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SOMMA I RE 1ÈRE PARTIE STATIQUE PAR LES MÉTHODES ÉNERGÉTIQUES ; STABILITÉ DES ÉQUILIBRES 8.1.1 8.1.2 CONDITION NECESSAIRE ET SUFFISANTE D'EQUILIBRE D'UN POINT MATERIEL. THEOREME DE D'ALEMBERT 568 A. Condition nécessaire d'équilibre 568 B. Condition suffisante de l'équilibre 568 THEOREME DE D'ALEMBERT POUR UN SYSTEME MATERIEL QUELCONQUE (EN STATIQUE) 569 A. Condition nécessaire de l'équilibre 569 B. Condition suffisante de l'équilibre 569 C. Equations d'équilibre 570 1. Paramètres indépendants 2. Paramètres liés par des relations de liaison 8.1.3 570 571 D. Exemples 572 ETUDE DE L'EQUILIBRE ET DE LA STABILITE POUR LES SYSTEMES DE SOLIDES A FONCTION DE FORCE POUR LES FORCES DONNEES 578 A. Positions d'équilibre 578 B. Stabilité. Théorème de LEJEUNE-DIRICHET 578 1. 2. 3. 4. Hypothèses générales d'application Démonstration du théorème dans le cas de deux paramètres Démonstration du théorème dans le cas de n paramètres Remarques C. Etude pratique de l'équilibre et de la stabilité lorsqu'il y a fonction de force 1. Système à 1 paramètre. Exemple 2. Système à 2 paramètres. Exemple 3. Système à n paramètres © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 579 580 581 582 583 583 589 595 2ëme PARTIE ETUDE D E S M O U V E M E N T S V O I S I N S D ' U N E P O S I T I O N D ' E Q U I L I B R E STABLE 8.2.1. HYPOTHESES DE LA THEORIE DES PETITS MOUVEMENTS 8.2.2. ETUDE DES PETITS MOUVEMENTS A UN PARAMETRE AUTOUR D'EQUILIBRE STABLE 596 D'UNE POSITION 596 A. Conditions du problème 596 B. Linéarisation de l'équation du mouvement 597 C. Obtention directe de 1*équation linéaire 598 D. Solution de l'équation 599 E. Etude du mouvement 600 F. Exemple 606 G. Cas où les termes du second ordre dans le développement de U sont aussi nuls 610 8.2.3. SYSTEME A 2 PARAMETRES 612 A. Conditions du problème 612 B. Linéarisation des équations du mouvement 614 C. Ecriture directe des équations linéarisées 617 D. Résolution du système différentiel 621 1. Principe de la résolution 2. L'équation caractéristique a deux racines réelles et positives 3. Détermination des paramètres normaux _ '.' 4. Solution du système. Détermination de q et q^ lorsquTil y 621 a deux valeurs propres distinctes 5. Exemple de résolution : double pendule 6. Cas particulier où l'équation caractéristique a une racine double 626 628 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 622 625 635 8.2.4. ETUDE GENERALE DES SYSTEMES A n PARAMETRES 638 A. Condition du problème 638 B. Linéarisation des équations C. Forme du système différentiel. Principe de la résolution 639 641 D. Rappels et compléments sur la diagonalisation 643 E. Solution du système différentiel 649 F. Cas où il y a des racines multiples 651 8.2.5. EXTENSION DE LA METHODE AUX SYSTEMES A LIAISONS NON HOLONOMES 663 8.2.6. EXTENSION DE LA METHODE A DES SYSTEMES A LIAISONS IMPARFAITES 664 A. Hypothèses 664 B. Stabilité 664 C. Cas de liaisons donnant lieu à fonction de dissipation de Rayleigh 664 D. Equation des petits mouvements dans le cas d'une fonction dissipation de Rayleigh 665 E. Résolution - Nature des solutions 666 F. Propriétés remarquables des racines de l'équation caractéristique 668 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. IÈRE PARTIE STATIQUE PAR LES METHODES ENERGETIQUES STABILITE © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. DES EQUILIBRES - 568 - A la suite des théorèmes généraux de la dynamique, nous avions particularisé l'étude de la statique envisagée comme cas particulier de la dynamique. Dans ce qui suit, nous allons procéder de façon comparable avec les méthodes énergétiques et développer un chapitre de statique, cas particulier de la dynamique par la méthode de LAGRANGE. Nous verrons qu'il y a une grande analogie dans la démarche. Cependant, les méthodes énergétiques nous apporterons des éléments nouveaux en ce qui concerne la stabilité. Pour étudier la stabilité nous avions du écrire les équations du mouvement et étudier la stabilité à posteriori. Nous n'avions d'ailleurs pas pu fournir une justification rigoureuse du procédé. Nous verrons au contraire que le théorème de. LEJEUNE-DIRICHLET lorsqu'il s'applique permet d'étudier à priori la stabilité sans avoir à écrire les équations du mouvement. 8.1.1 CONDITION NECESSAIRE ET SUFFISANTE D'EQUILIBRE D'UN POINT MATERIEL. THEOREME DE D'ALEMBERT Nous avons vu que la condition nécessaire et suffisante d'équilibre était dFe + dfi - 0 dFe dF£ action extérieure agissant sur (P) action intérieure agissant sur (P) Posons dF = dFe + dF£. La condition d'équilibre s'écrit dF = 0 A. Condition nécessaire d'équilibre Multiplions scalairement les deux membres par la vitesse virtuelle V*(P) (arbitraire) dF . V*(P) = 0 Dans une transformation virtuelle quelconque la puissance virtuelle développée par les actions mécaniques agissant sur P est nulle B. Condition suffisante d'équilibre Supposons que la puissance virtuelle développée par les actions mécaniques soit nulle dans une transformation virtuelle quelconque : dt . $*(P) - 0 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. . - 569 - La seule possibilité pour que cette relation soit toujours vérifiée est dF - 0 —*± ~**& (elle pourrait l'être avec_^ dF ^ 0 pour le seul cas particulier où V (P) serait perpendiculaire à dF). La condition est donc aussi suffisante. Pour qu'un point matériel initialement en équilibre reste en équilibre^ il faut et il suffit que la puissance virtuelle développée soit nulle . dans une transformation virtuelle quelconque. 8.1.2 THEOREME DE D'ALEMBERT POUR UN SYSTEME MATERIEL QUELCONQUE (EN STATIQUE) Pour un point matériel P nous avons démontré que la condition nécessaire et suffisante d'équilibre pour qu'un point matériel initialement en équilibre reste en équilibre était dF^ dFg dF^ + dFi « 0 : force extérieure agissant sur P : force intérieure agissant sur P Nous allons établir une condition nécessaire et suffisante (théorème de d'ALEMBERT) qui jouera le même rôle que les théorèmes généraux, A. Condition nécessaire de l'équilibre _^jif Multiplions scalairement par V (P) les deux membres de l'équation vectorielle dF^ . V*(P) + dF^ . V*(P) - 0 Pour le système matériel on a dF^.V*(P) + P€S dFJ>V (P) = 0 P6S Cfi J (ri P^r^ ex* CP W T - 0 en désignant la puissance virtuelle développée par les forces extérieures et par^p. la puissance virtuelle développée par les forces intéu. y in rieures, Théorème : la puissance virtuelle développée par toutes les actions mécaniques est nulley quel que soit le champ de vitesse virtuelle. B. Condition suffisante d'équilibre Nous allons montrer que la condition est aussi suffisante. Supposons un système initialement en équilibre avec la condition que dans toute transformation virtuelle la puissance virtuelle développée par toutes les actions mécaniques soit négative ou nulle {?* = J dle . TCP) + P€S © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. | dli . f (P) P€S - 570 - La configuration du système ne peut dépendre du temps. Car s'il en était ainsi certains éléments du système seraient sûrement en mouvement, ce qui du même coup rendrait sans objet notre étude. Le champ de vitesse réelle appartient alors au champ de vitesse virtuelle. Nous pouvons donc, comme transformation particulière, prendre V*(P) = ^S(P). Parsuite npiis aurons tj = J ^ (puissance réelle) £pe or le théorème de l'énergie cinétique nous indique que <J ô = dTê -r— Comme T0 = 0 (équilibre initial), l'énergie cinétique ne peut être que croissante s'il y a mouvement car elle est toujours positive. On aurait donc frdm <^/ > 0 ce qui est contraire à l'hypothèse La seule solution est donc que le système reste en équilibre. Théorème : Pour qu'un système matériel initialement en équilibre reste en équilibre, il suffit que la puissance virtuelle développée par les actions mécaniques soit négative ou nulle dans toute transformation virtuelle (trans formation générale) C. Equations d 1 équilibre La puissance virtuelle peut se mettre sous la forme générale ff* = Ql qi* + ... + Q i q>* + ... +QnqA* Qi étant ici la force généralisée dans une transformation virtuelle quelconque avec Qi -' QiD + Qi(Le) + Qi(Li) + Qic QiD correspondant aux actions données aux Qi(Le) liaisons extérieures Qi(Li) aux liaisons intérieures Q£Q aux actions de cohésion Les conditions d'équilibre sont donc Qi = 0 Qi - 0 Qn - 0 Là encore nous allons retrouver l'intérêt des transformations virtuelles compatibles • 1 • Lê£.EâEâî?l£EëË-1Ë2S£»i2^ÉEÊS£lêS£s Les transformations sont donc toujours compatibles. Les équations d'équilibre sont donc * Q. = © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 0 pour tout i - 571 - Nous pouvons envisager un certain nombre de cas particuliers : * le système.est formé de solides parfaits Q* = 0 + le système est formé de solides parfaits à liaisons parfaites <£ = 5 ° Q i(Le) « ° Les équations d'équilibre sont donc ' Q. Qiai) ' = 0 ° pour tout i Nous envisagerons à part, vu son importance, le cas où les actions mécaniques données donnent lieu à fonction de force. 2. Lgs^paramètres_sont_lies_gar__des_relations de^liaisons Supposons que les n paramètres soient liés par les relations de la forme fj(qi ••• qi ... qn) ! = ° ajiq{ +,..+ ajiq!« +....+ j = 1 ... h ajûqi* - 0 j-1... 1 Les vitesses virtuelles compatibles sont définies par |ËiHq.«+ ...+!£j.qi* + ... + JËJ.q'* aq,. aq£ HI aqn Mn II ajlq{» + ... + -ajiq»* + ... + ajnq]i* = = 0 0 système qui peut se mettre sous la forme unique III { ajiqj* + ... + ajiq!* + ... + ajnqi« - 0 j. - 1 ... (h+1) Si l'on prend une transformation virtuelle compatible, la puissance virtuelle : /^s !f* = Q?ql*+ ..- +Q*q{*+ ... -^^qA* n'est nulle que pour les seules vitesses virtuelles vérifiant le système III. En utilisant les multiplicateurs nous aurons donc les équations (en procédant exactement comme pour les équations de LAGRANGE) m Q! * h+1 I j'«l X a j ji = £ ° = * ••- n Remarque : pour résoudre le problème nous avons n équations de LAGRANGE et m = h+1 relations de liaisons. Le cas se présente de façon très différente s'il y a des liaisons non holonomes. S'il y a des liaisons non holonomes (1 * °} : a j i q { + ... + aji q{ + ... + a jn qi = 0 Ces relations sont identiquement vérifiées à l'équilibre et nous n'avons en fait que h relations utilisables. Le problème est alors indéterminé. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. On applique à la manivelle (J) un système d'actions mécaniques dont le torseur TI est défini par T I (*i - o \ Sl(o) .^Î0 On applique à la coulisse (2) un système d'actions mécaniques dont le torseur 12 est défini par T 2 - F*0 JM2(A) - 0 (*2 < -v On repère le système par x,,e tel que QÎ = X' $„ 6 1°/ = (X0, $1) Entre_les_2aramètres x, 9 nous avons la relation x x - r cos(9-q) cos a u; 2°/ Les vitesses virtuelles compatibles sont définies par sin(6~a) cosa « + « _ 3°/ ^s.iîâîsons^etant_2âΣê£> ^a Puissance virtuelle développée par Tes seules actions données : Si (0).ft* + F2 - V^(02) - Q M 01* + F x f * - 0 (3) Mais ceci n'est vrai que pour les seules vitesses virtuelles vérifiant la relation (2) ^°/ E2HE-EÉ22HËEÊ» nous pouvons procéder de deux manières - on réduit au nombre minimum de paramètres, c'est à dire ici à 1 paramètre, qui est alors indépendant (la liaison est holonome) de (2) on tire x'* = -r'^(^a) 9'* (3) s'écrit alors FM' - F r sin(e~«)] e i* = \__ COS dj 0 Cette relation doit être vérifiée quelle que soit la vitesse virtuelle 9'*. Donc . a) M - F r Sin(9 cos" a = 0 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 573 - - on conserve deux paramètres et l'on écrit la compatibilité à l'aide des multiplicateurs r liEtosle'" + x'* = o x cos a M0f* + F xf* * 0 on obtient les deux équations / M + X r I sln vQ""oO cos a = 0 ( F + X - 0 En éliminant X on retrouve immédiatement la relation entre F et M, Exemple 2 : on demande de trouver lorsqu'il y a équilibre la relation entre les couples appliqués sur l'arbre d'entrée et les arbres de sortie dans un différentiel d'automobile. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. La figure est faite lorsque Y^ = YQ (0^ - 0) 1°/ RêEllâSë A (S0), (Si), (S2), (S3), (S^), (S5) on lie les repères (R0) .. .. (RS) disposés comme l'indique la figure. On repère par 0j, 62, 63, 6^, 05 e-i = (X0,X!) ; 02 - (Y0,Y2) ; 03 - (Y0,Y3) ; 0^ = (Y0 ,Y^) ; :05 - <Xi,,X5) Dans la suite on posera : 0J = cof ; 0^ = 0)| ; 03 = 0)§ ; ©4 » cx)Ç ; 0$ m 0)5 2°/ Rêl£tion_de_liaison II y a roulement sans glissement au contact des solides. . vi(AK vi(A) - 0 ; V5(A) - V f ( A ) VÇ(A) - -î? A Ô^A r^ = 0 f ' A «- °JR -A Kg • Vj(A) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. -'- - Ri, a)^ Z 0 R "I -R^ L L- ° JR -J^Q - 575 - Vi(A) _> = flj A OiA RI r° i = (oî r ~ A -R4 L ° J RO L° JRO Vf(A) vi(A) = = - Ri u>f Zo (- Ri* <»£ + R! tof) Zo R! (oî - Ri+ o)^ . vl(B) V|(B) = = D'où la relation 0 (1) 0 = $|(B) - V£(B) V|(B) = VKOit) + a§ A Ô^B V!(0it) = ^§(0,,) .- V5(0i+) = R2 ^ Zn n§ = n^ + 35 = -.«5 A O^B = = to5 o)^ LO J R u r^i T R5 i 0)^ L V?(B) ^Ç A ÔÔt = wÇ X4 A R2 Yif 0 A J^ 0 = L° J^ r ° 0 R L"" 5 ^A^ ^ _R2 0)^ - RS ^5_J V|(B) = Q| A -^. OB 10 = f ^] 0 A LOJ^ V§(B) = r^n R2 LO JRif = R2 ^2 ^ 0 R2 o)£ - RS 0)^ - R2 co2 1 K — - 4 D ! où la relation R2 (w; - o)2) ~ R5> co^ = 0 (2) • vi(o On procède exactement comme en B. Il suffit de changer RS en HRs et 0)2 en 0)3 R2 (o>S - u!> + R5 (-5 - 0 . . (3) Nous avons donc:les-trois relations entre les cinq paramètres R! o)î - R4 0)4 = 0 (1) R2(o)^ - 0)2) - R5o)5 = 0 (2) R2(a)£ - 0)3) + R5u)5 = 0 (3) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 576 - Nous pouvons par exemple garder ces cinq paramètres ou réduire à trois seulement, qui .sont les paramètres principaux, 61, 62, 63. C'est ce que nous ferons : en ajoutant (2) et (3) membre à membre 2 u>£' - o)| - o)f WÇ o en portant en (1) . soit 0 = coS + ioS ^ o 3 RI o)f - R^ ^ = 2 = 0 2 |L o)î - o)| -.o>| = 0 (4) &k c'est à dire trois paramètres reliés par une relation de liaison (semiholonome) Remarque : la relation que nous avons trouvée en cours de calcul nous montre une propriété remarquable du différentiel. 