Trombones, la gamme
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Trombones, la gamme
Jupiter N°3 1/03/04 8:57 Page 1 La Lettre Jupiter est publiée par Jupiter France. 20, rue Clavel 75019 Paris Tél : 01 53 38 63 43 e-mail : [email protected] - site : www.jupiterfrance.com Réalisation graphique : PMR - Impression : Imprimerie Stipa © mars 2004 Juste une mise au point… ans La Lettre Jupiter 2, parue à la fin de l’année 2003, nous célébrions l’arrivée du nouveau trombone JSL 538RL en donnant la parole à Joël Vaisse. Le concertiste nous avait dit à propos des trombones Jupiter et notamment ce nouveau modèle, les mots suivants : “J’ai essayé toute la gamme et j’ai réellement été séduit par les qualités de fabrication. Les instruments sont très bien conçus, notamment les modèles pour les petites mains, avec un équilibre parfait. Quant au nouveau trombone 538RL, il s’impose comme un excellent instrument, apte à suivre le musicien jusqu’à l’entrée en cycle supérieur. Comme en témoigne Outre un vernis superbe, cette photo, Joël Vaisse ce modèle conjugue facilijoue les trombones té d’émission, justesse Hulot ce qui ne l’empêche pas parfaite et belle sonorité. d’essayer et d’apprécier Bref, c’est une vraie réusles trombones Jupiter … site !”. Des propos simples et directs qui ont pourtant été mal interprètés par des lecteurs (mal-intentionnés ?!) de la Lettre Jupiter. A moins qu’ils n’aient des problèmes de vue ? Sans entrer dans une polémique stérile, nous devons faire une rapide explication de texte. Comme vous venez de le lire, Joël Vaisse ne dit pas qu’il joue les trombones Jupiter. Ce qu’il dit et confirme à nouveau, c’est que les trombones Jupiter sont très “bien conçus” et, à ce titre, s’imposent comme d’excellents instruments, aptes à suivre les étudiants jusqu’au cycle supérieur. A aucun moment, il n’a demandé à quelque revue que ce soit d’apporter un démenti à ses propos, lui-même se considérant “assez grand” pour se défendre si ses dires avaient été déformés. Depuis quelques années, les instruments Jupiter ne cessent de séduire de nouveaux musiciens en France et dans le monde. Ce succès ne saurait reposer que sur des stratégies “marketing”. D’énormes efforts de Recherche et Développement, une attention extrême portée aux détails et à l’ergonomie, des unités de production ultra-modernes, ont permis à la marque taiwanaise de devenir l’un des leaders mondiaux des instruments à vent. Ce succès n’est pas dû au hasard mais à un travail acharné pour répondre aux attentes, tant en termes de prix que de qualité, des musiciens. Un exemple qui inspire chaque jour notre action de distributeur français. Plutôt que se perdre en dénigrements déplacés, travaillons à développer la pratique muicale, ce qui sera beaucoup plus constructif !◆Bruno Blondel, Alto Musique. D Trombones, la gamme 132L 438LROSE 528L 632LROSE 636LROSE Les dessous de la Lettre La Lettre poursuit un double objectif : vous tenir informés des nouveautés de la vaste gamme Jupiter et relayer les actions conduites par les musiciens dans tous les styles de musique. En ce qui concerne les instruments, il ne s’agit pas de banc d’essai mais de présentation par des musiciens qui ont réellement joué ces instruments, ce qui ne les empêche pas parfois d’utiliser des instruments d’autres marques dans le cadre de leur activité professionnelle (comme c’est le cas de Joël Vaisse). Ces essayeurs sont totalement libres de leurs propos. En ce qui concerne les musiciens présentés dans ces pages, nous choissisons des personnalités dont l’action est la plus dynamique en faveur du développement de la pratique des instruments à vent et qui, bien sûr, ont un lien, mais pas forcèment exclusif, avec les instruments Jupiter. Pour éviter toute confusion, la Lettre est réalisée en externe. ?????? Jupiter N°3 1/03/04 8:58 Page 2 N3 ° Mars 2004 Lettre d’informations de Jupiter France ZOOM sur le Tuba 