Kurdes

« Résistance était l’autre nom
de la vie »
Musa ANTER, poète et journaliste
Le film « Ez Kurdim » (Je suis Kurde)
d’Antoine Laurent et Nicolas Bertrand
Ez kurdim est un voyage au fil des rencontres, porté par un poème de Musa
Anter dans le Kurdistan d’aujourd’hui.
Fidan, Angel, Asli, trois femmes. Deux sont kurdes, la troisième est turque.
Autour de ces trois personnages, les visages et les histoires se succèdent et
dressent peu à peu le portrait d’un peuple, dans toute sa diversité et son unité,
son courage et sa soif de victoire. Le portrait de ceux pour qui « il ne reste
plus rien, à part résister ».
La Section de Nevers
du Parti Communiste vous invite
à la projection (gratuite) du film
"Ez Kurdim" ("Je suis Kurde" )
suivie d’une conférence-débat :
« Kurdes, la terre oubliée »
avec le réalisateur Nicolas Bertrand,
Sylvie Jan, responsable nationale
du réseau PCF - Kurdistan
et un représentant de la FEYKA
(Fédération des associations kurdes de France)
Par sa poésie, ses chants, ses paysages somptueux et ses témoignages, le
film porte un regard sensible et humain sur ce peuple en quête de reconnaissance.
Vendredi 19 avril, 18 h 30
Espace Socioculturel Grand Ouest,
rue du Maréchal Lyautey , Nevers
Entrée libre
Kurdes : la terre oubliée
L’histoire des Kurdes est ancienne et
trop souvent ignorée. Depuis plus de
2 000 ans, ils sont installés sur les
terres d’Anatolie et de Perse et représentent aujourd’hui un peuple de 40
millions de personnes, répartis sur
quatre Etats (La Turquie, la Syrie,
l‘Irak et l’Iran) ; la Turquie comprend à
elle seule la moitié de la population
kurde totale.
La culture du peuple kurde est très
vivante et riche, sa langue est différente des peuples voisins. Pourtant,
jamais aucun Etat n’a reconnu les
frontières de ses terres. L’identité des
Kurdes demeure niée, leur liberté entravée, leurs droits bafoués.
le BDP (Parti pour la démocratie et la
paix) remporte une victoire sans précédent aux élections législatives de
Turquie. L’affirmation de l’identité
kurde connait une véritable montée en
puissance. Pour la contrer, l’état turc
fait le choix de la répression. En une
année, ce sont des milliers d’hommes,
de femmes, d’enfants, d’élus, d’avocats qui sont arrêtés et qui remplissent
les prisons du pays.
Très récemment (mars 2013), une
fenêtre de paix s’est ouverte suite aux
pourparlers entre le gouvernement
turc et le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).
Nous voulons soutenir de toutes nos
forces cet espoir.
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