France 2 - Satellifax
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Satellimag Un lundi sur deux, les hommes & entreprises de médias Satellimag, une publication Satellifax N°25 - 17 octobre 2005 SOMMAIRE page Zoom France 2 : finalisation de l’organigramme Philippe Landré, Sophie Benoît, Patricia Boutinard-Rouelle et Charlotte Favier L’organigramme de la chaîne A la Une Geneviève Giard, dg de France 3, recrute à France 5 Nathalie Darrigrand, Muriel Rosé 3 3 4 5 Ara Aprikian quitte TF1 pour le Groupe Canal+ 5 Diffuseurs NBC Universal Global Networks : Olivier Gerolami Public Sénat : Rama Yade LCP-AN : Virginie Nicolle Vivendi Universal : Frédéric Crépin M6 : Yann Geneste Radios Radio France : Patrice Papet BFM : Stéphane Soumier Producteurs StudioCanal : Olivier Courson Groupe JLA : Guillaume Renouil Ecoles ESJ Lille : Daniel Deloit 6 6 6 7 7 7 8 8 8 9 Institutionnel DDM : Pierre-Olivier Costa Le bureau des industries de programmes de la DDM CNC/DDM/Ministère de la Culture et de la Communication : Raphaël Hadas-Lebel Festival de Cannes : Catherine Démier 9 10 10 Parcours Valérie Lecasble, de la presse et la radio à i>télé 11 Interview Gilbert Hus : vive la pluri-disciplinarité ! Son équipe 13 14 Qui fait quoi ? Nova Production Eric Karnbauer, Andrew Orr, Julien Bizot - leurs parcours Le Set (Pink TV) Que sont-ils devenus ? Olivier Chiabodo : entre Encyclopedia et son projet Noé Channel Dernière minute CanalSat : Julien Vin-Ramarony Bulletin d’abonnement 15 16 16 17 19 19 Zoom France 2 : finalisation de l’organigramme Le 30 septembre dernier, France 2 a annoncé la finalisation de son organigramme. Jean-Baptiste Jouy, directeur des programmes, voit ses fonctions élargies à la programmation et s’entoure de collaborateurs déjà présents dans le groupe. Philippe Landré, précédemment directeur adjoint des programmes de France 2, a été nommé directeur délégué à la programmation de la chaîne. Né en 1963, Philippe Landré est licencié en sciences économiques et diplômé de l’Institut supérieur de gestion (ISG). Il débute en 1987 comme chargé d’études au service marketing de TF1 Publicité, puis, en novembre 1988, il part occuper la même fonction chez McCann Erikson, une agence de publicité. De mai 1989 à février 1991, Philippe Landré est responsable des médias dans une agence de partenariats TV, Communication et programme (filiale d’Eurocom). Il rejoint Antenne 2 en novembre 1991 comme adjoint au directeur des études. Nommé en mai 1994 adjoint à la directrice de la programmation, Bibiane Godfroid, il devient en février 1998 adjoint du directeur des programmes, Jean-Pierre Cottet, puis, en février 2002, directeur adjoint à la direction des programmes (François Tron). A la rentrée 2005, il est donc nommé directeur délégué à la programmation. précédemment directrice adjointe des études de France 2, a été nommée directrice adjointe des programmes. Elle succède à Philippe Landré, nommé directeur délégué à la programmation. Elle est remplacée à la tête des études de la chaîne par Charlotte Favier, qui était auparavant son adjointe. Née en 1961, Sophie Benoît est titulaire d’une maîtrise et d’un DEA d’histoire des relations internationales (Paris I Sorbonne) et d’une licence d’histoire contemporaine. Elle intègre France 2 en 1990 comme chargée de mission au service des études avant d’en être promue, en avril 2000, directrice adjointe. Le 30 septembre 2005, elle est donc nommée directrice adjointe des programmes. © France 2 - Laurent Denis Sophie Benoît, précédemment directrice de l’unité documentaires de France 3, a été nommée directrice artistique de l’unité magazines et documentaires de France 2. Patricia Boutinard-Rouelle est titulaire d’un DEA de relations économiques et internationales, d’un Master of arts de l’université John Hopkins (Baltimore, Etats-Unis) et est diplômée de l’IEP de Paris. Elle débute en 1987 comme chargée de mission à la CNCL puis au CSA. En 1990, elle devient productrice déléguée chez Anabase Productions (Marie-France Brière, groupe Expand) avant de rejoindre, en novembre 1994, France 3 comme responsable de l’unité documentaires. Le 1er août 1997, Patricia Boutinard-Rouelle est nommée secrétaire générale des programmes de la chaîne. Elle intègre France 2 à la rentrée 1998 en tant que directrice déléguée chargée des programmes. Elle retrouve France 3 en janvier 2000 au poste de directrice de l’unité documentaires et participe ainsi au lancement des documentaires diffusés en prime time : L’Odyssée de l’espèce puis Homo Sapiens (Transparences Productions, 17 juin Productions, Boréales), Eté 44 ou Les survivants (Kuiv). Patricia Boutinard-Rouelle a donc été nommée le 30 septembre 2005 directrice artistique de l’unité magazines et documentaires de France 2. Charlotte Favier devient directrice adjointe des études de la chaîne, en remplacement de Sophie Benoît dont elle était l’adjointe. Elle dépend du directeur des études du groupe France Télévisions et du directeur général de France 2, Philippe Baudillon. Née en 1971, Charlotte Favier est titulaire d’une maitrise de sociologie et d’un DEA de sciences de l’information (Institut français de presse, Paris II Assas). Elle débute à France 2 comme chargée d’études au service des études de la chaîne avant d’être nommée Satellimag, une publication Satellifax responsable des études puis adjointe de Sophie Benoit, alors directrice adjointe des études de la chaîne. Le 30 septembre, elle lui succède donc. N°25 - 17 octobre 2005 - page 3 © France 3 - Vincent Pancol Patricia Boutinard-Rouelle, Zoom ORGANIGRAMME Président-directeur général Patrick de Carolis Directeur général Philippe Baudillon Dga en charge de l’information Arlette Chabot Adjoint Etienne Leenhardt Directeur des programmes et de la programmation Jean-Baptiste Jouy Directeur délégué à la programmation Philippe Landré Reportages Alain Lardière Directrice adjointe des programmes Sophie Benoît Documentaires et magazines Patricia Boutinard-Rouelle Fiction Perrine Fontaine Secrétariat général Laure Haguenauer Administration et finances Maria Sanchez-Perez Etudes Charlotte Favier Ressources humaines Christine Nguyen Régie finale Alain Hecquet Technique Francis Héricourt Coordination Sandrine Soloveicik Informatique Michel Slama Contrôle du respect de l’éthique et de la réglementation à l’antenne Brigitte Polio Production Geneviève Broust Jocelyne Chauvin Catherine Fix de Sugny Variétés et divertissements Bruno Gaston Jeunesse Sophie Gigon Gestion administrative et financière de l’information Edwin Joory Habillage, autopromotion et programmes courts Stephen Harlé Moyens techniques de l’information et des sports Alain Tricot Programmes culturels Marc de Florès Jeux Corinne Fix Emissions religieuses Laure Baudouin Médiateur de la rédaction Christian-Marie Monnot Communication Christine Delavennat Opérations exceptionnelles Sylvie Faidherbe Médiateur des programmes Alain Le Garrec Satellimag, une publication Satellifax Achats de programmes Cécile Négrier DIRECTIONS COMMUNES FRANCE TÉLÉVISIONS Direction des sports Direction des études Daniel Bilalian Rémi Festa Direction des achats Tania Khali Direction juridique Philippe Belingard Direction des relations internationales François Ferrus N°25 - 17 octobre 2005 - page 4 Mouvements Nominations à la une Geneviève Giard, dg de France 3, recrute à France 5 Nathalie Darrigrand, directrice adjointe des programmes Nathalie Darrigrand, précédemment responsable des magazines de France 5, a été nommée le 6 octobre directrice adjointe des programmes de France 3. Elle succède à Vincent Meslet devenu directeur des programmes de la même chaîne. Nathalie Darrigrand est titulaire d’une maîtrise de journalisme obtenue au Celsa après des études d’histoire et de sciences politiques. Elle débute en 1988 à la rédaction nationale de France 3 où elle est successivement reporter aux services informations générales, société et politique. En mai 1994, elle est nommée rédactrice en chef adjointe des éditions du week-end. Cinq mois plus tard, Nathalie Darrigrand rejoint La Cinquième en tant qu’éditrice des programmes éducatifs et jeunesse. A la création de France 5 en janvier 2000, elle est nommée responsable des magazines de la chaîne (C dans l’air, Ripostes, Le magazine de la santé), poste qu’elle occupe jusqu’à fin septembre 2005. Le 6 octobre dernier, elle rejoint donc France 3 comme adjointe au directeur des programmes, Vincent Meslet. Muriel Rosé, directrice de l’unité des magazines et documentaires Muriel Rosé, précédemment responsable des documentaires de France 5, a été nommée le 6 octobre directrice de l’unité des magazines et documentaires de France 3. Elle remplace, pour le documentaire, Patricia BoutinardRouelle, promue directrice artistique de l’unité magazines et documentaires de France 2 (voir Zoom), et, pour les magazines, Patrick Charles, nommé fin août directeur des opérations exceptionnelles et des événements du groupe France Télévisions. Muriel Rosé est titulaire d’une maîtrise de lettres, d’une licence en droit et d’un DESS de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) de Paris. Elle débute en 1980 comme responsable des relations avec la presse auprès du président de l’Ina, Gabriel de Broglie, un poste qu’elle occupe deux ans. Après avoir produit, de 1985 à 1993, des programmes documentaires