Ces choses de la phytothérapie
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Ces choses de la phytothérapie
Ces choses de la phytothérapie par Christian CHOSSADE Préface Quand on souhaite profiter de la phytothérapie il est important d'en connaître les grandes lignes. Nous verrons comment avec le temps et les étapes, nous sommes arrivés à croire en elle grâce à ses résultats concluants. Ensuite, en constatant qu'elle n'avait pas d'effets indésirables, l'utilisation s'est développée. Si autrefois il n'y avait que la phytothérapie, aujourd'hui, il y a en plus, l'allopathie, cette médecine qui cible la petite inflammation ou la petite douleur, jusqu'aux pathologies très compliquées avec en même temps, parfois des effets additionnels. En Europe nous disons phytothérapie mais dans l'Empire des Indes, c'est l'ayurvéda, médecine ayurvédique qui s'inspire de la totalité de l'individu c'est une science plus complète par une nécessité de purification avant de commencer le traitement. Mais en agissant avec des plantes exotiques qui ont longtemps marqué la différence ; cependant aujourd'hui, toutes les plantes sont connues et utilisées, la différence dans certains traitements, n'est plus aussi sensible qu'elle l'était il y a encore 30 ans. Faire confiance à la phytothérapie et savoir que l'on retrouvera le confort d'avant, avec une tisane ou une huile, c'est stupéfiant. Introduction : Parlons de la médecine et de la pharmacie du début, elles existaient grâce aux plantes. Nous dirons que la médecine vient des modèles d’Hippocrate (470 avant JC, -360) il a eu le mérite de réunir médecine et philosophie. Il a fait en sorte de séparer la médecine de la religion. Cette dernière faisait porter la faute des maladies sur l'alimentation et les manières de vivre. Il a réussi en expliquant presqu'en prêchant, à venir à bout des croyances, qui laissaient supposer à chacun, que la maladie était une punition prescrite par les dieux. La médecine d'Hippocrate était humble. L'approche thérapeutique était fondée sur le pouvoir guérisseur de la nature. Pour arriver à cette fin, Hippocrate estimait que repos et immobilisation étaient importants. Hippocrate était très soucieux du patient, ses traitements étaient doux. Des macérats (macérés comme on disait à l'époque) et/ou des baumes apaisants étaient souvent utilisés. Après Hippocrate, le notable le plus marquant a été le médecin grec de l'antiquité : Claude Galien considéré comme le père de la pharmacie. Il avait remarqué que la prescription de la même "dose" permettait de suivre avec précisions les traitements. En faisant en sorte, que chaque remède soit préparé toujours sous la même forme, la galénique (de Gallien), par sa manière de doser et préparer les breuvages, était née. Il vécut de 129 à 200 apr. J.-C. Une forme galénique désigne la forme individuelle avec l’aspect physique final du médicament pour le patient : comprimés, gélules, sachets, solutions buvables, suspensions injectables, etc. Considéré comme le concepteur de la pharmacie, un serment porte son nom : le serment de Galien qui devint le serment des apothicaires puis celui des pharmaciens. De nos jours, ce serment est toujours prêté par les docteurs en pharmacie à la fin de leurs études. Les remèdes d'alors étaient préparés par les apothicaires et étaient souvent à base d'épices. Après avoir abordé le domaine des plantes par Hippocrate et Galien, n'oublions pas le maître de la phytothérapie des années 1950 : Henri Leclerc. Un pionnier qui a travaillé les simples (les plantes) avec leurs sucs, extraits, teintures, alcoolatures. Son précis de phytothérapie reste une œuvre remarquable, même si aujourd'hui quelques unes des plantes qu'il utilisait ne sont plus de mises par un classement différent de la pharmacopée française. Il a mis en valeur les plantes et leurs effets, alors que l'allopathie n'existait pas comme on la connaît aujourd'hui ; il a obtenu des résultats que je qualifierai d'époustouflants. La plante sait fabriquer avec des composés peu compliqués, tels que l'eau et l'acide carbonique des édifices moléculaires oxydables très compliqués, chargés d'énergie. On peut citer : les vertus émollientes de la mauve, les effets carminatifs de l'anis, l'action diurétique du chiendent. Aujourd'hui quand on choisit de se soigner naturellement c'est parce qu'on sait que la phytothérapie est la manière pure de se soigner. Beaucoup de plantes sont considérées comme médicinales, celles qui le sont, sont également synonymes de compléments alimentaires, elles sont réputées efficaces pour le soulagement de certains maux ou comportements. L'homéopathie et l'aromathérapie font partie de la phytothérapie, même si l'aromathérapie n'est pas officiellement reconnue malgré les services qu'elle rend tous les jours et par là même rendons hommage au docteur Jean Valnet l'un des fondateurs de l'aromathérapie moderne. Les plantes, s'appellent en phytothérapie : les simples, elles disposent de principes actifs qui ont une façon de résorber les maux en s'attaquant précisément au terrain, plus qu'à l'affection elle-même. Ce qui explique que parfois il faille un peu plus de temps pour supprimer la difficulté, mais une fois solutionnée, elle est durable, pour peu que l'on accepte d'aller jusqu'au bout du nombre des prises préconisées. Comme nous l'avons vu, les applications sont nombreuses et certaines associations de plantes font véritablement des merveilles. Dans nos laboratoires, nous avons développé de bonnes associations, elles donnent des résultats tout à fait satisfaisants. Plusieurs spécialités assurent les résultats des plantes : Les crèmes, faites pour être apposées sans sécher, comme un onguent ou pour pénétrer par massages. Les poudres, préparées avec les plantes séchées, autrefois broyées au pilon sont administrées telles quelles. Elles peuvent être mélangées à des huiles ou des hydrolats ou des extraits fluides, pour obtenir des effets plus contrôlés ; aujourd'hui, le broyage ne se fait plus au pilon et les préparations fonctionnant très bien, font l'objet de bonnes remontées avec des contrôles importants. Les huiles, idéalement prévues pour les massages elles servent à calmer et donner du bien être ; qui dit huile, dit massages : longs et pénétrants ; ils ne se font pas l'espace d'un instant pour être débarrassé. Ils doivent être doux, persistants. Ils serviront à stimuler les vaisseaux sanguins, apporter une circulation accrue et permettre bien être et détente. Pour le corps, les huiles contiennent des principes actifs venus de la distillation, de macérats