simon boccanegra - Théâtre du Capitole

Transcription

simon boccanegra - Théâtre du Capitole
SIMON
BOCCANEGRA
Giuseppe Verdi
(1813-1901)
Mélodrame en un prologue et trois actes.
Livret de Francesco Maria Piave et Arrigo Boito, d’après la pièce d’Antonio García Gutiérrez.
Créé le 12 mars 1857 à la Fenice de Venise.
Version révisée créée le 24 mars 1881 à la Scala de Milan
NOUVELLE PRODUCTION
Direction musicale Marco Armiliato
Conception et mise en scène Jorge Lavelli
Décors Agostino Pace
Costumes Francesco Zito
Lumières Roberto Traferri, Jorge Lavelli
Orchestre National du Capitole
Chœur du Capitole
Direction Alfonso Caiani
HALLE AUX GRAINS
9 - 13 - 16 - 20 OCTOBRE
11 - 18
20H
15H
Répétition générale 7 OCTOBRE
14H
RESERVATIONS
www.theatre-du-capitole.fr NOUVEAU
+33 (0)5 61 63 13 13
SAISON 2009/10
DOSSIER DE PRESSE
Contact presse
Vanessa Chuimer | Katy Cazalot
Tel : +33 (0)5 61 22 24 30
[email protected]
Tarifs : de 10 € à 100 € - Durée : 3H
Spectacle surtitré en français
Audiodescription pour les personnes déficientes
visuelles (réalisation Accès Culture avec le soutien
de la Fondation Orange)
Cette nouvelle saison, et première de Frédéric Chambert à la tête du
Théâtre du Capitole, s’ouvre avec une nouvelle production de Simon
Boccanegra, opéra qui n’a pas été donné au Capitole depuis 1983.
Cet événement est marqué par le retour à Toulouse de Jorge Lavelli, figure
emblématique du spectacle vivant. Argentin d’origine et français d’adoption, il n’a
cessé de bousculer les codes du théâtre et les a priori face à la scène lyrique. En
1977, il signait la mise en scène du premier opéra donné à la Halle aux grains,
Fidelio de Beethoven. Cette salle toulousaine allait devenir par la suite un haut lieu
de la musique classique ; Michel Plasson, qui était au pupitre de ce Fidelio y dirigera
de nombreux opéras.
A la baguette, nous retrouverons le chef italien Marco Armiliato accueilli la dernière
fois en 2008 pour Les Noces de Figaro, et invité régulièrement au Metropolitan
Opera de New York où il dirigeait notamment en 2008/2009 La Rondine de Puccini,
une coproduction du Capitole et du Covent Garden de Londres.
Marco Armiliato sera à la tête d’une distribution internationale. Le rôle-titre de Simon
Boccanegra sera confié au baryton polonais Andrzej Dobber que l’on n’a pas
entendu à Toulouse depuis Capriccio de Strauss en 1995. Depuis, il mène une
carrière marquée par le répertoire verdien ; en 2008/2009, outre Rigoletto, Aïda et
Nabucco, il chantait Giorgio Germont dans La Traviata à Hambourg, Amsterdam, Los
Angeles et New York. A ses côtés, la soprano grecque Alexia Voulgaridou qui fera
ses débuts au Capitole avec une prise de rôle ; elle a notamment été invitée à la
Scala de Milan pour le rôle-titre de Manon et au Deutsche Oper de Berlin pour
incarner Mimi dans La Bohème. Seront de retour à Toulouse la basse arménienne
Arutjun Kotchinian dernièrement au Capitole dans Œdipe et le ténor italien Stefano
Secco qui est aussi cette saison à Paris pour La Bohème et Don Carlo, ainsi qu’à San
Francisco pour Faust de Gounod.
Distribution
Andrzej Dobber
Simon Boccanegra
Alexia Voulgaridou
Maria Boccanegra / Amelia Grimaldi
Arutjun Kotchinian
Jacopo Fiesco
Stefano Secco
Gabriele Adorno
Robert Bork
Paolo Albiani
Yuri Kissin
Pietro
Claude Minich
Un Capitaine des arbalétriers
Marie Virot
Une servante d’Amelia
[un plébéien qui deviendra doge]
[fille « disparue » de Boccanegra]
[un patricien]
[un patricien]
[un plébéien]
[un plébéien]
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Argument
Prologue
Nommé Doge à la succession de Fiesco, patricien détesté, le corsaire Simon
Boccanegra espère retrouver Maria, la fille de celui-ci, qu’il a aimée autrefois. Fiesco,
sachant que Maria est morte, décrète qu’il leur accordera son pardon le jour où
Simon lui restituera sa petite-fille, Amelia, fruit des amours coupables de Simon et
Maria. Simon découvre le corps sans vie de cette dernière.
Acte I
Vingt-cinq ans plus tard, Gabriele, l’amant d’Amelia, et son tuteur Andrea (Fiesco)
conspirent contre Simon. Lorsque Amelia révèle à Simon qu’elle est orpheline, Simon
reconnaît en elle sa fille disparue. Gabriele tente d’assassiner Simon mais Amelia
s’interpose.
Acte II
Paolo a empoisonné l’eau de Simon et convaincu Gabriele qu’Amelia est la maîtresse
de Simon. Simon boit l’eau empoisonnée et sombre dans le sommeil. Gabriele était
prêt à le tuer mais, apprenant qu’il est en fait le père d’Amelia, il fait acte
d’allégeance envers le Doge.
Acte III
Les cloches retentissent, célébrant le mariage d’Amelia et de Gabriele. Sous les traits
d’Andrea, Simon reconnaît Fiesco. Il se réconcilie avec lui et, avant de mourir dans
ses bras, désigne Gabriele comme son successeur.
