Independance Day Onet le Château - La lettre d`information du 25

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Independance Day Onet le Château - La lettre d`information du 25
Indépendance Day (Onet le château)
« Le festival des musiques inactuelles »
coordonné par la MJC d’Onet-le-Château.
Le 4 juillet 2012
Lieu (salle des fêtes d’Onet le château) – capacité 2000 personnes/
Présentation du projet
Toute l’année, la MJC d’Onet le château propose au sein du Studio différentes actions
autour des pratiques musicales. Nous y défendons le parti pris « des musiques
inactuelles ».
Son objectif est bien sûr de participer à l’animation d’un territoire, mais également de
contribuer à l’émulation d’une scène locale, d’apporter soutien et conseil aux pratiques
amatrices locales, et de participer à l’éveil et la découverte en termes de création artistique
et plus particulièrement musicale.
Nous définissons les musiques inactuelles comme étant opposées aux musiques actuelles
(label administratif désignant les pratiques musicales dites amplifiées et par extension « la
musique pour les jeunes »).
Pour nous, la musique peut être ancienne, antérieure au temps présent et présenter
toutefois un caractère novateur, moderne. Inversement la musique produite aujourd’hui
peut n’avoir aucune pertinence, aucune innovation, et pourtant sembler « datée » voire
« rejouée ».
La musique ne nous semble aucunement liée à la temporalité… Par essence elle nous parait
intemporelle. Tout dépend de son propos, de sa teneur, de sa portée.
Par ailleurs, les musiques actuelles ont souvent été opposées aux musiques dites
« savantes », mais il serait trompeur et réducteur, de ne pas admettre qu’il existe entre
elles des porosités, des influences, des passerelles. De nombreux exemples en sont une
illustration : Erik Satie et son influence sur la musique contemporaine et la musique
néoclassique, le jazz et la musique improvisée…
Qui plus est « les musiques inactuelles » concernent sociologiquement parlant, toute la
population. La MJC est une structure laïque, qui s’adresse à tous. Dans le domaine des
musiques, nous voulons le faire prévaloir au même titre que le reste de nos activités.
Enfin l’idée reçue de réduire les musiques actuelles au seul champ des musiques amplifiées,
comme souvent c’est le cas, est sans aucun doute une erreur analytique fondamentale.
C’est ainsi que le ministère de la culture les faits débutés à la fin du XXème siècle de
manière très floue, balayant du même coup le principe même de la création : celui de se
nourrir d’influences multiples.
« Le Studio » (Centre de musiques inactuelles)
est un nouveau lieu sur le ruthénois, dédié à la musique, toute l’année :
* C’est une salle de concert avec une programmation régulière, éclectique, mettant en avant
les musiques dites «indépendantes» et inactuelles. L’an dernier nous avons pu y voir : TKM,
Silent whale becomes a dream, Troy von Balthazar, Cheap Chaser, Parts&Labor, Gâtechien,
Marvin, Karaocake, Papaye, Piano Chat…
* C’est un lieu de répétition, équipé d’une sono, d’amplis et d’une batterie pour permettre à
des projets ou groupes locaux de s’exprimer, créer, se parfaire, expérimenter. Des créneaux
sont ouverts toute la semaine.
* C’est un studio d’enregistrement pour permettre aux groupes qui répètent d’avoir accès à
des outils et des techniques d’enregistrement, de préparer une maquette, de faire un point
sur ses créations…
* C’est un « espace de discussions sonores » où l’on peut trouver des informations diverses
sur la musique, un accès à un fond documentaire, discographiques, des fanzines et la
presse musicale. Ce centre est régulièrement le lieu de rencontres avec des acteurs
musicaux locaux (labels, artistes…), un lieu de conseil.
INDEPENDANCE DAY
Un évènement qui éclaire et met justement en lumière la démarche de la MJC d’Onet le
château et son concept de « musiques inactuelles ».
En plus d’être organisé le jour de l’indépendance américaine, cet évènement est censé
mettre en exergue les musiques inactuelles et insister sur le caractère indépendant de
celles-ci, indépendant du préétabli, du consensus, de la pensée unique. Cette
démarche fait écho à notre thématique culturelle annuelle : « Culture&Subversion ».
