RAISON SOCIALE : - Maison du Film Court
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RAISON SOCIALE : - Maison du Film Court
JEU D’ACTEURS ET CAMÉRA (21 juin – 16 juillet 2010) Stage de formation dirigé par Alain PRIOUL ORGANISME DE FORMATION MAISON DU FILM COURT Adresse : 10 passage de Flandre – 75019 Paris Responsable des Formations, Marie BICHELER : Tél. 01 40 34 32 46, mail marie@maisondufilmcourt.org Standard : 01 40 34 32 44 Fax : 01 40 34 32 79 Site : www.maisonfc.org N° d'enregistrement à la Préfecture de Région : 11762973075 N° siret : 34528093700037 PUBLIC CONCERNE Profil professionnel des stagiaires : Prioritairement des comédiens professionnels justifiant de deux ans d’ancienneté en qualité d’intermittent du spectacle. Comédiens professionnels témoignant d'un minimum de deux ans de formation initiale. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES Penser la construction du personnage en accord avec les contraintes artistiques et techniques d'un tournage. Mesurer et anticiper l'écart entre ce qu’on exprime et ce qu'enregistre la caméra. Intégrer à son jeu différents paramètres techniques liés au tournage : taille de plan, axe de prise de vue, lumière, modulation de la voix, etc. Construire avec justesse des personnages variés et psychologiquement crédibles. Garder cette construction cohérente : sur un court terme, c'estàdire à l'intérieur d'une même séquence, malgré les impératifs de raccords (gestes, vitesse, voix…) ; sur un long terme, malgré un tournage non chronologique des séquences. Devenir une force de propositions lors d'un casting, d'une répétition et d'un tournage. Mieux communiquer avec l'ensemble d'une équipe de tournage. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Dates : Du lundi 21 juin au vendredi 16 juillet Effectif maximum : 12 personnes Lieu de formation : Compagnie Progéniture 24 bis rue du Gabon, 75012 Paris (Métro : Porte de Vincennes) Durée totale : 140 heures réparties sur 20 jours Durée hebdomadaire : 35 heures Horaires : De 10h à 13h et de 14h à 18h Interlocuteur à la disposition des stagiaires : Marie BICHELER, responsable du département formation Tél : 01 40 34 32 46 Mail : marie@maisondufilmcourt.org Coût du stage par participant : 2 300 € net Coût journalier : 115 € net Coût horaire : 16,43 € net Assujetti à la TVA : Non Maison du Film Court – Département Formation 1/21 MODALITÉS D’INSCRIPTION Ce stage de formation est pris en charge dans le cadre d'un accès individuel au Plan de Formation de l'AFDAS (voir notice cijointe « Modalités de prise en charge » ou consultez le site de l’AFDAS : www.afdas.com). Avant toute demande de financement auprès de l’AFDAS (à remettre au plus tard le 7 juin), nous devons pré sélectionner votre candidature après examen de votre dossier. Dès votre présélection : nous vous adresserons une demande de financement préremplie par nos soins que vous devrez transmettre rapidement à l'AFDAS, nous vous proposerons de participer à une réunion collective puis à un entretien individuel menés par le responsable pédagogique de la formation. L'annonce de la sélection définitive des participants s'effectue dans les plus brefs délais (par téléphone ou par mail). Le dossier de candidature comprend : 1) une fiche de candidature dûment remplie (cijointe ou téléchargeable sur notre site internet) 2) un curriculum vitae 3) une photo 13x18 4) une lettre de motivation Seuls les dossiers de candidature complets sont examinés. Le dossier est à adresser : – par mail (à l’aide d’une fiche de candidature disponible sur le site en format rtf) à marie@maisondufilm court.org – par la poste (à l’aide de la fiche jointe à la fin de ce dossier, également disponible sur www.maisonfc.org en format pdf), à l’intention de : MAISON DU FILM COURT Marie BICHELER 10 passage de Fandre 75019 PARIS Attention : la chronologie des candidatures est prise en compte dans la sélection des stagiaires. Maison du Film Court – Département Formation 2/21 FORMATEURS Noms Alain PRIOUL Intervenant principal Identité professionnelle Depuis 20 ans, Alain PRIOUL a choisi de partager son temps professionnel en trois parties : Le cinéma et l’audiovisuel. Il est réalisateur de fictions, de documentaires, de (cv joint) films institutionnels et de séquences cinématiques pour des jeux vidéo. Il est coach d’acteurs sur des projets de fictions à la demande de réalisateurs, de producteurs ou de comédiens. Il a été scénariste de commande pour la télévision et le jeu vidéo. Il s’est formé à la lumière, au cadre et à la réalisation à l’école Louis Lumière (8789). Le théâtre. Il est metteur en scène de nombreux spectacles et codirecteur de la Compagnie des Epices. Il travaille avec de nombreux comédiens mais aussi des chanteurs et des musiciens. Il s’est formé comme acteur dans différentes structures dans sa prime jeunesse, avant de se rendre compte que son vrai plaisir était derrière la caméra ou dans les coulisses. La formation. Depuis plus de dix ans, il est responsable de stages (AFDAS pour moitié) sur les problématiques du jeu face à la caméra en directions des comédiens et des réalisateurs, majoritairement en collaboration avec la Maison du Film Court. Il est intervenu aussi à la New York University, et en Martinique. Il a été pendant quatre ans chargé de cours à Sciences Po sur la fabrication et le sens des images. En sortant de Louis Lumière, il a eu la responsabilité de la formation des opérateurs de prises de vue de France 3 pendant quatre ans. Il s’est aussi formé au Sciences de l’Éducation pour adulte au sein de Paris V. Corinne DEBEAUX Chargée des répétitions et de simulations de castings. Au cinéma et à la télévision, Corrine DEBEAUX a travaillé avec des réalisateurs Assistante coach comme Michel BLANC, Claire DENIS, Dider BOURDON et Bernard CAMPAN, (cv joint) Alexandre AUVIGNÉ, Nath DUMONT et Alain PRIOUL. Codirectrice de la Compagnie des Épices, elle joue dans des créations en tant que comédienne et chanteuse. Ses expériences d’intervenante pédagogique sont nombreuses : elle collabore régulièrement avec la Maison du film court depuis 2000 dans le cadre de stages dédiés au jeu d'acteur face à la caméra et à la direction d'acteurs (dont la plupart sont conventionnés par l'Afdas). Elle a par ailleurs dirigé des cours sur le jeu cinématographique pour Kréolide Formation à la Réunion (formation continue) et pour l'école Le Cours à Paris (formation initiale). Olivier MEGATON a réalisé une quinzaine de courts métrages, mais aussi une Olivier MEGATON quinzaine de clips vidéos, des pubs et plusieurs génériques. En 2001, il réalise Réalisateur son premier long métrage « Exit » avec Manuel BLANC, Féodor ATKINE et Clotilde COURAU, puis en 2002 « La Sirène rouge » avec Asia ARGENTO et JeanMarc BARR, enfin en 2008 « Le Transporteur 3 » avec Jason STATHAM. Parallèlement, il mène une activité de formateur notamment, depuis 2005, à la Maison du film court où il coach des comédiens dans le cadre d'exercices de casting. Membre de l'ARDA (www.assorda.com), Annik DUFRENE est responsable de Annik DUFRENE distribution artistique sur des longs métrages, des téléfilms et des publicités. Elle Responsable de distribution artistique intervient régulièrement pour la Maison du film court, dans le cadre d'exercices de casting. Laurent DHAINAUT Laurent DHAINAUT est diplômé de l’école Louis Lumière et de l’école VIGK de Moscou. Pour la télévision, il collabore à différents téléfilms et séries tels que Chef opérateur « La Crime », « Navarro », « Mafiosa ». Il occupe successivement les postes de (cv joint) permier assistant opérateur puis cadreur et directeur de la photographie. Au cinéma, il collabore avec Patrick Braoudé pour « Génial mes parents divorcent » et « Les visiteurs 1 & 2 », avec Patrice Chéreau pour « La reine Margot » et avec Michel Deville pour « La maladie de Sachs », « Un monde presque paisible » et « Un fil à la patte ». Ingénieur du son, monteur son et mixeur, Emmanuel CROSET a travaillé au Emmanuel CROSET cinéma