dans le cadre de l’Ina, Muriel Rosé rejoint France 3 en 1993 comme administratrice des documentaires et des magazines. En 1998, elle est promue conseillère de programmes pour les documentaires. Puis, en juillet 2001, elle intègre France 5 en tant que responsable des documentaires, responsabilité qu’elle exerce jusqu’à fin septembre 2005. Le 6 octobre dernier, elle retrouve donc France 3 comme directrice de l’unité des magazines et documentaires. Ces nominations effectuées par Geneviève Giard, directrice générale de France 3, sont intervenues sur proposition de Vincent Meslet, directeur des programmes. Ara Aprikian quitte TF1 pour le Groupe Canal+ Ara Aprikian, précédemment directeur des jeux et des divertissements de TF1, a été nommé le 12 octobre directeur du pôle flux du Groupe Canal+. Le pôle flux regroupe les magazines, l’information et le divertissement des chaînes Canal+, Canal+ Cinéma et Canal+ Décalé ainsi que les chaînes thématiques Cuisine.TV, Jimmy et Comédie !. Ara Aprikian rapportera à Rodolphe Belmer, dga du Groupe Canal+ en charge de l’éditorial. Né en 1966, Ara Aprikian est diplômé de l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE) et de l’IEP de Paris. Il débute en 1993 à Médiamétrie comme chargé d’études et de clientèle. Deux ans plus tard, il rejoint TF1 comme chargé d’études au sein de la direction du marketing et de la stratégie des programmes ; en 1998, il en est nommé Satellimag, une publication Satellifax directeur adjoint. Ara Aprikian devient en 2001 directeur adjoint des jeux et de la téléréalité de TF1, puis, en mars 2003, directeur des jeux et divertissements. Le 12 octobre dernier, il rejoint donc le Groupe Canal+ comme directeur du pôle flux. N°25 - 17 octobre 2005 - page 5 S Mouvements NBC Universal Global Networks Directeur général Europe S E U R Olivier Gerolami, précédemment délégué général du groupement Télévision numérique pour tous, a été nommé directeur général Europe de NBC Universal Global Networks. A ce poste nouvellement créé qu’il occupera à partir du 1er novembre, il aura pour mission de superviser toutes les chaînes du groupe en Europe, soit 13ème Rue et Sci Fi en France, Das Vierte, 13th Street, Sci Fi et Giga en Allemagne, Studio Universal en Italie, Calle 13 en Espagne, et Sci Fi en Grande-Bretagne. Olivier Gerolami sera basé à Londres et rapportera à Patrick Vien, président de NBC Universal Global Networks. Né en 1960, Olivier Gerolami est titulaire d’une maîtrise d’économie (Paris IV), diplômé de Science Po et ancien élève de l’Ena (1985, promotion Léonard de Vinci). A sa sortie de l’Ena, il rejoint la mairie de Paris en devenant chef du bureau à la direction des affaires culturelles où travaille également Jean-Jacques Aillagon, alors adjoint au directeur. Quatre ans plus tard, il devient chargé de mission pour le développement auprès du directeur général d’Antenne 2, Jean-Michel Gaillard, et travaille notamment sur les projets de chaîne Festival et EuroNews. En 1990, Olivier Gerolami rejoint Lyonnaise Communication en tant que directeur du marketing et des programmes, un poste créé à l’occasion d’une réorganisation interne. En janvier 1994, il est nommé directeur général adjoint d’Eurosport France, à l’époque codétenue par Canal+, TF1 et ESPN. L’année suivante, il rejoint le Groupe Canal+ et devient le premier dg de CanalSatellite. Puis, en 1999, il s’installe à Milan pour quatre ans : en tant qu’administrateur délégué de Tele+ et chargé de la distribution du bouquet satellitaire D+ (Groupe Canal+), il est ainsi chargé de trouver une solution au déficit financier de la chaîne premium italienne Télépiu. Après son départ du Groupe Canal+ et six mois de vacances, il retrouve la France : nommé le 1er août 2004 délégué général du groupement Télévision numérique pour tous (TNT). Le 27 septembre dernier, Olivier Gerolami rejoint donc NBC Universal Global Networks en tant que directeur général Europe. Public Sénat U Directrice adjointe des programmes F Rama Yade a été nommée cet été directrice adjointe des programmes de Public Sénat auprès de Mireille Thibaut, directrice de l’antenne et des programmes. Née en 1976, Rama Yade est diplômée de l’IEP de Paris. En septembre 2002, elle intègre le Sénat comme administratrice chargée, à la commission des affaires sociales, de l’emploi, de la formation professionnelle et de l’outre-mer. En juillet 2005, elle est donc détachée à Public Sénat où elle est nommée directrice adjointe des programmes. D I F LCP-AN Chargée de communication Virginie Nicolle a rejoint LCP-Assemblée nationale comme chargée de communication, un poste transversal qui la conduit à collaborer avec l’agence Rue du Louvre (Alain Gouzon), Vincent Mégevand restant en charge des relations avec la presse. Née en 1972, Virginie Nicolle est diplômée de l’Institut supérieur libre d’enseignement des relations publiques et de la communication (Iserp). Elle débute en 1994 comme attachée de presse à l’agence Zéro Virgule (fondée et dirigée par Sylvie de la Rochefoucauld) pour les chaînes multiThématiques (Groupe Canal+). Après les relations presse de TMC, elle est chargée de la coordination avec les attachées de presse des chaînes lancées à l’étranger par le Groupe Canal+. Puis, intégrée Satellimag, une publication Satellifax au groupe, elle prend en charge la communication de CinéClassic jusqu’en 2000. Un an plus tard, Virginie Nicolle rejoint l’équipe de Voyage comme attachée de presse. En 2003, partie en Martinique, elle devient rédactrice indépendante pour des journaux internes d’entreprise avant de revenir en métropole à l’été 2005 et donc d’intégrer LCP-AN comme chargée de communication. N°25 - 17 octobre 2005 - page 6 Mouvements D Vivendi Universal Directeur juridique S O I D A S R R 2003, il est directeur marketing et presse jeunes de M6 Interactions. Puis Yann Geneste est nommé, en 2003, directeur adjoint musique et divertissements de M6. Le 4 octobre dernier, il est donc promu directeur délégué à la musique. U Né en 1973, Yann Geneste est diplômé de l’ESC Tours. Il débute en 1997 à M6 Interactions comme chef de projets avant d’être promu, en 1999, responsable marketing des Girondins de Bordeaux, club de foot racheté par la chaîne. De 2001 à E Yann Geneste, précédemment directeur adjoint de l’unité musique et divertissements de M6, a été nommé le 4 octobre directeur délégué à la musique de la chaîne. A ce poste nouvellement créé, il est chargé des relations avec l’industrie du disque mais poursuit par ailleurs « avec son équipe, ses activités de programmation de l’ensemble des émissions musicales de M6 ainsi que de développement des partenariats de concerts et d’événements musicaux », a indiqué la chaîne. S Directeur délégué à la musique U M6 F et Nouel (Paris) puis Siméon & associés (Paris) et enfin Weil, Gotshal & Manges à New York. En juillet 2000, Frédéric Crépin rejoint Vivendi Universal comme directeur au secrétariat général et à la direction juridique du groupe. Le 31 août dernier, il est donc nommé directeur juridique. F Né en 1970, Frédéric Crépin est diplômé de l’IEP de Paris et titulaire d’un DESS de droit européen des affaires, d’un DEA de droit social et d’un LLM de la New York University School of Law. Avocat aux barreaux de Paris et de New York, il débute sa carrière dans les cabinets Gide, Loyrette I Frédéric Crépin, précédemment directeur au secrétariat général et à la direction juridique de Vivendi Universal, a été nommé le 31 août directeur juridique du groupe. Il est rattaché à Jean-François Dubos, secrétaire général. Radio France Dga chargé du dialogue social et des ressources humaines Patrice Papet, précédemment directeur des ressources humaines de France 3, a été nommé le 4 octobre directeur général adjoint chargé du dialogue social et des ressources humaines de Radio France. Cette nomination est intervenue sur décision de Jean-Paul Cluzel, président du groupe. Il remplace Didier Tourancheau qui devient président de l’Association des employeurs du service public de l’audiovisuel en remplacement de Bernard Gourinchas. Né en 1951, Patrice Papet est titulaire d’une licence de sciences économiques, d’une licence de sociologie et d’une maîtrise de sciences et techniques de la communication. Il débute sa carrière en 1977 en tant que conseil indépendant. En 1979, il intègre Sirtes, filiale d’ingénierie du groupe Renault, comme responsable d’affaires. Quatre ans plus tard, il devient responsable du développement social de Technip (ingénierie, technologies et réalisation de projets pour les industries pétrolières et gazières). De 1986 à 1989, au sein du groupe de BSN-Gervais Danone, Patrice Papet est responsable des relations humaines et sociales de l’usine du Plessis-Robinson. Il rejoint, en 1989, Lucas Aérospace France comme directeur des ressources humaines (DRH) et membre du comité de Satellimag, une publication Satellifax direction et du comité exécutif. Six ans plus tard, il est nommé DRH du personnel au sol d’Air France et devient parallèlement membre du comité de direction du groupe et administrateur de deux de ses filiales : la CRMA et la Sodesi. Il est par ailleurs maître de conférence à l’Ena en 1997 et 2000 et signe plusieurs ouvrages sur l’organisation du travail. Patrice Papet rejoint France 3 en 2001 comme DRH de la chaîne et membre du comité de