil au moins le matin. Ultra rustique.
Comme un pin parasol. D’abord colonne droite puis plateau, avec des épis horizontaux.
Au début émeraude, puis or, ils s’étirent de juillet à octobre.
Une silhouette charmante au printemps, une brassée de fleurs en été/automne.
Belle en hiver (quand tout gèle). Cette plante structurante donne du rythme.
Dans la célébrissime plate-bande d’Henri Picot (Arboretum de Balaine), elle vient en leitmotiv et donne le tempo.
Ses alliés : Physostegia n° 28 et Lysimachia n° 22.
(33) THALICTRUM DELAVAYI
Gouttelettes de rosée
Brouillard de petites gouttes bleu rosé, s’ouvrant ensuite en étoiles, en juillet et août.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre pas trop calcaire. Soleil le matin et fraîcheur l’après-midi. Ultra rustique.
Cousin des ancolies, son feuillage est encore plus joli. Aussi fin qu’une capillaire et toujours
couvert de rosée. Les épis sont d’une exquise légèreté. Les fleurs sont d’abord comme des
gouttes de rosée, bleu doux. Chacune s’ouvrira peu à peu en étoiles scintillantes. La floraison sera d’autant plus longue que la plante sera au frais l’après-midi (il n’est pas nécessaire de l’arroser toutes les cinq minutes : ce qui compte, c’est la fraîcheur de l’air, pas la
flotte dans les racines ! C’est au pied d’un mur au Nord ou à l’Est qu’il sera le plus beau,
près du Phlox ‘Fujiyama’ n° 27 et de la Campanule ‘Alba’ n° 8.
(34) VERNONIA CRINITA ‘MORVAN’
Made in Morvan
Grands bouquets pourpres, de juillet à septembre.
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde et argileuse). Soleil. Ultra rustique.
Peu connues en France, ces grandes fleurs d’Amérique du Nord s’épanouissent
à mi-chemin entre les eupatoires et les asters. De bonnes plantes rustiques.
Nous avons sélectionné une forme plus florifère que le type.
Dense, robuste et saine.
Un feuillage frais dès le mois de mai. Bourré de fleurs tout l’été.
Le tout respire la bonne humeur et se fiche de la chaleur.
Comme nous, les papillons l’adorent.
A mettre en arrière plan des Polygonum ‘Speciosum’ n° 30.
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Elisabeth, la pépiniériste, et Ardennes, la gentille chienne, dans la serre qui est à l’entrée de la pépinière…
Nos plantes vivaces cultivées en plein champ, au pied du Mont-Beuvray dans le Morvan.
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Serres de culture
Le Jardin est par là
Serre d’accueil
Atelier
Serres d’expédition
Pieds-mères
La pépinière…
Pieds-mères
Serres de multiplication
Home, sweet home…
CHAPITRE II LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
SI ELLES SONT LOIN DES RACINES DES ARBRES ET DES GRANDS ARBUSTES
Dans votre jardin, vous avez aussi des plates-bandes :
- au soleil
- dans une terre pas géniale
- difficile à arroser (exemple : sur un talus ou au pied d’un mur brûlant ou trop loin du puits)
- mais, heureusement, loin des arbres et des arbustes (et donc sans la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Plate-bande en terre ordinaire,
parfois sèche
mais loin des racines .
Dans ces plates-bandes, il y a peu à boire et à manger… surtout l’été quand l’eau est rationnée
Vous allez donc y planter des fleurs frugales.
Des fleurs qui acceptent la sécheresse, la faim et le soleil.
Sans sourciller.
Les voici :
(35) ACHILLEA ‘CORONATION GOLD’
100% remontante
Grandes fleurs plateau, or clair, de la mi-mai à la mi-octobre (sans interruption).
Hauteur 60 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
Fruit des amours heureuses d’une achillée filipendula et d’une achillée clypeolata,
cette belle enfant est née dans le jardin de Miss R.B. Pole, en Angleterre.
Quatre atouts :
1/ sa tenue au sec
2/ sa durée de floraison (coupez les fleurs fanées, elle fleurit non stop de mai à octobre)
3/ son feuillage argent (une partie des feuilles persiste en hiver)
4/ sa tenue tant au jardin (zéro tuteur) qu’en bouquet sec (plusieurs années !)
Ses amis : le Nepeta n° 78, l’Anaphalis n° 40 et le Geranium n° 65 .
(36) ACHILLEA ‘WESERSANDSTEIN’
A la poubelle, les ordinaires !
Grandes ombelles allant du rose pourpré au sable cuivré, en juin-juillet et septembre-octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
Les achillées millefeuilles ordinaires ont un joli feuillage de fougère mais ne fleurissent
qu’une fois et se flanquent souvent par terre quand il pleut. ‘Wesersandstein’, c’est différent.
1) Elle fleurit deux fois par an (mai à juillet plus septembre-octobre).
2) Elle ne se couche pas et se tient bien droit.
3) En été, inutile de l’arroser : moins elle boit, plus belle elle sera
Seul soin : une coupe radicale dès qu’elle fait mine de faner au milieu de l’été.
Tout aussi tenace au sec : le Nepeta n° 78 et la Salvia lavandulifolia n° 92.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(37) ALCHEMILLA SAXATILIS
Bijoux, choux, cailloux ?
Petites grappes vert argenté, de juin à août.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 35 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (important surtout le matin). Ultra rustique.
Achemilla saxatilis est soeur jumelle d’Alchemilla alpina. Même silhouette en p’tit chou.
Même feuillage à liseré d’argent… Mêmes fleurs vert argenté. Bref, deux vrais bijoux.
Mais seule Achemilla saxatilis a bon caractère. Tandis qu’Alchemilla alpina tourne de l’oeil
quand il fait chaud, Alchemille saxatilis sourit au soleil brûlant. Extra en bordure,
avec l’Allium n° 38 qui se fiche comme elle du chaud comme du froid.
PS : saxatilis signifie aimer les terres à cailloux.
(38) ALLIUM ‘MONTANUM ‘SENESCENS’
Ciboulette ping-pong des neiges
Fleurs en balle de ping-pong roses, de juin à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique
Tout en haut des Pyrénées pousse une drôle de ciboulette, aux feuilles fines et plates
s’ouvrant en spirale parfaite.
En été, elle disparait sous un lit de petites boules fleuries, rondes comme des balles de
ping-pong.
C’est la ciboulette des bergers. Si goûtue avec le fromage de brebis frais.
Les papillons l’adorent. Top en terre, top en pot (tout comme l’Alchemille n° 37 et le Sedum
n° 105).
Arrosage indécent.
(39) ALLIUM ‘FORESCATE’
Ciboulette flashy des plaines et des vallées
Fleurs presque rouges, en mai et juin et aussi souvent août.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
Dans les pays de plaines, on a la grande ciboulette, fraîche et élégante, aux longues
feuilles tubulaires que vous connaissez-tous.
Mais connaissez-vous sa rare forme à fleurs rouges ? Elle est plus puissante, plus robuste
et surtout plus goûtue.
Deux autres gourmandes : le Calamintha n° 53 et l’origan n° 80.
Vous pourrez tous les hacher-menu pour accompagner vos petits plats.
Une ciboulette ‘Forescate’ taillée sévèrement repousse de plus belle et refleurit dans la foulée
(40) ANAPHALIS MARGARITACEA
Mur brûlant et soleil de plomb
Bouquet de petits pompons en papier de soie, ivoire et soufre, de juillet à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
La touffe est ronde comme un buis d’argent.
La floraison dure tout l’été (très bon comportement pendant la sécheresse).
A planter au premier plan, entre de grands Sedum ‘Autumn Joy’ n° 100 et des Geranium x
‘Magnificum’ n° 149.
Superbe aussi près de l’achillée ‘Coronation Gold’ n° 35.
Une des rares fleurs qui tiennent le choc au pied d’un mur, là où le soleil torréfie.
(41) ANDROSACE SARMENTOSA
Top class printemps-été-automne-hiver
Tapis de petites fleurettes rose intense, en mai et juin.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Supporte une sécheresse passagère. Soleil. Ultra rustique.
Cousine des primevères, cette adorable petite plante des montagnes chinoises tapisse vite
le sol dans une rocaille ou en bordure.
La floraison est brillantissime au printemps et le feuillage, doux et argent, ravissant le reste
du temps (même en hiver !)
Au printemps, la multiplication est un jeu d’enfant : on prend une petite rosette,
on la détache et on la plante un peu plus loin.
Dans le même style bordure facile à multiplier, découvrez : l’Artemisia schmidtiana n° 45
(argent) et l’Armeria (pourpre) qui suit :
(42) ARMERIA MARITIMA’RUBRIFOLIA’
Les 4 saisons du hérisson
Bouquet de petits pompons rose foncé, d’avril à août (souvent aussi en automne)
Hauteur 20 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche, pousse aussi en pot. Soleil. Très rustique.
Petite boule façon hérisson, au cent petites feuilles rouge-pourpre brillant.
- Gel et sécheresse le font rougir.
- Les temps doux le font fleurir.
On résume : quatre saisons d’assurance couleur. Adorable en bordure, génial en pot,
comme l’Androsace n° 41 et le Sedum ‘Bertram Anderson’ n° 103.
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(43) ARTEMISIA CAMPHORATA
Buis au camphre
Feuillage vert de gris, très fin, au fort parfum de camphre.
Hauteur 60 cm (si on le taille comme un buis), distance de plantation 50 cm (n’aime pas la
concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
Petit arbuste semi-persistant diablement rustique.
Cousin de l’arquebuse des herboristes, il craint ni le froid, ni la soif, ni la faim. Et pousse
hyper vite. Son feuillage embaume le jardin : du camphre pur !
On le taille en boule, à la cisaille (au début mars, en juin et en septembre).
Sa spécialité : remplacer les boules de buis, en terre comme en pot.
Deux autres plantes qui peuvent se substituer aux buis : l’euphorbe wulfenii n° 57 et le
Sedum ‘Matrona’ n° 102.
(44) ARTEMISIA LUDOVICIANA ‘VALERIE FINNIS’
Argent content
Buisson tout blanc argent, d’avril à octobre.
Hauteur 50 cm distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil, même brûlant. Très rustique.
Cauchemar des mauvaises herbes, ce couvre-sol résistant au sec pulvérise la saleté et le
reste. Son feuillage blanc argent brille sous le soleil.
Mauvaise terre, mauvais temps, rien ne la trouble.
Entretien : au début de l’été, taillez tout à mi-hauteur pour renouveler le feuillage
(la repousse est immédiate).
Superbe avec le Coreopsis n° 56 ou en tapis anti-sèche devant les Miscanthus ‘Morning light’
n° 191.
(45) ARTEMISIA SCHMIDTIANA ‘NANA’
Caressez-moi…
Mousse cachemire-argent, d’avril à novembre.
Hauteur 15 cm distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
Caressez-moi… Doucement, lentement
Je suis mousse de cachemire et d’argent
Mes saisons ? Printemps, été, automne.
Mes envies ? Du soleil et une petite taille toilette dès que je suis un tout petit peu moins
nette en été (cette taille légère me redonne de la vigueur) et une taille franche à la
Toussaint (on coupe tout).
C’est en bordure que je suis la plus sweet.
D’autres coussins chic et choc : Armeria n° 42 et Androsace n° 41.
(46) ASCLEPIAS INCARNATA ‘ICE BALLET’
Québécoise torride
Boules blanches de juillet à septembre
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : tous terrains (même très secs). Soleil. Ultra rustique.
Originaire du Québec, elle a l’habitude d’être ballottée d’un extrême à l’autre : été torride,
hiver polaire, terre sèche ou trempée... Du coup, chez nous, son frais feuillage pistache
supporte tout (même la canicule 2003).
En été, ses grandes fleurs vanille attirent les papillons.
Une qualité qu’elle partage avec le Lythrum ‘ n° 23.
Comme beaucoup de plantes des grandes prairies d’Amérique du Nord, ces deux
vivaces se réveillent tard (début mai) mais poussent ensuite très vite. Truffez donc leurs
touffes de ranunculus n° 169 qui fleuriront pendant leur sommeil.
(47) ASTER DUMOSUS 'ROSENWITCHEL'
My beautiful bordure (COUVRE-SOL)
Petites fleurs rose foncé, en septembre et octobre.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Ultra rustique.
Un vrai petit couvre-sol de bordure doit :
- pousser ultra vite la première année, se calmer ensuite (le but, c’est de couvrir, pas d’envahir)
- se diviser et se repiquer à volonté (surtout quand on a des km de bordure).
- fleurir même sans eau.
Le portrait craché de Rosenwitchel’, le plus petit aster de la planète.
Pour vos bordures au sec, pensez aussi à l’Armeria n° 42 et au Sedum sieboldii n° 105.
Retrouvez toutes mes fleurs, avec d’autres photos, sur mon site www.jardindumorvan.com
Vous pourrez y faire votre choix, savoir ce qui est disponible et passer commande.
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Sur les moteurs de recherche comme Google et Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
A bientôt…
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(48) ASTER NOVAE-ANGLIAE ‘PURPLE DOME’
L’aster boule (Mérite de Courson)
Fleurs violet vif à cœur or, en septembre et octobre
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même très lourde). Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Elève ‘Purple Dome’, vous avez
18/20 à l’épreuve endurance dans l’argilo-calcaire
18/20 au concours tenue au froid, au vent et aux jeux des enfants
18/20 pour votre silhouette boule de buis.
Ce qui fait de vous le plus chou de tous les petits asters. Le plus rond.
En récompense, le Jury de Courson vous a délivré un “Mérite”.
Vos meilleurs amis pour l’automne : Le chrysanthème rouge feu n° 55 et le Penstemon
multicolore n° 85.
(49) ASTER PRINGLEI ‘MONTE CASSINO’
L’aster canadien qui a a-d-o-r-é la canicule 2003
Brouillard de toutes petites étoiles blanches et or, en octobre et novembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Très rustique.
En été, on le prend pour un bouquet d’Asparagus d’un vert frais à en rendre jaloux la
Normandie. Des feuilles ultra-minces, adaptées aux pires sécheresses.
Tout en boule en été, bien rond et vert parfait, on l’utilise souvent comme un buis
Ce qu’il aime ? Le soleil, même brûlant, surtout le matin.
En automne, cette boule d’éther devient boule de neige.
C’est le dernier sourire du jardin avant l’hiver… Radieux quand tout est déjà frigorifié au jardin.
Superbe à côté des feuilles rouge feu du Panicum ‘Hans Herms’ n° 194.
(50) ASTER PYRENACEUS ‘LUTETIA’
Floraison d’été + floraison d’automne = jardinier content
Très grandes fleurs, bleu très doux à cœur or, de juillet à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Très rustique.
Tous en cœur, le même refrain : « Un aster…
qui fleurit 4 mois,
qui n’envahit pas,
qui jamais ne boit, canicule ou pas…»
Ses ancêtres fleurissaient en plein cagnard dans les rochers des Pyrénées. Il n’est donc pas
gourmand. On le plante au premier plan, là où brûle le soleil, avec d’autres fleurs ignifugées :
Anaphalis n° 40 et Coreopsis n° 56.
(51) ASTER RUGULOSUS ‘ASRUGO’
J’aime le sec et le brûlant
Mille pâquerettes ivoire, roses et rose pourpré, de juillet à début novembre.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Très rustique.
Petit aster japonais très différent de tous ceux que l’on connait. Ses feuilles sont langues de
chat, ses fleurettes papier de soie.
Toujours en fleurs de juillet à octobre, il adore l’air sec et le soleil brûlant (heureux même au
pied d’un mur chauffé à blanc).
Pour un été sans eau, ses amis : l’Armeria pourpre n° 42, le Calamintha à parfum de
menthe n° 53 et la sauge à feuille de lavande n° 92 ;
(52) BORAGO LAXIFLORA
Salade corse
Petites fleurettes bleu myosotis, de la fin mai à septembre.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil et ombre légère. Ultra rustique (se ressème souvent).
Plante corse, ultra coriace. Sans souci, sans chichi :
- ses fleurs bleu ciel sont ravissantes et croustillantes (pour décorer vos salades !).
- ses feuilles gaufrées affrontent le sec comme le froid. Elles persistent en hiver.
Premières fleurs à la Pentecôte, dernières en septembre. Extra aussi en pot (elle fleurit
alors parfois encore plus longtemps). Un bon point : un peu d’ombre ne lui fait pas peur.
D’autres plantes à croquer : Calamintha n° 53 (goût menthe), Origanum n° 80 (goût marjolaine) et Thym herba-barona n° 108 (citron et résine de pin).
(53) CALAMINTHA NEPETA SSP GLANDULOSA
Menthe la Jolie…
Brouillard blanc (de la mi-juillet à septembre) puis bleu (en septembre-octobre-novembre).
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Ultra rustique.
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A mi-chemin entre la lavande et la menthe, je fleuris 5 mois, sens bon et me contente de
l’eau du ciel. Voici mon emploi du temps.
- Au printemps je suis petit ballon, tout rond et vert frais. J’embaume la menthe.
- En été, je triple de volume et deviens bouquet blanc-bleu doux.
- En automne, les nuits fraîches me font changer de couleur : je suis de plus en plus bleu.
- En décembre, mes dernières fleurs bleu foncé s’endorment sous la neige, il est temps
d’aller me coucher. A l’année prochaine !
Pour l’accompagner dans un massif jamais arrosé : Aster asrugo n° 51 , Scutellaria incana
n° 99 et sauge lavandulifolia n°92 .
(54) CERATOSTIGMA PLUMBAGINOIDES
Couvre sol pour talus sec
Petites fleurs bleu gentiane, de la fin juillet à la Toussaint
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines des arbustes
pas trop méchants).
Culture : terre légère, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique (sauf en sol lourd)
Petit couvre sol speedé, pro des terres pauvres et sèches. Sable et cailloux ne le troublent
pas, seul un excès d’argile bétonné peut le gêner. Extra en bordure sans eau ou
en couverture des talus difficiles. Content, aussi, au pied des arbustes pourvu que le soleil
se glisse entre eux.
Aussi sympa en feuilles (vernies au printemps, multicolores le reste du temps automne)
qu’en fleurs (bleu gentiane, de juillet à octobre).Comme il démarre tard au printemps, truffez
sa touffe de renoncules n° 169 qui occuperont le terrain en hiver.
(55) CHRYSANTHEMUM ‘JULES LA GRAVEUR’
Automne à la Gauguin
Petits pompons rouge feu, en octobre et novembre.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Très rustique.
Le plus séduisant de tous les chrysanthèmes rustiques créés en France au 19ème. Et surtout
le plus fiable, le plus durable.
Ses mini-fleurs ont la taille d’une cerise. Leur couleur vibre quelque part entre le plus brûlant
des bruns et le plus feu des rouges.
Une gourmandise de peintre. Pensez à Bonnard, à Gauguin.
Au soleil, sans eau, sans engrais, il fleurit de la tête aux racines.
Association pour un massif presque sans eau : Coreopsis ‘Sunbeam’ n° 56 et Penstemon
glaber n° 85.
(56) COREOPSIS VERTICILLATA ‘SUNBEAM’
5 mois fleuris, en terre comme en pot, même sans eau
Nuage d’étoiles d’or, de juin à septembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse bien en pot). Soleil, même brûlant. Très rustique.
Ses fleurs et son feuillage son aussi fins que son frère, le célèbre Coreopsis ‘Moonbeam’.
Mais il est plus haut en couleur et pousse avec plus de vigueur.
- Pour pot, jardin et jardinière
- Pour canicule et ère glacière
- Radieux à Knokke-le-Zoute comme à St Trop.
- Se divise comme on veut. N’envahit pas. Se tient droit. Toujours propre. Jamais fané, etc.
Un casting d’enfer pour votre (future) piscine : Coreopsis ‘Sunbeam’, Anaphalis n° 40,
Aster ‘Lutetia’ n° 50, Gaura Lindheimeri n° 61.
(57) EUPHORBIA CHARACIAS SSP WULFENII
PBdPBdP... (la Plus Belle des Plus Belles des Plus, etc.)
