Lire le bilan patrimoine - Pays Vidourle
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Lire le bilan patrimoine - Pays Vidourle
Le patrimoine du Pays Vidourle Camargue Édition 2013 4questions au président du Pays Vidourle Camargue Quelle idée ? Mettre en place une mission patrimoine, pourquoi ? Le Pays Vidourle Camargue présente une unité historique et culturelle certaine. Les activités humaines ancestrales ont généré des patrimoines culturels et paysagers encore visibles aujourd’hui. Le petit patrimoine bâti est souvent malmené dans des villages qui subissent une véritable pression foncière. Il était temps de s’en occuper, d’autant qu’il peut être source de développement. Le patrimoine, source de développement ? L’inventaire du patrimoine a permis de cibler les identités communes à transmettre et à valoriser. Cette connaissance est la base pour une action permettant d’améliorer la qualité de vie pour les populations locales mais aussi et surtout pour rééquilibrer les flux touristiques et développer notre attractivité. Il s’agit d’exploiter intelligemment et durablement nos richesses. Par exemple, le patrimoine taurin, hautement identitaire, détient un potentiel de développement économique et touristique. Cette mission patrimoine a 6 ans, quel en est le bilan ? Ce bilan est largement positif. Nous avons énormément travaillé avec les communes et les correspondants patrimoine pour établir l’inventaire. Des labellisations et partenariats pouvant apporter des financements extérieurs ont été développés. 18 sites de plus sont classés, la maison Gaston Doumergue à Aigues-Vives est désormais Maison des Illustres. La mission patrimoine aide au montage sur les projets privés et publics locaux. Sa connaissance des financements permet de cibler les fonds existants. Elle joue un rôle de levier. Quel avenir pour cette mission patrimoine ? Nous en sommes à l’orée. Des projets de valorisation sont encore à imaginer et à développer. Les nombreux projets de réhabilitation nécessitent que l’on trouve pour eux de nouveaux types de moyens et de financements. Des pistes sont à l’étude. Pourquoi pas le mécénat ? Aujourd’hui les axes de développement sont identifiés, le travail de mise en œuvre et de valorisation n’en est qu’au début. Le patrimoine protestant, celui de la IIIe République et le patrimoine taurin peuvent faire l’objet de nouveaux circuits touristiques, par exemple... e Le patrimoine source de développement ● Un inventaire exhaustif ● Des projets attractifs Cave coopérative d’Uchaud La mairie de Vauvert Lavoir à Aujargues Moulin à Aubais L’inventaire : identifier les éléments du patrimoine À partir de 2007, un inventaire détaillé des patrimoines de chaque commune a été entrepris. Réalisé avec le concours des services départementaux, de l’État et grâce aux correspondants patrimoine nommés dans chaque commune à l’initiative de la mission patrimoine, les éléments ont ainsi été répertoriés. Cimetière de Saint-Jean-de-Crieulon Émile Jamais à Aigues-Vives Le Cailar, tombe du Sanglier Le temple de Villevieille Borne kilométrique de 1853 La mairie de Gallargues L’analyse de l’inventaire a permis d’établir 7 thématiques majeures présentes sur l’ensemble des communes du Pays. Éliane Malaval, correspondante patrimoine, élue à Orthoux-Sérignac-Quilhan Qu’est ce que la mission patrimoine et son inventaire vous ont apporté ? Pour le village, les gens étaient contents d’en savoir plus. Dans notre journal La roumèque on en parle. L’association pour l’église d’Orthoux a pu utiliser l’inventaire du patrimoine pour mieux défendre l’église. Les gens ne s’imaginent pas la richesse et la diversité du patrimoine, pour le protéger, il faut le partager. L’inventaire n’était pas que sur le bâti et ça, c’est encore plus intéressant. Avec la communauté de communes, nous avons pu obtenir une subvention pour remonter l’arche du château à l’identique. Tout cela, grâce au travail remarquable sur l’inventaire ! Les 51 communes Marie-Geneviève Andrieu, correspondante patrimoine, élue à Congénies inventoriées Qu’est-ce que la mission patrimoine vous a apporté ? L’inventaire a été déposé en mairie. Si un chercheur ou une association veut des informations, elles sont à disposition. Aujourd’hui, nous sommes plus à l’écoute. Nous savons qu’il faut le mettre en valeur pour attirer les touristes. L’association Maurice Alliger vient d’ailleurs de faire un très beau travail, l’édition d’un carnet de voyages d’un Anglais en Vaunage au XIXe siècle. Henry Newman peint en aquarelles la vie quotidienne et la communauté quaker de Congénies. C’est un témoignage, le patrimoine est toujours d’actualité. Patrimoine bâti, monumental, archéologique, rural, humain, immatériel, naturel, religieux, industriel, particularisme local, AOP, recettes, passé industriel… Tout a été identifié, photographié, fiché