Rouen impressionnée, rétro 2010 et 2013 - Espace presse
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Rouen impressionnée, rétro 2010 et 2013 - Espace presse
1 ROUEN IMPRESSIONNÉE 2016 Du 2 juillet au 26 septembre 2016 Ma culture c’est Rouen 1- L'art urbain s'empare de Rouen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 2- Quatre questions à Olivier Landes, le commissaire de l’exposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 3- Trois promenades artistiques et urbaines dans la ville Le quartier Luciline, le long des quais de Seine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Le centre-ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Les Sapins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 4- Rouen impressionnée rétro 2010 et 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 5- Calendrier du chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 5- Les artistes invités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 6- La Normandie, berceau de l’impressionnisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 7- Les partenaires majeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 8- Informations pratiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 « Ma culture, c’est Rouen » La Ville de Rouen affirme et revendique son dynamisme culturel ! La capitale normande soutient les initiatives artistiques et culturelles contemporaines. « Ma Culture, c’est Rouen », est la concrétisation de la démarche menée en faveur de la création et de la diffusion d’œuvres, du registre classique à une dimension plus contemporaine. Véritable signature de la politique culturelle, « Ma culture, c’est Rouen » incarne à la fois les projets artistiques mais aussi les acteurs locaux qui les conduisent. Forte d’une programmation culturelle riche, la Ville veille à ce que l’art sous toutes ses formes, soit partagé et accessible à l’ensemble des Normandes et des Normands. La culture à Rouen, c’est : • 7 bibliothèques municipales comptant 15 000 inscrits ; • 7 festivals de cinéma par an ; • Environ 3 000 places de spectacle assises ; • 150 associations culturelles répertoriées ; • 4,4 millions d’euros de subventions visant à soutenir la création et la diffusion. L’art urbain s’empare de Rouen Pour cette 3e édition de Rouen Impressionnée, la Ville de Rouen se met une nouvelle fois aux couleurs de l’art contemporain, au travers d’une exposition exceptionnelle d’art urbain en format XXL. Initiée en 2010 par Valérie Fourneyron, alors députée-maire de Rouen, dans le cadre du festival Normandie Impressionniste, Rouen Impressionnée s’installe pour chacun de ses rendez-vous dans la ville et développe une vision artistique contemporaine ouverte et accessible au plus grand nombre. Cette année, ce sont près de 25 fresques monumentales, ainsi que plusieurs réalisations éphémères, qui prendront ainsi possession de l’espace public. Rouen Impressionnée 2016 s’implante sur tout le territoire rouennais et se décline sous la forme de trois promenades artistiques et urbaines. Le centre-ville, le secteur Luciline le long des quais de Seine et le quartier des Sapins seront les lieux de déambulations destinées à découvrir l’art urbain aussi appelé street art. Chacune d’entre elles rassemblent les œuvres murales des artistes et des collectifs invités, aux accents internationaux ou régionaux. 3 parcours dans la ville Olivier Landes invite les artistes à prendre en considération l’essence des lieux et l’histoire des quartiers sur lesquels ils vont intervenir. Ainsi, le port, le centre-ville ou les Sapins émettent des ondes urbaines diverses, que les peintres entendent réinterpréter à leur façon lors de leur intervention in situ. La relation à la Seine, la centralité ou la vie dans un quartier seront mis en peinture par les artistes, invités à instaurer, de près ou de loin, un rapport dialectique entre le lieu et leur œuvre. L’œuvre collective des artistes invités esquissera ainsi, d’une façon singulière, un certain portrait de la ville, à même ses murs… Tout en mettant à l’honneur un patrimoine graphique déjà existant. Cette opération a notamment reçu le soutien de différents partenaires : l'État, Haropa-Port de Rouen et Rouen Habitat. © J.P. Sageot Le projet piloté par Olivier Landes, le commissaire de l’exposition, se déroule en plusieurs étapes. Les artistes néo-muralistes confirmés se croiseront à Rouen durant les deux mois et demi de chantier, de la mi-avril à la fin juin, en vue d’une inauguration le 2 juillet prochain. Ce rendez-vous unique permettra la rencontre de la scène rouennaise et d’artistes venus d’Europe centrale (une artiste autrichienne, deux Polonais et un Allemand), d’Amérique Latine (un artiste brésilien, un Chilien, un Argentin) et d’autres représentants de renom de cette discipline en France. Yvon Robert, Maire de Rouen et Christine Argelès, Première Adjointe au Maire, en charge de la Culture Un « Day trip » original Rouen, labellisée Ville d’art et d’histoire, est connue pour ses richesses architecturales et ses personnages illustres qui ont marqué l’histoire. « Ville patrimoniale donc, mais résolument tournée vers l’avenir, qui ne cesse de se renouveler en multipliant les collaborations avec les artistes d’aujourd’hui », expliquent Yvon Robert, Maire de Rouen, et Christine Argelès, première adjointe au Maire en charge de la Culture. Dans le sillon du festival Normandie Impressionniste dont il est partie prenante, Rouen Impressionnée est l’occasion de créer des synergies et d’instaurer, en cœur de ville, une véritable effervescence. « Nous avons à cœur d’inciter à la création et de laisser libre court à l’imagination de ceux qui rythment la vie artistique de la cité. Promouvoir la diversité culturelle et la rendre accessible à tous, telles sont les missions que nous nous donnons au quotidien pour les Rouennaises et les Rouennais », poursuivent Yvon Robert et Christine Argelès. Pendant tout l’été, la capitale normande s’illustre sur ses murs et se donne à voir sous un nouvel angle ! Ma culture c’est Rouen 31 Quatre questions à Olivier Landes, commissaire de l’exposition Qui es-tu ? Hormis « commissaire de l’expo « Rouen impressionnée », comment résumer ton parcours ? Je suis géographe urbaniste de formation. J’ai toujours aimé l’art à titre personnel et l’art urbain en particulier, comme « spectateur », depuis mes études à Toulouse, une longue expatriation à Barcelone dans les années 2000 ou lors de voyages en Amérique Latine. Parcourant les rues de Valparaiso, de Lodz ou du Raval barcelonais, j’ai compris que l’art urbain était créateur d’urbanité, grâce à son esthétique, sa gratuité et sa capacité d’adaptation à la ville. J’ai fondé alors l’Association Art en Ville, dans le