Catalogue du Jardin du Morvan Automne 2008

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Catalogue du Jardin du Morvan Automne 2008
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AUTOMNE 2008
PLANTES ET FLEURS
VIVACES RUSTIQUES
THIERRY DENIS
Cynara cardunculus n° 10
LE JARDIN DU MORVAN
PEPINIERE DU LAC DES SAPINS
Thierry et Elisabeth Denis
58370 - Larochemillay
Téléphone 03 86 30 47 20
[email protected]
Didier et Catherine Thillaye du Boullay
69240 - Marnand
Téléphone 04 74 64 24 15
Le Jardin du Morvan est ici
Le Morvan - © 2005 - Yves Nivot - www.kimedia.org
Dans les monts du Morvan et dans les monts du Beaujolais, nos deux pépinières sont en pleine nature.
Nos paysages sont superbes.
Mais nos climats sont rudes.
Hiver long et froid, été sec et chaud.
Et le sol de nos montagnes, plus riche de cailloux que de terre.
Pourtant, nos plantes-vivaces sont heureuses et fleurissent longtemps
Notre secret ?
Nous plantons de bonnes plantes à la bonne place !
L’équipe du Jardin du Morvan, en été
Planter la bonne plante à la bonne place ?
On ne jardine pas comme on change la déco de son salon.
Les plantes ne sont pas des bibelots que l’on place à sa guise,
juste pour une raison de couleur.
Ce sont des êtres vivants. Comme les oiseaux, les insectes ou les poissons.
Comme vous et moi !
Pour être en bonne santé, une sardine doit être mise dans l’eau.
Et un papillon en l’air !
Si on fait l’inverse, le résultat n’est pas extra…
Avec les fleurs, c’est pareil. Chaque plante est liée à un milieu naturel. Son «biotope» où elle est heureuse de vivre.
- Si on plante une fleur dans une plate-bande qui ressemble à son biotope, elle est superbe.
- Si on la plante dans une plate bande qui est trop différente de son biotope, elle est laide !
Nous allons donc, dans ce catalogue, apprendre à planter la bonne plante à la bonne place…
Sommaire
Chapitre I (page 2)
Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre II (page 11)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre III (page 25)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre IV (page 37)
Le cas particulier des graminées
Chapitre V (page 41)
Les angoisses du jardinier
Chapitre VI (page 42)
Commande par correspondance et visite de nos pépinières
Bon de commande (page 43)
Table des matières (page 45)
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CHAPITRE I LES FLEURS QUI AIMENT LA BONNE TERRE, ARROSÉE ET LOIN DES RACINES DES ARBRES
ET DES GRANDS ARBUSTES
Commençons par le plus facile…
Dans votre jardin, vous avez au moins une «bonne» plate-bande dans laquelle les fleurs poussent sans souci.
Cette plate-bande
- est dans une bonne terre (engrais, fumier)
- n’est pas trop sèche (vous pouvez l’arroser une fois par semaine)
- est loin de vos arbres et de vos grands arbustes (et donc à l’abri de la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Bonne plate bande, arrosée
et loin des racines
Dans cette «bonne» plate-bande il y a à boire et à manger pour toutes vos plantes. Toute l’année.
On dirait un potager !
Dans des conditions aussi favorables, avec les plantes décrites dans ce chapitre, vous obtiendrez vite un résultat comme
celui-là :
La grande plate-bande qui est à l’entrée du Jardin du Morvan, photographiée en 2007
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(1) AGASTACHE ‘BLACK ADDER’
Le bel enfant…
Très grands épis bleu foncé, de juin à octobre.
Hauteur 80cm, distance de plantation 45cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique.
Monsieur Agastache foeniculum et Madame Agastache rugosa sont heureux de vous faire
part de la naissance de leur fille :
‘Black Adder’
Sa fée marraine lui a donné
1) son parfum réglisse menthe qui fait flasher les papillons
2) son côté fleurs bleues jusqu’en octobre.
Ses frères en floraison : Helenium ‘Kupfersprudel’ n° 24 et Rudbeckia n° 40.
(2) AGASTACHE RUGOSA
… et sa jolie maman !
Très grands épis bleu clair, de juin à octobre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin Soleil. Très rustique.
La maman de la précédente, tout aussi généreuse mais encore plus robuste.
A recommander dans les jardins difficiles : elle pousse vite et se ressème généreusement
(ce qui est bien pratique en cas d’accident…).
Ses épis sont plus larges, plus parfumés et d’un joli bleu clair.
Comme toutes les agastaches, elle sera plus jolie si vous la “pincez” au printemps
(«pincer», cela veut juste dire couper l’extrémité des tiges, pour l’inciter à se ramifier).
Un plant mis en terre en septembre est adulte l’année suivante.
Ses amis : Helenium ‘Kanaria’ n° 23 et Delphinium ‘Cliveden Beauty’ n° 13.
(3) ASTER ‘KYLIE’
Bye, bye Oïdium !
Myriade de tout petits pompons roses de septembre jusqu’aux gelées
Hauteur 1m, distance de plantation 80cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous terrains (adore les terres lourdes et collantes). Soleil. Ultra rustique.
Kylie, c’est l’assurance jardin facile. Même dans l’argile et le calcaire.
Ses feuilles rêches et fines se fichent de l’oïdium (le «blanc») qui enlaidit
les asters classiques.
Une qualité qu’il partage d’ailleurs avec tous les asters qui suivent.
Sage et bien élevé, il ne drageonne pas et reste à sa place.
Ses fleurs en tout petits pompons roses. Il y en a des milliers.
Pour l’accompagner, ajoutez un Echinacea ‘Primadonna White’ n°15 et trois Panicum
à feuilles rouges n° 194.
(4) ASTER MACROPHYLLUS ‘TWILIGHT’
L’aster d’été
Grandes fleurs bleu clair à cœur or, de juillet à septembre.
Hauteur 1m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
‘Twilight’ est différent des autres asters. Il pousse en petites rosettes, comme une petite
Hosta. Ses feuilles, larges et très résistantes à la chaleur, ont bonne allure au printemps.
En été, des tiges droites filent vers le ciel (1m !) chacune parsemée de très grandes fleurs
bleu clair à cœur or.
Le tout a grande allure, même quand le soleil cogne. Le vent ne le couche pas.
Ses amis : le Rudbeckia ‘Goldsturm’ n° 40 et le Phlox ‘Fujiyama’ n° 36.
(5) ASTER NOVAE ANGLIAE ‘ALMA PÖTSCHKE’
Premier de classe
Fleurs rouge rubis en août-septembre, puis roses en octobre.
Hauteur 1m, distance de plantation 80cm (n’aime pas la concurrence des racines d’arbre
et arbuste).
Culture : tous terrains (adore les terres lourdes et collantes). Soleil. Ultra rustique.
Elève Alma Pötschke, vous avez :
- 18/20 à l’épreuve endurance argilo-calcaire
- 18/20 à l’épreuve gel, tornade et jeu des enfants
- 18/20 à l’épreuve couleur pétard
le Jury vous donne le Prix du meilleur aster catégorie rubis et vous plante sur le podium
avec Miscanthus ‘Gracillimus‘ n° 188 et Helianthus ‘Lime Light’ n° 25.
(6) ASTER NOVAE-ANGLIAE ‘PURPLE DOME’
L’aster pouf
Fleurs bleu-violet à cœur or, de septembre à octobre.
Hauteur 45cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Le petit cousin d’Alma Pötschke’, même feuilles, même endurance.
Mais version petit coussin tout rond.
Pas plus haut que large, rebondi à souhait. Comme un pouf !
En été, il joue presque à la boule de buis.
En automne, il est violet-évêque (avec un cœur en or)
Cet aster ultra robuste tient au vent comme à la pluie. Il a reçu un «Mérite» à Courson.
Ses amis : le Phlox Fujiyama n° 36 et le Chrysanthemum ‘White Knight’ n° 9.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(7) ASTER NOVAE-ANGLIAE ‘RUBINSCHATZ’
Débonnaire
Fleurs violet-rubis à cœur or, de septembre à octobre.
Hauteur 1,30m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Aussi grand et élancé que ‘Purple Dome’ était petit et rond.
Géant débonnaire, ‘Runbinschatz’ fait plus d’un mètre vingt.
Les fleurs sont à touche-touche. Un effet dément dès la fin de l’été.
Pour l’accompagner, pensez aux Polygonum microcephala n° 39 et aux longs chaumes dorés
de la Molinia n° 193.
(8) CAMPANULA LACTIFLORA ‘PRITCHARD VARIETY’’
Rien que pour son bleu
Très grands bouquets bleu améthyste, en juin et juillet et en fin-août et septembre
Hauteur 80cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Son bleu franc est rafraichissant, tonique et léger.
Ses fleurs, d’une taille impressionnante.
Un bouquet splendide avec les filipendules roses n° 18 et les épis émeraudes
du Deschampsia n° 182.
Raccourcissez les tiges (en coupant juste sous la dernière fleur) dès que vous la verrez
faner : vous doublerez ainsi le temps de floraison.
(9) CHRYSANTHEMUM X SUPERBUM ‘WHITE KNIGHT’
Passionnément… A la folie !
Grandes fleurs de marguerites blanches, à cœur or, de juin à septembre
Hauteur 50cm distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, Est, Nord, ombre. Ultra rustique.
On l’aime :
- Pour ses fleurs aussi grandes que celles des marguerites d’autrefois
- Pour ses tiges très courtes, qui se fichent du temps mauvais.
- pour sa drôle de silhouette, façon marguerite de poche, d’à peine 50cm de haut.
Elle tient au vent et ne tombe pas. Elle est couverte de fleurs, dès son premier âge.
Mieux, si on coupe les fleurs fanées, elle fleurit sans arrêt.
Montrez lui que vous l’aimez en la mariant au bleu du Geranium ‘Brookside’ n° 78.
(10) CYNARA CARDUNCULUS
Le Pavarotti du jardin
Très grandes fleurs en bouton bleuté, en juillet et août.
Hauteur 1m à 1,50m distance de plantation 70cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil Très rustique (avec un léger paillis de feuilles).
Le plus beau des cardons géants à feuilles d’argent. Une opulente magnificence, à planter
à l’avant scène. Comme un Pavarotti en habit de lumière. Son feuillage de printemps est
splendide jusqu’à la floraison d’été. On coupe tout (à ras) quand il fane. Il repousse en
septembre, avec un nouvel habit d’argent, taillé pour l’automne et même l’hiver.
Ce n’est pas tant d’eau dont il a besoin que d’un sol riche (c’est un gourmand) et surtout de
du soleil (c’est un gars du sud).
S’il a assez à manger, la canicule ne lui fait pas peur (même au pied d’un mur ensoleillé).
C’est lui que l’on voit sur la couverture du catalogue (une planche illustrée de 1613).
(11) DARMERA PELTATA
La lévitation du pamplemousse
Boule de fleurs rose et blanc, en avril et mai.
Hauteur 70cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
Après le Cynara d’argent, dans le même style feuillage splendide, passons au Darmera.
- Les fleurs jaillissent avant les feuilles. Format pamplemousse, elles gigotent au bout de
longues tiges nues, bien avant que sortent les feuilles.
- Le feuillage qui suit est de même farine… Sain et sans complexe. Enorme, rond et charnu.
Vert brillant l’été, rouge flamboyant l’automne (voir la photo sur www.jardindumorvan.com !)
Il préfère être au frais pendant les heures chaudes de la journée.
Vous aimez les feuillages déments ? Pensez alors aussi au Cynara d’argent n°10, au
Gunnera n°21 et au Macleaya n° 32. Pour donner de la couleur, mariez-les au Lobelia n° 29.
(12) DELPHINIUM X CULTORUM ‘FINSTERAARHORN’
Le top du top du top
Très grands épis bleu gentiane, de juin à octobre (plusieurs floraison successives).
Hauteur 1,50m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, évitez les sols trop calcaires (ceux qui font jaunir les feuilles
des rosiers). Soleil (au moins le matin).Très rustique.
L’unique. Le ROI. Pour l’obtenir, Karl Foerster a osé des milliers d’essais : le travail d’une
vie. Hors norme, ce Delphinium se fait exclusivement de division de pieds adultes, élevés
en pleine terre pendant trois ans.
Mettez quelques granulés anti-limaces (bio !) en janvier et février. Le feuillage dort encore
mais pas les limaces qui pourraient aller le croquer sous terre.
Ses amis en blanc et citron : Echinacea n° 15 et Helianthus ‘Lime Light’ n° 25.
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(13) DELPHINIUM BELLADONNA ‘CLIVEDEN BEAUTY’
Le petit top
Epis légers, bleu clair (azur satiné), de fin mai à fin juillet, refloraison mi-août à octobre.
Hauteur : 80cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, évitez les sols vraiment trop calcaires (ceux qui font jaunir les
feuilles des rosiers). Soleil (au moins le matin). Très rustique.
Le jeune frère du précédent.
Deux fois moins grand, plus léger, avec des épis bleus comme le rose est bonbon.
Les jeunes filles adorent.
Floraison permanente (si vous coupez les épis fanés) et appétit d’oiseau.
Deux voisins sympas qui fleurissent tout le temps : Geranium ‘Ann Thompson’ n° 77 et
Agastache rugosa n° 2.
(14) ECHINACEA PURPUREA‘RUBINSTERN’
Quatre mois de congés fleuris
Fleurs rose pourpre, à cœur de pomme de pin de juillet à octobre..
Hauteur 90cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Des pétales incandescents, un aréopage de papillons.
Le tout en fleur en juin-juillet-août-septembre (parfois octobre).
De tous les Echinacea, c’est le plus robuste.
Pour le faire refleurir été et automne, coupez les fleurs fanées (n’attendez pas le dernier
moment, plus tôt on coupe, plus vite la plante refleurit).
Pour l’accompagner, une herbe scintillante (Panicum n° 194) et un grand bouquet blanc
(Kalimeris n° 28)
(15) ECHINACEA PURPUREA ’PRIMADONNA WHITE’
White is beautiful
Fleurs blanches à cœur de pomme de pin, de juillet à octobre.
Hauteur 90cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Les pétales sont blanc pur. Le cœur en pomme de pin… les touffes se tiennent bien droites.
Elle aussi fleurit jusqu’à l’automne, pour peu que l’on enlève les fleurs fanées.
Ce que l’on a trouvé de mieux pour accompagner les Delphinium bleus (n° 12 et 13).
Très sympa aussi tout près du rose doux de l’Aster Kylie n° 3.
(16) ERIGERON ‘DUNKELSTE ALLER’’
Le genre pas compliqué…
Bouquet vigoureux de petites marguerites bleu foncé, en juin-juillet et parfois août-septembre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
Les érigerons sauvages fleurissent dans les montagnes de l’Ouest de l’Amérique du Nord.
Le genre pas compliqué, prêt à tout supporter.
‘Dunkelste Aller’ est l’un de leurs petits-enfants. Il a la même robustesse mais avec bien
plus de fleurs et bien plus d’éclat : un vrai bleu foncé, qui tient au soleil de l’été.
Notre conseil : une taille sévère (à 10cm) dès que les premières fleurs font mine de faner,
suivit de quelques bons arrosages, l’aide à fleurir une seconde fois, en fin d’été.
Associations : Geranium ‘Sirak’ n° 86 et le petit Polygonum ‘Kabouter’ n° 37.
(17) EUPATORIUM MACULATUM ‘RIESENSCHIRM‘
Fleurs géantes
Fleurs de 25 cm de diamètre, rose pourpre du 15 juillet au 15 septembre (parfois aussi octobre).
Hauteur 1,60m, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même lourde, glaiseuse ou argilo-calcaire). Soleil. Ultra rustique.
En août, un seul plant suffit pour booster un jardin quand le soleil cogne et que les autres
fleurs piquent du nez.
Ses fleurs gigantesques affolent les papillons de la fin juillet à la rentrée.
Compagnons : Helianthus n° 25 et le très beau Miscanthus ‘Silberfeder’ n° 190.
PS : une eupatoire, c’est géant en été mais très discret au printemps (premières feuilles fin
avril). Occupez le terrain avec des jonquilles qui fleurissent au printemps et s’endorment
quand l’eupatoire se réveille. Tout ce petit monde vit en bonne intelligence, à la même
place et pourtant sans se gêner.
IMPORTANT : pourquoi faut-il se méfier des racines des arbres et des grands arbustes ?
Les racines des arbres et des grands arbustes sont très puissantes. Vous ne les voyez pas mais
elles colonisent le sol. Et entrent ainsi en concurrence avec les petites racines des vivaces.
Cette concurrence des racines :
- certaines vivaces la détestent (les vivaces des chapitre I et II, certaines graminées du chapitre IV)
- certaines vivaces la supportent et parfois même l’apprécient (les vivaces du chapitre III ainsi
que quelques graminées du chapitre V).
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(18) FILIPENDULA ‘VENUSTA’
Barbe à papa
Grands épis vaporeux, rose léger et scintillant, de juin à août (plus si on coupe les épis fanés).
Hauteur 1,50m, distance de plantation 80cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (supporte bien les terres argileuses, lourdes et collantes).
Soleil ou ombre légère (l’après midi, par exemple). Ultra rustique.
La plus jolie de toutes les reines des prés. La plus tenace aussi.
- Feuillage superbe, pourpre au printemps
- Fleurs en barbe à papa, rose doux scintillant
- moral d’acier qui lui fait tout supporter, même l’argile pure.
En hiver, sa silhouette ourlée de gel n’est pas sans charme.
Quatuor américain : Filipendula n° 18, Echinacea n° 15, Agastache n° 2 et Monarda n° 33.
Comme les fleurs des prairies nord américaines, elles tiennent le choc quand le soleil cogne.
(19) FUCHSIA ‘MRS POPPLE’
Fuchsia glacière
Très grandes fleurs rouge et bleu foncé, de juin à novembre.
Hauteur 60cm à 1m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, ombre légère. Ultra rustique.
La première année, une légère protection l’aidera à bien s’acclimater dans la terre de votre
jardin (une couverture de feuilles mortes de novembre à fin février que l’on retire en mars).
Les hivers suivants, il sera inutile de le protéger : une fois enraciné, il se fiche du froid.
- Dans le doux climat de Paris, il repart chaque année sur le vieux bois et devient énorme
(on peut le tailler).
- Dans le froid climat du Morvan, il repart du sol, avec des pousses nouvelles, à chaque printemps.
Comme tous les Fuchsia rustiques, il pousse aussi en pot (attention, en pot, il redevient frileux).
(20) FUCHSIA ‘WHITEKNIGHTS PEARL’
Fuchsia frigidaire
Cascade de petites fleurs fusées, rose doux, de juin à novembre.
Hauteur 60cm à 1m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, ombre légère. Ultra rustique
Un autre Fuchsia spécial climat froid.
Sauf la première année, il est inutile de le couvrir d’un petit chapeau l’hiver : le gel, il adore.
C’est le Fuchsia frigidaire.
Bien plus florifère que la majorité des fuchsias rustiques à fleurs fines et légères, il se couvre
de fleurs du printemps à la veille de l’hiver.
Tant de qualités lui ont valu la récompense suprême : un mérite à Courson.
PS : certains coupent les tiges de leur Fuchsia en automne. Nous recommandons plutôt
d’attendre le printemps.
(21) GUNNERA TINCTORIA
Le plus rustique
Gigantesques épis en pomme de pin mordorée, de juillet à septembre.
Hauteur 2m, distance de plantation 1m au moins (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil du matin, ombre légère, nord. Rustique si on couvre la
souche en hiver avec un matelas de feuilles sèches.
Gunnera tinctoria est originaire du Chili. Il a les mêmes feuilles gigantesques que son cousin
brésilien Gunnera manicata mais il est plus rustique (surtout si on lui fait passer l’hiver sous
une bonne couverture de feuilles sèches).
Cultivé dans un bon terrain, à l’abri du soleil brûlant, il pousse à une vitesse phénoménale.
Son secret ? Ses racines absorbent l’azote de l’air. Il « fait » son propre engrais, en résumé.
Les pétioles se mangent, comme ceux de la rhubarbe (une fois pelés, soit crus, soit cuits…).
Exquis en compagnie du Lobelia n° 29.
(22) HELENIUM ‘FLAMENDES KÄTCHEN’
Tout feu, tout flamme
Marguerites à pétales ronds, rouges, orange et flamme de juillet à septembre.
Hauteur 1,20m, distance de plantation 70cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique.
En pleine chaleur, la plupart des fleurs piquent du nez. Pas les Helenium.
Ils sont en effet natifs des grandes prairies brûlantes d’Amérique du Nord, là où le soleil tape
encore plus qu’en France. Dès lors qu’on leur donne à manger et à boire, ils fleurissent tout
l’été et leurs couleurs de flamme s’expriment, canicule ou pas !
Premier de la liste : ‘Flamendes Kätchen’. Mi feu, mi flamme, tout l’été.
Pour doper la floraison, coupez les boutons fanés, sans raccourcir les tiges (on coupe juste
sous la fleur).
Ses copains : monarde blanche n° 33 et Deschampsia doré n° 182.
(23) HELENIUM ‘KANARIA’
Il fait chaud : il fait le beau
Fleurs de «marguerites» à pétales ronds, jaune canari de juillet à septembre.
Hauteur 1,30m, distance de plantation 70cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique
Dans le même esprit que ‘Flamendes Kätchen’ mais plus grand et plus fin.
Une des meilleures plantes d’été (floraison massive de la mi-juillet à septembre).
Notre conseil : les Helenium, ça fleurit énormément. Alors, soyez sympa : donnez-leur,
chaque printemps, une poignée d’engrais pour rosiers. Ils adorent ça.
Association : Miscanthus ‘Yakushima Dwarf’ n° 192 et aster ‘Twilight’ n° 4 .
Tous trois seront bourrés de fleurs en août, même sous des températures records.
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(24) HELENIUM ‘KUPFERSPRUDEL’
Ras le bol du pâlichon.
Petites fleurs de «marguerites» à pétales ronds, rouge flamme de juin à septembre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 70cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique.
Ras le bol du pâlichon. Au compost le pastel !
Vive les couleurs qui vibrent. Du rouge, des flammes.
A ce jeu, ‘Kupfersprudel’ est sans rival.
C’est un petit modèle (70cm) aux fleurs innombrables, rouge dément et déjà fleuri au tout
début de l’été. Sans contexte, le plus robuste et le plus fiable de tous les Helenium.
Si on coupe ses fleurs fanées (sous la fleur, sans raccourcir les tiges) il fleurit sans arrêt.
Ses petits copains : Polygonum microcephala n° 39 et Aster ‘Twilight’ n° 4.
(25) HELIANTHUS ‘LIME LIGHT’
Le plus beau cadeau que l’on puisse donner à un nouveau jardinier
Bouquet dément de grandes marguerites citron léger, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 1,40m, distance de plantation 70cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Un petit plant donne un énorme bouquet dès le premier été, même chez le plus nul des
jardiniers. 3 mois de floraison, dès la première année.
Ses fleurs sont fantastiques (couleur citron frais). Ses racines sont sages et n’envahissent
pas. Il ne craint pas le chaud, il ne craint pas le froid.
Kit complet de l’été : au premier plan, une bordure de Geranium ‘Nimbus’ n° 82, en arrière
et au centre, l’Helianthus n° 25 , en arrière à droite, le Vernonia n° 43, en arrière à gauche,
un Panicum Warrior n° 195.
(26) IRIS SIBIRICA ‘MY LOVE’
Le plus pêchu des sibirica
Grandes fleurs fines, bleu nuit en juin-juillet.
Hauteur 80cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin arrosée au printemps (peut être sèche en été). Soleil.
Ultra rustique.
Une plante architecturale, qui rythme vos massifs avec son feuillage parfait, toujours droit.
Superbe en hiver.
Ses fleurs ont le chic de la fleur de Lys. Une touffe en porte jusqu’à 50 à la fois.