divers, ou d'extraits fluides ou encore d'alcoolatures, ils apportent des conforts rassurants et efficaces ; les huiles font du bien partout : dans les déchirures ou les tendinites ou encore les arthrites ou arthroses ou les besoins de cicatrisations. Les huiles essentielles ont des principes actifs, ils sont connus. Parfois imparfaits pour une action précise il est alors fait appel aux macérats ou parce que les huiles essentielles de ces produits n'existent pas ; en effet, toutes les plantes ne sont pas forcément donneuses d'huile essentielle ; les méthodes pour les réaliser diffèrent d'une période de l'histoire à l'autre ; globalement, on fait macérer dans l'huile des plantes qui en transmettant leurs principes actifs à l'huile, la rende capable d'apporter la forme de réconfort attendu. Les macérats sont très connus et les manières de les associer sont maîtrisées ; ils donnent avec les méthodes modernes des développements et des mélanges très énergiques. La phytothérapie ne soigne pas tout, mais peut parfois complémenter l'allopathie en procurant des actions plus douces ou plus complètes pour les patients. Pour se soigner depuis plus d'un siècle, on fait appel à l'allopathie, cette médecine prescrite par notre bon vieux docteur de famille ; il en résulte une ordonnance allopathique avec des molécules synthétiques qui n'ont qu'un effet : calmer rapidement le mal et juste le mal en risquant de créer parfois, une indisposition ou autres effets possibles dus à l'absorption de cette molécule synthétique. La phytothérapie évite tous ces effets indésirables, mais peut avoir besoin parfois d'un peu plus de temps pour conditionner la partie à soulager. Il se peut que la patience soit de rigueur, pour que la douleur ne revienne pas, elle sera récompensée. Quand la plante ou le mélange de plantes auront été absorbés de manière régulière vous ressentirez leurs actions avec un véritable soulagement. Si vous arrêtiez ces prises, ce serait dommage, mais il n'y aurait aucun autre effet que celui du soulagement qui pourrait disparaître faute d'avoir continué. Toutes les plantes ne sont pas actives c'est pourquoi quand on parle des plantes on pense à "plantes médicinales" parfaitement triées et classifiées, connues depuis longtemps. Elles poussent dans des terrains répertoriés parfaitement amandés avec des terres idéalement préparées et bien sûr sans engrais ni activateur chimiques ; des inspecteurs contrôlent la qualité et les traitements (naturels) des plantes en devenir, conseillent même l'exploitant si besoin pour l'obtention d'une récolte parfaite. Les analyses bactériologiques et autres sont alors subies pour connaître leur composition. A la récolte, elles sont triées et en fonction de ce tri : elles iront dans les plantes pour la cuisine ou le jardin (semences) et si elles sont parfaites alors elles rejoindront le panel des plantes disponibles pour la phytothérapie. Nos plantes sont évidemment des produits issus de l'agriculture biologique, certifiés ECOCERT sas F.32600 Dans les plantes il y a plusieurs familles, nous ne les évoqueront pas ce serait trop long ; leur famille traduit les principes actifs dont elles disposent ; mais pour certaines, les composés volatiles des huiles essentielles diffèrent dans leurs pourcentages, c'est dû à l'endroit où elles poussent. En effet nous n'aurons pas les mêmes compositions avec une plante qui pousse à 3 000 mètres d'altitude et celle qui pousse à 100 mètres. La même différence avec celle qui pousse à Orléans et celle qui pousse à Marseille. C'est donc la région d'origine de la plante qui fait toute la différence et ceci dans bien des traitements. La majorité d'entres elles a un effet diurétique et dans votre préparation, si vous confondez certaines plantes, sans pouvoir être sûr d'un dosage pour l'utilisation prévue, vous aurez fabriqué un diurétique plus ou moins puissant en fonction de la plante. Le mieux est de se servir des plantes quand on les connaît, jouer à l'apprenti sorcier peut parfois provoquer une diarrhée qui risque de ne s'arrêter qu'après 3 jours de contraintes. Nous allons mettre en évidence des produits et leurs actions précises parce qu'une bonne plante associée à une autre bonne plante, permet d'obtenir des résultats actifs avec une bonne synergie. Une Crème. Commençons par l'onguent : une crème. Nous prendrons le cas de l'épine calcanéenne, pathologie compliquée qui a longtemps été soignée par des infiltrations , mais devant leurs dégâts, la marche arrière est devenue très nette, on en fait le moins possible. D'autant que très souvent la deuxième et troisième injection n'apportent pas le confort souhaité et font des ravages, comme les ruptures des fibres rendues fragiles. Qu'est ce qu'une épine calcanéenne ? L'épine calcanéenne est positionnée au talon, sous le pied. C'est parce qu'il arrive que la partie de l’aponévrose qui se joint à l’os du talon s’éloigne et se décolle de celui-ci, que le corps se met alors à compenser et remplir l’espace en créant de l’os nouveau. Cet os se nomme l’épine de Lenoir ; elle est seulement observable par les rayons X. Découvrons cette inflammation qu'elle provoque appelée aponévrosite : Avec une épine calcanéenne, cette petite excroissance osseuse qui rejoint l’os du talon (le calcanéum) se formant à l’endroit du fascia plantaire, on parle aussi d'épine plantaire calcifiée ou d'aponévrosite plantaire calcifiée, également d'exostose calcanéenne. - Toute personne prédisposée peut en être victime. Un jour cette épine est à maturité et vous, vous faites un effort différent des habitudes. Vous négligez cette douleur qui selon vous se résorbera toute seule et quelques jours après, ça fait de plus en plus mal et l'immobilisation forcée arrive. Dans cet examen, les tendons sont responsables : ils ne sont plus collés voire soudés à l'épine qui en a même peut-être cisaillé quelques uns et l'inflammation qui en résulte explique bien le pourquoi de la douleur. Cela nous amène naturellement à la tendinite aiguë ou aponévrosite : inflammation de l'aponévrose (fascia plantaire). Sommairement, l'aponévrose est le dessous, la plante du pied. Les tendons s'enflamment, cela s'appelle alors une tendinite et, la douleur s'installe ; il va falloir réparer doucement ces tendons constitués de fibres. Quoi que vous fassiez, votre épine restera là où elle est ; Il va donc falloir renouer avec le passé, quand avant, on n'avait pas mal, et retrouver le confort du ou des talons en les traitant, avec du temps. Avant votre inflammation, votre épine était parfaitement enserrée dans les fibres