Rouen impressionnée, rétro 2010 et 2013 - Espace presse

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Rouen impressionnée, rétro 2010 et 2013 - Espace presse
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ROUEN IMPRESSIONNÉE 2016
Du 2 juillet au 26 septembre 2016
Ma culture
c’est Rouen
1- L'art urbain s'empare de Rouen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2- Quatre questions à Olivier Landes, le commissaire de l’exposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3- Trois promenades artistiques et urbaines dans la ville
Le quartier Luciline, le long des quais de Seine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Le centre-ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Les Sapins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4- Rouen impressionnée rétro 2010 et 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
5- Calendrier du chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
5- Les artistes invités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
6- La Normandie, berceau de l’impressionnisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
7- Les partenaires majeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
8- Informations pratiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
« Ma culture, c’est Rouen »
La Ville de Rouen affirme et revendique son dynamisme culturel ! La capitale normande soutient les initiatives artistiques et culturelles contemporaines. « Ma Culture, c’est Rouen », est la concrétisation de la démarche
menée en faveur de la création et de la diffusion d’œuvres, du registre
classique à une dimension plus contemporaine. Véritable signature de
la politique culturelle, « Ma culture, c’est Rouen » incarne à la fois les
projets artistiques mais aussi les acteurs locaux qui les conduisent. Forte
d’une programmation culturelle riche, la Ville veille à ce que l’art sous
toutes ses formes, soit partagé et accessible à l’ensemble des Normandes
et des Normands.
La culture à Rouen, c’est :
• 7 bibliothèques municipales comptant 15 000 inscrits ;
• 7 festivals de cinéma par an ;
• Environ 3 000 places de spectacle assises ;
• 150 associations culturelles répertoriées ;
• 4,4 millions d’euros de subventions visant à soutenir la création
et la diffusion.
L’art urbain s’empare de Rouen
Pour cette 3e édition de Rouen Impressionnée, la Ville de Rouen se met une nouvelle fois aux couleurs de l’art
contemporain, au travers d’une exposition exceptionnelle d’art urbain en format XXL.
Initiée en 2010 par Valérie Fourneyron, alors députée-maire de Rouen, dans le cadre du festival Normandie
Impressionniste, Rouen Impressionnée s’installe pour chacun de ses rendez-vous dans la ville et développe
une vision artistique contemporaine ouverte et accessible au plus grand nombre.
Cette année, ce sont près de 25 fresques monumentales, ainsi que plusieurs réalisations éphémères, qui
prendront ainsi possession de l’espace public.
Rouen Impressionnée 2016 s’implante sur tout le territoire rouennais et se décline sous la forme de trois
promenades artistiques et urbaines. Le centre-ville, le secteur Luciline le long des quais de Seine et le quartier
des Sapins seront les lieux de déambulations destinées à découvrir l’art urbain aussi appelé street art. Chacune
d’entre elles rassemblent les œuvres murales des artistes et des collectifs invités, aux accents internationaux
ou régionaux.
3 parcours dans la ville
Olivier Landes invite les artistes à prendre en considération l’essence des lieux et l’histoire des quartiers sur
lesquels ils vont intervenir. Ainsi, le port, le centre-ville
ou les Sapins émettent des ondes urbaines diverses,
que les peintres entendent réinterpréter à leur façon
lors de leur intervention in situ. La relation à la Seine,
la centralité ou la vie dans un quartier seront mis en
peinture par les artistes, invités à instaurer, de près
ou de loin, un rapport dialectique entre le lieu et leur
œuvre.
L’œuvre collective des artistes invités esquissera ainsi,
d’une façon singulière, un certain portrait de la ville,
à même ses murs… Tout en mettant à l’honneur un
patrimoine graphique déjà existant.
Cette opération a notamment reçu le soutien de différents partenaires : l'État, Haropa-Port de Rouen et
Rouen Habitat.
© J.P. Sageot
Le projet piloté par Olivier Landes, le commissaire
de l’exposition, se déroule en plusieurs étapes. Les
artistes néo-muralistes confirmés se croiseront à
Rouen durant les deux mois et demi de chantier, de
la mi-avril à la fin juin, en vue d’une inauguration le
2 juillet prochain. Ce rendez-vous unique permettra
la rencontre de la scène rouennaise et d’artistes venus
d’Europe centrale (une artiste autrichienne, deux Polonais et un Allemand), d’Amérique Latine (un artiste
brésilien, un Chilien, un Argentin) et d’autres représentants de renom de cette discipline en France.
Yvon Robert, Maire de Rouen
et Christine Argelès, Première Adjointe au Maire,
en charge de la Culture
Un « Day trip » original
Rouen, labellisée Ville d’art et d’histoire, est connue
pour ses richesses architecturales et ses personnages
illustres qui ont marqué l’histoire. « Ville patrimoniale donc, mais résolument tournée vers l’avenir,
qui ne cesse de se renouveler en multipliant les
collaborations avec les artistes d’aujourd’hui », expliquent Yvon Robert, Maire de Rouen, et Christine
Argelès, première adjointe au Maire en charge de la
Culture.
Dans le sillon du festival Normandie Impressionniste
dont il est partie prenante, Rouen Impressionnée est
l’occasion de créer des synergies et d’instaurer, en
cœur de ville, une véritable effervescence. « Nous
avons à cœur d’inciter à la création et de laisser libre
court à l’imagination de ceux qui rythment la vie
artistique de la cité. Promouvoir la diversité culturelle et la rendre accessible à tous, telles sont les missions que nous nous donnons au quotidien pour les
Rouennaises et les Rouennais », poursuivent Yvon
Robert et Christine Argelès.
Pendant tout l’été, la capitale normande s’illustre sur
ses murs et se donne à voir sous un nouvel angle !
Ma culture
c’est Rouen
31
Quatre questions
à Olivier Landes,
commissaire de l’exposition
Qui es-tu ?
Hormis « commissaire de l’expo
« Rouen impressionnée »,
comment résumer ton parcours ?
Je suis géographe urbaniste de formation. J’ai toujours
aimé l’art à titre personnel et l’art urbain en particulier,
comme « spectateur », depuis mes études à Toulouse,
une longue expatriation à Barcelone dans les années
2000 ou lors de voyages en Amérique Latine. Parcourant
les rues de Valparaiso, de Lodz ou du Raval barcelonais,
j’ai compris que l’art urbain était créateur d’urbanité,
grâce à son esthétique, sa gratuité et sa capacité d’adaptation à la ville. J’ai fondé alors l’Association Art en Ville,
dans le but de promouvoir cet art et son magnifique
potentiel auprès des acteurs de la ville.