A propos de Simon Boccanegra
De même que près de vingt-cinq années séparent les créations de la première
version de Simon Boccanegra de Giuseppe Verdi (1813-1901) à la Fenice en 1857,
et la version révisée à la Scala en 1881, un quart de siècle s'étendent entre le
prologue et le premier des trois actes de cette vaste fresque. Histoire de filiation,
d'écoulement du temps et de conflit entre les Patriciens et le peuple dans la Gênes
du XIVe siècle, le livret de Francesco Maria Piave, tiré d'un drame de l'auteur
espagnol Antonio García Gutiérrez, relate la vie du corsaire Simon Boccanegra.
Devenu doge, il parviendra au prix de sa vie en défenseur du peuple, à sceller la
paix entre les Plébéiens et les Patriciens dans la cité, tout en dépassant les conflits
familiaux avec sa fille Amelia et Fiesco, le grand-père de celle-ci. De caractère noble,
l'opéra est durement critiqué lors de la création en raison de la couleur sombre de la
partition et de la complexité de l'intrigue, liée à l'imbrication de nombreux
événements. Jugeant lui aussi l'œuvre trop noire, Giuseppe Verdi propose des
années plus tard, comme pour Don Carlos et Macbeth, une nouvelle version,
remaniée avec l'aide du librettiste Arrigo Boito. Les ressorts mélodramatiques
intensifiés, la tristesse et la profondeur y sont finalement plus accentuées encore. En
constance résonance avec cette gravité, le traitement vocal révèle le caractère de
chaque personnage : l'innocence pour Amelia, l'autorité pour Boccanegra et un
timbre « d'acier » pour Fiesco, comme le recommandait le compositeur. Véritable
manifeste politique, ainsi Emanuele Muzio, élève et ami de Verdi, de déclarer
« Boccanegra est la lutte entre la plèbe et la noblesse », l'œuvre n'en est pas moins
un roman sur la relation d'un père à sa fille. Méconnu pendant des décennies et
restée dans l'ombre jusque dans les années 1970, Simon Boccangra est considéré
de nos jours comme l’une des plus belles partitions du grand maître du vérisme.
3
Note de Jorge Lavelli
Plusieurs thèmes s'entrecroisent dans ce superbe opéra de Verdi. Comme si l'envie
de mettre en musique des thèmes politiques qui occupaient alors son esprit et le
besoin absolu de blanchir l'échec de la première version de l'ouvrage (Venise, 1857)
se conjuguaient dans une ambition unique. Sur le plan politique, l'aspiration de
contribuer par son apport à l'unité italienne l'anime et le passionne. Sur le plan
artistique, les conflits et les résistances dans Boccanegra offrent à Verdi les voies
d'une expression nouvelle.
Dès le début, et dans un « climat » de conspiration plutôt que de campagne
électorale, la musique installe un souffle mystérieux et le traitement du dialogue, si
proche de la conversation, frappe l'esprit du spectateur. Nous sommes sur les voies
d'un voyage où le politique se lie à des conflits privés, ressurgis du passé, et que les
personnages vont devoir affronter de nouveau. La toile d'araignée se tisse comme
dans un rêve éveillé. Et sur le maillage de ses fils, les traits de l'ambition, du
ressentiment et de l'espoir né des compensations de l'amour se dessinent,
subtilement, alors qu'un autre joyau dramaturgique enfle la partition et le livret : un
saut dans le temps, magnifique, étonnant, inattendu, qui permet d'avancer dans
l'espace et de donner un sens au présent.
Le Simon Boccanegra de la version Boito de 1881 permet au compositeur de
développer musicalement des recherches innombrables, qui enrichissent la structure
de l'œuvre, nous fascinent par leur justesse, leur invention et leur immense
imagination.
Amour, frustration, désenchantement : la passion est au cœur de la vie. Verdi y
puise la force de son inspiration qui s'exprime en liberté, avec les accents les plus
douloureux et les plus profonds. Dans un charme amer et tonique, Verdi atteint ici le
sommet de son talent et de son art.
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Interview de Jorge Lavelli
Dans votre Simon Boccanegra, comment tirez-vous parti de la
configuration atypique de la Halle aux Grains ?
Pour moi, l’espace est un facteur capital. On ne peut pas faire une mise en scène
dans l’absolu car il y a un rapport évident entre la mise en scène et l’architecture.
Dans un théâtre à l’italienne, la possibilité est grande que l’on s’y retrouve plus
facilement. Dans un lieu qui n’est pas un lieu traditionnel d’opéra, d’autres facteurs
interviennent, qui sont à mon avis plus excitants pour la mise en scène. A la
restriction imposée par un seul espace s’oppose la possibilité de plusieurs espaces.
Cette pluralité des espaces à l’intérieur d’un lieu différent, qui offre d’autres
manières de montrer, qui donne la possibilité de couvrir un auditorium plus dispersé
et plus fracturé, me paraît plus attrayante, plus libre. La mise en scène travaille avec
l’idée qu’il faudra initier les interprètes à une forme où le point de vue du spectateur
est différent selon qu’il est de face ou de côté : l’action peut se produire n’importe
où. Tout dépend de l’imagination du metteur en scène et du travail qu’il veut faire
avec cet espace.
Avez-vous choisi dans votre mise en scène de transmettre la signification
politique que revêt l’ouvrage à l’époque de Verdi ?
Le contexte du risorgimento n’est pas à mon avis l’aspect fondamental de la pièce,
mais il est important de le garder à l’esprit. Du vivant de Verdi, les spectateurs
étaient plongés dans cette atmosphère. Pour un public actuel, la charge politique
contenue dans le livret n’est pas aussi claire qu’à l’époque. On a l’impression que les
personnages du drame qui se révèlent sont ceux qui font pression contre le
gouvernement « populaire » de Simon Boccanegra. Je crois en réalité que Verdi
sème un peu la confusion. Entre le prologue et l’acte I, 25 ans se passent : Simon
Boccanegra est toujours au pouvoir. On ne sait donc pas si ce qu’il a constitué est
une monarchie ou une république. Appliquer un point de vue presque historique ou
naturaliste me semble peu intéressant car Verdi aimait beaucoup le mélodrame. S’il
n’y avait pas une histoire, un contenu mélodramatique, il n’arrivait pas à s’exprimer
avec le naturel et la violence qui sont les siens. Le spectateur doit trouver un
équilibre entre, d’une part, ce qui est de l’ordre du social, du conflictuel, les
manœuvres politiques et arrangements entre factions qui donnent lieu à l’élection
de Boccanegra, et d’autre part la trame narrative plus sensible, plus passionnée. Par
exemple, les options politiques de Gabriele Adorno font partie de l’opposition au
gouvernement de Simon Boccanegra, mais il choisit finalement une option de type
sentimental. Par amour pour Amelia, il se range du côté de Boccanegra.