auprès de réalisateurs comme Emmanuel Carrère, Laure Marsac, Benoît Ingénieur du son Cohen, Bertrand Blier, Stéphane Brizé, Claire Doyon, Eric Rochant, Robert Guédiguian, Catherine Breillat... Il a par ailleurs une formation de comédien de théâtre. Après avoir été pendant 4 ans assistante monteuse dans le studio de montage Patricia CORRE et mixage de Sophie Tatischeff, Patricia CORRE est chef monteuse de fictions Chef monteuse et de documentaires. Répartition horaire 140 heures 49 heures 9 heures 5 heures 49 heures 42 heures 21 heures Maison du Film Court – Département Formation 3/21 PROGRAMME La première partie du stage est consacrée à une exploration des contraintes techniques et d'urgence liées à un tournage.La deuxième partie est axée sur la cohérence de la construction d’un personnage et sur la notion de raccord. Exercices de concentration • Savoir canaliser son énergie sur une journée de tournage. • Entraîner sa mémoire immédiate. • Développer son écoute, son attention et sa vision périphérique. Quelques apports théoriques • Se familiariser au vocabulaire technique qu’un comédien est amené à entendre et à utiliser sur un plateau : vocabulaire lié au découpage (taille de plan, nom des raccords…), vocabulaire lié aux différentes machines et machineries présentes sur un plateau (notion de focale, d'angle de champs…), rôle de chaque membre de l'équipe. • Se familiariser à la lecture des différents documents qu’un comédien peut avoir l’occasion de rencontrer (contrat, synopsis, note d'intention, découpage technique, feuille de service…) • Bénéficier d’un tour d'horizon (non exhaustif) des différents types de direction d’acteurs au cinéma ; Chaque stagiaire recevra un lexique des principales notions abordées ainsi que différents documents de production. Tournage de monologues et de courtes scènes à deux Moduler son jeu suivant les différents paramètres techniques et artistiques : l'échelle du plan (du gros plan au plan d'ensemble) l'axe de prise de vue (face, profil, dos) la lumière (utilisation de la lumière comme appui du jeu, respect des marques imposées…) le son (modulation de la voix en fonction des micros utilisés et des ambiances désirées) le décor et la mise en scène (entrée et sortie de champ, précision des mouvements…). Travail du champ/contrechamp avec et sans partenaire. Exercices autour de la construction d'un personnage Exploration des paramètres qui permettent a un personnage de prendre vie (rapport à l'espace, rythme, démarche, respiration, univers d'images et de sons intérieurs…). Tournages de courtes séquences au cours desquelles ces personnages connaîtront des changements radicaux d'états On veille ici à conserver la cohérence de la construction du personnage, tout en en montrant un maximum de facettes en un minimum de temps. Tournage d'une même séquence (tiré d'un scénario de long métrage) sous plusieurs axes avec des contraintes de mises en scène et de technique fortes. Un travail de réflexion et de construction des personnages est effectué préalablement. On s'attache particulièrement à ce que les différentes prises soient raccords, sans pour autant que le jeu de l'acteur n'en soit altéré. La séquence doit donc être montable et « montrable ». Tournages de deux séquences clés d'un même personnage dans l'ordre inverse de la logique narrative. Exemple : la première semaine est tournée la scène de la mort du héros dans les bras de sa belle alors que la seconde semaine est tournée la scène de la rencontre entre ces deux personnages). Outre les problèmes de raccords liés au tournage de chacune des scènes, on veille à la cohérence de la construction psychologique et physique des personnages. On travaille ici la notion de raccord sur le long terme. Les stagiaires ont l'occasion pendant ces différents exercices de cadrer et de prendre le son. Chaque exercice est visionné et commenté. À la fin du stage, est remis à chaque stagiaire un dvd présentant les travaux (scènes montées du tournage de la dernière semaine). Une adhésion à la Maison du Film Court (valable un an, de date à date) sera offerte à tous les participants à l’issue du stage afin de leur permettre de multiplier les expériences de tournage sur des courts métrages et de mettre rapidement en pratique les acquis de la formation (cf. plaquette de présentation générale des services et annexes). Programme détaillé cijoint. Maison du Film Court – Département Formation 4/21 MOYENS PEDAGOGIQUES ET TECHNIQUES Méthode pédagogique : exposition de points techniques et de jeu par un professionnel (réalisateurs, assistante coach, chef opérateur et ingénieur du son, en fonction du thème abordé), mise en application sur des exercices filmés, puis tournages de séquences. Chaque exercice donne lieu à un visionnage commenté. Supports fournis aux stagiaires : Les stagiaires choisissent les textes qu'ils souhaitent travailler en accord avec l'intervenant parmi une sélection de textes proposés à chaque exercice. Ce choix de texte a aussi pour but de proposer aux comédiens des écritures et des univers différents, de permettre à chacun de travailler aussi bien un registre "naturaliste" qu'une stylisation du jeu. Les personnages proposés sont suffisamment différents pour que le comédien puisse travailler aussi bien des rôles proches de sa sensibilité que des rôles qui lui demanderont un important travail de composition (cf. « Choix des textes travaillés »). De nombreux autres documents sont remis à chaque stagiaire pendant le stage : lexique des principaux termes techniques utilisés sur un plateau de tournage, description synthétique de l'organisation d'une journée de tournage, présentation des différentes tailles de plan, exemples de documents de production, liste de lieux ressources et bibliographie. Moyens techniques à la disposition des stagiaires : Camera HD, 2e caméra DV (pour les répétitions en sousgroupe et les simulations de castings), ensemble de prise de son, matériel d'éclairage, banc de montage et table de mixage. Modalités d'évaluation : un entretien individuel est réalisé par l’intervenant principal auprès de chaque stagiaire au cours des deux dernières journées de formation afin d’effectuer le bilan des acquis, de repréciser les difficultés éventuellement rencontrées, et de formuler des pistes de retravail. Par ailleurs, un questionnaire est envoyé à chacune des stagiaires par la responsable du département formation de la Maison du Film Court à l’issue du stage afin de prendre en compte toutes les remarques. Maison du Film Court – Département Formation 5/21 TÉMOIGNAGES DE STAGIAIRES – « Voilà longtemps que je n'avais pas fait un stage de cette qualité. Il donne de l'assurance parce qu'il donne de nombreuses pistes pour continuer à travailler, à s'améliorer, bref des pistes pour devenir plus indépendant, plus créatif. Excellent stage que je recommande autour de moi. » – « Félicitations toutes particulières à Alain PRIOUL, grand pédagogue dominant, d'une gentillesse et d'une humanité extraordinaire, lui permettant d'accéder aux plus grandes exigences et d'emmener ses stagiaires à un niveau de compétences très élevées. » – « Je n'aurai pas imaginé trouver autant de richesse d'enseignement. Ce stage a offert à chacun de nous des compétences supplémentaires essentielles, et pourtant jamais enseignées ailleurs sur le terrain. » – « Le stage était très intense et j'admire la vigueur, la perspicacité et le talent d'Alain PRIOUL. J'estime que ce stage m'ouvre de nouvelles portes en ma qualité de comédien. » – « J’ai pu me mettre en danger, expérimenter ce que je n'avais pas l'habitude de faire et avoir du recul sur ce que je suis capable de faire ». – « J’ai bénéficié d'une très belle dynamique de travail qui m’a permis de démarcher plus en confiance les professionnels et d'être prête à une dépense intensive d'énergie. ». – « J'avais tendance à l'extériorisation sans m'en rendre compte ; Alain PRIOUL m'a aidé à me débarrasser de ces « parasites » qui se voyaient au niveau de mon