Déroulé
Journée :
A partir de 14h
- Forum et convention du disque (avec des labels, vendeurs de disques, d’instruments,
associations…) : Indessence Records, Arbouse recordings, Kütu Folk, fabricant de guitares
installé à Onet le château, musiciens, …
- Réflexions sur la musique et sur les modifications de consommation de la musique (avec la
dématérialisation)… Travail en partenariat avec l’association qui fait la promotion des
logiciels libres sur Onet le château : réflexions sur le téléchargement, le mp3, les « creative
commons ».
A partir de 15h
- Scène ouverte le square, avec, entre autre, les groupes répétant au Studio, sur le principe
d’une scène découverte.
Fin d’après-midi, début de soirée et soirée :
Une scène, éclectique mais cohérente qui présente des projets musicaux originaux, sortant
des sentiers battus et dans la lignée de ce qui est proposé au Studio.
Programmation de la soirée :
L’Orchestre de Barbes
Garciaphone
Master Voice
Shooting Stars
Fire dog Empire
A noter que cet évènement est en partenariat direct avec l’association Delta Jeune et leur
évènement Ramazik, qui se déroule le samedi 7 juillet.
L’orchestre National de Barbes
« L’instant, Quelque part sur scène entre 1995 et 1996, naissance de l’ONB, composé de musiciens
parisiens issus d’horizons divers (Algérie, Maroc, France d’en haut, France d’en bas, d’à côté et
d’ailleurs).`
L’orchestre enflamme les planches du monde entier avec sa musique métissée, c’est résolument un
groupe de scène.
Pour cela, leurs albums sont comme des aires de « cristallisation » sans calculs ou plans de carrière
pré-établis. Après le succès du premier album « Live » en 1997, vient « Poulina » en 1999 puis
quelques années plus tard l’album « Alik » en 2008.
Depuis ce troisième opus et après quelques centaines de concerts, de Barbès à Montréal, de
Toulouse à Essaouira, de la Courneuve à Monaco (Bal de la Rose), se cristallise « Rendez-vous
Barbès ». Ouf ! Cette fois on n’a pas attendu trop longtemps et c’est tant mieux car dès les premières
mesures de l’album la voix chaude d’Ahmed Bensidhoum nous invite sur le dance floor au son du glall
(derbouka bass) sur un rythme alaoui façon Franz Ferdinand.
Pas le temps de se reposer, l’auditeur est entraîné dans un ska oranais aussi inattendu que réussi,
chanté par Mehdi Askeur et agrémenté d’une surprenante guitare à l’esprit pulp-fiction interprétée par
Fatahla Ghoggal.
Le mélange des genres a toujours stimulé l’orchestre, nous voilà donc dans une ambiance reggae
avec la gouaille du chanteur percussionniste Kamel Tenfiche avant d’être aspiré dans l’univers
envoûtant d’un dub du désert (Chorfa) à la voix mystique d’Hafid Bidari, l’instance gnawa du groupe.
On n’est pas au bout de nos (agréables) surprises quand arrive ce titre inclassable du bassiste
Youssef Boukella « Barbès », si on tend bien l’oreille il y a des gremlins dans les arrangements. Il est
l’heure du Transmaroco express au son pas synthétique du synthétiseur de Taoufik Mimouni pour
l’adaptation d’un 6/8 marocain. La balade continue au son du gumbri (instrument traditionel gnawa)
retour dans le désert assuré avec en invités le band gnawa Bania.
Les doux claviers de Mustapha Mataoui et la batterie de Michel Petry pour soutenir un texte qui conte
avec humour les souffrances d’un clandestin. On ferme les yeux et nous voici dans un vieux cabaret
Oranais pour une mélodie tout droit sortie d’un scopitone. Le voyage se termine sur une émouvante
note chabi dont le mandole et la voix ne laisseront personne indifférent. Emmanuel Le Houezec
promène son sax chatoyant et Khliff Miziallaoua ses riffs de guitare au son hendrixien.
Dans ce groupe tout le monde chante et joue de plusieurs instruments au service d’une musique
débridée et sans complexe pour un merveilleux album de pop nord africaine. »
Garciaphone
Batteur de formation, Olivier Perez crée GARCIAPHONE en 2007 alors qu’il vit à Oslo et
revient d’une tournée de 3 semaines aux États-Unis avec le new-yorkais Charles Zerner.
