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USER COM Chères lectrices, chers lecteurs Comme les temps changent ! Hier encore nous utilisions les tubes à essai et l’erlenmeyer pour nos analyses alors que maintenant des instruments automatisés servent même pour les analyses chimiques les plus courantes. Progrès ? Nous pensons que oui et nous avons le plaisir de vous présenter un nouveau USERCOM électrochimie plein d’informations précieuses pour les chimistes s’occupant d’analyse. Permettez-nous aussi d’attirer votre attention sur le questionnaire à la fin de ce numéro. Nous vous remercions d’avance de votre réponse ! Sommaire DL-TIP • Vite mais bien: les paramètres optimaux pour votre titrage Nouveau • Récipient pour le titrage à deux phases automatisé • La nouvelle électrode spécifique DS500 pour tensioactifs • La nouvelle brochure d’application n° 22, “Surfactant titration” Applications • Rappel des bases: aperçu des techniques de titrage des tensioactifs • Limite de détermination du titrage à deux phases • Calcium et barium en un seul titrage • Titrages rapides et précis avec le titrateur Karl Fischer DL38 Article invité • Les LiquiSystems METTLER TOLEDO Questionnaire • Enquête USERCOM. Gagnez une montre Swatch Informations pour les utilisateurs des systèmes de titrage et de pH, des densimètres et réfractomètres METTLER TOLEDO 3 DL-TIP Vite mais bien: les paramètres optimaux pour votre titrage Les titrateurs METTLER TOLEDO sont simples d’emploi ! Des paramètres standard intégrés pour chaque type de titrage, les méthodes METTLER ou encore le titrage en auto-étude vous font gagner du temps et facilitent le développement de méthodes pour la plupart des titrages. Parfois, il est cependant nécessaire d’améliorer manuellement le réglage des paramètres standards. Ces derniers sont classés en trois catégories : paramètres de contrôle, de détection et d’exploitation. Ce numéro de USERCOM traite des paramètres de contrôle. Les paramètres de contrôle établissent la manière dont le titrateur doit ajouter le réactif: par incréments, par ajout dynamique ou continu. Le choix dépend essentiellement des caractéristiques de la réaction chimique ou du capteur servant à l’indication. L’ajout d’incréments constants, technique la plus courante, consiste à ajouter des incréments de volume fixe tout au long du titrage. Il en résulte un titrage plutôt lent, avec un nombre limité de points de mesure autour du point d’équivalence parce E EQP ∆Vfix Figure 1: Ajout d’incréments que le paramètre pour titrage incrémental ∆Vfix fait toujours un peu le compromis entre vitesse et exactitude. Il garde son utilité pour les titrages à sauts brusques et raids, ou lorsque le signal est relativement instable. Les applications typiques pour l’ajout du réactif par incréments sont les titrages redox ou complexométriques ainsi que certains titrages acide/base en milieu non aqueux. V E ∆Econs EQP ∆Vmin Figure 2: Ajout dynamique 2 ∆Vmax V Pour les titrages à point final, où le réactif est ajouté jusqu’à l’obtention d’un potentiel défini, nous pouvons appliquer la méthode dite d’ajout continu du réactif. Ce dernier est alors ajouté à grande vitesse constante jusqu’à la bande de contrôle définie. A partir de là l’appareil réduit automatiquement la taille des incréments afin d’atteindre le point final le plus vite possible, mais sans risque de le dépasser. Les titrateurs DL5x utilisent à cette fin la logique floue (Fuzzy logic), c’est-à-dire un algorithme de régulation garantissant à la fois la plus grande vitesse et un maximum d’exactitude. La bande de contrôle et l’incrément minimal doivent être spécifiés. mique et à la réponse de l’électrode. Il faut, dans ce cas, indiquer à l’appareil le critère de stabilité qu’il doit appliquer au signal (variation de potentiel ∆E par unité de temps ∆t). Un temps maximal d’attente tmax est défini pour le cas où le titrage n’atteint pas l’équilibre, et un temps minimal tmin est défini pour éviter un ajout de réactif trop rapide. La saisie de la valeur de mesure contrôlée par l’équilibre est la meilleure technique, à quelques très rares exceptions près mentionnées plus haut. Comment savoir si les paramètres sont optimaux? Imprimez le tableau des valeurs de mesure et comparez ces valeurs aux paramètres définis dans votre méthode de titrage! Avec un peu d’habitude vous deviendrez vite spécialiste chevronné du titrage. Vous trouverez des informations complémentaires dans notre brochure détaillée en anglais “Basics of titration” (voir liste bibliographique). E Bande de conrôle Il est actuellement plus courant d’utiliser l’ajout dynamique du réactif, avec adaptation de la taille de l’incrément à la forme de la courbe de titrage. Ainsi, de grands incréments sont ajoutés dans la partie plate de la courbe et de petits incréments à proximité du point d’équivalence où la courbe est raide. Cette démarche est très proche de celle adoptée par un opérateur humain et augmente la vitesse aussi bien que l’exactitude du titrage. Pour éviter que le titrateur ajoute des incréments trop grands, ∆Vmax limite la taille maximale de l’incrément, tandis que ∆Vmin en fixe le volume minimal pour éviter un titrage inutilement long. La différence de potentiel que le titrateur doit atteindre après chaque incrément ajouté est définie par ∆E(cons). L’ajout dynamique conduit à un titrage rapide et exact dans la plupart des applications. Les exceptions sont celles signalées sous l’ajout par incréments. Chez METTLER TOLEDO nous sommes fiers d’avoir été les premiers à appliquer cette technique sur nos instruments! V Figure 3: Ajout continu En plus de la manière d’ajouter le réactif, il faut également programmer, pour chaque méthode de titrage, la saisie de la valeur de