Press release

Communiqué de presse
LE NOUVEAU RAPPORT DE LA TEFAF
FAIT ETAT D'UN PHENOMENE DE MONDIALISATION
DU MARCHE DE L'ART
Helvoirt, 11 février 2009 - Le marché de l'art s'est mué en place de marché
mondiale mettant en scène de nouveaux collectionneurs issus des économies
émergentes, sans doute à même de protéger le marché de l'art de la situation
économique internationale actuelle. Un nouveau rapport commandé par
l'European Fine Art Foundation, à l'origine de la TEFAF (European Fine Art Fair)
qui se déroulera au MECC (Maastricht Exhibition and Congress Centre) du 13 au
22 mars dans la ville hollandaise de Maastricht, révèle ce changement
fondamental dans la géographie des achats d'oeuvres d'art.
Ce rapport, intitulé Globalisation and the Art Market, Emerging Economies and
the Art Trade in 2008 (la mondialisation et le marché de l'art, les économies
émergentes et le commerce de l'art en 2008), est l'oeuvre de Clare McAndrew,
docteur en économie culturelle spécialisée dans le marché des beaux-arts et des
arts décoratifs. Clare McAndrew est également la fondatrice de Arts Economics.
Ce rapport constitue le dernier en date d'une série d'importantes études
annuelles commandées par la TEFAF.
Il met en lumière l'importance croissante de la Chine, de la Russie, de l'Inde et du
Moyen-Orient dans le marché de l'art ces dernières années, tout en examinant les
effets passés et les effets potentiels à venir du climat économique mondial actuel
sur les achats d'art au plan international.
Voici quelques-unes des principales conclusions du rapport :
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Les revendeurs ont de plus en plus souvent affaire à deux types
d'acheteurs :
Les collectionneurs traditionnels d'une part et les nouveaux clients
internationaux d'autre part, très aisés, motivés par la réalisation
d'investissements, le prestige, l'effet de mode et le nationalisme.
Alors que les nouveaux acheteurs ont fait monter les prix dans certains
secteurs du marché et notamment dans celui de l'art contemporain,
leur effet en d'autres domaines semble plus limité.
Ces nouveaux acheteurs sont parfois issus des économies émergentes
telles que la Chine, la Russie, l'Inde et le Moyen-Orient.
La Chine s'impose en effet aujourd'hui comme le troisième marché
d'art national, derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni, avec 8% de
la part mondiale, Hong Kong étant le centre dominant.
Le total des ventes concernant l'art indien en 2007 s'est élevé à 243
millions d'euros, 30% ayant été conclues en Inde et 70% dans d'autres
centres tels que Londres, New York et Dubaï.
Dubaï s'impose aujourd'hui comme le principal centre de marché de
l'art au Moyen-Orient, avec 150 millions d'euros de ventes pour 2007.
Malgré la crise ressentie ces derniers mois dans les ventes d'art
contemporain, d'autres secteurs du marché de l'art, tels que les
tableaux de maîtres anciens, ont enregistré d'excellents résultats.
La chute des prix en matière d'art contemporain se révèle être soit un
signe de déclin, soit une correction tardive du marché.
Bien que la récession économique affecte également les acheteurs aux
collections les plus diverses, les conséquences sur le marché de l'art en
général ne sont pas encore précisément connues.
En dépit du fait que le marché de l'art est affecté par la baisse des
revenus disponibles, un éventuel « effet de substitution » pourrait
subvenir, du fait de l'utilisation de l'art comme une source alternative
d'investissements.
L'apparition de nouveaux collectionneurs issus des économies
émergentes a contribué à protéger le marché de l'art de la situation
économique actuelle.
