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DIE MEISTERSINGER
VON NÜRNBERG
LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG
Richard Wagner
EN TROIS ACTES ET SEPT
TABLEAUX 1868
DIRECTION MUSICALE
Philippe Jordan
MUSIQUE
LIVRET
Richard Wagner (1813-1883)
MISE EN SCÈNE
Stefan Herheim
En langue allemande
Surtitrage en français
et en anglais
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  
DÉCORS
Heike Scheele
COSTUMES
Gesine Völlm
LUMIÈRES
Olaf Freese
VIDÉO
Martin Kern
DRAMATURGIE
Alexander Meier-Dörzenbach
CHEF DES CHŒURS
José Luis Basso
Orchestre et Chœurs
de l’Opéra national de Paris
HANS SACHS Gerald Finley
VEIT POGNER
Günther Groissböck
KUNZ VOGELGESANG
Dietmar Kerschbaum
KONRAD NACHTIGALL
Ralf Lukas
SIXTUS BECKMESSER
Bo Skovhus
FRITZ KOTHNER
Michael Kraus
BALTHASAR ZORN
Martin Homrich
ULRICH EISSLINGER
Stefan Heibach
AUGUSTIN MOSER
Robert Wörle
HERMANN ORTEL
Miljenko Turk
HANS SCHWARZ
Panajotis Iconomou
HANS FOLTZ Roman Astakhov
WALTHER VON STOLZING
Brandon Jovanovich
DAVID Toby Spence
EVA Julia Kleiter
MAGDALENE
Wiebke Lehmkuhl
EIN NACHTWÄCHTER
Andreas Bauer
du public comme de la critique. L’ œuvre
Les Maîtres chanteurs de Nuremberg, est un est devenue depuis un des plus hauts
opéra en trois actes de Richard Wagner, chefs-d’œuvre de Wagner.
terminé en octobre 1867 (la première
esquisse date de 1845), et représenté pour L’œuvre à l’Opéra de Paris
la première fois à Munich le 21 juin 1868. En 1897, a eu lieu au Palais Garnier la
création parisienne des Maîtres Chanteurs
de Nuremberg de Richard Wagner, dans
L’œuvre
Alors qu’il prépare Lohengrin à Marienbad une mise en scène qui, de l’avis unanime
en 1845, Wagner écrit un premier jet en de la critique et du public, surpassait celle
prose des Maîtres-chanteurs inspiré de de Bayreuth.
l’Histoire de la poésie nationale des Alle- L’œuvre a fait son entrée à l’Opéra Bastille
mands de Gervinus, et de la pièce de en version concert le 10 novembre 2003
Johann Ludwig Deinhardstein Hans Sachs pour trois représentations.
et qui serait une sorte de « parodie » du
tournoi de Tannhäuser. Cet opéra est Synopsis
censé être une œuvre facile et vite écrite, ACTE I
pour faire face à une situation financière La veille de la Saint-Jean, la paroisse est
difficile : Wagner est continuellement rassemblée au service divin. Le jeune cheaccablé de dettes. L’ébauche contient déjà valier Walther Von Stolzing aime Eva, la fille
la scène de la bagarre du 2e acte, qui serait de l'orfèvre Veit Pogner. Il apprend d'elle
un souvenir d’une manifestation auquel il et de sa nourrice, Magdalene, qu'elle est
assista à Nuremberg en 1835. Il ne revient promise en prix au gagnant du concours
à l’écriture qu’en 1861, et glane des élé- de chant du lendemain. Mais Eva assure
ments chez Grimm, Goethe mais surtout Walther qu'elle ne veut appartenir qu'à lui.
Hoffmann (Maître Martin le tonnelier) et Walther décide alors de devenir maître
les Chroniques nurembergeoises de Johann chanteur.