J’ai ensuite eu la chance d’avoir accès à une friche unique,
appartenant à Grand Paris Aménagement l’ancienne
casse auto du Fort d’Aubervilliers. J’y ai créé le festival In
Situ, où une cinquantaine d’artistes sont venus repeindre
de nombreux supports, maisons, façades ou carcasses de
voitures. L’expérience du visiteur était hybride, à la fois
urbaine, par la découverte d’un lieu hors du commun,
et artistique en tant que visiteur d’une exposition. C’est
la recherche de cette confusion, artistique et urbaine,
qui conduit désormais ma trajectoire.
L’art urbain s’expose hors des lieux conventionnels d’exposition et fait ainsi partie du paysage de nos villes. Mon
souhait en tant que commissaire, est d’inviter l’artiste à
poser un regard particulier sur les lieux, espérant ainsi
créer une plus grande relation avec le public, qui est
l’enjeu premier de ces interventions in situ.
Créer des interventions en milieu urbain est intéressant,
mais il me semble important de donner l’épaisseur à
l’expérience, au-delà de l’esthétique, en soignant son lien
à des réalités urbaines et sociales, évitant ainsi le parachutage d’œuvres dans un simple but d’embellissement.
Qui sont les artistes sélectionnés et
comment les as-tu choisis (représentatifs d’un style, complémentaires les uns
des autres, style figuratifs) ?
Existait-il une direction artistique ou
une idée prédéfinie dans tes choix ?
J’ai passé plusieurs mois à repérer les murs qui accueillent les réalisations de Rouen Impressionnée. Trois
quartiers sont ressortis : le centre-ville, le quartier Luciline
et le quartier des Sapins, très différents. Chacun dégage
des ondes particulières, des architectures propres, une
singularité dans la ville. Ce sont les lieux qui m’ont inspiré certains artistes.
A titre d’exemple, Robert Proch peindra la façade arrière
du cinéma Omnia, salle historique du centre-ville qui
était un music-hall de renom pendant tout le 20e siècle.
Ce support improbable de près de 400 m² propose de
nombreux volumes, une enfilade de fenêtres, plusieurs
boîtiers techniques, deux volées d’escaliers… Le style de
Robert Proch, très composé, lumineux, mêlant figuration
et abstraction, s’adaptera bien à cette architecture technique. Nous en avons parlé et il se sent très à l’aise avec
ce bâtiment, qui enserre lumières, projecteurs, ondes
sonores, résonances, applaudissements.
Brusk peindra un hangar portuaire sur la Seine, Satone
l’emblématique façade du hangar 23, une ancienne salle
de concert, Ramon Martins un mur du quartier cosmopolite des Sapins. Chacun livrera une interprétation de
ces lieux.
L’œuvre collective, faite de l’ensemble de ces impressions
urbaines, ébauchera ainsi un certain portrait de Rouen.
Ma culture
c’est Rouen
4
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Jana & JS dans le cadre de l’exposition In Situ,
à Aubervilliers, en 2015.
Le quartier des Sapins va recevoir une Comment vois-tu le développement du
attention particulière, peux-tu nous en street art ces dernières années ?
dire un peu plus ?
Le développement récent de la discipline s’explique
Oui, le quartier des Sapins va accueillir sans doute
l’intervention la plus aboutie des trois secteurs, car
c’est le plus peuplé des trois, et pas moins de sept
fresques y seront peintes !
Un travail d’écoute de la population, de compréhension du quartier, de sa culture, de sa place dans la ville,
a été fait de façon à fournir aux artistes des éléments
inspirants. Qui s’attarde aux Sapins se rend compte
que c’est un quartier en altitude, cosmopolite et relativement pacifique, loin de certains préjugés négatifs
qui perdurent à son égard.
Nous avons sollicité les enfants par des ateliers, des
visites de chantiers, les artistes viendront donner des
conférences aux collégiens. Les artistes reçoivent le
fruit de travail pédagogique sur le quartier, rédactions,
dessins, histoires, desquels ils pourront s’inspirer.
L’idée est de préparer le public à l’arrivée de ces œuvres
qui vont changer leur paysage du quotidien, parfois à
même leur propre immeuble.
par l’explosion des réseaux sociaux qui permettent la
diffusion globale de cet art qui, avant internet, était
confidentiel et éphémère.
Les possibilités sont multiples et très intéressantes.
C’est une forme d’art gratuite, démocratique, exposée
hors des lieux conventionnels d’exposition que sont les
galeries et les musées. La portée potentielle est donc
énorme, loin des milieux de l’art contemporain ou
même des amateurs d’art.
La ville propose de nombreux supports gris, marginaux,
sans réel relief. Là encore les possibilités sont nombreuses. Murs, tunnels, blocs techniques, les options
sont sans fin. La scène française et internationale voit
émerger de nombreux talents, forts d’années d’expérience sur tous types de supports. Le milieu se professionnalise et des réalisations d’une grande qualité
technique et artistique apparaissent quotidiennement
de-ci de-là dans les villes du monde entier.
Mais la rue étant publique, chacun peut s’autoproclamer street artiste. De ce fait, l’offre est hétéroclite et
la « qualité » des œuvres produites souvent discutée.
Ernest Pignon-Ernest, pionnier du mouvement disait
récemment « ce n’est pas parce que c’est dans la rue
que c’est intéressant ».
Certaines des œuvres produites à Rouen resteront dans
le paysage urbain de longues années, la responsabilité
est grande, j’ai donc décidé de faire appel à des artistes
néo-muralistes professionnels ayant de solides références de réalisations murales, figuratives ou abstraites.
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Trois promenades artistiques et urbaines dans la ville
Le public est invité à (re-) découvrir trois secteurs de la ville, très différents :
les quartiers du secteur Luciline, du centre-ville et des Sapins, sur les Hauts-de-Rouen.
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Le secteur Luciline verra la réalisation de fresques monumentales sur
quelques-unes des façades mythiques
des bords de Seine, comme le hangar
23, le chai à vins ou le hangar 11. Une
quinzaine de réalisations y sont attendues, avec notamment la peinture des
portes du Musée maritime par le collectif rouennais Or2vue.
