Le mariage de figaro
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Le mariage de figaro
Le mariage de figaro théâtre, musique, chant et commedia dell’arte Comédiens et Compagnie 18e édition festival jeune public et familles r e i s s do gnement mpa o cc a ’ d Le mariage de figaro Comédiens et Compagnie Dès 11 ans Durée 01h50 Théâtre, musique, chant et commedia dell’arte présentation du spectacle VVV Le bonheur de Figaro, qui doit épouser Suzanne, est menacé par son maître, le Comte Almaviva et son libertinage effréné. Mais au terme d’une «folle journée» riche en intrigues, le valet saura se défendre face au grand seigneur ! Extraits de l’opéra de Mozart joués par un quatuor, danse, chants, masques de commedia, pantomimes, acrobaties et rythme déchaîné : tout est là pour donner du plaisir au spectateur. Mais aussi pour mettre en valeur le riche éventail des thèmes : quête du bonheur et soif du plaisir, statut de la femme, satire sociale face aux abus des puissants. ce qu’en pense la presse Les comédiens savent tout faire et nous entraînent dans un tourbillon étourdissant! (Midi Libre) Une mise en scène joyeuse, inventive, généreuse, qui propulse le public dans un immense plaisir! (L’Indépendant) distribution mise en scène J e a n H e rv é A p p é r é assistante mise en scène M é l a n i e L e D u c avec A n to i n e L e l a n d a i s, B é r a n g è r e M e h l , P i e r r eM i c h e l D u d a n , A u d r e y S a a d, A n a I s o u x, S t e p h a n D e b r u y n e , L u c y S a m s o ë n, F r e d B a r t h o u m e y r o u , G u i l l a u m e C o l l i g n o n, M é l a n i e L e D u c, N at h a n J o l i n musiciens N i c o l a s B e n e d e t t i (trombone), J o n at h a n J o l i n (clarinette basse), Pa u l i n e M a l b a u x (hautbois) et J e a n-B r i c e G o d e t (clarinette) direction musicale P i e r r e G a l l o n collaboration artistique G i l C o u d è n e chorégraphies G u i l l a u m e J a b l o n k a pantomime Va l é r i e B o c h e n e k décor et masques S t e fa n o P e r o c c o d i M e d u n a perruques A l e x B o n n e f o y costumes D e l p h i n e D e s n u s lumières Ed w i n G a r n i e r autour du spectacle VVV l’histoire VVV Nous sommes transportés au château d’Aguas Frescas où nous retrouvons les héros du Barbier de Séville : Rosine - devenue Comtesse Almaviva, son époux - le Comte, ainsi que Figaro - valet de chambre et concierge du château qui se prépare à épouser le soir même Suzanne, la camériste de la comtesse. Ce projet se heurte à une délirante course d’obstacles : le Comte, qui se détourne déjà de son épouse, tente de séduire Suzanne ou d’acheter ses faveurs et c’est à ce prix qu’il autorisera son mariage. De son côté, Marceline veut épouser Figaro qui a contracté une dette à son égard. Enfin le jeune Chérubin, amoureux de toutes les femmes de la maison, vient déranger par ses entreprises de séducation les projets de tous les protagonistes. Heureusement, Chérubin est désarmé dans les bras de Fanchette, la cousine de Suzanne. On découvre que Marceline est la mère de Figaro (dont le père n’est autre que Bartholo, le barbon, tuteur de Rosine dans le Barbier de Séville ), et les appétits du Comte sont démasqués dans une scène de quiproquo nocturne désopilante. La noblesse est abusée, son autorité moquée et la fête peut commencer. l’argument Acte 1 L’exposition a pour cadre la chambre encore démeublée promise au couples des domestiques. On y apprend le projet de mariage imminent de Suzanne et de Figaro, les deux premiers obstacles qu’il rencontre, le dessein libertin du comte et le projet conjugal de Marceline. L’apparition de Chérubin, puis de Bazile et du comte, constitue une première péripétie et marque le début du nœud. Acte 2 La contre-attaque de Figaro déclenche le retour intempestif du comte qui vient faire irruption dans la chambre de la comtesse et perturbe une scène ambiguë où la comtesse et Suzanne font essayer un