Spécial Commerce Connecté
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Spécial Commerce Connecté
e ris ep tr ’en tc as d se te nd an ce spé co ci nn al ect com e me rce 1 S ve elon en nte l so Fr à d a F d’ ut an ist éd sm eur enu ce c anc éra m ar os – on e ( tio co illio tph – ta +1 tinu Fev n d to nn ns on nd 9% en ad u e éq ire ais en e ex is q e t de ), le -co l’ ui fra sen 20 pl ue n 2 pr s v m an amp pés nça t un 11) ose le n 01 ogr ent mer s e le ! A is e , sa (24 om 2 a ess es ce t c ur in av cro ns m br ve er sur et Au ett av si, ec iss p ill e d c à u In de de -d e t ec le pr an arl ion ’u 45 n te l e pr co là en un co ès ce er s til m ry rn a o m da e m de d de en isa ill thm et et fo p de nc pr me 4 e 7 s t 20 te iar e de dé nd ren ce e v og rc mi 7% ab 12 urs ds gl e-c sor eur dr s q a res e m llio su lett , vs de ét oba om ma no e q uel en si o n r es 1 co on bi s d le , q 7 co ant lem me is, tre ue qu e i re de le e ter ui n l l r ou ta au en ce n ra e s i s’a 6 pre foy riré ta cts cœ t d ou e f pp dig nd cc 33% nd ers se ble a u e c d au or ita ica élé au tt ve r om e t t à l d t Au x e, T c d’ m m- plu la rév eur re en e so V le un e co s r 2 m fi o s et … cia , c s m e rc m se con lut , il ex ené l de no l’il e m u e i m s u o s x, ntr arq u con erc lem om nn 'ag de pe s s a Si us lus etc es ue ltit ne e… en m e it vo so tre pe di rtis ave ns o u d e u m r . ’a s : ude cté m t p atio n vo rm spo e f c s et d l o ’ pp P un bt s so me au ; l a ar n su s o et a siti ort uc es à d C e i ’ e no de ni uha s pa tra ls, , s e p ind s p ler m r l’ bje uj fs d e e cès pro l us s t r u ite rt ve m u o s c n e o i , e up a in vid s so rc ns tif ur e c m S jet En co hèm n c z r icu rs r e s s Q c t p Bi le di em bu d’h om at L de or tph s d u a nt e om en liè de i s t ts o e ten ac s d p co re c lo g D te git ble sin ui me ère I a to n p a c ter e lé nt me as rin e da di al at ch l : de es de rce d d ute . ce me rer nt co e se v gi isa a, no st é n t e v l , t, ta ti S lo ra a t e ou cro m el nv m nt l’u fie nc bo lis on E g té ch n s s ise op e Da ag d n rs re A r s g i a n a a v q g , p i az ’in de . ts, pa ns tio o /S ue e c în ou id ca en é u ne in fo c r u E e e c r n do n ti O s, ro d s a r e vo ta e n u l œ a e, rm es e de ls , so ss e c à l q u ne ctu nt us ge u e n c v u v s p d’ p ci -ca a o at u r ’h ati xp r D pr r av mér e m t a i l e a e o e oi id & l- na eu p in lu és n r ! ire és ec o d nt e ite s ts ctr en vo e s d à cro bus l, cr r du agn dre i z p ur S la ss in éa c an te us ql ice e as e r o i v v de en en sel ss, tion m t no les Ma Ch te. te lin C d l tre réfl g, a ou g, RM e n Co ris pr exi ou g e , m tine s o é nc o op n a m or os s d von un Ju e iti e n s s ica lie on os ou tio n de exp hai n va ert té le s, ur an a an any nyp ytim y d wh la e ev er ce ice e s Jé eP le L 06 om 04 ito ag sp éc ial liM Ed du ro int Sq 02 34 pé es nc te e nc al nic an ma or rf pe om sc no 22 n ct io co la mm vs né er co ces ce mm si co nn er té d ce e ec té or dig pen _ ga i s t nis al er _ co at mm ion Me er _p ce ar pa su co da Bo rco re ur ns os ur de sc te s la un ro r l cl p mo ss es ien erf nd t ve _ or ca L’o eq L nt a ma na TAPE ffr ui es co n l_ se e c _ n l e So ce _ACQU à L sq em dig cia pt ’Œ li_ ita co IL_ Fr l b ion i lis m s cit an us ux it me e i ad ce ine _à on rc ium Ai _ e s _c s_ LA Le r_ _LAFUMA on inn RECHERCHE KIS ene M o Ph va er ct tio ch er _ w oto a n so n at Me _ DE d nr er _ i s L ’ENGAGEMENT ing air mT és ea _ _ ick ud et ev Ta n_ en _ te Nu Sqli mé Ma ro g / #1 / le 0 — fi rém res Se l d’in se ie R n me fo é F sé Pie ont dac str rma — Dir rre ana tio iel tio 2 68 ect Be — n : R — n1 D , a ion ire Se 00 v Jo nci — Jérô égis ctr pte % 93 enu de na m ice 21 e d la mb cli tha Éri e L Qui 0 L u Co Be n c M uc nti Ré de re ent T é m P nja Pit ar as n — da la l. : a P ré m 20 s c 13 mi ch ille — É tri pu +3 lai sid un n T er t — Pi ric ce bli n 3 (0) e S ent W icati ho — É C err Co en cat 1 5 ain il on ma lo éd e B ste Ch ion t s co d 5 r o e s o c i : i D 93 en n nta — e A c B urg har f : É Ch Isa ss ou ue ey lo ris 26 is ct@ be elin re — t — re die tin 00 1x lle ea B E — As e J 9x m B u u G s rig m en el lie 8x a — u a i i o Cré 4.c thi Je tte nu ît ne n a o er an Ca el He u dit D m — -Ph ne Ga nry sp Dir irec — T Ch il l-H sto ho ec te é ris ipp ic u to tin e C kie : L Illu trice ur de l. : +3 Maq Co orr st A C 3 ue e J la nta ain rat rtis réa (0) tte uli ir cte en e B ion tiq tio 6 6 : z-n ord s : E ue n : J 4 6 1 ou es mm : Mé im 6 2 984 s : -S a la my 3 5 co ü mm e — nue nie Pin 5 un Jim l Po Dufl a ica my lanc o tio n@ Pin o a sq li.c om ub me Im _ Introduction Commerce connecté la nécessité de penser commerce dans un monde qui se digitalise vs commerce digital Il y a 15 ans naissait le e-commerce, principalement occupé par des pure players, sur un marché limité par une pénétration d’Internet encore timide. Depuis, les moyens de se connecter se sont améliorés et multipliés dans une folle accélération, le haut débit, le mobile, les tablettes, et Internet ont pénétré l’ensemble des foyers, sur toutes les couches sociales et toutes les générations. Face à ces technologies, l’adoption de nouveaux usages s’est aussi accélérée, faisant de chacun de nous des consommateurs connectés. Connectés à chaque instant de notre vie, à chaque endroit, avec différents moyens pour communiquer, partager, apprendre, se diriger, jouer, acheter, etc. anticiper pour mieux exister Le digital continue de pénétrer notre quotidien, la prochaine vague étant celle des TV connectées, des voitures connectées et des objets connectés qui cherchent encore leurs usages et adoption par les masses, et qui les trouveront sans aucun doute très rapidement ! Devant cette démocratisation d’Internet, les acteurs faisant du commerce, autant les marques que les distributeurs, ont compris qu’ils devaient suivre cette vague – ceux qui ne l’ont pas compris ont pour la plupart disparu. Et ces acteurs ont procédé par étapes, avec généralement une étape de retard faute d’anticipation. Régis Quintin Responsable e-commerce Sqli agency Paris en œuvre une stratégie cross-canal. Sauf qu’il faut désormais voir plus loin et cesser de parler de e-commerce ou de commerce digital. Le digital pénètre au plus profond de notre environnement, de notre quotidien, de nos échanges, nous sommes dans un monde qui se digitalise vite et en profondeur ! Il faut donc changer de paradigme, et se recentrer sur les fondamentaux commerciaux : la relation client et l’offre produit (et tout ce qui en découle : l’image, les services, etc.), tout en prenant en compte nos usages d’aujourd’hui et de demain, parsemés de digital mais aussi de moments vrais dans des lieux faits de briques et de ciment. Mettre en place une stratégie commerciale qui s'appuie tant sur nos usages du digital que sur le monde réel Dans un premier temps, les entreprises ont expérimenté un site e-commerce, positionné en silo de leur organisation — on parle de multi-canal. Puis, observant que leurs clients passaient d’un canal à l’autre, la plupart des entreprises ont compris qu’il leur était nécessaire de rendre ce canal cohérent avec les autres, parlant ainsi de cross-canal. La majorité des entreprises en est là, luttant pour mettre Voilà les fondamentaux pour survivre demain : rentrer dans une perpétuelle méthode de « test and learn », savoir mesurer et être agile pour s’adapter — ajuster l’offre commerciale au contexte et développer la relation client en proposant des points de contact répondant aux besoins, aux usages et aux attentes. SQLI Mag numéro #10 – Introduction 05 CANAUX Information POINTS DE CONTACT Tablette Word of mouth Communication Vente Facebook Twitter Vitrine connectée Jeu concours Radio Télévision Site e-commerce Livraison Distribution Opération virale Web Newsletter Opération virale Boutique physique Flux RSS Borne interactive Presse écrite Conseiller Smartphone Podcast Transport Distributeur Omnicanal organisation VERS UNE TRANSFORMATION CROSS-CANAL DE L'ENTREPRISE UN nouveau defi Éric Costechareyre Consultant Senior e-Commerce SQLI Lyon Les marques et les enseignes de distribution ont tout juste relevé le défi du e-commerce multi-canal que voilà un nouveau challenge, le cross-canal. repenser l'organisation Mais cette fois-ci elles n'ont pas le temps d'attendre car le client est devenu le maître de la relation commerciale : il a à sa disposition beaucoup de points de contact avec la marque ou l'enseigne, online et offline, il choisit le canal qu'il veut utiliser, quand il le veut. Il faut lui offrir une expérience d'achat irréprochable. Et pour cela les marques et les enseignes doivent repenser voire transformer leur organisation pour orienter l'entreprise vers le cross-canal. Quels sont les changements à opérer ? UN COMITé OU UNE FONCTION TRANSVERSE « Conserver une organisation e-commerce distincte ne correspond plus au prisme du client, toute l’entreprise doit être cross-canal », témoignaient récemment de nombreux directeurs e-commerce lors de la deuxième édition des enjeux e-commerce 2013 organisée par la FEVAD. Les départements e-commerce lorsqu'ils existent, sont souvent isolés, parfois rattachés à la direction Marketing, parfois à la DSI. Ils ont peu d'influence sur les stratégies commerciales du fait de leur jeunesse, ils avancent seuls et cela contribue finalement à renforcer le phénomène des silos. L'enjeu pour l'entreprise cross-canal est bien de lutter contre ce phénomène en instaurant un pilotage transverse des différents canaux de vente. Le cross-canal est à manager comme un véritable programme d'entreprise, porté par la Direction Générale qui pourra constituer un comité de pilotage cross-canal ou même nommer un directeur cross-canal. Son rôle officiel consistera à coordonner la stratégie et les actions des différents canaux. Sur le terrain il aura avant tout pour mission CANAUX DE VENTE DISTRIBUTEURS SQLI Mag numéro #10 – Omnicanal STRAT ÉGIE CRO SS -C OBJ ECT IFS C NS MU OM UNE M COM L A AN E-COMMERCE 09 APPLICATIONS MOBILE MMU NS MAGASINS PHYSIQUES organisation cible pour un commerce cross-canal ES AN EM E TR UR G OTA PIL E CO SUPPORTS PAPIER SVE RSE AT C I D IN S R U E D Omnicanal Le cross-canal est à manager comme un véritable programme d'entreprise, porté par la Direction Générale de déclencher la prise de conscience à tous les niveaux de l'entreprise, et lutter contre les résistances. L'entreprise cross-canal doit en effet s'assurer que les équipes en charge des différents canaux ne se sentent pas en concurrence ; qu'elles n'aient pas tendance à retenir l'information pour éviter de « perdre » des ventes au profit d'un autre canal. Pour éviter cela il faut définir des objectifs communs et faire en sorte que tous les acteurs, online et offline, se sentent concernés par la réussite de l'ensemble des canaux. On voit dans certaines enseignes (Darty par exemple) une rémunération des responsables de magasins physiques tenant compte des ventes réalisées sur le site e-commerce dans la zone de chalandise du magasin ; une bonne manière d'éviter le conflit de canal. UNE MESURE DE LA PERFORMANCE DIFFéRENTE Le canal de conversion ne doit plus être l’information prioritaire pour l’analyse de la performance. L'entreprise devra plutôt se focaliser sur la complémentarité des canaux. Prenons l'exemple du web, il peut être un canal de vente, mais il peut jouer bien d'autres rôles dans le processus d'achat : informer, rassurer, fidéliser. Lorsqu'un internaute recherche l'adresse d'un magasin et consulte de l'information produit sur le site web d'une enseigne, puis se rend en magasin pour effectuer son achat, on peut considérer que le canal web a joué un rôle important dans la vente qui s'est pourtant effectuée en mode offline. Chaque canal a un rôle à jouer dans l'expérience et la satisfaction client, c'est cela que les entreprises doivent parvenir à mesurer. Il devient donc nécessaire de définir des indicateurs qui permettront d'évaluer la performance des canaux de vente de manière globale, de réels indicateurs de mesure de la performance cross-canal de l'entreprise. Une fois définis, ces KPIs seront un objectif commun pour l'ensemble des équipes et fédèreront les actions de chacun. L'IMPLICATION DES DIRECTIONS SUPPORT DE L'ENTREPRISE La transformation cross-canal de l'entreprise met en œuvre plusieurs projets à mener de front, et nombre de ces projets concernent les fonctions support de l'entreprise. La logistique est impactée : les stocks magasins et e-commerce doivent-ils être mutualisés ? Oui, pourrait-on dire, dans une logique de synergie et d'économie mais ce n'est pas si simple car la préparation des commandes n'est pas la même entre l'approvisionnement magasins à base de palettes et les commandes e-commerce à traiter à la pièce. Autre casse-tête pour le directeur de la logistique : comment bien gérer les retraits et retours en magasins des produits achetés en ligne ? Le DSI a lui-aussi de beaux défis à relever : accès à l'ensemble de l'offre quel que soit le canal, homogénéité des prix entre les canaux, mise à disposition des stocks magasins sur le site web, programme de fidélité commun à tous les canaux, digitalisation du point de vente, etc. Sans oublier les magasins qui doivent être accompagnés dans cette transformation de l'entreprise et particulièrement les vendeurs magasins qu'il faut former et armer pour leur permettre de répondre au client hyperconnecté qui en sait beaucoup sur les produits, parfois plus que le vendeur lui-même. Chez SQLI nous sommes persuadés que le vendeur conservera un rôle majeur dans l’expérience client de demain, à condition que l’entreprise sache l’accompagner, l’intégrer au projet de transformation et faire évoluer son rôle vers un comportement cross-canal. On le voit bien, pour l'entreprise la transformation cross-canal n'est pas qu'une question de technologie, elle est aussi fortement liée à son organisation et ses principes de management. Le challenge sera difficile à relever pour certaines entreprises, mais ont-elles vraiment le choix ? Favoriser les parcours cross-canal pour optimiser le ROI global Chaque secteur de vente ayant ses propres spécificités, il est difficile de pousser des généralités pertinentes. Il n’en est pas moins vrai que quelle que soit la catégorie de produits, les usages et habitudes des consommateurs évoluent avec leur environnement. Le parcours d’achat est constitué de multiples points de contacts : display physique, tv, display web, magasins physiques, site e-commerce web, mobile, search, réseaux sociaux, forums, places de marchés, etc. Ils sont innombrables, continuent à se multiplier, et le temps d’adoption par les clients est de plus en plus court. Régis Quintin Responsable e-commerce Sqli agency Paris SQLI Mag numéro #10 – Omnicanal parcours crosscanal 11 Omnicanal L E C LI E N T LA MARQUE points de contact entre le client et la marque Devant tous ces points de contacts, il s’agit de mettre en place des services pour fluidifier son parcours sans en abuser pour éviter de le perdre. Vous vous posez la question des fonctionnalités à mettre sur le mobile ? Vous tenteriez bien de digitaliser vos magasins sans trop savoir quels contenus et services y mettre ? Avant tout, il est essentiel d’avoir une réflexion de fond sur sa marque, ses valeurs, son offre et ses cibles clients. À partir de personas représentatifs de la cible, de ses usages et de sa façon de consommer, une étude de CX (Customer eXperience) permet de tracer une « CX map » représentant les différents cas de parcours client. Cette CX map permet de déterminer les attentes des clients sur chaque point de contact et de bâtir ainsi chaque point de contact en réponse à ces besoins, tout en gardant une cohérence et une continuité dans le parcours d’achat. Citons quelques exemples de cas auxquels vous devez apporter une réponse à vos clients. Citons l’achat en ligne livré en magasin, permettant une découverte du magasin et des ventes additionnelles, ou encore les services permettant au client de préparer son passage en magasin, en lui permettant de définir son besoin ou de se constituer une liste de produits qui servira de base de discussion avec le conseiller de vente. Et puis, incontournable, l’indexation des magasins par les moteurs de recherche, devenus un véritable point de départ de l’expérience, que Google appelle le « Zero moment of truth ». SQLI Mag numéro #10 – Omnicanal cohérence du parcours client D’un point de contact digital à un autre Premier parcours type auquel répondre : le client reçoit un email marketing, le visionne sur son mobile, clique et met un produit dans son panier. Arrivé à son travail, il va sur le site avec son ordinateur, navigue et complète son panier. Rentré chez lui le soir, il navigue sur sa tablette avec son conjoint pour terminer son achat. La reconnaissance d’un internaute ayant pour limite le cookie qu’elle a posé sur son navigateur, vous ne saurez pas reconnaître ce même internaute sur ses 3 terminaux différents et ne saurez pas répondre à ce type de parcours pourtant simple et de plus en plus fréquent. Des solutions existent mais la conception de ces dispositifs doit prendre en compte ces usages pour y répondre de façon intelligente. 