à Dubaï en juin 2013 - CCI
Transcription
à Dubaï en juin 2013 - CCI
Base Dubaï Info Newsletter CCI International Lorraine - Base avancée des pays du Golfe arabique Numéro spécial Oman / Droit aux EAU / Adhérents 2013 N°2 – Avril 2013 Lentement mais sûrement Avec des taux de croissance prévisionnels oscillant de 3,6 à 5,1 % pour 2013, la région se stabilise après la crise de 2009. A Dubaï, Sheikh Mohammed bin Rashid al-Maktoum a créé un effet d’annonce en novembre dernier en détaillant de nouveaux plans de développement touristique et commercial pour Dubaï avec la construction d’un nouveau centre commercial géant à Meydan, d’une centaine d’hôtels supplémentaires et d’un parc à thèmes 30% plus grand qu’Hyde Park à Londres. D’autres annonces de projets ont suivi comme la construction d’une île artificielle avec la « plus grande roue du monde », la Dubai Eye (210 m de haut). Dubaï, candidate à l’exposition universelle 2020, s’inscrit comme une destination touristique toujours plus fréquentée : 83,6 % de taux d’occupation des hôtels à Dubaï en 2012. Emirates Airlines explose les records, l’aéroport s’agrandit et l’émirat reste plébiscité pour les entreprises installant des bureaux dans la région. L’économie tourne! A Abu Dhabi, les grands travaux du Louvre Abu Dhabi ont commencé avec l’attribution du contrat en janvier 2013. Une première exposition « Birth of a museum » vient d’être inaugurée : elle présente 130 œuvres de la collection du futur musée qui devrait ouvrir ses portes en 2015 (Architecte Jean Nouvel). Plus discrètement, mais avec la prévision de croissance la plus élevée de la zone, Oman se développe et s’engage dans de grands projets d’infrastructures en s’appuyant sur les revenus du pétrole pour aller vers plus de diversification. Un coup de projecteur sur le sultanat est proposé dans le même format que notre édition précédente sur les EAU et le Qatar (p.2). Mascate, capitale d’Oman Au Qatar, les chantiers se multiplient et 2013 devrait marquer le démarrage de grands projets d’infrastructures dont l’effet domino pourra faire du Qatar « le » fameux marché que tous les acteurs de la construction attendent. Ne nous y trompons pas : certes les marchés sont en croissance et le savoir-faire hexagonal est reconnu, mais la concurrence est plus que jamais présente. Les niveaux d’innovation, de qualité et de prix des services/produits offerts seront regardés à la loupe. Patience, terrain, relationnel sont les facteurs clés de la réussite dans le Golfe. Comme l’accompagnement juridique est un éclairage indispensable pour calibrer son implantation et son potentiel d’opportunités dans la région, il nous a semblé intéressant de vous offrir une rubrique juridique qui mettra l’accent sur un thème spécifique à chaque numéro (p.3). La base avancée, dans ce contexte, continue d’appuyer les entreprises qui souhaitent se développer sur ces marchés : elles sont présentées dans ce numéro. Bonne lecture! Marion Hegarty La Lorraine exporte au Moyen Orient Une soixantaine d’entreprises lorraines ont développé un courant d’affaires avec les pays du Golfe, parmi elles : Oman Entre tradition & modernité CHIFFRES CLES • • • • • • • • Population (2012)* :3,3 millions hab. (70% d’omanais, 30% d’expatriés) Taux de croissance 2012* : 5% Taux de croissance prév. 2013* : 5.1%, Taux de croissance prév. 2013-2017* : 5.1% Taux d'inflation 2012*: 3.1% Taux d’inflation prévu en 2013* : 3.7% PIB (2012)* : 74,901 Mds USD PIB par habitant (2012)*: 26,948US$ 40 implantations françaises *estimations EIU • Avec une croissance de 5% en 2012, Oman affiche une situation économique solide et des prévisions stables. Alors que les hydrocarbures contribuent toujours à plus de 80% des revenus, Oman lance à son tour une politique de diversification de son économie et de développement du secteur privé. Ainsi d’importants investissements sont réalisés dans les secteurs de l’industrie, (pétrochimie, réseaux d’eau) et des services (tourisme, transport). Des