but de promouvoir cet art et son magnifique potentiel auprès des acteurs de la ville. J’ai ensuite eu la chance d’avoir accès à une friche unique, appartenant à Grand Paris Aménagement l’ancienne casse auto du Fort d’Aubervilliers. J’y ai créé le festival In Situ, où une cinquantaine d’artistes sont venus repeindre de nombreux supports, maisons, façades ou carcasses de voitures. L’expérience du visiteur était hybride, à la fois urbaine, par la découverte d’un lieu hors du commun, et artistique en tant que visiteur d’une exposition. C’est la recherche de cette confusion, artistique et urbaine, qui conduit désormais ma trajectoire. L’art urbain s’expose hors des lieux conventionnels d’exposition et fait ainsi partie du paysage de nos villes. Mon souhait en tant que commissaire, est d’inviter l’artiste à poser un regard particulier sur les lieux, espérant ainsi créer une plus grande relation avec le public, qui est l’enjeu premier de ces interventions in situ. Créer des interventions en milieu urbain est intéressant, mais il me semble important de donner l’épaisseur à l’expérience, au-delà de l’esthétique, en soignant son lien à des réalités urbaines et sociales, évitant ainsi le parachutage d’œuvres dans un simple but d’embellissement. Qui sont les artistes sélectionnés et comment les as-tu choisis (représentatifs d’un style, complémentaires les uns des autres, style figuratifs) ? Existait-il une direction artistique ou une idée prédéfinie dans tes choix ? J’ai passé plusieurs mois à repérer les murs qui accueillent les réalisations de Rouen Impressionnée. Trois quartiers sont ressortis : le centre-ville, le quartier Luciline et le quartier des Sapins, très différents. Chacun dégage des ondes particulières, des architectures propres, une singularité dans la ville. Ce sont les lieux qui m’ont inspiré certains artistes. A titre d’exemple, Robert Proch peindra la façade arrière du cinéma Omnia, salle historique du centre-ville qui était un music-hall de renom pendant tout le 20e siècle. Ce support improbable de près de 400 m² propose de nombreux volumes, une enfilade de fenêtres, plusieurs boîtiers techniques, deux volées d’escaliers… Le style de Robert Proch, très composé, lumineux, mêlant figuration et abstraction, s’adaptera bien à cette architecture technique. Nous en avons parlé et il se sent très à l’aise avec ce bâtiment, qui enserre lumières, projecteurs, ondes sonores, résonances, applaudissements. Brusk peindra un hangar portuaire sur la Seine, Satone l’emblématique façade du hangar 23, une ancienne salle de concert, Ramon Martins un mur du quartier cosmopolite des Sapins. Chacun livrera une interprétation de ces lieux. L’œuvre collective, faite de l’ensemble de ces impressions urbaines, ébauchera ainsi un certain portrait de Rouen. Ma culture c’est Rouen 4 1 Jana & JS dans le cadre de l’exposition In Situ, à Aubervilliers, en 2015. Le quartier des Sapins va recevoir une Comment vois-tu le développement du attention particulière, peux-tu nous en street art ces dernières années ? dire un peu plus ? Le développement récent de la discipline s’explique Oui, le quartier des Sapins va accueillir sans doute l’intervention la plus aboutie des trois secteurs, car c’est le plus peuplé des trois, et pas moins de sept fresques y seront peintes ! Un travail d’écoute de la population, de compréhension du quartier, de sa culture, de sa place dans la ville, a été fait de façon à fournir aux artistes des éléments inspirants. Qui s’attarde aux Sapins se rend compte que c’est un quartier en altitude, cosmopolite et relativement pacifique, loin de certains préjugés négatifs qui perdurent à son égard. Nous avons sollicité les enfants par des ateliers, des visites de chantiers, les artistes viendront donner des conférences aux collégiens. Les artistes reçoivent le fruit de travail pédagogique sur le quartier, rédactions, dessins, histoires, desquels ils pourront s’inspirer. L’idée est de préparer le public à l’arrivée de ces œuvres qui vont changer leur paysage du quotidien, parfois à même leur propre immeuble. par l’explosion des réseaux sociaux qui permettent la diffusion globale de cet art qui, avant internet, était confidentiel et éphémère. Les possibilités sont multiples et très intéressantes. C’est une forme d’art gratuite, démocratique, exposée hors des lieux conventionnels d’exposition que sont les galeries et les musées. La portée potentielle est donc énorme, loin des milieux de l’art contemporain ou même des amateurs d’art. La ville propose de nombreux supports gris, marginaux, sans réel relief. Là encore les possibilités sont nombreuses. Murs, tunnels, blocs techniques, les options sont sans fin. La scène française et internationale voit émerger de nombreux talents, forts d’années d’expérience sur tous types de supports. Le milieu se professionnalise et des réalisations d’une grande qualité technique et artistique apparaissent quotidiennement de-ci de-là dans les villes du monde entier. Mais la rue étant publique, chacun peut s’autoproclamer street artiste. De ce fait, l’offre est hétéroclite et la « qualité » des œuvres produites souvent discutée. Ernest Pignon-Ernest, pionnier du mouvement disait récemment « ce n’est pas parce que c’est dans la rue que c’est intéressant ». Certaines des œuvres produites à Rouen resteront dans le paysage urbain de longues années, la responsabilité est grande, j’ai donc décidé de faire appel à des artistes néo-muralistes professionnels ayant de solides références de réalisations murales, figuratives ou abstraites. Ma culture c’est Rouen 1 5 Trois promenades artistiques et urbaines dans la ville Le public est invité à (re-) découvrir trois secteurs de la ville, très différents : les quartiers du secteur Luciline, du centre-ville et des Sapins, sur les Hauts-de-Rouen. PL ATEAU DES PROVINCES T T T T LES SAPINS A ve n ue T CHÂTELET T tel Neu fchâ de la T de Quartier T des Sapins MONT RIBOUDET S A I N TG E R VA I S Av en ue du PORT DE PLAISANCE Rib o Centre-Ville ud e t MADELEINE T l’Ys e Bo ule t aux u ai T du La S e in lier de PETITES EAUX M e la S alle T Q. de n Sev er Cou rs T Qua T i Pi e rre C orne ill Mo uli u e in en la A v a mp Ch ceau ue A e n risti de B rian d S T- S E V E R euf d’E lb Rue euf Lib éra tion ue de la d’E lb Ave n Rue GRAMMONT Ave n de la ue de Rési s Mart stan yrs ce M M du H SE C DAR ES ARL IN BAB � du � Mont Av. de l des M a R ar ésis tyrs tan ce mbre Nove BASSIN SAINT-GERVAIS / PORT DE PLAISANCE 11 PORT DE PLAISANCE Rib o M ud e t � � � L a Sei ne Qua Esp PRESQU’ÎLE ROLLET � Le Hangar 23 : Satone � Le Hangar 11 : Brusk � Chai à vins : Swiz BASSIN AUX BOIS de ai Qu E SAI GERV MADELEINE T � ÉLI Le secteur Luciline verra la réalisation de fresques