13 Du magasin au digital... Un client qui achète en magasin et qui repart sans que le magasin n'ait cherché à tisser un lien ne laisse que peu de chance d’en faire un futur client fidèle. Du digital au magasin physique... Les dernières études montrent que les clients sont attachés à leurs magasins. Le magasin permet une expérience immersive dans l’univers de la marque, des échanges avec des conseillers de vente et une interaction avec les produits. Enfin, les marques ou distributeurs qui ont mis en place ces parcours dits « cross-canal » témoignent que leurs clients utilisant plusieurs points de contact dépensent plus que les autres. Vous avez donc tout intérêt à inciter vos clients à visiter vos magasins afin qu’ils nouent une relation plus profonde avec votre marque. Là encore, la CX map permettra d’identifier les cas d’usage en fonction de votre contexte. Tisser un lien peut passer par un programme de fidélité, par une demande d'intérêt à recevoir des offres et une prise de coordonnées, email ou téléphone, ou simplement par la mise en avant de votre site internet ou votre compte Facebook sur son ticket de caisse pour ouvrir la porte à de nouveaux canaux de communication. Cela vous permettra ensuite de montrer l'intérêt que vous portez à vos clients, par exemple au travers d’un email lui demandant sa satisfaction quant à son passage en magasin ou l’utilisation de son achat ; d’en profiter pour lui proposer des produits liés à son achat, etc. Cela nécessite de faire prendre conscience à l’ensemble du personnel du magasin de l’existence et l’intérêt d’un tel programme, et que la réussite du magasin passe par la réussite de tous les canaux de vente de l’entreprise. La mise en place de toutes ces fonctionnalités utiles pour vos clients, essentielles à l’optimisation du ROI global de votre dispositif commercial, passent par une étude en amont des usages et du comportement de vos clients, dans votre contexte. Mieux les comprendre pour mieux les servir. Omnicanal comprendre les usages mobile et creer des dispositifs qui performent En recherche d’une actualité, d’une information ? Besoin de faire un achat rapide ? La technologie nous permet désormais de consommer selon notre envie, et quand nous le souhaitons. Les terminaux mobiles deviennent des assistants de vie indispensables à notre quotidien. Les facteurs clés de succès du m-commerce de ses clients, de comprendre et anticiper leurs attentes, afin de créer un dispositif m-commerce qui performe. Mais alors comment contribuer à la définition de ces nouveaux usages ? Les consommateurs du m-commerce sont dans la ligne de mire de nos designers UX et de nos marketeurs. Il devient nécessaire de connaître les habitudes L’élaboration d’un dispositif m-commerce est un sujet vaste. Tout d’abord, il est nécessaire d’analyser l’état actuel de la situation pour connaître les principales différences entre m-commerce et e-commerce : SQLI Mag numéro #10 – Omnicanal Les stratégies e-commerce appliquées aux appareils mobiles, aussi appelées m-commerce, possèdent leurs propres caractéristiques et usages. 15 1_Les utilisateurs passent de plus en plus de temps connectés sur leurs mobiles (40% de part pour le web sur mobile contre 60% sur PC, comScore fev. 2013). 3_Le taux de transformation est plus important sur mobile que sur ordinateur : 1.25% sur terminaux mobiles versus 0.95% sur ordinateurs (chiffres Q4 2011, US Online advertising report). 2_Le processus d'achat sur mobile est plus impliquant et l'utilisateur est plus concentré, car aucune tâche ne vient le parasiter. 4_Le "shopping mobile" se répartit sur toute la journée avec un pic en soirée, là où le "shopping PC" se concentre. Benoit Henry Consultant e-marketing Sqli agency Suisse Omnicanal (2 minutes maximum). De nombreux exemples montrent qu’une démarche de recherche efficace est celle qui se rapproche de la consultation d’un catalogue papier : il faut susciter l’intérêt très rapidement. C’est également applicable pour le processus de paiement : il faut supprimer tous les freins à l'achat. Par exemple, si l’utilisateur souhaite faire un achat en public (ex. dans les transports en commun), il faut lui éviter de sortir sa carte bancaire et saisir les numéros. Privilégions plutôt des moyens de paiement alternatifs, comme Paypal par exemple. Le m-commerce permet à l'utilisateur de choisir plusieurs scénarios d'achat. Le principal étant celui où il va procéder à l'achat directement via son terminal mobile. Ce scénario est très proche de celui de l'achat en ligne via un ordinateur, si ce n’est que certains sites e-commerce sont optimisés pour mobiles (ou ont leur application). En revanche, les utilisateurs qui se renseignent sur leurs smartphones ou tablettes et qui procèdent à l'acte d’achat en magasin (indirect) sont aussi identifiés dans la stratégie m-commerce. L'immersion déjà forte entre l’utilisateur et son appareil mobile peut être améliorée grâce à des interactions plus impliquantes avec l'utilisateur, au moyen des gestures par exemple, ou grâce aux appareils photos et webcams embarqués qui vont permettre d’enrichir la relation homme / machine. Il devient désormais possible de concevoir une expérience visuelle très immersive dans l'univers de la marque (vidéos, animations, storytelling, etc.). Chacun de ces moyens doit être testés et analysés afin de déterminer les leviers les plus performants pour la marque. L'immersion déjà forte entre LA RICHESSE DES SCÉNARIOS UTILISATEUr l’utilisateur et son COUVERTS PAR LE M-COMMERCE appareil mobile peut être améliorée grâce à des interactions plus impliquantes Stratégies marketing et sociales avec l'utilisateur au profit du m-commerce Les usages en condition de mobilité L'utilisation des terminaux mobiles, smartphones ou tablettes, est différente et complémentaire de celle des PC. On les utilise soit pour économiser du temps (save your time), soit pour passer le temps (spend your time). Le dispositif m-commerce doit comprendre dans quel état l'utilisateur se trouve à un instant donné, et lui apporter des solutions qui y correspondent pour maximiser l’intérêt, l’attention, et la transformation. Le taux de transformation sur mobile dépend de l'optimisation du parcours d’achat du client, qui doit être simple et réalisable rapidement Le m-commerce se caractérise alors comme moyen de vente cross-canal (cf. article page 11) car il génère des achats en ligne via les supports mobiles, web, mais aussi en point de vente physique. En simplifiant le parcours d'achat, donnant de l’emphase à la relation utilisateur / terminal, et en créant de belles histoires, le m-commerce permet d’obtenir de très bons taux de transformation. Tous les regards sont désormais tournés vers cet eldorado dont le chiffre d'affaires est estimé à plus de 15 milliards d'euros pour le marché français en 2015 (contre 500 millions en 2010). 17 SQLI Mag numéro #10 – Omnicanal Omnicanal Connecter son reseau de vente Ou comment la facon d'acheter est en train d'evoluer vers de nouvelles experiences Jérémie Fontana Directeur Artistique Sqli agency Suisse Le commerce est en pleine mutation. Même si le taux de conversion en magasin reste dix fois supérieur à celui des sites internet, la concurrence fait rage et pousse à l'innovation afin d’apporter une expérience plus riche et attractive aux clients des magasins. 19 SQLI Mag numéro #10 – Omnicanal Omnicanal Pourquoi connecter son lieu de vente ? Objectifs et strategies Sources : Baromètre exclusif de l’expérience marchande connectée — Digitas / Vivaki / Reload avril 2013 — Médiamétrie — Mobilosoft — blog Connected Store 1 Auparavant seulement cantonnées à des opérations isolées, depuis 2 ans, les installations numériques prennent place progressivement dans de plus en plus de lieux, de la petite boutique indépendante au magasin de grande distribution. Le « commerce connecté » (ou « digital retail ») devient le défi de ces prochaines années. avec le magasin ou la marque sont encore trop réduites, et tout le potentiel de performance se trouve ici. Tout d'abord, le premier objectif d'un magasin connecté est l'information du client : l'aider à trouver et à choisir ce qu'il recherche. Pour ce faire, les supports les plus adaptés sont l'écran d'affichage et la borne interactive. La majorité des consommateurs fait maintenant jouer la concurrence entre les magasins et les sites de vente en ligne. En effet, 69%1 d'entre eux vont voir en magasin avant d'acheter sur le web. De plus, 30%1 ont une application de comparateur de prix, et 24% ont l’habitude de scanner les codes-barres des produits en magasin. En revanche, seulement 12%1 ont déjà utilisé une borne interactive en magasin. Ensuite, le deuxième objectif est d'apporter une expérience différenciante au visiteur, de lui faire vivre des émotions et de l’engager dans de nouvelles interactions. Beaucoup plus complexe, ce facteur demande beaucoup plus de créativité, et fait appel à des technologies plus avancées : détection de mouvements, surface tactile, projection ou écran géant, etc. Que faut-il en conclure ? Les consommateurs sont de plus en plus technophiles et connectés. Le smartphone est maintenant devenu leur meilleure arme pour optimiser l’expérience d’achat. Mais l’interactivité et la connectivité Enfin, le dernier objectif (et le plus important pour la marque) est de transformer la vente. Cela peut être grâce à un savant mélange des deux objectifs précédents, c’est surtout la créativité et l’écoute des clients qui fera la différence. Comment améliorer l’expérience client ? Quelques exemples d’usages possibles En France, les plus nombreux exemples de connexions numériques des lieux de vente sont ceux des enseignes de moyenne et grande distribution, s’équipant de différents types de terminaux d’aide à l’information et à la vente. En effet, à l’exemple de ce qu’a réalisé SQLI pour Castorama ou Lafuma, les tablettes et écrans tactiles prennent place dans le magasin, et les vendeurs sont plus à même de renseigner leurs clients de manière réactive. Pour Castorama par exemple, le but du projet Colours Box était d’offrir plus d’autonomie aux clients du rayon peinture. Grâce à une borne tactile et à une interface intuitive et ludique, SQLI a pu proposer un système permettant aux clients de faire les bonnes associations de teintes, de choisir la couleur cible et d'en lancer la fabrication automatique. Économies de temps pour le client ainsi que des vendeurs plus disponibles, ce nouveau système permet surtout de fournir un produit parfaitement adapté aux besoins du client. D’autres projets semblables ont été développés en France, comme Otouch (pour l’enseigne But) ou encore les opérations Fan Sélection et Shopping Connect (chez Kiabi). Hors de nos frontières, certaines marques ont même inclus le concept de magasin connecté dès la conception de leurs nouvelles boutiques, comme ce fut le cas du showroom Audi City ou de la boutique Burberry, tous deux à Londres, et faisant intervenir différentes techniques (du tactile à la captation de mouvements). Enfin, un dernier exemple un peu plus anecdotique mais tout simple et ingénieux : l’utilisation de la « Little Printer » une mini-imprimante WiFi très pratique. Connectée dans un petit magasin, celle-ci est avertie du « check in » Foursquare d’un nouveau visiteur, et lui imprime tout de suite un joli bon de réduction personnalisé à son nom et adapté à sa fréquentation (nouveau, habitué, « Mayor », etc.). Cette petite imprimante permet aussi de transformer le ticket de caisse en un réel medium de communication et d’engagement avec le client, par le biais d’informations personnalisées et attractives. SQLI Mag numéro #10 – Omnicanal 69% des consommateurs vont voir en magasin avant d'acheter sur 1 le web 21 Performance Jérôme Lucas Responsable e-commerce Sqli agency Nantes Mesure de la performance Mesurez votre performance business multicanal Enjeux, problematiques et tour d’horizon des moyens Diversité des canaux de vente, diversité des sources d’information, multitude des supports de communication / marketing, diversité de la concurrence, volatilité des clients, etc. autant de contraintes auxquelles les directions marketing, commerciales et e-commerce sont confrontées ! enjeux du commerce digital Comment piloter l’efficacité de son modèle multicanal ? Comment optimiser sa rentabilité ? Enjeux stratégiques e-commerce multicanal dans un monde où la variété est présente partout, tout le temps. Les canaux de distribution sont désormais contraints d’évoluer afin de pouvoir interagir entre eux. Un acteur de la distribution « traditionnelle » se doit de diversifier ses canaux de distribution, et notamment les orienter vers le canal qui lui convient, magasin, web, et / ou mobile. Ainsi, un acte d’achat peut commencer sur son site internet, dériver vers des blogs ou réseaux sociaux pour obtenir des avis produits, se poursuivre sur mobile et se terminer en magasin physique. Il devient important de comprendre à quel moment un prospect est devenu client, ou au contraire, à quel moment, un prospect n’est pas passé à l’acte d’achat. Face à une forte variété des canaux, des informations, un volume important de données à exploiter, dans un contexte à vitesse accélérée (voire temps réel), il faut malgré tout pouvoir apporter de la valeur ajoutée sur l’offre produit aux clients. Comment la marque, l’enseigne peut-elle faire pour augmenter son chiffre d’affaires, améliorer la rentabilité de son modèle ? Plusieurs fondamentaux sont à mettre en place par l’enseigne pour lui permettre de suivre efficacement ses indicateurs de performance. 1_Segmentation client : améliorer sa connaissance client avec le temps L’objectif est de définir les différents profils de ses clients afin de pouvoir mener par la suite des campagnes marketing ciblées. Comment y parvenir ? Tout d’abord mettre un formulaire d’inscription très simple (login / mot de passe) afin d’éviter un taux d’abandon trop fort. Ensuite pour mieux connaître son client : mettre en place des campagnes de jeux, des formulaires de saisie envoyés suite à une commande passée, l’envoi d’email unique, dynamique et adapté à chaque destinataire qui attirera toute son attention et exploiter Facebook : il est relativement facile d’associer un compte facebook et de récupérer les informations du compte (âge, localisation, sexe, marques aimées, etc.) 2_Catégoriser : définir de manière précise les produits Plus l’information produit sera fine, plus elle sera efficacement utilisée dans le ciblage des offres au client. Il s’agit alors de définir des attributs de l’information produit simples et relativement fins. Ceci doit pouvoir, par exemple, permettre à un site de vente de produits de bricolage, de mettre facilement en avant des produits de la gamme « électricité » à un internaute identifié comme « électricien » ou à un site de vêtements de pousser des produits correspondants aux goûts de son client. 3_Consolidation de données : agréger et croiser les données de différentes sources Le système mis en place doit être capable d’agréger et croiser des données provenant de sources très hétérogènes. Par exemple : données comportementales des clients + taux de transformation d’un produit + volume des retours de produits dans le système logistique doivent permettre d’illustrer le chemin pris par un internaute pour acheter un produit et la rentabilité de cet acte de vente. 