Propos recueillis par Sofiane Boussahel
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Les artistes
MARCO ARMILIATO Direction musicale
2009/2010
Un bal masqué à Berlin
Le Trouvère à Barcelone
La Fille du régiment et
La Bohème au Metropolitan
Opera de New York
Falstaff à Bilbao
Projets
Otello à l’Opéra de Paris
Linda di Chamounix à Barcelone
Au Théâtre du Capitole
Le Barbier de Séville (1998) Rigoletto (2001) - Le Comte
Ory (2001) - Falstaff (2002) La Rondine (2005) - Le
Triptyque (2006) - Les Noces
de Figaro (2008)
En 1992, Marco Armiliato est nommé chef principal de l’Orchestre Symphonique de Sofia et débute
une collaboration régulière avec le Teatro Arriaga de Bilbao, où il dirige notamment La Bohème,
Carmen, Macbeth et Les Contes d’Hoffmann.
En 1995, il débute à la Fenice de Venise avec Le Barbier de Séville, puis en 1996 au Wiener
Staatsoper avec Andrea Chenier. Depuis, il dirige aux Etats-Unis : au Metropolitan Opera de New
York (Le Trouvère, La Bohème, Sly, Aïda, Turandot, Rigoletto) et à l’Opéra de San Francisco (La
Bohème, Madame Butterfly, La Traviata, Tosca, Aïda, Le Trouvère…).
Il dirige Tosca à Barcelone, Philadelphie et Madrid, Turandot à Toronto, Andrea Chenier à
Pittsburgh et Baltimore, L’Elixir d’amour à Santander, La Traviata à Santiago, Aïda et Tosca à Berlin,
La Bohème, Un bal masqué, Le Trouvère et Madame Butterfly à Munich, Ernani aux Arènes de
Vérone, La Rondine au Théâtre du Châtelet. Il débute à l’Opéra de Hambourg avec La Traviata, au
Teatro dell’Opera de Rome avec Aïda et Turandot, au Covent Garden de Londres avec Turandot
également. A Vienne, il dirige Fedora, Jérusalem, Turandot et La Traviata.
En 2007/2008, il dirige La Bohème et Un bal masqué au Bayerische Staatsoper, Simon
Boccanegra, Werther, Tosca, L’Elixir d’amour, Manon, Cavalleria Rusticana, Paillasse, Falstaff et
Don Carlo à Vienne et La Fille du régiment au Metropolitan Opera.
En 2008/2009, il retourne notamment à Vienne pour Le Barbier de Séville, L’Elixir d’amour, Falstaff,
Lucia di Lamermoor et au Metropolitan Opera pour Lucia di Lammermoor et La Rondine
(coproduction Théâtre du Capitole/Covent Garden de Londres).
JORGE LAVELLI Conception et mise en scène
2009/2010
L’Avare de Molière au Teatro
María Guerrero de Madrid
Projets
Polyeucte de Zygmunt Krauze
pour l'Opéra de chambre de
Varsovie
Au Théâtre du Capitole
Fidelio (1977, Halle aux grains)
Né à Buenos Aires, Jorge Lavelli est naturalisé français en 1977. Metteur en scène de théâtre et
d’opéra, il travaille en France et à l’étranger (Europe, Etats-Unis, Amérique latine).
Ses premières réalisations, plus spécialement orientées vers un théâtre de recherche et de création,
explorent le répertoire contemporain. Ainsi, il introduit en France le théâtre de Gombrowicz, monte
Panizza, O’Neill, sans délaisser les classiques tels que Sénèque (Médée) ou Corneille (Polyeucte).
Directeur fondateur du Théâtre national de la Colline (1987 à 1996), il se consacre à la découverte
et à la création d’auteurs du XXe siècle. Il y mettra en scène des créations de Lorca, Noren,
Berkoff...
A l’opéra, il met en scène les compositeurs de notre temps : Ravel, Debussy, Bizet, Stravinsky,
Bartok, Prokofiev, Janacek, Von Einem, Krauze, Ohana, Nono... ainsi que Haendel (Alcina), Mozart
(Les Noces de Figaro, L’Enlèvement au sérail), Beethoven (Fidelio), Gounod (Faust), Verdi ou
Puccini.
Ces dernières années, il crée trois opéras : Cecilia de Charles Chaynes à Monte-Carlo, Medea de
Rolf Liebermann à l'Opéra Bastille et Babel 46 de Xavier Montsalvage au Teatro Real de Madrid. Au
théâtre, il met en scène Copi (L'ombre de Venceslao), A. Miller (création du Désarroi de Mr. Peters),
T. Kushner (création de Homebody/Kabul), Calderon (La hija del aire), Tankred Dorst (création de
Merlin), Juan Mayorga (création de Chemin du ciel (Himmelweg) - création française du Garçon du
dernier rang) et Sophocle (Œdipe roi).
AGOSTINO PACE Décors
2009/2010
Les Autres de Jean-Claude
Grumberg au Théâtre des
Mathurins - Dernière station
avant le péage de Lanie
Robertson à Cachan.
Au Théâtre du Capitole
Débuts in loco
A ce jour, Agostino Pace a créé 190 décors et scénographies en France et à l'Etranger,
essentiellement pour le théâtre, l'opéra, mais aussi pour le cinéma, la télévision et des expositions
d’architecture.
