C`EST PAS NOUS !

C’EST PAS NOUS !
De Gilles Defacque
Mise en scène : François Godart
Du 23 mars au 29 mai 2010 en Picardie :
à Songeons, St Omer en Chaussée, Rothois, Sommereux, Montdidier, Ham, Communauté de
Communes du Val de Nièvre, territoire d'Hirson, Wavignie, Maignelay-Montigny, Communauté
de Communes du Doullennais, Péronne, Communauté de Communes du Pays de la Serre, Sacy
le Grand, Ailly Communauté de Communes du Val de Noye, Homoy le Bourg, Bougainville,
Caulières.
Du 7 au 10 novembre 2010 au Prato – Lille
Du 7 au 10 Décembre 2010 Comédie de Picardie –
Amiens
Comédie de Picardie - 62 rue des Jacobins - 80000
Amiens - 03 22 22 20 20
contact presse : Pascal Fauve - 03 22 22 24 70 [email protected]
Dossier de presse et photos disponibles sur l’espace pro du site internet
de la Comédie de Picardie : http://www.comdepic.com/espacepro
C’est pas nous !
texte : Gilles Defacque
mise en scène : François Godart
avec : Adeline-Fleur Baude, Bernard Debreyne, Janie
Follet et Flavien Tassart
lumière : Paul Beaureilles
son : Martin Hennart et Gilles Gauvin
scénographie : Daniel Fayet
costumes : Emilie Dufossé
Coproduction Comédie de Picardie / Le Prato - Lille
Dossier de presse, photos et CV des artistes disponibles sur l’espace pro du site de la Comédie de Picardie :
http://www.comdepic.com/espacepro
Présentation
Un quatuor de comédiens utilise la scène pour donner corps et vie à la
relation entre les sexes, sous la plume de l’auteur Gilles Defacque, et
dans la mise en scène de François Godart, déjà présent à la Comédie la
saison dernière.
Il s’agit de deux couples à deux âges de la vie, la génération des
trentenaires et celle de leurs parents. Sans fil narratif précis, une
succession de saynètes retrace des parcours de vie et définit les
identités féminines et masculines au sein du noyau familial et de la
société. Les rencontres ou obligations ponctuent le quotidien, au fil des
fêtes calendaires, Noël, Nouvel An ou Toussaint.
L’univers de l’auteur rejoint la farce à la fois mordante et tendre de
Dario Fo, la dérision de Beckett, et l’absurdité grotesque d’Alfred Jarry.
Un style détonant où le spectateur saura reconnaître des moments de
pure vérité, d’autant que le metteur en scène a l’intention de jouer la
pièce dans un dispositif de proximité avec le public.
« C’est une sorte de théâtre-journal, pour expulser les infos, expulser le
monde qui nous dévore » précise l’auteur. Et surtout sans perdre le
sens de l’humour.
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Note de mise en scène
« La machine s'est mise en route ce matin, elle s'est mise en route de
bonne heure ce matin, très tôt, à peine l'œil ouvert... »
Gille Defacque
La dramaturgie
Le parcours des comédiens prend sa source dans les deux scènes à
quatre, La Toussaint et Le nouvel An : les deux couples ( Lui/Elle et le
Père/la Mère) de ces scènes seront ceux que nous retrouverons tout au
long des séquences du spectacle ; le couple Père/Mère jouera à
plusieurs reprises des scènes distribuées en Lui/Elle : ces scènes seront
« intemporelles », jouées ou rejouées par des fantômes ; nous
tenterons de construire par ces choix de distribution un rapport de
filiation entre le couple des parents, et celui du fils et de la belle fille :
ainsi, nous mettrons en jeu le conflit des générations et un rapport
parent/enfant à différents âges de la vie.
Le jeu
L'engagement des acteurs sera total, leur corps, leur voix : ce sont des
moments de crises aigües, d'excès, de trop, d'explosion, dans lesquels
les
corps
sont
violentés...dans
un
brutalement
souci
ébranlés,
d'identification,
meurtris,
nous
possédés,
reviendrons
constamment sur les notions essentielles de véracité et de crédibilité,
mais nous fuirons le réalisme. En contrepoint de ce parti pris et pour
éviter toute psychologie, je demanderai aux acteurs de garder en
conscience l'acte de jouer et la présence du public : concrètement,
l'acteur pourra à tout moment décrocher de l'action ou aller chercher le
public (le prendre à témoin, l'invectiver, le railler etc...) de plus, entre
les séquences, les acteurs viendront parfois danser, parfois chanter leur
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personnage, parfois raconter au public, des phrases en l'air, dites
« comme ça », ...
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L'univers esthétique
On ne sera pas dans un traitement réaliste de représentation : nous
prônons un théâtre qui éveille l'imagination du spectateur, qui se
construit et prend vie avec sa complicité ; alors nous évoquerons les
lieux, les époques, les situations par des signes simples et parfois
décalés (trois cotillons et un mirliton pour le Nouvel An, un drap pour la
chambre à coucher, un tube de protection solaire pour la plage...). Le
travail de la lumière et du son participera à ce caractère évocateur ; et
puis étant dans un temps de représentation éclaté, lumière et son
rythmeront espaces et séquences de manière très contrastée.