de vos tendons ; l'inflammation rend lâche cet enserrement et déchire les fibres, en procurant une douleur qui oblige à trainer les pieds, un peu comme si on était vieux, perclus de rhumatismes empêchant de lever les pieds en marchant. Cette crème pourquoi ça marche ? D'abord il a fallu trouver la synergie parfaite entre les deux plantes qui composent principalement la crème, par le bon dosage, sa mise au point a été longue et compliquée . Grace aux principes actifs : l'un est Arpagophytum, une plante anti-douleur et antiinflammatoire à effet rapide et l'autre : curcuma powder qui a la particularité de permettre à la curcumine et ses autres principes actifs de traverser le derme jusqu'au tendon et de permettre à ce moment une action anti inflammatoire très importante ; ceci est très rare comme action, la peau du talon étant très épaisse. Si après une application trop courte, ou un effort de marche elle fasse à nouveau mal, recommencer ne posera aucune difficulté. Il faut savoir que l'opération n'est pas souhaitable, il y a nombre de patients avec des pieds déformés après. La brique chaude quand à elle, fragilise les tendons et rend les fibres très fragiles, on se retrouve donc avec une fragilité excessive du fascia plantaire après quelques mois et c'est ailleurs que ça fait mal. Sachons aussi, que globalement les activités sportives telles que la marche, sont proscrites tout comme les prouesses même les plus contrôlées, on pourra faire un peu de marche avec des chaussures très adaptées et plus tard. Pourquoi ? Imaginons que la crème ait permis de faire disparaitre cette inflammation, que les fibres soient réparées que les tendons soient en pleine forme. Ces efforts que vous ferez après cet intermède thérapeutique, créera la même aventure que celle que vous avez vécue : déchirement des fibres, douleurs… Je répète, pas d'opération, pas de brique chaude aux risques de déformation des pieds, en quelques sorte moins marcher plus tard et pour toujours. L'application de la crème : d'abord la crème tache, il convient donc de prendre des précautions. La crème s’applique : posée, recouverte d'une compresse elle-même protégée par un bandage collant pour éviter à la crème de sécher trop vite ; préférentiellement le mieux est de s'aider d'une chaussette coupée au bout pour le confort de tous, y compris celui des draps. Vous la poserez donc, sans massage et, en fonction de votre sensibilité pendant 2 semaines ou plus. Deux modèles d'épines calcanéennes : A gauche elle est pointue, à droite, elle est enveloppante et volumineuse elle explique cette compensation décrite plus haut. On clos maintenant le chapitre de la crème ; on a dit qu'elle est la seule à pouvoir faire quelque chose pour l'épine calcanéenne ; parfois, après quelques jours d'arrêt des applications, l'épine ne fait plus mal, aurait-elle existé ? Oui, parce que sans faire mal, on la sent toujours. Et dire que 4 ou 5 jours auparavant, c'était encore douloureux. Ce sont les arcanes de la phytothérapie. Les Huiles. Avant d'aborder le sujet général des huiles restons sur l'épine et ses tendinites : il fallait une huile spécialement pour soigner les tendons. Une huile pour les tendinites : Pour en terminer avec cette épine, sachons qu'en voulant se protéger on a tourné son pied, où pris d'autres mauvaises postions en marchant. Sans s'en apercevoir, on a créé une prédisposition aux tendinites ; on a fragilisé les tendons ; ils doivent redevenir en place correctement et solides pour ne plus faire tourner le pied. Ceci nous amène à un petit rappel sur la tendinite : Un effort soudain, ou prolongé ou encore une mauvaise position, suffisent pour créer un début d'inflammation des tendons. Nous venons donc de créer une inflammation. Notre corps nous défend : il fait un apport important de liquide synovial : le tendon gonfle l'espace se restreint et la douleur s'accroit. Cet apport de liquide synovial permet d'éviter la rupture des fibres qui composent le tendon. Certains actifs ajoutés dans les huiles sous formes de macérats permettent d'assouplir et hydrater les zones enflammées par les tendinites : l'action du genévrier apaise, il a une action solide conjointement à celle de l'hélicryse avec un plus anti-inflammatoire comme celle du basilic qui a une action régénératrice, la gaulthérie qui est l'huile par excellence et qui fera du bien également si elle n'est pas seule ; son action est bonne mais fragile et éphémère. Ce phénomène de tendinite pour ne pas devenir chronique, et plus tard tendinose, aura besoin de massages longs et réguliers, surtout le soir. Pendant ces massages (grâce aux principes actifs contenus dans les huiles et synergisés entre eux) l'apport de sang augmente dans la région malade et favorise l'irrigation des tissus ; les tendinites répondent très bien aux massages doux et prolongés qui peuvent être réalisés 2 à 3 fois par jour. Prenez soin de boire beaucoup d'eau, vos tendons en ont besoin. Restons sur les huiles. Parce que l'on sait que les huiles génèrent des conforts insoupçonnés apportés par les actifs rentrant dans l'épiderme en permettant l'irrigation du système veineux local, elles deviennent indispensables en cas de douleurs et ceux qui en usent les trouvent irremplaçables. Bien sûr, il faut les appliquer, il faut du temps aussi pour qu'elles fassent du bien, mais sans médicament, avec seulement le "jus" des plantes ça parait presque prodigieux et nos anciens l'avaient bien compris, 3000 ans avant notre ère. C'est pour ça, qu'on en trouve partout des valétudinaires qui refusent d'être soignés par l'allopathie. Citons quelques huiles, plus exactement quelques compositions à base d'huiles et d'essence et/ou de macérats, elles dévoileront en même temps leurs moyens d'actions. Après l'huile pour les tendinites, citons les huiles capables d'agir sur : le syndrome du canal carpien, les arthrites et rhumatismes enfin les douleurs musculaires, les déchirures ou claquages musculaires, les mains froides et les mains abimées, les ongles, les jambes lourdes pour citer les possibilités et les effets bienfaiteurs des huiles. Une huile pour le canal carpien : Commençons par le syndrome du canal carpien, maladie d'actualité par des gestes et comportements répétitifs. Nous n'avons probablement jamais fait tant de gestes identiques, les ordinateurs y sont pour quelque chose, les caisses de supermarchés et certaines machines outils ou chaines de montages aussi. Les tendons de la main fatiguent, et là encore, l'irrigation des tendons se fait avec le liquide synovial et puis les tendons enflammés