mesure afin que le titrateur sache à quel endroit il doit saisir le potentiel avant d’ajouter un nouvel incrément. Il est possible de choisir un intervalle fixe. L’appareil attend alors un temps défini ∆t avant d’ajouter l’incrément suivant. Cette technique est utilisée en cas de conditions instables (titrage en milieu non aqueux). Avec l’autre technique, dite d’équilibre contrôlé, l’appareil attend que le signal de l’électrode soit stable avant de saisir la valeur de mesure. De cette façon il s’adapte à la fois à la vitesse de la réaction chi- E t Figure 4: Equilibre imparfait E t Figure 5: Equilibre atteint Paramètres de contrôle/ ajout du réactif Par incréments constants INC variation du signal par incrément: croît constamment jusqu’au maximum et décroît en s’écartant du point d’équivalance Dynamique DYN variation du signal par incrément: approximativement égale à ∆E(cons) Dérivée première du signal: croît doucement jusqu’au maximum puis décroît de nouveau doucement Problème Cause Solution faible précision incrément trop grand réduire la taille de l’incrément signal peu stable incrément trop petit augmenter la taille de l’incrément partie plate de la courbe: ∆E(cons.) non atteint incrément maximal trop petit augmenter l’incrément maximal partie raide de la courbe: ∆E(cons.) dépassé incrément minimal trop grand réduire l’incrément minimal Taille de l’incrément: décroît constamment jusqu’à (ou presque) l’incrément minimal Continu mauvaise précision en raison bande de contrôle trop du surtitrage étroite bande de contrôle plus large durée de titrage trop longue augmenter l’incrément minimal incrément minimal trop petit ou bande de contrôle trop large Tableau 1a: Influence des paramètres de contrôle de l’ajout de réactif sur les résultats et la courbe de titrage. Paramètres de contrôle/ saisie de la valeur de mesure Problème Cause Solution Intervalle de temps fixe FIX résultats trop élevés/bas ∆t trop court augmenter l’intervalle de temps fixe résultat trop bas en raison d’un excès de réactif réaction trop lente par rapport augmenter l’intervalle de temps fixe à la vitesse d’ajout du réactif résultat trop élevé par indication retardée de EQP réponse trop lente de l’électrode par rapport à la vitesse d’ajout du réactif augmenter l’intervalle de temps fixe vitesse de titrage trop grande à cause de 1) ∆E/∆t trop grand, ou 2) t(max) trop petit réduire ∆E/∆t ou augmenter t(max) équilibre non atteint avant ajout de l’incrément suivant réduire ∆E/∆t ou augmenter t(max) t(min) trop court augmenter t(min) Equilibre EQU résultats trop élevés/bas Contrôler: Les titrateurs DL20/DL50 ont une sortie analogique. Connecter un enregistreur pour enregistrer la courbe signal/temps. Après chaque ajout d’un incrément le potentiel fait variation du signal et de la un bond puis revient lentement à la valeur taille des incréments oscillent originelle. La courbe doit s’aplatir avant l’ajout suivant (voir figure 2). incréments successifs avec très faibles variations du signal, puis grande variation soudaine après un incrément Tableau 1b: Influence des paramètres de contrôle de la saisie des valeurs de mesure sur les résultats et la courbe de titrage. 3 Titrage à deux phases des tensioactifs : facilement automatisé par le titrateur DL58 Les tensioactifs sont très utilisés dans la vie courante: les exemples les plus connus sont les savons, les détergents et les poudres à laver. Leur analyse a pris une importance plus grande avec l’optimisation des procédés de fabrication et la protection de l’environnement. Le titrage automatisé à deux phases, avec le titrateur DL58, le récipient spécial pour titrage à deux phases et la phototrode DP550/660 permet un travail efficace, exact, avec une bonne répétabilité des résultats. Comment titrer un échantillon donné? La brochure d’application n° 22 vous aidera à trouver la bonne solution pour votre analyse. Le titrage est une méthode standard pour l’analyse quantitative des tensioactifs. L’analyse classique à deux phases, selon Epton [1], est largement utilisée pour le titrage des tensioactifs ioniques. Elle reste la méthode de référence approuvée par différentes organisations telles que ASTM, DIN et BSI. Dans le titrage Epton la teneur d’un échantillon, p.ex. en tensioactifs anioniques, est determinée par titrage avec un tensioactif cationique dans un système eau/chloroforme. Le point final est détecté par changement de couleur d’un indicateur coloré dans la phase organique[2]. Son inconvénient majeur est d’être une opération purement manuelle. De plus, la détection du point final dépend fortement du talent et de l’expérience de l’opérateur. Or ceci est révolu: après avoir prouvé qu’il était possible d’automatiser le titrage classique à deux phases [3], le lancement du titrateur METTLER TOLEDO DL58 a complètement modifié la situation. Ce titrateur peut en effet automatiser facilement l’analyse grâce à une fonction spéciale “Titrage de deux phases”, en combinaison avec un capteur photométrique approprié, p.ex. la phototrode DP550 [3, 4]. H2O Rose Ajout de réactif Agiter CHCl3 Saisie de la valeur de mesure H2O Rose Avant EQP Bleu EQP CHCl3 Après EQP Figure 1: Titrage d’un tensioactif anionique par titrage à deux phases Après ajout d’un incrément de réactif, l’échantillon est agité vigoureusement pendant une durée définie pour faire réagir le réactif avec la substance à analyser et l’extraire vers la phase organique (chloroforme). Après arrêt de l’agitation, les deux phases se séparent. Ce cycle est poursuivi jusqu’à ce qu’un excès de réactif entraîne un net changement de couleur de la phase organique [3, 4]. Tensioactif anionique 4 Rose Références [1] S.R. Epton, Nature 160 (1947), 795. [2] a) V.M. Reid, G.F. Longman, E. Heinerth, Surfactant