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DOSSIER DE PRESSE 2016 SOMMAIRE Edito3 Embarquement immédiat ! 4 Une 6ème édition, 4 grands objectifs5 Enrichissement du concept initial : des expositions d’extérieur, et plus encore 5 Le Festival OFF 5 Créer un lieu de médiation entre public et artistes5 Favoriser les échanges artistiques à destination des plus jeunes 6 L’école Jean Le Brun 6 L’école Saint-Anne 6 Le collège Paul Langevin 6 Le collège Saint-Joseph 7 Le lycée maritime 7 L’UBO de Quimper et l’association Culture Connexions 7 Une diffusion culturelle sur l’ensemble du territoire bigouden 8 Présentation des photographes 9 Stéphane Lavoué - A terre Emin Ozmen - Les Limbes Xavier Desmier - Pêche à la loutre – la mangrove Lewis Hine - Sardinerie aux USA Jean-Marc Balsière - A bord d’un sushi-boat - Pêche au thon rouge Jean-Paul Mathelier - A bord du Pierrot-Michel Pierre Torset - Ship-breaking yards Teddy Seguin - Fouilles archéologiques sous-marine Gildas Bitout - Les photo-silhouettes 10 11 12 13 14 15 16 17 20 Les animations 19 20 20 21 21 La boutique du festival Plan du festival 22 Informations pratiques 26 Les marathons photo Stage photo Projections Ateliers d’expression et de lecture 24 EDITO 2016 S’il est un territoire dont la dimension maritime est l’une des caractéristiques premières, c’est sans doute le Pays Bigouden. Depuis la première moitié du 19ème siècle, la mer a radicalement bouleversé l’économie de ce secteur du Finistère et, partant, sa sociologie toute entière. C’est à cette maritimité, aux hommes et aux femmes qui l’ont forgée que le Festival PHOTO l’Homme et la Mer veut, depuis sa première édition en 2011, rendre hommage en même temps qu’il souhaite illustrer ces liens forts qui unissent en de nombreux endroits de la planète, l’homme, la mer et son littoral. Depuis maintenant 6 ans, l’Association Festival Photo l’Homme et la Mer organise une exposition en plein air : murs, criée, ruelles, façades de maisons se transforment pendant 4 mois en un musée à ciel ouvert, 24h sur 24h, et totalement gratuit ! Chemin faisant, ce sont des histoires aussi différentes que celle de la pêche au thon à la ligne dans les années 70, celle de la pêche au thon rouge à l’heure actuelle en Méditerranée, ou encore celle des travailleurs des métiers environnant le monde de la pêche (forgeron, employé dans les entreprises de mareyage,…). Le festival se projette également à l’international via l’histoire des enfants dans les sardineries des USA au début du XXème siècle, via les images de déconstruction des cargos en Inde, ou encore sur la pêche à la loutre dans la mangrove des Sunderbans. Au total, 8 expositions proposent aux visiteurs un parcours dans la ville ponctuées par des photo-silhouettes réalisées par les élèves des deux écoles primaires du Guilvinec. Un Festival OFF : Salle d’Estienne d’Orves Pour la troisième année, des expositions parallèles d’amateurs et de professionnels s’ajoutent à la programmation officielle : vous y trouverez les travaux des collèges du Guilvinec et du lycée maritime, des photos d’archives sur la communauté maritime locale, les œuvres de l’Association Photographique Bigoudène et des photos des lauréats du concours Focus organisé par des étudiants de l’UBO. Les visiteurs trouveront aussi dans cette salle différentes informations sur le festival. Avec cette 6ème édition, le festival photographique a trouvé sa place et affirme son identité dans le paysage des manifestations culturelles et touristiques de Bretagne. Un grand merci à tous nos partenaires qui nous permettent d’embarquer pour cette nouvelle édition. BONNE VISITE A TOUS ! Président de l’association Michel GUIRRIEC 3 Embarquement immédiat ! Avec plus de 20 000 visiteurs l’année précédente, le Festival PHOTO du Guilvinec «l’Homme et la Mer» s’affirme un peu plus chaque année. Il entame cette 6ème édition avec, toujours, le désir d’enrichir sa programmation et de la diversifier afin d’offrir un panorama de ce qui lie de manière immuable les hommes à la mer. Le festival poursuit son ambition de valoriser le patrimoine maritime et ses savoirs-faire bretons. L’équipe passionnée recherche depuis la première édition le moyen de partager ces moments photographiques avec le public. Dans un souci d’ouverture à la culture et au patrimoine, le festival s’attache à rendre l’événement accessible à tous. Ainsi, la programmation, allant de l’utilisation de la photographie au concept de l’exposition de plein air, est pensée de façon à rendre les oeuvres visibles gratuitement au public. C’est également avec une volonté de mise en valeur du territoire que le festival étend plus largement la diffusion de ses expositions sur le territoire bigouden. L’idée de prolonger nos actions au delà du lieu initial tient dans le désir, toujours plus fort, de valoriser le paysage culturel de notre territoire, ses traditions et ses racines. Grace à son concept d’exposition de plein air, le festival offre une véritable visibilité à la commune, incitant chacun à la découvrir ou redécouvrir à chaque édition. Mais bien au delà d’une