corps et de mon visage : mon jeu des mains, mes mimiques faciales... » – « J'ai le sentiment de pouvoir mieux me préparer au situation d'urgence telles qu'on peut les vivre sur un plateau de téléfilm car j'ai appris à arriver sur le plateau en étant ouvert et capable de propositions. » – « Alors que le rapport à la caméra me faisait peur, j'ai pris du plaisir à être filmée. La caméra est devenue une alliée et non mon ennemie. J'ai gagné fortement en confiance. » – « Alain PRIOUL est claire, efficace et franc : on comprend ce qu'il veut. Il nous permet d'évoluer sans jamais aller dans la douleur. » – « L’évolution de chacun des stagiaires au fil des jours est passionnante, et surprenante. À mes yeux, ce stage est très cohérent, et intense. La qualité des intervenants et la très bonne composition du groupe m’ont permis de passer deux semaines très riches, et aussi très joyeuses, d’essayer plein de trucs en toute liberté, de façon complètement simple et dédramatisée. » – « Alain maîtrise parfaitement son sujet. Il a de l’empathie et de l’exigence pour tous et sait nous dire les choses quand nous sommes prêts à les entendre. Il sait prendre les problèmes par leurs côtés positifs (en tant que problème, c’est toujours intéressant à résoudre) et dénoncer les fauxfuyants dont on s’arme pour se protéger inutilement. » – « Ce stage a été un bon apprentissage de l'acteur face à la caméra. Une manière très technique et pratique d'approcher ce métier complexe et difficile. Merci beaucoup. » Maison du Film Court – Département Formation 6/21 JEU D’ACTEURS ET CAMÉRA (juinjuillet 2010) Programme détaillé Contrairement au théâtre, le cinéma, c’est de l’ici et maintenant pour plus tard. Les comédiens sont les « maillons » d’une vaste chaîne dont beaucoup d’entre eux n’en connaissent pas les tenants et les aboutissants. Dans les conditions d’urgence et de pression qui règnent sur un tournage, il n’est pas évident de comprendre pourquoi on doit se mettre à telles ou telles marques ou rejouer une scène deux fois plus vite… Face aux impératifs propres au cinéma, il y a deux types d’acteurs : ceux qui ont choisi d’ignorer la technique, qui font confiance à leur instinct et à leur capacité d’émouvoir, et ceux qui préfèrent contrôler l’essentiel de ces notions. Personnellement, je ne crois pas à l’ignorance. Connaître et maîtriser les principaux paramètres techniques permet de s’en servir comme appui de jeu, au lieu de les subir comme des contraintes. Nous sommes dans un monde paradoxal, où plus un acteur débute, plus il lui faut tenir ses marques et être tout de suite extraordinaire ! Travailler en amont me semble plus réaliste . Alain PRIOUL Les condition d'un tournage Direction d’acteurs au cinéma La démarche de l’intervenant consistera à permettre au comédien de devenir une force de propositions et d’acquérir une certaine autonomie en cas de direction d’acteurs défaillante. L’objectif est de sensibiliser le comédien aux différents types de direction d’acteurs. Sur un tournage d’un téléfilm, le comédien doit pouvoir s’attendre à œuvrer dans une quasi totale liberté (mises à part les contraintes purement techniques). Quel que soit le type de tournage, s’être préparé aux questions techniques offre un réel avantage : celui d’être capable de répondre à des méthodes de travail extrêmement variées. Quoi de commun, en effet, entre une direction d’acteurs proche du psychodrame à la Pialat et une direction d’acteurs réglée au millimètre près à la manière de Peter Greenaway ? Pour certains réalisateurs, la rigueur technique prime, pour d‘autres elle est tout à fait secondaire. Dans un film comme « La maladie de Sachs » de Michel Deville, on tourne en deux prises maximum, dans ceux de Doillon, on peut tourner jusqu’à 100 prises… Dans la mesure du possible, on conseillera au comédien d’arriver sur le plateau avec une proposition de personnage et d’état, quitte à l’abandonner si elle ne correspond pas aux désirs du metteur en scène. Une proposition précise à l’avantage de permettre à certains réalisateurs de se situer et de baliser leur travail avec l’acteur. Ces quelques précautions oratoires évoqueront également d’autres situations de travail… Certains réalisateurs ne veulent pas que les réalisateurs travaillent seuls, ni même qu’ils apprennent le texte. Derrière leurs méthodes se révèle une réelle stratégie. On va alors demander à l’acteur une adaptabilité, une réceptivité et une capacité à mémoriser rapidement une grande quantité d’informations : un parcours compliqué, une mise en scène chorégraphiée ou un texte modifié au dernier moment… Conditions d’urgence Les stagiaires seront confrontés à des contraintes de temps (particulièrement lors des tournages de la dernière semaine), ressemblant aux réelles conditions d’urgence d’un tournage. Mémoire immédiate Il s’agira donc de développer lors du stage une capacité de mémorisation qui n’a rien à voir avec celle du théâtre : la mémoire immédiate. Ce dont les acteurs ont besoin pour le cinéma et surtout pour les castings, c’est d’apprendre des textes dans un désordre ambiant complet. Un entraînement spécifique de la mémoire aura pour objectif d’être capable de se détacher d’un texte appris en 5 minutes, 20 minutes plus tard… Maison du Film Court – Département Formation 7/21 Gestion de l’énergie et de la concentration Jouer sur un plateau de tournage ne requiert pas la même concentration que sur une scène de théâtre. Après un très long temps d’attente, on tourne dans l’urgence. C’est une question de gestion de l’énergie. Lors de ces longs temps morts, certains comédiens se dispersent et s’épuisent. Afin de rester disponible et performant, on va aider le stagiaire : à trouver sa façon de gérer ces temps morts ; à gérer et respecter les différentes dynamiques des différentes équipes, respecter les concentrations des uns sans perdre la sienne ; à se préparer à ne pas être perturbé par la cellule du chef opérateur qui vient prendre une mesure sous son nez au dernier moment, par le décamètre de l’assistant qui vient faire son point, ou par le clap, les annonces, bref par une foule de petits éléments qui sont potentiellement déstabilisants ; à travailler une concentration en ouverture afin de profiter de la vision latérale et du champ de perception de 180° qui permet d’inclure une marque sans avoir à y penser. Les paramètres techniques La taille de plan De nombreux exercices permettront aux stagiaires d’adapter leur jeu en fonction des différentes tailles de plan. > Du gros plan au plan poitrine Il s’agira de prendre conscience : que chaque mouvement du visage est considérablement amplifié ; qu’une profonde intimité se lie au spectateur et que les sensations physiques se lisent dans les yeux. Le gros plan étant le plan où la question du point est la plus présente, on travaillera sur l’importance de respecter ses marques mais également d’y trouver une liberté de jeu. Dans une latitude de seulement deux centimètres, le comédien s’entraînera à être capable de respirer son personnage, de le jouer dans la mesure de l’espace qu’on lui donne. Disposer d’un espace de jeu aussi réduit est sans doute l’une des principales difficultés du jeu d’acteur au cinéma ! > Jusqu’au plan taille et au plan américain On prendra conscience que l’attention est ici souvent portée sur la parole, car le visage et le haut du corps concourent au discours. > Les autres plans Il s’agira bien souvent de faire davantage intervenir son corps afin que le spectateur puisse percevoir l’émotion. Une caméra enregistre bien mieux un corps qu’une parole. C’est un corps en train de se remémorer une sensation qu’elle va nous faire d’abord percevoir, et non des tensions psychologiques. On ne filme pas une histoire mais plutôt la manière dont les corps la vivent. L’axe de caméra Les comédiens prendront conscience qu’être filmé de face, de profil ou de dos, conduit à ne pas mettre en jeu les mêmes mouvements et parties de l’anatomie. Voici quelques exemples… > De profil ou de