LA CrèMerie

La Crèmerie, BMX Store
Ouverture
le mardi 15 avril 2014.
49, rue Albert Thomas
75010 Paris
lacremeriebmx.com
La Crèmerie ?
Le Panthéon du BMX, la Mecque du flat, l’Everest du freestyle, la caverne
d’Ali Baba et des 40 riders !
Installé en plein cœur de Paris ce shop dédié à la pratique du BMX accueille
les riders depuis 2005. Véritable culte populaire, le BMX (Bicycle Moto Cross)
fait parti de ces institutions inébranlables. Symbole de la Californie de 70’s,
ce sport extrême est aujourd’hui synonyme de la “cool attitude” chez les kids
à travers le monde et notamment en France. Culte pour les kids oui, mais
“pas que”. Ces 3 lettres sont également gravées à jamais dans nos mémoires
de trentenaires !
Aujourd’hui, La Crèmerie fait peau neuve grâce à l’équipe du Bicycle
Store. Les frères Billard, Alexandre et Simon et Cyril Saulnier apposent
une nouvelle fois leur patte dans l’univers du vélo. Après l’ouverture du
Bicycle Store en 2008 et du Triathlon Store en 2012, ils s’attaquent à La
Crèmerie et au BMX.
R e w i n d pl e as e !
C’est en 1968 que le BMX voit le jour en Californie. La “ride“ au bord de
l’océan, le soleil couchant filtrant entre les rayons des roues et quelques
performers de renom en feront vite une institution parmi les sports alternatifs qui comptent outre Atlantique.
10 ans plus tard, 1978, l’Europe et surtout la France ouvrent leurs portes
au BMX. S’en suivront rapidement la création de la Fédération Internationale de BMX et le sacrement de nos premiers champions du monde avec
Christophe Lévêque (9 fois champions du monde), Thomas Allier (2 fois)
et plus récemment Matthias Dandois, 25 ans et déjà 4 fois champion du
monde.
Forts d’une incomparable expertise en qualité de sport cycliste l’équipe
du Bicycle Store annonce clairement le retour en force du BMX.
La tendance se confirme et partout dans les rues réapparaissent
ces silhouettes assises en selle ultra basse à la nonchalance assumée.
Des fluo kids comme s’il en pleuvait avec chacun leur spécialité.
L a bo u t i q u e
C’est à deux pas du Canal Saint-Martin, au 49 de la rue Albert Thomas que
tout se passe. A l’instar du Bicycle Store et du Triathlon Store, l’architecte
Florian Brillet a fait de ce lieu un espace de vente et de vie à part entière.
Quand Alex, Simon et Cyril lui ont annoncé leur souhait de “rafraîchir”
La Crèmerie, il a tout de suite été très enthousiaste à l’idée de développer
un concept store autour de l’univers et de la culture BMX. Florian Brillet,
lui-même cycliste chevronné, a donc imaginé un espace dans lequel les
meubles empruntent les formes et les matériaux utilisés pour fabriquer
les rampes et tremplins de BMX. Le client évolue ainsi dans un univers
qui lui est familier. Les meubles sont réalisés en bouleau, un bois clair qui
contraste avec le mur vert canard et le sol de gomme noire.
50 mètres carrés dédiés au BMX où se côtoient les plus grandes marques
de la catégorie. On y retrouve également du prêt-à-porter tel que Vans,
Nike SB ou Mark-it mais aussi des accessoires comme les antivols Kryptonite, les gants Fuse ou les casques Sixsixone.
Pour optimiser l’espace les présentoirs sont suspendus aux murs à l’aide
d’un rail qui fait le tour du magasin afin de libérer le sol pour accueillir les
vélos. Des vélos baignés par la lumière du soleil pénétrant par l’immense
façade vitrée digne d’une galerie d’art.
à La Crèmerie, on connaît le crémier et lui il, connaît
tout sur le BMX posons-lui donc cette question :
“Et je prends quoi comme vélo ?”