On le taille une fois par an, fin février.
Association : Hemerocallis n° 88 et Geranium ‘Patricia’ n° 83.
(27) KIRENGESHOMA PALMATA
Cousin vivace des hortensias
Fleurs jaune très doux, en juillet et août, parfois septembre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines si le terrain
n’est pas sec).
Culture : bonne terre de jardin, pas trop sèche en été. Ombre, soleil atténué. Ultra rustique.
Très rare fleur japonaise, exceptionnelle tant pour son port, la couleur et la forme de son
feuillage et ses étonnants boutons crème qui s’ouvrent en triple jupons d’or pâle.
Superbe dès avril, resplendissante en été…
Dans un coin frais du jardin (au pied d’un mur au nord ?) elle accompagnera audacieusement
les Darmera n° 11 , le Gunnera n° 21 et, pourquoi pas, le beau Lobelia n° 29.
(28) KALIMERIS PINNATIFIDA ‘HORTENSIS’
Double crème
Petites marguerites blanches à cœur semi-double crème, de la mi- juillet à septembre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, supporte une sécheresse passagère. Soleil. Ultra rustique.
Plante subtile… Une touffe altière, étroite et fine et pourtant tenace au vent.
Un feuillage délicatement découpé et d’adorables fleurettes blanches, au cœur double
couleur crème.
Déjà en fleur en juillet, elle est impressionnante en août, au moment clef du jardin où les
fleurs se font rares alors que l’on en a tant besoin.
Pas de maladie connue, pas de parasites, floraison généreuse dès le premier été et tuteur
incongru.
Plus que toute autre exquise près des Helenium n° 22 et de l’Aster ‘Rubinschatz’ n° 7.
IMPORTANT : les racines des rosiers et des plantes grimpantes ne gênent pas les fleurs !
- Les rosiers n’ont pas de racines méchantes.
Elles n’entrent pas en concurrence avec les racines des vivaces.
Vous pouvez donc planter toutes les fleurs à côté des rosiers
- De même, les plantes grimpantes (clématites !), les petits arbustes, les pommiers et les
poiriers n’ont pas racines méchantes.
Vous pouvez planter toutes les fleurs à leurs pieds.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(29) LOBELIA CARDINALIS
Bâton rouge
Epis fantastiques, rouge écarlate de juillet à octobre.
Hauteur 1,20m, distance de plantation 40cm (tolère la concurrence des racines en exposition fraîche).
Culture : terre humifère. Soleil du matin, ombre légère, nord. Très rustique (se ressème).
Rouge vibrant, écarlate. Ce Lobelia canadien pousse en colonne étroite.
Très résistant au froid il fleurit dès sa première année jusqu’à la fin de l’été (surtout si on
coupe les fleurs fanées).
C’est dans une bonne plate-bande, sans soleil brûlant qu’il réussit le mieux.
En hiver, les rosettes de feuilles sont à croquer (par grand gel, on peut les couvrir d’une
simple poignée de feuilles mortes qui remplacera la neige protectrice de son pays natal)
A savoir : à l’ombre, l’après-midi, il boit très peu.
Superbe contraste avec les larges feuilles fraîches du Gunnera n° 21 et du Darmera n° 11.
(30) LYTHRUM VIRGATUM ‘DROPMORE PURPLE’
Minute papillon !
Très longs épis ultra fins, pourpre de juin à septembre.
Hauteur 80cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Un rideau léger de très fins épis roses papillonnants tout l’été.
- Aimé des jardiniers (qui adorent ses fleurs légères, si gracieuses avec tous les Geranium,
Les monardes n° 33 et 34 et le Dichanthelium n° 184.
- Adoré des papillons (libre service butinage).
De tous les Lythrum, ‘Dropmore Purple’ est le plus résistant au sec. Nous aurions presque
plus le classer dans le chapitre 2.
(31) LYCHNIS CHALCEDONICA
Croix Rouge
Demi-boule, rouge vermillon, de juin à août.
Hauteur 70cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin pas trop lourde. Soleil. Très rustique (se ressème).
Un éclat de rire ! Du vermillon pur.
Une fleur qui réjouit, qui fait chaud au cœur et booste le jardin dès la première année.
Elle préfère les sols pas trop durs (dans l’argilo-calcaire, il faut attendrir la terre en la griffant
de temps en temps) et se ressème souvent.
Première vague de fleurs en juin-juillet. On coupe alors les tiges, juste au dessus du feuillage.
De nouvelles pousses prennent le relai, toutes aussi fleuries.
Encadrez-le de graminées légères (n° 183, 184 et 198) qui l’adouciront.
(32) MACLEAYA CORDATA
Ecran géant (cache-voisin ?)
Très grands épis blanc pur en juillet et août puis roux écureuil en septembre et octobre.
Hauteur 2/3m, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
C’est beau, c’est chinois. Ca fait 2,5m de haut. Avec un feuillage façon figuier, face bleutée,
revers argenté.
Le tout résistant au vent et cache voisin performant.
Les fleurs sont gouttes de lait. Puis plumets roux.
Seul défaut : des drageons entreprenants. On le cultive donc soit isolé, au fond du jardin
(on passe la tondeuse autour), soit plaqué près d’un mur pas trop chaud (près d’un mur,
il se calme).
Un autre géant pour se cacher des voisins : le Miscanthus ‘Giganteus’ n° 187.
(33) MONARDA ‘SCHNEEWITTCHEN’
Blanche Neige
Grandes fleurs blanc de neige, de juin à septembre. Parfum de bergamote.
Hauteur 80cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, peu importe). Ultra rustique.
«Schneewittchen», c’est Blanche-Neige en français… Un nom mérité pour cette adorable
monarde, aux fleurs blanc pur…
Elle pousse très vite : votre plant sera adulte l’an prochain.
Vous aurez une première floraison massive, de la fin juin à août.
Taillez-la sans pitié dès qu’elle fait mine de faner. Elle repoussera avec vigueur et fleurira une
seconde fois, de la fin août à septembre.
Le feuillage sent délicieusement bon la Bergamote. En infusion, comme le thé, elle est
tonique et rafraichissante. Ravissante tout près de la campanule ‘Pritchard Variety’ n° 8.
(34) MONARDA ‘SCORPION’
Goûtue !
Grandes fleurs bleu ardoise, de juin à septembre. Parfum de bergamote.
Hauteur 80cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, peu importe). Ultra rustique.
Cousine de la précédente, cette robuste monarde pousse, elle aussi, comme une dératée et
fleurit à n’en plus finir dès son premier été.
Aussi belle au jardin que goûtue en infusion (une goutte de bergamote, un nuage de thé).
Pour réussir vos monardes, trois conseils :
1) soleil le matin, tu donneras (pour sécher la rosée)
2) tailler court, tu oseras (dès que les fleurs fanent, pour la faire fleurir une seconde fois).
3) à la bêche, souvent tu diviseras (les jeunes éclats fleurissent plus que les vieux pieds).
Aime la compagnie des Phlox (n° 35 et 36 ) et des fins épis du Deschampsia n° 182.
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(35) PHLOX AMPLIFOLIA
Vous les préférez moches ou beaux ?
Fleurs rose foncé, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil (surtout le matin !). Ultra rustique.
Chez les Phlox, il y a :
1) les beaux-costauds
2) les malades-moches
Amplifolia fait partie du premier groupe. Un botanique, jamais malade, souriant, toujours
content. Ses fleurs ont tous les parfums.
Association : Geranium ‘Brookside‘ n° 78 et monarde ‘Scorpion’ n° 34. .
PS : comme les monardes, les grands Phlox aiment le soleil dès le matin (l’après-midi,
peu importe).
(36) PHLOX PANICULATA ‘FUJIYAMA’
La neige du Mont Fuji
Fleurs blanc pur, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil ou ombre légère (l’ombre l’après midi est appréciée dans
les régions chaudes mais il faut toujours éviter l’ombre le matin). Ultra rustique.
Des fleurs naturelles, couleur de neige, sur un feuillage fin et sain.
- Les jeunes feuilles (vert tendre) sont exquises.
- Les fleurs parfaites (jusqu’en octobre si vous coupez les fleurs fanées).
Associations : Rudbeckia ‘Goldsturm’ n° 40 et campanule ‘Pritchard Variety’ n° 8.
(37) POLYGONUM AFFINE ‘KABOUTER’
Bordure mirifique pour paresseux chronique
Epis bougies, roses puis rouges, de juin à la Toussaint (non stop).
Hauteur 30cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas trop la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant ou ombre légère. Ultra rustique.
Feuillage tapis, fleurs bougies (qui passent du blanc rosé au rouge brique).
Aussi clean en bordure qu’en couvre-sol.
C’est le régal des jardiniers fainéants, qui veulent une brouette de fleurs sans jamais
prendre la binette.
Une autre bordure aussi magique : Le Geranium ‘Jolly Bee’ n° 81.
Un grande sœur sympathique : la Scabiosa ‘Kompliment’ n° 41.
(38) POLYGONUM ‘FIRE DANCE’
Un cadeau de Piet Oudolff (Mérite de Courson)
Mille épis bougies, d’abord rouge vif (juillet-août) puis corail vermillon (septembre-octobre).
Hauteur 1,20m, distance de plantation 56cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
Une sélection de Piet Oudolf, lui-même (qui nous l’a donné…)
Les épis sont d’un rouge bien plus vif que tous les autres Polygonum amplexicaule.
Et la floraison ne connait pas un jour de répit, du tout début juillet à la fin octobre.
Mieux, le feuillage passe du vert clair au doré à la fin de l’été, rehaussant ainsi l’éclat du
rouge corail des fleurs.
Il est aussi heureux au soleil (dans une bonne plate-bande) qu’à l’ombre (au pied du mur
nord de la maison) et n’est pas envahissant.
Associations : Vernonia n° 43 et Rudbeckia n° 40.
(39) POLYGONUM MICROCEPHALA
A DECOUVRIR TOUTE AFFAIRE CESSANTE !!!
Mille petits pompons crème, de juin à fin octobre
Hauteur 60cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
- Feuilles pourpre fantastique, étourdissant d’avril à novembre (en automne, il s’embrase
comme un érable du Canada).
- Touffe fontaine au mille fleurs d’été (premières fleurs en juin, dernières à la Toussaint).
- Extra au jardin, génial en pot (en terrasse, il est beau 9 mois sur 12).
Le feuillage est un condensé d’automne. Dans les petits jardins, on le taille si on veut,
quand on veut et dans les grands jardins, on lui fiche la paix.
Associations : tout ce que vous voulez (un Spodiopogon n°197 ?).
Et s’il fallait 10 plantes pour la floraison la plus longue possible, ce serait :
Agastache rugosa n° 2, Echinacea ‘Rubinstern’ n° 14, Echinacea ‘Primadonna White’ n° 15,
Fuchsia ‘Mrs Popple’ n° 19, Helenium n° 24, Lythrum n° 30, Phlox ‘Fujyama’ n° 36,
Polygonum ‘Kabouter’ n° 37, Polygonum microcephala n° 39 et Rudbeckia n° 40.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(40) RUDBECKIA FULGIDA VAR. SULLIVANTII ‘GOLDSTURM’
Condensé de qualité pour jardin durable
Très grandes fleurs or à cœur noir, aux pétales longs et fins, de la mi-juillet à la Toussaint.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, nord, ombre légère. Ultra rustique.
Un caractère en or... Au menu :
- floraison non stop de juillet à novembre
- très bonne tolérance au soleil comme à l’ombre
- fleurs grandes, nombreuses, lumineuses et légères.
Le tout est “naturel”. Simple et beau.
Superbe en bordure, avec les grands Geranium bleus.
Son rôle : prendre le relais de toutes les fleurs qui fanent en juillet (lupins, rosiers, etc.).
Association : tout ce qui fleurit au printemps et fane en juillet.
(41) SCABIOSA CAUCASICA ‘KOMPLIMENT’
Croque le calcaire
Grandes fleurs froufroutantes, bleues, de juin à septembre.
Hauteur 50cm distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, drainée en hiver (aime le calcaire !). Soleil. Très rustique.
Jolie scabieuse, saine et ardente. Toute en fleurs en été, dès la première année.
Adorable près des rosiers et des Fuchsia ‘Whiteknights Pearl’ n° 20
Dans les terres calcaires, elle vit encore plus longtemps (si votre sol est acide, donnez lui
quelques coquilles d’huîtres broyées… à coup de gros marteaux !). Dans les régions très
chaudes, on l’installera au soleil le matin et à l’ombre l’après midi.
Une sécheresse passagère ne la troublera pas.
La division est facile (au printemps) et donnent des plants vigoureux et sains.
Pour en savoir plus, lisez les conseils donnés pour sa sœur que voici :
(42) SCABIOSA CAUCASICA ‘PERFECTA’
Robe de mariée…
Grandes fleurs froufroutantes, blanc doux, de juin à septembre.
Hauteur 50cm distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, drainée en hiver (aime le calcaire !). Soleil. Très rustique.
La sœur jumelle de ‘Kompliment’. Un sourire d’été.
Elle apprécie les arrosages réguliers (mais modérés, une courte sécheresse ne lui nuit pas)
et vit longtemps dans les sols calcaires (si votre terre est acide, lisez nos conseils donnés
pour ‘Kompliment’),
En revanche, les sols lourds et humides ne lui plaisent guère… sauf si votre plate-bande est
légèrement surélevée (l’excès d’eau s’égoutte alors en hiver et ne stagne pas au collet).
Ses amis : la grande campanule bleue ‘Pritchard Variety’ n° 8 et le fin Lythrum n° 30.
(43) VERNONIA CRINITA ‘MORVAN’
Made in Morvan
Grands bouquets pourpre, de juillet à septembre.
Hauteur 1,60m, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde et argileuse). Soleil. Ultra rustique.
Peu connues en France, ces grandes fleurs d’Amérique du Nord s’épanouissent à mi-chemin
entre les eupatoires et les asters. De bonnes plantes rustiques.
Nous avons sélectionné une forme plus florifère que le type. Dense, robuste et saine.
Un feuillage frais dès le mois de mai. Bourré de fleurs tout l’été.
Le tout respire la bonne humeur et se fiche de la chaleur.
Spectaculaire en bouquet, formidable au jardin.
Aimé des papillons…
A mettre en arrière plan des Polygonum ‘Fire Dance’ n° 38 et des Echinacea blancs n° 15.
Tous nos pieds mères sont cultivés en pleine terre, dans le Morvan…
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CHAPITRE II LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
SI ELLES SONT LOIN DES RACINES DES ARBRES ET DES GRANDS ARBUSTES
Dans votre jardin, vous avez aussi des plates-bandes :
- au soleil
- dans une terre pas géniale
- difficile à arroser (exemple : sur un talus ou au pied d’un mur brûlant ou trop loin du puits)
- mais, heureusement, loin des arbres et des arbustes (et donc sans la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Plate-bande en terre ordinaire,
parfois sèche
mais loin des racines .
Dans ces plates-bandes, il y a peu à boire et à manger… surtout l’été quand l’eau est rationnée
Vous allez donc y planter des fleurs frugales.
Des fleurs qui acceptent la sécheresse, la faim et le soleil.
Sans sourciller.
Les voici :
(44) ACHILLEA ‘CORONATION GOLD’
De l’or en plateau (INDISPENSABLE !)
Grandes fleurs plateau, or clair, de la mi-mai à la mi-octobre (sans interruption).
Hauteur 60cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil (plus il y en a, mieux c’est). Très rustique.
Valeur sûre, la meilleure des achillées :
- pour sa tenue au sec
- pour sa durée de floraison (coupez les fleurs fanées, elle fleurit non stop de mai à octobre)
- pour son feuillage presque argent (une partie des feuilles persiste en hiver)
- pour sa tenue tant au jardin (tuteurage superflu) qu’en bouquet sec (plusieurs années !)
Un plan est adulte dans l’année : il couvre alors un bon demi-mètre carré.
Ses amis: le Nepeta ‘Walkers Low’ n° 94, l’Anaphalis margaritacea n° 48 et le Geranium
‘Nimbus’ n° 82.
(45) ALCHEMILLA SAXATILIS (COUVRE-SOL)
Vif argent pour jardin torride
Petites grappes couleur tilleul, de juin à août.
Hauteur 15cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Ultra rustique.
L’alchémille saxatilis sourit au soleil, dans les sols ingrats, entre deux pierres
et une motte de terre.
Plus tapissante et surtout plus élégante que la grande alchémille mollis : chaque feuille,
vert vif, est bordée d’un liseré argent.
La touffe est coussin dense.
Sa résistance frise l’indécence : c’est LE couvre sol qui a aimé 2003 (la canicule,
vous vous en souvenez ?)
Meilleur emploi : au premier plan, avec le Sedum n° 113 et le Scutellaria n° 111.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(46) ALLIUM SENESCENS SSP MONTANUM
Ping-pong
Fleurs en balle de ping-pong rose, de juin à août.
Hauteur 20cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique
1) Feuillage en spirale cosmique (adorable dès mars, extra jusqu’en novembre).
2) Cent petites balles de ping-pong roses, tout l’été (les papillons adorent).
3) Le meilleur pour la faim : des feuilles top goûtues, à hacher menu pour vos salades,
grillades et fromages de chèvres frais.
Une spécialité des bergers des Pyrénées…
Top en terre, top en pot (comme l’Armeria pourpre n° 50, le Coreopsis soufre n° 68
et le Scutellaria scordifolia bleu n° 111).
Arrosage indécent.
(47) AMSONIA TABERNAEMONTANA
Plume et Porcelaine...
Bouquet d’étoiles, bleu porcelaine de mai à début juillet.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche en été. Soleil. Très rustique.
Une plante ultra light, aux milles feuilles plumes. En colonne, claire et légère, parsemée
d’étoiles bleu porcelaine.
Originaire des grandes prairies sèches des Etats-Unis, elle accepte sans sourciller
de longues périodes de sécheresse.
Son feuillage d’automne est souvent étonnant.
Associations : Hemerocallis n° 88 et Geranium ‘Terre Franche’ n° 153.
(48) ANAPHALIS MARGARITACEA
L’immortelle de Virginie
Bouquet de petits pompons en papier de soie, ivoire et soufre, de début juillet à fin septembre.
Hauteur 50cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
Feuillage en velours blanc dès le tout début du printemps.
La touffe est ronde comme un buis d’argent.
La floraison dure tout l’été (très bon comportement pendant la sécheresse).
A planter au premier plan, entre de grands Sedum n° 112 et des Geranium ultra costauds
(n° 86 ou 151). Superbe aussi à côté de l’achillée ‘Coronation Gold’ n° 44.
Une des rares fleurs qui tiennent le choc au pied d’un mur, là où le soleil cogne.
(49) ARCTANTHEMUM ARCTICUM ‘POLARSTERN’
Marguerite Eskimo
Grandes fleurs de marguerite, blanc pur à cœur or, de septembre à novembre.
Hauteur 25cm (le coussin de feuillage) et 35cm (le tapis de fleurs), distance de plantation 60cm
(n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
La marguerite du grand Nord. Totalement résistante au froid, bien sûr. Mais aussi très bien
adaptée aux violents coups de soleil et au sec. Ses jolies feuilles vert brillant sont vernies.
Un blindage naturel qui la protège des rayons déshydratants du soleil.
Elle pousse en coussin dense et rond. Comme un buis.
La floraison débute en septembre : le genre avalanche, fleurs de neige et tapis frais.
A marier avec le doux rose de l’aster ‘Kylie’ n° 3.
(50) ARMERIA MARITIMA ‘RUBRIFOLIA’
Les 4 saisons du hérisson
Bouquet de petits pompons rose foncé, d’avril à août (souvent aussi en automne).
Hauteur 20cm (en fleurs) et 10cm (feuillage persistant), distance de plantation 30cm
(n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche, pousse très bien aussi en pot. Soleil. Très rustique.
Petite boule façon hérisson, au cent petites feuilles rouge-pourpre brillant.
- Gel et sécheresse le font rougir.
- Les temps doux le font fleurir.
On résume : quatre saisons d’assurance couleur.
Adorable en bordure, génial en pot (tout comme le Coreopsis ‘Moonbeam’ n° 68
et le Scutellaria scordifolia n° 111).
(51) ARTEMISIA CAMPHORATA
Buis au camphre
Feuillage vert de gris, très fin, au fort parfum de camphre.
Hauteur 60cm (si on le taille comme un buis), distance de plantation 50cm (n’aime pas la
concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
Petit arbuste semi-persistant diablement rustique.
Cousin de l'arquebuse des herboristes.
Il ne craint pas le froid, la soif et la faim. Et pousse hyper vite.
Son feuillage embaume le jardin : du camphre pur !
On le taille en boule, à la cisaille.
Sa spécialité : remplacer les boules de buis, en terre comme en pot.
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(52) ARTEMISIA SCHMIDTIANA ‘NANA’
Caressez-moi…
Mousse cachemire-argent, d’avril à novembre.
Hauteur 15cm distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
N’hésitez pas….caressez-moi… je suis douce et mousse. Comme le plus glamour des cachemires.
Ma couleur ? Argent.
Mes saisons ? Printemps, été, automne.
Mes envies ? Du soleil et une petite taille toilette dès que je suis un tout petit peu moins
nette en été (cette taille légère me redonne de la vigueur) et une taille franche à la
Toussaint (on coupe tout).
C’est en bordure que je suis la plus sweet.
D’autres coussins chic et choc : Armeria ‘Rubrifolia’ n° 50 et Origanum ‘Compactum’ n° 99.
(53) ASCLEPIAS INCARNATA ‘CINDERELLA’
Conditions extrêmes
Demi boules, framboise, de la fin juillet à septembre
Hauteur 80cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : tous terrains. Soleil. Ultra rustique.
Taille moyenne, feuillage élégant et longue floraison d’été…
‘Cinderella’ a bon caractère et accepte un peu n’importe quoi.
Originaire du Québec, elle a l’habitude d’être ballottée d’un extrême à l’autre : Hiver polaire,
été torride, sol détrempé, terre sèche...
Sa spécialité : attirer tous les papillons (comme le Lythrum n° 30 )
Pour l’accompagner : Euphorbia wulfenii n° 71 et Perovskia n° 101.
PS : les Asclepias se réveillent tard (début mai) mais poussent ensuite très vite.
(54) ASCLEPIAS INCARNATA ‘ICE BALLET’
Blanc comme neige, tempérament dromadaire
Demi-boules blanches de juillet à septembre
Hauteur 70cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : tous terrains (même très secs). Soleil. Ultra rustique.
Petite sœur du précédent, ‘Ice ballet’ offre tout l’été des fleurs vanille qui acceptent avec le
même sourire pluie ou canicule. Tout aussi résistant, son frais feuillage pistache.
Cette championne des terrains secs se comporte paradoxalement aussi fort bien dans les
sols trempés !
Ses amis anti-canicule : Aster ‘Asrugo’ n° 59 et Geranium ‘Dilys’ n° 79 (tout deux en fleur
jusqu’en novembre).
PS : les Asclepias se réveillent tard (début mai) mais poussent ensuite très vite. Truffez donc
leurs touffes de crocus et de perce-neige qui occupent le terrain pendant leur période de repos.
(55) ASTER ‘ASHVI’
Le bulldozer blanc
Bouquet dense et rond, aux mille fleurs blanches, de la mi-septembre à novembre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
Oubliez tout ce que vous savez des asters. Oubliez même le nom d’aster… ‘Ashvi’ est différent.
Il vient d’Asie, il a des feuilles de chênes, petites et vert brillant.
Il est rond comme un buis.
Il se fiche de l’Oïdium (le vilain champignon qui salit les asters ordinaires).
Il fleurit blanc pur à cœur or. C’est l’un des tous derniers à fleurir.
Il pulvérise la mauvaise herbe, en toute impunité. Un bulldozer !
