dans le Loiret - Fédération Régionale des Chasseurs du Centre

Transcription

dans le Loiret - Fédération Régionale des Chasseurs du Centre
juin 2014 - n°38
dans le L oiret
le magazine de la Fédération Départementale des chasseurs du Loiret
L’intersaison
de chasse
aménager et se préparer
pour la nouvelle saison
Permis de chasser
Le nouvel examen
ArmeS
Se préparer au tir
n»
SPÉCIAL
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DOSSIER
«i
L’édito du président
L’intersaison,
des moments privilégiés
C
ette revue illustre parfaitement, s’il en est encore besoin, qu’il n’y a ni
trêve ni répit pour le chasseur passionné. De la saison de chasse écoulée,
il faut en tirer les enseignements et préparer la prochaine campagne.
Aussi, chacun à son niveau, peut s’investir dans les différentes tâches, aménager
Sommaire
les territoires, penser à améliorer la sécurité, bref tout envisager pour que les jours
de chasse soient des moments privilégiés, de détente.
De plus, c’est la période idéale pour réguler les prédateurs. Les jeunes de l’année
Brèves04
sont plus facilement piégeables et c’est le moment parfait pour observer les
Dossier :
l’intersaison de chasse
Avec une bonne paire de jumelles, le soir à la tombée de la nuit ou le matin
Grand gibier : gérer l’intersaison ...... 7
au gagnage ou qui sont à la recherche de nourriture. Des instants magiques qui
Petit Gibier : mutualiser
pour mieux aménager ....................... 8
habitudes de la faune.
au crépuscule, sont des instants magiques où nous pouvons observer les animaux
restent le plus souvent dans les mémoires, et que nous pouvons aussi immortaliser
au moyen d’un appareil photos.
Gibier d’eau : aménager
pour mieux chasser ........................ 11
Quel bonheur d’être dans cette nature qui se réveille ou qui s’endort, loin des
La régulation des prédateurs,
un domaine à ne pas négliger ......... 13
Nous, chasseurs, avons la chance de côtoyer ces admirables décors que nous
Les nouveaux secteurs ................... 16
De beaux tirs en toute sécurité ..... 19
tracas de notre vie quotidienne si turbulente.
offre cette nature, si imposante, mais fragile à la fois. Nous avons donc le devoir
de la préserver, de l’aider. Puissent nos successeurs en bénéficier autant que nous
en bénéficions actuellement.
Chasseurs à l’Arc,
préparez votre saison ..................... 20
Alain Machenin
Président de la FDC45
Le Réseau Agrifaune ....................... 22
nouveaux chasseurs
Le nouvel examen
du permis de chasser ..................... 25
juin 2014 - n°38
Enquête « raccrocheurs » :
bilan et perspectives ...................... 26
dans le L oiret
le magazine de la Fédération départementale des chasseurs du loiret
l’intersaison
de chasse
aménager et se préparer
pour la nouvelle saison
associationS29
Contacts30
permis de chasser
le nouvel examen
armes
se préparer au tir
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«
La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014 - Revue quadrimestrielle
éditeur : la Fédération Départementale des chasseurs du Loiret (FDC45) :
11, rue Paul Langevin 45100 Orléans - La Source Tél. : 02 38 69 76 20
Crédit photo de couverture : FDC45
Crédits photos : FDC45 sauf indication contraire.
Responsable de la publication : Alain Machenin, Président de la FDC 45
Rédacteurs : la FDC45 et les associations
Dépôt légal : juin 2014
Mise en page, impression & Régie pub. : Sologne Graphic
02 54 88 10 23 - [email protected] - www.sologne-graphic.fr
juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 3
L’UNUCR 45 organise tous les ans une épreuve de recherche au sang sur
pistes artificielles. Un chien pour la recherche au sang obtient son agrément
en passant une épreuve de recherche au sang sur piste artificielle : c’est-àdire une piste de sang (issu de sanglier ou cervidé) posée au tampon ou à la
semelle traceuse sur une longueur allant d’1km à 1,2 km avec 3 crochets et
2 reposées (poil, sang) en forêt avec différents biotopes environ 20h avant le
jour de l’épreuve.
Le conducteur et son chien tenu en longe doivent suivre cette piste en la
quittant le moins possible et faisant bien les crochets et en allant jusqu’au
bout (la devise de L’UNUCR) pour retrouver la peau de l’animal. Ils sont suivis
par 3 juges qui noteront le (la) candidat(e) et surtout le travail du chien. En
fin de journée chaque conducteur et son chien recevront le diplôme qui leur
revient.
Le 6 avril dernier, 8 chiens ont passé leur agrément :
3 Rouge de Bavière ; 1 Beagle et 4 Teckels à poil dur avec un résultat très
satisfaisant. 5 chiens ont eu un 1er Prix, 2 chiens ont eu un 2e Prix et un chien
a eu un 3e Prix.
© D. Gest
>Projets
>Comptages
associatifs
Faisan 2014
© D. Gest
Brèves
>>Les épreuves
UNUCR 2014
Les comptages des coqs sur les trois GIC
menant avec la FDC45 des opérations d’implantation de faisans issus de souche sauvage ont eu lieu au cours du mois d’avril.
En Beauce, les résultats sont très encourageants et sur les deux GIC voisins de
cette région (vallées du Nan et de la Laye et
Bellebat), la population de Faisan, avant
reproduction 2014, est estimée à 2500
oiseaux. Sur le GIC de Bellebat, 1600 oiseaux
seront lâchés cet été 2014 ce qui clôturera
la période d’implantation.
Sur le GIC de la vallée de la Cléry, la population naturelle est bien implantée 5 ans
après la fin des lâchers mais la mauvaise
reproduction des 2 dernières années n’a pas
permis une remontée des effectifs.
Pour tout renseignement concernant ces
résultats et cette espèce, vous pouvez
contacter Étienne JACHEET au 06 80 70 67 18.
Ils nous ont quittés...
Jacky DORISON vient d’effectuer
sa dernière recherche, celle du
repos éternel. Sa passion pour
la chasse était connue de tous,
il savait toujours se rendre
disponible que ce soit lors des
formations, des manifestations
ou de tout évènement cynégétique. Il aimait faire partager sa
passion à tous, qu’il s’agisse de
la recherche au sang et des chiens ainsi que de la chasse du
grand gibier qui animait son quotidien. Mais depuis des mois
il luttait contre la maladie et elle a fini par l’emporter. Jacky
laissera un grand vide dans le monde cynégétique du Loiret, et
tous les chasseurs auront une pensée amicale à son égard.
4 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014
Jean-François CARDOUX s’est
éteint le 20 avril dernier d’une
longue maladie. Président du GIC
de l’Aquiaulne depuis sa création
en 1994, il a défendu les valeurs
d’une chasse durable. Il a également fait partie des pionniers du
GIC Loire, structure reconnue localement mais aussi nationalement
pour l’opération Loire propre.
En dehors de ses qualités cynégétiques, notre Fédération a
pu apprécier ses compétences et qualités de Directeur de
l’association de développement du Sullias, prestataire pour
la pose et l’entretien des clôtures électriques. À toute sa famille
et ses amis nous adressons toute notre sympathie.
Ce sont 699 trophées de cerfs prélevés au cours de
la saison 2013-2014 qui ont été exposés à l’espace
Blareau à Sully-sur-Loire les 12 et 13 avril derniers.
La municipalité est vivement remerciée pour son
accueil réservé aux chasseurs. Environ 800 personnes
sont venues pour prendre connaissance du tableau
départemental.
La qualité des trophées et la répartition des classes
d’âges sont bonnes, ce qui laisse augurer un bon avenir
à l’espèce.
Le détail est le suivant :
Daguet = 40%
2,5 à 5,5 ans = 32%
6,5 à 10,5 ans = 18%
Plus de 10,5 ans = 10%
Les prélèvements des deux prochaines saisons feront
l’objet d’une présentation annuelle au service technique de la Fédération pour continuer à vérifier l’état
des populations.
>>Bilan technique
« Bordures de champs »
Réservoirs d’adventices, de ravageurs… les bordures
de champs et de chemins sont souvent considérées
comme des surfaces problématiques d’un point de vue
agronomique, leurs intérêts écologiques sont sousestimés et méconnus. Les partenaires Agrifaune et
les agriculteurs engagés à leur côté se sont attachés
pendant 4 ans à démontrer localement, suivis à
l’appui, que des bordures bien gérées sont favorables à
la biodiversité et présentent un atout agronomique en
abritant de nombreux auxiliaires de cultures, carabes,
pollinisateurs…
Le 11 avril dernier, les résultats des 4 premières années d’expérimentation ont été présentés au muséum
d’Orléans, en présence de l’ensemble des élus des
organismes partenaires et des différentes structures
concernées par la thématique, associations, administration... Près de 110 personnes ont assisté à cette
restitution, au cours de laquelle des échanges
fructueux ont pu avoir lieu.
Brèves
>>Les tarifs de la saison
2014/2015
Suite à l’Assemblée Générale de la FDC45 du 17 mai dernier,
voici les tarifs pour la prochaine saison :
• Adhésion des territoires (obligatoire dès lors que l’on chasse
une espèce soumise à plan de chasse ou à plan de gestion) :
Cotisation simple : 90 €
Cotisation avec Contrat de service : 90 € + 0,30 € de l’ha du 1er
au 400e ha et 0,20 € de l’ha à partir du 401e ha.
