Dossier de presse - (france) - t2g theatre de gennevilliers centre

Transcription

Dossier de presse - (france) - t2g theatre de gennevilliers centre
© Matteo de Mayda
Silvia Costa
Quello che di più grande
l’uomo ha realizzato sulla terra
[15 – 19 mars 2016]
mardi 15 et jeudi 17 mars à 19h30
mercredi 16, vendredi 18 et samedi 19 mars à 20h30
Tarifs : de 7€ à 24€
Réservation : sur place ou par téléphone au 01 41 32 26 26 / du mardi au samedi de 13h à 19h
ou [email protected] et en ligne sur : www.theatre2gennevilliers.com
Service de presse : Philippe Boulet — 01 41 32 26 10 — [email protected]
Silvia Costa
Quello che di più grande
l’uomo ha realizzato sulla terra
[15 – 19 mars 2016]
textes et mise en scène, Silvia Costa
musique originale, Lorenzo Tomio
costumes, Laura Dondoli scénographie, Lucio Serpani
assistance technique, Francesco Catterin
avec
Silvia Costa , Laura Dondoli , Giacomo Garaffoni , Filippo Pagotto
durée : 50 minutes
spectacle en italien surtitré en français
Production Torino Creazione Contemporanea avec le soutien de Centrale Fies.
Spectacle finaliste du Prix Scénario 2013.
Le Théâtre de Gennevilliers est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Gennevilliers et le
Département des Hauts-de-Seine.
Quello che di più grande l’uomo
ha realizzato sulla terra
Lʼauteur et metteur en scène italienne, collaboratrice artistique de Romeo
Castellucci mesure lʼinsuffisance des mots pour cerner un objet, pour en
donner une définition. Dans le quatuor Ce que lʼhomme a fait de plus grand
sur terre, Silvia Costa tente de définir ce qui ne peut lʼêtre. Une tentative
sans fin, une forme ouverte.
Pour son spectacle Quello che di più grande lʼuomo ha realizzato sulla terra, Silvia
Costa qui se dit « nomade » de la forme, évoque justement la question de la forme,
de son approche et de lʼimpossibilité de la définir sous peine de refermer les
tentatives de définition, sans fin ultime, sans mot ultime. « En essayant de définir,
écrit-elle, nous pourrions ne jamais en finir. » Pour ce travail, elle sʼest inspirée en
partie dʼune nouvelle de Raymond Carver : Cathedral, dans laquelle un aveugle
demande ce quʼest une cathédrale. Son interlocuteur ne trouve pas les mots justes
pour lui expliquer. Ils dessinent donc ensemble la forme de la bâtisse.
En convoquant le regard du spectateur, cʼest sensiblement ce que fait Silvia Costa.
Dans un espace, un cube scindé en deux, les acteurs jouent dos au public. On ne
voit pas leurs visages, ils sont fuyants, flous. On les imagine comme on le fait en
lisant un roman. Très attachée à la relation entre le son et lʼimage esthétique qui
arrête le regard du spectateur, la metteur en scène a écrit un texte qui de la même
façon est vague, avec des mots familiers que chacun peut interpréter. Silvia Costa
trace des lignes, des possibilités de point de vue, ne négligeant aucun détail. Son
indéfinité revendiquée comme une donnée dramaturgique lʼoblige à une extrême
précision.
Quello che di più grande l’uomo
ha realizzato sulla terra
Nous devrions commencer à fixer plutôt quʼà regarder. Parce que dans le regard, l'œil est libre d'aller où il veut ; tandis
que dans le regard fixe, l'œil sʼoblige constamment à rester sur un objet unique, dont les parties prises séparément nʼont
plus dʼimportance. Ce qui est important, cʼest l'objet lui-même. L'objet qu'ici on veut fixer, semble avoir une forme
précise, quelque chose de profondément familier, simple, humain. Amour, mort, joie, douleur, attention aux choses de la
création. Les buts fondamentaux de l'existence. Quels sont les mots et les gestes pour les saisir ? Nous essayons, mais
nos actions et nos mots perdent chaque fois de leur substance, se transforment en une éternelle question qui ne trouve
ni définition ni réponse. Comme le dit Carver, c'est comme si on demandait à un aveugle de décrire une cathédrale.