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2- Le centre-ville
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Le centre-ville accueillera l’une des pièces
S A I N Tmaîtresses de l’exposition, la mise en peinG E R VA I S
ture de la façade arrière du cinéma Omnia
par l’artiste Robert Proch, ainsi que d’autres
actions, plus éphémères. Certaines œuvres
urbaines existantes, comme les remarquables
gravures d’Alain Rault, feront égaleMADELEINE
ment partie du parcours.
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Sur les Hauts-de-Rouen, plusieurs façades
des Sapins proposeront une déambulation
artistique originale dans le quartier, devenu le temps du chantier le rendez-vous de
certains des meilleurs représentants de la
discipline : Ramon Martins, Sainer ou encore le duo
Jana & JS.
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Rouen impressionnée,
rétro 2010 et 2013
Rouen impressionnée 2010
Quand l’art contemporain s’empare du paysage
Du 3 juillet au 29 août 2010
Pendant les deux mois d’été, l’art contemporain
s’est exposé dans les rues et jardins de Rouen. Les
artistes ont investi l’espace public sous forme d’installations et ont ainsi créé un parcours dans la ville,
rendant l’art contemporain accessible à tous.
© J.P. Sageot
Initiative de la Ville, cet événement s’est décliné en
une multitude de rendez-vous. Parmi les œuvres
les plus marquantes, nous avons tous en mémoire
l’univers monumental et magique d’Arne Quinze.
L’artiste belge a métamorphosé le pont Boieldieu
en jardin suspendu.
Son installation, dénommée Camille, était à la fois lieu de promenade, de méditation, d’échanges et de communication entre les rives droite et gauche de la Seine. Par cet acte artistique, chacun était invité à traverser le
fleuve à la rencontre de l’autre rive et à s’arrêter dans cet « entre-deux » propice à la contemplation.
Rouen impressionnée 2013
Regards d’artistes sur la Seine
Du 6 juillet au 15 septembre 2013
L’édition 2013 nous a emmené au fil de l’eau… Des
artistes de renommée internationale ont abordé le
thème du fleuve sous des angles très divers : poétiques, humoristiques, cinétiques, ou politiques…
nous révélant la Seine dans sa richesse et sa diversité.
Le pont Boeildieu, symbole fort du lien entre les
deux rives, était à nouveau à l’honneur pour cette
édition. Il a accueilli Bit.fall, œuvre tout en finesse
et technologie de l’artiste allemand Julius Popp.
Cette gigantesque cascade de mots utilisait l’eau
© J.F. Lange
du fleuve pour former un écran sur lequel chaque
goutte d’eau devenait pixel. Fragilité et poésie qualifiaient cette installation éphémère où les mots prélevés
en temps réel dans la toile mondiale surgissaient et se dissolvaient dans la Seine, à la frontière entre visible et
invisible, entre monde réel et navigation en ligne.
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Calendrier du chantier (provisoire)
Avril
Mai
Juin
1- Quartier Luciline
Hangar 11
19 au 30 avril
18 avril - mi-juin
Hangar 23
7 au 14 mai
2- Centre-ville
9 mai - mi-juin
Omnia
9 au 17 mai
3- Les Sapins
14 mai - 21 juin
Préparation de la façade du Hangar 11
avril 2016 © J.-P. Sageot
L’un des événements majeurs
du street art en Europe en 2016
Ma culture
c’est Rouen
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Les artistes invités
COLLECTIF A31
IDEM [FRANCE - ROUEN]
MOZAIK [FRANCE - ROUEN]
� Luciline • Maison 79 du Mont-Riboudet
Sans réelle vocation à faire accepter leur art, les graffeurs souhaitent délivrer un message de liberté et de
gratuité. A l’heure de la mondialisation, le collectif rend
également hommage à Rouen et sa banlieue qui, bien
avant l’avènement d’internet, ont permis de côtoyer
des univers, des gens et des lieux très différents. Pour
les graffeurs d’A31, le « graffiti » reste un élément fondateur et un mode de vie assumé, qu’ils soient trentenaires ou quadragénaires.
IDEM et MOZAIK sont dans le paysage Rouennais depuis 20 ans… au sens propre du terme ! Soutenus par
leur collectif A31, ils ont fait des terrains vagues, usines
désaffectées et voies ferrées, leur terrain de jeu ou plutôt leurs toiles d’artistes.
IDEM toujours passionné de peinture depuis des
années, a décidé de vivre de son art et crée en 2004
« GRAFFITI CONCEPT », afin de développer les fresques
à la bombe chez les particuliers et professionnels.
Avec son compère MOZAIK, la fusion est telle, que la
qualité et la diversité de leurs peintures murales, leur
forgent rapidement une solide réputation auprès de
partenaires comme QUICK, SNCF, TF1, France 3. Hôtel
Mercure, Casino Guivarch…
Pour MOZAIK, le graffiti est avant tout une passion, une
culture. En 2004, lui aussi réalise son rêve : ouvrir un
Graffiti Shop à Rouen. 12 ans après, « WANTED SHOP »
est le dealer officiel de couleurs du département. Il travaille alors étroitement avec les mairies, associations,
festivals, entreprises et particuliers.
Malgré une influence très Old SchooL, MOZAlK aime
les formes graphiques, les accumulations de couleurs
vives, qu’il prend plaisir à donner vie sur des objets,
toiles ou murs…
Ma culture
c’est Rouen
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BAULT [FRANCE]
� Les Sapins • Immeuble Granville
Artiste et illustrateur
français, né en 1978
dans l’Aveyron, Bault
commence le graffiti
au début des années
1990 dans le sud de
la France. Depuis
son plus jeune âge, Bault s’intéresse aux pratiques
urbaines, notamment le rap (avec NTM et Assassin).
Fasciné par le 93 et le graffitti, pour sa gratuité, sa liberté et son illégalité, il va poser ses premiers tags à
l’âge de seulement 13 ans. Aujourd’hui, il compte sept
expositions, majoritairement en France.
Bault fait ses armes avec Dépose, à Sète, en formant le
groupe TK, puis à Avignon avec les membres des TSH
et des FDP. Bault délaisse le graffiti pendant plus de 10
ans et se concentre sur la vidéo d’art, le graphisme et
l’illustration.
Diplômé de l’École de Beaux-Arts d’Avignon, mais
pensant ne pas être assez doué pour les lettrages, il
s’amuse en créant des formes sans contraintes stylistiques. Toujours accompagné d’un carnet, il va développer durant ces années un cabinet des curiosités peuplé
de personnages hybrides, parfois grotesques.