dos Sur un plan relativement rapproché, l’expressivité du corps sera travaillée notamment par le plexus, ses (dé) contractions, son ouverture ou son renfoncement… > De profil L’état pourra être travaillé en faisant descendre l’énergie dans le corps, sur une épaule, un cou, le rapport de la tête au cou, etc. > De dos On étudiera notamment de bons indicateurs d’états, tels que les épaules, les mouvements de la tête, et également la respiration, l’ouverture de la cage thoracique… Sur cette question des axes de caméra, le plus complexe sera de trouver la juste mesure, une expressivité du corps subtile sans tomber dans la pantomime. Il s’agira d’aller un tout petit peu plus loin que la normale, en termes de tension ou de détente… On attirera l’attention sur le fait qu’il ne suffit pas de partir d’une espèce d’image de l’état en l’accentuant ! Le point de départ reste bien l’état intérieur, amplifié par un travail sur la respiration. Être au fait de ces notions techniques est un gage d’autonomie, car le réalisateur peut se situer à un mauvais endroit lors de la prise et ne pas s’en rendre compte, ou il n’a malheureusement pas le temps de s’en préoccuper… Maison du Film Court – Département Formation 8/21 La lumière Les stagiaires s’entraîneront à sentir où se trouve la lumière. Même si la lumière est indiquée par des marques, il est souvent plus facile de s’affranchir d’un regard au sol ! Un des exercices consistera à couvrir les yeux du comédien avec un bandeau bien opaque sans qu’il connaisse la place du projecteur qui va être allumé. Le comédien devra chercher à se placer dans son faisceau lumineux. Outre son impact connu sur l’œil, la lumière provoque également une sensation physique très perceptible, une chaleur sur la peau. L’épiderme réagit aux rayons lumineux. On peut comparer les projecteurs à des petits soleils. Avoir cette sensation physique permet au comédien de réajuster une position sans regarder ses marques. Lorsqu’un réalisateur n’aide pas le comédien à se servir des marques comme appui de jeu, le comédien doit s’aider seul à le faire. Rentrer dans la lumière peut être utilisé comme une impulsion qui va lui permettre de déclencher un état, une réplique… Cette lumière peut correspondre à l’idée qu’il y ait suffisamment de lumière pour qu’il laisse éclater la joie ou qu’il se laisse éclater en sanglot. Il s’agit d’associer ces marques à des états précis, de manière à éviter des choses trop mécaniques. Le hors champ Parce que le partenaire qui devait donner la réplique est absent pour des raisons financières ou d’occupation sur un autre plateau, il va falloir le faire exister malgré son absence. Tricher dans un champ contre champ nécessite un entraînement du regard à faire exister un visage ou une personne, un objet ou une scène entière (par exemple, un champ de course). Si, pour un visage absent, des croix indiquent au comédien la direction que son regard doit prendre, il est important d’envisager le centre de la croix comme le nez et non les yeux de la personne. Lorsque le regard du comédien se fixe, on a l’impression qu’il est en train d’hypnotiser la personne qui est en face de lui. Deux interlocuteurs se regardent rarement les yeux dans les yeux, le regard se promène, passe d’un œil à un autre, parcourt le visage, etc. Or, un point conduit à cette fixité, on apprendra donc au comédien à s’en méfier. Si c’est une marque qui permet de ne pas être dans le flou, ce n’est en tout cas pas suffisant… De plus, on regarde un partenaire tout autant avec les yeux qu’avec son corps. Notre corps est impliqué dans la relation à l’autre. Il va vers quand il a envie de convaincre… Il y a toute une sensualité de l’autre à continuer à faire exister. Les stagiaires devront donc être vigilants à faire exister dans leur corps la présence de l’autre… Son corps m’estil chaleureux, agréable ou au contraire, me repoussetil ? C’est en se posant ces questions que l’on crédibilise l’existence de la chose qui n’est pas là. Ensuite, le comédien devra se laisser le temps de réagir au comportement éventuel de l’autre suivant l’objectif de son personnage : Estce qu’il m’écoute ? Estce que je suis en train de le séduire ? Estce que je l’ennuie ? Pour marquer les choses, le comédien pourra être amené à ralentir le rythme… Toutes ces informations devront avoir le temps de lui parvenir. Compte tenu du développement des décors virtuels, faire exister quelque chose qui est absent est une notion que le comédien va devoir de plus en plus intégrer. Plus quotidiennement, on lui demande sans cesse d’être dans ce type de situation dans les castings où il y a rarement un partenaire pour lui donner la réplique. Ne pas savoir faire exister correctement un hors champ, en l’occurrence un partenaire absent, risque de le pénaliser. Les raccords Sur le court terme Le stagiaire s’entraînera à recourir à une mémoire d’états, afin de tourner une scène dans des axes multiples sur toute une journée. Pour retrouver la justesse et réussir le raccord, il faut recréer l’état, être dans la même énergie. Si le comédien a une certaine latitude, il est important qu’il conserve à l’esprit les principes de base : moins il sera précis dans ses raccords, plus le montage sera compliqué, il arrive que l’on garde dans le montage final une prise moins bonne pour le jeu, pour la simple raison qu’elle est la seule qui soit «raccord». Ainsi, les exercices dédiés au raccord comprendront une multitude de contraintes : un certain nombre d’actions devront être faites exactement au même moment (le raccord de geste tel que prendre un verre sur telle réplique) et dans les mêmes intentions (le raccord d’état). On apprend au comédien à trouver les justes repères, en sachant que c’est toujours l’état qui doit donner l’impulsion. Grâce au tournage d’une séquence sur plusieurs axes différents, le stagiaire va devoir retrouver l’état dans lequel il était au moment de la prise de référence. Maison du Film Court – Département Formation 9/21 Ensuite, être « raccord » ne veut pas toujours dire refaire la même chose. Ainsi, on pourra par exemple demander au stagiaire de faire la même séquence plus rapidement ou de tricher un regard. Compte tenu des paramètres de prise de vue, la perception d’une même action vue avec un objectif, une focale ou sous un axe différent peut complètement changer. Les focales ont des influences directes sur la rapidité des déplacements quand ils sont dans l’axe et l’axe va influer sur les endroits où le regard se pose… Au sein d’une même scène, on demandera au stagiaire de se lever, en plan large, puis sur un plan serré, en travaillant sur la dynamique du mouvement afin qu’il soit raccord. Sur le long terme Il ne suffit pas d’être raccord sur une séquence, il faut l’être sur tout un film ! Beaucoup de longs métrages peuvent donner l’impression d’être joués séquence par séquence, en passant d’une émotion à une autre. Ce n’est pas le même personnage mais un comédien qui nous offre sa palette d’états, son corps dans différentes situations… Il n’y a pas une réflexion consciente du corps du personnage. Les comédiens du stage seront amenés à travailler ce qu’on appellera ici les « invariants » du personnage. Ces « invariants » se trouvent dans des paramètres purement physiques qui ne changent jamais, malgré les différents états par lesquels le personnage va passer. On se posera quelques questions du type : Estce un personnage plutôt en ouverture, en fermeture ? Estil plutôt terrien ou aérien, la tête dans les nuages ou les pieds encrés dans le sol ? Marchetil avec les talons ou sur les pointes ? Estil direct ou louvoyant, vatil d’un point A à un point B en ligne droite ou en zigzaguant ? Faitil partie de ces personnes qui vous regarde droit dans les yeux ou un peu en biais ? Serretil la main franchement ou se protègetil en se présentant de bais ? Toutes ces questions seront envisagées comme des potentiomètres qui vont de 0 à 100 : un personnage peut être à moitié en ouverture, c’estàdire en