compressés augmentent de volume ; seulement cela s'appelle canal et cela veut donner la connotation d'un passage qui ne s'agrandira pas. Augmentation du volume des tendons + oedème = tendons déformés. Déformés, les tendons subiront cette compression et seront gênés dans ce fameux canal, d'où les douleurs concernées. Pour soulager l'inflammation du canal carpien, il faut des huiles capables de détendre les tendons et diminuer les sécrétions du liquide synovial. D'abord, on va privilégier Gaulthéria procombens, l'action est radicale, mais peu solide quand elle est utilisée seule et la renforcer avec hélicrysum et junipérus en fait un mélange avec un anti-inflammatoire pour donner un produit final stable et fiable, capable de soulager longtemps. Ce sont les huiles permettant le repos et la détente réclamés depuis longtemps. Les résultats sont probants, si les massages sont réguliers, doux et longs (10 mn) 2 à 3 fois par jour. Une huile pour les douleurs musculaires: Si nous abordions le chapitre des rhumatismes pour en faire la liste il vaudrait mieux postuler pour dire que tout est rhumatisme dès l'instant que l'on touche : aux TMS (troubles musculo-squelettiques). Donc, il vaut mieux ne pas chercher à les identifier, on risquerait d'en oublier, mais sachons que toute douleur qui touche aux tendons et/ou aux muscles est un rhumatisme en puissance et les meilleures façons de, sinon les résorber, au moins les accepter sans douleur c'est le massage, il doit procurer : confort de l'articulation, nourriture du cartilage et souplesse musculaire, bref, ce que l'on réclame quand ces pathologies arrivent. Principalement, on va découvrir des tendinites à répétition, appelées chroniques, pour devenir ensuite tendinoses. Des articulations douloureuses appelées arthrites, pour lesquelles les massages conviendront pour un confort immédiat du rhumatisme ; l'arthrite est un rhumatisme. Parlons maintenant de l'arthrite ; vous avez vu : ça se termine par ite cela veut dire inflammation ; c'est l'inflammation des articulations. L'huile dans ces cas là est chargée de deux missions : d'abord soulager en profondeur, puis nourrir pour contenir le phénomène avec le temps ; c'est ce temps qui a apporté ces inflammations avec les travaux durs réalisés ou les travaux extérieurs, sans se soucier du froid ou de l'humidité ; ne croyons pas que quelques jours de traitement, suffiront pour ne plus avoir mal. Comme plus haut, des massages doux et prolongés permettront d'effacer les douleurs en redonnant du confort pour marcher ou bouger ; puis pour permettre aux articulations d'être nourries avec des actifs réclamés par le cartilage ; avec le temps les actifs des plantes assureront un meilleur état général. Pour soulager l'arthrite de ces phénomènes, il y a besoin d'une association d'huiles ou principes actifs sous forme de macérats, tous autant bénéfiques les uns que les autres, certaines huiles plus agressives seront rajoutées en petite quantité. Ribès nigrum calmera la douleur en combattant l'inflammation, bien que très solide l'action de ribès nigrum ne suffira pas, il faudra l'aider avec salix sp et c'est l'association du couple urtica doïca et oxymum b. qui nourriront les cartilages pour arriver à des résultats remarquables pour peu qu'on accepte d'y consacrer un trimestre (ce n'est pas venu tout seul, ça ne partira pas tout seul). J'ose dire que pour ceux qui ont le temps, les massages sont excellents ; il y a une solution pour ceux qui ne l'ont pas, ce mélange d'huiles existe en gélules, mais bien qu'apportant les mêmes actions, les gélules bizarrement sont plus axées sur l'inflammation ; après une semaine ou deux, l'action sera identique. Il y a les partisans de l'huile (c'est l'action en profondeur) et les pro-gélules. Pour terminer le chapitre des rhumatismes avec arthrites et tendinites principalement, l'huile reste salvatrice et les articulations en redemanderont. Une huile pour les déchirures musculaires : Abordons les déchirures musculaires, celles qui font si mal quand elles arrivent. Justement, elle est arrivée avec un changement rapide et brutal de direction ou par un manque d'échauffement, par un choc aussi. Les déchirures principales sont : épaule, biceps, intercostale, fesse, cuisse, mollet et il y en a bien d'autres. L'action de l'huile est de passer à travers l'épiderme (moins simple qu'il n'y parait) et de commencer à réparer en cicatrisant tout doucement les muscles et tout ce qui, autour aura souffert du traumatisme. Largement décrites dans les us et coutumes, nous dirons qu'il y a 2 phases essentielles. La première c'est la déchirure ou le claquage les deux ne sont pas tout à fait placés au même endroit, mais le résultat est le même ; cette blessure provoque hématome et douleur, on ne peut pas y toucher. Une consultation s'impose ne fut-ce que pour se faire confirmer son état et se faire prescrire des antalgiques. La deuxième phase, elle arrive quand les 8 à 10 premiers jours sont passés ; on cherche à cicatriser rapidement, on constate alors, que l'huile pour les déchirures est très adaptée. Il pourrait y avoir un aparté sur la micro déchirure, on a moins mal, on peut toucher et déjà commencer à appliquer l'huile cicatrisante et bienfaisante avec une aide antalgique et ce, dès la 1ère semaine. Le couple calendula officinalis et achillea m. pénètre et donne la capacité à symphytum et lavandula, de faire de véritables miracles ; après 3 à 4 semaines on doit reconnaître que les performances de l'huile font d'elle une perle rare. Attention, il faut l'agiter avant chaque emploi, n'ayant pas voulu mettre d'émulgateur, le produit traversant l'épiderme. Une huile pour des mains du manuel : Si pour certains travailleurs manuels les mains, sont l'outil précieux dont ils ont besoin tous les jours, l'attention qu'ils portent à leurs mains n'est pas toujours en corrélation avec les services rendus. Non pas qu'ils n'y pensent pas, ils voudraient faire quelque chose, mais la crème de l'épouse essayée, n'a pas donné les résultats souhaités et les mains étaient trop douces et l'impression n'était pas agréable et puis, les coupures étaient toujours là trois ou quatre jours plus tard. Bref c'est le cas typique d'un produit non adapté. Le produit doit réparer et assouplir sans enlever ce côté peau épaisse. Prenons des mains qui sont gercées auxquelles nous ajouterons un côté calleux et rêche. L'arnica et le pélargonium fournissent ensemble une action cicatrisante et émolliente qui préparera le terrain d'arctium et plantago pour permettre une action solidement