et documenté. Chacune des 51 communes a reçu un dossier individuel complet. La possibilité de conserver, réhabiliter, valoriser et de partager de façon pédagogique et touristique est ainsi revenue au plus près des habitants, dans chacune des mairies du Pays. Une version complète est déposée aux bureaux du Pays Vidourle-Camargue. Après une analyse de l’inventaire, la mission patrimoine a pu faire un diagnostic et proposer une stratégie de valorisation du patrimoine. Patrimoine archéologique L’industrie L’eau Préhistoire, Antiquité, Moyen Âge, chaque période de l’Histoire est archéologiquement représentée et peut être couplée avec d’autres thématiques telles que les techniques de construction, le patrimoine agroalimentaire... 2000 ans d’histoire pour le sel, 2700 ans pour la vigne, 1 500 ans pour la verrerie... Le siège de la Haute-Cour des Verriers du Languedoc se trouvait à Sommières. Ces industries ont généré un patrimoine de réseaux important : les chemins de fer de Camargue, les canaux, les ponts… Dans le Pays, l’eau sous toutes ses formes a laissé un patrimoine riche et singulier : ponts, moulins, cabanes de pêcheurs, martelières, ports, bateaux, canaux, puits, lavoirs, pouzaranques, glacières, citernes... Les centres historiques Se prêtant particulièrement aux parcours pédestres, des croisements multiples sont possibles avec les autres thématiques : le patrimoine humain et ses grands personnages, le patrimoine rural et ses techniques de construction, la IIIe république particulièrement présente sur le territoire avec des éléments architecturaux remarquables. Les produits du terroirs Toutes les AOP et IGP dont le vin et la viande de taureau, le riz, l’olive mais aussi les produits de la pêche et les coquillages ainsi que d’autres produits ancestraux comme les escargots largement déclinés dans les recettes*. Ces cultures structurent les paysages et ces produits génèrent une diététique locale proche de celle du « régime crétois ». Le patrimoine protestant La fréquence du bâti protestant est dense dans le Pays (plus de 37 temples, dont 4 classés Monuments Historiques). C’est un patrimoine identitaire du territoire, pourvoyeur de tourisme de qualité et d’arrièresaison, Ce patrimoine, rare en France et très original par sa diversité d’expression dans notre secteur, constitue pour le Pays avec le patrimoine taurin, l’un des atouts importants de la valorisation touristique. * Voir page 11, les escargots à la sommièroise La terre taurine Le Pays est lauréat du dispositif européen LEADER sur le thème de la valorisation du patrimoine naturel et culturel lié à la singularité de la terre taurine. Sur le plan patrimonial, de nombreux éléments rappellent une activité de plusieurs siècles autour des jeux taurins (prés à taureaux, empègues,, barrières...) Exemple d’inventaire. Commune de Gailhan Monumental/Bâti ■ Église Saint Privat Patrimoine archéologique ■ Oppidum du plan de la Tour Grand site antique occupation longue ■ Carrière de meules privée ■ Pierre de pressoir e ■ Pépins de raisin du V siècle avant J.-C. ■ Dédicace antique aux Nymphes ■ Inscription latine ■ Autel antique épitaphe enfant ■ Autel antique Remploi dans une maison Épitaphe Severina ■ Stèle à inscription ■ Inscription épitaphe ■ Site archéo eglise Saint Privat Localisation Centre village Patrimoine humain ■ Famille Girard Plan de la Tour Développement possible Patrimoine lié au terroir ■ AOC Coteaux du Languedoc Terres de Sommières ■ AOC Huile de Nîmes Plaine de Courme Coll. part. privée Plan de la Tour La plus vieille vigne du Languedoc Croix de Gailhan, 1931 dec. Musée de Nimes Musée de Nimes Maison Brun sur place Maison Doumergue à côté de l’église Maison Brun sur place Médiéval Patrimoine rural ■ Pont des Barraques ■ Murs de soutien terrasse ■ Puit communal 1 ■ Puit communal 2 ■ Puits communal 3 ■ Murs cagnards ■ Cabanon à vigne ■ Cabanon à vigne ■ Croix ■ Croix ■ Croix Croix Croix ■ Croix de l’église ■ Pigeonnier ■ Pavillon de jardin ■ Puits en fer à poulie et treuil ■ Portail à boules pointées et volutes de pierre ■ Portail à foudres Chemin de Mathieu D 35 Square de l’église Les Barraques Rue du Pavillon Est du Village XIXe siècle Secteur de l’église Centre village Patrimoine industriel ■ Tuilerie ■ Cave Coop ■ Verrerie du Languedoc Rue de la Tuilerie Gailhan Saint-Clément Famille Girard Patrimoine naturel ■ Fontaine de Janas ■ Cade Arbre de 800 ans Voir CG30 fiche recensement B 611 ■ Maîtres verriers Lieu dit Les Barraques Abords Rue Abrivado Rue Charles Granier Dans le village Plaine de Gailhan Plaine de Gailhan D 35 sortie du village en contrebas Chemin des aires Col de Gailhan Saint-Privat ■ conserver, réhabiliter, valoriser et partager Cadastre de 1835 de Codognan Le temple de Beauvoisin Correspondants patrimoine Les outils au service de la stratégie CC Terres de Camargue