ouverture sur les jambes et en fermeture en haut du corps, etc. La définition de ces « invariants » permet de prendre conscience le personnage et de s’en souvenir rapidement malgré une interruption de tournage de trois semaines, par exemple Elle permet également de travailler les états dans le corps de son personnage. Travailler un état pour un état n’a pas de sens. Le son Grâce à l’intervention d’un ingénieur du son, les stagiaires seront également confrontés aux contraintes du son. Les exercices consisteront à être constamment vigilant à ne pas porter la voix plus qu’il ne faut et amèneront le comédien à trouver la bonne distance. On lui conseillera par exemple de ne pas ressentir les personnes présentes sur le plateau comme des spectateurs (ses seuls spectateurs étant ici la caméra et le micro), sachant qu’il est tout à fait possible que les personnes qui sont sur le plateau ne l’entendent pas. On attirera également son attention sur le fait qu’un murmure (une voix qui n’est pas timbrée) est un son peu malléable, car il ne pourra pas être augmenté de volume (on récupérerait trop de souffle), ni être réverbéré ou être travaillé pour en obtenir une autre couleur… Les stagiaires seront amenés à percher une fois afin de se rendre compte par euxmêmes de quelques paramètres techniques et de l’importance d’être rigoureux dans ses marques et ses modulations de voix. L'équipe technique Les interlocuteurs du comédien Lorsque le réalisateur n’est pas disponible pour telle ou telle raison, le cadreur et l’ingénieur du son sont les premiers spectateurs « de secours » du comédien. En cas de force majeure, on apprendra au comédien à poser aux techniciens les bonnes questions, sur des paramètres purement techniques. Un cadreur pourra dire si leur corps ou leur regard sont suffisamment dans l’axe de la caméra, de manière à ce que l’expression soit captée… De même, l’ingénieur du son pourra dire que leur voix est juste, sans parler d’interprétation… Les répétitions mécaniques On sensibilisera le comédien sur le rôle que peuvent revêtir ses répétitions, le cas échéant. Lors des répétitions mécaniques effectuées lors du stage, le comédien pourra choisir de répéter de façon complètement mécanique, sans jouer, comme leur demandent certains réalisateurs. Mais il lui sera alors demandé d’intégrer et de mémoriser suffisamment ses marques de manière à ne plus avoir à y penser. Une contrainte de précision ira jusqu’au pied d’arrivée : si le comédien change de pied d’appui, il ne sera plus dans le cadre. S’économiser pendant ces répétitions en ne les jouant pas peut être une façon de travailler. Mais, les exercices obligeront le stagiaire à être sûr de respecter la mise en place initiale lorsqu’il sera dans les états. C’est également au comédien de savoir ce qu’il va donner dans une répétition… Maison du Film Court – Département Formation 10/21 JEU D’ACTEURS ET CAMÉRA (juinjuillet 2010) Choix des textes travaillés Les stagiaires choisissent les textes qu'ils souhaitent travailler en accord avec l'intervenant parmi une sélection de textes proposés à chaque exercice. On peut donner ici quelques exemples, en sachant que le choix des textes est susceptible d'évoluer : Pour les monologues • Des témoignages issus de "La misère du monde" de Pierre Bourdieu ou bien d'émissions télévisées Ces textes ont l'avantage de proposer un langage parlé et une grande latitude d'interprétation. Ne connaissant pas le contexte ni la personnalité de la personne qui témoigne, les stagiaires sont amenés à imaginer un personnage à partir de la simple façon dont celuici s'exprime. • Des monologues issus de scénario ("Cria cuervos") ou de nouvelles (de Dorothy Parker) Proposant une difficulté autre (l'écriture étant plus littéraire), il s'agit ici de s'approprier et de rendre crédible un texte plus composé et un personnage plus précis. Pour les séquences à deux Des textes très différents sont proposés, mettant en jeu des palettes d'états variées et des degrés de stylisation divers : de la subtilité intellectuelle des personnages de "La discrète" de Christian Vincent, de la trouble sensualité de la Célestine du "Journal d'une femme de chambre" de Luis Bunuel, de la verve "faubourienne" de "Quai des orfèvres" de Clouzot, des subtilités psychologiques d"Une histoire simple" de Sautet, de la truculence des personnages des "Bronzés" de Leconte, des affres psychodramatiques des personnages de Pialat, de la quasiabstraction du texte de "Pierrot le fou" de Godard, des compositions mafieuses des scénarios des films de Scorsese ou de Coppola, des personnages mal définis ou trop archétypaux de certaines séries télévisées… Pour le travail sur des scénarios complets Le choix des textes repose sur la présence de personnages dont le parcours émotionnel est important. On s'intéresse par exemple à l'évolution des relations entre Antonieta et Gabriele, les héros d'"Une journée particulière" de Scola, à celles du juge et de Valentine dans "Rouge" de Kieslowski, à celles d'Alice et Bill dans "Eyes wide shut" de Kubrick etc. Ce choix de texte a aussi pour but de proposer aux comédiens des écritures et des univers différents, de permettre à chacun de travailler aussi bien un registre "naturaliste" qu'une stylisation du jeu. Les personnages proposés sont suffisamment différents pour que le comédien puisse travailler aussi bien des rôles proches de sa sensibilité que des rôles qui lui demanderont un important travail de composition. Maison du Film Court – Département Formation 11/21 JEU D’ACTEURS ET CAMÉRA (juinjuillet 2010) Programme journalier Première semaine Lundi Présentation de la formation. Exercices de concentration sur la vision périphérique, la contagion du stress et la mémoire. Présentation face caméra des stagiaires. Conseil sur la présentation. Mardi Fin du travail de la veille (visionnage). Détermination du personnage par défaut. Travail sur les images, sons et sensations. Importances de ces éléments pour chaque personnage. Analogie avec le travail émotionnel. Mise en pratique filmée : la narration d’un souvenir qui n’est pas le sien. Mercredi Suite et fin de l’exercice de la veille (visionnage). À partir de l’exercice précédent, prise de conscience de l’importance de la taille du plan. Notion de but et de moyen. Jeudi et vendredi Tournage de monologue : préparation avec l’assistante et tournage dans deux valeurs de plans différentes. Le vendredi, en parallèle, simulation de casting. Deuxième semaine Lundi Visionnage des monologues et des castings. Exercice sur la construction du corps d’un personnage. Exploration d’états à l’intérieur de ce corps. Improvisations filmées Mardi Notion de horschamps. Construction d’un deuxième personnage. Séquences filmées avec les deux personnages successivement. Mercredi Intervention d’un chef opérateur/cadreur : Le rôle précis des membres de l’équipe technique. Exercice sur les contraintes techniques liées au cadre et à la lumière. Jeudi et vendredi Tournage de séquences à deux avec contraintes techniques fortes et dis chronologie des plans. On veillera à avoir une construction précise des personnages. En parallèle vendredi, séquences filmées avec de fortes contraintes sur le horschamps. Troisième semaine Lundi Visionnage des séquences. Travail sur la précision du raccord (déplacement, geste, états…). Travail sur la justesse malgré la répétition des prises (gestion de l’énergie, précision de l’intensité émotionnelle) Notion d’objectifs et enjeux. Maison du Film Court – Département Formation 12/21 Mardi Travail sur l’impulsion juste. Travail sur la notion d’intériorisation et d’extériorisation : jusqu’où les émotions d’un personnage se répercutent dans son corps. Réflexion sur la notion de genre et de son importance dans les décisions de construction. Mercredi Exercice sur l’urgence. Travail d’une séquence dont le texte aura été donné le matin même. Chaque comédien la travaillera quatre fois dans la journée avec un partenaire différent et dans un registre de jeu