cicatrisante et régénératrice. Ces principes actifs, réduiront les difficultés de ces mains de travailleurs. Si nous devions établir un classement, il s'établirait comme suit : arrêt de la douleur des crevasses et disparition sous 2 jours. Le deuxième jour, les mains ne sont plus rêches et le côté calleux commence à s'assouplir. Le troisième jour tout est gagné, les mains sont douces, le côté calleux assouplit lui aussi, les gerçures des mains sont réparées. Cette huile s'utilise de façon ponctuelle par actions de 3 jours, le matin et le soir, mais surtout, le soir s'il ne doit y avoir qu'une application. Une huile pour les ongles fendus : Pour les ongles, le phénomène est compliqué. La recherche de ce produit a duré très longtemps, peut –être aussi parce que l'ongle ne pousse pas vite. Les ongles c'est une couche de kératine que l'on va décrire comme une fine couche d'os malléable ; elle est enfermée à la base de l'ongle, qui s'appelle la matrice et il pousse bien ou mal en fonction d'une alimentation carencée ou de chocs subits. Bien sûr, il faut des vitamines, des oligos éléments, des minéraux dans notre alimentation si nous voulons que nos ongles poussent bien, mais nous ne pourrons pas les faire pousser plus vite quoi que nous fassions, c'est la base qui commande, c'est la matrice. Qu'est-il arrivé à cet ongle pour qu'il se soit fendu sur la longueur : - un choc. Vous ne vous en êtes probablement pas aperçu le jour où c'est arrivé, mais après quelques semaines, il faut se rendre à l'évidence. Cette huile, contient les actifs permettant de ressouder l'ongle fendu sur sa verticalité. D'abord redonner en excès les minéraux et les lipides capables d'assouplir la kératine avec syzygium et ricinus aidés par l'acide linolénique. Les résultats obtenus avec ce produit complexe, aux périodes d'observation très longues, nous autorisent aujourd'hui à considérer que c'est probablement le seul produit capable de telles prouesses. L'huile des jambes lourdes : C'est en réalité une solution alcoolique huileuse, elle permet de se résorber et pénétrer rapidement sans tacher ; elle est faites pour être appliquée à travers le collant pour faire une application urgente sur les jambes. Le phénomène des jambes lourdes n'est pas seulement un problème féminin, il est simplement existentiel chez les femmes. C'est un fait reconnu et accepté par chacune, souvent négligé, jusqu'à ce que les douleurs prennent le dessus. Ce sont les veines qui assurent le retour du sang vers le cœur, cette remontée bien que passive, est assurée d'abord depuis la plante des pieds par la voute plantaire, puis par les muscles du mollet, et retenue par nos valvules installées à l'intérieur des veines. Un des 3 systèmes ou les trois sont défaillants et une partie du sang stagne dans les membres inférieurs cela devient le syndrome des jambes lourdes. Cette insuffisance veineuse ou veinolymphatique peut apporter des varices. Le phénomène jambes lourdes, se transmet souvent de mère en fille. Les grossesses, la pilule, les problèmes hormonaux dus à la ménopause et l'excès de poids rendent plus difficile l'irrigation du tissu veineux de plus, une activité veineuse insuffisante comme le surplace, est à éviter. Les huiles et macérats ou alcoolatures utilisés sont synergisés entre eux, deux par deux. Nous aurons d'abord l'action menthe-lavande, la vigne rouge-arnica, la suite des principes actifs, conditionnent avec succès les actions commencées. Soulagement et détente rapides, avec un effet très rafraichissant. C'est un produit sûr. Les Poudres. La crème puis les huiles, maintenant les poudres. Comment sont-elles obtenues ? C'est expliqué à la fin du fascicule ; un petit rappel quand même : La poudre totale est cryo-broyée, à froid sous azote liquide, à moins196°. La poudre totale est particulièrement destinée à la vente en gélules. On pourrait penser qu'il y a peu de choses à dire sur les poudres. Par contre en regardant d'un peu plus près on apprend qu'il y a environ 450 plantes utilisées et en ne prenant même qu'un principe actif par plante, cela fait des montagnes de choses à expliquer. D'abord, comment s'en sert-on : La poudre est compliquée à manipuler, surtout si l'on ne sait pas avec précision combien de mg il faut préparer. Enfin, pour savoir doser une poudre il faut savoir quels sont ses extraits secs et dans ses extraits secs, combien et quels principes actifs ; à partir de quelles quantités d'actifs se font les réactions et lesquelles. C'est volontairement un peu rapide comme explications, mais cela résume bien la complexité que représente le dosage les poudres utilisées en Phytothérapie. C'est pourquoi on dira qu'il ne convient pas au vulgum pécus (l'homme ordinaire) d'essayer de jouer les apprentis sorcier et les quelques rudiments expliqués dans ce fascicule, servent tout juste de guide dans l'explication du choix des principes actifs de certains compléments. Bien sûr on peut se rabattre sur le fait qu'il n'y a pas d'effets secondaires pour les bons dosages, mais on peut craindre, quand on fait n'importe quoi, de sérieuses désillusions qui amènent en général tout droit aux toilettes, d'ailleurs je l'ai déjà dit plus haut. Sans revenir sur les quantités à incorporer : trop c'est un diurétique mal réglé, pas assez c'est un produit qui ne sert à rien. Pour être plus constructif, chaque poudre dans sa pureté la plus absolue, fait un certain nombre de choses par les complexes actifs qu'elle contient et prodigue. Nous dirons que nous en resterons là pour le dosage de la plante qui est quelque chose d'impensable si l'on n'a pas la maîtrise absolue de ces principes actifs. Il faut un point de repère, sachons que le poids d'une gélule excède rarement 800 mg (pour mémoire 1g = 1000mg). Mais tout ceci n'empêche pas de comprendre que certains actifs ou associations se synergisant entre eux, apportent le confort que vous êtes en droit d'attendre. Les plantes médicinales ont des vertus, elles servent à soulager les maux qui vous assaillent mais on ne prend pas une poudre au hasard ; parfois même dans votre autodiagnostic vous avez pu vous tromper et ne pas obtenir le résultat souhaité : un simple mal de tête peut être apporté par mille causes et là on ne soigne pas l'un comme l'autre ; il faut alors connaître la bonne poudre. Cette longue démonstration pour vous faire comprendre que dans mon laboratoire, amoureux de ma tâche, j'essaie de mettre mon talent au service de mes patientsclients. Une gélule pour les douleurs musculaires : Plus haut, on parlait des huiles qui calmaient les douleurs provoquées