4_Ciblage comportemental La mise en place d’indicateurs liés aux comportements en temps réel des internautes sur le site doit permettre d’optimiser la stratégie de mise en avant de l’offre produit. L’objectif est de pouvoir disposer d’une offre permettant d’optimiser son taux de transformation, en mettant en avant les produits les plus achetés lorsque le client a acheté tel ou tel produit, les produits re-commandés sur des commandes futures, etc. Le ciblage comportemental donne une nouvelle dimension au marketing relationnel. 5_Service Client intégré et multicanal Face à la multitude des canaux, l’activité client devient de plus en plus difficile à suivre. La rationalisation et le recentrage de l’information client doit permettre d’offrir des informations qui vont devenir utiles aux différents canaux de vente afin d’améliorer l’efficacité commerciale. Quelques KPI à mesurer Évolution du nombre de commandes par jour Évolution du trafic du site Taux de ventes cross-canal (Web + magasin physique) Alerte taux de retours sur un produit Alerte taux d’avis négatifs sur un produit Taux de transformation de la campagne en cours Trafic généré sur une campagne Taux de respect des délais de livraison Taux de disponibilité des produits Volume de commandes expédiées partiellement Volume de fiches produits ajoutées dans la journée Volume de fiches produits modifiées dans la journée Taux de fiches produits disposant de plus de 2 visuels Pierre Bourguet Consultant Business Process Intelligence EoZen Paris « In-Memory » est une innovation de rupture pour les usages métiers Le commerce digital rabote les seuils entre l’informatique et ses bénéficiaires : interfaces diffuses, accès instantanés aux données et adaptation active des transactions. Accédant 100 à 10 000 fois plus vite à un volume de données presque sans limite, les transactions « in-memory », quelle que soit leur fréquence, gèrent en un seul cycle, si rapide qu’il semble continu, la relation client, son analyse et l’adaptation des scénarios. C’est le cas de cette application de la grande distribution, qui construit des promotions instantanées avec les données de caisse et cible les clients présents dans le magasin par la géolocalisation de leur terminal mobile. « In-memory », elle réduit les temps de calcul de quelques jours à quelques secondes — et les millions de clients sont fidélisés en temps réel, dès qu’ils sont présents dans un magasin, réel ou virtuel : le paradis du marketing ! Désormais, dans le monde physique, chaque individu identifié (client, patient, citoyen, etc.) pourra se faire accompagner de son alter ego digital, pour le meilleur et pas forcément pour le pire. SQLI Mag numéro #10 – Performance Quels moyens pour mesurer des indicateurs de performance pertinents ? 25 Performance Pour une marque de produits pour bébés, il serait intéressant pour un conseiller en magasin de connaître les habitudes d’achat de son client. Retrouver dans ses bases de données que ce client est venu commander des produits premier âge il ya deux ans lui permettrait de l’orienter immédiatement vers la gamme de produits adaptée ! Ainsi notre vendeur sera plus à même de rapidement orienter son client vers des produits de bébé, âge 2 ans, au sein même de son magasin. 6_Productivité : optimisation des coûts La rentabilité d’un modèle multicanal / e-commerce passe inévitablement par la maîtrise des coûts. Plusieurs indicateurs de pilotage si une forte demande arrive, mais peut également mettre en place des actions de déstockage. Sur un aspect tout à fait différent, mesurer la productivité des équipes sur la mise à jour de l’information produit est un élément important à suivre. Combien de fiches produits sont mises à jour par Product Catalog Manager ? Quel est le taux de renouvellement des informations des fiches produit ? Quel est le volume de fiches produit nécessitant un travail de mise en avant particulier ? 7_Mise en place de tableaux de bord Les différents acteurs métiers impliqués dans un dispositif e-commerce (marketing, commerce, Définir les profils de ses clients afin de pouvoir mener des campagnes marketing ciblées peuvent être mis à disposition afin de permettre de les suivre, les analyser et surtout prendre des décisions importantes. Par exemple, la mise en place d’un indicateur de prévision de vente permettra d’ajuster au mieux la stratégie d’achat. Ainsi le marchand sécurise à la fois la disponibilité de ses produits catalogue, logistique, achat, etc.) influencent les indicateurs de performance. Il peut cependant rapidement y avoir de nombreux indicateurs à mettre en place. Des tableaux de bord spécifiques à chaque équipe métier, mis à jour en temps réel et idéalement diffusés sur des écrans dans les bureaux des équipes métier, seront très utiles. ACQUisition la strategie d’acquisition doit s’etendre hors du web Depuis de nombreuses années, les experts répètent à raison qu’il faut aller chercher ses clients dans la zone de chalandise du marchand. Rien de plus vrai ! Pour les sites e-commerce, la zone de chalandise correspond bien entendu au web ! Mais pas que… De l'e-consommateur au tous connectés Tous les professionnels de l’Internet travaillent d’arrache-pied à rendre les sites e-commerce plus visibles en ligne, mieux les positionner dans les moteurs de recherche, à créer le buzz, soigner l’e-réputation, optimiser l’e-communication. Le commerce en ligne a développé ses propres approches et stratégies e-marketing pour adresser sa cible : l’internaute. Aujourd’hui, l’asymptote de la cible « internautes » est atteinte. L’internaute ne correspond plus nécessairement à un groupe d’individus aux comportements similaires. La cible internaute a explosé au même rythme que l’Internet s’est faufilé dans la vie des ménages. En effet, la population des internautes français équivaut à peu de choses près à toute la population française, depuis déjà 2011 : plus de 80% des 15 / 44 ans près de 75% des 45 / 74 ans plus de 40% des + de 75 ans. Adresser une population aussi large comme une entité aux comportements uniques devient un tour de force. Le drive to e-commerce ou acquisition d’e-prospects, se doit d’intégrer des stratégies de conquêtes élargies. Quand et pourquoi consomme-t-on ? Et plus particulièrement, quand et pourquoi consomme-t-on en ligne ? L’achat est diffusé entre les devices, entre les instants de consommation, comme on le répète depuis quelque temps, la consommation est multicanal. Emmanuel Gastou Consultant e-business Sqli agency Paris Les experts en marketing direct ont constaté qu’une opération commerciale doit être travaillée en multimédia pour bien transformer SQLI Mag numéro #10 – Performance optimiser les ciblages multicanal 27 Performance Des ciblages multicanal trop peu finement utilisés Il s’agit aujourd’hui d’intégrer l’e-marketing et le marketing, pour augmenter l’efficience des campagnes de communication. Mais certains le font déjà me direz-vous. Amazon a créé le buzz à Noël avec sa publicité pour Fifty Shades of Grey. Plusieurs marques nous ont fait passer de la télévision à l’ordinateur pour voir la fin d’un film publicitaire. Meetic a toujours fait de la pub TV. C’est vrai ! Mais, quel était leur dénominateur commun ? Les actions menées étaient éminemment grand public avec un très fort objectif en termes de présence globale. Et c’est bien là que nous dérivons du propos de cet article. L’acquisition de prospects doit répondre à des objectifs stratégiques avec des résultats plus ciblés que la notoriété ou la vente de produits et services très grand public. La situation démographique du web le permet. Signes et réalité des pratiques Le drive to e-commerce (et drive to m-commerce selon les populations) a commencé à aller chercher ses clients en-dehors du web parce que tous les internautes ne passent plus leur vie sur Slate.fr, Facebook ou Tumblr. (certains ouvriront un courrier, d’autres un email, d’autres liront le push Facebook / Twitter, etc.) tout simplement parce que c’est le client qui choisit, par ses usages, comment il reçoit l’information (pour ma part, j’ouvre les courriers mais je jette massivement les emails — et vous ?) Les signes du changement sont déjà visibles : Les experts en marketing direct ont constaté qu’une opération commerciale doit être travaillée en multimédia pour transformer correctement Les communications en affichage sont de plus en plus nombreuses à proposer un QR code. Certaines enseignes profitent ainsi de la situation de mobilité, créent l’envie et offre aux consommateurs la possibilité d’assouvir immédiatement leur envie. En avril dernier, Sushi shop a permis aux consommateurs de commander en quelques secondes via leur mobile les mets de leur choix n'importe où, puis au choix, de se faire livrer ou de passer chercher leur commande en boutique. Les pure players ne se contentent plus de la publicité online : Brandalley.fr s’est récemment lancé à la télévision Sarenza y est depuis longtemps déjà visible Auchan Direct s’affiche dans le Metro parisien. Une réalité bien connue : les communications à domicile déclenchent des visites en ligne La Redoute vend toujours plus en ligne mais n’a jamais arrêté d’envoyer son catalogue. L’acquisition de nouveaux e-prospects fait donc dorénavant l’objet d’une réflexion d’ensemble sur les modes de consommation et de réception de l’information des consommateurs visés. Selon les secteurs d’activité, les perdants des prochaines années pourraient bien être ceux qui n’auront pas réussi à affiner leur stratégie de conquête en prenant en compte cette multiplicité des usages. Maintenir les fondamentaux et optimiser par l'action ciblée Bien entendu, les e-commerçants ne peuvent pas se passer des leviers de conquête voire d’existence en ligne : le référencement naturel, le retargeting, le sponsoring de bloggers (entre autres) continueront à agir positivement sur les ventes. D’ailleurs certains acteurs n’auront absolument aucun intérêt à faire autre chose que de la communication en ligne. Cependant le développement des ventes uniquement via les médias en ligne ne sera plus LA solution : les e-commerçants devront envisager des opérations plus ciblées en termes : de géographie (développer le sud ouest grâce à une campagne d’affichage ou de mailing papier) de consommation de l’information (améliorer sa pénétration sur un segment de population en communiquant dans les journaux et / ou magazines, adresser une « tribu » en créant un événement ciblé.) Même les pure players doivent aujourd’hui penser leur communication de manière multicanale. L’essence du e-commerce est de pouvoir vendre partout où les produits peuvent être livrés. La question des équipes marketing sera donc comment optimiser cette zone de chalandise élargie qui ne correspond plus au web mais à la zone de livraison possible, jusqu’à devoir augmenter cette zone de livraison pour développer les ventes. SQLI Mag numéro #10 – Performance Le e-Merchandising L’art de presenter ses produits 29 pour satisfaire tous ses clients Qu’il soit prospect tout fraîchement acquis ou, à l’extrême, client récurrent et fidèle, chaque internaute arrivant sur un site marchand démontre implicitement une attraction pour des produits de la boutique. Dès lors, l’enjeu principal pour le commerçant est d’orienter chaque internaute vers l’offre qui le séduira au point de transformer sa visite en commande ! Le bon produit, au bon prix, au bon endroit, au bon moment. Tel est l’objectif de taille que tout web-marchand doit satisfaire sur un marché ouvert, à forte concurrence, où toutes les boutiques sont en total libre service. Pierre Benci Consultant e-Commerce Sqli agency Paris Performance PERSONNALISATION : a CHAQUE CLIENT « SON » SITE MAîTRISE DE LA DESCENTE PRODUIT : L’ESSOR DU SEARCHANDISING La qualité de la présentation de son catalogue est un levier pour optimiser sa performance e-commerce puisque la navigation dans le catalogue est une étape clé du processus d’achat en ligne. Tel un fluide dans un entonnoir, chaque client doit pouvoir facilement accéder au produit qui l’intéresse. Le risque encouru en cas d’échec est de taille puisque la majeure partie des internautes qui ne trouvent pas « leur » produit en moins de deux minutes quittent le site et, pour moitié d’entre eux, ne reviennent jamais. Le concept de searchandising tend à rapprocher les travaux d’optimisation de la recherche interne et les actions de merchandising de son site e-commerce. Son principe est d’utiliser la recherche et la navigation produit comme principal levier de merchandising. FredHopper, Compario font partie des plateformes qui proposent d’améliorer les rendements des fondamentaux de l’e-merchandising tout en facilitant grandement les travaux d’enrichissement du catalogue. Positionnés comme intermédiaires entre la plateforme e-commerce (back-office) et la boutique en ligne (front-office) ces outils proposent de nombreuses fonctions d’e-merchandising et de searchandising. Transformation des données des produits à partir de règles et d’expressions régulières Création de caractéristiques virtuelles à partir de traitements dynamiques sur les données Réorganisation de l’arborescence du catalogue et constitution d’arbres multiples Gestion de facettes par niveau d’arborescence et suivant le contexte de navigation Configuration de dictionnaire de synonymie et de suggestions de recherche. Au-delà des actions permettant de faciliter la descente produit, les outils de searchandising tendent à proposer des dispositifs d’incitation à la vente et d’animation de la boutique. Ils intègrent donc des fonctions puissantes basées sur des règles marketing avancées. Rayonnage dynamique ; navigation par tags ou encore personnalisation de la navigation Ordonnancement variable ou prédéterminé des produits Imaginez entrer dans une boutique de vêtements dans laquelle vous avez essayé un pull la veille. le vendeur ne vous reconnaît pas, il ne sait pas distinguer que vous êtes une femme ou un homme et vous propose une veste qui n’est pas disponible dans votre taille. Impensable ?! Imaginez entrer dans cette même boutique et voir l’agencement des rayons et des produits se modifier pour correspondre exactement à vos attentes. Impossible, évidemment, pour des raisons physiques ! En revanche, dans le monde virtuel du web il est envisageable de proposer autant de boutiques qu’il peut y avoir de clients. L’idée étant que, sur la même base de produits et services qui constituent un catalogue, le site filtre et trie instantanément l’offre pour proposer au visiteur l’arrangement qui lui plaira le plus. Voilà l’objectif de la personnalisation dynamique ! Grâce à la personnalisation, chaque client peut, en premier lieu, être orienté vers les produits et les offres qui l’intéressent le plus. Cette orientation peut porter sur la navigation à proprement parler ou sur des suggestions de produits ou d’offres. Les exemples sont nombreux : Dès son arrivée, rediriger l’internaute vers son univers produits préféré Lui restituer son dernier panier non finalisé ou lui remémorer ses produits récemment vus Présenter des offres promotionnelles ou Mise en avant produit suivant la navigation et le contexte Liaison de produits pour la vente croisée (up & cross-sell) ou le groupement (bundle) Conseiller virtuel ou agent conversationnel. des évènements ciblés et contextualisés Lors d’une recherche, mettre en avant les produits et les facettes les plus attrayants et utiles Configurer l’environnement de recherche pour correspondre à ses habitudes de navigation À la visualisation d’un produit, suggérer des produits annexes correspondant à ses goûts Mettre en avant les avis des internautes les plus intéressants pour lui. Quand on pense « personnalisation » on pense à Amazon ; le précurseur en la matière qui propose notamment des conseils d’achat spécifiques à (presque) chaque client. Pour définir des conseils pertinents, Amazon analyse les données de navigation et d’historique d’achat puis segmente les clients suivant des critères comportementaux. Pour être encore plus pertinent, Amazon cherche à corriger les données comportementales en invitant chaque internaute à se prononcer sur la pertinence des produits qui sont poussés par les algorithmes de recommandation. Plus qu’un traitement complexe sur les données, il s’agit là de mise en place de procédure d’apprentissage par l’expérimentation et l’ajustement. L’intelligence artificielle est donc déjà présente dans l’univers du commerce en ligne ! 