LA FLUTE

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LA FLUTE
LA FLUTE
La flûte fonctionne grâce à l’envoi d’un jet d’air sur une arête (le plus souvent biseautée) par la
bouche, le nez, une soufflerie voire le vent lui-même (=le rhombe).
HISTOIRE
Dès la Préhistoire, elle se retrouve partout dans le monde sous toutes sortes de formes.
Plusieurs morceaux d'une flûte datant du Paléolithique supérieur (environ 35 000 ans) ont été
découverts dans une grotte de allemande. Cette flûte avait été fabriquée dans un radius de vautour
fauve et témoigne du fait que les tout premiers Homo sapiens jouaient déjà de la musique.
La flûte de pan était utilisée en Grèce dès le
e
VII
siècle av. J.-C..
LES DIFFERENTS TYPES DE FLUTE
Exemples de flûtes à conduit
la flûte à bec est apparue au XIVe siècle. Certaines, à l'époque baroque, se virent ajouter un
système de clés permettant d'obstruer les trous. Cette invention, dont il est impossible de tracer
l'origine, fut notamment développée au XIXe siècle.
le tin whistle, flûte droite en métal d'origine irlandaise, est apparu au XIIe siècle
les flabiol, galoubet provençal et txistu (instruments trad à 3 trous qui se jouent accompagnées
d’une percussion comme le tambourin) ,
le pinquillo andin, flute en bambou ou en os de Bolivie et du Pérou,
La flute Tarka est un instrument traditionnel d’Amérique Latine, jouée en groupe accompagnée de
percussions . Il s’agit d’une flûte à bec en bois massif richement sculptée et décorée.
Exemples de flûtes traversières
l'Irish flute, flûte traversière en bois,
le fifre (ancêtre du piccolo, arrivé en France au 15e siècle dans l’armée)
la flûte traversière classique
le piccolo,
la flûte traversière baroque (parfois appelée traverso de l'italien flauto traverso),
le bansurî probablement l’instrument le + ancien de l’inde du nord, souvent associé au dieu Krishna
le dízi flûte traversière chinoise en bambou
la flûte peule (appelée aussi Tambin) d’Afrique occidentale (Guinée);
la flûte Scoatariu (flute traversière à coulisse, inventée en France en 2009)
Les flûtes à encoche (sans bec pour canaliser l’air)
Les flûtes à encoche sont répandues en Afrique, Amérique du sud et Extrême-Orient. La plus réputée
est la kena andine.
Exemples de flûtes obliques
Le ney ou nay (flute oblique à embouchure terminale en roseau – en persan, nay signifiant roseau originaire d’Asie centrale, les + ancienne datant de 2800 avant J.C et de l’âge des pyramides vers
3000 avant J.C)
Le gasbâ, flûte algérienne traditionnelle d’origine berbère qui signifie aussi roseau
Le qawala, flûte traditionnelle en bois des balkans (serbie, bulgarie, macédoine, albanie, grèce) de
turquie, d’arménie et d’egypte
Exemples flûtes globulaires
L’ocarina (signifie petite oie, à cause de sa forme en tête d’oie), fabriqué dans l’écorce de certains
fruit ou, en amérique en terre cuite et en chine en porcelaine. Cet instrument aurait près de 12 000
ans d’existence !
Le Xun chinois, ressemble beaucoup à l’ocarina mais on souffle directement dans un trou alors que
l’ocarina a un conduit…
Le sifflet : certains sont
*« réglementaires » (arbitre, police) ou ludique : ils permettent un sifflement strident équivalant
pour un signal fort. L’air passe par un biseau .
Ils peuvent être à roulette (une bille vient périodiquement fermer la sortie du biseau ce qui permet
d’obtenir un roulement dans le son) ou à ultrason (émet des sons à très haute fréquence inaudible
par l’oreille humaine, utilisés pour le dressage de certains animaux)
* imitent les oiseaux (appeaux)
* D’autres sont musicaux comme l’apito : dans la musique brésilienne, on le trouvait jusque dans les
années 60 comme un instrument à part entière. C’est un sifflet à 3 tons dans le genre musical
samba, on obtient les 3 son en bouchant 1 ou 2 des sorties larérales avec les doigts.
Il exite aussi les flûtes nasales, les flûtes de pan, les flûtes à coulisse (jazzoflute)
Le vivo :
Le vivo, instrument tahitien à vent, est une flûte nasale taillée directement dans une section
de bambou (appelé ofe en maori). Elle comporte souvent 3 trous permettant de varier les notes de
musique et les mélodies.
Dans le passé, avant la colonisation de la Polynésie, le vivo était taillé directement dans de l’os
humain, généralement celui des ennemis vaincus lors des batailles entre tribus. Aujourd’hui, l’os a
été remplacé par un morceau de bambou
Autrefois, la flûte nasale permettait à une personne de dévoiler son amour à l’être aimé, telle
une sérénade jouée au bas d’une fenêtre. L’instrument pouvait ainsi soutenir l’homme dans ses
démarches de séduction mais aussi lors de ses tentatives d’incantation et de lancement de
sorts. En effet à l’époque, on attribuait des pouvoirs magiques à la flûte et notamment à l’air qui
était expiré par les narines : cet air mystérieux semblait envoûtant. C’est pour cette fonction
mystique que le vivo a longtemps fait partie des cérémonies sacrées dans lesquelles il servait
àinvoquer les dieux et les esprits. Outre cet aspect spirituel, le son mélodieux de la
flûte vivoguide encore parfaitement les danseurs, les chanteurs et les orero (orateurs polynésiens)
lors des manifestations culturelles et musicales organisées en Polynésie.
flûte néolithique en os
FLUTES A BEC CLASSIQUES
FLABIOL
el PINKILLO
TARKA
FLUTES IRLANDAISES
avec clés
sans clés
BANSURI
DIZZI
FLUTE PEULE MANDIGUE
FLUTE SCOATARIU
FLUTE A ENCOCHE
GASBA
KAVAL ou KAWALA
XUN CHINOIS (se prononce « chun »)
SIFFLETS
Siku
Flute de pan roumaine (naï)
Flute de pan d’origine Inca : la zampona
LA FLUTE A COULISSE