Aigues-Mortes Le Grau-du-Roi St-Laurent-d’Aigouze La stratégie territoriale du patrimoine est établie sur les éléments phares et les thématiques identitaires pour un développement raisonné dans le cadre de l’économie touristique du Pays. Elle devient donc un axe de développement économique à part entière. Aide à la réédition Collection Jean François Menhir du festival du clown de Cannes-et-Clairan Visuel de la conférence Guillaume de Nogaret CC Petite Camargue Aimargues Aubord Beauvoisin Le Cailar Vauvert M. Lombard ● M. Vidal M. Lebois M. Vallet Mme Legrand ● M.Blanc ● M. Falguières M. Laporte – M. Teulade CC Rhôny Vistre Vidourle Aigues-Vives Aubais Boissières Codognan Gallargues-le Montueux Mus Nages et Solorgues Uchaud Vergèze Vestric et Candiac Mme Christen ● Mme Fourcault ● M. Gaussent M. Favrit M. Meyronnet M. Fanguin M. Jeanjean ● M. Atger M. Canovas M. Bartolo Mme Cogneti ● M. Pujolas M. Valette M. Papier CC Pays de Sommières Aspères Aujargues Calvisson Combas Congénies Crespian Fontanes Junas Lecques Montmirat Montpezat Saint-Clément Salinelles Sommières Souvignargues Villevieille M. Boron Mme Fadat ● Mme Le Hingrat Mme Bonnet ● M. Méjean ● M. Roussel M. Mellarède Mme Andrieu ● M. Loïc Vannson Mme Beaud Mme Ricard M. Maurel M. Roch Mme Feuillade M. Alessandri Mme Jeanjean ● M. Sylvain Saer M. Pujol MlleSieso M. Gabriel Mme Faucher CC Piémont Cévenol Bragassargues Brouzet les Quissac Cannes et Clairan Carnas Corconne Gailhan Liouc Logrian-Florian Orthoux-Sérignac-Quilhan Puechredon Quissac Saint Jean de Crieulon Saint Nazaire des Gardies Saint Théodorit Sardan Sauve Vic le Fesc M. Noguier M. Cazalis Mme Massip Mme Le Digou M. Jean Mme Godet M. Buchou Mme Romero Mme Malaval M. Charvein M. Jonguet ● M. Brun Mme Rifkin Mme Cazaly M. Retchevitch M. Bouma M. Thibon M. Gabillon Voir page 2 Faciliter la médiation : Poursuivre l’étude du patrimoine Développer les labels Favoriser les partenariats Accompagner pour l’obtention de financement Pour améliorer la connaissance de ce patrimoine, des actions de médiations ont été mises en place. Patricia Carlier, chargée de mission patrimoine intervient dans le milieu scolaire, primaire et collège. Des malettes pédagogiques sont envisagées avec l’inspection académique. Des conférences sont régulièrement données sur l’histoire de la bouvine, Nogaret, le marquis de Montcalm… L’étude ethnologique Organes majeurs d’une stratégie de développement, l’obtention des classements MH/IMH, au patrimoine mondial, les labels Maison des Illustres ou Village de Caractère sont pourvoyeurs de subventions et renforcent l’attractivité touristique. Ils augmentent les flux et génèrent donc des retombées économiques supplémentaires. Le montage de ces dossiers est long et complexe. Il nécessite des partenariats techniques importants. La mission patrimoine connaît les usages des services instructeurs (DRAC, CG, CDT…) et l’éventail des labels possibles en fonction des cas. La mission patrimoine est intervenue sur : ■ les dossiers de protections MH, IMH ou XXedes monuments historiques ( voir carte des sites) ; ■ sur l’étude de préfiguration d’un Pays d’Art et d’Histoire ; ■ sur deux labels en village de caractère : le Cailar et Sauve ; ■ participation au dossier de candidature Site Remarquable du Goût : AOP taureaux de Camargue ; ■ Patrimoine mondial de l’UNESCO : participation au dossier FFCC pour la course camarguaise ; ■ Maison des Illustres : Maison Gaston Doumergue. Rencontres de la pierre La convention avec la Fondation du Patrimoine Une exposition sur le patrimoine protestant est à la disposition des communes intéressées. L’aide à la publication a permis d’éditer ou de rééditer des ouvrages : Histoires taurines, Lise Carretero, études d’archives sur la Bouvine du Moyen Âge au XXe siècle, (deux livres parus en 1987 et 1989 et épuisés : Traditions taurines entre mer et Vidourle, Aigues-Mortes et Saint-Laurent d’Aigouze (15801860) et De l’amphithéâtre nîmois à la course libre 1813-1944) Étude sur le patrimoine taurin en vue de l’élaboration d’un fond muséal. Réalisation d’un film témoignages en partenariat avec le plan LEADER, le Conseil général du Gard et la cellule du Patrimoine ethnologique de la DRAC. Numérisation d’un fond taurin En prolongement de l’étude ethnologique qui avait notamment mis en avant des collections d’archives documentaires privées, le Pays a été lauréat en réponse à l’appel d’offre « plan de numérisation » du Ministère de la Culture pour la numérisation de ces fonds documentaires. Ces fichiers numériques seront déposés aux Archives départementales. Les journées du patrimoine sont un rendez-vous annuel avec le grand public. Le Pays relaye les actions de cette manifestation le plus largement possible. Label XXe La mise en réseau des organisateurs de la manifestation et des communes a permis la