1 w *T / tT KI (®'2 + §)' wî Faisons •—*KI = coî = 2 o)| + k>3 Le différentiel permet d'additionner (ou de soustraire) des rotations. Plus généralement c'est un mécanisme sommateur. Précisons H1 - &•**& 6, on peut toujours choisir C = - 62*93*C 0 Supposons que l'on veuille additionner deux grandeurs x et y. Faisons tourner l'arbre 2 d'un angle 62 •• kx et l'arbre 3 d'un angle 63 = ky. L'arbre 1 tourne alors d'un angle 61 = k (x + y) c'est à dire proportionnel à la somme. 3. Calcul_de__la_2Hissance__virtuel £HËliÊ«£22Eâ£îklS«âYË£«Iâ^IîâÎË2S Les vitesses virtuelles compatibles sont définies par 2 |L ef* - ei* - e^* - o (4) K^ Dans une transformation virtuelle compatible la puissance virtuelle développée par les couples appliqués à (Si), (82), (83) est nulle ( Î! j g .Q à (Sj) : T! à (S2) : T2 j 2 / M2(0) •••> '•. ' . ' . ' = M^Og) ffî* + M2(0) n°2* Sj(0).Î0 = 0 S2(0).Î0 - 0 S3(0)J0 = 0 • J3 M3(0) à (S3) : T3 * on posera + -S3(0) flf o = M! ej* + M2 ei* + M3 95* mais pour les seules vitesses vérifiant (4) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 577 - 4 ° / 5Êl§£i22-ê2£lÊ»iÊ5-£2HElê S-î?ljt«î?2a.î!îa On peut soit éliminer une vitesse virtuelle, soit employer les multiplicateurs. Eliminons par exemple 6]* 1 T? 01* = Y "R1 ( 0 £* + 63*) 0 = en Posant dans l'équation de d'ALEMBERT (M2 + 1 MV |^)01* + (M3 + 1 M! |i) 05* M M2 + ~ l 2 RI Les vitesses 02* et ©3* sont arbitraires, donc M3 + {f^Mi " 0 = 0 on en déduit immédiatement que les couples sur les roues (sorties du différentiel) sont égaux M2 = M3 Ceci a une conséquence pratique très importante : si une roue passe sur un sol parfaitement poli (verglas par exemple), le véhicule ne peut démarrer. Supposons que ce soit le cas de la roue S f liée à l'arbre (2) , L'action de (S2) sur (S2) est le torseur T£ :{F£, Ml(0) } avec F2 H- F£ = 0 M^(0) + M2(0) - 0 Donc %(0) .X0 = - M2 L'action du sol sur (S2) est Fg t = N YQ (pas de frottement) Ecrivons le théorème des moments en 0 pour la roue (S2) en projection sur 0,X0 OÎ A ? Qt S2 + S^(0) --> -> 01 A F.. si •> « r -Ril A f No i L oj LoJ = = 0 f o0 IINJRO •> On a donc M^(0).Xo et par suite = 0 ce qui entraine M'2 M3 = 0 0 Aucun couple n'est transmis à la roue 3. On remédie à cette difficulté en supprimant l'action du différentiel totalement (crabotage sur les tracteurs) ou partiellement (dispositif autobloquant sur les automobiles) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 578 - 8.1.3 ETUDE DE L'EQUILIBRE ET DE LA STABILITE POUR LES SYSTEMES DE SOLIDES A FONCTION DE FORCE POUR LES FORCES DONNEES A. Positions d'équilibre Nous avons vu que les conditions d'équilibre étaient QiD = 0 ou Q*D + l Xj Oji = 0 J5*! suivant que les paramètres étaient indépendants ou non. S'il y a fonction de force pour les forces données, on aura BU ^iD " J^ * iD 4 = 3U "357 on peut donc énoncer le théorème : Les positions d'équilibre sont obtenues pour les valeurs des paramètres qui rendent la fonction de force stationnaire. Exemple : double pendule U = m g(li COS.6--+ 12 cos<j>) + C Les positions d'équilibre sont obtenues pour les valeurs des paramètres telles que !£o 36 U ^ =Uo 94 B. Stabilité. Théorème de LEJEUNE-DIRICHET _ Enonçons ce théorème vu son extrême importance : Si pour un système de valeur des paramètres q^ la fonction U présente un maximum relatif isolé^ la position d'équilibre correspondante est stable. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 579 - Ce théorème est très efficace, mais ses conditions d'application sont restrictives. Il faut donc soigneusement préciser les hypothèses. 1. Hypothèses générales dfapplication II y a fonction de force (au sens strict, car si la configuration dépendait du temps certaines parties seraient en mouvement). Donc U = U(q! ... qi ... qn) ~" la fonction U est uniforme et continue - les solides sont parfaits à liaisons parfaites a - il y a équilibre pour qi = 0. C'est à dire que (-^—7) 0 pour V i (tous les paramètres sont nuls à l'équilibre) ^i Cli=s0 - la fonction de force est maximum pour qi = 0 et ce maximum est nul. - il s'agit d'un maximum strict Remarque 1. Le fait que l'équilibre soit obtenu pour q£ = 0 et que le maximum soit nul ne sont pas des hypothèses restrictives. On peut toujours se ramener à ce cas par un changement de variable et par un choix convenable de la constante qui intervient toujours dans la fonction de force Exemple : pendule simple Supposons que ZQ soit la verticale ascendante. On a immédiatement U = •' - m g 1 cos<j> + C t e L'équilibre est donné par — dcj) soit =0 mgl sin<f> = 0 -*{T La maximum est visiblement atteint pour <J> = TT U . » m g 1 + C maxi ° Faisons le changement de paramètre <j> - TT + q U = m g 1 cosq + C Pour q = 0 <f> - TT. Le maximum correspond à q = 0 Choisissons maintenant C = -m g 1 U = m g 1 cosq - m g l "maxi ' (U) q=0 = et ° Donc par ces changements l'équilibre est atteint pour maximum et ce maximum est nul. q = 0, U est alors Remarque 2 : le fait que l'on ait des systèmes de solides parfaits à liaisons parfaites, que la configuration ne dépende pas du temps et qu'il y ait fonction de force nous conduit à l'intégrale première T © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. = U + h ~ 580 - 2. Démonstration du théorème de LEJEUNE-DIRICHET dans le cas de deux paramètres Particularisons d'abord les hypothèses à deux paramètres • U = U(qi-,q2) . l'équilibre est obtenu pour <!ir> 9<îl qi -0 qi = 0 • ° ; q2 = 0 <lir>qi-O - ° 9<ï2 q 2 =0 q2 == 0 . U est maximum pour q = 0 ; qi = 0 . ce maximum est nul U(Q,O) = 0 . il s'agit d'un maximum strict : |qj| < a |q2J < a -^ l'égalité ne pouvant être atteinte que pour qi = 0, q2 = 0 u(qi,q£) < 0 L'indice 0 correspondant aux conditions initiales, on peut écrire l'intégrale des forces vives sous la forme T (qi^^i»^) — U (^1^2) =s T (QI 0^20 ^îo ><i2o) — U ( ( iio>ci2o) Imaginons trois axes de coordonnées qi, q2, z et introduisons la surface d'équation z = U(qj,q2) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 581 - U(0,0) étant un maximum isolé, la surface (E) est tangente en 0 au plan des qi,q£ et au voisinage de ce point elle se trouve en dessous du plan tangent. Il existe donc sur (Z) une région (R) entourant 0 et dont tous les points sauf 0 sont au-dessous du plan tangent. Nous pouvons limiter (R) par un plan (H) parallèle à (0,qi,q2) et suffisamment voisin pour que toute parallèle à Oz menée par un point M de (R) ne rencontre (R) qu'en un point, (R) se projette sur le plan tangent en 0 suivant une aire (r) entourant 0. Dès que le point m sortira de la région (r) le point correspondant (M) de (I) sortira de la région (R) et passera donc audessous de (H). Désignons par h(négatif) la cote du plan (H). La région (R) est caractérisée par U(qi,q2) > h L'intégrale des forces vives nous donne T - U(qj ,q2) + T(q10,q20,qio>cl2o) ~ U(q10,q20) mais T est toujours positive U(qlfq2) -H T(q10,q20,qif0,q^0) -U(q10,q2Q) > U(qi,q2> > Q. soit U(q1Q,q2Q) ~ T(qIQ,q2Q,qiQ,q2Q) Relation qui doit toujours être vérifiée au cours du mouvement Nous allons montrer que l'on peut choisir les conditions initiales de manière que U(qi,q2) > h au cours du mouvement, c'est à dire que le point M restera dans la région (R) donc m dans la région (r), En effet . on peut choisir qjg et q2o de telle manière que |U(qio,q20>| < 2 + U(q10,q20) > y car U est une fonction continue qui s'annule pour qi = 0 et q2 - 0. Il suffit donc de choisir q^Q et q2o suffisamment faible . on peut choisir qfo et T < ( llO» ( l20» c lio> c l2o) qlo de manière que < 2" "* " T(qi0,q20»(lio»cl2o) > J car T = -j (^iiqi2 + ^22^2^ + 2a^2 qî ql) est une forme quadratique définie positive, qui ne peut s'annuler que pour qf = 0 et q£ Œ 0.. Il suffit donc de choisir q|o et qlo suffisamment faible Avec les conditions initiales choisies on aura donc U(qi,q2) > h Par suite le point M sera tout au cours du mouvement dans la région (R) et m dans la région (r), Par suite comme on peut choisir |h| aussi petit que l'on veut, il en sera de même de |qi| et |q2| et il y aura stabilité. 3. Démonstration du théorème de LEJEUNE-DIRICHET pour un système à n paramètres Nous allons la conduire en trois temps : a) Relation toujours vérifiée au cours du mouvement L'intégrale des forces vives © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. T = U + h peut s'écrire T - U = TQ - UQ - 582 - T(qi,qP " -U(qi) + T0(qio»qi0) - U0(qi0) mais T est toujours positif U(qi) + T0(qio,q{0) - U0(qi0) > U(q£> > 0 soit encore U(qio) - T(qi0,q{0) b) borne supérieure de U lorsque le yoint figuratif M = M(q\ ... q^ qn) se déplace SUT la frontière d'un hyper cube de coté |e| Supposons que le point figuratif M se déplace de manière qu'un paramètre prenne la valeur ± e alors que les autres varient dans l'intervalle |-e, +e| qi - ± e + Uj = UjCle, ..., q£, ... , qn) qi - ± e U£ = Ui(qx, ..., ±e, ... ,qn) qn = ± e Un = Un(ql5 ..., qj, , ±e) Désignons par J \, ... , 5^ , ... , ^5n les bornes supérieures de Ui » . . . , U£ ,...., Un. Tous les ui sont négatifs et non nuls car U ne peut être nul que si tous les paramètres sont simultanément nuls (maximum relatif isolé nul). Désignons parc/le plus grand des nombres </£. On a donc U < J J strictement négatif c) on peut choisir des conditions initiales pour que le point figuratif initialement à l'intérieur du aube reste à l'intérieur Reprenons la relation toujours vérifiée au cours du mouvement U(q£) > U(qio) - T(qi0,q{0) - on peut choisir les positions initiales de manière que KPl |U(qi0)J < ^ soit ^ -U(qi0) < -y <p '• oti U(qio) > f ceci est possible car U(q^o) s'annule avec q£Q- II suffit pour cela de prendre |qxo| < ^ (convenable). On a donc au départ Uo(qjo) "To(qiO>q{o) > ^ donc pendant tout le mouvement aussi U > yP Par suite le point figuratif ne peut sortir de l'hypercube car s'il en sortait il devrait franchir la frontière et pour cela on aurait U ^ (p ce qui est contradictoire avec la condition générale du mouvement 4. Remarques a) Le théorème de LEJEUNE-DIRICHET est une condition suffisante de stabilité. On admettra,que les autres positions sont instables. b) Les vitesses restent bornées au cours du mouvement. En effet T © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. = U(qi) + T0 - U0 - 583 ~ U(q£) est toujours négatif, donc comme T est toujours positif T Or nous avons choisi les conditions initiales telles que U0 - T0 donc T < >^ soit TÔ - U0 < < T0 - UQ |vP| |£P| Mais T = — a^j q| qj forme quadratique définie positive (ne peut s1annuler que si les q{ sont tous nuls). Donc les q{ sont bornés par une certaine valeur que l'on pourra toujours déterminer. c) Extension du théorème de LEJEUNE-DIRICHET Supposons qu f il y ait, outre les actions mécaniques donnant lieu à fonction de force des actions mécaniques donnant un travail négatif (forces dissipatrices). Le théorème de LEJEUNE-DIRICHET s'applique encore. En effet, écrivons le théorème de l'énergie cinétique : _ dT = _ dU + Jfpf T - T0 Wf - U - U0 + Wf travail des résistances passives est négatif par hypothèse. T d'où = U + T0 - U0 + Wf U + T0 - U0 + Wf > 0 Donc, puisque Wf est négatif, on a nécessairement U + TQ - UQ - U > > 0 U0 - T0 et la démonstration se poursuit comme précédemment. C. Etude pratique de l'équilibre et de la stabilité lorsqu'il y a fonction de force 1. Systèmes à un paramètre q a) L'équilibre s'obtient en écrivant -r- = 0 La résolution de cette équation donne les positions d'équilibre q*. Il y en a en général plusieurs. d^U ¥ b) La stabilité s'étudie en calculant (-7—2:) , c'est à dire la valeur de la dérivée seconde pour les positions d^lquilibre Si (TT)* < 0 l'équilibre est stable dq^ exemple : équilibre et stabilité d'un pendule à deux masses Un pendule muni de deux balanciers est articulé en 0 sans frottement. Trouver la condition de stabilité pour la position verticale <j> = 0 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 584 - U = m2 g 12 cos<(> - mi g li cos<j> + C U = g(m2!2 "" m i l i ) coscf) + C Supposons dfabord que m2!2 ~ mili ^ 0où cette quantité est nulle. Positions dféquilibre Nous envisagerons à part le cas -7— - - g(m2l2 ~ n^l^sint}) <$ - o — •* * - « j : :: II y a deux positions d'équilibre : <J> = 0 ; < f > = TT Stabilité de la position <j> = 0 d2U 3^7 = ( 3F}+-0 -g(m2l2 - mili)cos<j) = -s^a - ^i1!) * si m2l2 "" mlli > 0 * si m2l2 "mili < 0 équilibre stable équilibre instable (dans ce dernier cas le centre de gravité est en dessous de l'axe) * cas particulier où ni2^2 ~ ml^l = 0 on a alors U = cte M = 0 3* " II y a équilibre dans toutes les positions. On dit que l'équilibre est astatique. Le théorème de LEJEUNE-DIRICHET ne s'applique pas car il ne peut y avoir maximum relatif isolé. Il est bien facile de voir que l'équilibre est instable. L'intégrale des forces vives T « U + h donne T = Cte T = T = 1 (mglf -H mjl^cf)'2 1 (m2l| <()'2 -H mjlf c()'2) <)>' « Cte = (j>5 d'où ()> = (j>5 t + 4>0 Même en prenant <£' et <t>o arbitrairement petit le système s'écartera de sa position d'équilibre. Ce modèle explique le fonctionnement d'un jouet très curieux, l'oiseau de Kottabych. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 586 - 0(7) - »(q*> * <f >,.,.. ï 4 40 si * i(0'q,q. ^ q=q. ? * * < £ & q=q .? OM. - ° o',) - B ( ^ + j I (0. ? *i 1 «0, 5 »*... fitë J^ premier terme non nul est d'ordre pair on peut avoir un maximum ou un minimum exemple © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 587 - Le système est constitué de trois solides (S0), (S^), (S2) disposés comme l'indique la figure. Les liaisons (S^/CSg) et (S2)/(S0) sont des liaisons prismatiques parfaites dont les axes sont orthogonaux. (S}) est limité par une surface qui est cylindrique d f axe orthogonal aux axes des liaisons prismatiques. Le contact (S1)/(S2) est ponctuel sans frottement au point M. A (S0) on lie le repère (R0) : (0, X0, ?0, Î0) tel que X0 YQ porté par l'axe de la liaison (Si)/(So) dirigé vers le haut porté par l'axe de la liaison ZQ = XQ A YO A (Sj) on lie le repère (R^ : (Ol, Xj, ?l, Zx) tel que Xi = X0 É! = z0 ?r - Zx A Xi On repère (R^/^) par 00^" = s X0 On repère le mouvement de (S2)/(S0) par t, tel que ô£2 s= t-^o (Si) est relié à (SQ) par un ressort de raideur K. Lorsque s = 0, le ressort est sans contrainte. La masse de (Sj) est m et celle de (S2) M. Le rayon du cylindre limitant (S2) est a. * la fonction de force est U = - M g t - — s 2 + cte on peut se ramener à un paramètre unique s (car s et t sont liés). Dans le repère (RQ) l'équation du cercle est : (x-s)2.