simon boccanegra - Théâtre du Capitole
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simon boccanegra - Théâtre du Capitole
SIMON BOCCANEGRA Giuseppe Verdi (1813-1901) Mélodrame en un prologue et trois actes. Livret de Francesco Maria Piave et Arrigo Boito, d’après la pièce d’Antonio García Gutiérrez. Créé le 12 mars 1857 à la Fenice de Venise. Version révisée créée le 24 mars 1881 à la Scala de Milan NOUVELLE PRODUCTION Direction musicale Marco Armiliato Conception et mise en scène Jorge Lavelli Décors Agostino Pace Costumes Francesco Zito Lumières Roberto Traferri, Jorge Lavelli Orchestre National du Capitole Chœur du Capitole Direction Alfonso Caiani HALLE AUX GRAINS 9 - 13 - 16 - 20 OCTOBRE 11 - 18 20H 15H Répétition générale 7 OCTOBRE 14H RESERVATIONS www.theatre-du-capitole.fr NOUVEAU +33 (0)5 61 63 13 13 SAISON 2009/10 DOSSIER DE PRESSE Contact presse Vanessa Chuimer | Katy Cazalot Tel : +33 (0)5 61 22 24 30 [email protected] Tarifs : de 10 € à 100 € - Durée : 3H Spectacle surtitré en français Audiodescription pour les personnes déficientes visuelles (réalisation Accès Culture avec le soutien de la Fondation Orange) Cette nouvelle saison, et première de Frédéric Chambert à la tête du Théâtre du Capitole, s’ouvre avec une nouvelle production de Simon Boccanegra, opéra qui n’a pas été donné au Capitole depuis 1983. Cet événement est marqué par le retour à Toulouse de Jorge Lavelli, figure emblématique du spectacle vivant. Argentin d’origine et français d’adoption, il n’a cessé de bousculer les codes du théâtre et les a priori face à la scène lyrique. En 1977, il signait la mise en scène du premier opéra donné à la Halle aux grains, Fidelio de Beethoven. Cette salle toulousaine allait devenir par la suite un haut lieu de la musique classique ; Michel Plasson, qui était au pupitre de ce Fidelio y dirigera de nombreux opéras. A la baguette, nous retrouverons le chef italien Marco Armiliato accueilli la dernière fois en 2008 pour Les Noces de Figaro, et invité régulièrement au Metropolitan Opera de New York où il dirigeait notamment en 2008/2009 La Rondine de Puccini, une coproduction du Capitole et du Covent Garden de Londres. Marco Armiliato sera à la tête d’une distribution internationale. Le rôle-titre de Simon Boccanegra sera confié au baryton polonais Andrzej Dobber que l’on n’a pas entendu à Toulouse depuis Capriccio de Strauss en 1995. Depuis, il mène une carrière marquée par le répertoire verdien ; en 2008/2009, outre Rigoletto, Aïda et Nabucco, il chantait Giorgio Germont dans La Traviata à Hambourg, Amsterdam, Los Angeles et New York. A ses côtés, la soprano grecque Alexia Voulgaridou qui fera ses débuts au Capitole avec une prise de rôle ; elle a notamment été invitée à la Scala de Milan pour le rôle-titre de Manon et au Deutsche Oper de Berlin pour incarner Mimi dans La Bohème. Seront de retour à Toulouse la basse arménienne Arutjun Kotchinian dernièrement au Capitole dans Œdipe et le ténor italien Stefano Secco qui est aussi cette saison à Paris pour La Bohème et Don Carlo, ainsi qu’à San Francisco pour Faust de Gounod. Distribution Andrzej Dobber Simon Boccanegra Alexia Voulgaridou Maria Boccanegra / Amelia Grimaldi Arutjun Kotchinian Jacopo Fiesco Stefano Secco Gabriele Adorno Robert Bork Paolo Albiani Yuri Kissin Pietro Claude Minich Un Capitaine des arbalétriers Marie Virot Une servante d’Amelia [un plébéien qui deviendra doge] [fille « disparue » de Boccanegra] [un patricien] [un patricien] [un plébéien] [un plébéien] 2 Argument Prologue Nommé Doge à la succession de Fiesco, patricien détesté, le corsaire Simon Boccanegra espère retrouver Maria, la fille de celui-ci, qu’il a aimée autrefois. Fiesco, sachant que Maria est morte, décrète qu’il leur accordera son pardon le jour où Simon lui restituera sa petite-fille, Amelia, fruit des amours coupables de Simon et Maria. Simon découvre le corps sans vie de cette dernière. Acte I Vingt-cinq ans plus tard, Gabriele, l’amant d’Amelia, et son tuteur Andrea (Fiesco) conspirent contre Simon. Lorsque Amelia révèle à Simon qu’elle est orpheline, Simon reconnaît en elle sa fille disparue. Gabriele tente d’assassiner Simon mais Amelia s’interpose. Acte II Paolo a empoisonné l’eau de Simon et convaincu Gabriele qu’Amelia est la maîtresse de Simon. Simon boit l’eau empoisonnée et sombre dans le sommeil. Gabriele était prêt à le tuer mais, apprenant qu’il est en fait le père d’Amelia, il fait acte d’allégeance envers le Doge. Acte III Les cloches retentissent, célébrant le mariage d’Amelia et de Gabriele. Sous les traits d’Andrea, Simon reconnaît Fiesco. Il se réconcilie avec lui et, avant de mourir dans ses bras, désigne Gabriele comme son successeur. A propos de Simon Boccanegra De même que près de vingt-cinq années séparent les créations de la première version de Simon Boccanegra de Giuseppe Verdi (1813-1901) à la Fenice en 1857, et la version révisée à