Les règlee indispensables: l`ensemble devant la PRISE SON
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Les règlee indispensables: l`ensemble devant la PRISE SON
17 8 PRISE DE SON Faites vous même votre Barrette On sait que les différentes méthodes classiques de prise de son méthodes xy, méthodes ‘DRTF~ — exigent une mise en place précise des deux m,crophcnes mis en oeuvre, dont les angles et les distances relatives doivent être respectés. D’où l’intérêt de barrettes de fixation réalisant automatiquement ces conditions. Mais les barrettes pour micro, se trouvant dane le commerce (s part quelques modeles spécialisés), ne permettent, sans modifications, que la disposition dite en “xy (intensité), de plus leurs réglages est souvent malaisé. Le modèle que nous vous proposons aujourdhui, est assez facile à réaliser (pas de coulisse ni de piece a ajuster), et nécéesite peut d’outillage hcrmie un taraud au pas du Congrès (Whitworth 3/8 16 filets par pcuce). Les règlee indispensables: L.es micros étant en place sur la barrette, fixée par l’intermédiaire de leurs pinces, l’orientation de l’ensemble devant la source sonore ne doit pas se faire par l’articulation des pinces de micros, car ceci modifierait leurs positions relatives (angle, entraxe capsules). La fixation de l’ensemble barrette—micro sur le pied se fera par l’intermédiaire d’une rotule, munie d’adaptation au pas du Congrès (petite rotule photo, rotule de flash). Les pinces ayant une articulation on prendra soin de bloquer les cables de manière à ce qu’une traction sur ceux—ci ne face pas pivoter les micros sur l’articulation de la pince. La disposition des micros, et les dimensions physiques de ces micros, font qu’on est très souvent amené à les croiser, au dessus des capsules dans le cas ~xy’ ‘MS’~, au milieu des corps dans le cas “ORTF’. Le fait que les pinces de fixation des micros ont d’origine la même hauteur, a pour conséquence d’entrainer un angle, dans le plan vertical, entre les deux (ou trois) micros. cet angle peut être négligeable, selon le diamètre du corps, dans le cas ‘xy” par contre il n’est pas sans conséquences dans le cas “ORTF”, les micros se croisant près de leurs points d’attache (Fig.6) l’angle devient important, Pour y remédier, il faudra décaler la hauteur d’une des deux pinces afin que les micros puissent se croiser sur deux plans horizontaux parallèles, Une solution consiste a modifier la hauteur de l’une des pinces par l’adjonction d’une pièce intermédiaire au niveau de l’articulation de la pince (quand celle—ci est démontable). Une autre solution est d’interposer, soue l’une des pinces, une entretoise qui aura comme hauteur au moins le diamètre du corps du micro. La valeur de 35 mm (Pig.3) pourrait être retenue comme décalage permettant l’utilisation de la plupart des micros. Description de la barrette: (Fig.l) En contradiction avec son nom, elle est formée par une plaque carrée de 180 mm de côté en alliage léger (Duralumin) de 4 à 5 mm d’épaisseur. Une série de trous taraudés au pas du Congrès servira autant à la fixation des pinces de micro qu’a la fixation de l’ensemble sur le pied par inférieure à celle du téléphone, Ces mesures servent cependant de référence pour l’étude des améliorations de l’appareil de base dans lesquelles nos chercheurs se sont lancés. k~_~doiàntiq~~nt,i La rotation du cylindre est assurée par un moteur électrique (vitesse de rotation réglable de O à 270 tours par minute). Contrairement à l’appareil original, c’est le cylindre qui se déplace par translation latérale devant le système de lecture (et non l’inverse). Cette translation est assurée par un chariot électrique. Le synchronisme entre la rotation du cylindre et sa translation est réalisé par encodage optique et système pas à pas commandé par microprocesseur (était—os bien nécessaire?), L&..1mmtià~e par pointe: Le but est d’obtenir un signal électrique et non plus acoustique. On s d’abord utilisé des palpeurs de déplacement destinés aux mesures de rugosité de surface, Ces capteurs n’ayant qu’une très faible bande passante, on lit le cylindre à vitesse très réduite, et le signal électrique est numérisé et