simple promotion locale, l’association photographique «l’Homme et la Mer» cherche à mettre en lumière le caractère maritime du territoire bigouden en étendant son action sur l’ensemble de celui-ci. Comme pour les éditions précédentes, le festival apporte grand soin à ses sélections de photographies. Les expositions de plein air ne sont ni des galeries d’images documentaires, ni une esthétisation irréelle du sujet. L’objectif des clichés présentés est double : exposer des oeuvres d’artistes reconnus et magnifier le travail des hommes liés à la mer de par la qualité des clichés choisis. Depuis 2013, c’est l’Association Festival Photo l’Homme et la Mer qui organise le Festival PHOTO du Guilvinec l’Homme et la Mer. Un Festival photo qui trouve toute sa légitimité dans un territoire maritime et aux yeux du publics, sensibles aux liens étroits qui unissent l’homme à la mer. 4 Une 6ème édition, 4 grands objectifs Enrichissement du concept initial : des expositions d’extérieur, et plus encore Cette année, le festival souhaite, de nouveau, mettre en avant le centre du Guilvinec. C’est grâce à un cheminement et une exposition des oeuvres en plein air, que les visiteurs pourront déambuler au coeur l’urbanisation si caractéristique des ports de pêche de la fin du XIXème siècle jusqu’à nos jours. Le Festival OFF Le Festival OFF reste présent pour cette 6ème édition et prendra place à la salle d’Estienne d’Orves. Comme l’année précédente, vous pourrez retrouver les projets artistiques développés par les collèges Saint-Joseph, Paul Langevin et par le lycée maritime du Guilvinec. L’objectif du Off est d’offrir une tribune aux passionnés de photographie, afin qu’ils puissent eux aussi offrir leur vision de L’Homme et la Mer. Un espace qui permet à tous de participer au festival. Dans le cadre du Festival OFF, Gildas Bitout, photographe et plasticien, accompagne les deux écoles primaires du Guilvinec. Les élèves de ces deux écoles réaliseront 24 silhouettes oniriques sur le thème des animaux marins, qui seront exposées dans les rues. Créer un lieu de médiation entre publics et artistes Le festival a été conçu dans le but de relier un peu plus l’homme et le territoire et pour ce faire, le choix a été fait d’investir la ville. Très rares sont ceux qui, dans la région, prennent le parti d’exposer dans les rues, pourtant, c’est ce rapport direct entre les artistes, les oeuvres et le public, cette immersion complète des photographies au cœur des villes qui donne un sens à notre projet artistique. Au-delà des expositions est également prévue l’organisation de conférences au cours desquelles les artistes présenteront leur démarche photographique. Le public pourra rencontrer les artistes lors de journées spécifiques. Pour faciliter la compréhension de chacun, toutes les photographies sont légendées et chaque exposition possède son cartel explicatif. L’intérêt de cette démarche est de valoriser à travers un discours cohérent et lisible le lien qui unit hommes et mers. Cette année, une nouveauté prendra place à côté de la série de Jean-Paul Mathelier, il s’agit d’un QRcode. Le but de ce système est de rendre la lecture et la compréhension des œuvres plus ludique par l’utilisation des smartphones et d’attirer un nouveau public. 5 Favoriser les échanges artistiques à destination des plus jeunes Le festival a pour ambition de devenir un véritable acteur de la diffusion de la culture artistique sur son territoire. Afin de démocratiser l’enseignement de la culture, de développer le goût pour l’art, mais aussi de faire connaitre aux plus jeunes le monde des professionnels de la culture, cette 6ème édition poursuit les partenariats créés avec le milieu éducatif. Le festival met à disposition ses ressources pour aider les projets scolaires à tous les niveaux d’apprentissage. Pour cela nous avons mis en place un partenariat avec, les écoles, les collèges Paul Langevin et St Joseph puis le lycée maritime du Guilvinec ainsi qu’avec l’association étudiante quimpéroise Culture Connexions. L’école Jean Le Brun Pour la première fois, l’école publique Jean-Le-Brun, accompagnée par Gildas Bitout, photographe et plasticien, réalise dans le cadre du Festival Off, 12 silhouettes oniriques. Les silhouettes seront exposées dans les rues du Guilvinec. L’école Sainte-Anne Un premier partenariat a pu se créer, cette année, avec l’école privée Sainte-Anne du Guilvinec. L’école présentera le travail des silhouettes, réalisé avec Gildas Bitout, durant le Festival Off. Le collège Paul Langevin Le collège Paul Langevin du Guilvinec poursuit sa collaboration avec le festival. Cette année, plusieurs classes participent au projet avec 3 ambitions différentes. Des adolescents face à la mer... Durant cette année scolaire, un travail pluridisciplinaire autour de la photographie et du théâtre est proposé à une classe de 6ème du collège Paul Langevin dans le cadre d’une classe A PAC (à projet artistique et culturel). A la manière des dieux grecs, reconnaissables dans les oeuvres artistiques grâce à leurs attributs, les vingt-quatre jeunes collégiens se dévoilent