Collège au théâtre : saison 2016 | 2017
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Collège au théâtre : saison 2016 | 2017
16/06/2016 Collège au théâtre Saison 2016-2017 Traversée Théâtre & langue des signes / 6ème - 5ème Cie Théâtre du Pilier Mise en scène : Marc Toupence Ici, les femmes donnent à leurs filles un présent qu’elles ne peuvent ouvrir qu’au premier jour de leur vie de femmes. Pour nous, ça veut dire le jour où on quitte la maison pour celle d’un homme. Pour toi, ce sera différent. Ta mère n’a pas failli à la tradition : cette petite boîte est à toi. Emporte-là. Et si un jour sur le chemin qui t’emmène à elle tu dois tout donner, donne tout mais ne donne pas ça. Ne donne pas ça. La nuit suivante, un homme vient chercher Nour. C’est un passeur. C’est la première étape du voyage de Nour…. Nour est une petite fille lorsqu’elle entreprend son voyage, sa traversée, du pays où elle est née au pays où elle vivra sa vie de femme. Comme tant d’hommes, de femmes et d’enfants aujourd’hui qui cherchent une vie meilleure, plus sûre et plus humaine, elle traverse des pays sans savoir où elle se trouve et les hommes armés fixent les frontières. Nour trouve une terre d’accueil mais elle ne trouve pas sa mère. > En résidence de création du 26 septembre au 7 octobre 2016, sortie de résidence le vendredi 7 octobre 2016 ( horaire à définir) > jeudi 12 janvier 2017 à 14h & 20h ; vendredi 13 janvier 2017 à 10h ; Théâtre Gaston Bernard * CHATILLON-SUR-SEINE * Cie Tàbolarassa Mise en scène d’Olivier Benoit et Miquel Gallardo L’avare d’après Molière Théâtre d’objets/ à partir de la 5ème Une adaptation du grand classique où l’or est remplacé par l’eau et où les personnages sont “incarnés” par des robinets? Oui, c’est bien là, le parti pris de ce spectacle surprenant. Imaginez donc une bonne douzaine d’ustensiles de plomberie qui prennent vie pour vous livrer une version loufoque et pourtant fidèle de « L’Avare ». Imaginez Harpagon, en vieux robinet de cuivre, accumulant patiemment les gouttes du précieux liquide alors que son fils Cléante, chromé mais à sec, cherche à étancher sa soif d’amour. Imaginez La Flèche, l’insolent serviteur, soupçonné, à raison, de vouloir siphonner la citerne de son incorrigible maître... Vous aurez alors une idée des surprises que vous réserve cette comédie sur fond de pénurie de ressources naturelles. > Date à préciser ; L’Abreuvoir * SALIVES * 1 16/06/2016 Candide - Qu’allons Qu’allons--nous devenir ? Cie Théâtre à cru Adaptation & mise en scène d ’Alexis Armengol d’après Voltaire Théâtre & musique / à partir de la 4ème Candide - Qu'allons-nous devenir ? ou comment le texte de Voltaire résonne avec nos combats d'aujourd'hui ? Un duo satirique et burlesque engage un dialogue précieux, et nous appelle, en évitant l'optimisme forcené ou le pessimisme résigné, à révéler ce que nous possédons entre nos mains : la possibilité d'agir. Pour porter la fantaisie exprimée par le texte et grâce à la musique, nous plongeons dans une forme atypique, en mêlant guitare, dessin et jeu. > CREATION en octobre 2016 : date à préciser ; L’Abreuvoir * SALIVES * Cie Ariadne Mise en scène d’Anne Courel Holloway Jones d’ d’Evan Evan Placey Théâtre & musique / à partir de la 4ème Holloway porte le nom de la prison où elle est née. Et de là à y retourner, il n’y a qu’un pas. La voie semble même déjà toute tracée. Les matons la guettent, la police la surveille, les voyous l’observent. Mais sur cette route dangereuse, Holloway trouve un vélo, cadeau fait par l’une de ses familles d’accueil. Avec son BMX, elle fuit ce déterminisme, décolle loin de la prison. Un coach l’a repérée, il a de l’ambition pour elle, parle de Jeux Olympiques. Nous suivons Holloway Jones de 2008 à 2012, de sorties de routes en reprises, de sauts en chutes, dans sa quête furieuse de devenir quelqu’un… un jour. > Date à préciser ; L’Abreuvoir * SALIVES * La grande invasion de Caroline Bergeron Théâtre & musique / 6ème- 5ème Cie Caotica Mise en scène de Caroline Bergeron La Grande Invasion est un spectacle-conférence qui confond joyeusement la science et la fantaisie tout en se moquant poétiquement de notre façon de vivre. Une mère de famille, la conférencière, témoigne et documente à l’aide d’images, photographies, illustrations et vidéo, la rencontre et le vécu de sa famille avec un groupe de sirènes qui aurait provoqué une épidémie à Alcochete (Portugal) en octobre 2014. De récit documenté, la conférence se transforme en appel à l’aide au spectateur qui est invité à signer une pétition qui vise à libérer les sirènes de l’institut scientifique où elles sont enfermées pour être étudiées. > Date à préciser ; L’Abreuvoir * SALIVES * 2 16/06/2016 Semianyki Express Clowns russes / à partir de la 6ème © Giovanni Cittadini Cesi Brasserie d’après Koffi Kwahulé Théâtre / à partir de la 5ème Par Teatr Semianyki Mise en scène : Yana Toumina Qui ne connait pas encore la famille Semianyki : la troupe de clowns issue du Teatr Licedei qui a révolutionné les codesdu genre et révélé les talents de Marina, Olga, Elena, Yulia, Alexandre et Kasyan au public de la terre entière ? Et que faire après le succès planétaire du spectacle précédent ? La facilité aurait été de continuer sur la même lancée, mais c’était mal connaître le collectif originaire de Saint-Pétersbourg