réalisation de projets modestes par des professionnels reconnus et une valorisation de l’événement par une visibilité territoriale. La pierre est omniprésente sur le territoire. La création de nouveaux éléments taillés, redistribués dans les communes permettent aussi de rajouter de nouveaux éléments au patrimoine. Projets réalisés : le menhir de Cannes-etClairan, les bancs de Boissières, les stèles sur le chemin de Sainte-Brigitte. Soutiens techniques La Drac, dont les pôles Monuments Historiques et ethnologique, le service communication-mécénat, la Région Languedoc-Roussillon, le Conseil général du Gard, le Comité départemental du Tourisme, les Archives départementales sont autant de partenaires avec lesquels la mission patrimoine travaille. Souvent réunis par des objectifs communs, la force du réseau démultiplie l’action. La Fondation du Patrimoine a pour but essentiel de sauvegarder et de valoriser le patrimoine rural non protégé. Maisons, églises, ponts, lavoirs, moulins, patrimoine industriel, mobilier, naturel… tous les types de patrimoines de proximité sont éligibles à l’action de la Fondation. Aux côtés de l’État et des principaux acteurs du secteur, elle aide les propriétaires publics et associatifs à financer leurs projets, permet aux propriétaires privés de défiscaliser tout ou partie de leurs travaux, et mobilise le mécénat d’entreprise. Le Pays Vidourle Camargue est le 1er pays gardois à signer une convention avec la Fondation du Patrimoine le 23 février 2009. Cette convention permet de mobiliser des financements en complément du plan patrimoine du Conseil général du Gard. 10 dossiers publics et plusieurs dossiers privés ont ainsi été accompagnés. M. Bonato Mme Challegard Aide au montage de dossiers Assister au montage des dossiers et les accompagner est un des axes forts de la mission patrimoine. Elle est ainsi intervenue sur le projet Vinopanorama et œnopole de Calvisson, le dossier G. Doumergue ou encore la conservation de la chapelle du château de Sommières. Elle s’est également « dotée » d’étudiants en stage, motivés, grâce à un partenariat avec l’Université Montpellier 3. La mise à disposition de stagiaires universitaires en Master 1 et 2 auprès des collectivités porteuses de projet a permis d’intervenir sur 4 projets (Œnopole, animation moulin d’Aubais, chemin Sainte-Brigitte, projet Gaston Doumergue). Mécénat Outil financier de complément pour la réhabilitation, la gestion du mécénat au niveau du Pays fait l’objet d’une étude. Un stagiaire a étudié pendant 3 mois les possibilités de mise en place d’une plate-forme de défiscalisation. Ce travail est réalisé en collaboration avec différents services dont la DRAC et les services fiscaux. Saint-Nazairedes-Gardies Les chiffres de la mission patrimoine Mission patrimoine : impact et développement Carte des Inscriptions et classements aux Monuments historiques Labels culturels patrimoniaux et touristiques obtenus depuis 2008 Saint-Jeande-Crieulon Puechredon Logrian-Florian Sauve Saint-Théodorit Bragassargues Quissac 10 kilomètres d’archives et de documents Canneset-Clairan OrthouxSérignacQuilhan Liouc Montmirat Crespian Corconne 9 16 Évolution des classements IMH/MH au Pays Vidourle Camargue Sardan Brouzetles-Quissac Vic-le-Fesq Montpezat 21 Gailhan Lecques 14 8 Carnas 1840 Combas 1914 1967 1987 2007 2013 60 kg d’archives Fontanes Saint-Clément Aspères Souvignargues Salinelles Aujargues Avant 2008 Nages-et-Solorgues Calvisson Monuments historiques SC Site classé 517 classements dans le Gard concernent 163 communes Villevieille Sommières SI Site inscrit SI Progression sur le Pays depuis 2008 9 classements réalisés sur 8 communes du Gard ayant au moins 1 monument Quissac historique : Le Grau-du-Roi, Vauvert, Nîmes Uchaud Aubais Monuments historiques inscrits ou classés aprés 2008 Aubord Vergèze Aigues-Vives Sauvegarde d’archives, numérisation, publications dont 4 entrent dans la liste des communes Le Vigan Boissières Junas Obtenus depuis 2008 Alès Congénies Mus Codognan Vestric-et Candiac Beauvoisin Gallargues le-Montueux Pôle œnotouristique SRG Site remarquable du goût Aimargues Vauvert Le Cailar Beauvoisin et Quissac . Cave coopérative – Label XXe siècle – Ministère de la Culture dont 67 classements au Pays Vidourle Camargue répartis sur 29 communes Franquevaux Gallician Maison des Illustres – Ministère de la Culture Beauvoisin Vauvert Villages de caractère du Gard Label Fondation du Patrimoine Public obtenu Le-Grau-du-Roi Saint-Laurent d'Aigouze SC Label Fondation du Patrimoine Public en cours SRG Rencontres de la pierre – Création de patrimoine Recensement des éléments patrimoniaux en Pays Vidourle Camargue Aigues-Mortes SC 2678 éléments dont Patrimoine civil et religieux : 528 éléments dont 45 temples, 180 bâtiments IIIe République ; Le-Grau-du-Roi Patrimoine archéologique : 399 dont 