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Tribune des Arts 27 Tribune de Genève | Jeudi 11 décembre 2014 Exposition L’interview Un espace d’art se niche Cabochon rime dans une vieille muraille avec… addiction Par Jean-Daniel Sallin Eric et Caroline Freymond ont créé Espace Muraille sur la place des Casemates. A voir absolument! L’ endroit est minuscule. Mais il ne manque pas d’âme. Fred vient d’ouvrir sa boutique à la rue du Rhône. Avec son nouveau concept qui rappelle les liens qui unissent le joaillier français à la Côte d’Azur. Depuis deux ans et l’arrivée de Rachel Marouani à la tête de l’entreprise, la marque – propriété de LVMH depuis 1995 – retrouve une seconde jeunesse. En 2015, elle s’apprête à quitter son adresse historique, à la place Vendôme, pour s’installer dans un immeuble à la rue de la Paix. Face à Cartier. On a profité de la présence de la présidente à Genève pour parler cabochons et valeurs. Michel Bonel Le plus bel espace d’art de Genève, à coup sûr, se cache dans une muraille sur la place des Casemates, au pied de la VieilleVille, un carrefour de circulation intense qui ne donne pas envie de lever la tête. Pourtant, en surplomb, se dressent quatre immeubles d’habitation aux façades classées. Edifiés en quatre ans, de 1774 à 1778, ces bâtiments ont cette particularité de reposer sur des remblais pour plus de sécurité. Une porte en bois peinte en rouge introduit dans Espace Muraille, conçu non pas comme une galerie, mais comme un espace d’art, selon Eric et Caroline Freymond qui ont mandaté le bureau MVT Architectes pour remodeler les deux niveaux. Ils servaient jusqu’alors de caves, avec leur sol en terre battue, les bouteilles de vin et les toiles d’araignée. Escaliers d’origine «Un lieu merveilleux, très bien construit avec ses voûtes en crépi, ses pierres apparentes que nous avons mises en valeur», résume Benjamin Vial, un des trois architectes. «Même les escaliers d’origine ont été conservés. Le lieu est resté magique, mais de façon différente.» Au final, une année de travaux, dans un respect total du lieu, d’une grande classe et d’une grande simplicité. Le Japonais Yohei Nishimura vient d’abandonner les cimaises. Hôtel des Ventes La pendulette Fabergé adjugée 107 000 francs! Avec son mari, Caroline Freymond a mandaté le bureau MVT Architectes pour faire à coup sûr de ces anciennes caves le plus bel espace d’art de Genève. OLIVIER VOGELSANG Ses «fired books», ou livres incendiés et comme fossilisés par la magie du four en céramique, ont connu beaucoup de succès. Tout comme Pierre Skira, le grand maître du pastel. Ses subtiles et élégantes harmonies de couleurs d’un très bel effet ont séduit un large public. Photos et conférences Les 12, 13, 15 et 16 décembre, c’est une exposition de photographies sur le thème Capturer l’espoir: 25 ans de combat pour l’éradication de l’extrême pauvreté avec FXB International, l’association François-Xavier Bagnoud créée par Albina du Boisrouvray en hommage à son fils décédé dans un accident d’hélicoptère. Enfin, en janvier, ce sera Monique Frydman, qui a longtemps milité pour la cause féminine, et qui n’a pas hésité à se mesurer – en le reproduisant en 2013 à sa façon au Louvre! – au polyptyque Sassetta, un des plus célèbres de la Renaissance. Espace Muraille se prête aussi à toutes sortes de manifestations. Comme les conférences. Dernièrement, Roland de L’Espée, président de l’Association des amis de Versailles, a présenté la restauration du boudoir de Marie-Antoinette. Caroline Freymond est tout aussi active à Gstaad où elle anime la galerie Menus Plaisirs. Elle y organise aussi des concerts, comme celui, sur invitation fin février, de Mikhail Rudy, qui fera «dialoguer» son piano avec Chagall et Kandinsky! Espace Muraille, 5, place des Casemates, tél. + 41 22 310 42 92, de 10 h à 12 h et de 13 h à 18 h, du mardi au vendredi (11 h samedi). www.espacemuraille.com Est-ce la boutique dont vous aviez rêvé? C’est en tout cas l’emplacement dont