direction. En septembre 2004, il est parallèlement chargé de la direction du projet d’entreprise auprès du directeur général Rémy Pflimlin. Le 4 octobre dernier, il est donc nommé directeur général adjoint chargé du dialogue social et des ressources humaines de France 3. N°25 - 17 octobre 2005 - page 7 StudioCanal Président Olivier Courson, secrétaire général du groupe Canal+, a été parallèlement nommé le 1er septembre président de StudioCanal. Il succède à ce poste à Bertrand Meheut, président du Groupe Canal+. Frédéric Sichler conserve la direction générale opérationnelle de StudioCanal. U C T E U R S Mouvements Né en 1965, Olivier Courson est titulaire d’une maîtrise de droit privé (université Paris I) et diplômé de l’IEP de Paris. A sa sortie de l’Ena, il choisit le Conseil d’Etat et travaille notamment sur l’ouverture à la concurrence du secteur des télécoms et la transformation du statut de France Télécom en 1995-1996. Il est alors également coauteur du rapport du Conseil d’Etat sur internet et les réseaux numériques. En 1997, il devient conseiller juridique de Marc Tessier, directeur général du CNC. Deux ans plus tard, il intègre le cabinet de Catherine Trautmann (PS), ministre de la Culture et de la Communication, en tant que conseiller technique chargé du cinéma et des affaires européennes et internationales. Il est notamment chargé de la préparation des négociations OMC dans le secteur audiovisuel. En 2001, il devient conseiller pour la culture et la communication au cabinet du Premier ministre Lionel Jospin. Il réintègre ensuite le Conseil d’Etat avant de rejoindre le Groupe Canal+ en avril 2003 comme secrétaire général. En tant que membre du comité de direction, il est notamment chargé de la direction juridique du groupe ainsi que des affaires extérieures. Parallèlement, Olivier Courson exerce plusieurs mandats d’administrateur, au sein notamment des sociétés Canal+SA, CanalSatellite, StudioCanal et Sogecable (Espagne). Le 1er septembre, il est donc nommé président de StudioCanal. Groupe JLA P R O D Directeur délégué à la création et au développement Guillaume Renouil a été nommé le 6 octobre directeur délégué à la création et au développement au sein du groupe JLA. Chargé d’initier de nouveaux projets, il supervise les trois directeurs littéraires du groupe présidé par Jean-Luc Azoulay et assure l’interface avec les chaînes. Guillaume Renouil remplace JeanPierre Dusséaux qui a quitté sa fonction de directeur de la création pour se consacrer exclusivement à sa société de production VAB, dont le groupe JLA est actionnaire majoritaire. Né en 1969, Guillaume Renouil est diplômé de Sup de Co Toulouse (1991) et d’un MBA (université de Warwick, Grande-Bretagne). Il fait ses débuts dans l’industrie automobile, au service financier de Ford Europe, puis de Ford France. Quatre ans plus tard, il décide de reprendre ses études et passe le concours de la Fémis section production. De 1998 à 2000, en parallèle des deux dernières années de l’école, il travaille chez Alya aux côtés de Laurence Bachman. Quand celle-ci devient directrice de la fiction de France 2 en janvier 2000, il la rejoint six mois plus tard comme conseiller de programmes. En juin 2004, Guillaume Renouil intègre le service de la création du groupe JLA pour suivre, en tant que producteur exécutif, le projet des Rois Maudits (5 x 90 minutes) qu’il avait déjà supervisé à France 2. Le 6 octobre 2005, il est donc promu directeur de la création du groupe. Rédacteur en chef et présentateur Stéphane Soumier, précédemment rédacteur en chef en charge de la matinale d’Europe 1, a rejoint miseptembre BFM (groupe NextradioTV) comme rédacteur en chef et présentateur de Good morning business de 6 h à 10 h. Il remplace Fabrice Lundy qui anime désormais le Grand journal de 17 h à 23 h. Né en 1965, Stéphane Soumier est diplômé de l’ESJ de Lille. Il débute en 1987 à Europe 1 comme reporter. Après son service militaire, il réintègre la rédaction d’Europe 1 et devient grand reporter en 1991 à l’occasion de la première guerre du Golfe ; il couvre également le Kurdistan, la Somalie, la Bosnie et la Tchétchénie. En 1997, il devient Satellimag, une publication Satellifax rédacteur en chef de la matinale, puis passe à l’antenne à partir de 2001 dans la tranche 7 h - 8 h en direct. A la rentrée 2005, il rejoint donc BFM en tant que rédacteur en chef et présentateur de Good morning business de 6 h à 10 h. R A D I O S BFM N°25 - 17 octobre 2005 - page 8 Mouvements S I N S T I T U T I O N N E L E 1987, envoyé spécial permanent à Bruxelles. En 1988, il est successivement nommé directeur des stations locales de Cherbourg, Rouen (1992) et Nîmes (1998). Parallèlement, Daniel Deloit crée et dirige, de 1990 à 1992, l’antenne locale à Lille de M6. Il mène également des missions d’expertise ou de formation à l’international pour l’ESJ Lille. En juillet 2002, il est nommé délégué pour la région Grand Est du président de Radio France, Jean-Paul Cluzel, et directeur de France Bleu Alsace. A ce titre, il supervise les cinq radios locales du service public en Lorraine, en Alsace et en Franche-Comté. Le 14 novembre 2005, il prendra donc la direction générale de l’ESJ Lille. L Né en 1956 en Belgique, Daniel Deloit est diplômé en droit, en journalisme et en communication sociale (université libre de Bruxelles). En 1979, il débute comme correspondant adjoint au bureau de Bruxelles pour les antennes de Radio France. Accrédité auprès des institutions européennes et de l’Otan, il y assure la correspondance des chaînes nationales françaises, de la Société Radio Canada et de la Radio Suisse Romande. En 1983, il intègre Radio France en tant que rédacteur-reporteur à Lille, puis comme correspondant permanent à Valenciennes (1983), rédacteur en chef à Marseille (1985) et, en O Daniel Deloit, délégué pour la région Grand Est du président de Radio France, Jean-Paul Cluzel, et directeur de France Bleu Alsace, a été nommé directeur général de l’Ecole supérieure de journalisme (ESJ) de Lille. Il prendra ses fonctions le 14 novembre et succédera à Loïc Hervouet qui prend sa retraite. Cette nomination a été effectuée par le conseil d’administration de l’école, présidé par Hervé Bourges, après sélection par le bureau du conseil d’administration de deux candidats finalistes : Thierry Guidet, directeur général adjoint de l’école, et Daniel Deloit. C © Radio France - Chritophe Abramowitz Directeur général E ESJ Lille Direction du développement des médias (DDM) Chef du bureau des industries de programmes Pierre-Olivier Costa été nommé le 20 septembre chef du bureau des industries de programmes de la direction du développement des médias (DDM), service du Premier ministre. Son adjointe est Emmanuelle Mauger. Il succède à Michel Plazanet qui a rejoint le CNC début septembre comme chef du service de l’action territoriale. Né en 1968, Pierre-Olivier Costa est titulaire d’une licence en finances publiques et d’une maîtrise de droit des affaires et fiscalité des entreprises (université Paris II). Il débute en 1994 lors de la création du Journal des arts, bimensuel où il est chargé des suppléments. En 1998, il devient responsable des affaires juridiques et adjoint au chef du département des acquisitions à la Réunion des musées nationaux (1998-2001). Pierre-Olivier Costa rejoint la DDM en 2001 comme conseiller de Christian Phéline, alors directeur du développement des médias. En septembre 2002, il est nommé directeur du cabinet du nouveau directeur, Alain Seban, puis de son successeur en mars dernier Patrick Raude. Le 20 septembre dernier, il prend donc la tête du bureau des industries de programmes. Satellimag, une publication Satellifax Le bureau des industries de programmes Le bureau des industries de programmes relève de la sous-direction de la communication audiovisuelle. Il assure le suivi des acteurs privés du secteur de la communication et participe à l’élaboration de la politique du gouvernement en matière de réglementation et de financement du secteur. Ce bureau assure ainsi la veille économique, financière et stratégique des groupes et des opérateurs privés de radio et de télévision, analyse l’évolution du marché des programmes, des nouveaux services et des modes de consommation. Il est également chargé du suivi du secteur de la production audiovisuelle et des relations entre producteurs et diffuseurs et coordonne les travaux de l’Observatoire de la production audiovisuelle. Enfin, il participe à l’élaboration de la politique d’aide aux radios associatives et assure la tutelle du secrétariat général du Fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER). La sous-direction de la communication audiovisuelle comprend deux autres bureaux : le bureau du régime juridique de l’audiovisuel dont Sébastien Croix a la charge et le bureau du secteur audiovisuel public dont Aude Accary-Bonnery est chargée. N°25 - 17 octobre 2005 - page 9 Institutionnel I CNC/DDM/ Ministère de la Culture et de la Communication Médiation sur la redifussion des fictions françaises N S T Raphaël Hadas-Lebel, président de section au Conseil d’Etat et ex-directeur général de France 2, a été chargé le 18 septembre d’une médiation sur la rediffusion des fictions françaises. Sa nomination est le fait de Patrick Raude, directeur du développement des médias, et de