Il ravive les couleurs d’automne. Les chaumes des Molinia n° 193 particulièrement.
Somptueux près des rouges fabuleux du petit Chrysanthemum ‘Julie Lagravère’ n° 66.
(56) ASTER ‘ASRAN’
Le bulldozer bleu
Bouquet dense et rond, aux mille fleurs lilas, de la fin août à octobre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
Cousin du précédent. Tout aussi surprenant. Des feuilles de chênes, lui aussi, mais plus
grandes, vert bleu et mates.
Rond comme un buis, lui aussi. Quand on le plante en ligne, il donne une petite haie
compacte, très dense et très propre.
Lui aussi, encore, se fiche de l’Oïdium. Et bulldozère la saleté.
Il est aussi beau pour ses feuilles que pour ses fleurs, va avec tout. Et vit très, longtemps.
Pour un jardin sans eau : Aster ‘Asran’ n° 56, Sedum ‘Autumn Joy’ n° 112 et
Chrysanthemum ‘Hardy Cooper’ n° 65.
Qui peut le plus, peut le moins
Les fleurs de ce chapitre, qui se contentent d’une terre ordinaire, au soleil, parfois sèche, n’ont pas
obligatoirement besoin de crever de soif et de faim !
Elles vont aussi bien pousser dans votre bonne plate-bande (celle du chapitre I) que l’on arrose et
dans laquelle on met de l’engrais.
On résume : les plantes du chapitre II pourront très bien pousser aussi dans la bonne plate-bande du chapitre I.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
57) ASTER CORDIFOLIUS ‘LITTLE CARLOW’
Des étoiles plein les yeux
Longs épis légers aux étoiles scintillantes, bleu profond en septembre et octobre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
‘Little Carlow’ vient d’Amérique du Nord. C’est l’aster aux étoiles.
Ses feuilles sont charmantes (de petits cœurs attendrissants). La souche est comme un petit
ballon mais les tiges filent haut vers le ciel, en gerbe fuseau explosant en brouillard d’étoiles.
Chacune scintille au soleil.
Nul aster n’a ce bleu étincelant.
Comme tous les asters nord américain, il se fiche du chaud comme du froid. Planté au soleil,
il ne sera jamais malade. C’est l’un de nos préférés…
Ses amis : Eragrostis n° 185 et Arctanthemum ‘Polarstern’ n° 49.
(58) ASTER ERICOIDES PROTRATUS ‘SNOW FLURRY’
Un caractère de bruyère
Tapis de mille pâquerettes blanches, en septembre et octobre.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même un peu sèche). Soleil. Très rustique.
Un autre aster d’Amérique du nord… Le plus drôle de tous, avec son joli feuillage de bruyère.
Il pousse en moquette couvre-sol et cache la terre à la vitesse de l’éclair.
En été, il reste aussi vert que frais, toujours en tapis, et traverse sans broncher les
premières sécheresses.
En automne, il est comme neige… On y ferait du ski.
Cet aster compte parmi les plus robustes. Même dans les mauvaises terres de glaise.
D’autres moquettes intrépides : Sedum n° 113 et Thymus n° 117.
(59) ASTER RUGULOSUS ‘ASRUGO’
L’Aster nippon
Bouquet de mille pâquerettes ivoire, roses ou rose pourpré, de juillet à début novembre.
Hauteur 45cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Très rustique.
Une touffe à peine plus grande qu’un ballon d’enfant, aux feuilles de langues de chat.
Cet aster japonais scintille de fleurs papier de soie, ivoire, puis rose nacré et enfin pourpre.
- Son premier atout : fleurir aussi bien l’été (dès juillet) que l’automne (jusqu’en novembre).
- Son second atout : aucun autre aster n’aime autant le sec, le brûlant. Il pousse même au
pied d’un mur chauffé à blanc.
Comme les autres asters de ce chapitre, il résiste à l’Oïdium.
Pour un été sans eau, ses amis : Achillea n° 44 et Calamintha n° 63.
(60) AUBRIETA ‘RUBINFEUER’
Arrosage strictement interdit !
Tapis compact de petites fleurs rouges, de février à fin avril.
Hauteur 10cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche). Soleil (même brûlant). Très rustique.
Tout le monde connaît les aubriètes… Ces jolis tapis toujours fleuris dès la fin de l’hiver et qui
n’ont pas besoin d’arrosage en été.
Celle-ci est rouge pimpant. Et bien vigoureuse. Elle accepte presque tous les sols, tous les
climats. Aussi heureuse à Marseille qu’à Dunkerque, dans le sec comme le frais.
Le feuillage couvre le sol toute l’année.
Seul contrainte : elle réclame sa dose de soleil et déteste être enfouie sous les autres
plantes. On l’installe donc au premier plan où elle pourra cuire au soleil.
D’autres plantes pour bordure antisèche : Armeria n° 50, Artemisia n° 52, Origanum n° 99.
(61) AUBRIETA ‘SILBERRAND’
Deux fois plus de plaisir
Tapis compact de petites fleurs bleu clair, de février à fin avril.
Hauteur 10cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (même brûlant). Très rustique.
Aussi facile et frugale que la précédente.
Plaisir n° 1 : ses petites fleurs bleu clair dès la fin de l’hiver
Plaisir n° 2 : ses petites feuilles moitié gris, moitié blanc, exquises en tout temps (spectaculaire en fin d’hiver)
Elle se plait en bordure, au soleil, quel que soit le climat et le terrain.
Pour l’accompagner : la Veronica ‘Georgia Blue’ n° 120 et l’Euphorbe wulfenii n° 71.
(62) BAPTISIA AUSTRALIS SSP MINOR
Cousin chic des lupins (Mérite de Courson)
Longs épis bleu indigo, de la fin mai à juillet.
Hauteur 1m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre). Soleil. Ultra rustique.
Un cousin des lupins. Même silhouette mais plus chic.
Ses fleurs sont naturelles. Bleu indigo (plus légères que celles des lupins)
Son feuillage bleuté, façon eucalyptus, garde belle allure tout l’été
(les lupins n’en disent pas autant).
Ses racines efficaces tolèrent assez bien le calcaire (ce fichu calcaire qui brûle les Lupins)
Associations : Geranium renardii n° 84 et Achillea ‘Coronation Gold’ n° 44.
PS : les lupins, c’est pas mal quand même, nous le verrons au n° 93.
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(63) CALAMINTHA NEPETA SSP GLANDULOSA
Menthe la Jolie….
Brouillard blanc (de la mi-juillet à septembre) puis bleu (en septembre-octobre-novembre).
Hauteur 45cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Ultra rustique.
Cousin des lavandes, je fleuris 5 mois, sens bon la menthe fraîche et me contente de l’eau du ciel.
- Au printemps je suis petit ballon, parfumé et rond.
- En été, qu’il fasse sec ou pas, je triple de volume et deviens frais bouquet blanc lavé de bleu doux.
- En automne, je change de couleur : le bleu prend le dessus.
En décembre, mes dernières fleurs vont se coucher.
Mes amis canicule : Aster ‘Asrugo’ n° 59, Satureja alternipilosa n ° 109 et Origanum
‘Thumbles Variety’ n° 100.
(64) CHAMAEMELUM NOBILE ‘TRENEAGUE’
Gazon sent-bon, sans-tondeuse !
Tapis vert toute l’année.
Hauteur 5cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même avec sécheresse passagère. Soleil. Très rustique.
Un tapis «sent-bon» (mi-camphre, mi résine).
On ne le taille pas, on ne le tond pas.
Pourrait remplacer le gazon là où on marche peu. Vous pouvez en couvrir de petites allées
(avec quelques pierres plates, pour ne pas l’écraser quand le sol est détrempé).
A Kew, en Angleterre, on en a couvert un banc végétal sur lequel on se parfume
élégamment le pantalon.
La multiplication (par division) est un jeu d’enfant.
Deux autres plantes tapissantes tout aussi parfumées : Origanum n° 99 et Satureja n° 109.
(65) CHRYSANTHEMUM ‘HARDY COOPER’
Boire ou fleurir, j’ai choisi !
Fleurs doubles, orange chaleureux, en septembre et octobre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 45cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Très rustique.
En septembre, quand ‘Hardy Copper’ est couvert de fleurs parfaites, sans la moindre feuille
grillée, on a peine à croire qu’il a passé l’été sans arrosage.
Ce genre de plante que l’on abandonne à son sort pendant nos vacances et que l’on
retrouve en plein forme à la rentrée… Seuls besoins : de l’air et du soleil. Ne l’enfouissez
pas au milieu du massif, donnez lui une place au premier plan, là où il pourra respirer.
Un vrai chrysanthème 100% rustique, qui a passé tous les hivers du Morvan.
D’autres plantes splendides en automne même après une sécheresse estivale : Artemisia
camphorata n° 51 et Erysimum ‘Bowles Mauve’ n° 70.
(66) CHRYSANTHEMUM ‘JULIE LAGRAVERE’
Automne à la Gauguin
Petits pompons rouge feu, en octobre et novembre.
Hauteur 45cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Très rustique.
Le plus séduisant de tous les chrysanthèmes rustiques français. Sans doute aussi le plus
fiable, le plus durable.
Ces mini-fleurs ont la taille d’une cerise. Leur couleur vibre quelque part entre le plus
brûlant des bruns et le plus feu des rouges.
Une gourmandise de peintre. Pensez à Bonnard, à Gauguin.
Une forte sécheresse ne le troublera pas.
Association pour un massif presque sans eau : Coreopsis ‘Moonbeam’ n° 68, Calamintha
n° 63 et Geranium ‘Dilys’ n° 79.
(67) COREOPSIS VERTICILLATA ‘ZAGREB’
Pour ma (future ?) piscine
Mille étoiles d’or, de juin à septembre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi très bien pot). Soleil. Très rustique.
Plante professionnelle… Solide et régulière. Pour tous les climats, de Dunkerque à St Trop,
canicule ou pas.
On adore :
- son feuillage fitness, digne du plus beau des Asparagus
- son port en boule de buis
- ses mille fleurs qui accompagnent l’été (dès la mi-juin… jusqu’à la fin septembre !).
Casting d’enfer pour votre (future) piscine : Coreopsis ‘Zagreb’ n° 67, Sedum matrona n°
114 et Perovskia n° 101.
(68) COREOPSIS VERTICILLATA ‘MOONBEAM’
Aussi beau en pot qu’au jardin
Tapis d’étoiles citron-soufre, de juin à novembre.
Hauteur 30cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre légère, bonne résistance au sec (pousse très bien en pot). Soleil. Très rustique.
Plus fin, plus petit et plus léger que ’Zagreb’. La couleur, aussi, est différente : entre citron
et soufre. Il fleurit un peu plus longtemps (jusqu’à la fin octobre).
En sol léger, il pousse comme un dératé.
En revanche, en sol lourd, il flémarde (allégez alors le sol avec une bonne rasage d’humus).
En pot ou en bac, il fleurit sans discontinuer, dès la première année (même dans une
simple jardinière de balcon).
Pour une méga floraison d’été, avec très peu d’eau, on l’associe au Calamintha n° 63 et au
Sedum ‘Matrona’ n° 114.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(69) DIANTHUS BARBATUS NIGRESCENS ‘SOOTY’
Le Rouge et le noir
Fleurs en pompons rouge presque noir, de mai à mi-juillet.
Hauteur 50cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même avec sécheresse prolongée en été. Soleil. Très rustique
Un œillet rouge et noir ! Plus durable que ses cousins barbatus ordinaires, il est vraiment
vivace.
Pour en profiter encore plus longtemps, divisez le souvent (c’est facile comme tout, en
septembre ou au début du printemps : chaque rosette repiquée est adulte dans l’année).
A noter, le feuillage est aussi coloré en rouge chocolat.
Superbe près des feuillages argentés (Anaphalis n° 48, Artemisia n° 52 , thymus n° 118).
(70) ERYSIMUM ‘BOWLES MAUVE’
Bouturez aussi bien que Madame Lomet
Epis dressés, rose pourpre, de mars à novembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : vit plus longtemps dans les sols pauvres et secs. Soleil. Très rustique.
Une giroflée arbustive à floraison démente. Feuillage gris bleuté persistant, épis rose
pourpré de mars à novembre.
Les jardiniers écossais le bouturent en fin d’hiver (ou en septembre).
Nos plants sont issus d’une simple bouture que Madame Simone Lomet (fière jardinière
devant l’Eternel) a coupée en Ecosse. Cette bouture a passé 8 jours dans sa valise,
entourée d’une feuille de papier mouillé. Le tout baladé à pied, en avion, en train, en bus...
Piquée en terre dans le Morvan, elle s’est enracinée, sans sourciller. A vous d’en faire autant.
Géniale au premier plan, encadrée de Gaura n° 76 et d’hémérocalle n° 88.
(71) EUPHORBIA CHARACIAS SSP WULFENII
PBdPBdP... (la Plus Belle des Plus Belles des Plus, etc.)
Epis géants, citron fluo, de février à juin.
Hauteur 80cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
La plus belle des fleurs d’hiver.
Le plus beau des feuillages persistants (presque bleu). Premières fleurs dès février,
dernières en juin.
Une plante architecturale, été comme hiver. Arrosage inutile, engrais déconseillé.
Une fois par an (en juin), taillez les tiges fanées (avec des gants) à 20cm du sol.
Bordez-la d’une rivière d’Origanum doré n° 100 et d’une rivière d’aubriètes n° 61.
(72) EUPHORBIA X MARTINI
Point rouge
Grands épis aux bractées émeraude (avec deux points rouge vif au centre) de février à juin.
Hauteur 80cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Le feuillage a un air de famille avec celui de sa cousine wulfenii, en modèle réduit.
D’aucuns le disent plus chic.
Ses fleurs sont ravissantes : en bractées vert mousse dotées de deux points rouge vif.
Dans les pays à hiver vraiment froids (le Morvan), son feuillage persistant peut souffrir l’hiver.
Deux ou trois petits rameaux de conifères, en «tipi» au dessus de la touffe, seront les
bienvenus de décembre à mi-février.
Superbe près des épis violet pourpre de l’Erysimum ‘Bowles Mauve’ n° 70.
(73) EUPHORBIA POLYCHROMA
Pour climats horribles
Fleurs tilleul fluo, d’avril à juin.
Hauteur 45cm, distance de plantation 45cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
S’il n’en fallait qu’une, on voterait pour elle.
Juste le bon format (une boule de 50cm). N’envahit pas. Fleurit chaque année, brave
giboulée, grésil et même neige d’avril. Zéro maladie. Zéro parasite.
Après la floraison, il n’est même pas utile de la tailler : les nouvelles feuilles cachent les fleurs
fanées et le tout reste nickel, comme une boule de buis.
On l’a vu radieuse après les hivers 1956 et 1985, les étés 1976 et 2003.
C’est la plante à offrir (avec l’Helianthus n° 25) à un ami qui commence son jardin.
Association : le bleu doux du Nepeta citriodora n° 95 et celui de la petite véronique n° 119.
(74) FILIPENDULA HEXAPETALA ‘PLENA’
Résistance hors du commun
Gracieux bouquets crème, au cent pompons frisotés, de juin à septembre (si on coupe les épis
fanés).
Hauteur 50cm, distance de plantation 60cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même secs). Soleil (même brûlant). Ultra rustique
Mes ancêtres ont fleuri les monts d’Auvergne, là où la terre est chiche et l’hiver sans tendresse.
Mes feuilles s’habillent en fougère. Vertes été comme hiver.
Mes fleurs sont double jupon blanc. Mes racines portent de petites “pommes de terres”. Vous
pouvez les goûter (En Auvergne, jadis, on en mangeait...). Ces tubercules m’aident à tenir le
choc quand frappe le gel ou la canicule. C’est mon assurance fleurs.
Chez vous, je me plais partout. Calcaire, acide, argile ou pas.
Mes amis : le Scuttelaria incana n° 110 (bleu clair) et les Oenothera n° 98 (jaune doux).
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(75) GAILLARDIA ARISTATA ‘ARIZONA SUN’
Le lièvre n° 1
Grandes fleurs à cœur rouge flamboyant, bordé de flammèches couleur soleil, de juin à octobre.
Hauteur 30cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : sol drainé (même pauvre et sec. Soleil. Très rustique (sauf en terre humide et argileuse).
Le jardinier du XXIème siècle aime la vitesse et déteste les plantes tortues.
Il veut des fleurs lièvre, des fleurs express. Comme ‘Arizona Sun’ : sitôt plantée, sitôt fleurie.
Bien plus dense que les grandes gaillardes classiques et solidement ancrée au sol, cette
petite gaillarde tient bien au vent.
Les fleurs sont à touche-touche et se fichent de la canicule. Ne lui donnez pas à manger et
arrosez-la très peu. C’est au régime sec qu’elle se plait le mieux (dans les terrains lourds et
humides, on la remplace par les Helenium du chapitre I).
En cas d’urgence, accompagnez-la de Gaura n° 76, de Nepeta n° 94 et de Lavatera n° 91.
(76) GAURA LINDHEIMERI
Le lièvre n°2
Longs épis blancs, à peine rosés, de juin à novembre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Aussi speed qu’’Arizona Sun’. Cent épis blancs frémissants du printemps aux gelées.
Le tout sans soin et presque sans eau.
Plantée dans un espace dégagé, en plein soleil, elle se tient droite (trop serrée, confinée ou
peu ensoleillée, elle risque de se coucher).
Ravissante avec le Geranium ‘Nimbus’ n° 82 et l’Aster ‘Little Carlow’ n° 57
PS : Cette Gaura est la vraie forme botanique, plus rustique que les hybrides.
Certains hivers, la touffe s’endort complètement. Elle se réveille alors avec la chaleur du
printemps.
(77) GERANIUM ‘ANN THOMPSON’
Rouge et or
Très grandes fleurs rouge carmin satiné, à cœur noir, de mai à novembre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique mais parfois capricieux.
Plante hyper florifère, bardée de diplômes en Angleterre (Award of Merit, etc.)
Digne rejeton des Geranium psilostemon et procurrens, il a :
- des fleurs rouge vibrant (carmin satin).
- un feuillage or, vert et mordoré
- une floraison non-stop de mai à novembre.
A planter au premier plan, encadré d’Amsonia n° 47 et de Pennisetum n° 196.
PS : ne le confondez pas avec son cousin Geranium ‘Ann Folkard’ (une vraie lavette !).
PPS : ne le cultivez pas en pot, il déteste ça !
(78) GERANIUM ‘BROOKSIDE’
‘Brookside’ ou ‘Nimbus’ ?
Grandes fleurs bleu intense, de mai à septembre.
Hauteur 50cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
PRIX D’EXCELLENCE… son palmarès :
Floraison de mai à septembre + feuillage sain + belles couleurs d’automne.
L’un des rares Geranium à vivre aussi bien en terre qu’en pot (même en jardinière).
Ses deux rivaux en bleu ? Le n° 81 ‘Jolly Bee’ (moins costaud mais fleurissant encore
plus longtemps) et le n° 82 ‘Nimbus’ (même durée de floraison, encore plus puissant)
Meilleurs compagnons : le Coreopsis ‘Zagreb’ n° 67 et l’Oenothera n° 97.
(79) GERANIUM ‘DILYS’
Pour juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre !
Fleurs groseille de juin à novembre.
Hauteur 25cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Aime le soleil du matin. Ultra rustique.
180 jours de fleurs, du lundi au dimanche, de juin à novembre.
Radieux dans l’argilo, le calcaire, l’acido et l’sableux.
En bac, ses fleurs ruissellent comme un lierre (très rustique en pot, même dans
les pays froids)
En terre, il a le trip couvrant. On le plante donc au premier plan.
Un plus : sa résistance gaullienne à la sécheresse.
Une qualité qu’il partage avec le Perovskia n° 101 et la douce lavande n° 90.
Et s’il fallait 10 plantes au soleil pour un jardinier nul, ce serait :
Achillea ‘Coronation Gold’ n° 44, Anaphalis margaritacea n° 48, Aster Asran n° 56,
Coreopsis ‘Zagreb’ n° 67, Geranium’Nimbus’ n° 82,, Hemerocallis ‘Crimson Pïrate’ n° 87,
Nepeta ‘Walkers Low’ n° 94, Oenothera xxx n° 97, Perovskia ‘Little Spire’ n° 101,
Sedum ‘Autumn Joy’ n° 112
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(80) GERANIUM ‘EVA’
La plus jolie fleur du Paradis
Fleurs rouge pourpre, de mai à août.
Hauteur 70cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Le Grand Jardinier a pris une côte de Geranium psilostemon (le plus beau rouge) et une
poignée de Geranium pratense (le grand costaud qui pousse dans les montagnes).
Et c’est ainsi qu’Eva est née.
Du psilostemon elle hérite la couleur, du pratense elle hérite la vigueur.
Ce genre de Geranium qui fleurit d’un jet, très tôt au printemps. Et repousse au début de
l’été pour fleurir une seconde fois. Entourez-le Salvia n° 107 et de Filipendula n° 74.
Une taille légère après la première floraison déclenche une seconde vague de fleurs.
(81) GERANIUM ‘JOLLY BEE’
FLORAISON DEMENTE (jusqu’en novembre)
Grandes fleurs bleues à cœur blanc, en mai-juin-juillet-août-octobre-novembre.
Hauteur 40cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Soleil. Très rustique.
Le seul bleu qui fleurisse sans cesse de mai à novembre, sans un jour d’interruption.
Le seul qui fleurisse en pot comme en terre (attention, en pot il est tout de même plus
sensible en hiver).
Celui qui borde les rosiers, fleurit les terrasses, borde les piscines…
Zéro défaut.
Association : beau avec tout. Exceptionnel au pied du Lavatera ‘Barnsley’ n° 91
(toujours en fleurs, lui aussi).
(82) GERANIUM‘ NIMBUS’
Un des meilleurs bouffe mauvaises herbes de la planète.
Fleurs bleu intense, aux pétales écartés, de mai à septembre.
Hauteur 50cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
PRIX D’HONNEUR… Il prétend faire tout comme ‘Brookside’ n° 78, en mieux.
- floraison de mai à septembre (en bleu très soutenu et aux pétales plus légers)
- feuillage tapissant découpé comme un érable du japon (superbes couleurs d’automne).
- vitesse de croissance hallucinante…Un des meilleurs bouffe mauvaises herbes de la planète.
D’autres étouffe-saletés : Phlomis russeliana n° 102 et Symphytum ‘Bocking 14’ n° 115
(83) GERANIUM ‘PATRICIA’
Fleurs à tous les étages
Fleurs entre le rouge carmin frais et le magenta clair, de mai à novembre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse bien en grand pot). Soleil ou ombre légère. Très rustique.
YAHOUUU !
- La vigueur de papa, mais sans son côté envahissant (Geranium endressii).
- La couleur de maman, en plus clair et lumineux (Geranium psilostemon) .
Sa spécialité : une floraison qui monte et remonte, sans cesse de mai à novembre (encore
plus spectaculaire si on lui donne une toute petite poignée d’engrais pour rosiers en avril).
Aussi heureux au soleil qu’au nord (il n’a pas besoin de soleil direct pour fleurir).
Association : Nepeta ‘Souvenir d’André Chaudron n° 96 et Salvia ‘Adrian’ n° 104.
(84) GERANIUM RENARDII
Le velours, c’est sympa
Grandes fleurs blanches, veinées de bleu intense, de la mi-mai à juillet.
Hauteur 40cm, distance de plantation 40cm tolère, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : Terre ordinaire, même sèche en été.. Soleil. Très rustique.
Au concours feuillage, il est premier sur le podium.
Chaque feuille est un petit chef d’œuvre. Jolie forme lobée, aspect vert-grisé, texture douce,
Du vrai velours comme on n’en fait plus.
Les touffes sont toutes aussi sympathiques. Joufflues et «toujours comme il faut».
La résistance au chaud et au sec force l’admiration. Ceux qui ne peuvent arroser apprécieront.