42 valorisables Patrimoine industriel et de réseau : 104 Terroir : 263 éléments dont 156 viticoles Patrimoine taurin : 211 éléments dont 16 villages «empégués» *Néga Chin, Néga Fol Petites barques pointues à fond plat, très étroites pour naviguer sur les étangs. On s’en servait pour la chasse, la pêche ou le commerce. Peu stable, il fallait maîtriser poids et équilibre. Voir la poterie d’Aigues-Vives, page 10 La maison Gaston Doumergue devient Maison des Illustres Le patrimoine singulier du Pays Vidourle-Camargue Propriété communale d’Aigues-Vives, la maison natale de Gaston Doumergue devient un lieu de visite. Si aujourd’hui, cela paraît évident, le projet fait l’objet d’un long parcours. Le Pays Vidourle-Camargue est parsemé de « lieux étonnants » de par leur histoire. Bâtiments, constructions ou emblèmes plus modestes, le patrimoine témoigne de la richesse des rebondissements historiques. Un exemple du travail de la mission patrimoine Gaston Doumergue (1/08/1863-18/06/1937). Président de la République (1924-1931), né à Aigues-Vives, fils de vigneron, il fait de brillantes études de droit. Avocat, il est élu à 30 ans député. Nommé ministre des Colonies, vice-président de la Chambre, ministre du Commerce, de l’Industrie et du Travail, ministre de l’Instruction et des Beaux-Arts, sénateur, il fut le seul président de la IIIe République à cumuler les 3 postes de l’exécutif : président du Conseil de 1913-1914, président du Sénat de 1923 à 1924, président de la République en 1924. Suite aux émeutes de 1934, il est rappelé à la présidence du Conseil. Surnommé Gastounet, il fut le président des «années folles» et de l’Exposition coloniale. Il eut une des plus longues carrières politiques au service de l’État. La maison est demeurée en l’état depuis le décès de son propriétaire. L’association « Les amis de Gaston Doumergue » l’entretient. De nombreuses pièces de mobilier, d’archives, de livres et de photos sont conservés sur place. La décoration des diverses pièces est, elle aussi, restée intacte: papiers peints, agencements intérieurs n’ont pas été changés depuis 1937. Cela constitue un patrimoine historique très intéressant mais extrêmement fragile tant du point de vue des conditions de conservation que de celui de la sécurité. Depuis la 1re réunion en octobre 2008, à l’initiative de la commune, de nombreuses actions impliquant la mission patrimoine du Pays ont été déclenchées. ■ Prise de contact avec les services de la Drac concernés par le projet. ■ Encadrement d’un stage universitaire en mairie sur le diagnostic du projet, sur les clientèles, les ressources et sa faisablilté, les besoins de conservation, c’est Prisila Moulin qui s’en est occupé. ■ Inscription dans l’appel à projet du ministère de la Culture sur la numérisation 2011 pour l’obtention de fonds pour créer une visite virtuelle* de la maison Gaston Doumergue. ■ Mise en relation pour une demande de subvention auprès du Sénat pour la mise en sécurité de la maison. ■ Mise en relation avec la conservation des AOA (antiquités et objets d’art) du Gard pour un inventaire des objets présents dans la maison restant à réaliser. ■ Réponse à l’appel à candidature lancé par le ministère de la Culture pour le label « Maison des Illustres » et l’instruction du dossier. Aujourd’hui, la maison de Gaston Doumergue se découvre sur internet grâce à une visite virtuelle. Elle est ouverte au public avec l’association « Les amis de Gaston Doumergue » et elle a été labellisée Maison des Illustres en 2012. Deux labels sont attribués dans le Gard sur un total de 6 en Languedoc Roussillon. 1 km Piège à embâcles du XVIIIe siècle Exceptionnel dans le Gard et en France, ce petit barrage percé de trous maçonnés installé sur le Micou (ruisseau) est un précurseur du grand piège en forme de peigne géant installé à Sommières en amont du nouveau pont sur le Vidourle. Il est aujourd’hui réutilisé et modernisé pour permettre lors de crues de retenir les troncs d’arbres qui risqueraient d’endommager les piles de ponts ou de le transformer en barrage s’ils n’étaient retenus... Sauve La Mer de Rochers Site naturel ayant servi d’habitat perché avec un premier village fortifié autour du fort de Roquevaire avant la fondation de la ville basse de Sauve à l’époque féodale, la Mer de Rochers est un chaos de roches karstiques dominant la vallée du Vidourle. Un paysage étonnant et fantastique. À découvrir grâce à un cheminement (c’est une boucle) fléché depuis le parking de Sauve, à côté du Vidourle. Au départ de l’office du tourisme qui se trouve à côté du Conservatoire de la fourche (à visiter également) c’est parti pour 2 h de marche. Poursuivez le sentier avec eau, bonnes chaussures et chapeau... OrthouxSérignacQuilhan Orthoux-Sérignac-Quilhan Le menhir anthropomorphe Au lieu-dit les Mazes chemin d’Orthoux. Courant en Corse, très