monumentales sur quelques-unes des façades mythiques des bords de Seine, comme le hangar 23, le chai à vins ou le hangar 11. Une quinzaine de réalisations y sont attendues, avec notamment la peinture des portes du Musée maritime par le collectif rouennais Or2vue. MONT RIBOUDET Av en ue ec ou rs N RILLO ar d Bo ns RES Cours DA PAUL evard Boul E DARS M l ev B ou LE BOI S BAG NÈ d an Gr M e du T ro p uf be du Ha vre � de l’Eu l d’E M Route de ue en Av s M ule ard Jaurè Bo Bern J. Av. M l’Euro pe va rd ai Qu rad M t MONT GARGAN Po nt Ave nue n C ae de ray Biche til 1- Le quartier Luciline, le long des quais deT Seine nue Ave Es CÔTE STE CATHERINE ÎLE LACROIX de let aup ute d’E Ro Val du Rue Jea n Aven e qu An Av. ag de P aris nt le Po rneil Co e ei n -R -la T t Bre e M d r d- Rocade ca Ro e s-d ur Co s e du ai q u Qu Jac rd leva No T e Quai Jea n Ro nd Cl e men Est Nord- ai Qu x la B ours e R. St- Av. nue J. C ar tier Jea Qu ai BONNE NOUVELLE eau T n M T T T Hav re Voie rapide Sud III du T GRIEU T BASSIN ROUEN-QUEVILLY i M id S T- H I L A I R E T ace i de des Ma rég Boi rap T sgu ilbe r Qu ai t hes Ga sto n Bo ule t � Le Musée Maritime : Collectif Or2vue � Ancien Restaurant Quai Ouest : Madkow France levard Jean de: Idem & Mozaik (A31) � Maison 79Boudu Mont Riboudet Bethen cour � Maison de quartier rue Mustel : Ecloz t Q ua i Pon le C t Gui onq llau uér me an t TQ Q ua i C ave Ro nde M aux n Ro nde Ga sto Bethen cour t ai Qu E eva rd de de E enue T Av r e Jean e Bou T Mat hild t p h es Ave S e in La M de rc ég ra Qu ai BoiePont ldie u M ar Boulevard France de ÉLI de T T sgu ilbe r BASSIN AUX BOIS ’ÎL Bou lev ard Belg es d es Boi des ac e de PRESQU’ÎLE ROLLET QU BOULINGRIN M Verdun E sp i Jean Pont ne d ’A Qua La Se in e ES rd ser Bou l T PR Bo u l eva e Marn la de evard Boul BIN S BA ARLE l’ Y de ard DA CH RSE M Bo ule v BASSIN SAINT-GERVAIS / PORT DE PLAISANCE Mo nt des T ard du Ha vre LA GRAN MARE Ma culture c’est Rouen Jea n BASSIN ROUEN-QUEVILLY Ave nue 1 6 Voie rapide Sud III au x i M id BONNE NOUVELLE Bo ule v Route Pon le C t Gui onq llau uéra me nt L E PAU ay Bicher LLON DARI l DARS ard Grand’Mare Bern VA L LO N S U I SS E châte Neuf ue T de en T Av Rou te te Rou Quartier TLuciline T TQ Cav e u ai d La Sei lier de ne la S a de te Rou Rou te de 2- Le centre-ville � BOULINGRIN l T châte Neuf Le centre-ville accueillera l’une des pièces S A I N Tmaîtresses de l’exposition, la mise en peinG E R VA I S ture de la façade arrière du cinéma Omnia par l’artiste Robert Proch, ainsi que d’autres actions, plus éphémères. Certaines œuvres urbaines existantes, comme les remarquables gravures d’Alain Rault, feront égaleMADELEINE ment partie du parcours. M la de vard Boule Bo u l eva e Marn rd l’ Y de ser M Bou lev ard de M T l’Ys er des Bo ule t M � T Qu ai � Omnia : Robert Proch du de �JeaLen Conservatoire Bethen : Gaspard Lieb La cour Sei t ne � Gare Rive Droite : Le crabe Qua et la mécano i Ro nde L’existant : Cav e lier de T M Hav re la S alle Q. d e la Ave Mo uli e u in en la A v a mp h C Cl e me e is rt lbe ru eA d’E lb euf cie r Te x nea LOMBARDIE du ro p e M l ev B ou ar d d’E lb Cours euf l’Eu d an Gr Rue T Grand’Mare VA L LO N S U I SS E Ave n de l ue de aR sM ésis arty tan rs ce � Immeuble Norwich : Ramon Martins � Immeuble Jumièges : Arnaud Liard � Immeuble Isigny : Sainer (Etam Cru) � Immeuble Hoche : Velvet et Zoer � Immeuble Granville : Bault � Immeuble Forest : Mart Aire � Salle Louis Jouvet : Jana & JS L A GRAND’ MARE GRAMMONT T T L A GRAND’MARE M T Bo ns ec ou rs eJ uro pe la Rue Sur les Hauts-de-Rouen, plusieurs façades des Sapins proposeront une déambulation artistique originale dans le quartier, devenu le temps du chantier le rendez-vous de certains des meilleurs représentants de la discipline : Ramon Martins, Sainer ou encore le duo Jana & JS. l’E de M Av de l. des M a R ar ésis tyrs tan ce CÔTE STE CATHERINE ÎLE LACROIX uf be ru � Du pu Jea n tide Bria nd l d’E de A r is ue en Av M Ave nue a ai Qu � �� � CHÂTELET de ule va rd n t le Po rneil Co -la ue Bo ue ve n A � M c Ro de P aris de let aup ute d’E Ro Val du Rue LES SAPINS � T e st etil d-E Nor ine nqu e A -R a S T- S E V E R T e t Bre e M d rre C orne ill Quai T gn i Pi e T � cad urs-de Ro Co s e du ai q u Qu Jac Ro nd eau Q ua T n C ae Ave nue e Jea n P L A T E A U DnEcSeau PROVINCES BONNE NOUVELLE Av. n Ave Bou rs ai Qu x 3- Les Sapins R. StSev er Cou rs T n M Voie rapide Sud III de Qu ai Av. nue J. C a rtier Jea n � Place Dominique Laboubée : Jef Aérosol T T T Jea Pont nne d’A rc Boulevard T de n e hes Ga sto Mat hild t Po nt rap � BoiPont eld ieu rég Qu ai ard Ma de T sgu ilbe r d Bo ule v des Boi Pon le C t Gui onq llau uér me an t ace de eva r Verdun Esp i aux Qua Belg es Bou l Ma culture c’est Rouen 1 7 Rouen impressionnée, rétro 2010 et 2013 Rouen impressionnée 2010 Quand l’art contemporain s’empare du paysage Du 3 juillet au 29 août 2010 Pendant les deux mois d’été, l’art contemporain s’est exposé dans les rues et jardins de Rouen. Les artistes ont investi l’espace public sous forme d’installations et ont ainsi créé un parcours dans la ville, rendant l’art contemporain accessible à tous. © J.P. Sageot Initiative de la Ville, cet événement s’est décliné en une multitude de rendez-vous. Parmi les œuvres les plus marquantes, nous avons tous en mémoire l’univers monumental et magique d’Arne Quinze. L’artiste belge a métamorphosé le pont Boieldieu en jardin suspendu. Son installation, dénommée Camille, était à la fois lieu de promenade, de méditation, d’échanges et de communication entre les rives droite et gauche de la Seine. Par cet acte artistique, chacun était invité à traverser le fleuve à la rencontre de l’autre rive et à s’arrêter dans cet « entre-deux » propice à la contemplation. Rouen impressionnée 2013 Regards d’artistes sur la Seine Du 6 juillet au 15 septembre 2013 L’édition 2013 nous a emmené au fil de l’eau… Des artistes de renommée internationale ont abordé le thème du fleuve sous des angles très divers : poétiques, humoristiques, cinétiques, ou politiques… nous révélant la Seine dans sa richesse et sa diversité. Le pont Boeildieu, symbole fort du lien entre les deux rives, était à nouveau à l’honneur pour cette édition. Il a accueilli Bit.fall, œuvre tout en finesse et technologie de l’artiste allemand Julius Popp. Cette gigantesque cascade de mots utilisait l’eau © J.F. Lange du fleuve pour former un écran sur lequel chaque goutte d’eau devenait pixel. Fragilité et poésie qualifiaient cette installation éphémère où les mots prélevés en temps réel dans la toile mondiale surgissaient et se dissolvaient dans la Seine, à la frontière entre visible et invisible, entre monde réel et navigation en ligne. Ma culture c’est Rouen 8 1 Calendrier du chantier (provisoire) Avril Mai Juin 1- Quartier Luciline Hangar 11 19 au 30 avril 18 avril - mi-juin Hangar 23 7 au 14 mai 2- Centre-ville 9 mai - mi-juin Omnia 9 au 17 mai 3- Les Sapins 14 mai - 21 juin Préparation de la façade du Hangar 11 avril 2016 © J.