stocké sur disque d’ordinateur;il peut ensuite être relu à vitesse normale. Les meilleurs résultats sont obtenus avec une pointe sphérique de 0,25 mm de diamètre, ce qui correspond à la pointe Edison. On peut aussi fixer un accéléromètre très léger sur la pointe, ce qui permet une lecture à vitesse normale, Même en intégrant le signal pour repasser en vitesse, le niveau de bruit de surface est inacceptable. On a aussi essayé une cellule de lecture magnétique modifiée avec une pointe adéquate, ce qui a permis de transcrire les cylindres qui étaient dans le meilleur état. La force d’appui était réglée au minimum, afin de réduire l’usure et le bruit de fond (5 à 20 grammes). Cependant, la lecture par contact ne convient pas pour les cylindres trop abimée (fentes, cassures, déformations). ~ Dans ce dernier cas, on s essayé une lecture sans contact par laser. On a utilisé un laser Hélium—Néon d’une longueur d’onde de 0,633 micron. Les études ont porté sur l’angle d’incidence du laser, le diamètre du faisceau. On s retenu un éclairage oblique, qui permet de détecter la pente du fond de sillon (et non pas sa profondeur).Un diamètre de faisceau d’environ 100 microns est un bon compromis du point de vue bande passante, diaphonie entre sillons voisins, bruit de fond et suivi de piste. On n’a cependant pas jugé nécessaire de prévoir un dispositif asservi de suivi du sillon, qui pourrait compenser les imperfections du sillonnage. Cet appareil a permis de lire dans des conditions acceptables des cylindres en mauvais état.Les olocs dûs à des défauts du cylindre peuvent être gommés par traitement du signal numérique. ~Q1.i~n.L Les procédés mis au point par les auteurs devraient permettre de préserver et de transcrire les rouleaux présentant de l’intérêt pour la recherche, Le signal numérisé pourra souvent être amélioré par des traitements adaptés. Cependant, le procédé Edison n’avait qu’une faible bande passante,et il est peu probable que l’on puisse arriver à restituer son message avec une qualité réellement “haute-fidélité”, Sauver les cylindres Edison avec le laser, n’est— ce pas un télescopage technique symbolique? J.?. BREVAN. 16 !!2.~.La~ec4~4“BIoc.ce~.le,s NQ_METH~_fl~_L~CIUE~ Fr . 2, 3 On résume ci—dessous un article publié par les chercheurs japonais T, IFUKUBE, T. KANASHIMA et T. ASAKURA dans le Journal o! the Acoustical Society cf Areerica d’avril 89. 10 1’rou~/‘eraude~., af~,sd~co ,es” Le Phono~ra~he~ r~j,3Eau d’ ‘g~pq: Inventé en 1855, il fut le principal moyen d’enregistrement et de reproduction du son jusque vers 1930. Le cylindre de 55mm de diamètre sur lOSmm de long tourne à environ 150 tours par minute. Le sillon a un pas d’environ O,25mm et est en gravure verticale (profondeur maximale de l’ordre de 50 microns). L’enregistrement comme la reproduction du son étaient mécano—acoustiques, sans la moindre intervention de l’électricité; les cylindres gravés un par un étaient des oeuvres uniques, donc chers. Sur le tard, il semble que le cylindre ait été rendu cônique, afin de permettre la duplication par moulage, une tentative de survie face au disque. (~Ewor~Jii1~FIcts.rc~L7 /‘eS ,Iw La matière du cylindre était la cire de Carnauba, asses dure, mais facile à graver, donc aussi à rayer, cassante, pouvant se déformer, se fendre, moisir, s’user sous la pression de la pointe de lecture (plusieurs dizaines de grammes). Il en résulte que les cylindres qui subsistent sont rarement en bon état, et que même s’ils l’étaient, leur passage sur un phonographe Edison n’est pas sans danger. ~ Lorsque les cylindres sont les seuls documents sonores disponibles, leur sauvetage est du plus grand intérêt. Dans le cas présent, l’anthropologue B. PITSUDSKI a enregistré sur cylindres vers 1903 les voix et les chants du peuple Ainu dans les îles de Sakhalirie et Hokkaido.Les 65 cylindres subsistants, an état assez médiocre, sont l’un des seuls documents sur l’ancienne culture de ce peuple. Les chercheurs japonais ont donc utilisé les techniques modernes pour préserver ces cylindres de toutes nouvelles dégradations, et les reproduire au mieux. j,,jg~tion par mQll14g.s Après nettoyage et restauration des fentes, on a pris l’empreinte des cylindres dans un caoutchouc vinyle— silicone (technique des dentistes).Il est donc possible de ressortir le cylindre par déformation élastique du moule.On a ensuite effectué un moulage du cylindre en résine époxy. Diverses comparaisons ont été effectuées entre cylindre original et moulage, afin de vérifier la qualité du procédé: examen microscopique des sillons, essais comparatifs sur phonographe Edison modifié. Les résultats étant suffisants pour l’application envisagée, cri a travaillé par la suite essentiellement sur les moulages, ce qui préserve les cylindres originaux. F~. 