dans le Loiret - Fédération Régionale des Chasseurs du Centre
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juin 2014 - n°38 dans le L oiret le magazine de la Fédération Départementale des chasseurs du Loiret L’intersaison de chasse aménager et se préparer pour la nouvelle saison Permis de chasser Le nouvel examen ArmeS Se préparer au tir n» SPÉCIAL o is a rs e t n DOSSIER «i L’édito du président L’intersaison, des moments privilégiés C ette revue illustre parfaitement, s’il en est encore besoin, qu’il n’y a ni trêve ni répit pour le chasseur passionné. De la saison de chasse écoulée, il faut en tirer les enseignements et préparer la prochaine campagne. Aussi, chacun à son niveau, peut s’investir dans les différentes tâches, aménager Sommaire les territoires, penser à améliorer la sécurité, bref tout envisager pour que les jours de chasse soient des moments privilégiés, de détente. De plus, c’est la période idéale pour réguler les prédateurs. Les jeunes de l’année Brèves04 sont plus facilement piégeables et c’est le moment parfait pour observer les Dossier : l’intersaison de chasse Avec une bonne paire de jumelles, le soir à la tombée de la nuit ou le matin Grand gibier : gérer l’intersaison ...... 7 au gagnage ou qui sont à la recherche de nourriture. Des instants magiques qui Petit Gibier : mutualiser pour mieux aménager ....................... 8 habitudes de la faune. au crépuscule, sont des instants magiques où nous pouvons observer les animaux restent le plus souvent dans les mémoires, et que nous pouvons aussi immortaliser au moyen d’un appareil photos. Gibier d’eau : aménager pour mieux chasser ........................ 11 Quel bonheur d’être dans cette nature qui se réveille ou qui s’endort, loin des La régulation des prédateurs, un domaine à ne pas négliger ......... 13 Nous, chasseurs, avons la chance de côtoyer ces admirables décors que nous Les nouveaux secteurs ................... 16 De beaux tirs en toute sécurité ..... 19 tracas de notre vie quotidienne si turbulente. offre cette nature, si imposante, mais fragile à la fois. Nous avons donc le devoir de la préserver, de l’aider. Puissent nos successeurs en bénéficier autant que nous en bénéficions actuellement. Chasseurs à l’Arc, préparez votre saison ..................... 20 Alain Machenin Président de la FDC45 Le Réseau Agrifaune ....................... 22 nouveaux chasseurs Le nouvel examen du permis de chasser ..................... 25 juin 2014 - n°38 Enquête « raccrocheurs » : bilan et perspectives ...................... 26 dans le L oiret le magazine de la Fédération départementale des chasseurs du loiret l’intersaison de chasse aménager et se préparer pour la nouvelle saison associationS29 Contacts30 permis de chasser le nouvel examen armes se préparer au tir ial éc » sp on ier ais ss rs do inte « La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014 - Revue quadrimestrielle éditeur : la Fédération Départementale des chasseurs du Loiret (FDC45) : 11, rue Paul Langevin 45100 Orléans - La Source Tél. : 02 38 69 76 20 Crédit photo de couverture : FDC45 Crédits photos : FDC45 sauf indication contraire. Responsable de la publication : Alain Machenin, Président de la FDC 45 Rédacteurs : la FDC45 et les associations Dépôt légal : juin 2014 Mise en page, impression & Régie pub. : Sologne Graphic 02 54 88 10 23 - [email protected] - www.sologne-graphic.fr juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 3 L’UNUCR 45 organise tous les ans une épreuve de recherche au sang sur pistes artificielles. Un chien pour la recherche au sang obtient son agrément en passant une épreuve de recherche au sang sur piste artificielle : c’est-àdire une piste de sang (issu de sanglier ou cervidé) posée au tampon ou à la semelle traceuse sur une longueur allant d’1km à 1,2 km avec 3 crochets et 2 reposées (poil, sang) en forêt avec différents biotopes environ 20h avant le jour de l’épreuve. Le conducteur et son chien tenu en longe doivent suivre cette piste en la quittant le moins possible et faisant bien les crochets et en allant jusqu’au bout (la devise de L’UNUCR) pour retrouver la peau de l’animal. Ils sont suivis par 3 juges qui noteront le (la) candidat(e) et surtout le travail du chien. En fin de journée chaque conducteur et son chien recevront le diplôme qui leur revient. Le 6 avril dernier, 8 chiens ont passé leur agrément : 3 Rouge de Bavière ; 1 Beagle et 4 Teckels à poil dur avec un résultat très satisfaisant. 5 chiens ont eu un 1er Prix, 2 chiens ont eu un 2e Prix et un chien a eu un 3e Prix. © D. Gest >Projets >Comptages associatifs Faisan 2014 © D. Gest Brèves >>Les épreuves UNUCR 2014 Les comptages des coqs sur les trois GIC menant avec la FDC45 des opérations d’implantation de faisans issus de souche sauvage ont eu lieu au cours du mois d’avril. En Beauce, les résultats sont très encourageants et sur les deux GIC voisins de cette région (vallées du Nan et de la Laye et Bellebat), la population de Faisan, avant reproduction 2014, est estimée à 2500 oiseaux. Sur le GIC de Bellebat, 1600 oiseaux seront lâchés cet été 2014 ce qui clôturera la période d’implantation. Sur le GIC de la vallée de la Cléry, la population naturelle est bien implantée 5 ans après la fin des lâchers mais la mauvaise reproduction des 2 dernières années n’a pas permis une remontée des effectifs. Pour tout renseignement concernant ces résultats et cette espèce, vous pouvez contacter Étienne JACHEET au 06 80 70 67 18. Ils nous ont quittés... Jacky DORISON vient d’effectuer sa dernière recherche, celle du repos éternel. Sa passion pour la chasse était connue de tous, il savait toujours se rendre disponible que ce soit lors des formations, des manifestations ou de tout évènement cynégétique. Il aimait faire partager sa passion à tous, qu’il s’agisse de la recherche au sang et des chiens ainsi que de la chasse du grand gibier qui animait son quotidien. Mais depuis des mois il luttait contre la maladie et elle a fini par l’emporter. Jacky laissera un grand vide dans le monde cynégétique du Loiret, et tous les chasseurs auront une pensée amicale à son égard. 4 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014 Jean-François CARDOUX s’est éteint le 20 avril dernier d’une longue maladie. Président du GIC de l’Aquiaulne depuis sa création en 1994, il a défendu les valeurs d’une chasse durable. Il a également fait partie des pionniers du GIC Loire, structure reconnue localement mais aussi nationalement pour l’opération Loire propre. En dehors de ses qualités cynégétiques, notre Fédération a pu apprécier ses compétences et qualités de Directeur de l’association de développement du Sullias, prestataire pour la pose et l’entretien des clôtures électriques. À toute sa famille et ses amis nous adressons toute notre sympathie. Ce sont 699 trophées de cerfs prélevés au cours de la saison 2013-2014 qui ont été exposés à l’espace Blareau à Sully-sur-Loire les 12 et 13 avril derniers. La municipalité est vivement remerciée pour son accueil réservé aux chasseurs. Environ 800 personnes sont venues pour prendre connaissance du tableau départemental. La qualité des trophées et la répartition des classes d’âges sont bonnes, ce qui laisse augurer un bon avenir à l’espèce. Le détail est le suivant : Daguet = 40% 2,5 à 5,5 ans = 32% 6,5 à 10,5 ans = 18% Plus de 10,5 ans = 10% Les prélèvements des deux prochaines saisons feront l’objet d’une présentation annuelle au service technique de la Fédération pour continuer à vérifier l’état des populations. >>Bilan technique « Bordures de champs » Réservoirs d’adventices, de ravageurs… les bordures de champs et de chemins sont souvent considérées comme des surfaces problématiques d’un point de vue agronomique, leurs intérêts écologiques sont sousestimés et méconnus. Les partenaires Agrifaune et les agriculteurs engagés à leur côté se sont attachés pendant 4 ans à démontrer localement, suivis à l’appui, que des bordures bien gérées sont favorables à la biodiversité et présentent un atout agronomique en abritant de nombreux auxiliaires de cultures, carabes, pollinisateurs… Le 11 avril dernier, les résultats des 4 premières années d’expérimentation ont été présentés au muséum d’Orléans, en présence de l’ensemble des élus des organismes partenaires et des différentes structures concernées par la thématique, associations, administration... Près de 110 personnes ont assisté à cette restitution, au cours de laquelle des échanges fructueux ont pu avoir lieu. Brèves >>Les tarifs de la saison 2014/2015 Suite à l’Assemblée Générale de la FDC45 du 17 mai dernier, voici les tarifs pour la prochaine saison : • Adhésion des territoires (obligatoire dès lors que l’on chasse une espèce soumise à plan de chasse ou à plan de gestion) : Cotisation simple : 90 € Cotisation avec Contrat de service : 90 € + 0,30 € de l’ha du 1er au 400e ha et 0,20 € de l’ha à partir du 401e ha. • Vignette et timbre sanglier : Vignette départementale annuelle : 63 € Temporaire 9 jours : 32 € Temporaire 3 jours : 16 € Timbre sanglier annuel : 25 € Timbre sanglier 9 jours : 13 € Timbre sanglier 3 jours : 7 € Assurance RC Chasse : 18 € • Bracelets Grands Gibiers (5 € de coût matière inclus) : Chevreuil : 35 € Daim : 5 € Cerf Sika : 5 € Mouflon : 5 € Cerfs : CEM 210 € - CEM1 170 € - CEF 110 € - CEJC 110 € • Bracelet Sanglier : 20 € (5 € de coût matière inclus) : - Possibilité d’utiliser les bracelets 2013/2014 (orange hachuré) pour la saison 2014/2015 (un seul bracelet par sanglier car tarif identique). - Possibilité d’utiliser les bracelets 2012/2013 (rose) pour la saison 2014/2015 à condition d’en apposer deux (10 € x 2). - Possibilité de se faire rembourser les bracelets 2012/2013 du 1er juillet 2014 au 30 septembre 2014, par chèque adressé par voie postale ultérieurement et au tarif de 5 €. - Tous les bracelets antérieurs à 2012/2013 ne sont plus valables, non remboursables et non