Depuis 2000, il a signé les décors et scénographies de nombreux opéras (Cecilia de Charles
Chaynes à Monte-Carlo, Medea de Rolf Liebermann à l’Opéra Bastille, Babel 46 de Xavier
Montsalvage et L’Enfant et les sortilèges à Madrid) et pièces de théâtre (Mein Kampf (Farce) de
Georges Tabori au Teatro San Martin de Buenos Aires, Mr. Peter d’Arthur Miller au Théâtre de
l’Atelier à Paris, La Hija del Aire de P. Calderon de la Barca au Teatro Espaňol de Madrid, Le Roi se
meurt d’Eugène Ionesco au Théâtre Hébertot, L’importance d’être Constant d’Oscar Wilde au
Théâtre Antoine, Puzzle de Woody Allen et Le Mariage de Barillon de Georges Feydeau au Théâtre
du Palais-Royal, L’Avare et Le Malade imaginaire de Molière au Théâtre de la Porte Saint-Martin, Le
Garçon du dernier rang de Juan Mayorga au Théâtre de la Tempête à Paris).
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FRANCESCO ZITO
Au Théâtre du Capitole
Débuts in loco
Francesco Zito débute à la Fenice de Venise en 1977 avec un ballet. Il travaille avec le metteur en
scène Jorge Lavelli depuis 1988, année de l’inauguration du Théâtre de la Colline avec El publico de
Lorca. Il crée ensuite les coutumes de nombreuses pièces de théâtre et d’opéra au Festival d'Aixen-Provence (La Flûte enchantée, L’Enlèvement au sérail) ainsi qu’à l’Opéra de Paris (création
mondiale de La Célestine de M. Ohana en 1988, Ariodante de Haendel). Toujours avec Jorge
Lavelli, il crée les costumes de Siroe, Rè di Persia de Haendel à la Fenice de Venise et à New York,
Babel 46 de X. Montsalvage et L’Enfant et les sortilèges à Madrid et au Liceo de Barcelone, Le
Vaisseau fantôme au Teatro San Carlo de Naples, Merlin ou la Terre dévastée de T. Dorst aux Nuits
de Fourvière. Pour le Mai musical florentin, il dessine les décors et costumes de Das Marienleben de
P. Hindemith. En 1988, il crée les costumes de Wozzek et, en 2008, ceux de Tosca, La Bohème et
Cavalleria Rusticana.
A Rome, il crée les décors et costumes de Charlotte Corday de L. Ferrero et du ballet Le Corsaire au
Teatro dell’Opera. Au Teatro Massimo de Palerme, il réalise notamment les décors et coutumes de
Falstaff et Ernani, Le Château de Barbe-Bleue, Angélique et Persée et Andromède de Ibert. A la
Fenice de Venise, il dessine ceux de L’Olimpiade de Cimarosa et L’Olimpiade de Galuppi.
Il a en outre travaillé pour le Teatro Stabile de Turin, l’Opéra de Monte-Carlo, le Teatro de Sao
Carlos de Lisbonne et a collaboré avec Carolyn Carlson (Fenice de Venise, Festival d'Avignon) et
Graham Vick (Ascanio in Alba de Mozart).
ROBERTO TRAFERRI
2009/2010
L’Avare de Molière au Teatro
Nacional María Guerrero
de Madrid
Au Théâtre du Capitole
Débuts in loco
Costumes
Lumières
En 2007, Roberto Traferri réalise notamment les lumières de Mujeres bonitas et Divas de Manuel
Gonzalez au Teatro Güemes de Mar del Plata (Argentine), Dialogues des Carmélites au Teatro de
Bellas Artes (Mexique), La Traviata au Teatro Argentino de la Plata, Oscar et la dame rose d’EricEmmanuel Schmitt et El camino a la Meca d’Athol Fugard au Multiteatro de Buenos Aires.
En 2008, il travaille sur les productions de Una cierta piedad et La forma de las cosas de Neil
LaBute, respectivement au Teatro Metropólitan et au Multiteatro (Argentine), Revista Latina de
Jorge Ginsburg au Teatro Candilejas (Cordoue), Chúmbale de Oscar Viale au Teatro Nacional
Cervantes, La Princesa cenicienta (el musical) de Alicia Zanca au Teatro Astral (Argentine), Œdipe
Roi de Sophocle au Teatro Romano de Mérida (Espagne), El tenór de Ken Ludwig au Teatro
Metropólitan et El trompo metálico de Heidi Steinhardt au Teatro del Pueblo (Buenos Aires).
En 2009, on le retrouve au Teatro Nacional Cervantes pour Tango turco de Rafael Bruza, au Teatro
Regina pour Souvenir de Stephen Temperley, au Teatro De la Comedia pour Playa bonita de Hugo
Midón et à Buenos Aires pour Puerto Buenos Aires de Gustavo Sajac.
ANDRZEJ DOBBER Baryton | Simon Boccanegra
2009/2010
Stiffelio à New York
Au Théâtre du Capitole
Cappricio (1995)
Né en Pologne, Andrzej Dobber est lauréat de nombreux concours, dont celui du Belvédère de
Vienne (1989). Au début de sa carrière, il est membre de l’Opéra de Nüremberg puis de celui de
Francfort. Il se produit aujourd’hui dans les principaux opéras aux côtés de chefs tels que Riccardo
Chailly, Pinchas Steinberg, Giuseppe Sinopoli, Silvain Cambreling, Riccardo Muti, Carlo Rizzi, Zubin
Mehta.