costume de Suzanne à Chérubin : leur intention est de prendre le comte en flagrant délit d’infidélité, à la faveur de ce travestissement. Acte 3 Il est surtout consacré au piège monté par la comtesse et Suzanne à l’insu de Figaro pour attraper le séducteur. Mais Figaro en découvre partiellement l’existence, sans en comprendre le sens, d’où la fureur jalouse qui l’anime au dernier acte. Acte 4 Il est surtout consacré au piège monté par la comtesse et Suzanne à l’insu de Figaro pour attraper le séducteur. Mais Figaro en découvre partiellement l’existence, sans en comprendre le sens, d’où la fureur jalouse qui l’anime au dernier acte. Acte 5 Il a pour cadre la « salle des marronniers » du parc, nous sommes en pleine nuit, la tension est palpable, le soulagement naît de la confusion de « l’époux suborneur », avec la fantaisie comique qui caractérise la fête finale. VVV vu par Pierre Frantz VVV « Le succès premier du Mariage de Figaro, dans le milieu de la grande noblesse du royaume, reposait sur un paradoxe dont certains contemporains s'étaient avisés. La baronne d'Oberkirch écrit ainsi : « Le Mariage de Figaro est peut-être la chose la plus spirituelle qu'on ait écrite, sans en excepter peut-être les œuvres de Monsieur de Voltaire [...] Je rentrai chez moi en sortant de la comédie, le cœur serré de ce que je venais de voir et furieuse de m'être amusée.» Emportée par le tempo rapide de cette conversation à la mode dans les milieux des élites sociales de l'Ancien Régime, la comédie de Beaumarchais décoche une volée de traits brillants contre les abus qui caractérisent cette société. Elle se fait l’écho de toutes les insolences satiriques de l’époque et leur donne cette forme acérée qui emporte l’adhésion complice des spectateurs : la censure, la justice, les préjugés de la naissance, les privilèges de la noblesse, les mœurs libertines des « mâles », les relations de service, marquées par leur origine féodale et désormais insupportables, sont des cibles désignées pour un rire qui n’exclut pas la révolte. La fable elle-même, parce qu’elle raconte la rivalité d’un aristocrate et d’un plébéien qui parvient à ses fins, confirme une leçon politique et morale dans l’esprit des Lumières. La virtuosité du jeu sur l’espace et le temps est d’autant plus sensible qu’ils sont « réalistes » dans leur détermination. Beaumarchais ne cesse de jouer sur des gageures : comment se cacher dans une chambre démeublée (au premier acte), comment escamoter cinq personnages dans un jardin, comment résoudre le mystère, déjà policier, qui s’offre au comte devant un cabinet fermé à clé, dans une chambre non moins fermée, qui devait bien receler un amant, mais qui est vide lorsqu’il y revient. Le théâtre du XIXe siècle tout entier s’en inspirera. Beaumarchais introduit dans la comédie la tonalité « sensible » qui caractérisait ses deux drames (Eugénie, 1767, et Les Deux Amis, 1770) et dote ses « héros » d’une épaisseur romanesque soulignée par la temporalité spécifique de la trilogie. La comtesse, jeune femme délaissée par son époux, est l’âme poétique d’un gynécée où s’organise une sorte de résistance morale (Mozart et son librettiste Da Ponte se montreront très sensibles à cette dimension dans Les Noces de Figaro, opéra- comique représenté en 1786). Figaro, dont les entreprises ne parviennent qu’à embrouiller l’intrigue, ne parvient à ses fins que par la rencontre du hasard et des projets de Suzanne et de la comtesse. Nouveau héros bourgeois, le « bâtard conquérant » des romans suscite une interrogation profonde sur le sujet, sur l’identité d’un plébéien en même temps que sur la parole théâtrale, sur le « je » qui advient au théâtre. Si le lien du Mariage de Figaro à la Révolution française a été longtemps surévalué, sa portée idéologique et poétique en fait une œuvre majeure de la littérature française.» Pierre Frantz note de mise en scène « Forts de notre expérience avec La Flûte Enchantée et de