Véronique Cayla, directrice générale du CNC. Son champ d’étude porte sur les contraintes liées à la rediffusion des fictions françaises sur les chaînes de télévision. Sa médiation devra faciliter les négociations entre les parties signataires de la convention collective nationale des artistes interprètes de 1992 pour déterminer des conditions de rémunération compatibles avec la réalité du marché français actuel face à la concurrence internationale. Cette mission a été annoncée par Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication, à l’occasion de la Journée de la fiction qui s’est tenue au Sénat le 30 juin dernier. Membre du conseil d’administration de France Télévisions U T I O d´administration du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSM). Raphaël HadasLebel, qui a également été chroniqueur à L’Express (1986-1994), devient, de 1994 à 1996, directeur général de France 2 (Xavier Gouyou-Beauchamps président de France Télévisions), avant de réintégrer le Conseil d’Etat comme rapporteur général (1998-2000) et de rejoindre parallèlement le Conseil économique et social comme conseiller du président. En 2000, il est nommé d’une part membre de la Commission de régulation de l’électricité (Cre) pour trois ans, et d’autre part président du conseil d’administration du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. En 2001, il devient président de la commission du soutien financier sélectif à la distribution d’œuvres cinématographiques. En 2003, Raphaël Hadas-Lebel, est nommé président de la section sociale du Conseil d’Etat. Le 18 septembre, il a donc été chargé d’une médiation sur la rediffusion des fictions françaises et le 28 septembre membre du conseil d’administration de France Télévisions. T Né en 1940, Raphaël Hadas-Lebel est licencié en lettres et diplômé de l’IEP de Paris, de l’Ecole nationale des langues orientales vivantes et de la Harvard Business School. Ancien élève de l’Ena (promotion Marcel Proust), il débute à sa sortie en 1967 comme auditeur au Conseil d’Etat. Deux ans plus tard, il devient chargé de mission au commissariat général au Plan puis, en 1971, conseiller juridique du Comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne. Il intègre en 1972 comme conseiller technique le cabinet du Premier ministre : Pierre Messmer, puis Jacques Chirac (1974), et Raymond Barre (1976-1981). Raphaël Hadas-Lebel devient, en 1984, chargé de mission à la direction générale du groupe Elf-Aquitaine puis, quelques mois plus tard, secrétaire général du groupe Elf-Aquitaine (1984-1994). Il est alors président de la commission juridique du CNPF (1991-1994), après avoir été trésorier (1983) et viceprésident (1990) de l’Institut Aspen, cercle international de réflexion. Parallèlement promu conseiller d´Etat en 1987, il est nommé la même année président du conseil I Raphaël Hadas-Lebel, président de section au Conseil d’Etat et ex-directeur général de France 2, a été nommé par décret du 28 septembre, membre du conseil d’administration de France Télévisions en qualité de représentant de l’Etat. Il succède à Jean-Pierre Leclerc. N Festival de Cannes Directrice générale L Satellimag, une publication Satellifax réglementation, de la prospective et de l’information. En 2000, Catherine Démier intègre, comme conseillère pour le cinéma et la télévision, le cabinet de Catherine Tasca, ministre de la Culture et de la Communication. Elle réintègre la Cour des comptes en 2002 comme secrétaire générale adjointe puis, en 2004, secrétaire générale. Le 10 octobre, elle a donc succédé à Véronique Cayla à la direction générale du Festival de Cannes. E Née en 1957, Catherine Démier est ancienne élève de l’Ena (promotion Victor Hugo, 1989-1991). Elle débute comme attachée d’administration centrale, puis comme chargée de mission à la Délégation à l’emploi (1982-1987). A sa sortie de l’Ena, elle intègre la Cour des comptes comme auditrice. Nommée en 1995 conseillère référendaire et secrétaire générale adjointe de la Cour des comptes, elle rejoint le CNC deux ans plus tard comme directrice des financements, de la N Catherine Démier, actuellement secrétaire générale de la Cour des comptes, a été nommée à compter du 10 octobre directrice générale du Festival international du cinéma de Cannes par Gilles Jacob, président de la manifestation. Elle remplace Véronique Cayla, nommée directrice générale du CNC en juin dernier. N°25 - 17 octobre 2005 - page 10 Parcours © Daniel Bardou/Canal+ Valérie Lecasble, de la presse et la radio à i>télé Formée à l’école des quotidiens économiques, Valérie Lecasble a quitté la presse écrite en acceptant l’offre de Bertrand Meheut de diriger i>télé à la veille de son lancement sur la TNT. Une équation éditoriale et économique à gérer pour une chaîne qu’elle « veut tirer vers encore plus de professionnalisme ». Récit d’un parcours dédié à l’information. Son arrivée à i>télé confirme sa passion pour l’information. C’est pourtant par la fiction que Valérie Lecasble a débuté en sortant de Sciences Po à 21 ans. Elle est alors engagée par les Films de la Guéville, la société de production d’Yves Robert et Danièle Delorme, comme assistante de Xavier Gélin. Lorsque ce dernier est nommé à la Commission d’avances sur recettes, elle est l’une des trois personnes chargées de lire les scénarios candidats. Depuis longtemps tentée par le journalisme, Valérie Lecasble effectue dans la foulée un stage au service économique du quotidien Le Monde, qui lui sert de tremplin pour une embauche aux Echos, l’année de l’arrivée de la gauche au pouvoir. « J’ai d’abord été en charge de la région Ile-de-France, puis, j’ai rejoint la rubrique industrie qui englobait aussi les télécoms et les médias. A l’époque, journaliste médias, ça n’existait pas encore. C’est ainsi que j’ai couvert le lancement de Canal+, je garde un souvenir très précis de cet événement, il y avait les enthousiastes et ceux qui n’y croyaient pas. » Vers la presse magazine et les premiers livres Lors de la cession des Echos aux groupe britannique Pearson, elle fait jouer la clause de conscience. Embauchée comme chef du service entreprises à l’Agence économique et financière (Agefi), elle dirige une équipe d’une quinzaine de personnes. « C’était de la folie, on bouclait tous les soirs à trois heures du matin ; un jour, pour des raisons personnelles, j’ai décidé de ne plus continuer à ce rythme. » Tout en gardant son étiquette de spécialiste de l’information économique, c’est donc vers un journalisme différent que la jeune femme se tourne en entrant à Satellimag, une publication Satellifax L’Evénement du jeudi en tant que grand reporter “éco”, un poste qu’occupait jusqu’alors Jeanne Villeneuve, « mon modèle à l’époque ». Le changement souhaité est au rendez-vous : « Je quittais une presse très professionnelle, là il fallait se mettre du côté du grand public. La seule chose que voulait JeanFrançois Kahn, c’était intéresser le lecteur. Je suis arrivée au début de la guerre du Golfe. Lors d’une réunion, il a dit “Que ceux qui veulent partir à Bagdad lèvent le doigt”. » Valérie ne lève pas le sien, et se retrouve « sur le terrain », à Paris essentiellement. C’est à cette époque que l’envie la prend d’écrire des livres, une sorte de prolongation de son métier d’investigation. Son premier livre, Le Flambeur, une biographie au vitriol de Bernard Tapie, co-signée avec son mari Airy Routier, également journaliste, se vend à 130 000 exemplaires. De ses six années à l’« EDJ », dont elle deviendra rédactrice en chef adjointe, elle garde un bon souvenir : « C’était sympa, je me suis bien amusée. » Six années durant lesquelles elle élargit son champ de compétences à l’enquête et à la politique. Ce qui ne l’empêche pas de rejoindre Le Nouvel économiste en mai 1996. Elle en dirige la rédaction au bout d’un an, tout en publiant un deuxième livre, sur l’affaire des frégates (affaire Elf) : Forages en eaux profondes. Elle participe au redressement des ventes du titre, et se plaît dans ce journal « où l’on racontait des histoires avec une équipe motivée et professionnelle ». Cependant, lorsque les dirigeants du groupe Accor, Paul Dubrule et Gérard Pélisson, rachètent Le Nouvel Eco • • • France Soir : « J’ai réussi à motiver l’équipe, et à redresser l’image du journal. » Valérie Lecasble en dates Naissance en 1958. 1976-1979 : IEP de Paris. 1979 : assistante de Xavier Gélin aux Films de la Guéville. 1980 : stagiaire au Monde. 1981-1988 : journaliste puis chef du service industrie adjointe aux Echos. 1988-1990 : chef du service entreprise à l’Agefi. 1990-1996 : grand reporter, puis chef du service économie, puis rédactrice en chef adjointe à L’Evénement du jeudi. 1996-2000 : rédactrice en chef adjointe, puis directrice de la rédaction du Nouvel Economiste 2001-2002 : journaliste-animatrice sur Radio Classique. 2002-2004 : journaliste-animatrice sur BFM et réalisatrice de documentaires. 