A caresser de près, tout comme l’Artemisia cachemire n° 52 et la tendre lavande ‘Richard
Gray’ n° 90.
(85) GERANIUM PSILOSTEMON ‘BRESSINGHAM FLAIR’
La Rolls des Geranium
Fleurs rondes, rouge magenta à coeur noir, de mai à août.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Très rustique.
Le plus BEAU des BEAUX !
Pour avoir une floraison encore plus longue, choisissez bien l’exposition :
- dans les pays froids, on le plante au Sud et à l’Ouest.
- dans les pays chauds, on le plante au Nord et à l’Est.
Association : Baptisia australis n° 62 et Leuzea n° 92.
PS : le Geranium ‘Patricia’ (n° 83) a tout copié sur lui, avec des fleurs plus claires et plus
en croix. Il prétend fleurir plus. L’avenir tranchera.
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(86) GERANIUM ‘SIRAK’
Dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit
Fleurs rose satiné, de mai à fin juillet avec souvent une seconde floraison en fin d’été.
Hauteur 50cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols (même celui de votre jardin). Toutes expositions (même les pires).
Ultra rustique.
Je dis : fleurir de mai à août (si on m’arrose un peu !)
Je dis : pousser à la vitesse du cow-boy solitaire.
Je dis : couvrir tout.
Et je fais ce que je dis…
Dans le même esprit : Allium montanum n° 46, Alchemille saxatilis n° 45 et Festuca n° 186.
(87) HEMEROCALLIS ‘CRIMSON PIRATE’
Lys rouge pour jardin difficile
Fleurs de lys géant et rouge flamboyant en juin et juillet.
Hauteur 50cm, distance de plantation 60cm (supporte la concurrence des racines si le
sol n’est pas trop sec).
Culture : tout terrain, tout climat, toutes expositions (sauf l’ombre dense).
Superbe feuillage, dès la fin de l’hiver : c’est la première vivace à pointer son nez, la neige
à peine fondue. D’un vert enthousiaste et franc, il fait chanter crocus et narcisse.
En été, le feuillage est toujours aussi fier et sert d’écrin à ses fleurs rouge flamboyant,
comme un lys géant.
Une plante sans entretien (deux autres indestructibles : le Geranium ‘Sirak’ n° 86 et
l’Oneothera n° 97).
(88) HEMEROCALLIS MULTIFLORA ‘GOLDEN CHIMES’
Fleurs d’or et tiges caramel
Fleurs de lys, or et cuivre, de juin à août.
Hauteur 80cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
La plus gracieuse des hémérocalles de Chine.
Un fin feuillage de graminée, en touffette étroite et dressée.
De longues tiges couleur caramel, dominent fièrement le feuillage. Chacune porte plus de
dix fleurs cuivre et or. D’où le nom mérité de « multiflore ».
Le tout parfumé, cela va de soit.
Pour accompagner, le bleu des Nepeta n° 94 et le rouge étonnant du Dianthus ‘Sooty’ n° 69.
(89) IRIS GIGANTICAERULEA
Couvre-sol, croissance fantastique !
Fleurs bleu violet, d’une rare finesse, en juin et juillet.
Hauteur 60cm, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin arrosée au printemps (même sèche en été). Soleil ou ombre
légère. Ultra rustique.
Cet iris américain pousse plus vite que son ombre, étouffant saleté, orties, etc. Le feuillage
est vert doré. Les fleurs sont exquises (il y en a des dizaines par pied).
Les touffes s’étalent avec force et vigueur, même dans les terrains ingrats.
Association : Salvia ‘Vatican White’ n° 108 et l’Achillea n° 44.
Un des rares iris qui fleurissent tant au sec qu’au frais, à mi-ombre comme au soleil.
(90) LAVANDULA ‘RICHARD GRAY’
Guerlain, ou rien
Epis bleu profond, denses et fournis, de juin à août.
Hauteur 40cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Une petite lavande d’une douceur étonnante, en boule naturellement.
Feuille cachemire, teint argent, fleurs bleues et parfum Guerlain (le vrai, celui d’avant).
La taille est presque superflue.
Elle fait preuve dans le Morvan d’une résistance surprenante au froid (bien plus que les
lavandes ordinaires, qui prennent de grosses claques chez nous en hiver)
Ravissante avec la petite alchemille saxatilis n° 45, l’Allium n° 46 et l’adorable petit aster
‘Snowflurry’ n° 58.
(91) LAVATERA ‘BARNSLEY’
Toujours en fleurs, de juin à la Toussaint !
Trompettes roses et trompettes blanches à cœur rose, en juin-juillet-août-septembre-octobre.
Hauteur 1m, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence des racines des arbres).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique pendant sa jeunesse, plus sensible ensuite quand
le tronc s’épaissit et se gorge de sève (les jardiniers prudents le bouturent tous les ans, voir
l’explication plus bas).
Un petit arbuste. Du genre speed (adulte l’an prochain). Laissez un mètre carré par plant
(et oui... tout sera couvert)
Dans les régions froides, protéger la souche avec quelques branches de conifères.
D’autres fleurs express, du genre “ma fille se marie cet été, il me faut des fleurs vite fait”:
Salvia Vatican White n° 108, Gaura n° 76 , Gaillarda n° 75 et le beau lupin rouge n° 93.
PS : quand il sera adulte, coupez quelques branches de 50cm fin septembre et piquez les
en terre. Au printemps, ces boutures seront racinées.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(92) LEUZEA CENTAUROIDES
Bouton de soie…
Grandes fleurs, d’abord en boule de soie puis en houppe rose, de juin à août.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Feuillage fascinant au printemps, comme des lames d’argent. Un plan isolé a grande allure !
Les fleurs impressionnent. Elles restent d’abord longtemps en boutons géants, façon papier
de soie. Puis s’ouvrent rose clair (un peu comme le Cynara n° 10 qui, lui, est plutôt rose
bleuté).
En août, on coupe les tiges florales mais le feuillage gris-argent garde toute sa prestance
jusqu’à l’automne.
D’autres plantes à feuillage étonnant : Origanum doré n° 100, et Salvia lavandulifolia n° 106
et l’iris n° 89.
(93) LUPINUS ‘ROTE FLAMME’
Le plus dément des lupins
Très grands épis rouge, de juin à juillet (deuxième floraison en septembre).
Hauteur 70cm, distance de plantation 70cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : pousse en tous sols pourvu qu’il soit sans calcaire actif. Soleil. Ultra rustique.
‘Rote Flamme’ n’est pas un lupin ordinaire… Le seul sain et résistant à l’étrange maladie des
lupins qui fait depuis peu tant de ravages dans les jardins. La réussite tient en deux points :
- il n’aime pas le calcaire actif (les terres qui font à la fois jaunir les feuilles des rosiers et
verdir leurs nervures).
- il adore qu’on lui taille la boule à zéro, juste après la floraison (tout repousse aussitôt, avec
de nouvelles fleurs pour la deuxième mi-temps de l’été).
D’autres fleurs minute pour terrains pauvres et jardiniers pressés : Gaura n° 76, Gaillardia
n° 75 et Lavatera n° 91.
(94) NEPETA ‘WALKERS LOW’
HORS CONCOURS
Longs épis bleus, de mai à octobre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
Pendant 20 ans, nous avons été les fans du Nepeta ‘Six Hills Giant’, avec sa vitesse de
croissance fabuleuse, son appétit d’oiseau et ses brouettes de fleur-lavande qui vont de
mai à novembre...
Mais, depuis, nous avons trouvé mieux : son frère ‘Walkers Low’. Même silhouette, mêmes
qualités. Avec deux plus : un bleu plus bleu et une résistance impressionnante dans les
terrains mauvais.
Pour un massif au soleil, sans soin et presque sans eau : Asclepias ‘Ice Ballet n° 54,
Euphorbia wulfenii n° 71 et Phlomis n° 102.
(95) NEPETA ‘CITRIODORA’
HORS CONCOURS (version moquette)
Tapis de fleurs bleu soutenu, de mars à juin, seconde floraison en août et septembre.
Hauteur 20cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Le p’tit frère du précédent. Et son complément :
1) ’Walkers Low’ fleurit de mai à octobre, citriodora est en fleurs de mars à juin et d’août à sept.
2) ‘Walkers Low’ dépasse 60cm, en buisson, citriodora tapisse à moins de 20cm.
3) ‘Walkers Low’ est bien pour les grands rosiers, citriodora pour les petits.
4) ’Walkers Low’ a un parfum entre menthe et sauge, citriodora entre sauge et citron.
Après la première floraison coupons le très court pour le faire refleurir.
Remarquable en bordure, avec l’Origanum ‘Thumbles Variety’ n° 100, l’Allium n° 46,
l’Aubrieta n° 60.
(96) NEPETA ‘SOUVENIR D’ANDRE CHAUDRON’
Des fleurs plus grandes
Grands épis de fleurs bleu foncé, de mai à août..
Hauteur 20cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Le plus fin, le plus racé des Nepeta. Il ne pousse pas en touffe ronde comme les autres mais
plutôt en colonne droite et fine, comme un petit genévrier.
Ses fleurs sont exceptionnellement grandes pour un Nepeta. Leur couleur est riche et
intense.
Sage et raisonnable, il n’étouffe pas.
Parfait compagnon des petits rosiers. Exquis près de l’Oenothera odorata n° 98 et l’Asclepias
‘Ice Ballet’ n° 54.
(97) OENOTHERA XXX
Belle inconnue…
Buisson de grands coquelicots jaune vif, bien ouverts toute la journée, de juin à août
Hauteur 45cm, distance de plantation 60cm (supporte sans l’aimer la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Très rustique.
Un grand merci à Monsieur Parrin (collectionneur de plantes renommé) de nous avoir
rapporté de Hongrie cette étonnante sélection.
Nous n’avions jamais vu d’Oenothera aussi costaude, aussi intrépide. A la limite de l’indestructible.
Le feuillage presque rouge est une splendeur au printemps.
Les fleurs sont saines et vives, autant en boutons qu’épanouies.
Le tout est étourdissant avec le Geranium ‘Bressingham Flair ‘ n° 85 et l’hémérocalle
‘Crimson Pirate’ n° 87.
PS : qui nous aidera à déterminer son nom exact ?
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(98) OENOTHERA ODORATA
Une de plantée, dix de semées
Fleurs en coupes légères, vanille, de juin à septembre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Vie brève mais semis naturels abondants.
Mademoiselle nous dit qu’elle fleurit l’été, d’abord vanille puis abricot doré.
Le tout dès la première année…
- qu’il fasse chaud
- qu’il fasse froid
- qu’il fasse sec.
Mieux : elle se ressème sur place et on peut repiquer les petits bébés où l’on veut...
D’autres fleurs célèbres pour leurs semis naturels : l’Asclepias ‘Cinderella’ n° 53
et les deux sauges turkestanica n° 107 et ‘Vatican White’ n° 108.
(99) ORIGANUM VULGARE ‘COMPACTUM’
Repos du jardinier (COUVRE-SOL)
Tapis de petites fleurs lilas, de juillet à septembre.
Hauteur 10cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil, supporte la sécheresse. Ultra rustique.
La vigueur de la marjolaine sauvage mais version rase-motte.
Des feuilles à croquer,petites, rondes et parfumées.
Des fleurs de lilas hautes comme une pâquerette.
L’arrosage ? Le ciel y pourvoit.
Entourez-le d’Allium montanum n° 46 et de Filipendula n° 74.
Tout ce petit monde aime le soleil et se fiche éperdument de la sécheresse.
(100) ORIGANUM VULGARE ‘THUMBLES VARIETY’
Tapis parfumé, spécial rosier (COUVRE-SOL)
Petits pompons blancs (adorés des papillons) en juillet-août. Parfum origan.
Hauteur 35cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil, supporte la sécheresse. Ultra rustique.
Une marjolaine à feuilles d’or, qui sent bon et qui s’étale en tapis dense : la réponse ultime
à l’angoisse “j’ai des mauvaises herbes sous mes rosiers”
En été, ce tapis doré se couvre de petits boutons blancs qui affolent les papillons.
Dès qu’elle fane, on la fauche et tout repousse.
D’autres fleurs pour border vos petits rosiers : Aubrieta n° 60, Coreopsis n° 68 et
Scutellaria scordifolia n° 111.
PS : Ses petites feuilles sont délicieuses...
(101) PEROVSKIA ABROTANOIDES ‘LITTLE SPIRE’
Sans eau ? Très beau !
Très longs épis bleu ciel, de juin à octobre. Parfum de sauge épicée.
Hauteur 70cm, distance de plantation 80cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Les Perovskia sont fantastiques pour les terres pauvres et brûlées. Cette nouvelle variété a
plus de fleurs sur des tiges plus courtes et plus droites. Une garantie fleur juin-juillet-aoûtseptembre, même sans eau.
Rappelons les deux équations :
Perovskia heureux = (soleil de plomb) + (terre naturelle) + (arrosoir percé)
Perovskia malheureux = (ombre) + (engrais et compost azoté) + (arrosage automatique)
Entretien : Une taille légère à la Toussaint, une taille sévère (à 40cm du sol) en avril.
Association : Asclepias n° 53 ou 54, Rudbeckia triloba n° 103 et Chrysanthemum n° 65.
(102) PHLOMIS RUSSELIANA
L’Hosta en manteau de fourrure.. (COUVRE-SOL)
Grandes hampes florales, jaune acidulé en juin et juillet puis brun café jusqu’à l’hiver.
Hauteur 40cm (feuillage) et 1m (fleurs) (accepte presque tout... même les racines de bambous !)
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Résistance totale au chaud, au froid et au sec. On aime :
- ses grandes rosettes de feuilles veloutées, comme une Hosta en manteau de fourrure
(persistantes en hiver)
- ses longs épis parsemés de collerettes citron (gardent leur chic jusqu’à Noël)
- son moral de tartine grillée, heureux au chaud comme au sec.
Somptueux près du Nepeta ‘Walkers Low’ n° 94 et du Geranium ‘Eva’ n° 80.
Un des rares couvre-sol heureux au pied des bambous.
Le bon sol pour des fleurs encore plus résistantes à la sécheresse
- Ne doit pas être encombré. (moins on plante serré, plus les plantes ont d’eau).
- Ne doit pas être dur. Dans une terre béton, les racines souffrent.
Deux solutions : biner souvent (un binage vaut deux arrosages) ou pailler autour des plantes, sans les étouffer
- Ne doit pas être accaparé par les mauvaises herbes (les mauvaises herbes chippent l’eau)
- Ne doit pas être gavé d’engrais et de pseudo-fumiers trop riches en azote (trop d’azote donne soif).
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(103) RUDBECKIA TRILOBA
American Express
Mille petites marguerites rondes, coeur noir et pétales soleil, de juillet à novembre.
Hauteur 1m, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Rudbeckia botanique d’Amérique, croissance expresse, floraison dithyrambique.
Planté cet automne, il sera adulte l’an prochain. 1m de haut, 1 mètre de large, des fleurs à
touche-touche de juillet à novembre.
En plein soleil, on l’arrose une fois de temps en temps. A mi-ombre, un arrosage symbolique
suffit.
Chaque année, il vous donnera quelques semis, juste au pied. Ils prendront le relais (il y en
a assez pour que vous puissiez aussi en repiquer où vous le souhaitez).
Superbe avec l’aster ‘Little Carlow’ n° 57 et le grand Sedum ‘Autumn Joy’ n° 112.
(104) SALVIA NEMOROSA ‘ADRIAN’
Sauge d’une nuit d’été…
Rideau blanc, de mai à fin juillet, seconde floraison en août-septembre
Hauteur 40cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Plante pour bordure et premier plan des massifs. Robuste et prolifique (on la divise comme
on veut)
Les premières fleurs s’épanouissent dès mai.
En juillet, une taille courte relance la floraison qui se poursuit jusqu’en septembre.
Le tout droit et net, avec une rosette de feuilles vertes en hiver : ce que l’on peut souhaiter
de mieux pour une bordure honnête.
Pour accompagner le Nepeta ‘Souvenir d’André Chaudron n° 96 et le Dianthus ‘Sooty’ n° 69.
(105) SALVIA NEMOROSA ‘BLAUHUGEL’
La même, en bleu doux…
Rideau bleu, de mai à fin juillet, seconde floraison en août-septembre
Hauteur 40cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Même résistance, même durée de floraison que la précédente… Aussi remarquable en bordure.
S’il fait très sec, quelques arrosages seront les bienvenus pour l’aider à fleurir une seconde
fois, en fin d’été.
Ses amis : l’Oenothera odorata n° 98 et la filipendula n° 74.
(106) SALVIA LAVANDULIFOLIA
La sauge qui voulait être aussi belle qu’une lavande
Centaines d’épis bleus, de la fin mai à août. Parfum : sauge officinale épicée.
Hauteur 50cm, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre, calcaire et sèche. Soleil. Très rustique.
Ses feuilles jouent à la lavande. Comme un gros hérisson aux piquants gris. La floraison stupéfiante : plus de 200 épis.
Cousine de la sauge officinale, elle a les mêmes vertus et se grignote aussi.
Ne lui donnez jamais à manger. C’est quand elle a faim qu’elle fleurit bien (gavée de compost
et d’engrais, elle fleurit moins et perd son look lavande).
Association : tout ce qui est heureux sur un tas de cailloux (la Gaillardia ‘Arizona Sun n° 75 ,
l’Amsomia tabernaemontana n° 47 et l’Euphorbia martinii n° 72).
(107) SALVIA SCLAREA VAR. TURKESTANICA
La fée des cailloux et l’amie des rosiers.
Très grands épis nacre et rose bleuté, en juin-juillet et septembre-octobre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra-rustique (semis naturels abondants).
C’est la “toute bonne”, gage de longue vie (en tisane).
Plante adulte dans l’année. Parfum choc et totale frugalité (fleurit partout, dans la bonne terre
comme sur un tas de cailloux...)
Les semis naturels assurent le renouvellement des générations.
A chaque fin de floraison, on coupe tous les épis, sauf un (pour servir de porte graines).
Ravissante comme « bouche-trou » express au milieu des rosiers que l’on vient de planter.
Elle fleurit sans troubler les jeunes rosiers et se ressème un peu plus loin quand ceux ci ont
pris toute leur ampleur.
(108) SALVIA SCLAREA ‘VATICAN WHITE’
Le mariage de ma fille !
Très grands épis blanc pur, en juin-juillet et septembre-octobre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra-rustique (semis naturels abondants).
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Cousine blanche de la précédente. Même parfum. Pousse presque encore plus vite : parfaite
pour improviser de grands massifs blancs pour le mariage de votre fille, l’an prochain.
- Vous souhaitez la voir en fleurs dès juin-juillet ? Laissez faire la nature.
- Vous préférez la voir en fleurs qu’à partir de juillet-août ? Taillez-la alors en juin pour
décaler sa floraison.
Elle aussi se ressème à foison : vous aurez tout plein de petites sauges blanches, d’années
en années (bien pratique pour le mariage de la cadette).
D’autres fleurs minute pour mariage express : Gaura n° 76, Gaillarda n° 75, Rudbeckia
triloba n° 103 et lavatera n° 91.
(109) SATUREJA ALTERNIPILOSA
Sarriette gourmande (COUVRE-SOL)
Myriade de petites fleurs blanches aux étamines bleus ciel, de la fin août à la Toussaint.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 50cm (supporte les racines d’arbustes et d’arbres pas
trop puissants).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra-rustique.
Cousine chic de la sarriette.
Dix fois plus fleurie et super-couvrante : une cascade de neige de la fin août aux gelées.
En été, elle est vert tapis, parfumé et
toujours frais (même sans eau).
Les feuilles sont délicieuses (comme du thym, en plus sucré).
D’autres idées gourmandes pour jardin sans arrosage : Allium n° 46, Calamintha n° 63,
et Origanum n° 100.
(110) SCUTELLARIA INCANA
Tout ce dont vous avez toujours rêvé chez une vraie plante d’été…
Epis bleu clair, de juillet à septembre (les graines sont argentées en automne).
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Une de nos 10 plantes préférées… La plus sympa en été.
- Fleurie pendant toutes les grandes vacances. Même encore à la rentrée !
- Heureuse au soleil comme à l’ombre légère. Tous les étés, pourris ou carbonisés.
- Portant haut feuillage exquis et fleurs à craquer…
Trois autres fleurs de juilllet-août-septembre qui ne savent ce que sécheresse veut dire :
Sedum ‘Matrona’ n°114 , Calamintha n° 63 et Perovskia ‘Little Spire’ n° 101.
(111) SCUTELLARIA SCORDIFOLIA
Gentiane’s Blues
Fleurs de sauge, plus bleues qu’une gentiane, de juin à août.
Hauteur 20cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines d’arbustes
pas trop puissants).
Culture : aime les terres légères, même pauvres (pousse bien aussi en pot). Soleil. Très rustique.
Bleu à en verdir une gentiane... Plus petit, plus touffu et plus hâtif que le Scutellaria incana,
il a sa place en bordure ou en rocaille.
Il apprécie les terres drainées (en terre lourde, une bordure légèrement surélevée fait l’affaire). De petits tubercules riches en amidon lui permettent de tenir le coup quels que soient
les aléas de la saison.
Pousse aussi en pot (tout comme l’Origanum n° 99 et le Coreopsis n° 68).
(112) SEDUM ‘AUTUMN JOY’
L’ARME ULTIME DU JARDINIER CONTEMPLATIF.
Fleurs en larges coupoles, vert bleuté, puis roses et enfin rouge cuivré, de juillet à octobre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (supporte les racines d’arbustes et d’arbres pas
trop puissants).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique.
Increvable, incontournable, inimitable.
Des fleurs fantastiques (parfumées !).
Un feuillage réjouissant dès février, des touffes plantureuses, impénétrables aux mauvaises
herbes.
Réussite assurée, sans eau, dans un mauvais terrain. Et même en pot.
Plantez-en là où le soleil cogne, avec un Scutellaria incana n° 110 et des Stipa n° 198.
(113) SEDUM FLORIFERUM ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’
Efficacité allemande (COUVRE-SOL)
Tapis d’étoiles or de juin à août, refloraison en fin d’été.
Hauteur 5cm, distance de plantation 40cm (supporte les racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
A Weihenstephan, en Allemagne, on ne rit pas. On jardine sérieux.
Exemple : prendre 15 variétés de Sedum. Les planter dans un jardin d’essai. Et observer
sans arroser pendant 30 ans. Ensuite, on fait le bilan. Un Sedum sort du lot. On le baptise
‘Weihenstephaner Gold’.
Il est plus couvre sol, plus propre que les autres. Il garde son feuillage en hiver. Et fleurit deux
fois par an. Utilisation : bordure, tapis persistant au pied des arbustes, couverture des talus.
D’autres couvre-sol pour terrain pauvre et sec : le Nepeta ‘Citriodora’ n° 95 , la Salvia
‘Blauhugel n° 105 et l’aubrieta n° 60.
(114) SEDUM ‘MATRONA’
Feuille bronze, moral d’acier
Fleurs pourpre rose, puis bronze de juillet à novembre
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (supporte les racines d’arbuste et d’arbre pas trop
puissants).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil, même brûlant. Ultra rustique.
FANTASTIQUE ! Le frère caché d ‘Autumn Joy’, doté d’un feuillage glamour : olive et bronze.
Des fleurs rose bronze en juillet-août-septembre (bronze en octobre-novembre-décembre).
Une silhouette d’enfer l’hiver. 100 % canicule-proof, fleurit sans eau.
La fleur tendance pour terrasse assoiffée.
Une des très rares fleurs qui se débrouillent sans eau, dans un vase Médicis perchée sur
sa colonne.
Superbe en grande bordure, avec les plus intrépides des asters : Ashvi n° 55 et Asran n° 56.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(115) SYMPHYTUM ‘BOCKING 14’
La plus bio des consoudes
Boutons rouges, fleurs bleu gentiane, de mai à juillet.