Christoph Wagenseil. En janvier 1862, il Les apprentis transforment l'église en une
achève un livret qu’il aura mis… six ans à école de chant. David, amoureux de Magconclure, dont quatre pour le seul premier dalene et apprenti de Sachs, initie pendant
acte ! Il commence à composer en mars ce temps-là le chevalier à l'art des maîtres.
et l’achève en février 1867, jouant çà et Les maîtres chanteurs de Nuremberg se
là des fragments de son œuvre dans les rassemblent ; parmi eux, le cordonnier Hans
plus grandes salles de concert d’Europe Sachs et le greffier de la ville Sixtus Beckdurant la composition. Cette période de messer, qui veut concourir pour obtenir
sa vie voit également la naissance de sa Eva. Sur la proposition de Pogner, Walther
seconde fille Eva von Bülow, car sa maî- accepte de faire un chant d'essai. Son
tresse Cosima, qui deviendra sa femme chant ne suit pas les règles des maîtres.
par la suite est encore l’épouse d’Hans von Beckmesser note bien plus de fautes que
Bülow, célèbre chef d’orchestre de l’époque les sept admises par la règle. Hans Sachs,
fasciné par le chant de Walther, défend la
et ami de Wagner.
Les débuts de l’œuvre voient le jour, nouveauté de cet art. Mais les maîtres s'en
promus par Liszt et Von Bülow. C’est un tiennent à leur verdict : « Versungen und
succès immédiat, sauf à Berlin où la récep- vertan » (coupable et refusé).
tion de la première fut désastreuse auprès
La création
ACTE II
Les apprentis célèbrent la tombée de la
nuit de la Saint-Jean. Sachs réfléchit au
chant de Walther : il correspond, non pas
aux règles de la tablature, mais aux lois de
la nature. Eva a appris l'échec de Walther.
Elle cherche à parler à Sachs. L'idée de la
demander en mariage n'est pas étrangère
au cordonnier. Mais Sachs se rend compte
qu'Eva aime Walther. Quand Walther
essaie de conduire Eva hors de Nuremberg,
vers la liberté, Sachs empêche leur fuite.
Beckmesser veut donner une sérénade à
la fille de Pogner. À la place de celle-ci,
Magdalene est assise à la fenêtre. Cachés
sous les branches du tilleul, Eva et Walther
assistent à la scène. Sachs marque à
coups de marteau les fautes qu'il trouve
dans le chant du greffier. Beckmesser est
ridiculisé devant la femme aimée ainsi que
devant les voisins qui se réveillent. De plus,
pensant que Beckmesser chante sa sérénade pour Magdalene, David lui administre
une volée. À l'apparition du veilleur de nuit,
tous prennent leurs jambes à leur cou.
Dans le tumulte, Sachs sépare les amants.
Il entraîne le chevalier dans sa maison.
est incapable de comprendre cet art. Eva
cherche Sachs à la cordonnerie et y trouve
Walther. Sachs réunit le couple. Il fait de
son apprenti, David, un compagnon et l'unit
à Magdalene. Devant les deux couples,
Sachs accomplit le baptême de la « bienheureuse interprétation du rêve matinal »·
Tous se réunissent pour le concours de
chant. Le peuple et les maîtres saluent
unanimement Hans Sachs, si cher à
Nuremberg. Beckmesser ne récolte que
du mépris et du dédain pour son chant.
Il quitte le pré. Sur l'invitation de Sachs,
Walther interprète le chant et obtient l'approbation enthousiaste du peuple et des
maîtres. Il obtient Eva en prix ; par contre, il
refuse d'être admis dans la corporation des
maîtres chanteurs. Sachs exhorte Walther
et le persuade : « Ce qui est allemand et
vrai, nul ne le saura plus, si les maîtres allemands ne mettent pas leur honneur à le
garder en vie. »
ACTE III
Au matin de la Saint-Jean, David essaie
de s'expliquer devant Sachs sur les événements de la nuit. Ce dernier s'adonne
à des réflexions sur le monde et les
hommes : « Wahn, Wahn, Überall Wahn ».
(illusion, leurre, folie partout). Le cordonnier, pensif, décide de défaire le nœud
des événements. Sachs aide Walther à
transformer un rêve en chant de concours.
Tous les deux s'habillent pour le concours
de chant. Beckmesser entre dans l'atelier.