• Vignette et timbre sanglier :
Vignette départementale annuelle : 63 €
Temporaire 9 jours : 32 €
Temporaire 3 jours : 16 €
Timbre sanglier annuel : 25 €
Timbre sanglier 9 jours : 13 €
Timbre sanglier 3 jours : 7 €
Assurance RC Chasse : 18 €
• Bracelets Grands Gibiers (5 € de coût matière inclus) :
Chevreuil : 35 €
Daim : 5 €
Cerf Sika : 5 €
Mouflon : 5 €
Cerfs : CEM 210 € - CEM1 170 € - CEF 110 € - CEJC 110 €
• Bracelet Sanglier : 20 € (5 € de coût matière inclus) :
- Possibilité d’utiliser les bracelets 2013/2014 (orange hachuré) pour la saison 2014/2015 (un seul bracelet par sanglier
car tarif identique).
- Possibilité d’utiliser les bracelets 2012/2013 (rose) pour la
saison 2014/2015 à condition d’en apposer deux (10 € x 2).
- Possibilité de se faire rembourser les bracelets 2012/2013 du
1er juillet 2014 au 30 septembre 2014, par chèque adressé par
voie postale ultérieurement et au tarif de 5 €.
- Tous les bracelets antérieurs à 2012/2013 ne sont plus
valables, non remboursables et non échangeables.
• Abonnement revue fédérale : 6 € pour les 3 revues
• Frais de dossier pour la validation du permis : 3 € gratuit pour
les nouveaux chasseurs.
© L. Letot
>>Exposition des trophées
de cerfs 2014
juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 5
Le Dossier
de chasse
L
e chasseur, quel que soit le gibier recherché et
le mode de chasse pratiqué, est une personne
heureuse ! En effet, les 12 mois de l’année
peuvent faire l’objet pour partie, soit de la pratique
de la chasse elle-même, soit de sa préparation, ce
dernier aspect étant tout à fait passionnant à mettre
en œuvre, notamment en travaillant en groupe.
« Préparer
la prochaine
saison, un
programme
passionnant
…»
Cette revue est plus particulièrement consacrée
aux différentes actions à mener pendant la période
hors-chasse et vous trouverez ci-après plusieurs
articles utiles à ces sujets.
Un premier volet concerne le grand gibier, pour lequel le territoire nécessite d’être entretenu chaque
année afin d’assurer au mieux la nourriture des
animaux et donc limiter les incursions dans les
cultures agricoles. C’est aussi la période où il faut
s’attacher aux aspects concernant la sécurité.
Ensuite, c’est la petite faune de plaine qui est abordée avec les aspects liés à l’agriculture et en particulier aux méthodes culturales. Les insectes sont
indispensables au développement des perdreaux au
cours des toutes premières semaines d’existence, la
notion de limites (chemins, haies, changement de
culture) est un facteur favorable à la nidification et
à la remise du gibier par exemple.
6 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014
Vient ensuite un volet pour la préparation des territoires concernant le gibier d’eau où, là encore, on
parle d’aménagements.
Puis est évoquée la régulation des prédateurs, à
pratiquer toute l’année en fonction de la législation
en vigueur, qui fait intimement partie des actions
de l’intersaison.
Mais il y a aussi les outils que nous utilisons pour
chasser : armes à feu, arc, qu’il convient d’entretenir
systématiquement au retour de la chasse, surtout s’il
a plu au cours de la journée, mais aussi de façon
plus approfondie une fois la fermeture « sonnée ».
Enfin, le chasseur et la chasseresse peuvent en
fin d’Eté avoir un peu oublié leur « swing » ou le
« toucher » de la détente. Le système de visée
peut être aussi déréglé à l’usage ou à la suite d’un
choc. La visite à un armurier est alors fortement
conseillée.
N’est-ce pas d’ailleurs bien agréable de penser à la
prochaine ouverture - je devrais dire les prochaines
ouvertures spécifiques – de façon sereine lorsque la
préparation est en cours ou maintenant réalisée ?
Hubert DROUIN
Président de la commission Grand Gibier
© FDC45
L’intersaison
Dossier L’intersaison de chasse
Grand gibier :
gérer l’intersaison
Pour les amateurs de grand gibier, après avoir entretenu et rangé les armes,
il est temps de s’occuper du territoire. Celui-ci doit à la fois être une zone
d’accueil favorable aux grands animaux, tout en permettant l’exercice
de la chasse dans de bonnes conditions de sécurité.
B
ien que très présent dans notre département, et contrairement à certaines idées
reçues, le Grand Gibier a plus que jamais
besoin de la main de l’homme pour continuer
à se développer en harmonie avec son environnement.
Le chasseur du XXIe siècle n’est plus un simple
« cueilleur », mais quelqu’un de responsable,
soucieux du devenir de son territoire de chasse
et de la faune sauvage qui y évolue.
Voici donc quelques conseils destinés à vous orienter
dans cette préparation.
Entretien du territoire
Cela passe par la fauche des allées, des chemins et des fossés, l’entretien des banquettes
herbeuses et aussi des prairies.
Les intérêts sont multiples, notamment la mise
à disposition des zones de gagnage pour le
Grand Gibier, mais aussi le maintien en état ou la
réhabilitation des zones ouvertes en milieu boisé,
ces dernières étant souvent trop rares.
Il en est de même pour les territoires disposant de
plaines ouvertes, où il sera possible d’implanter
des cultures attractives pour le Grand Gibier.
Celles-ci auront deux intérêts, la nourriture des
grands animaux en période de disette tout en les
dissuadant de causer des dégâts aux cultures de
récoltes avoisinantes.
Si vous êtes tenté de compléter ces aménagements
par un apport de nourriture complémentaire, il
vous faudra être en règle avec la réglementation
en vigueur dans le département du Loiret par le
biais de la convention d’agrainage.
© D. Gest
Durant l’intersaison, il va s’employer à mener
plusieurs actions nécessaires à la préparation de
la future campagne de chasse.
Les aménagements de sécurité
C’est un travail important qui permet de sécuriser
au mieux les actes de chasse par les actions
suivantes :
• Avoir des allées de tir les plus larges possible,
cela permettant de se signaler au mieux avec ses
voisins de chasse tout en favorisant le tir dans
de bonnes conditions.
• Postes de tir bien identifiés et matérialisation
des angles de sécurité de 30°.
• Non obligatoire, mais fortement recommandé, le
poste de tir surélevé, plus communément appelé
mirador, est un aménagement efficace pour la
sécurité à la chasse. Il favorise le tir « fichant »
tout en obligeant le chasseur à rester à son poste
(le déplacement inconsidéré des chasseurs est une
des principales causes des accidents à la chasse).
• Les zones dangereuses : chaque territoire a ses
particularités, ainsi certaines configurations de
terrain ne permettent pas un exercice de la chasse
en toute sécurité. Il sera donc nécessaire d’identifier ces zones et de les « baliser » afin de réduire
au maximum les risques d’accidents.
« ... baliser
afin de
réduire au
maximum
les risques
d’accidents. »
juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 7
Dossier L’intersaison de chasse
Les éléments de sécurité
« Un
accident
entraîne de
nombreuses
conséquences
... »
Au cours d’une journée de chasse, le Président
(ou le responsable) d’une société de chasse ou
d’une chasse privée assure bénévolement une fonction
importante dans laquelle il engage sa responsabilité.
Un accident de chasse, mortel ou non, entraîne de
nombreuses conséquences sur le plan juridique.
S’il implique la mise en cause de la responsabilité
civile et pénale du chasseur, il concerne aussi celle
de l’association elle-même et de ses dirigeants, de
même que celle du titulaire du droit de chasse
pour les chasses privées, en qualité d’organisateur
de chasse. Il est donc nécessaire de prévoir :
• Le règlement intérieur et les consignes de
sécurité de la chasse. Par sa signature, chaque
chasseur attestera en avoir pris connaissance
et justifiera être en possession d’un permis de
chasser et de l’assurance en cours de validité.
NOM et Prénom N° Permis
• Les dispositifs de marquage fluorescents
pour les traqueurs et les postés.
• Le codes des sonneries et éventuellement
une « pibole » pour celui ou celle qui l’aurait
oubliée.
• Le plan du territoire sur lequel figure les différentes battues, ainsi que la position des postes.
• Des pancartes de signalisation de la chasse
en cours, si le territoire est bordé ou traversé
par une voie publique.
Bien évidemment cette liste n’est pas exhaustive
et peut être complétée par toute action qui permettra de favoriser la capacité d’accueil du territoire,
ainsi que l’exercice de la chasse en toute sécurité.
Tout peut être mis en œuvre dès l’instant que cela
fait preuve de logique et de bon sens…
Étienne Joubert
Technicien à la FDC45
Cie et N°
Signature
Assurance
Petit Gibier : mutualiser
pour mieux aménager
Passer une bonne journée, se faire plaisir, voir du gibier, pouvoir chasser en oubliant pour un instant
les tracas quotidiens, que ce soit seul ou entre amis, dans un environnement naturel et agréable.
Voilà l’objectif des chasseurs de petit gibier, mais comment l’atteindre ? Cet article vous
donnera tous les domaines dans lesquels vous pouvez agir et quelques astuces pour améliorer
votre territoire et ainsi le rendre encore plus accueillant pour le petit gibier.