Passionné par l’art brut de Gaston Chaissac, par l’art des
fous, les dessins d’enfants, son œuvre est une sorte de
réalisme détourné. Basé sur l’expérimental, Bault s’intéresse beaucoup aux artistes brésiliens, notamment Os
Gemeos, et à la technique de la pixaçao : un mélange de
tags et de recherche typographique, où chacun est libre
de créer ses propres signes pour revendiquer ses idéaux.
Ses animaux, créatures, totems allient couleurs vives
et motifs très aboutis. Leurs déformations invitent à
sourire, à penser autrement notre vision de l’œuvre en
nous laissant porter par l’étrangeté du dessin.
Presque de l’ordre de l’absurdité, ses scènes sont l’illustration, dans une représentation très brute, de l’actualité
et de tout ce qui serait susceptible d’inquiéter l’artiste.
Sa technique est un mélange de peinture acrylique,
de monochrome, de couleurs et de contours en spray.
BRUSK [FRANCE]
ECLOZ [FRANCE - ROUEN]
� Luciline • Hangar 11
� Luciline • Maison de quartier
Brusk est un artiste
français âgé de 40
ans. Né à Lyon et
diplômé à l’École de
Beaux-Arts de SaintÉtienne, il est adepte
du graffiti et de la
culture hip-hop depuis ses 25 ans. En 2006, il intègre
le mythique collectif Da Mental Vaporz (créé en 1999).
Du graphic design au light graffiti (dont il est l’un des
pionniers), à la sculpture, l’installation et la réalisation
de films en stop motion, cet artiste est multidisciplinaire. Il maîtrise de nombreux outils et peut les combiner gracieusement à son travail. L’équilibre de ses
compositions se joue à base d’une gestion subtile de
l’espace, des vides et des accumulations, des matériaux,
des superpositions de plans.
Resté longtemps dans un style de peinture très sombre,
il combine actuellement avec harmonie les couleurs.
Malgré l’humour et une certaine légèreté dans un style
immédiatement identifiable, il pose un regard poétique, parfois sarcastique, sur le monde qui l’entoure.
Son travail vise à refléter véritablement la relation complexe entre l’homme et la nature. La liberté de choix
et d’expression prime pour laisser place à un dessin
militant. Cette idée de liberté est un vecteur fondamental dans le travail de Brusk, car elle est génératrice de
valeurs sociales qui bousculent et percutent l’opinion.
Son environnement de prédilection est l’espace public,
notamment les autoroutes, voies ferrées, trains, terrains
vagues, friches.
Présent sur la scène graffiti depuis plus de 17 ans, Brusk
mène une carrière internationale, exposé à Londres,
Hong-Kong, Rio de Janeiro ou encore Paris. Il a ainsi
participé à de nombreuses expositions collectives et sa
première exposition individuelle s’est déroulée l’année
dernière à la Galerie Itinerrance (Paris).
Lorsque Guillaume Vincent découvre le graff à la fin des années
quatre-vingt-dix au « Sud III », il
a 15 ans.
Devant les quelques centaines
de fresques de cet entrepôt mythique de Rouen, il se promet de
devenir graffeur. Il choisit le pseudo « Ecloz » et commence à peindre. Il prend des milliers de photos, se
documente, améliore constamment sa technique, et
se lance des défis toujours plus grands.
Il peint les friches industrielles, les murs, les trains, les
bords d’autoroutes. Il posera même sa signature jusque
sur le toit du théâtre des Arts de Rouen, et sur le TGV.
Sa ville devient rapidement trop petite, il se déplace à
Bordeaux, Toulouse, Lyon, l’île de la Réunion, mais aussi
Bruxelles, Anvers, Chicago, Los Angeles, et d’autres.
En 2004, il est finalement arrêté par la brigade parisienne anti-dégradation. Transféré à Paris, il est 48 h en
garde à vue, mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Il sera condamné à neuf mois de prison ferme
en première instance. En appel il est condamné à un
sursis, assorti de 55 000 euros d’amende. Mais Ecloz
n’abandonne pas. Il ne change pas de pseudo non plus.
Une fois cette affaire réglée, il se lance dans la décoration, transmet sa passion aux enfants, commence
à peindre sur toile et a exposé ses photos pour faire
connaître son Art et son talent différemment.
Il achète une petite boutique rue des Bons-Enfants à
Rouen qu’il entreprend de restaurer complètement,
pour y faire son atelier et sa galerie.
Aujourd’hui Ecloz vit de son Art, et peint toujours dans
les friches. Sa force est de n’avoir rien oublié de ses premiers pas, de ses exploits, des sanctions, ni du soutien
inconditionnel de ses parents.
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c’est Rouen
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JANA & JS [AUTRICHE/FRANCE]
ARNAUD LIARD [FRANCE]
� Les Sapins • Salle Louis Jouvet
� Les Sapins • Immeuble Jumièges
Jana et JS pour
Jean-Sébastien, ont
respectivement 31
et 35 ans. Ce couple
franco-autrichien
s’est formé lors de
leur rencontre à Madrid en 2004 et vit maintenant à Salzbourg, en Autriche,
depuis 2010.
Guidés par leur passion pour la photographie et par leur
sensibilité commune à l’esthétique urbaine, ils lancent
leur carrière en 2007. Ils s’inspirent de la ville et de son
architecture en perpétuelle mutation mais aussi par
ceux qui la vivent. Ils développent leur travail autour de
la pratique du pochoir (qu’ils ont appris avec le maître
Artiste-Ouvrier).
Entre réalité et bande dessinée, leurs personnages sont
immortalisés par l’objectif des deux artistes, pour ensuite être imprimés, découpés et reprendre vie dans
des paysages inattendus : urbain, urbex, campagne…
Le couple s’intéresse particulièrement à ceux qui
portent l’histoire, car ils sont très attentifs à l’environnement : l’architecture et les gens qui y vivent. Ils essayent
toujours de faire des liens entre l’œuvre qu’ils réalisent
et le lieu où elle prend vie. Ils y introduisent une sorte
de jeu de réflexion ou de mise en abîme.
Le couple est déjà passé par quelques villes telles
Vienne, Düsseldorf ou Miami. Ils ont participé à 35 expositions collectives (principalement en Europe, mais
aussi aux États-Unis) et 10 expositions individuelles
(entre l’Autriche et la France) leur ont été consacrées.
Arnaud Liard est né en 1975 à
Gennevilliers. Il vit et travaille
à Paris.