-P. Sageot L’un des événements majeurs du street art en Europe en 2016 Ma culture c’est Rouen 9 1 Les artistes invités COLLECTIF A31 IDEM [FRANCE - ROUEN] MOZAIK [FRANCE - ROUEN] � Luciline • Maison 79 du Mont-Riboudet Sans réelle vocation à faire accepter leur art, les graffeurs souhaitent délivrer un message de liberté et de gratuité. A l’heure de la mondialisation, le collectif rend également hommage à Rouen et sa banlieue qui, bien avant l’avènement d’internet, ont permis de côtoyer des univers, des gens et des lieux très différents. Pour les graffeurs d’A31, le « graffiti » reste un élément fondateur et un mode de vie assumé, qu’ils soient trentenaires ou quadragénaires. IDEM et MOZAIK sont dans le paysage Rouennais depuis 20 ans… au sens propre du terme ! Soutenus par leur collectif A31, ils ont fait des terrains vagues, usines désaffectées et voies ferrées, leur terrain de jeu ou plutôt leurs toiles d’artistes. IDEM toujours passionné de peinture depuis des années, a décidé de vivre de son art et crée en 2004 « GRAFFITI CONCEPT », afin de développer les fresques à la bombe chez les particuliers et professionnels. Avec son compère MOZAIK, la fusion est telle, que la qualité et la diversité de leurs peintures murales, leur forgent rapidement une solide réputation auprès de partenaires comme QUICK, SNCF, TF1, France 3. Hôtel Mercure, Casino Guivarch… Pour MOZAIK, le graffiti est avant tout une passion, une culture. En 2004, lui aussi réalise son rêve : ouvrir un Graffiti Shop à Rouen. 12 ans après, « WANTED SHOP » est le dealer officiel de couleurs du département. Il travaille alors étroitement avec les mairies, associations, festivals, entreprises et particuliers. Malgré une influence très Old SchooL, MOZAlK aime les formes graphiques, les accumulations de couleurs vives, qu’il prend plaisir à donner vie sur des objets, toiles ou murs… Ma culture c’est Rouen 10 1 BAULT [FRANCE] � Les Sapins • Immeuble Granville Artiste et illustrateur français, né en 1978 dans l’Aveyron, Bault commence le graffiti au début des années 1990 dans le sud de la France. Depuis son plus jeune âge, Bault s’intéresse aux pratiques urbaines, notamment le rap (avec NTM et Assassin). Fasciné par le 93 et le graffitti, pour sa gratuité, sa liberté et son illégalité, il va poser ses premiers tags à l’âge de seulement 13 ans. Aujourd’hui, il compte sept expositions, majoritairement en France. Bault fait ses armes avec Dépose, à Sète, en formant le groupe TK, puis à Avignon avec les membres des TSH et des FDP. Bault délaisse le graffiti pendant plus de 10 ans et se concentre sur la vidéo d’art, le graphisme et l’illustration. Diplômé de l’École de Beaux-Arts d’Avignon, mais pensant ne pas être assez doué pour les lettrages, il s’amuse en créant des formes sans contraintes stylistiques. Toujours accompagné d’un carnet, il va développer durant ces années un cabinet des curiosités peuplé de personnages hybrides, parfois grotesques. Passionné par l’art brut de Gaston Chaissac, par l’art des fous, les dessins d’enfants, son œuvre est une sorte de réalisme détourné. Basé sur l’expérimental, Bault s’intéresse beaucoup aux artistes brésiliens, notamment Os Gemeos, et à la technique de la pixaçao : un mélange de tags et de recherche typographique, où chacun est libre de créer ses propres signes pour revendiquer ses idéaux. Ses animaux, créatures, totems allient couleurs vives et motifs très aboutis. Leurs déformations invitent à sourire, à penser autrement notre vision de l’œuvre en nous laissant porter par l’étrangeté du dessin. Presque de l’ordre de l’absurdité, ses scènes sont l’illustration, dans une représentation très brute, de l’actualité et de tout ce qui serait susceptible d’inquiéter l’artiste. Sa technique est un mélange de peinture acrylique, de monochrome, de couleurs et de contours en spray. BRUSK [FRANCE] ECLOZ [FRANCE - ROUEN] � Luciline • Hangar 11 � Luciline • Maison de quartier Brusk est un artiste français âgé de 40 ans. Né à Lyon et diplômé à l’École de Beaux-Arts de SaintÉtienne, il est adepte du graffiti et de la culture hip-hop depuis ses 25 ans. En 2006, il intègre le mythique collectif Da Mental Vaporz (créé en 1999). Du graphic design au light graffiti (dont il est l’un des pionniers), à la sculpture, l’installation et la réalisation de films en stop motion, cet artiste est multidisciplinaire. Il maîtrise de nombreux outils et peut les combiner gracieusement à son travail. L’équilibre de ses compositions se joue à base d’une gestion subtile de l’espace, des vides et des accumulations, des matériaux, des superpositions de plans. Resté longtemps dans un style de peinture très sombre, il combine actuellement avec harmonie les couleurs. Malgré l’humour et une certaine légèreté dans un style immédiatement identifiable, il pose un regard poétique, parfois sarcastique, sur le monde qui l’entoure. Son travail vise à refléter véritablement la relation complexe entre l’homme et la nature. La liberté de choix et d’expression prime pour laisser place à un dessin militant. Cette idée de liberté est un vecteur fondamental dans le travail de Brusk, car elle est génératrice de valeurs sociales qui bousculent et percutent l’opinion. Son environnement de prédilection est l’espace public, notamment les autoroutes, voies ferrées, trains, terrains vagues, friches. Présent sur la scène graffiti depuis plus de 17 ans, Brusk mène une carrière internationale, exposé à Londres, Hong-Kong, Rio de Janeiro ou encore Paris. Il a ainsi participé à de nombreuses expositions collectives et sa première exposition individuelle s’est déroulée l’année dernière à la Galerie Itinerrance (Paris). Lorsque Guillaume Vincent découvre le graff à la fin des années quatre-vingt-dix au « Sud III », il a 15 ans. Devant les quelques centaines de fresques de cet entrepôt mythique de Rouen, il se promet de devenir graffeur. Il choisit le pseudo « Ecloz » et commence à peindre. Il prend des milliers de photos, se documente, améliore constamment sa technique, et se lance des défis toujours plus grands. Il peint les friches industrielles, les murs, les trains, les bords d’autoroutes. Il posera même sa signature jusque sur le toit du théâtre des Arts de Rouen, et sur le TGV. Sa ville devient rapidement trop petite, il se déplace à Bordeaux, Toulouse, Lyon, l’île de la Réunion, mais aussi Bruxelles, Anvers, Chicago, Los Angeles, et d’autres. En 2004, il est finalement arrêté par la brigade