L
e plaisir que l’on prendra à exercer notre
passion dépendra pour beaucoup du soin que
nous aurons à « bichonner » le territoire. Alors
comment procéder ? La mutualisation des efforts
financiers et humains est souvent une solution.
Si vous voulez devenir un membre actif de la communauté des chasseurs aménageurs de leur territoire
de chasse la première des choses à faire est de
vous faire connaître auprès de votre responsable
de territoire de chasse qui vous accueillera à bras
ouverts. Il vous faudra préciser vos compétences,
disponibilités et les types d’action dans lesquelles
vous vous sentez à l’aise ainsi que vos expériences
de terrain si vous en avez. Utiliser les compétences
là où elles se trouvent voilà une des clés du succès !
8 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014
L’aménagement du territoire
vous passionne ?
LES COUVERTS ENVIRONNEMENTAUX
Sachez que pour être en conformité avec la
réglementation, un agriculteur a l’obligation
de maintenir en place ou de créer des éléments
du paysage dont certains sont extrêmement
favorables à la faune sauvage (ceux-ci doivent
représenter au Minimum 4% de la Surface Agricole
Utile « SAU » de son exploitation). Ceci est donc
une énorme opportunité pour les chasseurs. Un
recensement préalable des agriculteurs et une
prise de contact avec ces derniers durant les mois
d’hiver peut vous amener à leur proposer différents
© D. Gest
Dossier L’intersaison de chasse
>> Mutualiser vos efforts en implantant des haies à plusieurs.
types de couverts dont voici quelques exemples :
• Les Jachères Environnement Faune Sauvage
dont certaines parcelles vont rester en place
jusqu’au 15 janvier minimum sont à privilégier.
À vous de définir avec les exploitants les types de
jachères qui pourraient vous convenir mutuellement s’ils sont intéressés.
Une convention décrivant les types de couverts
autorisés et les modalités d’implantation/destruction est disponible sur simple demande auprès de
votre Fédération.
• Les couverts « inter-culture » (ou CIPAN = Couvert
Intermédiaire Piège À Nitrate) offre un couvert
durant une partie de l’automne. Les exploitants
sont également obligés d’en implanter.
Sachez profiter de cette opportunité dès maintenant pour les informer et leur proposer des
mélanges de semences élaborés conjointement
par les chasseurs et le monde agricole, testés
et reconnus pour leurs qualités agronomiques et
environnementales.
Il existe des mélanges de semences particulièrement favorables à la faune sauvage destinés à
implanter ces types de couverts. Leurs compositions et caractéristiques sont disponibles sur
simple demande auprès de votre Fédération.
• Des couverts faunistiques « hors PAC »
peuvent également être implantés. Nous attirons
tout particulièrement votre attention sur le
tournesol qui est très prisé des pigeons. Implanté comme couvert de chasse, il vous permettra
d’attirer des oiseaux sur votre territoire en mettant
à leur disposition une nourriture de qualité tout
en les incitant à épargner les cultures agricoles
voisines.
Votre participation active à la protection des cultures
lors de la levée de certaines cultures sensibles
comme les pois, par la mise en place de dispositifs
d’effarouchement, vous permettra à fois de créer
une dynamique positive avec le monde agricole tout
en préservant des oiseaux que vous aurez le plaisir
de retrouver plus tard durant la saison de chasse.
LES HAIES
Durant l’hiver, des entretiens ou implantations de
haies peuvent être réalisés. Une convention décrivant les types de haies préconisés et les modalités
d’implantation et d’aides financières apportées
par votre Fédération est disponible sur simple
demande.
L’AGRAINAGE
Il permet entre autre aux perdrix et faisans d’aborder
avec plus de facilité la période de reproduction.
Assurer sur la durée l’efficacité de ce genre
d’action sans en faire une véritable corvée est
un défi que bien peu ont su relever sur la durée.
Là encore, la mutualisation des efforts à travers
la constitution d’une équipe « agrainage » peut
faire sauter le verrou du manque de disponibilité
individuel tout en permettant d’optimiser l’efficacité de la démarche.
« Durant
l’hiver, des
entretiens
de haies
peuvent être
réalisés. »
Pour ses adhérents « contrat de service », votre
fédération subventionne, ou propose, à prix coûtant différents types d’aménagements. N’hésitez
pas à la contacter.
Votre territoire est adhérent à un GIC petit gibier ?
Avec votre responsable de territoire, sollicitez sans
hésiter ce dernier pour obtenir conseils et aides de
main d’œuvre et/ou financière.
juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 9
Dossier L’intersaison de chasse
L’argent manque ?
Mutualisez et négociez !
Le nerf de la guerre est l’argent tout le monde le
sait et malgré les trésors d’ingéniosité dont font
preuve certains responsables de territoire pour
joindre les deux bouts, l’argent manque.
N’hésitez donc pas à utiliser vos compétences en
mutualisant avec des territoires voisins des achats
divers et variés (blé pour agrainoir, semences pour
couverts, pièges, équipements d’entretien, carabine adaptée pour tir du Renard en période de tir
d’été du Chevreuil, véhicules adaptés (quad ou
4x4 basique d’occasion) pour réaliser tournées
d’agrainage et relevés de pièges par tout temps
et en tous lieux).
« ... la
sécurité
à la chasse
est l’affaire
de tous. »
Une stratégie payante
© D. Gest
Si ces quelques exemples peuvent vous paraître
farfelus, sachez que certaines structures de type
GIC sont aujourd’hui les employeurs de gardes
particuliers réalisant bon nombre de missions dont
nous venons de parler ci-avant.
La sécurité à la chasse
vous intéresse ?
Si vous l’estimez nécessaire vous pouvez solliciter
votre fédération pour qu’elle organise des formations sécurité spéciales sur ce sujet.
Au-delà de ces formations ponctuelles chacun
doit avoir à l’esprit que la sécurité à la chasse est
l’affaire de tous.
Nous sommes tous conscients que certains accidents de chasse sont dûs à des erreurs tragiques
d’identification, une mauvaise visibilité ou tout
simplement à l’ignorance qu’un autre chasseur se
trouvait « là » lui aussi.
Le port de vêtements ou brassards aux couleurs
vives (orange recommandé) pour toute personne en
action de chasse ou accompagnateur est parfois
imposé sur certains territoires de petit gibier tout
comme l’interdiction du tir à hauteur d’homme,
etc. Ce qui est valable pour le Grand Gibier peut
également l’être pour le Petit Gibier !
L’installation de miradors d’affût à des endroits
stratégiques pour permettre un tir fichant lors de
vos affûts au renard en été est également fortement conseillée.
10 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014
La mise en place de ces stratégies permet la réalisation d’actions de terrain « concrètes » qui, bien
au-delà de l’impact réel qu’elles ont sur le terrain,
ont le mérite tout aussi gratifiant de fédérer les
chasseurs autour de projets communs bénéfiques
à la chasse d’une façon générale. Ce que les chasseurs ne peuvent pas réaliser seuls, ils ont décidé
de le faire à plusieurs et c’est tant mieux !
Enfin, élaborer des règles simples et cohérentes
destinées à définir, cadrer et encadrer l’ensemble
des actions à entreprendre tout au long de l’année
est un préalable indispensable à toute action de
terrain efficace.
Le règlement intérieur et un calendrier d’activités
prévisionnel sont deux outils à utiliser pour y
parvenir.
Certaines pistes de réflexion abordées dans
cet article vous ont « parlé » ?
La spécificité du territoire sur lequel vous chassez
nécessite une visite de terrain ?
Parlez-en à votre responsable et n’hésitez pas à
prendre contact avec le Service Technique de votre
Fédération.
Nous vous rencontrerons pour échanger et vous
fournir toutes les informations et conseils nécessaires à la concrétisation de vos projets.
Lionel Vigouroux
Technicien à la FDC45
Dossier L’intersaison de chasse
Gibier d’eau : aménager
pour mieux chasser
© D. Gest
Comme pour tous les gibiers l’aménagement est une priorité pour la
chasse du gibier d’eau. Que ce soit pour l’amélioration des biotopes ou
une meilleure pratique de la chasse, mettez à profit la période estivale
pour réaliser vos travaux.
>> Un canard siffleur recherchant de la nourriture au bord d’un étang.
Favoriser l’alimentation
des canards
Dans le Loiret, le gibier d’eau n° 1 est le canard
Colvert, il est donc logique de travailler en priorité pour cette espèce. D’autant plus, que ce qui
est bon pour lui, l’est également souvent pour les
autres espèces principales telle que la Sarcelle
d’hiver, le canard Chipeau et le Fuligule Milouin.
La majorité des chasses ayant lieu à la passée,
il est prioritaire de travailler sur les zones
d’alimentation que les canards rejoignent le soir.
Des règles simples
Les canards se nourrissent mieux dans quelques
centimètres d’eau et dans des espaces suffisamment dégagés. Vous pouvez donc, si vos bordures
de plan d’eau sont totalement couvertes de végétations hautes, en particuliers d’arbres, faire des
coupes à blanc de quelques mètres.
Ainsi ces zones pourront se revégétaliser avant la
période de chasse avec des plantes aquatiques qui
pourront être régulièrement rebroyées et dont les
résidus laissés dans l’eau peuvent être attractifs.