Surf. 4, 1967, p. 292. b) J.T. Cross, Analyst 90, 1965, p. 315. [3] Ch. M. Walter, C.A. De Caro, “Tenside titration: a practical discussion”, in “Proceedings of the 4th World Surfactants Congress”, 3-7 June 1996, Barcelona, Spain, p. 432-445. [4] C. A. De Caro, Riv. Ital. Sostanze Grasse 75, 197-205 (1998). Nouveau ! Récipient de titrage à deux phases : meilleur confort pour le titrage des tensioactifs Pendant le titrage automatisé à deux phases des bulles d’eau peuvent recouvrir le miroir et la fenêtre de la phototrode, et ainsi affecter la saisie du signal. Pour éviter cet inconvénient, un récipient spécial (ME51107655) pour titrage à deux phases vient d’être développé. Ce récipient comporte une ouverture latérale pour la phototrode. Un support en plastique noir suffit à maintenir la phototrode. Les bulles d’eau peuvent alors s’échapper du système détecteur de la phototrode. La formation de bulles d’eau est fortement réduite et la phototrode peut détecter sans dérangements le changement de couleur dans la phase organique. Tête de titrage du DL58 avec récipient de titrage à deux phases et phototrode Titrage potentiométrique des tensioactifs : la nouvelle électrode spécifique DS500 pour tensioactifs Le développement d’électrodes spécifiques des tensioactifs a fait considérablement évoluer le titrage potentiométrique des tensioactifs. METTLER TOLEDO propose désormais une nouvelle électrode spécifique DS500 (ME-51107670) pour tensioactifs avec un jeu de membranes de rechange (ME-51107669). L’électrode DS500 est munie d’un connecteur à vis S7 et se connecte par conséquent facilement aux titrateurs des séries DL5x et DL7x par le câble ME89601. Combinée à une électrode de référence InLab 301 (ME-52000128), cette nouvelle électrode permet le ti- trage potentiométrique des tensioactifs ioniques en solution aqueuse. De plus, les tensioactifs non ioniques en solution aqueuse peuvent également être titrés après ajout d’un activateur spécial. Fidèles à notre tradition, nous vous proposons la nouvelle brochure d’application n° 22, “Surfactant titration” Les brochures d’application informent en détail sur des méthodes de titrage spécifiques. La réunion de différentes applications dans une brochure à thème spécifique constitue un outil précieux car toutes les méthodes présentées ont été développées et testées par des chimistes spécialistes de ces applications. Fidèle à sa tradition, METTLER TOLEDO propose dès mai 1999 une brochure sur le titrage des tensioactifs (n° 22, ME51725015, en anglais) qui vient compléter la série de brochures d’application sur le titrage. Cette brochure détaillée présente, décrit et compare différentes méthodes de titrage. 5 Rappel des bases : aperçu des techniques de titrage des tensioactifs Titrage à deux phases (2P) Pour déterminer la teneur en tensioactifs anioniques (ou cationiques) dans un milieu à deux phases eau/ chloroforme, une phototrode suit le changement de couleur d’un indicateur dans la phase organique. La substance à analyser est titrée par un tensioactif ionique opposé, p.ex. les tensioactifs anioniques sont titrés par des tensioactifs cationiques. Il se forme une paire anions-cations qui est extraite vers le chloroforme. Après chaque ajout d’un incrément, le mélange est vigoureusement agité, puis repose pour séparer. Détermination du titre de hyamine par SDS Cette séquence est facile à réaliser avec la fonction “Titrage de deux phases” du DL58. Une possibilité supplémentaire est de mesurer sous agitation continue, sans séparation des phases (titrage avec deux phases mélangées). Le point d’équivalence est déterminé par le changement de couleur de la phase organique ou des phases mélangées. La courbe est exploitée selon l’exploitation “standard”. Cette technique reste la méthode de référence pour le titrage des tensioactifs. Son principal avantage est l’extraction de la paire d’ions vers la phase organique: elle évite généralement les effets de matrice, c.-à-d. les interférences dues aux autres composants de l’échantillon. Cette méthode convient particulièrement bien à l’analyse des tensioactifs anioniques et cationiques. La littérature décrit également des méthodes pour le titrage 2P de tensioactifs non ioniques contenant des unités d’oxyde d’éthylène et aussi de tensioactifs amphotères. Dans le titrage classique à deux phases, la séparation des phases est toujours l’étape lente. Pour certains tensioactifs ioniques il est possible d’employer le titrage à deux phases mélangées pour éviter la séparation et ainsi diminuer considérablement le temps nécessaire à l’analyse. Titrage turbidimétrique Une phototrode mesure la turbidité d’un échantillon en phase aqueuse ou phases mélangées. Ce capteur mesure la lumière transmise par Détermination de SDS par CPC 6 l’échantillon. Près du point d’équivalence l’échantillon et le réactif forment un précipité et la solution se trouble. Le point d’équivalence correspond au minimum de transmission (exploitation: “minimum”). Cependant, si le signal ne présente pas de minimum net et est irrégulier, la courbe est exploitée par la plus grande variation de turbidité (exploitation: “standard”). Dans ce cas, la courbe obtenue lors de la détermination du titre du réactif doit également être exploitée par exploitation standard. La phototrode se passe de conditionnement et ne nécessite qu’un minimum d’entretien. Elle évite également l’utilisation de solvants organiques. Par contre, faute d’extraction du complexe vers la phase organique comme dans le titrage Epton classique, les interférences peuvent constituer un sérieux problème. Cette méthode convient le mieux aux tensioactifs ioniques. Mais des tensioactifs non ioniques (matières premières) et des solutions pures de