+ y2 = a2soit x2 -H y2 - 2sx + s2 - a2 = 0 Les coordonnées de M appartenant à (S2) sont dans (RQ) x = 0 y = t -1 On exprime la liaison entre s et t en écrivant que le point M est sur le cercle • (t - l)2 + s2 - a2 = 0 soit t2 - 2tl + l2 + s2 - a2 = 0 t = 1 ± /az - sz Avec le montage adopté on a nécessairement t - 1 > 0 t ce qui donne fc U = - j- s2 - Mg /az - sz + Cte © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. = donc 1 + /az - s* - 588 - * Positions d'équilibre d£ = dS -k + , "g ks S /a* - s* S = [ + Mg 1 |_k /a* - s^J S Les positions d'équilibre sont données par les solutions de l'équation o = .[-* * TA] L J / s = 0 ( -k + 2 MiL^ . v /a - s2 La première relation donne BJ o = 0 2 2 Me La seconde s'écrit k2 - a? ~* s2 elle n'a de solution que si s 0 ou a2 ou M2e2 = a 2 2 r^ 2 2 rf— > 0 K. Mg $ ka S s'il en est ainsi so /2z + /a = ^ 7 SFg ,B . . „ . k^ positions S3nnetriques comme il est 7 physiquement évident M2 2^ s^3 . •« - /a2 - -, fz k Dans le cas particulier où Mg = ka il y a racine triple s^ = 8 2 = 8 3 = 0 . Ce cas sera singulier pour la stabilité. * Stabilité <*2U _ dS7" position , . K Sl Mgs2 (a - sz)^/z Mg /a -s 2 z =0 z 2u Mg (• TIT) ds Sl=0 si Mg < ka si . Mg > ka si Mg = ka - - k +a.-& l'équilibre est stable l'équilibre est instable (4--^) • 0 Pour pouvoir conclure il faut dévelopS s=ss l per U(s) par la formule de TAILOR «-«'')^.!*^'i*i,^'J* i,^ «-«(«)*^>'s*{,^*avec d2u ds2" Mg = ka = -^z - *!Ê + Mg a (az - s^)1/^ 0 = 3 Mgs |la2 - . 8 2)-3/2 j ds s=o <0> ' ° © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. s'écrit Mgs (a* -s'*)3/* + S2(a2 _ s 2 } -5/2] - 589 - 0 3 M g Qa2 - s 2 ) 3 / 2 + s 2 (a 2 - 8 2)5/2] = + 3 M g s . 1g Qa2 - s 2 ) 3 / 2 + s 2 (a 2 - S 2 )5/ 2 J Quelle que soit la valeur de la dérivée du crochet, le deuxième terme est nul pour s = 0. Donc (0) as n ss=o = S M . ga ^ t lar ) - 6f| a u = u0 + lff s H ... L'équilibre n'est pas stable. . . position 82 rd 2 Ux ^IF; r W^ va 2 rz~- . 8=82 Mgsj _ (a^ - s2)"^ L'équilibre est donc instable. Il en est de même pour la position symétrique s = s3 2. Système à deux paramètres q^, q2 ftîï *' ?)TT a) Les positions d'équilibre s'obtiennent en écrivant -r— = 0 ; -r— = 0 La résolution de ces deux équations donne une série * ^ de valeurs {qi = qf ; q2 = <$} b) Stabilité Rappelons un résultat important sur les fonctions de deux variables. Soit f(x,y) une fonction de deux variables que l'on suppose pourvue de dérivées partielles continues jusqu'à l'ordre 3 indu et telles que 3f 3f ^X0^0) - 0 ^(x0,yo) - 0 On démontre que l'on a les cas suivant 1er cas £f 2i£.. (V£L.)2 > o BÎF " ây7 3x3y y 0< maximum « 2ème cas 32f 32f ( 3 2 f ).9 > alF ' âF ' IT1? |4 3xz > o © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. ° minimum - 590 - 3ème cas £_. . —T7 - V( —)2 lE7 By 3x 9y' < 0 ' n i maxi ni mini 4ëme cas ^2^ d2^ «. 32f z 3x * 3yz 3x 8y = II faut poursuivre le développement à l'aide de la formule de TAYLOR jusqu'à un ordre convenable n La condition de stabilité est donc pour une position d'équilibre flî&o A . ((_J_IL_)2 > o c ; ^ * ' câq? * 3qi sqai <0>. < » Exemple : étude des positions d'équilibre et de la stabilité d'un système formé de deux pendules orthogonaux © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 591 - a) calcul de la fonction de force U = M g Z ÔÊ = ÛJÛ2 + 02è OG = 1 Z2 + Z2 = 52 " + C Z étant la cote du point G b X2 sin0 0 LcoseJ «^RO X x coscf) + ?1 sin<|> COS0 îi - . o r sine ^ J ^Ro î r - Î0 COS<() COS6 X2 _^ OG Donc = s in L-cosd> sin0 _ ^RO 1 sinO + b coscf) cosô b sin(f) _1 cos6 - b cos<() sinô_ = U = M g (1 cos0 - b coscj) sin0) + G U - M g 1 (cos0 - y cos^) sin0) H- C b) positions d'équilibre Elles sont données par les solutions des équations 8U — = - M g 1 sin0 - M g b cosd> cos0 au = + M g b sin<() sin0 ou •r-r ocp d T o ù les équations 1°/ 3U — - 0 90 9U ; — = 0 9(j) A - 1 sin0 - b coscj) cosô = 0 | sincj) sin0 = 0 sin<{> = 0 <|> = 0 ».0 J;;.-i../3 j;}:^...I20. * t8e.ti-./3 \n:;f0. on a donc les configurations suivantes © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. o) étude de la stabilité de la position 2U ~2T = \J J 0 l = "" - M g 1 cos6 + M g b cos<f> sinô (0Vo - -M 8 1 . 1 - M S I *4 - -îfi e=-60° JN2îT ( = ^6=-60» - 2M g1 <|)=0 3^U —2- s + M g b cos<f) sin6 d(f> <0>9^60<fr»0 ^ 32U 3F}e=-,600 <t>=0 ( 3^U 9?3^ • + - M g l /3^| = 3 "IM g X M g b 8in4> cose ^2rr ^aead^e 0 OU 60° *:° = ^ ^ ^ on a immédiatement <g)' < » <W)* (W}* ~ (âë3^)*> ° © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. L'équilibre est donc stable -^ - 595 - 3. Système à n paramètres (n > 2) Les positions d'équilibre s'obtiennent facilement en écrivant 8U —7 = n0 3qi . i = 1 ... n et en résolvant de système de n équations Par contre l'étude de la stabilité ne peut se faire que par une étude directe. Il n'y a pas de formulation comme nous l'avons vu pour un et deux paramètres. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 2ÈME P A R T I E ETUDE D'UNE DES MOUVEMENTS VOISINS POSITION © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. D'EQUILIBRE STABLE - 596 - Nous avons cherché précédemment les conditions d'équilibre et de stabilité des systèmes. Mais notre étude ne peut se borner à ce résultat car même lorsqu'il y a équilibre stable il y a en fait toujours mouvement au voisinage de l'équilibre car en pratique les conditions initiales ne seront jamais nulles. Il importe donc maintenant de connaître la nature du mouvement qui prend naissance. Nous allons voir que l'on peut bâtir une théorie très générale de ce type de mouvement sans employer les équations exactes (systèmes non linéaires à coefficients non constants) mais des équations approchées linéaires. L'intérêt de la théorie que nous allons bâtir est de fournir une mise en équation systématique de très nombreux problèmes. Ces méthodes trouvent leur prolongement naturel en vibration. 8.2.1. HYPOTHESES DE LA THEORIE DES PETITS MOUVEMENTS Au départ nous allons admettre des hypothèses restrictives : - les liaisons sont holonomes, indépendantes du temps. On peut en particulier réduire au nombre minimum de paramètres - les liaisons sont parfaites au sens de Gauss ce qui signifie en pratique qu'il n'y a pas de frottement — il y a fonction de force U = u (q ...q....q ) (au sens strict les liaisons 1 n étant indépendantes de t) - la stabilité est obtenue par application du théorème de Lejeune-Dirichlet. Nous verrons par la suite que l'on peut s'affranchir de certaines hypothèses et qu'en particulier on pourra adapter la théorie à des systèmes non holonomes et à des systèmes avec frottement. Nous verrons aussi que l'on peut traiter des problèmes très importants en pratique où interviennent outre les actions donnant lieu à fonction de force des actions connues en fonction du temps (systèmes non conservatifs) 8.2.2. ETUDE DES PETITS MOUVEMENTS A UN PARAMETRE AUTOUR D'UNE POSITION D'EQUILIBRE STABLE A. Conditions du problème Précisons les hypothèses générales : - le système est a un paramètre q - il y a fonction de force U = U(q) - l'énergie cinétique est une forme quadratique définie positive r\ T= ( Ï [j I> pes © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. dm l «f2 soit - 597 - T = Y aq'2 a>0 - la position d'équilibre q (—H-) = o 9q -> est obtenue en résolvant l'équation q - q on a donc &• ° - la position d'équilibre est stable 2 (—y) < 0 strictement *3q q=q Si (au —j)* = 0 rien ne subsistera de la théorie que nous allons 3q écrire. Il faudra faire une théorie spéciale. 2 (-Mj-) ^< 0 3q q=q (strictement) _ Pour étudier le mouvement voisin on pose q = q + q et l'on suppose q petit ce qui est toujours possible car le système étant stable dans la position .q on peut toujours avoir q<e arbitrairement fixé en prenant q' et q suffisamment faible (voir théorie de la stabilité par le théorème de LejeuneDirichlet). B. Linéarisation de l'équation du mouvement L'équation de Lagrange pour un système à un paramètre s'écrit d_ dt 3T 9T Bq f w = aq _ H -'iïï. . H 3q 3q f d 3T 3a ,2 ^ tl dt V " = ^ « + a < l 3T . 1- aq. ,2 _ aq.. . 1 aq ,2 . |H . „ On veut obtenir une équation linéaire à coefficients constant. C'est ce qu'on appelle linéariser en mécanique (extension de la signification en mathématique). — on peut écrire l'équation exacte Comme q = q* + q -> q' = q—f q ft = q" a?,+ i a?-2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. . £, „ - 598 - 1. Dévelo££ement des fonctions a et u autour_de_la_£osition ïLLÉSHÎliîîEê a 2 1 (— , 3 a )N * q—2 + .. . q 3q 2 * + (_) ,3u *q-+ _ 1( ,3 )u?q -2+ _' 1 ,3)3 Ux -3 A ( q + ... = a* + (,3a N) u = u * — + q 3q 3q 2. Si_2_demeure_£etit_il_en_est_de_meme_de_2^ Nous avons vu en effet lors de l'étude de la stabilité que si les |q\ | sont bornés, les |qf.| le sont également. L'équation peut donc s'écrire -"-Iî=° 3u = M 9u ^ 3q 2 * 3 * 3u ,3 UN — A 3 ,3 u^ ~2 ^ ^-(-y) q + JT (-j) q +... ^ 3q 3q D'où la nouvelle forme ,3uv — "1 —H /3 U * — 3 3 u x +... - 0 »-5T^ [.* ^*<^<.*...J,"-(^> A N V Réduite aux termes linéaires l'équation s'écrit : Posons a* ?' - A)* ? = 0 2 * ' 8' (-^-^) = - C* C* > 0 3q L'équation s'écrit a* q"11 + C q" = 0 C. Qbtentation directe de l'équation linéaire — « ., -.-. „„„ ^ . : ^cg 1• lSêEËiê-£Î2É£îSHê-SÎ5Eli£iÉë Posons T « — a o J. q' L'énergie cinétique simplifiée s'obtient en remplaçant le coefficient a par sa valeur a* à l'équilibre. 2 - S2S££Î2S-Éê«£2E£ê-.§Î5Eliiilê :uc 2 * Posons U - ^ -M) q2 Z ' 3qZ D s --Ic*? 2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. avec C* - - (^f>* . 3q - 599 - La fonction de force simplifiée s'obtient en conservant seulement le terme du second ordre dans le développement de U au voisinage de la position d'équilibre. 3. Equation linéarisée On constate qu'elle s'écrit directement A a* - ^ -o d *>' < II suffit donc de calculer T est immédiate. 3? et U . L'écriture de l'équation du mouvement D. Solution de l'équation L'équation peut s'écrire r* q" + ^ q - 0 a /C*~ Posons fi = ./ — Va q" +fi2^ = 0 C'est l'équation d'un mouvement harmonique ; on cherche la solution sous la forme •"— rt q = A G d'où l'équation caractéristique r2 + Q2 « 0 r -Î0 q - A, C^ + A2 C"iflt q^ = A soit B et B (cosftt+ isin fit) + A2 (cos Qt - isin fit) q = B cos fit + B^ sin fit se déterminent à l'aide des conditions initiales : ~q-*» t-o _ «l'-l'o B l = % -il£ 2 " fl B B q'Q cos fit +.—-— sin îît q - q H est la pulsation. T ' - J est Ti-- 2—zrir La période © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. . _ , fréquence . , La est J2 . f_ = -— - 600 - On peut également mettre la solution sous la forme : q" = B cos (fit t <J>) avec B > 0 En effet en développant nous avons : q = B cos Qt.cos $ - B sin fit.sin $ Par identification nous avons : B cos <f> = q B sin °q' 0 <j> = - —— au soit tg <|> = ?'0 — nqo La résolution donne deux déterminations. Mais comme on a B > 0 celle qui convient est celle qui donne cos cj> du même signe que q ou encore qui donne sin <|> de signe opposé à q' . - Donc <|> est entièrement déterminé par tg * - - i? Qq o q cos <f> > 0 ou qf sin <|> < 0 cf> s'appelle l'angle de phase. - B est déterminé par ••^T B s'appelle l'amplitude. E. Etude du mouvement On emploiera suivant la commodité une des deux expressions c[ = B cos 1ère exprès. (flt ••• (j>) B '*\ / q + —y V ° £T ?'o tg <f> - - ^— q" cos $ > 0 avec ou q' © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. sin cj) < 0 - 601 - ( 2ème exprès. < *fo - q = q cos fit + -rr— sin fit 1. Pulsation x £ëriode ± _frécjuence Nous avons vu que l'on appelle pulsation la quantité »-R Va Le mouvement est périodique de période T T - —r1 en sec 06 La fréquence est f = I • V1 en Hz <Hertz) 7 2. Vitesse "q' = - BQsin (Qt * ^) ou q"1 = B Q cos (fit + (j> + -|) ce qui montre que l'on pourra facilement déduire la courbe de vitesse de la courbe de déplacement. •1 « cos (nt + *) D | ^ = COS La valeur de •—- (fit + (() + y) à t=t, est égale à la valeur de Dû 6 1 •§• à t=t0 tel que D at2 + <() = ntj '+ 4. + Y '2-',*râ 3. Accélération "q11 « - Bfl Tti cos (Qt + 4>) 2-7T = - COS (nt + (f>) B/t 7» "^ -a—rr et -J B 2 Bu sont simplement opposés. ^ • 2ÉElâ£ê5ËSt_Sli^ Le déplacement q est nul pour cos (nt + <j>) = 0 fit = -| - ^ + K TT t - -22 n - AR + KKs© [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 2. - 602 - 5. Le déglacement est niaximum_ou_minimum pour sin cp = 0 soit (Qt + <f>) = 0 ftt = - <f> + KTT t - - A *b 6. R^EEi§êS£â£i2B Le mouvement étant périodique nous le préciserons dans l'intervalle d'une période rc - 4. . L st s ^ - i 4- — 2 ^ Q ft ^ ^ 2'ft . Q. B. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 603 - 7. Conditions^initiales_£articulières Deux systèmes de conditions particulières se rencontrent très souvent dans les essais : a) ^'Q=O;^ ° On dit que l'on a un essai par lâcher On obtient dans le cas du pendule une telle condition en attachant le pendule écarté par rapport à la verticale d f un angle q . On brûle alors le fil. fil brûlé à t=0 » - nu « »- « j £ * Si "q > 0 n o q B = Hq" o cos <j> doit être positif. Donc <J> = 0 q = q * Si q" cos Qt < 0 B = -qo q cos <j> doit être positif. Donc <|> = ïï q = - q cos (Qt + TT) q = q Q cos Qt Dans les deux cas on a : q = q o cos Qt On obtenait directement ce résultat en employant la formule qf q = q0 cos Œt + © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. o n- s in Qt b) q « 0 q? ï0 On dit que l'on fait un essai par percussion. On obtient dans le cas du pendule une telle condition en frappant le pendule avec un marteau alors qu'il est au repos dans la position verticale. On lui communique alors une vitesse initiale sans le déplacer (nous justifierons ceci en théorie du choc). B = '«'G' — © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. tg 4» -»• » 4. = - y - 605 - * Si q~' > 0 q' B = -jjS. _ q ' Q sin <(, < 0 -*• <J> = - | ^' q = -^ cos (fit - j) q"' q = —pr— sin Qt u6 * Si ïï' < 0 0 B = q' pr- qf ù6 q"' 2 cos •q - - -n q 8 ''o _— sin O (j> < 0 ->• <j> = -r/. (»t + f) . fit sin Dans tous les cas on a donc : - % q = -r- sin Qt On pouvait obtenir très rapidement ce résultats en prenant la formule © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 606 - F. Exemple Reprenons déjà un exemple déjà étudié par les théorèmes généraux. Nous verrons mieux ainsi l'efficacité de la méthode lorsqu'elle s'applique. - La masse de (S ) et (S ) est m. - La masse de (S,,) : M - La raideur du ressort K - Lorsque le ressort est sans contrainte TT o= 3 9 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 607 - 1. Calcul_de_la_fonctIon_de_force^du^s^sterne u = o, + u2 + u3 + UR r = mg ~ cos 6 + j mg£ cos 0 + 2 mg£ cos 0 - j £cos U = 2 (m+M) g£ cos 0 - | n2 - 2 £ j +C £ cos 6 - - 2. Positions d'éguilibre du système Les positions d'équilibre sont données pour les valeurs de 6 qui rendent la fonction de force stationnaire. | | = - 2 (m+M) g£ sin 0 + K = - sin 0 F £ cos 0 - y 2 (m+M) g£ - K£ 2 £ sin 0 K£2 1 cos 0 + ^y- d'où les solutions : 0 = 0 * sin 0 = 0 0^ = TT * à exclure vu le montage (- -y < 0 < —) 2 (M+m) g£ + 2 k£2 cos 0 - K£2 = 0 ecos 0 = -r-1 + 2 (M+m) :* ^ •+ JxJo deux positions symétriques 0 =0 avec 0, = - 0^ 4 0=0, 4 On désigne par 0 J la valeur positive. Ces deux positions n'existent rappelons le que si cos 0 <: 1 M +m K soit (ou cos 0.) £ J[ £ ^ 4 L'égalité correspond à 0^ = 0, = 0. Il y a confusion des positions d'équilibre 3 ' S£HËê.