Vous pouvez utiliser ces espaces pour mener un
agrainage modéré à base de céréales (attention le
maïs alourdi les oiseaux) en faisant en sorte que
les canards ne soient pas obligés de monter sur
les bords pour se nourrir. En effet les oiseaux d’eau
se nourrissant le soir ou la nuit, ils peuvent être
prédatés s’ils sont sur la terre ferme. Le mélange
des graines apportées par vos soins et des végétaux broyés dans lesquels s’installent très vite des
insectes, permettent de couvrir la quasi-totalité
des besoins du colvert.
« Les
canards se
nourrissent
mieux dans
quelques
centimètres
d’eau »
Pour les autres anatidés, il est préférable de
travailler sur les plantes aquatiques sauvages
qui restent celles que recherchent sarcelles ou
milouins. Ainsi si vous avez du jonc ou des iris,
juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 11
Dossier L’intersaison de chasse
pratique du piégeage est donc nécessaire
si vous ne voulez pas voir vos efforts ruinés.
Vous pouvez également utiliser le système d’îlots
flottants (conseil de fabrication auprès du service
technique de la FDC45) qui, en plus de l’intérêt
en saison de chasse, apporte un plus lors de la
reproduction. Pour terminer, n’oubliez pas que si
vous faites un agrainage important en bordure
de plan d’eau, il pourra être considéré comme
un agrainage Grand Gibier alors que si l’alimentation est dans l’eau, ce n’est pas le cas.
© FDC45
Securité et visibilité
« utiliser
le système
d’îlots
flottants... »
laissez ces végétaux monter à graines et en fin d’été
broyez-les avant que l’eau ne remonte. Il est à
noter qu’un étang dont le niveau d’eau est stable
tout au long de l’année n’est pas très productif
sauf si on y apporte des matières organiques
(fumier, paille, résidus de tonte de gazon, etc.).
Sur le même principe, si vous avez un étang à sec,
vous n’êtes pas obligé de le cultiver intégralement.
Semez, sur les zones les plus vaseuses, un blé noir
(sarrasin à environ 50 Kg/ha) dès que vous pouvez
y accéder (il réduira l’épaisseur de vase) et laissez
les autres zones se végétaliser seules. Avant que
l’eau n’atteigne les zones de végétaux sauvages,
broyez des bandes. Pour le blé noir, vous pouvez
le laisser sur pied, avec le temps les graines
tomberont.
En dernier lieu, il faut savoir que dans bien des cas
il est inutile de vouloir réimplanter des plantes
aquatiques. Si votre plan d’eau en a possédé et
qu’elles ont disparu à cause d’un manque de
lumière (arbres qui recouvrent les bordures) ou
d’un appauvrissement du milieu (souvent manque de
calcium), il est suffisant de supprimer les arbres ou
de faire un apport calcique : de chaux vive à 1 à 2
tonnes/ha sur assec ou de chaux éteinte ou carbonate de calcium à 150 à 300 kg/ha en pleine eau ou
juste en bordure avant la remontée de l’eau.
Tout aménagement est souvent également
favorable à des espèces non recherchées, en
particulier rats ou prédateurs : une bonne
12 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014
Lorsque l’on chasse le canard à la passée, il est
primordial, en particulier si l’on est plusieurs, de
respecter des règles simples de sécurité. Chaque
participant doit :
• se déplacer en groupe avec une arme déchargée ;
• savoir où se trouve les autres postés (un petit
plan avec les postes pour les nouveaux, c’est facile
et pas cher et ça évite les mauvaises surprises) ;
• vérifier qu’il n’y a personne dans les directions
de tir possible (même si les tirs doivent se faire à
hauteur de sécurité, il est fort désagréable de se
rendre compte que chaque cartouche « décoiffe »
un autre chasseur) ;
• effectuer des tirs le plus vers le ciel possible
(pour éviter la tentation, profitez de l’été pour
mettre à chaque poste des paillassons d’au moins
1,70 mètre de haut qui interdisent les tirs tendus).
Mais attention la récupération d’oiseaux blessés
est toujours délicate, s’il est nécessaire d’achever
un oiseau sur l’eau il faut être certain que
personne ne se trouve en face car les grenailles
d’acier (le plomb est interdit sur les nappes d’eau
et pour le tir dans leur direction si l’on est dans les
30 mètres qui bordent) ricochent beaucoup. Il est
parfois préférable de laisser les désailés qui seront
récupérés par une personne désignée d’avance.
Pour ce qui est de la visibilité, on sait qu’il vaut
mieux être bien camouflé si l’on veut tirer des
canards à portée. Mais il faut aussi pouvoir voir
arriver les oiseaux. Voici quelques astuces pour
améliorer vos résultats :
• faites en sorte que des végétaux d’environ deux
à trois mètres soient derrière vos postes, ceci
permettra que le posté soit moins visible par les
canards qui, en vol, peuvent distinguer la forme
humaine si elle se détache sur une zone ouverte.
En plus, si le plan d’eau est entouré d’arbres, les
oiseaux passeront plus à ces zones basses pour
venir ou partir.
• pour mieux voir il faut de la lumière, pour une
passée du soir il est donc préférable d’avoir le
coucher du soleil en face même si c’est gênant
Dossier L’intersaison de chasse
au départ. Dans certains cas il est nécessaire de
réaliser de grosses coupes pour « faire entrer »
de la lumière, privilégiez les coupes sur l’Ouest et
l’Est, ce qui favorisera les passées et gardera la
fraîcheur estivale avec des arbres au Sud et une
protection hivernale avec ceux situés au Nord.
Pour terminer, durant l’été on profite souvent d’un
peu de temps libre pour s’équiper. Lors de vos
achats soyez logique : les dispositifs de camouflages tant sur les vêtements que sur les armes
sont maintenant très courants et efficaces…
à condition d’être utilisés dans les bonnes
conditions. Les camouflages « type roseau » sont
souvent très clairs et donc efficaces si l’on chasse
dans des roselières ou végétaux de ce type.
Si vous êtes plutôt placé dans des bordures boisées sombres, tenez en compte si vous ne voulez
pas vous transformer en épouvantail à canards !
Un point important, le visage est souvent très
vite perçu par les oiseaux. Différents dispositifs
(cagoule, casquette, filet…) existent et sont efficaces pour le camouflage mais aussi contre les
attaques des moustiques en début de saison.
Ces conseils sont difficiles à être mis en œuvre tous
à la fois. Il faudra parfois plusieurs saisons pour
s’approcher de la perfection. La gestion des zones
humides est fastidieuse et il ne faut pas espérer
en tirer des tableaux pléthoriques. Mais tous ceux
qui ont le bonheur de chasser le gibier d’eau savent
que ces efforts sont récompensés, que ce soit par
une sarcelle cueillie d’un beau coup de fusil ou tout
simplement par un moment d’extrême liberté, au
bord de l’eau, avec un beau coucher de soleil.
Sylvain Devillard
Technicien de la FDC45
La régulation des prédateurs,
un domaine à ne pas négliger
Diverses études ont démontré l’impact très significatif des prédateurs sur
la dynamique des populations de petit gibier et notamment sur la Perdrix
grise (Étude nationale PEGASE 2009/2010). Ce domaine n’est donc pas
à négliger si l’on veut que son territoire de chasse soit un espace propice
au développement d’espèces chassables.
P
iégeage, battue spécifique, vénerie sous
terre, cet article vous apportera toutes
les clés pour vous former au piégeage, ou
contacter des personnes expérimentées afin d’éviter une population trop importante de prédateurs.
Le piégeage
Le piégeage vous intéresse ?
Inscrivez-vous auprès de votre fédération pour
suivre la formation de 16 h qui vous permettra
d’obtenir votre agrément, obligatoire pour utiliser
des pièges en toute légalité.
Vous pourrez ensuite, dans le respect de la
réglementation en vigueur, poser des pièges sur
le territoire et réguler des prédateurs tels que
le Renard, la Fouine, la Corneille noire, etc.
Vous êtes piégeur agréé
mais sans expérience ?
Sachez que l’Association des Piégeurs Agréés
du Loiret dispose d’un réseau de piégeurs actifs
et expérimentés qui se feront un plaisir de vous
rencontrer et vous aideront à démarrer en vous
apportant conseils, astuces et aussi pièges à
tarifs préférentiels.
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juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 13
© D. Gest
Dossier L’intersaison de chasse
Vous êtes piégeur agréé
mais le temps vous manque ?
Là encore pensez « réseau » ! Car si vous devez
être piégeur agréé pour poser et tendre un piège,
vous pouvez déléguer leur visite et relève quotidienne à une ou plusieurs personnes non agréées
mais disponibles pour effectuer ce travail quotidien et parfois fastidieux lorsqu’on est seul à
l’assumer.
Elles pourront mettre à mort où relâcher l’animal
capturé s’il s’agit d’une capture accidentelle et
vous informer de la nécessité pour vous de venir
retendre le piège. Cela permet un gain de temps
très important.
Les autres solutions
Le piégeage ne vous intéresse pas ?
En période de chasse votre participation à des
battues spécifiques est une possibilité.
Si votre territoire est attributaire de bracelets
de chevreuil, pensez à faire préciser lors de la
demande de plan de chasse que vous souhaitez
avoir un bracelet pour le tir d’été.
Celui-ci vous permettra de pouvoir tirer un renard à
l’affut du 1er juin à la date de l’ouverture générale
et ce même après que le chevreuil ait été prélevé.
Le territoire sur lequel vous chassez n’a pas de
bracelet Chevreuil ? Pas de problème ! Le Renard
peut être également tiré lorsque vous chassez le
Sanglier durant les périodes d’ouverture spécifique
pour cette espèce et ce même en pleine Beauce.