31 SQLI Mag numéro #10 – Performance Performance parcours client Analyser l’experience client pour optimiser sa strategie digitale Web, mobile ou tablette, la stratégie des enseignes doit aujourd’hui s’appuyer sur une connaissance détaillée des usages et des comportements du consommateur 2.0. Or il existe des techniques spécifiques pour étudier le parcours des consommateurs et permettre de faire les bons choix stratégiques. une expérience globale C’est aujourd’hui une évidence pour tous les commerçants : internet, le mobile ou les tablettes font partie intégrante de l’expérience vécue par les consommateurs. Recherche d’information sur les produits, comparaison de prix, réservation, achat et paiement, partage sur les réseaux sociaux, etc. Les interactions entre les enseignes et leurs clients sont nombreuses et les canaux utilisés de plus en plus souvent mixés pour composer une expérience globale, toujours plus riche, et fortement interactive. Dès lors, pour garantir une plus grande efficacité commerciale, il est nécessaire de bien comprendre les nouveaux usages et d’identifier les différents points de contacts entre la marque et ses clients. OBSERVER LES CONSOMMATEURS POUR COMPRENDRE LES USAGES Eric Marillet Directeur Conseil UX / Ergonomie Sqli agency Paris Première étape de la démarche lorsqu’on souhaite étudier et comprendre l’expérience client : l’observation. En s’inspirant des techniques utilisées en sociologie, en ethnologie ou en marketing, cette phase d’observation va mixer des méthodes très diverses : sondages ou enquêtes en ligne, entretiens avec des clients, tables rondes consommateurs (focus groups), observation directe en contexte réel (shadowing), analyse des données des clients, etc. Tous les moyens sont bons pour décortiquer les différents comportements et isoler les usages émergents. Données chiffrées, verbatims, photos ou vidéos, tous les éléments ainsi récoltés permettront Ce type d’étude du comportement met ainsi à mal les schémas établis de longue date, et en particulier ceux qui existaient avant l’avènement d’Internet et du mobile. Par exemple, la célèbre « ménagère de moins de 50 ans » des agences de publicité est devenu obsolète, et s’est changée en « Digital Mum » qui utilise tous les médias à sa disposition pour s’informer sur les produits, chercher des bons de réductions sur le net et faire de bonnes affaires en achetant sur les sites de ventes privées. Les marques du quotidien comme les enseignes de grande distribution l’ont bien compris, en proposant désormais des plateformes de marques ou des sites e-commerce qui facilitent la tâche de ces mamans connectées. IDENTIFIER DES CONSOMMATEURS TYPE Sur la base des données récoltées lors de l’observation, on peut ensuite élaborer des profils types de consommateurs (personas), véritables archétypes de clients, représentatifs des différents comportements observés. Synthétisé sous forme de posters ou de fiches, chaque « persona » présente une personne fictive dont les caractéristiques correspondent à un des groupes de consommateurs identifiés. Pour plus de réalisme, le « persona » possède ainsi un nom, un âge, une profession, un profil de consommateur, des besoins, des attentes, des éléments de caractère et de vie quotidienne, etc. Ainsi « Chasseur de promos », « Ultra-modeuse », « e-Shopping-addict » ou « Social buyer » deviennent autant de modèles permettant aux designers et à l’équipe projet de garder en permanence à l’esprit les consommateurs et utilisateurs bien réels à qui seront destinés les futurs services numériques. CARTOGRAPHIER LES PARCOURS CLIENTS Complémentaire des « personas », la création d’une « experience map » (cartographie du parcours client) s’avère être également un outil particulièrement utile et efficace pour mieux comprendre et identifier les points d’amélioration de l’expérience client. Volontairement très graphique, cette « experience map » est une vue globale de l'ensemble des points de contact entre les consommateurs et une enseigne, et permet d’identifier avec précision les types d’itérations, la durée et la récurrence des contacts, les actions réalisées, les différents canaux utilisés (store, web, mobile, borne, etc.) et le niveau de satisfaction perçu. En proposant une vue fragmentée du parcours des consommateurs, et en analysant chacune des étapes de manière individuelle, « l’experience map » met alors en évidence les failles du parcours client, portant ainsi l’attention sur les moments les plus critiques. C’est par exemple ainsi qu’ont été mis en évidence les ravages du « showrooming », cette pratique qui consiste pour le consommateur moderne à se rendre dans un commerce physique pour évaluer, tester, essayer un produit qu’il achètera ensuite à un meilleur prix sur Internet, le plus souvent auprès d’une autre enseigne. SE METTRE DANS LA PEAU DE L’UTILISATEUR FINAL Au final, cette approche qui mêle observation des usages et cartographie de l’expérience client, aide les différentes parties prenantes du projet à se mettre « dans la peau » des consommateurs réels, et entre ainsi dans un véritable processus de « design centré utilisateur ». C’est également une excellente manière d’identifier les opportunités d’optimisation ou d’innovation pour apporter plus de confort, de satisfaction ou de services aux clients. Cette approche client-centrique sert alors de support à l’enseigne pour faire le choix stratégique des canaux sur lesquels il est nécessaire de concentrer son attention et ses ressources. Cette approche qui mêle observation des usages et cartographie de l’expérience client, aide les différentes parties du projet SQLI Mag numéro #10 – Performance d’identifier des comportements récurrents, la place des différents canaux dans la vie du client, et les scénarios consommateurs les plus représentatifs. 33 Performance J’aime jouer de chez moi. C’est simple, pratique et ça me détend après le travail Je suis un grand fan de Direct Poker sur Direct8 Prend connaissance des espaces de jeu (ambiance, capacité, types) Joue de l’argent en ligne sur un jeu en particulier Évalue et gère son budget Regarde des émissions spéciales jeu Rêve de gagner le jackpot Organise des soirées jeu avec ses amis Entend parler de casino dans sa communauté de jeu Toutes les semaines, c’est soirée poker Certaines chez moi personnes de mon entourage jouent également au casino EXPÉRIENCES PASSÉES Surfe sur les sites et achète les magazines spécialisés pour connaître toutes les stratégies de jeu Vérifie la distance maison/Casino Envisage d’aller dans un casino avec ses amis Consulte les dernières news concernant son jeu favori Suit les tournois et événements liés à son jeu favori S’intéresse au programme de fidélité Recherche sur Google les casinos de sa région Se renseigne sur l’image et la notoriété du casino auprès de sa communauté de gamers Détermine son budget (ticket d’entrée, budget jeu, consos) Évalue le niveau Consulte le calendrier des joueurs, les des événements mises et gains Évoque l’idée d’aller dans un casino avec ses amis Compare avec les casinos ou espaces alternatifs (ex : cercles) Même si le hasard compte pour beaucoup, il faut une bonne statégie pour gagner ÉVEIL, SENSIBILISATION, ÉCOUTE Regarde les actualités liées à son jeu favori DÉCISION DE SE RENDRE DANS UN CASINO, CHOIX DU CASINO PROCESS Nébulosité Cycles Exploration Influences RAPHAËL SPECIFIC GAMER EXEMPLE D'EXPERIENCE MAP : PROFIL Âge : 29 ans Lieu de résidence : Paris Occupation : Directeur Artistique Situation familiale : Célibataire Revenus : 45k€ Utilisation informatique : Influence : Se restaure, boit un verre (snacking) S’inscrit / prépaye un tournoi Fume une cigarette Est sensible aux offres et événements réservés aux membres Rencontre des joueurs Prévoit le déplacement Planifie sa visite Recherche des DÉCISION amis joueurs pour l’accompagner Compare ses gains Évalue ses gains et ses pertes avec ses amis et ses pertes ENGAGEMENT DE LA VISITE 35 Fête ses gains Fait valoir son statut d’habitué ICÔNES Online Poste sur facebook ou twitter VISITE DU CASINO In Real Life : physique Social Raconte à ses amis sa visite, ses gains, ses pertes Planifie sa prochaine visite Évalue l’atteinte de ses objectifs (mise max, gains cible, temps de jeu) CONCRÉTISATION DE LA VISITE Poste sur Facebook le compte rendu de la visite en casino Achète des produits en relation avec son jeu favori Joue avec ses amis Joue seul Recommande le casino PROLONGATION, PARTAGE DE L’EXPÉRIENCE Jeux Télévision SQLI Mag numéro #10 – Performance MOTIVATIONS CLÉS Recherche le frisson, l’adrénaline Faire du profit en s’amusant Devenir toujours meilleur Faire valoir ses compétences dans son jeu de prédilection Rencontrer d’autres gamers Magazine Restaurants / bars Performance La conception ux de l’importance de la prise en compte des utilisateurs adapter les interfaces Cédric Boure Consultant UX Sqli agency Nantes La conception centrée utilisateur doit retrouver tout son sens. Il ne suffit pas de dire que l’on conçoit pour l’utilisateur sans une véritable prise en compte des cibles auxquelles on s’adresse. C’est la phase exploratoire qui fera réellement la différence, comme une nécessité de comprendre l’utilisateur. C’est à ce stade que tout commence. TESTS ET CONCEPTION Utiliser des bonnes pratiques est une chose, cependant comme leur nom l’indique ce ne sont pas des règles absolues. Même si elles constituent une base à considérer, nous ne devons pas nous contenter de simples bonnes pratiques pour juger qu’une interface est réussie. Où se trouve la réelle valeur ajoutée ? C’est parfois dans la rupture que l’on crée les réponses émotionnelles les plus fortes, suscitant une mémorisation plus facile. Juger empiriquement qu’un site correspond aux besoins de ses utilisateurs est une erreur. Des méthodes d’études et tests utilisateurs existent. Pour atteindre un objectif de satisfaction utilisateur, il est impératif de prendre en compte ses besoins. On ne jugera que mieux la qualité d’une interface si on prend le temps d’étudier l’utilisateur en initiant en amont des phases d’analyse — eyetracking pour capter les mouvements du regard, analyse des clics, questionnaires, entretiens individuels, analyse d’audience, audit heuristique, card-sorting — autant de services importants pour comprendre les attentes réelles des utilisateurs et leur proposer des interfaces répondant à leurs attentes. Les tests peuvent intervenir à tout moment et prendront des formes différentes : de co-construction de contenu, rubriquage, créativité, gouvernance Phase d’étude en amont d’un projet : audit de l’existant, benchmark concurrentiel et sectoriel, études utilisateurs (interviews, focus group, tests comportementaux et d’interfaces, etc.), recueil du besoin, test de campagnes emailing ou de versions de pages par A / B testing. Et parce que les points de contact sont multiples, différents et dépendant d’un contexte et d’un moment donné, l’utilisateur doit également être sondé sur ses usages, ses pratiques. Ceci permet de lui apporter une réponse adaptée car se contenter de données statistiques génériques multiplie le risque de passer à côté de son objectif. Phase de construction : idéation, ateliers positive attitude négative positive attente négative disponible agenda urgent relaxant environnement stressant origine extérieure personnelle LE CYCLE D’AMéLIORATION CONTINUE Les projets UX intègrent à tout niveau une démarche d’amélioration continue. L’utilisateur, versatile et exigeant, n’est jamais acquis. Parce qu’un site et / ou une application sont des investissements, ils doivent être efficaces et rentables, donc mesurables. C’est en amont, dès la définition de la stratégie digitale, que l’on commence à dessiner les contours de l’expérience SQLI Mag numéro #10 – Performance QUAND INTERVIENNENT-ILS ? 37 Performance L’amélioration continue est un facteur important pour tendre vers le succès des interfaces : les tests A / B (tests de mêmes pages aux choix ergonomiques très différents) ou multivariés (MVT — seuls quelques éléments d’une page varient) sont le meilleur moyen de tester en condition réelle différentes versions de pages ou de campagnes sur des groupes d’utilisateurs et mesurer la performance de son interface de manière « indolore ». Tester pour un groupe d’utilisateurs aléatoire ou catégorisé et recueillir les données d’interactions pour une page donnée est aussi précieux qu’il permet de mettre en lumière les interfaces les plus efficaces et devient un véritable outil d’aide à la décision, à condition que les indicateurs-clés de performance soient bien définis en amont. Comprendre ses utilisateurs pour leur offrir une expérience utilisateur optimale, c’est garantir le succès du site et assurer la rentabilité attendue. On ne jugera LE RôLE DU MARKETING DIGITAL que mieux la Offrir une expérience utilisateur agréable va (display, affiliation, SEO, retargeting, emailing, etc.). qualité d’une au-delà des aspects ergonomiques et grad’un site ou d’une application. C’est bien en amont, dès la définition de la interface si on phiques Les éléments marketing que l’on va mettre en stratégie digitale, que l’on commence à dessiner dans le site, et en dehors, contribuent les contours de l’expérience. Le site ne sera prend le temps œuvre pleinement à cette expérience utilisateur réussie. qu’une composante, certes majeure, mais une d’étudier composante uniquement de cette expérience serait réducteur de penser qu’offrir une expé- utilisateur globale. l’utilisateur Ilrience aux utilisateurs commencerait à l’arrivée La stratégie webmarketing et e-communication, sur la page d’accueil d’un site, il s’agit d’un ensemble cohérent, d’un dispositif qui commence dès les actions de communication externes la stratégie de contenu, l’engagement social, forment un ensemble cohérent et définissent la plateforme de marque online. BRAND CONTENT « Être intéressant avant d’être intéressé », c’est en ces quelques mots que l’on pourrait résumer la stratégie de contenu. Elle est un fondement de l’expérience utilisateur. C’est en créant du contenu considérant les attentes utilisateurs et en sortant du simple schéma de la relation marchande que l’on suscite l’intérêt. C’est en communiquant des valeurs engageantes pour l’utilisateur que l’on crée du lien et une émotion positive. Il n’y a pas d’expérience utilisateur réussie sans prise en compte des attentes utilisateurs et sans réponses multiples — ergonomiques, graphiques, marketing, éditoriales et communication. A VISITEURS DISTRIBUÉS AU HASARD VERSION A B SQLI Mag numéro #10 – Performance VERSION B 39 50 75 INSCRIPTIONS INSCRIPTIONS LA VERSION B EST MEILLEURE QUE LA VERSION A Performance À LA RECHERCHE DE L’ENGAGEMENT GeNeRER DES VENTES enjeux et recommandations Un individu est hyperconnecté, hyperinformé, hyperinfluent et volatile. Il peut, durant une même journée, passer du rôle de client à prescripteur, voire à prospect selon le contexte, le moment, ou le point de contact avec la marque ou le distributeur. Il s’agit donc plus que jamais de rester dans le « top of mind » du consommateur afin d’être associé à l’action qu’il va entreprendre. Pour émerger de manière durable au milieu du flot d’informations qui l’inonde, il ne suffit plus de diffuser un message où l’individu serait passif. Le but est de générer de l’engagement. L’ENGAGEMENT C’EST QUOI ? La définition la plus complète vient de l’institut Forrester qui le décompose en quatre facteurs : 1_L’implication : de la découverte à l’évaluation L’individu appréhende la marque, le produit ou le service et en évalue les caractéristiques. Exemples : affichage extérieur, visiteur unique d’un site, exposition aux publicités télévisées, visites en magasin. Brigitte Canel-Hickie Directrice conseil Sqli agency Paris 2_L’interaction : DE l’évaluation à l’usage L’individu évalue ses options, prend des décisions et passe à l’action. Exemples : clics sur des bannières, demandes de catalogues, adhésion aux cartes de fidélité, achats en ligne / magasin, etc. 3_L’intimité : de l’usage à l’affinité L’individu interagit avec la marque, utilise le produit ou le service et commence à développer un avis à ce sujet. Exemples : affinité avec la marque, expression de sentiments sur des forums en ligne, appel de services clients, taux de satisfaction, etc. 4_L’influence : de l’affinité à la découverte L’opinion se densifie, l’individu développe un certain degré d’affinité et devient capable d’inciter ou de décourager d’autres individus. Exemples : bouche-à-oreille, articles sur des Les techniques de MAIS