Epis géants, citron fluo, de février à juin.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 60 cm (supporte plutôt bien la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil et ombre légère. Très rustique.
La plus belle des fleurs d’hiver. Le plus beau des feuillages persistants (presque bleu).
Premières fleurs dès février, dernières en juin.
Une plante architecturale, été comme hiver. Arrosage inutile, engrais déconseillé.
Une fois par an (en juin), taillez les tiges fanées (avec des gants) à 20 cm du sol
Son voisin attitré : le Perovskia n° 86 qui a les mêmes besoins et qui fleurit le reste de l’année.
PS : nous l’avons mise dans ce chapitre mais nous aurions presque pu la classer
dans le chapitre III car elle supporte, plus qu’on ne le croit, la concurrence des racines
(même celle des pins !)
(58) EUPHORBIA CYPARISSIAS ‘CLARICE HOWARD’
Frugale fulgurante (COUVRE-SOL)
Fleur tilleul acidulé, feuillage rouge cuivré, d’avril à juin.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même avec sécheresse prolongée. Soleil. Très rustique.
Coussinet aux mille rameaux de pins, pourpre intense en fin d’hiver, pourpre bronze
au printemps, puis couvert de fleurs tilleul acidulé.
En été, on fauche et tout repousse, presque aussi rouge qu’au printemps.
Prolifique, elle gagne en tapis dense, surtout dans les sols légers.
L’arrosage est superflu, l’engrais incongru.
Ses petits amis des jardins secs : Sedum ‘Weihenstephaner Gold’ n° 101 et Allium senescens n° 38.
Le bon sol pour des fleurs encore plus résistantes à la sécheresse
● Ne doit pas être encombré. (moins on plante serré, plus les plantes ont d’eau).
● Ne doit pas être dur. Dans une terre béton, les racines souffrent.
Deux solutions : biner souvent (un binage vaut deux arrosages) ou pailler autour des plantes,
sans les étouffer
● Ne doit pas être accaparé par les mauvaises herbes (les mauvaises herbes chipent l’eau)
● Ne doit pas être gavé d’engrais et de pseudo-fumiers trop riches en azote
(trop d’azote donne soif).
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(59) EUPHORBIA SEQUIERIANA ssp NICICIANA
Goutte d’or dans un tilleul léger
Ombelles or et tilleul acidulé, de mai à septembre
Hauteur 50 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (du trempé au desséché). Soleil. Démentiellement rustique.
Mille petites feuilles bleutées parsemées de fleurs légères de la mi-mai à la fin de l’été.
La sobriété personnifiée : arrosage superflu, engrais incongru.
Compte parmi les happy few qui ont adoré la canicule 2003. A franchi sans s’enrhumer tous
les hivers historiques. Fera la joie du jardinier subtil des pays trop froids, trop chauds ou
trop secs. Même si la terre ne vaut pas un pet de lapin.
Ses petits amis des terres pauvres et sèches : Nepeta n° 78 et la jolie filipendule qui suit :
(60) FILIPENDULA HEXAPETALA ‘PLENA’
Belle à croquer
Gracieux bouquets crème, de juin à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même secs). Soleil (même brûlant). Ultra rustique.
Mes ancêtres ont fleuri les monts d’Auvergne, là où la terre est chiche et l’hiver sans tendresse. Je suis comme une fougère alpine, verte toute l’année.
Mes fleurs sont en triple pompons, tout blanc. Elles rient sous le soleil.
Mes racines portent de petites “pommes de terre”, gage de ma survie dans les crises « gel
» et « canicule ». Vous pouvez les croquer (cuire doucement et très longtemps).
Chez vous, je me plais partout. Calcaire, acide, argile et tutti quanti.
Pour l’encadrer : la scabieuse n° 98 et le Nepeta citron n° 77.
(61) GAURA LINDHEIMERI
A la vitesse du pétale au galop
Longs épis blancs, à peine rosés, de juin à novembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Votre jeune Gaura donnera dès l’an prochain plus de cent épis blanc rosé
frémissants, de juin à la Toussaint. Le tout sans soin et presque sans eau.
- Plantée dans un espace dégagé, en plein soleil, elle se tient droite.
- Trop serrée, confinée ou peu ensoleillée, elle risque de se coucher (si c’est le cas chez
vous, taillez-la alors à mi-hauteur au début juin : elle repoussera plus droite, avec autant de
fleurs). Pour un effet bœuf dans l’année : Gaura, Rudbeckia triloba n° 91 et Verbena n° 111.
PS : Nous parlons bien ici de la vraie Gaura botanique, bien plus rustique que les hybrides
modernes.
(62) GERANIUM ORIENTALITIBETICUM
Le Geranium mini bulbe
Fleurs rose foncé satiné, de mai à juillet. En fin d’été, elle refleurit
Hauteur 20 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Chez lui, pas de souche, pas de grosses racines. Juste des « petits tubercules », presque
comme des bulbes minuscules. Comme il y a des dizaines de ces drôles de tubercules
dans le pot que vous allez planter), il sera déjà bourré de fleurs l’an prochain.
Son feuillage hyper couvrant est ravissant, vert d’eau et marbrure chocolat. Aussi heureux
en terre qu’en jardinière. Les tubercules se fichent du sec comme du froid. Une plante
exquise et raffinée. Mais surtout indestructible. Ses amis heureux en terre comme en pot :
Allium n° 38, Armeria n° 42 et hémérocalle n° 68.
(63) GERANIUM ‘RED ADMIRAL’
Plus rouge qu’un p‘tit facteur
Fleurs rouge magenta (intense !) à cœur noir, de mai à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Très rustique.
Fruit heureux d’un croisement entre un Geranium psilostemon et un Geranium sylvaticum.
- Du premier, il a copié le rouge et noir des fleurs. En mieux !
Ses pétales sont vraiment rouges et le coeur est noir satiné brillant.
- Du second, il a hérité le goût pour les climats froids.
Vous le planterez donc au frais (soleil du matin et ombre l’après midi).
Près de l’Oenothera n° 79, le contraste est détonnant
(64) GERANIUM OXONIANUM ‘REBECCA MOSS’
Fleurs douceur, racines de fer
Fleurs blanches, veinées de rose bleuté de mai à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Les Geranium oxonianum forment une grande tribu qui comprend des individus très différents.
Leur seul point commun : ils sont démentiellement résistants aux mauvais temps, mauvaises
terres, mauvaises herbes. Et même aux mauvais jardiniers !
‘Rebecca Moss’ ne dépare pas du lot. Il étouffe la saleté en un rien de temps.
Ses fleurs sont tendres et douces, ses racines béton.
Bref, un couvre sol à cœur tendre.
D’autres couvre-sols redoutables et sages à la fois : Nepeta ‘Walkers Low’ n° 78 et
Anaphalis margaritacea n° 40.
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(65) GERANIUM ‘ROZANNE’ (= GERANIUM ‘JOLLY BEE’)
Floraison démente pour jardin soigné
Grandes fleurs bleues à cœur blanc, en mai-juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Soleil. Très rustique.
Toujours en fleurs de mai à novembre, sans un jour d’interruption. Extra pour encadrer les
rosiers, fleurir les terrasses et border les piscines. Ses plus grands amis : Coreopsis
‘Sunbeam’ n° 56 et l’achillée ‘Coronation Gold’ n° 35.
Dans les climats doux, vous pourrez aussi le cultiver en jardinière. Dans les climats rudes
ou dans les terres difficiles, plantez plutôt son Cousin, le Geranium ‘Magnificum’ n° 149
(indestructible…).
(66) GEUM FLORE PLENA‘BLAZING SUNSET’
La benoite qui fleurissait longtemps, plus et mieux
Grandes fleurs rouge doux, double, d’avril à août
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Etonnante benoite, qui fleurit parfois dès avril, traverse le printemps et l’été et garde son
feuillage en hiver. Ses fleurs sont trois fois plus grandes que celles d’une benoite classique.
Elles sont doubles et donc durent plus longtemps. Certains pieds fleurissent non stop d’avril
et à septembre !
Amateur de bouquet, lâchez-vous. Une fois coupée, elle fleurit une seconde fois.
Un petit plant installé cet automne sera adulte (et fleuri) l’an prochain.
(67) HEMEROCALLIS ‘KWANSO’
Froufrou, bulldozer et compagnie
Très grandes fleurs aux pétales froufroutants, orange flamboyant en juillet et août.
Hauteur 1 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines.
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Le bulldozer anti mauvaise herbe dont, tous, avons besoin.
Son feuillage jaillit sous la neige de février, pulvérisant chiendent et orties.
Ses fleurs doubles sont gigantesques, genre french cancan, jupon et compagnie. .
Importée du Japon dès 1860, les premiers plants installés sont toujours en vie et croulent
de fleurs.
Dans le même style «j’y suis, j’y reste »: Sedum ‘Matrona’ n° 102 et Geranium oxionanum
‘white’ n° 64.
(68) HEMEROCALLIS ‘SUPER STELLA’
L’hémérocalle à 6 coups
Trompettes couleur citron-orange, parfumée, floraison remontante de mai à octobre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines)
Culture : tout terrain, tout climat, toutes expositions (sauf l’ombre dense).
Moi, je suis la plus petite des hémérocalles mais je suis bourrée de qualités :
- je ne fleuris pas une mais trois, quatre, voir six fois dans l’année.
- j’ai la feuille hérisson, la fleur trompette...
- je n’ai ni parasite, ni ennemi
- je pousse toute seule comme une grande, même dans une maison de vacances a demi
abandonnée
- je pousse en terre comme en pot (tout comme l’Ipheion n° 69).
La grand plate-bande qui était à l’entrée du Jardin du Morvan, photographiée en 2007.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(69) IPHEION UNIFLORUM ‘CHARLOTTE BISHOP’
Première fleur de l’année
Etoiles roses, de février à mai.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même très secs en été). Soleil. Très rustique.
Cousin du perce-neige, il fleurit dix fois plus longtemps. les premières fleurs s’ouvrent en
février, les dernières en mai
En été, inutile de l’arroser : il s’endort en juin (le feuillage disparait) et se réveille en octobre
(le feuillage réapparait). Chaque année, vous le verrez tripler de volume. Il n’est jamais
malade et les petites bestioles le laissent en paix.
Un autre petit bulbe qui fleurit dès l’hiver, ultra costaud et méconnu : Ranunculus ficaria
‘Flore Plena’ n° 169.
(70) IRIS SIBIRICA ‘BERLIN PURPLE WINE’
Fleurs grand cru
Très grandes fleurs bordeaux en juin et juillet
Hauteur 1 m, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (résiste bien au sec une fois la floraison passé). Soleil. Ultra rustique.
Extrêmement grand et robuste, pour un iris sibirica. Résistant au sec et au chaud l’été (il a
besoin d’eau seulement pendant la floraison). Un feuillage somptueux en colonne, qui ne
se couche pas (voila qui change des iris ordinaires... ceux qui ont un feuillage si laid en
été).
Les fleurs sont gigantesques. Elles sont rouge bordeaux.
Dans les régions chaudes et sèches, le soleil du matin lui suffit .
Associations : lupin ‘Kastellan’ n° 76 et rhubarbe rouge n° 90.
(71) IRIS GIGANTICAERULEA
Iris couvre-sol, croissance fantastique !
Fleurs bleu violet, d’une rare finesse, en juin et juillet.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Iris américain à croissance démente qui étouffe la saleté, les orties et le reste. Son feuillage
a belle allure presque toute l’année. Ses fleurs sont exquises (il y en a des dizaines par
pied).
La touffe s’étale avec force et vigueur, même dans les terrains ingrats. Comptez presque un
mètre carré pour un seul pied.
Association : Salvia ‘tukerstanica’ n° 95 et Symphytum ‘Empire’ n° 106.
Un bon point : il fleurit autant au sec qu’au frais, à mi-ombre comme au soleil.
(72) LAVANDULA 'RICHARD GRAY'
Guerlain, ou rien
Epis bleu profond, denses et fournis, de juin à août.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Petite lavande d’une douceur étonnante, en boule naturellement.
Feuille cachemire, teint argent, fleurs bleues et parfum Guerlain (le vrai, celui d’avant).
La taille est presque superflue.
Elle fait preuve dans le Morvan d’une résistance surprenante au froid (bien plus que les
lavandes ordinaires, qui prennent de grosses claques chez nous l’hiver)
Aime fleurir avec les Liatris 73 et 74.
(73) LIATRIS ASPERA
« Plant of refinement, far more elegant than the others”
Très grands épis pourpres, de juillet à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des acines).
Culture : tous sols drainés (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Je ne suis pas difficile… je me contente de rien du tout.
Donnez-moi du soleil, une terre drainée et sans racine, voilà tout.
Mes ancêtres fleurissaient dans les grandes herbes des prairies des Etats-Unis.
Je suis donc plutôt bien équipé pour supporter… les mauvaises herbes !
Mes fleurs sont superbes en bouquets. Plus vous me couperez, plus je fleurirai.
D’autres fleurs d’été des prairies sèches : Gaura n° 61 et lupin n° 75
PS : d’après le grand jardinier anglais Graham Stuart Thomas, je suis le plus raffiné et le
plus élégant de tous. Mes fleurs dominent mes feuilles. On me voit de loin !
(74) LIATRIS SPICATA 'FLORISTAN WEISS’
Ne crains qu’une seule chose : avoir les pieds dans l’eau
Très grands épis blanc pur, de juillet à septembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des acines).
Culture : tous sols drainés (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Moins non plus, je ne suis pas compliqué. Au soleil, je pousse tout seul, vit longtemps et
fait votre bonheur autant pour mon étonnant feuillage vert reinette (dès le printemps) que
pour mes très fins épis blancs (tout l’été).
Plantez-moi avec un Geranium n° 65 (celui qui fleurit tout le temps) ou tout près de ma
copine d’or, l’Oenothera n° 79.
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(75) LUPINUS ‘RED FLAME’
Le plus sain des lupins
Très grands épis rouges, de juin à juillet (deuxième floraison en septembre).
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols pourvu qu’ils soient sans calcaire actif. Soleil. Ultra rustique.
‘Red Flame’ n’est pas un lupin ordinaire… Le seul sain et résistant à l’étrange maladie des
lupins qui fait tant de ravages dans les jardins. La réussite tient en deux points :
- il n’aime pas le calcaire actif (les terres qui font à la fois jaunir les feuilles des rosiers et
verdir leurs nervures).
- il adore qu’on lui taille la boule à zéro, juste après la floraison (tout repousse aussitôt,
avec de nouvelles fleurs pour la deuxième mi-temps de l’été).
D’autres fleurs minutes pour terrains pauvres et jardiniers pressés : Artemisia n° 44 , Gaura
n° 61 et Verbena n° 111.
(76) LUPINUS ‘KASTELLAN’
Son frère, en bleu…
Très grands épis bleu et blanc, de juin à juillet (deuxième floraison en septembre).
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols pourvu qu’ils soient sans calcaire actif. Soleil. Ultra rustique.
Tout aussi pêchu que ‘Red Flame’ et tout aussi résistant aux maladies. Planté cet automne,
il sera adulte l’an prochain, tout en fleurs dès juin.
Lui aussi adore être coupé (!) au pied (!) dès qu’il commence à faner. Une fois débarrassé
de ses vieux épis et de son feuillage fatigué, il repousse avec vigueur et fleurit une seconde
fois, encore plus beau qu’au printemps.
Ps : le grand atout de ces deux lupins, c’est qu’ils n’ont pas besoin d’engrais (ils « mangent »
l’azote de l’air) et se fichent éperdument de la sécheresse.
Extra avec l’or de l’achillée ‘Coronation Gold’ n° 35.
(77) NEPETA GOVANIANA
Parfum citron et fleurs citron 4 mois d’affilés
Longs épis citron clair, de juin à septembre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Charmant et gracieux. Ses grandes fleurs citron et son feuillage clair embaument le citron
piquant.
Au printemps, Il attend le dernier moment pour se réveiller mais pousse ensuite avec
une franche gaité et fleurit sans complexe jusqu’à la fin de l’été.
Inutile de le tailler : son feuillage est toujours parfait et ses fleurs fanés disparaissent,
cachées par les nouveaux boutons frais. Originaire du Cachemire, il n’a pas peur du sec et
fleurit autant au soleil qu’à l’ombre claire d’une clématite ou d’un rosier.
Pour l’accompagner : du bleu, bien sûr (Scutellaria n° 99 ou Sauge ‘Caradonna’ n°94).
(78) NEPETA ‘WALKERS LOW’
HORS CONCOURS
Longs épis bleus, de mai à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
La plante qui fleurit bleue, qui fleurit mieux. Qui chante avec les rosiers et que l’on n’arrose
pas. Un feuillage génial dès février. Des fleurs comme une lavande démente, six mois dans
l’année. Le truc le plus simple et le plus efficace pour un jardin qu’on n’a pas le temps de
bichonner.
Ceux qui veulent un peu de fleurs tout le temps le laissent faire sa vie : il est naturellement
au top de mai à juillet et un peu fouillis d’août à octobre
2) si vous le taillez court à la fin mai (quand il est déjà tout fleuri !), il repoussera dans la
foulée et la nouvelle floraison sera alors top de juillet à la fin de l’été.
Ravissant avec le joli Geranium blanc n° 64.
(79) OENOTHERA XXX
Née sous X
Buisson de grands coquelicots jaune vif, bien ouverts toute la journée, de juin à août.
Hauteur 45cm, distance de plantation 50cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Très rustique.
Mille mercis à Monsieur Parrin (collectionneur émérite) de nous avoir rapporté de Hongrie
cette variété « pas comme les autres ». Elle n’a pas de nom officiel, personne ne la connait
en France. Aussi nous l’avons temporairement baptisée « XXX ».Jamais nous n’avions vu
d’Oenothera aussi costaude, aussi intrépide. Presque indestructible.
Le feuillage rouge est une splendeur au printemps.
Les fleurs sont saines et vives, autant en boutons qu’épanouies.
Deux contrastes détonants : le Geranium ‘Red Admiral’ n° 63 et l’iris giganticaerulea n° 71.
Retrouvez toutes mes fleurs, avec d’autres photos, sur mon site www.jardindumorvan.com
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Sur les moteurs de recherche comme Google et Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
A bientôt…
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(80) ORIGANUM VULGARE ‘THUMBLES VARIETY’
Bordure à croquer
Petits pompons blancs (adorés des papillons) en juillet-août. Parfum origan.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil, supporte la sécheresse. Ultra rustique.
La marjolaine à feuilles d’or, qui sent bon et qui s’étale en tapis dense : réponse ultime à
l’angoisse “j’ai des mauvaises herbes sous mes rosiers”
En été, ce tapis doré se couvre de petits boutons blancs qui affolent les papillons.
Le tout masque la terre avec une redoutable efficacité.
L’entretien ? Dès qu’elle fane, on la fauche et tout repousse.
D’autres fleurs pour border vos rosiers : Artemisia schmidtiana n° 45 et Salvia
‘Schneehugel’ n° 93.
PS : Ses feuilles sont délicieuses... Comme celles de la sanguisorbe n° 96.
(81) PAPAVER BRACTAEUM
Rouge de chez rouge
Fleurs de coquelicot géant, plus rouge que la poste, tout le mois de mai et juin.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche en été). Soleil. Ultra rustique.
Rouge de chez Sud , de la Bastille à la Nation. Sans complexe et fier de l’être. Le premier
à fleurir. Celui qui brave tout.
Plus coriace encore que les pavots d’Orient, il vi aussi plus longtemps, supporte le pire et
grignote à peine quart de la ration du chiendent.
Fringuant au printemps, il dort en été : nul besoin d’arrosage et d’engrais.
Vous l’accompagnerez d’un Ceratostigma n° 54, qui prendra le relais.