j’avais rêvé! (rires) Le nombre de mètres carrés n’est pas si important que ça. Nous avons suffisamment de place pour présenter nos collections. Dans notre souci de personnalisation avec nos clients, cette boutique est idéale. Comment cette individualisation se traduit-elle sur le terrain? La joaillerie a tendance à cultiver une certaine distance. Chez nous, un client doit se sentir bien. Un peu comme à la maison. Il n’est pas rare d’ailleurs qu’il devienne un ami de notre équipe. Cela fait vraiment partie de nos valeurs. Et c’est un axe que nous tenons à transmettre à nos employés quand ils commencent dans l’entreprise. Vous êtes très attachée au Web. En quoi une boutique est encore essentielle dans notre société? Je n’ai jamais envisagé que l’internet puisse un jour remplacer un réseau de boutiques. Pour moi, le Web est un petit magasin, un média qui permet d’interagir avec le client, un outil de relation, pas plus! Quand on veut acheter une bague, on a peut-être envie de l’essayer, de savoir comment on change le cabochon. Et là, l’humain est primordial. La bague Pain de Sucre avec son cabochon interchangeable, lancée en 2013. DR Vo u s a v e z lancé la bague Pain de Sucre interchangeable en 2013. Estce que ce p r o d u i t surpasse la collection historique Force 10? Force 10 reste le pilier, le produit iconique de la marque. Fred est connu pour ça! Mais la bague interchangeable commence à prendre de l’ampleur. Nous sommes le premier joaillier à jouer avec la pierre de centre. En proposant aux femmes de changer de bague de façon ludique. Nous avons répondu à une vraie tendance de consommation. Et cela peut devenir addictif. Il n’est pas rare de voir une cliente, après avoir acheté deux pierres, demander d’avoir la collection complète. (sourire). PUBLICITÉ Record mondial en pleine «Turnermania» Estimée entre 30 000 et 50 000 francs seulement, la pendulette de Fabergé avec un mouvement suisse H. Moser & Cie a été adjugée 107 000 francs à un collectionneur suisse à l’Hôtel des Ventes. Pour le directeur Bernard Piguet, ce lot, et bien d’autres encore, confirme la place de premier plan de Genève sur le marché international des objets d’art russes. M.BO. PUBLICITÉ YOUSSOUF DIOUM EXPOSITION VENTE ARTS AFRICAINS PRIMITIFS 34 avenue Théodore-Weber 1208 Genève Tél.079 837 25 26 [email protected] Contrôle qualité BAGUE AVEC RUBIS BIRMAN ET DIAMANTS, JAR, Paris. Vendu CHF 618 000 <wm>10CAsNsjY0MDQx0TU2sTA3MAQAQTaT_A8AAAA=</wm> <wm>10CFXKqw6AMBBE0S_aZma7fbGS4AiC4GsImv9XFBziqnvW1VPA17xsx7I7QTOJVgvohhRiMje2kLQ6ldABpqGgajn_vLBiDPTXCFWITgiaaOsoJdzn9QCgaCnhcgAAAA==</wm> «Rome vue depuis la colline de l’Aventin», signé Turner. DR Sotheby’s La maison établit un record mondial à 84,4 millions de dollars pour Turner qui fait, aussi l’objet d’un film et d’une exposition Alors que certains prédisaient que ce tableau de Turner se vendrait mal, parce qu’il représente non pas Venise, mais une vue, pas la plus prestigieuse, de Rome, c’est tout le contraire qui s’est produit. La vue de Rome depuis la colline de l’Aventin, de 1835, a atteint 84,4 millions de dollars chez Sotheby’s à Londres. Ce qui en fait un record mondial pour cet artiste, jadis traité de fou. Une grande exposition célèbre ses dernières années à la Tate Britain de Londres jusqu’au 25 janvier, et un film grand public de Mike Leigh, Mr Turner, évoque aussi ses dernières années. Selon Benjamin Lamers, directeur adjoint à Genève, «les ventes de Sotheby’s de maîtres anciens au niveau mondial ont atteint 294,8 millions de dollars, soit une augmentation de 36% par rapport à 2013». M.BO. BROCHE SERTIE DE PERLES NATURELLES ET DIAMANTS, vers 1880. Vendu CHF 420 000 Joaillerie & Montres Ventes à Zurich le 24 mars 2015 C‘est avec plaisir que nous acceptons vos consignations www.kollerauctions.com Koller Zurich ∙ Hardturmstrasse 102 ∙ 8031 Zurich Tél. +41 44 445 63 63 ∙ offi[email protected] Koller Genève ∙ 2, rue de l‘Athénée ∙ 1205 Genève Tél. +41 22 311 03 85 ∙ [email protected]