parisienne anti-dégradation. Transféré à Paris, il est 48 h en garde à vue, mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Il sera condamné à neuf mois de prison ferme en première instance. En appel il est condamné à un sursis, assorti de 55 000 euros d’amende. Mais Ecloz n’abandonne pas. Il ne change pas de pseudo non plus. Une fois cette affaire réglée, il se lance dans la décoration, transmet sa passion aux enfants, commence à peindre sur toile et a exposé ses photos pour faire connaître son Art et son talent différemment. Il achète une petite boutique rue des Bons-Enfants à Rouen qu’il entreprend de restaurer complètement, pour y faire son atelier et sa galerie. Aujourd’hui Ecloz vit de son Art, et peint toujours dans les friches. Sa force est de n’avoir rien oublié de ses premiers pas, de ses exploits, des sanctions, ni du soutien inconditionnel de ses parents. Ma culture c’est Rouen 11 1 JANA & JS [AUTRICHE/FRANCE] ARNAUD LIARD [FRANCE] � Les Sapins • Salle Louis Jouvet � Les Sapins • Immeuble Jumièges Jana et JS pour Jean-Sébastien, ont respectivement 31 et 35 ans. Ce couple franco-autrichien s’est formé lors de leur rencontre à Madrid en 2004 et vit maintenant à Salzbourg, en Autriche, depuis 2010. Guidés par leur passion pour la photographie et par leur sensibilité commune à l’esthétique urbaine, ils lancent leur carrière en 2007. Ils s’inspirent de la ville et de son architecture en perpétuelle mutation mais aussi par ceux qui la vivent. Ils développent leur travail autour de la pratique du pochoir (qu’ils ont appris avec le maître Artiste-Ouvrier). Entre réalité et bande dessinée, leurs personnages sont immortalisés par l’objectif des deux artistes, pour ensuite être imprimés, découpés et reprendre vie dans des paysages inattendus : urbain, urbex, campagne… Le couple s’intéresse particulièrement à ceux qui portent l’histoire, car ils sont très attentifs à l’environnement : l’architecture et les gens qui y vivent. Ils essayent toujours de faire des liens entre l’œuvre qu’ils réalisent et le lieu où elle prend vie. Ils y introduisent une sorte de jeu de réflexion ou de mise en abîme. Le couple est déjà passé par quelques villes telles Vienne, Düsseldorf ou Miami. Ils ont participé à 35 expositions collectives (principalement en Europe, mais aussi aux États-Unis) et 10 expositions individuelles (entre l’Autriche et la France) leur ont été consacrées. Arnaud Liard est né en 1975 à Gennevilliers. Il vit et travaille à Paris. Diplômé Peintre en lettre, il s’est initié à l’art par le biais de la photographie qu’il pratique à la fin des années 80. Ses pérégrinations urbaines, appareil photo en bandoulière, l’entraînent à la rencontre de la culture graffiti, dans laquelle il s’immerge et qu’il pratique encore aujourd’hui. Dès cette période, il réalise ses premières toiles qu’il échange contre des bombes de peinture, outil précieux et indispensable à la réalisation sur mur, d’œuvres de grande envergure. Au début des années quatre-vingt-dix, aux côtés de Lek, Hof & Fleo, Arnaud Osean appartient au collectif LCA (« Lettres contre architecture »), qui développe une pratique du graffiti aux antipodes du style américain. Arnaud est alors influencé aussi bien par le graffiti scandinave et hollandais que par l’art moderne, notamment le mouvement « De Stijl ». Il développe un style qu’il qualifiera (non sans humour) de « cubiste », évoluant progressivement quelques années plus tard vers une stylisation des formes graphiques. Au début des années 2000, avec Onde et Hobz, il fonde le collectif de recherche plastique TRBDSGN. Comme lui, les deux autres membres fondateurs, sont issus de la scène du graffiti parisien, et leurs démarches respectives et conjointes, les guideront naturellement vers des travaux mixant graffiti, Design d’objet et Graphisme. Une monographie leur est consacrée en 2007 aux éditions design & designer. Toujours actifs, les TRBDSGN sont très visibles dans les rues parisiennes, mais aussi sur les grandes palissades de chantiers, où ils y développent un travail à plusieurs mains. Sous son vrai nom, Arnaud Liard peint sur des toiles recouvertes de ciment depuis 2002 un théâtre urbain qu’il met en scène à partir de photos de rue. Il décompose ses paysages réalistes pour les fragmenter et aller vers de l’abstraction graphique. Ma culture c’est Rouen 12 1 GASPARD LIEB [FRANCE - ROUEN] MADKOW [FRANCE - ROUEN] � Centre-ville • le Conservatoire � Luciline • Ancien restaurant « Quai Ouest » Gaspard Lieb est né à Créteil en 1975, il vit et travaille en Normandie. Des études de philosophie et d’esthétique l’amènent à enseigner la philosophie et à écrire des textes et catalogues pour divers artistes. Après un passage aux Beaux-Arts de Rouen, il prend le nom de Gaspard Lieb et commence à coller sur les murs des figures poétiques, proposant ainsi des rencontres urbaines éphémères. Il s’agit pour lui de peupler la ville de personnages afin de créer des rencontres poétiques au détour des rues. Ses œuvres ont la forme d’affiches découpées et collées sur les murs de la ville, sur des panneaux d’affichage publics ou publicitaires. Ses dessins sont fins et en noir et blanc. Thomas Pointeau est un artiste rouennais autodidacte qui s’intéresse très tôt au dessin et à la peinture. Plus qu’un simple moyen d’expression pour lui, la création artistique a toujours représenté un outil de compréhension du monde. C’est à travers elle qu’il nous livre depuis plusieurs années maintenant sa vision personnelle de la vie et de l’humain, puisant son inspiration dans des thèmes de la vie quotidienne. Le street-art fut pour lui son premier espace de création dès les années quatre-vingt-dix. Ce mouvement lui permettra de voyager à travers le monde et de faire de nombreuses rencontres. C’est durant cette période qu’il va développer son style et façonner sa personnalité artistique manipulant sans cesse les formes et les couleurs avec autant d’audace que d’habileté. Sa formation au métier de graphiste, qu’il suivra pendant 2 ans au Havre, lui permettra de développer son sens de l’esthétisme et de la composition à travers différents domaines : illustrations, graphismes et photographe. C’est la création de son entreprise qui va lui permettre une véritable liberté de choix de création et d’épanouissement artistique. Plus représentatif de son besoin de singularité, elle va lui garantir son indépendance d’idée, renforcer son identité et lui permettre de se réaliser en toute liberté de penser. La toile deviendra son support de prédilection au fil des années, lui permettant de se renouveler encore. C’est à travers une peinture vivante tantôt acérée et nerveuse tantôt légère et mélancolique qu’il nous livre des moments de la vie quotidienne