Le vélo de bicross est petit. Il possède des roues d’environ 50 centimètres ce
qui le rend particulièrement maniable. Autre caractéristique, il ne possède pas
de dérailleur car il se pratique essentiellement en sprint. Ce vélo reçoit finalement
peu d’équipement, en revanche certains composants comme la tige de selle, les pédales ou encore le guidon sont en alliage d’aluminium et parfois en carbone
ceci afin de rendre la monture la plus légère possible. Le poids d’un BMX pour
adulte se situe aux environs de 12 kilos. Les BMX de compétition peuvent descendre jusqu’à 9 kilos.
Néanmoins chaque rider a des besoins spécifiques en fonction de sa pratique.
Le “Flat“ ne demandera pas les mêmes réglages que le “Park“ ou que la “Vert“. La
Crèmerie se veut le rendez-vous incontournable des “Bmixers“ car il proposera
des solutions pour chaque catégorie de ride et des réponses à chaque demande,
aussi pointue soit elle.
L e F lat
Cette pratique consiste à faire des figures ou enchaînements de figures exclusivement sur un sol plat, souvent en équilibre sur une seule roue ou en utilisant des pegs. Le flat évolue très rapidement depuis quelques années et devient plus une forme d’art qu’un sport à part entière. Pour le flat, on utilise un
vélo plus court et plus léger, ce qui permet un meilleur maniement. Beaucoup
de flatlanders utilisent seulement le frein avant ou pas de frein du tout, ce qui
rend la pratique plus difficile mais aussi plus impressionnante et beaucoup plus
fluide. Au niveau des repose-pieds, on peut remarquer une différence avec les
autres pratiques ; en effet ceux-ci sont plus gros et accrochent aux chaussures. Il
s’agit d’une discipline très exigeante que l’on pourrait comparer au breakdance.
Il compte parmi ses athlètes français médaillés Matthias Dandois, quadruple
champion du monde sponsorisé par La Crèmerie.
Le dirt
Cette discipline consiste à exécuter des figures sur des bosses en terre lors de
contests. Les bosses sont toujours construites par les utilisateurs eux-mêmes.
La difficulté du dirt étant que les bosses d’appel et de réception sont en général
espacées de plusieurs mètres, formant ainsi un creux entre elles. Par ailleurs,
l’autre difficulté dans cette discipline étant de réussir à placer des figures pendant le saut. De nos jours, le dirt est une discipline qui demande de l’engagement
afin de réussir les figures actuelles telles qu’un 360°, un backflip (salto arrière),
un frontflip (salto avant), ou un tailwhip (le cadre du vélo effectue une rotation
autour du tube de direction) et bien d’autres figures (busdriver, no hand, superman...). La liste de ces figures est presque infinie, et les meilleurs arrivent à placer plusieurs figures dans un seul saut.
L e st r e e t
Comme son nom l’indique le street se pratique dans la rue, sans règle ni
contrainte. Le but est d’utiliser le mobilier urbain afin d’y effectuer des figures. Le
rider se sert de plans inclinés, de murs, de mains-courantes et de toutes autres
installations non prévues à cet effet. L’accessoire emblématique d’un BMX de
street est ce qu’on appelle les pegs, sorte d’extension surdimensionnée des axes
de roues qui permet de grinder (glisser), donc de faire des figures sur toutes
sortes d’obstacles. Le street s’est développé en raison d’une absence de structures (skateparks) mais la discipline est aujourd’hui en train de devenir la plus en
vogue des 6 pratiques du BMX. La grande tendance actuelle est de faire du street
sans avoir de frein. Une autre très forte tendance actuelle est de faire des figures
en les enchaînant le plus proprement possible sur plusieurs obstacles qui se
suivent, et donc de créer la ligne la plus fluide et complète possible.
La base du street est la technique du bunny hop qui consiste à décoller les deux
roues sans tremplin.