qui a fait de la lutte contre le conformisme son fer de lance. Cette fois, les artistes russes au caractère bien trempé nous invitent au voyage dans leur train spécial, le Semianyki Express. Las, rien ne fonctionne comme prévu. La cantatrice s’envole sous une pluie de confettis, les serveuses font trembler leurs bouteilles de champagne et les deux vieilles stars du muet, telles des versions féminines du duo grognon du Muppet Show, rivalisent de minauderies. Mesdames, Messieurs, en voiture s’il vous plait… même si à en croire Olga « la route, c’est comme la vie, il peut s’y passer n’importe quoi »… > Mardi 4 octobre 2016 à 20h ; Le Cèdre * CHENOVE * > Durée : 1h30 Cie Goudu Théâtre Mise en scène : Lucile Perain Quelque part dans le monde, l’Eden s’est changé en charnier. Le Cap’taine-s’enfout-la-mort et le Caporal-Foufafou ont exterminé les factions adverses. Ils veulent désormais rétablir un certain ordre économique en vendant de la bière au peuple pour remplir les caisses de l’Etat et construire une véritable Babylone – ou bien s’envoler pour Las Vegas… Pour parvenir à leurs fins, ils ont besoin de faire redémarrer la brasserie, mais l’ouvrier refuse de leur donner la recette, qui est détenue par … une femme. Et quelle femme ! Entre les explosions des guerres et les feux de la rampe, l’auteur ivoirien Koffi Kwahulé écrit une farce délirante et dénonce de manière incisive les enjeux de la guerre, du pouvoir, de la dictature et de la corruption. « Avec une équipe homogène de comédiens survoltés, Lucile Perain impulse un train de folie au texte incroyable et à la verve caustique de l’auteur (…), et livre avec maestria un spectacle réjouissant, brillant, aux airs de vaudeville dynamité dont le rythme ne faiblit pas. Le quatuor de comédiens est épatant » Froggy Delight, Nicolas Arnstam, avril 2015. > Jeudi 13 octobre 2016 à 20h30 ; Théâtre Mansart * DIJON * > Durée : 1h05 © Emmanuelle Stauble Cie La Volige Mise en scène : Nicolas Bonneau Looking for Alceste d’après Molière Théâtre / à partir de la 5ème © Richard Volante Un soir d’anniversaire, un quarantenaire semble soudain découvrir le monde qui l’entoure. Trouvant dans le personnage d’Alceste son double fantasmé, happé par la colère et la critique de la comédie humaine, il éprouve la tentation de fuir l’approche des humains. Mais fuir, est-ce une désertion, une lâcheté ou une réponse politique à la perte des idéologies collectives ? Des rencontres avec des hommes et des femmes viendront lui faire mesurer toute la difficulté d’allier besoin de vérité et contrainte de la vie en société… Dans la lignée d’Ali 74, Nicolas Bonneau, formidable conteur, tisse un propos qui mêle une recherche sur un des personnages emblématique du théâtre français : Le Misanthrope, et une enquête documentaire, à la recherche l’Alceste… La musique baroque et pop, jouée en direct par deux musiciennescomédiennes, accompagnera la pensée du personnage principal tout au long de sa quête. > Vendredi 14 octobre 2016 à 20h ; Théâtre des Feuillants * DIJON * > Durée : 1h15 3 16/06/2016 Les préjugés d’après Marivaux Théâtre / à partir de la 4ème Cie Rêve Général Mise en scène : Marie Normand Il s’agit de traiter, avec humour, rythme et en grande proximité avec le public, des préjugés qui, de nos jours ou il y a trois siècles, peuvent être assez puissants pour empêcher une relation amoureuse entre deux jeunes gens… Grâce à deux courts textes, l’un d’aujourd’hui, écrit par une jeune auteure, Marilyn Mattei, exprès pour le spectacle, et l’autre de 1746, écrit par Marivaux, à une bande de cinq acteurs et à un jeu complice avec le public, gageons que les spectateurs se laisseront emmener dans ces histoires d’amours contrariées, et prendront autant de plaisir avec un texte d’aujourd’hui qu’avec un texte classique ! > Mercredi 16 novembre à 20h ; Jeudi 17 novembre 2016 à 9h30 & 14h ; Théâtre Gaston Bernard * CHATILLON-SUR-SEINE * > Durée : 1 h 20 Cie Isabelle Starkier Mise en scène : Isabelle Starkier L’homme dans le plafond de Timothy Daly Théâtre / à partir de la 3ème « Ma pièce fait référence à un incident survenu pendant la Seconde guerre mondiale. Au cours des derniers mois de la guerre, dans une petite ville du nord de l’Allemagne, un Juif est recueilli par « des braves gens ». Pour tous, le jeu en vaut la chandelle : pour le Juif, un abri c’est la différence entre la vie et la mort. Pour le couple d’Allemands cloîtré dans une petite ville de province, cacher cet homme représente un grand danger, que vient compenser un gros loyer. Le coup de théâtre se produit lors de la capitulation allemande en mai 1945. Pour le couple, le seul moyen d’échapper à la famine qui règne alors en Allemagne, c’est que le Juif continue à payer son loyer. Alors, croyez-le ou non : ils ne lui ont pas dit que la guerre était finie ! » Timothy Daly (25 novembre 2008) Après Le Bal de Kafka, Isabelle Starkier poursuit sa fructueuse collaboration avec l’auteur Timothy Daly et monte L’Homme dans le plafond, une pièce déjà récompensée en Australie. Cet étonnant cabaret est porté par une galerie de personnages - l’homme suspendu entre ciel et terre, l’épouse amoureuse mais lâche, le mari opportuniste, la voisine délurée, le narrateur-accordéoniste qui ponctue le récit de chansons. > Jeudi 17 novembre 2016 à 20h ; Théâtre des Feuillants * DIJON * > Durée : 1 h 30 © Christine Beauvallet L’Or d’après Blaise Cendrars Théâtre / à partir de la 5ème Avec Xavier Simonin & Jean Jean--Jacques Milteau L’or est un récit d’aventure. Une incursion dans le Far West. Dans une langue incroyablement flamboyante, Blaise Cendrars visite l’histoire presque véridique du général Johann August Suter qui quitte femme et enfants en 1834, pour traverser l’Atlantique et s’aventurer dans l’ouest sauvage du continent américain. Certes, il sera le premier à s’installer et à faire fortune en Californie… Mais, la découverte d’une pépite d’or sur ses terres, qui déclenchera la ruée vers l’or, aura pour lui des conséquences bien funestes. Sur scène, deux interprètes nous entrainent dans cette épopée haletante en collant au tempo de l’auteur et en lui donnant rythme et souffle. Tandis que Xavier Simonin épouse et fait vibrer l’écriture de Blaise Cendrars, l’harmoniciste Jean-Jacques Milteau prolonge l’imaginaire de l’écriture et en trace le décor. Un spectacle bouleversant. Le Monde / À ne pas manquer. Télérama / Un déluge de pépites ! Libération / Un joyau théâtral… L’humanité > Jeudi 24 novembre 2016 ; Théâtre des Feuillants * DIJON * > Durée : 1h20 © Pierre François 4 16/06/2016 Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand Théâtre / 6ème- 5ème- 4ème Le Grenier de Babouchka Mise en scène : JeanJean-Philippe Daguerre Cyrano est un mousquetaire intrépide, appartenant à la compagnie des cadets de Gascogne. Il est amoureux de sa cousine Roxane mais n’ose se déclarer à elle… Si belle… Et lui si laid avec son énorme nez. Par amour et désespoir, il accepte de protéger Christian, son rival et l’aide même à séduire Roxane. Chants, musique, combats, dix comédiens et un violoniste virtuose au service de cette version éminemment sonore, rythmée et fidèle au chef d’ œuvre de Rostand ! > Mardi 29 novembre 2016 à 14h et 20h; Théâtre Gaston Bernard * CHATILLON-SUR-SEINE * > Durée : 2h Teatro Delusio Théâtre masqué / à partir de la 6ème Familie Flöz Mise en scène : Michael Vogel Le collectif berlinois Familie Flöz, qui a impulsé un renouveau du théâtre de masques en Europe, revient à Dijon pour présenter Teatro delusio, un spectacle au style inimitable toujours sous masques et sans paroles. Jouant avec les infinies facettes de l’univers du théâtre, trois comédiens y incarnent vingt-neuf personnages avec une virtuosité de prestidigitateurs et réalisent une performance pleine de drôlerie et de poésie. Nous découvrirons trois régisseurs plateau extrêmement attachants, qui mènent à la baguette une œuvre dont nous ne verrons que l’envers du décor. En effet, depuis les coulisses, ils articulent les entrées et sorties d’un orchestre symphonique, de grandes danseuses étoiles, de cantatrices… Sous leurs yeux défile tout un gang de personnages au sens du rythme et du comique parfaits qui nous emmène dans un univers poétique où rivalisent l’inventivité, la magie, l’humour et la fantaisie. «Ce sont les grands sentiments qui sont mis ici sur scène : passion, trahison, haine, jalousie et amour ; (…) feu d’artifices de fantaisie, de poésie » Augsburger Allgemeine © Eckard Jonalik > Jeudi 1er décembre 2016 à 20h ; Théâtre des Feuillants * DIJON * > Durée : 1h30 Cie Ambulo Mise en scène de Patricia O'Donovan Louis, l’enfant de la nuit Théâtre d’objets/ 6ème- 5ème Le spectacle est basé sur la vie de Louis Braille, qui vécu au XIX siècle. A l’âge de 3 ans, il perd la vue à la suite d’un accident et apprend à percevoir le monde par les sons et le toucher. Mais les pages des livres gardent leur mystère pour ses mains qui glissent sur les pages lisses. Comme tous les aveugles à cette époque, Louis était condamné à ne savoir ni lire ni écrire. Sa soif de connaissance, conjuguée avec le soutien et le dévouement de ses proches, lui permit de créer à quinze ans ce qui est désormais appelé " l'alphabet Braille pour les aveugles". Le spectacle se présente sous une forme minimaliste, utilisant des matériaux issus du monde des livres ainsi quelques crayons se transforment en une classe d'enfants bruyants et grâce à la couleur différente de l'un d'entre eux, le public devient parfaitement conscient de la solitude de Louis, le petit aveugle. > Décembre 2016 : date à préciser ; L’Abreuvoir * SALIVES * 5 16/06/2016 Mise en scène : Cécile Backès Mon fric de David Lescot Théâtre / à partir de la 5ème David Lescot avait écrit une forme courte sur l’argent. Je lui ai proposé d’écrire le texte d’un spectacle qui, à travers ce thème, parlerait aux adolescents d’aujourd’hui. Dans Mon Fric, il écrit le récit d’une vie entre 1972 et 2040. « Moi, j’ai juste eu une vie normale », dit Moi, le personnage central. Une enfance dans les années 70, encore empreinte d’URSS, de culture marxiste et déjà de rock. Une vie où vont débouler Renaud (le chanteur), l’Inde, un vendeur de chez Darty, une sortie au cirque, Georges Bataille, les spectres du marxisme, l’avènement du libéralisme sauvage, et l’espoir des économies alternatives. Voici donc Moi et sa famille, Moi, ses amours, ses emmerdes, sa jeunesse et ses ratages qui défilent. Voici aussi, en filigrane, les dernières décennies qui défilent. David Lescot déplie les feuilles d’un théâtre choral, drôle et léger, où l’on s’adresse en alternance tour à tour au public et aux autres