482 tinéraire singulier que celui de Guillaume Souchard. Ce brillant tubiste, Prix du CNSM de Lyon, a découvert son instrument sur le tard, à l’âge de 17 ans ! Le dessous de l’histoire c’est que l’orchestre d’harmonie de sa ville manquait de tuba ce qui l’a poussé à délaisser la trompette, son premier instrument. Voilà comment naissent les vocations ! Une si belle histoire ne pouvait en rester là. Bien au-delà du tuba, le jeune musicien se passionne pour tous les gros cuivres : trombone I basse, euphonium, ce qui l’amène à découvrir la gamme Jupiter lors d’une exposition il y a quelques années. “J’ai immédiatement été épaté par le 3 pistons, se souvient-il. Après plusieurs essais, Jupiter m’est apparu comme la marque offrant des qualités très équilibrées en termes de souplesse de jeu, de facilité d’émission et de justesse, tout en restant dans des prix abordables.” Naturellement, Guillaume Souchard a observé d’un œil gourmand l’arrivée du nouveau tuba 482 dont il souligne “le parfait positionnement. Proposé à ce prix cet instrument est un excellent choix pour les orchestres d’amateurs et les étudiants des deux premiers cycles. La prise en main est très agréable et Jupiter a pensé à agrémenter ce tuba de petit « plus » qui facilite la vie de l’instrumentiste. Je pense à l’étui sur roulettes qui reste parfaitement stable ou aux 3 clés d’eau.” Tuba 482 : Sib, perce de 18mm. Coup de chapeau à… Edito L e printemps s’annonce et voici le troisème numéro de votre Lettre Jupiter… Tout comme la nature s’éveille, la gamme Jupiter va encore s’étoffer dans les mois qui viennent avec des nouveautés marquantes dans les différentes familles d’instruments. Dès ce numéro, vous pourrez découvrir le Tuba 482 qui définit un nouvel étalon dans sa gamme de prix. Encore une fois, Jupiter reste fidèle à sa philosophie en proposant un instrument de haute qualité à un prix abordable, ce qui est sans doute l’une des meilleures façons de favoriser la pratique du plus grand nombre, au moment où de nombreux professeurs se plaignent du manque d’élèves dans les classes d’instruments à vent. Bonne lecture ! Bruno Blondel Hervé Brisse éunir des centaines de tubistes le temps d’un un week-end a des airs de pari un peu fou. Certes mais il en faut plus pour effrayer Hervé Brisse, Tuba solo à l’Orchestre National de Lille. Le déclic se produit à la fin de l’année 1991, à l’occasion d’un voyage aux USA. « Je représentais l’Ecole Française des Cuivres lors d’un colloque international, se souvient le musicien. Au coin d’une rue d’Austin (Texas), j’ai découvert un rassemble- R ➜ Jupiter N°3 1/03/04 8:58 Page 3 (Suite de la page 1) ment de tubistes jouant des Airs de Noël et j’ai été tout de suite emballé. A mon retour en France, j’ai eu le désir d’organiser ce type d’événement avec les tubistes du Nord-Pas de Calais. « Aidé par la Fédération Régionale des Sociétés Musicales du Nord-Pas de Calais et l’Orchestre National de Lille, Hervé Brisse organise donc en 1992 les Premiers Tubas de Noël sur la Grand’place de Lille. Le programme est constitué d’arrangements concoctés spécialement par le musicien et, dès cette première édition, le succès est au rendez-vous puisque 350 tubistes se retrouvent dans le centre de la capitale nordiste. Afin de pérenniser l’événement, Hervé Brisse propose à ces partenaires de le délocaliser en alternance dans les deux départements avec un retour régulier à Lille. En 1998, les Tubas de Noël prennent un nouvel essor et se déroulent désormais sur un week-end complet : le samedi dans une ville de la région Nord-Pas de Calais, et le diman- che dans une ville française ou dans un pays de la Communauté Européenne. Véritable succès populaire, les Tubas de Noël réunissent à chaque édition près de 500 tubistes amateurs et professionnels en provenance de la région berceau mais également d’autres régions européennes (Belgique, Angleterre, Allemagne, Luxembourg, Suisse…). Au-delà