bétaïne (tensioactifs amphotères) ont été titrés en utilisant comme réactif du sodium tétraphényle borate (voir brochure 22, “Surfactant titration”, ME-51725015). Titrage potentiométrique: électrode spécifique et titrage en milieu non aqueux Les titrages potentiométriques sont indiqués par une électrode spécifique des tensioactifs (EST). Généralement une EST a une membrane en PVC contenant un ionophore. Le potentiel résulte de l’interaction du ionophore avec l’ion à analyser dans la solution échantillon, et il est mesuré par rapport à une électrode de référence. Pendant le titrage le tensioactif forme une paire d’ions avec le réactif ce qui se traduit par des courbes de titrage en forme de S, faciles à exploiter par exploitation “Standard”. Le titrage de tensioactifs ioniques par EST constitue un grand progrès. Ce capteur convient à l’analyse de presque tous les types de tensioactifs, mais il nécessite un conditionnement adéquat et un entretien méticuleux. Le nettoyage soigneux de la membrane de l’EST est crucial. En effet, elle peut être contaminée par des précipités, notamment en cas de titrage de tensioactifs non ioniques. Une autre technique possible est le titrage potentiométrique en solution non aqueuse par une électrode combinée de pH. Cette méthode a servi à déterminer la teneur en bétaïne dans un shampooing (Brochure 22, “Surfactant titration”). Titrage avec le capteur photométrique, infratrode DN100 Un capteur DN100 plongeant dans le récipient de titrage peut indiquer les variations de turbidité, d’indice de réfraction ou des deux à la fois. Ce capteur a été développé spécialement pour déterminer la teneur en tensioactifs anioniques de lubrifiants, et il se limite à cette application. Comme l’ajout d’eau rend ces échantillons généralement laiteux, la détermination est difficilement possible avec la phototrode. En raison de sa robustesse et du peu d’entretien nécessaire, le DN100 convient particulièrement bien à l’analyse de routine de grands nombres d’échantillons. Commentaires Toutes les techniques reposent sur la formation de paires d’ions, entre la substance à analyser et le réactif, qui précipitent dans la solution. Pour obtenir des résultats corrects, il faut tenir compte des paramètres suivants: • Solubilité et stabilité: la précipitation doit être complète et le complexe doit être insoluble. • Vitesse de réaction: combien de temps faut-il pour former le précipité? La saisie du signal doit tenir compte de la cinétique de la réaction de précipitation, c.-à-d. il faut choisir les paramètres de contrôle appropriés (voir DLTip). sioactif pur, par exemple une matière première, la détermination est généralement aisée. Dans le cas de produits complexes, c.-à-d. de produits contenant divers tensioactifs et des composants additionnels, il faut choisir une méthode spécifique, avec la détection appropriée, qui doit être développée et optimisée en veillant aux points suivants: • tensioactifs additionnels présents dans l’échantillon; • valeurs de pH appropriées; • composants additionnels tels que sels, abrasifs, parfums. METTLER TOLEDO vous propose une aide compétente pour le titrage des tensioactifs: une brochure d’application détaillée, des capteurs potentiométriques et photométriques, le titrage automatisé à deux phases, le récipient de titrage spécial. Tout ceci vous facilite le choix de la méthode de titrage optimale. Alors, faites votre choix. Il n’existe pas de méthode de titrage universelle pouvant servir à toutes les formulations et produits possibles. Pour un échantillon de ten- Gamme METTLER TOLEDO pour le titrage des tensioactifs Analyse Capteur Titrateur Titrage automatisé à deux phases Récipient de titrage à deux phases DP550, DP660 capteurs photométriques accessoire DL58, DL77 Titrage turbidimétrique DP550, DP660 capteurs photométriques DL5x, DL7x Titrage potentiométrique (EST) DS500 électrode spécifique pour tensioactifs DL5x, DL7x Tensioactifs anioniques des lubrifiants DN100 capteur photométrique DL5x, DL7x Titrage potentiométrique en milieu non aqueux DG113 électrode combinée de pH DL5x, DL7x 7 Quelle est la limite inférieure? Limite de détermination du titrage à deux phases Exemple Puisque les fabricants ainsi que les consommateurs industriels de tensioactifs doivent aujourd’hui contrôler leurs rejets et effluents, le titrage des tensioactifs porte également sur des échantillons faiblement concentrés. Il est alors important de connaître la limite de détection d’une méthode telle qu’elle est décrite dans la brochure d’application n° 16, “Validation of titration methods” [2]. 8 Des séries d’échantillons contenant différentes quantités de tensioactifs ont été titrés et exploités statistiquement. Le tensioactif utilisé comme exemple était un mélange de sodium pétrole sulfate (SPS) et de sodium dodécylbenzène sulfonate (SDBS) comme composants principaux. Limite de détermination On estime que l’écart type relatif srel minimal acceptable pour ce type srel [%] Titrage et automatisation Le titrage des tensioactifs est une méthode répandue et bien connue. Il sert en recherche ainsi qu’en contrôle qualité pour vérifier la teneur en tensioactifs de savons, produits de nettoyage, shampooings, solutions techniques telles que les liquides de refroidissement ou les agents humidificateurs et beaucoup d’autres produits. Le titrage à deux phases selon Epton s’est imposé depuis de longues années comme méthode de référence pour de nombreuses applications [1]. Il s’agit hélas d’un titrage exclusivement manuel ou demandant une instrumentation complexe pour être automatisé. Le titrateur DL58 METTLER TOLEDO propose maintenant une méthode Epton très commode, simple et entièrement automatisée. Le DL58 ajoute automatiquement le réactif par