Son répertoire contient tous les rôles importants de baryton (Verdi) ainsi que les principaux
oratorios et œuvres symphoniques. Parmi ses prestations les plus marquantes, citons ses débuts à
la Scala de Milan dans le rôle-titre de Rigoletto, des représentations à Cincinnati, Dresde (Otello),
Amsterdam (Macbeth, Simon Boccanegra, Un bal masqué, La Traviata), au Festival du Maggio
Musicale à Florence (Le Trouvère, Tosca), au Festival de Glyndebourne (Macbeth), à l’Opéra de
Paris (Rigoletto, Luisa Miller), au Deutsche Oper Berlin (La Traviata), au Bayerische Staastoper, au
Metropolitan Opera de New York (Aida, La Traviata).
En 2008/2009, il interprète Rigoletto à Hambourg, La Traviata à Hambourg, New York et Los
Angeles.
ALEXIA VOULGARIDOU
Au Théâtre du Capitole
Débuts in loco - prise de rôle
Soprano | Maria Boccanegra / Amelia Grimaldi
La carrière de la soprano grecque Alexia Voulgaridou démarre avec son interprétation de Susanne
(Les Noces de Figaro) sous la direction de Sir C. Davis à Munich.
Parmi ses apparitions les plus remarquées figurent Anna Bolena (rôle-titre) au Teatro Massimo de
Palerme, Liu (Turandot) à Valence et Mimi (La Bohème) à la Scala de Milan. Elle fut également
applaudie dans les rôles de Mimi au Staatsoper de Berlin, Micaela (Carmen) à Valence et
Desdemone (Otello) au Staatsoper de Hambourg.
Elle interprète Sophie (Le Chevalier à la rose) pour la réouverture du Prinzregententheater de
Munich et participe à la création mondiale de Macht, Masse, Mensch de S. Bhagwati.
Au cours des saisons passées, elle a chanté dans La Traviata, Les Contes d’Hoffmann, Fidelio, La
Flûte enchantée (Pamina) à Hannovre, Munich, Darmstadt et Cologne, La Bohème (Mimi) au
Deutsche Oper de Berlin, Manon à la Scala de Milan et à Séville, La Rondine à Sydney, Roméo et
Juliette à Atlanta, Anna Bolena à Turin, La Traviata et Don Giovanni (Donna Elvira) à Bordeaux,
Faust et le Requiem de Verdi au Festival de Ravenne.
En 2008/2009, elle est notamment Luisa Miller à Valence, Marguerite (Faust) à Valence et Palerme.
Parmi ses enregistrements, citons La Bohème à Bregenz (DVD) et La Clémence de Titus de Mozart
sous la direction de P. Steinberg (CD chez Sony).
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ARUTJUN KOTCHINIAN Basse | Jacopo Fiesco
2009/2010
Roussalka à Nice - Rigoletto à
Palerme - Le Barbier de Séville La Bohème - Le Trouvère et
Turandot au Deutsche Oper de
Berlin
Au Théâtre du Capitole
La Flûte enchantée (2007) Œdipe (2008)
La basse arménienne Arutjun Kotchinian est lauréat de nombreux concours, dont celui du Belvédère
de Vienne en 1995. Membre du Deutsche Oper de Berlin, il y remporte un vif succès au cours des
dernières saisons dans les rôles de Zaccharie (Nabucco), du Grand Inquisiteur (Don Carlos), du
Prince Gremine (Eugène Onéguine), de Méphistophélès (Faust) et de Wurm (Luisa Miller), rôle qu’il
reprend pour ses débuts à la Scala de Milan.
En 2001, il débute au Covent Garden de Londres dans Otello (Lodovico). A Los Angeles, il interprète
le Prêtre (Moïse et Aaron). On peut également l'entendre dans Turandot au Staatsoper de
Hambourg, Te Deum (Bruckner) à Madrid, Œdipus Rex au Liceo de Barcelone, Le Trouvère au
Covent Garden et le Requiem de Dvorak au Konzerthaus de Vienne.
La saison 2006/2007 l’amène à chanter Rigoletto à Trieste, Roméo et Juliette et le Requiem de
Verdi au Deutsche Oper de Berlin, Le Trouvère (Ferrando) à Orange.
En 2007/2008, il interprète Pimène (Boris Goudonov) au Teatro Real de Madrid, Raimondo (Lucia di
Lammermoor) à Lausanne, Raimondo, Veit Pogner (Les Maîtres chanteurs de Nuremberg), Alvise
Badoero (La Gioconda) et Colline (La Bohème) à Berlin et Ramphis (Aïda) à Tokyo.
En 2008/2009, il se produit dans Turandot, La Bohème, Lucia di Lammermoor au Deutsche Oper
Berlin, Norma à Lisbonne, Rigoletto à San Diego et en concert avec l’Orchestre Philharmonique de
Munich.
Arutjun Kotchinian a enregistré Die Harmonie der Welt (Hindemith) et Ritter Blaubart (von
Reznicek) avec le Rundfunk-Sinfonieorchester de Berlin dirigé par M. Janowski.
STEFANO SECCO Ténor | Gabriele Adorno
2009/2010
La Bohème et Don Carlo à
l’Opéra de Paris - La Bohème à
Monte-Carlo - Faust à San
Francisco
Projets
Un bal masqué à l’Opéra Royal de
Wallonie - Macbeth à Bilbao
Au Théâtre du Capitole
Rigoletto (2006)
Vainqueur de nombreux prix internationaux (B. Gigli, J. Björling, F. Labó, M. Lanza, AsLiCo…),
Stefano Secco débute en 1997 au Teatro Verdi de Sassari dans le rôle de Fenton (Falstaff). Suite à
son interprétation remarquée de Rodolphe (La Bohème) au Teatro dell’Opera de Rome, il entame
une carrière internationale et se produit sur les plus grandes scènes italiennes (Scala de Milan,
Teatro Massimo de Palerme, Teatro Regio de Turin, Fenice de Venise, Teatro Comunale de
Bologne), allemandes (Staatsoper de Hambourg, opéras de Francfort et de Leipzig, Deutsche Oper
de Berlin) ainsi qu’au Liceo de Barcelone, à l’Opernhaus de Zürich, au Grand Théâtre de Genève, au
Wiener Staatsoper, à l’Opéra de Paris, de Lyon, au Théâtre du Capitole de Toulouse et au Covent
Garden de Londres.