Le rapport révèle que : « L'émergence de la Chine en tant qu'acteur mondial du
marché de l'art met en lumière l'une des transformations majeures de ce marché
ces cinq dernières années, à savoir l'émergence internationale d'un certain
nombre de marchés de l'art et centres artistiques, nouveaux et prospères, tels
que la Chine, l'Inde, la Russie et le Moyen-Orient. »
« Bon nombre des revendeurs à l'échelle mondiale interviewés dans le cadre de
cette enquête mentionnent un changement notable des principaux acheteurs au
sein de leurs secteurs : alors qu'ils avaient affaire à des collectionneurs
auparavant moins nombreux et plus traditionnels possédant une connaissance
approfondie de leur domaine, ils interagissent aujourd'hui avec une nouvelle
génération d'« acheteurs mondiaux », très fortunés et moins connaisseurs,
animés par des motivations d'achat différentes, telles que le prestige, l'effet de
mode et le nationalisme. Notons que le rapport commercial indique à d'autres
endroits qu'ils n'ont été quasiment pas affectés par ces nouveaux acheteurs. »
« Malgré une certaine contradiction avec les richesses mondiales, on peut penser
que la baisse des revenus et celles des revenus essentiels (c'est-à-dire des
revenus qui subsistent après l'achat des biens essentiels) va conduire une
diminution de la consommation des produits de luxe. »
« En outre, l'environnement actuel affiche également un important « effet de
substitution » chez les investisseurs, qui pourra permettre au marché de l'art de
résister à certains effets de la récession financière mondiale. Les investisseurs
pourront en effet se détourner des marchés boursiers, peu performants, afin
d'investir davantage dans l'art et dans ce secteur afin de maintenir un portefeuille
d'actifs plus équilibré. »
« Alors que les ventes en art contemporain semblent avoir été affectées par la
récession économique, celles des autres secteurs de ce marché demeurent
élevées. Les peintures de maîtres anciens, par exemple, ont été tout
particulièrement dynamiques dans les grandes salles de ventes au mois du
décembre. Des ventes record ont même été enregistrées dans plusieurs secteurs
des arts décoratifs. Les enchères du 10 décembre chez Christie’s à Londres ont
ainsi connu une vente record jamais enregistrée pour un diamant (et pour la
joaillerie en général). »
« Quelle que soit la situation à venir, il est établi que le commerce de l'art évolue
à présent au sein d'une place de marché davantage mondiale en termes
d'acheteurs comme de vendeurs. A la concurrence des marchés traditionnels
comme Londres et New York se substitue à présent une concurrence plus
internationale. »
« Il semblerait que l'apparition de nouveaux collectionneurs issus des économies
émergentes protège le marché de l'art, dans une certaine mesure, du recul
auquel il aurait été soumis s'il dépendait des économies européenne et nordaméricaine exclusivement. Leur influence a dont rendu le marché de l'art moins
vulnérable à la récession qu'il n'aurait pu l'être. Si tel est le cas, il semblerait
également que les nouveaux centres, tels que Hong Kong et Dubaï, demeurent
des concurrents d'envergure croissante vis à vis de Londres et New York en
matière de commerce de l'art. »
Nous vous invitons à commander des copies du rapport (20 euros l'unité, hors
frais de port) sur le site web de la TEFAF à l'adresse www.tefaf.com, rubrique
Shop.
AXA Art est le sponsor principal de TEFAF 2009
AXA Art est le leader mondial de l'assurance d'objets d'art et assure les objets
d'art, de la peinture à la sculpture, des meubles antiques aux voitures de
collections. AXA Art est au service des collectionneurs, artistes, musées,
galeristes et organisateurs d'expositions artistiques. AXA Art est le sponsor
principal de TEFAF 2009.
www.axa-art.com
Notes aux rédacteurs :
Pour de plus amples informations sur le contenu du rapport, veuillez contacter
Clare McAndrew ([email protected] / Tél. +353 87 9119013) ou Anthony
Browne, Président de la British Art Market Federation ([email protected] /
Tél. +44 20 7389 2148).
Pour la France, Monaco et la Suisse :
Colonnes
Gaëlle de Bernède - Claire Galimard
16, rue des Saints-Pères
75007 Paris, France
Tél : 01 42 60 70 10
Pour la Belgique et le
Luxembourg:
Truuske Verloop
12, Heidestraat
B 2520 Ranst, Belgique
Tél : +32 497 48 59 67
Fax : 01 42 60 70 07
[email protected]
Fax : +32 3 475 11 86
[email protected]
Autres pays:
The European Fine Art Foundation
Denise Hermanns/Titia Vellenga/ Eveline Bots
Broekwal 64, 5268 HD Helvoirt, Pays-Bas
Tél. +31 411-64 50 90, Fax. +31 411 64 50 91, [email protected]