C’est à Mexico, quelques années plus tôt qu’il avait commencé à composer à la guitare,
alors privé de son instrument rythmique. Par ses textes énigmatiques posés sur des
mélodies lumineuses, ces questions troublantes que l’on fredonne, GARCIAPHONE
chante les sentiments les plus troubles sur le ton de l’évidence pop. Qu'il soit seul avec
une guitare et des machines ou soutenu par une basse-batterie puissante et subtile, ses
chansons prennent en concert l’ampleur d’une montagne russe émotionnelle. Sa
musique vous enveloppe pour mieux vous secouer, vous susurre à l’oreille pour exploser
l’instant d’après comme le calme avant la tempête.
GARCIAPHONE a été récemment Finaliste du Prix Chorus 2012, programmé aux
dernières Transmusicales de Rennes, 2ème du Prix Adami Deezer (plus de 2000 votes),
Découverte du Printemps de Bourges 2012.
Le nouvel EP de garciaphone, « Divisadora » est sorti le 29 novembre 2011 chez Kütu
Folk Records.
Master Voice
« Il est bon de se retrouver en face d'un duo basse-batterie qui a fait de la simplicité son credo. Master
Voice déploie des arguments qui ne peuvent que convaincre : des morceaux ciblés pour le déclencher
le pogo, d'autres pour faire respirer l'assemblée, des arrangements et des effets qui dézinguent
refrains et chœurs, jolies mélodies dans les voix et les accords, etc. Tout a été pensé. Tout a été
finement travaillé. Et tout ressort brillamment. Il y a la tonicité des Seven Hate, la fluidité de Cooper, le
savoir faire de Semi-Playback, la rage du punk rock et le groove du stoner.
Pour autant, les deux gonzes de Master Voice n'ont rien de musiciens débutants. Quand on parle de
simplicité, il faut avant tout voir la chose par rapport à d'autres formations du même type qui ont basé
leurs morceaux sur l'excès (Lightning Bolt), la répétition (Om) ou le foisonnement jazz (Sabot). Il va
sans dire que les deux Périgourdins développent une technique, une maîtrise et une discipline de fer.
Ça tape et tambourine avec retenue ("Plug", "Repulse"), mais avec classe et délectation ("Need More
Time").
La basse s'insinue dans les interstices laissées par la batterie ("One Day For Nothing"), tricote des
mélodies tuantes ou hypnotiques ("Accross And…"), quand elle ne s'amuse pas à corrompre sa fidèle
compagnon de jeu (l'instru "Hogwash"). On y perçoit du punk rock (Seven Hate), mais aussi du
noisecore (Helmet, Unsane), du metal (Motörhead), du stoner (Kyuss) et même un soupçon de
hardcore (NoMeansNo), tout cela minutieusement cuisiné façon Périgord (un savoir faire unique). »
Shooting Star + Firedog Empire
Shooting Star (Pop Rock)
Gagnant du tremplin Agglo'zik dans la catégorie découverte, le groupe est né de la rencontre de Loris
(19 ans) auteur-compositeur avec Anthony (17 ans) guitariste, Yoann (17 ans) bassiste et Lucas (15
ans) batteur. C'est aussi le titre de la première chanson composée par Loris.
Chanson porte-bonheur car il a maintenant à son actif 11 compositions mélangeant les courants
actuels de musique Pop Rock. La voix particulière de Loris et les solos guitares d'Anthony apportent
une touche originale à chaque chanson. un enregistrement est en cours au Studio de la MJC d'Onet le
château.
Firedog Empire (Indie Pop-folk)
Gagnant du tremplin Agglo'zik dans la catégorie confirmés, ce quartet né en octobre 2011 est
composé de Fred Chabord batteur, du chanteur guitariste Kieran Thorpe, du bassiste Ismaël Valente
et pour la cloturer la formation d'Olivier Clément au saxophone. Après cinq mois d'arrangements des
morceaux folk de Kieran en version plus Pop-Rock, une première scène ouverte est réalisée à la salle
de musique inactuelle Le Studio, à Onet le château. Depuis le groupe a enchainé les dates avec
notamment une date en compagnie du groupe Thousand ou avec The Missing Season et Julia kent
au musée Fenaille, pour la nuit des musées.
Un groupe à suivre de près...