Hauteur de 60cm à 1,40m (tout dépend du sol), distance de plantation 60 cm (supporte sans
l’aimer la concurrence les racines d’arbre et arbuste, quitte à rester alors plus petite).
Culture: terre ordinaire. Ombre ou soleil. Ultra rustique.
Dix fois plus florifère que la consoude officinale. Ses feuilles sont bio-magiques : les écolos
les utilisent comme bio-stimulant et botanico-tonique. Dans l’année, on récolte :
1) un mètre carré de fleurs dans les riches terres de Beauce
2) un demi-mètre carré de fleurs dans les cailloux des Causses.
La recette : 5kg de feuilles dans 50 litres d’eau, une semaine de patience (en touillant). On
filtre et on abreuve son jardin avec ce jus délectable (dilué dans 10 fois son volume d’eau).
Ses amis : Phlomis russeliana n° 102 et iris giganticaerulea n° 89.
(116) THYMUS HERBA-BARONA CITRON
Ton thym a-t-il ôté ta toux ?
Fleurs pourpre clair, de juin à août. Parfum de citron.
Hauteur 10cm, distance de plantation 50cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines
d’arbuste)
Culture : terre drainée. Soleil. Ultra rustique.
Petit thym corse, ultra robuste et tapissant. Il couvre le sol de ses feuilles minuscules et
mordorées. Son parfum : citron sauvage !
Les fleurs sont au rendez-vous tout l’été.
En tisane, il est à la fois thym et citron. Finis les rhumes !
Sa résistance à tout laisse pantois.
Deux autres parfums pour l’accompagner : la sarriette n° 109 et l’origan n° 99.
(117) THYMUS LANUGINOSUS
Le jardinier aux pieds nus
Fleurs roses, rares et précieuses. Feuillage gris très doux, très robuste.
Hauteur 5cm, distance de plantation 70cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines
d’arbre et arbuste).
Culture : tout sol drainé. Soleil. Très rustique
Caressez-moi du bout des doigts ou … des pieds.
Je suis en velours de soie gris argent. Mon petit tapis soyeux dure toute l’année, avec
quelques fleurs de ci de là au printemps et en été.
Robuste, je pousse bien plus vite qu’un serpolet (presqu’un mètre carré).
Si vous êtes menu, vous pouvez me marcher dessus (chaussures à clous exclues).
Ma petite amie : l’alchémille saxatilis n° 45.
(118) THYMUS LONGICAULIS ‘ODORATUS’
Couvre-sol puissant !
Fleurs rose intense, en mai et juin. Parfum de serpolet et de résine sucrée.
Hauteur 20cm, distance de plantation 60cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines
d’arbuste)
Culture : terre drainée. Soleil. Ultra rustique.
Un thym bulldozer, au parfum envoûtant.
Croissance stupéfiante, feuillage blindé (vert clair brillant). Et méga floraison (du rose en tapis).
Le parfum est exquis. Tout ce qu’il y a de mieux pour les grillades.
Sans doute le meilleur thym couvre sol.
Entretien : comme pour tous ces thyms, on gratouille le sol autour des touffes (dans un sol
aéré, ils poussent plus vite et fleurissent mieux).
Exquis comme barrière anti-mauvaises herbes au premier plan des rosiers.
(119) VERONICA GENTIANOIDES
Allez, les Bleues !
Longs épis bleu doux, de mai à fin juin.
Hauteur 35cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : tous sols (même secs). Soleil. Ultra rustique.
Son bleu fait chanter les verts tendres et autres amandes fluos du printemps (à essayer
tout près de l’euphorbe Polychroma n° 73). Son feuillage est brillantissime en hiver.
Parfait au premier plan, au pied des rosiers ou en bordure.
Les touffes s’étendent vite (comme un couvre-sol). Aucun soin. Que du bonheur.
D’autres plantes pour bordures qui gardent leurs feuilles en hiver : aubrieta n° 61 et
Filipendula n° 74 .
(120) VERONICA ‘GEORGIA BLUE’
La plus jolie des fleurs d’hiver
Fleurettes bleu gentiane, de février à avril
Hauteur 10cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines d’arbustes
pas trop puissants).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Petite merveille, dénichée par Roy Lancaster lors d’une expédition botanique en Géorgie.
1) floraison bleu gentiane, dès le début février si le temps est doux.
2) feuilles minuscules, incroyablement tapissantes. Vert brillant l’été et bronze pourpre l’hiver.
3) résistance à la sécheresse confondante (canicule comprise)
Seul soin : une taille sévère après la floraison.
Ce que l’on a trouvé de mieux pour servir de couvre-sol pour les crocus (les fleurs des
crocus se glissent entre les feuilles de la véronique).
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CHAPITRE III LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
ET LA CONCURRENCE DES RACINES DES ARBRES ET DES GRANDS ARBUSTES
Le premier chapitre parle de la « bonne plate-bande » (bonne terre, arrosage, pas de racines)
Le deuxième chapitre concerne la plate-bande «plus pauvre et plus sèche» (mais toujours loin des racines)
Il est temps de s’occuper du plus important. Tous les coins du jardin où la terre :
1) n’est pas si bonne,
2) est souvent sèche
3) et, en plus, truffée de racines d’arbres et d’arbustes !
Par exemple, au pied d’une haie de troène. Ou sous un cerisier. Ou coincé entre une spirée et un Forsythia.
Haie
Arbre et arbuste
Plates bandes en concurrence avec les
racines d’arbres et d’arbustes
Le problème est double
- en été, les racines des arbres et des arbustes mangent tout et pompent l’eau.
- les branches cachent parfois le soleil, mais pas toujours. Il peut faire très chaud comme il peut faire froid.
Ici, les bonnes plantes doivent accepter sans broncher :
- la concurrence des racines
- et donc la sécheresse (ces racines boivent toute l’eau en été)
- et l’alternance de soleil et d’ombre.
Massif d’anémones sous un jeune marronnier et au pied d’une haie de houx
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(121) ACANTHUS HUNGARICUS
Celle qui fleurit tous les ans
Grands épis blancs et acajou, de juin à août.
Hauteur 70cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère (pousse bien en lisière). Très rustique.
Originaire des Carpates, elle est plus rustique que la sempiternelle acanthe mollis. Sa
silhouette est dense. Son feuillage plus découpé. En outre elle fleurit tous les ans, même
dans les régions froides (l’acanthe mollis ne peut en dire autant).
C’est au soleil le matin et à l’ombre l’après-midi qu’elle sera la plus jolie.
Superbe, aussi, au pied des murs exposés à l’Est : le soleil du matin est bon pour la
floraison, l’ombre l’après-midi excellente pour le feuillage.
Ravissante quand on l’entoure de Geranium Saint Ola n° 154 et d’Astrantia ‘Claret’ n° 130.
(122) ANEMONE ‘COUPE D’ARGENT’
Argent facile
Grandes fleurs blanches à double rangées de pétales, de la mi-août à octobre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines des arbustes et
des arbres pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
‘Coupe Argent’ a trois atouts :
1) son port bien dressé (plus dense et trapue que bien des anémones, elle se tient toujours droit)
2) son feuillage sain et propre, sans tache
3) ses fleurs doubles qui tiennent longtemps (c’est la dernière à fleurir en automne)
Près des racines d’arbres et d’arbustes, elle pousse plus lentement mais finit pas s’imposer.
Surtout si on l’entoure d’un paillis d’humus grossier (terreau, du compost, des feuilles
mortes, etc.). Association : Tricyrtis ‘ n° 173, Rudbeckia n° 103 et Aster divaricatus n° 129.
(123) ANEMONE ‘SEPTEMBER CHARM’
Peu farouche, prête à tout
Grandes fleurs rose doux, d’août à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines des arbres
et arbustes pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
‘September Charm’, comme ‘Coupe d’Argent’, a la chance d’avoir un feuillage parfait, du
printemps à l’automne.
Peu farouche, elle se plait un peu partout.
Nous l’avons même cultivée sur un tas de remblai : elle a tenu le coup ! Il est vrai que nous
l’avions bordée d’un bon mulch de terreau de feuilles, ce qui lui a permis de croquer
«au dessus» ce que le sol ne lui offrait pas «en dessous»...
Association : Aralia racemosa n° 126 et Tricyrtis nigra n° 176.
(124) AQUILEGIA VULGARIS ‘RUBY PORT’
La petite amie de tout le monde…
Petits pompons denses et rouges, d’avril à juillet
Hauteur 80cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, même chez vous... Ultra rustique.
Issue d’une vénérable lignée d’ancolies rouges et doubles, cultivée dans les jardins de cottage depuis le 16ème siècle.
On la plante à l’arrière des massifs, l’avant étant réservé aux plantes d’été et d’automne.
Ainsi, au printemps, on ne voit que l’ancolie.
Et quand elle fane, elle est cachée par les fleurs plus tardives.
Chez vous, elle se ressèmera un peu partout, occupant les recoins boudés par les autres
plantes. Ses fleurs gentilles n’embêtent jamais leurs voisines. Association : belle avec tout.
(125) ARALIA CALIFORNICA
Feuilles tropicales, fleurs de lierre
Très grands épis amande de juin à septembre suivis de grappes de fruits rouge et noir tout l’automne.
Hauteur 2,5m, distance de plantation 80cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant ou ombre légère Ultra rustique.
Feuillage dantesque et gigantesques grappes de fleurs amande, suivies de baie rouges et
noires.. Fascinant du tout début juin à la fin octobre.
Ce géant paisible (pas de drageon) est étonnement peu exigeant. Il vit heureux même en
lisière des arbustes et des arbres. Et boit peu. Son secret ? Pousser d’un jet en mai,
pendant qu’il pleut assez à la fois pour lui et les racines qui pourraient le concurrencer.
En été, quand l’eau est rare et que les arbustes pompent tout, sa croissance est déjà faite.
Nous en avons un plan impressionnant, les pieds dans les racines d’un bambou géant. Il se
porte comme un charme. D’autres géants magnifiques : Macleaya n° 32 et Gunnera n° 21.
(126) ARALIA RACEMOSA
La plante aux perles
Grands épis vert clair donnant des grappes de fruits noirs et brillants.
Hauteur 1,30m, distance de plantation 80cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant ou ombre.Ultra rustique..
Plus petit que le précédent, plus raffiné et surement mieux adapté aux petits jardins.
Là encore, le feuillage force l’admiration, même quand la météo nous joue des tours.
Quand toutes les fleurs piquaient du nez pendant la canicule 2003, il se pavanait dans un
bel habit vert frais.
Ses baies se colorent très tôt, dès l’été. Elles sont perles, brillantes et noires.
Il n’a pas besoin de soleil pour fleurir et fructifier. Durée de vie illimitée…
D’autres intrépides : Hosta ‘Golden Tiara’ n° 157 et Lathyrus latifolius ‘Albus’ n° 161.
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(127) ASARUM SPLENDENS
Le plus speed des Asarum couvre-sol
Fleurs pourpres de mars à mai, étranges et nichées dans le feuillage de mars à mai.
Hauteur 15cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre riche en humus. Ombre. Ultra rustique.
Un tapis de feuilles de Cyclamen, marbrées d’argent et brillantes, qui couvre le sol toute
l’année, même l’hiver.
C’est le plus rapide de tous les Asarum. Le seul qui puissent couvrir très vite une grande surface.
- Il aime : l’ombre, l’humus.
- Il déteste : les limaces (qui, elles, l’adorent : les granulés anti-limaces bio - Ferramol - sont
de rigueur !).
Ravissant entre les arbustes de printemps, en compagnie de l’Hosta ‘Invincible’ n° 158 et
du somptueux Podophyllum peltatum n° 170 (qui sent si bon l’ananas !).
(128) ASPERULA LILACIFLORA
Noyer l’adversaire (COUVRE-SOL)
Fleurettes bleu très doux, de mars à mai
Hauteur 25cm, distance de plantation 60cm (supporte la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Toutes expositions. Très rustique.
Pro de l'anti-herbe. Sa technique : noyer l’adversaire. L’hiver à peine fini, mille rameaux jaillissent et se couvrent de fleurs bleu clair, avant même le réveil des mauvaises herbes.
Aussi gaie à l'ombre qu'au soleil. En été, l’arrosage est incongru.
- Où est-elle jolie ? Au premier plan, comme bordure précoce des massifs de vivaces.
- Où est-elle utile ? Partout où les racines des arbres et des haies assèchent la terre en été.
Adorable tout près du grand Polygonatum ‘Variegatum’ n° 169 et du frais tapis du
Maianthemum n° 162
(129) ASTER DIVARICATUS
Aster atypique (COUVRE-SOL)
Mille petites fleurettes blanches, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 50cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines d’arbre et
arbuste pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.)
Culture : terre ordinaire (même passagèrement sèche). Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Puissant couvre-sol au feuillage noble, devenant avalanche d’étoiles de neige en été.
Originaire des clairières du Canada, c’est le seul aster qui supporte l’ombre légère et la
concurrence des racines.
Au soleil, loin des racines, il devient formidable et fleurit encore plus.
Si vous n’êtes pas chez vous en été, fauchez-le en juin : la floraison sera décalée en
septembre, il fleurira alors jusqu’en octobre.
Ravissant avec le Rudbeckia triloba n° 103 (voir notre jolie photo sur www.jardindumorvan.com)
(130) ASTRANTIA MAJOR ‘CLARET’
Fleurir à l’ombre ? Au nord ? Sans soleil ?
Fleurs en pompons rouge scintillant de juin à septembre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence d’arbuste en situation
fraîche, sinon préfère l’ombre des murs).
Culture : terre ordinaire. Soleil le matin ou ombre légère. Ultra rustique.
La plus rouge de toutes les astrances. Celle qui fleurit le plus longtemps, surtout si on la
plante au frais l’après-midi (à l’ombre d’un mur ou d’un arbre).
Quelques rayons du soleil du matin lui suffisent pour fleurir de toute son âme.
Dans les climats très chauds, elle est géniale au printemps, plus discrète en été.
Dans les coins frais, elle fleurit bien plus longtemps (parfois encore en octobre).
Près des arbres et arbustes, on l’arrose de temps en temps. A l’ombre d’un mur, elle ne boit
presque pas. D’autres fleurs pour plate-bande froide : Dicentra n° 138 et Tricyrtis ‘Tojen’ n° 176.
(131) ASTRANTIA MAJOR ‘SUNNINGDALE VARIEGATED’
Feuillage éblouissant
Fleurs en pompons frissonnants, vert transparent, nacre et cristal scintillant de juin à septembre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence d’arbre et arbuste en
situation fraîche, préfère sinon l’ombre des murs).
Culture : terre ordinaire. Soleil du matin, nord ou ombre légère. Ultra rustique.
Couleur des fleurs ? Nacre et cristal de roche.
Couleur du feuillage ? Or, vert clair et crème au printemps, vert frais le reste du temps.
Elle aussi fleurit d’autant plus longtemps qu’on la prive de soleil pendant les heures
chaudes de la journée.
D’autres fleurs qui résistent à la sécheresse quand on les plante à l’ombre fraîche :
Geranium ‘Expresso’ n° 152, Epimedium ‘Monastry’ n° 139 et Podophyllum peltatum n° 170.
Retrouvez toutes mes fleurs, avec d’autres photos, sur mon site www.jardindumorvan.com
Vous pourrez y faire votre choix, savoir ce qui est disponible et passer commande.
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A bientôt…
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(132) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘BLAURANKE’
Rouleau compresseur (COUVRE-SOL DEMENT)
Petites étoiles bleues, de mai à juillet et de septembre à octobre.
Hauteur 30cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre. Ultra rustique.
Un rouleau compresseur : ‘Blauranke’ couvre le sol à la vitesse du jardinier en manque.
Toujours verte, même en hiver, couverte de fleurs printemps-début d’été et fin d’été
automne.
Une taille en brosse, dès qu’elle fane, la fait repousser plus drue et serrée.
Dans le même style étouffe-tout : Asperula n° 128 , Physalis ‘Zwerg’ n° 168 et
Waldsteinia n° 180.
(133) CAMPANULA ALLIARIFOLIA
Moral de tartine grillée
Longues et fines clochettes blanc ivoire, de juin à août.
Hauteur 50cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (même brûlant) ou ombre légère. Ultra rustique.
En lisière, côté sud, les vivaces affrontent à la fois le soleil qui brûle et les racines qui
assèchent. Bref, le pire du pire. Alliarifolia y parvient fort bien.
- Son feuillage de velours tient tête au soleil brûlant.
- Ses petites racines malignes se faufilent sous les arbustes.
Elle a ainsi toute l’énergie requise pour fleurir au début de l’été (des guirlandes de clochettes
ivoire).Si vous coupez les tiges fanées, elle vous récompense d’une seconde vague de
fleurs, en fin d’été. Pour l’accompagner, pensez aux digitales n° 135, 136 et 137.
Elles aussi résistent tant aux racines qu’au soleil brûlant :
(134) CAMPANULA ‘HEMELSTRALING’
Pour tous ceux qui jardinent pastel et léger
Longs épis de clochettes fines, bleu pastel, de juin à août (remontée possible en fin d’été).
Hauteur 80cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines d’arbre et
arbuste).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre. Ultra rustique.
La plus subtile des bleues…
Son feuillage est plus allongé que celui d’alliarifolia mais presque aussi velouté et résistant
à la torpeur de l’été.
Ses fleurs sont exquises. Un bleu doux et léger : la quintessence du jardin de curé.
Pour peu que l’on coupe ses épis fanés, elle offre deux, voire trois floraisons dans l’année.
Bordez-la de Geranium ‘White Ness’ n° 150 et de la jolie Digitalis lutea qui suit…
(135) DIGITALIS LUTEA
Indifférente au calcaire, spécialiste du sec
Fleurs petites mais très nombreuses, jaune citron, de juin à début août.
Hauteur 70cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant ou ombre fraîche. Ultra rustique.
Aussi heureuse dans les bords de chemin ultra sec du Sud Morvan acide que sur les
contreforts frais et calcaires des Alpes.
Cette petite digitale, au joli feuillage lisse, vit très longtemps, se ressème et ne demande
qu’une seule chose : qu’on lui fiche la paix !
La concurrence des arbustes et même des broussailles n’est pas un problème.
Pour jardin sauvage et durable. Chavirante avec la campanule ‘Hemelstraling’ n° 134 et
l’Astrantia ‘Sunningdale Variegated’ n° 131.
(136) DIGITALIS X MERTONENSIS
Très grandes fleurs, courtes tiges
Grandes fleurs typique de digitale, rose saumon et piquetées.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Soleil ou ombre fraîche. Ultra rustique.
Croisement heureux entre la douce digitale ambigua et la robuste digitale purpurea.
Tout ce qu’il y a de plus vivace. Et prolifique : à ses pieds, vous récolterez une ribambelle
de petits semis qui feront des cadeaux appréciés.
Moins grande que les grandes digitales de nos bois, ses épis sont pourtant encore plus
imposants.
Ses amis : les Hosta ‘Stilleto’ n° 160 et ‘Golden Tiara’ n° 157.
(137) DIGITALIS PURPUREA ‘ALBIFLORA’
La digitale des terres pauvres et des grandes coupes forestières
Grands épis aux longues fleurs blanches, de juin à fin juillet.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 50cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre non calcaire. Du soleil brûlant à l’ombre fraîche. Ultra rustique.
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Rare forme albinos de la digitale pourpre du Morvan, celle des terres pauvres et des grandes coupes forestières. Elle fleurit dans les coins les plus ingrats, les plus austères. Même
au pied des arbres et des haies. Soleil ou ombre, peu lui chaut.
Laissez juste un pied se ressemer (c’est suffisant pour ensemencer tout un jardin) et taillez
les autres dès qu’ils fanent.
Glissez-en quelques pieds, de ci de là, entre les autres fleurs : ils donneront une unité au
jardin, sans jamais gêner les autres plantes.
D’autres plantes vagabondes qui servent de bouche-trous dans les massifs : Hesperis n°
156, Aquilegia n° 124 et Rubeckia triloba n° 103.
(138) DICENTRA EXIMIA
Botanique prolifique
Longues clochettes rose clair, d’avril à octobre
Hauteur 30cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines d’arbre et
arbuste).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil du matin, ombre. Ultra rustique.
Attention, notre eximia est le vrai, l’authentique. Pas le petit hybride chlorotique que l’on
cultive trop souvent.
Notre eximia à nous est la forme botanique.
Une plante bien plus puissante, qui se fiche du chaud, du sec, se ressème à foison et fleurit
non stop d’avril à octobre !
Ne l’arrosez pas trop : s’il aime avoir la tête au frais, il préfère avoir les pieds un peu au sec
(comme les Tricyrtis n° 173 à 176).
(139) EPIMEDIUM ACUMINATUM ‘MONASTRY’
Il était une fois… en Chine…
Très grandes fleurs en étoiles, pourpre foncé et crème, d’avril à juin
Hauteur 45cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre humifère. Aime l’ombre. Ultra rustique (si on le plante sous les branches des arbres).
Il était une fois un Epimedium ravissant, qui poussait en Chine, sur le Mont Omei.
Un botaniste intrépide, notre ami Hans Simon, fit sa rencontre… Avant que Roy Lancaster
(célébrité britannique) l’identifie aussi…
Hans Simon nous en a donné un petit éclat. Nous l’avons présenté à Courson. Hans Simon
et Roy Lancaster étaient présents. Ils l’ont reconnu et l’ont baptisé ‘Monastry’, juste avant que le
jury lui délivre un «Mérite» de Courson… Ses fleurs sont immenses. Son feuillage a d’étranges teintes prunes et violettes qui changent de saison en saison.
On le cultive à l’ombre, avec le doux Podophyllum n° 170 et une petite Hosta ‘Lemon Lime’ n° 159.
(140) EPIMEDIUM ALPINUM
Le favori de Louis XIV (COUVRE-SOL)
Petites étoiles rouges, en mars-avril (mai dans les régions les plus froides).
Hauteur 25cm, distance de plantation 50cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols, toutes expositions ombrées (même sous un marronnier). Ultra rustique.
Le couvre sol favori de Louis XIV qui en fit planter des centaines de milliers à Versailles
(sous les tilleuls) ainsi qu’au “Jardin du Roy” (l’actuel Jardin des Plantes de Paris).
Ceux de Versailles ont été arrachés sous Louis Philippe (qui n’y connaissait rien).
Mais pas ceux du Jardin des Plantes qui ont juste été déplacés de quelques dizaines
de mètres.
Allez leur faire une petite visite : ils sont en face de la grande serre, à l’entrée
du jardin alpin.
Quatre siècles de bons et royaux services : une plante d’avenir !
(141) EPIMEDIUM PERRALCHICUM ‘FROHNLEITEN’
L‘hiver est son royaume (COUVRE-SOL)
Bouquet de fleurettes or, en avril et mai.
Hauteur 35cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions (aime pousser sous une branche).
Ultra rustique.
Floraison spectaculaire (la «fleur des elfes») et un feuillage d’enfer en toute saison, même l’hiver.
Sa spécialité : pousser là où tout le reste crève (dans les racines d’un tilleul ?)
Extra aussi au pied des arbustes printaniers : Forsythia, groseillier et noisetier.
Entretien : couper le vieux feuillage en janvier (pour faire place aux fleurs qui jaillissent au
printemps).
Dans le genre, à l’ombre, j’y suis, j’y pousse, pensez aussi au Carex ‘Ice Dance’ n° 181. Il
résite aussi bien aux racines des arbres et son feuillage resplendit en hiver.
(142) EPIMEDIUM PINNATUM COLCHICUM
L’Epimedium de la Mer Noire (COUVRE-SOL)
Petites fleurettes prune-orangé, en mars-avril (mai dans les régions les plus froides).