QU’EST-CE QUI GÉNÈRE gamification sortent DE L’ENGAGEMENT EN CE MOMENT? du monde des jeux De par son contenu, la publicité est en lien direct mobile est un support rêvé pour l’engagepour s’immiscer dans mentLecompte tenu du caractère « intime » de l’objet. avec la thématique du site ou de la page. capitalise là-dessus avec son Pass book On assiste même à la généralisation de nouvelles notre quotidien Apple pratiques, allant jusqu’à laisser le choix de voir et fait partie des favoris dans la « guerre des Lorsqu’une problématique nous est soumise, notre approche est de faire coïncider ces leviers avec les différents états composant le cycle d’achat afin de compléter les personas et experience maps, et avoir ainsi une réflexion globale sur l’expérience de l’individu avec la marque ou le distributeur quel que soit le point de contact. Mettre ainsi en relief les KPIs d’engagement permet de visualiser où se situent vos cibles les plus engagées afin de travailler à leur activation. COMMENT GÉNÉRER DE L’ENGAGEMENT ? L’objectif est d’identifier quels contenus / services ayant une véritable valeur d’usage pourraient être proposés à ces individus privilégiés. Lorsque nous avons conçu les applications mobiles « Assistant Santé » ou « Assistant Accident » pour notre client MAAF, l’objectif était de devenir un indispensable pour les clients, une application qui reste sur leur smartphone (dans la mesure où aujourd’hui, on efface une application mobile aussi vite qu’on la télécharge). Des services déportés très pragmatiques tels qu’un carnet de santé complet, une simulation de remboursement de frais de santé ou l’accès à un constat en cas d’accident ont été les clés du succès de ces applications. Bien évidemment, des fondamentaux en matière de communication tels que le fait d’être déjà en affinité avec la marque, d’apporter de l’innovation ou une création originale doivent faire partie de l’équation. De la même manière, l’homogénéisation du message quel que soit le point de contact tout en jouant sur la diversification du contenu et / ou des médias, demeure primordiale pour rassurer l’individu et donc lever les barrières de l’engagement. ou pas cette publicité, voire de choisir celle que je veux visionner. Le divertissement reste également une valeur sûre, et c’est encore plus vrai depuis l’avènement des smartphones et autres tablettes qui nous redonnent goût au jeu. Les objets connectés sont également des vecteurs d’engagement dans la mesure où ils rentrent dans l’intimité des gens. Mais il faut néanmoins que les services associés répondent à une utilité réelle pour en faire un succès. Un point important à garder en tête, notamment avec l’arrivée prochaine des Google glass… Les techniques de gamification sortent du monde des jeux pour s’immiscer dans notre quotidien. Coca Cola a rencontré un de ses plus grand succès publicitaire à Hong Kong grâce à sa campagne « Coca Cola Chok » où une publicité TV incite à secouer son mobile à une heure donnée. La chasse au trésor via mobile « Golf Challenge » de Volkswagen est également un exemple de campagne ludique et engageante pour travailler en une opération les 4 leviers de l’engagement. Résultat : 60.000 téléchargements de l’application mobile, 150.000 tweets, 170.000 photographies. En matière de publicité digitale, nous assistons au développement du « native advertising » visant à ce qu’une publicité soit de mieux en mieux intégrée à l’expérience utilisateur afin de retenir l’attention que les visiteurs ont perdu pour les zones publicitaires classiques et afin de générer de l’engagement. Être présent dans le quotidien de ses cibles jusqu’au lieu d’achat est un objectif inchangé depuis les fondements du marketing. La recherche de la pertinence induite par nos nouveaux modes de vie devient en revanche une lutte effrénée. Le pragmatisme a de l’avenir. SQLI Mag numéro #10 – Performance sites de fans, contenu « forwardé » à un ami, potentiel de recommandation, connexions amicales sur des réseaux sociaux, fidélité, etc. wallets ». Avant de se focaliser sur le paiement via mobile qui devrait prendre encore un peu de temps, il s’agit aujourd’hui de centraliser ses programmes de fidélité, coupons et autres tickets afin de les rendre plus facile d’accès au moment où on en a le plus besoin. On note un démarrage lent, le temps pour les marques et les détaillants d’intégrer ce nouvel outil, mais compte tenu de la nature du service rendu — en parfaite adéquation avec l’usage du mobile — on imagine que la généralisation n’est qu’une question de mois. 41 Performance Booster les ventes par la mobilité des forces commerciales et à l’aide d’outils intelligents Elodie Asselineau Chargée de communication SQLI GROUP Soumises à la toujours plus forte « pression sur la croissance », les entreprises sont aujourd’hui contraintes de faire évoluer leur modèle économique. Pour être efficaces et optimiser les ventes elles entreprennent des transformations structurelles telles que l’approche cross-canal, qui dans le cas particulier de la mobilité entraînent des bouleversements profonds, notamment des techniques de ventes pour les commerciaux nomades. Ainsi, les entreprises s’adaptent et dotent leurs équipes d’outils résolument innovants. ANYTIME, ANYWHERE ! Le comportement des consommateurs évolue, les marques également. Elles équipent de supports toujours mis à jour leurs points de vente ou leurs forces de vente. Grâce à un catalogue interactif par exemple, les marques peuvent ainsi proposer à la commande des références physiquement indisponibles en boutique. Les forces de vente peuvent désormais se présenter chez leurs clients et leur proposer une nouvelle vitrine. En optimisant la présentation de ses produits avec un outil numérique ergonomique et facile d’accès, la marque fait désormais rêver ses clients en leur donnant le pouvoir de les personnaliser grâce à des fonctionnalités innovantes et exclusives. C’est le cas de Waterair qui, grâce à Watbook, son application d’aide à la vente, permet à ses clients de visualiser leur future piscine sur plan cadastral. SQLI Mag numéro #10 – Performance Tablettes et smartphones sont depuis quelques années entrés dans les parcs informatiques et les applications mobiles à usage professionnel fleurissent. Out les catalogues papier coûteux, périssables dès le moindre changement du stock ! Out les process de prise de commande interminables ! Le mobile permet d’équiper les forces commerciales notamment, d’outils innovants, interactifs et « environmental friendly ». Au bureau, en clientèle, en déplacement ou sur le point de vente, le collaborateur reste connecté à l’entreprise et peut accéder à différentes fonctionnalités qui révolutionnent son métier. D’un point de vue purement organisationnel, la marque motive et fait gagner du temps à ses équipes commerciales et administratives avec la mise en place d’un processus de commandes numérique allégé. Ainsi les équipes peuvent occuper leur temps en développant de nouvelles activités. 43 DES OUTILS INTELLIGENTS L’évolution du modèle économique ne se limite pas aux seules transformations structurelles et aux nouveaux canaux de vente. Quel que soit le canal, l’un des principaux avantages du commerce connecté réside dans la puissance intrinsèque de l’outil informatique. Alors que le commerce connecté fait référence à un échange transactionnel, la transaction entre le point de vente et le système informatique est susceptible d’être fortement enrichie par un ensemble d’outils « intelligents » qui vont permettre aux vendeurs de capitaliser sur l’acte d’achat et aux équipes marketing de créer et gérer leurs offres de manière plus réactive et autonome. Outre le salesbook et la prise de commandes, un outil CRM mobile permet à un commercial de bénéficier de fonctionnalités plus étendues et d'accéder au données du CRM de l’entreprise quel que soit le lieu et le moment : contacts, historique, encours, etc. Le CRM mobile offre la possibilité de puiser de l’information dans le SI n’importe où : Gestion des opportunités Mise à jour instantanée ou synchronisée. Jonathan Pitcher Responsable marketing et communication, EoZen Performance des contacts / opportunités / commandes, gain de temps pour le commercial et meilleure qualité des informations saisies pour l'entreprise Suivi des objectifs de ventes / indicateurs de performance Un CRM mobile c’est plus de valeur pour l’entreprise et le travail des forces de vente mais cela représente également et par-dessus tout des ROI immédiats : Croissance des taux de vente cross sell / up sell 10-20% Suivi du service client Croissance du taux de rétention 10-30% Géolocalisation, si le client annule un rendezvous à la dernière minute, le commercial peut visiter un autre client à proximité Prise de commande avec signature électronique sur la tablette Pour les managers, aperçus des activités par utilisateur / équipe / service Diminution des ruptures de stock 3-5% Diminution de la durée moyenne du cycle de vente 10-20% Réduction des erreurs de saisie des commandes 20-30% Indice de précision des prévisions 30-40%. UP-SELLING & CROSS-SELLING Ainsi, de nombreuses solutions à base d’algorithmes mathématiques sophistiqués sont aujourd’hui disponibles sur le marché pour augmenter le panier moyen. Des outils d’up-selling /cross-selling (principe de ventes en montée de gamme, additionnelles ou complémentaires à l’achat premier / principal) et communément appelés « moteurs d’offre », permettent de proposer au client au moment de sa commande des produits additionnels pertinents, sur la base de ses habitudes d’achat, de son sexe, de son âge, de sa catégorie socioculturelle, de sa localisation géographique, d’une opération promotionnelle, etc. Votre client est en ligne avec votre centre d’appel pour passer commande de fournitures de bureaux, et le système vous propose de lui suggérer l’achat de stylos en promotion en plus des crayons et papiers qu’il est en train de commander. Votre client se connecte à votre site internet via son smartphone, et le système détectant sa localisation va lui proposer des produits localement pertinents. Votre client a l’habitude de commander des yaourts lorsqu’il fait ses courses alimentaires par internet, le système va détecter qu’il a oublié ce produit dans son panier et lui suggérer cet achat. Votre client est un homme de trente ans et nous sommes début mai, le système va l’orienter vers un cadeau de fête des mères. Capitaliser sur l’acte d’achat consiste donc en grande partie à savoir stimuler — respectueusement, et la nuance fait sens — son client. Or, l’autre levier de stimulation « naturelle », c’est le renouveau, la diversité, le changement. Par conséquent, le fameux Time to market (temps nécessaire pour pouvoir proposer une nouvelle offre sur le marché) est devenu un enjeu essentiel pour de nombreuses sociétés, notamment ont déjà un abonnement un nouveau service pour quelques euros supplémentaires. La souscription à cette offre va modifier la relation contractuelle avec votre client, sa facturation et les prélèvements automatiques sur son compte, accessoirement le comptage de ses points de fidélité, etc. De l’idée en germe dans votre tête à la disponibilité de l’offre se sont écoulées plusieurs semaines et cette lenteur La transaction entre le point de vente et le SI est susceptible d'être fortement enrichie par un ensemble d'outils « intelligents » pour la vente de services. L’hyper concurrence et l’évolution rapide des habitudes de consommation imposent de proposer de nouveaux services dans des délais toujours plus courts. Jusqu’ici, passé l’étape d’élaboration d’une nouvelle offre, le service marketing était tributaire du service informatique pour que de projet, l’offre devienne réalité. Vous êtes marketeur chez un grand opérateur de téléphonie mobile et vous souhaitez proposer à vos clients qui vous fait perdre des ventes. Aujourd’hui des outils spécialisés à destination des services marketing existent, permettant tout simplement de s’affranchir du service informatique. Vous créez une nouvelle offre et toutes les répercussions sur la chaine de gestion de votre client, du contrat au prélèvement, sont gérées de manière automatisée. Les gains de temps sont considérables. Les ventes manquées, un lointain souvenir. SQLI Mag numéro #10 – Performance GESTION AUTOMATISéE DES OFFRES 45 Performance Social business Mythe et realite du web social pour les marques « Votre marque n'est plus ce que vous en dites, mais ce que Google en dit » (Chris Anderson – Wired). Le constat semble sans appel mais le sujet e-réputation estil pour autant un passage obligé pour espérer fidéliser ses clients et continuer à développer la marque dans la durée ? UNE PERTE DU POUVOIR DES MARQUES EN MATIeRE DE COMMUNICATION Jean-Philippe Clair Manager Pôle EIM Sqli agency Lyon Le digital prend une place désormais prépondérante dans la relation marques — clients avec pour conséquence une transformation majeure dans la mécanique de communication. Comment, en effet, espérer maîtriser les messages à destination de ses clients quand près de 2 / 3 du contenu produit sur internet sur une marque échappe à son contrôle ? Et comment se positionner quand 90% des internautes déclarent faire confiance en la recommandation de leurs « amis » contre seulement 14 % pour la publicité en ligne1 ? Ces deux dernières années ont vu un changement rapide du comportement des marques sur ces aspects et il convient désormais de considérer le web social comme un levier de fidélisation client plus que simplement un risque. SAVOIR ALLER AU-DELÀ DES CLICHÉS… E-réputation rime le plus souvent avec « bad buzz ». Il ne se passe pas une semaine sans que des nouveaux exemples soient mis en exergue. Mon propos n’est pas, bien sûr, de minimiser ce volet car l’approche par la maîtrise du risque est nécessaire, mais la mise en place d’un dispositif d’e-réputation (ou Social Media Monitoring) doit aussi — et avant tout — servir la stratégie de développement de la marque vis-à-vis de ses clients, comme par exemple : L’acquisition de nouveaux clients par une stratégie d’engagement et de prise de parole digitale ciblée et réfléchie. La fidélisation des clients en passant d’une posture réactive à proactive grâce à une écoute digitale attentive de leurs retours, avis et remarques L’amélioration de la satisfaction client en offrant de nouveaux modes de support et d’assistance aux demandes clients. Les secteurs technologiques ne sont d’ailleurs pas nécessairement les seuls concernés : des marques mondiales dans le domaine alimentaire ont pu constater une amélioration significative du taux de satisfaction client suite à la mise en œuvre d’une stratégie Social Media sur ce point. de relever le défi du Social Media Monitoring sur des volumes à traiter toujours plus importants ; au point d’ailleurs de voir émerger des dispositifs de « Social Media Command Center » permettant, pour un e-marchand, de centraliser l’ensemble des actions de surveillance, d’analyse et d’engagement sur les médias sociaux. Le social media offre des opportunités incroyables pour les marques pour peu qu’une démarche structurée et bien alignée avec les enjeux business soit engagée. Pragmatisme et agilité doivent en être les maîtres mots car les vérités d’aujourd’hui ne seront pas forcément celles de demain. En un mot, il ne vous reste plus qu’à faire du KISS (Keep It Social and Simple) ! Et comme le dit très justement Chuck Byrne, « Ce qui rend les marques influentes ce n’est pas leur taille mais leur communauté ». …TOUT EN RESTANT PRAGMATIQUE Même si le débat de l’intérêt du Social Media Monitoring pour les marques n’a plus lieu d’être, attention à ne pas se laisser pour autant griser et entraîner par le côté « tendance » du Social Media à tout prix. À titre d’exemple, seuls 12% des internautes estiment être influencés par un « Like » Facebook ou un « +1 » Google2. Dès lors, quid de la compétition pour les « Likes » des marques ? Par ailleurs tout comme les médias traditionnels, le web social est régi par les mêmes principes de segmentation. Selon les typologies de consommateurs et leurs pratiques, l’identification et le ciblage des réseaux sociaux correspondants seront un facteur clé d’efficacité. Il y a une vie en dehors de Twitter et de Facebook ! Et ne jamais oublier que la première question à se poser n’est pas « Comment le faire ? » mais plutôt « Pourquoi le faire ? » ! UN PASSAGE OBLIGÉ DANS LE CADRE D’UNE STRATeGIE E-COMMERCE Au-delà de l’impact sur les marques, l’avènement du web social joue aussi un rôle primordial dans l’univers de l’e-commerce en impactant directement le processus d’achat des internautes. Quelles que soient les étapes de celui-ci, la notion de partage d’avis et de commentaires peut devenir un levier d’accélération comme un frein majeur à l’acte d’achat en ligne. En effet, des études récentes démontrent que plus de 9 internautes sur 10 considèrent les avis consommateurs comme le vecteur n°1 dans leur prise de décision d’achat. Dans le même ordre, on estime aujourd’hui que l’interaction sociale sur un site e-commerce améliore de près de 40% le taux de transformation ! Dans un registre différent, 52% des utilisateurs Facebook se déclarent influencés par les photos de leurs amis pour choisir leurs prochaines destinations de vacances3. Le web social joue aussi un rôle primordial dans l’univers de l’e-commerce en impactant directement le processus d’achat source : Nielsen sources : iAcquire Avril 2013 & Nielsen 3 source : Skyscanner 1 Cette prise de conscience impose donc de mettre en place de nouvelles organisations capables 2 SQLI Mag numéro #10 – Performance Attention cependant à ne pas confondre engagement social et diffusion commerciale ! 