Diplômé Peintre en lettre, il
s’est initié à l’art par le biais de
la photographie qu’il pratique
à la fin des années 80. Ses pérégrinations urbaines, appareil photo en bandoulière,
l’entraînent à la rencontre de la culture graffiti, dans laquelle il s’immerge et qu’il pratique encore aujourd’hui.
Dès cette période, il réalise ses premières toiles qu’il
échange contre des bombes de peinture, outil précieux
et indispensable à la réalisation sur mur, d’œuvres de
grande envergure.
Au début des années quatre-vingt-dix, aux côtés de
Lek, Hof & Fleo, Arnaud Osean appartient au collectif
LCA (« Lettres contre architecture »), qui développe une
pratique du graffiti aux antipodes du style américain.
Arnaud est alors influencé aussi bien par le graffiti scandinave et hollandais que par l’art moderne, notamment
le mouvement « De Stijl ». Il développe un style qu’il
qualifiera (non sans humour) de « cubiste », évoluant
progressivement quelques années plus tard vers une
stylisation des formes graphiques.
Au début des années 2000, avec Onde et Hobz, il fonde
le collectif de recherche plastique TRBDSGN. Comme
lui, les deux autres membres fondateurs, sont issus de
la scène du graffiti parisien, et leurs démarches respectives et conjointes, les guideront naturellement vers des
travaux mixant graffiti, Design d’objet et Graphisme.
Une monographie leur est consacrée en 2007 aux éditions design & designer.
Toujours actifs, les TRBDSGN sont très visibles dans
les rues parisiennes, mais aussi sur les grandes palissades de chantiers, où ils y développent un travail à
plusieurs mains.
Sous son vrai nom, Arnaud Liard peint sur des toiles
recouvertes de ciment depuis 2002 un théâtre urbain
qu’il met en scène à partir de photos de rue. Il décompose ses paysages réalistes pour les fragmenter et aller
vers de l’abstraction graphique.
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GASPARD LIEB [FRANCE - ROUEN]
MADKOW [FRANCE - ROUEN]
� Centre-ville • le Conservatoire
� Luciline • Ancien restaurant « Quai Ouest »
Gaspard Lieb est né
à Créteil en 1975,
il vit et travaille en
Normandie.
Des études de philosophie et d’esthétique l’amènent à
enseigner la philosophie et à écrire des
textes et catalogues
pour divers artistes.
Après un passage
aux Beaux-Arts de
Rouen, il prend le nom de Gaspard Lieb et commence
à coller sur les murs des figures poétiques, proposant
ainsi des rencontres urbaines éphémères.
Il s’agit pour lui de peupler la ville de personnages
afin de créer des rencontres poétiques au détour des
rues. Ses œuvres ont la forme d’affiches découpées
et collées sur les murs de la ville, sur des panneaux
d’affichage publics ou publicitaires. Ses dessins sont
fins et en noir et blanc.
Thomas Pointeau est un artiste rouennais autodidacte
qui s’intéresse très tôt au dessin et à la peinture. Plus
qu’un simple moyen d’expression pour lui, la création
artistique a toujours représenté un outil de compréhension du monde. C’est à travers elle qu’il nous livre
depuis plusieurs années maintenant sa vision personnelle de la vie et de l’humain, puisant son inspiration
dans des thèmes de la vie quotidienne.
Le street-art fut pour lui son premier espace de création dès les années quatre-vingt-dix. Ce mouvement
lui permettra de voyager à travers le monde et de faire
de nombreuses rencontres. C’est durant cette période
qu’il va développer son style et façonner sa personnalité artistique manipulant sans cesse les formes et les
couleurs avec autant d’audace que d’habileté.
Sa formation au métier de graphiste, qu’il suivra pendant 2 ans au Havre, lui permettra de développer son
sens de l’esthétisme et de la composition à travers
différents domaines : illustrations, graphismes et photographe.
C’est la création de son entreprise qui va lui permettre
une véritable liberté de choix de création et d’épanouissement artistique. Plus représentatif de son besoin de singularité, elle va lui garantir son indépendance d’idée, renforcer son identité et lui permettre
de se réaliser en toute liberté de penser.
La toile deviendra son support de prédilection au fil
des années, lui permettant de se renouveler encore.
C’est à travers une peinture vivante tantôt acérée et
nerveuse tantôt légère et mélancolique qu’il nous livre
des moments de la vie quotidienne tel qu’il la perçoit.
La richesse de ses thèmes résidant dans un travail de
précision, parfois même obsessionnel et détaché de
toute norme. Il crée ainsi des espaces dans lesquels
naissent des histoires et se développe un imaginaire.
Aujourd’hui, il a fait de sa peinture un métier, faisant
de chaque nouveau projet un nouveau défi, « comme
une sorte de revanche sur la vie » qui lui permet de
se réinventer et d’avancer.
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MART AIRE [ARGENTINE]
� Les Sapins • Immeuble Forest
Artiste autodidacte, Mart Aire
est né à Buenos Aires en 1986.
Il s’est initié au graffiti à l’âge
de 11 ans, lors de la première
grande vague d’art urbain en
Argentine. Mart a été l’un des
premiers artistes argentins à
graffer sur les trains. En 2007, il change complètement
de bord et décide de se lancer dans les peintures murales avec son style inimitable : libre, spontané et fluide.
Très tourné vers la figuration, son œuvre fait penser à
des illustrations de livres d’enfants.
Faits d’une explosion d’aplats de couleur en acrylique et
de tracés fins et détachés à la bombe aérosol, ses murs
sont des fenêtres vers un monde d’aventure, fantastique
et plein de magie. Ses personnages flottent, dans tous
genres de situations ludiques, parfois à vélo, entourés
de végétation. Cette œuvre fantaisiste à souhait invite
au rêve, au jeu, à la divagation.
Ces dernières années, Mart est devenu une référence de
l’art urbain argentin, ce qui lui a permis d’exposer dans
de nombreux festivals et galeries du monde — notamment en Amérique Latine, aux États-Unis et en Europe.
Il a déjà participé à près de 20 expositions collectives
(The Friedge gallery, Washington DC ; Londonewcastle Project Space, London ; Causey Contemporary, New
York ; Galerie Issue, Paris) et quatre expositions individuelles lui ont été consacrées, dont une à la Neurotitan
Gallery de Berlin en 2012.
COLLECTIF OR2VUE
JAVIER BERTERO [CHILI - ROUEN]
KEJO [FRANCE - ROUEN]
MR RANKI [FRANCE - ROUEN]
� Luciline • Musée Maritime
Le collectif Or2Vue a vu le jour
pour soutenir les initiatives artistiques et associatives tournées
vers la promotion des cultures
urbaines.