échangeables. • Abonnement revue fédérale : 6 € pour les 3 revues • Frais de dossier pour la validation du permis : 3 € gratuit pour les nouveaux chasseurs. © L. Letot >>Exposition des trophées de cerfs 2014 juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 5 Le Dossier de chasse L e chasseur, quel que soit le gibier recherché et le mode de chasse pratiqué, est une personne heureuse ! En effet, les 12 mois de l’année peuvent faire l’objet pour partie, soit de la pratique de la chasse elle-même, soit de sa préparation, ce dernier aspect étant tout à fait passionnant à mettre en œuvre, notamment en travaillant en groupe. « Préparer la prochaine saison, un programme passionnant …» Cette revue est plus particulièrement consacrée aux différentes actions à mener pendant la période hors-chasse et vous trouverez ci-après plusieurs articles utiles à ces sujets. Un premier volet concerne le grand gibier, pour lequel le territoire nécessite d’être entretenu chaque année afin d’assurer au mieux la nourriture des animaux et donc limiter les incursions dans les cultures agricoles. C’est aussi la période où il faut s’attacher aux aspects concernant la sécurité. Ensuite, c’est la petite faune de plaine qui est abordée avec les aspects liés à l’agriculture et en particulier aux méthodes culturales. Les insectes sont indispensables au développement des perdreaux au cours des toutes premières semaines d’existence, la notion de limites (chemins, haies, changement de culture) est un facteur favorable à la nidification et à la remise du gibier par exemple. 6 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014 Vient ensuite un volet pour la préparation des territoires concernant le gibier d’eau où, là encore, on parle d’aménagements. Puis est évoquée la régulation des prédateurs, à pratiquer toute l’année en fonction de la législation en vigueur, qui fait intimement partie des actions de l’intersaison. Mais il y a aussi les outils que nous utilisons pour chasser : armes à feu, arc, qu’il convient d’entretenir systématiquement au retour de la chasse, surtout s’il a plu au cours de la journée, mais aussi de façon plus approfondie une fois la fermeture « sonnée ». Enfin, le chasseur et la chasseresse peuvent en fin d’Eté avoir un peu oublié leur « swing » ou le « toucher » de la détente. Le système de visée peut être aussi déréglé à l’usage ou à la suite d’un choc. La visite à un armurier est alors fortement conseillée. N’est-ce pas d’ailleurs bien agréable de penser à la prochaine ouverture - je devrais dire les prochaines ouvertures spécifiques – de façon sereine lorsque la préparation est en cours ou maintenant réalisée ? Hubert DROUIN Président de la commission Grand Gibier © FDC45 L’intersaison Dossier L’intersaison de chasse Grand gibier : gérer l’intersaison Pour les amateurs de grand gibier, après avoir entretenu et rangé les armes, il est temps de s’occuper du territoire. Celui-ci doit à la fois être une zone d’accueil favorable aux grands animaux, tout en permettant l’exercice de la chasse dans de bonnes conditions de sécurité. B ien que très présent dans notre département, et contrairement à certaines idées reçues, le Grand Gibier a plus que jamais besoin de la main de l’homme pour continuer à se développer en harmonie avec son environnement. Le chasseur du XXIe siècle n’est plus un simple « cueilleur », mais quelqu’un de responsable, soucieux du devenir de son territoire de chasse et de la faune sauvage qui y évolue. Voici donc quelques conseils destinés à vous orienter dans cette préparation. Entretien du territoire Cela passe par la fauche des allées, des chemins et des fossés, l’entretien des banquettes herbeuses et aussi des prairies. Les intérêts sont multiples, notamment la mise à disposition des zones de gagnage pour le Grand Gibier, mais aussi le maintien en état ou la réhabilitation des zones ouvertes en milieu boisé, ces dernières étant souvent trop rares. Il en est de même pour les territoires disposant de plaines ouvertes, où il sera possible d’implanter des cultures attractives pour le Grand Gibier. Celles-ci auront deux intérêts, la nourriture des grands animaux en période de disette tout en les dissuadant de causer des dégâts aux cultures de récoltes avoisinantes. Si vous êtes tenté de compléter ces aménagements par un apport de nourriture complémentaire, il vous faudra être en règle avec la réglementation en vigueur dans le département du Loiret par le biais de la convention d’agrainage. © D. Gest Durant l’intersaison, il va s’employer à mener plusieurs actions nécessaires à la préparation de la future campagne de chasse. Les aménagements de sécurité C’est un travail important qui permet de sécuriser au mieux les actes de chasse par les actions suivantes : • Avoir des allées de tir les plus larges possible, cela permettant de se signaler au mieux avec ses voisins de chasse tout en favorisant le tir dans de bonnes conditions. • Postes de tir bien identifiés et matérialisation des angles de sécurité de 30°. • Non obligatoire, mais fortement recommandé, le poste de tir surélevé, plus communément appelé mirador, est un aménagement efficace pour la sécurité à la chasse. Il favorise le tir « fichant » tout en obligeant le chasseur à rester à son poste (le déplacement inconsidéré des chasseurs est une des principales causes des accidents à la chasse). • Les zones dangereuses : chaque territoire a ses particularités, ainsi certaines configurations de terrain ne permettent pas un exercice de la chasse en toute sécurité. Il sera donc nécessaire d’identifier ces zones et de les « baliser » afin de réduire au maximum les risques d’accidents. « ... baliser afin de réduire au maximum les risques d’accidents. » juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 7 Dossier L’intersaison de chasse Les éléments de sécurité « Un accident entraîne de nombreuses conséquences ... » Au cours d’une journée de chasse, le Président (ou le responsable) d’une société de chasse ou d’une chasse privée assure bénévolement une fonction importante dans laquelle il engage sa responsabilité. Un accident de chasse, mortel ou non, entraîne de nombreuses conséquences sur le plan juridique. S’il implique la mise en cause de la responsabilité civile et pénale du chasseur, il concerne aussi celle de l’association elle-même et de ses dirigeants, de même que celle du titulaire du droit de chasse pour les chasses privées, en qualité d’organisateur de chasse. Il est donc nécessaire de prévoir : • Le règlement intérieur et les consignes de sécurité de la chasse. Par sa signature, chaque chasseur attestera en avoir pris connaissance et justifiera être en possession d’un permis de chasser et de l’assurance en cours de validité. NOM et Prénom N° Permis • Les dispositifs de marquage fluorescents pour les traqueurs et les postés. • Le codes des sonneries et éventuellement une « pibole » pour celui ou celle qui l’aurait oubliée. • Le plan du territoire sur lequel figure les différentes battues, ainsi que la position des postes. • Des pancartes de signalisation de la chasse en cours, si le territoire est bordé ou traversé par une voie publique. Bien évidemment cette liste n’est pas exhaustive et peut être complétée par toute action qui permettra de favoriser la capacité d’accueil du territoire, ainsi que l’exercice de la chasse en toute sécurité. Tout peut être mis en œuvre dès l’instant que cela fait preuve de logique et de bon sens… Étienne Joubert Technicien à la FDC45 Cie et N° Signature Assurance Petit Gibier : mutualiser pour mieux aménager Passer une bonne journée, se faire plaisir, voir du gibier, pouvoir chasser en oubliant pour un instant les tracas quotidiens, que ce soit seul ou entre amis, dans un environnement naturel et agréable. Voilà l’objectif des chasseurs de petit gibier, mais comment l’atteindre ? Cet article vous donnera tous les domaines dans lesquels vous pouvez agir et quelques astuces pour améliorer votre territoire et ainsi le rendre encore plus accueillant pour le petit gibier. L e plaisir que l’on prendra à exercer notre passion dépendra pour beaucoup du soin que nous aurons à « bichonner » le territoire. Alors comment procéder ? La mutualisation des efforts financiers et humains est souvent une solution. Si vous voulez devenir un membre actif de la communauté des chasseurs aménageurs de leur territoire de chasse la première des choses à faire est de vous faire connaître auprès de votre responsable de territoire de chasse qui vous accueillera à bras ouverts. Il vous faudra préciser vos compétences, disponibilités et les types d’action dans lesquelles vous vous sentez à l’aise ainsi que vos expériences de terrain si vous en avez. Utiliser les compétences là où elles se trouvent voilà une des clés du succès ! 