Il trouve le chant noté par Sachs et soupçonne que le cordonnier est le rival qui a
mis en scène les événements de la nuit de
la Saint-Jean pour le ridiculiser. Sachs lui
fait don du chant. Il estime que le greffier
Rune Guneriussen, A grid of physical entities,
2012 COURTESY GALERIE MELANIE RIO, PARIS
Stefan
Herheim
MISE EN SCÈNE
Stefan Herheim est né à Oslo en
1970. Il étudie dans un premier
temps le violoncelle, tout en
travaillant comme assistant
producteur à l’Opéra et à l’École de
l’Opéra d’Oslo. Il entreprend une
série de tournées avec sa propre
compagnie de marionnettes avant
d’étudier la production d’opéra avec Götz Friedrich à l’Académie de
la Musique et des Arts du Spectacle à Hambourg, validant sa
formation quatre ans plus tard avec une production de La Flûte
Enchantée de Mozart. Depuis lors, il a travaillé avec de nombreux
théâtres en Allemagne, Autriche, Estonie, Suède et Norvège. On
peut citer parmi ses productions Falstaff au Théâtre National
d’Oldenbourg, Tannhäuser et Don Carlo au Landestheater de Linz,
Così fan tutte au Kolkoperan à Stockholm et Les Puritains au Aalto
Theater à Essen, pour lequel il a reçu le prix de la Fondation Götz
Friedrich en 2003. Pour les biennales de Munich, Stefan Herheim a
dirigé deux premières mondiales : la composition collective Über
Frauen–Über Grenzen et Marlowe : Le Juif de Malte, de André
Werner, inspiré de la pièce de Christopher Malrowe, Le juif de
Malte. Le festival de Salzbourg a débuté en 2003 avec sa
production controversée de L’Enlèvement au Sérail. Au printemps
2004, il a fait ses débuts au Volksoper de Vienne avec Madame
Butterfly, puis a mis en scène Jules César de Haendel pour l’Opéra
National de Norvège.
Il a enseigné la production d’opéra en tant que conférencier invité
à l’Académie de Musique Hanns Eisler et à l’École d’Opéra d’Oslo,
ainsi qu’à des écoles d’opéras internationales. Il a fait ses débuts
au Staatsoper Unter den Linden avec La force du Destin puis est
revenu en 2009 pour diriger Lohengrin.
Stefan Herheim a dirigé Parsifal au festival de Bayreuth de 2008
à 2009.
RICHARD
WAGNER
(1813-1883)
Richard Wagner est né le 22 mai 1813 à
Leipzig, et est mort le 13 février 1883 à
Venise. Avec Verdi, Wagner est
incontestablement l’autre grande figure
e
lyrique du XIX siècle. Après des débuts difficiles (il ne parvient pas à faire
représenter ses premiers opéras, Die Feen, Das Liebesverbot, Rienzi et
même Le Vaisseau fantôme), Wagner connaît un certain succès à Dresde,
où il a été nommé maître de chapelle de la Cour, grâce, en particulier,
à la création de Tannhäuser (1845). Mais sa participation, quatre ans plus
tard, à la révolution de mai empêche la création de Lohengrin dans cette
même ville et le contraint à s’exiler en Suisse. Là, il publie un certain
nombre de textes politiques et critiques (dont L’Art et la révolution) et
s’attelle surtout à la composition de son Anneau du Nibelung, esquissé
un an plus tôt. Cette composition s’étalera sur plus de vingt ans,
interrompue pendant une longue période par l’écriture de Tristan und
Isolde et par Les Maîtres chanteurs de Nuremberg, son seul opéra
de maturité au dénouement heureux. En 1871, grâce au soutien du Roi
Louis II de Bavière, Wagner décide de faire édifier à Bayreuth un théâtre
de sa conception, destiné à la représentation de ses œuvres. C’est là que
sont créés, en 1876, le cycle intégral de L’Anneau du Nibelung, et, en 1882,
Parsifal, son dernier opéra, qui constitue son testament artistique.
STEPHANE
LISSNER
DIRECTEUR DE L'OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane
Lissner a dirigé durant toute sa carrière
des théâtres, des festivals et des maisons
d’opéras en France et en Europe.
Il monte sa première pièce de théâtre à
l'âge de seize ans puis crée, à dix-huit
ans, son propre théâtre dans une salle
du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre
Mécanique, où il travaille notamment
avec Alain Françon et Bernard Sobel
entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les
métiers : régisseur, électricien, auteur ou
encore metteur en scène.