la Scala en 1881, un quart de siècle s'étendent entre le prologue et le premier des trois actes de cette vaste fresque. Histoire de filiation, d'écoulement du temps et de conflit entre les Patriciens et le peuple dans la Gênes du XIVe siècle, le livret de Francesco Maria Piave, tiré d'un drame de l'auteur espagnol Antonio García Gutiérrez, relate la vie du corsaire Simon Boccanegra. Devenu doge, il parviendra au prix de sa vie en défenseur du peuple, à sceller la paix entre les Plébéiens et les Patriciens dans la cité, tout en dépassant les conflits familiaux avec sa fille Amelia et Fiesco, le grand-père de celle-ci. De caractère noble, l'opéra est durement critiqué lors de la création en raison de la couleur sombre de la partition et de la complexité de l'intrigue, liée à l'imbrication de nombreux événements. Jugeant lui aussi l'œuvre trop noire, Giuseppe Verdi propose des années plus tard, comme pour Don Carlos et Macbeth, une nouvelle version, remaniée avec l'aide du librettiste Arrigo Boito. Les ressorts mélodramatiques intensifiés, la tristesse et la profondeur y sont finalement plus accentuées encore. En constance résonance avec cette gravité, le traitement vocal révèle le caractère de chaque personnage : l'innocence pour Amelia, l'autorité pour Boccanegra et un timbre « d'acier » pour Fiesco, comme le recommandait le compositeur. Véritable manifeste politique, ainsi Emanuele Muzio, élève et ami de Verdi, de déclarer « Boccanegra est la lutte entre la plèbe et la noblesse », l'œuvre n'en est pas moins un roman sur la relation d'un père à sa fille. Méconnu pendant des décennies et restée dans l'ombre jusque dans les années 1970, Simon Boccangra est considéré de nos jours comme l’une des plus belles partitions du grand maître du vérisme. 3 Note de Jorge Lavelli Plusieurs thèmes s'entrecroisent dans ce superbe opéra de Verdi. Comme si l'envie de mettre en musique des thèmes politiques qui occupaient alors son esprit et le besoin absolu de blanchir l'échec de la première version de l'ouvrage (Venise, 1857) se conjuguaient dans une ambition unique. Sur le plan politique, l'aspiration de contribuer par son apport à l'unité italienne l'anime et le passionne. Sur le plan artistique, les conflits et les résistances dans Boccanegra offrent à Verdi les voies d'une expression nouvelle. Dès le début, et dans un « climat » de conspiration plutôt que de campagne électorale, la musique installe un souffle mystérieux et le traitement du dialogue, si proche de la conversation, frappe l'esprit du spectateur. Nous sommes sur les voies d'un voyage où le politique se lie à des conflits privés, ressurgis du passé, et que les personnages vont devoir affronter de nouveau. La toile d'araignée se tisse comme dans un rêve éveillé. Et sur le maillage de ses fils, les traits de l'ambition, du ressentiment et de l'espoir né des compensations de l'amour se dessinent, subtilement, alors qu'un autre joyau dramaturgique enfle la partition et le livret : un saut dans le temps, magnifique, étonnant, inattendu, qui permet d'avancer dans l'espace et de donner un sens au présent. Le Simon Boccanegra de la version Boito de 1881 permet au compositeur de développer musicalement des recherches innombrables, qui enrichissent la structure de l'œuvre, nous fascinent par leur justesse, leur invention et leur immense imagination. Amour, frustration, désenchantement : la passion est au cœur de la vie. Verdi y puise la force de son inspiration qui s'exprime en liberté, avec les accents les plus douloureux et les plus profonds. Dans un charme amer et tonique, Verdi atteint ici le sommet de son talent et de son art. 4 Interview de Jorge Lavelli Dans votre Simon Boccanegra, comment tirez-vous parti de la configuration atypique de la Halle aux Grains ? Pour moi, l’espace est un facteur capital. On ne peut pas faire une mise en scène dans l’absolu car il y a un rapport évident entre la mise en scène et l’architecture. Dans un théâtre à l’italienne, la possibilité est grande que l’on s’y retrouve plus facilement. Dans un lieu qui n’est pas un lieu traditionnel d’opéra, d’autres facteurs interviennent, qui sont à mon avis plus excitants pour la mise en scène. A la restriction imposée par un seul espace s’oppose la possibilité de plusieurs espaces. Cette pluralité des espaces à l’intérieur d’un lieu différent, qui offre d’autres manières de montrer, qui donne la possibilité de couvrir un auditorium plus dispersé et plus fracturé, me paraît plus attrayante, plus libre. La mise en scène travaille avec l’idée qu’il faudra initier les interprètes à une forme où le point de vue du spectateur est différent selon qu’il est de face ou de côté : l’action peut se produire n’importe où. Tout dépend de l’imagination du metteur en scène et du travail qu’il veut faire avec cet espace. Avez-vous choisi dans votre mise en scène de transmettre la signification politique que revêt l’ouvrage