différent : comédie, mélodrame, naturaliste et un librement choisi. Jeudi et vendredi Tournage d’une séquence de fin d’un scénario (avec contraintes techniques importantes, précisions des raccords et de la construction. Le vendredi en parallèle simulation de casting (séquences à deux, par tranche d’une heure), avec un réalisateur de longs métrages. Quatrième semaine Lundi et mardi Tournage d’une séquence de début du scénario dont on a tourné la séquence de fin la semaine précédente. Mardi en parallèle, tournage d’une séquence supplémentaire sans direction d’acteur. Les comédiens arriveront sur le plateau avec la séquence complètement calée en ce qui concerne les personnages ainsi que leurs buts, objectifs et enjeux. Mercredi Matin : débriefing avec le réalisateur invité de la troisième semaine Aprèsmidi : Simulation de castings avec un responsable de distribution artistique Jeudi Matin : visionnage des rushes de jeudi, vendredi, lundi et mardi Aprèsmidi : réponses aux questions des stagiaires sur la fabrication d’un film et sur les démarches de recherche d'emploi à entreprendre dans les secteurs du cinéma et de l'audiovisuel. éventuellement, une dernière séquence tournée avec l'ensemble des douze comédiens. Vendredi Visionnage des séquences montées. Bilans individuels. Maison du Film Court – Département Formation 13/21 Alain PRIOUL RESPONSABLE PÉDAGOGIQUE RÉALISATEUR – METTEUR EN SCÈNE CINÉMA ET AUDIOVISUEL Réalisation : « LES PALDOGUES À RAYURES » Fiction (30mn, 35mmm, Envie de Tempête, tournage été 2010) “C’EST BEAU” Fiction (50mn, DVen montage) “DE PETITES ESPÉRANCES” Fiction (26mn, 35mmEnvie de Tempête) “L’ÎLE DU DR. MOREAU” Séquences cinématiques (35 mn en vidéo numérique Sony) “REGRETS ÉTERNELS” Fiction (15 min en 35 mm Stellaire Production) “LE CONTROLE DE QUALITÉ” Documentaire commandité par la CEGOS (10 min en Bétacam) “ALESSANDRO MENDINI” Documentaire commandité par la CEGOS (15 min en Bétacam) Nombreux films institutionnels pour la CEGOS, pour BBSP... Scénario : “PIEDS TENDRES” Long métrage, en écriture Envie de Tempête “ZOO” Série d’animation produite par Duran, bible et épisodes “SPHINX” Série d’animation produite par Médialab, 3 épisodes “LÎLE DU DR. MOREAU” Game design et scénario d’un jeu vidéo pour SONY Scénarios pour séries télé ou téléfilms (Seconde B, Molière aujourd’hui...). Coaching : Longs et courts métrages (Camille Saféris, Catherine Wilkening, Zoé Felix, MarieSophie Berthier, Laurent Vassal, Émilie Charbonneux…) Nombreux coaching individuels et préparations au rôle. Cadre et lumière: Nombreux courtsmétrages,films institutionnels, émissions télévisées (France 3, Sermini,Sombrero, Anvie ,SFP...) Gestion de production : Chargé de production sur différentes fictions films pour France 3 Maison du Film Court – Département Formation 14/21 THÉÂTRE Mise en scène : « MADEMOISELLE CHAMBON » d’après Eric Holder, création au Théâtre de Bligny. « DES SOURIS ET DES HOMMES» d’après John Steinbeck, 40 représentations, Guichet Montparnasse. « MAUVAISE JOURNEE DEMAIN » d’après Dorothy Parker, 50 représentations à Pau, au Théâtre de la Boutonnière, au Guichet Montparnasse « BOUILLE » de Florence Desnouveaux, création au Centre Culturel de Chevillyla –Rue, 50 représentation en tournée “LE ROUGE AU JOUE” spectacle de chansons de Hugues Leroy, 50 représentations au Sentier des Halles “LE CABARET DES AMOURS STUPÉFIANTS” spectacle de chansons, textes additionnels Alain Priouln 50 représentations, L’Entrepôt, Le bouquin Affamé, La balle au bond “ET SI ON SE LACHAIT” de Cathy Chabot Onewomanshow. 70 représentations, Chez Oscar, Pointvirgule. “L’INTERVENTION “ de Victor Hugo 120 représentations à Paris, LABO, TNO... “LE MARIAGE DE M. MISSISSIPPI” de Friedrich Dürrenmatt 50 représentations à Paris, LABO, tournée en Province “LA VIE A DEUX” de Dorothy Parker 250 représentations Parisprovince, Aktéon, LABO, Deauville et en tournée. “LES DEUX ORPHELINES” de Dennery 70 représentations Paris, Clavel et en tournée. Comédien : Nombreux spectacles de 1980 à 1988 (dont plusieurs spectacles présentés en Avignon et en tournée). ENCADREMENT DE FORMATION Formations pour comédiens : Responsable de 14 stages AFDAS “Construire un personnage pour le cinéma” Stages de 5 semaines organisés avec France 3 et La Maison du Film court (9909) Responsable de stages de jeux face à la caméra et de préparation au casting pour le LABO, la Maison du Film Court, “Créole en court”Martinique, New York UniversityNew York (depuis 1995) Bilan de compétences et aide à la recherche d’emploi pour travailleurs du spectacle INFREP (19982002) Formations pour réalisateurs, techniciens, producteurs. Responsable de stages de direction d’acteur face à la caméra la Maison du Film Court, “Créole en court” (depuis 1998). Intervenant à Sciences Po sur la « Fabrication et sens des images », master management de la culture et des médias (2004 à 2008). Responsable de la formation des cadreurs de France 3, 6 stages de formation interne de 120 jours (de 1991 à 1995) FORMATION Diplôme de l’école LOUIS LUMIERE, option cinéma (19871989). Différents cours de théâtre : Dana Burns Westberg, Michel Jusforgues... Licence de science de l’éducation à Paris 5 (19951996) Licence de mathématiques Paris 6 (1986) Maison du Film Court – Département Formation 15/21 Corinne DEBEAUX Formatrice-Comédienne Née le 14/05/66 à Savigny s/0rge AGENT : Olivia HAMELIN Formatrice 2009 Formatrice et coaching d’acteurs à La Réunion sur stage « Jeu d’acteurs et caméra » par Kréolide Formation / Maison du Film Court 2000 à 2009 Formatrice et coaching d’acteurs sur stages pour comédiens « Jeu d’acteurs et caméra » et « Diversifier son jeu face caméra » proposés par la Maison du Film Court conventionnés AFDAS 2007 à 2009 Intervenante sur stages de direction d'acteurs au cinéma pour réalisateurs et comédiens Maison du Film Court 2001 à 2009 Cours de théâtre et de Présentation de soi au Centre de formation FORJA pour adultes malvoyants et nonvoyants Paris 14ème 2006 à 2008 Cours de Présentation face caméra à l’école de formation au jeu dramatique Le Cours 2006 à 2008 Stages de théâtre pour enfants en difficultés (Kygel Théâtre) Banlieues 2004 à 2009 Stages théâtre pour enfants à la Bulle d’Air à Genève (Suisse) 2007 Encadrement et animation d’ateliers chant et écriture lors de séminaires Danone depuis 1997 Codirectrice artistique de la Compagnie des Epices 1997 à 1999 Animation de classes vertes théâtre à Sète avec classes CP au CM2 agrément de la DRAC de l’Hérault 1994 à 1997 Ateliers de théâtrepédagogie classes du CP au CM2 projets d’écoles (Écoles Fondary et Emeriau Paris 15ème) Mises en scène 2009 2000 à 2008 Création et mise en scène du spectacle de La Compagnie des épices « Les affreux » Mises en scène de spectacles au Centre Forja Paris 14ème 2002 Mise en scène du spectacle « La Babouche de Lalla Aïcha » 2000 Mise en scène du spectacle petite enfance « Histoire d’Ombre » Comédienne Cinéma - Télévision 2007 Télévision Questions nutrition I.N.P.E.S. Jean Christophe DE REVIÈRE 50 épisodes France 2 France 3 2007 Court métrage JeanLuc Laurent FIRODE 2004 Cinéma De petites espérances Court métrage Alain PRIOUL Envie de Tempête Prod MAISON DU FILM COURT – Département formation : « Jeu d'acteurs face à la caméra » 16/21 2002 2001 1999 à 1989 Télévision Cinéma Les Fautil 7 jours au Groland Nath DUMONT Canal + Nath DUMONT Canal + Didier BOURDON & Bernard CAMPAN Les Rois Mages Court métrage Publicité Le don La Poste Prud’hommes William Saurin Mariaunnaud F. LIORET Michel BLANC Claire DENIS Alexandre AUVIGNÉ Théâtre Mars 2009 Mademoiselle Chambon d’après Eric Holder Alain PRIOUL 2001 à 2007 Le Cabaret des Amours stupéfiants (chansons françaises théâtre) Alain PRIOUL 1999 à 2002 Alain PRIOUL L’ Intervention de Victor Hugo 1998 à 1999 Gare aux chansons ! Brassens, Ferré, Gainsbourg, Salvador 1996 à 1997 Shéhérazade de Jules Supervielle 1995 à 2000 Les Mille et une Nuits 1995/1996 Le Mal court de Jacques Audiberti BIREN BARRIÈRE BIREN BARRIÈRE