François Godart
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Biographies
Gilles Defacque
Auteur, metteur en scène, comédien et clown, Gilles Defacque a fondé
Le Prato, théâtre international de quartier, en 1973. Dans un souci
constant de ramener le théâtre vers le public, avec son équipe, il crée
des spectacles de rue, des revues circassiennes aussi bien que des
œuvres du répertoire, mélangeant toujours burlesque des situations et
poésie des existences.
François GODART
Issu du Conservatoire National Supérieur de Lille ainsi que de l’Ecole
Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre à Lyon, il
poursuit sa formation à travers des stages dirigés par Stuart Seide,
Sylvain Creuzevault....
Il a joué sous la direction de Philippe Faure dans Le jeu de l’amour et du
hasard. Il a également participé à plusieurs créations de la compagnie
L’Hyperbole à trois poils sur des mises en scène de Nicolas Ducron (Le
médecin malgré lui, Les 3 comédies de Tchékov, L'Ours, Le Chant du
Cygne, La Demande en Mariage).
Il est aussi metteur en scène (L’Homme Qui de Peter Brook d'après
l'homme qui prenait sa femme pour un chapeau d'Oliver Sacks, Une
femme seule et de Nous avons toutes la même histoire, de Dario Fo et
Franca Rame, productions de La Comédie de Picardie.)
Adeline-Fleur Baude
Comédienne formée au conservatoire de Lille à la fin des années 90,
elle a travaillé trois ans au Théâtre du Marais à Paris (Le mariage de
Figaro, Knock), puis est revenue dans sa région où elle travaille
régulièrement avec le Théâtre de La Manivelle (Poils de carotte,
Pinocchio), la Compagnie Sens Ascensionnels (Faut pas payer !, La
Cellule), et la Compagnie du Joker (Les aventures extraordinaires du
Baron de Münchhausen). Elle a joué pour Richard Dubelski dans
L'avenir du progrès, à la Comédie de Béthune. Puis, en Picardie dans Le
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médecin malgré lui, mis en scène par Nicolas Ducron. On la retrouve
enfin dans une mise en scène de François Godart autour des Récits de
Femmes de Dario Fo et Franca Ramé, production de la Comédie de
Picardie.
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Bernard Debreyne
Formé
au
conservatoire
de
Lille,
comédien,
chanteur,
auteur,
compositeur, on a pu le découvrir notamment dans les créations du
Ballatum Théâtre (Help, Ivanov, La double inconstance, Electre) dans
celles du Prato (En attendant Godot, Casting, Le Cabaret du Bout du
Monde, Voilà) et dernièrement à la Manivelle Théâtre dans Pinocchio. Il
met également en scène de nombreux
chanteurs et comédies
musicales (Jo butagaz et ses brûleurs, Les Biskotos, Les Mauvaises
Langues...) quand il ne chante pas lui même (Les Steaks Bulgares,
Albert et Gildas, les Enchanteurs).
Janie Follet
Sortie de l’université de Lille III avec une maitrise d’Etudes théâtrales,
Janie se dirige ensuite vers le Conservatoire Royal de Mons en Belgique
d’où elle sort avec le 1er prix d’art dramatique sous la direction de
Frédéric Dussenne. Elle continue
sa formation à travers différents
stages AFDAS dirigés par Gilles Defacque, François Cervantes, Laurent
Fréchuret….
En parallèle, elle travaille avec plusieurs compagnies belges comme Les
Orgues ou encore la Compagnie Arsenic.
On la retrouve cette saison dans Le géant de Kaillasse mis en scéne par
Axel De Boosere (Cie Arsenic).
Flavien Tassart
Dans un premier temps Flavien se forme au Conservatoire National de
Région à Roubaix, il intègre en 2000, l’École nationale de théâtre de la
Comédie de Saint Etienne, où il travaillera notamment avec le metteur
en scène François Rancillac dans la pièce Retour à la citadelle de Jean
Luc Lagarce et Kroum l’ectoplasme de Hanock Lévin. Il joue également
au Théâtre du Rond Point dans un spectacle de Fabrice Melquiot
Catalina in Fine sur une mise en scène de Vincent Goethals. Nous le
retrouvons au cinéma dans Liberté de Tony Gatlif ou à la télevision
dans la série Pigalle d’Hervé Admar.
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Informations pratiques
CONTACT PRESSE :
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Pascal Fauve
03 22 22 24
[email protected]
COMÉDIE DE PICARDIE
62 rue des Jacobins
80000 Amiens
TEL : 03 22 22 20 20
www.comdepic.com
e-mail : [email protected]
Ouverture du lundi au vendredi de 13h00 à 19h00
le samedi de 13h00 à 18h00
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