(82) PAPAVER RUPIFRAGUM
Coquelicot abricot
Fleurs frissonnantes, orange souriant, de mai à juin.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
Coquelicot déjanté, ce petit pavot sans complexe se ressème d’année en année, exulte
au printemps (que vous vous en occupiez ou pas) et se montre d’une discrétion exemplaire
le reste du temps. Un seul suffit pour ensemencer un jardin. Les semis naturels ne sont pas
gênants : ils dorment à moitié quand les autres fleurs réclament l’espace et resplendissent
quand elles paressent au lit…
Archétype de la fleur de Jardin de Curé, qui offre tout ce que la nature lui a donné sans
rien, en échange, vous demander.
Association : tout ce qui pousse au soleil.
(83) PAPAVER ORIENTALE ‘CATHARINA’
Pavot rose, pas vorace
Fleurs de coquelicot géant, rose doux, en mai et juin.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
Aussi rose que les tailleurs de la Reine d’Angleterre…
Moins chochotte que la plupart des pavots, il tient droit la barre, ses boutons affrontent la
pluie. Fiche technique :
- pas de bêche (il déteste qu’on bouscule ses racines)
- pas d’arrosoir (il s’endort en juillet, juste avant la sécheresse)
- pas de pitié (coupez-le à ras en juillet).
Comme il dort en été et en automne, on plante un aster ‘Monte Cassino’ n° 49 à ses côtés :
il occupera le terrain à partir de juillet.
(84) PENSTEMON DIGITALIS ‘HUSKER RED’
Le Penstemon de l’âge de glace
Fleurs blanc rosé, en juin et juillet.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Résistance absolue au froid. Qu’il neige ou qu’il gèle, il ne flanchera pas.
C’est le premier des deux Penstemon des conditions extrêmes , celui que vous ne perdrez
pas (voir aussi son cousin qui suit..).
Ses fleurs sont exquises. Et son feuillage pourpre étourdissant persiste en hiver.
D’autres feuilles spectaculaires pour terrain difficile : origan doré n° 80,
Sedum bronze n° 102 et euphorbe n° 59.
(85) PENSTEMON ‘GLABER’
Vos problèmes, notre solution
Epis de clochettes cristal rosé, de juin à août, feuillage flamboyant de septembre à novembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : Tout terrain. Soleil. Ultra rustique.
Votre problème est-il : 1) le sec 2) le froid 3) le mouillé 4) l’acide 5) le calcaire 6)
votre jardinier 7) vous
Notre panacée : Penstemon glaber.
- 100% rustique, 100% persistant, 100% durable, 100% fleuri.
- 0% entretien, 0% tuteur, 0% engrais (c’est José qui va être content).
Sur notre photo, vous le découvrez dans sa livrée d’automne.
Ses amis : l’aster ‘Purple Dome’ n° 48 et le chrysanthème ‘Jules La Graveur’ n° 55.
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(86) PEROVSKIA ABROTANOIDES ‘LITTLE SPIRE’
Plus c’est sec, plus c’est beau !
Très longs épis bleu ciel, de juin à octobre. Parfum de sauge épicée.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 80 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Tous les Perovskia sont fantastiques pour les terres pauvres et brûlées.
Cette nouvelle variété a encore plus de fleurs, sur des tiges plus courtes et plus solides.
Une garantie fleur juin-juillet-août-septembre, même sans eau.
Rappelons les deux équations :
- Perovskia heureux = (soleil de plomb) + (terre naturelle) + (arrosoir percé)
- Perovskia malheureux = (ombre) + (engrais et compost azoté) + (arrosage Entretien :
Une taille légère à la Toussaint, une taille sévère (à 40cm du sol) en avril.
Association : Rudbeckia triloba n° 91 et Sedum ‘Autumn Joy’ n° 100.
(87) PHLOMIS RUSSELIANA
Un des rares couvre-sols heureux au pied des bambous
Grandes hampes florales, jaune en juin et juillet puis brun café en hiver.
Hauteur 40 cm (feuillage) et 1 m (fleurs) (accepte presque tout... même les racines de bambous !)
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Résistance totale au chaud, au froid et au sec. On aime :
- ses grandes rosettes de feuilles veloutées, comme une Hosta en manteau de fourrure
(persistantes en hiver).
- ses longs épis parsemés de collerettes citron (gardent leur chic jusqu’à Noël).
- son moral de tartine grillée, heureux au chaud comme au sec.
Tout le monde sait qu’il est heureux là où brûle le soleil, avec ou sans eau. Mais on l’a vu
aussi formidable comme couvre-sol, au pied des bambous !
Extra avec le Nepeta ‘Walkers Low’ n° 78 et l’Artemisia ‘Valerie Finnis’ n° 44.
(88) POTENTILLA NEPALENSIS
La fleur vermillon
Fleurs rouge vermillon vif, en juin-juillet
Hauteur 40 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
Belle touffe bien ronde, propre et nette, aux feuilles de fraisier et aux cent petites fleurs vermillon en été. Parfait pour accompagner les Geranium vivaces au premier plan des massifs.
Sa floraison est deux fois plus longue si vous le plantez à l’Est (à l’Est, elle ne brûle pas
l’après-midi).
Superbe, aussi, à l’ombre douce des rosiers, avec la petite Viola noire n° 112.
(89) PRIMULA AURICULATA ssp BAUHINII
Top en terre, top en pot
Grandes fleurs jaune poussin vif, en mars et avril.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très calcaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Petite primevère de haute montagne (les Alpes), célèbre pour son étonnant feuillage lisse et
charnu, recouvert d’une petite couche de farine blanche… Ses fleurs sont particulièrement
grandes et parfumées (bien plus que celles des primevères auricule ordinaire). Heureuse en
terre, au soleil ou à l’ombre légère, elle adore aussi pousser en pot. Au jardin, on ne l’arrose
pas, l’eau du ciel suffit. En pot, on l’abreuve de temps en temps. Mais pas trop.
Deux autres petites vivaces aussi heureuses en terre qu’en pot : l’Armeria n° 42 (pourpre
été comme hiver) et l’Allium senescens n° 38 (délicieux avec du fromage de brebis frais !).
(90) RHEUM ‘ACE OF HEARTS’
La plus rouge des petites rhubarbes…
Grands épis crème en juin et juillet.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse bien en pot). Soleil. Ultra rustique.
La plus petite (50cm) et la plus sweet des rhubarbes. Plus séduisante que celle du potager :
- son feuillage est rouge au printemps
- ses fleurs sont crèmes en été (il ne faut pas les couper)
- ses racines sont gentilles (parfaites dans un petit jardin ou en bac sur une terrasse).
Comme toutes les rhubarbes, elle aime la fraicheur au printemps mais supporte bien la
sècheresse dès qu’elle commence à faner.
Si le feuillage perd de sa fraîcheur, coupez-le à ras. Il repoussera dans la foulée.
“Comment ne plus avoir de limaces, sans tuer les hérissons et polluer la planète ?”
Les limaces sont REDOUTABLES de février à mai
Les plus dangereuses ne sont pas celles que l’on voit. Mais les petites grises qui grouillent sous
terre, dès l’hiver. Elles dévorent les premières pousses à peine sorties.
Faites-leur la chasse dès février avec des granulés agréés bio (Ferramol) qui ne polluent pas la
planète. Avec ces nouveaux granulés, les hérissons et autres petits oiseaux ne craignent rien
(à la pépinière, nous avons un chien, deux chats et un troupeau de hérissons).
PS : la bière tue les hérissons et la cendre ne chasse pas les limaces quand il pleut…
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(91) RUDBECKIA TRILOBA
American Express
Mille petites marguerites rondes, coeur noir et pétales soleil, de juillet à novembre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Soleil. Ultra rustique. Vie brève mais se ressème abondamment.
Rudbeckia botanique à croissance express et floraison dithyrambique. Vous aurez dès cette
année des fleurs à touche-touche de juillet à novembre.
En plein soleil, on l’arrose de temps en temps. A mi-ombre, un arrosage
symbolique suffit. Chaque année, il vous donnera quelques semis que vous pourrez soit
laisser en place, soit repiquer où bon vous souhaitez. Superbe avec la Verbena n° 111et les
grands Sedum ‘Autumn Joy’ n° 100.
(92) SALVIA LAVANDULIFOLIA
La sauge qui voulait être aussi belle qu’une lavande
Centaines d’épis bleus, de la fin mai à août. Parfum : sauge officinale épicée.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre, calcaire et sèche. Soleil. Très rustique.
Ses feuilles jouent à la lavande. Comme un gros hérisson aux piquants gris. La floraison
est stupéfiante : plus de 200 épis.
Cousine de la sauge officinale, elle a les mêmes vertus et se grignote aussi.
Ne lui donnez jamais à manger. C’est quand elle a faim qu’elle fleurit bien
(gavée de compost et d’engrais, elle fleurit moins et perd son look lavande).
Association : tout ce qui est heureux sur un tas de cailloux (alchemille saxatilis n° 37,
Chrysanthemum n° 55).
(93) SALVIA NEMOROSA ‘SCHNEEHUGEL’
Sauge d’une nuit d’été…
Rideau blanc, de juin à juillet, seconde floraison en fin d’été.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Plus tardive que la précédente, c’est la bordure idéale pour massif d’été. Robuste et
prolifique (on la divise comme on veut).
Les premières fleurs s’épanouissent en juin. Elles sont resplendissantes les soirs d’été.
Mi-juillet, une taille courte relance la floraison qui se poursuit alors jusqu’en septembre.
Le tout droit et net, avec une rosette de feuilles vertes en hiver : ce que l’on peut souhaiter
de mieux pour une bordure honnête, en association avec le Geranium blanc n° 64.
(94) SALVIA NEMOROSA ‘CARADONNA’
La plus hâtive
Rideau bleu intense, de mai à juillet, seconde floraison en fin d’été.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
La première des nemorosa à fleurir. La plus colorée aussi, avec ses tiges pourprées qui
rehaussent encore la teinte des fleurs.
Une plante de bordure exceptionnelle, primée à Courson (un « Mérite », s’il vous plait…).
S’il fait très chaud en juillet, une taille sévère suivie de quelques bons arrosages l’aide à
reprendre ses forces. Elle repousse dans la foulée et fleurit une nouvelle fois.
Ravissant au pied des grands rosiers avec le Nepeta govaniana n° 77 (parfum citron) et la
sauge qui suit :
(95) SALVIA SCLAREA VAR. TURKESTANICA
Fée des cailloux et amie des rosiers.
Très grands épis nacre et rose bleuté, en juin-juillet et septembre-octobre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra-rustique.
C’est la “toute bonne”, gage de longue vie (en tisane).
Plante adulte dans l’année. Parfum puissant et totale frugalité (fleurit partout, même sur un
tas de cailloux...).
Les semis naturels assurent la relève.
A chaque fin de floraison, on coupe tous les épis, sauf un (pour servir de porte graines).
Le parfait « bouche-trou » express au milieu des rosiers que l’on vient de planter.
(96) SANGUISORBA OFFICINALIS ‘TANNA’
Goût concombre frais !
Centaines de petits épis rouges, de juin à septembre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Chez-elle, tout est bon, tout est beau.
Son feuillage couvre-sol est une merveille de fraîcheur et de délicatesse. Il étouffe
les mauvaises herbes et on en fait de fort bonnes salades (goût concombre frais) !
Les fleurs sont à touche-touche tout l’été.
Mieux, de toute sa famille, c’est le plus tolérant aux coups de soifs passagers.
PS : quand on le taille pour le croquer en salade, il repousse immédiatement et fleurit alors
tout autant, un peu plus tard dans la saison.
A marier à d’autres feuillages d’exception : Anaphalis n° 40 et Angelica gigas n° 5.
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(97) SATUREJA ALTERNIPILOSA
Sarriette gourmande (COUVRE-SOL)
Myriade de petites fleurs blanches aux étamines bleues, de la fin août à la Toussaint.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines d’arbustes et d’arbres pas
trop puissants).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra-rustique.
Cousine chic de la sarriette. Dix fois plus fleurie et super-couvrante : une cascade de neige
de la fin août aux gelées.
En été, elle est vert tapis, parfumé et toujours frais (même sans eau).
Les feuilles sentent bon et sont délicieuses à croquer (comme du thym, en plus sucré).
D’autres parfums gourmands pour jardin sans arrosage : Calamintha n° 53 (menthe) et
Thymus ‘Odoratus’ n° 109 (thym et résine de pin).
(98) SCABIOSA OCHROLEUCA
Double crème
Multitude de tout petits pompons légers, crème au beurre, de juin à octobre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Petite scabieuse ultra légère, ultra rapide et ultra frugale. Adulte dans l’année, couverte de
fleurs juin-juillet-août-septembre-octobre.
Seul besoin : du soleil, de l’air et un sol gratouillé de temps en temps.
Ces cent demi-pompons crème (comme le bon beurre) seront extra au premier plan,
encadrés de lavande n° 72 et de sauge bleu (la n° 94).
(99) SCUTELLARIA INCANA
Bleu roi tout l’été
Épis bleu clair, de juillet à septembre (les graines sont argentées en automne).
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Une de nos 10 plantes préférées…
- Fleurie pendant toutes les grandes vacances.
- Heureuse au soleil comme à l’ombre légère.
- Un feuillage exquis, des graines ravissantes.
On apprécie sa résistance à la chaleur.
Trois autres fleurs de juillet-août-septembre qui se fichent du sec : Achillea ‘Coronation
Gold’ n° 35, Nepeta govaniana n° 77 et Scabiosa ochroleuca n° 98.
(100) SEDUM ‘AUTUMN JOY’
L’ARME ULTIME DU JARDINIER CONTEMPLATIF
Fleurs en larges coupoles, vert bleuté, puis roses et enfin rouges, de juillet à octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines d’arbustes pas trop puissants).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique.
Inimitable, incontournable, increvable.
Des fleurs fantastiques (parfumées), d’abord vert amande puis roses et enfin rouge cuivré.
Un feuillage réjouissant dès février, des touffes impénétrables aux mauvaises herbes.
Réussite assurée, sans eau, dans un mauvais terrain. Et même en pot.
Extra là où le soleil cogne, avec des Perovskia n° 86 et des Eragrostis n° 188.
(101) SEDUM FLORIFERUM ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’
Efficacité allemande (COUVRE-SOL)
Tapis d’étoiles or de juin à août, refloraison en fin d’été.
Hauteur 5 cm, distance de plantation 40 cm (supporte les racines d’arbustes pas trop puissants).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
A Weihenstephan, en Allemagne, on ne rit pas. On jardine sérieux.
Exemple : prendre 15 variétés de Sedum. Les planter dans un jardin d’essai. Et observer
sans arroser pendant 30 ans. Ensuite, on fait le bilan. Un Sedum sort du lot. On le baptise
‘Weihenstephaner Gold’.
Il est plus couvre sol, plus propre que les autres. Il garde son feuillage en hiver. Et fleurit
deux fois par an. Utilisation : bordure, tapis persistant au pied des arbustes, couverture des
talus. D’autres couvre-sols pour terrain pauvre et sec : Satureja alternipilosa n° 97 et
Thymus herba-barona citron n° 108.
Le bon sol pour des fleurs encore plus résistantes à la sécheresse
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Ne doit pas être encombré (moins on plante serré, plus les plantes ont d’eau).
Ne doit pas être dur. Dans une terre béton, les racines souffrent.
Ne doit pas être accaparé par les mauvaises herbes (les mauvaises herbes chipent l’eau)
Ne doit pas être gavé d’engrais et de pseudo-fumiers trop riches en azote
(trop d’azote donne soif).
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(102) SEDUM ‘MATRONA’
Vase Médicis, feuille de bronze, moral d’acier
Fleurs pourpre rose, puis bronze de juillet à novembre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines d’arbustes pas trop puissants).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil, même brûlant. Ultra rustique.
FANTASTIQUE ! Le frère caché d ‘’Autumn Joy’, doté d’un feuillage glamour :
olive et bronze.
Des fleurs rose clair en juillet-août-septembre et rose bronze en octobre-novembre-décembre.
Une silhouette d’enfer l’hiver. 100 % canicule-proof, fleuri sans eau. Une des très rares
fleurs qui se débrouillent sans eau, dans un vase Médicis perché sur sa colonne.
Très beau contraste de couleur et de forme avec Rudbeckia triloba n° 91.
(103) SEDUM ‘BERTRAM ANDERSON’
Top en terre, top en pot
Pompons rouge sombre, en septembre et octobre
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (supporte les racines d’arbustes pas trop puissants).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Petit sedum en coussin, rouge de feuille d’avril à octobre.
La floraison de fin d’été est spectaculaire.
Excellent en bordure, avec les Artemisia schmidtiana n° 45.
Sa résistance à la sécheresse en fait aussi une des meilleures plantes en pot pour les distraits (dans le même genre dromadaire : l’Armeria pourpre n° 42).
(104) SEDUM PACHYCLADOS
Petit bleu argent pour l’hiver…
Fleurs crème en juin et juillet.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil, même brûlant. Très rustique.
Petit sedum vaillant, venu tout droit de l’Himalaya.
- Ultra-tapissant, il couvre le sol en bordure
- bleu argent de feuille tout le temps (même en hiver), il est en plus crème et blanc de
fleurs en été
- sobre et résistant, il se débrouille tout seul, sans vous, sans eau.
Pour le faire chanter, le pourpre brillant de l’Armeria n° 42 (qui garde lui aussi toute ses
feuilles en hiver) et l’Artemisia schmidtiana n° 45 (cachemire argent).
(105) SEDUM SIEBOLDII
Le plus génial de tous les Sedum de tous les temps (mérite de Courson)
Cent fleurs roses, puis rouge cuivre de septembre à novembre.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche), pousse bien en pot. Soleil. Ultra rustique.
Celui que tout le monde s’arrache. Qui a été dix fois primé. Qui est « passé à la télé ».
Si beau dès le printemps, avec sa touffe si régulière qu’on la croit sculptée. Si craquant en
été quand il devient bleuté. Si fascinant après, avec ses mille fleurs rouge cuivrés et son
feuillage d’érable déjanté.
Top en terre au soleil, jamais arrosé (rocaille, bordure). Génial en pot, même si la place fait
défaut (rebord d’une fenêtre ?).
Attention : les limaces le regardent parfois d’un peu trop près, surtout l’hiver quand ses
petits bourgeons sont à fleur de terre (du Ferramol bio règlera l’affaire).
(106) SYMPHYTUM ‘EMPIRE’
Consoude impériale (Mérite de Courson)
Boutons rouge-noir tout en velours, fleurs pourpre foncé, de mai à juillet.
Hauteur 1 m, distance de plantation 1 m (supporte la concurrence des racines).
Culture: terre ordinaire. Ombre ou soleil. Ultra rustique.
Grande consoude bio aux fleurs bouleversantes, noires et velours. Ses feuilles sont biomagiques : les écolos les utilisent comme bio-stimulant et botanico-tonique. Dans l’année,
on récolte :
1) un mètre carré de fleurs dans les riches terres de Beauce
2) un demi-mètre carré de fleurs dans les cailloux des Causses.
La recette : 5kg de feuilles dans 50 litres d’eau, une semaine de patience (en touillant). On
filtre et on abreuve son jardin avec ce jus délectable (dilué dans 10 fois son volume d’eau).
Association : la rhubarbe ‘Ace of Heart’ n° 90 (voir aussi la consoude n° 173).
(107) TANACETUM VULGARE ‘ CRISPUM’
Parfum, plume d’autruche et chasse puce
Ombelles or, en août et septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, à l’ombre comme au soleil. Ultra rustique. Se ressème !
L’arquebuse des herboristes, version feuillage plume d’autruche. Superbe tanaisie à feuille
de fougère crispée. Toute la plante est parfumée
(c’est « l’arquebuse » des herboristes) et a des vertus insecticides insoupçonnées (chasse
puce pour la niche du chien !).
Un seul plant couvre un mètre carré et résiste à tout.
Comptez sur une très longue floraison d’été et un feuillage toujours frais jusqu’à l’automne.
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(108) THYMUS HERBA-BARONA CITRATA
Ton thym a-t-il ôté ta toux ?
Fleurs pourpre clair, de juin à août. Parfum de citron.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 40 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre drainée. Soleil. Ultra rustique.