efforts sont faits pour attirer les investissements étrangers avec une politique fiscale avantageuse et une ouverture des entreprises aux capitaux étrangers. Pour soutenir cette politique de diversification, le gouvernement utilise à bon escient ses revenus pétroliers en investissant massivement dans ses infrastructures, dans le secteur de la santé et dans son système éducatif afin d’intégrer sa population à cette dynamique économique. Le pays développe habilement une politique de l’après-pétrole dans laquelle les savoirfaire étrangers sont recherchés. SECTEURS PORTEURS • Industries (pétrole & gaz, aval pétrolier, l’eau) • Transports (ferroviaire, portuaire, aéroportuaire) • Infrastructures • Tourisme • Technologies de télécommunication • Santé • Energies renouvelables • Pêche Projet International Medical City Projet du Nouveau terminal de Mascate Nouveau terminal du port de Sohar Grands projets à suivre en Oman • • • • • • • • • • Nouvelle usine pétrochimique à Sohar d’une capacité de 1 million de tonnes /an (800 millions $) Construction de International Medical City à Salalah d’ici 2016 (1 Mds $) Expansion du réseau routier - routes et ponts (8 mds $) Construction du réseau ferroviaire Oman’s National Railway Network d’ici 2018 (2 mds $) Installation de nouveaux réseaux d’eau (145 millions $) Construction de 3 usines de désalinisation d’ici 2018 (400 millions $) à Duqm, Sur et Sohar Finalisation des nouveaux aéroports de Mascate (capacité passant de 7.5 millions à 12 millions de passagers d’ici 2014) et Salalah (capacité supplémentaire de 1 million de passagers en 2014) Nouveau terminal du port de Sohar: 70 ha dédiés à l’agroalimentaire d’ici janvier 2014 (130 millions $) Nouveau terminal du port Duqm pour les containers de pétrole en 2017 (230 000 barils/jour) 100 nouveaux puits de pétrole investis (800 millions $ dans les 5 prochaines années) Chronique juridique Droit et entreprises aux Émirats arabes unis La gestion juridique de son courant d’affaires aux Émirats et dans le GCC Par Virginie Deutsch, Legal Counsel Ali Al Aidarous International Legal Practice La gestion juridique d’un courant d’affaires aux Émirats Arabes Unis et plus largement dans les pays du Golfe peut s’appréhender à travers trois étapes qui feront successivement l’objet de cette chronique en trois volets : • La structuration de la mise en œuvre du courant d’affaires ; • Le maintien et la pérennisation du courant d’affaires ; • La liquidation du courant d’affaires arrivé à terme. Les ventes internationales classiques à l’export sont souvent la première étape d’une relation commerciale dans les pays du Golfe. Toutefois, on s’aperçoit assez vite que dans cette région, où la concurrence est très forte et où la mondialisation est exacerbée, il est nécessaire d’avoir une présence directe ou indirecte pour développer et maintenir ses positions. Cette présence peut prendre différentes formes en fonction de la nature du commerce envisagé. En partenariat avec Les risques L’intitulé des contrats proposés reflète souvent peu le contenu réel et le droit qui leur est applicable. Les notions d’agent ou distributeur ne correspondent pas toujours à leurs équivalents français et il existe localement des lois impératives qui peuvent déjouer les stipulations que l’entreprise française pourrait avoir pensé imposer au contrat local. La notion d’agence commerciale, par exemple, telle que prévue dans les lois impératives, est large et emporte des conséquences non-négligeables en terme d’exclusivité et d’indemnités de rupture (ou de non renouvellement de contrat). Il faut donc être prudent. Sauf circonstance spéciale, les entreprises avisées démarrent par une implantation graduée qui passe par des accords de distribution non exclusifs et non enregistrés avec des importateurs, puis évolue vers des formes plus structurées d’agence commerciale ou de présence via une succursale ou filiale. Ces derniers types d’implantations structurelles sont