Céline BOTHOREL BIREN – BARRIÈRE Alain PRIOUL Alain ILLEL 1988/1989 L’Ecume des jours d’après Boris Vian Alain ILLEL 1992 Les deux orphelines D’Ennery 1989 Molière compilation d’après Molière Stages - Formation 2007 à 09 Formation en jazz vocal avec Sara Lazarus et Mila Lumbroso à la Bill Evans Academy et au Studio des variétés 200506 Training comédien face caméra Studio Pygmalion avec les réalisateurs : JeanMichel STEINFORD, Régis MARDON, Jeanne GOTTESDIENER 199798 Cours de chant Christiane LEGRAND 1994 Théâtre et cinéma Christian BENEDETTI 1991 Ecole du Théâtre de Boulogne Billancourt Yves PIGNOT Julie RAVIX 1990 L’Entrée Des Artistes (LEDA) Yves PIGNOT 1989 Cours d’art dramatique Michel GRANVALE 198788 Ecole de L’acteur Rush –théâtre et jeu face caméra Alain ILLEL & Théâtre de la Main d’Or Paris 11ème Claude Jean PHILIPPE Diplômes Baccalauréat Lettreslangues Deug d’anglais Stages d’anglais et d’espagnol Langues Anglais Espagnol : courant / Russe : bases Divers Modern Jazz Claquettes Orientale Africaine Salsa Chanteuse mezzo soprano MAISON DU FILM COURT – Département formation : « Jeu d'acteurs face à la caméra » 17/21 ANNEXE 1 Présentation générale de la Maison du Film Court En 22 années d’existence, la Maison du Film Court est devenue une plateforme d’aides à la réalisation unique en son genre en Europe. Ses principales missions consistent aujourd’hui : à favoriser l’insertion professionnelle des réalisateurs, techniciens et comédiens (qu’ils soient autodidactes ou diplômés), à offrir aux films des conditions optimales de développement, grâce à son activité de conseils personnalisés en scénario, production et réalisation, à développer des actions de formation pour les débutants comme pour les professionnels. La spécificité de son action repose sur un double enjeu : défendre une mission de service public et accueillir tous les désirs de cinéma, avec la plus grande accessibilité possible, œuvrer en faveur de la qualité des films réalisés. Chaque année, sur une part non négligeable des génériques des films sélectionnés en festivals apparaissent des noms d’adhérents de la MFC, anciens ou actuels en tant que réalisateurs, producteurs, techniciens (chefs de postes) et comédiens (premiers rôles) : En 2008, au festival de ClermontFerrand, cette part représente 60 % de l’ensemble des films français et au festival « Côté Court » de Pantin, 50% de l’ensemble des films français. L'ensemble de la profession s'accorde à dire aujourd'hui que, s'il n'est pas nécessaire de travailler sur un court métrage pour s'insérer dans les secteurs du cinéma et de l'audiovisuel, dans les faits, tout le monde a commencé par travailler à l'élaboration d'un film court. Accompagnement des projets de films courts La Maison du Film Court soutient la création et les auteurs grâce à un dispositif d'accompagnement des auteurs : le Département Scénario soutient les auteurs dans la maturation de l’écriture de leur scénario. le Département Production orientent les auteurs à la recherche d’une société de production et de financements. le Département Réalisation a pour vocation d’aider les auteurs à clarifier et à mener à bien leurs intentions de mise en scène au long des diverses étapes de leur travail (découpage technique, casting, repérages, etc., jusqu’au montage final). Plus de 300 auteurs font appel chaque année à ses services. Organisme de formation Organisme de formation depuis 1998, la Maison du Film Court, plateforme d’aides à la réalisation, développe des actions de formation pour les débutants et les professionnels. Depuis la création de cet organisme, plus de 100 stages de formation ont été créés en direction des auteurs réalisateurs, des techniciens et des comédiens. En direction des auteursréalisateurs : Les actions de formation de la Maison du Film Court optimisent le travail d’accompagnement des auteursréalisateurs, mené au sein des départements Scénario, Réalisation et Production, grâce à des stages dédiés aux métiers du cinéma, à l’écriture de scénario, au découpage technique, au cadre et à la lumière ou à la direction d’acteurs. Par ailleurs, des séances d’analyse filmique abordent les notions clés du récit filmique. En direction des techniciens : Afin de participer au renouvellement de la profession, notamment dans les postes techniques les plus difficiles à recruter, des conférences et formations destinées aux techniciens, sont consacrées à la régie générale et à l’assistanat réalisation. En direction des comédiens : Chaque année, la Maison du Film Court propose également aux comédiens, issus principalement du théâtre, d’optimiser leurs expériences de tournage ainsi que leurs démarches professionnelles dans le secteur cinématographique, par l’intermédiaire de stages consacrés à la préparation aux castings, au jeu face à la caméra ou à la direction d’acteurs au cinéma. Une bonne part de ces stages sont conventionnés par l’AFDAS depuis 2000. Centre de ressources Les activités de la MFC se déploient autour de son centre de ressources, dans lequel les adhérents de la MFC peuvent être sollicités par des porteurs de projets qui cherchent à constituer leurs équipes techniques et artistiques. La consultation du fichier des adhérents de la Maison du Film Court est gratuite, et libre dans un intervalle de temps de deux MAISON DU FILM COURT – Département formation : « Jeu d'acteurs face à la caméra » 18/21 mois pour tout porteur de projet, quel que soit le mode de production du projet (produits, autoproduits, cadre scolaire...), et quelle qu'en soit la nature (film court, mais aussi long métrage, spectacle vivant, etc.). Depuis 2004, le centre de ressources de la MFC est consultable en ligne (sécurisé par code d'accès). Les porteurs de projets ont donc accès au fichier des adhérents de la MFC sur le site : www.maisondufilmcourt.org, et, réciproquement, les adhérents de la MFC peuvent consulter les annonces de film en préparation. En accès libre, la Maison du Film Court met à disposition de tous son centre de documentation, contenant la presse spécialisée, de nombreux ouvrages de référence, des annuaires professionnels..., ainsi que sa vidéothèque, constituée de plus de 700 films courts, déposés par les adhérents de la MFC, à fins que les films soient vus par des programmateurs, mais aussi par des réalisateurs à la recherche de techniciens et de comédiens. Un grand nombre d'informations est également disponible sur le site de la MFC. Rencontres professionnelles La MFC organise chaque mois à la Maison des Auteurs de la SACD (depuis 1998, près de 100 à ce jour) des rencontres professionnelles, réservées à ses adhérents, afin de transmettre des informations sur la vie du secteur, et de proposer des échanges avec les protagonistes et décideurs. Cette activité se prolonge dans de nombreux festivals (Brest, Lille, Pantin, Clermont Ferrand...), en des occasions ponctuelles. Maison d’édition En collaboration avec Scope Éditions, la Maison du Film Court est aussi une maison d'édition. Elle édite des guides pratiques sur les différents aspects de la création cinématographique. Les cinq ouvrages figurant déjà au catalogue sont « Savoir rédiger et présenter son scénario » de Philippe PERRET, « Produire des courts métrages » de Céline MAUGIS, « Réaliser et diffuser un film en numérique » de Pascal MIESZALA, « Raconter en images ou l’art du montage » de Nathalie HUREAU, et le « Guide pratique du storyboard » (collectif). Partenaires Pour l'ensemble de son travail, la Maison du Film Court est soutenue par le Ministère de la Culture (DRAC Ile de France), le Conseil Régional d'Ile de France, la Ville de Paris, le Ministère de la Jeunesse et des Sports (DRDJS 75), la SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques), la SACEM (Société des Auteurs Compositeurs Éditeurs de Musique) et le CNC (Centre National de la Cinématographie). Elle est aussi accompagnée par de nombreuses entreprises, qu’elles soient sociétés de production ou industries techniques. MAISON DU FILM