Hauteur 35cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols, toutes expositions (même sous un marronnier). Ultra rustique.
Plus grand, plus ample que le précédent.
Feuillage “en coeur” exceptionnel, prune en hiver.
Comptez quatre pieds au mètre carré pour écraser les mauvaises herbes.
C’est le premier de tous à fleurir (l’hiver même pas fini).
Ses amis : l’hellébore n° 155 et le Pachysandra ‘Green Carpet’ n° 166.
La tête au soleil, les pieds dans les racines !
Avoir un soleil brûlant sur la tête et tout plein de racines dans les pattes, ce n’est pas très agréable…
Voici pourtant 10 plantes qui fleurissent dans ces conditions difficiles :
Asperula lilaciflora n° 128, Campanula ‘Blauranke’ n° 132, Campanula alliarifolia n° 133, Digitalis lutea n° 135,
Digitalis x mertonensis n° 136, Digitalis Purpurea ‘Albiflora’ n° 137, Geranium cantabrigiense n° 148,
Geranium ‘Czakor’ n° 149, Geranium ‘St Ola’ n° 154, Polygonatum ‘Variegatum’ n° 169.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(143) EPIMEDIUM X RUBRUM
L’Etoile Rouge (COUVRE-SOL)
Etoiles rouges, en mars-avril (mai dans les régions les plus froides).
Hauteur 30cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols, toutes expositions (même sous un marronnier). Ultra rustique.
Plus calme, moins “étouffe-chrétien” que les deux premiers, c’est le plus vif en couleurs.
Son jeune feuillage est spectaculaire (rouge-pourpre).
La souche vit très longtemps mais sans drageonner.
Pousse aussi très bien en potées.
Un couvre-sol durable et sage qui poussera près de l’Ophiopogon noir n° 164 et de
l’Asarum splendens n° 127.
(144) EPIMEDIUM VERSICOLOR ‘SULPHUREUM’
Les Thuya, les bouleaux ? J’adore ! (COUVRE-SOL)
Bouquet de fleurettes jaune doux et soufre clair, en avril et mai.
Hauteur 35cm, distance de plantation 50cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
Aussi robuste que ‘Frohnleiten’ et colchicum.
Feuillage superbe en toute saison (marbré de brun au printemps, vert brillant l’été et
toujours bien vert en hiver).
Les fleurs sont généreuses et se voient bien.
Remarquable sous les bouleaux et les cerisiers (même sans eau).
Parfait pour masquer le pied des haies (quel que soit l’arbuste).
Une fois installé, il écrabouille les mauvaises herbes (tout comme le Symphytum n° 171).
Ravissant près d’un lit d’Omphalodes verna n° 163.
(145) EPIMEDIUM X WARLEYENSE
Fleur flachy ! (COUVRE-SOL)
Bouquet de fleurettes orange vibrant en avril et mai.
Hauteur 35cm, distance de plantation 50cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
Intermédiaire entre les grosses brutes (‘Frohnleiten’, colchicum et ‘Sulphureum’) et le raffiné
de la famille (rubrum), warleyense a suffisamment de puissance pour étouffer la saleté
et ses fleurs éclatent de rire au printemps.
Superbe partout là où le soleil manque et la sècheresse menace, en contraste avec les
bleus vif du premier printemps (Omphalodes verna n° 163 et Vinca ‘Marie’ n° 178).
(146) EUPHORBIA ROBBIAE
Résistance gaullienne, croissance chinoise (COUVRE-SOL FORMIDABLE)
Grands épis émeraude fluo, de mars à mai.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (aime la concurrence des racines d’arbre et arbuste).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions (dans les pays très froids, elle préfère
être sous le couvert des arbres). Très rustique.
En Turquie, elle cavale dans les sous-bois de chêne, écrasant tout sur son passage
(même les millepertuis). Irremplaçable quand on rêve de grandes nappes de feuillages
persistants sous les arbres. Les fleurs flashent. Les feuilles rutilent (hiver compris).
Dans les climats très froids (Morvan, Cantal, etc.), elle préfère être plantée sous les arbres.
Ailleurs, elle est géniale partout, même en plein soleil (sans eau !). D’autres couvre-sol
persistants qui courent sous les arbres : Pachysandra n °166, Trachystemon n° 172,
Waldsteinia n° 180.
(147) FRAGARIA VESCA ‘ILLA MARTIN’
Mangez-moi ! (COUVRE-SOL)
Petites fleurs blanches, d’avril à septembre.
Hauteur 20cm, distance de plantation 50cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Très rustique.
La reine des fraises des bois.
D’un tempérament autrement plus vaillant que les fraisiers classiques.
Elle bondit tel Spiderman, rit au froid et au sec, roucoule dans les racines.
Son feuillage va et vient mais toujours réapparaît. Il est couvert de fruits (délicieux).
Le plus fruité des bouche-trous qui tapissent le pied des haies et les talus que l’on ne
tond pas.
Une des rares plantes qui poussent au pied des conifères (comme les Ophiopogon
n° 164 et 165).
(148) GERANIUM X CANTABRIGIENSE
Au pied de ma haie, je couvrais heureux...
Fleurs rose doux, d’avril à juin.
Hauteur 25cm, distance de plantation 50cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Toutes expositions. Ultra rustique.
- Il garde ses feuilles en hiver et embaume le vétiver et la menthe poivrée.
- Il fleurit tant à l’ombre qu’au soleil et se fiche des racines des arbres.
- Il pousse aussi bien en terre qu’en pot.
Vous aimeriez le même Geranium mais plus costaud encore ? Alors passez
à la case suivante…
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(149) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘CZAKOR’
Choc et stupeur
Petites fleurs magenta, en mai et juin.
Hauteur 40cm, distance de plantation 60cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Même chez vous. Rusticité totale.
Les mauvaises graines ont trouvé plus fort qu’elles : le nouveau Terminator végétal.
Un austro-bulgare super gonflé. Nom de code : ‘Czakor’.
Fiche signalétique : pousse partout, feuillage en hiver, fleurs rouge foncé, feuilles parfumées,
indifférence minérale à la sécheresse. Point faible : aucun.
Vous le trouvez trop grand ? Alors essayez son frère, ‘White Ness’ n° 150 , ou ses deux
cousins, cantabrigiense n° 148 et ‘St Ola’ n° 154.
(150) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘WHITE NESS’
La lumière de l’ombre
Fleurs de neige en mai et juin, feuillage vert clair tout le temps.
Hauteur 40cm, distance de plantation 40cm (accepte, sans broncher, la concurrence
des racines).
Culture : pousse partout. Toutes expositions. Rusticité totale.
Version chic et lumineuse du Geranium macrorrhizum. Moins exubérant. Plus fin.
Le feuillage est vert tendre et frais, les fleurs blanc pur. Le parfum toujours présent et les
feuilles superbes l’hiver.
Pour jardin d’ombre raffiné…
Exquis aussi en pot.
D’autres plantes d’ombre belles en pot : les Hosta (n°157 à 160 )
et les Tricyrtis (n°173 à 176).
(151) GERANIUM X MAGNIFICUM KLONE C
Quand le soleil cogne…
Grandes fleurs bleu foncé brillant, de mai à juillet.
Hauteur 50cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
Feuillage velouté, superbe à l’automne et ultra couvrant. Plus sobre qu’un chameau
(un des grands gagnants lors de la canicule 2003).
Formidable dans une bonne plate-bande au soleil, il garde encore toute sa prestance
quand on le plante en lisière, près des arbustes et des haies.
Ses fleurs sont plus vibrantes encore que celles du Geranium magnificum classique (bleu
outremer) et la floraison plus longue.
Aussi à son aise au premier plan des plates-bandes du chapitre 2 (avec des Gaura n° 76
et des Anaphalis n° 48) qu’en lisière, avec les plantes du chapitre 3.
(152) GERANIUM MACULATUM ‘EXPRESSO’
Feuille chocolat, stratégie pomme de terre
Petites fleurs rose mauve, très doux, d’avril à juin.
Hauteur 50cm, distance de plantation 40cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant ou ombre. Très rustique.
Les Geranium maculatum fleurissent dans les clairières et les sous-bois du Canada, là où il
fait froid l’hiver et sec l’été. Pour survivre, ils ont parié sur la “stratégie pomme de terre”.
De grosses racines tubercules.
Quand la nature devient hostile, ces Geranium se réfugient dans ces “pommes
de terre de survie”. Quand le printemps revient, ils renaissent, frais comme la rose.
La variété ‘Expresso’ est encore plus résistante que les Geranium maculatum ordinaires.
Ses feuilles sont chocolat-café, tout bronzé. Ses amis : Astrantia n° 130 et 131,
Maianthemum n°162.
(153) GERANIUM ‘TERRE FRANCHE’
Belles fleurs, beau feuillage
Grandes fleurs bleu doux, de mai à juillet.
Hauteur 45cm, distance de plantation 50cm (tolère, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
‘Terre Franche’ a un doux feuillage, aussi velouté que celui du Geranium renardii. Et ses
fleurs sont aussi grandes et bleues que celle du Geranium ‘Klone C’.
Sa tenue à la chaleur est étonnante.
C’est l’un des meilleurs Geranium pour jardins pauvres et secs.
Ravissant près de l’hémérocalle ‘Golden Chimes’ n° 88 et des jolies campanules blanches
n° 133.
(154) GERANIUM ‘SAINT OLA’
Au pied de ma haie, je couvrais heureux...
Fleurs blanches, d’avril à juin.
Hauteur 25cm, distance de plantation 50cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Toutes expositions. Ultra rustique.
Ses feuilles restent en hiver et sont parfumées (vétiver et menthe poivrée).
Le bonus ? Monsieur fleurit aussi bien en terre qu’en pot.
Le bonus du bonus ? Ombre ou Soleil, racine ou pas, Monsieur sourit pareil. Et pousse à
merveille au pied des haies.
Ses petits copains : l’Epimedium rubrum n° 143 et la petite Hosta citron n° 159.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(155) HELLEBORUS NIGER ‘PRAECOX’
La vrai rose de Noël
Grandes fleurs blanches en hiver (Noël !)
Hauteur 35cm, distance de plantation 60cm (supporte la concurrence des racines d’arbre et arbuste).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Pas de messe de Minuit sans un bouquet de rose de Noël sur le coin de l’autel.
Pas de jardin sans elle. Cette rose vit plus d’un siècle, fleurit même au pied des arbres et
résiste à tout. Arrosage inutile en été.
Son pêché mignon ? Une poignée de coquilles d'huîtres broyées et une couche d’humus en
mulch (du compost maison ou du terreau du commerce bas de gamme, évitez les terreaux
“enrichis” qui sont bourrés d’engrais malfaisants).
Association : toutes les autres fleurs qui aiment l’ombre et les racines des arbres (Dicentra
n° 138, Asarum n° 127 et Epimedium n° 139, etc.)
(156) HESPERIS MATRONALIS ‘ALBA’
Julienne des dames blanche
Epis blanc pur, au parfum délicieux, en mai et juin.
Hauteur 70cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, à l’ombre comme au soleil. Ultra rustique. Se ressème !
Plus chic que la classique julienne des dames violette et tout aussi parfumée, l’Hesperis
matronalis ‘Alba’ se ressème dans les emplacements les plus ingrats du jardin (même en
lisière des arbres et des haies).
Aucun soin, nul arrosage. On plante un petit plan, la nature se charge du reste (quand les
graines sont mures et tombées à terre, vous pouvez tout couper pour laisser la place aux
nouveaux plants qui vont bientôt germer).
Compagne idéale : les digitales n° 136 et 137 qui aiment les mêmes ambiances de lisière,
même en terrain sec.
(157) HOSTA ‘GOLDEN TIARA’
Petite, rapide, fleurie !
Petite Hosta, feuilles en cœur vert frais à liseré or; fleurs bleu foncé, en juin et juillet.
Hauteur 50cm, distance de plantation 60cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche en été. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
‘Golden Tiara’ a des petites feuilles toute en finesse, presque rondes et aux trois nuances
de vert au centre (amande, bleuté et tendre), or au bord. Elles en a énormément : comme
un tapis. Au printemps, comptez sur un feuillage vibrant, très gai (regardez la photo,
prise en mai). En été, vous avez une brassée de cent épis fleuris.
Cette Hosta hyper-colorée est recommandée pour les petits jardins ombrés et pousse
remarquablement bien en pot.
Donne de la couleur au pied des Aralia (californica n° 125 dans les grands jardins,
racemosa n° 126 dans les petits jardins).
(158) HOSTA ‘INVINCIBLE’
Comme son nom l’indique…
Fleurs en trompe dressée, lavande-pervenche, juillet et août.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Une Hosta de taille moyenne mais toute en force, en puissance. Impressionne et masque
le sol. Aucune autre Hosta n’a un feuillage aussi vert brillant. On le croirait ciselé.
Les fleurs dominent le feuillage, elles sont fines et lumineuses.
Les souches sont robustes, ‘Invincible’ n’a pas usurpé son nom.
Une des meilleures Hosta pour le soleil. Ravissante près des monardes bleues n° 34 et
des Phlox blancs n° 36.
(159) HOSTA ‘LEMON LIME’
Feuille citron, fleur jacinthe des bois
Fleurs de jacinthe, en très grand nombre, bleutées en juillet-août.
Hauteur 15cm (feuilles) et 45cm (fleurs) distance de plantation 40cm (supporte la concurrence
des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil atténué, ombre légère. Ultra rustique.
Adorable ! Une toute petite Hosta, pas plus haute qu’un pamplemousse mais large comme
un plat à tarte, bourrée de feuilles minuscules en quartier de citron. Petite, certes, mais vive
et prolifique. On compte plus de cent de ces petites feuilles pointues par touffe !
Toute dorée au printemps, elle disparaît en été sous une forêt d’épis clochettes digne de la
plus chic des jacinthes des bois. Des fleurs très différentes de celles des grandes Hosta.
Ce qu’il faut pour sourire à l’ombre. Extra en pot (même sur le rebord d’une fenêtre).
Supporte très bien l’ombre très dense ? Tout comme l’Euphorbe robbiae n° 146.
(160) HOSTA ‘STILLETO’
Top en terre, top en pot
Fleurs de lys, lavande pourpré, en juillet août.
Hauteur 50cm (fleurs) et 20cm (feuillage), distance de plantation 45cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche en été. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
Dernière de la liste, toute aussi atypique. Ses feuilles sont longilignes, étroites et pointues.
Vert tendre au centre, bordé de blanc.
Les touffes tapissent le sol à la perfection.
La floraison est intense et dense.
Les fleurs sont fines et haut perchées sur des tiges légères.
Effet garanti, que ce soit au jardin ou en pot.
Superbe contraste près de l’Ophiopogon noir n° 164.
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(161) LATHYRUS LATIFOLIUS ‘ALBUS’
La plante qui monte…
Fleur de pois de senteur, blanc pur, de juin à septembre.
Hauteur 50 cm à 2m. Distance de plantation 60cm (supporte la concurrence des racines des
arbres et arbustes pas trop puissants)
Culture : tous sols (pauvre, sec, riche, etc.). Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Comme un pois de senteur mais archi rustique.
Planté au pied d’un treillage, ou près d’un rosier qui lui sert de support, il monte comme
une plante grimpante et atteint 2m.
Sans support, il court sur le sol, comme un honnête couvre-sol d’à peine 50cm de haut.
Dès qu’il fait mine de faner, taillez-le assez court : il repoussera et fleurira une seconde fois.
Une plante robuste qui pousse dans les sols les plus déshérités, tout comme le Physalis
n° 168 et la Vinca pourpre n° 177.
(162) MAIANTHEMUM BIFOLIUM VAR. KAMSCHATICUM
Muguet de mai (COUVRE-SOL)
Bouquet blanc, ultra parfumé, en mai.
Hauteur 15cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Aime l’ombre des arbres, des haies et des arbustes. Ultra rustique.
Un cousin du muguet, aussi joli en feuille qu’en fleur.
Dans les terres légères et riches en humus, il s’étale très vite et tapisse le pied des
arbustes a une vitesse phénoménale.
La sécheresse ne le trouble pas. Les racines non plus.
Ses petites fleurettes délicatement parfumées.
Toutes ces qualités lui on valu un “Mérite” lors des Journées des Plantes de Courson.
D’autres “rase-mottes” au pied des arbres : Ophiopogon ‘Minor’ n° 165 et Waldsteinia n° 180.
(163) OMPHALODES VERNA
Les yeux de la reine (COUVRE-SOL)
Grandes fleurs de myosotis, bleu pur, de février à mai
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre légère. Très rustique.
Petit couvre-sol à très longue floraison et croissance rapide,qui court au pied des arbustes
et des rosiers, cachant le sol là où vous ne pouvez pas bêcher.Dans les régions très
froides, il aime pousser sous le couvert des branches des arbres (là où le soleil perce en
hiver et au printemps, avant que les feuilles n’ombrent le sol en été).
Ses fleurs ont le bleu des yeux de Marie-Antoinette... Au petit Trianon, elle en avait truffé
tous les bosquets. Sa petite amie : la Viola ‘Rosea’ n° 179.
PS : ne confondez pas cet Omphalodes verna (super costaud) avec l’Omphalodes
cappadocica (super chochotte).
(164) OPHIOPOGON PLANISCAPUS ‘NIGRESCENS’
Muguet noir (COUVRE-SOL)
Epis de clochettes, crème et pourpre, de la fin juin à fin août. Fruits en petites billes noir
brillant, de septembre à décembre.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même ultra sèche).Toutes expositions si le climat est doux.
Aime pousser sous les branches des arbres si le climat est rude. Très rustique.
Cousin japonais du muguet, aux feuilles noires, fines et persistantes même en hiver. Un des rares
couvre sol qui poussent aux pieds des arbres «méchants» (tilleul, pin, châtaignier, bouleau, etc..)
sans soin et sans eau, avec ou sans soleil. Fascinant en toutes saisons. Génial aussi en pot.
La croissance est lente mais régulière. Là où les racines des arbres règnent en maître, c’est la
plante de la dernière chance. D’autres irréductibles : Pachysandra n° 166, Vinca n° 178. et
l’Ophiopogon qui suit :
(165) OPHIOPOGON ‘MINOR’
Le petit hérisson aux turquoises (COUVRE-SOL)
Fleur en grain de riz, crème, en été. Fruits turquoise, de l’automne au printemps
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre légère. Très rustique.
Modèle réduit du précédent, aux toutes petites feuilles vert foncé brillant, chou comme tout en
pot, tant en fleur qu’en fruit. En pleine terre, il donne avec le temps d’adorables tapis, durables et
fiables, même quand l’eau fait défaut.
Dans les climats doux, il pousse partout. Dans les régions rudes, son feuillage persistant est bien
plus joli quand on le plante sous les branches des arbres et des arbustes.
Exquis au pied des bambous, des rhododendrons et des petits arbustes qui fleurissent au
printemps. Un tapis de Maianthemum n° 162 lui tiendra compagnie.
Hosta : mode d’emploi
- Au jardin, je plante mon Hosta à l’abri des vents violents et du soleil brûlant. La pluie du ciel suffit comme arrosage.
- En pot, je fais un mélange un tiers terreau, deux tiers de terre de mon jardin. Je nourris avec de l’engrais complet au
printemps. Je ne suis pas obligé d’arroser beaucoup, surtout si je mets le pot à l’ombre en été.
- Contre les limaces, je prends des granulés bio FERRAMOL (sans danger pour la nature, les oiseaux, les hérissons, etc).
Ces granulés, je ne les mets pas à grosses poignées par terre, j’en laisse tomber une pincée dans le cornet de feuilles dès
qu’il s’ouvre au printemps. Et je pense à en remettre de temps en temps.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(166) PACHYSANDRA TERMINALIS ‘GREEN CARPET’
Vert tapis, 12 mois sur 12 (COUVRE-SOL)
Petites fleurs blanches en juin-juillet. Feuillage vert brillant toute l’année.
Hauteur 15cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : supporte tout, partout. Ultra rustique.
Cousin japonais du buis, version moquette. Supporte tout, même la glaise.
Adore pousser dans les racines des arbres, sans arrosage.
Le feuillage sourit à l’ombre, 12 mois sur 12, même en hiver.
Son feuillage est plus bas, plus tapissant que celui du Pachysandra ordinaire. Et d’un beau
vert brillant. Une fois installé, il ne laisse aucune mauvaise herbe passer.
Bien adapté à l’air pollué des villes. Tout comme le Physalis n° 168.
(167) PETASITES FRAGRANS
La vanille d’hiver… (COUVRE-SOL)
Fleurs en petits pompons crème, délicieusement parfumé à la vanille, de novembre à mars
(il suffit qu’il ne gèle pas pendant quelques jours pour que la floraison reprenne)
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Ses drôles de fleurs pompons embaument tout le jardin. Un parfum de vanille douce, très
agréable. La floraison s’étale de vague en vague de novembre à mars, à chaque période
de redoux (même en décembre ou en janvier).
En avril, son frais feuillage recouvre la moindre partie du sol.
Ce pétasite s’étend peu à peu et finit par couvrir de larges surfaces entre les arbustes et à
l’ombre du pied des haies. A planter dans les coins sauvages du jardin, avec des Euphorbia
robbiae n° 146 et des hellébores blanches n° 155.
(168) PHYSALIS FRANCHETTI 'ZWERG'
Amour en cage lilliputien, pour pot et jardin (COUVRE-SOL)
Fleurs blanches en juin-juillet donnant de petites lanternes rouges en automne
(jolies en bouquet sec).
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Un petit amour en cage, plus sage et plus mimi que le grand qui envahit.
C’est en lisière des arbustes qu’il est joli. Et utile : il couvre tout, même les pires endroits.
Vous pourrez aussi le cultiver en pot. Et en faire des bouquets secs.
Pour l’accompagner, pensez au Sceau de Salomon n° 169 (superbes couleurs d’automne,
juste au grand moment de la fructification du Physalis).
(169) POLYGONATUM FALCATUM ‘VARIEGATUM’
Un Sceau de Salomon vêtu d’or
Clochettes blanches, en avril et mai.
Hauteur 50cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Grand Sceau de Salomon, spectaculaire d’un bout à l’autre de la saison.
Au printemps, les jeunes pousses sont roses, vertes et crème.
Quand la plante est prête à fleurir, les tiges sont en crosses et les feuilles
bordées de blanc.
En été, ce feuillage reste parfait, vert clair et crème.
En automne, il est or scintillant.
Une des rares grandes plantes spectaculaires presque toute l’année au pied des haies.
Ses amis : les digitales (n° 135 à 137)
(170) PODOPHYLLUM PELTATUM
Pomme de mai et goût ananas !
Fleur de camellia, blanche, en mai et juin.
Hauteur 45cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse à l’abri des branches des arbres, dans un sol léger et humifère. Ultra rustique
(les branches des arbres la protègent des gelées).
Une des plus drôles des plantes de sous-bois d’Amérique. Au menu :
1) un feuillage en cigare caramel brillant au printemps, puis en petit parasol façon figuier.
2) des fleurs de camellia blanc.
3) des fruits comme des petites pommes, au goût d’ananas.
Cette «Pomme de Mai» doit avoir la tête au frais (sous un pommier ?). Ses racines
acceptent bien la sécheresse une fois passé juillet (elle s’endort alors à moitié).
A cultiver avec les Hosta n° 157 à 160 et les Tricyrtis (n° 173 à 176).
(171) SYMPHYTUM CAUCASICUM
Là où il passe, l’herbe trépasse ! (COUVRE-SOL DEMENT)
Grandes fleurs de coucou, bleu gentiane, d’avril à juin
Hauteur 25cm (60cm en fleurs), distance de plantation 50cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse dans le pire des sols (même le vôtre). Toutes expositions. Ultra rustique.
L’Attila du jardin, aux mille fleurs et mille drageons. Un rouleau compresseur. Là où il
passe, l’ortie trépasse. Pas question de mettre ce gentil monstre dans votre meilleure
plate-bande : il étoufferait tout...