à l’époque de Verdi ? Le contexte du risorgimento n’est pas à mon avis l’aspect fondamental de la pièce, mais il est important de le garder à l’esprit. Du vivant de Verdi, les spectateurs étaient plongés dans cette atmosphère. Pour un public actuel, la charge politique contenue dans le livret n’est pas aussi claire qu’à l’époque. On a l’impression que les personnages du drame qui se révèlent sont ceux qui font pression contre le gouvernement « populaire » de Simon Boccanegra. Je crois en réalité que Verdi sème un peu la confusion. Entre le prologue et l’acte I, 25 ans se passent : Simon Boccanegra est toujours au pouvoir. On ne sait donc pas si ce qu’il a constitué est une monarchie ou une république. Appliquer un point de vue presque historique ou naturaliste me semble peu intéressant car Verdi aimait beaucoup le mélodrame. S’il n’y avait pas une histoire, un contenu mélodramatique, il n’arrivait pas à s’exprimer avec le naturel et la violence qui sont les siens. Le spectateur doit trouver un équilibre entre, d’une part, ce qui est de l’ordre du social, du conflictuel, les manœuvres politiques et arrangements entre factions qui donnent lieu à l’élection de Boccanegra, et d’autre part la trame narrative plus sensible, plus passionnée. Par exemple, les options politiques de Gabriele Adorno font partie de l’opposition au gouvernement de Simon Boccanegra, mais il choisit finalement une option de type sentimental. Par amour pour Amelia, il se range du côté de Boccanegra. Propos recueillis par Sofiane Boussahel 5 Les artistes MARCO ARMILIATO Direction musicale 2009/2010 Un bal masqué à Berlin Le Trouvère à Barcelone La Fille du régiment et La Bohème au Metropolitan Opera de New York Falstaff à Bilbao Projets Otello à l’Opéra de Paris Linda di Chamounix à Barcelone Au Théâtre du Capitole Le Barbier de Séville (1998) Rigoletto (2001) - Le Comte Ory (2001) - Falstaff (2002) La Rondine (2005) - Le Triptyque (2006) - Les Noces de Figaro (2008) En 1992, Marco Armiliato est nommé chef principal de l’Orchestre Symphonique de Sofia et débute une collaboration régulière avec le Teatro Arriaga de Bilbao, où il dirige notamment La Bohème, Carmen, Macbeth et Les Contes d’Hoffmann. En 1995, il débute à la Fenice de Venise avec Le Barbier de Séville, puis en 1996 au Wiener Staatsoper avec Andrea Chenier. Depuis, il dirige aux Etats-Unis : au Metropolitan Opera de New York (Le Trouvère, La Bohème, Sly, Aïda, Turandot, Rigoletto) et à l’Opéra de San Francisco (La Bohème, Madame Butterfly, La Traviata, Tosca, Aïda, Le Trouvère…). Il dirige Tosca à Barcelone, Philadelphie et Madrid, Turandot à Toronto, Andrea Chenier à Pittsburgh et Baltimore, L’Elixir d’amour à Santander, La Traviata à Santiago, Aïda et Tosca à Berlin, La Bohème, Un bal masqué, Le Trouvère et Madame Butterfly à Munich, Ernani aux Arènes de Vérone, La Rondine au Théâtre du Châtelet. Il débute à l’Opéra de Hambourg avec La Traviata, au Teatro dell’Opera de Rome avec Aïda et Turandot, au Covent Garden de Londres avec Turandot également. A Vienne, il dirige Fedora, Jérusalem, Turandot et La Traviata. En 2007/2008, il dirige La Bohème et Un bal masqué au Bayerische Staatsoper, Simon Boccanegra, Werther, Tosca, L’Elixir d’amour, Manon, Cavalleria Rusticana, Paillasse, Falstaff et Don Carlo à Vienne et La Fille du régiment au Metropolitan Opera. En 2008/2009, il retourne notamment à Vienne pour Le Barbier de Séville, L’Elixir d’amour, Falstaff, Lucia di Lamermoor et au Metropolitan Opera pour Lucia di Lammermoor et La Rondine (coproduction Théâtre du Capitole/Covent Garden de Londres). JORGE LAVELLI Conception et mise en scène 2009/2010 L’Avare de Molière au Teatro María Guerrero de Madrid Projets Polyeucte de Zygmunt Krauze pour l'Opéra de chambre de Varsovie Au Théâtre du Capitole Fidelio (1977, Halle aux grains) Né à Buenos Aires, Jorge Lavelli est naturalisé français en 1977. Metteur en scène de théâtre et d’opéra, il travaille en France et à l’étranger (Europe, Etats-Unis, Amérique latine). Ses premières réalisations, plus spécialement orientées vers un théâtre de recherche et de création, explorent le répertoire contemporain. Ainsi, il introduit en France le théâtre de Gombrowicz, monte Panizza, O’Neill, sans délaisser les classiques tels que Sénèque (Médée) ou Corneille (Polyeucte). Directeur fondateur du Théâtre national de la Colline (1987 à 1996), il se consacre à la découverte et à la création d’auteurs du XXe siècle. Il y mettra en scène des créations de Lorca, Noren, Berkoff... A l’opéra, il met en scène les compositeurs de notre temps : Ravel, Debussy, Bizet, Stravinsky, Bartok, Prokofiev, Janacek, Von Einem, Krauze, Ohana, Nono... ainsi que Haendel (Alcina), Mozart (Les Noces de Figaro, L’Enlèvement au sérail), Beethoven (Fidelio), Gounod (Faust), Verdi ou Puccini. Ces dernières années, il crée trois opéras : Cecilia de Charles Chaynes à Monte-Carlo, Medea de Rolf