Il est ensuite nommé secrétaire général du
Centre dramatique national d'Aubervilliers
(1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu'en 1983.
En 1984-1985, il enseigne la gestion des
institutions culturelles à l'université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre.
Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983
puis en est nommé directeur général en
1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de
l'Orchestre de Paris (1993-1995).
De 1998 à 2006, il prend la direction du
Festival international d'art lyrique d'Aix-enProvence. Il y crée l'Académie européenne
de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la
promotion de jeunes talents.
Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook
le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998
et 2005. En 2002, il s'associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la
Madeleine, qu'il quittera en 2011.
De 2005 à 2014, il devient surintendant et
directeur artistique du Teatro della Scala
de Milan. Il en est le premier directeur
non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener
Festwochen en Autriche.
Au cours de sa carrière, il a travaillé avec
les plus grands chefs d’orchestre, metteurs
en scène ou chorégraphes parmi lesquels :
Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William
Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ;
Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice
Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth,
Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein,
Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina
Bausch, William Forsythe…
Nommé directeur délégué de l’Opéra
national de Paris en octobre 2012, il a pris
ses fonctions le 1er août 2014.
Stéphane Lissner est chevalier de la
Légion d'honneur, officier de l'Ordre National du mérite et de l'Ordre du Mérite de la
République italienne. PHILIPPE
JORDAN
DIRECTEUR MUSICAL
Directeur Musical de l’Opéra national de
Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014-2015,
Philippe Jordan est déjà reconnu comme
l’un des chefs d’orchestre les plus doués et
les plus passionnants de sa génération. Il
prend à 6 ans sa première leçon de piano.
À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben et à 11 ans commence le violon. En
1994, à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire de Zurich où il obtient le diplôme
de professeur de piano avec mention. Il
étudie parallèlement avec le compositeur
suisse Hans Ulrich Lehmann et continue
ses études de piano auprès de Karl Engel.
Dans la même période, il travaille comme
assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de
Wagner présenté au Théâtre du Châtelet.
Philippe Jordan commence sa carrière
comme Kapellmeister au Stadttheater
d’Ulm en 1994-1995. De 1998 à 2001, il est
assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche
Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il est
Directeur musical de l’Opéra de Graz et de
l’Orchestre Philharmonique de Graz, puis de
2006 à 2010 principal chef invité à la Staatsoper Unter den Linden Berlin.
Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les
plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le
Royal Opera House Covent Garden, l'Opéra
de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal de La
Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla Scala de
Milan, la Bayerische Staatsoper de Munich,
le Festival de Bayreuth, le Festival de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et le Festival d’Aix-en-Provence.
En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l'Orchestre de Chicago,
l'Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de Philadelphie, le National Symphony de Washington, l'Orchestre Philharmonique de New
York, les Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg, le DSO
Berlin, le Filarmonica della Scala, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome,
l’Orchestre Philharmonique de Radio France,
l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes et
le Tonhalle de Zurich. Il se produit régulièrement en tant que pianiste en récitals et
musique de chambre.
Au cours de la saison 2014/15, Philippe
Jordan se consacre entre autres, avec les
Wiener Symphoniker, à un cycle intégral des
symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands oratorios de Bach. À l’Opéra national de Paris, il
dirige les nouvelles productions de L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la reprise de
Pelléas et Mélisande ainsi que l’intégrale des
symphonies de Beethoven. Il sera présent au
Bayerische Staatsoper de Munich avec une
nouvelle production d’Arabella et une reprise
de Tristan et Isolde.
Philippe Jordan a enregistré en DVD Werther
(Wiener Staatsoper), Doktor Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent Garden), Les
Noces de Figaro (Opéra national de Paris).
Il a également enregistré l’intégrale des
concertos pour piano de Beethoven avec
François-Frédéric Guy et l’Orchestre Philharmonique de Radio France ainsi que
Pelléas et Mélisande avec l’Orchestre
de l’Opéra national de Paris (Naïve), le
Requiem de Verdi et des extraits symphoniques du Ring des Nibelungen (Erato/
Warner Classics). Pour ces trois derniers
enregistrements, il a été nommé « Artiste
de l’année – Classica 2013 ».
En septembre 2014 il a enregistré en CD la
symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec
les Wiener Symphoniker.