Petit thym corse, ultra robuste et tapissant. Il couvre le sol de ses feuilles minuscules et
mordorées. Son parfum : citron sauvage ! Les fleurs sont au rendez-vous tout l’été. Il garde
beau feuillage hiver comme été
En tisane, il est à la fois thym et citron. Finie la grippe !
Sa rusticité laisse pantois.
Deux autres parfums pour l’accompagner : le calamintha n° 53 (menthe fraiche) et l’origan
n° 80 (marjolaine).
(109) THYMUS LONGICAULIS ODORATUS
Il court, il court…
Fleurs rose intense, en mai et juin. Parfum de serpolet et de résine sucrée.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre drainée. Soleil. Ultra rustique.
Sans doute le meilleur thym couvre sol, au parfum bouleversant.
Croissance stupéfiante, feuillage blindé (vert clair brillant, été comme hiver), méga floraison
(rose flashy) et parfum est exquis (mi-thym, mi-résine de pin : parfait pour les grillades).
Entretien : comme pour tous les thyms, on gratouille le sol autour des touffes (dans un sol
aéré, ils poussent plus vite et fleurissent mieux).
Parfait comme barrière anti-mauvaises herbes au premier plan des rosiers.
D’autres couvre-sols hyper efficaces au soleil sec : Satureja alternipilosa n° 97 et Sedum
‘Weihenstephaner Gold’ n° 101.
(110) TRADESCANTIA ‘INNOCENCE’
Toupet et Papillon
Grandes fleurs à trois pétales blanc pur de mai à juillet, souvent aussi en septembre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Très rustique.
Ce joli Tradescantia a des fleurs papillons, avec un adorable petit toupet au cœur. Blanc pur,
il se voit de loin et éclaire tout ce qui l’entoure.
La touffe est sage (pas de drageon envahissant) mais pourtant ultra costaud. Ce genre de
plante que l’on installe une fois pour toutes et sans soin, même dans une lointaine maison
de vacances. Les étés très secs et brûlants, vous pourrez raser la touffe après la floraison.
Elle repoussera dans la foulée avec une nouvelle floraison.
Deux amis aussi costauds pour jardin sans entretien : le Geum rouge toujours fleuri n° 66
et l’achillée rose scintillante n° 36.
(111) VERBENA BONARIENSIS
Record absolu de floraison
Centaines de pompons bleu pourpre, de juin à novembre, sans interruption.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 60 cm (supporte, sans les aimer, les racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique (grâce aux semis spontanés)...
1) couverte de fleurs (et de papillons) de juin à novembre dès la première année
2) aussi pêchue dans le sable sec que dans l’argile bétonné
3) radieuse au soleil, souriante à mi-ombre
4) capable de se glisser entre toutes les plantes, sans les étouffer ni les gêner.
En avril, vous verrez à son pied une ribambelle de semis. Ce sont ses bébés. Repiquez-les
dans tous les creux de votre jardin : ils se glisseront entre les autres fleurs, sans les gêner.
PS : dans les régions très froides, on pose un petit rameau de conifère sur la rosette de
feuilles pour la protéger des vents glacés.
(112) VIOLA ‘BOWLES BLACK’
Violette noire, automne-hiver-printemps
Fleurs noir brillant, d’octobre à juin (avec quelques interruptions en hiver).
Hauteur 10 cm, distance de plantation 35 cm (adore les racines des rosiers !).
Culture : terre ordinaire, nue (pas dans l’herbe !). Ultra-rustique, semis spontanés abondants.
Petite violette bisannuelle qui se ressème à l’infini et fleurit d’octobre à juin !
Son rôle :
1) cacher la terre nue au pied des rosiers et des grandes vivaces
2) fleurir dans le gravier des cours et des allées.
On installe un plant au printemps, il fleurit sans arrêt jusqu’en juillet. Il disparait en été mais
ses graines germent dans la foulée et on voit déjà de nouveaux plants prêts à fleurir la fin
septembre ! La pompe est alors amorcée et on a, tous les ans, une ribambelle de violettes
noires de septembre à juillet. Seuls impératifs : du soleil et un sol propre (ce que l’on
trouve souvent au pied des rosiers).
Retrouvez toutes mes fleurs, avec d’autres photos, sur mon site www.jardindumorvan.com
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A bientôt…
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CHAPITRE III LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
ET LA CONCURRENCE DES RACINES DES ARBRES ET DES GRANDS ARBUSTES
Le premier chapitre parle de la « bonne plate-bande » (bonne terre, arrosage, pas de racines)
Le deuxième chapitre concerne la plate-bande «plus pauvre et plus sèche» (mais toujours loin des racines)
Il est temps de s’occuper du plus important. Tous les coins du jardin où la terre :
1) n’est pas si bonne,
2) est souvent sèche
3) et, en plus, truffée de racines d’arbres et d’arbustes !
Par exemple, au pied d’une haie de troène. Ou sous un cerisier. Ou coincé entre une spirée et un Forsythia.
Haie
Arbre et arbuste
Plates bandes en concurrence avec les
racines d’arbres et d’arbustes
Le problème est double
- en été, les racines des arbres et des arbustes mangent tout et pompent l’eau.
- les branches cachent parfois le soleil, mais pas toujours. Il peut faire très chaud comme il peut faire froid.
Ici, les bonnes plantes doivent accepter sans broncher :
- la concurrence des racines
- et donc la sécheresse (ces racines boivent toute l’eau en été)
- et l’alternance de soleil et d’ombre.
Dicentra spectabilis n°134 en pleine floraison au pied d’une haie et sous un cerisier : le sol est truffé de racines !
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(113) ADENOPHORA ‘HEMELSTRALING’
Jardin pastel
Longs épis de clochettes fines, bleu pastel, de juin à août (remontée en fin d’été).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre. Ultra rustique.
Cousine des Campanules, cette ravissante fleur-clochette est aussi saine, robuste et
élégante que l’on peut le souhaiter. Une seule plante suffit pour près d’un mètre carré.
Son feuillage est charmant, comme une ronde de langues de chat. Elle résiste à la torpeur
de l’été. Ses fleurs sont exquises :un bleu pastel, légèrement rosé.
Pour peu que vous coupiez les épis fanés, vous aurez jusqu’à trois floraisons dans l’année.
Associations : Campanula rapunculoides ‘Alba’ n° 127 et Geranium endressii n° 145.
(114) ANEMONE ‘HONORINE JOBERT’
Fêtons tous son 152ème anniversaire !
Grandes fleurs blanc pur mi-août à octobre.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines d’arbres
pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.)
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Créée par l’horticulteur Lemoine en 1858, c’est la plus raffinée des anémones.
Nous l’avons cultivée 1) au soleil, loin des arbres 2) à l’ombre l’après midi, loin des arbres
3) en lisière des arbres arbustes et des haies, au soleil autant qu’à l’ombre l’après-midi.
Bilan de ces expériences :
Loin des racines, elle pousse vite. Près des racines d’arbres et d’arbustes, elle prend son
temps mais finit pas s’imposer (surtout si on l’entoure d’un paillis d’humus grossier :
terreau, compost, feuilles mortes, etc.). Extra près du Tricyrtis à fleurs d’orchidée n° 177.
(115) ANEMONE ‘SEPTEMBER CHARM’
Peu farouche
Grandes fleurs rose doux, d’août à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 45 cm (supporte la concurrence des racines des arbres
pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
‘September Charm’, a la chance d’avoir un feuillage parfait, du printemps à l’automne. Peu
farouche, elle se plaît un peu partout.
Nous l’avons même cultivée sur un tas de remblai : elle a tenu le coup ! Il est vrai que nous
l’avions bordée d’un bon mulch de terreau de feuilles, ce qui lui a permis de croquer« au
dessus » ce que le sol ne lui offrait pas « en dessous »...
A ses côtés, un grand Cœur de Marie n° 134 attirera tous les regards au printemps, sans la
gêner le reste du temps.
(116) ANEMONE NEMOROSA ‘VESTAL’
Triple jupon blanc pour sous-bois, pied de haie et talus
Pompons étoilés blanc cristallin, en avril et mai.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 30 cm (aime la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire, avec une couche d’humus en surface. Soleil et ombre. Ultra rustique.
Très rare forme blanc double de la charmante petite anémone des bois. Ses fleurs sont
admirables et tiennent longtemps. Aussi robuste que ses cousines sauvages, elle ne se
contente pas de « supporter » les racines des arbres et des arbustes, elle les AIME !
Quand vient l’été, elle s’endort et disparaît sous terre. Du coup, on n’a même pas besoin de
l’arroser.
Vous la planterez donc en lisière d’arbres et d’arbustes en compagnie d’autres petits couvre-sols de sous-bois (aspérules bleues et crème n° 122 et 123, dicentra eximia n° 132).
(117) AQUILEGIA ALPINA
L’amie de tout le monde…
Grandes fleurs bleu pur, d’avril à juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique...
L’ancolie des Alpes est aussi radieuse au soleil qu’à l’ombre légère et supporte très bien la
concurrence des arbustes et des haies.
Comme toutes les grandes fleurs de printemps, on la plante à l’arrière des massifs, l’avant
étant réservé aux plantes d’été et d’automne. Ainsi, au printemps, on ne voit que l’ancolie.
Et quand elle fane, elle est cachée par les fleurs plus tardives.
Ses copines en blanc : Hesperis n° 153 et digitale n° 135.
(118) AQUILEGIA CHRYSANTHA ‘YELLOW QUEEN’
L’ancolie qui sent bon et qui fleurit deux fois !
Grandes fleurs crème et citron, avec de longs éperons, d’avril à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
L’ancolie qui fleurit le plus longtemps.
Il lui arrive même d’avoir une floraison bis, si on coupe à temps les tiges fanées (n’attendez
pas le dernier moment, plus tôt on coupe, mieux elle refleurit).
Ses longs éperons s’agitent comme des papillons. La fleur est délicatement parfumée. Les
semis naturels assurent le renouvellement des générations.
Association : rosier et Coeur de Marie n° 134.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(119) AQUILEGIA ‘MUSIK ROT GOLD’
Petites feuilles, grandes fleurs !
Grandes fleurs rouge intense et jaune vif, avec de longs éperons, d’avril à juin.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
La plus petite en feuilles mais aussi la plus flashy en fleurs
En bouton, elle est rouge pur.
En fleurs, elle est rouge et or.
Au printemps, on ne voit qu’elle. Le reste du temps, elle est « toute petite », toute discrète
et n’empiète pas sur ses voisines. Inutile de l’arroser : elle ne boit presque pas l’été.
Association : Hosta ‘Lemon Lime’ n° 157.
(120) AQUILEGIA VULGARIS ‘NORA BARLOW’
Grand classique
Pompons rouge-rose et crème, d’avril à juin.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
Vigoureuse et durable !
Arrière petite fille de la robuste Aquilegia vulgaris, elle s’adapte à tous les climats français :
aussi fleurie dans le froid Morvan acide que le calcaire ultra sec des Causses.
Peu exigeante, elle se ressème dans les recoins boudés par les autres plantes.
Ses fleurs gentilles n’embêtent jamais leurs voisines (Geranium ‘St Ola’ n° 151 ou iris
‘Berlin Purple Wine’ n° 70)
(121) ARALIA RACEMOSA
Grand et spectaculaire en plein été !
Grands épis vert clair en juin donnant des grappes de fruits noirs et brillant de l’été
à l’automne. Hauteur 1,20 m, distance de plantation 80 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
Cousin des lierres, version sage, vivace et buissonnant. Superbe floraison et surtout
somptueuse fructification en été. Une des très rares « grandes vivaces » qui soient
spectaculaires de juillet à septembre le long des haies, des arbres et des arbustes.
Excellente résistance au sec (quand toutes les fleurs piquaient du nez pendant la canicule
2003, il se pavanait dans un bel habit vert frais).
Il n’a pas besoin de soleil pour fleurir et fructifier. Durée de vie illimitée…
D’autres intrépides : Hosta ‘Aureomarginata’ n° 155 et Lathyrus latifolius ‘Red Pearl’ n° 160.
(122) ASPERULA LILACIFLORA
Noyer l’adversaire (version 1)
Fleurettes bleu très doux, de mars à mai.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions sauf le soleil brûlant. Très rustique.
Pro de l’anti-herbe. Sa technique : noyer l’adversaire. L’hiver à peine fini, mille rameaux
jaillissent, couverts de fleurs bleu avant le réveil des mauvaises herbes. Aussi gaie
à l’ombre qu’au soleil. Arrosage incongru.
- Où est-elle jolie ? Au premier plan, comme bordure précoce des massifs de vivaces.
- Où est-elle utile ? Partout où les racines des arbres et des haies assèchent la terre en été.
Deux autres couvre-sol en béton : Tellima ‘Purpurea’ n° 174 et Vinca ‘Marie’ n° 180
(123) ASPERULA TAURINA
Noyer l’adversaire (version 2)
Fleurettes crème, de mars à mai
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions sauf le soleil brûlant. Très rustique.
Cousine de la précédente. Encore plus puissante et résistante. La solution ultime pour couvrir le sol en lisière des arbres, entre les arbustes et au pied des haies.
La floraison est spectaculaire et se fiche des gelées tardives.
A planter avec l’iris à baies rouges n° 158 et l’Ophiopogon toujours vert n° 164.
(124) ASTER DIVARICATUS
COUVRE-SOL REMARQUABLE !
Mille petites fleurettes blanches, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines pas trop
puissantes : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Cet aster est « hors norme ». Un puissant couvre-sol au feuillage noble, devenant
avalanche d’étoiles de neige en été et début d’automne. Originaire des clairières du
Canada, c’est le seul aster qui supporte l’ombre légère et la concurrence des racines.
Il étouffe la saleté mais n’envahit pas. Au soleil, loin des racines, il devient formidable et
fleurit plus encore. Si vous n’êtes pas chez vous en été, fauchez-le en juin : la floraison
sera décalée, il fleurira alors jusqu’en octobre. Ravissant avec le Rudbeckia triloba
n° 91(voir notre jolie photo sur www.jardindumorvan.com) et les anémones n° 114 et 115.
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(125) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘BLAURANKE’
Rouleau compresseur (COUVRE-SOL DEMENT)
Petites étoiles bleues, de mai à juillet et de septembre à octobre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre. Ultra rustique.
Place maintenant au Rouleau compresseur : ‘Blauranke’ couvre le sol à la vitesse du jardinier en manque.
Toujours verte, même en hiver, couverte de fleurs printemps-début d’été et fin d’été
automne.
Une taille en brosse, dès qu’elle fane, la fait repousser plus drue et serrée.
Dans le même style étouffe-tout-pousse-partout : Geranium nodosum n° 150 et Vinca
‘Marie’ n° 180.
(126) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘LISDUGGAN’
Rouleau compresseur (COUVRE-SOL DEMENT)
Petites étoiles roses, de mai à juillet et de septembre à octobre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre. Ultra rustique.
Vous avez aimé ‘Blauranke’ ? Vous allez adorer ‘Lisdugan’
C’est la même, en rose.
Extra pour donner du peps à tous les recoins qui manquent de soleil.
Deux autres «couvre-sol propres, efficaces et rapides» : Asperula taurina n°123
et Geranium ‘Czakor’ n° 147.
(127) CAMPANULA RAPUNCULOIDES ‘ALBA’
Petite fée blanche
Fleurs exquises, en fines clochettes fuseau blanc pur, de juin à août.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre. Ultra rustique.
Admirable ! Ravissante ! Bouleversante ! Des fleurs cristal, des feuilles reinette vertes et
langues de chat. Sage, elle n’envahit pas. Petite, elle n’écrase pas. Teigneuse, elle ne se
couche pas !
Ombre ou soleil, elle fleurit qu’on le veuille ou pas, même au pied des haies.
Aussi top en terre qu’en pot. Ceux qui couperont ses épis fanés sans tarder auront 2 à 3
fois plus de fleurs, plus longtemps (on ne coupe pas trop court, juste sous la dernière fleur
passée). Elle fait merveille près du Dicentra bleuté n° 133 (tout aussi raffiné…et tout aussi
indestructible).
(128) CAMPANULA ‘SARASTRO’
Non aux inégalités florales
Très longues cloches cigares, bleu nuit, de juin à août
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant ou ombre fraîche. Ultra rustique.
On n’a pas tous du terreau pur beurre et l’arrosage intégré...
Les jardins défavorisés, ça existe.
Injuste ? OUI.
Irrémédiable ? NON.
‘Sarastro’, c’est l’assurance florale minimale garantie, même en terre nulle.
Un big paquet de fleurs tous les ans.
Pas des fleurs aux rabais : 7cm de long.
Entretien ? Quand c’est beau, on look. Quand c’est moche, on coupe.
(129) CAMPANULA TRACHELIUM
Spécialiste des bords de haies
Clochettes bleu foncé, de juin à août (parfois même jusqu’en octobre !).
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre ou soleil. Ultra rustique.
Campanule botanique pratiquement increvable et qui réussit dans les pires endroits (bord
de haies, buissons, etc.). Plus tardive que la plupart des campanules, elle fleurit en été
(parfois jusqu’en octobre !) et ne craint ni le froid ni les mauvaises herbes.
On ne l’arrose pas. Mieux, elle pousse même sans soleil. Et se ressème joyeusement
(dans l’herbe des fossés !).
Si vous la coupez dès qu’elle fane, elle refleurit dans la foulée (on peut tenter le coup 3 ou
4 fois dans l’année !) Extra avec les anémones ‘September Charm’ n° 115 et le Tricyrtis
‘Shimonea’ n° 177
“Toutes les vivaces de ce chapitre III acceptent la concurrence
avec des racines d’arbres et d’arbustes.
Mais cela ne veut pas dire qu’elles en ont besoin !
Elles seront très heureuses, aussi, loin des racines.
Et n’ont rien contre la «bonne terre » !
Vous pourrez donc aussi les installer dans vos autres plates-bandes, loin des racines…”.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(130) CLAYTONIA SIBIRICA
La p’tite salade te parle, écoute !
Petites fleurs roses, en mai-juin-juillet-août-septembre-octobre (!).
Hauteur 10 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols humifères, même secs. Ambiance fraîche à l’ombre comme au soleil atténué.
Ultra rustique, semis naturels abondants.
« Moi, la p’tite salade de Sibérie :
1) je fleuris sous les sapins
2) t’as pas de sapins, un p’tit arbuste suffit
3) t’as pas de jardin, un pot c’est bon
4) t’as faim, croque mes feuilles (miam !)
5) t’es radin, achète juste un plant : mes graines germent à 100% !
Le détail sympa : je suis vert craquant, été comme hiver»
(131) DIANTHUS BARBATUS NIGRESCENS ‘SOOTY’
Inratable : l’œillet stendhalien
Fleurs en pompons rouges et noires, de mai à mi-juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même avec sécheresse prolongée en été. Soleil. Très rustique
(vie parfois brève mais se multiplie par division très facilement).
Le rouge et le noir : deux couleurs, on ne peut plus romantique, qui vont fort bien à cet œillet
de poète atypique. Son feuillage pourpre-chocolat a grande allure en hiver. Vous le réussirez
à coup sûr, partout pourvu qu’il ne manque pas de soleil. On la vu même heureux au pied
d’une haie de troène ! Pour en profiter encore plus longtemps, divisez le souvent (c’est facile
comme tout, en septembre ou au début du printemps : chaque rosette repiquée est adulte
dans l’année).
Ses copains-copines : campanule blanche n° 127 et geranium endressii n° 145.
(132) DICENTRA EXIMIA
Botanique prolifique
Clochettes rose clair avec une pointe de rouge, d’avril à octobre
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil du matin, ombre. Ultra rustique.
Attention, notre eximia est le vrai, l’authentique, le botanique. Il n’a rien à voir avec les
pitoyables petits hybrides chlorotiques que l’on cultive habituellement.
Vous serez surpris par sa saine vigueur, sa résistance au sec et sa très longue floraison
(en fleurs non stop d’avril à octobre). Il se ressème souvent, sans que vous ayez besoin de
vous en occuper.
Extra au pied du grand Rodgersia à feuilles de marronnier n° 170.