8 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014 L’aménagement du territoire vous passionne ? LES COUVERTS ENVIRONNEMENTAUX Sachez que pour être en conformité avec la réglementation, un agriculteur a l’obligation de maintenir en place ou de créer des éléments du paysage dont certains sont extrêmement favorables à la faune sauvage (ceux-ci doivent représenter au Minimum 4% de la Surface Agricole Utile « SAU » de son exploitation). Ceci est donc une énorme opportunité pour les chasseurs. Un recensement préalable des agriculteurs et une prise de contact avec ces derniers durant les mois d’hiver peut vous amener à leur proposer différents © D. Gest Dossier L’intersaison de chasse >> Mutualiser vos efforts en implantant des haies à plusieurs. types de couverts dont voici quelques exemples : • Les Jachères Environnement Faune Sauvage dont certaines parcelles vont rester en place jusqu’au 15 janvier minimum sont à privilégier. À vous de définir avec les exploitants les types de jachères qui pourraient vous convenir mutuellement s’ils sont intéressés. Une convention décrivant les types de couverts autorisés et les modalités d’implantation/destruction est disponible sur simple demande auprès de votre Fédération. • Les couverts « inter-culture » (ou CIPAN = Couvert Intermédiaire Piège À Nitrate) offre un couvert durant une partie de l’automne. Les exploitants sont également obligés d’en implanter. Sachez profiter de cette opportunité dès maintenant pour les informer et leur proposer des mélanges de semences élaborés conjointement par les chasseurs et le monde agricole, testés et reconnus pour leurs qualités agronomiques et environnementales. Il existe des mélanges de semences particulièrement favorables à la faune sauvage destinés à implanter ces types de couverts. Leurs compositions et caractéristiques sont disponibles sur simple demande auprès de votre Fédération. • Des couverts faunistiques « hors PAC » peuvent également être implantés. Nous attirons tout particulièrement votre attention sur le tournesol qui est très prisé des pigeons. Implanté comme couvert de chasse, il vous permettra d’attirer des oiseaux sur votre territoire en mettant à leur disposition une nourriture de qualité tout en les incitant à épargner les cultures agricoles voisines. Votre participation active à la protection des cultures lors de la levée de certaines cultures sensibles comme les pois, par la mise en place de dispositifs d’effarouchement, vous permettra à fois de créer une dynamique positive avec le monde agricole tout en préservant des oiseaux que vous aurez le plaisir de retrouver plus tard durant la saison de chasse. LES HAIES Durant l’hiver, des entretiens ou implantations de haies peuvent être réalisés. Une convention décrivant les types de haies préconisés et les modalités d’implantation et d’aides financières apportées par votre Fédération est disponible sur simple demande. L’AGRAINAGE Il permet entre autre aux perdrix et faisans d’aborder avec plus de facilité la période de reproduction. Assurer sur la durée l’efficacité de ce genre d’action sans en faire une véritable corvée est un défi que bien peu ont su relever sur la durée. Là encore, la mutualisation des efforts à travers la constitution d’une équipe « agrainage » peut faire sauter le verrou du manque de disponibilité individuel tout en permettant d’optimiser l’efficacité de la démarche. « Durant l’hiver, des entretiens de haies peuvent être réalisés. » Pour ses adhérents « contrat de service », votre fédération subventionne, ou propose, à prix coûtant différents types d’aménagements. N’hésitez pas à la contacter. Votre territoire est adhérent à un GIC petit gibier ? Avec votre responsable de territoire, sollicitez sans hésiter ce dernier pour obtenir conseils et aides de main d’œuvre et/ou financière. juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 9 Dossier L’intersaison de chasse L’argent manque ? Mutualisez et négociez ! Le nerf de la guerre est l’argent tout le monde le sait et malgré les trésors d’ingéniosité dont font preuve certains responsables de territoire pour joindre les deux bouts, l’argent manque. N’hésitez donc pas à utiliser vos compétences en mutualisant avec des territoires voisins des achats divers et variés (blé pour agrainoir, semences pour couverts, pièges, équipements d’entretien, carabine adaptée pour tir du Renard en période de tir d’été du Chevreuil, véhicules adaptés (quad ou 4x4 basique d’occasion) pour réaliser tournées d’agrainage et relevés de pièges par tout temps et en tous lieux). « ... la sécurité à la chasse est l’affaire de tous. » Une stratégie payante © D. Gest Si ces quelques exemples peuvent vous paraître farfelus, sachez que certaines structures de type GIC sont aujourd’hui les employeurs de gardes particuliers réalisant bon nombre de missions dont nous venons de parler ci-avant. La sécurité à la chasse vous intéresse ? Si vous l’estimez nécessaire vous pouvez solliciter votre fédération pour qu’elle organise des formations sécurité spéciales sur ce sujet. Au-delà de ces formations ponctuelles chacun doit avoir à l’esprit que la sécurité à la chasse est l’affaire de tous. Nous sommes tous conscients que certains accidents de chasse sont dûs à des erreurs tragiques d’identification, une mauvaise visibilité ou tout simplement à l’ignorance qu’un autre chasseur se trouvait « là » lui aussi. Le port de vêtements ou brassards aux couleurs vives (orange recommandé) pour toute personne en action de chasse ou accompagnateur est parfois imposé sur certains territoires de petit gibier tout comme l’interdiction du tir à hauteur d’homme, etc. Ce qui est valable pour le Grand Gibier peut également l’être pour le Petit Gibier ! L’installation de miradors d’affût à des endroits stratégiques pour permettre un tir fichant lors de vos affûts au renard en été est également fortement conseillée. 10 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014 La mise en place de ces stratégies permet la réalisation d’actions de terrain « concrètes » qui, bien au-delà de l’impact réel qu’elles ont sur le terrain, ont le mérite tout aussi gratifiant de fédérer les chasseurs autour de projets communs bénéfiques à la chasse d’une façon générale. Ce que les chasseurs ne peuvent pas réaliser seuls, ils ont décidé de le faire à plusieurs et c’est tant mieux ! Enfin, élaborer des règles simples et cohérentes destinées à définir, cadrer et encadrer l’ensemble des actions à entreprendre tout au long de l’année est un préalable indispensable à toute action de terrain efficace. Le règlement intérieur et un calendrier d’activités prévisionnel sont deux outils à utiliser pour y parvenir. Certaines pistes de réflexion abordées dans cet article vous ont « parlé » ? La spécificité du territoire sur lequel vous chassez nécessite une visite de terrain ? Parlez-en à votre responsable et n’hésitez pas à prendre contact avec le Service Technique de votre Fédération. Nous vous rencontrerons pour échanger et vous fournir toutes les informations et conseils nécessaires à la concrétisation de vos projets. Lionel Vigouroux Technicien à la FDC45 Dossier L’intersaison de chasse Gibier d’eau : aménager pour mieux chasser © D. Gest Comme pour tous les gibiers l’aménagement est une priorité pour la chasse du gibier d’eau. Que ce soit pour l’amélioration des biotopes ou une meilleure pratique de la chasse, mettez à profit la période estivale pour réaliser vos travaux. >> Un canard siffleur recherchant de la nourriture au bord d’un étang. Favoriser l’alimentation des canards Dans le Loiret, le gibier d’eau n° 1 est le canard Colvert, il est donc logique de travailler en priorité pour cette espèce. D’autant plus, que ce qui est bon pour lui, l’est également souvent pour les autres espèces principales telle que la Sarcelle d’hiver, le canard Chipeau et le Fuligule Milouin. La majorité des chasses ayant lieu à la passée, il est prioritaire de travailler sur les zones d’alimentation que les canards rejoignent le soir. Des règles simples Les canards se nourrissent mieux dans quelques centimètres d’eau et dans des espaces suffisamment dégagés. Vous pouvez donc, si vos bordures de plan d’eau sont totalement couvertes de végétations hautes, en particuliers d’arbres, faire des coupes à blanc de quelques mètres. Ainsi ces zones pourront se revégétaliser avant la période de chasse avec des plantes aquatiques qui pourront être régulièrement rebroyées et dont les résidus laissés dans l’eau peuvent être attractifs. Vous pouvez utiliser ces espaces pour mener un agrainage modéré à base de céréales (attention le maïs alourdi les oiseaux) en faisant en sorte que les canards ne soient pas obligés de monter sur les bords pour se nourrir. En effet les oiseaux d’eau se nourrissant le soir ou la nuit, ils peuvent être prédatés s’ils sont sur la terre ferme. Le mélange des graines apportées par vos soins et des végétaux broyés dans lesquels s’installent très vite des insectes, permettent de couvrir la quasi-totalité des besoins du colvert. « Les canards se nourrissent mieux dans quelques centimètres d’eau » Pour les autres anatidés, il est préférable de travailler sur les plantes aquatiques sauvages qui restent celles que recherchent sarcelles ou milouins. Ainsi si vous avez du jonc ou des iris, juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 11 Dossier L’intersaison de chasse pratique du piégeage est donc nécessaire si vous ne voulez pas voir vos efforts ruinés. Vous pouvez également utiliser le système d’îlots flottants (conseil de fabrication auprès du service technique de la FDC45) qui, en plus de l’intérêt en saison de chasse, apporte un plus lors de la reproduction. Pour terminer, n’oubliez pas que si vous faites un agrainage important en bordure de plan d’eau, il pourra être considéré comme un agrainage Grand Gibier alors que si l’alimentation est dans l’eau, ce n’est pas le cas. © FDC45 Securité et visibilité « utiliser le système d’îlots flottants... » laissez ces végétaux monter à graines et en fin d’été broyez-les avant que l’eau ne remonte. Il est à noter qu’un étang dont le niveau d’eau est stable tout au long de l’année n’est pas très productif sauf si on y apporte des matières organiques (fumier, paille, résidus de tonte de gazon, etc.). Sur le même principe, si vous avez un étang à sec, vous n’êtes pas obligé de le cultiver intégralement. Semez, sur les zones les plus vaseuses, un blé noir (sarrasin à environ 50 Kg/ha) dès que vous pouvez y accéder (il réduira l’épaisseur de vase) et laissez les autres zones se végétaliser seules. Avant que l’eau n’atteigne les zones de végétaux sauvages, broyez des bandes. Pour le blé noir, vous pouvez le laisser sur pied, avec le temps les graines tomberont. En dernier lieu, il faut savoir que dans bien des cas il est inutile de vouloir réimplanter des plantes aquatiques. Si votre plan d’eau en a possédé et qu’elles ont disparu à cause d’un manque de lumière (arbres qui recouvrent les bordures) ou d’un appauvrissement du milieu (souvent manque de calcium), il est suffisant