rare sur le continent et spécialement en Languedoc, le menhir d’Orthoux a malheureusement perdu sa partie sommitale mais on distingue encore le drapé du personnage. Fontanès Le temple toril Jouxtant le plan au centre du village, sur lequel avaient lieu les jeux taurins au XIXe et au XXe siècle, l’arrière de la parcelle allouée au temple fut clôturée d’un mur et d’une porte en bois suffisamment lourde pour pouvoir accueillir les taureaux de Camargue en attente d’être lâchés. Tous les villages avaient ce même problème de faire attendre en sécurité les taureaux. Sommières Le cabrettaïre médiéval On prête souvent aux auvergnats la création de la cabrette au XIXe siècle. De la famille des cornemuses anciennes, cet instrument n’est que très rarement représenté au Moyen Âge en France. Celui-là est le seul du Languedoc. Il figure sur le culot de corniche d’ une maison médiévale du quai Cléon Griollet à l’angle d’une rue d’accès à la place du Marché, accueillant depuis plusieurs siècles les passants qui s’y rendent. Une grimace * http://www.aigues-vives.fr/130405_Doumergue_4Salles/WebPlayer/player_web.html Liouc Durant les guerres de Religion (en 1573 et 1575) Sommières est alternativement sous domination catholique ou protestante. La place Saussine est l’ancienne place du temple protestant, détruit en 1685 après la révocation de l’Édit de Nantes. On remarque un masque grimaçant sur l’une des façades. Selon la légende, il tirerait la langue aux protestants. Salinelles Le temple de style baroque hispanique Inscrit aux Monuments Historiques depuis le 7 novembre 1991, ce temple original fut construit à la manière des églises baroques des missions d’Amérique latine. Il se dresse au milieu d’un parc arboré enclos de murs ce qui achève de donner une ambiance singulière et exotique à ce havre de paix. Son campanile a la plus vieille cloche du Pays datée de 1583, provenant de l’ancien temple de Sommières. Congénies La maison et le cimetière quaker Junas Les vitraux contemporains du temple Temple du XIXe siècle construit et vouté remarquablement dans le village du jazz et des tailleurs de pierre, il a bénéficié de vitraux inaugurés en juillet 2013 et créés par le peintre Daniel Humair, par ailleurs grande figure européenne du jazz international. Mis en lumière par le verrier Éric Linard, ils ont été fabriqués également avec un procédé issu de la technologie industrielle. La maison d’assemblée quaker et son cimetière, unique en France, se trouvent dans le village de Congénies. Vers 1750, Congénies et les villages environnants réunissaient une communauté d’hommes et de femmes pacifistes localement désignés du nom de « Couflaïres » (inspirés). Ils se rapprochent des quakers anglo-saxons pour en adopter les doctrines dès le début du XIXe siècle. Construite en 1822, la maison quaker fut un lieu de recueillement pendant bien des années. Aujourd’hui, la maison Quaker de Congénies retrouve ses racines en redevenant une maison d’assemblée quaker, servant à la fois la communauté locale et internationale. Elle se trouve avec le cimetière sur l’avenue des Quaker. Merci de respecter le lieu de recueillement. 1 km Aubais Le mur du pâtissier : un musée des empègues Vauvert, Aimargues, le Cailar, Codognan, Sommières, Villevieille, Aspères, Fontanès, Saint-Théodorit. Ce décor devenu symbolique et identitaire dans la 2e moitié du XIXe siècle. n’existait pas sur les temples antérieurs et disparut à l’orée du XXe siècle. Le livre représente le lien direct entre le paroissien et Dieu. Il est une invitation à lire la Bible par soi-même, l’école obligatoire et l’apprentissage de la lecture ayant par ailleurs été instauré par les lois de la République. Symbole de tolérance, ce livre rassemble tous les lecteurs quelque soit leur appartenance paroissiale d’origine. On trouve des temples au livre en France, notamment en Charente-Maritime, quelques-uns en Ardèche, en région parisienne et dans le Sud Ouest, dans des zones où le protestantisme est fortement ancré. Mais la collection de Petite Camargue est de loin la plus forte concentration sur un petit territoire. Borne romaine Aigues-Vives Le pichet de barque, à la poterie Spécialité potière des étangs, connue par l’archéologie depuis 5 siècles, ce pichet à eau était destiné à être embarqué sur les « néga-chin* », petites barques pointues à fond plat permettant de naviguer sur le marais et les étangs. Très instables, d’où leur nom, on pouvait difficilement embarquer de l’eau à boire sans qu’elle se renverse. Les potiers locaux inventèrent donc un pichet à large base, rétréci au col et dont l’ouverture est à demi-fermée par une demi lune de terre. Très spécifique au Pays, il est encore fabriqué par la poterie d’Aigues-Vives où l’on peut voir par ailleurs un néga-chin exposé. Pour le découvrir vous poussez la porte de la grande halle