14 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014
Vous aimez manier la pelle et la pioche ?
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21 équipages de vénerie sous terre officient dans
le département, rejoignez leur rang ; ou mieux
encore, créez votre propre équipage !
Vous ne connaissez pas les démarches à effectuer ?
Contactez votre Fédération, elle vous renseignera.
Vous pouvez également simplement contacter
l’équipage de vénerie sous terre le plus proche
de votre territoire si vous observez un terrier de
Renard ou de Blaireau.
Une carte des équipages de vénerie sous terre
du Loiret est disponible sur le site internet de la
Fédération.
Lionel Vigouroux
Technicien à la FDC45
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Dossier L’intersaison de chasse
De beaux tirs
en toute sécurité
Les beaux jours sont de retour, la saison de chasse est finie et beaucoup d’entre nous remisons
notre matériel de chasse dans les armoires en attendant la prochaine ouverture. Ceci étant dit,
il faut également en profiter pour penser à la saison prochaine ! Révision, nettoyage, ajustement
des armes et préparation aux tirs, autant de point à ne pas oublier si l’on veut réussir, en toute
sécurité, sa saison de chasse.
Faire réviser ses armes
Un nettoyage en armurerie consiste à démonter
entièrement le mécanisme de votre arme, à dégraisser, brosser, et lubrifier avant de remonter
l’arme. Votre armurier en profite également pour
vérifier l’usure de certaines pièces (percuteurs,
ressorts) et vous conseillera sur la nécessité de les
changer. Profitez-en pour demander à votre armurier si votre arme n’a pas besoin : d’un bronzage,
d’une restauration des bois, ou d’un réajustage
(opération consistant à supprimer le jeu entre la
bascule et le canon de l’arme). Ces opérations
demandent du temps et l’intersaison est la meilleure période pour réaliser ces différents travaux.
Faites également vérifier vos optiques. Elles
peuvent se dérégler et en période de chasse nous
voyons trop souvent des chasseurs manquer ou
blesser des animaux à cause d’armes déréglées.
Ranger ses armes
Pour ceux qui ont déjà rangé leurs armes. Attention, si vous ne voulez pas avoir de mauvaises
surprises à l’ouverture, ne les laissez pas dans leurs
housses car les écarts de température peuvent créer
de la condensation à l’intérieur de ces dernières et
peut endommager les bronzages. Stockez vos armes
dans une pièce saine et n’hésitez pas à utiliser un
déshumidificateur dans les coffres ou armoires qui
peuvent manquer d’aération.
© Armurerie Desforges
Tous les 3 à 4 ans, pensez à faire réviser vos armes
par un armurier. Un nettoyage approfondi réalisé
par un professionnel est nécessaire pour le bon
fonctionnement de votre arme. Le nettoyage du
chasseur au retour de la chasse est indispensable
mais insuffisant, notamment, après une saison
très pluvieuse comme cette année. Des infiltrations d’eau peuvent avoir endommagé le mécanisme de votre arme.
>> Dans l’atelier d’un armurier l’arme est démontée avec minutie.
Se préparer au tir
La Chasse est un sport et comme dans tous les
sports, les pratiquants ont besoin d’entraînement
pour être performant. Alors profitez également des
beaux jours pour faire un passage au stand de tir.
Les chasseurs de Petit Gibier peuvent faire un
petit tour au stand de ball-trap où quelques
séances de parcours de chasse leur permettront
d’améliorer leur swing.
Les chasseurs de Grand Gibier, peuvent faire un
« Sanglier courant ». Le tir sur cible mouvante
vous permettra d’apporter les corrections à votre
tir et d’améliorer vos résultats pour la prochaine
saison de chasse.
« Tous les
3 à 4 ans,
pensez à
faire réviser
vos armes. »
Pierre desforges
Armurier
juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 19
Dossier L’intersaison de chasse
Chasseurs à l’Arc,
préparez votre saison
Avec l’arrivée du mois de juin, la saison de chasse à l’approche va débuter.
Mode de chasse privilégié par le chasseur à l’arc, ce chasseur solitaire
arpentera les plaines et les bois avec son arc à la main. Mais avant de partir
à la quête de son trophée, l’archer aura pris soin de préparer sa saison…
© D Gest
« L’archer
devra
surveiller
l’état
de sa
corde... »
L
e printemps est une saison très active pour
les chasseurs à l’arc, tant par les sessions
d’entraînements que par la préparation de
matériel.
Préparez votre matériel
L’intersaison est généralement mise à profit par
l’archer pour vérifier le bon fonctionnement de son
arc et de ses flèches.
Pour les arcs traditionnels
L’archer devra surtout surveiller l’état de sa corde
d’arc, composée de plusieurs brins, l’usure de
celle-ci se matérialisant par un effilochement dû
aux différents frottements. Un bâtonnet de cire
permettra dans un premier temps d’entretenir
cette corde, mais son remplacement sera la garantie d’éviter la casse de l’arc lors de la rupture de la
corde en pleine action de tir.
20 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014
Pour les arcs à mécanismes
L’archer devra vérifier la corde mais également
sur les arcs à mécanismes type « compound »,
l’état des câbles du mécanisme et des poulies.
Le moindre doute dans l’état des câbles ou de
la corde devra générer le remplacement de ces
éléments.
La durée de vie des ces éléments dépendra
essentiellement de l’utilisation de l’arc, mais il est
conseillé de changer ces éléments tous les 2 ans.
Les flèches
Les flèches composent l’autre partie du matériel
de l’archer. Il conviendra de vérifier également leur
état après chaque séance de tir, on n’imagine pas le
mal que peut se faire un archer si une flèche vient à
casser lors du tir. On vérifiera tout d’abord la
rectitude des tubes, qui peut se corriger selon les
matériaux utilisés pour la fabrication des flèches.
Dossier L’intersaison de chasse
Les plus faciles à corriger étant les tubes en
aluminium et en bois. Par contre un tube en carbone
présentant une imperfection doit être systématiquement exclu du carquois.
L’archer devra contrôler aussi l’état des plumes de
ses flèches car une fois lancée, un rachi de flèche
peut se décoller et venir blesser l’archer. N’oublions
pas que les bras de l’archer sont très exposés en cas
de bris de flèches lors du tir et que les éléments tels
que les branches d’arc, en forte tension, peuvent
occasionner des blessures importantes.
La meilleure solution pour se prémunir de tels types
d’accidents sera sans doute un entretien régulier de
son matériel.
Le matériel d’affût
Les éléments d’affûts ont également passé un hiver dans les bois. Nous sommes nombreux à laisser
nos Treestands (plateformes métalliques d’affûts)
ou échelles d’affûts fixés dans les arbres toute
l’année. Or pour maintenir ces éléments, nous
utilisons des sangles. Celles-ci sont soumises aux
intempéries de l’hiver et la mousse viendra les
recouvrir au cours de la saison hivernale.
Point important de la sécurité, les sangles doivent
être remplacées tous les deux ans. Vérifiez
également leur positionnement, les arbres sont
des éléments vivants dont la circonférence évolue,
aussi vérifiez bien le positionnement de vos points
d’attache.
Enfin, la nature et son environnement changent en
une saison, les branches poussent, les buissons
s’épaississent, les fenêtres de tir doivent être
contrôlées, afin d’optimiser les tirs en fonction des
coulées empruntées par les animaux.
systématiquement son meilleur profil ! Il arrivera de
différents endroits et surtout dans des moments où
vous ne l’attendez pas… Aussi entraînez-vous à
tirer dans différentes positions : à genoux, assis, en
vous retournant sur vous-même, etc.
Réguler les nuisibles à l’arc
La régulation des nuisibles pourra être également
un bon moyen de ne pas perdre l’instinct de chasseur des archers. En pratiquant la régulation des
ragondins, les archers s’entraînent durant toute la
période hors saison de chasse.
Les membres de l’ASCAL45 (Association Sportive
des Chasseurs à l’Arc du Loiret) pratiquent la
régulation dans le cadre d’un accord avec le
Syndicat de Gestion du Canal d’Orléans. Cette
chasse du Rat musqué et du Ragondin, est une
excellente école pour la chasse à l’arc.
Elle impose des conditions de tirs différentes à
chaque sortie, un apprentissage de l’approche
face à des animaux très méfiants tout en agissant
pour la sauvegarde des berges du canal.
L’ArcTrap
Le tir au vol est également une question d’entraînement, le lancé de disque de mousse permet
de se familiariser avec le tir en l’air de flèches
flu-flu (avec un empennage large garantissant
une retombée rapide).
Le ballon de mousse permet aussi d’appréhender
le tir en mouvement pour la chasse du petit
gibier, puis la balle de mousse viendra confirmer la
dextérité de l’archer.
L’entraînement est également une composante
importante de la période avant saison. Les archers,
notamment avec les arcs traditionnels, doivent
faire corps avec leur arc et le tir doit vraiment être
instinctif. Seul l’entraînement régulier permettra
au chasseur à l’arc d’être sûr que sa flèche est
capable d’atteindre une des zones vitales (cœur,
foie et poumon).
Depuis un an, l’ASCAL45 bénéficie, grâce à l’aide
de la FDC45, d’une machine d’ArcTrap qui permet
de lancer des disques de façon régulière en
positon « rabbit » ou tir au vol. Sachant que le
plateau peut avoir parcouru plusieurs mètres
le temps que la flèche aille de l’arc à la zone
d’impact, l’archer devra anticiper son tir dans un
mouvement comparable à un swing de joueur de
golf, surtout sans arrêter son mouvement. Mais
avec l’apprentissage, les réussites deviennent de
plus en plus régulières.