Liebermann à l'Opéra Bastille et Babel 46 de Xavier Montsalvage au Teatro Real de Madrid. Au théâtre, il met en scène Copi (L'ombre de Venceslao), A. Miller (création du Désarroi de Mr. Peters), T. Kushner (création de Homebody/Kabul), Calderon (La hija del aire), Tankred Dorst (création de Merlin), Juan Mayorga (création de Chemin du ciel (Himmelweg) - création française du Garçon du dernier rang) et Sophocle (Œdipe roi). AGOSTINO PACE Décors 2009/2010 Les Autres de Jean-Claude Grumberg au Théâtre des Mathurins - Dernière station avant le péage de Lanie Robertson à Cachan. Au Théâtre du Capitole Débuts in loco A ce jour, Agostino Pace a créé 190 décors et scénographies en France et à l'Etranger, essentiellement pour le théâtre, l'opéra, mais aussi pour le cinéma, la télévision et des expositions d’architecture. Depuis 2000, il a signé les décors et scénographies de nombreux opéras (Cecilia de Charles Chaynes à Monte-Carlo, Medea de Rolf Liebermann à l’Opéra Bastille, Babel 46 de Xavier Montsalvage et L’Enfant et les sortilèges à Madrid) et pièces de théâtre (Mein Kampf (Farce) de Georges Tabori au Teatro San Martin de Buenos Aires, Mr. Peter d’Arthur Miller au Théâtre de l’Atelier à Paris, La Hija del Aire de P. Calderon de la Barca au Teatro Espaňol de Madrid, Le Roi se meurt d’Eugène Ionesco au Théâtre Hébertot, L’importance d’être Constant d’Oscar Wilde au Théâtre Antoine, Puzzle de Woody Allen et Le Mariage de Barillon de Georges Feydeau au Théâtre du Palais-Royal, L’Avare et Le Malade imaginaire de Molière au Théâtre de la Porte Saint-Martin, Le Garçon du dernier rang de Juan Mayorga au Théâtre de la Tempête à Paris). 6 FRANCESCO ZITO Au Théâtre du Capitole Débuts in loco Francesco Zito débute à la Fenice de Venise en 1977 avec un ballet. Il travaille avec le metteur en scène Jorge Lavelli depuis 1988, année de l’inauguration du Théâtre de la Colline avec El publico de Lorca. Il crée ensuite les coutumes de nombreuses pièces de théâtre et d’opéra au Festival d'Aixen-Provence (La Flûte enchantée, L’Enlèvement au sérail) ainsi qu’à l’Opéra de Paris (création mondiale de La Célestine de M. Ohana en 1988, Ariodante de Haendel). Toujours avec Jorge Lavelli, il crée les costumes de Siroe, Rè di Persia de Haendel à la Fenice de Venise et à New York, Babel 46 de X. Montsalvage et L’Enfant et les sortilèges à Madrid et au Liceo de Barcelone, Le Vaisseau fantôme au Teatro San Carlo de Naples, Merlin ou la Terre dévastée de T. Dorst aux Nuits de Fourvière. Pour le Mai musical florentin, il dessine les décors et costumes de Das Marienleben de P. Hindemith. En 1988, il crée les costumes de Wozzek et, en 2008, ceux de Tosca, La Bohème et Cavalleria Rusticana. A Rome, il crée les décors et costumes de Charlotte Corday de L. Ferrero et du ballet Le Corsaire au Teatro dell’Opera. Au Teatro Massimo de Palerme, il réalise notamment les décors et coutumes de Falstaff et Ernani, Le Château de Barbe-Bleue, Angélique et Persée et Andromède de Ibert. A la Fenice de Venise, il dessine ceux de L’Olimpiade de Cimarosa et L’Olimpiade de Galuppi. Il a en outre travaillé pour le Teatro Stabile de Turin, l’Opéra de Monte-Carlo, le Teatro de Sao Carlos de Lisbonne et a collaboré avec Carolyn Carlson (Fenice de Venise, Festival d'Avignon) et Graham Vick (Ascanio in Alba de Mozart). ROBERTO TRAFERRI 2009/2010 L’Avare de Molière au Teatro Nacional María Guerrero de Madrid Au Théâtre du Capitole Débuts in loco Costumes Lumières En 2007, Roberto Traferri réalise notamment les lumières de Mujeres bonitas et Divas de Manuel Gonzalez au Teatro Güemes de Mar del Plata (Argentine), Dialogues des Carmélites au Teatro de Bellas Artes (Mexique), La Traviata au Teatro Argentino de la Plata, Oscar et la dame rose d’EricEmmanuel Schmitt et El camino a la Meca d’Athol Fugard au Multiteatro de Buenos Aires. En 2008, il travaille sur les productions de Una cierta piedad et La forma de las cosas de Neil LaBute, respectivement au Teatro Metropólitan et au Multiteatro (Argentine), Revista Latina de Jorge Ginsburg au Teatro Candilejas (Cordoue), Chúmbale de Oscar Viale au Teatro Nacional Cervantes, La Princesa cenicienta (el musical) de Alicia Zanca au Teatro Astral (Argentine), Œdipe Roi de Sophocle au Teatro Romano de Mérida (Espagne), El tenór de Ken Ludwig au Teatro Metropólitan et El trompo metálico de Heidi Steinhardt au Teatro del Pueblo (Buenos Aires). En 2009, on le retrouve au Teatro Nacional Cervantes pour Tango turco de Rafael Bruza, au Teatro Regina pour Souvenir de Stephen Temperley, au Teatro De la Comedia pour Playa bonita de Hugo Midón et à Buenos Aires pour Puerto Buenos Aires de Gustavo Sajac. ANDRZEJ DOBBER Baryton | Simon Boccanegra 2009/2010 Stiffelio à New York Au Théâtre du Capitole Cappricio (1995) Né en Pologne, Andrzej Dobber est lauréat de nombreux concours, dont celui du Belvédère de Vienne (1989). Au début de sa carrière, il est membre de