de supprimer les arbres ou de faire un apport calcique : de chaux vive à 1 à 2 tonnes/ha sur assec ou de chaux éteinte ou carbonate de calcium à 150 à 300 kg/ha en pleine eau ou juste en bordure avant la remontée de l’eau. Tout aménagement est souvent également favorable à des espèces non recherchées, en particulier rats ou prédateurs : une bonne 12 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014 Lorsque l’on chasse le canard à la passée, il est primordial, en particulier si l’on est plusieurs, de respecter des règles simples de sécurité. Chaque participant doit : • se déplacer en groupe avec une arme déchargée ; • savoir où se trouve les autres postés (un petit plan avec les postes pour les nouveaux, c’est facile et pas cher et ça évite les mauvaises surprises) ; • vérifier qu’il n’y a personne dans les directions de tir possible (même si les tirs doivent se faire à hauteur de sécurité, il est fort désagréable de se rendre compte que chaque cartouche « décoiffe » un autre chasseur) ; • effectuer des tirs le plus vers le ciel possible (pour éviter la tentation, profitez de l’été pour mettre à chaque poste des paillassons d’au moins 1,70 mètre de haut qui interdisent les tirs tendus). Mais attention la récupération d’oiseaux blessés est toujours délicate, s’il est nécessaire d’achever un oiseau sur l’eau il faut être certain que personne ne se trouve en face car les grenailles d’acier (le plomb est interdit sur les nappes d’eau et pour le tir dans leur direction si l’on est dans les 30 mètres qui bordent) ricochent beaucoup. Il est parfois préférable de laisser les désailés qui seront récupérés par une personne désignée d’avance. Pour ce qui est de la visibilité, on sait qu’il vaut mieux être bien camouflé si l’on veut tirer des canards à portée. Mais il faut aussi pouvoir voir arriver les oiseaux. Voici quelques astuces pour améliorer vos résultats : • faites en sorte que des végétaux d’environ deux à trois mètres soient derrière vos postes, ceci permettra que le posté soit moins visible par les canards qui, en vol, peuvent distinguer la forme humaine si elle se détache sur une zone ouverte. En plus, si le plan d’eau est entouré d’arbres, les oiseaux passeront plus à ces zones basses pour venir ou partir. • pour mieux voir il faut de la lumière, pour une passée du soir il est donc préférable d’avoir le coucher du soleil en face même si c’est gênant Dossier L’intersaison de chasse au départ. Dans certains cas il est nécessaire de réaliser de grosses coupes pour « faire entrer » de la lumière, privilégiez les coupes sur l’Ouest et l’Est, ce qui favorisera les passées et gardera la fraîcheur estivale avec des arbres au Sud et une protection hivernale avec ceux situés au Nord. Pour terminer, durant l’été on profite souvent d’un peu de temps libre pour s’équiper. Lors de vos achats soyez logique : les dispositifs de camouflages tant sur les vêtements que sur les armes sont maintenant très courants et efficaces… à condition d’être utilisés dans les bonnes conditions. Les camouflages « type roseau » sont souvent très clairs et donc efficaces si l’on chasse dans des roselières ou végétaux de ce type. Si vous êtes plutôt placé dans des bordures boisées sombres, tenez en compte si vous ne voulez pas vous transformer en épouvantail à canards ! Un point important, le visage est souvent très vite perçu par les oiseaux. Différents dispositifs (cagoule, casquette, filet…) existent et sont efficaces pour le camouflage mais aussi contre les attaques des moustiques en début de saison. Ces conseils sont difficiles à être mis en œuvre tous à la fois. Il faudra parfois plusieurs saisons pour s’approcher de la perfection. La gestion des zones humides est fastidieuse et il ne faut pas espérer en tirer des tableaux pléthoriques. Mais tous ceux qui ont le bonheur de chasser le gibier d’eau savent que ces efforts sont récompensés, que ce soit par une sarcelle cueillie d’un beau coup de fusil ou tout simplement par un moment d’extrême liberté, au bord de l’eau, avec un beau coucher de soleil. Sylvain Devillard Technicien de la FDC45 La régulation des prédateurs, un domaine à ne pas négliger Diverses études ont démontré l’impact très significatif des prédateurs sur la dynamique des populations de petit gibier et notamment sur la Perdrix grise (Étude nationale PEGASE 2009/2010). Ce domaine n’est donc pas à négliger si l’on veut que son territoire de chasse soit un espace propice au développement d’espèces chassables. P iégeage, battue spécifique, vénerie sous terre, cet article vous apportera toutes les clés pour vous former au piégeage, ou contacter des personnes expérimentées afin d’éviter une population trop importante de prédateurs. Le piégeage Le piégeage vous intéresse ? Inscrivez-vous auprès de votre fédération pour suivre la formation de 16 h qui vous permettra d’obtenir votre agrément, obligatoire pour utiliser des pièges en toute légalité. Vous pourrez ensuite, dans le respect de la réglementation en vigueur, poser des pièges sur le territoire et réguler des prédateurs tels que le Renard, la Fouine, la Corneille noire, etc. Vous êtes piégeur agréé mais sans expérience ? Sachez que l’Association des Piégeurs Agréés du Loiret dispose d’un réseau de piégeurs actifs et expérimentés qui se feront un plaisir de vous rencontrer et vous aideront à démarrer en vous apportant conseils, astuces et aussi pièges à tarifs préférentiels. « ... conseils, astuces, et pièges à tarifs préférentiels. » juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 13 © D. Gest Dossier L’intersaison de chasse Vous êtes piégeur agréé mais le temps vous manque ? Là encore pensez « réseau » ! Car si vous devez être piégeur agréé pour poser et tendre un piège, vous pouvez déléguer leur visite et relève quotidienne à une ou plusieurs personnes non agréées mais disponibles pour effectuer ce travail quotidien et parfois fastidieux lorsqu’on est seul à l’assumer. Elles pourront mettre à mort où relâcher l’animal capturé s’il s’agit d’une capture accidentelle et vous informer de la nécessité pour vous de venir retendre le piège. Cela permet un gain de temps très important. Les autres solutions Le piégeage ne vous intéresse pas ? En période de chasse votre participation à des battues spécifiques est une possibilité. Si votre territoire est attributaire de bracelets de chevreuil, pensez à faire préciser lors de la demande de plan de chasse que vous souhaitez avoir un bracelet pour le tir d’été. Celui-ci vous permettra de pouvoir tirer un renard à l’affut du 1er juin à la date de l’ouverture générale et ce même après que le chevreuil ait été prélevé. Le territoire sur lequel vous chassez n’a pas de bracelet Chevreuil ? Pas de problème ! Le Renard peut être également tiré lorsque vous chassez le Sanglier durant les périodes d’ouverture spécifique pour cette espèce et ce même en pleine Beauce. 14 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014 Vous aimez manier la pelle et la pioche ? Et vous êtes un passionné de chiens ? 21 équipages de vénerie sous terre officient dans le département, rejoignez leur rang ; ou mieux encore, créez votre propre équipage ! Vous ne connaissez pas les démarches à effectuer ? Contactez votre Fédération, elle vous renseignera. Vous pouvez également simplement contacter l’équipage de vénerie sous terre le plus proche de votre territoire si vous observez un terrier de Renard ou de Blaireau. Une carte des équipages de vénerie sous terre du Loiret est disponible sur le site internet de la Fédération. Lionel Vigouroux Technicien à la FDC45 « ... pensez réseau ! » RÉPARATION BRONZAGE MISE À CONFORMATION VENTE D'ARMES LISSES ET RAYÉES, NEUVES ET D'OCCASION CARTOUCHES... 3, place de la Nouvelle Orléans - 45000 Orléans [email protected] Tél. 02 38 88 59 45 Les NOUVEAUX secteurs TECHNICIENS / AGENTS RouvresSt Jean Sermaises Pannecières Nangeville Mainvilliers Orveau- Malesherbes Audeville Bellesauve Thignonville IntvilleCésarvilleCoudray Augervillela-Guétard Dossainville Boisseaux la-Rivière Morville-en-B. O Erceville Manchecourt Labrosse CharmontDimanche Engenville en-B. Ramoulu BriarresLéouville sur-Es. AulnayOutarville P Marsainvilliers Guigneville la-Rivière OndrevilleEstouy sur-Es. GrénevilleBondaroy Grangermo en-Beauce La NeuvillePithiviers- Pithiviers sur-EssonneÉchilleu Châtillonle-Vieil Chaussy Tivernon Bazoches- le-Roi JouyDadonville les-Gallerandes Boësse en-Pit. Yèvre-la-Ville Givraines LionOison Escrennes en-Beauce Ascoux Gaubertin Attray Laas Aschères- CrottesBoynes le-Marché en-Pit. BarvilleRuan Montigny BouzonvilleMareauen-Gât. Égry BouillySanteau aux-Bois aux-Bois en-G.Courcelles BatillyTrinay en-Gât. Vrigny NancrayBeauneArtenay Villereau Neuvillesur-Rimarde la-Rolande aux-Bois BucyChilleursRouvraySougy St Michel Ju Villeneuve- Patay Ste Croix Courcyle-Roi aux-Bois Montbarrois sur-Conie aux-Loges ChambonSt LoupSt Lyé- Bougy-lezLa Chapellela-Forêt Boiscommun des-Vignes la-Forêt Neuville Onzerain Chevilly Huêtre Coinces Frévi Montliard du-G Villamblain Tournoisis St PéravyLoury Nibelle la-Colombe Bricy Quiers-surIngrannes Nesploy Bezonde Rebréchien Gidy Cercottes St Sigismond Bellega Seichebrières Boulay-les-Barres Chanteau Sully-laEpiedsGémigny Trainou Chapelle en-Beauce Sury-aux-Bois Marignye Combreux (Auv.) Saran les-Us. Vennecy RozièresOrmes Beaucha Fleuryen-Beauce Semoy BucyCharsonville BoignyFay-auxsur-Hui les-Aub. St Liphard Coulmiers Vitry-aux-Loges sur-B. Loges St JeanChâtenoy St J.Ingré de-Braye Chécy de-la-Ruelle Donnery Cou HuisseauCombleux Orléans La Chapellesur-Mauves St DenisChâteauneufChaingy Baccon Mardié St M. St Denissur-Loire St J.- en-Val Vieilles-Mais de-l'Hôtel St Pryvé-St M. Bou le-Blanc sur-Joudr St MartinSt Ay Bouzy-la-Forêt d'Abbat Jargeau St HilaireOlivet MeungMareauDarvoy St M. Germignysur-Loire aux-Prés St AignanLe Bardon Ouvrouerdes-Prés O.