Ëê-Iâ-££§^îiîi§ ^-y = - cos 0 F 2 (M+m) g£ - K£2 cos 0 + ^f- 1 L 2 d0 J f 2 . 1 - sin 0 + K£ sin 0 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. + - 608 - a) Stabilité de la position 6 - 0 <4> = - [ 2 ( M + m ) g £ - ^ ]1 de e=o L ï£p - Si 2 (M+m) g - -y > 0 K£ (M+m) g > — •+ K£2 - Si 2 (M+m) g - =2 stabilité <0 VQ (M+m) g > -y- + instabilité b) Stabilité de la position 0 = 0 (ou 0.) = - K£2 sinV J e=e2 (^§) da La position d'inclinée est toujours stable lorsqu'elle existe. K£2 c) Etude du cas particulier 2(m+M) g£ - —~- = 0 U •- 2 (M+m) g£ cos 6 - | F £ cos 6 - | KO 2 (m+M) g£ = ^"J cos 6 - | F £ cos 6 - | l 2 + C U = ?j- 9 _ = - _|_ sin e + K 2 ••JÏQ- " — £ cos 0 - -| £ sin 0 2 sin 0 •»• K ^sin 0 cos 0 - -^y- sin 0 2 2 = K£ sin 0 + K£ sin 0 cos 0 — * - K£ sin 0 1 - cos 0 (0 « 0 solution double! 2 du 2 F 1 2 2 —j = ~ K£ cos 0 1 - cos 0 • - KJl sin 0 L d0 2 = — K£ cos 0 + K£ J 2 2 cos 0 - K£ 2 d2U 2F 2 2 1 —y = - K£ cos 0 - cos 0 + sin 0 d0 L J © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 2 sin 0 - 609 - d^U —r- = - K£ 2 P - sin 0 + 2 cos 0 sin 0 + 2 sin 0 cos 0 L de = -" KJZ, 1 J sin 0 - 1 + 4 cos 0 A) = o d0 0=0 ^-2. = - K£2 cos 0 - 1 + 4 cos 0 + 4 K£2 sin20 d0 '- 3K 2 A = * d6 9=0 On peut donc écrire U = U* - -jç K£2 î4 + ... 2 4 u-u*.!^ ? o La fonction U est maximum pour 0 = 0 . L'équilibre est donc stable. Nous voyons donc que l'on a pu étudier la stabilité a priori sans avoir à écrire les équations du mouvement. ^* 5BlèÉe-⣣-Ee£:'-ts 5ouve5ents-^âns«^ê.ca£ S®S^Ea^i aut2HE-^e lâ-.E2§î£Î2B 6 = 0« a) Calcul de l'énergie cinétique simplifiée T° - T°j -H T°2 + T°3 1 F2 = j - m£ T° 2 + 2 (m+M)Jl = 1a(0).0'2 2 2 1 2 sin 0 0 ' avec a(0) = -| m£2 + 2 (m+M)£2 sin20 e n posant 0 = 0 + 0 T°s = 1 [f m*2 + 2 (m+M)£2 sin20J avec 0« donné par cos03 = 1 + 2 (M+m) ^- © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 0~'2 soit - 610 - b) Calcul de la fonction de force simplifiée H (d\ â-2 U • • - JL S- 2! (de2> 1 2 2 S = ~ 2K£ Sin 3 —2 U c) Equation des petits mouvements On a immédiatement : (•| m£2 + 2 (m+2MH «3 2 K Sln 6 _ sin20 sin 6?) ?" + K£ £• 9 0" -H 2 2~ -. 0 0" = 0 = - m + 2 (m -»• 2M) sin 62 G £- ou ° - Cas ou les ternies du second ordre dans le développement de U sont aussi nuls 2 * ( ^ ) - 0 dq^ II faut alors pousser le développement jusqu'à un ordre convenable. On est naturellement dans le cas où la première dérivée qui ne s'annule pas est d'ordre pair et négative (u* est maximum). Supposons que ce soit celle du 4e ordre U °- **ÏT <$?*... dq ou encore U = U* - —^ C* ~f + ... avec C* = - ( ^ ) dq "s = - À < * ï4 L'équation de Lagrange concernant les petits mouvements est donc j- !!§. . !^. - ° dt 9?' soit 3^ a* q" + -i C* q3 = 0 o L'équation du mouvement n'est plus linéaire, cependant cette équation peut s'intégrer ?' ?" +{ %-q3 q» = 0 a ^'2 + ' C* -4 ~2~ 6^4" ~ q = cte a © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 611 - Supposons par exemple que pour q = -, 2 1 Lq0 q -4 ] C* I~ - 4 TI 7 q - q0 __ q' = 0 t = 0 ~ J Et l'on peut intégrer comme nous l'avons déjà fait par séparation des variables. edt- fë \JÛ v Vv C d e - î l î , /4 qo q-4 v " II faut suivre le mouvement et prendre chaque fois la détermination convenable (voir Th.G. p.422). Le mouvement est périodique et nous pouvons calculer la période (Théorèmes Généraux p.422). T = 4 . i/ïT./Z f q ° f V Posons V c* V dq / - 4 - -4 q J o v / qo q = q s o T1 Q nr a l H=T v - '^V? o ( ds •'o y./7T7 Nous avons une intégrale elliptique. La période varie en raison inverse de l'amplitude. Dans l'exemple précédent lorsque K*2 2 (m+M) g£ = —— les positions d'équilibre sont confondues dans l a position 0 = 0 . Ts=lfm*2 U s = -^ ë'2 K£ ' ^ a*=fm£2 c* = + 3 ia2 T = _8_ /7ï~ \pv K © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. ' % f1 às ^\J~rr^ - 612 - 8.2.3. SYSTEMES A DEUX PARAMETRES A. Conditions du problème - Le système est à deux paramètres indépendants q - Il y a fonction de force et q^ u = u(q ,q«) L'énergie cinétique est une forme quadratique définie positive des vitesses q' et q\' T= l [ a i ,q1+ a22 il 4 2 al2 "'l ''2] avec a a n11 = ll J = ft ll.(Vq2) dm <^r> 8q ppcb 5 J a a !2 -'al2 (q rq2} a 22 = H22(Vq2} i912= f <^r>li • <^r>lodm ï a77 = f (^r> l9dm 9c ™ 9c l J pes 22 * 9( J pes * Mais d'après le théorème de SCHWARZ nous avons ,"5?*. ,1?, , (T—) (T—) dm q q l 2 soit encore f / ^T N (-r—) J ql < L pes -1 2 ' f dm J J L pes ^TlTx 2 ' (T—) dm q 2 2 a^ a^ - a j2 > 0 D'après la nature des coefficients nous avons en outre •n > 0 Les coefficients a a22>0 , a22, a - vérifient donc les relations an > 0 a22>0 a l l a 22~ a!2 " ° Remarque : On peut immédiatement retrouver ce résultat en considérant que T est une forme quadratique définie positive. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 613 ~ - La position d'équilibre est obtenue en résolvant les équations <•£-> =o 3qj A8q = o 2 ce qui donne les valeurs des paramètres pour la position d'équilibre q, = q,* q2 = q/ on aura donc par la suite |"JÎL] q 3q, * L M r% =o I— 9q2 = *= ° L -K \ 0 q 2 -q 2 q 2 =q 2 Nous noterons par la suite pour alléger l'écriture 3u 1 _ ( . 9 q 'J q i = q i ** " 8u . 3q * r 8u 1 /J^L\ _ L 3q2 kV " L * ** i q 2 =q 2 * q2 q 2 =q 2 - La position d'équilibre est stable et la stabilité est obtenue par le théorème de LEJEUNE-DIRICHLET '~ 2 ~\2 3 u 9qi < n q,-i,* . 2 i_!l- • 2 Ui 2 3 u ' L^î L l J q , = q* , L^ 2 j q , - q ,* Jql X q 2' q 2 q q * Vq2 q * 2 =q 2 9q 3q2 L ' Jq.,-q, q 2 =q 2 Notons que les deux relations entraînent nécessairement >1 *<° _ 3 q J q,=q, 2 q2=q* Ce qui est évident les deux paramètres q et q? ne jouant aucun rôle particu- lier. Posons pour alléger l'écriture 2 1 JLïï, f 2 1* - LLi - - r* ..*,?] ,X U*J " " q2-q* © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 614 - 92u ~2 92u 2 _ ~ * Laq2Jq,=q, m r* C 22 [ aq2_ q 2=q* 3qa2"3q L . 2]qi=q; .12 c * * 2=q2 q Les relations qui donnent la stabilité sont donc c n>0 C 22 > ° C nc22-ci2>0 Relations qui ont la même forme que celles affectant les coefficients de l'énergie cinétique. Uj. - Pour étudier le mouvement voisin on pose et l'on suppose q et q et = q .._ J» __ + q et q^ = q2 •«• q^ petits ce qui est toujours possible car le système étant stable dans la position q |.q-j| < e q = q et q? = q9 on peut toujours avoir |q | < e , e étant arbitrairement petit, en prenant I q J / J f IqlQU Uinl' I q 2ûl su ffisainment faibles (la stabilité existe a priori). B. Linéarisation des équations du mouvement Les équations de Lagrange s'écrivent JL J2L - -IL d-t 9q| 9q, « 3U 9q, A JL - 9T . au dt 3q^ 3q2 9q£ .. Q 0 On veut obtenir unjsystème de deux équations linéaires à coefficients constants. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 615 - Comme on a posé q = q + q q2 - q* + ?2 q',-?', on a : q",-?', _ a' q . _ et = q' 2 q 2 = q" 2 q 2 qa" 1. Sim£lification des termes _d_ 3T 3T _d_ 3T 3T aq'j ~ 3q j 6 dt 3q'2 ~ 3q 2 dt âlY"*!! q'l +a !2 q < 2 A_^.= [ ! ! i i dt 3q'j L9 «ïj q- +!!illq. 3 ( 12-' r 3a l2 + 3T -^ +a q» 11H 1 3a i2l q> [ ^ 7 .1 f 3 a ilq = q' ' + l ^J q '2 V 2 - 1 2 q» 2 ,2A +2 2 ITT, i 9a . in^ 3a !2 q , +, 22 ql i ' 2 r^ q 2j ,2\ On peut donc écrire alors _L_§! dt a q ' j 9Laq] a S ll a.. q + 1 . a" 12 q 2 S + 93 + I 2 11 TT2 3a 3 q H qj 0 .2 + q l [!!_L2_ _ I ^ 2 2 l 2 9 q [ 3 q2 l J .2 2 '.ql2 soit encore d 3T BT dF^7~ H; = a n 1 2 ~lf + a q i -.. + i2q2 T,2 + foi . 1 !!22l -,2 + ^i -, -, i + [ _ 3 q2 2 3 q j q2 3 q2 q 1 q 2 !!ll q 3 q, De même la deuxième équation donne _d_ 9T 3T dt 3q' 2 " 3q2 _ " a J2 1 + 1 2 -, 1 q & 22 9a 22 -2 —==• qq' 3 q 2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. -„ 2 q + F 9 a !2 — L a q, 1 9 a 9a ill-2 ?2 — qq' + —==• qq ' qq' 2 3 q J i 3 q 1 2 - 616 - Les termes contenant q!2 q'2 et q f q-f sont des termes qui demeurent petits au cours du mouvement. En effet nous savons que si les paramètres q demeurent petits au cours du mouvement, il en est de même de q f et q^ et q' (voir démonstration du théorème de LEJEUNE-DIRICHLET). On peut donc écrire : — 9T - 9T ~ «a T» + ~ 77" dt aq'j 3qj " i l q 1 a!2 q 2 JL-IÏ-JL-~ a& ïï" -H a ïï» dt 3q f 2 3q2 " 12 q 1 a22 q 2 Mais en outre on a en désignant les valeurs de a ., a i2* a22 Pour ^i " ^i * q2 = q* a,* , a* , a2* : par * a a 9a _ _ 3a l l ' Vl +Tq7 q!+T^ 22 = & 93 * 22 + 22 Tq7 - „ 9a22 i + Tq^ q q 2 * '•• - , 2 + •" q 3a 9a * !2 !2 a ,« a + -r-— q + -r-— q + ... 12 12 3q 1 3 q_ 2 Four avoir des termes du 1er ordre au second membre des expressions, on doit donc écrire _d_ 3T 3T * —,, dt 3q'1 ~ 3qj " a l l q 1 _d_ 3T 3T * —H dt 3q'2 ~ 3q2 = &12 q 1 3 * —„ 12 q 2 . * -| 22 q 2 3 2. Simplification de la fonction de force Développons u au voisinage de la position d'équilibre —'*[(*:)* v(^f'2].4 ïëTv-'^r *>-<* + (Af?2l ^f ^[(^v^rv^^^^^-^"© [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 617 - u = u* - 1 \ C*}1 q'j2 + 2 C*2 q'1 q^ + C*2 q~2 J + termes du 3e ordre •—- = - C*j q"j - C J 2 q"2 + termes du 2e ordre g,, -— = £ __ "" C 12 q l ~ C22 q2 "*" termes du 2e ordre Pour avoir des termes du 1er ordre dans les équations de Lagrange on doit donc prendre ^"-cn Vc,2^2 3u _* •5^* " C 12 — _ — i "C22 q2 q 3. Expression des équations de Lagrange linéarisées On peut donc écrire en ne conservant que les termes du rpemier ordre a îi q "i * aÎ2 q I 2 + c n qi +C = 0 I2^2 a^2 ?', + a*22 q"2 + C*2 ?, + cJ2 ?2 - 0 Equations que nous pouvons écrire sous la forme matricielle ra* il * i !2 a rC „* ll i—u "i q I C i— i i o* -i 12 q •f ^a!2 a 22J L^J =0 LCl2 C L^" 2 - 22j C. Ecriture directe des équations linéarisées 1. Energie cinétique simglifiée T^ _——— —-.«.-.—-.—— ———.— MMM.«.MOT Posons i r * —12 « * —, —, . * —.21 T S - T LE,, q| + * *n ï, *'2 + *22 *'2 J L'énergie cinétique simplifiée s'obtient en remplaçant les coefficients a n a a 12 £2 Par leur vale^r à l'équilibre a^ , a J 2 , a22 sous forme matricielle r * T = i qr- qI- ^ n '.' ïl a *2 "1 ' \ 2ji \*. . _ a !2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. i a . -t l 22jLq*2_ - 618 r * "n Posons a * -i i2 [T] = * Lal2 * 22J a La matrice [T] est une matrice symétrique à coefficients constants. Elle correspond à une forme quadratique définie positive. 2- Fonction_de_force_sim£lifiee U^ Us - - i [ C^ ?,2 + 2 C*2 q 1 q2 + C*2 ?/ ] Posons La fonction de forte simplifiée s'obtient en prenant les termes du second ordre dans le développement de u. Comme u est maximum la forme U est D toujours négative. Donc i |" JK j G _ o île q + 2 C2 q * 2*1 q2 + C22 q2 est une forme quadratique définie positive. On peut écrire sous forme matricielle u U s . - l [ qqt qq i r C 2 L r 2j » 4 -C22 * r „* [Cll Posons C C *2] F'" 22-l L^ - m C -i 12 [u] = C* _C12 C* C 22_ La matrice [u] est symétrique réelle à coefficients constant. T et U 3. Ecriture des équations linéarisées à partir de TU_g ———————————~——^_———————____._...-—-_—_._-.—*.._.-__-.__...__ ^ «et l—, On constate que si l'on écrit les équations de Lagrange avec on obtient immédiatement les équations linéarisées JL A - !3qj îi _ l9!!s _ « dt Sq'j q] d 9TS dt 3q'2 T 3T S 9q2 9U S_Q 3q2 , qr-I q -f iP1*1 s4[ ,' 2J * _a!2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. a 2 * l [?I» a * —i 2 2 j [q 2. - 619 - r%* u s = * ~i C 12 C 22j i— "i 11 ï [V <2J * * _C12 — Lq2. Comme on a vu le système s'écrit a X, Î2~| |V,] pn C Î 2 ] [ï," + * * _a!2 a [T ] * 22 J [q 2 J q soit encore rqll"'i - . 2j =0 „ + [u] [_ l 2 i^o K * 22 — J Lq2 -o Pour écrire le système différentiel qui régit les petits mouvements autour d'une position d'équilibre stable, il suffit de connaître les matrices des formes simplifiées T et U . s s Posons encore -*• V = ?, 52. [ T ] . V" + [u] . V « 0 4. Exem2le_de_linéarisationi_Pendule d'Euler © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 620 ~ Reprenons l'exemple du pendule d'Euler que nous avons déjà étudié par les théorèmes généraux et les équations de Lagrange. a) Calcul de U 2 U = - k ~- + mg£ cos 0 + cte b) Position d'équilibre 8U — 9x 3U — , = - kx .' n = •- mg£ sine |2-.o -, x = o 8x 6 = i£ - n "* iU =°ir ae c) Stabilité II est évident que U est maximum pour x=0 ; 0=0. La position ' x=0 , Q-O est une position d'équilibre stable. Nous pouvons donc appliquer la méthode générale pour trouver les équations des petits mouvements autour de cette position. d) Equation des petits mouvements Posons x •« 0+x x 1 « x"f x" » x"fl e - o+"ë e' = ¥' e" = ¥" - Calcul de Ug ~~~" v = -±£ + mëi(l .*! + £+...) —2 —2 U g = •- —j— •- mg£ -y TS. T-T Donc > *^ X ^ V? ou sous forme matricielle [k ^-{[^^J-Lo 0 1 f x " .' mg£j [?_ - Calcul de T., §. T - y d'où 1 r (M+m) x Tg = ! T S |2 2 + ma 6 ' 2 + 2 mil x 6' cos 6 J (M+m) x' 2 + m*2 ?'2 + 2 m£ x"' ET1] . r_ _ i (M+m) m<^ x' - 4 - x', 6' 2 L -I [mi m£ 2 J [ëT1. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. f - 621 - - Les équations des petits mouvements s'écrivent donc sous forme matricielle " M-Hn [x f l 1 mfcl |~K 0 " . m£ 2 m£ x " . —f l e 0 mg£ =0 — 0 On peut aussi les écrire sous la forme habituelle (M+m) x" + m£ ?" + k x = 0 m£ x" + m£ ?" + mg£ ? » 0 C'est le résultat que nous avions trouvé en linéarisant les équations trouvées par les théorèmes généraux, mais la méthode employée ici est systématique et nous verrons par ailleurs l'intérêt qu'elle présente pour la résolution. D. Résolution du système différentiel 1. Principe de la résolution La matrice [l] est une matrice symétrique réelle, par suite [l] possède une matrice inverse JJTJ . Multiplions donc les deux membres de l'équation matricielle par [T] V" + [l]"1 • [u] V = 0 Posons [T] . Tu] - [p] matrice dynamique (réelle). C'est le produit de deux matrices symétriques -> ->• v" -H [D] .v -• o Si la matrice est diagonalisable dans la base de direction propre, nous aurons en posant dans cette base "* fx 1 V" = 1 : x2 J x X , X9 sont appelés paramètres normaux. x "*ïi r i °T [ i~ + • Y" . 2J L • 0 • 2 - o J L 2. Y Nous allons montrer que l'opération de diagonalisation est toujours possible, et que les valeurs propres A, et X« sont réelles et positives. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 622 - 2. L f é^uation_caracterist^^ Les valeurs propres de la matrice [p] sont obtenues en écrivant -»• •* que [D] v - x v ->• V vecteur propre correspondant à la valeur propre X. Pour que ce système linéaire ait une autre solution que la solution banale il faut et il suffit que [D] - [X] = 0 Calculons la matrice [D] -1 M • , 1 »' f * a oo z ^ .2 *n°22->,2 Donc f«l [D] = —j a 1 - * ~"ai? 53- [,;, * * *? <"î. ',2 -a,2 » 0) .',J Fa * 22 * 1 fr* C "a!2 ll * fa!2 a* a ll S22 ~ S12 r* i l j [l2 - * * * _* S 22 C l l "a!2 C12 * * *2 a ll a22 ~ 312 C r* " 12 r* 22. * * * * 22 C 12 " 312 °22 * * _ *2 a a ll S22 !2 S [D| = * P* * P* il C 12 "a!2 C l l * * *2 ^ a l l a22 " a!2 * r* * r* il C22 "a!2 C22 * * *2 a l l a22 " a!2 a a Lféquation caractéristique s'écrit donc : P * * ' * * a 22 C ll "" a!2 C12 _ * * *2. ""• a ll a22 •" a!2 * * * * C a C 22 12 " !2 22 * * *2 a ll a22 " a!2 a - 0 * * * * L a l l 12 " !2 C l l *• * _ *2 a a l l a22 !2 a * * * * C a C ll 22 " !2 12 _ * * *2 " a l l a22 ~ a!2 a soit en développant / \ \ S * ^* * ^* 22 C l l " a !2 C 12 a* a* - a*2, 11 22 12 * „* * /-,* / * . * * * x / * ^ * * x , # . \ / a i l C 22 " a !2 C 12 \ _ <allCl2~*12Cll"*22Cir*l2C22> j \^ ^~ ?2~ ~XJ / * * *2\ 2 / \ a n a 22 - a ] 2 / ^a,, a ^ - a ^ j = 0 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 623 - r * «* |_ a 22 C * „* ,* * ll -a12C!2 ~X (a a ll *2Ni r * * 2 2 - a ! 2 ) J ['il , - * (a C * * * ,* * 22--a12C12" * * . il C l 2 - a 1 2 C l l ) , (a * * *2v~i !l a 22 ' a!2}J ^,* * \ (a 22 C 12 - S12 G22> = Développons et ordonnons cette équation du second degré en A. r e\ a * * *2 -i l l a 22 - a ! 2 ] , * ^* * ,2 , * A ^* * \ ^ 22Cll -al2C22) (a + (a (a * * ^,* •* |~ * * * * l l S22 " a i 2 } L a n C 2 2 " a ! 2 C 1 2 * ~* \ , ilC22 ~ a!2C12).+ <a * ^* ^,*' * ll.Cl2 "• a 12 C ll ) * * * o* +a 2 2 C l l " a l2 C 12 J N x * «* * ~* ~l ï A v (a 22C12 ' al2C22) = ° Soit après simplification et mise en facteur et simplification par a * ll a & * *2 22 " a !2 &2 £ (a n a 22 -a 12 ) x 2 I >t )t 5fc- ît >t 5t £ I • £ 4(2 - ^n C^ + a^C,, - 2 a J 2 C J 2 Jx + C,, C22 - C}2 = 0 Pour étudier les racines nous allons calculer le déterminant, la somme et le produit de ces racines. " £âl£Hl-lê.^ >t I * + a >t [allC22 A = L(V a H C 22 - V a 22 C llj , , )ie A = 22 C ll - 2 a & £ • { l2 C 12j vi i * * ' / * ^* i - + )t A = 4 (a * *4 (a >t >t L(V a H C * ^* a a *2 * ^* r* ""3 \ C * [lV n 22 o 22 ' V a 22 C l l ) .4 r/ ar*a s1 C_* r* C0*' C 12 - (C & îfc &2 * * \1 11 C 22 ' C12> « \V/^r~*ll 22* ll* 22 ,,*' ' l2* 12JJ * \n + 2 C V 11 22 + 2 *\ a ,2) + a C *2 *2 l2 C12> * ~* "ï1 / p* W a H a 22 +2 a *2 * ll a 22 C H C 22 - a i2 C H C 22 ' a li a 22 C 12 r / r* ~> x-2 ll a 22 ' a !2> C . o l l C 22 ' a !2 C 12> J _ a /"^a *C• *C * r V ll 22 n 22 & * C * 12 12 *2 *2 "1 " a i l S22 C l l C 22 " a!2 C 12 J A = [ J * _*• r * *\ l V a l l C 2 2 - V a 22 C lll + 4 , / / * ,> l V a H C 2 2 - V a 22 C ll . , + 4 l \ * * * „* lV a il a 22 C ll C22 - / r* + 4 ? (Valla22 C 12 * a * *v • (V a l l a 22 C l 1 C 22 ' a l2 C 12| o . . . • i2C12l r~* *"' -VC11C22 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. i r* * «"""F1 * 1 __^____ * 2 / * o* *\ a l2) O • • / / * * * * * * I -4lVana22CllC22-a12C12| /N ~ 624 - C * = * (V<^2 F/T~:*T Î2 - V^2 at2] 2 + (V^22 -V^Tl ) ' /r~?\ 2 . / / * * _* _* i J f l l C 2 2 - V a 22 C ll) + 4 * r* i (Vana22CllC22-al2C12 J II est maintenant facile de montrer que le crochet est lui aussi positif. Il suffit de montrer que le terme V a * * ^,* ~* * ^* lla22CllC12-ai2C12 est toujours positif. En effet on a a * * 2* lla22>a!2 a C *1C*22>CÎ*2 Donc aV6C ^ / * * * * ya C^ n a^Cjj C * ll tl > n * n ° & 22>0 > 0 C 22>0 - a*{2 ^ C]2* > ^ 0 On a donc finalement A ^ 0 lfégalité pouvant être obtenue lorsque les parenthèses sont nulles. V a * *' „* ^/^* ^* * l l a22'C12 "V C 11 C22 *a!2 *"* i>T a C V ll 22 r~* ~* -ya22Cll = ° = _ ° Le crochet ne peut jamais être nul car le terme */a ia22CHC22 "" a l2 C 12 est strictement positif. En conclusion l'équation caractéristique a donc deux racines réelles. " Qâl£yl_ÉH-EE2âH^£ P - H 22 C 12 * * *2 a ll a 22 "a!2 D'après les relations que l'on a entre les coefficients le produit est positif : P > 0. " Q§l£!iI«lê-.lâ-£2SSîê g b _ a * • • * • • • * • • * l l C22+a22Cll ï * *2 a l l S22 " a !2 2a * * 12C12 Le dénominateur est positif. Le numérateur que nous désignerons par N peut s'écrire © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 625 - N = 1 1 f^r* ^s* r*i*" ! l V i l 22 -V 22 l l l a C a C 2 + 2 (JT**• ,^l* «22* ~ 12* 1n*2 J ^ lV a l, a C C 3 C 22 / a~ ~ *a * * âT1 a * * est Nous avons déjà vu que l'expression W i i 2 2 11 ?? " i 2 12 toujours positive. Par suite on a N > 0. Donc finalement la somme est positive : S > 0. En conclusion A > 0 S > 0 P >0 Donc les deux racines de ^équation caractéristique sont réelles et positives Xj' > 0 X2 > 0 Remarquons que X = 0 ne peut être racine avec nos hypothèses. 3 • 3§£êESîSâ£Î2S-Éê2-EâEâK£lËS-.S2ESâîlî Ecartons provisoirement le cas où l'on a une racine double = *1 ^2* l'avons vu Dans la base propre le système différentiel s'écrit comme nous ~x"il x"2 Comme X pi o ° 1 [V x2 x2 =0 et X. sont positifs on peut écrire x, -nj. ^ + x2 = «22 et Q2 sont appelées les pulsations propres du système. On obtient immédia- tement deux équations différentielles séparées X1^ + ti* Xj = 0 Xfl2 + Q* X2 = ° La solution est immédiate. Prenons la sous la forme Xj = Aj cos (ftjt + *j).- X2 - A2 cos - («2t + *2) Les expressions ci-dessus sont appelées vibrations principales, vibrations propre^ou vibrations fondamentales On les appelle aussi modes de vibrations de système. Il y a 4 constantes arbitraires A , A , <j> , <j> . © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 626 ~ *• §2iH£i2S«èH.ËZË£l3ê^-2§££E3i5ê£i2S-^ê <li §£ ^o ISESSLHlîl-X-S deux_valeurs_2E2EIê£-ÉîS£ÎB££ËË Pour passer des paramètres normaux X., X~ aux paramètres de configuration qui définissent les petits mouvements autour de la position d'équilibre il suffit de faire un changement de base. Désignons par -»-»• V et V9 les vecteurs de direction propre correspondant aux valeurs propres X et A 2 - Posons f a n] w, - + r°i2~ w2 = _a2lj L"22. On passe des paramètres normaux X , X- aux paramètres de configuration Ç,»^ par le changement de base *1 1 = a fXl 12~| Kl • ^q2J •> [a21 a 22 J •* r [^ ^ -> W. et W2, vecteurs propres de [Dj correspondant aux valeurs propres de A et A^ vérifient [D] . S, = X j W j [D] . w2 - x2w2 On sait en calcul matriciel que seul le rapport des éléments de chaque colonne est déterminé. Un des éléments de chaque colonne est choisi arbitrairement (on verra ultérieurement comment utiliser cet arbitraire). - La^gremière^relation^s^écrit^aussi [T]"1 [U] . W, - A, W, [u] . *} - AJ [T] . w, " c îi C I21 K i l C C Î2 C îl a ll C Î2 "il +C Î2 a21 +C 22 a21 22 "21 T x i an X l aÎ2 = X l aîl a ll + X l aÎ2 a21 = X + X l aÎ2 a ll l a*2 a21 (C,, - A, a^) «„ + (C*2- A, a*2) a2] = 0 (C*2- A, a*2) a n + (C*2 - A , a*2> a2, = 0 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. x X , a!2] ["11" l S22 a 2l - 627 ~ La première relation par exemple donne * * C ii 19 " a i? X 1 -IL.. J£ L£_L a2, a n X, - C n a a n choisi (ou a2,) La deuxième relation donnerait l l _ C 2 2 " a 22 X l a a a *2 X l " CÎ2 21 Ces deux rapports sont nécessairement égaux ou encore les équations sont compatibles. C'est ce qui a été exprimé en écrivant lféquation caractéristique. "" t§.éê!i5ÎÈSË«Eêi§£Î2S-.â25SêI§i£ * * a !2 12 " !2 A2 - -; — a22 a i r X , -G,, a Û ou C * -a 2 . .., , choisi (ou a^) * C 22 ~ S22 X2 =— — 12 a *12 X 2-" C 12 22 on a donc ." q, fotjj a q"2 Prenons par exemple ot 12 a 21 ot' - 1 22 f A j .cos ( f l j t + fj)" A 2 COS ^2t "*" *2'^' a.« = 1 qij = A j cos (Q t •«• < f ) j ) + A2 cos (^ 2 t + $£• a qz - A r L *• ^ il ;V X 12 * l " - aA C !2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. * ll cos -(Q t -H cfO -H A > 1 , * a C l l X 2"" 11 ^ 4 n cos ( O t - K | » ) - aQ \ i l Lr 12 !2 2 - 628 - On détermine A ,A *1 = «10 Par les conditions initiales. Pour t=0 ^i^o ;? 2= «20 ; «'l = ^'lO ;?> 2 = ^20 ?]0 = A] cos (^j + A2 cos <f>2 * r* * \ r* l l . 1 " Cll , ^ A a il A 2 " C l l 7 5— cos +1+ A2 7 »— COS +2 a A 20 = A l q C]2 - a]2 AJ ^'lO = ~ A l "l sin tj2 - a]2 A 2 *î "A2 "2 sin * q A n S ll <i> 2 * X l " C ll * • ,' a A n H i 2 " r* C ll . . 20 = ' A l "l 7 ^TSin '*! " A2 "2 7 3T— sin *2 C a a A A 12 " !2 l 12 !2 2 Et nous avons ainsi 4 équations pour déterminer 4 constantes. 5. Exemgle_de_résolution £ Petits 5ouvements_d^un_gendule_double autour_de_sa_gosition_d^é3uilibre stable (S ) est un pendule simple de masse m. et de longueur *r (S9) est un pendule simple de masse m. et de longueur V a) Calcul de U U = m g£ cos 6 + m2g (£ b) Positions dfëquilibre 3U , ^ . —-. - (mj + m2) gi, sin 0 |J = m2g£2 sin cj) Les positions d'équilibre sont définies par sine - 0 \l = ° | 6 = TT sin * - 0 1* " ° © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. |<j> = TT cos 8 + £2 cos 0 ) - 629 - » position d'équilibre stable On constate immédiatement d'après la forme de U que U est maxi pour : (0 = 0 h =o Cette position est une position d'équilibre stable, c) Equation des petits mouvements 0 — — û U • a _ A <|) — <f> 9 Nous calculons T et U O T u °-ï-, <'°G,>24»2<'V2 "- £j0 f cos 0 + £20f cos S V°G2 - r^i 6 ' cose" 0 ; (V°G ) = 1 } £ 9 ' sine- fc.e sin $ K L ' ^ 0 -a 6' sine L ' Jo JR0 T° = -jm2 r^j2e'2 + a22 4'2 + 2 ij^ cos (e-$) . e'1*.' 1 + Ym,^j2 e'2 D'où TS - j I (m,-hn2) £,2 F'2 + m2 £22 ^'2 + 2 Jl^ m2 ?' J« 1 r(m]+m2) A]2 ^£^-1 r?.T S = 2p^'J m2£j£2 T |^j U = m2g D i r _ *' m2£2 ¥2 72 r2 1 (i -^- +...)+ £2 (1 -^-+ ...) + mjgJlj (1 - ~ ...)J -2 S " ~ I [ (m2-fm,) £,8 e + - i m2£2g *2 I "(mj+m2) g£j 0 1 0 m2£2g -, f 6"! T (nij-m^) g£j "?" us = -{[ê, ?] <(> Le système s'écrit donc : 2 (mj-hn2) £j -, m2£I£2 0 1 F 6" + m2£,£2 m2 £22 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. ^" =0 0 m2g£2 J - 630 - d) Résolution dans le cas où m «TIU ; fc,-^ = £ Nous faisons cette simplification uniquement pour conduire les calculs facilement en mettant l'accent sur la méthode. " £alcul_dejD]. ~2 m£2 T S b = ?f I > *'] L £ m£2 1 T?f " 2 m£ Z 2 m£ Z o i nr*" "2 mg£ us - - \ [ï, ? ] <j> f 0 mg£ <f> Le système différentiel des petits mouvements est donc r 2 m£ 2 m£ 2 -i r—l f -» r 0 -i . 2 mg£ 0 1 0 , + m£ 2 m£ r 2 m£ M m£ r 2 * 0 —lf $ 2 m£ 2 m£ ; 2 m£ 0 mg£ 2-1 m£ r W • -h °V m£ = 2 ~ - m£ 2-i 2«t2 " m£2 1_ 2 m£ i -1 r -, [l| [uj = 2 i_~ m£ r 2 [_-»«2 r i . 0 A-2.V-.V-.V m£ [Tf i2 mg£ [uj = [ï] = 1 — <{> mg£ 2 -i 2 2 mjl 0 2 m£ 2 —o m£^ 2 m£ 2 1 2 —2 m£ m£ 2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 2 mg£ ° m Sî' - 631 - f 2 SL £ -il £ [D] - 2f 2f £ £ _ [2 f " F"l - f 1 [? + - 0 *"J r 2 f "fi [• Soit encore V f t + [Ô] . V =0 avec 6 V= *" "" Y§lêHEË-EE2EIêË Dans la base de direction propre v x i - rL i2." X Le système s'écrit alors x x " "ii [ i ° i rv •f [ 0 _X" 2 J A2J =0 [X2_ X. et X2 sont les valeurs propres de la matrice [D] c'est-à-dire les racines de l'équation caractéristique : 2 &- X £ -& i » 0 - 2f 2 •£• - X a SL (2 f - X ) 2 - 2 &* * £ X 2 soit -4f £ +2^5£2 =0 =0 x =2 2 f-V 4 * ' ^=1(2-^) X 2 = f (2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. , +N/"2) £ - 632 - a, =V2 -V2" Vf S=V2+V*''Vf On a donc immédiatement "l + "lXl = ° X x"2 + a2x2 = 0 X l " AJ cos (V'-V'VF fc + *i) X2 = A 2 cos ^ 2 + V â V f C + *2) - Déterminâtion_des_vecteurs_groptes II reste maintenant à revenir aux paramètres de configuration Û ~ ? ] pu i 2 ] |"xi" sa _ F J [a21 «22 J [X2_ ["il" avec W. = vecteur propre correspondant à la valeur propre A 21 _ ->. W^ = J |"a12" vecteur propre correspondant à la valeur propre X2 a22 ->• Détermination de W *~ 2 £& .'2î & ™i i~* " +2 T n *~i ° -<*V2>f r . î J La2l J En développant la première ligne [2f-(2-V2>î]«,l -f«21 = ° V2 Choisissons a « 1 ^ a ?l © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. a = «•• H -«21 - ° V^ 11 *n °2I - 633 - .w.». r i" 2 = k. ->• Détermination de W Cl — O 2 or -T f r- -1 T" ^ ' f i [°ii] 1 [«il = (2 + T/2) | ;2t 2 [a2i_ f J ["22] La première ligne donne [2f- (2* 2)f] a n .-îa 2 2 -V"2a n - « 2 2 Choisissons a.. = 1 •> -0 -0 a 7 « = ""\2 w2 = r! ;\T2_ On aura donc : "¥ "i i A I cos <n t + $ )~ . *" J i^ "^J LA2 cos (Q t + (f> ) 2 2- F = A, cos (^2 - f2\y| t + *.,^ + A2 cos[^2Tj2t^| t + <f>2) *" - 2 A, cos ^ 2 - f2.y| t + - * , ] - 2 A2 co^2 + y|I^| t + * 2 J " 5l£êI5Î5â£Î22«âêS.£2BË£âS£ê£ Prenons par exemple comme conditions initiales : pour t=0 ¥ » ê" o 0"f = ê"1 o é" = T ' o = 0 1 Yé" = yé"f = 0 o 0 o = A j cos cfïj + A 2 cos cf> 2 4TQ - \f2 A j cos (fjj - \[2 A2 cos c|>2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 634 - 0 = - A fi 0 = - 2 A sin <|> - A 2 ^ 2 sin <j> 2 fi <f> sin + 2 AZ« sin $ Les deux dernières équations donnent : sin (() Choisissons <j> = TT (f> = 0 sin <j>9 - 0 * 0 ((>« = ïï par <(>« = 0 (on aurait tout aussi bien pu choisir exemple) En portant dans les deux premières équations ? o=Al+A2 ^Q = \[2 .(A,-A2) *,-m^l A 2-f(ë0-|) La solution est donc maintenant entièrement déterminée T 1 ë-{ (» 0 +^ «.(jr^fëtn (T 0 -^i.«»(V» ^V? .) ^|(ê o .|) cos( ^T^^ t .