LEE baE

Transcription

LEE baE
LEE
baE
scu lpt ur e
pe i n tur e
exposition en accès libre
dans le passage central
du musée
LEE
b aE
Autour de l'exposition
Vernissage de l’exposition vendredi 22 avril, à 18h
Edition d’un catalogue et réalisation d’un film
en partenariat avec le domaine de Kerguéhennec
Rencontre avec l’artiste le samedi 15 octobre à 15h
Visites tous publics et animations scolaires
sur rendez-vous auprès du service du patrimoine :
02 97 01 64 00 - [email protected]
s c u l p tu r e
pe i n tu r e
Activités Petits découvreurs pendant les vacances d’été
Musée des Beaux-arts, Place Saint Pierre - Tél. 02 97 01 63 00
Du 23 avril au 31 mai et du 1er octobre au 6 novembre : ouvert du mardi au dimanche
(sauf 1er mai, 5 mai, 8 mai, 15 et 16 mai, 1er novembre), de 13h30 à 18 h
Du 1er juin au 30 septembre : ouvert tous les jours, de 13h30 à 18 h
La douzième édition
de la Nuit européenne des musées
aura lieu le samedi 21 mai 2016.
Conception : Direction de la communication - Ville de Vannes - Imprimerie municipale - © Photo : Mia Kim
La Cohue
La C oh u e
Musée des Beaux-Arts
Place Saint-Pierre - Vannes
journal d'exposition
23 avril - 6 novembre 2016
LEE
baE
sculptur e
pein tur e
© Photo : Mia Kim
édito
Je suis très heureux d’accueillir l’artiste international
Lee Bae au musée des Beaux-arts de la Cohue.
Faisant écho à l’œuvre exposée au Domaine
de Kerguéhennec, l’installation sculpture - peinture
dans le passage de la Cohue est un des grands
rendez-vous artistiques vannetais de l’année 2016.
Cette installation, proposée dans le cadre de l’année
France/Corée, nous permet de découvrir des œuvres
réalisées pour la plupart avec du charbon, matériau
organique qu’il se plaît à travailler et mettre en scène
lors de cette exposition.
J’espère que vous prendrez plaisir à découvrir
l’univers artistique de Lee Bae durant cette saison
au musée de la Cohue.
David Robo
Maire de Vannes
LEE Bae investit
le passage central
de la Cohue le temps
d'un été alors qu'au
domaine de Kerguéhennec,
l'artiste est intervenu
dans la nef de la chapelle,
tout en usant de
la charpente du lieu.
Né à Chung-Do (Corée du sud) en 1956, LEE Bae étudie
à l’école des Beaux-Arts de Séoul. En 1990, il arrive à Paris
et devient l’assistant de l’artiste international coréen LEE Ufan.
Largement reconnu dans son pays natal, il a présenté ses œuvres
dans de nombreuses expositions en France et à l’étranger.
Il déploie son travail à travers de multiples supports et matériaux,
parmi lesquels la peinture à l’huile sur toile, les agrafes sur
toile et surtout le charbon, qu’il aborde sous différentes formes.
LEE Bae s’inscrit dans la jeune génération du mouvement
monochrome Dansaekhwa, apparu à la fin des années cinquante,
qui se fonde sur un rapport harmonieux de l’homme avec
la nature et sur un engagement du corps dans l’acte créatif.
Certaines de ses peintures témoignent également de l’influence
de l’œuvre de Simon Hantaï et de Pierre Soulages.
L’exposition LEE Bae – Sculpture-Peinture présentée
au musée de Vannes s’inscrit dans le cadre de l’Année
France-Corée célébrant les 130 ans de l’établissement
des relations diplomatiques entre les deux pays.
Elle est organisée en partenariat avec
le Domaine de Kerguéhennec, propriété
du Département du Morbihan.
La notion d’énergie est essentielle dans ses créations :
l’énergie du geste pictural mais également celle contenue
dans les matériaux, notamment le charbon, qui tient une place
de premier plan dans son œuvre. De cette matière « née du
feu et qui sert à le rallumer », comme il le souligne, LEE Bae
explore les propriétés plastiques autant que la symbolique,
très présente dans les cultures asiatiques.
Acrylique médium noir de charbon de bois sur toile, 130 x 87 cm, 2015
© Photo : Chiwook Nho
LEE Bae dans son atelier, 2015. © Photo : Mia Kim
L’artiste raconte que ce medium fut d’abord choisi par défaut.
Fraîchement arrivé en France, il n’avait pas les moyens de se
procurer les fournitures souhaitées et se tourna alors vers cette
matière à la fois organique et transformée par l’homme. (…)
LEE Bae utilise ce matériau dans des œuvres en deux et trois
dimensions. À l’état de poudre, le charbon offre d’incomparables
qualités de noirs, d’ailleurs exploitées pour la fabrication de
l’encre de Chine. (…) La dimension sculpturale de ce matériau
s’affirme avec des installations impliquant des « paquets »
de charbon étroitement serrés par des élastiques noirs, que
l’artiste présente simplement posés au sol.
Le travail de LEE Bae résonne en effet d’une forte dimension
symbolique liée à la dimension de régénération du charbon,
et à sa fonction protectrice et purificatrice dans la tradition
coréenne.
Durant l’exposition, est également présenté un film relatif
au rituel de la célébration de la Nouvelle Lune pratiqué
notamment dans son village natal à l’occasion de fêtes populaires
célébrées quinze jours après le nouvel an chinois. On élève
un monticule de cinq à six mètres fait de branchages auxquels
on met le feu, dans une action de purification et de fertilisation
liée au passage vers la nouvelle année.
Extrait du texte de Florence Jaillet, historienne de l’art.
Charbon de bois et ficelles elastiques
2015 © Photo : Chiwook Nho