en composant leur portrait et en expliquant ce qui les relie à la mer. Le projet « Horizon-Mer », lancé par l’Académie de Rennes, sert de toile de fond à cette action. Après une présentation de la photographie, tant historique que technique, par le photographe quimpérois Jean-Jacques Banide, une séance de prises de vue a été organisée sur les plages proches du collège. Tous les élèves accompagnés du photographe et des enseignants prenant part au projet (Daniel Gourret, Virginie El Houfi, Naïk Magaud et Estelle Lozachmeur) ont apprécié de pouvoir travailler de façon artistique avec la lumière dans ce beau cadre marin. Les clichés choisis et recomposés par les élèves vont prendre toute leur place dans le festival : une belle expérience guilviniste sur soi en milieu maritime ! Ulysse en Bretagne Les élèves d’une classe de 6ème ont étudié l’Odyssée, et l’Histoire de l’Antiquité : ils ont pu ainsi connaître le premier navigateur, le premier homme dont la mer reste indissociable de la destinée : Ulysse. Ainsi ont-ils adapté, dans ce travail de découpage et de collage, quelques épisodes parmi les plus connus de l’Odyssée, aux paysages et aux habitants, bretons, privilégiant avant tout le maritime. Pour mieux révéler l’adaptation de l’épopée homérique aux latitudes celtes, Ulysse et ses compagnons sont dessinés d’après un vase de l’époque mycénienne (période retenue historiquement pour la guerre de Troie), tandis que les paysages, constructions et habitants 6 des contrées visitées sont tirés de photos et cartes postales régionales : ainsi Nausicaa devient bigoudène ; Calypso, surfeuse ; les sirènes, des chanteuses bretonnes au visage de la cantatrice grecque Maria Callas… Nous espérons que ce voyage maritime, au goût du jour et de la région, vous surprendra et vous invitera à (re) découvrir les rivages bretons, la mythologie dans cette interprétation personnelle de l’histoire pluri-millénaire qui relie l’homme et la mer. Des corps dans le décor Les élèves d’une classe de 3ème ont travaillé sur les relations possibles entre le corps humain et l’espace naturel de la côte. L’enjeu artistique est l’exploration de liens inattendus qui peuvent surprendre et donc retenir le regard du spectateur. Le collège Saint-Joseph Pour la troisième année consécutive, les élèves de sixième du collège Saint Joseph participent au Festival PHOTO l’Homme et la Mer. Le projet de l’année précédente consistait à fabriquer des images dans lesquelles ils apparaîssaient, mais à une autre échelle. A la manière d’Alice au pays des merveilles ou Gulliver, les élèves s’exposaient dans des lieux familiers de leur ville ou dans des peintures “maritimes”. Le lycée maritime L’année dernière, Cyril Le Goualher, enseignant en arts plastiques, a effectué une sélection de 17 clichés parmi la centaine recueillie auprès de toutes les classes (CAP et Bac Pro). Les photos ayant été prises lors de stages embarqués, représentant la vision du métier de marin pêcheur ou d’électromécanicien marine que peuvent avoir ces jeunes en formation. Les gestes effectués à bord, au quotidien, les apparaux de pêche ou la salle des machines ont fait parti des thématiques relevées dans les clichés présentés au Festival PHOTO l’Homme et la Mer ; Cette année encore, ce partenariat est une façon pour ces jeunes de s’approprier leur futur métier et de mettre en avant leur passion pour la mer. L’UBO de Quimper et l’association Culture Connexions Il a été décidé de reconduire le partenariat avec l’association étudiante Culture Connexions basée à l’UBO Quimper, afin de mettre en place pour la troisième fois le concours de photographie amateur Focus. Il est organisé par l’association Culture Connexions regroupant les étudiants de l’IUP de Quimper, se préparant aux métiers de la culture et du patrimoine. En prenant part à cette initiative, le festival offre ses compétences et son savoir-faire à un projet issu de la jeunesse et participe activement à la formation des futurs professionnels de la culture. Comme l’année précédente, le festival offre aux gagnants la publication de leurs clichés ainsi qu’une possibilité d’exposition pendant l’événement, au sein de la salle de la coopérative maritime. Lors de cette exposition les visiteurs pourront voter pour leur cliché préféré qui se verra attribuer le prix du public. 7 Une diffusion culturelle sur l’ensemble du territoire bigouden Un autre objectif affirmé du festival consiste aussi à ne pas produire des expositions que l’on oubliera dès la prochaine édition. Nous avons donc voulu faire profiter les acteurs du territoire de nos ressources artistiques. Afin de les diffuser le plus largement possible, nous avons entamé un partenariat avec l’association des bibliothèques et CDI du Pays Bigouden afin de faire circuler les expositions des années précédentes au sein de ces établissements. Les expositions mises à disposition traitent de différents thèmes. Elles sont accompagnées d’animation autour du sujet, notamment des rencontres avec les photographes et un concours d’écriture intitulé « Images en mots ». Le Festival L’Homme et la Mer montre par ses actions envers la jeunesse comme envers les différents acteurs culturels, sa volonté de s’impliquer dans l’éducation et la démocratisation culturelle. De plus, ses actions montrent clairement son désir de faire bénéficier de ses ressources à l’ensemble de son territoire. 