incréments, agite en vue d’un bon mélange et attend la séparation des deux phases avant de mesurer le changement de couleur. Ce cycle se répète jusqu’à la détection du point d’équivalence. d’échantillon à faible concentration est de 3%. Le graphique montre que la limite de détermination correspondante est de 0.015 mmol de SPS par échantillon. Résultats Des séries de 4 à 8 échantillons ont été titrées. Le graphique présente les résultats et la répétabilité correspondante traduite par srel. 8 7 6 5 4 3 2 1 0 0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 Quantité de substance [mmol] Limite de détermination, pour srel = 3% Quantité de SPS [mmol] srel [%] 0.0034 0.0057 0.0120 0.0182 0.0253 7.56 5.67 3.01 1.14 0.46 Références [1] Epton, Nature 160, (1947) 795. [2] Mettler-Toledo GmbH, Application Brochure Nr 16, ME-51 724 912 (1996) [3] Mettler-Toledo GmbH, Application Nr M652, in preparation Calcium et barium en un seul titrage Une des applications les plus répandues des électrodes spécifiques (ISE) est leur emploi pour les titrages complexométriques. Grâce aux multiples entrées de capteur des titrateurs METTLER TOLEDO, en amont du DL53, combinées avec les ISE appropriées, il est possible de titrer un mélange d’ions dans le même échantillon. Les mélanges d’alcalino-terreux, comme le calcium et le magnésium ou le calcium et le barium, se prêtent particulièrement bien à ce procédé en utilisant l’EGTA comme réactif. La gamme METTLER TOLEDO comprenant plus de dix ISE (voir USERCOM 2), y compris pour le magnésium et le barium, permet à l’utilisateur de mieux s’équiper pour analyser les mélanges d’ions. Le problème Un problème courant dans l’industrie de l’eau est de titrer ensemble le calcium et le magnésium sans interférences, car les constantes de stabilité des complexes du magnésium et du calcium avec l’EDTA diffèrent seulement de deux ordres de grandeur. Les composés de barium servent d’additifs dans des produits aussi divers que les boues de forage et le béton. La détermination du barium sans interférences avec son compagnon ubiquitaire le calcium est tout aussi difficile, car les constantes de stabilité de leurs complexes avec l’EDTA diffèrent également de moins de deux ordres de grandeur. Il a été prétendu [1] que pour réussir le titrage complexométrique de deux métaux “dans un même échantillon et avec un même réactif”, sans les masquer sélectivement, exigeait une différence des constantes de stabilité des complexes formés de 5 à 6 ordres de grandeur. Méthode CaBa Calcium + Barium Version 06-Apr-1999 15:02 Désignation ID de méthode . . . . . . . Désignation . . . . . . . . Date/heure . . . . . . . . Echantillon Nombre d’échant . . . . . . Tête de titrage . . . . . . Mode d‘entrée . . . . . . . Limite inférieure [g] . . Limite supérieure [g] . . ID1 . . . . . . . . . . . . Masse molaire M . . . . . . Nombre d‘équivalents z . . Capteur de temp . . . . . . Agiter Vitesse [%] . . . . . . . . Temps [s] . . . . . . . . . Titrage Réactif . . . . . . . . . . Concentration [mol/L] . . . Capteur . . . . . . . . . . Unité de mesure . . . . . . Mode de titrage . . . . . . Prédosage 1 . . . . . . . Volume [mL] . . . . . . Addition de réactif . . . ∆E(cons) [mV] . . . . . Limites ∆V . . . . . . . ∆V(min) [mL] . . . . . ∆V(max) [mL] . . . . . Mode de mésure . . . . . . ∆E [mV] . . . . . . . . ∆t [s] . . . . . . . . . t(min) [s] . . . . . . . t(max) [s] . . . . . . . Seuil . . . . . . . . . . Domaine EQP. . . . . . . . Limite A . . . . . . . . Limite B . . . . . . . . Volume maximal [mL] . . . Arrêt après n EQP . . . . n = . . . . . . . . . . Procédé exploitation . . . Calcul Nom du résultat . . . . . . Formule . . . . . . . . . . Constante . . . . . . . . . Unité de résultat . . . . . Nombre de décimales . . . . Compte rendu Périphérique . . . . . . . Résultats dernier échant. . Courbe E – V . . . . . . . Courbe ∆E/∆V - V . . . . . Titrage Réactif . . . . . . . . . . Concentration [mol/L] . . . Capteur . . . . . . . . . . Unité de mesure . . . . . . Mode de titrage . . . . . . Prédosage 1 . . . . . . . Volume [mL] . . . . . . Addition de réactif . . . ∆E(cons) [mV] . . . . . Limites ∆V . . . . . . . ∆V(min) [mL] . . . . . ∆V(max) [mL] . . . . . Mode de mesure . . . . . . ∆E [mV] . . . . . . . . ∆t [s] . . . . . . . . . t(min) [s] . . . . . . . t(max) [s] . . . . . . . Seuil . . . . . . . . . . Domaine EQP . . . . . . . Limite A . . . . . . . . Limite B . . . . . . . . Volume maximal [mL] . . Arrêt après n EQP . . . . n = . . . . . . . . . . Procédé exploitation . . . Arrêt pour nouveau calcul Condition . . . . . . . Calcul Nom du résultat . . . . . . Formule . . . . . . . . . . Constante . . . . . . . . . Unité de résultat . . . . . Nombre de décimales . . . . Compte rendu Périphérique . . . . . . . Résulta dernier échant. . . Courbe E – V . . . . . . . Courbe ∆E/∆V – V . . . . . . . . . . . CaBa . . . . . . Calcium + Barium . . . . . . 06-Apr-1999 15:02 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Tête 1 Poids 0.075 0.125 1 1 Manuelle . . . . . . 50 . . . . . . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . EGTA 0.01 CaISE mV EQP mL 0.5 DYN 6.0 Absolues 0.01 0.075 EQU 0.5 1.0 5.0 10.0 15.0 Oui 1000 -1000 10.0 Oui 1 Standard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Calcium R=Q[1]*4.008/m . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Imprimante+Ordinateur Oui Oui Oui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . EGTA 0.01 BaISE mV EQP mL 1.0 DYN 6.0 Absolues 0.01 0.15 EQU 0.5 1.0 3.0 30.0 15.0 Oui 1000 -1000 10.0 Oui 1 Standard Oui neq=0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Barium R2=(Q[2]+QEX[1])*C2/m C2=137.3/10 % 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Imprimante+Ordinateur Oui Oui Oui % 2 Figure 1: Méthode de titrage 9 La solution La constante de stabilité du complexe du calcium avec l’EGTA est au moins de six ordres de grandeur supérieure à celle du complexe de magnésium. Par conséquent, le calcium et le magnésium peuvent être titrés successivement par l’EGTA dans le même échantillon [1]. L’extension de la gamme des ISE de METTLER TOLEDO, par une ISE pour le magnésium, fait que le magnésium et le calcium peuvent maintenant être déterminés (par exemple dans des échantillons d’eau) de façon fiable par un seul titrage avec EGTA, même si l’échantillon présente un rapport élevé de calcium par rapport au magnésium. Bien que la stabilité des complexes du barium et du calcium avec l’EGTA ne diffèrent que de 2,5 ordres de grandeur [2], la cinétique de formation du complexe de barium est telle qu’il est possible de déterminer le calcium et le barium par un seul titrage avec EGTA. Pour les mélanges inorganiques simples de calcium et de barium il est possible d’utiliser une électrode spécifique du calcium pour détecter à la fois les points d’équivalence du calcium et du barium (respectivement le premier et le second point d’équivalence). Par contre les produits chimiques complexes tels que les sulfonates de ligno, servant d’additifs pour le béton, ne donnent pas toujours deux points d’équivalence clairs avec l’électrode de calcium seule. Pour ces applications nous avons utilisé une ISE de calcium pour détecter le point d’équivalence du calcium et une ISE de barium pour détecter le point d’équivalence du barium. Un titrateur METTLER TOLEDO DL70ES a été utilisé pour ces applications. L’ajout dynamique du réactif EGTA et la détection et l’analyse des Figures 2a et 2b: Courbes de titrage pour le calcium Figures 3a et 3b: Courbes de titrage pour le barium 10 deux points d’équivalence ont été contrôlés par le programme reproduit sur la figure 1. Cette méthode combine deux fonctions de titrage, la première contrôlant le titrage du calcium par une ISE de calcium et la seconde (consécutive) contrôlant le titrage du barium par une ISE de barium. Notez que la seconde fonction de calcul introduit une correction pour le petit volume de réactif ajouté en excès à la fin du premier titrage (QEX[1]). Cette méthode peut être utilisée, moyennant légère modification, sur les titrateurs METTLER TOLEDO DL53, 55 ou 58 équipés d’une carte capteur supplémentaire. Echantillon 1 2 3 4 5 Ca [%] 0,51 0,51 0,50 0,48 0,51 Les résultats Des courbes de titrage typiques d’un mélange calcium/barium sont présentées sur les figures 2a et 2b (E-V et dérivée première pour le calcium) et sur les figures 3a et 3b (E-V et dérivée première pour le barium). La figure 4 présente un résumé statistique des résultats obtenus avec des analyses répétées de cette substance. La répétabilité est bonne pour le barium, avec un écart type de 0.4%. La moindre précision de la détermination du calcium est sans doute due à la teneur relativement faible de calcium et donc au rapport barium/ calcium élevé. Ba [%] 8,83 8,84 8,84 8,90 8,90 Matériel nécessaire Un titrateur METTLER TOLEDO de la série DL67/70 ou un DL53, 55 ou 58 (si équipé d’une carte capteur supplémentaire). • ISE de calcium METTLER TOLEDO DX240 • ISE de barium METTLER TOLEDO DX337 • électrode de référence à double jonction METTLER TOLEDO DX200 Moyenne x srel Ca Ba Ca Ba 0,50 8,86 2,6 0,4 Figure 4 : Résultats d’un mélange de barium/calcium Références [1] Vogel’s Textbook of Quantitative Chemical Analysis, 5th Edition, Editors - G.H.Jeffery, J.Bassett, J.Mendham and R.C. Denney, Longman Scientific and Technical, 1989 [2] Atlas of Metal-Ligand Equilibria in Aqueous Solution, J.Kragten, Ellis Horwood Limited, John Wiley and Sons, 1990 11 Test pratique du titrateur Karl Fischer DL38 : titrages rapides et précis Détermination de l’eau La détermination de la teneur en eau est l’une des analyses les plus courantes et les plus fréquentes que pratiquement tous connaissent [1, 2]. Différentes techniques sont utilisées selon le domaine d’application, les exigences de qualité ou les directives légales. Le titrage Karl Fischer est l’une des techniques favorites en raison de son universalité, et elle est par conséquent très répandue à travers les laboratoires du monde entier. On estime qu’environ 500.000 titrages Karl Fischer sont effectués chaque jour, en dépit des réactifs KF agressifs contenant de l’iode. Titrage KF automatique Depuis le lancement, par METTLER TOLEDO, du DL18, les titrateurs automatiques réduisent la manipulation des réactifs désagréables et toxiques au strict minimum. Les nouveaux titrateurs KF, DL38 et DL31, facilitent encore davantage les titrages KF. En plus du programme “Hello” qui guide le novice tout au long de l’installation et de l’utilisation du titrateur, un récipient de titrage très étanche empêche à la fois la pénétration de l’humidité de l’air ambiant et l’évaporation des réactifs, ce qui est fort apprécié des routiniers de la méthode. Le nouvel algorithme de régulation du titrage repose sur la “logique floue” (Fuzzy Logic)[1]; il permet de travailler avec tous les types de réac- tifs KF et est très apprécié des spécialistes, car il fournit des résultats rapides et précis. Le vieux dilemne entre rapidité et précision est par conséquent révolu. De plus, cette nouvelle régulation du titrage KF, combinée à la haute résolution du système de burette des DL38/ DL31, permet d’appliquer la méthode volumétrique également aux échantillons à faible teneur en eau pour lesquels il fallait autrefois faire appel à la méthode coulométrique. Test concret Un client en RP de Chine doit vérifier régulièrement la teneur en eau de solvants organiques tels que des alcools et hydrocarbures. La concentration va du