l’Opéra de Nüremberg puis de celui de Francfort. Il se produit aujourd’hui dans les principaux opéras aux côtés de chefs tels que Riccardo Chailly, Pinchas Steinberg, Giuseppe Sinopoli, Silvain Cambreling, Riccardo Muti, Carlo Rizzi, Zubin Mehta. Son répertoire contient tous les rôles importants de baryton (Verdi) ainsi que les principaux oratorios et œuvres symphoniques. Parmi ses prestations les plus marquantes, citons ses débuts à la Scala de Milan dans le rôle-titre de Rigoletto, des représentations à Cincinnati, Dresde (Otello), Amsterdam (Macbeth, Simon Boccanegra, Un bal masqué, La Traviata), au Festival du Maggio Musicale à Florence (Le Trouvère, Tosca), au Festival de Glyndebourne (Macbeth), à l’Opéra de Paris (Rigoletto, Luisa Miller), au Deutsche Oper Berlin (La Traviata), au Bayerische Staastoper, au Metropolitan Opera de New York (Aida, La Traviata). En 2008/2009, il interprète Rigoletto à Hambourg, La Traviata à Hambourg, New York et Los Angeles. ALEXIA VOULGARIDOU Au Théâtre du Capitole Débuts in loco - prise de rôle Soprano | Maria Boccanegra / Amelia Grimaldi La carrière de la soprano grecque Alexia Voulgaridou démarre avec son interprétation de Susanne (Les Noces de Figaro) sous la direction de Sir C. Davis à Munich. Parmi ses apparitions les plus remarquées figurent Anna Bolena (rôle-titre) au Teatro Massimo de Palerme, Liu (Turandot) à Valence et Mimi (La Bohème) à la Scala de Milan. Elle fut également applaudie dans les rôles de Mimi au Staatsoper de Berlin, Micaela (Carmen) à Valence et Desdemone (Otello) au Staatsoper de Hambourg. Elle interprète Sophie (Le Chevalier à la rose) pour la réouverture du Prinzregententheater de Munich et participe à la création mondiale de Macht, Masse, Mensch de S. Bhagwati. Au cours des saisons passées, elle a chanté dans La Traviata, Les Contes d’Hoffmann, Fidelio, La Flûte enchantée (Pamina) à Hannovre, Munich, Darmstadt et Cologne, La Bohème (Mimi) au Deutsche Oper de Berlin, Manon à la Scala de Milan et à Séville, La Rondine à Sydney, Roméo et Juliette à Atlanta, Anna Bolena à Turin, La Traviata et Don Giovanni (Donna Elvira) à Bordeaux, Faust et le Requiem de Verdi au Festival de Ravenne. En 2008/2009, elle est notamment Luisa Miller à Valence, Marguerite (Faust) à Valence et Palerme. Parmi ses enregistrements, citons La Bohème à Bregenz (DVD) et La Clémence de Titus de Mozart sous la direction de P. Steinberg (CD chez Sony). 7 ARUTJUN KOTCHINIAN Basse | Jacopo Fiesco 2009/2010 Roussalka à Nice - Rigoletto à Palerme - Le Barbier de Séville La Bohème - Le Trouvère et Turandot au Deutsche Oper de Berlin Au Théâtre du Capitole La Flûte enchantée (2007) Œdipe (2008) La basse arménienne Arutjun Kotchinian est lauréat de nombreux concours, dont celui du Belvédère de Vienne en 1995. Membre du Deutsche Oper de Berlin, il y remporte un vif succès au cours des dernières saisons dans les rôles de Zaccharie (Nabucco), du Grand Inquisiteur (Don Carlos), du Prince Gremine (Eugène Onéguine), de Méphistophélès (Faust) et de Wurm (Luisa Miller), rôle qu’il reprend pour ses débuts à la Scala de Milan. En 2001, il débute au Covent Garden de Londres dans Otello (Lodovico). A Los Angeles, il interprète le Prêtre (Moïse et Aaron). On peut également l'entendre dans Turandot au Staatsoper de Hambourg, Te Deum (Bruckner) à Madrid, Œdipus Rex au Liceo de Barcelone, Le Trouvère au Covent Garden et le Requiem de Dvorak au Konzerthaus de Vienne. La saison 2006/2007 l’amène à chanter Rigoletto à Trieste, Roméo et Juliette et le Requiem de Verdi au Deutsche Oper de Berlin, Le Trouvère (Ferrando) à Orange. En 2007/2008, il interprète Pimène (Boris Goudonov) au Teatro Real de Madrid, Raimondo (Lucia di Lammermoor) à Lausanne, Raimondo, Veit Pogner (Les Maîtres chanteurs de Nuremberg), Alvise Badoero (La Gioconda) et Colline (La Bohème) à Berlin et Ramphis (Aïda) à Tokyo. En 2008/2009, il se produit dans Turandot, La Bohème, Lucia di Lammermoor au Deutsche Oper Berlin, Norma à Lisbonne, Rigoletto à San Diego et en concert avec l’Orchestre Philharmonique de Munich. Arutjun Kotchinian a enregistré Die Harmonie der Welt (Hindemith) et Ritter Blaubart (von Reznicek) avec le Rundfunk-Sinfonieorchester de Berlin dirigé par M. Janowski. STEFANO SECCO Ténor | Gabriele Adorno 2009/2010 La Bohème et Don Carlo à l’Opéra de Paris - La Bohème à Monte-Carlo - Faust à San Francisco Projets Un bal masqué à l’Opéra Royal de Wallonie - Macbeth à Bilbao Au Théâtre du Capitole Rigoletto (2006) Vainqueur de nombreux prix internationaux (B. Gigli, J. Björling, F. Labó, M. Lanza, AsLiCo…), Stefano Secco débute en 1997 au Teatro Verdi de Sassari dans le rôle de Fenton (Falstaff). Suite à son interprétation remarquée de Rodolphe (La Bohème) au Teatro dell’Opera de Rome, il entame une carrière internationale et se produit sur les plus grandes scènes italiennes (Scala de Milan, Teatro Massimo de Palerme, Teatro Regio