8 Présentation des photographes 2016 9 Présentation des photographes | 2016 STÉPHANE LAVOUÉ De Pierre Soulages à Salman Rushdie, de François Hollande à Vladimir Poutine, artistes, hommes politiques, acteurs ou intellectuels ont tous posé face à l’objectif de Stéphane Lavoué. Aussi à l’aise dans l’art du portrait que dans la photo de reportage, cet habitué des grands magazines internationaux est né à Mulhouse en 1976. Diplômé de l’Ecole Supérieure du Bois en 1998, il part vivre deux ans en Amazonie brésilienne (à Belém puis Santarém), chargé des achats de bois pour un groupe industriel français. De retour en France en 2001, il s’installe à Paris et abandonne le bois pour la photo, il travaille pour la presse française et étrangère. En 2002 après avoir fondé le collectif Dolce Vita avec 4 autres photographes, il amorce une collaboration d’une dizaine d’année avec le quotidien Libération, passant du reportage politique au portrait de quatrième de couverture. Il intègre l’agence MYOP en 2006 puis rejoins en 2010 le groupe de portraitistes PASCO. Il travaille actuellement sur projet de conte photographique dans un petit royaume aux Etats-Unis, le North East Kingdom of Vermont, qui sera exposé au festival Images Singulières à Sete en mai 2015. Parallèlement, il réalise en résidence à la Comédie Française les portraits officiels des 65 comédiens de la troupe. Stéphane Lavoué a aussi intégré l’équipe de La France Vue D’ici (en partenariat avec Médiapart) en chroniquant la vie du port de pêche du Guilvinec pendant un an. A terre Photographier l’univers de la pêche sans partir en mer. Stéphane Lavoué a fait un pas de côté pour témoigner d’une réalité qu’on oublie trop souvent : un emploi de marin crée quatre emplois à terre. Il est entré dans les chantiers, les forges, les ateliers de marée, les conserveries pour mettre en lumière ces hommes et ces femmes qui travaillent dans l’ombre. En suivant son regard, on découvre les ouvriers qui fabriquent et livrent la glace pour conserver la pêche à bord, les charpentiers et forgerons qui rénovent et entretiennent les bateaux, les employés de marée qui trient et préparent le poisson pour l’expédier sur les étals du monde entier. Stéphane Lavoué a sillonné Le Guilvinec pour capter le corps de ces travailleurs qui participent à la grande odyssée de la pêche. Ses photos nous dévoilent un monde qui, souvent, échappe à notre regard. Site : www.stephanelavoue.fr 10 Présentation des photographes | 2016 EMIN ÖZMEN Photojournaliste turc, Emin est né à Sivas - Turquie - en 1985. Après cinq années passées à étudier la physique à Samsun, il décide de se consacrer à sa passion, la photographie. Il est alors admis à la Faculté des Beaux-Arts Marmara d’Istanbul, où il étudie la photographie durant quatre ans. En 2008, il publie deux livres de photoreportages, “Humans Of Anatolia” puis “Microcredit Stories in Turkey”, un recueil photographique sur des femmes qui ont pu accéder à un microcrédit en Turquie. Parallèlement, il obtient un diplôme en photographie documentaire à l’Université d’Art et de Design de Linz - Autriche. En 2011, son travail sur la sécheresse en Somalie est publié. La même année, il se rend au Japon pour couvrir le séisme de la côte Pacifique du Tōhoku. Il couvre également les grandes manifestations économiques en Grèce. L’année suivante, il commence un long travail sur la guerre en Syrie, où il s’est rendu à de nombreuses reprises. En 2014, il documente la crise liée à l’Etat Islamique en Irak. Depuis 2012, Emin Özmen a engagé un long travail de documentation photographique auprès des populations emportées dans le tourbillon des conflits. Il s’est rendu à de nombreuses reprises en Syrie, en Turquie, en Irak et en Europe à la rencontre de ces gens, devenus “réfugiés” par la force des choses. Il a ainsi pu recueillir leurs témoignages et tenter de “capter” leurs vécus à travers son travail. En Décembre 2015, Magnum Photos a accordé une bourse à Emin Özmen afin qu’il complète ce projet, intitulé “Les Les limbes Dans la religion, les limbes (du latin limbus, « marge, frange ») correspondent à deux lieux de l’au-delà situés aux marges de l’enfer. Par extension les limbes désignent un état intermédiaire et flou. Depuis 2012, Emin Özmen a engagé un long travail de documentation photographique auprès de ces populations emportées dans le tourbillon des conflits. Il a ainsi pu recueillir leurs témoignages et tenter de “capter” leurs vécus à travers son travail. Avec cette série de photographies, Emin Özmen a cherché à saisir l’état dans lequel tous ces gens, dont la vie a basculé, sont plongés. Un abîme d’émotions. La vie de toutes ces personnes, aux histoires et aux destins bien distincts, semble suspendue dans un entre-deux. Un entre-deux où l’attente, l’espoir, l’anxiété, la confusion