essentiellement par les rhumatismes ou autre tendinite chronique. Nous disions : abordons le chapitre des rhumatismes mais n'en faisons pas la liste, tout est rhumatisme dès l'instant que l'on touche : aux TMS (troubles musculo-squelettiques). Rien ne sert de répéter pour la poudre, ce que nous avons dit pour l'huile. Nous dirons simplement que les principes actifs en poudre n'agissent pas de la même manière que les poudres. Ribès nigrum calmera plus rapidement la douleur en combattant l'inflammation ; bien que très solide l'action de ribès nigrum ne suffira pas, il faudra l'aider avec salix sp et là l'action anti-douleur fera bien son travail. Viendra l'association du couple urtica doïca et oxymum b. qui nourriront les cartilages pour arriver à des résultats remarquables pour peu que ribès nigrum et salixp soient de la partie, un peu comme s'ils servaient d'émulsifiant. Si on accepte d'y consacrer un trimestre (ce n'est pas venu tout seul, ça ne partira pas tout seul) le résultat s'inscrira ensuite dans la longueur. Pour ceux qui ont le temps, ce mélange de poudres existe en spray huileux. Il y a des partisans de l'huile pour l'action en profondeur. Digérer avec une gélule : Bien des plantes font digérer, on peut penser à la menthe, au basilic et on pourrait en citer une dizaine comme ça. Il faut, quand on associe des plantes entre elles que leurs actions soit complémentaires et là, le choix devient plus difficile. Beaucoup connaissent la qualité digestive du fenouil peu savent que c'est la stimulation des muscles entériques qui est la cause de son efficacité. Quand il est associé au romarin qui intervient avec efficacité grâce à son acide caféique, ce premier mélange calme les flatulences, mais n'étant pas assez fort, il a besoin d'être soutenu par le genévrier qui présente un côté diurétique nettoyeur et un coté efficace pour éviter les indispositions dues aux irritations, elles même dues, à une digestion souvent trop rapide. Pour pouvoir présenter des lettres de noblesse, un produit comme celui là doit être capable de régler les difficultés d'un certain nombre de personnes au problème identique et c'est le cas de cette préparation, capable de conforter un grand nombre d'utilisateurs. Des gélules contre la constipation : Cette pathologie, peut affecter tout le monde de manière sévère ou passagère ; il est donc de bon ton d'avoir le produit le plus sûr, le plus doux (pour les suites) le plus sécurisant, pour qu'une fois le résultat souhaité obtenu, il ne pêche pas, par une action continue. On connaît la casse (séné), cette plante africaine qui libère avec un coté drastique ou encore les pruneaux qui une fois leur coté éphémère passé (8 à 15 jours) on se retrouve comme avant. La constipation est un effet sérieux et nécessite des plantes à la hauteur ; il conviendra de faire attention à l'irritation des intestins, trop de fibres en seront la cause et entraîneront flatulences et autres désordres ; bien dosé, bien qu'étant prévu pour les constipations sévères comme passagère, il faut qu'il agisse de façon sûre et facile. Contenant de la mauve, laxative et émolliente elle favorise le début du travail mais elle a besoin de l'association de la bourdaine, plus drastique et laxative elle aussi. Cependant l'action du produit reste insuffisante, on demande donc au psyllium constitué d'huile grasse, d'intervenir pour former cette action sûre et douce dont on a besoin pour terminer l'action. Ses qualités protectrices sur les muqueuses ainsi que son action anti spasmodique favorisent la démarche au besoin du travail ; cette libération terminée, il ne doit plus y avoir d'envie supplémentaire. En fonction des cas, il se peut que deux à trois gélules soient nécessaires la première fois si le bouchon est important ; en règle générale, l'entretien par une gélule pendant trois semaines permet de retrouver un bon cycle et d'arrêter ensuite, mais si le cycle (5 jours de suite) est retrouvé plus vite, il est souhaitable d'arrêter plus tôt, tout en se surveillant. Une gélule pour dormir : Pour certaines personnes, faire une nuit complète est un problème majeur ; être réveillé vers trois heures du matin dès le début du sommeil paradoxal (à la fin du sommeil profond) est permanent. Se lever le matin, être en pleine forme parce qu'on a bien dormi, est tellement important qu'il est primordial de tout faire pour ne pas se réveiller dans la nuit. Nous avons travaillé longtemps sur le phénomène, en effet faire dormir est simple, mais faire dormir en se réveillant en pleine forme ce n'est pas la même chose. Avoir la tête lourde et/ou ne pas arriver à se réveiller avant 11 heures avec bouche pâteuse et j'oublie volontairement les rétentions urinaires et le mal aux reins. Nous avons fait appel à la mélisse, qui apporte une sensibilité anxiolytique nerveuse particulière et une petite action sédative ; toute seule notre mélisse peinera à faire le travail qu'on lui demande, alors la ballote viendra l'aider et apportera le calme souhaité pour dormir mais en l'aidant encore avec le lotier nous apporterons la sécurité du calme neuro végétatif et cette action sédative, associée aux autres plantes donnera le résultat attendu. Alors attention, vous ne dormez pas depuis des semaines ou des mois, ne vous attendez pas à dormir comme un loir la première nuit. On sait que la phytothérapie s'attaque au terrain plutôt qu'à la pathologie. Au bout de quelques jours, vous ressentirez un tel bien être que vous vous saurez sur la bonne voie. Quand pendant une bonne dizaine de jours vous dormirez bien, prenez une gélule un jour sur deux ; si c'est trop tôt revenez en arrière avec une gélule par jour. Pour la mémoire, une gélule : La mémoire n'est pas un muscle, c'est un réseau un peu comme Internet, une toile avec des ramifications. Elle est représentée par un pseudo réseau nerveux électrique qui a besoin d'attention pour ranger ou retrouver les choses ; une fois réveillée, cette attention soutenue fait des merveilles, on pourra même l'associer à de petits exercices pour aller plus loin. Ce manque d'attention, de mémoire, est un problème physiopathologique (fonctionnement anormal) légèrement perturbé qui devra être soutenu pour ne plus l'être. Nous avons donc pris connaissance du problème : mémoire défaillante par manque d'attention. Question : comment avoir une attention soutenue ? En prenant un fortifiant pour l'attention ! C'est un ensemble de principes actifs qui dirigés sur l'endroit qui en a besoin, donnent un maillage solide à réponse rapide. Nous venons de convenir qu'il fallait fortifier