son succès, nous voulons à nouveau réunir théâtre et musique, art dramatique et art lyrique, afin d’offrir au public un spectacle complet, à la fois esthétique, émouvant et drôle donc fondamentalement accessible au plus grand nombre. Mais cette fois-ci, nous utilisons la musique de Mozart pour enrichir un autre chef-d’oeuvre, Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, oeuvre majeure du théâtre français. Nous voulons avant tout respecter la pièce de Beaumarchais et prolonger l’émotion d’un personnage, la folie d’une situation, la tension d’un moment, comme la drôlerie d’un autre, par le chant et la musique de l’oeuvre de Mozart. On retrouve donc certains airs les plus représentatifs du génie du compositeur mais certainement pas tous, nos choix collants aux talents des interprètes à la fois comédiens et chanteurs et pour quelques-uns d’entre eux chanteurs et comédiens. Comme pour La Flûte Enchantée , nous introduisons 30% environ de l’oeuvre musicale de Mozart dont la partition est assurée par un premier quatuor à vents (hautbois, clarinette en sib, clarinette basse, trombone à coulisses) assuré par 4 musiciens. À ce quatuor peuvent s’adjoindre des flûtes à bec, des cuivres, des guitares (...) instruments tous joués par les comédiens en concertation avec les musiciens professionnels. » Jean Hervé Appéré Le travail avec les acteurs part du corps et du geste, pour arriver au texte selon les enseignements de Philippe Gaulier, Jacques Lecoq ou Carlo Boso par exemple. A travers une recherche d’archétypes spécifiques qui ne sont pas forcément des « classiques » de la commedia dell’arte, nous essayons de représenter ce foisonnement de caractères et de situations qui bouscule sans cesse le déroulement de cette « folle journée ». Au delà de la charge politique de la pièce nous mettons l’accent sur la cruauté psychologique exercée par le Comte Almaviva, ce Don Juan du 18ème siècle, sur la Comtesse (une jeune femme qui n’a que 3 ans de plus que la Rosine qu’elle était dans Le Barbier de Séville et qui est interprétée par une jeune et touchante soprano), sur Suzanne, sur Figaro, sur Chérubin... Cette Cruauté du Comte, comme des puissants, est à notre avis le ressort dramatique principal de la pièce celui dont tout découle. Cette même cruauté est anéantie dans l’acte final dans une explosion de musique, de chant et de danse. Le peuple a triomphé pour le meilleur et pour le pire. VVV Le jeu d’une troupe Les comédiens, dont quelques-uns interprètent plusieurs personnages, suivent, par de multiples métamorphoses et un art de la rupture consommée, les diverses situations qui se succèdent et s’entrechoquent. Chanteurs, musiciens, danseurs, manipulateurs, pantomimeurs, ils maîtrisent autant le registre dramatique que le registre comique, l’émotion que la farce, la convention que la sincérité. La scénographie est simple: une rampe à l’ancienne à la face éclaire les personnages par en dessous et crée des ombres et des reflets sur le masque par exemple. Ce dispositif est maniable, peu encombrant et donc à même de s’adapter aux multiples situations que nous sommes amenés à rencontrer en tournée. Notre Mariage de Figaro se veut un spectacle à effets avec une touche saltimbanques qui nous est propre. Les masques, dont l’utilisation dans ce spectacle est limitée, sont utilisés pour faciliter le jeu des métamorphoses que certains comédiens sont amenés à réaliser. Il sont le fruit d’une recherche de Stefano Perocco. À partir de la tradition de la commedia dell’arte, il nous présente de nouveaux archétypes plus propres à représenter la sociologie de la fin du XVIIIe siècle. Les costumes sont inspirés pour l’essentiel par les peintures de Goya, sa première période, dans lesquelles triomphent les couleurs vives, la légèreté des tissus, l’ambiance festive d’une Espagne d’alors. comédiens et compagnie VVV Nous cherchons à promouvoir un théâtre populaire : d’une part, un jeu scénique qui prenne en compte principalement la satisfaction du spectateur (par un contact direct et communicatif) ; d’autre part un théâtre qui ne se cantonne plus seulement aux lieux qui lui sont dédiés mais qui se cherche aussi de nouveaux espaces de jeux : places publiques, lycées, écoles, églises, granges… Bref, un théâtre qui atteigne le spectateur là où il se trouve, quel qu’il soit et quels que soient son milieu, ses connaissances ou sa culture. ��� L’équipe artistique ������������������� G�#$�%����&�"&�#$�� VVV ����&&�$���+�"2�+� ��+�8��.