et l’angoisse s’entremêlent, s’entrechoquent jusqu’à les attirer dans un état vague et confus : les limbes. Site : www.eminozmen.com 11 Présentation des photographes | 2016 XAVIER DESMIER Passionné tout jeune par le monde sous-marin, Xavier Desmier vit ses premières immersions dès l’age de dix ans. A seize ans, il quitte l’école et se consacre à sa deuxième passion : l’image. A 21 ans, il embarque sur « La Calypso » pour 4 ans avec le commandant Cousteau. Plongeur, il participe aux expéditions en Amazonie, Antilles, USA, Gulf-Stream… Après « ses » années avec l’équipe Cousteau, Xavier tournera pour l’émission Thalassa (France 3) une quarantaine de films sousmarins, en parallèle de la photographie, puis délaisse petit à petit la caméra pour ne plus se consacrer qu’à l’appareil photo … En 1993, après des années de photographie « illustrative », Xavier intègre l’Agence Rapho pour le monde du « reportage ». Grand habitué des expéditions naturalistes, humaines et scientifiques, Xavier participe à une mission sur le « Titanic ». Il a suivi les derniers explorateurs des temps modernes, comme Jean-Louis Etienne, dans ses missions « Antartica » ou « Clipperton ». Il participe à l’expédition naturaliste du Muséum d’Histoire Naturelle et de Pronatura International, « Santo » au Vanuatu en 2006, puis Mozambique 2009, Madagascar en 2010 et en Papouasie Nouvelle-Guinée à l’automne 2012, Les Monts Mitaraka en Guyane française en 2015. Xavier réalise aussi ses propres projets : L’archipel Crozet, le Groenland … Pêche à la loutre Les travaux photographiques de Xavier Desmier s’orientent de plus en plus sur des sujets de fond liés à l’environnement. Il entame un projet sur la relation entre l’homme et la nature dans les mangroves du monde. Un premier volet l’amène à partager la vie des populations de mangrove, dont l’ethnie « Baga » en Guinée Conakry. Il traite également de leur lutte pour survivre dans ce milieu fragile, mal connu et des problèmes liés à la déforestation. En 2011 et 2012 il passe 3 mois dans la plus grande mangrove du Monde, les « Sundarbans », au Bangladesh. Site : www.xavierdesmier.com 12 Présentation des photographes | 2016 LEWIS HINE Lewis Hine est né en 1874 dans le Wisconsin. Formé à la sociologie, Lewis Hine a commencé sa carrière de photographe en 1905 en immortalisant l’arrivée des migrants à Ellis Island dans le port de New York. En 1908, il travaille pour le National Child Labor Committee, un organisme luttant contre le travail des enfants, photographiant pendant dix ans leurs conditions de vie et de travail, aux quatre coins de l’Amérique, publiant des livres et aidant ainsi le NCLC dans sa lutte contre l’exploitation. Par la suite, Lewis Hine fut envoyé en Europe pendant la première guerre mondiale pour suivre les actions de la Croix Rouge américaine. Il continua ensuite à photographier et portraiturer les hommes au travail dans l’industrie ou lors de la construction de l’Empire State Building, mettant en avant la puissance, le triomphe de la machine et de l’industrie. Hine revendiquait une photographie brute. Les photographies de Hine, témoin de la pauvreté, de la misère et du prolétariat lui apporteront la postérité mais pas la fortune. Le photographe des pauvres mourut lui aussi dans une extrême pauvreté en 1940. Toutes les photos exposées proviennent de la collection du Comité National du Travail des Enfants (plus de 5000 photos et 300 négatifs) conservées et diffusées par la Bibliothèque du Congrès des Etats-Unis. Numérisées, elles sont en ligne depuis 2006. Sardineries aux USA « Let the children to be children» - « Laissez les enfants être des enfants» Lewis Hine a photographié des enfants, dans tous les Etats-Unis. Ils travaillaient dans les mines de charbon, dans les usines textiles, et dans les conserveries. Il a pris des photos, dans les rues comme cireurs de chaussures, camelots et colporteurs, prenant soin de documenter chaque photographie avec des faits et des chiffres précis ( l’âge des enfants, leur taille, leurs conditions de travail). Pour obtenir des soustitres pour ses photos, il a interrogé les enfants sous un prétexte quelconque, puis griffonné ses notes. Chacune de ses photographies dénonce haut et fort l’exploitations des petites gamines, des jeunes garçons. Ses photos seront connues à travers les brochures diffusées par le NCLC (National Child Labor Committee Collection) et relayées dans la presse progressiste. L’impact de son travail est certain dans la lutte pour l’abolition du travail des enfants. Ses photographies nous rappellent ce qu’ était être un enfant et au travail comme un adulte à un moment où le travail était plus dur que maintenant. Les images de Hine des enfants qui travaillent ont agité la conscience de l’Amérique et ont contribué à modifier les lois du travail du pays. Les photos de Hine témoignent d’une thématique encore brûlante aujourd’hui comme le travail des enfants qui touche mai tenant les pays d’Asie. Site : www.loc.gov/pictures/collection/nclc 13 Présentation des photographes | 2016 JEAN-MARC BALSIÈRE Français, né en 1980. A l’adolescence