cette lacune et rendre les réflexes : ordinaires, communs, normaux. Pour aider ces endroits qui font partie de zones connues, la lécithine de soja, préviendra en partie la fatigue et aura besoin pour parfaire l'action d'un ensemble d'heuléthorocoque, taurine, ginko ; par contre ses éléments ne sauraient agir s'ils n'étaient pas soutenus par le potassium et magnésium sans oublier le sélénium pour sceller cette rapidité exigée. Ces gélules qui ont fait leurs preuves sont en général très appréciées et reconnues par la zone traitée. Elle en ressent les bienfaits presque immédiatement. L'idéal est de commencer avant d'en avoir besoin et si l'utilité n'est pas un examen mais une déficience réelle de la mémoire alors sachons que l'on est parti pour un traitement de trois mois ; on s'apercevra alors, rapidement que l'attention est plus soutenue et que la mémoire revient. L'ostéoporose et sa gélule : Préparée pour prévenir ou renforcer la masse osseuse. Quand elle est déclarée, l'ostéoporose n'est que le résultat des faiblesses que l'on a fait subir inconsciemment à son système osseux, son organisme. Elle atteint la femme plus que l'homme dans un ratio de 1/5 environ. Chez les femmes elle arrive souvent après la ménopause pour devenir une ostéoporose primitive. Elle peut aussi avoir une origine endocrinienne ou neurologique ou encore génétique. Alors qu'est ce que c'est cette ostéoporose ? C'est une maladie. Elle consiste à la décalcification des os. Elle diminue la masse osseuse et rend risquée toute chute et parfois tout mouvement, par le manque de résistance des os. Seuls certains facteurs permettent de redouter une ostéoporose, mais c'est surtout le tassement par la diminution de la taille de la personne qui sera capable d'éveiller les soupçons, également une déformation du rachis, ainsi que quelques douleurs discrètes en fin de journée. La radiographie permettra de constater une transparence osseuse anormale. Le phosphore de l'ortie, la silice de la prêle, le calcium et le magnésium en font un produit autant fait pour prévenir que pour supplémenter cette action. En effet, le calcium seul ne suffit pas pour supplémenter l'ostéoporose, la prêle, l'ortie et le magnésium sont des besoins vitaux. Ne plus être maigre par une gélule : Il y a des personnes constituées pour ne pas grossir, est-ce la tyroïde, est-ce nerveux, est-ce une tâche harassante permanente, toujours est-il que certaines personnes ne peuvent pas grossir. Cependant, elles mangent souvent de bon appétit. Il n'y a que la phytothérapie qui soit capable d'y arriver sans risque. Mais doit-on le préciser, ce sera long pour grossir ; sans parler de bonds de quelques grammes par jour, la pesée, 2 fois par mois voit les efforts récompensés. Pour un résultat, on va changer les paramètres métaboliques et biologiques en douceur. Première chose, s'assurer que l'on va avoir faim, le quinquina, réputé pour cette action quand il est dosé correctement, va vous assister ; tout seul, il ne pourra rien faire et l'aide de la gentiane et du laurier deviendra nécessaire. Ainsi, on va créer une faim, un besoin, qui va devenir important pour être satisfait à des heures régulières. Dans notre gélule il reste le fénugrec et l'éleuthérocoque ces deux plantes associées aux autres modifient le métabolisme tout doucement. Certains de nos client-patients ont fait des cures de huit mois et plus pour un résultat qui j'en conviens est des plus satisfaisant ; mais rassurons nous, pour l'instant, aucun n'est devenu obèse. Certains n'ont pas, de problèmes d'appétit, qu'ils mangent bien ou mal peu importe, mais ils mangent et certains, même beaucoup, sans grossir. Ce désordre peut venir de ce qu'ils mangent ; d'abord, ont-ils l'équilibre de 32% de lipides, 50% de glucides et 15% de protéines de viandes chaque jour ? Ne pas manger trop de lipides, par ce que la graisse fait grossir et on se retrouve sur la route du cholestérol ; ne pas manger trop de glucides et on prend une autre route, celle du diabète ; ne manger que des protéines c'est alors la maigreur assurée, pour les digérer le corps va chercher la graisse stockée. Nous avions un employé, très maigre, qui nous a avoué un jour, manger essentiellement de la viande, sans légumes, peu de fromages et de fruits. Le jour ou son alimentation a tenu compte de l'équilibre décrit plus haut, avec en plus les gélules, il a augmenté d'une taille en six mois. Ces gélules prises de manière régulière ferons de vous quelqu'un avec des formes authentiques qui aura envie de se muscler et de vivre en ne se souciant plus du regard des autres. Une gélule pour drainer le foie : Pour les abus de tous les jours. Parlons entre autres sujets, de nourriture et de boissons. La bonne vie est bien agréable et dans ces cas là, si on a tendance à exagérer en mangeant et buvant plus que de raison, sachons que ça ne peux pas être dimanche tous les jours. Il faut rester en bonne santé et pour être bien il doit y avoir les rations du dimanche et celles des autres jours. Il va donc falloir réduire les portions de ce que l'on mange, si l'on ne veut pas, que la taille et le poids qui augmentent soient annonceurs de difficultés à venir ; pareil pour la boisson. Mais en plus, la boisson avec le temps, donnera un ventre bien développé ; il faut bien en finir avec les abus d'alcool c'est simple : stop. Bien sûr, pas du jour au lendemain et pas pour toujours, on va dire pendant un mois ; dans ces cas là, les gélules pour drainer le foie vous aideront. Silybum marianum hépato-protecteur par excellence, stimule la capacité de régénération hépatique. Même si c'est la seule chose que nous retiendrons, sachons, qu'elle trouve une parfaite efficacité dans les hépatites et les cirrhoses, cela nous rassure. Mise au point pour aider, la prise des gélules se fera au rythme du besoin ressenti. Si les migraines hépatiques (qui n'existent pas, sont dues à un excès latent de tension) sont manifestes ou si des démangeaisons surviennent, le soir en principe, ou encore que les yeux soient jaunes ou le teint marqué, il est vraiment temps de faire quelque chose. Il n'est pas rare de faire une cure d'une bonne dizaine de jours avec un rythme qui varie de 3 fois 3 gélules par jour à 1 fois 2 gélules par jour en entretien après une semaine. Le drainage des reins par une gélule : On peut parfois être très embêté par l'acide urique, substance résultant de la dégradation des acides nucléïques alimentaires et organiques. L'élimination est faite par les reins, donc boire beaucoup sera indispensable en cas d'hyperuricémie. C'est l'acidité