de cette belle aventure couronnée de succès, Hervé Brisse poursuit « l’objectif de réunir, en toute convivialité, les musiciens amateurs et professionnels venus d'horizons divers, jouant tous les instruments d'une même famille et dont l'âge oscille, entre 8 et 80 ans environ,... et même parfois plus ! Pour le public, il y a l'étonnement de découvrir ce concert magique et spectaculaire, organisé dans la cité, où, comme un miroir, l'éclat des cuivres se reflète dans les pupilles écarquillées des auditeurs reprenant chaleureusement en cœur les plus beaux chants de Noël. »◆ Le saxophone baryton par Olivier Depaix axophoniste tout-terrain (classique et jazz), Olivier Depaix fait aujourd’hui figure de spécialiste du saxophone baryton. Un peu par la force des choses puisqu’il officie comme baryton dans les ensembles Sax’s Swing Orchestra, Saxophone Project (avec comme complices Pierre-Marie Bonnafos et Jean-Louis Delage) et, dans un registre plus classique, l’Adolphe Sax Quartet. Parallèlement à cette activité soutenue en musique d’ensemble, le jeune musicien enseigne dans les écoles de musique de Vélizy et de Pontault-Combault, en région parisienne. Une double expérience qui l’a Diplômé de l’ENM de l’Hay-lesamené à chercher Roses et du CNR d’Aubervilliers, un instrument à Olivier Depaix est un vrai passionné du saxophone qui, à ce titre, la fois bien adapapprécie autant le répertoire clasté aux attentes sique que le jazz, notamment les et besoins des Big Band (Count Basie Orchestra). étudiants mais Très impliqué dans la pédagogie, il aussi aux exigenorganise un satge de saxophone et clarinette du 4 au 11 juillet 2004 ces des professur la Côte d’Èmeraude (Bretagne) sionnels, avec un avec pour thème « Autour de la impératif simple musique d’ensemble » (du Duo à : un prix abordal’Orchestre d’Anches). Un stage qui ble. C’est avec ce se terminera par deux concerts à la fin de la semaine. Plus d’infos : cahier des charwww.saxso.net ges en tête qu’Olivier Depaix a S découvert la g a m m e Jupiter il y a 5 ans et plus précisément le baryton JBS 893GS : « J’ai été immédiatement séduit par cet i ns t r u me nt qui répondait tout à fait à ce que j’attendais : un prix accessible, de réelles qualités musicales et une fabrication sans reproches. Sur le plan musical, ce baryton passe avec naturel d’un contexte classique au jazz, avec un son à la « Mulligan ». Il offre une bonne facilité d’émission sur l’ensemble du registre, notamment dans les extrêmes, avec un son ouvert. » Autre atout qui a séduit le musicien : l’évolution favorable de l’instrument. « A partir d’une base déjà convaincante, Jupiter a continué à améliorer ce barytom en lui ajoutant par exemple une clé de Fa#, ce qui profite à la justesse. D’une manière générale, je remarque que ce modèle bénéficie d’une excellente fiabilité et donc nécessite peu de révision. C’est un bon signe si on considère que les tringles à grande tige du baryton sont fatalement plus exposées à des déréglements. Le bouchage est très performant et la relative légèreté de ce sax constitue un atout important pour les plus jeunes élèves. » Jupiter N°3 1/03/04 8:58 Page 4 Flûte alto 1317 par Pierre-Alain Biget P remière flûte du Quatuor Arcadie, Pierre-Alain Biget a représenté avec brio, l’excellence de l’école française de flûte aux quatre coins de la planète pendant 25 ans. Infatigable promoteur de l’instrument, il est également à l’origine, avec les membres du Quatuor Arcadie, de l’Orchestre de Flûtes Français (OFF), grande formation créée en 1985. Cet orchestre est unique à plus d’un titre puisqu’il rassemble 24 flûtistes utilisant l’ensemble des instruments de la famille des flûtes : du piccolo à l’octobasse (tessiture du violoncelle !). Si ce type d’ensemble est assez courant dans de nombreux pays, l’hétérogénéité des formations (notamment la répartition des différents pupitres) rend