Ne l’arrosez pas trop : s’il aime avoir la tête au frais, il préfère avoir les pieds un peu au
sec, tout comme son cousin qui suit :
(133) DICENTRA ‘PERCY PICTON’
Rose clochette et fougère bleue (COUVRE-SOL)
Clochettes rose clair avec une pointe de rouge, d’avril à septembre (sans interruption).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil du matin, ombre. Ultra rustique.
Cousin du précédent, bien plus couvrant. Ses mille petites feuilles de fougères bleutées
tapissent le sol et tiennent très bien au sec (surtout quand on le plante à l’ombre l’aprèsmidi). Ses fleurs-clochettes sont roses, elles se succèdent du tout début du printemps à
septembre.
Ce qu’il préfère ? La fraîcheur de l’ombre légère des arbres et arbustes, avec une bonne
litière de terreau brut (du pas cher, en promo) étalé sur le sol autour des touffes. Extra
aussi au pied d’un arbuste ou d’une haie exposé au Nord ou à l’Est.
Pour l’accompagnez : les « orchidées d’or » du Tricyrtis latifolia n° 176.
(134) DICENTRA SPECTABILIS
Fleurir sous un cerisier ?
Petits cœurs rouge-rose et blancs, d’avril à juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Le grand Cœur de Marie rose, bien connu de tous. Trop souvent on le plante en plein soleil
alors qu’il est bien plus heureux près des arbres et des arbustes. L’ombre des branches
l’aide à fleurir plus longtemps. Très sobre, il boit peu et n’est donc pas gêné par les racines.
Nous en avons un pied superbe coincé entre une haie et un cerisier. Il se porte comme un
charme, fleurit à merveille et reste tout en feuille jusqu’à la fin de l’été. Alors que les plants
cultivés au soleil s’endorment dès juillet.
A ses pieds, vous planterez des Claytonia sibirica n° 130 (toujours en fleurs !) et un
Maianthemum’ n° 163 (parfumé !).
(135) DIGITALIS PURPUREA ‘ALBIFLORA’
Digitale des terres pauvres et des grandes coupes forestières
Grands épis aux longues fleurs blanches, de juin à fin juillet.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre non calcaire. Du soleil brûlant à l’ombre fraîche. Ultra rustique.
Rare forme albinos de la digitale pourpre du Morvan, celle des terres pauvres et des
grandes coupes forestières. Elle fleurit dans les coins les plus ingrats, les plus austères.
Même au pied des arbres et des haies. A l’ombre comme au soleil. Au sec comme au frais.
Laissez juste un pied se ressemer (c’est suffisant pour ensemencer tout un jardin) et taillez
les autres dès qu’ils fanent.
Glissez-en quelques pieds, de ci de là, entre les autres fleurs : ils donneront une unité au
jardin, sans jamais gêner les autres plantes.
Ravissante avec les ancolies bleues n° 117 et or n° 118.
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(136) DISPOROPSIS PERNYI
Mon Oncle d’Amérique…
Petites clochettes de muguet, du début avril à fin mai.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Originaire des USA, c’est le plus doté des parents américains de nos braves muguets et sceaux
de Salomon européens. Comme tout bon oncle d’Amérique, il a tout, en plus, en mieux :
1) Feuillage top class, même l’hiver
2) Floraison démente (3 fois plus longtemps qu’un muguet)
3) Pêche d’enfer (radieux en lisière des arbres, haies et arbustes, à l’ombre comme au soleil,
avec ou sans calcaire).
Seul entretien : en mars, coupez le feuillage de l’an passé pour faire place aux pousses
nouvelles, toutes fières de leur nouveau vert frais. Bordez-le d’un tapis de Vinca ‘Marie’ n° 180.
(137) EPIMEDIUM KOREANUM
Félicité asiatique…
Très grandes fleurs jaune doux, d’avril à juin.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols, soleil atténué ou ombre. Ultra rustique quand il est planté sous des
branches d’arbres où de grands arbustes.
Très rare Epimedium botanique, aux fleurs gigantesques. Il y a 14 ans, un célèbre collectionneur de pivoine botanique nous en a donné une pousse microscopique. Au fil du temps,
elle a fini par faire tout plein d’enfants dans le Morvan… Les voici. Les touffes s’élargissent
vite (par drageons souterrains). La floraison est longue et sûre.
En Corée, ses racines sont prisées pour leurs vertus… stimulantes.
Seule contrainte : il préfère pousser sous des branches d’arbres ou de grands arbustes
qu’en espace libre et ensoleillé.
(138) EPIMEDIUM PUBIGERUM
Celui qui a dit stop au Thuya
Centaines de petites clochettes crème, en avril-mai
Hauteur 30 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols, toutes expositions (même sous un marronnier). Ultra rustique.
Originaire des Balkans, persistant et frugal, c’est le pro des coins redoutables. Sous l’ombre
dense d’un tilleul, au pied de la haie de Thuya, coincé contre le garage du voisin, entre deux
Forthysia. Voir carbonisé par le soleil de Sologne, plaqué contre une cépée de bouleaux…
Dans tous les cas, il gagnera. Ses épis crouleront de petites clochettes façon muguet et son
feuillage couvrira tout, aussi net en été qu’en hiver.
Dans le même style qui ne renonce jamais : l’Euphorbia robbiae n° 141 et l’Epimedium qui suit :
(139) EPIMEDIUM X ‘ORANGE KONINGIN’
Le pied dans les racines
Bouquet de fleurettes orange vibrant en avril et mai.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
A l’ombre, au sec et dans les racines, il prend son pied !
Son feuillage étouffe la saleté. En hiver, il prend d’étonnantes teintes cuivrées
Ces fleurs éclatent de rire au printemps. Elles durent très longtemps.
Seul entretien : couper le vieux feuillage en janvier (pour faire place aux fleurs qui jaillissent
au printemps).
Dans le genre « à l’ombre, j’y suis, j’y pousse », découvrez aussi le Carex ‘Ice Dance’ n°
184 et le Waldsteinia ternata n° 183.
(140) EPIMEDIUM X RUBRUM
Étoile Rouge
Étoiles rouges, en mars-avril (mai dans les régions les plus froides).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols, toutes expositions (même sous un marronnier). Ultra rustique.
Le plus gaie de tous les épimèdes.
Son jeune feuillage est spectaculaire (rouge-pourpre).
La souche vit très longtemps mais sans drageonner.
Il pousse aussi très bien en potées.
Durable et sage, il poussera près de l’Ophiopogon n° 164 .
PS : il est exquis et ravissant mais ce n’est pas un foudre de guerre : ne comptez pas sur
lui pour étouffer le chiendent.
“Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil ?”
NON !!! Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en mette
“dans le fond du trou de plantation”.
Leur seul intérêt : alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants et durs
comme de la pierre).
Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation (comme un paillis).
Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement, sans
traumatisme.Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(141) EUPHORBIA ROBBIAE
Résistance gaullienne, croissance chinoise (COUVRE-SOL FORMIDABLE)
Grands épis émeraude fluo, de mars à mai.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Très rustique.
En Turquie, elle cavale dans les sous-bois de chêne, écrasant tout sur son passage (même
les millepertuis). Irremplaçable quand on rêve de grandes nappes de feuillages persistants.
Les fleurs flashent alors que l’hiver n’est même pas fini. Et son feuillage rutile toute l’année,
Dans les climats très froids (Morvan, Cantal, etc.), elle préfère être plantée sous les arbres.
Ailleurs, elle est géniale partout, même en plein soleil (sans eau !).
D’autres couvre-sols persistants qui courent sous les arbres : Pachysandra ‘Green Carpet’
n ° 165, Vinca minor ‘Atropurpurea’ n° 179 et Waldsteinia ternata n° 183.
(142) FRAGARIA VESCA ‘ILLA MARTIN’
Couvre sol spécialiste des pieds de haies (même celle de Thuya)
Petites fleurs blanches et petits fruits rouges, d’avril à septembre.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Très rustique. Toutes expositions.
Sélection particulièrement couvre-sol de la petite fraise des bois.
Ses fruits sont délicieux. Et son pouvoir couvrant impressionnant. D’un tempérament
autrement plus vaillant que les fraisiers classiques, elle bondit tel Spiderman, rit au froid et
au sec, roucoule dans les racines.
On résume : le plus fruité des bouche-trous qui tapissent le pied des haies et les talus que
l’on ne tond pas. Une des rares plantes, avec la Vinca ‘Marie’ n° 180 , qui poussent au pied
des conifères.
(143) FRAGARIA VESCA ‘FLORE PLENA’
Mangez-moi !
Petites fleurs blanc double, d’avril à septembre.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Très rustique. Toutes expositions.
Cultivée depuis le XVIème siècle, cette fraise des bois enthousiaste a d’adorables petites
fleurs doubles, comme des roses pour bouquets de poupées.
Ses petits fruits tous ronds sont aussi beaux que goûtus… Ils font la joie des enfants. On la
cultive aussi facilement que sa cousine Fragaria ‘Illa Martin’, tant à l’ombre qu’au soleil, au
pied des haies que sur les talus.
Sa meilleure amie pour jouer dans les coins difficiles du jardin : l’Hesperis matronalis ‘Alba’
n° 153, qui fleurit plus tôt et sent merveilleusement bon.
(144) GERANIUM X CANTABRIGIENSE
Au pied de ma haie, je couvrais heureux...
Fleurs rose doux, d’avril à juin.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Toutes expositions. Ultra rustique.
Ses feuilles restent en hiver et sont parfumées (vétiver et menthe poivrée).
Le bonus ? Monsieur fleurit aussi bien en terre qu’en pot.
Le bonus du bonus ? Ombre ou Soleil, racine ou pas, Monsieur sourit pareil. Et pousse à
merveille au pied des haies.
Ses copines : la campanule trachelium n° 129 et la digitale blanche n° 135.
(145) GERANIUM ENDRESSII
Couvre-sol addict
Fleurs rose, de mai à septembre (si on le taille en été, il refleurit dans la foulée)
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Se fiche du froid.
Couvre-sol absolu, qui cavale au soleil, à l’ombre, dans les racines, les talus, la bonne
terre, la mauvaise, l’argile, le calcaire, etc.
Les touffes s’étalent à l’infini. Le feuillage persiste souvent en hiver. Les fleurs succèdent
aux fleurs. Aucun parasite ou maladie.
Ce que l’on a trouvé de mieux pour écrabouiller la saleté au pied ou entre les arbustes. Ou pour
occuper le terrain dans un jardin « lointain » où nul jardinier ne met les pieds (sauf week-end
précipité). On le déplace quand on veut, où l’on veut. On ne le loupe jamais. Il fleurit sans arrêt.
C’est vendu ?
(146) GERANIUM MACULATUM ‘EXPRESSO’
Feuille chocolat, stratégie pomme de terre
Petites fleurs rose mauve, très doux, d’avril à juin.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant ou ombre. Très rustique.
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Les Geranium maculatum fleurissent dans les clairières et les sous-bois du Canada, là où il
fait froid l’hiver et sec l’été. Pour survivre, ils ont parié sur la “stratégie pomme de terre”.
De grosses racines tubercules.
Quand la nature devient hostile, ces Geranium se réfugient dans ces “pommes de terre de
survie”. Quand le printemps revient, ils renaissent, frais comme la rose.
La variété ‘Expresso’ est encore plus résistante que les Geranium maculatum ordinaires.
Ses feuilles sont chocolat-café, tout bronzé.
Ses amis : saxifrage urbium ‘Variegatum’ n° 172 et Maianthemum n° 163.
(147) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘CZAKOR’
Choc et stupeur
Petites fleurs rouge foncé, en mai et juin.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Même chez vous. Rusticité totale. Toutes expositions.
Les mauvaises graines ont trouvé plus fort qu’elles : le nouveau Terminator végétal. Un
austro-bulgare super gonflé. Nom de code : ‘CZAKOR’
Fiche signalétique : pousse partout, feuillage en hiver, feuilles parfumées.
Indifférence minérale à la sécheresse. Point faible : aucun.
Ses fleurs sont plus vives que celles du Geranium macrorrhizum ordinaire.
Vous le trouvez trop puissant ? Alors essayez ses deux cousins, cantabrigiense° 144 et
‘Saint Ola’ n° 151 ou découvrez son petit frère qui suit :
(148) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘WHITENESS’
Lumière de l’ombre
Fleurs de neige en mai et juin, feuillage vert clair tout le temps.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Toutes expositions. Rusticité totale.
Version chic et lumineuse du précédent. Plus fin et moins exubérant. Le feuillage est vert
tendre et frais, les fleurs blanc pur. Le parfum toujours présent et les feuilles superbes l’hiver.
Pour jardin d’ombre raffiné… Exquis aussi en pot (tout comme les Hosta n° 155 à 157).
(149) GERANIUM X MAGNIFICUM
La vigueur d’une pivoine
Grandes fleurs bleu foncé brillant, de mai à juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 45 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
- Une touffe forte et dense qui étouffe la saleté.
- Un feuillage velouté, beau même quand le thermomètre éclate en été et prenant d’étonnantes couleurs en automne.
- des fleurs énormes, bleu intense veiné de violet.
Les trois premiers pieds que nous avons plantés voici 28 ans dans un petit village du Morvan
(Tazilly) dans une plate-bande pauvre et brûlée par le soleil ont été superbes tous les ans,
même en 2003. C’est à côté de la grande digitale blanche n° 135 et de la campanule ‘Sarostro’
n° 128 que sa silhouette tout en rondeur et le bleu intense de ses fleurs ressortent le mieux.
(150) GERANIUM NODOSUM
SPECIALISTE « OMBRE-RACINES » !!!
Centaines de petites fleurs lilas veinées de rouge, de mai à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil le matin, ombre légère, ombre dense. Ultra rustique. - Génial !
Une des très rares vivaces qui fleurissent à l’ombre méchante des sombres futaies de hêtres.
Spécialiste de « ombre + racine », il aime les coins froids du jardin (arbre, arbuste, ombre,
nord, est, pied de mur sans soleil, etc.).
Au printemps, son jeune feuillage frétille. En été, c’est à peine s’il boit. Il fleurit non stop
de mai à septembre. Deux autres pros des coins pas possibles : Symphytum caucasicum
n° 173 et Pachysandra n° 165.
(151) GERANIUM ‘SAINT OLA’
En terre comme en pot
Fleurs blanches, d’avril à juin.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Toutes expositions. Ultra rustique.
Cousin des Geranium macrorrhizum et cantabrigiense, il est tout aussi 1) parfumé
2) persistant 3) frugal 4) sympa 5) florifère, etc…
Lui aussi fleurit autant à l’ombre qu’au soleil, en terre comme en pot.
En hiver, son feuillage rougit au gel.
Extra au pied des haies.
Ses petits copains : l’Epimedium koreanum n° 137 et Ophiopogon n° 164.
Racines : tous les jardins ne sont pas logés à la même enseigne…
● Dans les climats doux, un peu humide en été, les racines sont bien moins gênantes que
dans les climats chauds et secs en été (moins il y a d’eau, plus il fait chaud et plus les
arbres accaparent le peu d’eau qui reste en été).
● Dans une terre riche et profonde, les racines des arbres s’écartent peu (elles ont de quoi
manger et boire sur place). Il y a donc moins de problème de concurrence.
● Dans une terre pauvre et superficielle, les racines sont obligées de s’écarter pour boire
loin de l’arbre ce qu’elles peuvent boire juste dessous. Elles sont donc plus gênantes.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(152) HELLEBORUS NIGER ‘PRAECOX’
La vraie rose de Noël
Grandes fleurs blanches en hiver (Noël !)
Hauteur 35 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Pas de messe de Minuit sans un bouquet de rose de Noël sur le coin de l’autel. Pas de jardin sans elle. Cette rose vit plus d’un siècle, fleurit même au pied des arbres et résiste à
tout. Arrosage inutile en été. Son péché mignon ? Une poignée de coquilles d’huîtres
broyées et une couche d’humus en mulch (du compost maison ou du terreau du commerce
bas de gamme, évitez les terreaux “enrichis” qui sont bourrés d’engrais malfaisants).
(153) HESPERIS MATRONALIS ‘ALBA’
Julienne des dames blanche
Épis blanc pur, au parfum délicieux, en mai et juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, à l’ombre comme au soleil. Ultra rustique. Se ressème !
Plus chic que la classique julienne des dames violette et tout aussi parfumée, l’Hesperis
matronalis ‘Alba’ se ressème dans les emplacements les plus ingrats du jardin
(même en lisière des arbres et des haies, là où les racines chipent toute l’eau).
Aucun soin, nul arrosage. On plante un petit plant, la nature se charge du reste
(quand les graines sont mûres et tombées à terre, vous pouvez tout couper
pour laisser la place aux nouveaux plants qui vont bientôt germer).
Compagnes idéales : les ancolies n° 117 à 120 qui aiment les mêmes ambiances de lisière,
souvent terriblement sèches en été.
(154) HEUCHERA ‘PALACE PURPLE’
Couvre-sol remarquable et durable
Bouquet ultra léger de longs épis vaporeux, blanc rosé en été et grisé ensuite.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : Terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Excellent couvre-sol étouffe mauvaises-herbes, persistant en hiver et à la floraison très
longue et ultra légère. Le feuillage est pourpre vif au printemps et bronze brillant le reste
du temps. Aussi tenace en plein soleil qu’à l’ombre fraîche. A notre humble avis, c’est une
des meilleures heuchères. Toujours saine car multipliée par semis, elle n’a pas cette fichue
maladie qui fragilise si souvent les nouvelles variétés « à la mode » (celles que l’on multiplie
à tour de bras en culture in vitro sans être trop regardant sur la qualité des plants initiaux).
Pour lui tenir compagnie, un Deschampsia n° 187 ou un Geranium hyper puissant n° 145.
(155) HOSTA ‘AUREOMARGINATA’
Lumière !
Trompe fine, opale, juin et juillet.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil atténué, ombre légère. Ultra rustique.
Hyper lumineuse :
- Feuillage vibrant, vert amande et tilleul crème.
- Fleurs chavirantes (opale).
- Touffes gracieuses et délicates...
On résume : charmante, gentille, costaud.
Pousse aussi bien en terre qu’en pot. Comme toutes les Hosta, elle préfère les
emplacements à l’abri du vent.
Pour l’accompagner en couleur : Dicentra ‘Percy Picton’ n° 133.
(156) HOSTA ‘GOLDEN TIARA’
Petite, rapide, fleurie !
Fleurs lavande, en juillet-août.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche en été. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
‘Golden Tiara’ a de petites feuilles rondes verte et or. Au printemps, l’effet est saisissant !
La floraison d’été est spectaculaire : les fleurs dominent largement le feuillage.
Cette petite Hosta hyper-colorée est recommandée pour les jardins ombrés et pousse
remarquablement bien en pot.
Pour la border toute l’année, tant au jardin qu’en pot, le saxifrage n° 171.
(157) HOSTA ‘LEMON LIME’
Feuille citron, fleur jacinthe des bois
Fleurs de jacinthe, en très grand nombre, bleutées en juillet-août.
Hauteur 15 cm (feuilles) et 45 cm (fleurs) distance de plantation 40cm
(supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil atténué, ombre légère. Ultra rustique.
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Adorable ! Une toute petite Hosta, pas plus haute qu’un pamplemousse mais large comme
un plat à tarte, bourrée de feuilles minuscules en quartier de citron. Petite, certes, mais vive
et prolifique. On compte plus de cent de ces petites feuilles pointues par touffe !
Toute dorée au printemps, elle disparaît en été sous une forêt d’épis clochettes digne de la
plus chic des jacinthes des bois. Des fleurs très différentes de celles des grandes Hosta.
Ce qu’il faut pour sourire à l’ombre. Extra en pot (même sur le rebord d’une fenêtre).Pour
faire chanter ses fleurs lavande, pensez au rose vif du Dicentra eximia n° 132 qui fleurit
presque toute l’année.
(158) IRIS FOETIDISSIMA
Perle de corail pour jardin d’hiver
Fleurs bleues et jaune clair, en juin. Fruits corail spectaculaires d’octobre à avril.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions. Ultra rustique quand il pousse sous des branches
d’arbres.