onéreuses, que ce soit en zone franche ou hors zone franche. L’approche de l’implantation contractuelle a cependant l’avantage de permettre la découverte du marché avant d’y investir plus amplement. Structurer un premier courant d’affaires dans les pays du Golfe Témoignage d’un entrepreneur établi aux Émirats depuis 10 ans Toute entreprise ayant visité la région a pu constater l’empressement de nombreux intermédiaires en tous genres à proposer un contrat de partenariat promis à la fortune assurée et partagée. Les uns proposent un « MoU » (Memorandum of Understanding ou « lettre d’intention »), les autres un contrat de distribution, certains un contrat d’agence commerciale et d’autres encore un partenariat pour une succursale ou une filiale. Il est parfois difficile de s’y retrouver. Tous veulent, bien entendu, l’exclusivité et des marges ou commissions conséquentes. A ce stade, il est indispensable de : • Prendre son temps pour choisir le bon partenaire ; • S’assurer d’avoir les moyens de répondre au partenariat envisagé ; • Analyser les risques du type de structure visée. Quel est votre domaine d’activité ? Comment avez-vous découvert le marché des Émirats ? Je dirige une PME dans le commerce de produits pour l’agriculture. J’ai découvert les Émirats lors d’une participation à un salon. J’ai été surpris d’y rencontrer beaucoup d’intermédiaires -agents ou distributeurs- dont je ne comprenais pas toujours le rôle et qui allaient de stand en stand. Il y avait peu de clients directs mais le salon m’a permis d’établir des contacts intéressants. J’ai décidé de revenir aux Émirats par moi-même et j’ai alors initié les premiers échanges avec mes interlocuteurs sans intermédiaire. Le temps Le temps est une notion fondamentale au Moyen-Orient où il faut être patient pour développer un courant d’affaires sur le long terme tout en sachant être réactif pour saisir une opportunité qui ne durera pas. Il n’y a pas de règles pour choisir un bon partenaire mais il y a des écueils à éviter pour ne pas tomber dans les mains d’un mauvais partenaire. Il convient tout d’abord de ne pas croire aux sirènes de la fortune facile et immédiate. Il convient ensuite de savoir : • qu’il y a beaucoup plus de personnes qui prétendent connaître personnellement le prince ou tel homme d’affaires local puissant que ces derniers n’en connaissent réellement, • que l’on arrive, avec du temps, à rencontrer le contact souhaité sans rémunérer personne, • qu’il est préférable de traiter avec de vrais entrepreneurs et non avec les intermédiaires inutiles -fussent-ils français, et enfin • qu’il faut comparer les conditions d’au moins trois partenaires avant de faire son choix. Les moyens Sauf la possibilité d’être payé à l’avance ou d’être garanti par une lettre de crédit, il faut savoir que les retards de paiement sont fréquents et parfois longs (plusieurs mois), ce qui suppose d’avoir une trésorerie solide. Par ailleurs, il y a une tendance dans la région à voir les choses en grand : il faut donc s’assurer de l’adéquation de la demande à la réalité et ne pas exposer sa propre entreprise à trop d’investissements dans des capacités de productions nouvelles pour ce qui pourrait en réalité se révéler, après quelques mois, comme un marché éphémère. Comment avez-vous établi votre courant d’affaires ? J’ai rencontré un client sérieux qui a testé mes produits lors d’achats ponctuels. Très vite, il m’a indiqué un distributeur local adapté à mes besoins. J’ai commencé ma relation avec ce partenaire par le biais d’un contrat d’agence commerciale et, au fil du développement des affaires, nous avons créé une filiale. Ce partenaire est assez gourmand en rémunération mais il me rapporte beaucoup d’affaires donc je ne regrette pas mon choix. Comment avez-vous géré les risques juridiques ? « Faire des affaires, c’est prendre des risques ». Or, lorsque je travaille à l’export, je procède toujours à une analyse des risques juridiques au préalable car les lois