la passion pour la photographie le prend, c’est dans un des jardins de Séville qu’il prit conscience de cette lumière qu’il ne quitta plus du regard… Il participe alors à des ateliers et entame des études de photographie. Après cela il s’installe à Londres puis Paris. C’est après un voyage en Islande en 2009 qu’il décide d’orienter son travail sur les thématiques de la nature et de la mer et des hommes qui vivent de ces diverses ressources. Depuis 2010, il se consacre à un travail documentaire sur l’ostréiculture en Méditerranée, sur les côtes atlantiques et sur les côtes pacifiques (Japon). Il produit entre temps des reportages sur le thon rouge en Méditerranée et sur le plan de sortie de flotte à Sète. Sa démarche est avant tout journalistique et documentaire il aborde les sujets environnementaux, sociaux et économiques. Il aime travailler aux côtés de scientifiques et d’anthropologues avec qui il collabore en parallèle sur ces divers sujets. Aujourd’hui, les espaces côtiers sont ses lieux de vie. Il travaille dans différentes villes portuaires… A bord d’un sushi boat - Pêche au thon rouge Il y a dix ans, le thon rouge trés recherché par les Japonais, était en voie de disparition. Aujourd’hui, grâce à un contrôle très sévère de la pêche, il commence à se régénérer et un plan de reconstitution de l’espèce est planifié jusqu’en 2022. Chaque année, en mai, les thoniers de Méditerranée prennent le large pour un mois de pêche. Les thons attrapés sont ensuite placés dans des cages en mer pour être engraissés pendant quelques semaines avant d’être vendus à des pêcheurs asiatiques. Jean-Marc Balsière a suivi l’ultime étape de cette pêche. Site : www.jean-marc-balsiere.com 14 Présentation des photographes | 2016 JEAN-PAUL MATHELIER Jean-Paul Mathelier, photographe et réalisateur, est né près de Rennes en 1947. La relation féconde de l’image sous toutes ses formes et du monde maritime le fascine très tôt. Il poursuit ses études de photographie à l’Ecole nationale de photographie et de cinéma à Paris et parallèlement s’initie à la vidéo et collabore à des films expérimentaux d’animation. En freelance il embarque un jour de novembre 1970, pour un reportage à bord d’un chalutier traditionnel de Concarneau en mer d’Irlande, puis il s’installe près du Guilvinec en 1971 et repart en mer avec son Leica M3 sur un thonier à l’appât vivant, vers les Acores. Prolongeant sa passion de l’image avec le désir de transmettre, il devient conseiller pédagogique (Jeunesse et sports) et oeuvre dans l’éducation populaire avec l’équipe qui fonde l’Atelier de Création Audio-Visuelle de St- Cadou. Il assure durant 15 ans les festivals de films de mer des grandes fêtes maritimes de Brest et de Douarnenez, et collabore au festival Imagimer de St- Cast et au salon du livre maritime de Concarneau. Parallèlement il écrit des articles sur le cinéma maritime pour la revue Le Chasse-marée. Il vient de terminer pour la télévision un documentaire, Le Rêveur Eveillé, sur le cinéaste Jean-François Laguionie (l’auteur du film d’animation L’île de Black Mor). A bord du Pierrot-Michel, thonier à l’appât vivant de Concarneau. juin 1971. Route pêche vers la zone des Acores. L’on guette depuis le nid de pie tout ce qui s’agite sur l’eau, oiseaux, baleines et dauphins en chasse, et le rouge de crevette le krill agglutiné en boule. Le guetteur signale un bond isolé puis des sauts multipliés sur l’eau. Le patron ralentit pour garder le bateau sous le vent du banc. Tout va très vite, l’appâteur jette de l’anchois au plus loin vers les remous, deux lances sont mises en batteries pour brouiller l’eau et exciter le thon qui ne verra pas les cannes qui se dressent. Chacun est prêt, les genoux calés contre le bastingage. Les lignes sont à peine jetées à l’eau que les germons mordent à l’appât vivant avec voracité, faute de quoi il faudra remplacer l’anchois fatigué par un autre plus vigoureux et se méfier des hameçons que le vent fait voltiger à hauteur des corps. Le thon se débat avec frénésie, il est amené près du bord, tandis que le pêcheur s’efforce de lui maintenir la tête hors de l’eau pour éviter la casse. Un autre marin avec sa gaffe croche le thon et d’un coup alerte le ramène sur le pont, l’assomme pour retirer l’hameçon. L’ardeur à mordre marque des éclipses, le banc de thon se disperse en eaux profondes, il est temps à bord de regrouper les prises, les étriper et les laver avant de les descendre en cale froide. La journée s’achève dans un grand lavage à eaux vives du pont et des hommes en ciré. Ce soir la valeur des prises assure les charges de la marée, demain l’équipage travaillera pour lui. 15 Présentation des photographes | 2016 PIERRE TORSET Pierre Torset, photographe à Poitiers, est spécialisé dans la photographie de reportage et le portrait. Il partage son activité professionnelle entre des reportages photographiques commandés par les entreprises et par les particuliers sur Paris. Il met aussi ses compétences à disposition pour les établissements et institutions touristiques en France. Il effectue également des reportages culturels