L e pa r k
C’est la discipline la plus connue du BMX freestyle, notamment grâce aux
contests internationaux comme les X Games, les Gravity Games ou encore le
FISE (Festival International des Sports Extrêmes)... Le principe du park est de
réaliser des figures sur les modules présents. Le park est en quelque sorte la
combinaison de toutes les disciplines du BMX (dirt, street, flat) car grâce à la
diversité des modules, il est possible de réaliser des figures aériennes comme
en dirt sur une fun-box ou bien des grinds comme en street sur les curbs et des
figures au sol sur les plateformes des quarters comme en flat.
Le trail
On appelle un trail un terrain vague ou mieux encore un parcours en forêt sur
lequel les riders vont ériger un champ de bosses. Le principe est simple : aucune règle, aucune contrainte. Pour beaucoup, le trail est considéré comme la
pratique la plus noble car bien souvent les riders passent quasiment autant de
temps à creuser et façonner leurs bosses qu’à rouler. Certains même passent
parfois plus de temps à creuser. Les mots d’ordre pour un bon champ de bosses
sont : enchaînement, compression, fluidité, plaisir.
La vert
Cette pratique du BMX consiste à faire des figures dans une rampe en forme de
U aussi appelée Halfpipe. La difficulté étant que les parois de la rampe finissent
à la verticale. Même si c’est sans doute la pratique la plus spectaculaire du BMX,
elle est peut-être la moins pratiquée de nos jours car c’est une des disciplines
les plus exigeantes qui demande des années d’entraînement. S’ajoute à ça la
nécessité d’infrastructures très lourdes sachant qu’une rampe classique mesure généralement 4 mètres de haut.
Lexique
Voici une liste non exhaustive des termes techniques et anglicismes les plus
utilisés dans l’univers du BMX. Ainsi, vous pourrez briller en société.
Bunny Hop
Décoller les deux roues sans tremplin.
Wheelie ou Catwalk
Faire de la roue arrière, tout en pédalant.
Stoppie
S’arrêter en freinant et décoller la roue arrière du sol, garder l’équilibre.
Fakie
Rouler en marche arrière.
Half-cab
Faire un 180° à partir du Fakie pour se retrouver en marche avant.
Pogo avant ou arrière
Maintenir le vélo en équilibre sur une roue, les deux pieds sur les pegs
de la roue en contact avec le sol, freins bloqués, et sautiller.
Pegs
Extensions surdimensionnées des axes de roues qui permettent de prendre
appui lors de certaines figures.
Manual
Évolution du Wheelie, rouler en équilibre sur la roue arrière sans pédaler.
Nose Manual
Rouler en équilibre sur la roue avant sans pédaler.
Footjam
On bloque la roue avant au niveau de la fourche avec le pied, le vélo est arrêté
et on garde l’équilibre avec la roue arrière levée.
X-up
On tourne le guidon sans le lâcher de 180 degrés, puis on revient.
Tire Grab
Attraper le pneu avant.
Nothing
Sans les mains, sans les pieds, le rider lâche le vélo pendant le saut
puis le rattrape avant d’atterrir.
les grandes
d at e s d u bmx
d a n s la c u lt u r e
pop u la i r e
1968
Année héroïque qui voit naître le BMX.
1978
Arrivée de ce sport extrême en France.
1981
Création de la fédération Internationale de BMX.
1982
Après une folle course poursuite dans les rues de L.A,
le BMX d’Elliot s’envole avec E.T. à son bord pour rejoindre Maison.
Premiers championnats du monde à Dayton, Ohio.
1993
Le BMX est totalement intégré à l’Union Cycliste
Internationale.
1997
Un français est champion du monde pour la première fois,
il s’agit de Christophe Lévêque (2e athlète le plus titré
de la catégorie).
2008
Entrée de la discipline aux Jeux Olympiques.
2011
Le Musée national du sport à Paris inaugure l’exposition Béton Hurlant
dédiée aux sports extrêmes et faisant la part belle au BMX.
2014
La Crèmerie vous invite à découvrir son nouvel univers.
BMX Haro
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