et coutumes des affaires diffèrent d’un pays à l’autre ; il faut donc rester vigilant. On n’est jamais protégé à 100% mais avoir été conseillé, notamment pour la négociation de mon contrat d’agent, m’a amené à mettre en œuvre des conditions commerciales qui contrebalançaient les risques juridiques. De la même façon, pour la constitution d’une filiale ayant obligatoirement un associé local à 51 %, il a fallu mettre en place un montage juridique protecteur de mes intérêts. Quels seraient vos conseils à une entreprise qui envisagerait de développer un courant d’affaires aux Émirats ou dans le Golfe ? Il faut prendre le temps de se faire connaître. Les relations ne s’établissent pas au premier contact et il est important d’assurer un suivi régulier. Il ne faut pas non plus hésiter à livrer une commande d’essai, cela peut être payant. Autre point : les gens de la région font davantage confiance aux produits déjà commercialisés ailleurs avec succès, qu’ils soient innovants ou non. Enfin, il est recommandé de bien prendre son temps avant de signer tout document, malgré les pressions rencontrées. Là encore, être conseillé peut s’avérer judicieux car il faut se méfier de la parole donnée et penser à mettre par écrit les détails d’un accord. Cela permet d’avancer plus sereinement. Les entreprises adhérentes à la Base avancée en 2013 EFECTIS Secteur : Construction / Sécurité incendie Services : Tests de résistance et réaction au feu, ingénierie sécurité incendie, certification, formation Pays ciblés : Pays du Golfe Types de clients : Bureaux d’ingénierie, architectes, maîtres d’œuvre, pouvoirs publics, industriels, propriétaires immobiliers, compagnies d’assurances Statut GCC : En cours d’enregistrement auprès des « Civil Defence » des EAU et Qatar. En phase d’implantation commerciale dans la zone. Compétitivité : Expert international en science du feu, innovation et services sur-mesure. CA annuel : 20 M€ CA export : 10% Nombre d’employés : 160 Site Internet : www.efectis.com FIVES CRYO Secteur : Concepteur et fabricant d’équipements industriels (gaz et pétrochimie) Produits : Échangeurs de chaleur à plaques et ondes en aluminium brasé et boîtes froides Pays ciblés : Pays du Golfe Types de clients : Ingénieries industrielles et utilisateurs finaux dans le secteur du gaz et de la pétrochimie : séparation d’air , séparation d’hydrocarbures, épuration de gaz, liquéfaction, réfrigération basse température Statut GCC : Livraison de commandes pour clients de la région / veille projets de la zone et prospection Compétitivité : Savoir-faire, fiabilité, un des leaders mondiaux du domaine CA: 50 M€ CA export : 70 % Nombre d’employés: 400 Site Internet : www.fivesgroup.com CARACOLE Secteur : Bijouterie Produits : bijoux intégrant du crin de cheval Pays ciblés : Emirats Arabes Unis Types de clients : Amoureux des chevaux (propriétaires) et amateurs de bijoux originaux Statut GCC : Démarrage de prospection commerciale et étude du marché / premières commandes dans la zone / recherche d’agents et distributeurs Compétitivité : Produit innovant, original, haut de gamme et personnalisé. CA: 100 K€ CA export : 5% Nombre d’employés : 2 Site Internet : www.caracole.fr LANCIER Secteur : Construction / Réseaux d’électricité et de télécommunication Produits : Matériel de transport et de tirage de câble Pays ciblés : Pays du Golfe Types de clients : Installateurs de réseaux électriques et Telecom Statut GCC : Recherches de distributeursstockeurs dans la zone, exposition sur les salons du secteur, prospection commerciale auprès des clients potentiels au Qatar et EAU. Compétitivité : Qualité, réactivité, engagement dans la durée sur le marché du golfe. CA : 6 M€ CA export : 10% Nombre d’employés: 35 Site Internet : www.lancier.fr PA. TECHNOLOGIES Secteur : Ingénierie industrielle Produits/Services : Ingénierie et mise en œuvre de revêtements anti-abrasion, anticorrosion et réfractaire, fabrication d’équipements sur mesure. Pays ciblés : Pays du Golfe Types de clients : Cimenteries, industrie chimique, exploitations pétrole, gaz et eau Statut GCC : Prospection commerciale dans la zone et recherche de partenaire pour les systèmes anticorrosion et « pipe-repair ». Compétitivité : Fiabilité, optimisation, compétitivité, réactivité CA : 3,4 M€ CA export : 40% Nombre d’employés : 9 Site Internet : www.pa-technologies.fr SOMETA Secteur : Construction / Aménagement de bureaux et laboratoires Produits : Cloisons amovibles Pays ciblés : Pays du Golfe Types de clients : Architectes, maîtres d’œuvre, installateurs, propriétaires immobiliers Statut GCC : Veille marché / Recherche de distributeur/installateur partenaire, prospection commerciale aux EAU et au Qatar. Compétitivité : Produit durable, performant (résistance feu), évolutif, esthétique CA : 25 M€ CA export : 5% Nombre d’employés: 150 Site Internet : www.someta.fr ZOOM - Nouvel adhérent 2013 Caracole prospecte sur le marché des Emirats arabes Unis Caracole conçoit et fabrique des bijoux qui intègrent du crin de cheval à destination des propriétaires de chevaux et des amateurs de bijoux originaux. En 2013, Caracole collabore avec la Base Pays du Golfe, qui vient d’organiser le premier programme de prospection. Retour sur un voyage d’affaires riche en rencontres et perspectives avec Laurence Kalinowski, fondatrice et directrice de Caracole. Tout d’abord, racontez-nous Caracole… Laurence Kalinowski : Caracole est née d’une passion familiale pour l’équitation. En 2008, nous cherchons une idée cadeau symbolisant l’émouvante complicité entre notre fille et sa ponette. Nous découvrons alors le travail du crin et plus particulièrement le concept de bijou en crin de cheval. C’est un véritable coup de cœur et nous décidons de créer Caracole aussitôt afin de faire partager ce concept unique aux amoureux des chevaux. Grâce à des échanges permanents et des retours de « terrain », la Base a constitué pour Caracole un programme de mission sur mesure intégrant des RDVs avec des bijouteries, des distributeurs de matériel équestre, des propriétaires de chevaux. Nous avons aussi évidemment visité des écuries, jusqu’à avoir la chance de visiter des lieux inaccessibles en temps normal grâce à de belles rencontres. Par ailleurs, nous avons rencontré des partenaires media potentiels ce qui nous permet de chiffrer plus précisément notre communication pour le futur. En somme, ces quelques jours nous ont permis de rencontrer des acteurs du milieu équestre, comprendre son organisation, visiter les lieux incontournables, lister les événements clés, également mieux comprendre le marché de la bijouterie et de fait cerner le marché potentiel pour Caracole… Collaborer avec la Base nous permet un gain de temps considérable – ce qui est précieux pour une TPE comme Caracole. Pourquoi choisir d’explorer les Pays du Golfe? L.K. : Ce choix nous a paru tout à fait naturel. Nous connaissons l’engouement légendaire des Emirats pour les chevaux mais aussi leur intérêt pour les bijoux précieux. Nous pensons qu’un bijou de ce type, issu d’un atelier français labellisé ‘Entreprise du Patrimoine Vivant’ et ‘Joaillerie de France’, saura là rencontrer son public. Quels sont les premiers résultats à l’issue de votre prospection et quelles perspectives voyez-vous? L.K. : Outre les commandes immédiates et encourageantes enregistrées sur place, Caracole a suscité l’intérêt dans le milieu équestre. Notre produit a créé la surprise et a été considéré comme une réelle nouveauté. Il nous faudra désormais choisir le partenaire/agent idéal pour faire connaître notre marque auprès de toute la communauté équestre, expatriée et émiratie. Nous travaillons également sur nos outils marketing. Quelle a été votre stratégie d’approche pour l’organisation de ce premier voyage aux Emirats? L.K. : Dans le cadre de nos projets à l’international, nous avons contacté la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lorraine. Séduits par le concept