et à vocation sociale à l’étranger. Il collabore notamment avec des associations et ONG pour leur fournir des photographies et outils audiovisuels. Il a d’ailleurs développé des partenariats avec certaines d’entre elles pour des causes qui lui tiennent à cœur, comme la cause birmane ou celle des conditions de travail au Bangladesh. Ship-breaking yards Les SHIP-BREAKING YARDS (ou chantiers de démolition navale) du Bangladesh (Chittagong) sont une industrie controversée. Autrefois concentrés dans les pays développés, la destruction et le recyclage de bateaux étaient considérés comme des opérations délicates et hautement spécialisées. Mais en vue de minimiser les coûts, les pétroliers et cargos en fin de vie furent envoyés à partir des années 80 sur les plages du Pakistan, de l’Inde (Alang) et du Bangladesh à Chittagong où les salaires et les normes de travail, de sécurité, et de protection de la santé sont considérablement réduits. A travers cette série de photos, Pierre Torset rend visible les conditions de travail au sein des chantiers de démolition les enfants qui travaillent pieds nus, des ouvriers sans protection, les risques des émanations toxiques sur leur santé, telles que l’amiante ou les micro-particules. C’est donc par la photographie que Pierre Torset vient soutenir la bataille juridique et médiatique menée par les ONG internationales et locales, dénonçant les pratiques de ces chantiers, de leurs propriétaires et du gouvernement bangladais, mais surtout le silence des sociétés occidentales dont ces bateaux sont originaires pour la majorité.silence des sociétés occidentales dont ces bateaux sont originaires pour la majorité. Ce travail dans les fonds marins nécessite pour le photographe d’être bien équipé et aussi de prendre en compte des éléments pouvant être contraignants : mauvaise visibilité, le courant, ou encore la lumière, qui peut rapidement donner des photos bleues ou grises. Site : www.pierretorset.com 16 Présentation des photographes | 2016 TEDDY SEGUIN Teddy Seguin a attrapé le virus de la photographie dès l’adolescence. Il se fascine pour le travail de photographes célèbres comme Raymond Depardon ou Robert Capa et se tourne rapidement vers des études lui permettant de faire de la photographie son métier. Il entre à l’Ecole Nationale de la Photographie d’Arles en 1999 pour en ressortir en 2002. Par la suite, il travaille pour la presse, mais décide très vite d’autoproduire des reportages qui lui tiennent à cœur. C’est ainsi qu’il réalise son premier grand reportage sur la pêche industrielle sur un chalutier-usine dès 2002, publié dans VSD. Au hasard de rencontres professionnelles, il se tourne vers la photographie sous-marine et entame un travail au côté de l’archéologue Michel l’Hour, pour des fouilles, au large de Saint Malo sur les épaves de La Natière. Etaient enfouis là deux frégates, La Dauphine et l’Aimable Grenot, ayant coulé l’une à la fin du XVIIème siècle et l’autre 50 ans plus tard. Ce projet va durer 8 ans (à raison de 2 mois par an) et lui permettre de développer son attrait pour la photographie sous-marine. Fouilles archéologiques sous-marine Sa série de photographies met à l’honneur plusieurs de ses reportages, dont l’un se déroule à Madagascar, un lieu où les pêcheurs Vezo pratiquent la pêche au requin, un sujet qui a demandé en amont plusieurs lectures et des connaissances approfondies sur ce peuple. Certaines photos également exposées, proviennent d’un travail plus transversal que Teddy Seguin a commencé et qui traite, d’une manière générale, des métiers sous-marins. C’est ainsi qu’il a pu travailler avec la Gendarmerie Nationale en 2011, notamment l’unité de recherches sous-marines de Martigues. Cette unité est chargée de retrouver des corps, des véhicules ou encore de trouver des indices. Ce travail dans les fonds marins nécessite pour le photographe d’être bien équipé et aussi de prendre en compte des éléments pouvant être contraignants : la mauvaise visibilité, les courants, ou encore l’absence de lumière naturelle obligent à travailler comme dans un studio avec plusieurs sources artificielles. avec l’aimable autorisation du DRASSM, des associations ADRAMAR et ARKAEOS, de la société IPOS FACTO et du Musée Départemental d’Arles Antique » Site : www.teddyseguin.com 17 Gildas Bitout Les photo-silhouettes Gildas tourne autour de la photographie. Il l’associe et la mêle souvent à d’autres techniques (pastels, peintures, collages, empreintes, photos retravaillées, photocopies…). Elle n’est parfois qu’un point de départ. Il cherche, prend des détours et aime travailler sur les limites et les passages avec d’autres univers artistiques (installations, art de rue, collages dans l’espace public…). D’origine bretonne, Gildas Bitout est né a Marseille en 1970. Formé à l’école des arts appliqués et des métiers d’arts, Olivier de Serres à Paris, de 1989 à 1993, il enseigne ensuite pendant 5 ans les arts appliqués en institut pour Sourds. En 1998, il rencontre les membres de l’association Rouillegorge et décide de s’installer avec eux en Bretagne. Depuis plus de 10 