des urines qui est à la base de tout. Il faudrait pouvoir transformer cet acide urique en urate afin d'éliminer cette lithiase qui se transformera petit à petit en calcul de belle taille. Pour éviter ces poussées d'acide urique, seule la phytothérapie permettra, sans effets secondaires, des avancées avec solutions sécurisantes. L'Orthosiphon entre autre, reste un des principes actifs pour transformer l'acide urique en urates et permettre ainsi une élimination quasi radicale (en fonction de la dose) des lithiases. Avec cette amélioration de la diurèse et avec des consommations d'eau de 2 litres par jour, vous n'aurez pas à craindre une nouvelle attaque de goutte. Dans ces cas là, on peut être plus souple pour les régimes alimentaires. Par contre l'élimination des autres toxines, reste un impératif et c'est la raison pour laquelle il faut drainer les reins. Boire de l'eau comme c'est le besoin ici, reste une nécessité mais avec l'action du thé de java, on dira que le nettoyage des reins est alors remarquable. Epilogue Voilà ce que vous deviez savoir, pour comprendre la phytothérapie. Savoir qu'on l'a essayée il y a bien longtemps en faisant l'unanimité à chaque fois, en prenant soin des personnes recevant ces bienfaits et ce, sans effet indésirable. Parfois des résultats surprenants, mais toujours, des résultats. Il faut souhaiter que ce périple dans la phytothérapie d'abord, puis dans les produits nécessaires aux maux de tous les jours ensuite, vous aura permis de comprendre que la phytothérapie, bien sûr ne soigne pas tout, mais arrive déjà à soigner les terrains malades et par là même fait en sorte que les pathologies soient vite adoucies avant de disparaître. Préparations des plantes médicinales Et pour terminer, des précisions sur les plantes médicinales, voyons comment elles se préparent : La macération : laisser les plantes macérer dans l'eau tiède une période variant de 5 heures à 3 jours en fonction du type de plante. L'infusion : verser de l'eau bouillante sur les plantes sèches et laisser reposer à couvert, 5 à 15 minutes avant de boire. La décoction : les plantes séchées (souvent des racines) sont bouillies pendant 5 à 15 minutes, puis filtrées. La teinture mère : faire macérer la plante séchée dans de l'alcool diversement titré. La poudre totale : cryo-broyée, à froid sous azote liquide, à moins196°. La poudre totale est le plus souvent destinée à la vente en gélules. Extraits : Les extraits de consistance plus épaisse que la teinture, sont obtenus en traitant la plante broyée avec de l'eau, de l'alcool et/ou de la glycérine mais leurs préparations sont réservées aux spécialistes. Et pour terminer ces précisions sur les plantes médicinales, sachons que la préparation, la conservation et la présentation des produits de la phytothérapie s'appellent la galénique, tout comme les médicaments. Rappels des spécialités : Une crème : Une crème pour l'épine calcanéenne : Crème Epical Les huiles : Une huile pour Une huile pour Une huile pour Une huile pour Une huile pour Une huile pour les tendinites : le canal carpien : les douleurs articulaires : les déchirures musculaire : des mains de manuel : les ongles fendus : Huile Huile Huile Huile Huile Huile Epical Epicarp Epissène Mussyl Cimardyl Ornuline Les gélules : Une gélule pour les douleurs articulaires : Digérer avec une gélule : Une gélule pour drainer le foie : Des gélules contre la constipation : Une gélule pour dormir : Pour la mémoire, une gélule : L'ostéoporose et sa gélule : Ne plus être maigre par une gélule : Le drainage des reins par une gélule : Epissène gélules Epibal gélules Hécuryl gélules Laxyl gélules Mélassom gélules Méminol gélules Ossyl gélules Rexyl gélules Urocasil gélules Table des matières p2 p3 Préface Introduction p6 p9 p9 p10 p11 p12 p13 p14 p15 Une crème pour l'épine calcanéénne. Les huiles de massages Huile pour tendinite huile pour le canal carpien huile pour les douleurs musculaires huiles pour les déchirures huile pour les mains abimées des manuels huile pour les ongles fendus huile pour les jambes lourdes p16 p18 p19 p20 p21 p22 p23 p24 p25 p26 p27 p28 p29 p30 p31 Les poudres Gélules douleurs musculaires Gélules pour digérer Gélules pour la constipation Gélules pour dormir Gélules pour la mémoire Gélules pour l'ostéoporose Gélules pour grossir Gélules pour drainer le foie Gélules pour drainer les reins Epilogue Préparation des plantes Rappel des spécialités Table des matières Glossaire Glossaire alcoolature allopathie antalgique aromathérapie ayurvédique carminatifs cirrhose cryo-broyée diurétique émollientes émulgateur épine calcanéenne exostose fascia galénique hépatites hydrolats hyperuricémie intercostale laxative Lenoir les simples macérats métabolique oligos ostéoporose pharmacopée physiopathologique phytothérapie synovial tendinites tendinose valétudinaires veinolymphatique Obtenue par l'action de l'alcool sur les plantes. Médecine contemporaine avec sa médication de synthése. Pour traiter la douleur. Issue de la phytothérapie, soigne par les huiles essentielles. Médecine des Indes basée d'abord sur la purification du corps. Concerne l'évacuation des flatulences. Souvent en rapport avec un foie subissant les excès alcooliques. Se dit d'une plante broyée sous influence froide Permet d'évacuer l'eau contenue dans le corps. Permettent de ramollir, d'adoucir, de détendre. Pour mélanger ensemble l'eau et l'huile. Epine de Lenoir conçue par l'organisme pour remplacer le vide provoqué par une façon particulière de se mouvoir ; elle est placée sous le talon. Tumeur développée à la surface d'un os. Masse fibreuse d'une partie du corps. Modèle de conditionnement des médicament. Inflammations du foie, parfois chroniques. Eaux de la distillation des plantes. Augmentation du taux d'acide urique dans le sang Déchire intercostal : entre les côtes. Permet un évacuation plus facile des selles. L'épine calcanéenne porte le nom d'épine de Lenoir. Plante donnant par ses différents composants, un principe actif. Autrefois appelés macérés, plantes qui trempent dans l'huile. Processus de transformation de l'organisme. Se dit des éléments métallique assimilables en très petites quantités. Fragilité et déminéralisation des os. Recueil officiel avec description, des médicaments. Troubles du fonctionnement de l'organisme. Traitement par les plantes. Liquide secrété pour lubrifier les articulations. Inflammation des tendons. Tendinites chroniques dépassées. Personnes de petite santé. Qui transporte la lymphe par les veines.
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