47 Performance innovation Vers le commerce contextuel Benjamin Thomas Consultant Innovation Sqli agency Paris anything, anytime, anywhere L’infiltration des technologies digitales dans tous les aspects de la vie quotidienne en général, et du commerce en particulier, constitue une menace pour les retailers traditionnels, mais également une opportunité pour adapter leurs offres et services à tous les instants de la vie digitale des consommateurs. anticiper les tendances « Software is eating retail ». Ces mots, presque une prophétie, sont signés Marc Andreessen, pionner d’Internet (il a créé Mosaïc et Netscape) et un des investisseurs les plus talentueux de la Silicon Valley (Facebook, Skype, Twitter, Zynga, Foursquare et LinkedIn pour ne citer que quelques uns des projets qu’il a accompagnés très tôt). Le secteur du retail est impacté de plein fouet par le digital. Commerce Brick & Mortar et e-commerce vont peu à peu fusionner en une unique expérience digitale de shopping, sans distinction entre les canaux. S’il est un exercice périlleux que de s’interroger sur le futur, on peut dès aujourd’hui identifier des tendances fortes pour tenter de se projeter quelques années en avant et d’anticiper les mutations. BIG DATA AU SERVICE DE LA PERSONALISATION L’augmentation exponentielle de la digitalisation du commerce va permettre l’émergence de possibilités accrues de personnalisation. Après avoir poursuivi le marketing one-to-one dans les années 2000, les marques vont pouvoir aller plus loin et bénéficier des progrès de la contextualisation des offres et des services. Les futurs grands du Big Data Marketing, comme la société RapLeaf, offrent déjà la possibilité de qualifier la base clients d’un retailer grâce à des données piochées sur le web. À une adresse email client, RapLeaf propose d’ajouter des informations sur l’équipement du foyer, l’appétence de ses membres à l’achat d’une voiture ou d’un type de service financier. CONTEXT IS KING Ce type de service est d’ores et déjà disponible pour les développeurs d’applications mobiles via le framework « Fünf » de la startup Behavio. Google ne s’y est pas trompé et a sauté sur l’occasion pour racheter la technologie, les analystes étant convaincus que le but est de l’inclure dans Google Glass, pour rendre les lunettes de la firme de Mountain View conscientes de leur contexte d’utilisation (« context-aware »), et ainsi plus performantes pour pousser des offres vers le porteur. SQLI Mag numéro #10 – Performance Sur le mobile, les technologies vont permettre de passer de la géolocalisation à la contextualisation : la marque pourra non seulement savoir à quel endroit je me trouve, mais également ce que je suis en train de faire (au volant, à pied), si je suis susceptible d’être ouvert à une sollicitation commerciale ou non (si mon calendrier indique que mon rendez-vous n’a lieu que dans 10 minutes alors que je suis déjà sur place, me proposer un coupon pour Starbucks par exemple). La contextualisation est déjà utilisée par les marques pour faire varier le prix en fonction du client et de son contexte. Le Wall Street Journal citait fin 2012 le cas de Staples.com, qui vend des fournitures de bureau : le prix d’une agrafeuse y varie de manière conséquente selon que l’internaute est connecté depuis un quartier huppé ou un quartier défavorisé ; si l’internaute utilise un Mac avec Safari, le prix sera plus élevé car on le supposera plus aisé. De la même manière, certains retailers commencent à proposer des privilèges aux clients bénéficiant de scores d’influence élevés sur des plateformes de mesure d’influence telles que Klout : le pari est ici qu’il est important de concentrer tous ses efforts pour établir une relation de qualité avec des profils susceptibles d’en faire l’écho. 49 De manière similaire, des étudiants du MIT Media Lab réfléchissent à un concept de poubelle connectée : quand je jette une boîte de conserve, son code-barres est scanné et une commande est directement passée pour la remplacer. SOFTWARE EATS RETAIL ? L’INTERNET DES OBJETS POUR AMeLIORER LA CONTEXTUALISATION La connectivité de tous les objets du quotidien ne va faire qu’accroître les possibilités de contextualisation des services et des offres. Conceptualisé depuis des années déjà, l’exemple le plus évident est celui du réfrigérateur capable de s’interfacer avec mon service de Drive pour rajouter à ma liste de courses les articles avant qu’ils ne viennent à manquer. Ces concepts et leur application, dont l’adoption rapide dépendra de la capacité à s’inscrire dans des cycles d’innovation courts, pourraient accentuer les écarts entre les marchands en capacité de suivre et les autres. De nombreux retailers historiques auront du mal à suivre le rythme imposé et Marc Andresseen continuera à marteler que « Nous ne sommes encore que dans l’ère pré-mort du retail, alors que nous voyons déjà des acteurs avec une croissance fulgurante. Les meilleurs deviendront encore meilleurs, quand aux autres… ». Le défi sera donc de montrer à la Silicon Valley que les retailers pourront s’adapter à ces nouveaux défis. L’offre sqli Nos compétences De nouvelles pistes pour le developpement des ventes Isabelle Gauthier Directrice Marketing SQLI Group sqli partenaire de vos projets de commerce connecte Le marché du commerce connecté arrive à maturité. Les possibilités se multiplient en matière d’information d’aide à la décision, enrichie de combinaisons inédites et plus affûtée pour développer les ventes (e-commerce et réseau de distribution), pour gérer la réputation et anticiper le succès du catalogue produits, pour optimiser les coûts de fonctionnement et améliorer le pilotage au plus haut niveau. Analyser les réseaux sociaux, détecter les avis consommateurs sur les produits, segmenter l’audience (par goûts, par régions, par catégories d’âge, etc.) : l’analyse prédictive appliquée au e-commerce permet l’amélioration significative de l’impact des campagnes marketing et du searchandising (personnalisation des produits proposés en emailing ou sur un site marchand). FACEBOOK, TWITTER, LINKEDIN : UNE MANNE D’INFORMATION AUJOURD’HUI ACCESSIBLE De grandes marques utilisent déjà les techniques du Big Data, par exemple pour dimensionner le nombre de salles diffusant les nouveaux films en fonction du buzz observé les semaines précédant leur sortie, pour estimer les stocks à produire selon les sentiments positifs et négatifs détectés et en tirer parti par l’adaptation des argumentaires produits. Loin du simple recueil des bruits sur la marque, on parle là d’une capacité d’anticipation business bien plus globale ! Le potentiel du commerce connecté entre en résonance avec la double compétence du groupe SQLI : nos savoir-faire autour du système d’information et de l’Expérience client RÉDUIRE LES COÛTS DE FONCTIONNEMENT PAR DES ANALYSES INeDITES AMÉLIORER LE PILOTAGE ET L’ANTICIPATION L’association de sources de données jusque là indépendantes ouvre de belles perspectives. Par exemple, les informations d’usage remontées depuis l’ERP de l’entreprise, rendent possible l’analyse du temps passé sur le système par les équipes de la DAF pour le traitement des factures fournisseurs de façon plus précise que jamais. L’accès aux données en temps réel, favorisé par les approches ‘ in memory ’, est déjà en soi un énorme saut culturel et une grande promesse de gains : piloter en direct ses stocks, anticiper ses consommations et dépenses, adapter avec une réelle agilité ses décisions de façon très transverse à l’entreprise. Plus que jamais, la conduite Ou encore de pouvoir analyser les commandes émises par les magasins d’un réseau de franchisés pour identifier les axes d’amélioration de la performance des différents points de vente. Les technologies permettent aujourd’hui aux e-commerçants de se concentrer sur leurs problématiques réelles, c’est de bon augure ! du changement est LA clé : les données révélées appellent une discipline organisationnelle adaptée, un SI et une architecture dimensionnés, et surtout une autorité d’analyse et de prise de décision transverse ayant le mandat pour enclencher des actions fortes, avec un impact potentiel sur tous les métiers de l’entreprise ! SQLI Mag numéro #10 – Nos compétences LE E-COMMERCE DOPÉ : TOUJOURS PLUS PReDICTIF ET PERSONNALISe 53 Nos compétences SQLI en bref 15 ans d’expertise Plus de 75 projets à notre actif en 2013 Plus de 20 déploiements actifs à l’international 200 spécialistes Marque, Mobilité, Ergo nomie, Trafic, E-réputation, Technologies EN GUISE DE CONCLUSION Le potentiel du commerce connecté entre en résonance avec la double compétence du groupe SQLI : nos savoir-faire autour du système d’information (Processus, Référentiels, SI métier, ERP et CRM, Big Data) et de l’Expérience client (e-commerce, relation client, social media, design, ergonomie). Notre orientation usages alliée à une maîtrise technique passionnée nous permet de proposer des dispositifs marchands performants et de les animer dans la durée par une approche de marketing digital adaptée au commerce. LE CENTRE DE COMPÉTENCES E-COMMERCE DE SQLI GROUP En savoir plus : Livre blanc : Réseau de distribution & ecommerce — Du conflit aux complémentarités Dossier : Le commerce omni-canal en mode accéléré — Zoom sur hybris Retrouvez également nos tribunes d’experts, publications, et actualités sur notre site dédié aux stratégies e-commerce : strategies-ecommerce.com Twitter : @SQLI_ECOMMERCE Facebook : SQLI Agency, SQLI GROUP SQLI e-commerce, c’est 15 années d’expérience, plus de 50 déploiements en 2012 en France et à l’international (Citadium, Nespresso, RETIF, Semitan, Amersport, etc.). SQLI e-commerce se positionne comme le partenaire clé des stratégies e-commerce assurant la maîtrise de la marque, de la performance et du dispositif technologique. Notre centre de compétences fédère plus de 300 experts : créatifs, professionnels du digital, experts des technologies web et SI au service des enjeux des marques : 1_Une stratégie fondée sur les usages dans une logique omni-canal. Une identité de marque, des parcours de vente adaptés aux usages des cibles. Des services personnalisés pour une expérience utilisateur performante. 2_Une plate-forme technique évolutive au service des métiers de la vente. Une solution solide intégrée au Système d’Information qui permet une gestion performante du catalogue produit, de la relation Client et l’implémentation de nouveaux services. Nos clients et partenaires éditeurs hybris, Magento, Compario reconnaissent notre expertise technique ! 3_Une véritable culture du résultat pour s’assurer dans le temps de l’atteinte des objectifs de croissance et de fidélisation. Valorisation des marques, optimisation du trafic et du dispositif global, dans une logique de ROI. SQLI Mag numéro #10 – Nos compétences MA VIS RQU IBL E E PE RF ME ORM SU AN RA CE BL E NO AG LO ILI GIQ TÉ UE CH TE CO RÉ ORI NSE SU EN IL LTA TÉ TS Notre approche pluridisciplinaire 55 Nos compétences France Air lance un nouvel espace pro Un site e-commerce B2B sous Magento Christine Julien Directrice de la communication SQLI Group Leader français de la conception et distribution de systèmes de traitement d'air, France Air a de nouveau fait confiance au Groupe SQLI pour la refonte de son « Espace Pro », sur le socle e-commerce open source Magento. Un objectif majeur : tripler ses ventes en ligne par un meilleur accès à l'offre produit, un confort d'achat optimisé et de nombreux services supplémentaires. ACCÉLÉRER LE DÉVELOPPEMENT DES VENTES EN LIGNE Depuis 2006, France Air disposait d'un « Espace Pro » sur son site — déjà réalisé par SQLI ; cet espace sécurisé réservé aux installateurs clients de la marque et bureaux d'études, ne répondait plus aux nouveaux usages e-Commerce désormais matures, ni à ses exigences en termes de maintenance, d'expérience utilisateur et d'intégration au Système d'Information, en pleine évolution. De plus, les possibilités d'actions marketing étaient restreintes. France Air a donc souhaité faire évoluer sa plateforme e-Commerce afin d'accélérer le développement de ses ventes en ligne, en s'appuyant sur les leviers suivants : Une optimisation de ses actions marketing : une offre de solutions en permanence « up-todate » via un back-office performant permettant la mise à jour simple, autonome et réactive du catalogue (plus de 26000 références) par les équipes Marketing, le développement du cross- selling et up-selling, le lancement de promotions en ligne, etc. Un meilleur accès à l'offre : un moteur de recherche puissant, une sélection de produits à valeur ajoutée, d'accessoires, etc. Une expérience d'achat optimisée avec une interface totalement repensée, un module de saisie rapide, un suivi en temps réel des commandes, le paiement sécurisé, une historisation des devis, des commandes, etc. Des services supplémentaires : Air Express (un service de livraison sous 24 heures), un accès aux documentations techniques, aux contenus de prescription, la réalisation de listes d'articles, un affichage des prix et conditions commerciales par compte, etc. Olivier Barboyon Chef de Projet Informatique France Air Le lancement du nouvel « Espace Pro » s'est effectué sous surveillance car les changements liés au processus de connexion, à la mise en place de paniers ou de la gestion de listes par exemple, représentaient un saut culturel pour les utilisateurs. Ceux-ci ont désormais retrouvé leurs repères et en termes de chiffre d'affaires, cette fin d'année s'annonce prometteuse. Initialement conçu sur des problématiques B2B, l'évolution de notre dispositif s'oriente de plus en plus vers des fonctionnalités BtoC ; nous comptons sur l'équipe SQLI pour continuer à être force de proposition et nous accompagner dans cette évolution. Bénédicte Margrita Chef de projet Utilisateur de France Air Les utilisateurs ont désormais retrouvé leurs repères et en termes de chiffre d'affaires, cette fin d'année s'annonce prometteuse L'EXPERTISE SQLI AU SERVICE DES ENJEUX MeTIERS DE FRANCE AIR Fort de son expertise globale couvrant l'ensemble de la chaîne de valeur de l'e-commerce et de ses multiples références dans ce domaine, SQLI s'est vu confier le projet de refonte de l'« Espace Pro » de France Air. Partenaire de Magento depuis 2008 et reconnu comme l'intégrateur majeur de la solution (« 2011 Magento Partner Award »), le Groupe dispose en outre d'une parfaite maîtrise de la plateforme e-Commerce open source, mise en œuvre sur de nombreux projets. Ainsi, l'équipe lyonnaise de SQLI s'est appuyée sur l'ensemble de ses compétences — fonctionnelle, technologique et méthodologique — pour réaliser cet « Espace Pro », lancé auprès des clients et prescripteurs de la marque cet été. Aujourd'hui, le dispositif répond pleinement aux attentes de France Air, qui entrevoit une augmentation significative du chiffre d'affaires des activités online d'ici la fin de l'année. SQLI Mag numéro #10 – Nos compétences France Air et SQLI mènent des projets Web et e-Commerce en partenariat depuis plus de six ans. L'équipe lyonnaise avait notamment déjà travaillé sur le développement de la première version de « l'Espace Pro » et connaissait parfaitement notre business model ; de plus, son expertise de l'intégration Magento avait largement été démontrée sur de nombreux projets. Aussi, choisir de nouveau SQLI nous a paru être la garantie d'un projet sans encombre ! 