3 _____ ~ Afin d’étudier les performances de ce phonographe, on fit appel à un phonographe standard,modèle A, de marque Edison Phonograph Company’, en bon état de marche. Ces performances sont modestes, et c’est tout juste mi l’on peut parler de bande passante, plutôt une suite de creux et bosses (résonances vers 1000, 2100 et 2600 Hz), couvrant une gamme de fréquences plutôt fi .4 3 AÇders Cop,Ç~émr,ces N”23 9 10 15 Q~ELQ~iES_OBS~1j~ ORTF (17~...i- °~‘ 11o~) 1. Tout d’abord,nous avons vu dans notre N°19 que ~ était le rapport entre le facteur d’amortissement du système et l’amortissement cri— tique à partir duquel il y s retour à l’état d’équilibre sans osoil lations, après sollicitation. Dit autrement,l’amortissement critique correspond à~l, donc en vertu de la relation l/Qrr~2~,à Q=O,5. Pour des coefficients de surtension supérieurs,on aura toutes les chances d’avoir du trainage. On veillera donc à ne jamais dépasser 0,5 pour le système complètement constitué (HP + caisse), et donc à partir d’un HP encore plus amorti si son montage dans l’enceinte acoustique s pour résultat d’augmenter la valeur de Q globale. 2. Essayons de relier Q aux paramètres du HP: Noue avons montré dans le N°19 que: o où: k est la raideur du HP, m,la masse mobile, 2~i~i c,le coefficient de proportionnalité entre la force de frottement et la vitesse. Le N°20 nous a appris que cette force de frottement était essentiellement due à la force contre—électromotrice e — B.l.v générée par le mouvement du HP. Considérons donc notre circuit (très simplifié ici): R E est la f.e.m. iaposee par l’ampli au HP (nous + supposons nulle son im— E e = B.l.v pédance interne). R est la résistance de la ho— — bine mobile (nous négligeons pour l’instant son inductance). On peut écrire que la force Fo imposée au HP est: Fo = B.l.i (cf.N°l8) où i est égale à (E—e)/R.On peut écrire que la force exercée sur la bobine est la différence entre une force Fo imposée par l’ampli en l’absence de f.c.e.m. et une force Ev due à cette dernière: E-e E-Blv 81E (Bl) Fo — Ev = Bl(—) = Bl(—) = — —. y R R R R + On en déduira que le coefficient de proportionnalité c entre Fv et y est égal à (B.l)&/R, et l’on pourra en déduire Q: r-i-s 8 (3 c~.~-d~o.) AÇder.s Con deece~ r’J~23 1 Q = — = (81) On observe que Q est inversement proportionnel au carré du facteur de force 81 du haut—parleur: plus ce dernier sera grand,moins Q sera élevé. On voit également apparaitre la raideur k dans l’expression de Q. Il en résultera que le fait de placer le HP dans une caisse de dimensions finies,en introduisant un terme de raideur supplémentaire correspondant à la compressibilité de l’air, aura non seulement pour effet d’augmenter la fréquence de résonnanoe du système, mais aussi de modifier son coefficient de surtension, et donc l’allure de la courbe de réponse. Nous aborderons ces différents points dans notre prochain numéro. J. M. GRANDEMANGE 11 14 ÇQ~~E1CI~IE~1QN Si l’on appelle l’intermédiaire dune rotule. Le choix de l’emplacement de le rotule permettra d’équilibrer au Sioux l’ensemble en fonction de la disposition et du type de micros. OU “EACTE~~QO,6LITE”: impédance mécanique le rapport entre la force appliquée et la vitesse du haut-parleur, on peut dire que cette impédance est complexe (nous en donnerons ultérieurement une expression) et qu’elle comporte des termes résistifs (énergie rayonnée et dissipée par frottement, notamment par effet Joule, dont nous avons vu l’importance au niveau de l’amortissement du HP), et des termes réactifs correspondant