���%%��� -����$������������������E���������.B�������������/�$���B���"���/����(���[��.�C��L��� �������� � ����>����/ � ��EE��/ � ���\�/ � (�����/ 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d’approches en classe Source : L’école du spectateur, Catherine Le Moullec, formatrice à l’IUFM Ces propositions ne sont que des pistes qui peuvent être modifiées selon les niveaux et les objectifs recherchés : de très nombreux autres exercices peuvent naturellement être imaginés et mis en oeuvre. travailler autour du théâtre Les pratiques du spectateur > Questionnaire autour du théâtre et des représentations qu’en ont les élèves. A faire dépouiller et commenter par la classe. Faire l’état des lieux des représentations du théâtre dans la classe. Se renseigner pour savoir qui dans la classe est déjà allé au théâtre. Faire ressortir les mots qu’ils connaissent. > Lire, dire ou écrire un souvenir de théâtre bon ou mauvais. Raconter un souvenir est une incitation à la prise de parole pour les élèves. > Observer des photos de publics (en salle, en plein air, devant un concert de rock…), les décrire et analyser ce qu’elles suggèrent du public et de celui qui a pris la photographie bien sûr ! Découvrir le théâtre > Recherches sur le théâtre à travers les époques ou dans le monde : utiliser abondamment l’iconographie : faire commenter des images d’acteurs de tragédie en Grèce ancienne, de kathakali, de théâtre nô, puis de commedia dell’arte et de théâtre d’aujourd’hui. Retrouver leur origine géographique, les faire classer chronologiquement. S’intéresser aux diverses traditions du maquillage, du masque… > Collecter dans les journaux des critiques de spectacle. Les lire, les commenter et les mettre en parallèle avec des critiques d’auteurs littéraires reconnus. > Réunir des photos de spectacles, les observer et les commenter. Montrer que le décor et les costumes ont des qualités plastiques et des significations. > Le vocabulaire du théâtre : s’amuser avec le vocabulaire spécifique, avec les expressions « consacrées ». Par exemple : écrire une scène autour de l’expression « brûler les planches ». Possibilité d’utiliser le vocabulaire lié aux métiers et à la terminologie propre au théâtre. C’est le moment de faire comprendre que tout est important dans le spectacle (lumières, décors, costumes…). Jouer dans l’espace, les expressions comme « cour » et « jardin », « avant-scène », « fond de scène », etc. Préparer des mots sur des petits papiers et faire tirer ces mots par les élèves. Ceux-ci doivent donner une explication du mot qu’ils ont tiré. Réaliser un « brainstorming » dans la classe pour trouver la définition la plus précise possible. VVV > Découvrir les métiers du théâtre et sa réalité économique (étudier des plaquettes ou des programmes de différents lieux de programmation, les repérer sur une carte, consulter leur site internet, découvrir l’organigramme d’un lieu de diffusion et de création). > A partir de tout cela, établir avec les élèves une grille de lecture du spectacle théâtral qui mette en valeur tous les aspects de cet art : le jeu des comédiens, la mise en scène, le traitement de l’espace, le décor, les costumes, les lumières, la musique travailler autour du texte VVV > Le titre : à partir du titre, caractériser de manière positive ou négative (dire ce que le spectacle va être et ce qu’il ne va pas être), mettre ce titre en relation