Parallèlement, il soutient une riche activité de concert en Europe, avec des chefs prestigieux
comme R. Chailly, M. Chung, J. Lopez Cobos, S. Ranzani. Il enregistre notamment Les Puritains,
Gianni Schicchi, la Messa di Gloria de Mascagni…
En 2008/2009, il interprète Rigoletto et Macbeth à Paris, Werther à Francfort.
ROBERT BORK Baryton | Paolo Albiani
2009/2010
Faust de P. Fénelon à l’Opéra de
Paris - La Walkyrie à Hanovre
Projets
Le Crépuscule des dieux à
Strasbourg
Au Théâtre du Capitole
Le Prince de Hombourg (1997) Ariane à Naxos (1998) - Le
Chevalier à la rose (1999) - L’Or
du Rhin (2001) - Les Maîtres
chanteurs de Nuremberg (2002
et 2006) - Lulu (2003) - La Flûte
enchantée (2003) - Faust de P.
Fénelon (2007)
Né à Chicago, Robert Bork connaît ses premiers succès en tant que membre du Studio d’Opéra de
Cologne. Il devient ensuite membre permanent de l’Opéra de Cologne où il interprète avec succès
Papageno (La Flûte enchantée), Lescaut (Manon Lescaut), Escamillo (Carmen)… Des engagements
suivent à la Scala de Milan, à l’Opéra National de Hambourg, du Rhin, au Capitole de Toulouse, à la
Fenice de Venise et au Vlaamse Opera d’Anvers où il interprète Mr. Redburn (Billy Budd).
Son répertoire comprend également Jokanaan (Salomé), le Hollandais (Le Vaisseau fantôme),
Balstrode (Peter Grimes), Don Carlo di Vargas (La Force du destin), Faninal (Le Chevalier à la rose),
et Ben Ata (création mondiale de The Marriage between Zones three, four and five de Philip Glass).
En concert, on peut l’écouter dans des œuvres contemporaines (Le Radeau de la Méduse de Hans
Werner Henze) mais aussi dans Ein deutsches Requiem de Brahms, la Symphonie n°8 de Mahler, la
Symphonie n°9 de Beethoven, la Passion selon saint Matthieu et la Messe en si mineur de Bach.
Au cours des saisons dernières, il interprète avec succès Kothner dans Les Maîtres chanteurs de
Nuremberg à Paris, Biterolf dans Tannhäuser au Théâtre du Châtelet (2004), Gunther (L’Anneau du
Nibelung) pour une prise de rôle à Amsterdam, le Capitaine Balstrode (Peter Grimes), Gaudí de
Joan Guijoan et Lescaut (Manon Lescaut) à Barcelone. Au Théâtre des Champs-Elysées de Paris, il
interprète Don Fernando dans Léonore de Beethoven en version de concert, à la RuhrTriennale, le
Major Mary dans Les Soldats et au Bayerische Staatsoper, Mr. Redburn dans Billy Budd.
En 2007/2008, il interprète Albert (Werther) au Bayerische Staatsoper, Gunther (L’Anneau du
Nibelung) à Anvers. En 2008/2009, il est Kothner (Les Maîtres chanteurs de Nuremberg) et
Jochanaan (Salomé) à Barcelone.
YURI KISSIN Basse | Pietro
Né en 1973 en Russie, Yuri Kissin immigre en Israël en 1990. Il fait des débuts remarqués dans
Lady Macbeth de Mzensk (Prikazchik) dirigé par V. Gergiev au New Israeli Opera.
Depuis 1994, il participe à l’Israël Vocal Art Institution où il interprète entre autres Masetto (Don
Giovanni), Colline (La Bohème), Don Basilio (Le Barbier de Séville), Dulcamara (L’Elixir d’amour),
Guglielmo (Cosi fan tutte) et le rôle-titre de Don Quichotte.
Il chante dans plusieurs productions sur les scènes de l’Opéra de Paris : Tosca (Sciarrone), Parsifal
(le Deuxième chevalier) dirigé par J. Conlon, Don Carlos (un Député Flamand), K de P. Manoury,
Boris Godounov, Eugène Onéguine, La Traviata et Parsifal.
En 2004/2005, il participe notamment à la nouvelle production de Des Esels Schatten (R. Strauss)
au Festival Radio France de Montpellier. En 2005/2006, il est Le Commissaire impérial dans
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2009/2010
Billy Budd à l’Opéra de Paris
Projets
Francesca Da Rimini et Gianni
Schicchi à l’Opéra de Paris
Au Théâtre du Capitole
Don Carlo (2005)
Madame Butterfly à l’Opéra Bastille. Il interprète Cuno (Der Freischutz) à Rennes, Il Portiere
(La Notte di un Nevrastenico de N. Rota) à Clermont-Ferrand et Haly (L’Italienne à Alger) à Toulon.
Par la suite, il fait ses débuts wagnériens dans le rôle de Daland (Le Vaisseau fantôme) à Dijon. Il
interprète le Médecin (Pelléas et Mélisande) sous la direction de B. Haitink au Théâtre des Champs-
Elysées et au Concertgebouw d’Amsterdam. A l'Opéra national de Lorraine et à Toulon, il est Snug
dans Le Songe d’une nuit d’été. A l’Opéra de Paris, il chante Schlémil (Les Contes d'Hoffmann) et le
Cinquième Juif (Salomé).
En 2007/2008, il retourne à Paris pour le Borgne (La Femme sans ombre) et en 2008/2009, Le
comte Ceprano (Rigoletto), le Docteur (Macbeth) et Sciarrone (Tosca).
Parallèlement à cette carrière parisienne, Yuri Kissin interprète Cesare Angelotti (Tosca) à Bordeaux
et Basilio (Le Barbier de Séville) à Tel Aviv.
ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITOLE DE TOULOUSE
CONCERTS OCTOBRE 2009
Je 15 • TOURNEFEUILLE
Tugan Sokhiev direction
MOUSSORGSKI-RAVEL
Tableaux d’une Exposition
TCHAIKOVSKI
Symphonie n°5
Me 21 • TARBES
Tugan Sokhiev direction
MOUSSORGSKI-RAVEL
Tableaux d’une Exposition
ELGAR
Variation Enigma, op. 36
Ve 23 & Sa 24 • TOULOUSE
Tugan Sokhiev direction
Akiko Suwanaï violon
CHOSTAKOVITCH
Ouverture festive, op. 96
BRAHMS
Concerto pour violon
en ré majeur, op. 77
ELGAR
Variations Enigma, op. 36
Di 25 • TOULOUSE
Tugan Sokhiev direction
Sarah Iancu violoncelle
BLOCH
Shelomo, Rhapsodie hébraïque
MOUSSORGSKI-RAVEL
Tableaux d’une Exposition
Depuis le 1er septembre 2008, le chef russe Tugan Sokhiev est directeur musical de l’Orchestre
National du Capitole de Toulouse, après avoir été pendant 3 ans premier chef invité et conseiller
musical de la formation toulousaine.
Créé au début du XIXe siècle pour les saisons d’opéras du Théâtre du Capitole, l’Orchestre du
Capitole de Toulouse s’est affirmé comme orchestre symphonique après 1945. André Cluytens et
Georges Prêtre l’ont dirigé. L’arrivée de Michel Plasson en 1968 a été une étape décisive dans la vie
de l’Orchestre. Sous sa direction, sa vocation symphonique s’est considérablement développée. Il a
entrepris de nombreuses tournées hors de France et a enregistré avec Emi France plus d’une
soixantaine de disques.
L’effectif de l’Orchestre est passé à 104 musiciens dans le cadre du plan du renouveau musical
lancé par Marcel Landowski, et en 1980, le Ministre de la Culture lui a décerné le titre d’
« Orchestre National ».
Michel Plasson a quitté la tête de l’Orchestre national du Capitole en août 2003, et en est chef
d’orchestre honoraire.
L’Orchestre présente sa saison symphonique à la Halle aux Grains de Toulouse, donne des concerts
de décentralisation régionale et assure la saison lyrique et chorégraphique du Théâtre du Capitole.
Il est l’invité régulier de nombreux festivals (Piano aux Jacobins, Toulouse les Orgues, Présences de
Radio France, Nuits de Fourvière, Chorégies d’Orange…) et salles de concert. En 2009/2010, il est
programmé pour deux concerts à la Salle Pleyel à Paris. De nombreuses tournées à l'étranger lui
permettent également de se faire connaître par un public international, comme la tournée
européenne de 11 villes qu’il a réalisée en 2008/2009, ou bien encore celles qui sont prévues
notamment en Chine/Japon et Allemagne/Autriche en 2009/2010.
Tugan Sokhiev et l’Orchestre National du Capitole ont déjà enregistré deux disques chez Naïve :
Tableaux d’une Exposition de Moussorgski/Symphonie n°4 de Tchaïkovski (2006) et Pierre et le
Loup de Prokofiev, avec la participation de Valérie Lemercier (2007).
En 2008, l’Orchestre a reçu une « Victoire d’honneur » à l’occasion de la 15e édition des Victoires de
la Musique Classique qui s’est déroulée à la Halle aux Grains de Toulouse.
Karol Beffa, compositeur en résidence à l’Orchestre de septembre 2006 à juin 2009, a composé
trois partitions créées sous la baguette de Tugan Sokhiev : Paradis artificiels (pour orchestre,
2007), un Concerto pour violon pour Renaud Capuçon (2008) et un Concerto pour piano pour Boris
Berezovsky (mai 2009).
CHŒUR DU CAPITOLE
CONCERTS EN 2009/2010
17 oct. • Basilique NotreDame de la Daurade
Alfonso Caiani direction
Festival international Toulouse
les Orgues
2 fév. • Auditorium SaintPierre-des-Cuisines
Alfonso Caiani direction
Programme de musique sacrée
24 juin • Cathédrale SaintEtienne
Jean-Pierre Canihac direction
Les Sacqueboutiers
MONTEVERDI
Vespro delle Beata Vergine
direction : Alfonso Caiani
Le Théâtre du Capitole possède un chœur depuis sa fondation à la fin du XVIIe siècle.
Le Chœur du Capitole est placé sous la direction de Alfonso Caiani à partir de septembre 2009,
après avoir été dirigé par Pierre Iodice de 1991 à 2003 et par Patrick Marie Aubert de 2003 à 2009.
Le chœur est formé de 45 artistes permanents auxquels se joignent des choristes supplémentaires
selon les besoins des productions. Il existe également un chœur d’enfants dirigé par David
Godfroid.
Le chœur assure principalement la saison lyrique du Théâtre et se produit également lors de
concerts dans les saisons du Théâtre et de l’Orchestre du Capitole.
En concert, il a interprété la Messe n°2 en mi mineur de Bruckner (2005), Le Roi David d’Honegger
et Le Miroir de Jésus de Caplet (2006), la Messe de Stravinsky, le Berliner Requiem de Weill et
« Ich lasse dich nicht » d’après Faust de Philippe Fénelon (2007) et des œuvres de Bernstein, Pärt
et Rutter aux côtés de l’Orchestre National du Capitole (2009).
Il est aussi aux côtés de l’Orchestre de Chambre de Toulouse en 2007/2008 pour un ciné-concert
présentant L’Arlésienne (film d’André Antoine et musique de Georges Bizet).
Invité privilégié des Chorégies d'Orange, le Chœur du Capitole participe à de nombreuses
productions : Faust de Gounod (1990 et 2008), Aïda (1991 et 2001), La Traviata (1993), La Force
du destin (1996), Carmen (1998), Les Contes d’Hoffmann (2000), Roméo et Juliette (2002), Otello
(2003), Nabucco (2004), Aïda (2006), Pagliacci et Cavalleria Rusticana (2009).