unique de la Base avancée de la CCI à Dubaï, nous l’avons mandatée pour nous aider à mettre en œuvre nos démarches dans ce pays en 2013. Quel est le planning de Caracole pour les prochains mois? L.K. : Caracole s’exporte en 2013. En juin, nous exposerons nos bijoux sous le pavillon de l’Association Nationale du Selle Français pendant le Global Champion’s Tour à Londres, puis dans la foulée, aux Championnats du Monde d’Aix la Chapelle (Aachen, Allemagne). Puis retour en France en juillet, au Megève Jumping International Edmond de Rothschild. Brèves « Les bons tuyaux » Des nouvelles du Qatar de la Lorraine au 2013 marque le coup d’envoi des grands projets de construction d’infrastructures qui transformeront Doha pour l’organisation de la Coupe du monde de football en 2022. D’importants contrats seront attribués dans Koweit les prochains mois, faisant du Qatar « le » marché tant attendu. Entre autres : Nom du projet : Mew 38. Mission : fourniture de tuyaux de grand diamètre et de raccords pour le Ministère des Eaux et de l’Electricité du Koweït. Montant de l’affaire : 154 millions d’Euros. Bonne nouvelle « made in Koweit » pour le groupe SaintGobain et son usine de Pont-àMousson qui vient de signer cet important contrat à l’exportation. Prévisions de croissance régionale pour 2013 Emirats Arabes Unis : 3.7% Oman : 5.1% Qatar : 4.5% Bahrein : 3.6% Koweit : 4.6% Arabie Saoudite : 4,1% (source : Economist Intelligence Unit) Projet Métro de Doha Phase 1 (21Mds$) : nous devrions connaître fin juin 2013 les « awardés » du métro de Doha pour les Golden & Green Line et les deux stations Msheireb Downtown Doha et Education City. Les Français Vinci et Bouygues sont dans la course. Le projet doit être terminé en 2019. Pour mémoire, les travaux de préparation du terrain (attribués en août 2012) sont opérés par la JV Saudi Ben Laden/Porr (AUT)/ HBK (local). EGIS Rail (F)/ Louis Berger (EU) sont les consultants pour la ligne jaune, Hill International pour la verte, Jacobs pour la rouge, et Parsons Brinckerhoff /Turner Townsend sont Strategic Programme Manager. Projet Nouveau Port de Messaied (8Mds $) : le projet de construction d’un nouveau port à Messaied, d’une base navale et d’une zone d’activités doit être terminé en 2016. Ce développement est fondamental pour la suite de l’orchestration des grands projets à venir pour le transit des matériaux. En mars, la JV Consolidated Contractors Company (GR) / Teyseer Contracting (local) a été sélectionnée pour la construction du terminal de containers ($291m) et le contrat pour la construction des terminaux commerciaux sera attribué d’ici octobre. A NOTER : le nouvel aéroport de Doha doit, quant à lui, être opérationnel d’ici fin 2013. Mission collective « Produits lorrains Gourmet » à Dubaï en juin 2013 Six entreprises lorraines viendront faire découvrir leurs produits (bières spéciales, truffes, charcuteries, fromages affinés, confitures, sels) lors de la 10e édition d’Apéritif à la française, organisée par la Sopexa à l’hôtel Westin de Dubaï le 10 juin 2013. Le lendemain, une journée « Vendre aux Emirats » est organisée en partenariat avec le pôle AGROTECH de l’équipe UBIFRANCE Dubaï : invitation dégustation et RDVs individuels avec les importateurs, distributeurs, chefs et professionnels HORECA. ZOOM Ils sont Lorrains, ils ont choisi Dubaï pour expatriation! Greg Rung Directeur associé – 40 ans Société : Cabinet Oliver Wyman Pourquoi Dubai? Mon métier est de travailler pour les institutions financières. Après 10 ans au Moyen-Orient, principalement au Caire, ma carrière m’a mené à Dubai où les opportunités étaient nombreuses dans le domaine de la finance. Quels sont les attraits et challenges de la zone? L’attrait professionnel est fort : les marchés financiers sont importants et la région est une zone de croissance. Personnellement, la qualité de vie est très agréable, l’infrastructure est récente et moderne. Le niveau de l’enseignement est élevé et le contexte