avec d’autres (textes du même auteur, de la même époque, du même genre théâtral… en tirer des conclusions) ; écrire les premières répliques d’un spectacle qui aurait ce titre ; écrire un texte de présentation du spectacle à partir du titre. > La liste de personnages : Rêver à partir des noms de personnages et leur imaginer un futur. Faire un exercice de mémorisation (parfois bien utile pour certaines pièces à riche distribution). Tenter de faire créer des personnages par les élèves, avec des costumes, ou un accessoire par exemple (imaginer comment il se comporte, sa démarche, sa façon de parler…). Avec la liste des personnages de la pièce, on peut essayer d’imaginer quels sont les rapports qui les unissent, inventer leur histoire, les incarner. > Travailler un corpus de répliques qui permet d’entrer dans la fable et la thématique, de connaître les personnages, leurs rapports et conflits tout en travaillant corps et voix, adresse et espace. On peut donner une réplique à chaque élève et lui demander de la retrouver pendant le spectacle. On peut aussi se mettre en jeu et travailler l’intonation de certaines répliques. A partir d’une sélection de répliques (ce qu’un personnage dit et ce qu’on dit de lui, ou ce qu’on lui dit…), essayer de comprendre le personnage. Pour travailler l’adresse, faire échanger des répliques entre élèves (à qui je m’adresse ? à tout le monde, à une personne en particulier, au public ?). Les répliques peuvent aussi attirer l’attention sur l’espace dans toutes ses dimensions (espace mimétique où est censée se passer l’action, espaces hors scène, métaphores spatiales, espace symbolique). Tous ces exemples montrent que l’animateur doit choisir en fonction de ce sur quoi il veut attirer l’attention : le texte, les choix du metteur en scène… > On peut inventer une bande-annonce du spectacle tel qu’on l’imagine, en trois tableaux par exemple. C’est un travail qui peut être effectué avant ou après la représentation et qui fait intervenir l’image, le son et le bruitage. Les élèves peuvent se mettre en scène par groupe. Ce travail peut être réalisé à partir de mots que les élèves auront choisis pour qualifier le spectacle (adjectifs qualificatifs, objets, couleurs, sons). > On peut inventer une bande-annonce du spectacle tel qu’on l’imagine, en trois tableaux par exemple. C’est un travail qui peut être effectué avant ou après la représentation et qui fait intervenir l’image, le son et le bruitage. Les élèves peuvent se mettre en scène par groupe. Ce travail peut être réalisé à partir de mots que les élèves auront choisis pour qualifier le spectacle (adjectifs qualificatifs, objets, couleurs, sons). > Proposer une scénographie (dessin ou maquette) ou des costumes. On peut travailler alors avec des propositions de couleurs, de matières, des petits échantillons de tissu, des esquisses…. > Comme il s’agit d’un texte classique, il peut être intéressant de demander aux élèves de constituer un dossier documentaire sur les différentes mises en scène qui ont émaillé la vie de ce texte (photographies, citations diverses…). Ce répertoire de mises en scène sera très utile également pour l’analyse de la représentation. Dans le même ordre d’idée, on peut observer et analyser des photographies ou des extraits vidéo proposant diverses interprétations d’un texte ou d’une même scène. travailler autour de la représentation VVV > Lire l’affiche: de quoi ça parle, qu’est-ce que ça raconte, qu’est-ce que ça dit ? Mettre en commun toutes ces réponses et à partir de cela constituer un tableau représentant l’idée que l’on a du spectacle. Créer une autre affiche (dessin, collages…) Se questionner par exemple sur les éléments qui peuvent apporter des précisions sur l’époque de la pièce... On peut aussi comparer les informations de la brochure (souvent plus détaillées) et celles de l’affiche. On peut tenter de reproduire corporellement l’affiche : un élève choisit un personnage de