2004-2005 : directrice de la rédaction de France Soir. Depuis octobre 2005 : directrice générale de i>télé. Bibliographie : Le flambeur (1994, Grasset), Forages en eaux profondes (1998, Grasset), Le roman de Canal+ (2001, Grasset). N°25 - 17 octobre 2005 - page 11 Parcours • • • fin 1998, la rédaction est inquiète et se désintègre. L’actionnaire décide de passer à une parution hebdomadaire, tout en ciblant les 50 000 abonnés, au détriment des ventes en kiosque. En désaccord avec ces nouvelles orientations, Valérie Lecasble finit par s’en aller. Bébéar, Christian Poncelet ou Pascal Nègre. » Parallèlement, elle s’essaie à l’image, en réalisant trois documentaires pour l’émission de TF1 Le droit de savoir, sur le suicide de Pierre Bérégovoy, sur le cancer de François Mitterrand, et sur les diamants de Giscard. Les premiers pas en radio Retour à la presse écrite : France Soir Fin 2000, la conjoncture économique se retourne, et il n’y a guère de postes de direction à pourvoir dans la presse. Un petit passage à vide que Valérie Lecasble met à profit pour é troisième livre, Le roman de Can sur les coulisses de la cha cryptée durant la période u peu particulière du tandem Messier-Lescure. Très fournie, l’enquête de la journaliste met en cause certaines pratiques au sein de la chaîne cryptée et lui vaut quelques antipathies de la part de ses dirigeants d’alors. Au printemps dernier, le livre de Pierre Martinet sur l’espionnage des salariés de Canal+ à cette époque (Un agent secret sort de l’ombre, é Privé) évoquera sans le nommer, le personnage d’une journaliste qui ressemble en tous points à Valérie Lecasble, et qui aurait fait l’objet de filatures commanditées par les services de la sécurité de Canal+. En 2001, lorsque Radio Classique lui propose de faire des interviews quotidiennes durant la tranche matinale d’informations économiques, Valérie Lecasble n’hésite pas devant cette occasion d’explorer un nouveau média. Une expérience renforcée en novembre 2002 quand Alain Weill, qui vient de reprendre BFM, lui demande d’assurer le 12-14 de sa nouvelle grille. « Deux heures quotidiennes, que je passais avec de grosses pointures de la politique et du patronat, et que, pendant deux étés, j’ai remplacées par Les sagas du pouvoir, des portraits un peu intimistes de personnalités diverses comme Claude En octobre 2004, lorsque le nouvel actionnaire de France Soir, Raymond Lakah, un investisseur franco-égyptien, l’appelle pour l’aider à redresser le oribond, Valérie Lecasble longuement : « D’une imais beaucoup ce que sais à la radio, d’autre j’étais très dubitative. Retourner dans la presse écrite était un challenge compliqué, mais j’ai fini par me laisser séduire ; j’ai réussi à motiver l’équipe, et à redresser l’image du journal. » Et même à enrayer la chute des ventes, de l’ordre de -12 % à son arrivée, revenue à - 4% trois mois plus tard, soit le niveau alors enregistré par la plupart des quotidiens. Conseillée par Jean-François Kahn, la directrice de la rédaction donne une impulsion nouvelle : le logo et la une changent, la maquette est modernisée par l’agence Rampazzo, qui privilégie les visuels, à mi-chemin entre le tabloïd à la britannique et la tradition française, la pagination augmente pour un prix inchangé et donne une place plus importante au sport. Pour réussir, Valérie Lecasble doit faire le grand écart entre l’info qu’elle aime et le « people » qu’elle connaît peu. La tâche reste immense, vaine selon bien des observateurs, et l’arrivée de la presse gratuite n’arrange pas les affaires de France Soir. Chaque semaine, elle semble prendre comme une bouffée d’air frais sa participation à N’ayons pas peur des mots, le débat social et politique quotidien de i>télé, Ce que Valérie Lecasble regarde à la télé Accepter sans hésiter de diriger i>télé ? Rien d’étonnant : « A la maison, j’ai toujours essentiellement regardé en boucle LCI et i>télé. » Au bureau, régime identique. « Je suis très très info, je ne regarde pratiquement rien d’autre, ou, exceptionnellement, un film. » Satellimag, une publication Satellifax la chaîne info du Groupe Canal+. Les dirigeants de la chaîne cryptée ont changé, et Valérie Lecasble n’y est plus persona non grata. Lorsqu’à la fin de l’été dernier, Bertrand Meheut, le patron de Canal+, pense à elle pour succéder à un Jean-Claude Pâris prié de plier bagage à la veille du lancement sur la TNT. Sans hésiter, elle répond oui. Journaliste, au fond elle le reste, et le souhait d’installer son bureau au beau milieu de la rédaction en témoigne. « Je veux que tout le monde puisse venir me voir afin de trouver une évolution positive. A la télé, les gens travaillent dans l’urgence, ils ont la tête dedans en permanence, alors qu’un quotidien, on a toute la journée pour le faire, il y a juste un coup de bourre le soir ». Valérie Lecasble rapporte directement à Bertrand Meheut, qu’elle qualifie de « très accessible », et, journaliste ou pas, elle ne confond pas les fonctions : « Il y a un très bon directeur de la rédaction [Bernard Zekri, ndlr], moi je viens en appui sur les grandes options stratégiques et la ligne éditoriale, mais je n’ai pas les mains dans le cambouis comme à France Soir ». Une ligne éditoriale où, selon elle, l’essentiel est à conserver. « Cette chaîne fonctionne bien, elle a trouvé un bon ton, on la regarde avec plaisir, je voudrais juste la tirer vers encore plus de professionnalisme, une chaîne inclassable, ni de gauche ni de droite, qui donne une info juste, vraie, béton, crédible. Le ton décalé que l’on nous reconnaît, il ne faut pas qu’il soit permanent, sinon il ne serait plus décalé ; il faut créer la surprise. Etre pertinent n’empêche pas d’être impertinent ! » Depuis son arrivée le 3 octobre, Valérie épluche les comptes, le budget serré, la situation nouvelle liée à l’arrivée sur la TNT, et les revenus des opérateurs qui s’évanouissent. « Le groupe ne demande pas la rentabilité immédiate, nous allons pallier ce manque par une montée en puissance de la publicité, car l’audience va augmenter avec la TNT ». Passionnée d’info depuis l’âge de 13 ans, la voici aux commandes d’une chaîne qui ne fait que cela, après avoir connu, en 25 ans de journalisme, la presse écrite, hebdomadaire et quotidienne, la radio, la télévision. Julien Alliot N°25 - 17 octobre 2005 - page 12 Interview Gilbert Hus : vive la pluri-disciplinarité ! Grenoblois de cœur, Gilbert Hus gère entre l’Isère et Paris ses multiples activités audiovisuelles. Créateur-réalisateur de films d’entreprise et producteur, il a diversifié ses activités vers l’animation, le documentaire et la fiction jeunesse. Entrepreneur dans l’âme, bon vivant, le patron de Project Images Films revendique cette pluridisciplinarité et espère ne jamais se prendre au sérieux. Depuis juin 2005, il est aussi président d’ Images Rhône Alpes. Interview. Vous avez été enseignant, éditeur, journaliste et animateur de débats. Un début de carrière éclectique… G.H. : J’avais en tête de faire carrière dans l’édition et dans l’audiovisuel. Mon cursus universitaire répond d’abord à un besoin de culture générale. Cela m’a donné une bonne capacité de synthèse. Entre 1973 et 1978, j’ai commencé à mener plusieurs choses de front. Pendant le DEA (1973-1974), j’ai enseigné à l’université des sciences sociales de Grenoble. A la fin de mes études, j’ai monté une société d’édition et de diffusion de BD, baptisée La Feuille que j’ai dirigée de 1974 à 1976. En 1975, j’ai co-fondé avec Jacques Glénat (aujourd’hui, pdg des éditions Glénat, ndlr), un mensuel sur la BD, Circus, dont j’ai été rédacteur en chef jusqu’en 1977. En parallèle, j’étais journaliste indépendant et signais des chroniques culturelles pour des titres de la PQR et des radios régionales. objectif a été d’introduire du contenu culturel auprès des clients. En 1981, vous quittez Synthèse ECA pour vous diriger vraiment vers l’audiovisuel. Qu’est-ce qui vous motive ? G.H. : Je souhaitais changer d’univers. Je suis parti pour créer G.H. Consultants, un cabinet de conseil en communication audiovisuelle, qui existe toujours (GHC & A). Je n’avais pas encore de fonctions de producteur à l’époque. Je me chargeais de réaliser la communication événementielle et audiovisuelle de certaines entreprises : magazines internes vidéo, films institutionnels… « Aujourd’hui, 50 % de l’activité de Project Images Films est générée par l’institutionnel et l’événementiel. » En 1978, vous vous lancez dans le conseil et la communication. Comment ? G.H. : En tant qu’indépendant, j’appartenais à un GIE local de professionnels travaillant dans divers secteurs. Nous nous sommes associés au sein d’une SA baptisée Synthèse ECA. En 1978, je suis devenu dirigeant associé de cette agence-conseil en stratégie, marketing et communication, qui s’adressait surtout aux grands groupes. Au sein de cette société, mon Satellimag, une publication Satellifax En 1984, vous tentez une autre aventure, et devenez, pour quelques mois, animateur pour TF1. Par quel chemin? G.H. : j’avais conçu des jeux TV interactifs, dont un intitulé Angoisse, pour les premières expérimentations sur le câble. Le hasard a voulu que lors de l’expérience de préfiguration des réseaux câblés à l’Ile d’Abeau, je rencontre Martin Even, alors au développement de TF1. Le jeu l’intéressait. Après l’adaptation dans un format TV, Angoisse est devenu Labyrinthe. TF1 a produit 51 émissions de 26’ que j’ai coprésentées en quotidien avec Dominique Sanfourche (journaliste, ndlr). En septembre 1985, vous créez Project Images SA, société basée à Meylan près de Grenoble. Quel était votre objectif ? G.H. : C’était une société de communication et de production • • • Gilbert Hus en dates Naissance en 1948. 1971 : IEP de Grenoble. 