To Autumn, John Keats
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To Autumn, John Keats
The Best of English Literature, page OPHRYS—PLOTON SOMMAIRE John Keats To Autumn Etudes universitaires récentes : e Keats. Twentieth Century Views, edited by Walter Jackson Bate. S-TC-43 (une collection d’essais écrits au XX siècle) Liens vers d’autres sites : John Keats. A comprehensive study of the author’s life and work including a chronology, selections from letters, critical opinion and selections from his poetry (by Marilee) Portraits including one of Fanny Brawne A biography (Athenaeum) Biography, texts of poems, bibliography and selection of essays and links from the Academy of American Poets Biography and a few poems (Page produced by James Young) A tribute to John Keats: poems and analysis (Jon Nylander) e-texts : Poems (Sonnet Central, an archive of English sonnets) Poems and letters on line Traductions : Keats, John. Seul dans la splendeur. Traduit de l’anglais et présenté par Robert DAVREU. Orphée/La Différence, . John Keats, Poèmes choisis. Traduction, préface et notes par Albert LAFFAY. Paris : Aubier-Flammarion, Traduction du poème page suivante. Les auteurs remercient d’avance les lecteurs et les internautes qui, par poste ou par mél, leur feront part de leurs propres découvertes ou recherches en vue d’enrichir cette page. Adresse postale : Auteurs The Best of English Literature BP 87 05003 GAP Cedex Courrier électronique, cliquez ici. Created / updated 14/07/01 at 09:21; page 1 of 2 http://www.e-anthologie.com The Best of English Literature, page OPHRYS—PLOTON Traduction de Jean Briat : Ode à l’automne S de brumes et de fondante fécondité Amie complice du soleil qui mûrit Qui complotes avec lui pour combler sous leur charge De fruits les pampres qui courent au bord des toits de chaume Pour plier sous leurs pommes les arbres moussus du clos Emplir jusqu’au cœur tous les fruits de suavité Pour faire la courge ronde et la noisette rebondie De son amande douce ; pour faire éclore encor Et toujours tant d’autres fleurs pour les abeilles Qu’elles croient que les beaux jours ne finiront jamais Tant les sucs sirupeux de l’été débordent de leurs cellules. AISON Qui ne t’a vu(e)1 souvent au milieu de tes biens ? Qui te cherche alentour te trouvera parfois Assis(e) nonchalamment sur l’aire d’un grenier Les cheveux caressés par le souffle du van Ou endormi(e) dans le sillon à demi-moissonné Aux vapeurs enivrantes des pavots, épargnant De ta faucille le prochain andain et son bouquet de fleurs Parfois aussi tel un(e) glaneur (glaneuse) tu sais garder La tête droite sous la charge en passant un ruisseau Ou près du pressoir à cidre, patiemment, Tu regardes les heures couler avec les dernières gouttes. Où sont les chants d’avril ? où sont-ils donc ? N’y songe pas, tu as toi aussi ta musique Quand les barres de nuages fleurissent le jour qui doucement se [meurt Et touchent les éteules de leurs teintes rosées Alors le chœur plaintif des éphémères pleure Dans les saules de la rivière, soulevé dans les airs Ou retombant comme le vent léger renaît ou meurt ; Et les jeunes moutons bêlent sur la colline à l’horizon ; Les grillons chantent dans les haies et le rouge-gorge Siffle de son doux soprano dans l’enclos du jardin Et des troupes d’hirondelles trissent dans le ciel. 1. Les tradueurs choisissent habituellement le féminin. Jean Briat préfère le masculin. L’éditeur propose donc la variante entre parenthèses malgré la modification apportée à la longueur des vers. Les leeurs sont invités à écrire pour donner leur point de vue. Created / updated 14/07/01 at 09:21; page 2 of 2 http://www.e-anthologie.com
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