-La Sandillon Cravant des-Gués les-Ch. Sigloy Férolles Source CléryMessas Bray-en-Val St André Guilly Baule MézièresLes Bordes St Cyr-en-Val St BenoitVillorceau lez-Cléry Bonnée sur-L. Dry Ardon VienneOuzo Beaugency St Père-sur-L. en-Val Tigy Neuvysur-L Marcilly-en-Villette Tavers en-Sullias Andonville Autruysur-Juines 2 1 Laillyen-Val 5 Jouy-le-Potier La Ferté-St Aubin Ménestreauen-Villette Sennely Vannessur-Cosson Sully-surLoire Viglain St Aignanle-Jaillard St Florent-le- Villemurlin Ligny-le-Ribault Isdes Cerdon SECTEUR 1 - OUEST SECTEUR 5 - SUD CENTRE ETIENNE JOUBERT Technicien Tél. : 06 72 96 12 50 ALAIN FOULON Technicien Tél. : 06 72 96 12 48 ÉRIC BABOUIN Agent Tél. : 06 72 96 12 51 PAULINE BARATTE Agent Tél. : 06 72 96 12 53 L S SECTEUR 2 - NORD Orville eville Desmonts Puiseaux TECHNICIENS SANS SECTEUR LIONEL VIGOUROUX Technicien Tél. : 06 11 98 81 62 SYLVAIN DEVILLARD Communication, migrateurs Tél. : 06 72 96 12 52 FLORENT TARDIF Agent Tél. : 06 20 41 74 10 LUC VÉRAN Suivi des clôtures électriques, maladies et mortalités animales Tél. : 06 11 98 81 63 ont Bromeilles uses Le BignonChevryMirabeau s.-le-B. BazochesChevannes sur-le-Betz Pers-en- RosoyFerrières Gâtinais le-Vieil Dordives e n Sceaux-du-Gâtinais Auxy Nargis Préfontaines Courtempierre Bordeauxen-G. Mérinville Foucherolles FontenayLa SelleErvauville sur-Loing Treillessur-le-Bied Corbeilles en-Gâtinais Girolles St LoupGriselles St HilaireMignerette uranville de-Gonois les-Andrésis Gondreville Cepoy Mignères Courtemaux Lorcy Corquilleroy Paucourt Chapelon Louzouer Chantecoq MézièresVillevoques Thorailles Châletteille- en-G. La ChapelleCourtenay Moulon sur-Loing G. Pannes St Sépulcre Ladon La SelleOuzoueren-Hermoy Montargis Chuelles St Maurices.-Bel. Villemoutiers sur-Fessard arde Amilly Villemandeur Montcorbon St FirminAuvilliersChevillon-sur-Huillard St Germain- des-Bois en-Gâtinais des-Prés Presnoy Triguères ConflansVimory ampsLombreuil Chailly-enDouchy Mormant- sur-Loing illard GyGâtinais sur-Vernisson les-Nonains Châteaurenard Thimory Solterre Oussoy-enMontcresson St Hilaireudroy Noyers Gâtinais sur-Puiseaux Cortrat La CourMarigny Melleroy sonsOuzouer- PressignyLa Chapellery des-Champs les-Pins sur-Aveyron VarennesLorris Montbouy Changy St Maurice-sur-Aveyron NogentMontereau sur-Vernisson 3 Le Moulinetsur-Solin ouerLoire Ste Genevièvedes-Bois Les Choux 4 Boismorand Dampierreen-Burly Nevoy Lion-enSullias -Jeune Langesse St Gondon Coullons Châtillonsur-Loire Champoulet Batillyen-P. Oussonsur-L. Bonnysur-Loire Beaulieu Pierrefitteès-Bois + 12 COMMUNES DU SECTEUR 4 Breteau Dammarieen-Puisaye Briare St Firminsur-L. Cernoyen-Berry OLIVIER LENORMAND Agent Tél. : 06 20 41 74 12 Feinsen-Gât. Ouzouersur-Trézée St Brissonsur-L. Autryle-Châtel AillantDammarie- sur-Milleron sur-Loing DAVID BARBIER Technicien Tél. : 06 15 11 65 04 Escrignelles Poilly-lez-Gien St Martinsur-Ocre Le Charme Adon La Bussière Gien ChâtillonColigny SECTEUR 3 - NORD EST Thou Faverelles SECTEUR 4 - SUD EST ÉTIENNE JACHEET Technicien Tél. : 06 80 70 67 18 JULIEN GRENETIER Agent + 20 COMMUNES DU SECTEUR 3 Tél. : 06 20 41 74 11 • Conseils en communication • • Création d’identité visuelle • • Conception pré-presse • • Rédaction • Photographies • • Régie publicitaire • Impression • Sologne Graphic est à votre disposition pour toute votre communication : • Logos, chartes graphiques •M agazines, lettres d’informations, Cartes de visite, flyers, catalogues, sets publicitaires, affiches, plaquettes, calendriers... • Banderoles, panneaux, plexi, dibond, adhésifs... •P LV, affiches 120 x 176, 320 x 240, 300 x 400... • Impression sur objets publicitaires De la réflexion à la réalisation... tout un monde de communication. Lamotte-Beuvron (41600) Parc d’activités de Sologne - BP23 Tél. : 02 54 88 10 23 - Fax : 02 54 88 71 82 Romorantin (41200) : 7 rue des Capucins Tél. : 02 54 76 00 63 - Fax : 02 54 76 64 48 [email protected] [email protected] Site : www.sologne-graphic.fr ARMURERIE Pierre Desforges • Vente et réparation • Armes • Munitions • Optique • Vêtements • Accessoires • Sanglier courant • Cadeaux www.armurerie-desforges.fr 02 38 34 09 33 Ferme Le Buisson RN 152 - 45300 Mareau-aux-Bois Dossier L’intersaison de chasse De beaux tirs en toute sécurité Les beaux jours sont de retour, la saison de chasse est finie et beaucoup d’entre nous remisons notre matériel de chasse dans les armoires en attendant la prochaine ouverture. Ceci étant dit, il faut également en profiter pour penser à la saison prochaine ! Révision, nettoyage, ajustement des armes et préparation aux tirs, autant de point à ne pas oublier si l’on veut réussir, en toute sécurité, sa saison de chasse. Faire réviser ses armes Un nettoyage en armurerie consiste à démonter entièrement le mécanisme de votre arme, à dégraisser, brosser, et lubrifier avant de remonter l’arme. Votre armurier en profite également pour vérifier l’usure de certaines pièces (percuteurs, ressorts) et vous conseillera sur la nécessité de les changer. Profitez-en pour demander à votre armurier si votre arme n’a pas besoin : d’un bronzage, d’une restauration des bois, ou d’un réajustage (opération consistant à supprimer le jeu entre la bascule et le canon de l’arme). Ces opérations demandent du temps et l’intersaison est la meilleure période pour réaliser ces différents travaux. Faites également vérifier vos optiques. Elles peuvent se dérégler et en période de chasse nous voyons trop souvent des chasseurs manquer ou blesser des animaux à cause d’armes déréglées. Ranger ses armes Pour ceux qui ont déjà rangé leurs armes. Attention, si vous ne voulez pas avoir de mauvaises surprises à l’ouverture, ne les laissez pas dans leurs housses car les écarts de température peuvent créer de la condensation à l’intérieur de ces dernières et peut endommager les bronzages. Stockez vos armes dans une pièce saine et n’hésitez pas à utiliser un déshumidificateur dans les coffres ou armoires qui peuvent manquer d’aération. © Armurerie Desforges Tous les 3 à 4 ans, pensez à faire réviser vos armes par un armurier. Un nettoyage approfondi réalisé par un professionnel est nécessaire pour le bon fonctionnement de votre arme. Le nettoyage du chasseur au retour de la chasse est indispensable mais insuffisant, notamment, après une saison très pluvieuse comme cette année. Des infiltrations d’eau peuvent avoir endommagé le mécanisme de votre arme. >> Dans l’atelier d’un armurier l’arme est démontée avec minutie. Se préparer au tir La Chasse est un sport et comme dans tous les sports, les pratiquants ont besoin d’entraînement pour être performant. Alors profitez également des beaux jours pour faire un passage au stand de tir. Les chasseurs de Petit Gibier peuvent faire un petit tour au stand de ball-trap où quelques séances de parcours de chasse leur permettront d’améliorer leur swing. Les chasseurs de Grand Gibier, peuvent faire un « Sanglier courant ». Le tir sur cible mouvante vous permettra d’apporter les corrections à votre tir et d’améliorer vos résultats pour la prochaine saison de chasse. « Tous les 3 à 4 ans, pensez à faire réviser vos armes. » Pierre desforges Armurier juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 19 Dossier L’intersaison de chasse Chasseurs à l’Arc, préparez votre saison Avec l’arrivée du mois de juin, la saison de chasse à l’approche va débuter. Mode de chasse privilégié par le chasseur à l’arc, ce chasseur solitaire arpentera les plaines et les bois avec son arc à la main. Mais avant de partir à la quête de son trophée, l’archer aura pris soin de préparer sa saison… © D Gest « L’archer devra surveiller l’état de sa corde... » L e printemps est une saison très active pour les chasseurs à l’arc, tant par les sessions d’entraînements que par la préparation de matériel. Préparez votre matériel L’intersaison est généralement mise à profit par l’archer pour vérifier le bon fonctionnement de son arc et de ses flèches. Pour les arcs traditionnels L’archer devra surtout surveiller l’état de sa corde d’arc, composée de plusieurs brins, l’usure de celle-ci se matérialisant par un effilochement dû aux différents frottements. Un bâtonnet de cire permettra dans un premier temps d’entretenir cette corde, mais son remplacement sera la garantie d’éviter la casse de l’arc lors de la rupture de la corde en pleine action de tir. 20 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014 Pour les arcs à mécanismes L’archer devra vérifier la corde mais également sur les arcs à mécanismes type « compound », l’état des câbles du mécanisme et des poulies. Le moindre doute dans l’état des câbles ou de la corde devra générer le remplacement de ces éléments. La durée de vie des ces éléments dépendra essentiellement de l’utilisation de l’arc, mais il est conseillé de changer ces éléments tous les 2 ans. Les flèches Les flèches composent l’autre partie du matériel de l’archer. Il conviendra de vérifier également leur état après chaque séance de tir, on n’imagine pas le mal que peut se faire un archer si une flèche vient à casser lors du tir. On vérifiera tout d’abord la rectitude des tubes, qui peut se corriger selon les matériaux utilisés pour la fabrication des flèches. Dossier L’intersaison de chasse Les plus faciles à corriger étant les tubes en aluminium et en bois. Par contre un tube en carbone présentant une imperfection doit être systématiquement exclu du carquois. L’archer devra contrôler aussi l’état des plumes de ses flèches car une fois lancée, un rachi de flèche peut se décoller et venir blesser l’archer. N’oublions pas que les bras de l’archer sont très exposés en cas de bris de flèches lors du tir et que les éléments tels que les branches d’arc, en forte tension, peuvent occasionner des blessures importantes. La meilleure solution pour se prémunir de tels types d’accidents sera sans doute un entretien régulier de son matériel. Le matériel d’affût Les éléments d’affûts ont également passé un hiver dans les bois. Nous sommes