Durée des spectacles *
OPÉRA
MADAMA BUTTERFLY
PLATÉE
DON GIOVANNI
MOSES UND ARON
L’ELISIR D’AMORE
LE CHÂTEAU DE BARBEBLEUE / LA VOIX HUMAINE
LA DAMNATION DE FAUST
WERTHER
CAPRICCIO
IL TROVATORE
IL BARBIERE DI SIVIGLIA
DIE MEISTERSINGER VON
NÜRNBERG
IOLANTA / CASSE-NOISETTE
RIGOLETTO
DER ROSENKAVALIER
LEAR
LA TRAVIATA
AIDA
BALLET
BALANCHINE / MILLEPIED /
ROBBINS
ANNE TERESA DE
KEERSMAEKER
LA BAYADÈRE
WHEELDON / MCGREGOR /
BAUSCH
BATSHEVA DANCE COMPANY
BEL / ROBBINS
IOLANTA / CASSE-NOISETTE
ROMÉO ET JULIETTE
RATMANSKY / BALANCHINE /
ROBBINS / PECK
SPECTACLE DE L'ÉCOLE DE
DANSE
LES APPLAUDISSEMENTS
NE SE MANGENT PAS
GISELLE
ENGLISH NATIONAL BALLET
PECK / BALANCHINE
FORSYTHE
1re PARTIE
ENTRACTE
2e PARTIE
19.30 - 20.25
19.30 - 20.45
19.30 - 21.05
19.30 - 21.15
19.30 - 20.45
30'
30'
35'
20.55 - 22.25
21.15 - 22.20
21.40 - 23.10
30'
21.15 - 22.15
ENTRACTE
3e PARTIE
TOTAL
2h55
2h50
3h40
1h45
2h45
19.30 - 21.25
1h55
19.30 - 20.40
19.30 - 20.20
19.30 - 22.00
19.30 - 20.45
19.30 - 21.05
30'
25'
21.10 - 22.20
20.45 - 21.25
30'
30'
21.15 - 22.25
21.35 - 22.35
17.30 - 18.55
45'
19.40 - 20.40
19.00 - 20.30
19.30 - 20.30
19.00 - 20.15
19.30 - 20.55
19.30 - 20.05
19.30 - 20.45
35'
30'
30'
30'
30'
30'
21.05 - 22.45
21.00 - 22.05
20.45 - 21.40
21.25 - 22.30
20.35 - 21.40
21.15 - 22.20
1re PARTIE
ENTRACTE
2e PARTIE
20.30 - 21.00
25'
21.25 - 22.20
1h50
19.30 - 20.25
20'
20.45 - 21.15
1h45
19.30 - 20.20
20'
20.40 - 21.20
20'
21.40 - 22.20
2h50
19.30 - 20.00
20'
20.20 - 20.50
20'
21.10 - 21.40
2h10
21.40 - 22.30
1h00
2h00
3h45
3h00
25'
21.50 - 23.00
30'
21.10 - 23.15
25'
22.05 - 23.05
25'
22.05 - 22.40
ENTRACTE
3e PARTIE
2h50
3h30
2h30
2h55
3h05
5h45
3h45
2h35
4h05
3h00
3h10
2h50
TOTAL
19.30 - 20.30
19.30 - 19.55
19.00 - 20.30
19.30 - 20.30
20'
35'
20'
20.15 - 21.30
21.05 - 22.45
20.50 - 21.20
19.30 - 20.20
20'
20.40 - 21.15
1h45
19.30 - 20.25
20'
20.45 - 21.30
2h00
20'
19.30 - 20.35
19.30 - 20.20
19.30 - 20.10
19.30 - 19.55
19.30 ! 19.55
1h05
20'
20'
20'
20'
20.40 - 21.35
20.30 - 21.00
20.15 - 21.00
20.15 ! 20.40
20'
21.20 - 21.50
20'
21.00 ! 21.25
Minutages sans applaudissement - *Horaires susceptibles d'être modifiés. Les nouveaux spectacles
Attention : L'heure de début de certains spectacles varie en fonction des jours de la semaine. Veuillez vous référer à l'heure de vos billets
2h05
2h20
1h30
1h55