de Turin, Fenice de Venise, Teatro Comunale de Bologne), allemandes (Staatsoper de Hambourg, opéras de Francfort et de Leipzig, Deutsche Oper de Berlin) ainsi qu’au Liceo de Barcelone, à l’Opernhaus de Zürich, au Grand Théâtre de Genève, au Wiener Staatsoper, à l’Opéra de Paris, de Lyon, au Théâtre du Capitole de Toulouse et au Covent Garden de Londres. Parallèlement, il soutient une riche activité de concert en Europe, avec des chefs prestigieux comme R. Chailly, M. Chung, J. Lopez Cobos, S. Ranzani. Il enregistre notamment Les Puritains, Gianni Schicchi, la Messa di Gloria de Mascagni… En 2008/2009, il interprète Rigoletto et Macbeth à Paris, Werther à Francfort. ROBERT BORK Baryton | Paolo Albiani 2009/2010 Faust de P. Fénelon à l’Opéra de Paris - La Walkyrie à Hanovre Projets Le Crépuscule des dieux à Strasbourg Au Théâtre du Capitole Le Prince de Hombourg (1997) Ariane à Naxos (1998) - Le Chevalier à la rose (1999) - L’Or du Rhin (2001) - Les Maîtres chanteurs de Nuremberg (2002 et 2006) - Lulu (2003) - La Flûte enchantée (2003) - Faust de P. Fénelon (2007) Né à Chicago, Robert Bork connaît ses premiers succès en tant que membre du Studio d’Opéra de Cologne. Il devient ensuite membre permanent de l’Opéra de Cologne où il interprète avec succès Papageno (La Flûte enchantée), Lescaut (Manon Lescaut), Escamillo (Carmen)… Des engagements suivent à la Scala de Milan, à l’Opéra National de Hambourg, du Rhin, au Capitole de Toulouse, à la Fenice de Venise et au Vlaamse Opera d’Anvers où il interprète Mr. Redburn (Billy Budd). Son répertoire comprend également Jokanaan (Salomé), le Hollandais (Le Vaisseau fantôme), Balstrode (Peter Grimes), Don Carlo di Vargas (La Force du destin), Faninal (Le Chevalier à la rose), et Ben Ata (création mondiale de The Marriage between Zones three, four and five de Philip Glass). En concert, on peut l’écouter dans des œuvres contemporaines (Le Radeau de la Méduse de Hans Werner Henze) mais aussi dans Ein deutsches Requiem de Brahms, la Symphonie n°8 de Mahler, la Symphonie n°9 de Beethoven, la Passion selon saint Matthieu et la Messe en si mineur de Bach. Au cours des saisons dernières, il interprète avec succès Kothner dans Les Maîtres chanteurs de Nuremberg à Paris, Biterolf dans Tannhäuser au Théâtre du Châtelet (2004), Gunther (L’Anneau du Nibelung) pour une prise de rôle à Amsterdam, le Capitaine Balstrode (Peter Grimes), Gaudí de Joan Guijoan et Lescaut (Manon Lescaut) à Barcelone. Au Théâtre des Champs-Elysées de Paris, il interprète Don Fernando dans Léonore de Beethoven en version de concert, à la RuhrTriennale, le Major Mary dans Les Soldats et au Bayerische Staatsoper, Mr. Redburn dans Billy Budd. En 2007/2008, il interprète Albert (Werther) au Bayerische Staatsoper, Gunther (L’Anneau du Nibelung) à Anvers. En 2008/2009, il est Kothner (Les Maîtres chanteurs de Nuremberg) et Jochanaan (Salomé) à Barcelone. YURI KISSIN Basse | Pietro Né en 1973 en Russie, Yuri Kissin immigre en Israël en 1990. Il fait des débuts remarqués dans Lady Macbeth de Mzensk (Prikazchik) dirigé par V. Gergiev au New Israeli Opera. Depuis 1994, il participe à l’Israël Vocal Art Institution où il interprète entre autres Masetto (Don Giovanni), Colline (La Bohème), Don Basilio (Le Barbier de Séville), Dulcamara (L’Elixir d’amour), Guglielmo (Cosi fan tutte) et le rôle-titre de Don Quichotte. Il chante dans plusieurs productions sur les scènes de l’Opéra de Paris : Tosca (Sciarrone), Parsifal (le Deuxième chevalier) dirigé par J. Conlon, Don Carlos (un Député Flamand), K de P. Manoury, Boris Godounov, Eugène Onéguine, La Traviata et Parsifal. En 2004/2005, il participe notamment à la nouvelle production de Des Esels Schatten (R. Strauss) au Festival Radio France de Montpellier. En 2005/2006, il est Le Commissaire impérial dans 8 2009/2010 Billy Budd à l’Opéra de Paris Projets Francesca Da Rimini et Gianni Schicchi à l’Opéra de Paris Au Théâtre du Capitole Don Carlo (2005) Madame Butterfly à l’Opéra Bastille. Il interprète Cuno (Der Freischutz) à Rennes, Il Portiere (La Notte di un Nevrastenico de N. Rota) à Clermont-Ferrand et Haly (L’Italienne à Alger) à Toulon. Par la suite, il fait ses débuts wagnériens dans le rôle de Daland (Le Vaisseau fantôme) à Dijon. Il interprète le Médecin (Pelléas et Mélisande) sous la direction de B. Haitink au Théâtre des Champs- Elysées et au Concertgebouw d’Amsterdam. A l'Opéra national de Lorraine et à Toulon, il est Snug dans Le Songe d’une nuit d’été. A l’Opéra de Paris, il chante Schlémil (Les Contes d'Hoffmann) et le Cinquième Juif (Salomé). En 2007/2008, il retourne à Paris pour le Borgne (La Femme sans ombre) et en 2008/2009, Le comte Ceprano (Rigoletto), le Docteur (Macbeth) et Sciarrone (Tosca). Parallèlement à cette carrière parisienne, Yuri Kissin interprète Cesare Angelotti (Tosca) à Bordeaux et Basilio (Le Barbier de Séville) à Tel Aviv. ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITOLE DE TOULOUSE CONCERTS OCTOBRE 2009 Je 15 • TOURNEFEUILLE Tugan Sokhiev direction MOUSSORGSKI-RAVEL Tableaux d’une Exposition TCHAIKOVSKI Symphonie n°5 Me 21 • TARBES Tugan Sokhiev direction MOUSSORGSKI-RAVEL Tableaux d’une Exposition ELGAR Variation Enigma, op. 36 Ve 23 & Sa 24 • TOULOUSE Tugan Sokhiev direction Akiko Suwanaï violon CHOSTAKOVITCH Ouverture festive, op. 96 BRAHMS Concerto pour violon en ré majeur, op. 77 ELGAR Variations Enigma, op. 36 Di 25 • TOULOUSE Tugan Sokhiev direction Sarah Iancu violoncelle BLOCH Shelomo, Rhapsodie hébraïque MOUSSORGSKI-RAVEL Tableaux d’une Exposition Depuis le 1er septembre 2008, le chef russe Tugan Sokhiev est directeur musical de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, après avoir été pendant 3 ans premier chef invité et conseiller musical de la formation toulousaine. Créé au début du XIXe siècle pour les saisons d’opéras du Théâtre du Capitole, l’Orchestre du Capitole de Toulouse s’est affirmé comme orchestre symphonique après 1945. André Cluytens et Georges Prêtre l’ont dirigé. L’arrivée de Michel Plasson en 1968 a été une étape décisive dans la vie de l’Orchestre. Sous sa direction, sa vocation symphonique s’est considérablement développée. Il a entrepris de nombreuses tournées hors de France et a enregistré avec Emi France plus d’une soixantaine de disques. L’effectif de l’Orchestre est passé à 104 musiciens dans le cadre du plan du renouveau musical lancé par Marcel Landowski, et en 1980, le Ministre de la Culture lui a décerné le titre d’ « Orchestre National ». Michel Plasson a quitté la tête de l’Orchestre national du Capitole en août 2003, et en est chef d’orchestre honoraire. L’Orchestre présente sa saison symphonique à la Halle aux Grains de Toulouse, donne des concerts de décentralisation régionale et assure la saison lyrique et chorégraphique du Théâtre du Capitole. Il est l’invité régulier de nombreux festivals (Piano aux Jacobins, Toulouse les Orgues, Présences de Radio France, Nuits de Fourvière, Chorégies d’Orange…) et salles de concert. En 2009/2010, il est programmé pour deux concerts à la Salle Pleyel à Paris. De nombreuses tournées à l'étranger lui permettent également de se faire connaître par un public international, comme la tournée européenne de 11 villes qu’il a réalisée en 2008/2009, ou bien encore celles qui sont prévues notamment en Chine/Japon et Allemagne/Autriche en 2009/2010. Tugan Sokhiev et l’Orchestre National du Capitole ont déjà enregistré deux disques chez Naïve : Tableaux d’une Exposition de Moussorgski/Symphonie n°4 de Tchaïkovski (2006) et Pierre et le Loup de Prokofiev, avec la participation de Valérie Lemercier (2007). En 2008, l’Orchestre a reçu une « Victoire d’honneur » à l’occasion de la 15e édition des Victoires de la Musique Classique qui s’est déroulée à la Halle aux Grains de Toulouse. Karol Beffa, compositeur en résidence à l’Orchestre de septembre 2006 à juin 2009, a composé trois partitions créées sous la baguette de Tugan Sokhiev : Paradis artificiels (pour orchestre, 2007), un Concerto pour violon pour Renaud Capuçon (2008) et un Concerto pour piano pour Boris Berezovsky (mai 2009). CHŒUR DU CAPITOLE CONCERTS EN 2009/2010 17 oct. • Basilique NotreDame de la Daurade Alfonso Caiani direction Festival international Toulouse les Orgues 2 fév. • Auditorium SaintPierre-des-Cuisines Alfonso Caiani direction Programme de musique sacrée 24 juin • Cathédrale SaintEtienne Jean-Pierre Canihac direction Les Sacqueboutiers MONTEVERDI Vespro delle Beata Vergine direction : Alfonso Caiani Le Théâtre du Capitole possède un chœur depuis sa fondation à la fin du XVIIe siècle. Le Chœur du Capitole est placé sous la direction de Alfonso Caiani à partir de septembre 2009, après avoir été dirigé par Pierre Iodice de 1991 à 2003 et par Patrick Marie Aubert de 2003 à 2009. Le chœur est formé de 45 artistes permanents auxquels se joignent des choristes supplémentaires selon les besoins des productions. Il existe également un chœur d’enfants dirigé par David Godfroid. Le chœur assure principalement la saison lyrique du Théâtre et se produit également lors de concerts dans les saisons du Théâtre et de l’Orchestre du Capitole. En concert, il a interprété la Messe n°2 en mi mineur de Bruckner (2005), Le Roi David d’Honegger et Le Miroir de Jésus de Caplet (2006), la Messe de Stravinsky, le Berliner Requiem de Weill et « Ich lasse dich nicht » d’après Faust de Philippe Fénelon (2007) et des œuvres de Bernstein, Pärt et Rutter aux côtés de l’Orchestre National du Capitole (2009). Il est aussi aux côtés de l’Orchestre de Chambre de Toulouse en 2007/2008 pour un ciné-concert présentant L’Arlésienne (film d’André Antoine et musique de Georges Bizet). Invité privilégié des Chorégies d'Orange, le Chœur du Capitole participe à de nombreuses productions : Faust de Gounod (1990 et 2008), Aïda (1991 et 2001), La Traviata (1993), La Force du destin (1996), Carmen (1998), Les Contes d’Hoffmann (2000), Roméo et Juliette (2002), Otello (2003), Nabucco (2004), Aïda (2006), Pagliacci et Cavalleria Rusticana (2009). 