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Autour de Simon Boccanegra
Durant cette saison hors les murs, le Théâtre du Capitole invite le public à découvrir
les multiples facettes de sa programmation et à pénétrer, peut-être pour la première
fois, dans le monde de l’opéra et de la danse par de nombreuses portes d’entrée.
Exposition sur Jorge Lavelli
Jorge Lavelli, 40 ans de théâtre et d’opéra
Parallèlement aux représentations de Simon Boccanegra,
des photographies sur le travail de Jorge Lavelli seront
exposées à la Halle aux Grains et à la librairie Ombres
Blanches. De nombreux clichés signés Laurencine Lot
retraceront les mises en scène de Jorge Lavelli au
Théâtre national de la Colline et évoqueront les célébrités
qui ont travaillé avec lui. Son travail à l’opéra sera
également illustré.
HALLE AUX GRAINS
6 OCTOBRE > 7 NOVEMBRE
LIBRAIRIE OMBRES BLANCHES
13 OCTOBRE > 7 NOVEMBRE
Conférence
Présentées par un spécialiste de l’œuvre, du compositeur ou de son époque, invité
spécialement à cette occasion, ces conférences données les premiers lundis qui
précèdent la première de chaque spectacle, permettent tant à l'amateur passionné
qu'au visiteur néophyte de découvrir en détails l'opéra ou le ballet au programme.
Simon Boccanegra. Scènes dramatiques, scènes historiques.
Par Michel Lehmann, musicologue, directeur du département de musique de
l’Université de Toulouse II – Le Mirail, directeur de l’IRPALL.
ESPACE CROIX-BARAGNON
Lundi 5 OCTOBRE
18H
Entrée libre
Parlons-en
Tous les soirs de représentation, rendez-vous une demi-heure avec un des artistes
de la production ou l’un des membres de l’équipe artistique du Théâtre, pour une
brève présentation et une discussion à bâtons rompus autour de l’œuvre, de sa mise
en scène ou de son interprétation musicale.
HALLE AUX GRAINS
9 - 13 - 16 - 20 OCTOBRE
19H
Entrée libre
Les ficelles du spectacle
Ces rendez-vous dominicaux à la Halle aux grains permettent d’aborder les aspects
scénographiques, techniques et historiques de l’opéra à l’affiche.
HALLE AUX GRAINS
Dimanche 11 OCTOBRE 10H45
A partir de 7 ans et en famille - Durée 1H15
Inscriptions : [email protected]
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Les ateliers créatifs
Tout au long de la saison, le Théâtre du Capitole invite le public à participer à une
série d’ateliers créatifs autour de l’opéra ou du ballet à l’affiche.
> Faisons un opéra !
Ces ateliers proposent de revisiter une œuvre. Sarah Goldfarb, directrice artistique
du ReMuA (REseau de Musiciens intervenants en Ateliers), anime ces ateliers basés
sur l’un des thèmes forts d’une œuvre qui constituera le point de départ pour une
relecture et la création collective d’un livret.
« Introduction à l’opéra », autour de Simon Boccanegra.
LA FABRIQUE
UNIVERSITE TOULOUSE LE MIRAIL
Samedi 10 - Dimanche 11 OCTOBRE
Stage tout public (20 personnes)
Inscriptions : [email protected]
> A corps voix
En partenariat avec les associations et les centres culturels de la Ville de Toulouse,
Christian Camerlynck et Isabelle Gordien animeront ces ateliers dont le dispositif
associe des ateliers d’écoute (1h30), des ateliers d’initiation au chant (une journée)
et un accès privilégié à une représentation de Simon Boccanegra.
centre culturel SOUPETARD
Atelier écoute : 2 OCTOBRE
Atelier voix : 10 OCTOBRE
centre culturel ALBAN MINVILLE
Atelier écoute : 6 OCTOBRE
maison de quartier de RANGUEIL
Atelier voix : 27 SEPTEMBRE
Atelier écoute : 10 OCTOBRE
centre culturel BELLEGARDE
Atelier voix : 12 OCTOBRE
Atelier écoute : 15 OCTOBRE
centre culturel des MAZADES
Atelier voix : 26 SEPTEMBRE
Atelier écoute : 16 OCTOBRE
centre culturel HENRI DESBALS
Atelier voix : 11 OCTOBRE
Atelier écoute : 17 OCTOBRE
Inscriptions auprès du centre culturel concerné
> Chanter en chœur et en famille
Le Capitole propose à des familles de se retrouver pour faire cette expérience du
partage, de l’écoute et de l’expression chorale. Ces ateliers sont animés par David
Godfroid, artiste du Chœur du Capitole.
THEATRE DES MAZADES
Samedi 24 OCTOBRE
A partir de 8 ans
Inscriptions auprès du centre culturel concerné
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Et bientôt…
Ballet
Maîtres du XXe siècle
George Balanchine Thème et Variations
William Forsythe The Vertiginous Thrill of Exactitude
Jiri Kylian Falling Angels / Symphony in D
par le Ballet du Capitole
HALLE AUX GRAINS
4 > 7 NOVEMBRE
Opéra
Dialogues des Carmélites
Direction musicale Patrick Davin
Mise en scène Nicolas Joel
HALLE AUX GRAINS
27 NOVEMBRE > 6 DECEMBRE
Concert
Présences vocales # 1
Ouverture du Festival Novelum 2009
Vous avez la parole, vous avez ma parole !
Un concert-conversation
Conception et musique Jacques Rebotier
Textes Ernst Herbeck et Jacques Rebotier
Ensemble court-circuit
AUDITORIUM
SAINT-PIERRE-DES-CUISINES
4 NOVEMBRE 20H30
RESERVATIONS
+33 (0) 5 61 63 13 13
www.theatre-du-capitole.fr
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