Préparer son tir
Vous voilà averti et prêt pour démarrer cette saison
de chasse à l’approche…
Un entraînement régulier
Un bon entraînement sera composé de séries de
flèches tirées de façon régulière. Il est préférable
de s’entraîner au moins une fois par semaine avec
quelques séries de flèches plutôt que de se consacrer une fois par mois à tirer une centaine de flèches
à la suite. La position et l’environnement de tir
doivent être variés, l’animal ne vous présentera pas
« le tir
doit
vraiment
être
instinctif. »
françois lecru
Administrateur de la FDC45
juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 21
Dossier L’intersaison de chasse
Le Réseau Agrifaune
« ...
travailler
sur les
pratiques
favorables
à la
biodiversité »
© Hommes et Territoires
Le Réseau Agrifaune (constitué de l’ONCFS, l’APCA, la FNC et la FNSEA)
contribue au développement de pratiques agricoles favorables à la petite
faune de plaine et à la biodiversité en milieu rural.
F
ondé en 2006, suite à la signature d’une
convention « Agriculture - Faune sauvage – Chasse – Réseau Agrifaune » entre
l’ONCFS, l’APCA, la FNC et la FNSEA, ce partenariat
des acteurs des mondes cynégétique et agricole,
constitue un réseau interactif d’échanges, d’expérimentations et de démonstration.
L’action de terrain est une priorité du programme
Agrifaune et, depuis 2010, la FDC45 participe activement à des expérimentations sur la thématique
des « bords de champs ». Il s’agit plus largement
de travailler sur les pratiques favorables à la biodiversité de ces milieux intéressant pour la petite
faune de nos plaines céréalières, tout en conciliant
ces pratiques avec les attentes agronomiques et
économiques des agriculteurs.
Après 4 années d’expérimentation sur les modalités de gestion de ces bords de champs (voir brève
p. 5), une nouvelle expérimentation a vue le jour en
2013 sous l’intitulé
« Restauration des bordures de chemins et
pieds de pylônes par semis de fleurs sauvages »
22 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014
Pourquoi s’intéresser
à ces éléments ?
Les bordures de chemins adossées à des parcelles
agricoles, ainsi que les pieds de pylônes électriques, jouent un rôle important en plaine céréalière pour le maintien de la biodiversité. Gérés de
manière appropriée ce sont des refuges pour la
flore spontanée et de nombreux invertébrés. Ils
représentent également une zone privilégiée pour
la petite faune, offrent refuges et sources de nourritures en insectes, en graines...
Malgré les avantages écologiques et agronomiques
qu’offrent ces espaces, leur gestion est rarement
optimisée pour tirer parti des atouts potentiels.
Comment restaurer
ces milieux dégradés ?
À travers cette nouvelle expérimentation, les objectifs des partenaires Agrifaune sont multiples :
• Créer des milieux herbacés, diversifiés et
pérennes : par le semis de fleurs sauvages, nous
Dossier L’intersaison de chasse
souhaitons que des milieux les plus naturels
possibles se mettent en place.
• Favoriser une végétation favorable à la biodiversité, aux auxiliaires de cultures, qui limite les
adventices aux bords des parcelles.
• Travailler sur l’acceptation de telles pratiques,
en lien avec la règlementation.
• Etudier les filières d’approvisionnement pour de
tels mélanges.
• Tester des mélanges de fleurs sauvages, en
majorité vivaces.
• Connaître l’impact de ces semis sur la flore
adventice de la bordure et dans la parcelle, mais
aussi sur des auxiliaires de cultures (carabes,
pollinisateurs)
• Proposer les techniques de mise en place de ces
mélanges.
• Promouvoir ces mélanges sur des bordures ou
pieds de pylônes dégradés.
Les différentes actions du projet
13 partenaires se sont regroupés pour mener ce
projet qui s’articule autour de 4 actions…
Une étude d’acceptabilité : réalisée par le CETU
Etics, cette étude a permis d’analyser les freins et
leviers de l’acceptation d’une telle pratique par les
agriculteurs.
Deux dispositifs expérimentaux : une plateforme
avec des placettes nous permettra d’étudier les
différents mélanges et espèces, un dispositif
« grandeur réelle » répété sur plusieurs exploitations du territoire d’étude permettra de vérifier
la réponse d’une sélection de mélanges et de la
biodiversité associée sur le territoire.
Une action tournée vers les aspects approvisionnement, réglementaires et économiques vient compléter l’étude. La notion de faisabilité technique
ainsi que la concordance avec la réglementation,
les aspects d’origines et de coûts des semences
seront pris en compte.
Localisation
de l’expérimentation
L’expérimentation a lieu sur le territoire du
pays Loire Beauce, à l’ouest d’Orléans. Plusieurs
agriculteurs se sont associés au projet et
accueillent sur leurs exploitations les tests en
bordures de champs ou pieds de pylônes.
Les actions de sensibilisation et de communication seront menées sur le pays et seront également
transposables à l’ensemble de la Beauce.
Céline Lesage
Directrice adjointe à la FDC45
© Hommes et Territoires
Une phase de concertation : quels milieux
souhaitons nous créer ? Cette phase permet de
préparer l’étude expérimentale, la méthodologie,
les sites d’expérimentation et surtout de créer, en
fonction des différents objectifs et contraintes, les
mélanges à tester pour restaurer les bordures et
pieds de pylônes.
>> Bord de chemin.
juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 23
Lamotte-Beuvron (41600)
Tél. : 02 54 88 10 23 - Fax : 02 54 88 71 82
Romorantin (41200)
Tél. : 02 54 76 00 63 - Fax : 02 54 76 64 48
[email protected]
Site : www.sologne-graphic.fr
NOUVEAUX CHASSEURS Le nouvel examen du permis de chasser
Le nouvel examen
du permis de chasser
Depuis le 1er janvier 2014, la formule du nouvel examen du permis de chasser a été mise en place.
Désormais, le candidat est convoqué une seule fois pour une épreuve unique où sont réunies
théorie et pratique. Ce nouvel examen dure, en moyenne, 1 à 2 heures.
Nous allons dans cet article vous le décrire.
rigide) ; soit un fusil semi-automatique
(dans un étui souple). Cette arme est la
nouveauté du nouvel examen.
© FDC45
> noté sur 1 pt.
La partie pratique
1er atelier : Parcours de chasse
simulé avec tir à blanc.
Le candidat, en action de chasse, doit
franchir un obstacle (fossé ou clôture). Il
lui sera envoyé 5 plateaux noirs. Il devra
alors tirer les plateaux « tirables » en percutant l’amorce de la munition fictive.
ATTENTION : Surtout ne pas tirer en direction de la silhouette humaine, à hauteur
d’homme face à la haie, et en direction de
la façade de la cabane sous peine d’élimination directe.
> noté sur 6 pts
+ 1 pt de comportement.
2e atelier : Rangement de l’arme
avant un déplacement en voiture
À la demande de l’inspecteur, le candidat devra ranger : soit un fusil basculant
(dans un étui souple ou dans une valise
3e atelier : Tir réel
avec cartouches à grenailles
Au choix du candidat, pourra être utilisé
soit le fusil basculant, soit le fusil semiautomatique. L’inspecteur fera partir
successivement 6 plateaux déclenchés à
la voix par le candidat. Ces plateaux sont
de deux couleurs : orange (espèces non
chassables) dont le tir est éliminatoire et
noir (espèces chassables) qui doivent être
réellement tirés.
ATTENTION : Une silhouette humaine
peut à tout moment se présenter face au
candidat. Tout épaulement ou tir dans sa
direction est alors éliminatoire.
> noté sur 6 pts
+ 1 pt de comportement.
4e atelier : Exercice de tir à l’arme
rayée par un tireur posté en battue
Le candidat, placé dans les conditions
d’une battue, devra manipuler une carabine à verrou et tirer 2 sangliers courants
avec des munitions réelles.
> noté sur 5 pts
+ 1 pt de comportement.
Durant toute la durée de ces ateliers, le
candidat se doit de prendre en compte
son environnement afin d’évoluer en toute
sécurité. Toute manipulation de l’arme en
direction de cabanes, véhicules, silhouettes
fixes ou tournantes est immédiatement
éliminatoire. Des avertissements peuvent
être distribués aux candidats pour toute
mauvaise manipulation de l’arme ou
non prise en compte de l’environnement.
L’avertissement coûte 1 point en plus
des points de comportement. Au bout de
3 avertissements, le candidat est éliminé.
La partie théorique
Si le candidat n’a pas été éliminé, il devra
répondre à une série de 10 questions
théoriques sur des thèmes variés :
organisation de la chasse, connaissances
des chiens, des modes de chasse, de la
biologie des espèces, des armes et munitions et de la législation. Une question
éliminatoire, portant sur la sécurité, est
posée.
> P artie théorique notée sur 10 pts.
Il faut au moins 25 pts sur 31 pts pour
réussir l’examen.
Formation préalable
La formation est assurée par la FDC45
et comprend :
• 1 journée initiale au Domaine de La
Motte où sont développés la connaissance
des armes, balistiques et munitions ;
la manipulation fondamentale de l’arme ;
l’approche des modes de chasse petits et
grands gibiers ; démonstration du parcours pratique.