Nous pouvons seulement nous approcher de ce qui pourrait être une définition, mais nous ne sommes pas en mesure de
lui en donner une qui soit définitive. Ce décalage, toujours un peu plus au-delà de nous, est ce qui nous fait avancer, ce
qui nous pousse à re-tenter, à ajouter des morceaux, à faire en sorte qu'il n'y ait pas une fin ultime, un mot ultime, un
ultimatum, une forme fermée. Une fin. En essayant de définir, nous pourrions ne jamais en finir. Ainsi, ce combat contre
lʼinsuffisance de la sensibilité humaine devient irréductible. Il devient le drame dans lequel nous voulons sombrer. Ce
n'est pas quʼil n'y ait rien à exprimer : il y a à exprimer ce manque de contenu qui, puisquʼil est vague, est plus
compréhensible que nʼimporte quoi dʼautre. Moins on est affirmatif, plus on est en adéquation avec les autres. Parce que
nous pouvons seulement dire quʼil sʼagit de cette chose, de cette forme. Comme un objet de l'art minimal qui, par sa
présence froide, est capable de projeter en dehors de lui-même les trajectoires de relations possibles, en leur rendant
leur fonction d'espace, de lumière, de champ visuel du spectateur, de la même manière, ce travail cherche à mettre
l'accent sur l'expérience immédiate du spectateur qui se déroule en dehors de l'espace et du temps réel, ce moment,
unique, comme un éclairage donnant à lʼœuvre sa vraie signification, qui apparaissait manquer.
Silvia Costa
Silvia Costa est née à Trévise en 1984. En 2006, elle obtient son diplôme en Arts Visuels et Théâtre à
lʼUniversité IUAV de Venise. La même année, elle commence à travailler avec la Societas Raffaello Sanzio et
depuis lors, elle contribue en tant que collaboratrice artistique à toutes les productions théâtrales et lyriques de
Romeo Castellucci. En 2007, elle initie un projet artistique personnel de création pour la scène, avec le
compositeur et musicien Lorenzo Tomio. L'origine de sa recherche vient dʼune réflexion sur l'image, d'un besoin
de creuser et dʼaller en profondeur, pour voir jusquʼoù lʼimage nous mène. Ses œuvres ont été présentées dans
certains des principaux festivals italiens (Festival Uovo, Milano ; Festival de Contemporanea, Prato ; Festival di
Santarcangelo ; Crisalide, Forlì ; Operaestate, Bassano ; Festival delle Colline Torinesi ; La Natura dei Teatri,
Parma) et internationaux (Les Week-ends à la Cité au Théâtre de la Cité Internationale, Paris ; BIT
Teatergarasjen Bergen ; Festival Drugajanje, Ljubljana ; Euro-scène, Leipzig).
© Silvia Boschiero
Infos pratiques
T2G - Théâtre de Gennevilliers
Fondateur Bernard Sobel
Direction Pascal Rambert
41 avenue des Grésillons
92230 Gennevilliers
Standard + 33 [0]1 41 32 26 10
www.theatre2gennevilliers.com
Réservation
sur place ou par téléphone au +33 [0]1 41 32 26 26
du mardi au samedi de 13h à 19h
télépaiement par carte bancaire
Vente en ligne sur :
www.theatre2gennevilliers.com
Revendeurs habituels :
Fnac — Carrefour 0 892 683 622 (0,34 euros/min), fnac.com,
Theatreonline.com, 0 820 811 111 (prix dʼune communication locale),
Starter Plus, Billetreduc, Ticketac, Crous et billetteries des Universités Paris III, VII, VIII, X, Ticket Théâtre(s)
Accessibilité
Salles accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Navettes retour vers Paris
Certains soirs, après la représentation, une navette gratuite vous raccompagne vers Paris.
Arrêts desservis : Place de Clichy, Saint-Lazare, Opéra, Châtelet et République.
Accès Métro
Ligne [13 ] direction Asnières-Gennevilliers, Station Gabriel Péri [à 15 mn de Place de Clichy] Sortie [1] puis suivre les
flèches rayées rouges et blanches de Daniel Buren
Accès Bus
Ligne [54] direction Gabriel Péri ; arrêt Place Voltaire
Accès voiture
- Depuis Paris - Porte de Clichy : Direction Clichy-centre. Tourner immédiatement à gauche après le Pont de Clichy,
direction Asnières-centre, puis la première à droite, direction Place Voltaire puis encore la première à droite, avenue
des Grésillons.
- Depuis lʼA 86, sortie n° 5 direction Asnières / Gennevilliers-centre / Gennevilliers le Luth.
Parking payant gardé à proximité.
Le Restaurant
Au sein du T2G, ouvert avant et après le spectacle.