Cantonnez-le plutôt dans les pires recoins - sous les arbres (acacias, marronniers, cèdres,
etc.) - dans les talus, sous-bois et remblais. Là, il devient presque sage et se contente de
massacrer les mauvaises herbes.
Son rival en efficacité : le Trachystemon qui suit.
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(172) TRACHYSTEMON ORIENTALIS
Le couvre-sol Babar écrase la mauvaise graine (COUVRE-SOL DEMENT)
Fleurs curieuses, en étoiles bleues, en avril-mai.
Hauteur 60cm, distance de plantation 60cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols, au soleil ou à l’ombre, y compris sous les arbres. Ultra rustique.
Le Trachystemon est au Symphytum ce que l’éléphant est à la souris : un cousin beaucoup,
beaucoup plus grand ! Ses drôles de fleurs bleues sortent au printemps, bien avant ses
feuilles. Celles-ci sont démentes, façon oreille d’éléphant.
Il pulvérise la saleté et broie les mauvaises herbes sous les arbres, au pied des haies.
A l’ombre, comme au soleil, sa résistance à la chaleur force l’admiration.
Indestructible mais raisonnable, il couvrira une bonne surface, sans devenir une nuisance.
Trois autres vivaces à feuillage géant : Darmera n° 11, Gunnera n° 21 et Miscanthus
‘Giganteus’ n° 187.
(173) TRICYRTIS ‘BLAUE’
Bleu comme l’encre Pélikan
Fleurs pourpre clair puis bleues, d’août à octobre.
Hauteur 50cm, distance de plantation 60cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : tous sols sauf les très calcaires (ceux qui font jaunir les feuilles des rosiers).
Très rustique.
Une touffe robuste et trapue. Se développe vite et fleurit beaucoup.
A l’arrivée de l’automne, si les nuits sont froides et les journées bien ensoleillées, le
contraste de température fait passer les fleurs du pourpre... au bleu !
Ce bleu magique de notre enfance, quand nous laissions tomber une goutte d’encre
Pélikan dans un verre d’eau.
A planter tout près de l’anémone ‘Coupe d’Argent’ n° 122.
(174) TRICYRTIS ‘LIGHTNING STRIKE’
Lumière !
Fleurs crème, ponctuées de lilas, en septembre et octobre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 60cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même secs en été). Ombre légère, soleil non brûlant. Très rustique.
Un frais feuillage, vert tendre strié de crème, qui illumine tous les recoins sombres.
Il pousse vite et ses tiges sont parsemées de fleurs sur toute leur longueur.
Très facile à cultiver... dès lors que l’on a compris qu’il ne faut pas trop l’arroser en été.
Se plait à côté de l’Hosta ‘Invincible’, si simple et efficace avec son beau feuillage
vert brillant (n° 158).
(175) TRICYRTIS MACROPODA SSP NIGRA
Celui qui fleurit le plus longtemps
Fleurs pourpre foncé, ponctuées de crème, de la fin juillet à fin octobre
Hauteur 75cm, distance de plantation 60cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même secs en été). Ombre légère, soleil non brûlant. Très rustique.
Toujours en fleurs de la mi-été à la fin octobre, il donne un effet de masse et impressionne
de loin.
- En Chine, il fleurit dans des sous-bois clairs de caméllias.
- Chez-vous, il se plaira là où le soleil est atténué (voir caché) l’après-midi.
Association : aster divaricatus n° 129 et anémone ‘Coupe d’Argent’ n° 122.
(176) TRICYRTIS ‘TOJEN’
Fleurs de cire
Grandes fleurs crème, avec des nuances roses et bleues, d’août à début octobre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 60cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même secs en été). Ombre légère, soleil non brûlant. Très rustique.
- Feuillage extra large et plantureux.
- Rameaux courbés, touffe large et ronde.
- Fleurs en cire...
Un genre de beauté que l’on découvre de près, fleur après fleur.
Pour l’accompagner : les drôles de clochettes rouge-orange du Physalis n° 168.
(177) VINCA MINOR ‘ATROPURPUREA’
VENI, VIDI, VICI, VINCA ! (traduction : je suis venu, j’ai vu, j’ai tout couvru)
Myriade de petites fleurs rouge bordeaux en mars-avril-mai
Hauteur 20cm, distance de plantation 35cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions (adore pousser sous les arbres). Ultra rustique.
Couvre sol formidable, aux fleurs éclatantes. Aussi tenace que les pervenches sauvages.
Une vaillante petite plante, à la cuirasse indestructible été comme hiver.
Toujours prête à en découdre avec les mauvaises herbes.
Plantez-la où le combat est difficile : sous les arbres, les arbustes. Là où nul ne pourra
arroser. Là où butte la bêche sur les racines. Là où les mauvaises herbes se croient
à l’abri.
Avec cette Vinca, la victoire est au bout du râteau.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(178) VINCA MINOR ‘MARIE’
Ecran total (COUVRE-SOL DEMENT)
Petites fleurs bleues, à touche-touche, en février-mars-avril (et souvent aussi en automne)
Hauteur 20cm, distance de plantation 35cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions. Ultra rustique.
Cette nouvelle variété a un pouvoir «total couvrant», été comme hiver.
Heureuses dans les recoins les plus invraisemblables :
- au pied des thuyas, des genévriers
- sous les acacias, les lilas, les tilleuls et les marronniers
- à l’ombre dense, au soleil brûlant.
- en terre comme en pot.
Cerise sur le gâteau : elle fleurit deux à trois fois plus que les variétés classiques.
Ses challengers : Euphorbia robbiae n° 146 et Geranium Czakor n° 149.
(179) VIOLA RIVIVIANA ‘ROSEA’
Etre rose, être utile ?
Fleurs rose de chez rose, d’avril à juillet.
Hauteur 20cm, distance de plantation 35cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Ultra rustique, semis abondants.
Sa couleur ?
- Rose à l’extérieur
- Rouge à l’intérieur
- Avec des feuilles bien vertes.
A-t-elle de l’avenir ? Elle y croit.
Cohabitation souhaitée : tout ce que vous voulez pourvu que cela soit sur l’avant scène.
Semis prolifiques.
(180) WALDSTEINIA TERNATA
Genre pervenche musclée (COUVRE-SOL DEMENT)
Boutons d’or par milliers, de mars à mai.
Hauteur 15cm, distance de plantation 40cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Ultra rustique et tenace.
Aussi performant que la pervenche pour couvrir le sol en permanence.
Son feuillage couleur de lierre brillant persiste en hiver.
Des milliers de boutons d’or saluent le printemps.
Le tout pousse même sous les tilleuls, les marronniers, les bouleaux (et les conifères !).
Un sacré étouffe saleté, toute l’année (comme Pachysandra n° 166 et
Geranium Czakor n° 149.
A Courson, le troisième week-end d’octobre 2008 et le troisième week-end de mai 2009,
le Jardin du Morvan présente ses plus jolies fleurs…
Les membres de l’Association des Amis du Jardin du Morvan seront sur notre stand, pour vous conseiller :
Pour en savoir plus sur cette très belle exposition de Courson, téléphonez-nous...
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CHAPITRE IV LE CAS PARTICULIER DES GRAMINEES
Un choix des meilleures graminées.
- Certaines pour l’ombre, d’autres pour le soleil.
- Des géantes, des douces, des légères.
Elles accompagnent nos fleurs des trois premiers chapitres…
Pennisetum alopecuroides ‘Hamlen’ n° 196
(181) CAREX MORROWII ‘ICE DANCE’
L’ami des arbres
Feuillage persistant en hiver, ultra coriace, vert franc au centre, avec deux liserés blancs.
Hauteur 35cm, distance de plantation 60cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : tous sols et expositions sauf le soleil brûlant. Ultra rustique.
Pousser sous un arbre, c’est pas rigolo. C’est pire au pied d’une haie. Le soleil fait de timides apparitions, jamais au bon moment. Ce genre de situation réclame un spécialiste :
Carex ‘Ice Dance’, aux longues feuilles coriaces bordées de deux liserés blancs.
L’International Stauden Union (le jury Nobel des vivaces) l’a sacrée “meilleure plante de l’année”.
Primée aussi à Courson.Tout ça parce qu’il est costaud et beau. Même sous un tilleul ou un
lilas. Attention, il pousse vite !
D’autres couvre-sol en béton pour l’ombre des arbres, même en terrain sec : Epimedium
‘Sulphureum’ n° 144, Pachysandra ‘Green Carpet’ n° 166 et Vinca ‘Marie’ n° 178.
(182) DESCHAMPSIA CAESPITOSA ‘SCHOTTLAND’
Couteau Suisse
Brouillard d’épis, argent puis dorés, de juillet à la fin de l’hiver.
Hauteur 70cm, distance de plantation 60cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Fleurit tant à l’ombre qu’au soleil, au sec comme au frais.
Ultra rustique.
La plante multi-lames : un seul outil pour toutes saisons, tous sols, toutes situations :
été, hiver, ombre, soleil, frais, sec, etc.
Elle donne :
1) sur terre, une touffe toute verte, toute ronde, comme un gros hérisson
2) vers le ciel, un bouquet d’épis argent (en été), dorés (en automne) et blonds (en hiver).
A l’ombre, elle allège les Hosta n° 157 à 160.
Au soleil, elle accompagne les campanules bleues n° 134 et joue avec les Gaura n° 76.
Meilleur emploi : au premier plan, avec le Sedum n° 113 et le Scutellaria n° 111.
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CHAPITRE IV - Le cas particulier des Graminées
(183) DESCHAMPSIA CAESPITOSA ‘GOLDSCHLEIER’
Couteau suisse (version émeraude)
Brouillard d’épis, émeraude, puis argentés, de juin à novembre.
Hauteur 70cm, distance de plantation 60cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Aime les ambiances fraîches, craint le soleil brûlant. Ultra rustique.
Plus hâtif que ‘Schottland’, il est déjà ravissant à la fin du printemps : ses jeunes épis bruissent d’or et d’émeraude…
Si ‘Schottland’ se plait autant à l’ombre qu’au soleil, lui préfère nettement les expositions
fraîches.
Plantez-le donc au doux soleil du matin plutôt qu’au soleil brûlant de l’après midi.
Ou carrément à l’ombre.
Ravissant avec toutes les digitales (surtout la n° 137) et le bleu doux du Geranium
‘Terre Franche’ n° 153.
(184) DICHANTHELIUM CLANDESTINUM
Graphisme fort
Feuilles courtes et coriaces, vert-bronze clair en été, souvent rouges en automne, brun clair en
hiver.
Hauteur 75cm, distance de plantation 50cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : Tous sols, même très secs. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Buisson tout rond, dense et ferme, aux courtes feuilles au graphisme fort. Très “japonais”.
L’équivalent d’un gros buis, parfait pour renforcer l’architecture du jardin.
Couvre-sol professionnel, il fixe les berges et empêche les éboulements, paralyse
les mauvaises
herbes et bloque le chien du voisin (dans le genre écrase-saletés, pensez aussi au
Symphytum caucasicum n° 171).
En automne, les feuilles rougissent de plaisir !
(185) ERAGROSTIS SPECTABILIS
Caresse…
Brouillard de perles pourpre scintillant, d’une extrême légèreté, d’août à décembre.
Hauteur 50cm, distance de plantation 45cm (n’aime pas, la concurrence des racines).
Culture : Terre sableuse, même pauvre et sèche. Soleil. Très rustique.
Mille épis frétillants qui n’attendent que votre main pour l’instant d’une caresse.
Au jardin, elle bruisse au vent partout où le soleil brille sans retenue.
Dans le froid Morvan, elle n’a jamais été aussi belle que lors du terrible été 2003
L’arrosage et l’engrais sont incongrus. Le sable très apprécié.
En résumé, une plante pour le chaud, le sec et les terres légères.
Pour l’accompagner en ces temps de canicule : Calamintha n° 63, Satureja n° 109 et
Scutellaria n° 110.
(186) FESTUCA GLAUCA ‘ELIJAH BLUE’
La grande copine des Sedum
Touffette de fines feuilles bleues, épis bleutés Hauteur 20cm, distance de plantation 45cm
(n’aime pas, la concurrence des racines).
Culture : Terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
Plus bleue, plus robuste, plus durable, ‘Elijah Blue’ a été élue meilleure fétuque de l’année.
Avec une mention «valeur sûre» (elle ne se «creuse» pas et tient le choc pendant les
températures extrêmes).
Cette petite graminée touffette pousse avec vigueur pendant les saisons fraiches
(fin d’été et printemps). Superbe en hiver, parfaite en été. Génial avec les Sedum (n° 112,
113 et 114). Une taille légère de fin d’hiver (juste avant la pousse nouvelle) la rend encore
plus belle. Meilleur emploi : en petit groupe de 3 ou plus, devant les grands Sedum.
Son seul défaut : elle est très difficile à prendre en photo…
(187) MISCANTHUS ‘GIGANTEUS’
Cache-voisin, version choc
Grands épis argent, en novembre et décembre.
Hauteur 3 à 4m, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte une sécheresse passagère). Soleil. Ultra rustique.
Brise-vent et cache horreur performant (pour arrêter le mistral ou ne plus voir le fil à linge
du voisin !).
Les longues feuilles vertes à liseré clair jaillissent en fontaine démente .La touffe fait un
mètre carré de racines. Pas plus (il n’est pas envahissant comme un bambou).
En hiver, les cannes restent et protègent des regards indiscrets. On les coupe en mai,
quand les nouvelles prennent le relais. Les tiges coupées sont étalées sur le sol, comme
paillis anti mauvaises herbes.
D’autres géants cache-voisin : l’Helianthus n° 25.(citron) le Macleaya n° 32 (blanc et bleu).
(188) MISCANTHUS ‘GRACILLIMUS’
Fontaine légère, même l’hiver
Petits épis argent, d’octobre à janvier.
Hauteur 1,80 m, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte la sécheresse). Soleil. Ultra rustique.
De ‘Giganteus’ à ‘Gracillimus’, on change de planète.
Le premier était immense, tout en force, en colonne de larges feuilles droites.
‘Gracillimus’, lui, est tout en grâce.
Une fontaine légère, aux mille feuilles fines, de mai à février. Test parfait, de la tête au pied.
La floraison d’automne est exquise (il fleurit mieux au sud qu’au nord de Paris)
En hiver, il brunit au gel et devient caramel. C’est l’un des meilleurs Miscanthus pour l’hiver.
Sauf neige lourde et collante, les touffes perdurent jusqu’en février.
Association : aster ‘Twilight’ n° 4 et Kalimeris n° 28.
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(189) MISCANTHUS ‘MORNING LIGHT’
Plus de couleur
Petits épis argent, d’octobre à janvier.
Hauteur1,60 m, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte la sécheresse). Soleil. Ultra rustique.
Les feuilles ultra fines et la silhouette fontaine de ‘Gracillimus’. Mais avec un plus :
ses feuilles sont toute en couleurs : une nervure centrale argent, encadrée de deux liserés
vert-grisé, eux mêmes bordés d’une raie blanche…
Le tout est ravissant de près et lumineux de loin.
En automne, ses épis sont blancs comme neige et tiennent très longtemps.
Lui aussi brunit au gel et devient alors caramel. Aussi beau en hiver que Gracillimus.
Son petit ami : le grand Vernonia n° 43.
(190) MISCANTHUS ‘SILBERFEDER’
Floraison fabuleuse
Très grands épis blancs, puis dorés, d’août à janvier.
Hauteur 2,5 m, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte la sécheresse). Soleil. Ultra rustique.
De tous les Miscanthus, c’est lui qui offre les fleurs les plus chavirantes. Le seul qui
fleurisse même si le soleil fait défaut.
D’immenses épis blancs en été qui gardent encore leur attrait jusqu’au cœur de l’hiver.
Les touffes sont puissantes. Les feuilles sont 4 à 5 fois plus larges que celles de ‘Morning
Light’, d’un beau vert franc avec une nervure nette et clair.
Parfait brise-vent, il est sans égal pour vous protéger en été des regards indiscrets.
En premier plan, vous pourrez le border d’Aster ‘Rubinschatz’ n° 7 et d’ Echinacea
‘Primadonna White’ n° 15.
(191) MISCANTHUS ‘STRICTUS’
L’antidote thuya ?
Grands épis argent, puis dorés, de septembre à novembre).
Hauteur 2,5 m, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte une sécheresse passagère). Soleil. Ultra rustique.
Une touffe colonne, droite et ferme. Ses feuilles sont spectaculaires : zébrées d’or de mai à
novembre. La floraison est presque aussi spectaculaire que celle de ‘Silberfeder’.
Le gel brunit les feuilles, sans les abîmer.
On les coupe en février, pour faire place nette aux nouvelles pousses de printemps.
Un Miscanthus indestructible, propre et durable. Le meilleur quand on veut une haie droite,
étroite et impénétrable (pour remplacer les thuyas ?).
Effet bœuf avec la Filipendula venusta n° 18 et le beau Vernonia n° 43.
(192) MISCANTHUS ‘YAKUSHIMA DWARF’
Tournicoti-tournicoton : le Miscanthus Pollux
Petits épis blancs, puis dorés, de la fin juillet à décembre.
Hauteur 1,20m, distance de plantation 1m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche). Soleil. Ultra rustique.
Le plus drôle de tous ! Une boule hérisson, coiffé à la Pollux. Plus petit, plus rond que les
autres. Ses épis sont moins grands mais :
1) innombrables
2) superbes dès juillet
Mille feuilles fines en boule. Il joue le même rôle qu’un buis.
Le meilleur des Miscanthus pour les petits jardins. Aussi sympa en feuilles qu’en fleurs.
Dans le même style «tout rond», plantez les deux asters les plus boules de la planète :
‘Ashvi’ n° 55 et ‘Asran’ n° 56.
(193) MOLINIA CAERULEA SSP ARUNDINACEA ‘SKYRACER'
Gerbe d’or
Grands épis érigés de juillet à l’hiver, d’abord vert foncé puis orange doré.
Hauteur 2m, distance de plantation 1m (accepte la concurrence des racines des arbres et
arbustes pas trop puissants).
Culture : terre ordinaire, même parfois sèche ou gorgée d’eau. Soleil, ombre légère.
Ultra rustique.
Très grandes et altières, les Molinia arundinacea ont des chaumes de plus de 2m, mi-or,
mi-orange, tout l’automne et une bonne partie de l’hiver.
Au printemps, la touffe est discrète et n’occupe que peu de place (même dans un petit jardin).
C’est en juillet qu’elle prend son essor : ses épis fusent vers le ciel, bravant vent et soleil.
Plus il fait froid et sec en automne, plus ils sont hauts en couleur. Le gel les embellit encore.
‘Skyracer’ est la meilleure de toutes les variétés. La plus colorée (Mérite de Courson).
Ravissante vue à contre-jour, accompagnée du blanc pur de l’aster ‘Ashvi’ n° 55.
Toutes les graminées ne se réveillent pas à la même époque…
- Les graminées qui ne dorment jamais et qui gardent toujours leurs feuilles : Carex n° 181, Festuca n° 186 et Stipa n° 196
- Les graminées qui se réveillent tôt au printemps : Deschampsia n° 182 et 183, Dichanthelium n° 184, Molinia n° 193 et
Spodiopogon n° 197.
- Les graminées qui se réveillent tard au printemps : Eragrostis n° 185, Miscanthus n° 187 à 192, Panicum n° 194 et 195,
Pennisetum n° 196.
Ne soyez donc pas inquiets si votre Eragrostis ou votre Miscanthus ne feuille pas avant la fin avril… Au pied des graminées
les plus tardives, plantez des jonquilles et des perce-neige pour occuper le terrain au printemps.
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CHAPITRE IV - Le cas particulier des Graminées
(194) PANICUM VIRGATUM ‘HANSE HERMS’
L’herbe rouge.
Epis légers, d’août à novembre.
Hauteur 1m, distance de plantation 60cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Planté à contre jour, son feuillage en étroite colonne, scintille de la mi-août à la fin
novembre de toutes les nuances du rouge-orange.
Le plus beau compagnon que l’on puisse donner aux asters
D’une facilité de culture déconcertante.
A résisté tant aux pluies diluviennes de juin 2007 qu’à la canicule d’août 2003.
Un trio anti-sec : Panicum, aster ‘Little Carlow’ n° 57 et Perovskia n° 101.
(195) PANICUM VIRGATUM ‘WARRIOR’
Hydrophobe, frigorifuge et calorophage
Brassée d’épis scintillants en automne. Feuillage en colonne évasée, doré l’automne
et parcheminé l’hiver.
Hauteur 1,60m, distance de plantation 1,20m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche). Soleil (même très chaud). Ultra rustique.
Votre problème est-il : 1) l’hiver 2) l’été 3) le sec 4) le trempé 5) l’acide 6) le calcaire 7)
vous ?
Un seul remède = Panicum ‘Warrior’. Pour tout. Partout. Pour vous.
Beau l’été, l’automne et l’hiver (en février, on coupe).
Avec ses épis mantille pourprée, vous ferez d’étourdissants bouquets.
Pour lui faire la fête, le rose et blanc du Lavatera n° 91 et le blanc pur de
l’Asclepias ‘Ice Ballet’ n° 54.
(196) PENNISETUM ALOPECUROIDES ‘HAMLEN’
Cigare plume
Feuilles fines, en hérisson tout rond, épis en cigare scintillant et ourlé de rosée d’août à
novembre.
Hauteur 60cm, distance de plantation 50cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
Un gros hérisson, tout rond, qui se fiche du sec et qui se couvre de gros épis cigares qui
piègent la rosée du matin…
De tous les Pennisetum, c’est le premier à fleurir en été.
Association : le Coreopsis ‘Zagreb’ n° 67 et les asters ‘Ashvi’ n° 55 et ‘Purple Dome’ n° 6.
(197) SPODIOPOGON SIBERICUS ‘WEST LAKE’
Sans eau, très beau
Epis drus, flashant de septembre à novembre. Feuillage coriace, vert en été, teinté
de rouge ensuite.
Hauteur 1,20m, distance de plantation 1m (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche ou trempée). Soleil (même très chaud) ou ombre légère.
Ultra rustique.
Buissonnant, puissant et durable. L’allure d’un bambou nain (mais version sans drageon
envahissant) aux larges feuilles coriaces, vivement colorées en automne.
Floraison waterproof...
Un moral de chien de berger sûr de sa mission : couvrir le sol, fleurir chaque année
et rougir à l’automne.
Quelques amis : Sedum ‘Matrona’ n° 114 , Phlox amplifolia n° 35 et Vernonia n° 43.
(198) STIPA TENUISSIMA
Spécialiste du sec
Touffe ultra légère d’épis-feuilles, toute l’année.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique (et prolifique !)
Petite graminée ultra légère, toujours en mouvement. Heureuse partout ou brille le soleil,
dans une pelletée de terre et trois cailloux.
Chaque année, au printemps, vous aurez le bonheur de voir naître une ribambelle de jolis
enfants autour de vos premiers plans. Vous les repiquerez là où vous les souhaitez
(des cadeaux pour vos amis jardiniers ?).
S’il y en a trop, un simple coup de binette fera place nette.
Ce que l’on a trouvé de mieux (avec la jolie fétuque bleue n° 186) pour faire respirer
les jardins de Sedum… Sans eau et sans soin.
Retrouvez toutes mes fleurs, avec d’autres photos, sur mon site www.jardindumorvan.com
Vous pourrez y faire votre choix, savoir ce qui est disponible et passer commande.
Le tout, directement en ligne.
Le système de paiement est sécurisé par le Crédit Agricole.
Sur les moteurs de recherche comme Google et Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
A bientôt…
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CHAPITRE V LES CINQ ANGOISSES DU JARDINIER
ANGOISSE n° 1 : “Je viens de recevoir mes vivaces. Je les trouve petites ! Quand seront-elles belles ?”