personnages… personnages ? Des croquis d’êtres humains, plutôt, qui passent la tête le temps d’une ou deux répliques, le temps dont la fable a besoin. Mon Fric est un texte à jouer dans l’esprit d’une BD en croquant les détails, les gestes et les façons de parler. > du 6 au 9 décembre 2016 (du mardi au jeudi à 20h, vendredi à 18h30 et samedi à 17h) ; Parvis Saint-Jean * DIJON * > Durée estimée : 1h30 © Malte Martin atelier graphique Richard III – Loyauté me lie d’après William Shakespeare Théâtre / à partir de la 4ème Un spectacle de Jean LambertLambert-Wild, Elodie Bordas, Lorenzo Malaguerra,, Gérald Garutti Malaguerra Garutti,, Jean Jean--Luc Therminarias, Therminarias, Stéphane Blanquet Un clown, alité, face à son propre reflet, face à un double féminin qui se métamorphose, lui renvoyant l’image de son identité diffractée en une multitude d’autres sur les murs de sa cellule. Son double, tant sœur jumelle qu’adversaire, convoque pour son bénéfice une fête foraine, une multitude de spectres. Elle a plus d’un tour dans son sac, et elle brandit des fantômes protéiformes, à la texture tant incarnée qu’immatérielle déroutante. Ces fantoches s’animent, parlent ; ils deviennent une humanité entière, une humanité réelle autant que fantasmée. C’est qu’ensemble ils ont pour objectif de construire leur propre Richard III. > Du 13 au 17 décembre 2016 (du mardi au jeudi à 20h, vendredi à 18h30 et samedi à 17h) ; Parvis Saint-Jean * DIJON * > Durée : 2h © Tristan Jeanne-Valès La devise de François Bégaudeau Théâtre / à partir de la 3ème Mise en scène : Benoît Lambert « Liberté, égalité, fraternité : notre devise ne serait-elle pas « la plus belle, la mieux rythmée, mais surtout la plus audacieuse, la plus moderne, celle qui montre la voie à l’humanité » ? Missionné par la République auprès des « jeunes » pour redonner sens à la légende nationale, un homme s’exerce à faire résonner son discours. Car il faut pouvoir se faire comprendre du « jeune » sans faire « vieux ». Guidé par une coach hyper motivée, il s’interroge : sur quoi repose « le socle moral de notre République » ? Justement, en ces temps de crise civique, où en est-on ? La liberté, est-ce faire ce que l’on veut ? L’égalité en droits, c’est quoi ? Et la fraternité dans tout ça ? > Du 9 au 14 janvier 2017 (du mardi au jeudi à 20h, vendredi à 18h30 et samedi à 17 h) ; salle Jacques Fornier * DIJON * > Durée : 55 minutes © Vincent Arbelet 6 16/06/2016 Live au Sunset Musique / à partir de la 4ème Le 7ème Gnome Le 7ème GNOME est un duo Jazz Pop composé d’une chanteuse française et d’un trompettiste chilien. Les deux musiciens sont aux manettes d'une ronde d’instruments à l’affût d’aventures sonores. Dans leur univers prolifique vibrent les couleurs latines, le jazz, la soul, le blues, la pop, l’électro et la chanson française. Ismael, l'homme orchestre, passe de la trompette à la batterie, à la guitare qu’il loope avec jubilation. Sibylle chante, scate et joue du clavier. Auteur, elle partage la composition avec Ismael, arrangeur et ingénieur du son. Auto-producteurs, ils ont réalisé quatre albums. Leur dernier disque Live au Sunset, sorti fin 2015, a été enregistré dans un club de jazz à Paris, Le Sunset-Sunside. Depuis plusieurs années, ils montent leurs propres tournées en France et à l'étranger (Mexique, Brésil, Chili, Haïti, Russie, Danemark, Royaume-Uni, Allemagne, Ibiza...) Le groupe a remporté le 1er Prix « Interprètes » du Trophée France Bleu 2015 (Concours de chanson française de la Truffe de Périgueux). Le duo avait gagné le 3ème Prix du Public au Concours Crest Jazz Vocal, en 2012. > Vendredi 20 janvier 2017 à 10h ; Théâtre Gaston Bernard * CHATILLON-SURSEINE * > Durée : 1h15 La résistible ascension d’Arturo Ui de Bertold Brecht Théâtre / à partir de la 3ème Mise en scène : Dominique Pitoiset Après Cyrano de Bergerac, Dominique Pitoiset retrouve Philippe Torreton et une partie de l’équipe dans cette parabole grinçante de Bertolt Brecht qui dénonce les fascismes d’hier et de demain. Rire de tout ? Même du fascisme ? Exilé, Brecht continue son combat comme il peut, avec ses armes d’artiste engagé. La Résistible ascension d’Arturo Ui fait partie des œuvres majeures du dramaturge allemand lorsque, arrivé au sommet de son art, il souhaita témoigner de ses réflexions sur l’humanité, sur la politique et les injustices. Ici, il tente une plongée aux racines du mal, en s’intéressant aux mécanismes, ainsi qu’à l’accumulation des renoncements, qui ont permis à Adolf Hitler d’accéder au pouvoir. Mais comme toujours chez le maître du Berliner Ensemble, il y a transposition, pas question de parler directement du « Führer » et de ses sbires ! > Du 31 janvier au 4 février 2017 (du mardi au jeudi à 20h, vendredi à 18h30 et samedi à 17h) ; Grand Théâtre * DIJON * > Durée estimée : 2h © Axel Scheider Kraft Les alentours rêveurs Chorégraphie & interprétation : Serge Ambert Danse / 6ème - 5ème - 4ème Deux hommes dans des costumes étroits, serrés l’un contre l’autre, comme gênés. Ils avancent dans un couloir, cherchent un chemin, se perdent, s’étreignent. L’espace s’ouvre, la musique répétitive et lancinante rythme leurs mouvements jusqu’à ce qu’ils s’affranchissent des codes et se retrouvent en pleine liberté dans un acte explosif. KrAFT vise à réveiller un monde qui ne semble plus en accord