aux oiseaux. Vergèze La piscine du Cottage L’un des propriétaires de la source des Bouillens, eau de source à bulles devenue célèbre dans le monde entier pour la forme de sa bouteille, fit construire cette maison dans le style anglais au début du XXe siècle. Peu courant en France, il y fit construire une piscine à la même époque avec rampe d’exercice et escalier maçonné. Conservée en l’état, elle se trouve aujourd’hui au milieu du parc public. L’escargot de Vergèze Ornant le rond-point de sortie route de Calvisson, cet escargot symbolise à la fois le « petit gris » de Camargue qui se décline dans les recettes du Pays, mais aussi les habitants de Vergèze, surnommés « Li Verri » en occitan. La tradition locale attribuait un nom par village. Escargots à la sommiéroise Faire jeûner huit jours les escargots, après les avoir nourri de plantes de la Garrigue pendant 1 mois. Les faire dégorger au gros sel de Camargue et au vinaigre puis les rincer à l’eau claire. Recommencer l’opération jusqu’à ce que les escargots ne dégorgent plus. Les jeter dans un court-bouillon aromatisé. Les faire boullir une heure. Les égoutter. Faire revenir les escargots dans une poêle à l’huile d’olive, avec un peu de lard de poitrine finement haché, 2 filets d’anchois écrasés, une gousse d’ail pilée, sel et poivre. Mouiller d’un petit verre de vin blanc et d’autant de la cuisson. Lier d’un peu de farine de châtaigne ou autre pour épaissir la sauce. Le Cailar Saint-Laurent-d’Aigouze Le survivant du Radeau de la Méduse La maison d’un franc-maçon dite « la maison des Chiens » 17 rue jean Macé La martelière des Barbuts. Le cimetière d’Aimargues abrite la tombe du dernier naufragé du célèbre « Radeau de la Méduse » radeau immortalisé par le peintre Géricault. Né à Aimargues, Paulin d’Anglas de Praviel (25/12/179328/08/1872) embrasse la carrière militaire. Il embarque à l’Île d’Aix, au large de Rochefort, sur la Méduse en tant qu’officier d’infanterie le 17 juin 1816 pour rejoindre Saint-Louis du Sénégal. Le 2 juillet la Méduse s’échoue avec 395 personnes à bord au large de l’Afrique. 155 personnes embarquent sur un grand radeau de sauvetage. Lorsque le radeau est retrouvé le 17 juillet par un autre navire de la compagnie, il ne reste que 15 survivants. La borne miliaire d’Antonin le Pieux est visible depuis la route de Nîmes au début du chemin de Bernis. Une collection de panneaux routiers sur deux siècles d’histoire existe à travers tout le Pays Vidourle Camargue. Du XIXe siècle il reste divers panneaux napoléoniens et bornes kilométriques en pierres de tailles datées de 1853. La plus belle collection de bornes miliaires romaines de France est ici, notamment au château de Teilhan, il reste un exemplaire in situ à Uchaud. La tombe du Sanglier Le Mikvé de Teilhan. Situé sur le chemin du sel montant de la baie d’Aigues-Mortes, cet élément est l’unique témoin de l’importante communauté juive médiévale qui existait en Petite Camargue à cette époque, notamment sur Vauvert et Lunel. Visitable dans le parc du château de Teilhan, le Mikvé remonte au XIIIe siècle lorsque la ferme de Teilhan appartenait à l’abbaye de Psalmodi. Située sur le rond point d’entrée du Cailar. Ce taureau camarguais était un redoutable cocardier de 1919 à 1931. Appartenant à Fernand Granon, c’est parce qu’il est un mâle solitaire que les gardians le nomme Sanglier. Il meurt le 22 octobre 1933, inhumé dans deux draps de lit neufs, debout, sous une stèle au croisement de la route du Cailar et de Vauvert. Depuis, des admirateurs viennent déposer une gerbe de fleur sur sa stèle pour chacun de ses anniversaires. La sacristie devenue toril L’Église de la République Foyers importants du parti radical auquel appartenaient deux célèbres natifs du Pays, Émile Jamais et Gaston Doumergue, la Vistrenque et la Petite Camargue regorgent d’éléments patrimoniaux illustrant la IIIe République laïque triomphante, garante de l’équité et de la Liberté de culte. On peut donc lire au fronton de l’église d’Aimargues comme au fronton du temple du Cailar la mention : République Française, Liberté, Égalité, Fraternité s’étalant au dessus du porche et visible de loin à toutes fins pédagogiques. À Aimargues cette église du XIXe siècle jouxte l’un des plus beaux ensembles de constructions municipales du Pays datant de la IIIe République (Mairie, Halles, Poste). 