• ½ journée sur le parcours pratique où
sont effectués deux passages par candidat et ce, une semaine avant l’examen.
Les candidats doivent fournir un travail
sérieux de leur côté afin de se présenter
avec le maximum de chance de réussite
pour atteindre comme en avril 82% de
réussite.
Alain Foulon
Technicien à la FDC45
juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 25
NOUVEAUX CHASSEURS Enquête « raccrocheurs » : bilan et perspectives
Enquête « raccrocheurs » :
bilan et perspectives
Dans le cadre de l’enquête mise en place fin décembre auprès de chasseurs qui n’ont plus validé leurs permis depuis quelques années, voici
quelques éléments issus de l’exploitation des retours.
© D Gest
• Le matériel : armes, munitions, vêtements…
qui ne dépendent en rien de la Fédération.
Mais pour l’avenir ne devons nous pas nous
questionner sur notre façon de consommer ? Ne
devrions-nous pas chercher à réduire les coûts
en proposant des tarifs de groupes négociés
pour différents produits avec des distributeurs ?
Certaines pistes ont déjà été travaillées par la
FDC45 comme pour les assurances chasse ou
par des associations comme l’APAL avec ses
pièges.
R
etour d’enquêtes exploitables : 62 (soit 8%
des gens contactés). 39 déclarent avoir
arrêté de chasser et 23 chassent encore.
Pour ceux qui chassent encore :
3 dans le Loiret (problème fichier) • 3 dans la
Seine-et-Marne • 3 dans le Cher • 6 dans le Loiret-Cher • 8 dans divers départements.
Pour ceux qui ne chassent plus, les raisons invoquées (plusieurs réponses possibles par personne
enquêtée) : santé, âge : 6 fois • Manque de temps :
7 fois • Trop coûteux : 20 fois • Pas de territoire :
3 fois • Manque de gibier : 17 fois • Perte du chien :
3 fois • Autre : 9 fois.
Quelles réponses la FDC45
peut apporter ?
Pour le coût, il faut déjà noter qu’il se sépare en
trois grands éléments et qu’une réponse globale
n’est pas appropriée:
26 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014
• Les cotisations obligatoires : le permis de
chasser représente une somme majeure dans le
contexte économique actuel mais il est nécessaire
de comparer avec d’autres loisirs. Que se soit dans
le domaine des licences sportives ou d’activités
culturelles, soyons honnêtes, le prix d’un permis
départemental ramener aux nombres de jours de
chasse n’est pas plus coûteux qu’une place de
concert ou qu’une séance dans une salle de sport.
Certains diront « Oui mais moi je ne vais que deux
ou trois fois à la chasse ! », et bien dans ce cas
il y a le permis trois jours. À ce sujet quelques
personnes nous ont interpellés sur l’éventuelle
création d’un permis « à la journée ». Nous ne
sommes pas fermés à cette idée, mais elle dépend
du cadre national. Nous allons donc étudier les
démarches nécessaires comme cela a été fait
à l’époque pour la mise en place de la réduction
des coûts pour les nouveaux chasseurs. Reste le
permis national dont le prix est conséquent mais
si l’on prend ce type de permis c’est que l’on a
réellement des opportunités pour chasser à de
nombreuses reprises dans différents départements. Il faut donc comparer ce qui est comparable et l’on est plus dans le cadre d’un budget
de loisir « type licence de sport » mais plutôt
« séjour au sport d’hiver ». Dans ce cas, encore
une fois le coût du permis de chasser comparer
à celui d’un forfait pour dévaler les pistes n’est
pas exorbitant car il faut une fois de plus entrer en
compte le nombre de jours de sortie.
NOUVEAUX CHASSEURS Enquête « raccrocheurs » : bilan et perspectives
• L’action de chasse : et nous voilà sur un sujet
majeur sur lequel la Fédération n’a aucun pouvoir. Il n’est pas rare que certains chasseurs nous
interpellent sur le prix du permis, dont près de la
moitié va à l’Etat, mais lorsque l’on interroge ces
mêmes chasseurs sur le prix de leurs actions…
ils sont plus évasifs. En effet si dans certains
départements, en particuliers dans ceux du Sud
où il y a des ACCA, on trouve des actions sur des
communales à moins de 100 €, il en est tout
autrement dans le Loiret. Que se soit en privé ou
en communale, les prix se sont adaptés à l’offre et
à la demande. Ainsi il faut souvent plusieurs fois
le prix du permis pour faire le prix d’une action,
mais cela s’appuyait sur une forte demande.
Aujourd’hui le nombre de chasseurs ne cesse de
baisser et nombreux sont les responsables qui
peinent à trouver le nombre d’actionnaires nécessaire au bouclage du budget annuel. Le contexte
est donc en train de se modifier et l’offre devient
de plus en plus importante, en particulier pour le
grand gibier, mais les tarifs eux n’ont pas toujours
été revus. Il n’y a donc rien d’étonnant que dans
nos retours de questionnaires certains « raccrocheurs » avancent le coût comme le principal
frein car dans la société actuelle, chacun souhaite
dépenser au plus juste et si le produit n’est pas
à la hauteur espéré le consommateur se tourne
vers d’autres fournisseurs. Ceci nous amène donc
à nous questionner sur un point prioritaire qui
rejoint le paragraphe suivant : l’offre de chasse
d’aujourd’hui correspond-t-elle aux attentes des
chasseurs ?
Pour le manque de gibier, il est important
de noter que le questionnaire ne proposait pas
d’identifier « quel type de gibier » était évoqué,
pourtant 1/3 des réponses stipule en « remarque
personnelle » le manque de « petit gibier » ou
« perdrix ». Bien entendu les chiffres ne sont peut
être pas représentatifs mais il suffit de rencontrer des chasseurs pour avoir confirmation de ces
tendances.
Sans aller vers des conclusions hâtives, il faut
retenir ce que l’on entend si souvent : « Le grand
gibier ça ne fait pas tout, on gardera des chasseurs si nous gardons du petit gibier ». Alors pour
répondre à cela certains disent mettons du gibier,
mais à cela nous avons dans nos questionnaires
des retours qui nous disent que « j’ai raccroché
à cause des lâchers de cocottes ! ». Alors est-ce
la solution ? Les nouveaux chasseurs semblent
intéressés par le petit gibier alors la Fédération se
doit d’entendre ce message mais elle doit travailler en tenant compte que ce qui est proposé, soit
par le prix soit par la qualité, ne correspond pas
toujours aux attentes. Améliorer en quantité mais
aussi en qualité les populations de petit gibier
tout en gardant des tarifs raisonnables. Voilà un
programme ambitieux et sans garantie de réussite
mais la chasse de demain sera si aujourd’hui des
décisions sont prises en ce sens.
Reste le grand gibier qui peut servir de façon
conséquente à maintenir le nombre de chasseurs
mais sans revenir au précédent paragraphe, le
problème des coûts est majeur. Que se soit pour
le tarif des actions ou pour le poids des indemnisations des dégâts, il est primordial d’adapter
populations de grands gibiers et demandes de ce
type de chasse pour équilibrer les comptes.
Reste quelques pistes à creuser sur les migrateurs ou les modes de chasse spécialisés comme
la vènerie ou l’arc. De plus en plus de nouveaux
chasseurs se tournent vers ce qui était autrefois
anecdotique et un programme de développement
pourrait sans doute s’imaginer. Pour cela une
première démarche est la possibilité de faire
découvrir ces chasses méconnues et que l’on ne
pense pas pouvoir pratiquer dans le Loiret alors
que nos territoires le permettent. Des associations
se sont déjà attelées à ce projet comme l’Association des Jeunes Chasseurs ou l’Association
des Chasseurs d’Oiseaux Migrateurs. Il faut aller
plus loin et dans le futur penser à d’autres formes
d’organisation de la chasse en adaptant l’offre à
la demande.
Cette enquête est un début pour la commission
« prospective » et elle permettra d’axer des
décisions de la Fédération concernant l’avenir
de la chasse. Mais rien ne pourra se faire sans
l’engagement d’une majorité de chasseurs et de
responsables pour qu’une réelle mutation de la
chasse ait lieu. Est-ce une utopie d’imaginer que
dans quelques années sur une chasse communale
quelques bracelets chevreuils soient vendus à des
spécialistes de la chasse à l’approche, que cet
argent serve à financer la gestion du petit gibier,
que des journées de chasse au pigeon soient mis
en œuvre sur des postes spécifiques en dehors des
jours habituels de chasse… mais cela n’est pas si
loin car certains ont déjà fait le pas. Reste maintenant à mettre en œuvre un système plus adapté
à la société principalement urbaine du XXIe siècle
qui zappe très vite, qui est de plus en plus diverses
et variées mais qui garde un besoin majeur de
contact avec la nature. À nous de jouer en étant à
la hauteur de cette mutation.
« Cette
enquête
est un début
pour la
commission
prospective »
Mathieu Teixeira
Président de la commission
« Nouveaux chasseurs – Prospective »
juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 27
PUBS
ASSOCIATIONS Les gardes-chasse particuliers
Les gardes-chasse particuliers
Depuis 2007, le garde-chasse particulier est soumis à une nouvelle réglementation et doit
notamment suivre une formation imposée en matière de droit pénal, de police judiciaire et de
police de la chasse.