Iris atypique :
- il préfère l’ombre au soleil,
- il aime les arbres et les arbustes
- il garde tout son feuillage en hiver (vert brillant, superbe)
Le plus : ses graines rouge corail sont extraordinairement belles d’octobre à avril (génial à Noël).
D’autres plantes d’hiver : Ipheion n° 69, hellébore n° 152 et Carex n° 184.
(159) IRIS GRAMINEA
L’iris tarte aux prunes
Fleurs bleu à peine pourpre en mai et juin, parfum de prune sucré.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
Petit iris intrépide qui ne fait rien comme les autres :
- il pousse en touffe ultra fine, comme un Carex
- il sent super bon la prune (comme les tartes de bonne-maman, quand nous étions
enfants).
- il adore pousser à mi-ombre, au pied des arbustes et des haies, et se fiche de la sécheresse.
La première année, il s’endort en été et vous serez très inquiet… Rassurez-vous,il repoussera
de plus belle et sera parfait l’année suivante.
Mignon comme tout avec le Geranium St Ola n° 151.
(160) LATHYRUS LATIFOLIUS ‘RED PEARL’
Le p’tit pois qui monte, qui monte…
Fleur de pois de senteur, rouge, de juin à août (refloraison en septembre).
Hauteur 40 cm à 2 m, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions. Ultra rustique.
Comme un pois de senteur mais ultra rustique.
- Planté au pied d’un treillage (ou d’un rosier grimpant), il monte comme une plante grimpante
(2 m de haut).
- Planté sans support à proximité, il devient couvre-sol, rapide et performant
(35 cm de haut).
Dès qu’il fait mine de faner, taillez-le : il repousse alors et fleurit une seconde fois.
Cette plante particulièrement robuste accepte les sols les plus déshérités, tout comme le
Tellima n° 174 à feuilles pourpres en hiver.
(161) LATHYRUS VERNUS
Objectif, stratégie et botte secrète
Fleurs rose doux (parfois bleues) en mars-avril (dès février si l’hiver est doux).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous terrains, toutes expositions. Ultra rustique.
- Objectif : fleurir dans les pires endroits (terre pauvre, terre sèche, terre bourrée de
racines), tant à l’ombre (sous un marronnier ?) qu’au soleil (au pied d’une haie, côté sud ?).
- Stratégie : se réveiller l’hiver à peine fini, pour boire et manger quand les arbres dorment
encore. Ainsi, il n’y a pas de problème de concurrence.
- Arme secrète : des racines magiques qui “mangent” l’azote de l’air. Ce qui lui assure sa
pitance même quand la terre est pauvre.
PS : il pousse lentement la première année mais la croissance est sûre et régulière. Sa copine
d’hiver ? La Ranunculus ficaria n° 169.
(162) LIRIOPE MUSCARI ‘INGWERSEN’
Bleu l’été, vert l’hiver : la bordure idéale
Fleurs en épis bougie, bleu foncé, d’août à octobre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (aime les paillis d’humus en surface). Toutes expositions. Ultra rustique.
Les liriopes sont les oncles de nos muguets (et l’Ipheion n° 69, leur cousin). Leurs fleurs
sont bleues et se succèdent d’août à octobre. Leur feuillage persiste en hiver (même sous
la neige). Ils supportent tant l’ombre des arbres que le soleil. On en fait de longues bordures
bleues le long des pelouses.
‘Ingwersen’ est une sélection aux fleurs plus grandes.
Pour l’accompagner : tous les Tricyrtis (n° 176 et 177) et le Pachysandra n° 165.
Tous, nous les avons plantés sous un châtaignier. Avec succès.
Hosta : mode d’emploi
● Au jardin, je plante mon Hosta à l’abri des vents violents et du soleil brûlant. La pluie du
ciel suffit comme arrosage.
● En pot, je fais un mélange un tiers terreau, deux tiers de terre de mon jardin. Je nourris
avec de l’engrais complet au printemps. Je ne suis pas obligé d’arroser beaucoup, surtout
si je mets le pot à l’ombre en été.
● Contre les limaces, je prends des granulés bio FERRAMOL (sans danger pour la nature,
les oiseaux, les hérissons, etc). J’en laisse tomber une pincée dans le cornet de feuilles dès
qu’il s’ouvre au printemps. Et j’en remet de temps en temps.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(163) MAIANTHEMUM BIFOLIUM VAR. KAMTSCHATICUM
Muguet de mai (couvre-sol)
Fleurs blanches, ultra parfumées en mai
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, aime pousser sous les arbres et les arbustes. Ultra rustique.
Un cousin du muguet, aussi joli en feuilles qu’en fleurs.
Dans les terres riches en humus il tapisse le pied des arbustes à une vitesse phénoménale.
La sécheresse de l’été ne le trouble pas (il s’endort dans le pire des cas).
Ses petites fleurettes ont un parfum délicat.
Il pousse enfin aussi très bien en pot.
D’autres « rase-mottes » au pied des arbres et des haies : la petite violette « sent bon » n°
182 et le robuste Ophiopogon qui suit :
(164) OPHIOPOGON PLANISCAPUS
Couvre-sol vert toute l’année, même à l’ombre ultra sèche
Fleurs en clochettes crème, en été. Fruits vert brillant, de l’automne au printemps.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil le matin, ombre légère ou ombre dense. Très rustique.
Cousin japonais du muguet, rond comme un hérisson et toujours vert même l’hiver. Il donne
d’adorables tapis même si l’eau fait défaut. Là où les racines des arbres règnent en maître,
c’est le couvre-sol de la dernière chance (même sous les « arbres méchants » : marronniers,
tilleuls, bouleaux, pins, etc.).
Dans les climats doux, il pousse partout. Dans les régions rudes, il préfère être planté sous
les branches des arbres et des arbustes.
Exquis au pied des bambous, des rhododendrons et des petits arbustes qui fleurissent au
printemps. Une violette odorata n° 182 lui tiendra compagnie.
(165) PACHYSANDRA TERMINALIS ‘GREEN CARPET’
Vert tapis, 12 mois sur 12 (COUVRE-SOL)
Petites fleurs blanches en juin-juillet. Feuillage vert brillant toute l’année.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : supporte tout, partout. Ultra rustique.
Cousin japonais du buis, version moquette. Supporte tout, même la glaise.
Adore pousser dans les racines des arbres, sans arrosage.
Le feuillage sourit à l’ombre, 12 mois sur 12, même en hiver.
Son feuillage est plus bas, plus tapissant que celui du Pachysandra ordinaire.
Et d’un beau vert brillant. Une fois installé, il écrabouille les mauvaises herbes.
Bien adapté à l’air pollué des villes, tout comme le Pachysandra n° 165 et l’épatant
Waldsteinia n° 183.
(166) PETASITES xxx
Petasites géant de l’arboretum de Balaine,
Fleurs en gigantesque épis (plus d’un mètre), en mars-avril-mai
Hauteur 1 m, distance de plantation 1 m (supporte les racines d’arbre et arbuste).
Culture : pousse partout. Soleil non brûlant, ombre (très économe en eau quand il est à l’ombre).
Ultra-Ultra-rustique.
Mes feuilles sont colossales, mes fleurs gigantesques. Je couvre le sol, j’écrase la saleté.
Les enfants se cachent dans mon feuillage. Je suis presque l’égal d’un Gunnera géant,
version ultra-ultra rustique… Ne me confondez pas avec mon cousin, le Petasites japonicus
‘Giganteus’. Je lui ressemble, c’est vrai. Mais mes feuilles sont plus coriaces, je tiens mieux au
sec et mes fleurs gigantesques sont mille fois plus belles. Né sous x, nul ne connait mon vrai
nom. Tout ce que l’on sait, c’est que je pousse à merveille dans l’arboretum de Balaine depuis
le 19ème. Sans doute suis-je une espèce botanique rapporté d’Amérique par Aglaée Adanson...
(167) PEUCEDANUM OSTRUTHIUM ‘DAPHNIS’
Feuillage étourdissant, costaud et pas envahissant
Grandes ombelles blanches en juin et juillet. Feuillage pistache, blanc et crème du printemps
à l’automne.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Qui porte feuillage splendide au printemps, en été, en automne ?
Qui porte fleurs de carottes géantes en été
Qui vit sans soin ?
Qui vit très longtemps, sagement, sans vous casser les pieds ?
D’autres feuillage étonnants : Rheum n° 90, Petasites n° 166 et Tussilago n° 178.
PS : ne le confondez pas avec Aegopodium ‘Variegata’ qui est, lui, épouvantablement
envahissant.
(168) POLYGONATUM HUMILE
Le plus petit !
Tapis compact de clochettes blanches, en mai et juin.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Tout petit Sceau de Salomon japonais. Il pousse en tapis, comme un muguet moquette.
Le feuillage est ravissant, les fleurs superbes (aussi grandes que celles des Sceaux
deSalomon géants).
Aussi beau en couvre-sol au pied des arbustes de printemps qu’adorable en pot. D’autres
rase-mottes au pied des arbres : Anemone ‘Vestal’ n° 116 et Ranunculus n° 169.
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(169) RANUNCULUS FICARIA ‘FLORE PLENO’
Pompons sous la neige
Petits pompons ronds, jaune vif, en janvier, février et mars (selon le climat)
Hauteur 5 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Indestructible.
Cette petite ficaire à fleurs doubles sort de terre en plein hiver et fleurit à qui mieux mieux
avant le redémarrage des autres plantes. Même quand il neige !
Quand la nature se réveille, elle s’endort et disparaît sous terre, laissant ainsi toute la place
aux autres fleurs. Vous pouvez la planter sous toutes les vivaces et les arbustes caducs.
Elle ne les gênera pas. Et votre jardin sera parsemé de fleurs en hiver. Multiplication rapide,
en tous sols et tous climats.
(170) RODGERSIA AESCULIFOLIA
Le marronnier plante vivace
Somptueux feuillage... de marronnier ! Epis barbe à papa, crème, en juillet-août.
Hauteur : 1 m, distance de plantation 70 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
La plante la plus déroutante des clairières des grandes forêts de l’Ouest de la Chine. Les
mêmes feuilles que notre bon vieux marronnier surmontées de grandes fleurs qui ne sont
pas sans évoquer, là encore, celles de l’arbre que tout le monde connaît. Le tout à l’échelle
mais à un mètre du sol !
Bien plus tenace au sec que l’on ne le prétend dans les livres de jardinage, je suis pratiquement
indestructible dans un massif pas trop ensoleillé pendant les heures chaudes de la journée.
Bordez-moi de Carex n° 184 ou n°185.
(171) SAXIFRAGA STOLONIFERA CUSCUTIFORMIS
Pousse aussi bien en pot dans la maison qu’en terre au jardin
Étoiles blanches, ultra légères, de juin à août.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines des arbustes).
Culture : terre légère. Ombre l’après-midi. Ultra rustique.
Très rare forme ultra rustique du saxifrage stolonifera. Heureux partout, au chaud en pot
dans une maison ou dehors, en plein Morvan glacé. On le réussit partout où le soleil est
caché l’après-midi. C’est donc un parfait couvre-sol persistant au pied des murs Est et Nord
(un muret, voir le rebord d’un escalier, suffit). Il se plait aussi à l’ombre des petits arbustes
et adore courir dans le gravier. Vigoureux, il pousse comme un fraisier, avec des stolons
sains et joyeusement colorés. L’enracinement est superficiel, on le guide comme on veut.
Ses fleurs sont exquises et son feuillage persistant marbré d’argent étourdissant 12 mois
sur 12. Son petit copain : le Geranium ‘Saint Ola’ n° 151.
(172) SAXIFRAGA URBIUM ‘VARIEGATUM’
Désespoir du peintre multicolore, toute l’année (même l’hiver !)
Gerbe légère de fleurettes blanc-rosé, de mai à juillet.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions, du soleil à l’ombre. Très rustique.
Comme le Désespoir du Peintre d’antan, il fleurit droit au vent, agitant sans cesse des
légers bouquets roses et blancs. Mais il a un petit quelque chose en plus : son feuillage est
multicolore, or, crème et vert clair. Il persiste en hiver et fait d’adorables bordures couvresol.
Frugal et robuste, il fleurit aussi bien au soleil dans une bonne terre qu’à l’ombre légère des
arbres et arbustes, dans un sol pauvre, sec et truffé de racines.
(173) SYMPHYTUM CAUCASICUM
Là où il passe, l’herbe trépasse ! (COUVRE-SOL DEMENT)
Grandes fleurs de coucou, bleu gentiane, d’avril à juin.
Hauteur 25 cm (60 cm en fleurs), distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse dans le pire des sols (même le vôtre). Toutes expositions. Ultra rustique.
L’Attila du jardin, aux mille fleurs et mille drageons. Un rouleau compresseur.
Là où il passe, l’ortie trépasse. Pas question de mettre ce gentil monstre
dans votre meilleure plate-bande : il étoufferait tout...
Cantonnez-le plutôt dans les pires recoins - sous les arbres (acacias, marronniers, cèdres,
etc.) - dans les talus, sous-bois et remblais. Là, il devient presque sage et se contente de
massacrer les mauvaises herbes.
Son rival en efficacité : le Geranium endressii n° 145.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(174) TELLIMA GRANDIFLORA ‘PURPUREA’
Le plus beau couvre-sol d’hiver
Brassée d’épis opale avec une pointe de rouge, de mai à juillet.
Hauteur 40 cm (60 cm en fleurs) distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des
racines).
Culture : pousse partout, y compris en lisère des haies et des arbres. Ultra rustique
Superbe couvre sol, condensé de qualités :
- feuillage persistant toute l’année, prenant d’étonnantes teintes rouges en hiver
- longue floraison, fraîche et joyeuse
- touffe étouffe mauvaise herbe garantie mais sage et non envahissante
- robustesse sans égal, à l’ombre comme au soleil, très bonne résistance au sec.
Il a un petit air de famille avec les Heuchera mais se montre plus rustique et durable.
Ravissant près du Tricyrtis latifolia n° 176 et de la Viola elatior n° 181.
(175) TRACHYSTEMON ORIENTALIS
Babar écrase la mauvaise graine (COUVRE-SOL DEMENT)
Fleurs curieuses, en étoiles bleues, en avril-mai.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols, au soleil ou à l’ombre, y compris sous les arbres. Ultra rustique.
Le Trachystemon est au Symphytum ce que l’éléphant est à la souris : un cousin vraiment
beaucoup plus grand ! Ses drôles de fleurs bleues sortent au printemps, bien avant ses
feuilles. Celles-ci sont démentes, façon oreille d’éléphant.
Il pulvérise la saleté et broie les mauvaises herbes sous les arbres, au pied des haies. A
l’ombre, comme au soleil non brûlant, son feuillage force l’admiration.
Indestructible mais raisonnable, il couvrira une bonne surface, sans devenir une nuisance.
Deux autres couvre-sol formidables pour grand espace : Petasites n° 166 et Tussilago n° 178.
(176) TRICYRTIS LATIFOLIA
L’orchidée d’or
Fleurs d’orchidée, jaune or ponctuées de pourpre, de juin à août.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même secs en été). Ombre, soleil non brûlant. Très rustique.
Les Tricyrtis aux fleurs d’orchidées sont cousins des lys. Originaires des clairières, lisières
et sous-bois clairs, ils adorent pousser dans le feutrage des racines des arbres et des
haies, là où ils ont la tête au frais (les arbres font de l’ombre l’après midi) et les pieds au
sec (les racines des arbres et des haies pompent toute l’eau en été). Latifolia est le premier
de tous à s’épanouir : dès juin-juillet
Ses feuilles couvrent le sol jusqu’à l’automne. Planté à mi-ombre, vous n’aurez jamais besoin
de l’arroser. La touffe ne craint que deux choses : le plein soleil l’après-midi et les limaces en
avril-mai (Le Ferramol bio les calmera). Extra pour prendre le relais du Cœur de Marie n° 134).
(177) TRICYRTIS ‘SHIMONEA’
On peut aimer avoir la tête au frais sans vouloir avoir les fesses dans l’eau…
Grandes fleurs d’orchidées pourpres, ponctuées de crème, en septembre-octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même secs en été). Ombre légère, soleil non brûlant. Très rustique.
Plus grand que le précédent. Ses fleurs sont démentes de la fin de l’été à l’automne.
Lui aussi porte beau feuillage, propre et sain (bien des Tricyrtis ‘à la mode’ ne peuvent en
dire autant)
Sa tolérance à la sécheresse est impressionnante, surtout si on le plante à l’abri du soleil
brûlant de l’après-midi.
Association : les grandes fleurs blanches de l’anémone ‘Honorine Jobert’ n° 114 et les
petites fleurettes crème de l’aster n° 124.
(178) TUSSILAGO FARFARA
Je fleuris, couvre, soigne et nourris !
Étoiles d’or, en février-mars.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 50 cm
Culture : pousse avec vigueur partout ! Sera plus sage près d’une haie ou dans un talus déshérité.
Ultra rustique.
Ses fleurs d’hivers sont superbes. Elles jaillissent en bouquets serrés avant les feuilles et
chantent avec les crocus et les premiers narcisses. Les abeilles en raffolent. Ses feuilles se
croquent en salades (les fleurs en boutons aussi, crues ou cuites !). Toute la plante est
utilisée en herboristerie (contre la toux, surtout).
Dotée de racines particulièrement efficaces, elle s’étend vite en colonie couvre-sol.
Ne l’installez pas dans votre meilleure plate-bande (elle serait trop encombrante)
mais plutôt dans un recoin difficile du jardin, là où tout est bon pour étouffer la saleté.
Ses deux rivaux étouffe-mauvaises herbes : Petasites n° 166 et Trachystemon n° 175
(179) VINCA MINOR ‘ATROPURPUREA’
Veni, vidi, vici, vinca ! (traduction, je suis venu, j’ai vu, j’ai tout couvru)
Myriade de petites fleurs rouge bordeaux en mars-avril-mai.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions (adore pousser sous les arbres). Ultra rustique.
Couvre sol formidable, aux fleurs éclatantes. Aussi tenace que les pervenches sauvages.
Une vaillante petite plante, à la cuirasse indestructible été comme hiver.
Toujours prête à en découdre avec les mauvaises herbes.
Plantez-la là où le combat est difficile : sous les arbres, les arbustes. Là où nul ne pourra
arroser. Là où butte la bêche sur les racines. Là où les mauvaises herbes se croient à l’abri.
Avec cette Vinca, la victoire est au bout du râteau.
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(180) VINCA MINOR ‘MARIE’
Ecran total (COUVRE-SOL DEMENT)
Petites fleurs bleues, à touche-touche, en février-mars-avril (souvent aussi en automne)
Hauteur 20 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions. Ultra rustique.
Deux fois plus de fleurs, deux fois plus longtemps qu’une pervenche ordinaire. Avec un
pouvoir « total » couvrant, été comme hiver. Et une vitesse de croissance impressionnante.
Heureux dans les recoins les plus invraisemblables :
- au pied des thuyas, des acacias, des lilas, des tilleuls, des marronniers, etc.
- à l’ombre dense comme au soleil brûlant.
Ses challengers : Euphorbia robbiae n° 141 et Geranium Czakor n° 147.
Pour avoir des fleurs à touche-touche et un feuillage encore plus net, rasez-la une année
sur deux, à la fin janvier (à la cisaille, sans pitié).
(181) VIOLA ELATIOR ‘ELISABETH’
Fleur bleue, taille mannequin
Fleurs bleu clair et porcelaine, d’avril à juin.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 30 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre claire Ultra rustique, semis spontanés.
Sélection de la plus grande de toutes les violettes, celle qui pousse « en arbre ».
Taille de guêpe et silhouette mannequin, elle est toute en jambe, avec de jolies fleurs
bleues. Spectaculaire au printemps, elle est discrète le reste du temps et accepte volontiers
d’être alors cachée par les grandes fleurs d’été. Les semis naturels sont fréquents.
De quoi faire des cadeaux appréciés !