ppm à quelques pourcent. Comme le titrateur KF doit être utilisé 24 heures sur 24 par divers opérateurs, le client demande un test pour prouver que le nouveau titrateur Karl Fischer METTLER TOLEDO DL38 convient à cette tâche. Résultats Rapidité et précision 5 échantillons de méthanol contenant environ 2% d’eau sont analysés par 4 opérateurs différents. Le réactif KF est à un composant et la régulation est basée sur les paramètres standard ou modifiés. L’écart type relatif srel sert de mesure de la répétabilité et est comparé au temps nécessaire à effectuer le titrage. srel [%] 0.69 0.38 0.21 temps [s] 120 120 220 0.11 130 paramètres standard standard pour titrage plus lent standard Le test montre que des résultats bien reproductibles sont obtenus en 2 minutes de titrage sans modification ou adaptation préalable des paramètres standard du titrateur. Faible teneur en eau 5 opérateurs différents analysent des échantillons de toluène 3 à 6 fois (4 lots différents). Les opérateurs B et E analysent le même lot du même réservoir. Le réactif KF est à un composant. La régulation est basée sur les paramètres standard. moyenne[ppm] 114 103 167 129 98 srel [%] 8.8 4.9 2.9 2.1 7.3 opérateur A B C D E L’analyse des échantillons à faible teneur en eau par des opérateurs différents se déroule également très bien sur le DL38. Notez que les résultats des opérateurs B et E sont en très bon accord. Références [1] Mettler-Toledo GmbH, Application Brochure 26, ME-51 709 855 (1998) [2] E. Scholz, Karl Fischer Titration, SpringerVerlag Berlin (1984) 12 Les LiquiSystems METTLER TOLEDO tiennent bien dans la main Avec l’accroissement des applications nécessitant le dosage de liquides, la pipette à chambre d’air devient l’un des instruments les plus utilisés dans le laboratoire moderne. Le pipetage quotidien s’étend souvent sur plusieurs heures. Ce travail répétitif doit donc être aisé afin d’éviter la fatigue et la perte de temps due à une manipulation compliquée. Lors du choix d’une pipette, ses caractéristiques ergonomiques et sa maniabilité jouent par conséquent un rôle primordial en plus de la précision et de l’exactitude. Ces exigences ne sont hélas remplies que partiellement par la plupart des fabricants. Afin de proposer un instrument moderne et optimal, METTLER TOLEDO a développé, en étroite collaboration avec les utilisateurs, une nouvelle génération de pipettes à chambre d’air. Et, comme les pipettes sont toujours utilisées conjointement avec d’autres produits, le souci de METTLER TOLEDO, en tant que fabricant réputé d’articles de laboratoire, a été le développement d’une solution globale. LiquiSystems est le fruit de ce développement, une gamme complète de pipettes, multipipettes, pointes, boîtes, accessoires et auxiliaires d’étalonnage. La pipette VoluMate, à volume réglable, a été spécialement conçue pour la recherche et le laboratoire d’assurance qualité. Sept modèles de différentes tailles couvrent toute la plage de volumes de 0,1 µl à 5 ml. La pipette est très facile d’emploi, un bouton sert à pipeter, un autre à éjecter la pointe. Partant de l’analyse d’autres produits, sa forme a été entièrement repensée en vue d’atteindre une qualité ergonomique maximale. Grâce à sa poignée renflée, antidéra- pante et aux arêtes toutes arrondies, elle est agréable à tenir en main et le reste même au long d’un travail répétitif prolongé. Les boutons judicieusement disposés permettent de tout faire d’une seule main, y compris le réglage du volume à pipetter. La molette de réglage du volume est conçue de telle sorte qu’il est impossible de coincer et de déchirer les gants en caoutchouc. Le code couleur, indicateur du volume, est visible sous tous les angles. Ainsi la pipette voulue est vite trouvée sur le porte-pipettes. La multipipette MultiMate existe en trois tailles différentes couvrant une plage de volumes allant de 0,5 µl à 250 µl. Les trois modèles existent en version 8 et 12 canaux et vont évidemment parfaitement avec les plaques à micropuits. Les qualités ergonomiques jouent un rôle primordial lorsqu’il faut pipetter avec une multipipette dont la friction est naturellement plus importante que celle d’une pipette. La manipulation identique de MultiMate et VoluMate est également un avantage. Un mécanisme spécial séquentiel facilite l’éjection des pointes. En effet, les 8 ou 12 pointes ne sont pas éjectées simultanément, mais avec un léger décalage dans le temps, ce qui demande moins d’effort. Pipetage d’un échantillon dans le titrateur Karl-Fischer DL38 13 Les pipettes et les multipipettes doivent bien tenir dans la main, mais aussi, être vite à portée de main. LiquiSystems comprend à cet effet un porte-pipettes qui permet de ranger en toute sécurité 6 VoluMate ou 3 VoluMate et 3 MultiMate. Le code couleur indicateur du volume des pipettes est visible sous tous les angles et les pipettes peuvent être rangées, munies de leur pointe. Les qualités ergonomiques des LiquiSystems METTLER TOLEDO ne s’arrêtent cependant pas au portepipette; les boîtes de pointes, l’un des accessoires les plus utilisés en laboratoire, ont également été repensées. Le résultat est une boîte qui s’ouvre et se referme d’une seule main, est stérilisable en autoclave, repose fermement sur la table et peut être rechargée par des racs de 96 pointes. Afin que chaque pipette trouve facilement la bonne pointe, le code couleur de la pipette est identique à celui des racs. De même, la géométrie de la multipipette MultiMate concorde avec celle des racs de recharge, encore un détail caractéristique de la conception ergonomique des pro- duits LiquiSystems. Toujours dans le but de mettre en vos mains ce que vous souhaitez tenir en main. Gagnez une montre Swatch! Enquête USERCOM 14 Golden jelly Blue nite African BBQ Nous avons lancé USERCOM l’année dernière dans l’intention de mieux vous informer sur les possibilités de nos titrateurs et la manière de les employer avec succès. Notre premier souci est par conséquent de faire en sorte que USERCOM réponde aux attentes de ses lecteurs. C’est pourquoi nous aimerions connaître votre opinion! En guise de récompense, tous les bulletinsréponse participeront à un tirage au sort de 5 montres SWATCH. Par conséquent, n’oubliez pas de cocher celle des trois montres SWATCH que vous aimeriez gagner. Questionnaire 1. Quelle est votre technique de titrage ? titrateur automatique titrage manuel avec doseur 10. Vos titrateurs sont-ils reliés à un PC ? burette en verre aucune oui dans le futur non 11. Utilisez-vous un logiciel spécial de titrage pour PC ? 