|(ê o -|. " 5ËBÊE2He5.ËHE«lê-.521îYê5ïêS£ . si ? -*£ . ° V"2 e" * e o cos fi.t 1 "^ = {2 0Q C O S - f i t Les deux pendules oscillent sur fil la basse fréquence f = •=— Alors ils sont en phase. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. coM>f7TW.V?t) - 635 - .s,?- A f2 0" = 6 cos Œ0t o 2 4!" = - V2 ê" cos Q t Les deux pendules oscillent sur la haute fréquence Q2 f9 = — Z On peut écrire : 6=8 27T cos iï^t J = \[2 ¥ cos (n t -H ir) Les deux pendules sont en opposition de phase. 6- SâsjDarticuller^où^lJJguati^ double ~——- X j. = X20 a) Condition pour avoir une racine double o A = 4 ^ (Vail + ~îP (Vall C 4 / C 22 / /~* , + 3 _| ^^ 12-VC11 ^îFf \ P* a * ï 22Cll C 1 a ^ !2 / f~* *~" /*_,*' \ 2 ( V a l l a 2 2 -V a 22 C ll ) ll ] . ^* C 22 O r- x f~* 22 -V a 22 (VaH C ^^ * * \1 22 - a ï.2 C 12)J Le terme entre crochet ne peut être nul car le terme / r >t >i 5t ^ ( V a 1 1 a ?2 C 1 1 C ^ i 22 >t jt- \ " a !2 C 12 est strictement positif. Par suite A ne peut être nul et l'équation caractéristique ne peut avoir une racine double que si ~~>f a ll V 5F1 a 22 * fi* I*"1 C 1 2 - V C n C 22 a * !2 "~* * r* * a l l C 22 - V a 2 2 C l l V * ° = ° Ces deux relations peuvent s'écrire : a * a * c *2 n 22 i2 - a* ll C * 22 - © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. S * 22 c * ^* *2 = n C22ai2 C * ll = ° ° - 636 - * * |l a22 * * C l l C22 * a ll a *2 i2 *2 C 12 * _ a22 a m ^* G C ll * 22 Compte tenu de la 2ème relation la 1ère peut s'écrire a *2 ll *2 !2 a = Cïï a * * a ll !2 = '* C <2 "" p* C ll 12 Le signe + est seul possible. Etr effet » ai l * # — > 0 (a et C - sont tous deux > 0) P* 11 11 c n 2 4>» (V^Tï «ïï-V ^^^-» 12 Finalement les relations qui conduisent à la racine double peuvent donc aussi s'écrire : ________________ a * il CC* ll a * , 22 a * !2 " CC* 22 " L C* 12 b) Solution du système dans le cas d'une racine double La forme générale du système est a tl ^"l a Î2 ? "l + <2 ^"2 + Cîl «I +a 22?t2 + C que l'on peut écrire © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. +C t2^1 Î2 ^2 +C = 22^2 ° = ° - 637 - •î, [*v4^,]-; 2 [^^ï 2 ]-° L a q + r* a L "il q r* +a t 2 [ ' i - r ,] *2 [X*-^ q 2 ] - o a a !2 r* r* r* C 11 22 12 .2 -j- = -j- - -j- = JT Posons !2 a a ll 22 a 22 !2 Le système s'écrit alors a îl [ q "l + "2q,] +a Î2[^2 + fi2 ^2]=0 a !2 [ï w i + " 2 ^ , ] + a *2 [ ? " 2 ^ 2 q 2 ] = o Nous avons un système linéaire homogène dont les inconnus sont les expressions entre crochet. Le déterminant est : * 3 « ^ » * 3 12 * =a * a * a *2 n 22- ,2 +3 22 On sait qufil est toujours différent de zéro. Par suite le système admet la seule solution banale : q", + "2 q, - o __ ^ ?f2 + « q 2 - 0 II y a découplage La solution est immédiate : "I I q'TJ q, = q10 cos nt + —— sin nt - COS nt + qI20Sin nt q = q 2 20 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. ~ÏÏ^~ - 637 - a C* + +a t, [«"i ir- *,] L a J ll I2 [X -ir '2] = ° L a C* <2 [ « ' , + L * a !2 C* - T *,] ^fX*-!2a L a !2 22 p* 11 —_ Posons C* + q 2j = ° p* C 2 fl . 22 -j- -12-j- 0S ll a 22 !2 Le système s'écrit alors a a n [^"i+n2^i]+aÎ2[^2 + "2^]=0 Î2 [^"l +n2 ^l] +a 22 [>V2q2]=0 Nous avons un système linéaire homogène dont les inconnus sont les expressions entre crochet. Le déterminant est : S 2 ^ * a !2 * * =a * * *2 lia22-a12 +3 22 On sait qufil est toujours différent de zéro. Par suite le système admet la seule solution banale : + Jî2 q ?» ^ q = 0 ^ f! + 2 « q2 II y a découplage - 0 La solution est immédiate : ~ -• ~o q] - q]0 cosfit+ —g— q = q- cos nt 2 20 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. sin Qt q *20 . "*" ~~n— sin îît - 638 - 8.2.4. ETUDE GENERALE DES SYSTEMES A n PARAMETRES A. Condition du problème Les hypothèses générales ont été indiquées au départ de l'étude. Précisons toutefois certaines d'entre elles. * Le système est à n paramètres indépendants ce qui signifie que s'il y avait des liaisons holonomes on a réduit au nombre minimum de paramètres. * L'énergie cinétique est donc une forme quadratique homogène définie positive T= î ili|iaij q'iq'j a 9P 3P avec , ij ' j 9^ ' ^7 pes dm * II y a fonction de force U « U (q ,...,q.,...,q ) et les positions d'équilibre sont obtenues en écrivant 3U 3^7-0 p°ur v i La résolution des équations donne les configurations d'équilibres : , * * *., V"qi-"qn} { Par la suite on aura donc <>*- « * La position d'équilibre est stable. La stabilité est obtenue par le théorème de LEJEUNE - DIR.1CHLET Si l'on développe U par la formule de Taylor nous avons au voisinage de & »v <__> la position d'équilibre q. = q. en faisant q. = q. + q. °=»* * [<f> ï, *rr[^>ï, *ïV[c © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. <$^ <f>' 4 <^] <$<]] 2 *-* ° ]]3 - 639 - le double crochet signifiant puissance symbolique le premier crochet est nul (position d'équilibre). En développant : * i n n 32n * n " • « * 7 i£, j£, 1*7% n n 3 *_ _ «i <j * JT i£, jï, ki, H, aq° »,k _ <i «j V" D'après le théorème de LEJEUNE-DIRICHLET U est maximum dans la configuration d'équilibre. Donc l'ensemble des termes du 2ème ordre 1 ? î' * q~ q- »V 2 i-i j-i aqi aq i j est une forme quadratique définie négative. B. Linéarisation des équations £ On pose r q. = q. ^1 n1 — q', l =^q fi. ->• q".! =Mq l lf . H n L'équation de Lagrange d'indice r , c x O ( q ) s'écrit JL 9T _ 9T _ 9U f dt 3q 8q 3q H r Hr ^r J 1°) Linéarisation des termes dt 3q 3T 9q f . = ? L a i=l mais d — dt , n -T 3T i A1 _ J. 3qr 2 3T 3T q ri -—— 8 q.. i . i + iil (dF *«> q M n n E i=l r v 3a E j-1 n ii i3 3q r . i . j n 3a . . q". 1- I Z El ri q i i=l j = l ~ 3 q . n q 1 n a / AÛ i 3 a . a . = ,2 | ri j =l A _ ? 4 _ = .Z dt 3q' r i=l d n 3 i=l 9 q^ i v = —- ^ f n A o J^TQ dïW; Q 4 ri rym r\rp — -r—: 1 a q n i a' q n q' q i qn ' j j 3a . n n 3a. . dtï^-^-iïiVi^ïijïi-Hj "'i-Vi lïuïi-î^ «'i^'j Compte tenu de la symétrie des a.. on peut écrire : © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 640 - , ~T ..„, d 3T 3T dt 3q'r " 3qr Posons n £ ii " i-1ari q i , / 3a . 3a . 1 I ri rj TT i — + -T—•* 2 ^ 3 q^ 3 qt n n J. Z Z 2 i-1 j-1 3a.. \ 11 —•*3 qr / = 3a . 3a . 3a. . ri rj ij , , q 3Qj 3q £ 3q r iq j |i j [r - Ce symbole est appelé symbole de Christoffel. Avec cette notation on a donc d 3T 3T dFV;-^; ^^T^^^ dt 3 q f r 3qr m J i=l %i = ? i-1 a ri ?lf + q i q .. x ï ? i + i£l j£i fi L r Jl J q , i q , j ;. ? ri n- i-1 j-1 [ r J q i q j Nous avons vu que les q f . sont de même ordre que les q. donc on doit déjà x 1$ écrire : d ...3T -_ —. dt 3qf Mais ^ a .» a .+ ri ri 3T .— 3q s î? a . q". -ft i=l ri i fL 3a . __ 3a . __ . ri M q,-f...+ . rl H q 3q. l 3q n M n i n _ au deuxième ordre près + ... Pour avoir en terme du premier ordre on doit donc prendre * a .~ a. ri ri A 9T . 3T £ * -fl dt 3qf " 3q = i=l ari q i On obtient directement ce résultat en employant T : o T s = îi f-ïj^i^j Tq est obtenu en remplaçant les a. . par leur valeur dans la configuration D ^^7 d'équilibre et les q '. par les qf.. 7^ © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. tr - 641 - 3U 2°) Linéarisation des termes -— aq 9 En posant u =u C * / 3 U >\ £•^ " ( 3 §7"" ) * U Prend la forme *4 Jiji c Ij\^ + 3iJi Ji J/ gq .^%q k )* « i < j \ + --3U s - nZ * — c . q. '+ somme des termes du 2ème ordre ri i 1=1 3q Pour obtenir les termes linéaires il suffit de prendre U D n n * __ _ Z I r a a i=l j = l ij qi qj nU = -. JL S 2 U_ est obtenu en prenant les termes du 2e ordre dans le développement de U. S û L'équation de Lagrange<?o (q ) s'écrit donc : ^ £ 1=1 * £ *a . q". + . E 1 C . q'. * 0 ri i 1=1 ri i C. Forme du système différentiel. Principe de la résolution On peut écrire finalement le système sous la forme a n^"l + •" + a în?n + C llïl' + •'• a în-^"l + '" +a ln ^"n * C ln ?1 + — +C l n V=° * Cnn ?n = ° soit sous forme matricielle ?f T ? iT ii rir i" + U =0 ? 4 n ? M" n [T] et [Uj étant les matrices (symétriques) des deux formes quadratiques T et s V La matrice (YJ étant symëttique la matrice [T] sous la forme ?i 1 ? ~ 'i F i" r ir '" + - nJ q" T L J © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. existe et l'on peut écrire U L J L n_ 7T = 0 - 642 - Posons P1 1 V = _ [D] = [ij [u] V Le système s'écrit donc -> Vfl -* + [D] . V « 0 Dans sa base de configuration le vecteur V s'écrit " q• i " • -> V - q i • • . qn _ Faisons un changement de base tel que dans la nouvelle base "V x i• -> v = • X n On passe de l'ancienne base a la nouvelle par ~ q 'l F 1 "Xi" q. >J = P X. L JLV La matrice [PJ est la matrice de passage. Nous pouvons donc écrire le système différentiel sous la forme : i r yx n i i P r " n r i r Y" fi + • D J Lx"n J L x>i P I = 0 J L .1 V 1 soit x " « ii r i" • [ i r ] r . i" + ^ X fl n J © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. P (_ D J L P J L t J L I Xn =0 - 643 - Nous allons montrer qu'il existe toujours une base (base de direction propre) où la matrice [P] [b] [F] est une matrice diagonale. C'est-à-dire que : Xi M"1 HH - F A. o .° V - Les scalaires X sont les valeurs propres de [Dj - Les vecteurs de la nouvelle base sont les vecteurs propres de [bj : -> A la valeur propre X. correspond le vecteur propre W.. Posons ->• W. J J Vu] a.. iJ . anJ. J - La matrice de passage est lj a °ij a . nj a a "°H [P] = "il a , ni ln" in a nn Autrement dit les colonnes de [P] sont les vecteurs propres de [pj. Nous désignerons maintenant cette matrice [PJ par jjo] . Les résultats indiqués sont des éléments bien connus de la théorie de la diagonalisation. Nous les compléterons par des résultats spécifiques du fait que les matrices [T] et [il] sont des matrices symétriques. D. Rappels et compléments sur la diagonalisation -* -> "^ 1°) Le vecteur propre de [DJ est un vecteur W tel que [D] .W = XW ->• X est la valeur propre associée au vecteur propre W . Cette relation peut s'écrire . _ . {[D] -[XJ}. W = ° en posant [Y] = A [l] ; [l] [I] Px 0" " 1°V © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. étant la matrice unité - 644 - Posons : ~?r • -> W a. .1 - a n La relation matricielle de définition peut s'écrire "il-*' °1 d lial + + d 1 2 a 2 + ••• ••• + + d li a i + •'• + d ln (d ii-A> "i + '•• + d i n a n a n = ° '• ° dnit a.1 + .... + d ni. a.i + .. . + (d nn-X.) a n =0 Pour que ce système admette une solution autre que la solution banale, il faut et il suffit que son déterminant soit nul. "(d.il-X - ,) d.li d,In d., il (d.. .) ..... n-X d. in d d nit ni = 0 d • . nn-X C'est une équation de degré n. On l'appelle équation caractéristique. Ses racines sont les valeurs propres. Elles sont en nombre n = {X ...X....X }. Supposons d'abord les valeurs propres distinctes: -> 2°) Chaque valeur propre X. correspond un vecteur propre W. tel que l'équation de définition soit vérifiée fi)] .Jw. -Jx.J w. 3 J J •+ • {[D] _ L[X.]} W. LJ JJ J 0 ou r i a,. ] J •+ avec W. = J a.. ij a . . nJ - en développant : ( d . f v ) a , . + . . . + d , . a . . + . . . + d, a . 11~X. Ij 11 ij In nj = 0 d . t a , . + ... + ( d . . . ) a . . + ... + d. a . = 0 il I j n-X. ij in nj d nit a . . + ... Ij -H d . a . . + ... + v(d . ) a . = ni ij nn-X/ nj 0 Ce système comme nous l'avons vu admet une solution autre que la solution banale. C'est un système homogène, un élément de la colonne est arbitraire. Si un élément est choisi par un procédé quelconque (nous verrons comment on peut utiliser l'arbitraire) les autres sont entièrement déterminés. En fait on détermine une direction propre. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 645 - La théorie ayant été rappelée il reste à montrer que les opérations indiquées sont possibles et qu elles sont les propriétés des valeurs propres et des vecteurs propres. 3. Les^valeurs^groEres^sont^reelles^et^Eositives —«.-.—.«.«.—.-.-.— «.— __......,__.«._—«.—™ — Si W est un vecteur propre correspondant à la valeur propre X nous avons . ^ _^ {[T]~'. [U] }W r = X r Wr. -»• ou ->• [u] [T]J . w LJ . w = x L r r r ~ Multiplions les deux membres de cette relation par Wr vecteur conjugé ->• W T?— -». ~' ->. r W fu] = X W L. J[il . W L J W r r r r r on en déduit de _ = Xr Wr . [U] . W LJ ^ JL. w'r .[T]. wr au numérateur et au dénominateur figurent deux expressions positives du fait que [u] et JY] sont les matrices de deux formes quadratiques définies positives. Les X étant réelles le rapport des composantes de chaque vecteur propre est réel. Lorsque l'on choisit une des composantes étant donné l'arbitraire qui subsiste on peut la prendre réelle. Par suite nous pourrons toujours avoir les vecteurs propres réels. _ . _ _ 4. R§l§tions_d^orthogonalisation Soient W et W deux vecteurs propres correspondant aux valeurs r o propres ^r et ^distinctes. i On a montré que si W est un vecteur propre de [T] [u] associé à la valeur propre X on a _^ ^ [u] . w - x [T] .w on peut écrire ^ _^ DO • wr = xr [T] .wr W • ws - x g [T] .ws soit encore ^ _^ ^ ^ W's M - Wr = Xr Ws.[T].Wr W'r [UJ.WS= XsW'r[Tj.Ws ...... Mais comme les matrices [TJ et [Uj sont symétriques, les formes billinéaires figurant aux premiers membres sont égales. Il en est de même de celles du second membre ^ ^ o - (x r -x g ) w g [T]. wr © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 646 - ->•f W Soit encore -. -* [TJ . W r o ic =0 Cette relation est appelée relation d'orthogonalisation. On a de même : w's [uj. wr = o On dit que les vecteurs propres sont orthogonaux avec une nouvelle définition de l'orthogonalité. 5• Normalisation Nous avons vu qu'un arbitraire subsiste dans la détermination des vecteurs propres. Nous avions par exemple levé cette indétermination en choisissant une composante. Nous pouvons utiliser cet arbitraire autrement. Nous choisirons les vecteurs propres vérifiant : W f r .L[T] J r.W = 1 v y r On dit alors que l'on a "normalisé" les vecteurs propres. Remarque 1 : + W ^ Les relations w peuvent s'écrire + [T] W = 0 + [T] L Jw = 1 r r + + W's DQ. Wr = ôsr Le vocabulaire tire son origine de la généralisation de ce que nous connaissons dans un espace cartésien. Remarque 2 : Pour simplifier l'écriture posons [T] L J = [T..] L XJJ T.. = XJ a?. XJ En outre -^ ~v] • Wr = a. •.jr • a rr •* r i -* wl oSLLTJJ - w r ; •* WS0 = J Œ n nz Z -i=l , j- = ,l T Ks~ • a.iS0 • • arS0 L - -ij• a - iS c a - jr on peut donc écrire j.jï, Ti:"isV'{sr © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 647 - CÛetJsL 6. La matrice fal_9ui diagonalise frl"1!