D’autres vivaces de printemps qui occupent le terrain au printemps et qui acceptent d’être
ensuite recouvertes par les fleurs d’été : les ancolies n° 117 à n°120.
(182) VIOLA ODORATA
Pour son parfum…
Myriade de petites fleurs bleues, en mars-avril, très parfumées.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions (adore pousser sous les arbres). Ultra rustique.
Première à fleurir juste après l’hiver, elle donne le coup d’envoi du réveil du jardin.
Souriante et sans souci, au pied des haies, des arbustes ou au beau milieu d’un talus.
Pas de problème avec l’ombre : quand elle fleurit, les arbres ne sont pas encore en feuilles.
Elle se ressèmera dans les recoins boudés par les autres fleurs et vous offrira tout
son parfum sans vous demander le moindre soin.
Association : tout ce que vous voulez.
(183) WALDSTEINIA TERNATA
Genre pervenche musclée (COUVRE-SOL DEMENT)
Boutons d’or par milliers, de mars à mai.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Toutes expositions. Ultra rustique et tenace
Aussi performant que la pervenche pour couvrir le sol en permanence.
Son feuillage couleur de lierre brillant persiste en hiver.
Des milliers de boutons d’or saluent le printemps.
Le tout pousse même sous les tilleuls, les marronniers, les bouleaux (et les conifères !).
Un sacré étouffe-saleté, toute l’année (comme le Geranium ‘Czakor’ n° 147,
le Pachysandra n° 165 et la jolie Vinca pourpre n°179).
Le Jardin du Morvan en automne…
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CHAPITRE IV LE CAS PARTICULIER DES GRAMINEES
Un choix des meilleures graminées.
- Certaines pour l’ombre, d’autres pour le soleil.
- Des géantes, des douces, des légères.
Elles accompagnent nos fleurs des trois premiers chapitres…
Odile taille les asters fanés au pied d’un Miscanthus ‘Silberfeder’ n°192
(184) CAREX MORROWII ‘ICE DANCE’
Pro de l’ombre sèche
Feuillage persistant en hiver, ultra coriace, vert franc au centre, avec deux liserés blancs.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : tous sols et expositions sauf le soleil brûlant. Ultra rustique
Pousser sous un arbre, c’est pas triste :
- L’ombre étouffe la vie. - Le sol est plein de racines. - I’eau manque.
Ce genre de situation réclame un pro de l’extrême : Carex ‘Ice Dance’. Il accepte tout. Et
garde ses feuilles en hiver ! L’International Stauden Union (le jury Nobel des vivaces) l’a
sacré “meilleure plante de l’année”.
D’autres couvre-sols spécialistes de l’ombre, même en terre aride : Maianthemum n° 163,
Ophiopogon n° 164 et Vinca n° 180.
(185) CAREX MUSKINGUMENSIS ‘SILBERSTREIF’
Spécialiste des lisières ombrées et ami des hortensias (Mérite de Courson)
Une forêt de palmiers miniatures, aux palmes fines et multicolores : émeraude, or et crème,
d’avril à décembre (toute l’année si l’hiver est doux).
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même humides). Soleil atténué ou lisière ombré. Très rustique.
Cousin chic du précédent, plus adapté à la lisière ombrée des arbres et arbustes
qu’à l’ombre dense des sous-bois.
Son plus : Des feuilles tout en subtilité, émeraude, crème et or. Chaque tige fait office de
palmier de poupée. La touffe est admirable de légèreté d’avril à novembre (et même en
hiver sous les climats doux). Croissance très rapide : les mauvaises herbes n’ont aucune
chance. Ravissant au pied des hortensias (comme le montre notre photo).
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(186) CHASMANTHIUM LATIFOLIUM
En fleurs en été, automne et hiver
Épis en « pomme de pin aplatie », couleur des blés, de la mi- juillet à mars
Hauteur 60 cm à 1 m, distance de plantation 50 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Au soleil, je pousse en colonne droite, frôle le mètre et apprécie un peu d’arrosage.
A l’ombre, je m’arrondis, deviens couvre sol fontaine et ne bois presque plus. Mes épis
façon « petites pommes de pin aplaties » sont couleur des blés dorés et sont superbes
d’août à mars (y compris l’hiver !) ! J’ai des feuilles de jeunes bambous or mais ne suis pas
envahissant (les bambous, si !). Elles persistent toute l’année.
PS : En pot, je me débrouille plutôt bien.
Une autre graminée aussi souriante à l’ombre qu’au soleil : le Deschampsia ‘Tautrager’ n° 187.
(187) DESCHAMPSIA CAESPITOSA ‘TAUTRAGER’
Tous sols, toutes expositions
Brouillard d’épis, argent puis dorés, de juin à la fin de l’hiver.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre et soleil. Ultra rustique.
Graminée des montagnes, sage, durable et polyvalente. Convient pour toutes saisons,
tous sols, toutes situations : été, hiver, ombre, soleil, frais, sec, etc.
Elle donne :
1) sur terre, une touffe toute verte, toute ronde, comme un gros hérisson.
2) vers le ciel, un bouquet d’épis émeraude (juin-juillet) argent (août), dorés (septembre à
novembre) et blonds (en hiver).
A l’ombre, elle allège les Hosta n° 155 à 157.
Au soleil, il adoucit l’ Helenium n° 17.
(188) ERAGROSTIS TRICHODES ‘SUMMER STRAIN’
La princesse grass sur le rocher…
Brouillard doré de perles scintillantes, d’une extrême légèreté, d’août à février.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, se fiche du sec. Soleil. Ultra rustique.
Une gerbe-brouillard d’une frémissante douceur qui ondule, toute or et cuivre, sous la
brise... Frugale, elle fleurit entre trois cailloux, une pelleté de terre et même sans eau.
Faites en de grands bouquets qui se gardent des années. Ou laissez-la mûrir au jardin :
elle est aussi belle en janvier-février qu’au coeur de l’été !
Arrosage et engrais : zéro. Rusticité : totale.
Seuls besoins : de l’air, du soleil et du vent.
Pour l’entourer, il faut des plantes très basses qui l’encadrent sans l’étouffer : Armeria à
feuilles pourpres n° 42, sedum ‘Weihenstephaner Gold’ n° 101 et thym n°108 et n° 109.
(189) HAKONECLOA MACRA ‘AUREOLA’
Pour pot et jardin
Petite fontaine dense aux feuilles striées d’or
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines d’arbustes
pas trop méchants).
Culture : terre ordinaire. Ombre (climat chaud) ou soleil (climat frais). Très rustique.
Petite touffe en fontaine cascade, habillée d’or printemps/été et et de blé doré en hiver.
Toujours souriante, pas envahissante.
Quand elle aura pris un peu d’ampleur (d’ici un ou deux ans), vous pourrez la transplanter
en fin d’hiver pour l’installer dans une potée. Elle y sera heureuse pendant des années (tout
comme celle que vous voyez chaque année à l’entrée de notre pépinière…
Son feuillage-lumière réveille le saxifrage cuscutiformis n° 171 et les frais tapis de
Pachysandra n° 165.
(190) MISCANTHUS ‘GIGANTEUS’
Le plus brise vent et cache-voisins
Grands épis argent, en novembre et décembre.
Hauteur 3 à 4 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte une sécheresse passagère). Soleil. Ultra rustique.
Brise-vent et cache horreur (pour se protéger à la fois des tempêtes ET du voisin)
Les longues feuilles vertes à liseré clair jaillissent en fontaine démente. La touffe fait un
mètre carré de racines. Pas plus (il n’est pas envahissant comme un bambou).
En hiver, les cannes restent et protègent des regards indiscrets. On les coupe en mai,
quand les nouvelles prennent le relais.
Les tiges coupées sont étalées sur le sol, comme paillis anti-mauvaises herbes.
Les amateurs de plantes géantes feront aussi leur miel du Trachystemon
n° 175 (catégorie éléphantesque).
(191) MISCANTHUS SINENSIS ‘MORNING LIGHT’
Le plus fin, le plus argent, le plus top en hiver
Petits épis argent, d’octobre à janvier.
Hauteur 1,40 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte la sécheresse). Soleil. Ultra rustique
De ‘Giganteus’ à ‘Morning Light’, on change de planète.
Le premier était immense, tout en force, en colonne de larges feuilles droites. ‘Morning Light’,
lui, est tout en grâce. Une fontaine légère, aux mille feuilles ultra fines, vert tendre et argent.
Le tout est ravissant de près et lumineux de loin.
En automne, ses épis sont blancs comme neige et tiennent très longtemps.
En hiver, le feuillage brunit au gel et devient alors caramel.
Son grand ami : le Vernonia n° 34.
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CHAPITRE IV - Le cas particulier des Graminées
(192) MISCANTHUS SINENSIS ‘SILBERFEDER’
L’antidote thuya ?
Très grands épis blancs, puis dorés, d’août à janvier.
Hauteur 2,5 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte la sécheresse). Soleil. Ultra rustique..
De tous les Miscanthus, c’est lui qui offre les fleurs les plus chavirantes. Le seul qui fleurisse
même si le soleil fait défaut.
D’immenses épis blancs en été qui gardent encore leur attrait jusqu’au cœur de l’hiver.
Les touffes sont puissantes. Les feuilles sont 4 à 5 fois plus larges que celles de ‘Morning
Light’, d’un beau vert franc avec une nervure nette et claire.
Parfait brise-vent, il est sans égal pour vous protéger en été des regards indiscrets.
En premier plan, vous pourrez le border d’Aster ‘Purple Dome’ n° 48 et d’ Echinacea
‘Primadonna White’ n° 12.
(193) PANICUM VIRGATUM ‘BLUE TOWER’
L’herbe bleue
Très longs épis érigés et légers, d’août à février.
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Les Panicum sont des graminées fascinantes d’Amérique du Nord. Sécheresses, températures
extrêmes (de +50° à -30°) et blizzards glacés les laissent de marbre. Leurs racines enrichissent
le sol. Sans drageon, elles n’envahissent pas.
‘Blue Tower’ est une sélection qui pousse en colonne (jamais couchée, même l’hiver !) aux
feuilles bleues en été et or en hiver. Ses épis sont superbes en bouquets secs qui durent
plusieurs années sans défraichir (5 ans, dernier record à la pépinière).
D’une tenue exceptionnelle, elle est absolument nickel jusqu’à la fin février. On la taille en
mars pour faire de la place pour le nouveau feuillage.
(194) PANICUM VIRGATUM ‘HANSE HERMS’
L’herbe rouge
Epis légers, d’août à novembre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Petit frère du précédent… Moins puissant mais d’une couleur extraordinaire. Planté à
contre jour, son feuillage scintille de la mi-août à la fin novembre de toutes les nuances
d’orange-rouge.
Le plus beau compagnon que l’on puisse donner aux asters.
D’une facilité de culture déconcertante.
A résisté aussi bien aux pluies diluviennes 2007 qu’à la canicule 2003.
Un trio anti-sec : Panicum, Penstemon glaber n° 85 et Sedum ‘Autumn Joy’ n° 100.
(195) PHALARIS ARUNDINACEA ‘STRAWBERRIES AND CREAM’
Spécialiste du tout
Feuillage coloré (blanc, rose et vert au printemps, puis vert et blanc et enfin parchemin en hiver).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 1 m (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre claire. Ultra rustique.
Spectaculaire en janvier-février-mars-avril-mai-juin-juillet-août-septembre-octobre-novembredécembre ! Le seul Phalaris compact : il n’envahit pas.
Son feuillage est tricolore au printemps, vert et blanc en été et parchemin l’hiver.
Aussi heureux à l’ombre qu’au soleil, au sec qu’au frais.
Prévoir une taille légère en juin (juste pour épointer les tiges et leur éviter ainsi de faner) et
une en février (on coupe tout, juste avant la repousse de mars).
Superbe dès la première année. Pour l’accompagner : le bleu du Ceratostigma n° 54 et
l’orange vibrant de l’euphorbe ‘Dixter’ n° 15.
(196) STIPA TENUIFOLIA
Vaporeuse, aérienne, céleste, éthérée…
Touffe ultra légère d’épis-feuilles, toute l’année.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique (et prolifique !).
Cheveux d’ange, ultra légère, toujours en mouvement.Heureux partout où brille le soleil,
dans une pelletée de terre et trois cailloux.
Il ne vit pas très longtemps mais ses semis naturels prennent le relais : Chaque année,
au printemps, vous aurez le bonheur de voir naître une ribambelle de jolis enfants autour
de vos premiers plants. S’il y en a trop, un simple coup de binette fera place nette.
A entourer de plantes qui gardent leur feuillage en hiver, basses, tapissantes et résistantes
au sec : thym odoratus n° 109, Sedum ‘Weihenstephaner Gold’ n° 101 ou Armeria à feuilles
pourpre n° 42.
Toutes les graminées ne se réveillent pas à la même époque…
● Les graminées qui ne dorment jamais et qui gardent toujours leurs feuilles : Carex n° 184 et
185, le Chasmanthium n° 186, le Deschampsia n° 187 et la Stipa n° 196.
● Les graminées qui ont un beau feuillage «sec et gelé » tout l’hiver et qui se réveillent très tôt
au printemps : Hakonechloa n° 189 et Phalaris n° 195
● Les graminées qui ont un beau feuillage «sec et gelé » tout l’hiver et qui se réveillent tard au
printemps : Eragrostis n° 188, Panicum ° 194
● Les graminées qui ont un beau feuillage «sec et gelé »jusqu’en janvier et qui se réveillent
tard au printemps : Miscanthus n° 190 à 192.
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CHAPITRE V LES POMMIERS ANCIENS DU MORVAN
UN PATRIMOINE POUR NOS ENFANTS
Autrefois, les morvandiaux allaient « travailler dans la plaine » quelques mois par an.
« La plaine », c’était le Berry, l’Auxois, Paris…. Voir la Normandie.
Bref, des riches pays de culture… et de vergers !
Lorsqu’ils revenaient dans leurs montagnes, ils rapportaient des greffons pris dans ces
vergers. Seuls les plus rustiques ont réussi à s’acclimater dans le rude climat du Morvan.
C’est ainsi que notre petite montagne est devenue le conservatoire naturel des pommiers anciens
adaptés aux pires conditions : hiver glacé, gelée tardive, sol pauvre, etc.
Le Parc Naturel du Morvan en a fait l’inventaire : un vrai patrimoine vivant.
DES POMMIERS DE FERME, PAS DES POMMIERS DE BATTERIE !
Nous avons greffé ces anciennes variétés.
Ce travail de conservation se fait avec le soutien du Parc Naturel du Morvan.
Et l’aide de deux greffeurs exceptionnels : Michel Belin et Jean-François Bourlès.
- Les greffons ont été prélevés sur des arbres dont l’authenticité est garantie.
- Ils ont été greffés « sur franc ». C’est-à-dire sur de jeunes pommiers vigoureux, issus de semis naturels
(et non sur des porte-greffes modernes clonés).
L’intérêt ? Avoir des pommiers rustiques « comme autrefois », qui ne demandent pas de traitement.
Des pommiers de ferme, pas des pommiers de batterie !
PLANTEZ-LES DES SEPTEMBRE, SANS ATTENDRE LA SAINTE CATHERINE
Nous vous les proposons en « scions » cultivés dans des containers spéciaux anti chignon.
Contrairement aux pommiers en racines nues, vous pouvez les planter dès septembre, sans attendre la
« Sainte Catherine ».
Ils reprennent immédiatement.
VENEZ LES CHOISIR AU JARDIN DU MORVAN, OU LORS DE TROIS EXPOS
Nous n’expédions pas ces pommiers mais vous pouvez les réserver dès maintenant et venir les
prendre :
- au Jardin du Morvan, du 23 août au 29 octobre
- à l’exposition de St Jean de Beauregard, les 23, 24 et 25 septembre
- à l’exposition du Parc Naturel du Morvan, à St Brisson, les 1 et 2 octobre
- à l’exposition de Courson, les 21, 22 et 23 octobre
Attention, notre production est limitée !
Téléphonez au 03 86 30 47 20 pour vous assurer de la disponibilité des variétés
Les Pommiers greffés cette année :
Api Double
Belle Fille de Bourgogne
Calville Rouge d’Automne
De L’Estre
Glacière
Grive rouge
Ménagère
Reinette d’Automne (= Reinette d’Angleterre Ancienne),
Reinette Clochard
Reinette Etoilée
Reinette Grise de Saintonge
Reinette Grise de Granville
Saint-Jean.
Tous sont au même prix : 30 euros
Retrouvez la description précise
de toutes ces variétés sur
www.jardindumorvan.com
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Exposition de pommes traditionnelles du Morvan, à l’entrée de la pépinière…
Les joyeux membres de l’Association des Amis du Jardin du Morvan, à Courson…
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CHAPITRE VI LES ANGOISSES DU JARDINIER
ANGOISSE n° 1 : “Je viens de recevoir mes vivaces. Je les trouve petites ! Quand seront-elles belles ?”
1) Ce qui est important, c’est la qualité et l’âge de la plante, pas la taille du pot (un grand pot ne veut rien dire)
Le contenu prime. Pas le contenant. Le pot, c’est l’emballage, pas la plante.
- Une bonne vivace doit être cultivée longtemps, à l’air libre et dans un petit pot
Et pas flotter dans un grand pot plein de tourbe.
Plus le pot est grand et bourré de tourbe, plus la vivace souffre à la reprise.
Plus le pot est petit, moins la plante est gênée par le terreau artificiel et s’installe vite dans votre terre (étonnant mais vrai).
- Les gros pots pleins de tourbe cultivés en moins de 3 mois, à coup d’engrais et sous serre, c’est de la mauvaise qualité.
Un attrape nigaud. Et un désastre écologique (la tourbe, on la laisse dans les tourbières).
2) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande la plus facile (chapitre I) et dans votre plate-bande au soleil avec
risque de sécheresse (chapitre II) seront belles la première année (si vous les nourrissez, voir plus bas).
3) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande avec des racines d’arbres et d’arbustes (chapitre III) seront belles la
deuxième année (si elles ne crèvent pas de faim, voir plus bas...).
ANGOISSE n° 2 : “Je viens de dépoter mes plantes, certaines ont un chignon de racines ! Faut-il le couper ?
NON !!! Par pitié, laissez ces petites racines tranquilles !
Briser la motte : c'est utile avec certains arbustes cultivés depuis trop longtemps en conteneurs. Mais c'est stupide dans le
cas des vivaces. Vivaces et arbustes ne poussent pas de la même manière. Les vivaces aiment avoir un chignon dans un
petit pot (et n’aiment pas avoir des radicelles fines noyées dans un grand pot de tourbe).
Une vivace en bonne santé dans son petit pot doit être bourrée de racines. Plus il y en a, mieux c'est.
Ne brisons pas la motte, c'est inutile et même néfaste.
ANGOISSE n° 3 : “Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil ?”
NON !!
Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en mette “dans le fond du trou de plantation”.
Leur seul intérêt : alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants et durs comme de la pierre).
Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation (comme un paillis).
Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement, sans traumatisme.
Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir.
ANGOISSE n° 4 “Mes plantes ont faim, comment les nourrir, quand et avec quoi ?”
1) Si vous n'êtes pas écolo :
Une (petite) poignée d'engrais par mètre carré, c’est indispensable dans une terre pauvre. Mais c’est dangereux dans une
terre riche (si vous hésitez, téléphonez-nous).
- Le meilleur moment pour l’engrais: au printemps, au démarrage de la végétation. Jamais d'engrais à l'automne, les
plantes ne doivent pas avoir d'indigestion avant l'hiver.
- Le meilleur engrais : n'importe quel engrais complet dans lequel la dose d'azote est plus faible que la dose de potasse
et de phosphore (trop d'azote nuit à la floraison et rend les plantes sensibles au froid). Si vous hésitez, vous pouvez
toujours vous rabattre sur les engrais pour rosiers ou arbres fruitiers. Ils sont bien dosés et pas dangereux pour les vivaces.
2) Si vous avez la fibre écolo (engrais chimiques = Tchernobyl), téléphonez-nous avant de mettre n'importe quoi.