Le collectif commence à travailler dans la rue et sur des terrains
industriels sauvages, et fonde en
2008 une association, loi 1901,
pour pérenniser son action.
Il réalise des fresques murales
donnant sur l’espace public, ou
lors d’événements, en collaboration avec d’autres associations.
Le collectif s’est progressivement
orienté vers la requalification
d’espaces et la mise en valeur
de hangars industriels. Pour cela,
ils mettent en place des conventions encadrant la réalisation de
fresques murales et de signalétiques extérieures avec notamment la DRAC de Haute-Normandie (Hangar 108), le port
autonome de Rouen (Hangar 16)
et les services de santé au travail de l’AMSN.
En 2011, sollicité par le port et la mairie de Rouen,
le collectif prend en charge l’organisation d’une immense fresque murale pérenne sur la façade d’un hangar maritime à l’entrée Est de Rouen (hangar 181).
Lors de cet événement, plus de 60 artistes régionaux
et nationaux sont conviés à s’approprier ce support
de 260 mètres de long sur plus de 5 mètres de haut.
En 2013, invité par le salon des artistes contemporains de Honfleur, le collectif a l’occasion de réaliser
une première exposition et une installation éphémère
extérieure.
Le collectif Or2Vue se compose d’une dizaine de
membres actifs bénévoles, parmi lesquels des plasticiens, des graffeurs, des graphistes, des peintres, des
architectes et des photographes qui mettent leurs savoir-faire au service d’une même vision de la ville et
des formes artistiques qu’elle a vu naître.
Ma culture
c’est Rouen
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Monté en collectif pluridisciplinaire, Or2Vue veut aussi
apporter un soutien aux artistes en situation précaire
et fédérer un réseau autour de projets. Régulièrement,
ils les invitent à s’exprimer dans des espaces de création donnés.
RAMON MARTINS [BRÉSIL]
ROBERT PROCH [POLOGNE]
� Les Sapins • Immeuble Norwich
� Centre-ville • Omnia
Artiste brésilien âgé de 35 ans,
Ramon Martins est né à São
Paulo puis a grandi dans le
Minas Gerais, dans le centre
du Brésil. Aujourd’hui, il vit
dans la ville de Campina do
Monte Alegre, à quelques 200
kilomètres de la capitale.
Né à Bydgoszcz en Pologne, Robert Proch (30 ans), vit et travaille
dans son pays natal, à Poznan.
Peintre, artiste et animateur 3D
diplômé en Animation par l’Université des Arts de Poznań, il a fait
ses premières apparitions dans la
rue en 2002.
Diplômé de l’École de BeauxArts de Guignard (Université de l’État de Minas Gerais),
à Belo Horizonte, Ramon Martins a une formation académique traditionnelle, mais a poursuivi ensuite un
parcours atypique.
Robert Proch (aka Tone) a déjà
participé à plus de 20 expositions collectives et cinq
expositions individuelles et il est déjà passé dans de
nombreux pays pour partager son savoir-faire, comme
en Allemagne, aux États-Unis, en Suisse, au Portugal, en
Autriche, au Danemark ou en Hongrie.
Connu pour son univers “kaléidoscopique”, il est aujourd’hui l’une des références artistiques de la scène
urbaine latino américaine.
Multicolore et très détaillée, son œuvre navigue entre
culture urbaine et réflexion académique. Très éclectique,
Ramon maîtrise plusieurs techniques (bombe aérosol,
acrylique et aquarelle) à la recherche d’un résultat souvent impactant. Son travail emprunte à plusieurs univers,
aboutissant à des métissages des plus harmonieux : la
nature sauvage et tropicale, l’art baroque, la tradition
asiatique, la culture pop, la solitude. L’artiste articule donc
des belles poésies visuelles provenant de différents lieux,
temps, cultures, coutumes et valeurs, que certains n’hésitent pas à nommer de “poésie géographique”.
Son œuvre fait partie des collections de musées brésiliens renommés, comme le Musée d’Art Moderne de Rio
de Janeiro et le Musée d’Art de São Paulo.
Il a beaucoup voyagé dans les années 2000, il est passé
par des villes telles que Vienne, Amsterdam, Rotterdam,
New York, Los Angeles, Brighton, Bruxelles. Il compte plus
de 40 expositions collectives et six expositions individuelles, notamment à Paris, en 2009 et 2010 à la Galerie
Géraldine Zberro.
Aujourd’hui Ramon Martins est représenté par la Galerie Movimento (Rio de Janeiro) et la Galeria Oscar Cruz
(São Paulo).
www.ramonmartins.com/#!sobre/c786
Très inspiré par l’animation, l’impressionnisme et le graffiti contemporain, cet artiste multidisciplinaire nous surprend avec ses œuvres remplies de motifs, de couleurs
et de formes géométriques. Selon lui, “si l’on peint de
manière réaliste et répétée, il arrive un moment où l’on
commence à réduire cette réalité”. C’est, en effet, une
recherche de ce qui est derrière la représentation linéaire
de chacun de ses motifs : la déconstruction de l’image,
jusqu’à sa totale abstraction. Le résultat fait une allusion
au mouvement et à la capture du temps, comme dans
une animation.
Entre figuratif, réalisme et abstraction, la peinture, la
superposition et le grattage, sont quelques-unes des
techniques qu’il intègre harmonieusement dans ses
œuvres. Son travail revendique la métaphore, la symbolique, la déconstruction, la métamorphose et, selon lui,
une bonne peinture doit parler d’elle-même, car « tout
cela fonctionne bien s’il n’y a aucun guide d’usage ».
Robert Proch s’inspire et est très influencé par des artistes tels que Francis Bacon, Claude Monet, Miles Davis,
Sat One, William Turner, Caspar David Friedrich, Edward
Hopper, Józef Brandt, Boards of Canada or Jerzy DudaGracz.
Dans le cadre de Rouen Impressionnée, Robert Proch
peindra la façade technique du cinéma Omnia, dans
le centre-ville, à coup sûr l’une des pièces maîtresses
du festival.
Ma culture
c’est Rouen
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ALAIN RAULT [FRANCE - ROUEN]
Alain est une figure de Rouen,
il est désocialisé depuis plus
de 30 ans. Cet homme d’un
peu plus de 50 ans, fait aujourd’hui parti du paysage
rouennais. Selon ses propos,
cet homme originaire de
Rouen s’est retrouvé à la rue
par choix, même si nous ne
savons pas réellement quelle
est la vérité.