1971-1972 : licence et maîtrise en sciences économiques. 1973-1974 : DEA de l’Institut de prospective et politique scientifique ; enseignant à l’université des sciences sociales de Grenoble. 1974-1976: création de la société d’édition de BD, La Feuille. 1975-1977: co-fondateur, rédacteur en chef du mensuel Circus ; animation des Rencontres Fnac ; journaliste indépendant. 1978-1981 : dirigeant associé de Synthèse ECA, agence conseil. 1981 : création de G.H. Consultants, aujourd’hui GHC&A. 1984 : concepteur et animateur du jeu Labyrinthe sur TF1. Septembre 1985 : création de Project Images SA. 1991 : ouverture à Cracovie (Pologne) de Project Images Studio. Janvier 1992 : création de Project Images Films. 1994 : fermeture de Project Images SA. Depuis 1999 : membre du conseil d’administration du festival d’Annecy. Octobre 2000 : création de Pictor Media pour la production d’animation. Depuis 2002 : président du Syndicat indépendant des producteurs audiovisuels de Rhône-Alpes. Depuis juin 2005 : président d’Images Rhône-Alpes. N°25 - 17 octobre 2005 - page 13 Interview • • • audiovisuelle, mais aussi de réalisation d’images de synthèse. L’activité de films institutionnels a été poursuivie ; j’ai d’ailleurs moi-même réalisé une soixantaine de films. Nous avons aussi ouvert une activité multimédia : Project Images SA a été une des premières sociétés en France à réaliser des bornes interactives pour des grands comptes tels Schneider Electric, Degrémont ou Spie Batignolles. En même temps, la société s’est orientée vers l’animation. Nous partagions les locaux avec Getris Image, fabricant de palettes graphiques pour lequel nous sommes devenus bêta-testeurs des machines. Comme nous utilisions ces palettes, nous avons développé en interne des outils de coloriage numérique par ordinateur. La première série courte animée en dessin animé par ordinateur, que j’ai produite s’intitulait Les Gnons ; elle a été diffusée en 1987 sur Antenne 2. Puis il y eut le vidéoclip La reine de la nuit, d’après La flûte enchantée de Mozart, pour Rai Uno et TF1. En 1988, j’ai réalisé et produit Non, non, non et non, une série pédagogique sur la sécurité des jeunes enfants pour Antenne 2 et Canal j. En 1991, année où j’ai ouvert à Cracovie le studio de dessins animés Project Images Studio (fermé depuis, ndlr), j’ai conçu, écrit et produit pour La Cinq, Lolita : une série de dessins animés incrustés sur décors tournés en vues réelles. Pour France 3, j’ai adapté, sous forme de 100 émissions-jeux la série de révision des programmes scolaires, Les incollables. En janvier 1992, Project Images SA ouvre une filiale, Project Images Films, société de production TV et cinéma à part entière? G.H. : Project Images SA, fermée en 1994, a été remplacée par Project Images Films qui a pris alors le relais de toutes les activités. La société a poursuivi ses partenariats dans l’animation TV : en 1995, elle a assuré la production exécutive de la série Aventures dans un tableau (France 3/ Canal j/D+ Production) et, en producteur délégué, initié sa première série de 26 x2 6’, Alix (1996/France3) cofinancée avec Carrère. Plus récemment, en 2003, est sorti un court-métrage pour Arte, La parabole du semeur. En Satellimag, une publication Satellifax parallèle, Project Images s’est orientée vers le cinéma, comme coproducteur délégué du long métrage Le monde est un grand Chelm, (1996/Les films de l’Arlequin). De nouveaux projets cinéma sont aujourd’hui en développement. En multimédia grand public, nous avons initié en 1997 le cédérom de découverte, Maroc, rythmes et cultures. Mais l’activité multimédia n’est plus aujourd’hui aussi stratégique qu’elle l’a été. Peu à peu, la société s’est ouverte au documentaire, surtout à partir de 2000, avec les 75’ et 52’ pour Arte et TV Ontario, Duel en mer, produits dans le cadre d’une soirée thématique autour de l’America’s Cup. Il y a eu ensuite Migrations, 13 x 13’ pour France 5, La Chaîne Histoire et TV Ontario, sur les grandes migrations humaines, ou encore Passeurs de mémoire : j’ai co-réalisé avec Isabelle Childéric et Myriam Copié ce film de 52’ sur le retour des déportés en 1945, diffusé sur France 3 Rhône-Alpes et Bourgogne. En octobre 2000, pour développer l’activité animation, vous créez la filiale Pictor Media*. G.H. : Détenue majoritairement par Project Images Films et GHC&A, et par le producteur français Sceneries International, minoritaire, Pictor Media est une société de dessins animés conçue pour mener à bien les productions lourdes (5 à 6 M€ de budget) et internationales. Elle a coproduit, avec France 3, Praxinos et RG Prince Films (Corée), la série Shtoing Circus (52 x 13’/2001-2002), puis la série Quat’Zieux (52 x 13’) : en diffusion sur France 3 depuis septembre, cette série est coproduite avec Porchlight Entertainment (USA) et Télégaël (Irlande). 2003 marque un tournant, avec le lancement dans la fiction jeunesse. G.H. : C’est notre activité événementielle, pour laquelle nous faisons appel régulièrement à un réseau d’intermittents, qui nous a mené à la fiction. Ce réseau a rendu possible un tournage en Rhône-Alpes avec des techniciens et des comédiens locaux. C’est ainsi que nous avons produit en 2003-2004, pour l’unité jeunesse de France 2, la saison 1 (13 x 26’ avec 1,5 M€ de budget) de Vice-versa** et, L’équipe de Gilbert Hus Olivier Dehors, directeur du développement Patrick Claeys, réalisateur (dessin animé), directeur artistique Sydney Kombo, directeur artistique Corine Gros, responsable projet Lilian Coquel, responsable multimédia-corporate Christine Mottet, responsable video-corporate cette année, la saison 2 (13 nouveaux épisodes), qui est actuellement à l’antenne. La série va être exploitée dès ce MipCom sur le marché international (distribution Project Images et Upside TV) et nous avons déjà sorti la bande originale (éditions GHC&A), des clips musicaux et des logos pour téléphonie mobile. Une autre fiction est actuellement en écriture toujours pour France 2 : Déjà vu (26 x 26’), sur une ado de 16 ans qui peut modifier le passé. Aujourd’hui, 50 % de l’activité de Project Images Films est généré par l’institutionnel et l’événementiel. La société produit 12 à 15 heures de programmes TV par an (documentaire, fiction, animation). Vous présidez la nouvelle association professionnelle Images Rhône-Alpes, d’ailleurs présente au Mipcom. Quelle est sa vocation ? G.H. : Images Rhône-Alpes rassemble les filières audiovisuel et cinéma locales. Lancée sous l’impulsion du Conseil régional, elle a pour mission de créer des passerelles entre les différentes disciplines (production, diffusion, exploitation, festivals, pôles images…) et de renforcer le développement économique du secteur. Pascale Paoli Lebailly * Pictor Media produit actuellement deux sagas de 26 x 26’ (France 3) : Loulou de Montmartre pour fin 2006 et Stellina pour 2007. Project Images Films a lancé Mark Logan, un spécial d’animation de 52’ (France 3). ** 39,7 % de pda moyenne sur les 11-14 ans et 41,9 % sur les 15-24. N°25 - 17 octobre 2005 - page 14 Qui fait quoi ? Nova Production (Eric Karnbauer, Andrew Orr, Julien Bizot) Le Set (Pink TV) Après avoir gagné sa crédibilité dans le documentaire, Nova Production se lance sur le terrain du flux avec plus de 300 heures commandées par Pink TV pour la saison 2005-2006 dont l’émission d’access, Le Set, désormais en clair. Un volume de production exponentiel que commente Eric Karnbauer, directeur du développement du groupe et producteur via Nova Production. L’activité de production audiovisuelle est née au sein du groupe Nova en 1992. « Un prolongement naturel pour un groupe déjà impliqué dans les contenus avec la presse (Actuel) et la radio (Radio Nova). Il y a eu comme un appel d’air venant de Canal+ qui recrutait beaucoup de journalistes chez nous », raconte Eric Karnbauer, producteur et directeur du développement du groupe. Les premières commandes concernent ainsi des documentaires culturels et musicaux pour Canal+ et Arte. Nova Production se tourne ensuite vers le documentaire d’investigation avec les films de Pierre Péan pour France 2 : L’extrémiste avec Matthias Sanderson en 1996, Les Irlandais de Vincennes la même année, suivi, en 1997, par Les écoutes téléphoniques, deux documentaires réalisés avec Christophe Nick. Nova Production, filiale à 100 % du groupe, tente alors quelques premières incursions dans le domaine du flux avec la production d’une soirée de réveillon pour Canal+ et surtout, en 1998, une émission hebdomadaire culturelle présentée par Aure Atika sur Paris Première. « On le sait rarement mais Djamel a fait ses débuts dans cette émission : il y racontait déjà des films comme il l’a fait par la suite sur Canal+ », rappelle Eric Karnbauer. Pour des raisons internes, l’activité production est mise en sommeil de 1999 à 2001. Elle doit son renouveau à Andrew Orr et à Eric Karnbauer. Le premier a créé en 1997, la filiale Nova Production OWL, agence de sound design qui réalise notamment © Stéphane Hatchouel Eric Karnbauer, directeur du développement du groupe Nova Né en 1968, Eric Karnbauer est diplômé d’HEC. Il débute en 1991 dans une agence de production de spots publicitaires, Frog (Jean-François Casamayou). L’année suivante, il intègre l’équipe de L’événement du jeudi que Jean-François Kahn vient de vendre. « J’y ai développé