Certains amendements prétendus bio sont catastrophiques pour les vivaces (Le guano est bourré d'azote, le sang
desséché et la corne broyée font tout sauf fleurir).
Les jardineries regorgent aujourd’hui de produits “pseudo-naturels”qui sont de vrais poisons (et oui...).
Soyons proches de la nature. Pas bobo.
Le moins nocif : les sacs de fumier les plus simples (ceux qui sont déshydratés, en gros granulés, sont parfaits).
On les met sur le sol en novembre. Les vers de terre iront les chercher et les enfouir tout doucement.
La nature déteste la brutalité !
ANGOISSE n° 5 “Comment ne plus avoir de limaces, sans tuer les hérissons et polluer la planète ?”
Les limaces sont REDOUTABLES de février à mai.
Les plus dangereuses ne sont pas celles que l’on voit mais les petites grises qui grouillent sous terre, dès l'hiver.
Elles dévorent les premières pousses à peine sorties.
Faites-leur la chasse dès février avec des granulés agréés bio (Ferramol) qui ne polluent pas la planète.
Avec ces nouveaux granulés, les hérissons et autres petits oiseaux ne craignent rien (à la pépinière, nous avons un chien,
deux chats et un troupeau de hérissons).
PS : la bière tue les hérissons et la cendre ne chasse pas les limaces quand il pleut…
Page 45
ANGOISSE n° 6 : “Les mauvaises herbes (même toutes petites), c’est grave ?
OUI, si vos plantes ont moins d’un an.
Les mauvaises herbes (et la pelouse) sont plus fortes qu’une jeune vivace qui vient d’être mise en terre
D’ailleurs, même un jeune arbre souffre d’être entouré de gazon.
Cette concurrence de l’herbe pendant les mois qui suivent la plantation explique bien des déceptions (plantes qui se
traînent, première floraison maigrichonne).
ANGOISSE n° 7 : On lit partout qu’il faut planter seulement à partir de novembre, est-ce vrai ?
En novembre-décembre, tout dort déjà. C’est donc le meilleur moment de planter les arbres et les rosiers qui sont vendus
« à racines nues ». Leurs grosses racines ont été mises à l’air et coupées à coups de sécateur, les petites radicelles ont
disparu ou séché au soleil. Bref ces arbres et ces rosiers ne peuvent ni boire ni manger.
On comprend donc pourquoi il est indispensable de les planter à « la sainte Catherine », pendant la saison de repos,
quand ils ont perdu leurs feuilles. Si on les déplaçait plus tôt (à l’époque où ils sont tout en feuilles), ils mouraient
tout simplement de soif !
Nos vivaces, c’est très différent : elles sont en pot, pleines de vie, de racines bien fraîches et de petites radicelles frémissantes.
Pourquoi attendre la saison du repos de la végétation pour les planter ? Cela sert à rien.
Mieux encore, si vous les mettez en terre dès septembre, comme la terre est encore chaude, elles commenceront tout de suite
à pousser. C’est toujours ça de gagné pour l’année suivante !
« Mais en septembre, tous mes massifs sont encore pleins de Dahlias et de fleurs annuelles… ou de mauvaises herbes…
comment faire pour planter tout de suite mes vivaces ? ».
C’est tout simple. Faites comme les jardiniers d’autrefois qui mettaient tout en jauge (en enlevant le pot en plastique surtout),
dans un coin libre du potager ou au bout de massif. Sur un mètre carré, on plante ainsi provisoirement plus de 40 plantes.
L’intérêt ? Vos plantes on juste la place qu’il faut pour faire de nouvelles racines dans la terre de votre jardin. Elles accumulent
donc des forces dès septembre, ce qui aidera à mieux pousser l’année suivante. Quand vos massifs seront libres, nettoyés et
bêchés, il vous suffira de transplanter vos plantes de la jauge à leur emplacement définitif. Pas de panique, prenez votre temps :
vous avez jusqu’à la fin mars pour faire ce petit déménagement…
La Pépinière du Jardin du Morvan, sous la neige…
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CHAPITRE VII COMMANDES PAR CORRESPONDANCE, VISITE DE NOS PEPINIERES, INTERNET
COMMANDES PAR CORRESPONDANCE
La vente par correspondance est assurée par la pépinière du Jardin du Morvan
Date d’expédition :
Nous expédions vos plantes par la Poste.
- Les meilleures périodes sont septembre/octobre et mars/avril. La terre est en effet assez chaude pour que la reprise
soit immédiate. Et les nuits assez fraîches et humides pour que les plantes ne souffrent pas de la chaleur.
Délai d’expédition :
- Les commandes reçues en septembre/octobre sont expédiées dans les 3 jours suivant la réception de votre
bon de commande.
- Les commandes reçues en hiver (de novembre à février) sont expédiées dans les 10 jours suivant la réception
du bon de commande (sauf conditions météorologiques défavorables ou avis contraire de votre part).
Bien entendu, vous pouvez toujours demander une date de livraison plus tardive. Il suffit alors de nous le préciser
sur votre bon de commande.
VISITE DES DEUX PEPINIERES
La pépinière du Jardin du Morvan est ouverte :
- Tous les après-midi (sauf dimanche et jours fériés) de 14 à 18 heures, du 23 août au 31 octobre 2011
et du 1er mars au 30 avril 2012.
La pépinière du Lac des Sapins est ouverte :
- Tous les après-midi, les mercredi, jeudi, vendredi et samedi du 1er septembre au 31 octobre 2011
et du 19 mars au 26 mai 2012
- Sur rendez-vous le reste de l’année
RETROUVEZ TOUTES NOS PLANTES SUR NOTRE CATALOGUE INTERNET
www.jardindumorvan.com
Sur la plupart des moteurs de recherche comme Google ou Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
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Utilisez ce bon de commande du 22 août 2011 au 1er mars 2012.
En mars 2012 un nouveau catalogue sera édité, avec des plantes différentes et un nouveau bon de commande
Chapitre I = Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
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1
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Chapitre II = Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
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Chapitre III = Les fleurs qui acceptent la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
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137
142
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168
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Chapitre IV = Le cas particulier des Graminées
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PRIX UNIQUE : toutes les plantes sont à 5 Euros.
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Commande minimum 10 plantes
Soit........... Plantes à 5 Euros figurant dans une case
= ................. Euros
Plus participation aux FRAIS de PORT
- de 10 à 20 plantes :
14 Euros
- de 21 à 40 plantes :
18 Euros
- de 41 à 70 plantes :
23 Euros
- plus de 70 plantes : 10% du montant de la commande
+............... Euros (frais de port)
TOTAL GENERAL
n°
1) Par courrier
paiement par chèque à la commande
à l’ordre de Thierry Denis
2) Par internet sur
www.jardindumorvan.com
vous pouvez payer
par chèque ou par carte bancaire
= .................Euros
En septembre et octobre : EXPEDITION DES PLANTES PAR LA POSTE dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
De novembre à février : expédition des plantes dans les 10 jours (sauf par grand gel et neige)
Vos noms, adresse, téléphone et e-mail où nous pouvons vous joindre
Vos noms et adresse où vous souhaitez recevoir les plantes :
......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
IMPORTANT : Surtout, indiquez votre numéro de téléphone et votre e-mail (ils resteront strictement confidentiels).
C’est très important en cas de problème de livraison... (mieux vaut un mail ou petit coup de fil plutôt qu’un colis qui reste bloqué à la Poste !)
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TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE I
LES FLEURS QUI AIMENT LA BONNE TERRE
1
ACHILLEA PTARMICA ‘PERRY ‘S WHITE’
2
ACONOGON ‘JOHANNISWOLKE’
3
AGASTACHE RUGOSA
4
AGERATINA CHOCOLAT
5
ANGELICA GIGAS
6
BIDENS HETEROPHYLLA
7
CAMPANULA LACTIFLORA ‘PRICHARD’S VARIETY’
8
CAMPANULA LACTIFLORA 'ALBA'
9
DARMERA PELTATA
10 DELPHINIUM x CULTORUM ‘FINSTERAARHORN’
11 ECHINACEA PURPUREA ‘RUBINSTERN’
12 ECHINACEA PURPUREA ‘PRIMADONNA WHITE’
13 EUPATORIUM MACULATUM ‘ATROPURPUREUM’
14 EUPATORIUM MACULATUM ‘ALBUM
15 EUPHORBIA GRIFFITHII ‘DIXTER’
16 FILIPENDULA RUBRA VENUSTA
17 HELENIUM ‘KARNEOL’
18 HELIANTHUS ‘SALICIFOLIUS’
19 KALIMERIS INCISA ‘ALBA’
20 KALIMERIS INCISA ‘MADIVA’
21 LIGULARIA PRZEWALSKII
22 LYSIMACHIA CLETHROIDES
23 LYTHRUM VIRGATUM ‘LADY SACKEVILLE’
24 MONARDA ‘BLUE STOCKING’
25 MONARDA ‘GARDENVIEW SCARLET’
26 PHLOX AMPLIFOLIA
27 PHLOX PANICULATA ‘FUJIYAMA’
28 PHYSOSTEGIA ‘VAN WASSENHOVE’
29 POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘ALBUM’
30 POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘SPECIOSUM’
31 POLYGONUM MICROCEPHALA
32 SOLIDAGO RUGOSA
33 THALICTRUM DELAVAYI
34 VERNONIA CRINITA ‘MORVAN’
CHAPITRE II
LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE,
MÊME SÈCHE
35 ACHILLEA ‘CORONATION GOLD’
36 ACHILLEA ‘WESERSANDSTEIN’
37 ALCHEMILLA SAXATILIS
38 ALLIUM ‘MONTANUM ‘SENESCENS’
39 ALLIUM ‘FORESCATE’
40 ANAPHALIS MARGARITACEA
41 ANDROSACE SARMENTOSA
42 ARMERIA MARITIMA’RUBRIFOLIA’
43 ARTEMISIA CAMPHORATA
44 ARTEMISIA LUDOVICIANA ‘VALERIE FINNIS’
45 ARTEMISIA SCHMIDTIANA ‘NANA’
46 ASCLEPIAS INCARNATA ‘ICE BALLET’
47 ASTER DUMOSUS 'ROSENWITCHEL'
48 ASTER N/A 'PURPLE DOME'
49 ASTER PRINGLEI ‘MONTE CASSINO’
50 ASTER PYRENACEUS ‘LUTETIA’
51 ASTER RUGULOSUS ‘ASRUGO’
52 BORAGO LAXIFLORA
53 CALAMINTHA NEPETA SSP GLANDULOSA
54 CERATOSTIGMA PLUMBAGINOIDES
55 CHRYSANTHEMUM ‘JULES LA GRAVEUR’
56 COREOPSIS VERTICILLATA ‘SUNBEAM’
57 EUPHORBIA CHARACIAS SSP WULFENII
58 EUPHORBIA CYPARISSIAS ‘CLARICE HOWARD’
59 EUPHORBIA SEQUIERIANA ssp NICICIANA
60 FILIPENDULA HEXAPETALA ‘PLENA’
61 GAURA LINDHEIMERI
62 GERANIUM ORIENTALITIBETICUM
63 GERANIUM ‘RED ADMIRAL’
64 GERANIUM OXONIANUM ‘REBECCA MOSS'
65 GERANIUM ‘ROZANNE’ (= GERANIUM ‘JOLLY BEE’)
66 GEUM FLORE PLENA‘BLAZING SUNSET’
67 HEMEROCALLIS ‘KWANSO’
68 HEMEROCALLIS ‘SUPER STELLA’
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IPHEION UNIFLORUM ‘CHARLOTTE BISHOP’
IRIS SIBIRICA ‘BERLIN PURPLE WINE’
IRIS GIGANTICAERULEA
LAVANDULA 'RICHARD GRAY'
LIATRIS ASPERA
LIATRIS SPICATA 'FLORISTAN WEISS’
LUPINUS ‘RED FLAME’
LUPINUS 'KASTELLAN'
NEPETA GOVANIANA
NEPETA ‘WALKERS LOW’
OENOTHERA XXX
ORIGANUM VULGARE ‘THUMBLES VARIETY’
PAPAVER BRACTAEUM
PAPAVER RUPIFRAGUM
PAPAVER ORIENTALE ‘CATHARINA’
PENSTEMON DIGITALIS ‘HUSKER RED’
PENSTEMON ‘GLABER’
PEROVSKIA ABROTANOIDES ‘LITTLE SPIRE’
PHLOMIS RUSSELIANA
POTENTILLA NEPALENSIS
PRIMULA AURICULATA ssp BAUHINII
RHEUM ‘ACE OF HEARTS’
RUDBECKIA TRILOBA
SALVIA LAVANDULIFOLIA
SALVIA NEMOROSA ‘SCHNEEHUGEL’
SALVIA NEMOROSA ‘CARADONNA’
SALVIA SCLAREA VAR. TURKESTANICA
SANGUISORBA OFFICINALIS ‘TANNA’
SATUREJA ALTERNIPILOSA
SCABIOSA OCHROLEUCA
SCUTELLARIA INCANA
SEDUM ‘AUTUMN JOY’
SEDUM FLORIFERUM ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’
SEDUM ‘MATRONA’
SEDUM 'BERTRAM ANDERSON'
SEDUM PACHYCLADOS
SEDUM SIEBOLDII
SYMPHYTUM ‘EMPIRE’
TANACETUM VULGARE ‘ CRISPUM’
THYMUS HERBA-BARONA CITRATA
THYMUS LONGICAULIS ODORATUS
TRADESCANTIA ‘INNOCENCE’
VERBENA BONARIENSIS
VIOLA ‘BOWLES BLACK’
CHAPITRE III
LES PLANTES QUI SUPPORTENT LA CONCURRENCE
DES RACINES DES ARBRES ET DES ARBUSTES
113 ADENOPHORA ‘HEMELSTRALING’
114 ANEMONE ‘HONORINE JOBERT’
115 ANEMONE ‘SEPTEMBER CHARM’
116 ANEMONE NEMOROSA ‘VESTAL’
117 AQUILEGIA ALPINA
118 AQUILEGIA CHRYSANTHA ‘YELLOW QUEEN’
119 AQUILEGIA ‘MUSIK ROT GOLD’
120 AQUILEGIA VULGARIS ‘NORA BARLOW’
121 ARALIA RACEMOSA
122 ASPERULA LILACIFLORA
123 ASPERULA TAURINA
124 ASTER DIVARICATUS
125 CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘BLAURANKE’
126 CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘LISDUGGAN’
127 CAMPANULA RAPUNCULOIDES ‘ALBA’
128 CAMPANULA ‘SARASTRO’
129 CAMPANULA TRACHELIUM
130 CLAYTONIA SIBIRICA
131 DIANTHUS BARBATUS NIGRESCENS ‘SOOTY’
132 DICENTRA EXIMIA
133 DICENTRA ‘PERCY PICTON’
134 DICENTRA SPECTABILIS
135 DIGITALIS PURPUREA ‘ALBIFLORA’
136 DISPOROPSIS PERNYI
137 EPIMEDIUM KOREANUM
138 EPIMEDIUM PUBIGERUM
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EPIMEDIUM X ‘ORANGE KONINGIN’
EPIMEDIUM X RUBRUM
EUPHORBIA ROBBIAE
FRAGARIA VESCA ‘ILLA MARTIN’
FRAGARIA VESCA ‘FLORE PLENA’
GERANIUM X CANTABRIGIENSE
GERANIUM ENDRESSII
GERANIUM MACULATUM ‘EXPRESSO’
GERANIUM MACRORRHIZUM ‘CZAKOR’
GERANIUM MACRORRHIZUM ‘WHITENESS’
GERANIUM X MAGNIFICUM
GERANIUM NODOSUM
GERANIUM ‘SAINT OLA’
HELLEBORUS NIGER ‘PRAECOX’
HESPERIS MATRONALIS ‘ALBA’
HEUCHERA ‘PALACE PURPLE’
HOSTA ‘AUREOMARGINATA’
HOSTA ‘GOLDEN TIARA’
HOSTA ‘LEMON LIME’
IRIS FOETIDISSIMA
IRIS GRAMINEA
LATHYRUS LATIFOLIUS ‘RED PEARL’
LATHYRUS VERNUS
LIRIOPE MUSCARI 'INGWERSEN'
MAIANTHEMUM BIFOLIUM VAR. KAMTSCHATICUM
OPHIOPOGON PLANISCAPUS
PACHYSANDRA TERMINALIS ‘GREEN CARPET’
PETASITES xxx
PEUCEDANUM OSTRUTHIUM ‘DAPHNIS’
POLYGONATUM HUMILE
RANUNCULUS FICARIA ‘FLORE PLENO’
RODGERSIA AESCULIFOLIA
SAXIFRAGA STOLONIFERA CUSCUTIFORMIS
SAXIFRAGA URBIUM ‘VARIEGATUM’
SYMPHYTUM CAUCASICUM
TELLIMA GRANDIFLORA ‘PURPUREA'
TRACHYSTEMON ORIENTALIS
TRICYRTIS LATIFOLIA
TRICYRTIS ‘SHIMONEA’
TUSSILAGO FARFARA
VINCA MINOR ‘ATROPURPUREA’
VINCA MINOR ‘MARIE’
VIOLA ELATIOR ‘ELISABETH’
VIOLA ODORATA
WALDSTEINIA TERNATA
CHAPITRE IV
LES GRAMINÉES
184 CAREX MORROWII ‘ICE DANCE’
185 CAREX MUSKINGUMENSIS ‘SILBERSTREIF’
186 CHASMANTHIUM LATIFOLIUM
187 DESCHAMPSIA CAESPITOSA ‘TAUTRAGER’
188 ERAGROSTIS TRICHODES ‘SUMMER STRAIN’
189 HAKONECLOA MACRA ‘AUREOLA’
190 MISCANTHUS ‘GIGANTEUS’
191 MISCANTHUS SINENSIS ‘MORNING LIGHT’
192 MISCANTHUS SINENSIS ‘SILBERFEDER’
193 PANICUM VIRGATUM ‘BLUE TOWER’
194 PANICUM VIRGATUM ‘HANSE HERMS’
195 PHALARIS ARUNDINACEA ‘STRAWBERRIES
AND CREAM’
196 STIPA TENUIFOLIA
CHAPITRE V
LES POMMIERS ANCIENS DU MORVAN
CHAPITRE VI
LES ANGOISSES DU JARDINIER
CHAPITRE VII
COMMANDES ET VISITES DE NOS PÉPINIÈRES
Retrouvez toutes ces plantes, avec d’autres photos sur
www.jardindumorvan.com
(sur Google ou Yahoo, tapez juste jardin du morvan).
PEPINIERE du LAC DES SAPINS - 69240 Marnand - ✆ 04 74 64 24 15
- Vente sur place l’après-midi, le mercredi, jeudi,
vendredi et samedi du 1er septembre au 31 octobre 2011
et du 19 mars au 26 mai 2012.
- Sur rendez-vous le reste de l’année.
La Chapelle de Mardore
Roanne
Paris
Thizy
Cublize
PÉPINIÈRE DU
LAC DES SAPINS
Lac des Sapins
MONTS DU
BEAUJOLAIS
Lyon
Villefranche
Les
Ponts
Tarrets
Amplepuis
Tarare
LYON
LE JARDIN DU MORVAN - 58370 Larochemillay - ✆ 03 86 30 47 20
Paris
Auxerre
- Vente par correspondance
- Vente sur place tous les après-midi, de 14h à 18h,
sauf dimanche et jours fériés,
du 23 août au 31 octobre 2011 et du 1er mars au 30 avril 2012.
- Sur rendez-vous le reste de l’année.
Avallon
Lyon
Parc Naturel
du
MORVAN
Paris
MORVAN
Château-Chinon
Lyon
LE JARDIN DU MORVAN
à Larochemillay
Trajet : une heure et demi de NEVERS
une demi-heure d’AUTUN
Autun
Nevers
Luzy
THIERRY DENIS
Conception graphique : Lechat et la Souris - 03 86 71 05 85 - Varennes-Vauzelles - Impression : Imprimerie Normalisée - 03 86 71 05 70
Trajet : une demi-heure de ROANNE
une heure de LYON