avec les valeurs fondamentales : le rapport à un environnement, le droit de s’évader. Il tente de subvertir les freins et les obstacles à ces notions essentielles. La danse et la musique se mélangent : musicien-danseur, danseur-musicien comme pour abolir la frontière entre les deux. Il s’agit plus d’une fusion. A cela s’ajoute le texte, la voix. > Mardi 7 février 2017 à 14h & 20h ; Théâtre Gaston Bernard * CHATILLONSUR-SEINE * > Durée : 1h15 7 16/06/2016 Cie Astrov Mise en scène : Jean de Pange Tartuffe d’après Molière Théâtre / 3ème La scène est un ring où le génie de Molière à révéler les accents les plus pernicieux du mensonge est notre terrain de jeux. Jeux de dupes et de faux semblants où les spectateurs sont à la fois témoins discrets et acteurs de ce qui se dit. Tartuffe est une affaire de cadre et de hors cadre : on s’y épie, s’y cache, s’y retire et y complote. Pour autant, dans notre Tartuffe, ni cachette, ni recoin : spectateurs et acteurs sont ensemble les complices de l’invraisemblable aveuglement d’Orgon. Voir ou croire ? Dans cette pièce de dupes et de dupeurs, nous plongeons sans retenue, guidés par le plaisir du jeu nourris par la recherche d’une distance juste entre l’œuvre et nous. Tartuffe est abordé comme une partition que nous traversons avec liberté, iconoclasme et guitares. > Vendredi 10 février 2017 à 14h & 20h ; Salle ERL, rue Albert Camus * CHATILLON-SUR-SEINE * > Durée : 2h De et avec David Dimitri L’homme cirque Cirque / à partir de la 6ème David Dimitri est l’un des funambules les plus reconnus au monde. C’est aussi le directeur d’un cirque dont il est l’unique artiste. Dans L’homme cirque, et à l’image de l’homme-orchestre, il est seul en piste... Acrobate, musicien, homme-canon, funambule, il crée dans un univers intime et artisanal, tout un spectacle qui ne cesse de vaciller entre rires et frissons. Avec une grande authenticité et une immense générosité, il nous dévoile une histoire inspirée de ses nombreuses tournées (avec le Cirque du Soleil, le Metropolitan Opera House de New York, Le Cirque d’hiver de Paris, l’helvète cirque Knie) où il conjugue ses nombreux talents. Ce « funambule virtuose » (Tribune de Genève) propose un spectacle unique qui mêle acrobatie, humour, poésie et offre un final hors du commun… > Festival A pas contés : jeudi 16 & vendredi 17 février à 14h30 ; samedi 18 & dimanche 19 février 2017 à 17h ; Chapiteau * DIJON * > Durée : 1h © Mario Del Curto Cie Théâtre du Phare Mise en scène : Olivier Letellier Me taire de Sylvain Levey Théâtre / à partir de la 6ème Paloma se consacre aux défilés de mini miss. Sa sœur Cristal se passionne pour les châteaux de carte. Elles vivent au Brésil et grandissent dans la favela, avec ses maisons de bric et de broc. Un grand mur les sépare du monde des bulles, les bulles de savon qui font la peau douce, les bulles de champagne qui scintillent au soleil. La jolie Paloma rêve de franchir ce mur et fera tout pour y arriver, mais sait-elle vraiment ce qui l’attend de l’autre côté ? Le texte de Sylvain Levey s’adresse à notre être intime en invoquant les souvenirs d’une enfance faite de petites querelles et de grands défis, tout en nous réunissant autour d’interrogations universelles : comment deux mondes peuvent-ils coexister sans se rencontrer ? Pourquoi construire ces murs, réels ou imaginaires ? Est-ce que la femme, l’individu, peut dépasser les normes pour s’affirmer et prendre la parole ? Comment faire éclater les frontières ? > Festival A pas contés * DIJON * > Durée : 55 minutes © Christophe Reynaud de Lage 8 16/06/2016 Je n’ai pas peur d’après Niccolo Ammaniti Théâtre & marionnettes / à partir de la 6ème Cie Tro Tro--héol Mise en scène : Martial Anton & Daniel Calvo Funes Eté 1978, sud de l’Italie. Les enfants s’aventurent dans la campagne torride et désertée... Au cours d’un jeu, Michele découvre près de son village un enfant séquestré, victime d’un enlèvement mafieux. Incrédule, il découvre peu à peu un monde où les adultes sont aveuglés par le désir d’une vie plus facile. Au cours de ce parcours haletant et périlleux, oscillant entre humour et cauchemar, le jeune garçon aura à faire des choix difficiles qui nous questionnent en retour sur le fondement et la portée de nos actes. Dans une mise en scène épurée et ingénieuse, les comédiens-manipulateurs entrent en dialogue avec des marionnettes, troublantes et attachantes. Martial Anton et Daniel C. Funes, happés par le roman de Niccolò Ammaniti, renouent avec les adaptations théâtrales telles que nous avions pu les découvrir dans Le meunier hurlant. > Festival A pas contés * DIJON * > Durée : 1h30 © DR Le garçon au visage disparu Théâtre Le clou Mise en scène Benoît Vermeulen de Larry Tremblay Théâtre / à partir de la 3ème Jérémy est en réaction contre son père absent, travailleur humanitaire en Afrique. Il le préfèrerait mort et se verrait lui-même très bien mort-vivant. Il est d’ailleurs fasciné par les films de zombies. Lorsqu’il apprend que son père a été pris en otage, son univers bascule. C’est la descente aux enfers de la culpabilité. Le réel et la fiction se confondent. Sa mère le retrouve un matin, dans son lit, sans visage. Plus d’oreille, plus de bouche, plus rien… que s’est-il passé ? Et surtout, comment faire pour lui venir en aide ? > Festival A pas contés * DIJON * > Durée estimée : 1h © Francis-WIlliam Rhéaume Ces filles filles--là d’ d’Evan Evan Placey Cie Ariadne Mise en scène : Anne Courel Théâtre / à partir de la 3ème Elles sont vingt jeunes filles, triées sur le volet pour entrer à Sainte-Hélène, une prestigieuse école. Dans cet univers clos, elles grandiront ensemble pour le meilleur et pour le pire car dans le carcan du groupe, chacune trouve une place… et la garde. Scarlett, depuis le début, est différente. Serait-elle un esprit libre ? Elle ose se parfumer, se maquiller. Allumeuse, disent les autres filles. En tout cas, elle payera cher sa singularité. La production de Ces filles-là restera résolument professionnelle, mais la distribution sera ouverte à huit comédiennes amateurs adolescentes au milieu des artistes. Anne Courel veillera à trouver la bonne place à donner aux jeunes parmi les professionnelles. Des échanges autour de leurs expériences et histoires et du mélange générationnel naîtra une alchimie capable de retranscrire au mieux la puissance du texte d’Evan Placey. > Festival A pas contés * DIJON * > En création © Christian Ganet 9 16/06/2016 Madame Bovary d’après Gustave Flaubert Théâtre / à partir de la 4ème Mise en scène : Sandrine Molaro & Gilles Gilles--Vincent Kapps Pour Paul Emond, auteur à qui nous devons cette adaptation du roman de Flaubert, pas question d’imaginer une reproduction scénique du roman « plan-plan ». Pour lui, il s’agit avant tout d’inventer une dynamique théâtrale spécifique, d’arrimer l’écriture flaubertienne à un rythme qui appartienne au spectacle. Le tout en quatre acteurs. Il en sera donc ainsi. Sur scène, nous trouvons quatre chaises, et à portée de main, quelques instruments guitare, violon, accordéon-qui peuvent évoquer une place de village, un coin de campagne, ou la dernière table d’un banquet de noces sous les arbres au fond du verger. Une comédienne, trois comédiens, tour à tour personnages ou narrateurs, s’adressent à nous pour conter, chanter, incarner la grande épopée d’Emma Bovary, histoire d’une révolte romanesque contre l’ordre établi, combat instinctif, tragique d’une femme qui refuse de se résigner à sa condition et réclame de faire l’expérience sensuelle d’une vie où entrent le plaisir, la passion. Avec leurs corps, leurs voix, leurs gestes d’aujourd’hui, ils s’emparent de ce récit inexorable comme une tragédie, flamboyant comme un drame, mordant comme une comédie. > Jeudi 9 mars 2017 à 20h ; Théâtre des Feuillants * DIJON * > Durée : 1h30 © Brigitte Enguerand La visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt Théâtre / à partir de la 3ème Cie du Bonhomme Mise en scène : Thomas Poulard Güllen est une petite ville industrielle en faillite, quelque part en Europe. La richissime Claire Zahanassian revient dans son village natal après des années d’absence. Elle promet d’aider les habitants et leur offre un milliard à une condition : « Madame a dit à une condition. Puis-je la connaître ? - La voilà. Je vous donne un milliard, et pour ce prix je m’achète la justice […] - Mais on ne peut pas acheter la justice ! - On peut tout acheter. » Le venin ne tardera pas à agir… Tragi-comédie ou comédie tragique, la pièce met à mal l’humanisme et les idéaux les plus nobles. A la croisée des chemins entre la satire, le burlesque et le grotesque, Friedrich Dürrenmatt détourne les codes de la tragédie antique, pour mieux poser son regard implacable et toujours salutaire sur la société occidentale. L’histoire est originale, la pensée stimulante et l’humour jamais bien loin. Thomas Poulard. > Vendredi 24 mars 2017 à 20h ; Théâtre des Feuillants * DIJON * > Durée : 1h35 © Ciedubonhomme R.A.G.E. Théâtre et marionnettes / à partir de la 4ème Cie Les anges au plafond Mise en scène : Camille Trouvé La compagnie Les anges au plafond a ses marottes… Elle aime la marionnette et contribue à lui donner ses lettres de noblesse, raison pour laquelle, très certainement, elle a récemment été compagnie associée au festival mondial de la marionnette à Charleville-Mézières. Dans les créations de ces anges-là - peut-être vous souvenez-vous d’ Au fil d’Œdipe ? - les marionnettes de grande taille côtoient le bruitage, la musique et le chant en direct. R.A.G.E. sont les initiales du personnage réel, écrivain du 20ème siècle, que la compagnie a voulu mettre en scène . C’est l’histoire de cet homme qui utilise le mensonge pour raconter la vérité et manigancera même l’une des plus belles impostures littéraires du siècle dernier. Nous vous proposons donc d’embarquer dans les méandres d’une enquête poétique à la poursuite d’un homme insaisissable et multiple qui cherche à se réinventer et vit ses différentes métamorphoses comme une aventure policière. Mensonges, traques, intrigues et magie… > Jeudi 6 et vendredi 7 avril 2017 à 20h ; Théâtre des Feuillants * DIJON * > Durée : 1h20 © Vincent Muteau 10 16/06/2016 Le pas de Bême d’Adrien Béal Théâtre / à partir de la 5ème Mise en scène : Adrien Béal Un jour, un adolescent. Intégré, adapté, aimé. Au lycée, il se met à délivrer ses copies, blanches. Non pas vides de sens, non. Vides de mots. Au fil d’actions mettant en jeu l’adolescent face aux amis, professeurs et parents, se saisissent les conséquences du geste. On se ligue contre, on se rassemble avec, on œuvre pour, on accepte ainsi… Trois comédiens au