57 Nos compétences KIS Photo-Me se dote d’une plateforme e-commerce B2B Un site Magento realise en moins de 3 mois La société KIS, membre du groupe Photo-Me, acteur majeur dans le domaine de l’équipement professionnel de photographie, a confié à l’agence lyonnaise du Groupe SQLI, la réalisation d’un site e-commerce B2B afin d’offrir à ses clients un nouveau support pour la prise de commandes de consommables et à ses forces commerciales un gain de temps sur le traitement de ces activités récurrentes ; tout en accélérant le développement de son chiffre d’affaires par la distribution de nouveaux produits et services. UNE STRATÉGIE BUSINESS AFFIRMÉE AU TRAVERS D’UN NOUVEAU CANAL DE VENTE Dans un contexte de marché très fortement concurrentiel, KIS a souhaité se doter d’une plateforme e-Commerce B2B répondant à un double objectif : Moderniser et renforcer l’image de la marque KIS au travers d’un site convivial, performant et totalement intégré avec son Système d’Information, proposant une large gamme de produits consommables aux photographes / distributeurs et reflétant ainsi davantage son positionnement centré sur l’innovation — KIS étant en effet le centre de R&D du Groupe Photo-Me Développer une nouvelle dynamique business en proposant au travers de ce canal de vente de tout nouveaux produits et services à ses clients et prospects et en libérant ses forces commerciales de la gestion des activités récurrentes pour les recentrer sur des activités à forte valeur ajoutée. Le Groupe SQLI s’est ainsi vu confier la réalisation de la plateforme B2B www.kis-boutique.com. La clé de ce succès ? Un site très simple d’utilisation, performant et fiable UNE PLATEFORME E-COMMERCE B2B ReALISeE EN 3 MOIS Des produits « créatifs » modernes et innovants : cadres, goodies personnalisables, calendriers, albums, etc. Des produits « photo » : papier et chimie pour minilabs, pellicules, piles, appareils photo jetables, etc. Une fonctionnalité de « Quick order » est proposée aux utilisateurs connaissant parfaitement les produits de la marque et leurs références afin de gagner encore en temps de traitement. Interfacé à l’ERP MFGPRO, le site permet aux utilisateurs d’accéder à leur espace privé, comprenant informations personnelles, historique des commandes et conditions tarifaires spécifiques. RéSULTAT : UNE RéELLE SATISFACTION DES eQUIPES KIS ET DES UTILISATEURS FINAUX SQLI a réalisé en un temps record une plateforme e-Commerce performante et professionnelle, qui correspond pleinement aux enjeux stratégiques de son client KIS et remporte l’adhésion de ses distributeurs. Les premiers résultats observés 4 mois après son lancement étaient en effet très prometteurs. Une appropriation par la quasi-totalité des clients (80% des clients convertis au web) Une augmentation du chiffre d’affaires significative sur les consommables avec plu- sieurs milliers d’euros de ventes additionnelles enregistrées dans les tout premiers jours Un gain de temps significatif observé par les utilisateurs finaux sur les commandes de consommables Un fort gain de productivité des équipes KIS qui peuvent désormais se consacrer à des activités plus créatrices de valeur Une captation de nouveaux clients. Parmi les différentes options qui s’offraient à nous, nous avons choisi la solution proposée par SQLI pour sa maîtrise des grands projets e-commerce visible au travers de ses nombreuses références prestigieuses en ce domaine et surtout pour sa parfaite compréhension de nos enjeux métiers et sa capacité à mettre en place une plateforme robuste et totalement intégrée à notre ERP . Jusqu’alors, nos clients passaient commande de façon traditionnelle (catalogue / téléphone / courrier) ; les habitudes étaient bien ancrées, chaque client connaissait parfaitement son interlocuteur commercial et vice-versa. Malgré ce contexte peu favorable au changement, notre nouveau canal de vente a rencontré un succès indéniable, et aujourd’hui la majorité de nos clients a basculé et nos ventes sont en nette progression. La clé de ce succès ? Un site très simple d’utilisation, performant et fiable. Au-delà, ce projet mené avec SQLI s’est révélé extrêmement intéressant dans la mesure où il nous a amenés à nous poser les bonnes questions, à revoir et optimiser nos processus, notre organisation. En ce sens il a pour nous été très structurant. François Ottmann DSI de KIS SQLI Mag numéro #10 – Nos compétences Fort de son expertise dans le domaine du e-commerce et des technologies associées, reposant sur de nombreux projets de toute envergure réalisés notamment autour de SQLI e-commerce expert et intégrateur Magento, SQLI a conçu le « Packgento » — une offre permettant d’accélérer la mise en œuvre de projets e-commerce sur Magento — et s’est appuyé sur cette solution packagée et sur une méthodologie de gestion de projet dédiée pour réaliser cette plateforme e-commerce B2B en 3 mois. Ainsi, rapide et simple d’utilisation, le site www.kis-boutique.com, en ligne depuis juin 2011, permet désormais à l’ensemble des clients et distributeurs de la marque de découvrir et de commander en ligne : 59 Nos compétences mTicket Tan l'expertise mobilité au service du grand public Une application mobile inedite dans le monde du transport urbain Face à l’explosion des usages du mobile et dans le cadre d’une politique volontariste d’innovation, la SEMITAN a souhaité proposer aux usagers des transports en commun de l’agglomération nantaise une application mobile répondant à leurs attentes en termes d’information et de service. Fort de son expertise éprouvée dans le domaine de la mobilité, tant sur le plan technologique que fonctionnel et méthodologique, SQLI s’est vu confier la réalisation de ce projet stratégique. Avec le tout nouveau mTicket TAN disponible sur iPhone et Android, le titre de transport dématérialisé passe pour la première fois en France, du stade expérimental au déploiement Grand Public. LE SERVICE PUBLIC AU CŒUR DES ENJEUX Société d'économie mixte des transports urbains agissant pour le compte et sous l’autorité de Nantes Métropole, la SEMITAN a souhaité proposer une application mobile à la pointe de l’innovation aux usagers des transports en commun nantais, dans un double objectif : Leur délivrer toute l’information utile pour leurs déplacements, qu’ils soient ponctuels ou réguliers Leur offrir des services pratiques pour gagner en autonomie, simplicité et rapidité de déplacement. À l’issue d’un appel d’offres SQLI a été choisi par la SEMITAN pour mener ce projet aux enjeux stratégiques. LANCEMENT DU MTICKET : UNE « PRèMIERE » DANS LES TRANSPORTS PUBLICS EN FRANCE D’obtenir des informations générales sur l’agglomération nantaise : actualités, tourisme, multimodalité, etc. De connaître les horaires de passage, les arrêts les plus proches ; rechercher le meilleur itinéraire de transport ; se repérer sur les plans du réseau De se créer un compte « Mon espace » pour gérer ses favoris (arrêts, lignes, itinéraires, etc.) et suivre / historiser ses commandes D’accéder aux infos trafic en temps réel / se créer de alertes Infos trafic de ses lignes D’acheter ses tickets à tout moment, en tout lieu et en toute sécurité (authentification / cryptage des données) — ticket à l’unité, carnets de 10 tickets, ticket navette aéroport, ticket 2 heures ou encore ticket 24h / 24 personnes — et de valider son ticket dématérialisé, qui sera contrôlé via le FlashCode généré automatiquement. Au travers du lancement de ce dernier module en novembre dernier, la SEMITAN apporte ainsi un véritable service à valeur ajoutée aux usagers tout en réaffirmant sa culture d’innovation et réduisant ses coûts de distribution (cf. édition des tickets papier). L’INNOVATION PLEBISCITéE PAR LES UTILISATEURS Depuis son lancement, l’application TAN a fait l’objet de plus de 70 000 téléchargements, dépassant ainsi très largement les objectifs fixés en début de projet par la SEMITAN. Elle rencontre un véritable engouement de la part des utilisateurs qui se déclarent extrêmement satisfaits des services proposés et notamment du mTicket : dès le premier jour, plus de 700 tickets ont été vendus au travers de ce nouveau canal et depuis mi-novembre les commandes ne cessent de progresser (plus de 2 300 commandes, plus de 11 000 tickets vendus et 6 000 validations). La SEMITAN prévoit ainsi d’ores et déjà la multiplication par 5 de l’objectif de chiffre d’affaires annuel attendu via l’application. Parmi les nombreux dossiers que nous avons examinés lors de cette consultation, nous avons sélectionné SQLI pour plusieurs raisons :d’une part la qualité de la réponse technologique bien sûr mais également pour son approche « user-centric » dans la conception d’applications mobiles : dans sa réponse, nous avions d’emblée pressenti son savoir-faire en ergonomie, ce qui nous semblait primordial dans la mesure où il s’agissait avant tout d’une application destinée au grand public qui devait être manipulable d’une seule main et en situation nomade. De plus, ses multiples références visibles dans le domaine de la mobilité étaient très rassurantes. Ce projet est une véritable réussite, tant en termes commercial que d’image ; l’application a rencontré un très grand succès auprès des utilisateurs qui ont été très séduits par son caractère innovant. De plus, il était crucial que cette application soit d’une qualité irréprochable car nous ne pouvions imposer le téléchargement de mises à jour en phase de lancement ; cela a été le cas et je tiens à saluer l’implication et l’expertise des équipes, qui ont effectué un travail remarquable. Nous envisageons d’ores et déjà différentes évolutions visant à offrir toujours plus de services aux usagers des transports publics nantais : par exemple le postpaiement, la déclaration de perte ou de vol en situation de mobilité, etc. Le monde des smartphones laisse un vaste champ de créativité, l’imagination est au pouvoir… Pascal Leroy Directeur Commercial SEMITAN SQLI Mag numéro #10 – Nos compétences SQLI Nantes a mobilisé l’ensemble de ses expertises — conception technique et fonctionnelle des applications mobiles, design, ergonomie, développement iOS et Android, géolocalisation — pour réaliser cette application en collaboration étroite avec les équipes SEMITAN, dont le dernier module — le plus innovant — vient d’être lancé : le mTicket TAN. Ainsi l’application permet aux utilisateurs, et selon leur profil d’usage (intensif, occasionnel régulier ou pur occasionnel) : 61 Nos compétences TAPE À L’ŒIL choisit SQLI pour la refonte de sa plateforme digitale SQLI poursuit sa percee dans l’e-Commerce international Tape à l’œil, la marque de prêt-à-porter pour enfants, a retenu le Groupe SQLI pour la mise en place d’un nouveau socle e-commerce visant à renforcer sa notoriété et ses ventes et favoriser son développement à l’international. Parmi les critères décisifs en faveur de SQLI : son expertise forte des projets e-commerce, visible au travers de références d’envergure internationale, sa parfaite maîtrise de la solution de commerce omni-canal hybris et sa méthodologie permettant de garantir qualité de production et respect des délais. DU SITE E-COMMERCE VERS UNE PLATEFORME DIGITALE GLOBALE, VITRINE DE L’ENSEIGNE Créée en 1994, Tape à l’œil fabrique et distribue des vêtements pour enfants de la naissance à 14 ans. La marque s’appuie sur un réseau de 300 magasins répartis dans 17 pays et dispose également d’un site de vente en ligne (www.t-a-o.com) traduit en 4 langues (français, anglais, espagnol et italien). Dans le cadre de sa stratégie de développement cross-canal visant à renforcer sa notoriété, dynamiser ses ventes et accélérer son développement international, Tape à l’œil a souhaité se doter d’une plateforme digitale performante répondant à un enjeu pluriel : Disposer d’un socle robuste, pérenne, ergonomique et convivial, permettant une gestion globale et autonome des opérations marketing Valoriser la marque et l’offre produits de façon originale et créative par un merchandising performant Inscrire le site dans une logique de performance : optimisation SEO, stratégie up et crossselling, social-commerce Accélérer le déploiement international par l’ouverture simplifiée de nouveaux pays (outil multi-pays / langue / devise / TVA / etc.) Tape à l’œil a choisi de s’appuyer sur l’expertise éprouvée du Groupe SQLI en matière de mise en œuvre de dispositifs e-commerce d’envergure internationale. acteurs de référence dans le domaine du commerce connecté. Le Groupe dispose d’un pôle d’excellence dédié, composé d’experts fonctionnels et techniques, de créatifs et d’ergonomes, qui accompagnent les entreprises depuis l'idée jusqu’à la mise en ligne, puis dans l'amélioration continue des performances de leur plateforme marchande dans le souci permanent du ROI. Face aux enjeux forts de Tape à l’œil, SQLI a proposé un accompagnement global intégrant les solutions de pointe de ses partenaires hybris et Fredhopper : de PCM (Product Content Management), d’e-commerce (B2B ou B2C), de print, de mobilité, d’outils in-store, de personnalisation web avancée (WCMS) et d’outils de services clients, avec une approche intégrée et modulaire. Elle propose un modèle de données, des briques fonctionnelles et un back-office entièrement configurable, qui s’intègrent aisément aux architectures existantes. Fredhopper : solution de « searchandising » La solution Fredhopper permet d’optimiser la navigation, la mise en avant et la recherche de produits, de maximiser le merchandising (cross-selling, up-selling, etc.) et de faciliter la structuration et la gestion du catalogue. UN DISPOSITIF ET UNE MéTHODOLOGIE GARANTISSANT QUALITe ET RESPECT DES DeLAIS Afin de garantir le succès du projet dans les délais impartis — la plateforme devant impérativement être lancéeà la rentrée — SQLI s’appuie sur sa méthodologie originale, combinant Agile et CMMI, avec des « sprints » de 3 semaines. De plus, pour faire face à la nécessaire montée en puissance des équipes en phase d’intégration, le Groupe mobilise son centre d’expertise hybris offshore de Rabat. Rendez-vous à la rentrée des classes, donc, pour le lancement de la nouvelle plateforme digitale de Tape à l’œil. SQLI Mag numéro #10 – Nos compétences La maîtrise et la motivation de l’équipe ont instauré dès les SQLI : UNE COMBINAISON D’EXPERTISES AU SERVICE D’UNE NOUVELLE EXPeRIENCE CLIENT premiers échanges un climat de Fort de plus de 70 projets d’envergure réalisés hybris : plateforme de Commerce omnicanal grande confiance avec succès, SQLI figure aujourd’hui parmi les hybris Commerce Suite intègre des solutions 63 J’ai particulièrement apprécié la très forte réactivité de SQLI, qui a su nous apporter la réponse la plus aboutie tant sur le plan de la compréhension de nos enjeux métier que sur les technologies et la méthodologie, tout en disposant de moins de temps que les autres interlocuteurs. De plus, la maîtrise et la motivation de l’équipe ont instauré dès les premiers échanges un climat de grande confiance — élément très précieux dans le cadre de projets de cette envergure — et le POC réalisé nous a conforté dans notre choix de SQLI . Frédéric Deconinck Directeur e-Business Tape à l’œil Nos compétences retif renforce sa stratégie de commerce cross-canal Developper le trafic en magasin et acceler le developpement international Au terme de l’appel d’offres que nous avions lancé, nous avons retenu SQLI pour plusieurs raisons : ses compétences technologiques bien sûr, de même que ses nombreuses références e-commerce Magento, mais également sa certification CMMI qui nous a rassurés sur sa capacité à délivrer selon un niveau de qualité élevé. Durant ce projet, nous avons particulièrement apprécié la forte implication de l’équipe de pilotage SQLI et bien que la phase de recette se soit révélée un peu plus longue que prévue, nous avons pu lancer le site dans les temps et son déploiement s’est effectué dans de bonnes conditions. Aujourd’hui, nous sommes satisfaits de cette nouvelle plateforme, qui nous laisse entrevoir de belles perspectives de développement. Mirhane Alecian Responsable e-Commerce Groupe RETIF Développement Pour accompagner sa stratégie de développement, le leader européen de