nécessaire un énorme travail de transcriptions ou d’adaptations car peu de répertoire original correspond exactement aux besoins de chaque ensemble. Une tâche pas- sionnante pour Pierre-Alain Biget, Chef d’Orchestre de la formation : “il y a beaucoup de choses à faire et à développer pour ce type d’orchestre non standardisé. Je prends un grand plaisir à faire des transcriptions d’œuvres de différents styles. J’y trouve un véritable enrichissement.” Un enthousiasme pas si courant chez les musiciens à la carrière bien remplie ! N’oublions pas qu’avec le Quatuor Arcadie (Jean-Yves Artaud, Arlette Biger et , aujourd’hui, Philippe Ferro), Pierre-Alain Biget a donné plus de 1000 concerts ! Le musicien ne joue décidément pas les blasés ne trouvant plus guère d’intérêt dans l’instrument, puisqu’il a décidé d’acquérir il ya quelques mois une flûte alto Jupiter 1317. “Je cherchais un modèle au bon rapport qualité/prix pour travailler mais également pour le groupe. Ce modèle Jupiter est une réussite. La mécanique est fiable, la justesse est bonne et le prix est… doux. Que ce soit au sein de l’OFF ou du Quatuor Arcadie, cette flûte alto s’intègre parfaitement, je m’en rends particulièrement compte lorsque je dirige l’ensemble. L’instrument est très attrayant et j’ai le projet de monter des pièces pour flûte alto et percussions.” Prochains Rendez-vous de l’OFF 8 Avril, 20h30 : Salle Cortot, Paris 17e 13 Mai, 20h30 : Salle Cortot, Paris 17e 16 Mai, 20h30 : Salle de l’Institut, Orléans 25-26-27 Mai, 20h30 : Maison de la Poésie, Paris 3e Week-end Cuivres de Nogent-le-Rotrou L e 13 mai prochain, la ville de Nogent le Rotrou (Eure-et-Loir) vivra sa 6e édition du week-end de cuivres et accueillera le 4e Concours National de Jeunes Ensembles de Cuivres et Percussions. A l’initiative de cette manifestation, deux professeurs de cuivres de l’école Municipale de Musique, dont Gilles Allard, trompettiste. « Comme partout en France, les instruments à vent, et notamment les cuivres, souffrent d’une méconnaissance. Les classes peinent à se remplir et les jeunes artistes ont du mal à trouver des lieux où se produire. Nous avons donc souhaité créer un événement qui fasse à la fois la promotion des instruments et des musiciens. » Un projet ambitieux qui demande une énergie considérable de la part des jeunes organisateurs qui bien évidemment, n’en manque pas ! Avec la volonté de promouvoir la création, Gilles Allard monte un spectacle musical destiné aux scolaires qui rassemble sur le weekend près de 400 enfants du pays. Un vivier qui va venir alimenter l’école de musique puisque depuis la première édition, les effectifs des classes de cuivres ont triplé ! « Nous souhaitions également donner une dimension artistique à l’événement, ajoute Gilles Allard. C’est pourquoi, nous avons décidé de créer le concours qui repré- sente, en outre, une réelle oportunité de se faire connaître pour les jeunes ensembles français. » Ouvert aux candidats âgés de 7 à 30 ans et segmenté en 3 cycles (1, 2 et 3 pour la catégorie professionnelle - voir encadré), ce concours est assez libre dans sa forme puisque chaque ensemble de 3 à 5 musiciens se dirige seul dans un programme de 10 minutes maximum. Cette manifestation représente également l’occasion de découvrir les dernières nouveautés des marques exposant, dont Jupiter, bien sûr !, d’écouter des ensembles célèbres (le 15 mai 2004 à 21 h : Kortrijk Brass Band), d’assister à des conférences sur l’acoustique ou les pathologies liées à la pratique instrumentale… Pendant 4 jours, Nogentle-Rotrou vit totalement à l’heure des cuivres. Pour tout renseignement : Ecole Municipale de Musique 8, rue Gustave Le Bon, 28400 Nogent-le-Rotrou - Tél. : 02 37 52 01 37 Association « Les Cuivres Enjouées » : 06 09 11 08 97 (A noter que la présidence du concours 2004 sera assurée par Frédéric Presle).
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