nombreux à laisser nos Treestands (plateformes métalliques d’affûts) ou échelles d’affûts fixés dans les arbres toute l’année. Or pour maintenir ces éléments, nous utilisons des sangles. Celles-ci sont soumises aux intempéries de l’hiver et la mousse viendra les recouvrir au cours de la saison hivernale. Point important de la sécurité, les sangles doivent être remplacées tous les deux ans. Vérifiez également leur positionnement, les arbres sont des éléments vivants dont la circonférence évolue, aussi vérifiez bien le positionnement de vos points d’attache. Enfin, la nature et son environnement changent en une saison, les branches poussent, les buissons s’épaississent, les fenêtres de tir doivent être contrôlées, afin d’optimiser les tirs en fonction des coulées empruntées par les animaux. systématiquement son meilleur profil ! Il arrivera de différents endroits et surtout dans des moments où vous ne l’attendez pas… Aussi entraînez-vous à tirer dans différentes positions : à genoux, assis, en vous retournant sur vous-même, etc. Réguler les nuisibles à l’arc La régulation des nuisibles pourra être également un bon moyen de ne pas perdre l’instinct de chasseur des archers. En pratiquant la régulation des ragondins, les archers s’entraînent durant toute la période hors saison de chasse. Les membres de l’ASCAL45 (Association Sportive des Chasseurs à l’Arc du Loiret) pratiquent la régulation dans le cadre d’un accord avec le Syndicat de Gestion du Canal d’Orléans. Cette chasse du Rat musqué et du Ragondin, est une excellente école pour la chasse à l’arc. Elle impose des conditions de tirs différentes à chaque sortie, un apprentissage de l’approche face à des animaux très méfiants tout en agissant pour la sauvegarde des berges du canal. L’ArcTrap Le tir au vol est également une question d’entraînement, le lancé de disque de mousse permet de se familiariser avec le tir en l’air de flèches flu-flu (avec un empennage large garantissant une retombée rapide). Le ballon de mousse permet aussi d’appréhender le tir en mouvement pour la chasse du petit gibier, puis la balle de mousse viendra confirmer la dextérité de l’archer. L’entraînement est également une composante importante de la période avant saison. Les archers, notamment avec les arcs traditionnels, doivent faire corps avec leur arc et le tir doit vraiment être instinctif. Seul l’entraînement régulier permettra au chasseur à l’arc d’être sûr que sa flèche est capable d’atteindre une des zones vitales (cœur, foie et poumon). Depuis un an, l’ASCAL45 bénéficie, grâce à l’aide de la FDC45, d’une machine d’ArcTrap qui permet de lancer des disques de façon régulière en positon « rabbit » ou tir au vol. Sachant que le plateau peut avoir parcouru plusieurs mètres le temps que la flèche aille de l’arc à la zone d’impact, l’archer devra anticiper son tir dans un mouvement comparable à un swing de joueur de golf, surtout sans arrêter son mouvement. Mais avec l’apprentissage, les réussites deviennent de plus en plus régulières. Préparer son tir Vous voilà averti et prêt pour démarrer cette saison de chasse à l’approche… Un entraînement régulier Un bon entraînement sera composé de séries de flèches tirées de façon régulière. Il est préférable de s’entraîner au moins une fois par semaine avec quelques séries de flèches plutôt que de se consacrer une fois par mois à tirer une centaine de flèches à la suite. La position et l’environnement de tir doivent être variés, l’animal ne vous présentera pas « le tir doit vraiment être instinctif. » françois lecru Administrateur de la FDC45 juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 21 Dossier L’intersaison de chasse Le Réseau Agrifaune « ... travailler sur les pratiques favorables à la biodiversité » © Hommes et Territoires Le Réseau Agrifaune (constitué de l’ONCFS, l’APCA, la FNC et la FNSEA) contribue au développement de pratiques agricoles favorables à la petite faune de plaine et à la biodiversité en milieu rural. F ondé en 2006, suite à la signature d’une convention « Agriculture - Faune sauvage – Chasse – Réseau Agrifaune » entre l’ONCFS, l’APCA, la FNC et la FNSEA, ce partenariat des acteurs des mondes cynégétique et agricole, constitue un réseau interactif d’échanges, d’expérimentations et de démonstration. L’action de terrain est une priorité du programme Agrifaune et, depuis 2010, la FDC45 participe activement à des expérimentations sur la thématique des « bords de champs ». Il s’agit plus largement de travailler sur les pratiques favorables à la biodiversité de ces milieux intéressant pour la petite faune de nos plaines céréalières, tout en conciliant ces pratiques avec les attentes agronomiques et économiques des agriculteurs. Après 4 années d’expérimentation sur les modalités de gestion de ces bords de champs (voir brève p. 5), une nouvelle expérimentation a vue le jour en 2013 sous l’intitulé « Restauration des bordures de chemins et pieds de pylônes par semis de fleurs sauvages » 22 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014 Pourquoi s’intéresser à ces éléments ? Les bordures de chemins adossées à des parcelles agricoles, ainsi que les pieds de pylônes électriques, jouent un rôle important en plaine céréalière pour le maintien de la biodiversité. Gérés de manière appropriée ce sont des refuges pour la flore spontanée et de nombreux invertébrés. Ils représentent également une zone privilégiée pour la petite faune, offrent refuges et sources de nourritures en insectes, en graines... Malgré les avantages écologiques et agronomiques qu’offrent ces espaces, leur gestion est rarement optimisée pour tirer parti des atouts potentiels. Comment restaurer ces milieux dégradés ? À travers cette nouvelle expérimentation, les objectifs des partenaires Agrifaune sont multiples : • Créer des milieux herbacés, diversifiés et pérennes : par le semis de fleurs sauvages, nous Dossier L’intersaison de chasse souhaitons que des milieux les plus naturels possibles se mettent en place. • Favoriser une végétation favorable à la biodiversité, aux auxiliaires de cultures, qui limite les adventices aux bords des parcelles. • Travailler sur l’acceptation de telles pratiques, en lien avec la règlementation. • Etudier les filières d’approvisionnement pour de tels mélanges. • Tester des mélanges de fleurs sauvages, en majorité vivaces. • Connaître l’impact de ces semis sur la flore adventice de la bordure et dans la parcelle, mais aussi sur des auxiliaires de cultures (carabes, pollinisateurs) • Proposer les techniques de mise en place de ces mélanges. • Promouvoir ces mélanges sur des bordures ou pieds de pylônes dégradés. Les différentes actions du projet 13 partenaires se sont regroupés pour mener ce projet qui s’articule autour de 4 actions… Une étude d’acceptabilité : réalisée par le CETU Etics, cette étude a permis d’analyser les freins et leviers de l’acceptation d’une telle pratique par les agriculteurs. Deux dispositifs expérimentaux : une plateforme avec des placettes nous permettra d’étudier les différents mélanges et espèces, un dispositif « grandeur réelle » répété sur plusieurs exploitations du territoire d’étude permettra de vérifier la réponse d’une sélection de mélanges et de la biodiversité associée sur le territoire. Une action tournée vers les aspects approvisionnement, réglementaires et économiques vient compléter l’étude. La notion de faisabilité technique ainsi que la concordance avec la réglementation, les aspects d’origines et de coûts des semences seront pris en compte. Localisation de l’expérimentation L’expérimentation a lieu sur le territoire du pays Loire Beauce, à l’ouest d’Orléans. Plusieurs agriculteurs se sont associés au projet et accueillent sur leurs exploitations les tests en bordures de champs ou pieds de pylônes. Les actions de sensibilisation et de communication seront menées sur le pays et seront également transposables à l’ensemble de la Beauce. Céline Lesage Directrice adjointe à la FDC45 © Hommes et Territoires Une phase de concertation : quels milieux souhaitons nous créer ? Cette phase permet de préparer l’étude expérimentale, la méthodologie, les sites d’expérimentation et surtout de créer, en fonction des différents objectifs et contraintes, les mélanges à tester pour restaurer les bordures et pieds de pylônes. >> Bord de chemin. juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 23 Lamotte-Beuvron (41600) Tél. : 02 54 88 10 23 - Fax : 02 54 88 71 82 Romorantin (41200) Tél. : 02 54 76 00 63 - Fax : 02 54 76 64 48 [email protected] Site : www.sologne-graphic.fr NOUVEAUX CHASSEURS Le nouvel examen du permis de chasser Le nouvel examen du permis de chasser Depuis le 1er janvier 2014, la formule du nouvel examen du permis de chasser a été mise en place. Désormais, le candidat est convoqué une seule fois pour une épreuve unique où sont réunies théorie et pratique. Ce nouvel examen dure, en moyenne, 1 à 2 heures. Nous allons dans cet article vous le décrire. rigide) ; soit un fusil semi-automatique (dans un étui souple). Cette arme est la nouveauté du nouvel examen. © FDC45 > noté sur 1 pt. La partie pratique 1er atelier : Parcours de chasse simulé avec tir à blanc. Le candidat, en action de chasse, doit franchir un obstacle (fossé ou clôture). Il lui sera envoyé 5 plateaux noirs. Il devra alors tirer les plateaux « tirables » en percutant l’amorce de la munition fictive. ATTENTION : Surtout ne pas tirer en direction de la silhouette humaine, à hauteur d’homme face à la haie, et en direction de la façade de la cabane sous peine d’élimination directe. > noté sur 6 pts + 1 pt de comportement. 