l’équipement de magasins a souhaité se doter d’une nouvelle plateforme e-commerce dans un triple objectif : renforcer ses ventes en ligne, générer davantage de trafic dans ses magasins et accélérer son développement à l’international. DU SITE E-COMMERCE VERS UNe PLATEFORME DE COMMERCE MULTICANAL Avec plus de 100 magasins en Europe répartis en France (80 magasins), au Royaume-Uni, en Espagne, au Benelux, au Danemark et en Norvège, le Groupe RETIF s’est imposé comme leader européen de l'équipement des commerçants et des professionnels. Son offre s’articule autour de 3 axes : les produits (plus de 10000 références), le conseil et les services. Dans le cadre de sa stratégie de développement, l’enseigne a souhaité se doter d’une nouvelle plateforme e-commerce permettant de répondre à ses enjeux business : Développer le chiffre d’affaires par une meilleure valorisation de l’offre globale, la mise en place de nouveaux services et de nouvelles fonctionnalités Renforcer le trafic vers les points de vente physiques par l’ajout de fonctionnalités webto-store De plus, la mise en œuvre de ce nouveau dispositif vise également à renforcer l’autonomie des équipes pour la mise à jour de l’information et améliorer leur productivité grâce à des outils plus modernes et évolutifs. Ainsi, à l’issue d’un appel d’offres, RETIF a choisi le Groupe SQLI pour mener à bien ce projet. Figurant parmi les pionniers de l’intégration Magento en France et aujourd’hui « Magento Gold Partner », SQLI a contribué, au travers du retour d’expérience sur plus de 30 projets d’envergure réalisés à l’enrichissement de la solution. Le Groupe est ainsi largement reconnu pour sa maîtrise fonctionnelle et technologique de la plateforme et fort de plus de 70 experts Magento (Chefs de Projet, Business Analysts, Experts techniques, Développeurs) répartis en France, en Suisse, en Belgique et au Maroc, en est désormais l’intégrateur incontournable. Aussi, au regard des enjeux de l’enseigne, la proposition d’accompagnement de SQLI comprenant la refonte du design et de l’ergonomie du site, l’intégration de la solution Magento et le transfert de compétence, a été choisie par le Groupe RETIF. MAGENTO : UNE SOLUTION E-COMMERCE OPEN SOURCE RePONDANT PLEINEMENT AUX ENJEUX DE RETIF La plateforme Magento offre en effet toutes les fonctionnalités clés en standard telles que : Une gestion multilingue, multi-pays, multidevises, multi-taxes, etc. Des possibilités de customisation graphique poussées Une définition et catégorisation fine des produits De nombreuses actions marketing : up-selling, cross-selling, etc. Un processus de commande par étapes sur une page Une administration riche. Mais également des fonctionnalités à valeur ajoutée Aujourd’hui, nous sommes satisfaits de cette nouvelle plateforme, qui nous laisse entrevoir de belles perspectives de développement liées au partage communautaire telles que : Une gestion des « wishlists » à partager avec ses amis La possibilité pour les internautes de noter ou de commenter les produits, d’alimenter un nuage de mots clés pour définir les produits du catalogue Un comparateur de produits Des modules de partage (Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux). Magento permet aussi de publier son catalogue dans une version mobile pour se positionner sur le m-commerce. DES PREMIERS RéSULTATS PROMETTEURS SQLI a ainsi réalisé un site répondant aux enjeux et exigences du Groupe RETIF, qui dispose aujourd’hui d’un système suffisamment robuste pour supporter des pics de charge importants et évolutif pour permettre aux équipes de gagner fortement en autonomie et réactivité quant à la mise à jour de l’information en général et du catalogue en particulier. L’espace « Nos magasins » valorisé au même niveau que l’offre produits / services, permet de trouver le magasin le plus proche de son commerce, d’accéder aux données pratiques, d’être informé sur les promotions, sur les ateliers de formation, ou encore sur les nouveaux services tels que le devis 3D gratuit. Ajoutées à l’offre de retrait gratuit des produits en magasin, ces fonctionnalités favorisent ainsi le trafic sur les points de vente. Ainsi, depuis sa mise en ligne, le nouveau site a permis au Groupe RETIF de voir son chiffre d’affaires progresser de façon significative. L’enseigne ne compte pas en rester là et réfléchit d’ores et déjà aux évolutions de sa plateforme. SQLI Mag numéro #10 – Nos compétences SQLI : ACTEUR DE RéFéRENCE DE L'INTeGRATION DE MAGENTO 65 Nos compétences citadium developpe sa strategie de commerce construction de la plateforme e-Commerce et realisation du tout premier site de vente en ligne du Groupe Printemps Dans le cadre de la mise en œuvre du site e-commerce Citadium, le Groupe Printemps a constitué un centre de service dédié à la mise en place d’une plateforme e-commerce multicanal performante et évolutive et a souhaité se faire accompagner par SQLI. UN DISPOSITIF À 360° Le Groupe Printemps a souhaité se doter d’un Centre de Service spécialisé pour mettre en place le socle fonctionnel et technologique du dispositif e-commerce Citadium. Pour Printemps l’enjeu était pluriel : Se doter d’une plateforme supportant l’ensemble de ses enseignes et parfaitement intégrée à son Système d’Information Disposer d’une solution pérenne, évolutive, multicanal et multisupport Mettre en place un premier site marchand à la navigation efficace, simple et intuitive par caractéristique produit ou par thématique Inscrire le site dans une logique de performance : optimisation SEO, stratégie up et crossselling, social-commerce Le tout dans le respect des délais et dans un budget maîtrisé. SQLI s’est vu confier la mise en œuvre de ce dispositif reposant sur les solutions hybris et Compario, choisies pour la réalisation du site www.citadium.com Mickaël Soleau Directeur e-Commerce Groupe Printemps UN SUCCèS D’éQUIPE ET DES PARTENARIATS FORTS SQLI s’est appuyé sur sa maîtrise de l’intégration ERP et son expertise de la conception fonctionnelle et technique de sites marchands pour orchestrer la construction de la plateforme e-commerce et son intégration au Système d’Information et, aux côtés de l’équipe du CSP1, pour réaliser le site. SQLI a également assuré l’intégration des solutions de pointe de ses partenaires hybris et Compario : hybris : plateforme Commerce multicanal La solution de commerce multicanal hybris, comprend des outils de PCM (Product Content Management), d’e-Commerce (B2B ou B2C), de publication papier, de mobilité (iPhone, Smart- Phones), de personnalisation web avancée (WCMS) et de call center de manière intégrée et modulaire. Elle propose un modèle de données, des briques fonctionnelles et un back-office entièrement configurable. C’est un système personnalisable qui s’intègre aisément aux architectures existantes. Compario : solution de « searchandising » Compario permet d’optimiser la navigation en ligne et la recherche de produits, de maximiser le merchandising de produits quel que soit le canal ou le type de matériel choisi (site web, smartphone, tablette multi-touch, réseaux sociaux, etc.) et de faciliter la structuration et la gestion du catalogue web. SQLI Mag numéro #10 – Nos compétences Nous avions une pression très importante sur la date de lancement de ce site : notre activité s’articule en effet autour de collections, de saisons textiles et de temps forts dans l’année – Noël, soldes, etc. – et si nous ratons le bon moment, cela peut reporter un projet de nombreux mois. Nous devions donc impérativement lancer notre site Citadium en septembre, pour la rentrée, et ce challenge a été relevé avec succès par l’équipe SQLI. Nous n’avions jamais travaillé ensemble auparavant mais avons noué une véritable relation de partenariat, ce qui a été l’une des clés de succès du projet. Le professionnalisme et l’implication des équipes, leur réactivité, la transparence des échanges ont été les facteurs clés de succès. Mais ce qui a mon sens nous a permis de réaliser ce site en 6 mois, ce que je considère comme une performance en soi, c’est aussi la méthodologie proposée : la démarche Agile était d’autant plus cruciale que nous partions d’une feuille blanche, avec un périmètre fluctuant qui nous forçait à re-prioriser en permanence. Aujourd’hui l’activité du site démarre bien et nous sommes donc très satisfaits de l’accompagnement de SQLI, qui nous a clairement démontré son expertise dans le domaine de l’e-commerce. 67 UN DISPOSITIF STRATÉGIQUE RéALISé EN 6 MOIS Le profesionnalisme et l’implication des équipes, leur réactivité, la transparence des échanges ont été les facteurs clés de succès 1 CSP : Centre de Service Partagé Afin de garantir le succès du projet dans les délais impartis, SQLI s’est appuyé sur sa méthodologie originale, combinant Agile et CMMI. fonctionnelle et l’adéquation avec les besoins réels de la marque et de réduire les risques inhérents à tout projet informatique. Les équipes de Citadium et de SQLI ont ainsi travaillé très étroitement ensemble, avec des « sprints » de deux semaines, permettant ainsi d’obtenir une visibilité parfaite de l’état d’avancement du projet, d’en assurer la pertinence Le site mis en ligne — dans le plus grand respect des délais et budget — répond pleinement aux exigences de qualité du Groupe Printemps, qui nous a par la suite confié la déclinaison mobile de son site. Nos compétences lafuma UN CATALOGUE PRODUITS DIGITAL SQLI AGENCY LYON DIGITALISE LES POINTS DE VENTE DE LA MARQUE Lafuma a fait confiance à Sqli agency Lyon pour la conception et la réalisation d’un catalogue produits. Accessible sur iPad en point de vente, il lève tous les freins éventuels liés aux stocks disponibles en boutique. La marque Lafuma possède à la fois des boutiques en nom propre ainsi qu’un site e-commerce. Pour des raisons évidentes de stockage, les boutiques ne peuvent proposer l’intégralité des références Lafuma disponibles sur le site de vente en ligne. Afin de satisfaire au mieux les clients de la marque et créer un véritable lien entre les différents canaux de vente, les équipes Sqli agency Lyon ont proposé à Lafuma de mettre à disposition un catalogue digital sur le lieu de vente. Lafuma a été séduit par la proposition de l’agence et peut désormais offrir à ses clients un accès à l’exhaustivité de sa gamme, en magasin. LA RELATION CLIENT OPTIMISÉE L’agence a conçu et réalisé une application iPad e-catalogue résolument ergonomique : grâce à un design sobre et un parcours fluide, la visite du catalogue est intuitive et accessible à tous. Un moteur de recherche en fonction du budget et des univers produits permet une aide au choix rapide et efficace. Une attention particulière a été portée au développement technique de ce catalogue. L’arborescence du catalogue e-commerce, gérée sous dotsoft, est récupérée par le biais d’un export .xml et retravaillée par les équipes techniques Sqli agency. Le catalogue iPad promeut ainsi l’ensemble de la collection auprès du client, qui peut consulter la totalité des références en magasin. Si un article lui plaît, il lui suffit de demander au vendeur de le commander. Ce catalogue permet ainsi de placer Lafuma au plus près des attentes de ses clients, de renforcer la relation des vendeurs avec la clientèle et de favoriser les ventes additionnelles. Disponible en premier lieu dans le magasin Lafuma parisien de l’avenue des Ternes (17ème arrondissement), l’application a été déployée dans les boutiques de Nice, Lyon, Chamonix et Annecy. Pierre Yves Bomey Directeur retail, Lafuma & Sylvain Caubel Directeur e-Commerce, Lafuma Élodie Asselineau Chargée de Communication SQLI Group SQLI Mag numéro #10 – Nos compétences PLUS DE RéFéRENCES EN BOUTIQUE ! Depuis deux ans nous engageons une forte politique cross-canal notamment entre web et magasins en nom propre. Nous sommes naturellement en pleine réflexion sur les outils mobiles. Nous avons fait appel à Sqli agency Lyon pour la conception / réalisation de cette application iPad que nous considérons comme la première brique d’une stratégie plus pérenne de web-in-shop. Ce catalogue est à la fois un support à la vente pour les vendeurs en répertoriant tous les attributs du produit, mais aussi un outil numérique à consultation autonome pour le client grâce à une navigation simple et intuitive. Une semaine après son déploiement au sein de la boutique parisienne, nous avons présenté l’application à notre équipe de vente. Les retours déjà nombreux ont été positifs. Nous allons maintenant observer ses usages au quotidien ainsi que ses apports en situation réelle pour le vendeur et pour nos clients. Nous parlons d’ores et déjà d’une évolution de cet outil vers davantage d’interactivité, d’information en temps réel (actualités de la marque, opérations commerciales). Bien que les fonctionnalités soient pour le moment limitées, ce projet représente en effet un véritable enjeu pour Lafuma. Les équipes Sqli agency ont su entendre et comprendre notre besoin et nous ont proposé une solution adaptée, un projet mené de manière rapide et efficace dans une bonne relation avec nos équipes. 69 Nos compétences waterair lance Watbook une nouvelle application d’aide a la vente sur iPad 3 Retina Séduit par les références de l’agence, Waterair leader de la vente de piscines en kit, a choisi Sqli agency pour la conception et la réalisation d’une application mobile d’aide à la vente : le Watbook. UN ANNIVERSAIRE SOUS LE SIGNE DE L'INNOVATION Pour la célébration de ses 40 années d’existence, Waterair a souhaité équiper les 120 membres de sa force de vente de l’iPad3 Retina et d’un outil à la pointe de l’innovation : une application mobile qui promet de leur faciliter la vie. Objectifs : séduire sa clientèle de particuliers et mieux vendre. Les équipes Sqli agency se sont placées en véritables partenaires du constructeur. Elles ont accompagné notamment les vendeurs Waterair sur le terrain pour mieux s’approprier leur métier, leurs contraintes et problématiques et ainsi concevoir une application ultra ergonomique répondant parfaitement aux besoins des collaborateurs de la marque. DES FONCTIONNALITéS USER-CENTRIC Tout en respectant les guidelines Apple en matière de « User Experience », Sqli agency a proposé une application sur-mesure à la pointe des technologies mobiles. Cette application a été développée pour une utilisation optimale sur la tablette tactile d’Apple, l’iPad3. Synchronisation du CRM, Catalogue produits, Configurateur de piscines et options, Plan d’implantation personnalisé (sur plan cadastral ou dessiné au doigt), Saisie de bon de commande et impression. À la fois ergonomique et esthétique, cette application présente une réelle richesse fonctionnelle : La marque entend ainsi booster ses ventes mais également repositionner la marque sur la première piscine via Watbook sur iPad était vendue. Une application qui offre de réelles perspectives de croissance, pour la force de vente de la marque. SQLI Mag numéro #10 – Nos compétences l’innovation, dématérialiser le processus de vente, et créer un lien plus étroit avec ses clients et prospects. Dès le lendemain du séminaire de formation, Le lancement de cette application métier répond à de multiples enjeux pour notre marque. Avant tout, nous souhaitions nous adapter aux nouveaux usages à la fois de nos clients, mais également, et surtout ceux de notre force de vente. Disponible sur tablette, cet outil représente pour nous une véritable avance technologique et donc une force concurrentielle. Grâce au Watbook, nous entendons améliorer nos méthodes de vente, simplifier les rendez-vous et gagner en performance et efficacité sur le terrain. Nous sommes allés très loin dans la phase de testing et avons réfléchi à tous les scenarios possibles afin d’offrir un outil fiable à nos vendeurs. Quelques semaines après le déploiement de l’application, nous sommes satisfaits des premiers résultats. Très intuitive, son utilisation est simple et elle facilite le quotidien de nos équipes dont elle a reçu un très bon accueil. Nous réfléchissons d’ores et déjà aux évolutions. 71 Mickael Tizon Formateur Commercial France Waterair Très intuitive, cette application est simple et facilite le quotidien de nos équipes dont elle a reçu un très bon accueil contactez nous SQLI GROUP 268 avenue du Président Wilson 93210 La Plaine Saint Denis T/ +33 (0)1.55.93.26.00 direction de la communication Christine Julien [email protected] www.sqli.com strategies-ecommerce.com