l’affiche et reproduit son attitude devant la classe. Puis, un deuxième élève vient s’ajouter et ainsi de suite jusqu’à ce que la photo soit reproduite. vivre le spectacle avec les élèves VVV Pour favoriser l’attention et susciter la curiosité des futurs spectateurs, leur confier individuellement ou par petits groupes une mission personnalisée à remplir pendant la représentation : l’un devra s’intéresser au décor, un autre aux éclairages, un autre aux costumes ou au jeu des acteurs. On peut aussi retrouver la réplique sur laquelle on a travaillé. prolonger après le spectacle VVV Partager - Utiliser des déclencheurs de parole : je me souviens, j’ai aimé, je n’ai pas aimé, j’ai compris, je n’ai pas compris, j’aurais préféré… Quel est le mot qui vient à l’esprit au souvenir du spectacle ? - La mémoire immédiate : quelles résonances intimes le spectacle a-t-il chez les élèves ? Portrait chinois : « si ce spectacle était une couleur ? », « une musique ? », « une matière ? », « un objet ? », « une époque ? », « un personnage célèbre ? », « un adjectif ? ». Rédiger - Un mot ou une phrase : « s’il n’y avait qu’une seule chose à dire, ce serait… » - Une liste poétique à la façon de Pérec (« je me souviens… ») ou un inventaire à la façon de Prévert. - Une critique du spectacle en trois phrases, ou seulement le titre de sa critique ! - Une lettre (ou une carte postale) à l’un des personnages, l’un des acteurs du spectacle ou au metteur en scène. - Un titre : « si je devais proposer un autre titre, ce serait… ». Justifier son choix ! - La parodie d’une scène, un pastiche du genre, une perturbation (exemple on fait intervenir un personnage connu d’une autre pièce de théâtre ou un héros filmique à un moment de l’intrigue), une bifurcation (et si au lieu de partir, ce personnage était resté ?) Imaginer - Proposer une autre affiche, un autre décor, de nouveaux costumes. Réaliser une nouvelle maquette ! - Constituer l’album-photos du spectacle, d’un personnage. Associer très librement collages, dessins et images. - Constituer le musée imaginaire d’un des personnages ou une collection d’objets qui nous le fasse (re)connaître. Jouer, improviser - Le théâtre-image. Possibilité de faire créer des images à partir de répliques du texte. Rappeler les notions d’espace, de regard et de rythme. Possibilité d’utiliser une photo. Le théâtre-image peut être utilisé en amont de la représentation, en guise de préparation, ou en aval, afin de faire s’exprimer les élèves d’une autre manière que la parole. - Retrouver une image fixe du spectacle, improviser la suite. - Rejouer la scène préférée et proposer d’autres indications de jeu et de mise en scène. L’intérêt vient alors de la diversité des propositions qui se confrontent. - Faire raconter la fable du point de vue de chaque personnage. - Jouer l’émission de télévision où le journaliste interviewe metteur en scène, comédiens, régisseurs… - Créer une « petite forme » s’inspirant du spectacle : de sa forme, de son genre, de son esthétique ; faire vivre les mêmes personnages dix ans avant ou après ; travailler des extraits du même auteur. Les Francos est un festival jeune et tout public organisé par une compagnie de théâtre professionnelle, Le Théâtre du Mantois. l’équipe Direction : Eudes Labrusse Co-direction : Jérôme Imard Coordination et communication du festival : Anne-Lise Jacques Direction technique : Nicolas Prigent Administration : Anne Conforti-Souty Développement culturel et relations publiques : Constance Winckler Secrétariat : Agatha Wozniak Assistant à la coordination du festival: Lisa Wozniak Billetterie : Fanny Mahé Président: Jean-Guy Martin Composition du dossier d’accompagnement : Constance Winckler Sources : Sources : Dossier de la compagnie / L’école du spectateur, Catherine Le Moullec Festival Les Francos - Théâtre du Mantois Pavillon des Festivals - 28 rue de Lorraine 78200 MANTES-LA-JOLIE 01 30 33 02 26 www.les-francos.org