à l’énergie emmagasinée dans le système vibrant. Le percement de deux fois deux trous de diamètre 8 mm, fondus à la largeur 5 mm, servira de dispositif de blocage de cable (voir détail d’utilisation Fig.2). Le tout sera rayonné ou chanfreiné pour éviter de blesser les cables, Des trous supplémentaires diamètre 3 ou 4 mm serviront do repère d’angle (dans la figure 1, 2 troue forment l’angle de 110’ ‘ORTF’ avec 2 emplacements différents de pinces). t’iode de fixation des pinces de sicros: On appelle “coefficient de surtension” le rapport entre l’énergie réactive et l’énergie résistive, et on le note Q. Dans le cas d’une antenne ou d’un oscillateur, pour lesquels on recherche la plus grande sélectivité possible, on recherche une valeur élevée pour ce coefficient de surtension. Aussi Q sera—t—il une mesure de la “qualité” de cet élément.Mais le cas du haut-parleur est tout autre, ce qu’on lui demande, c’est de ne privilégier aucune zone particulière de fréquence, et par conséquent d’û~re16 89183E aéq~i~ possible. On en déduira que le “facteur de qualité” Q du HP devra être aussi faible que possible. Le facteur Q correspond au rapport de la réponse à la résonance par rapport à la réponse aux faibles fréquences (en ce qui concerne la réponse en déplacement), et aux hautes fréquences en ce qui concerne la réponse en accélération. se reporte aux expressions précédemment obtenues, on verra rapport est identique en accélération et en déplacement, et qu’il est égal à la valeur de pour = 1: Si l’on que ce e Pour fixer les pinces de micros sur la barrette, nous utilisons une vis (Fig.4) et un contre—écrou (Fig.5) fabriqués par GITZO (fabricant de pieds photo.) (en vente à la FNAC, prix environ 25 F par pièce). Le mode de serrage par contre écrou, et non directement par la vis, offre l’intérêt de serrer la pince sans risque de la faire pivoter au moment du serrage. Les avantages do notre Barrette: Le fait d’utiliser une plaque offre différents avantages tels que: — Facilité d’orientation de l’ensemble vers la source sonore par la visée de la diagonale de la plaque vers le centre de la source, — Possibilité d’inscriptions (par gravure ou feutre indélébile) facilitant la mise en oeuvre rapide. — Possibilité de décaler les micros en prcfcndeur. — Possibilité de mettre plus de 2 micros sur la même barrette, ou d’accrocher des accessoires tel que disque séparateur, tête artificielle, etc. En conclusion: La relation entre le facteur d’amortissement et le coefficient de surtension est donc particulièrement simple. Nous pouvons donc en conséquence graduer les courbes de la figure 1 en termes de coefficients de surtension, ce qui nous conduit à la figure 2 cicontre, que je reprends de l’ouvrage de J. Riethmuller déjà cité, lui—même la reprenant d’un article de James F. Novak de 1959. Fig. 2. — Réponse relative, en fonction de la fréquence, d’un H..P~ monté sur enceinte close. La surtension Q du système, prise pour paramètre, est inscrite sur chaque courbe. D’après Novak, Ces courbes sont des courbes universelles, la réponse ne dépendant que de la fréquence de résonance et du Q du système, h~ - 1 ~llll’.I Ii5~_j ~ j~ ~ ~‘~i Voici je pense, une barrette assez facile à réaliser. J’ai fabriqué moi—même la mienne en une soirée, dans ma cuisine (je n’ai pas d’atelier) (sans l’entretoise!) Les cotes sont données à titre indicatif et ne demandent pas une grande précision. Pour les non—bricoleurs, notre ami G. MARGUERON se propose de les réaliser sous condition d’un minimum de 10 ensembles (barrette, entretoise, fourniture d’une paire de fixation, sans rotule,) pour un prix d’environ 300 F; nous écrire, une liste est ouverte, réservée aux membres. Les figures 5 — 7 — 8 montrent des exemples de montage avec des micros de diamètre 24 mm et 150 mm de longueur, bien d’autre positions sont possibles.. .et pourquoi ne pas en inventer d’autres ? ~ ~ ~od’outillae: — ‘20 — — ‘20 — — 0,1 0,2 05 ~5,0 Qlppa’t — — Forêts de diamètre 3 à 8 mm Perceuse à main (ou électrique) Mandrin à main Taraud 3/8 16 filets par pouce Scie à métaux Limes plates demi—douce, douce, Un petit verre de Cognac. , Tourne à gauche Claude OLLIVIER