1 km N.D. des Sablons : Les Vitraux contemporains dans l’église gothique Ainsi nommée en référence aux marais sablonneux qui entourent la Cité, l’église fut construite à la fin du XIIIe siècle et remaniée dans son architecture au fil des siècles. En 1991, elle bénéficie de la création de 31 vitraux par l’artiste nîmois, Claude Viallat mis au point avec le maître verrier Bernard Dhonneur, réalisés pour la 1re fois avec un procédé issu de la technologie industrielle. L’empègue la plus vieille (1890) du Pays Motif de peinture au pochoir apposé sur les façades des maisons, réalisé par les jeunes ayant 20 ans dans l’année, anciennement les conscrits, pendant la fête votive. Les jeunes donnent l’aubade aux portes des maisons avec tambour et trompette dans la tradition, les habitants ayant payé, se voient « empégués ». Ce motif de repérage change tous les ans. Il présente toujours la mention VLJ (Vive la Jeunesse) avec l’année de conscription. Son dessin a un rapport avec les traditions taurines mais surtout avec les spécificités monumentales ou festives, l’agriculture ou les activités du village. À Junas par exemple, les empègues représentent les instruments de musique de Jazz. Le Grau du Roi Le « tinchadou » Vauvert Les plaques des Fontaines Aigues-Vives, Vergèze, Aubais, Gallician, Souvignargues et Saint-Théodorit Les caves coopératives classées au patrimoine du XXe siècle. Ce récent label créé par le ministère de la Culture vient de distinguer pour leur architecture, six caves coopératives sur le Pays, sur les 10 labellisées dans le Gard. Elles sont proposées au classement 2013. Au XIXe siècle il fut décidé d’utiliser l’ancienne sacristie de l’église toujours consacrée, qui remonte à la période romane pour servir de toril aux arènes construites, l’église continuant à fonctionner par ailleurs. Le toril comme les arènes sont inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1993. Il n’existe que deux torilssacristie dans le monde, l’autre se trouve en Amérique du Sud. Aigues-Mortes Beauvoisin M. Teulade, président de la Société d’Histoire de Posquières-Vauvert, vous fera découvrir dans le cadre de ses visites commentées du centre ancien l’étonnant patrimoine que représentent les plaques des Fontaines. Certaines datant de 1898 sont conservées dans la vieille ville, elles mentionnent le nom des « marraines de quartiers », Naïs, Jeanne, Suzanne… M.Teulade vous racontera. Ce dispositif permettait le captage de l’eau du Vidourle pour l’irrigation. Patrimoine typique du Pays, elle date du milieu du XIXe siècle. Elle est construite en grand appareil de pierre de taille et se trouve contre la jetée du Vidourle qui conduit au Mas du même nom. Visible de la route, c’est l’une des plus belles façades de maison bourgeoise rurale du XIXe siècle du Pays, témoin de la richesse locale due en partie au commerce du vin. Le thème du décor en 3D est la franc-maçonnerie. Le propriétaire bâtisseur était tailleur de pierre de son métier. Ceci explique cela. Les temples au livre Uchaud Proche parent du conservateur des pochoirs, un pâtissier d’Aubais collectionne les empègues sur sa façade. Plus d’une trentaine dont certaines remontent aux années 1950 ont été ravivées et sont bien visibles. Aimargues Pièce typique du patrimoine maritime, le tinchadou fonctionnait au temps où la commune n’était qu’un quartier d’Aigues-Mortes. Il s’agit d’une grande cuve destinée à accueillir les bains de teinture des filets de pêche. Inutilisé depuis de nombreuses décennies, il est aujourd’hui au Seaquarium . Le café 1900 du Quai Colbert. Implanté à la belle époque grâce au développement de la station balnéaire dotée du train, ce café est conservé « dans son jus » dans sa partie façade. La plupart de ces cafés, grands témoins de la vie sous la IIIe République ont disparu en France, celui-ci est l’unique encore visible sur le territoire du Pays. Patrimoines remarquables Saint-Nazaire-des-Gardies Châteaux, tours, remparts de un à plusieurs éléments Saint-Jeande-Crieulon Patrimoine viticole (chai, vignobles, paysages, portails décorés) Temple "au Livre" Logrian-Florian Patrimoine IIIe République Église, abbaye, prieuré Saint-Théodorit Centre historique conservé Site archéologique Bragassargues Quissac Orthoux-SérignacQuilhan Liouc Montmirat Crespian Corconne Secteur sauvegardé Village ayant au moins un élément du patrimoine taurin Cannes-et-Clairan Village avec empégues Cave coopérative ou caveaux privés remarquables Temple et patrimoine protestant Puechredon Sauve e Personnages illustres valorisés (statues) Mas ou maison remarquable Patrimoine maritime Patrimoine industriel et de réseau Patrimoine naturel Sardan Vic-le-Fesq Montpezat Brouzet-les-Quissac Combas Gailhan Lecques Carnas Fontanes Saint-Clément Aspères Souvignargues Salinelles e e Aujargues Nages-et-Solorgues e Calvisson Villevieille e Sommières Congénies e Junas Boissières e e e e Aubais Aigues-Vives e Uchaud Aubord Vergèze e Mus e Vestric-etCandiac e Codognan e Beauvoisin Gallarguesle-Montueux e Vauvert Aimargues e Le Cailar Franquevaux Gallician Saint-Laurent d'Aigouze Aigues-Mortes Le Pays Vidourle Camargue 421, avenue Maurice-Privat – 30600 Vauvert – Tél. 04 34 14 80 00 – [email protected] – www.pays-vidourlecamargue.fr © photos PVC, Le-Grau-du-Roi
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