^! diagonalise simultanément """" " a) La matrice [a] transforme \T~\ en une matrice unité Soit [B| la matrice définie par M posons = I°G ' ET] M (matrice congruente de [l] ) [a] - [a^ ] W = [Ssi] avec 3s£ = a.g [B] =[3sr] [A] - M [a] = [A.r] n A. = .Z T.. a. ir j =l ij jr B n » .Z sr i=l n B = .Z. sr 1=1 g .. A. si ir ou a . A. is ir n n B - .Z .Z T.. a. a. sr i=l j = l ij jr is Bsr = Ssr Par suite si les vecteurs propres sont normalisés, [a1^ [l] [a] = [l] [ij matrice unité [a] transforme [l] en une matrice unité par une transformation congruente. b) La matrice [a] transforme [u] en une matrice diagonale dont les éléments sont les X Nous avons la relation [u] L J . w = xL J[T] . w r r r •-*• Multiplions les deux membres par W Wf . W = X W 1 L J[l] . W r r s r en admettant les vecteurs propres normalisés -*f . •*• W .u [uf. W = X 6 J s r r sr s L[ul J © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. soit - 648 - Posons [u] * L[il. j.1 LJ U. . = C*. ij ij ij La relation précédente s'écrit donc n .n .Z I U.. a. a. = X 6 1=1 j = l ij is jr r sr Soit [E] la matrice définie par [E] = [a] ' [llj [aj Posons (matrice congruente de U) [C] = [U] [a];[G] = [c.J ; [E] = [Egr] En conservant les notations du paragraphe précédent : C. - 1?, U . . a. ir j=l ij j r On a donc n E sr = i=l £ 3 si- C.ir E n - .£ sr 1=1 a. C. is ir E n n = .2 .£ U . . a. a. sr i=l j = l ij is jr E sr = X 6 r sr ou encore r H- À l \ 0 0 X n ce qui permet d'écrire [a]' [U] [a] X X ° L 0 \ La matrice [a] transforme la matrice [u] en une matrice diagonale par une transformation congruente. Les éléments de cette matrice diagonale sont les valeurs propres de la matrice [x[ [if] . Ces deux résultants constituent un théorème bien connu de la théorie des formes quadratiques. c) Dans la nouvelle base des vecteurs propres normalisés T et o Uc prennent alors de formes remarquables o Dans la nouvelle base r \ T S = 2 [x'1»"-.x'i.""x'n J ' 0 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 0 X'j X'i \ X 'n - 649 - T- - T T x î 2 •*• ... S 2 ]_ 1 + X! 2 •»• ... i + X'2 I n J X l 0 us = - l [ X l , ... , x . , ... , x j x S - - ï [ V X l . 2 . + -• + X i X i 2 + •'• +X l x. \| [ X n. _ ° D X nXn2] E. Solution du système différentiel Dans la base de direction propre on a donc ~x"'l ff x . X" T'v ° 1 l**' xi + nj L x. 0 An Comme A . est positif posons X1^ + fij2 X j 0 X". + fi.2 X. = 1 1 1 0 + fi 2 X n n L Xn - A . = fi. . E n développant - X" n J =0 - 0 Nous avons n équations différentielles indépendantes qui sont celles d'un mouvement harmonique. X., ... , X. , ... , X sont appelés paramètres normaux fi , ..., fi. , ... , fi sont les pulsations propres La solution de l'équation d'indice i est comme nous l'avons déjà vu : X . = M. cosfi.t-+.N. sin fi.t ^ 1 1 i i i Xi = Ai cos <Qit + *i> Ce sont les vibrations fondamentales du système (ou principales). La solution dans la base de configuration s'obtient alors à l'aide de la matrice de passage. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 650 - q 1 ?. !"«,, a,. « ln A, cos (n,t +*,) a.., a.. a.n A. cos (Ojt + *.) an « * n = q nJ L a . J a nn J Ln A cos (fi t + d> ) Les colonnes de la matrice ont un élément arbitraire. Apres avoir fait le choix d'un élément, ces colonnes sont donc entièrement déterminées (ou après avoir normalisé). En développant on a donc "q, = a . . A t cos (fi.t + <(> ) + .,.+ J J l l l 1 q. = a. A a . . A. cos (fi.t + < f > . ) +...+ * J J J J a. A cos (fi t+$ ) I n n n n cos (fi t + $ ) + ...+ a. . A. cos (fi.t + <f>.) + ...+ a. q = a . A, cos (fi,t •§•<()•) H n ni 1 1 Yr A cos (fi t+<j> ) •*-...+ a . A. cos v (fi.t * A..) +...+ a A cosv (fi v t-i-è ) nj j j *y nn n n ny Le mouvement est la superposition des vibrations fondamentales. Il y a 2n constantes à déterminer à l'aide des conditions initiales : A, ... A. ... A 1 j n pour t=0 q H .=q. i ^10 Q H î èY , ...é. ...é y y l j n f .=q'. i n 10 q. = a A, cos <(>, + ... + a. . A. cos T<f>. + ... + a. A cosY é } n relations 10 il 1 1 ij j j in n n % q! = - (a. fi, A f sin Y$.)•+...-•• a. . fi. A. sinY <f>. +...+ a. fi A siny <j> } 10 il 1 1 r ij j j j in n n n n relations? Modes propres : Le mouvement particulier tel que : ?! * A j o n cos qi = A I cos ( ^ j t + f j ) ^n = A l ail a nl COS (fijt &1* + + est dit mode propre 1. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. f,) *1>J ?r ou q"j; L ?nJ an = Aj ai] ^ cos (S t + <fO - 651 - Le mouvement particulier tel que [~aij~ "<>"] q. - a.. A. _ qn J cos (Q.t + <j>.) L nJ est dit mode propre j. "aij" Les colonnes telles que a.. (formées des vecteurs propres) sont appelées a . .nJ colonnes des modes. En résumé nous pouvons trouver la solution du système différentiel de la manière suivante : 1- On calcule la matrice [^"'.[u] 2- On cherche les valeurs propres et l'on obtient les vibrations fondamentales 3- On calcule les vecteurs propres et la matrice qui fait passer de la base propre à la base de configuration 4- II reste à écrire - à l'aide de la matrice de passage - la solution 5- On détermine les constantes à l'aide des conditions initiales. F. Cas où il y a des racines multiples Lorsqu'il y a des racines multiples d'ordre k : X = X ; ... ; X. = À ; ... ; A, - X. Soient ? , » • • • > ? , k vecteurs propres correspondant 1 K, 1 K. à cette valeur propre. Ils vérifient : . KT M - p i - v ^ . " * • * * Ils sont orthogonaux aux autres vecteurs propres W, ., ... , W , ... , W . K ** i r n C'est-à-dire qu'ils vérifient tous W' r [T] L J - p. = 0 *i Mais ils ne sont pas à priori orthogonaux entre.eux. "** "*" -> ->• "^ Nous allons construire k vecteurs W, ... W. à partir de rpt...p....p r 1 k l i r - Pour le premier on peut poser © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. p = W1 - 652 _> -* -> - p_ est orthogonal à W, .. . W x. y tfi • i _. n construire W~ aussi orthogonal à W . Posons - > - > . - * Wp = p« - a. W + . Nous allons à partir de p9 £ . -* et déterminons a. pour que W~ soit orthogonal à W . Multiplions à gauche par [T] [T]. W2 = [T] p-,, - a, [T]. W, ->Multiplions à gauche par W w'j-PO- w2 - w',. [T].J2 - a, w',. [T].W, -> "*" . W^ sera orthogonal à W si W'r[T). W2 = 0 ce qui détermine a W'r[T].?2 a, = 5 r n + Wj.frJ.w, -> Si l'on a pris soin de normaliser W W^ [T] . 'W = 1 d'où a ! - Wf , -[T|. P2 > . > • > • ->. - p^ est orthogonal à W, . ... W . Nous allons le remplacer par WQ o _^_ R+1 n 3 orthogonal en plus à W et W_ : ^3 =? 3 '•a2*l " a 3^2 Faisons la même opération que précédemment en multipliant à gauche par [T]. [T] W3 = [Tj £3 -a 2 [T] W, - a 3 [l] W£ "*" "*" Multiplions à gauche par W- et W9 w, DO .w3 = W j [T] p3 - cx 2 w, [T]W, - « 3 w, [T] w 2 W2 [Tj.W 3 = W2 [Tj|3 Mais W [TJW - oc2 W2 [Tjw, - a 3 W2 [l] W£ =0 W, [T]W3 = W, [T]^ - a 2 ^ [ T J W j W 2 [T]W 3 = W 2 [T]p 3 - cx3 W 2 [T]W 2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 653 + W -* doit être orthogonal à W •+ et W2 WjCrj^-o w2[T]w3 = o ce qui détermine a et a« W, [Tj ? a 2 = *—n -^ ' W, [Tf W, W2 [T] ?3 a3 " ê 2 -H« 2 On peut ainsi déterminer de proche en proche des vecteurs orthogonaux pour compléter la base. S^^^ê-^^eitfiÉ^K-d^ggîaêfi-mtl^glffi © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 654 - — rx>~ OA 1 • yl 0 -*°1A2 = 5AJ = £ Ifl X F*2' y 2 0 _ ÔAg = £4Q ? V4 = £30 * S = 5^3 = £2() £ ^T6 - - £5Q £ -£60 ^ Les masses A. et A^ sont assujetties par une liaison parfaite à demeurer dans le plan des x, y . Ces masses sont supposées ponctuelles. 1. Calcul de la fonction de force U ^ _«.._..___-.———-.—.«——.——.™™. . La fonction de force due au poids est constante car le système se déplace dans un plan horizontal. La fonction de force due au ressort est la somme des fonctions de force dues à chaque ressort. U= U u l *U2 * U3 *U4 * U5 * °6 + U7 + C ! - - ï ( £ i- £ io ) 2 A, - IV2> AJA 2 = oT2 - ÔTj x2 - x , + £ 1 Q - y2-y, - o (AjA 2 ) 2 = (x2 - x, + ilQ)2 + (72 ~ Y j ) 2 * 4 + 2 £ 10 <*2-*l> X 9 2 "" X l -^o<'-^) x —*IV 2 I e *,o ( 1 + o "X 2 - I^-L) IV 2 I « £, 0 + x2 - x, -| (x 2 - X ] ) 2 U, - u = - — 2 2 (a U © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 2 - e )2 70; - 655 - *2 - IV3I 0 .. (A2A3) = t -4-0 — 0 — Y 10 20 1.0 2 - 72 0 » 2 2 (A2A3) = £2Q - 2 £2Q x2 I1 A A 1I ~ P — Y 2 3 ~ 20 2 4k 2 2S = ' T X2 U U 3 ~ T" £ ^3 30^ 3 = 'VA! £ _^ A A 24 = rx2 £ 30~y 2 0 (Â?4)2 - £30 - 2 £3Q y2 'VA' s V2 3S 4k 2 2 y 2 De même on aura 3k 2 4S = ' T ^ U 2 U =- ^ x U 5S 2 Xl IT U k 2 6S=-2yl 2k 2 7S = ' T V2 U Finalement Ug - - 1 5 k X]2 H- 5 k x22 - 2 k X]x2 + 4 k Yj2 + 6 k y22 J © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 656 - Soit sous forme matricielle TT U S S = "5k -k 0 0 1 -k 5k 0 0 Q o 1F 1 " "22 x ll» X 22 ' y i} > y22 L J 0 4k 0 fxj " x0 2 y.} 0 6k 0 y2 2• 5SêESÎê-£ÎSÉ£Î3HÊ»Si5EliÊî§ê T - 1 m ( x j 2 + y j 2 ) -H 1 m (x' 2 + y f 2 > T = T fm 0 0 0 1 ]"x f i 0 m 0 0 x' S-2Lxil^Vfryf2j 0 0 m 0 y', 0 0 0 j r T " yf m ^ • SSB§£Î2BË_â!î«22ïïYê5?e.S£ Le système différentiel qui régit lféquation des petits mouvements s'écrit fx1^"] "m 0 0 Ol 0 m 0 0 x"2 0 1 0 0 0 m 0 0 m y^ y |~5k -k 0 ûl -k 5k 0 0 x£ 0 0 4k 0 y} 0 0 0 6k y2 + f! 2 fxj" " ° II est de la forme [T| . v" + [u] . v - o "x avec V - X 2 yj "m " [T| = y2 0 0* ° 0 m ° 0 m Q ° m 0 0 0 soit encore vt! + [XT^u] . v © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 0 [u] = T5k -k 0 o" -k 0 5k 0 0 4k 0 0 0 0 0 6k - 657 - 4. Valeurs propres de [l] m 0 0 1 ET - 0 [u] 0 - 0 0 m 0 0 , m 0 0 0 0 m_ "f "ï ° -± m ^ m o o 0 — m 0 [T'hru] L JLJ - 0 0 0 °" 0 ^ m Les valeurs propres X vérifient (J*-X) m *-x m -t m o o -* m ^-x m o o 0 0 0 0 Sk — -x m o 0 o (î-» 2 = 0 — -X m 0 0 ^-X m k - m o — - X m o 0 +m o o ^-x m o — - X m o <£-»<f-w-4<£-»(£-» m (^-«(^-«[(f-»*-^2] • o 2 2 (i!i - x ) (— - X ) m m , À l = = 0 4k V , 6k X 0 = •— 3 m II y a deux racines doubles. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. _ A 2 = 4k 1T . 6 k X. = -— 4 m o 0 It-x m - o =0 - 658 - > • - » • - » • - » • 5. Vecteurs propres W , W ? , W , W "* "*" a) Détermination de W. et W0 correspondant à A, = A = l £ 1 2 •*• -*• Soient deux vecteurs propres p et p correspondant AV — m à la valeur propre A. = ^o " a nl ("O|H" a Posons 2i ^ p, = a '2i a,^ -v p2 = _ a 4ij La'^. -^ Détermination de W : On choisit W. = p. ; p "— 5k - —4k m m vérifie -k. ^-^ m m -* m n 0 n ° 0 0 n o 0 o o 4k 4k 1 ° 0 21 = n " ! T F a, , 11 * - ^ m m J a ° 3i L ^1- En développant k k m a l l "m n a 21 2k — a.. m 41 = ° = 0 Normalement un élément de la colonne est arbitraire ; mais ici du fait de la racine double a,, est aussi arbitraire. Choisissons a = 1 ; aq = 0 Les équations donnent a 21 = l a 41 + P l © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. = "1 " 1 0 _•()_ = ° '- 659 - -»Détermination de W0 : •*• ^ Déterminons W~ par W •* 2=P2"alWl • * • - * • - . ' . p~ comme p vérifie « K. * /^ * 11 'S» 21= ° K. m ~ «'A, m 4.1 =0 1 P9 = z af ex | 31 0 Q i arbitraire 31 + ' ' + ^ pour que W9 soit orthogonal à W. = p. Nous allons maintenant déterminer a On peut écrire : w', [ij. p a = 1 W, [T]. Wj m 1 m a . 0 F 1 1 D.1.0.0] [° " m j '".[1.1.0.0] r m o ] 0 m m _ •,-i" W 2 " i l r i ~ i i •a '3i ° o j L°. •*• w_ = 2 "0 0 , a'3, _ 0 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. r I ^3I !i 0 0 - 660 - Choisissons a' = £ w2 = 1 " 0~ ° , _ 0_ ->•-*. -> ->. Par ailleurs W. et W2 sont orthogonaux à W^ et W, . •* ->• 6k b) Détermination de W0 et W. correspondant à X 0 = X, * — r 3 4 3 4 m Soient deux vecteurs propres p et p correspondant à A = A . Leurs composantes vérifient : "" k -m k -m 0 - - - - 0 m m "1 P" 0 O a o -^ m 0 0 0 T~ 0 22 a J2 k ° 0 a/0 J L ^^ J L* k -2m -m - 0 0 = 2k 0 "1 a,0 1 2 m i - Choisissons + "22 = ° °32 = ° a ^ = 1 alors a.2 est arbitraire, prenons -> p« = •> Pour p, nous " 1 "• -1 avons aussi a' ] 2 +a' 2 2 = 0 a '32 -»•' "4 = = 0 " 1 -1 0 .a'«_ -> ->• Déterminons W, orthogonal à W« W, = ?4 - a2 % © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. a' = 2k 0 a' -*" •> W = p 0 *^ 22 0 a,9 = 0 L °J fa'.o 1 2 a'., 32 - = - 1 Choisissons Q 0 *- 0 - ^ 0 m ->- ï2 o -i Ol 0 pour p« en développant a ^ m 0 0 ^^«. ° - 661 - w' M p 4 . _3 ^ W3 [T] W3 o " m O O O l f l m 0 0 -1 0 0 m 0 0 0 0 0 m m 0 0 a' 4 2 __ ._ 0 1 0 [l,-1,0,0] a = ... 0 m 0 0 0 0 m 0 _ 0 0 0 mJ -1, 0,0] [l, -1 0 L 0 _ a2 - 1 1 1 i r 1j " w = - - 4 0 0 . '^J [°. a ." 0 0 0 .af«. Choisissons o 1 42 .» = 1 0 W 4Œ °} « ^ . . ^ ^* YîfeEâ£Î2SS^l2SÉâ5ÊS£§Iê£ Dans la base W j , W 2 , W , W le système s'écrit X-11, 1 r L\f "i — m X"_ 2 0 0 0 — 0 0 l r " m H- X"_ J X". 4 J 0 [_ X" X" i / X, 1 X0 2 o 0 — 0 0 0 rn = 0 X, — mJ X, |_ 4 _ 0 3 + ^ X. » 0 X". +^ X - 0 m 2 X". + Q. X, = 0 4 m A m l © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 3 + ^1 X m 3 = 0 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. .- 663 ~ 8.2.5. EXTENSION DE LA METHODE AUX SYSTEMES A LIAISONS NON HOLONOMES Soit un système dont la configuration s'exprime à l'aide de n paramètres et comportant £ relations de liaison non holonomes (le nombre de paramètresest réduit en tenant compte des liaisons holonomes , s'il y en a) Les relations sont de la forme c u 1 q f 1 + . . . + a . . q l . + . . . + a . nq f = 0 jl 1 Ji i jn n avec } Jj = l . . . £ a. . = a .. (q. ... Hq, • • • Hq ) Ji ji 1 k n Posons comme précédemment £, . __. ' mimim q. = Mq. + 4q. 4 q' . 4 = qf. H i i i i i * a.. = a..1 -f Ji J 9a • ij * _ J q, H +...+ Mi i 3a.. * _ _• 1J q, 4 +...-*• 8-qk k 3a.. * —-il 9n 3qn Pour obtenir des relations linéaires on doit prendre a., réduit à sa partie * -?1 constante a.. » valeur de a., dans la position d'équilibre. Les équations deviennent donc a.. qff +....+ a?, "q1. +...+ a? q"' ' • 0 Ji i ji i jn n } J = 1...& Ces relations s'intègrent (elles sont devenues semi-holonomes) a*, ?,+...+«*.?. + ...+a* n q n = Yj }j-l...£ De ces relations on peut maintenant tirer £ paramètres en fonction des autres et réduire au nombre minimum et avoir des paramètres indépendants. On est ramené au problème précédent. Il faut cependant noter que la présence des constantes y. conduira à des équations de petits mouvements qui ne seront pas homogènes par rapport aux paramètres. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. ~ 664 - 8.2.6. EXTENSION DE LA METHODE A DES SYSTEMES A LIAISONS IMPARFAITES A. Hypothèses Les hypothèses sont les mêmes que celles de la théorie générale sauf en ce qui concernent les liaisons : elles ne sont pas parfaites ce qui fait que la puissance virtuelle développée par les actions mécaniques de liaison nfest pas nulle même dans une transformation virtuelle compatible. Nous supposerons que la puissance réelle développée par ces actions mécaniques est négative. B. Stabilité Nous avons vu que le théorème de Lejeune-Dirichlet s'applique encore si la puissance développée par les actions de liaisons est négative ou nulle. Autrement dit avec cette hypothèse si le système sans frottement est^ stable le système avec frottement est stable. C. Cas de liaisons donnant lieu à fonction de dissipation de Rayleigh Supposons qu'il y ait fonction de dissipation, on a : 1 b.. q 1 . q f . E E X 1J * - 2 i j J soit encore sous forme matricielle p>n .... bjïi rv," '-i^'i *'n} b , .... b ni nn •! q fn L . avec b., = b.. (q, ... q ) ij ij 1 n La fonction $ est une forme quadratique définie positive et nous avons vu que la puissance développée par ces actions mécaniques était : •£| * ^ , 3<j) = ~"3?^ q , 36 1 " '•• ~ Iq^ q n soit d'après le théorème d'Euler sur les fonctions homogènes <^* U - - -2 + La puissance est négative et permet l'application du théorème de LejeuneDirichlet. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 665 - D. Equation des petits mouvements dans le cas d'une fonction dissipation de Rayleigh Les équations de Lagrange s'écrivent : d 3T 9T A 3<fr au n + = dF^-^ -3q^"~"3T ° n n n r r r r ^ *r - 1, ... . n Pour obtenir un système linéaire à coefficients constants nous avons vu qu'il fallait écrire les termes _d_ 3T 3T 911 ^ £ * -t| q f dt 3q H r " 8q *ir "" 9q -ir ~i = l *ri i £ i=l ri qi et que l'on obtenait directement ce résultats en employant T et U en O D place de T et U. Voyons comment on peut obtenir directement la linéarisation du terme ——f— 3q r â^- Ji b ri^ mais ^ £ -qV Bb . _ b r . = b r . ' + T li q j + . . . . i 3b . _ q n + ... n + -£i Pour obtenir des termes linéaires à coefficients constants on doit donc prendre b .- b. ri ri 3q'r ri Hq-. i ^-b*. On obtient directement ce résultat en employant au lieu de <() la fonction de dissipation simplifiée <f> : 0v 1 y y )k. « ± t . bï. q4' . q '. s 2 i j i j i 4 j V^^.-'n]^^ Lq'n. ou encore ^ = 1 [>, ... q' n ] [*] .^ ? n_ La matrice de (^ est obtenue en remplaçant les coefficients b.. par leur valeur à l'équilibre b. ... © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 666 - Les équations de Lagrange s'écrivent donc n n n * _ •* _ 1 .£ a . nq". + .Z b . q . + . Z r . q. - - 0 i=l ri i 1=1 ri i i=l ri i r - 1 .. .n soit sous forme matricielle [T] . v" + Les matrices [T] [<fTj T , U ^ !j et <j> D [<j>]. v f + [uj. v = o [jf] étant les matrices de 3 formes quadratiques définies positives. ' E. Résolution - Nature des solutions On a un système différentiel linéaire à coefficients constants. Nous ne pourrons d'une manière générale employer la méthode utilisée : il faudrait pour cela pouvoir diagonaliser simultanément les 3 formes quadratiques. On cherchera comme il est d'usage les solutions sous la forme A rt q. = A. e L'équation générale d'indice i développée s'écrit en supprimant les étoiles pour la simplicité de l'écriture : a . , Mq"1' + ... il 1 + a. . q" ff . + ... + a. q"" + ... + 13 3 in Vn b . , q"1 + ... 11 ^ 1 -i- b . . q" 1 . + ... iJ 3 C. , nq"' il l + ... + C. . q". 13 3 + b. c[f + ... in ^ n + . .. •«" C. nq" in n + (i=l,,,n) (^ *" ' =0 rt ~I A q'.^A .re q». - A . r 2 e r t J J En portant dans l'équation ci-dessus et en regroupant en A ...A....A 2 2 À. (a. . r + b . 1 r + C . . ) + ...-»• A. (a. . r 1 il il il J ij : + b. . r •#• c. .) + ... ij ij •»• A (a. r2 -i- b. r + C. ) = 0 n in in in On obtient donc le système linéaire en A,...A....A 1 J n Al(anr2 + A + b l(aiir2 b n r + C, ,)*.. .^A. (a, .r 2 + b^r + C,J + .. -^(A^r 2 + b^r + C l n )-0 iir + C i l >+ ' - ' t A j ^ j r 2 2 ? + ^jr*Cij> + ---+Vainr2^ A, (a t r +b . r - ^ C f ) + ... .+A.'(a .r +b . r + C . ) - f . . . + A (a r 1 ni ni ni J nj nj nj n v nn © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 2 + b - ° nn r + C ) = 0 nn - 667 - Pour que ce système linéaire et homogène en A. admette une solution autre que la solution banale, il faut et il suffit que son déterminant soit nul : (a n r 2 + b n r H(a./ + C ] , ) + ... + (., .r 2 + b ^ r «• C,j)*.. .-Ka^r 2 + b^r + C ] n ) + C.,)*...-^!2 + b..r + C..)*.. .-Ka^r2 + b. n r + C. n ) bilr <anlr2 + bnlr + Cnl)+ -"+(anjr2 + V =0 +C nj)+ " ' ' ^ n /+ bnnr + V C'est une équation de degré 2n en r : r ... r^ A la racine r. correspond pour q. la.solution k J rt  q. « A. ek Jk jk La solution générale est la superposition des solutions particulières. Pour le système nous avons donc la solution T rjt ri.tk 2nt - q, - A n e r — + ... + A l k e it r i,t + ... ^A^^e A r 6 q. = A., e ' -H ... -H A., e k * •" * Aj,2n J> J Jl Jk r t k A J]t ^ - . . + A qn - A nk, e nJ e A ... A. ... A ^ r t + ...n,2n + A 0 e2n vérifient le système linéaire et homogène lorsqu'on remplace r par rk. A lk (a lirk + b li r k + C,,)+ - - - + Ajk(aUrk + bljrk + ^j)*-* Ank(a.nrk+blnrn + .. (s) A cln) = o 2 2 (a. r -i-b.-r- + C. J + .. .-*• A., (a. . r, + b. . r. +C..)+... 1k il k il k il jk ij k ij k ij + A . (a. r2 -«• b. r. + C. y) « 0 nk in k in k in A iv JK 2 2 r +b +c 1 A ni + ... ni i,k «ini i)"*"---ni " -u (a jk.. r. nj *kb . r. nj + kC .)nj (a + A . (a r . + b r + C ) = 0 nk nn k nn n nn Ce système admet une solution autre que la solution banale. Un des éléments A étant choisi arbitrairement, alors les autres sont entièrement déterminés. On choisira par exemple A . On peut dire encore que seuls les rapports A 1K jk -r^— sont déterminés. A lk © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 668 - F. Propriétés remarquables des racines de l'équation caractéristique L'équation en A. d'indice i peut s'écrire en ordonnant les termes par rapport à r r r 2 v(a.. il A, +...+ a.. A. +...+ a. A y) +...+ 1 ij j in n (b. , A, +...+ b.. A. +...+ b. il 1 ij j in A )+...+ n (C., A.. + ...+ C..A. +...+ C. A ) il 1 ij j in n =0 soit en écriture indicielle 2 r n n n .Z a. . A. •+ r .Z b. . A..' + .Z J = l ij J J = l iJ J J=l C. . A. = 0 iJ J } i = 1 .. .n on a n équations de ce type. 1 • Ça?.-lÊlL.ïLËSilïê8-- EêêiiÊË Si les racines r sont réelles il en est de même des A.. Multiplions par A. les deux membres et faisons la sommation des n équations « r n n n n n n .Z Z a. . A. A. + r .2. .E. 'b, . A. A. + .Z. 1=1 j = l ij i j i=l j = l ij i j 1=1 .Z, j = l C... ij A.i A. j - 0 mais on peut aussi écrire en notation matricielle [V j, j, a.. A. A. = 2 [Al...A....An] [a..] j. ou A n^ 1 N" - 2 I A....A L « J A 1 | T 1 n J L S J - .3 A. A n C'est une forme quadratique définie positive car la matrice est celle de l'énergie cinétique. En posant : -+ A = " Ai " on a A. •Jl L. A -I n n n .Z .Z i=l j=l + a. . A. A. = T (A) ij i j © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. • ' \ T v(A) > 0 - 669 - De même FA ~ .1 .£ .2, i-l'j-1 b.. A. A. = 2 A,...A i-j • i J L ' J An J L b. . L JJ A. ;J • A n = 2 [V..A....An] [*J rt'~ A. A n _ C'est une forme quadratique définie positive car la matrice est celle de la fonction dissipation. Donc n E i-l n ^ .2 b. . A. A. - 2 <f)y (A) j = l ij i j y<j> ^ (A) > 0 on a encore : TA"" .1 .S, .Z C. . A. A. =2 (A,...A 1=1 j = l ij i j L 1 j A | C. . A. nJ L ijj ;J uA n -14 r^r - 2 L A-J ...Aj An S J Llu,, J -oA. An . C'est encore une forme quadratique définie positive car la matrice est celle de la fonction de force. Donc : n n £ .2. 1=1 J=l + C.. A. A. * 2 U v(A) ij i j + U v (A) > 0 ' Finalement nous avons en reportant ces trois résultats dans l'équation 2 en r r2 T (A) + r f (A) + U (A) = 0 Les racines en r ne peuvent être positives car cela exigerait T(A) = 0 ; <|>(A) = 0 ; U(A) = 0 En conclusion^ lorsque l'équation caractéristique a des racines réelles, ces racines sont négatives. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 670 - En fait ceci est un résultat que nous avions à priori. En effet d'après le théorème de Lejeune-Dirichlet le système est stable. S'il y avait eu une V racine positive une solution du type q. = A. e n'aurait pas été compaJ JK tibe avec la stabilité. 2- ǧ§«âê§-E§£Î2ÊË-.i5âSï2§i£ê§ A toute racine imaginaire r = a, + i$, de l'équation caracté- ristique correspond une racine imaginaire conjuguée r, = a, - ig, . A r, correspond pour le paramètre — q. la solution — q., = A., er^t . A r, correspond pour le paramètre q. la solution K J q f « , = A1-., e JK JK. A , ,...,A. ,... ,A V vérifie le système linéaire (s) lorsque l'on remplace r par r, . Un des éléments étant choisi on peut déterminer tous les autres. ^'ir, ••• A1., •••À? ^ De même vérifienlle système linéaire ( s) lors- qu'on remplace r par r, . Ce qui revient à changer i en -i. Donc pour obtenir A. J «£ il suffit de remplacer r R par r. dans l'expression qui donne A. . On K obtient donc A',K à partir de A. J imaginaire conjuguée de A. . JK Posons Donc JK JK en changeant i en -i. A' JK est donc ^_ A.. « X., + i Y., jk jk jk A' = X., - i Y., jk jk 2 Reprenons l'équation en r : 9 r jk n n n - . Z . a. . A. + r .Z b. . A. + ...Z c. . A. = 0 J = l ij J J-l ij J 1=1 iJ J on a évidemment aussi 2 r n n n .Z a.. A. + r .Zt b.. A. •»• .Z c.. A. i=l ji i 1=1 31 i 1=1 ji i « 0 Ces relations sont vérifiées pour toute racine r, à laquelle correspond les k A., . J . . Multiplions la le par A. et la seconde par A. puis faisons la somme r r 2 2 n n .Z 1= — n n _ n n ^ A. A. + r . Z v . t b. . A. A. + .Z .Z c.... A. I. = 0 ij J i 1=1 J = l ij J i i=l J=l ij J i .2 1 J= l a.. n n n — .. A. A. + r .2 .Z a ji i j i=l j = l n .Z Z 1=1 j = l © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. _ n n ^ b . . A. A. + Z .Z c . . A. A. = 0 ij i j 1=1 j = l ij i j - 671 - mais a.. = a... ij Ji ; b. . = b... iJ Ji ; C.. = C.. ij Ji on peut donc écrire r2 j, j, a.. (A.Â. + A.I.) + r j, .?, (A.Â. + A.I.) + n n _ _ E * C. . (A.A. -H A.A.) « 0 i=l J = l iJ J i iJ or AX + Ajï. = (X. -H i Y.) (X,. - i Y£) + (X,, + i Y£) (X. - i Y^) •* 2 (X.X. + Y.Y.) i J iJ on peut donc écrire r2 ZZ ai. (X^. + Y£Y.) + r ZZ b^ (X^. + Y^.) -H ZZ C.,. (X£X. + Y^.) - 0 soit encore en employant les formes quadratiques déjà signalées : r2 F T(X) + T(Y) J + r F cfr(X) + *(Y) J + U(X) + U(Y) = 0 en posant X « |l X, .. ,,X L J n X Y -l L J Y. .. .Yn J J Y Nous pouvons faire le même travail avec la racine conjuguée r^. On aura donc : F2 f T(X) -H T(Y)1 H- T f <|>(X) + -+(Y)1 + U(X) + U(Y) = 0 r et r sont les racines imaginaires conjuguées de l'équation du second degré r <KX) + <KY) + r .. - _. ._ . 2.-o T(X) + T(Y) <KX) + *(Y) a •- - -j —^——^T(X) + T(Y) ^ avec ^ <|>(X) > 0 c|)(Y) > 0 ^(x)> Q ^(Y)> Q La partie réelle des racines imaginaires est donc négative. Forme des solutions correspondant à des racines imaginaires. Associons les solutions correspondant à deux racines imaginaires conjuguées r, et "r. — r t t — = k — rv R q.. -H q.. = A . ' e + A t]/e k H jk ^jk jk jk \ = V1 6k F s= Vi6k k © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 672 - A.. = X.. + i Y., jk jk jk A.. « X., - i Y., jk jk jk jk + «jk q = ^ [(Xjk + i V kt * i Sin ekt} (C S 6 ° * (xjk -i V -q\jk + q.-jk M posons : K H v [rX.. jk « 2 e (cos V -£ sin 6kt}_ i cos g - Y., sin g k jk kj 2 X.. = B., cos à. jk jk *k 2Y jk= Bjk sin *k B., et (j), sont déterminés par B 2 2 2 jk= 4 (xjk * V '^k'-lÎT jk on peut donc écrire ? jk + <jk = B jk ^ co. ( B k t + * k ) Pour q, nous avons donc J _ r t _ r t r t _ r t r t __ r t l R q.-(A.f e -H A . , e * ) -f...-H (A., e + A., e k ) + . . . + (A. e n +A. e n ) J Jl Jl Jk jk jn jn ot t — î1" k q.=B. , ea cos ( B t t •*• *.)*...-••• B . . e cos (g. t + <fr. ) + ...+ B , cos (6 t + <f> ) j jl 1 1 jk k k nk n n Comme les a sont négatifs un terme tel que : V B., e cos ( 6 , t + • < ) > , ) -+ 0 pour t-x» On retrouve là encore le résultat connu à priorï : le système est stable. (Conséquence du théorème de Lejeune-Diriehlet). © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 673 - Pour le système nous avons donc finalement la solution : ajt akt q} « B^ e cos (3^+^) + ...+ B J k e cos (3 k t+ <x k ) + • • • +B n n _ . _ _. q. « B. e J j a l l _ CO!^_.V - t - - - - - - c T t cos (B T t+<f> ) +...+ B. e cos (B 1 t+<|> ) + ... i * l K, K J»^ a t ^_ ; ._.^____-___^^ ^v cos (^^ t>i _ + B. e jn n cos (g t•••<() ) _n_ ji_ aRt + B e nn cos (6 t+<f> ) n n Remarque x = ¥ = -^sin *k jk Y jk cos *k B., A - -J^ Jk 2 Le système linéaire en A.fc est aussi vérifié pour les B., . Un élément étant choisi arbitrairement tous les autres sont déterminés, ou encore seul le rapport des éléments à un d'entre eux est déterminé. On peut écrire : B ?il1 f" ii] q4 • J .M - B. J* v cos e [BnlJ r?ik" V : (6 t+<j> ) + ...+ * i BM *J*^ e cos (g. t+(j>, ) + . . . R K [Bnk_ ": l n l « t ?jn • B nn © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. e n C S (3 t+<|) ) ° n n - 674 - ?i ! que nous pouvons écrire aussi (par exemple) en choisissant B ~i r*i =B <j H r~ e °l VT cos ( B j t ^ , ) * . . . +B l k 11 L n J e k cos (B k t+* k ) + ... 1& B. _J£ LBnlJ q ^ B. J* LBIkJ 1 + B B. -J- in B. In a t e cos(B t+* ) n n B nn .V Les colonnes sont entièrement déterminées. Il reste 2n constantes arbitraires à déterminer par les conditions initiales. Chaque coordonnée q. a un mouvement qui est la superposition de mouvements harmoniques amortis de pseudo période Tk -il 6 k ' Pour chaque pseudo période le rapport des amplitudes des différentes coordonnées est entièrement déterminé par la nature du système (a.., b.., C..)« Les amplitudes absolues et les phases sont déterminées par les conditions initiales : pour t=0 , q"j = qf.o ' q f . - - q"f . J JO 3 • Çâ£.E§E£i£îîlîêE-.2H-.il-.Slï-.§-E§£^âî£5iE§£i2îî Si b . . = 0 aussi q". = B. j j OL = 0 i on a un système à liaisons parfaites On a alors et les racines sont imaginaires pures. cos C B - t - H f r . ) + . . . + B. 1 1 J*^ cos (B ^+((0 + . ..+ B. K . K . 3^ cos (6 t+<f> ) n n On retrouve bien le résultat de la théorie des petits mouvements des systèmes à liaisons parfaites. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.