2. Quels sont les principaux types d’échantillons que vous analysez et qu’analysez-vous dans ces échantillons ? oui dans le futur non 12. Quelles fonctions manquent, à votre avis, sur les titrateurs actuels ? 3. Combien d’échantillons analysez-vous en moyenne par jour ? 1-3 4-10 11- 29 30 - 99 100 - 300 >300 4. Les titrages sont-ils effectués par un chimiste ? oui no 5. Combien de méthodes de titrage utilisez-vous environ ? 1 2-3 4 -10 11- 20 plus de 20 USERCOM 6. Vous ou votre laboratoire avez-vous développé des méthodes ? oui no 13. Quels articles vous intéressent spécialement dans USERCOM ? 7. Quelles sont pour vous les fonctions/caractéristiques les plus important du titrateur ? facilité d’emploi fonctions BPL automatisation assistance grand nombre d’échantillons connexion à un PC/système informatique de laboratoire logiciel de PC construction compacte développement facile des méthodes DL-Tip Nouveaux produits Applications Auteurs invités Tips&Hints 14. Combien de personnes lisent USERCOM (y compris vous) ? 1 2 3 4 ou plus 15. Conservez-vous les numéros de USERCOM ? oui no 8. Des titrateurs de quelles marques utilisez-vous ? Metrohm Mettler Orion Schott Radiometer Crison autres aucun 16. Que pensez-vous de la qualité de USERCOM ? excellente bonne moyenne médiocre Si vous désirez participer au tirage au sort des 5 montres SWATCH, veuillez inscrire votre adresse ci-dessous. Le tirage au sort aura lieu le 1er octobre 1999. Adresse Localité/NPA Pays African BBQ Blue nite Golden Jelly Fax: ++41 1 806 72 70 Société Veuillez envoyer le talon à : Mettler-Toledo GmbH, Marketing Titration Sonnenbergstrasse 74 CH-8603 Schwerzenbach Nom Publications Les chimistes de notre service AnaChem ont rédigé des publications et toute une série de brochures d’application pour aider les clients dans leur travail quotidien au laboratoire. Chaque brochure est consacrée soit à un secteur industriel spécial (papier et pâte à papier, industrie pétrolière, alimentaire), soit à un titrateur spécifique ou à une technique d’analyse déterminée. La liste reproduit toutes les brochures disponibles chez votre agent METTLER TOLEDO ainsi que le numéro de commande. Brochures d’application Titration in routine and process investigations Basics of Titration Fundamentals of Titration Applications Brochure DL70 Customer Methods Applications Brochure DL70 Gold and Silver Applications Brochure 2 Various Methods Applications Brochure 3 TAN/TBN Applications Brochure 4 Electroplating Applications Brochure 5 Determin in Water Applications Brochure 6 Direct measurement with ISE Applications Brochure 7 Incremental Techniques with ISEs Applications Brochure 8 Standardization of titrations I Applications Brochure 9 Standardization of titrations II Applications Brochure 11 Gran evaluation DL7x Applications Brochure 12 Selected Applications DL50 Applications Brochure 13 Nitrogen Determ. by Kjeldahl Applications Brochure 14 GLP in the Titration Lab Applications Brochure 15 Guidelines for Result Check Applications Brochure 16 Validation of Titration Methods Applications Brochure 17 Memory card “Pulp and paper” Applications Brochure 18 Memory card “Standard. of titrants” Applications Brochure 19 Memory card “Determination in Beverages” Applications Brochure 20 Petroleum Applications Brochure 21 O-ST Determination Applications Brochure 22 Surfactant Titration Applications Brochure 26 METTLER TOLEDO Titrators DL31/38 * Applications Brochure KF Chemical Applications Brochure KF Food, Beverage, Cosmetics Applications Brochure KF 10 DL35 Applications Applications Brochure DL18 Applications Brochure DL12 Applications Brochure DL25 Applications Brochure DL25 Food Applications Brochure DL25 Petro / Galva Applications Brochure DL25 Chemical * Disponible aussi en français (51709856), espagnol (51709857) et italien (51709858) Rédaction Composition et réalisation Mettler-Toledo GmbH, Analytical Sonnenbergstrasse 74 CH-8603 Schwerzenbach, Switzerland Tel. ++41 1 806 7711 Fax ++41 1 806 7240 E-Mail: [email protected] Internet: http://www.mt.com Market Support AnaChem Schwerzenbach, V. Mahler © 6/99 Mettler-Toledo GmbH Printed in Switzerland ME-51709964 Imprimé sur papier 100% exempte de chlore, par souci d'écologie. C. Gordon, Dr. C. A. De Caro, G. Reutemann, Ch. Walter, Dr. J. Angus, M. Gietenbruch, Dr. Ch. Bircher allemand 51724658 51725007 704152 724491 724556 724558 724560 51724633 51724645 51724647 51724649 51724651 51724676 51724764 51724768 51724907 51724909 51724911 51724916 51725012 51725014 51709854 724353 724477 724325 724589 724105 51724624 51724626 51724628 anglais 51724659 51725008 704153 724492 724613 724557 724559 724561 51724634 51724646 51724648 51724650 51724652 51724677 51724765 51724769 51724908 51724910 51724912 51724915 51724917 51725013 51725020 51725017 51725015 51709855 724354 724478 724326 724590 724521 724106 51724625 51724627 51724629
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