COURT – Département formation : « Jeu d'acteurs face à la caméra » 19/21 ANNEXE 2 Une mission de formation et d’insertion professionnelles en faveur des comédiens En s'inscrivant massivement à la Maison du Film Court, les comédiens manifestent l'intérêt que présentent ses services. Parmi les 1535 adhérents, 982 sont comédiens en 2007. Ils sont pour la plupart demandeurs d’emploi (60%) et une part non négligeable d’entre eux sont intermittents du spectacle (40%). Les offres en formation La Maison du Film Court développe des actions de formation continue pour les débutants (stages de sensibilisation), comme pour les professionnels (stages de perfectionnement), depuis 1995. Des stages dédiés à la préparation aux castings, au jeu face à la caméra et à la direction d’acteurs au cinéma ont été mis en place dès 1998. Chaque cycle de formations propose aux comédiens (débutants ou confirmés), issus principalement du théâtre, d'être sensibilisé aux réalités du marché du travail, de s'initier puis de se perfectionner aux spécificités du jeu d'acteur devant la caméra, d'identifier précisément ses atouts et ses handicaps au regard des différents impératifs artistiques et de production, de gagner en efficacité en situation de castings et d'auditions, d'optimiser ses démarches auprès des professionnels des secteurs du cinéma et l’audiovisuel. Depuis la création de son département Formation, la Maison du Film Court a organisé plus de 90 stages de formation, dont une trentaine en direction des comédiens. Depuis 2000, 14 stages dédiés au jeu face à la caméra ont été conventionnés par l'AFDAS : 11 stages «Jeu d'acteurs et caméra, niveau 1» et 3 stages «Jeu d'acteurs et caméra, niveau 2.» À l'heure où de plus en plus d'organismes de formation déplorent un manque décisif de candidats, la Maison du Film Court n'a jamais été contrainte à reporter ou annuler un stage en direction des comédiens, tout en veillant à réaliser une sélection des candidats adaptée à la nature de la formation (l'accès à ces stages étant soumis à des entretiens préalables). Le Forum Comédiens Le Forum Comédiens est un cycle de conférences didactiques et de rencontres professionnelles créé par la Maison du film court en 2006 afin de proposer un espace inédit d'informations et d'échanges dédié à la pratique du métier de comédien sous toutes ses formes: artistique, économique et sociale. Il se consacre à l'emploi des comédiens dans divers secteurs d'activité : le cinéma, la télévision, le spectacle vivant mais également des filières de recrutement moins connue par les comédiens comme l'événementiel ou le multimédia. Il explore différentes facettes du métier et crée de nouvelles passerelles entre ses participants et les nombreux professionnels invités : comédiens, réalisateurs, agents artistiques, responsables de distribution artistique, directeurs de théâtre, producteurs, représentants d'organismes (Pôle Emploi, Adami, Syndicat français des artistes interprètes, Coordination des intermittents et précaires d'IledeFrance, etc.). À titre d'exemple, 20 responsables de distribution artistique (dont la majeure partie est membre de l'ARDA) ont déjà participé à ces forums : Fabienne BICHET, Sophie BLANVILLAIN, Nathalie CHERON, Paula CHEVALLET, Stéphane DARRIS, Charlotte DAUTCOURT, Constance DEMONTOY, Annik DUFRENE, Nathanaële ESTHER, Stéphane FOENKINOS, Aurélie GUICHARD, Nora HABIB, MarieChristine LAFOSSE, MAMADE, Sylvie PEYRUCQ, David SUBTIL, Sarah TEPER, Annette TRUMEL, Valérie XAÉ et Stéphane ZITO. Il fournit une réflexion exigeante et pragmatique sur la profession: elle met l'accent sur les compétences attendues d'un comédien et sensibilise sur la nature du travail visant à les acquérir et à les entretenir. Le dernier Forum Comédiens s’est tenu en juin 2009 au Ciné 104 de Pantin à l’occasion du Festival Côté Court. Il s’est déroulé sur 4 jours et a concerné 102 comédiens (cf. Annexe 3). MAISON DU FILM COURT – Département formation : « Jeu d'acteurs face à la caméra » 20/21 Les offres de tournage La Maison du Film Court est l'une des rares structures dans la profession (si ce n'est la seule), à fournir aux comédiens, issus majoritairement du milieu théâtral, autant d'opportunités de premiers rôles sur des courts métrages. L'accueil des projets reste unique en son genre : 1323 projets dont 1005 films courts, en 2007. En permettant à ses comédiens de multiplier des expériences de tournage, la Maison du Film Court concourt à leur professionnalisation. Ainsi, les comédiens disposant de bookvidéos, montrant différents courts métrages (ou extraits) les plus réussis, sont en mesure de se faire connaître efficacement auprès de leurs employeurs potentiels. Et le fait d'avoir été confronté aux conditions de tournage, en collaborant à des courts métrages, « rassure » les directeurs de casting, car le jeu d'acteur face à la caméra diffère du jeu théâtral et requiert des compétences spécifiques. Les projets autres que courts métrages (soit 27% des propositions : longs métrages, téléfilms, films institutionnels, spectacles vivants, événementiel, etc) représentent une ouverture sur l'ensemble des espaces professionnels que pourront être amenés à occuper les adhérents. Une enquête menée auprès d'une centaine de comédiens dans le but d'évaluer l'efficacité de cette interface a révélé que ceux qui consultaient régulièrement les annonces de films en préparation (c'estàdire 2 fois par mois au minimum) afin de faire acte de candidature, ont collaboré en moyenne à 3 courts métrages par an. De plus, les expériences de tournage que les comédiens ont connu par l'intermédiaire de la Maison du Film Court ont été positives pour 70% d'entre eux. Enfin, cette même enquête menée du côté des porteurs de projet (auprès d'un panel représentatif d'une centaine de personnes, producteurs, directeurs de production et réalisateurs) montre que 50% des personnes recherchées sont recrutées à la Maison du Film Court. La documentation spécialisée La documentation spécialisée mise à la disposition des comédiens : Annuaires d’entreprises : Business Guide de l’Audiovisuel, Bellefaye, Annuaires des producteurs Dixit et Dujarric, Classeurs d’information collectée par la MFC dédiés aux sociétés de production de courts métrages (enquête mise à jour annuellement), Guide l'événementiel, liste des éditeurs de jeux vidéo, etc. Presse spécialisée : Le Technicien du Film, Le Film Français, Movifax, Écran Total, Les Cahiers du Cinéma, Caméra Vidéo, Bref.... Documentation sur la formation : Catalogue des écoles publiques et privées. Documentation sur le marché du travail : Rapport Unédic, travaux d’études universitaires dédiés au travail du comédien, Mémoire d’un DEA en sociologie « Les comédiens de plus de 40 ans », « Réussir castings et auditions », 2 tomes (DIXIT), L’allocation chômage des artistes de la production du cinéma, Guide des obligations sociales liées à l’emploi des artistes et de techniciens dans le cinéma et l’audiovisuel, etc. Une part de ces informations est disponible sur notre site internet à la rubrique Annuaires. Des pages y sont également dédiées à l’actualité de nos comédiens. La promotion des adhérents Des projectionsrencontres sont organisées chaque mois à la Maison des Auteurs de la SACD. Il s'agit de fairevaloir les travaux des adhérents, de leur permettre de se confronter au public, et de témoigner de la diversité des chemins cinématographiques et de production empruntés par nos adhérents. Des projections mettant à l'honneur le travail des comédiens sont régulièrement organisées à ces occasions. L'actualité cinématographique et théâtrale des comédiens est également disponible sur le site internet (page « Actu Adhérents »). Ces différents volets d’activités, mis en place par la Maison du Film Court en direction des comédiens, témoignent de sa ferveur et de son engagement en faveur de leur formation et de leur insertion professionnelles. MAISON DU FILM COURT – Département formation : « Jeu d'acteurs face à la caméra » 21/21