Il passe ses journées dans les rues de la ville, il s’arrête
souvent sur un mur, une gouttière, une porte ou autre
endroit, qu’il pourra graver. À l’aide d’un clou le plus
souvent, mais aussi d’une pointe de couteau ou encore
d’une pièce de monnaie, il grave et scarifie la ville.
Il aurait passé le pas pour être libre : La liberté, sa liberté,
il la vit au quotidien, à sa manière, il se considère comme
un homme libre, libre de s’exprimer par ses gravures,
libre de ne plus dépendre de notre société. D’ailleurs
il refuse souvent l’aide des différentes associations de
la ville, il ne mendie jamais et accepte seulement certaines choses des passants lorsque cela est totalement
spontané.
Son œuvre calligraphique se découvre au hasard des
déambulations urbaines. Il appose ses graffitis gravés sur
des portes, stores, volets, plaques métalliques. Le support, parfois vieilli ou oxydé, fait partie intégrante de son
œuvre. Il mêle les mots, les noms, les périphrases, créant
des univers écrits parfois chaotiques mais harmonieux.
Son travail nous invite à un voyage temporel aux origines
du graffiti, tel qu’on peut l’observer dans les cathédrales,
prisons ou anciennes bâtisses des XVIIe et du XVIIIe siècles.
L’usage de l’encre était alors réservé à des professionnels
et les auteurs de graffitis faisaient alors usage d’outils
manuels pour graver leurs noms ou leurs messages sur
les murs de la ville et des bâtiments. C’est cette même
technique séculaire qu’emploie aujourd’hui Alain Rault,
dans un style calligraphique non sans rappeler ses aînés.
Une exposition rétrospective photographique de son œuvre
a eu lieu à la mairie
de Rouen en 2015.
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c’est Rouen
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SAINER - ETAM CRU [POLOGNE]
� Les Sapins • Immeuble Isigny
Sainer est un artiste polonais,
né à Lodz en 1988 et diplômé
de l’École des Beaux-Arts de
Lodz, en Pologne. Passionné
par l’art depuis l’âge de 16
ans, quand il a commencé à
peindre, il devient professionnel en 2010. Aujourd’hui, il
compte de nombreux murs
partout dans le monde : aux États-Unis, en Europe
(Espagne, France, Italie, Allemagne, Belgique, Portugal,
etc.), mais aussi dans d’autres pays comme en Russie
ou à Dubaï. Il a participé à de nombreuses expositions
collectives dans le monde entier, dont la dernière à la
Thinkspace Gallery à Los Angeles, fin 2015, en duo avec
Bezt. Il est reconnu par la scène mondiale comme l’un
des plus grands talents du graffiti figuratif et contemporain.
Il est connu pour être membre du célèbre Etam Cru, un
duo d’artistes surdoués qu’il forme avec Bezt, son ami
de l’école de Beaux-Arts. Sainer nous surprend par ses
couleurs et ses notes fantaisistes, qu’il peint à la fois
sur des toiles et dans les rues. Dans un style hautement
coloré, il maîtrise aussi bien la bombe aérosol que la
peinture acrylique pour réaliser ses fresques. Celles-ci
illustrent de manière surréaliste, fantastique et pleine
de poésie des éléments de la vie quotidienne.
Les œuvres de Sainer sont pour les passants, une invitation à rejoindre son monde imaginaire. Malgré son style
photoréaliste, Sainer affirme « [qu’il est] un peintre, pas
un conteur ».
Son œuvre monumentale met l’accent sur les portraits
qu’il fait naître dans des contextes souvent inattendus.
En peignant des personnages ne se dévoilant pas, cachés ou masqués, Sainer montre une certaine pudeur,
une nostalgie, une retenue, qui invite le public à une
interprétation libre des situations créées par ses œuvres.
SATONE [ALLEMAGNE]
SWIZ [FRANCE]
� Luciline • Le Hangar 23
� Luciline • Chai à vins
Diplômé en design graphique,
Rafaël Gerlach (aka SatOne)
est originaire du Venezuela.
Aujourd’hui, il vit et travaille
en tant qu’illustrateur et artiste indépendant à Munich.
Dès son plus jeune âge, SatOne développe une passion
pour le graffiti. En 1991, il
commence à développer son propre style et crée un
vocabulaire visuel fort à mi-chemin entre la technocratie et la stylisation de mots imaginaires.
Artiste autodidacte originaire
de la banlieue parisienne,
Swiz (33 ans) vit et travaille à
Paris. En 2000 il découvre la
peinture avec la technique
du graffiti. Encore adolescent
mais déjà attiré d’instinct
par une approche du langage
comme combinaisons expérimentales de formes, de
couleurs et de sens.
Avec une habileté extrême pour croiser des formes
géométriques et des champs de couleurs abstraites en
kaléidoscopes éblouissants, SatOne nous présente un
travail singulier, fusionnant le design graphique, le graffiti et la peinture abstraite. SatOne aboutit à des résultats
souvent hypnotiques, où il faut prendre de la distance
afin de reconnaître les contours émergeant de ses matrices dynamiques de grande intensité lumineuse.
Entre futurisme et abstraction, SatOne ne cherche pas
à représenter le beau, mais l’affranchissement de barrières, l’étrange, l’indéterminé et le processus de création, dans ses œuvres.
Depuis le début des années 2000, Rafaël compte plus
d’une cinquantaine d’expositions (collectives et individuelles), en Russie, aux États-Unis, en Espagne, en Angleterre, en Italie, en Belgique et également en Allemagne.
Après avoir fait ses armes dans le graffiti parisien, avec
un goût prononcé pour les no man’s land urbains, Swiz
s’est émancipé pour développer un travail en atelier et
se concentrer sur l’écriture comme enjeu de compositions géométriques et sémantiques. Adepte du spray,
de l’acrylique et de la scie-sauteuse, Swiz fait des expérimentations graphiques qui l’amènent à développer
un style associé au courant « graffuturiste ». Il s’inspire
d’univers complexes et graphiques, de la photographie
aérienne ou encore des circuits électroniques.
Sensible à la manière dont les cubistes décomposaient
leurs sujets pour mieux les recomposer, Swiz développe
une esthétique de la déconstruction, privilégiant les
lettrages animés d’une certaine complexité, voire d’une
notion de cryptage.