A
utrefois incontournable, le gardechasse privé a, peu à peu, disparu,
notamment dans les années 80,
suite aux nouvelles dispositions fiscales,
qui ne permettaient plus aux patrons de
société de faire passer les frais d’entretien
de leur propriété dans les frais d’entreprise.
Toute l’économie de la chasse s’est considérablement modifiée, et la récession économique a fait le reste.
En échange d’un loyer d’habitation au sein
de la propriété, le gardien de propriété rend
quelques services sur le territoire. Dans
ce cas là, pas de professionnalisme, peu
d’expérience et parfois des changements
fréquents ce qui induit une méconnaissance du territoire. La solution est très
mauvaise et de ce fait tous les anciens qui
aiment raconter leur vie de garde et leurs
exploits de chasse grincent des dents en
voyant un métier bientôt au musée de la
chasse !
Aujourd’hui, le nombre de gardes privés
semble se maintenir mais ils restent peu
nombreux.
Espérons que cette nouvelle règlementation va redonner un souffle nouveau à cette
profession en axant sur le professionnalisme. Une formation initiale très fournie
est assurée par des gens compétents qui
aiment partager leur savoir. Ces séances
ont toujours un vif succès, et cela redonne
de l’espoir sur le métier de garde-chasse.
L’idée étant de rendre les futurs gardes plus
responsables de leurs actes ceci grâce à
une parfaite connaissance des procédures
pénales, des droits et devoirs de chacun.
© AGCPAL
Certaines grandes propriétés ont été
divisées, morcelées et les restrictions de
personnel ont suivi. Les propriétaires ont
souvent choisi de se passer des services
d’un garde, tout en laissant à un simple
gardien de propriété ou cultivateur le soin
de l’entretien et de la chasse.
Un exemple : j’ai, moi-même, suivi cette
formation et aujourd’hui je suis garde
assermenté. Mon parcours a été simple,
mais non sans embûches. Ancien militaire,
je suis parti à la recherche d’un emploi de
garde, mais pas facile quand vous n’êtes
pas du métier. J’ai, néanmoins, réussi à
trouver un emploi comme ouvrier agricole
et ceci sur une grande propriété.
Ensuite, lorsque l’ancien garde est parti à
la retraite, le patron m’a, tout naturellement, demandé si j’étais intéressé par le
poste, tout en me signalant qu’il souhaitait un garde assermenté. C’était en 2007
et aujourd’hui j’en garde un excellent souvenir. J’ai appris énormément et grâce à
cela j’ai moins d’appréhension lorsque
je me retrouve devant un ramasseur de
champignon ou un voleur de bois. J’ai
également rencontré des gens formidables
avec qui, aujourd’hui, je peux parler.
aux gardes-champêtres ainsi qu’aux
agents territoriaux. Dans l’exercice de
ses fonctions, le garde doit faire apparaître un insigne visible avec la mention
(garde-chasse particulier), il doit montrer
sa carte d’agrément à toute interpellation
et sa tenue doit être irréprochable.
C’est pour satisfaire à toutes ces nouvelles
exigences que l’Association des GardesChasse Particuliers Assermentés du Loiret
(AGCPAL) est aujourd’hui à même de vous
fournir tout ce dont vous avez besoin pour
votre nouvelle fonction de garde. Bienvenue dans cette grande famille des amoureux de la nature.
N’hésitez pas à nous contacter et, si vous
le souhaitez, à nous rejoindre.
Christian ARNAULT
Président de l’Association des Gardes
Chasse Particuliers Assermentés du Loiret
Parmi les nouveautés de cette réglementation, il y a l’obligation de porter des
insignes clairs de la fonction avec une
tenue appropriée. Fini la plaque dorée et la
pucelle (la loi) qui est désormais réservé
juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 29
CONTACTS
Les services de la FDC45
11 rue Paul Langevin 45100 Orléans La Source Tél. : 02 38 69 76 20 Fax : 02 38 63 83 94
Email : [email protected] - Site internet : www.chasseursducentre.fr/site45
La direction
Directeur : André Lutun
DirectRICE adjointE : Céline Lesage
le service administratif
Isabelle Chatry
02 38 69 76 29
Accueil, secrétariat technique
Véronique Gatellier
02 38 69 76 28
Secrétariat, suivi des adhérents
Dominique Ivaldi 02 38 69 76 20
Secrétariat, standard,
contentieux, piégeage, venaison,
gardes particuliers, jachères
Dorothée Lamy 02 38 69 76 23
Gestion financière
Catherine Proa 02 38 69 76 27
Secrétariat, subventions, agents,
plan de gestion Perdrix grise,
examen et formation Permis de
Chasser et dégâts de gibier
Aurore Ramage
02 38 69 76 39
Secrétariat, cartographie,
formation chasse à l’arc
le service technique
Les techniciens sans secteur
Sylvain Devillard
06 72 96 12 52
Communication, migrateurs
Luc Véran
06 11 98 81 63
Suivi des clôtures électriques, maladies
et mortalités animales (SAGIR)
Les binômes
Techniciens / agents
Céline Adam
02 38 69 76 21
Secrétariat, dégâts de gibier et
plan de chasse grand gibier
> Secteur 1 Ouest
Étienne Joubert
06 72 96 12 50
> Secteur 3 Nord-Est
David Barbier
06 15 11 65 04
O livier Lenormand
+ 12 communes du secteur 4
06 20 41 74 12
> Secteur 4 Sud-Est
Étienne Jacheet
06 80 70 67 18
Julien Grenetier
+ 20 communes du secteur 3
06 20 41 74 11
Éric Baboin
06 72 96 12 51
> Secteur 5 Sud-Centre
Alain Foulon
06 72 96 12 48
Pauline Baratte
06 72 96 12 53
> Secteur 2 Nord
Lionel Vigouroux
06 11 98 81 62
Karine Colé
02 38 69 76 36
Communication visuelle
Florent Tardif
06 20 41 74 10
Les partenaires
ACOML
Association des Chasseurs
d’Oiseaux Migrateurs du Loiret
Domaine de la Thiau
45250 Briare
02 38 37 04 17
ADCGGL
Association Départementale
des Chasseurs
de Grand Gibier du Loiret
11, rue Paul Langevin
45100 Orléans
AJC 45
Association des Jeunes
Chasseurs du Loiret
11, rue Paul Langevin
45100 Orléans
06 72 14 49 17
AGCPAL
Association des Gardes
Chasse Particuliers
Assermentés du Loiret
Le Gilloy
45510 Neuvy-en-Sullias
06 49 15 74 51
Association
des Chasseurs à l’épieu
3 hameau de chamault
77460 Chaintreaux
01 64 28 30 49
Association des gardes
chasse de Sologne
33, rte de Clémont - 45620 Cerdon
06 86 89 95 34
ANCLATRA Association
Nationale des Chasseurs
de Lapin et de Défense
des Chasses Traditionnelles
16, rue Coulvreux
45400 Fleury-les-Aubrais
02 38 84 22 56
ANLCF Association Nationale
Association Nationale
Fauconnier-Autoursier
11, rue Paul Langevin
45100 Orléans
06 09 51 85 96
APAL
Association des
Piégeurs Agréés du Loiret
La Glandée de la Poterie
45290 Langesse
06 10 60 34 96
APCNL
Association des Présidents de
chasse et de Nature du Loiret
58, rue de la Libération
45490 Corbeilles
06 86 53 11 18
ARGGB
de la Chasse au Féminin
Association pour la Recherche
du Grand Gibier Blessé
Haras d’Aigremont
45260 Montereau
06 03 34 61 07
221, rue du Vivier
45400 Chanteau
06 78 31 94 72
ASCAL Association Sportive
des Chasseurs à l’Arc du Loiret
11, rue Paul Langevin
45100 Orléans
06 07 79 92 35
Association
de Vénerie sous-Terre
La Sabarderie
45700 Vimory
06 16 09 10 23
FDP 45
Fédération Départementale
de Pêche du Loiret
49 rte d’Olivet BP 8157
45081 Orléans Cedex 2
02 38 56 62 69
Société Centrale Canine
Section Sologne
2, Clos de la Fromentée
45560 St Denis-en-Val
02 38 76 77 30
Association des
lieutenants de louveterie
49 chemin de Romainville
45200 Paucourt
02 38 85 00 57
06 81 34 68 99
Office National de la Chasse
et de la Faune Sauvage
Service Départemental
19 bis, rue du Civet
45150 Jargeau
02 38 59 90 37
Fax: 02 38 59 45 97
Les Amis de la Garenne
371, rue du Désert
45560 St Denis-en-Val
02 38 76 74 97
UNUCR
CDRP 45 Comité
Départemental de Randonnée
Pédestre du Loiret
Union Nationale des
Utilisateurs de Chiens de Rouge
1240, rue de la Bergeresse
45160 Olivet
02 38 49 88 99
23, rte de Chilleurs
45300 Courcy-aux-Loges
02 38 34 12 47
la Recherche des grands animaux blessés
conducteurs UNUCR
Michel Alquinet
Gien
06 14 48 35 22
Monique BADAIRE Pithiviers
02 38 30 09 20 / 06 07 08 89 50
Nicolas BENEZIT Châteaurenard
02 38 95 23 25 / 06 62 39 86 58
Christian BONDON Saran
02 38 73 11 62 / 06 86 37 45 16
Claude DOMIN Mérinville
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Michel GILLOTON Donnery
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Raymond GUÉRIN St Hilaire-St Mesmin
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