2e atelier : Rangement de l’arme avant un déplacement en voiture À la demande de l’inspecteur, le candidat devra ranger : soit un fusil basculant (dans un étui souple ou dans une valise 3e atelier : Tir réel avec cartouches à grenailles Au choix du candidat, pourra être utilisé soit le fusil basculant, soit le fusil semiautomatique. L’inspecteur fera partir successivement 6 plateaux déclenchés à la voix par le candidat. Ces plateaux sont de deux couleurs : orange (espèces non chassables) dont le tir est éliminatoire et noir (espèces chassables) qui doivent être réellement tirés. ATTENTION : Une silhouette humaine peut à tout moment se présenter face au candidat. Tout épaulement ou tir dans sa direction est alors éliminatoire. > noté sur 6 pts + 1 pt de comportement. 4e atelier : Exercice de tir à l’arme rayée par un tireur posté en battue Le candidat, placé dans les conditions d’une battue, devra manipuler une carabine à verrou et tirer 2 sangliers courants avec des munitions réelles. > noté sur 5 pts + 1 pt de comportement. Durant toute la durée de ces ateliers, le candidat se doit de prendre en compte son environnement afin d’évoluer en toute sécurité. Toute manipulation de l’arme en direction de cabanes, véhicules, silhouettes fixes ou tournantes est immédiatement éliminatoire. Des avertissements peuvent être distribués aux candidats pour toute mauvaise manipulation de l’arme ou non prise en compte de l’environnement. L’avertissement coûte 1 point en plus des points de comportement. Au bout de 3 avertissements, le candidat est éliminé. La partie théorique Si le candidat n’a pas été éliminé, il devra répondre à une série de 10 questions théoriques sur des thèmes variés : organisation de la chasse, connaissances des chiens, des modes de chasse, de la biologie des espèces, des armes et munitions et de la législation. Une question éliminatoire, portant sur la sécurité, est posée. > P artie théorique notée sur 10 pts. Il faut au moins 25 pts sur 31 pts pour réussir l’examen. Formation préalable La formation est assurée par la FDC45 et comprend : • 1 journée initiale au Domaine de La Motte où sont développés la connaissance des armes, balistiques et munitions ; la manipulation fondamentale de l’arme ; l’approche des modes de chasse petits et grands gibiers ; démonstration du parcours pratique. • ½ journée sur le parcours pratique où sont effectués deux passages par candidat et ce, une semaine avant l’examen. Les candidats doivent fournir un travail sérieux de leur côté afin de se présenter avec le maximum de chance de réussite pour atteindre comme en avril 82% de réussite. Alain Foulon Technicien à la FDC45 juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 25 NOUVEAUX CHASSEURS Enquête « raccrocheurs » : bilan et perspectives Enquête « raccrocheurs » : bilan et perspectives Dans le cadre de l’enquête mise en place fin décembre auprès de chasseurs qui n’ont plus validé leurs permis depuis quelques années, voici quelques éléments issus de l’exploitation des retours. © D Gest • Le matériel : armes, munitions, vêtements… qui ne dépendent en rien de la Fédération. Mais pour l’avenir ne devons nous pas nous questionner sur notre façon de consommer ? Ne devrions-nous pas chercher à réduire les coûts en proposant des tarifs de groupes négociés pour différents produits avec des distributeurs ? Certaines pistes ont déjà été travaillées par la FDC45 comme pour les assurances chasse ou par des associations comme l’APAL avec ses pièges. R etour d’enquêtes exploitables : 62 (soit 8% des gens contactés). 39 déclarent avoir arrêté de chasser et 23 chassent encore. Pour ceux qui chassent encore : 3 dans le Loiret (problème fichier) • 3 dans la Seine-et-Marne • 3 dans le Cher • 6 dans le Loiret-Cher • 8 dans divers départements. Pour ceux qui ne chassent plus, les raisons invoquées (plusieurs réponses possibles par personne enquêtée) : santé, âge : 6 fois • Manque de temps : 7 fois • Trop coûteux : 20 fois • Pas de territoire : 3 fois • Manque de gibier : 17 fois • Perte du chien : 3 fois • Autre : 9 fois. Quelles réponses la FDC45 peut apporter ? Pour le coût, il faut déjà noter qu’il se sépare en trois grands éléments et qu’une réponse globale n’est pas appropriée: 26 l La chasse dans le Loiret n°38 - juin 2014 • Les cotisations obligatoires : le permis de chasser représente une somme majeure dans le contexte économique actuel mais il est nécessaire de comparer avec d’autres loisirs. Que se soit dans le domaine des licences sportives ou d’activités culturelles, soyons honnêtes, le prix d’un permis départemental ramener aux nombres de jours de chasse n’est pas plus coûteux qu’une place de concert ou qu’une séance dans une salle de sport. Certains diront « Oui mais moi je ne vais que deux ou trois fois à la chasse ! », et bien dans ce cas il y a le permis trois jours. À ce sujet quelques personnes nous ont interpellés sur l’éventuelle création d’un permis « à la journée ». Nous ne sommes pas fermés à cette idée, mais elle dépend du cadre national. Nous allons donc étudier les démarches nécessaires comme cela a été fait à l’époque pour la mise en place de la réduction des coûts pour les nouveaux chasseurs. Reste le permis national dont le prix est conséquent mais si l’on prend ce type de permis c’est que l’on a réellement des opportunités pour chasser à de nombreuses reprises dans différents départements. Il faut donc comparer ce qui est comparable et l’on est plus dans le cadre d’un budget de loisir « type licence de sport » mais plutôt « séjour au sport d’hiver ». Dans ce cas, encore une fois le coût du permis de chasser comparer à celui d’un forfait pour dévaler les pistes n’est pas exorbitant car il faut une fois de plus entrer en compte le nombre de jours de sortie. NOUVEAUX CHASSEURS Enquête « raccrocheurs » : bilan et perspectives • L’action de chasse : et nous voilà sur un sujet majeur sur lequel la Fédération n’a aucun pouvoir. Il n’est pas rare que certains chasseurs nous interpellent sur le prix du permis, dont près de la moitié va à l’Etat, mais lorsque l’on interroge ces mêmes chasseurs sur le prix de leurs actions… ils sont plus évasifs. En effet si dans certains départements, en particuliers dans ceux du Sud où il y a des ACCA, on trouve des actions sur des communales à moins de 100 €, il en est tout autrement dans le Loiret. Que se soit en privé ou en communale, les prix se sont adaptés à l’offre et à la demande. Ainsi il faut souvent plusieurs fois le prix du permis pour faire le prix d’une action, mais cela s’appuyait sur une forte demande. Aujourd’hui le nombre de chasseurs ne cesse de baisser et nombreux sont les responsables qui peinent à trouver le nombre d’actionnaires nécessaire au bouclage du budget annuel. Le contexte est donc en train de se modifier et l’offre devient de plus en plus importante, en particulier pour le grand gibier, mais les tarifs eux n’ont pas toujours été revus. Il n’y a donc rien d’étonnant que dans nos retours de questionnaires certains « raccrocheurs » avancent le coût comme le principal frein car dans la société actuelle, chacun souhaite dépenser au plus juste et si le produit n’est pas à la hauteur espéré le consommateur se tourne vers d’autres fournisseurs. Ceci nous amène donc à nous questionner sur un point prioritaire qui rejoint le paragraphe suivant : l’offre de chasse d’aujourd’hui correspond-t-elle aux attentes des chasseurs ? Pour le manque de gibier, il est important de noter que le questionnaire ne proposait pas d’identifier « quel type de gibier » était évoqué, pourtant 1/3 des réponses stipule en « remarque personnelle » le manque de « petit gibier » ou « perdrix ». Bien entendu les chiffres ne sont peut être pas représentatifs mais il suffit de rencontrer des chasseurs pour avoir confirmation de ces tendances. Sans aller vers des conclusions hâtives, il faut retenir ce que l’on entend si souvent : « Le grand gibier ça ne fait pas tout, on gardera des chasseurs si nous gardons du petit gibier ». Alors pour répondre à cela certains disent mettons du gibier, mais à cela nous avons dans nos questionnaires des retours qui nous disent que « j’ai raccroché à cause des lâchers de cocottes ! ». Alors est-ce la solution ? Les nouveaux chasseurs semblent intéressés par le petit gibier alors la Fédération se doit d’entendre ce message mais elle doit travailler en tenant compte que ce qui est proposé, soit par le prix soit par la qualité, ne correspond pas toujours aux attentes. Améliorer en quantité mais aussi en qualité les populations de petit gibier tout en gardant des tarifs raisonnables. Voilà un programme ambitieux et sans garantie de réussite mais la chasse de demain sera si aujourd’hui des décisions sont prises en ce sens. Reste le grand gibier qui peut servir de façon conséquente à maintenir le nombre de chasseurs mais sans revenir au précédent paragraphe, le problème des coûts est majeur. Que se soit pour le tarif des actions ou pour le poids des indemnisations des dégâts, il est primordial d’adapter populations de grands gibiers et demandes de ce type de chasse pour équilibrer les comptes. Reste quelques pistes à creuser sur les migrateurs ou les modes de chasse spécialisés comme la vènerie ou l’arc. De plus en plus de nouveaux chasseurs se tournent vers ce qui était autrefois anecdotique et un programme de développement pourrait sans doute s’imaginer. Pour cela une première démarche est la possibilité de faire découvrir ces chasses méconnues et que l’on ne pense pas pouvoir pratiquer dans le Loiret alors que nos territoires le permettent. Des associations se sont déjà attelées à ce projet comme l’Association des Jeunes Chasseurs ou l’Association des Chasseurs d’Oiseaux Migrateurs. Il faut aller plus loin et dans le futur penser à d’autres formes d’organisation de la chasse en adaptant l’offre à la demande. Cette enquête est un début pour la commission « prospective » et elle permettra d’axer des décisions de la Fédération concernant l’avenir de la chasse. Mais rien ne pourra se faire sans l’engagement d’une majorité de chasseurs et de responsables pour qu’une réelle mutation de la chasse ait lieu. Est-ce une utopie d’imaginer que dans quelques années sur une chasse communale