Inspiré par l’organisation géométrique des villes occidentales, Swiz orchestre ses compositions autour d’une
structure. Alphabétique, architecturale, figurative ou
non, il invite le spectateur à l’égarement, à la découverte
de messages et d’émotions, inscrites dans ses œuvres,
comme un astucieux jeu de pistes et de facettes.
Entre la France, l’Allemagne ou le Maroc, Swiz a déjà
participé à près de 10 expositions, dont une individuelle à la Colab Gallery, en Allemagne. Aujourd’hui, il
est entre autres, représenté par la galerie David Bloch,
à Marrakech.
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VELVET & ZOER [FRANCE/ITALIE]
� Les Sapins • Salle Hoche
LE CRABE & LA MECANO
[FRANCE/SUISSE]
� Centre-ville • Gare rive droite
Le collectif « Le Crabe et la Mécano » a été créé en juin
2014, un matin à Shanghai.
Le duo d’artistes est formé par l’Italien Frédéric (Zoer)
de 31 ans et le Français Matthieu (Velvet) de 30 ans.
Ils se sont rencontrés à l’école d’Arts Appliqués et de
Design Industriel et vivent aujourd’hui à Paris.
Zoer aimait dessiner les voitures, les embouteillages
et les chantiers de disjoncteur quand il était un jeune
enfant. Plus tard, il commence par travailler dans le
secteur de la BD, à publier quelques fanzines et à développer un goût pour la narration. Dès 2003, il se met aux
graffitis et commence à pratiquer la peinture à travers
les techniques de l’acrylique et de l’huile.
Le crabe vit à Genève et étudie le stylisme tout en étant
artiste. La mécano vit à Rouen et travaille à Paris comme
barmaid tout en étant artiste. Duo multi-casquette,
elles ont un amour commun : le dessin. Elles mêlent,
échangent, déforment, rattrapent leurs traits pour ne
former plus qu’un, dans une incessante conversation.
De l’édition à la fresque, elles se rencontrent dans un
enchevêtrement de motifs capillaires et de corps en
fête. Leur volonté est de mettre l’accent sur l’action :
un lieu, un moment, de la peinture noire, un crabe et
une mécano.
Velvet a grandi en bord de mer dans un environnement
industriel et s’est lancé dans le dessin et la BD. Dans
les années 2000, il s’initie à la bombe aérosol. Au-delà
de ses pratiques dans la peinture acrylique et à l’huile,
il est désormais un graffiti artiste.
Membres du CSX Crew (créé en 2004), le duo travaille
parfois à deux ou quatre mains, un dialogue qui leur
a permis de développer un style unique. Leurs œuvres
sont issues de l’assemblage de souvenirs d’où sont tirés
les scènes, les objets et les lettres qu’ils représentent. Le
lieu destiné à être investi par leurs œuvres est toujours
au cœur de leurs préoccupations. Leur peinture tend
toujours à entrer en relation avec l’espace dans lequel
elle s’inscrit.
Leur travail est régi par leurs antécédents dans le graffiti
traditionnel, ainsi que par leurs expériences dans la
peinture en milieu urbain, permettant de traiter également le chaos de la vie urbaine.
Depuis 2010, ils élargissent leur horizon au Mexique,
en Russie et en Asie du Sud-Est. En 2015, ils ont notamment collaboré avec Takashi Murakami pour l’exposition GEISAI Infinity.
Ma culture
c’est Rouen
18
25 œuvres
monumentales
inédites
La Normandie,
berceau de l’impressionnisme
La troisième édition du Festival Normandie
Impressionniste sera organisée du 16 avril au
26 septembre 2016. Comme pour les précédentes
éditions qui ont remporté un vif succès, la vocation du Festival sera de favoriser le rayonnement
culturel de la Normandie, de mettre en valeur le
patrimoine artistique des deux régions et de renforcer leur attractivité - notamment touristique en permettant la réalisation de projets collectifs et
individuels. Le Festival s’adressera autant aux Normands qu’à un public national et international.
La nouvelle édition sera centrée sur le thème des
portraits impressionnistes.
Cette thématique oriente le programme vers des
portraits et figures au sens classique du terme,
mais également vers des portraits de la société
Affiche du Festival Normandie impressionniste 2016
impressionniste (les divertissements de l’époque,
l’intimité…) ou des monographies par exemple, jusqu’à une période plus contemporaine et actuelle : celle
des selfies, des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, qui témoignent de l’évolution de notre société,
de notre rapport aux autres et à la représentation.
Après avoir organisé deux expositions de
référence sur le paysage impressionniste,
Une Ville pour l’Impressionnisme (2010)
et Éblouissants reflets (2013), le musée des
Beaux-Arts de Rouen propose, avec Scènes
de la vie impressionniste, de se pencher
sur ce versant plus secret, et de découvrir
comment les Impressionnistes ont investi
l’art du portrait pour traduire les mouvements de la modernité, et s’affirmer sur la
scène artistique.
À travers onze thèmes articulés chronologiquement, une centaine de peintures
de première importance, mais aussi des
photographies, des dessins, des sculptures
et des correspondances, l’exposition offre
une plongée au cœur d’univers personnels
souvent occultés par une œuvre immense.
Scènes de la vie impressionniste
Édouard Manet • 1872
Berthe Morissot au bouquet de violettes
Huile sur toile, H55 x L38 cm
© RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay)
Hervé Lewandowski
Ma culture
c’est Rouen
19
1
Les partenaires
institutionnels majeurs
Informations pratiques
Calendrier
21  avril :
Conférence de presse de lancement de l’événement
Réunion de présentation du projet aux Sapins
17  mai :
Vernissage des œuvres du Port et de l’Omnia
Fin d’après-midi :
Visite guidée des œuvres du Port :
Hangar 23, hangar 11, Musée Maritime
Inauguration de la fresque à l’arrière de l’Omnia,
rue Auguste Houzeau
Mairie de Rouen • Direction de la Communication et de l'Information • 04/16
2  juillet :
Inauguration officielle, quartier des Sapins
Contacts
Éric TALBOT
Attaché de presse
[email protected]
06 07 45 90 37
Sur demande, un kit presse pourra vous être envoyé.
Clémence NAIZET
Attachée de presse
Ville de Rouen
[email protected]
Ma culture
c’est Rouen
20
Jérôme SAVOYE
Directeur de la Communication et de l’Information
Ville de Rouen
[email protected]
Jean-Gabriel GUYANT
Chef du service Développement culturel
Ville de Rouen
[email protected]
Olivier LANDES
Commissaire d’exposition
Conception et direction artistique
[email protected]