centre du public, dans un espace rudimentaire, échangent la balle et les rôles pour donner à voir autant de regards, faire entendre autant de paroles, contraintes ou choisies. Car c’est bien là, au centre, que tout se joue. Que les règles s’inscrivent et que la désobéissance se pose. Ou plutôt l’objection, comme opposition à un principe, acte de résistance à un ordre établi, réaction non préméditée à un fait touchant l’intégrité. Que représente le fait de (pouvoir) ne pas faire ? Dans un dispositif rudimentaire en quadri-frontal, le Théâtre Déplié va à l’essentiel, au risque de la proximité au public pour interroger la liberté de pensée et le conditionnement d’une société. > Du 7 au 14 avril 2017 (du mardi au jeudi à 20h, vendredi à 18h30 et samedi à 17h) ; Salle Jacques Fornier * DIJON * > Durée : 1h ©Martin Colombet Nuit Cirque poétique / à partir de la 6ème Collectif du petit travers « Il y aurait trois jongleurs dans la nuit, des balles, et de la magie... » On pourrait imaginer trois personnages dans un espace clos, c’est la nuit, il fait noir. Voici notre toile de fond, sans image, ni son. Puis, un bruit qui appelle la lumière, quelques figures, une flamme, une balle. Ce sont les protagonistes. Maintenant chaque figure tente d’investir l’ordre des choses, de peupler la nuit : ce n’est plus une balle, c’est une foule, un troupeau, une vermine, qui entre par les portes et les fenêtres. C’est un essaim, une fourmilière, peut-être une tribu. Tirées de leur nuit, les silhouettes apparaissent alors. Un visage en rencontre un autre. La vie s’organise pour tenter malgré tout de refaire silence et ramener l’obscurité. Il y a toutes sortes de mystères et cette lumière qui brisent sans cesse l’ordre continu du temps. C’est dans une proximité qui laisse fuiter les bruits de toutes parts que l’ oeil du spectateur s’habitue à la faible lumière de quelques bougies, et qu’alors toutes les perceptions se teintent de l’esprit de la magie. > Mardi 11 avril 2017 à 14h & 20h ; Théâtre Gaston Bernard * CHATILLON-SUR-SEINE * > Durée : 50 minutes Théâtre Nouvelle Génération Avec cette nouvelle création, Joris Mathieu et l’équipe artistique Haut et Court du Théâtre Nouvelle Génération, proposent de faire vivre au public une aventure surréaliste qui trouble la perception du réel, et interroge notre relation aux objets. Artefact InstallationInstallationperformance / à partir de la 4ème Cette fable qui puisera en partie son inspiration des univers d’anticipation de Philip K. Dick, se déroulera dans un castelet combinant les techniques du théâtre optique, la projection holographique et la technologie de l'imprimante 3D. Ce castelet introduit par un(e) récitant(te) Humain(e) qui nous racontera l'histoire, se muera en un organisme scénique vivant qui imprimera ses propres décors et sera habité par des marionnettes virtuelles. > Mai 2017 : date à préciser ; L’Abreuvoir * SALIVES * 11 16/06/2016 Macbeth ( The notes) d’après William Shakespeare Théâtre / à partir de la 4ème Mise en scène : Dan Jemmett Sur une scène vide, un metteur en scène apparait après une des avant-premières publiques de sa création de Macbeth et réunit l’équipe artistique pour lui communiquer les notes qu’il a prises. On comprend vite que le spectacle n’est pas abouti et qu’il s’agit pour lui de donner tous les conseils qui devront permettre aux comédiens d’être fin prêts pour la première. Tour à tour inspiré ou exaspéré, et souvent perdu, le metteur en scène livre ses commentaires. Macbeth (The Notes) est non seulement une sorte de voyage chaotique dans le cerveau de l’artiste créateur, mais aussi un saisissant point de vue sur la dévotion obsessionnelle que peuvent engendrer les grandes pièces de William Shakespeare et sur les mille et une manières pour parvenir à les mettre en scène. C’est aussi une performance théâtrale de David Ayala, qui de fil en aiguille, se retrouve à interpréter l’intégralité de la pièce ainsi que tous les rôles, quoique dans une version quelque peu revisitée… « Brillant, cocasse, irrésistible. Une sacrée célébration du théâtre et de Shakespeare. Un spectacle léger, intelligent, drôle, savant, remarquablement interprété par un comédien de haute sensibilité, David Ayala, sous le regard de son complice en écriture, Dan Jemmett. On rit beaucoup. » Armelle Héliot, Le Figaro > Vendredi 5 mai 2017 à 20h ; Théâtre des Feuillants * DIJON * > Durée : 1h30 © Patrick Berger L’égaré d’après Armin Greder Marionnettes – Théâtre d’objets / 6ème-5ème Cie Créature Mise en scène : Lou Broquin Sur scène, ils sont trois. Deux hommes et une femme. Lorsque l’égaré a été trouvé sur une plage de leur île, ils étaient enfants, elle n’était pas née. Et pourtant, ils ont tous les trois le même besoin de raconter cette histoire, pour témoigner et ne pas oublier. Ne pas l’oublier, lui, étranger et différent qui déclencha par sa seule présence l’impensable. > Vendredi 5 mai 2017 à 10h & 20h ; Théâtre Gaston Bernard * CHATILLONSUR-SEINE * > Durée : 1h Cie Kalijo Chorégraphié par Aurore Castan Castan--Aïn RévOlution Danse / 3ème Le monde a évolué, la condition de la femme elle aussi... soit disant, elle a connu plusieurs révolutions, surtout depuis un siècle... Cependant force est de constater qu’il y a aussi beaucoup de régressions, de retours en arrière. Retour en arrière, une