pendant quelques mois des projets de diversification ». En 1993, il rejoint France Espace, la régie publicitaire de France Télévisions, comme chef de publicité. « Je m’y suis essentiellement occupé de sponsoring sportif. » Il y reste quatre ans avant d’intégrer M6 où il succède à Jean-Baptiste Jouy comme adjoint du directeur de l’unité musique et divertissements, Thierry Bizot. Après quelques mois comme chargé de mission auprès de Thomas Valentin, dga et directeur des programmes de la chaîne, il quitte le groupe en 2000 et rejoint Nova comme fondateur et directeur général de Novanet, agence de conception de sites et de contenus pour l’internet. En 2003, Eric Karnbauer est nommé directeur du développement du groupe Nova et amorce notamment le renouveau de la production audiovisuelle via Nova Production. Satellimag, une publication Satellifax L’équipe de Nova Production Eric Karnbauer, producteur et parallèlement directeur du développement du groupe Nova Andrew Orr, producteur et associé d’une autre filiale du groupe : Nova Production OWL, spécialisée dans le design sonore Julien Bizot, producteur l’habillage d’Arte, le générique du 20 h de France 2 ou encore les pubs radio d’Eurostar. Le second a rejoint Nova en 2000 pour prendre en charge en 2003 le développement du groupe. Ils décident ensemble de relancer la production TV, secondés par Julien Bizot, fils du fondateur du groupe Nova, JeanFrançois Bizot. « Il faut être lucide : autant la réputation de Nova était bonne sur la qualité des contenus, l’originalité des sujets et leur traitement, autant l’aspect production (garantie de bonne fin, gestion) n’était pas le point fort de la société. » Nova Production signe une soirée en 2001 pour Canal+ à l’occasion des 20 ans des radio libres. « Mais nous avons réellement fait nos preuves avec Les chroniques de la violence ordinaire : six mois d’enquête, deux ans de tournage, quatre films réalisés à Creil, dans l’Oise. » Les quatre volets de cette série documentaire signée Christophe Nick sont diffusés sur France 2 en janvier 2005, le vendredi soir dans la case Contre-courant, puis le lundi en prime time dans le cadre d’une soirée thématique prolongée par un débat dans le magazine d’Arlette • • • N°25 - 17 octobre 2005 - page 15 Qui fait quoi ? Nova Production • • • Chabot, Mots croisés. « Nous avons profité du buzz généré par cette série pour retourner voir les diffuseurs et Arte nous a commandé plusieurs mini-séries diffusées depuis 2004 : Chronique des Urgences (5 x 26’) écrit par Sophie Robert, Michel Guilbert et JeanLouis Boujenah, réalisé par Bernard Georges, Sur la ligne de crête (5 x 26’) écrit par Laurent Lunetta et Régine Abadia, également réalisatrice, Drogues et cerveau (5 x 43’) écrit par Jean-Pierre Lentin et Stéphane Horel, réalisé par Mathias Sanderson, Christine Carrière et Jean-Pierre Lentin (diffusé début octobre sur Arte à 19 h). » Et à diffuser en novembre : Chaghcharan, un hôpital afghan (5 x 26’) écrit par Jean-Louis Boujenah, Michel Guilbert et Claude Mourieras, également réalisateur. Enfin un 90’ est en cours de production, signé Claude Mourieras et intitulé Le voyage des femmes de Zartalé. Au printemps 2005, Nova Production demande à participer à l’appel d’offres lancé par Pink TV pour la saison suivante. L’enjeu est important puisqu’il s’agit de produire Le Set qui devient la vitrine de la chaîne en étant diffusé en Julien Bizot, producteur Né en 1969, Julien Bizot a suivi une formation d’histoire à l’université et des cours de théâtre (Ecole du passage, Niel Arestrup). Il débute en 1994 au sein du groupe Nova comme journaliste sur une série réalisée par Bernard Zekri pour MCM : Groovy Bus (9 x 26’) sur l’Europe du Nord et de l’Est. En 1996, parallèlement à un retour au théâtre, il est directeur de production des Carnets de bord à Cuba. Puis, en 1997, il participe comme directeur de production à SOS Tubes, le réveillon produit par Nova Production pour Canal+. Il occupe la même fonction sur les Chroniques de la violence ordinaire de Christophe Nick. Satellimag, une publication Satellifax Le Set L’émission passe de 45 à 55 minutes avec cinq émissions au lieu de quatre chaque semaine, complétées par deux best of le week-end. Coproduite avec Tomawak Productions, l’émission est tournée dans les Studios Puma à Boulogne. Franck Annese (ex-Culture Pub, fondateur des magazines Sofa et So Foot) en est le rédacteur en chef, Patrick Thevenin (journaliste à Radio Nova et Têtu) le directeur éditorial, Marie Labory la rédactrice en chef adjointe particulièrement chargée des chroniqueurs et la co-présentatrice de l’émission avec Christophe Beaugrand. L’équipe des chroniqueurs a été réduite à une douzaine de personnalités et l’émission, à la demande de Pink TV, est désormais tournée en public. clair. La société produit également Le Je/Nous de Claire, Le débat du mardi soir, Aujourd’hui Marianne présenté par Marianne James et une émission à venir présentée par Frédéric Mitterrand. Dès le dossier de candidature, Nova Production s’adjoint les compétences de Tomawak Productions (Christophe Cossé, Thierry Dochler et Nicolas Reoutsky). « Nicolas Reoutsky est l’ancien patron des studios Puma où Le Set est aujourd’hui tourné. » Le duo l’emporte et récupère l’ensemble des productions assurée l’an dernier par Michel Field via Belleville (filiale de Morgane Productions) : outre Le Set quotidien, la société produit également Le Je/Nous de Claire, Le débat du mardi soir, Aujourd’hui Marianne présenté par Marianne James et une émission à venir présentée par Frédéric Mitterrand. Nova Production participe également à l’appel d’offres lancé par Arte sa tranche de la mi-journée: « Il y avait notamment Eléphant & Cie, Réservoir Prod, et nous avons finalement perdu en final contre 2P2L ». Nova Production se concentre donc cette année sur les programmes pour Pink TV, un premier challenge avant sans doute de chercher à séduire d’autre diffuseurs. Andrew Orr, producteur et associé de Nova Production OWL Né en 1946, Andrew Orr a une formation de journaliste obtenue en GrandeBretagne. Il débute en 1970 comme producteur et réalisateur à l’ORTF, au service de la recherche que dirige alors Pierre Scheffer. Puis il est un des cofondateurs de Radio Nova avant de devenir, en 1983, rédacteur en chef à l’agence Gamma Télévision. En 1986, il retrouve le groupe Nova comme producteur ; il y assure la direction artistique d’habillages sonores de chaînes et produit des séries documentaires pour Arte. N°25 - 17 octobre 2005 - page 16 Que sont-ils devenus ? Olivier Chiabodo : entre Encyclopédia et son projet Noé Channel A 42 ans, Olivier Chiabodo se consacre presque exclusivement à son projet de chaîne sur la Terre, Noé Channel. Il a cependant accepté en juin dernier de présenter sur Encyclopedia (AB Groupe) des soirées événementielles dédiées à l’environnement. Un retour à l’antenne après sa disparition du petit écran en septembre 1997 liée à l’affaire Intervilles (TF1). Parcours et perspectives. Le 5 juin dernier, Olivier Chiabodo a retrouvé l’antenne sur une chaîne d’AB Groupe avec Sauvons les océans, soirée événementielle sur l’univers marin. Après un nouveau prime time sur les problèmes climatiques en septembre, Encyclopedia annonce cinq à six soirées sur des thèmes environnementaux par an, toutes présentées par Olivier Chiabodo. L’animateur devenu également producteur y parle de ce qu’il aime : la nature. Un thème qu’il a d’ailleurs déjà cherché à explorer, d’abord par la production de documentaires et, depuis quatre ans, par le développement de son projet de chaîne Noé Channel. Il a d’ailleurs longtemps porté le projet d’un magazine autour « d’un check up de la Terre comme on fait un check up du corps humain », une activité qui lui était familière pendant ses six années de médecine. Sportif et médecin en devenir Lorsqu’il s’engage dans ses études de médecine, Olivier Chiabodo veut être chirurgien-orthopédiste. Il a grandi en Seine-et-Marne et s’est très vite découvert une passion pour le sport et la voile en particulier. En 1988, jeune étudiant en médecine, il se lance dans plusieurs défis et traverse en Hobbie Cat le détroit de Béring (entre l’Alaska et la Sibérie orientale) : « Ma passion pour la nature et le sport n’est pas une nouveauté », précise-t-il. A son retour, il vend à l’agence Sygma ses reportages photos et à Nicolas Hulot, animateur et producteur d’Ushuaïa, le magazine de l’extrême (Nicolas Hulot Productions, TF1), cinq minutes tournées dans le détroit. Olivier Chiabodo concourt également aux Trophées PaulEmile Victor de l’aventure dont la soirée est retransmise par TF1. « La cérémonie se déroulait cette année-là à La Plagne ; j’y ai rencontré Xavier Couture, alors directeur délégué de l’antenne de TF1. Lui aussi avait commencé médecine ». « Intervilles est le seul jeu où il n’y a rien à gagner et pas de règle du jeu. » Vous avez connu Olivier Chiabodo... …animateur sur RMC. …sur TF1 : chroniqueur dans Les marches de la gloire, présentateur du Trésor de Pago-Pago, de La roue de la fortune, de Touché, gagné ! et d’Intervilles. …co-auteur de La carte au trésor diffusé sur France 3. …producteur des Carnets de Noé diffusés sur La Cinquième et actuellement Odyssée. Satellimag, une publication Satellifax Après ces premiers contacts, Olivier Chiabodo poursuit sa