1) Ce qui est important, c’est la qualité et l’âge de la plante, pas la taille du pot (un grand pot ne veut rien dire)
Le contenu prime. Pas le contenant. Le pot, c’est l’emballage, pas la plante.
- Une bonne vivace doit être cultivée longtemps, à l’air libre et dans un petit pot
Et pas flotter dans un grand pot plein de tourbe.
Plus le pot est grand et bourré de tourbe, plus la vivace souffre à la reprise.
Plus le pot est petit, moins la plante est gênée par le terreau artificiel et s’installe vite dans votre terre (étonnant mais vrai).
- Les gros pots pleins de tourbe cultivés en moins de 3 mois, à coup d’engrais et sous serre, c’est de la mauvaise qualité.
Un attrape nigaud. Et un désastre écologique (la tourbe, on la laisse dans les tourbières).
2) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande la plus facile (chapitre I) et dans votre plate-bande au soleil avec
risque de sécheresse (chapitre II) seront belles la première année (si vous les nourrissez, voir plus bas).
3) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande avec des racines d’arbres et d’arbustes (chapitre III) seront belles la
deuxième année (si elles ne crèvent pas de faim, voir plus bas...).
ANGOISSE n° 2 : “Je viens de dépoter mes plantes, certaines ont un chignon de racines ! Faut-il le couper ?
NON !!! Par pitié, laissez ces petites racines tranquilles !
Briser la motte : c'est utile avec certains arbustes cultivés depuis trop longtemps en conteneurs. Mais c'est stupide dans le
cas des vivaces. Vivaces et arbustes ne poussent pas de la même manière. Les vivaces aiment avoir un chignon dans un
petit pot (et n’aiment pas avoir des radicelles fines noyées dans un grand pot de tourbe).
Une vivace en bonne santé dans son petit pot doit être bourrée de racines. Plus il y en a, mieux c'est.
Ne brisons pas la motte, c'est inutile et même néfaste.
ANGOISSE n° 3 : “Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil ?”
NON !!
Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en mette “dans le fond du trou de plantation”.
Leur seul intérêt : alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants et durs comme de la pierre).
Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation (comme un paillis).
Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement, sans traumatisme.
Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir.
ANGOISSE n° 4 “Mes plantes ont faim, comment les nourrir, quand et avec quoi ?”
1) Si vous n'êtes pas écolo :
Une (petite) poignée d'engrais par mètre carré, c’est indispensable dans une terre pauvre. Mais c’est dangereux dans une
terre riche (si vous hésitez, téléphonez-nous).
- Le meilleur moment pour l’engrais: au printemps, au démarrage de la végétation. Jamais d'engrais à l'automne, les
plantes ne doivent pas avoir d'indigestion avant l'hiver.
- Le meilleur engrais : n'importe quel engrais complet dans lequel la dose d'azote est plus faible que la dose de potasse
et de phosphore (trop d'azote nuit à la floraison et rend les plantes sensibles au froid). Si vous hésitez, vous pouvez
toujours vous rabattre sur les engrais pour rosiers ou arbres fruitiers. Ils sont bien dosés et pas dangereux pour les vivaces.
2) Si vous avez la fibre écolo (engrais chimiques = Tchernobyl), téléphonez-nous avant de mettre n'importe quoi.
Certains amendements prétendus bio sont catastrophiques pour les vivaces (Le guano est bourré d'azote, le sang
desséché et la corne broyée font tout sauf fleurir).
Les jardineries regorgent aujourd’hui de produits “pseudo-naturels”qui sont de vrais poisons (et oui...).
Soyons proches de la nature. Pas bobo.
Le moins nocif : les sacs de fumier les plus simples (ceux qui sont déshydratés, en gros granulés, sont parfaits).
On les met sur le sol en novembre. Les vers de terre iront les chercher et les enfouir tout doucement.
La nature déteste la brutalité !
ANGOISSE n° 5 “Comment ne plus avoir de limaces, sans tuer les hérissons et polluer la planète ?”
Les limaces sont REDOUTABLES de février à mai.
Les plus dangereuses ne sont pas celles que l’on voit. Mais les petites grises qui grouillent sous terre, dès l'hiver.
Elles dévorent les premières pousses à peine sorties.
Faites-leur la chasse dès février avec des granulés agréés bio (Ferramol) qui ne polluent pas la planète.
Avec ces nouveaux granulés, les hérissons et autres petits oiseaux ne craignent rien (à la pépinière, nous avons un chien,
deux chats et un troupeau de hérissons).
PS : la bière tue les hérissons et la cendre ne chasse pas les limaces quand il pleut…
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CHAPITRE VI COMMANDES PAR CORRESPONDANCE, VISITE DE NOS PEPINIERES, INTERNET
COMMANDES PAR CORRESPONDANCE
La vente par correspondance est assurée par la pépinière du Jardin du Morvan
Date d’expédition :
Nous expédions vos plantes par la Poste.
- Les meilleures périodes sont septembre/octobre et mars/avril. La terre est en effet assez chaude pour que la reprise
soit immédiate. Et les nuits assez fraîches et humides pour que les plantes ne souffrent pas de la chaleur.
Délai d’expédition :
- Les commandes reçues en septembre/octobre sont expédiées dans les 3 jours suivant la réception de votre
bon de commande.
- Les commandes reçues en hiver (de novembre à février) sont expédiées dans les 10 jours suivant la réception
du bon de commande (sauf conditions météorologiques défavorables ou avis contraire de votre part).
Bien entendu, vous pouvez toujours demander une date de livraison plus tardive. Il suffit alors de nous le préciser
sur votre bon de commande.
VISITE DES DEUX PEPINIERES
La pépinière du Jardin du Morvan est ouverte :
- Tous les après-midi (sauf dimanche et jours fériés) de 14 à 18 heures, du 25 août au 31 octobre 2008
et du 2 mars au 2 mai 2009.
La pépinière du Lac des Sapins est ouverte :
- Tous les après-midi, les mercredi, jeudi, vendredi et samedi du 3 septembre au 31 octobre 2008
et du 15 mars au 30 mai 2009.
- Sur rendez-vous le reste de l’année
RETROUVEZ TOUTES NOS PLANTES SUR NOTRE CATALOGUE INTERNET
www.jardindumorvan.com
Sur la plupart des moteurs de recherche comme Google ou Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
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Thierry Denis, le Jardin du Morvan, 58370 Larochemillay - Tél. 03 86 30 47 20 - www.jardindumorvan.com
[email protected]
BON DE COMMANDE AUTOMNE 2008
Utilisez ce bon de commande du 25 août 2008 au 1er mars 2009.
Les commandes reçues en hiver (de novembre à février) sont expédiées dans les 10 jours
suivant la réception du bon de commande (sauf conditions météorologiques défavorables
ou avis contraire de votre part).
Le 1er mars 2009 un nouveau catalogue sera édité, avec des plantes différentes et un nouveau bon commande
Vos noms, adresse, téléphone et e-mail où nous pouvons vous joindre
Vos noms et adresse où vous souhaitez recevoir les plantes :
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IMPORTANT : Surtout, indiquez votre numéro de téléphone et votre e-mail
(ils resteront strictement confidentiels). C’est très important en cas de problème de livraison...
(mieux vaut un mail ou petit coup de fil plutôt qu’un colis qui reste bloqué à la Poste !)
Si vous souhaitez que l’un de vos amis reçoive notre catalogue, écrivez ici son adresse (ou son e-mail)
ou envoyez nous un mail à [email protected]
A) Si vous commandez par courrier :
Avant de poster votre bon de commande, vérifiez la disponibilité des plantes en téléphonant au 03 86 30 47 20.
C’est fait en 2 minutes et cela évite bien des déceptions.
Attention, nous ne pouvons vous garantir une réponse à 100% (une variété peut tomber en rupture de stock juste après
votre coup de téléphone et avant que votre courrier de confirmation de commande nous parvienne).
Aussi, par mesure de prudence, même si vous nous avez téléphoné, cochez ici :
- si vous voulez être remboursé si une plante n’est pas disponible :
oui je veux être remboursé
- ou si vous préférez que l’on remplace la plante non disponible :
oui je ne veux pas être remboursé car je préfère
d’autres plantes en remplacement
Précisez ici votre choix de plantes de remplacement :
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B) Si vous commandez en ligne sur www.jardindumorvan.com :
C’est plus simple car vous êtes certain de bien tout recevoir (seules les plantes disponibles figurent sur le site).
Les commandes prises sur internet arrivées avant 12h sont préparées dans l’après-midi.
La livraison est encore plus rapide et un mail vous prévient de l’arrivée du colis.
Utilisez ce bon de commande du 25 août 2008 au 1er mars 2009.
Les commandes reçues en hiver (de novembre à février) sont expédiées dans les 10 jours suivant la réception
du bon de commande (sauf conditions météorologiques défavorables ou avis contraire de votre part).
Chapitre I = Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
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Chapitre II = Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
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Chapitre III = Les fleurs qui acceptent la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
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Chapitre IV = Le cas particulier des Graminées
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Commande minimum 10 plantes
PRIX UNIQUE : toutes les plantes sont à 4,90 Euros.
Soit........... Plantes à 4,90 Euros figurant dans une case
= ................. Euros
Plus participation aux FRAIS de PORT
- de 10 à 20 plantes :
13 Euros
- de 21 à 40 plantes :
18 Euros
- de 41 à 70 plantes :
23 Euros
- plus de 70 plantes : 10% du montant de la commande
+............... Euros (frais de port)
TOTAL GENERAL
n°
1) Par courrier
paiement par chèque à la commande
à l’ordre de Thierry Denis
2) Par internet sur
www.jardindumorvan.com
vous pouvez payer
par chèque ou par carte bancaire
= .................Euros
En septembre et octobre : EXPEDITION DES PLANTES PAR LA POSTE dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
De novembre à février : les commandes sont expédiées dans les 10 jours suivant la réception
du bon de commande (sauf conditions météorologiques défavorables ou avis contraire de votre part).
Si une plante de votre commande était épuisée, précisez ici votre choix de plantes de remplacement :
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Si vous commandez en ligne sur www.jardindumorvan.com, c’est plus simple car vous savez en permanence ce qui est disponible,
la commande est immédiate et le paiement sécurisé par carte bancaire (ou paiement par chèque, si vous préférez).
TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE I
LES FLEURS QUI AIMENT LA BONNE TERRE
(1) AGASTACHE ‘BLACK ADDER’
(2) AGASTACHE RUGOSA
(3) ASTER ‘KYLIE’
(4) ASTER MACROPHYLLUS ‘TWILIGHT’
(5) ASTER NOVAE ANGLIAE ‘ALMA PÖTSCHKE’
(6) ASTER NOVAE-ANGLIAE ‘PURPLE DOME’
(7) ASTER NOVAE-ANGLIAE ‘RUBINSCHATZ’
(8) CAMPANULA LACTIFLORA ‘PRITCHARD VARIETY’
(9) CHRYSANTHEMUM x SUPERBUM ‘WHITE KNIGHT’
(10) CYNARA CARDUNCULUS
(11) DARMERA PELTATA
(12) DELPHINIUM X CULTORUM ‘FINSTERAARHORN’
(13) DELPHINIUM BELLADONNA ‘CLIVEDEN BEAUTY’
(14) ECHINACEA PURPUREA‘RUBINSTERN’
(15) ECHINACEA PURPUREA ’PRIMADONNA WHITE’
(16) ERIGERON ‘DUNKELSTE ALLER’
(17) EUPATORIUM MACULATUM ‘RIESENSCHIRM‘
(18) FILIPENDULA ‘VENUSTA’
(19) FUCHSIA ‘MRS POPPLE’
(20) FUCHSIA ‘WHITEKNIGHTS PEARL’
(21) GUNNERA TINCTORIA
(22) HELENIUM ‘FLAMENDES KÄTCHEN’
(23) HELENIUM ‘KANARIA’
(24) HELENIUM ‘KUPFERSPRUDEL’
(25) HELIANTHUS ‘LIME LIGHT’
(26) IRIS SIBIRICA ‘MY LOVE’
(27) KIRENGESHOMA PALMATA
(28) KALIMERIS PINNATIFIDA ‘HORTENSIS’
(29) LOBELIA CARDINALIS
(30) LYTHRUM VIRGATUM ‘DROPMORE PURPLE’
(31) LYCHNIS CHALCEDONICA
(32) MACLEAYA CORDATA
(33) MONARDA ‘SCHNEEWITTCHEN’
(34) MONARDA ‘SCORPION’
(35) PHLOX AMPLIFOLIA
(36) PHLOX PANICULATA ‘FUJIYAMA’
(37) POLYGONUM AFFINE ‘KABOUTER’
(38) POLYGONUM ‘FIRE DANCE’
(39) POLYGONUM MICROCEPHALA
(40) RUDBECKIAFULGIDAVAR. SULLIVANTII ‘GOLDSTURM’
(41) SCABIOSA CAUCASICA ‘KOMPLIMENT’
(42) SCABIOSA CAUCASICA ‘PERFECTA’
(43) VERNONIA CRINITA ‘MORVAN’
CHAPITRE II
LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE,
MÊME SÈCHE
(44) ACHILLEA ‘CORONATION GOLD’
(45) ALCHEMILLA SAXATILIS
(46) ALLIUM SENESCENS SSP MONTANUM
(47) AMSONIA TABERNAEMONTANA
(48) ANAPHALIS MARGARITACEA
(49) ARCTANTHEMUM ARCTICUM ‘POLARSTERN’
(50) ARMERIA MARITIMA ‘RUBRIFOLIA’
(51) ARTEMISIA CAMPHORATA
(52) ARTEMISIA SCHMIDTIANA ‘NANA’
(53) ASCLEPIAS INCARNATA ‘CINDERELLA’
(54) ASCLEPIAS INCARNATA ‘ICE BALLET’
(55) ASTER ‘ASHVI’
(56) ASTER ‘ASRAN’
(57) ASTER CORDIFOLIUS ‘LITTLE CARLOW’
(58) ASTER ERICOIDES PROSTRATUS ‘SNOW FLURRY’
(59) ASTER RUGULOSUS ‘ASRUGO’
(60) AUBRIETA ‘RUBINFEUER’
(61) AUBRIETA ‘SILBERRAND’
(62) BAPTISIA AUSTRALIS ssp MINOR
(63) CALAMINTHA NEPETA SSP GLANDULOSA
(64) CHAMAEMELUM NOBILE ‘TRENEAGUE’
(65) CHRYSANTHEMUM ‘HARDY COOPER’
(66) CHRYSANTHEMUM ‘JULIE LAGRAVERE’
(67) COREOPSIS VERTICILLATA ‘ZAGREB’
(68) COREOPSIS VERTICILLATA ‘MOONBEAM’
(69) DIANTHUS BARBATUS NIGRESCENS ‘SOOTY’
(70) ERYSIMUM ‘BOWLES MAUVE’
(71) EUPHORBIA CHARACIAS SSP WULFENII
(72) EUPHORBIA x MARTINI
(73) EUPHORBIA POLYCHROMA
(74) FILIPENDULA HEXAPETALA ‘PLENA’
(75) GAILLARDIA ARISTATA ‘ARIZONA SUN’
(76) GAURA LINDHEIMERI
(77) GERANIUM ‘ANN THOMPSON’
(78) GERANIUM ‘BROOKSIDE’
(79) GERANIUM ‘DILYS’
(80) GERANIUM ‘EVA’
(81) GERANIUM ‘JOLLY BEE’
(82) GERANIUM‘ NIMBUS’
(83) GERANIUM ‘PATRICIA’
(84) GERANIUM RENARDII
(85) GERANIUM PSILOSTEMON ‘BRESSINGHAM FLAIR’
(86) GERANIUM ‘SIRAK’
(87) HEMEROCALLIS ‘CRIMSON PIRATE’
(88) HEMEROCALLIS MULTIFLORA ‘GOLDEN CHIMES’
(89) IRIS GIGANTICAERULEA
(90) LAVANDULA ‘RICHARD GRAY’
(91) LAVATERA ‘BARNSLEY’
(92) LEUZEA CENTAUROIDES
(93) LUPINUS ‘ROTE FLAMME’
(94) NEPETA ‘WALKERS LOW’
(95) NEPETA ‘CITRIODORA’
(96) NEPETA ‘SOUVENIR D’ANDRE CHAUDRON’
(97) OENOTHERA XXX
(98) OENOTHERA ODORATA
(99) ORIGANUM VULGARE ‘COMPACTUM’
(100) ORIGANUM VULGARE ‘THUMBLES VARIETY’
(101) PEROVSKIA ABROTANOIDES ‘LITTLE SPIRE’
(102) PHLOMIS RUSSELIANA
(103) RUDBECKIA TRILOBA
(104) SALVIA NEMOROSA ‘ADRIAN’
(105) SALVIA NEMOROSA ‘BLAUHUGEL’
(106) SALVIA LAVANDULIFOLIA
(107) SALVIA SCLAREA VAR. TURKESTANICA
(108) SALVIA SCLAREA ‘VATICAN WHITE’
(109) SATUREJA ALTERNIPILOSA
(110) SCUTELLARIA INCANA
(111) SCUTELLARIA SCORDIFOLIA
(112) SEDUM ‘AUTUMN JOY’
(113) SEDUM FLORIFERUM ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’
(114) SEDUM ‘MATRONA’
(115) SYMPHYTUM ‘BOCKING 14’
(116) THYMUS HERBA-BARONA CITRON
(117) THYMUS LANUGINOSUS
(118) THYMUS LONGICAULIS ‘ODORATUS’
(119) VERONICA GENTIANOIDES
(120) VERONICA ‘GEORGIA BLUE’
CHAPITRE III
LES PLANTES QUI SUPPORTENT LA CONCURRENCE
DES RACINES DES ARBRES ET DES ARBUSTES
(121) ACANTHUS HUNGARICUS
(122) ANEMONE ‘COUPE D’ARGENT’
(123) ANEMONE ‘SEPTEMBER CHARM’
(124) AQUILEGIA VULGARIS ‘RUBY PORT’
(125) ARALIA CALIFORNICA
(126) ARALIA RACEMOSA
(127) ASARUM SPLENDENS
(128) ASPERULA LILACIFLORA
(129) ASTER DIVARICATUS
(130) ASTRANTIA MAJOR ‘CLARET’
(131) ASTRANTIA MAJOR ‘SUNNINGDALE VARIEGATED’
(132) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘BLAURANKE’
(133) CAMPANULA ALLIARIFOLIA
(134) CAMPANULA ‘HEMELSTRALING’
(135) DIGITALIS LUTEA
(136) DIGITALIS x MERTONENSIS
(137) DIGITALIS PURPUREA ‘ALBIFLORA’
(138) DICENTRA EXIMIA
(139) EPIMEDIUM ACUMINATUM ‘MONASTRY’
(140) EPIMEDIUM ALPINUM
(141) EPIMEDIUM PERRALCHICUM ‘FROHNLEITEN’
(142) EPIMEDIUM PINNATUM COLCHICUM
(143) EPIMEDIUM X RUBRUM
(144) EPIMEDIUM VERSICOLOR ‘SULPHUREUM’
(145) EPIMEDIUM X WARLEYENSE
(146) EUPHORBIA ROBBIAE
(147) FRAGARIA VESCA ‘ILLA MARTIN’
(148) GERANIUM x CANTABRIGIENSE
(149) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘CZAKOR’
(150) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘WHITE NESS’
(151) GERANIUM x MAGNIFICUM KLONE C
(152) GERANIUM MACULATUM ‘EXPRESSO’
(153) GERANIUM ‘TERRE FRANCHE’
(154) GERANIUM ‘SAINT OLA’
(155) HELLEBORUS NIGER ‘PRAECOX’
(156) HESPERIS MATRONALIS ‘ALBA’
(157) HOSTA ‘GOLDEN TIARA’
(158) HOSTA ‘INVINCIBLE’
(159) HOSTA ‘LEMON LIME’
(160) HOSTA ‘STILLETO’
(161) LATHYRUS LATIFOLIUS ‘WHITE PEARL’
(162) MAIANTHEMUM BIFOLIUM VAR. KAMSCHATICUM
(163) OMPHALODES VERNA
(164) OPHIOPOGON PLANISCAPUS ‘NIGRESCENS’
(165) OPHIOPOGON ‘MINOR’
(166) PACHYSANDRA TERMINALIS ‘GREEN CARPET’
(167) PETASITES FRAGRANS
(168) PHYSALIS FRANCHETTI 'ZWERG'
(169) POLYGONATUM FALCATUM ‘VARIEGATUM’
(170) PODOPHYLLUM PELTATUM
(171) SYMPHYTUM CAUCASICUM
(172) TRACHYSTEMON ORIENTALIS
(173) TRICYRTIS ‘BLAUE’
(174) TRICYRTIS ‘LIGHTNING STRIKE’
(175) TRICYRTIS MACROPODA SSP NIGRA
(176) TRICYRTIS ‘TOJEN’
(177) VINCA MINOR ‘ATROPURPUREA’
(178) VINCA MINOR ‘MARIE’
(179) VIOLA RIVIVIANA ‘ROSEA’
(180) WALDSTEINIA TERNATA
CHAPITRE IV
LES GRAMINÉES
(181) CAREX MORROWII ‘ICE DANCE’
(182) DESCHAMPSIA CAESPITOSA ‘SCHOTTLAND’
(183) DESCHAMPSIA CAESPITOSA ‘GOLDSCHLEIER’
(184) DICHANTHELIUM CLANDESTINUM
(185) ERAGROSTIS SPECTABILIS
(186) FESTUCA GLAUCA ‘ELIJAH BLUE’
(187) MISCANTHUS ‘GIGANTEUS’
(188) MISCANTHUS ‘GRACILLIMUS’
(189) MISCANTHUS ‘MORNING LIGHT’
(190) MISCANTHUS ‘SILBERFEDER’
(191) MISCANTHUS ‘STRICTUS’
(192) MISCANTHUS ‘YAKUSHIMA DWARF’
(193) MOLINIACAERULEASSPARUNDINACEA‘SKYRACER'
(194) PANICUM VIRGATUM ‘HANSE HERMS’
(195) PANICUM VIRGATUM ‘WARRIOR’
(196) PENNISETUM ALOPECUROIDES ‘HAMLEN’
(197) SPODIOPOGON SIBERICUS ‘WEST LAKE’
(198) STIPA TENUISSIMA
Retrouvez toutes ces plantes, avec d’autres photos sur
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PEPINIERE du LAC DES SAPINS - 69240 Marnand - ✆ 04 74 64 24 15
- Vente sur place l’après-midi, le mercredi, jeudi,
vendredi et samedi du 3 septembre au 31 octobre 2008
et du 15 mars au 30 mai 2009.
- Sur rendez-vous le reste de l’année.
La Chapelle de Mardore
Roanne
Paris
Thizy
Cublize
PÉPINIÈRE DU
LAC DES SAPINS
Lac des Sapins
MONTS DU
BEAUJOLAIS
Lyon
Villefranche
Les
Ponts
Tarrets
Amplepuis
Tarare
LYON
Trajet : une demi-heure de ROANNE
une heure de LYON
LE JARDIN DU MORVAN - 58370 Larochemillay - ✆ 03 86 30 47 20
Paris
Auxerre
- Vente par correspondance
- Vente sur place tous les après-midi, de 14h à 18h,
sauf dimanche et jours fériés,
du 25 août au 31 octobre 2008 et du 2 mars au 2 mai 2009.
- Sur rendez-vous le reste de l’année.
Avallon
Lyon
Parc Naturel
du
MORVAN
Paris
MORVAN
Château-Chinon
Lyon
LE JARDIN DU MORVAN
à Larochemillay
Trajet : une heure et demi de NEVERS
une demi-heure d’AUTUN
Autun
Nevers
Luzy
THIERRY DENIS