9 Autour de Simon Boccanegra Durant cette saison hors les murs, le Théâtre du Capitole invite le public à découvrir les multiples facettes de sa programmation et à pénétrer, peut-être pour la première fois, dans le monde de l’opéra et de la danse par de nombreuses portes d’entrée. Exposition sur Jorge Lavelli Jorge Lavelli, 40 ans de théâtre et d’opéra Parallèlement aux représentations de Simon Boccanegra, des photographies sur le travail de Jorge Lavelli seront exposées à la Halle aux Grains et à la librairie Ombres Blanches. De nombreux clichés signés Laurencine Lot retraceront les mises en scène de Jorge Lavelli au Théâtre national de la Colline et évoqueront les célébrités qui ont travaillé avec lui. Son travail à l’opéra sera également illustré. HALLE AUX GRAINS 6 OCTOBRE > 7 NOVEMBRE LIBRAIRIE OMBRES BLANCHES 13 OCTOBRE > 7 NOVEMBRE Conférence Présentées par un spécialiste de l’œuvre, du compositeur ou de son époque, invité spécialement à cette occasion, ces conférences données les premiers lundis qui précèdent la première de chaque spectacle, permettent tant à l'amateur passionné qu'au visiteur néophyte de découvrir en détails l'opéra ou le ballet au programme. Simon Boccanegra. Scènes dramatiques, scènes historiques. Par Michel Lehmann, musicologue, directeur du département de musique de l’Université de Toulouse II – Le Mirail, directeur de l’IRPALL. ESPACE CROIX-BARAGNON Lundi 5 OCTOBRE 18H Entrée libre Parlons-en Tous les soirs de représentation, rendez-vous une demi-heure avec un des artistes de la production ou l’un des membres de l’équipe artistique du Théâtre, pour une brève présentation et une discussion à bâtons rompus autour de l’œuvre, de sa mise en scène ou de son interprétation musicale. HALLE AUX GRAINS 9 - 13 - 16 - 20 OCTOBRE 19H Entrée libre Les ficelles du spectacle Ces rendez-vous dominicaux à la Halle aux grains permettent d’aborder les aspects scénographiques, techniques et historiques de l’opéra à l’affiche. HALLE AUX GRAINS Dimanche 11 OCTOBRE 10H45 A partir de 7 ans et en famille - Durée 1H15 Inscriptions : [email protected] 10 Les ateliers créatifs Tout au long de la saison, le Théâtre du Capitole invite le public à participer à une série d’ateliers créatifs autour de l’opéra ou du ballet à l’affiche. > Faisons un opéra ! Ces ateliers proposent de revisiter une œuvre. Sarah Goldfarb, directrice artistique du ReMuA (REseau de Musiciens intervenants en Ateliers), anime ces ateliers basés sur l’un des thèmes forts d’une œuvre qui constituera le point de départ pour une relecture et la création collective d’un livret. « Introduction à l’opéra », autour de Simon Boccanegra. LA FABRIQUE UNIVERSITE TOULOUSE LE MIRAIL Samedi 10 - Dimanche 11 OCTOBRE Stage tout public (20 personnes) Inscriptions : [email protected] > A corps voix En partenariat avec les associations et les centres culturels de la Ville de Toulouse, Christian Camerlynck et Isabelle Gordien animeront ces ateliers dont le dispositif associe des ateliers d’écoute (1h30), des ateliers d’initiation au chant (une journée) et un accès privilégié à une représentation de Simon Boccanegra. centre culturel SOUPETARD Atelier écoute : 2 OCTOBRE Atelier voix : 10 OCTOBRE centre culturel ALBAN MINVILLE Atelier écoute : 6 OCTOBRE maison de quartier de RANGUEIL Atelier voix : 27 SEPTEMBRE Atelier écoute : 10 OCTOBRE centre culturel BELLEGARDE Atelier voix : 12 OCTOBRE Atelier écoute : 15 OCTOBRE centre culturel des MAZADES Atelier voix : 26 SEPTEMBRE Atelier écoute : 16 OCTOBRE centre culturel HENRI DESBALS Atelier voix : 11 OCTOBRE Atelier écoute : 17 OCTOBRE Inscriptions auprès du centre culturel concerné > Chanter en chœur et en famille Le Capitole propose à des familles de se retrouver pour faire cette expérience du partage, de l’écoute et de l’expression chorale. Ces ateliers sont animés par David Godfroid, artiste du Chœur du Capitole. THEATRE DES MAZADES Samedi 24 OCTOBRE A partir de 8 ans Inscriptions auprès du centre culturel concerné 11 Et bientôt… Ballet Maîtres du XXe siècle George Balanchine Thème et Variations William Forsythe The Vertiginous Thrill of Exactitude Jiri Kylian Falling Angels / Symphony in D par le Ballet du Capitole HALLE AUX GRAINS 4 > 7 NOVEMBRE Opéra Dialogues des Carmélites Direction musicale Patrick Davin Mise en scène Nicolas Joel HALLE AUX GRAINS 27 NOVEMBRE > 6 DECEMBRE Concert Présences vocales # 1 Ouverture du Festival Novelum 2009 Vous avez la parole, vous avez ma parole ! Un concert-conversation Conception et musique Jacques Rebotier Textes Ernst Herbeck et Jacques Rebotier Ensemble court-circuit AUDITORIUM SAINT-PIERRE-DES-CUISINES 4 NOVEMBRE 20H30 RESERVATIONS +33 (0) 5 61 63 13 13 www.theatre-du-capitole.fr 12