multilingue et multiculturel est un atout pour les enfants. Il me manque juste de pouvoir flâner à pied : la culture piétonne n’est pas présente du fait de l’urbanité et du climat. Enfin, l’offre culturelle est limitée : un vrai challenge à relever pour la région dans les années à venir ! Patrice Molinari Senior Director, Private Equity – 40ans Société : Al Masah Capital Pourquoi Dubai? Je travaille dans le capital investissement en pays émergents. Dubai est devenu un hub financier majeur, où les grandes banques, cabinets d'audit, d'avocats ou de conseil sont largement représentés. De plus, mon industrie, bien que sinistrée par la crise, y est toujours relativement active. Quels sont les attraits et challenges de la zone? Dubai attire des professionnels et entrepreneurs du monde entier grâce à un environnement favorable à la création d'entreprise, un cadre de vie agréable, une fiscalité clémente, un grand dynamisme et une attitude portée vers l'avenir. Les procédures administratives y sont minimales et permettent de se focaliser sur le développement des produits et services. En revanche, en raison d'un système juridique moins mature et moins stable qu'en Europe, d'une infrastructure sociale minimale et de la mixité des cultures d'affaires, la région présente aussi des challenges et des risques parfois difficiles à quantifier par les nouveaux arrivants. LA BASE AVANCEE DE CCI INTERNATIONAL LORRAINE DANS LES PAYS DU GOLFE ARABIQUE Dans le cadre de leur programme d'appui aux entreprises lorraines à l'export, CCI International Lorraine a mis en place un bureau de représentation ou « Base avancée » à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, pour les Pays du Golfe arabique suivants : Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Koweït, Oman et Qatar. Objectif de cette Base : aider les PME lorraines à prendre pied sur les marchés du Golfe arabique en vue d'y développer un courant d'affaires pérenne. Opérationnelle depuis 2005, la Base est installée dans les bureaux du French Business Council of Dubai & the Northern Emirates. Depuis sa création, une trentaine de PME lorraines ont utilisé les services de cette structure afin d'être introduites sur les marchés du Golfe. Les prestations d’appui offertes sont sur mesure en fonction des produits/services et projets par exemple : l’identification et l’approche de clients potentiels, la présentation et la promotion des produits/services, l’organisation de rendez-vous avec des prospects, l’identification et la mise en relation avec des agents, importateurs, distributeurs, la veille d’informations Marchés (Presse et projets), l’accompagnement pour une implantation. Les entreprises lorraines souhaitant s'appuyer sur cette structure s'engagent dans le dispositif pour une année au moins. Ils nous ont fait confiance… Yann Thomas, Microhumus : « La collaboration nous a apporté principalement une imprégnation du pays, de sa culture, de sa géographie et nous a aidé à structurer notre prospection. » Pascal Coget, Efectis : « La Base nous a permis de bénéficier de conseils éclairés, de la mise à disposition de leur réseau, et de leur capacité à comprendre et à synthétiser notre démarche pour l’adapter, l’orienter et maximiser nos chances de succès dans cette région. » Vos contacts CCI International Lorraine A Dubaï En Lorraine Marion HEGARTY Ghislaine FRIRY Responsable de la Base avancée Conseiller en développement international Pays du golfe arabique CCI International Lorraine Tél. : +971 (0)50 288 26 74 Tél. : +33 (0)3 83 90 88 69 [email protected] [email protected] Document réalisé par l’équipe de la Base avancée Pays du Golfe arabique à Dubai / Sources: MEED, Economist Intelligent Unit, Zawya, Ernst & Young /22052013
Documents pareils
Base Dubaï Info - CCI
encouragent un projet d’exportation. Si l’offre proposée dispose d’un potentiel avéré, il faut démarcher les clients potentiels, rechercher
soigneusement le bon partenaire pour faire affaire, créer...