tel qu’il la perçoit. La richesse de ses thèmes résidant dans un travail de précision, parfois même obsessionnel et détaché de toute norme. Il crée ainsi des espaces dans lesquels naissent des histoires et se développe un imaginaire. Aujourd’hui, il a fait de sa peinture un métier, faisant de chaque nouveau projet un nouveau défi, « comme une sorte de revanche sur la vie » qui lui permet de se réinventer et d’avancer. Ma culture c’est Rouen 13 1 MART AIRE [ARGENTINE] � Les Sapins • Immeuble Forest Artiste autodidacte, Mart Aire est né à Buenos Aires en 1986. Il s’est initié au graffiti à l’âge de 11 ans, lors de la première grande vague d’art urbain en Argentine. Mart a été l’un des premiers artistes argentins à graffer sur les trains. En 2007, il change complètement de bord et décide de se lancer dans les peintures murales avec son style inimitable : libre, spontané et fluide. Très tourné vers la figuration, son œuvre fait penser à des illustrations de livres d’enfants. Faits d’une explosion d’aplats de couleur en acrylique et de tracés fins et détachés à la bombe aérosol, ses murs sont des fenêtres vers un monde d’aventure, fantastique et plein de magie. Ses personnages flottent, dans tous genres de situations ludiques, parfois à vélo, entourés de végétation. Cette œuvre fantaisiste à souhait invite au rêve, au jeu, à la divagation. Ces dernières années, Mart est devenu une référence de l’art urbain argentin, ce qui lui a permis d’exposer dans de nombreux festivals et galeries du monde — notamment en Amérique Latine, aux États-Unis et en Europe. Il a déjà participé à près de 20 expositions collectives (The Friedge gallery, Washington DC ; Londonewcastle Project Space, London ; Causey Contemporary, New York ; Galerie Issue, Paris) et quatre expositions individuelles lui ont été consacrées, dont une à la Neurotitan Gallery de Berlin en 2012. COLLECTIF OR2VUE JAVIER BERTERO [CHILI - ROUEN] KEJO [FRANCE - ROUEN] MR RANKI [FRANCE - ROUEN] � Luciline • Musée Maritime Le collectif Or2Vue a vu le jour pour soutenir les initiatives artistiques et associatives tournées vers la promotion des cultures urbaines. Le collectif commence à travailler dans la rue et sur des terrains industriels sauvages, et fonde en 2008 une association, loi 1901, pour pérenniser son action. Il réalise des fresques murales donnant sur l’espace public, ou lors d’événements, en collaboration avec d’autres associations. Le collectif s’est progressivement orienté vers la requalification d’espaces et la mise en valeur de hangars industriels. Pour cela, ils mettent en place des conventions encadrant la réalisation de fresques murales et de signalétiques extérieures avec notamment la DRAC de Haute-Normandie (Hangar 108), le port autonome de Rouen (Hangar 16) et les services de santé au travail de l’AMSN. En 2011, sollicité par le port et la mairie de Rouen, le collectif prend en charge l’organisation d’une immense fresque murale pérenne sur la façade d’un hangar maritime à l’entrée Est de Rouen (hangar 181). Lors de cet événement, plus de 60 artistes régionaux et nationaux sont conviés à s’approprier ce support de 260 mètres de long sur plus de 5 mètres de haut. En 2013, invité par le salon des artistes contemporains de Honfleur, le collectif a l’occasion de réaliser une première exposition et une installation éphémère extérieure. Le collectif Or2Vue se compose d’une dizaine de membres actifs bénévoles, parmi lesquels des plasticiens, des graffeurs, des graphistes, des peintres, des architectes et des photographes qui mettent leurs savoir-faire au service d’une même vision de la ville et des formes artistiques qu’elle a vu naître. Ma culture c’est Rouen 14 1 Monté en collectif pluridisciplinaire, Or2Vue veut aussi apporter un soutien aux artistes en situation précaire et fédérer un réseau autour de projets. Régulièrement, ils les invitent à s’exprimer dans des espaces de création donnés. RAMON MARTINS [BRÉSIL] ROBERT PROCH [POLOGNE] � Les Sapins • Immeuble Norwich � Centre-ville • Omnia Artiste brésilien âgé de 35 ans, Ramon Martins est né à São Paulo puis a grandi dans le Minas Gerais, dans le centre du Brésil. Aujourd’hui, il vit dans la ville de Campina do Monte Alegre, à quelques 200 kilomètres de la capitale. Né à Bydgoszcz en Pologne, Robert Proch (30 ans), vit et travaille dans son pays natal, à Poznan. Peintre, artiste et animateur 3D diplômé en Animation par l’Université des Arts de Poznań, il a fait ses premières apparitions dans la rue en 2002. Diplômé de l’École de BeauxArts de Guignard (Université de l’État de Minas Gerais), à Belo Horizonte, Ramon Martins a une formation académique traditionnelle, mais a poursuivi ensuite un parcours atypique. Robert Proch (aka Tone) a déjà participé à plus de 20 expositions collectives et cinq expositions individuelles et il est déjà passé dans de nombreux pays pour partager son savoir-faire, comme en Allemagne, aux États-Unis, en Suisse, au Portugal, en Autriche, au Danemark ou en Hongrie. Connu pour son univers “kaléidoscopique”, il est aujourd’hui l’une des références artistiques de la scène urbaine latino américaine. Multicolore et très détaillée, son œuvre navigue entre culture urbaine et réflexion académique. Très éclectique, Ramon maîtrise plusieurs techniques (bombe aérosol, acrylique et aquarelle) à la recherche d’un résultat souvent impactant. Son travail emprunte à plusieurs univers, aboutissant à des métissages des plus harmonieux : la nature sauvage et tropicale, l’art baroque, la tradition asiatique, la culture pop, la solitude. L’artiste articule donc des belles poésies visuelles provenant de différents lieux, temps, cultures, coutumes et valeurs, que certains n’hésitent pas à nommer de “poésie géographique”. Son œuvre fait partie des collections de musées brésiliens renommés, comme le Musée d’Art Moderne de Rio de Janeiro et le Musée d’Art de São Paulo. Il a beaucoup voyagé dans les années 2000, il est passé par des villes telles que Vienne, Amsterdam, Rotterdam, New York, Los Angeles, Brighton, Bruxelles. Il compte plus de 40 expositions collectives et six expositions individuelles, notamment à Paris, en 2009 et 2010 à la Galerie Géraldine Zberro. Aujourd’hui Ramon Martins est représenté par la Galerie Movimento (Rio de Janeiro) et la Galeria Oscar Cruz (São Paulo). www.ramonmartins.com/#!sobre/c786 Très inspiré par l’animation, l’impressionnisme et le graffiti contemporain, cet artiste multidisciplinaire nous surprend avec ses œuvres remplies de motifs, de couleurs et de formes géométriques. Selon lui, “si l’on peint de manière réaliste et répétée, il arrive un moment où l’on commence à réduire cette réalité”. C’est, en effet, une recherche de ce qui est derrière la