ans, il partage des ateliers avec l’équipe afin de développer un travail basé à la fois sur des projets collectifs et personnels. Professeur d’arts appliqués en lycée professionnel, il change par moments de casquettes et de chemises pour devenir photographe ambulant et montreur d’images avec l’installation Photolux. A la frontière entre les arts plastiques et la photographie, le projet des PHOTO-SILHOUETTES met en scène des personnages imaginaires et photosensibles dans les rues du Guilvinec. Réalisée avec les enfants des écoles primaires St Anne et Jean Lebrun, cette installation dans l’espace public se découvre comme un jeu de piste. A l’image du caméléon, ces PHOTO-SILOUETTES imprimées des paysages du port du Guilvinec nous invite à une balade poétique et contemplative. Durant l’année scolaire, à l’initiative du festival photo l’Homme et la Mer, différents ateliers ont permis de travailler par étapes avec les enfants, pour cette création collective. Jeux de silhouettes et d’ombres chinoises, notion de regard photographique, prises de vues, composition de paysages intérieurs par photo-collages... le projet s’est construit de façon participative afin d’aboutir à la réalisation de 24 silhouettes. Mi humain-mi animal marin, ces personnages mystérieux et insolites vont accompagner l’édition 2016 du festival du Guilvinec. Site : www.gildasbitout.fr 18 Les animations 19 MARATHONS PHOTO Il est temps de reprendre l’appareil photo ! Le Festival vous propose deux marathons photo. Les participants, en individuel ou en binôme, prennent des photos sur des sujets imposés, soumises à un jury le jour-même. Une belle occasion d’échanges, de créativité et d’originalité ! Frais de participation >>> 5 à 7 € (individuel ou binôme) Formulaire d’inscription et règlement disponible à l’Office de Tourisme ou en téléchargement sur le site internet du Festival. /// MERCREDI 20 JUILLET /// 14h30-17h et 18h30-21h /// MERCREDI 10 AOÛT /// 14h30-17h et 18h30-21h STAGE PHOTO Stage photo encadré par la photographe Frédérique Aguillon / http://frederiqueaguillon.com/ Objectif du stage : - Permettre la prise en main d’un appareil numérique - Comprendre les réglages de base et leur action - Prendre conscience du cadre Le stage abordera les aspects techniques de la photographie, la prise de vue, l’analyse des photographies. /// JEUDI 18 AOÛT /// Formulaire d’inscription disponible à l’Office de Tourisme, à Haliotika ou en téléchargement sur le site internet du Festival. Frais de participation de 70€ par personne : règlement à l’Office de Tourisme ou par chèque à l’ordre de l’association photographique internationale l’Homme et la Mer Adresse : Festival PHOTO l’Homme et la Mer, Impasse Jules Guesde, 29730 Guilvinec 20 PROJECTIONS AU MALAMOK - 18H30 - 3€ adulte / gratuit pour les - de 12 ans /// JEUDI 23 JUIN /// « Océans la voix des invisibles » (durée 52 min) En présence de la réalisatrice Mathilde Jounot /// JEUDI 7 JUILLET /// « La Mer et les jours » (durée 22 min) « Attention ! Hypothermie » (durée 36 min) En présence du réalisateur Emmanuel Audrain /// JEUDI 21 JUILLET /// « Persisting dreams » (durée 25 min) « La mer est blanche » (durée 30 min) En présence de la réalisatrice Gabrielle Maillet /// JEUDI 4 AOÛT /// « Le thon, la brute et le truand » (durée 53 min) /// JEUDI 18 AOÛT /// « Les veilleuses de chagrins » (durée 43 min) En présence de la réalisatrice Frédérique Odye Merci au Festival Pêcheurs du Monde, Lorient. ATELIERS D’ÉCRITURE /// Mercredi 27 juillet et mercredi 17 août /// Atelier d’expression : 10h-12h - Rendez-vous devant l’Office de Tourisme Atelier lecture : 18h-19h - Auditorium d’Haliotika Gratuit / ouvert à tous / inscriptions à l’Office de Tourisme Ateliers d’expression : atelier nomade dans les rues du Guilvinec à la rencontre des photos du Festival l’Homme et la Mer avec Michel Suzzarini, écrivain et collecteur de paroles en Pays Bigouden. Ateliers lecture : lecture interactive à la découverte de la parole des habitants. Suivi d’échanges. 21 La boutique du festival 22 Cette année, le Festival photo réinstalle sa boutique à la salle d’Estienne d’Orves ! Badges Affiches Sacs Cartes postales 23 Plan du Festival 24 F – Le OFF du Festival 1 – Gildas Bitout 2 – Stéphane Lavoué 3 – Jean-Paul Mathelier 4 – Jean-Marc Balsière 5 – Pierre Torset 6 – Teddy Seguin 7 – Xavier Desmier 8 – Lewis Hine 9 – Emin Özmen 25 Infos Pratiques 26 CONTACT [email protected] 06.87.22.31.74 Association Festival photographique international l’Homme et la Mer Impasse Jules Guesde 29730 Guilvinec VENIR Voiture, train ou avion, tous les transports vous mènent au Guilvinec ! Par la route : A82 (Nantes-Quimper) ou RN 165 (voie express Rennes-Quimper) puis direction Pont-l’Abbé. Par le train : 8 à 10 allers-retours directs quotidiens Paris-Quimper en 4h30. Par avion : à 30 minutes de l’aéroport de Quimper et 1h30 de l’aéroport de Brest. PRESSE Pour toute information concernant la presse, contactez-nous : Fanny Sauzeau [email protected] Tel. 06.86.69.42.43 Michel Guirriec [email protected] Tel. 06.87.22.31.74 festivalphotoduguilvinec.bzh 27