des significations premières du mot révolution... Nous traiterons donc cette évolution par l’intermédiaire d’une robe de soirée en lycra, objet protéiforme représentant un des symboles de la féminité et du fantasme, ou au contraire symbole de la diabolisation de la femme et de la privation de liberté. Nous travaillerons sur les images qu'on nous donne, ou qu'on se donne, en tant que femmes et qui nous "modèlent", cette matière permet la transformation de cette robe, une peau difficile à enlever, imposée par les codes, amenant donc à une transformation du corps même, faisant apparaître plusieurs personnages. C'est aussi le symbole de la femme objet, opposée à la femme naturelle et à la femme sauvage, sensible, instinctive, joueuse et joyeuse qui se trouve en chacune de nous, perdue dans nos entrailles, ou prête à ressurgir de derrière les clichés et apparences > Jeudi 11 mai 2017 à 14h ; Théâtre Gaston Bernard * CHATILLON-SUR-SEINE* > Durée : 1h 12 16/06/2016 Primo Levi & Ferdinando Camon Conversations ou le voyage d’Ulysse Théâtre / à partir de la 3ème Mise en scène : Dominique Lurcel « Cela me paraissait superflu, négatif même, nocif peut-être, de faire de la rhétorique. Il n'y avait pas besoin de souligner l'horreur. L'horreur était. Il valait mieux laisser les choses se raconter d'elles-mêmes. ” Primo Levi Ferdinando Camon s'entretient pour la première fois avec Primo Levi en 1982. L'un est de culture chrétienne. L'autre a vécu comme juif, quarante ans plus tôt, l'expérience d'Auschwitz. Leurs conversations dureront quatre ans au cours desquelles ces deux "arpenteurs de mémoire" parlent : d’Auschwitz, de l'Allemagne - celle de Hitler et celle qui suit, du Goulag de Soljenitzine, de l'acte d'écrire et du métier de chimiste... Malgré la densité de ce qui se dit, la parole n'est jamais écrasante, jamais désespérante et l’on reconnait l'ironie de Primo Levi, ses qualités de conteur, son amour du langage, mais aussi son incroyable lucidité et son intelligence affûtée… Créé en 1995 et invité, la même année, au Festival d’Avignon, ce spectacle a rencontré une écoute intense, partout où il a été représenté. S’il a aujourd’hui évolué dans sa forme, il est resté fidèle à ce qu’il était à l’origine : un travail de « passage de témoin ». A l’heure où vont disparaître les derniers survivants de la Shoah, il propose une des réponses possibles (celle du théâtre) à la question qui se pose aux nouvelles générations (chez les créateurs notamment) : comment, désormais, transmettre ? > Jeudi 18 mai 2017 à 20h ; Théâtre des Feuillants * DIJON * > Durée : 1h20 De Sander De Cuyper Cuyper,, Bram Dobbelaere, Dobbelaere, Gab Bondewel Cirque Démocratique de la Belgique Théâtre – Arts de la rue à partir de la 6ème Landscape 1 Cirque – Arts de la rue / à partir de la 4ème Le Cirque Démocratique de la Belgique est un spectacle très Belge et donc très démocratique... Les spectateurs ont le droit et le devoir de voter pour décider de la forme et du contenu de ce qu'ils regardent. Au premier abord c'est un cabaret dans lequel tout semble possible : un numéro de jonglage avec de la vaisselle en porcelaine, un numéro de claquettes en chaussures de ski ou encore un saut de 4m de hauteur dans une piscine de 30 cm de profondeur. En réalité c’est aussi une enquête humoristique sur les frontières de la démocratie et les tendances dictatoriales de la majorité... > Jeudi 1er juin 2017 à 14h & 20h ; Lycée agricole « la Barotte », route de Langres * CHATILLON-SUR-SEINE * > Durée : 1h Cie La Migration Une structure de neuf mètres de long, équipée de deux fils de fer maintenus à quatre mètres l’un de l’autre, est posée devant un panorama. Dessus, deux hommes se balancent doucement. Ils se regardent, ils nous regardent. Tout est doux et silencieux. Une harmonie plane intensément sur ces deux hommes. Pour l’instant, tout va bien… Et si l’un des hommes arrête ce balancier ? S’il pose son pied par terre ou s’il chute, que va-t-il arriver ? Parlons du paysage Qu’est-ce que le paysage ? Quels regards portons-nous sur lui ? Comment le faire ressortir, le valoriser ? À l'heure où il est considéré comme maîtrisé et conquis, nous cherchons à lui porter une attention particulière, différente... Voir autrement une base sous-marine, une montagne ou les parcelles de terre cultivées intensivement. Nous voulons ramener de la poésie dans un monde qui nous semble parfois hostile, en dehors de l’humain. Nous faisons le constat que la société occidentale pense l’environnement comme un territoire découpé en propriété. Pouvons-nous penser le paysage autrement que dans un but économique ou territorial ? Nous souhaitons redéfinir un dialogue qui semble s’être perdu avec cet environnement. > Mercredi 7 juin 2017 à 10h & 20h ; lieu à préciser * CHATILLON-SUR-SEINE * > Durée : 1h 13 16/06/2016 CONTACTS Pour L’Abreuvoir Marie Alison [email protected] 03 80 75 19 56 Pour l’Association Bourguignonne Culturelle Sandrine Cambon [email protected] 03 80 30 59 78 / 07 86 63 13 82 Pour le Théâtre Dijon Bourgogne Sophie Bogillot [email protected] & Magali Poisson [email protected] Collège au Théâtre est une opération soutenue et financée par le Conseil départemental, la DRAC, et l’Education nationale 03 80 30 12 12 Pour le Théâtre Gaston Bernard Audrey Bagrowski [email protected] 03 80 91 39 51 14