quelques bracelets chevreuils soient vendus à des spécialistes de la chasse à l’approche, que cet argent serve à financer la gestion du petit gibier, que des journées de chasse au pigeon soient mis en œuvre sur des postes spécifiques en dehors des jours habituels de chasse… mais cela n’est pas si loin car certains ont déjà fait le pas. Reste maintenant à mettre en œuvre un système plus adapté à la société principalement urbaine du XXIe siècle qui zappe très vite, qui est de plus en plus diverses et variées mais qui garde un besoin majeur de contact avec la nature. À nous de jouer en étant à la hauteur de cette mutation. « Cette enquête est un début pour la commission prospective » Mathieu Teixeira Président de la commission « Nouveaux chasseurs – Prospective » juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 27 PUBS ASSOCIATIONS Les gardes-chasse particuliers Les gardes-chasse particuliers Depuis 2007, le garde-chasse particulier est soumis à une nouvelle réglementation et doit notamment suivre une formation imposée en matière de droit pénal, de police judiciaire et de police de la chasse. A utrefois incontournable, le gardechasse privé a, peu à peu, disparu, notamment dans les années 80, suite aux nouvelles dispositions fiscales, qui ne permettaient plus aux patrons de société de faire passer les frais d’entretien de leur propriété dans les frais d’entreprise. Toute l’économie de la chasse s’est considérablement modifiée, et la récession économique a fait le reste. En échange d’un loyer d’habitation au sein de la propriété, le gardien de propriété rend quelques services sur le territoire. Dans ce cas là, pas de professionnalisme, peu d’expérience et parfois des changements fréquents ce qui induit une méconnaissance du territoire. La solution est très mauvaise et de ce fait tous les anciens qui aiment raconter leur vie de garde et leurs exploits de chasse grincent des dents en voyant un métier bientôt au musée de la chasse ! Aujourd’hui, le nombre de gardes privés semble se maintenir mais ils restent peu nombreux. Espérons que cette nouvelle règlementation va redonner un souffle nouveau à cette profession en axant sur le professionnalisme. Une formation initiale très fournie est assurée par des gens compétents qui aiment partager leur savoir. Ces séances ont toujours un vif succès, et cela redonne de l’espoir sur le métier de garde-chasse. L’idée étant de rendre les futurs gardes plus responsables de leurs actes ceci grâce à une parfaite connaissance des procédures pénales, des droits et devoirs de chacun. © AGCPAL Certaines grandes propriétés ont été divisées, morcelées et les restrictions de personnel ont suivi. Les propriétaires ont souvent choisi de se passer des services d’un garde, tout en laissant à un simple gardien de propriété ou cultivateur le soin de l’entretien et de la chasse. Un exemple : j’ai, moi-même, suivi cette formation et aujourd’hui je suis garde assermenté. Mon parcours a été simple, mais non sans embûches. Ancien militaire, je suis parti à la recherche d’un emploi de garde, mais pas facile quand vous n’êtes pas du métier. J’ai, néanmoins, réussi à trouver un emploi comme ouvrier agricole et ceci sur une grande propriété. Ensuite, lorsque l’ancien garde est parti à la retraite, le patron m’a, tout naturellement, demandé si j’étais intéressé par le poste, tout en me signalant qu’il souhaitait un garde assermenté. C’était en 2007 et aujourd’hui j’en garde un excellent souvenir. J’ai appris énormément et grâce à cela j’ai moins d’appréhension lorsque je me retrouve devant un ramasseur de champignon ou un voleur de bois. J’ai également rencontré des gens formidables avec qui, aujourd’hui, je peux parler. aux gardes-champêtres ainsi qu’aux agents territoriaux. Dans l’exercice de ses fonctions, le garde doit faire apparaître un insigne visible avec la mention (garde-chasse particulier), il doit montrer sa carte d’agrément à toute interpellation et sa tenue doit être irréprochable. C’est pour satisfaire à toutes ces nouvelles exigences que l’Association des GardesChasse Particuliers Assermentés du Loiret (AGCPAL) est aujourd’hui à même de vous fournir tout ce dont vous avez besoin pour votre nouvelle fonction de garde. Bienvenue dans cette grande famille des amoureux de la nature. N’hésitez pas à nous contacter et, si vous le souhaitez, à nous rejoindre. Christian ARNAULT Président de l’Association des Gardes Chasse Particuliers Assermentés du Loiret Parmi les nouveautés de cette réglementation, il y a l’obligation de porter des insignes clairs de la fonction avec une tenue appropriée. Fini la plaque dorée et la pucelle (la loi) qui est désormais réservé juin 2014 - n°38 La chasse dans le Loiret l 29 CONTACTS Les services de la FDC45 11 rue Paul Langevin 45100 Orléans La Source Tél. : 02 38 69 76 20 Fax : 02 38 63 83 94 Email : [email protected] - Site internet : www.chasseursducentre.fr/site45 La direction Directeur : André Lutun DirectRICE adjointE : Céline Lesage le service administratif Isabelle Chatry 02 38 69 76 29 Accueil, secrétariat technique Véronique Gatellier 02 38 69 76 28 Secrétariat, suivi des adhérents Dominique Ivaldi 02 38 69 76 20 Secrétariat, standard, contentieux, piégeage, venaison, gardes particuliers, jachères Dorothée Lamy 02 38 69 76 23 Gestion financière Catherine Proa 02 38 69 76 27 Secrétariat, subventions, agents, plan de gestion Perdrix grise, examen et formation Permis de Chasser et dégâts de gibier Aurore Ramage 02 38 69 76 39 Secrétariat, cartographie, formation chasse à l’arc le service technique Les techniciens sans secteur Sylvain Devillard 06 72 96 12 52 Communication, migrateurs Luc Véran 06 11 98 81 63 Suivi des clôtures électriques, maladies et mortalités animales (SAGIR) Les binômes Techniciens / agents Céline Adam 02 38 69 76 21 Secrétariat, dégâts de gibier et plan de chasse grand gibier > Secteur 1 Ouest Étienne Joubert 06 72 96 12 50 > Secteur 3 Nord-Est David Barbier 06 15 11 65 04 O livier Lenormand + 12 communes du secteur 4 06 20 41 74 12 > Secteur 4 Sud-Est Étienne Jacheet 06 80 70 67 18 Julien Grenetier + 20 communes du secteur 3 06 20 41 74 11 Éric Baboin 06 72 96 12 51 > Secteur 5 Sud-Centre Alain Foulon 06 72 96 12 48 Pauline Baratte 06 72 96 12 53 > Secteur 2 Nord Lionel Vigouroux 06 11 98 81 62 Karine Colé 02 38 69 76 36 Communication visuelle Florent Tardif 06 20 41 74 10 Les partenaires ACOML Association des Chasseurs d’Oiseaux Migrateurs du Loiret Domaine de la Thiau 45250 Briare 02 38 37 04 17 ADCGGL Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier du Loiret 11, rue Paul Langevin 45100 Orléans AJC 45 Association des Jeunes Chasseurs du Loiret 11, rue Paul Langevin 45100 Orléans 06 72 14 49 17 AGCPAL Association des Gardes Chasse Particuliers Assermentés du Loiret Le Gilloy 45510 Neuvy-en-Sullias 06 49 15 74 51 Association des Chasseurs à l’épieu 3 hameau de chamault 77460 Chaintreaux 01 64 28 30 49 Association des gardes chasse de Sologne 33, rte de Clémont - 45620 Cerdon 06 86 89 95 34 ANCLATRA Association Nationale des Chasseurs de Lapin et de Défense des Chasses Traditionnelles 16, rue Coulvreux 45400 Fleury-les-Aubrais 02 38 84 22 56 ANLCF Association Nationale Association Nationale Fauconnier-Autoursier 11, rue Paul Langevin 45100 Orléans 06 09 51 85 96 APAL Association des Piégeurs Agréés du Loiret La Glandée de la Poterie 45290 Langesse 06 10 60 34 96 APCNL Association des Présidents de chasse et de Nature du Loiret 58, rue de la Libération 45490 Corbeilles 06 86 53 11 18 ARGGB de la Chasse au Féminin Association pour la Recherche du Grand Gibier Blessé Haras d’Aigremont 45260 Montereau 06 03 34 61 07 221, rue du Vivier 45400 Chanteau 06 78 31 94 72 ASCAL Association Sportive des Chasseurs à l’Arc du Loiret 11, rue Paul Langevin 45100 Orléans 06 07 79 92 35 Association de Vénerie sous-Terre La Sabarderie 45700 Vimory 06 16 09 10 23 FDP 45 Fédération Départementale de Pêche du Loiret 49 rte d’Olivet BP 8157 45081 Orléans Cedex 2 02 38 56 62 69 Société Centrale Canine Section Sologne 2, Clos de la Fromentée 45560 St Denis-en-Val 02 38 76 77 30 Association des lieutenants de louveterie 49 chemin de Romainville 45200 Paucourt 02 38 85 00 57 06 81 34 68 99 Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage Service Départemental 19 bis, rue du Civet 45150 Jargeau 02 38 59 90 37 Fax: 02 38 59 45 97 Les Amis de la Garenne 371, rue du Désert 45560 St Denis-en-Val 02 38 76 74 97 UNUCR CDRP 45 Comité Départemental de Randonnée Pédestre du Loiret Union Nationale des Utilisateurs de Chiens de Rouge 1240, rue de la Bergeresse 45160 Olivet 02 38 49 88 99 23, rte de Chilleurs 45300 Courcy-aux-Loges 02 38 34 12 47 la Recherche des grands animaux blessés conducteurs UNUCR Michel Alquinet Gien 06 14 48 35 22 Monique BADAIRE Pithiviers 02 38 30 09 20 / 06 07 08 89 50 Nicolas BENEZIT Châteaurenard 02 38 95 23 25 / 06 62 39 86 58 Christian BONDON Saran 02 38 73 11 62 / 06 86 37 45 16 Claude DOMIN Mérinville 02 38 87 23 69 / 06 30 07 16 71 Patrice DRIARDSt Maurice-s/ Fessard 02 38 97 84 31 / 06 78 98 05 09 Michel GILLOTON Donnery 02 38 59 00 95 / 06 87 96 57 19 Raymond GUÉRIN St Hilaire-St Mesmin 02 38 76 34 44 / 06 07 46 26 12 Jean LE PORS La Ferté-St-Aubin 02 38 76 63 40 / 06 03 46 81 06 Lucien MASSON Chalette-s/Loing 02 38 93 17 31 / 06 07 41 15 45 Marie-F. SELLIER Courcy-aux-Loges (déléguée départementale UNUCR) 02 38 34 12 47 / 06 87 15 87 81 Jean-Claude Steiner Bazoches-s/Betz 06 84 51 80 59 conducteurs ARGGB Sylvie FÉLIX Chanteau (déléguée départementale ARGGB) 02 38 75 37 56 / 06 78 31 94 72 Le pLus grand saLon de La chasse Munitions - Armes - Optiques - Chiens - Taxidermie - Voyages - Vêtements - Coutellerie - Archerie - Pêche - Aménagement du territoire - Automobiles La Bobine Défile Burk Photos : Fotolia, loisirsloirevalley, www.oweidemann.com, B. Berbessou, Ph. Aillery. 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