représentation linéaire de chacun de ses motifs : la déconstruction de l’image, jusqu’à sa totale abstraction. Le résultat fait une allusion au mouvement et à la capture du temps, comme dans une animation. Entre figuratif, réalisme et abstraction, la peinture, la superposition et le grattage, sont quelques-unes des techniques qu’il intègre harmonieusement dans ses œuvres. Son travail revendique la métaphore, la symbolique, la déconstruction, la métamorphose et, selon lui, une bonne peinture doit parler d’elle-même, car « tout cela fonctionne bien s’il n’y a aucun guide d’usage ». Robert Proch s’inspire et est très influencé par des artistes tels que Francis Bacon, Claude Monet, Miles Davis, Sat One, William Turner, Caspar David Friedrich, Edward Hopper, Józef Brandt, Boards of Canada or Jerzy DudaGracz. Dans le cadre de Rouen Impressionnée, Robert Proch peindra la façade technique du cinéma Omnia, dans le centre-ville, à coup sûr l’une des pièces maîtresses du festival. Ma culture c’est Rouen 15 1 ALAIN RAULT [FRANCE - ROUEN] Alain est une figure de Rouen, il est désocialisé depuis plus de 30 ans. Cet homme d’un peu plus de 50 ans, fait aujourd’hui parti du paysage rouennais. Selon ses propos, cet homme originaire de Rouen s’est retrouvé à la rue par choix, même si nous ne savons pas réellement quelle est la vérité. Il passe ses journées dans les rues de la ville, il s’arrête souvent sur un mur, une gouttière, une porte ou autre endroit, qu’il pourra graver. À l’aide d’un clou le plus souvent, mais aussi d’une pointe de couteau ou encore d’une pièce de monnaie, il grave et scarifie la ville. Il aurait passé le pas pour être libre : La liberté, sa liberté, il la vit au quotidien, à sa manière, il se considère comme un homme libre, libre de s’exprimer par ses gravures, libre de ne plus dépendre de notre société. D’ailleurs il refuse souvent l’aide des différentes associations de la ville, il ne mendie jamais et accepte seulement certaines choses des passants lorsque cela est totalement spontané. Son œuvre calligraphique se découvre au hasard des déambulations urbaines. Il appose ses graffitis gravés sur des portes, stores, volets, plaques métalliques. Le support, parfois vieilli ou oxydé, fait partie intégrante de son œuvre. Il mêle les mots, les noms, les périphrases, créant des univers écrits parfois chaotiques mais harmonieux. Son travail nous invite à un voyage temporel aux origines du graffiti, tel qu’on peut l’observer dans les cathédrales, prisons ou anciennes bâtisses des XVIIe et du XVIIIe siècles. L’usage de l’encre était alors réservé à des professionnels et les auteurs de graffitis faisaient alors usage d’outils manuels pour graver leurs noms ou leurs messages sur les murs de la ville et des bâtiments. C’est cette même technique séculaire qu’emploie aujourd’hui Alain Rault, dans un style calligraphique non sans rappeler ses aînés. Une exposition rétrospective photographique de son œuvre a eu lieu à la mairie de Rouen en 2015. Ma culture c’est Rouen 16 1 SAINER - ETAM CRU [POLOGNE] � Les Sapins • Immeuble Isigny Sainer est un artiste polonais, né à Lodz en 1988 et diplômé de l’École des Beaux-Arts de Lodz, en Pologne. Passionné par l’art depuis l’âge de 16 ans, quand il a commencé à peindre, il devient professionnel en 2010. Aujourd’hui, il compte de nombreux murs partout dans le monde : aux États-Unis, en Europe (Espagne, France, Italie, Allemagne, Belgique, Portugal, etc.), mais aussi dans d’autres pays comme en Russie ou à Dubaï. Il a participé à de nombreuses expositions collectives dans le monde entier, dont la dernière à la Thinkspace Gallery à Los Angeles, fin 2015, en duo avec Bezt. Il est reconnu par la scène mondiale comme l’un des plus grands talents du graffiti figuratif et contemporain. Il est connu pour être membre du célèbre Etam Cru, un duo d’artistes surdoués qu’il forme avec Bezt, son ami de l’école de Beaux-Arts. Sainer nous surprend par ses couleurs et ses notes fantaisistes, qu’il peint à la fois sur des toiles et dans les rues. Dans un style hautement coloré, il maîtrise aussi bien la bombe aérosol que la peinture acrylique pour réaliser ses fresques. Celles-ci illustrent de manière surréaliste, fantastique et pleine de poésie des éléments de la vie quotidienne. Les œuvres de Sainer sont pour les passants, une invitation à rejoindre son monde imaginaire. Malgré son style photoréaliste, Sainer affirme « [qu’il est] un peintre, pas un conteur ». Son œuvre monumentale met l’accent sur les portraits qu’il fait naître dans des contextes souvent inattendus. En peignant des personnages ne se dévoilant pas, cachés ou masqués, Sainer montre une certaine pudeur, une nostalgie, une retenue, qui invite le public à une interprétation libre des situations créées par ses œuvres. SATONE [ALLEMAGNE] SWIZ [FRANCE] � Luciline • Le Hangar 23 � Luciline • Chai à vins Diplômé en design graphique, Rafaël Gerlach (aka SatOne) est originaire du Venezuela. Aujourd’hui, il vit et travaille en tant qu’illustrateur et artiste indépendant à Munich. Dès son plus jeune âge, SatOne développe une passion pour le graffiti. En 1991, il commence à développer son propre style et crée un vocabulaire visuel fort à mi-chemin entre la technocratie et la stylisation de mots imaginaires. Artiste autodidacte originaire de la banlieue parisienne, Swiz (33 ans) vit et travaille à Paris. En 2000 il découvre la peinture avec la technique du graffiti. Encore adolescent mais déjà attiré d’instinct par une approche du langage comme combinaisons expérimentales de formes, de couleurs et de sens. Avec une habileté extrême pour croiser des formes géométriques et des champs de couleurs abstraites en kaléidoscopes éblouissants, SatOne nous présente un travail singulier, fusionnant le design graphique, le graffiti et la peinture abstraite. SatOne aboutit à des résultats souvent hypnotiques, où il faut prendre de la distance afin de reconnaître les contours émergeant de ses matrices dynamiques de grande intensité lumineuse. Entre futurisme et abstraction, SatOne ne cherche pas à représenter le beau, mais l’affranchissement de barrières, l’étrange, l’indéterminé et le processus de création, dans ses œuvres. Depuis le début des années 2000, Rafaël compte plus d’une cinquantaine d’expositions (collectives et individuelles), en Russie, aux États-Unis, en Espagne, en Angleterre, en Italie, en Belgique et également en Allemagne. Après avoir fait ses armes dans le graffiti parisien, avec un goût prononcé pour les no man’s land urbains, Swiz s’est émancipé pour développer un travail en atelier et se concentrer sur l’écriture comme enjeu de compositions géométriques et sémantiques. Adepte du spray, de l’acrylique et de la scie-sauteuse, Swiz