Dossier Presse Akira Inumaru
Transcription
Dossier Presse Akira Inumaru
AKIRA INUMARU D’une lumière à l’autre Dessins Exposition du 16/01 au 15/02/2015 En résidence à la Villa Calderón Akira Inumaru est lauréat (2013-2014) de la bourse pour jeunes artistes initiée par la Ville de Louviers en partenariat avec l’ESADHaR L’objectif de cette résidence, réservée à des élèves diplômés de l’Ecole Supérieure d’art et design du Havre & Rouen est de les aider à rentrer dans la vie professionnelle en leur permettant pendant une période de plusieurs mois de disposer d’un atelier, d’un hébergement et d’une aide financière pour développer leur travail et le faire connaître. En résidence depuis quatre mois à Louviers, Akira Inumaru a ainsi pu poursuivre et développer le travail de dessin qu’il a commencé au sein de l’ESADHaR, et qu’il présentera lors de cette exposition. Cette opération a obtenu le soutien financier du Conseil régional de Haute-Normandie de la Direction Régionale de la Culture et du Conseil général de l’Eure Musée de Louviers Place E. Thorel - 27400 Louviers - 02 32 09 58 55 - Entrée libre - ouvert du mercredi au lundi de 14 à 18h - fermé le mardi ignis fatuus 6 Akira Inumaru, artiste d’origine japonaise, possède une attirance particulière pour le travail sur le papier - papier Japon - matière à froisser, peindre, colorier. Il aime y dessiner, le crayonner, l’humecter, mais aussi le brûler à l’aide d’une loupe. Combien sommes-nous à avoir fait cette l’expérience de concentrer les rayons du soleil dans le prisme d’une lentille pour enflammer quelques feuilles mortes ou graver des initiales amoureuses sur les planches d’un banc public. Le papier apparaît ici dans toute sa fragilité. Comme les liens de cire qui liaient les ailes aux bras d’Icare et fondirent à l’approche de l’astre solaire, le papier ne risque-t-il pas de se consumer ? L’artiste associe les forces cosmiques et les énergies pour interroger le monde. Ses dessins deviennent des "vanités", miroir de l’éphémère vie humaine et de sa trace terrestre. Akira joue avec le feu, il convoque le soleil sur ses papiers, il en détourne la puissance et se l’approprie avec délicatesse. Il ne s’agit pas d’embraser les fibres, mais d’infliger de légères et discrètes brulures pour appuyer le dessin des ombres « c'est l'ombre qui reste et l'objet, les fleurs, disparait ». Cette façon de jouer avec le soleil normand, d’attendre l’effacement des nuages est aussi une façon d’être en harmonie avec le monde, et particulièrement avec l’endroit de son séjour, la lumière qui le baigne. ignis fatuus A Le végétal, les plantes, ou peut-être plus certainement leurs ombres, semblent être le sujet central d’Akira Inumaru, bien que çà et là apparaissent la silhouette de corps. Ici encore une histoire de rayons lumineux, de photosynthèse, nous relie au cosmos. Les fleurs s’ouvrent et se ferment, selon le rythme biologique circadien, en suivant la course du soleil, l’alternance du jour et de la nuit et la température. Tout d’abord Akira commence par faire des photographies de fleurs, de corps… qu’il imprime et transfert chimiquement sur papier. Il va ensuite retravailler ces images, les recouvrir complétement au crayon de couleur ou à l’encre. Pour faire ce travail il humidifie abondement les papiers, opération nécessaire pour teindre et pour transférer les photographies. Puis il va en brûler la surface avec le faisceau solaire jusqu’à remplacer les ombres. Les dessins d’Akira portent la marque de l’élément liquide qui a été répandu sur la feuille. Le soleil donne la vie mais, à lui seul, sans l’eau, il ne peut rien. Sans eau le soleil forge des déserts de sable ou de sel, il dessèche et brûle tout. Le soleil c’est la lumière, le jour, la chaleur, les couleurs, la vie. C’est aussi l’emblème du Japon. Son drapeau « Hi no Maru », (littéralement le « drapeau au disque solaire »), n’est sans doute pas étranger dans la quête de l’artiste dont nous pouvons rapprocher phonétiquement le nom « Inumaru ». Mais n’est-ce là qu’une curiosité linguistique, coïncidence métaphorique ? Michel Natier Akira Inumaru Né en 1984 à Ibaraki – Japon. Vit et travaille à Rouen - h p://akirainumaru.com Carte de séjour Compétences et Talents, valable jusqu’en 2017 Forma on 2013 D.N.S.E.P. Ecole Supérieure d’Art et Design Le Havre/Rouen (avec félicitaFons du jury). 2011 D.N.A.P. Ecole des Beaux-arts de Rouen (avec félicitaFons du jury) 2008 Diplômé de l'Université des Beaux-Arts Musashino – Tokyo. 2004 Diplômé de l’école d’art Suidobata -– Tokyo. Prix 2007 Prix "Akihiko Takami" – Tokyo, Japon. 2006 Prix "Yuji Akatsuka" de l’université des Beaux-Arts Musashino – Tokyo, Japon. Exposi ons 2014 Paris Espace Architecture GesFon, Mes chères ombres Fareins Galerie CollecFon de la Praye, Ma ère : Papie No.2 Gênes Villa Piaggio CastelleLo, Maison Lumière Rouen Manufacture 45, La part maudite 2013 Paris Area, Ignis fatuus Rouen Ecole Supérieure d’Art et Design Le Havre/Rouen, THEND Fareins Galerie CollecFon de la Praye, INSIGHT Tatsuno-Japon Musée Higashimaru, Tatsuno Art Project – Art and Memory Lyon Galerie Céline Moine, Et alors ? Paris Rencontre photographique du 10em Nagasaki-Japon Temple Kofukuji, Interna onal contemporary art show 2012 Besançon InsFtut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon, KYÔ Tatsuno-Japon Musée Higashimaru, Tatsuno Art Project – Art and Memory Kyoto-Japon InsFtut franco - japonais de Kansai, Inter:sec ons Paris Area, L’Esprit des Plumes Paris Espace privé d’exposiFon, Troc pour l’Art 2011 La Celle St. Cloud Hôtel de ville, La route des contes Rouen CHU, Sur le fil – oeuvres du FRAC Haute-Normandie Musée Allauch Pe ts miracles à Mexico Issy-les-Moulineaux Musée de la carte à jouer, IXem Biennale 2010 Paris Area, Ciels 2008 Tokyo Nouveau musée d’art naFonal, Les diplômés de l’école Beaux-Arts Tokyo Galerie Municipale, Inu-Ten (avec Saéko Shinojima) Scénographie 2013 Ponts Suspendus, mis en scène par Gustavo Giacosa, Livre 2012 Spectre, Texte de Stéphane Carrayrou, èdiFons Timeless, Toulouse