conquête des détroits avec, en ligne de mire, le détroit entre la Chine populaire et Taïwan, « là où le véliplanchiste Arnaud de Rosnay avait disparu en 1984. Pour organiser mon périple, j’ai voulu rencontrer Yves Mourousi, alors directeur des programmes de RMC mais surtout un ami proche d’Arnaud de Rosnay ». La rencontre débouche sur une nouvelle opportunité professionnelle puisqu’Olivier Chiabodo se voit proposer une émission sur le voyage sur RMC. Dès septembre 1991, il anime chaque semaine 2 x 1 heure de programmes et, par hasard, retrouve dans les couloirs de la station Dominique Cantien, alors directrice artistique de l’unité de programme variétés et divertissements de TF1, qu’il avait rencontrée lors des Trophées Paul-Emile Victor de l’aventure. Elle le rappelle l’année suivante pour une chronique médicale à assurer dans Les marches de la gloire (TF1). En 1992-1993, Olivier Chiabodo est donc présent à l’antenne de TF1, sur les ondes de RMC et… à l’hôpital pour ses études de médecine pendant la semaine. Xavier Couture, devenu pdg de Tilt productions, le rappelle pour évoquer les jeux d’aventures qu’il a en projet. « Ils tournaient à l’époque un pilote pour TF1 du Trésor de Pago-Pago, un jeu d’aventure sous-marin tourné aux Bahamas et présenté par Alexandre Debanne et Véronika Loubry. Mais le projet s’est arrêté brutalement et, en juin 1993, Tilt cherchait à tourner un nouveau pilote pour amortir les décors construits et honorer leur commande. Je suis parti immédiatement tourner deux saisons d’une nouvelle mouture de ce jeu. » Le jeu est diffusé en prime time à l’été 1993 puis, l’été suivant, le dimanche aprèsmidi. A son retour des Bahamas, Olivier Chiabodo est mis sous contrat par TF1. Il crée sa société Carabin et succède à Alexandre Debanne à l’animation de La roue de la fortune (production Protécréa, filiale de TF1). • • • Aujourd’hui, Olivier Chiabodo... …est animateur sur Encyclopedia (AB Groupe). …est responsable du projet de chaîne Noé Channel. N°25 - 17 octobre 2005 - page 17 Que sont-ils devenus ? • • • Il assure également quelques chroniques auprès de Christophe Dechavanne dans Coucou ! et C’est tout le toutim (Coyote Conseil). « Le hasard a fait que j’avais rencontré Patrice Carmouze chez un ami commun, Pierre Faucon (aujourd’hui directeur des programmes pour la TNT, le câble et le satellite chez Endemol, ndlr) que je connaissais de l’époque où il était concepteur-producteur jeux et divertissements chez Jacques Antoine (Expand) », explique-t-il. Animateur à TF1 Dès son arrivée à TF1, Olivier Chiabodo expose à Etienne Mougeotte, déjà vice-président de TF1, un projet d’émission sur l’environnement. « L’idée était de procéder à un check up de la planète comme on le fait pour le corps humain. La Terre est d’ailleurs composée, comme le corps humain, de 70 % d’eau pour 30 % de matières solides. L’idéal, pour mener à bien ce projet, était d’utiliser un bateau qui fasse escale dans différents points du globe pour y explorer le contexte archéologique, géologique et, plus largement, la biodiversité. Etienne Mougeotte avait trouvé le projet sympathique tout en relevant que TF1 diffusait déjà Ushuaïa. Pour limiter les coûts de production, je comptais réunir un club de sponsors. » Le projet est baptisé après un dîner avec Etienne Roda-Gil : le parolier écrit alors un album pour Julien Clerc dont une chanson est intitulée Noé, un nom qu’il juge parfaitement adapté au projet d’Olivier Chiabodo qui le dépose immédiatement. « Je me disais que je pourrais toujours utiliser le nom pour des documentaires. » A l’automne 1994, la seconde saison du Trésor de PagoPago a été diffusée et TF1 cherche un nouveau jeu pour l’été suivant. « Quand j’étais gamin, je regardais La chasse au trésor avec Philippe Dieuleveult. J’ai voulu reprendre cette mécanique en plaçant le candidat au cœur du jeu. Avec les équipes de Protécréa, nous avons ainsi élaboré le principe de La carte au trésor. » Il sollicite régulièrement Xavier Couture, devenu directeur d’antenne de TF1, qui lui annonce finalement que la chaîne choisit, pour son été 1995, de reprendre Intervilles, dans une version produite par Gérard Louvin (Glem). Olivier Chiabodo participe au programme comme animateur aux côtés de Jean-Pierre Foucault, Fabrice et Nathalie Simon. Olivier Chiabodo adresse le projet de La carte au trésor à Alain Vautier, alors directeur de l’unité de programmes des jeux et divertissements de France 3, qui se montre intéressé pour une diffusion l’été suivant. « Mais mon contrat avec TF1 m’interdisait de produire pour d’autres chaînes. Il m’est apparu naturel de me rapprocher de Jacques Antoine, père de La chasse au trésor, pour lui vendre mon projet. Jean-Hugues Noël, son dg, a accepté. » La carte au trésor (Télé Union, puis Expand, puis Adventure Line Productions) est diffusée à l’été 1996. Outre ses droits d’auteur, Olivier Chiabodo intervient comme conseil artistique lors du lancement du programme. Noé Channel : « un rêve que j’espère voir se concrétiser très bientôt ». Satellimag, une publication Satellifax La rupture Intervilles Olivier Chiabodo est animateur sur TF1 jusqu’à la fin de l’été 1997 avec deux jeux quotidiens (La roue de la fortune et Touché, gagné !) et, pendant l’été, la deuxième saison d’Intervilles. Mais en septembre 1997, Le Canard enchaîné l’accuse d’avoir triché pendant le jeu au profit du Puy-du-Fou contre Ancenis. Olivier Chiabodo fait alors le choix de ne pas s’exprimer : « Intervilles est le seul jeu où il n’y a rien à gagner et pas de règle du jeu », relève-t-il seulement. Il est surpris de la violence des attaques et quitte TF1. Depuis cet automne-là, il se dit « droit dans ses bottes, sans avoir eu besoin ni d’écrire un livre ni de poser à la une des magazines people. Mais je ne respecterai plus jamais les journalistes ». En mars 1998, Le Canard enchaîné est condamné à payer un franc symbolique de dommages-intérêts à l’ex-animateur pour diffamation. L’année suivante, grâce à Jean Minot, alors dg délégué aux programmes de La Cinquième, qu’il a rencontré à l’époque où il était directeur des jeux de TF1, Olivier Chiabodo s’engage dans la production d’une série documentaire pour La Cinquième. Les Carnets de Noé (20 x 52’), dont le générique reprend la chanson Noé écrite par Etienne Roda-Gil pour Julien Clerc. Les vingt destinations sélectionnées sont filmées d’un bateau loué grâce au club de sponsors dont il avait déjà eu l’idée. La collection vient d’être rachetée pour quatre ans par le groupe TF1 pour une diffusion sur Odyssée depuis le 10 septembre chaque samedi en prime time. Après ces premiers essais de producteur, Olivier Chiabodo commence à imaginer une chaîne. « Je ne suis pas un écolo mais un amoureux de la nature. Mes contacts avec les sponsors du bateau m’ont permis d’imaginer que l’aventure pouvait aller plus loin. » Olivier Chiabodo achète le bateau Noé pour son projet de chaîne et, à court terme, pour produire d’autres programmes. Si France 5 ne commande pas de deuxième saison des Carnets de Noé, France 2 accepte son projet de passer le millenium en direct du bateau. Olivier Chiabodo mouille dans les îles du Pacifique et accueille à bord pour la nuit du 31 décembre 1999 plusieurs invités de la chaîne dont le scientifique Yves Coppens et le cosmonaute Jean-Loup Chrétien, interviewés par Gérard Holtz. Aujourd’hui… Au printemps 2005, c’est Eric Kollek, responsable de la coordination des programmes d’AB Groupe, qui lui propose d’animer sur Encyclopedia la première d’une série de soirées événementielles. Quant à Noé Channel, le projet de « chaîne en dix langues autour du monde » d’Olivier Chiabodo, il rencontre quelques difficultés, avec notamment de lourds travaux à financer pour faire du chalutier la base de Noé Channel. Mais cela reste « un rêve que j’espère voir se concrétiser très bientôt », conclut-il. N°25 - 17 octobre 2005 - page 18 Dernière minute CanalSat Julien Vin-Ramarony, a rejoint le 10 octobre le Groupe Canal+ comme directeur des programmes et de la ligne produits de CanalSat. Il succède à Emmanuelle Guilbart, nommée récemment directrice du pôle jeunesse de Lagardère Active. Julien Vin-Ramarony était précédemment Senior Manager chez Arthur D. Little. Nous reviendrons sur cette nomination dans le prochain numéro. Bulletin d’abonnement A faxer au 01 73 72 70 36 Pour recevoir Satellimag un lundi sur deux en versions papier et électronique* (sur PC) indiquez-nous par mail, fax ou téléphone vos coordonnées de facturation et d’envoi : Nom / Prénom : .......................................................................................................……............................................ Société : …………………………………………. Fonction : .....................................................……............................. Tél : .………....................................…………… Fax : .…………….............................................................................. Adresse d’envoi de Satellimag version papier* : ....................................................................................................... ...........…….................................................................................................................................................................. 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