fait des expérimentations graphiques qui l’amènent à développer un style associé au courant « graffuturiste ». Il s’inspire d’univers complexes et graphiques, de la photographie aérienne ou encore des circuits électroniques. Sensible à la manière dont les cubistes décomposaient leurs sujets pour mieux les recomposer, Swiz développe une esthétique de la déconstruction, privilégiant les lettrages animés d’une certaine complexité, voire d’une notion de cryptage. Inspiré par l’organisation géométrique des villes occidentales, Swiz orchestre ses compositions autour d’une structure. Alphabétique, architecturale, figurative ou non, il invite le spectateur à l’égarement, à la découverte de messages et d’émotions, inscrites dans ses œuvres, comme un astucieux jeu de pistes et de facettes. Entre la France, l’Allemagne ou le Maroc, Swiz a déjà participé à près de 10 expositions, dont une individuelle à la Colab Gallery, en Allemagne. Aujourd’hui, il est entre autres, représenté par la galerie David Bloch, à Marrakech. Ma culture c’est Rouen 17 1 VELVET & ZOER [FRANCE/ITALIE] � Les Sapins • Salle Hoche LE CRABE & LA MECANO [FRANCE/SUISSE] � Centre-ville • Gare rive droite Le collectif « Le Crabe et la Mécano » a été créé en juin 2014, un matin à Shanghai. Le duo d’artistes est formé par l’Italien Frédéric (Zoer) de 31 ans et le Français Matthieu (Velvet) de 30 ans. Ils se sont rencontrés à l’école d’Arts Appliqués et de Design Industriel et vivent aujourd’hui à Paris. Zoer aimait dessiner les voitures, les embouteillages et les chantiers de disjoncteur quand il était un jeune enfant. Plus tard, il commence par travailler dans le secteur de la BD, à publier quelques fanzines et à développer un goût pour la narration. Dès 2003, il se met aux graffitis et commence à pratiquer la peinture à travers les techniques de l’acrylique et de l’huile. Le crabe vit à Genève et étudie le stylisme tout en étant artiste. La mécano vit à Rouen et travaille à Paris comme barmaid tout en étant artiste. Duo multi-casquette, elles ont un amour commun : le dessin. Elles mêlent, échangent, déforment, rattrapent leurs traits pour ne former plus qu’un, dans une incessante conversation. De l’édition à la fresque, elles se rencontrent dans un enchevêtrement de motifs capillaires et de corps en fête. Leur volonté est de mettre l’accent sur l’action : un lieu, un moment, de la peinture noire, un crabe et une mécano. Velvet a grandi en bord de mer dans un environnement industriel et s’est lancé dans le dessin et la BD. Dans les années 2000, il s’initie à la bombe aérosol. Au-delà de ses pratiques dans la peinture acrylique et à l’huile, il est désormais un graffiti artiste. Membres du CSX Crew (créé en 2004), le duo travaille parfois à deux ou quatre mains, un dialogue qui leur a permis de développer un style unique. Leurs œuvres sont issues de l’assemblage de souvenirs d’où sont tirés les scènes, les objets et les lettres qu’ils représentent. Le lieu destiné à être investi par leurs œuvres est toujours au cœur de leurs préoccupations. Leur peinture tend toujours à entrer en relation avec l’espace dans lequel elle s’inscrit. Leur travail est régi par leurs antécédents dans le graffiti traditionnel, ainsi que par leurs expériences dans la peinture en milieu urbain, permettant de traiter également le chaos de la vie urbaine. Depuis 2010, ils élargissent leur horizon au Mexique, en Russie et en Asie du Sud-Est. En 2015, ils ont notamment collaboré avec Takashi Murakami pour l’exposition GEISAI Infinity. Ma culture c’est Rouen 18 25 œuvres monumentales inédites La Normandie, berceau de l’impressionnisme La troisième édition du Festival Normandie Impressionniste sera organisée du 16 avril au 26 septembre 2016. Comme pour les précédentes éditions qui ont remporté un vif succès, la vocation du Festival sera de favoriser le rayonnement culturel de la Normandie, de mettre en valeur le patrimoine artistique des deux régions et de renforcer leur attractivité - notamment touristique en permettant la réalisation de projets collectifs et individuels. Le Festival s’adressera autant aux Normands qu’à un public national et international. La nouvelle édition sera centrée sur le thème des portraits impressionnistes. Cette thématique oriente le programme vers des portraits et figures au sens classique du terme, mais également vers des portraits de la société Affiche du Festival Normandie impressionniste 2016 impressionniste (les divertissements de l’époque, l’intimité…) ou des monographies par exemple, jusqu’à une période plus contemporaine et actuelle : celle des selfies, des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, qui témoignent de l’évolution de notre société, de notre rapport aux autres et à la représentation. Après avoir organisé deux expositions de référence sur le paysage impressionniste, Une Ville pour l’Impressionnisme (2010) et Éblouissants reflets (2013), le musée des Beaux-Arts de Rouen propose, avec Scènes de la vie impressionniste, de se pencher sur ce versant plus secret, et de découvrir comment les Impressionnistes ont investi l’art du portrait pour traduire les mouvements de la modernité, et s’affirmer sur la scène artistique. À travers onze thèmes articulés chronologiquement, une centaine de peintures de première importance, mais aussi des photographies, des dessins, des sculptures et des correspondances, l’exposition offre une plongée au cœur d’univers personnels souvent occultés par une œuvre immense. Scènes de la vie impressionniste Édouard Manet • 1872 Berthe Morissot au bouquet de violettes Huile sur toile, H55 x L38 cm © RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) Hervé Lewandowski Ma culture c’est Rouen 19 1 Les partenaires institutionnels majeurs Informations pratiques Calendrier 21 avril : Conférence de presse de lancement de l’événement Réunion de présentation du projet aux Sapins 17 mai : Vernissage des œuvres du Port et de l’Omnia Fin d’après-midi : Visite guidée des œuvres du Port : Hangar 23, hangar 11, Musée Maritime Inauguration de la fresque à l’arrière de l’Omnia, rue Auguste Houzeau Mairie de Rouen • Direction de la Communication et de l'Information • 04/16 2 juillet : Inauguration officielle, quartier des Sapins Contacts Éric TALBOT Attaché de presse [email protected] 06 07 45 90 37 Sur demande, un kit presse pourra vous être envoyé. Clémence NAIZET Attachée de presse Ville de Rouen [email protected] Ma culture c’est Rouen 20 Jérôme SAVOYE Directeur de la Communication et de l’Information Ville de Rouen [email protected] Jean-Gabriel GUYANT Chef du service Développement culturel Ville de Rouen [email protected] Olivier LANDES Commissaire d’exposition Conception et direction artistique [email protected]