Journal no 7

Le Journal
de GYSMO & GOLIATH
Le bon régime de croissance !
Dans la vie d’un chien, et pour garantir sa santé future, il est impératif
de suivre les quelques principes suivants :
♦
Les repas doivent être donnés à des heures régulières. Prévoyez
trois repas quotidiens jusqu’à 4 mois, ensuite seulement deux.
♦
Que vous composiez une ration « maison » ou que vous achetiez
des aliments industriels, soyez rigoureux dans les proportions.
♦
N’hésitez pas non plus à tester plusieurs aliments industriels pour
chiots jusqu’au moment où vous trouverez celui qui convient le
mieux. En plus, ce ne sera pas forcément le plus cher.
♦
Pesez votre chiot une fois par semaine et consultez le vétérinaire
s’il reste 24 heures sans manger.
♦
Evitez enfin tout changement soudain de régime alimentaire. Une
modification doit être étalée sur une semaine au minimum.
♦
Quelle que soit la race, un chiot a des besoins énergétiques plus
importants que le chien adulte.
Petit chien deviendra grand
Sommaire
L’âge d’un chien
2
Comment identifier l’âge ?
Votre chien est âgé ?
édition 2014
PETIT CHIEN DEVIENDRA GRAND
Une alimentation équilibrée n’assure pas seulement la bonne
croissance du chiot, mais elle garantit également sa santé future.
Après le sevrage, le chiot aborde la période la plus délicate de son
existence, celle où son alimentation doit être surveillée de près.
Or, c’est la période où il quitte sa mère, ses frères et sœurs pour entrer
dans une famille d’adoption qui n’est pas toujours avertie du
déroulement de sa croissance.
Celle-ci sera d’autant plus rapide que sa taille est modeste. Un caniche
atteint son poids adulte à 8 mois, un terre-neuve vers 20 mois
seulement. Paradoxalement, c’est la croissance du plus grand qui est
la plus délicate, car la prise de poids est beaucoup plus importante et
dure plus longtemps.
Ainsi, un chiot berger-allemand pèse environ 500 grammes à sa
naissance, pour atteindre près de 35 kilogrammes un an plus tard, soit
septante fois son poids initial. Dans le même temps, un chiot cocker
voit son poids se multiplier par trente, et un chiot yorkshire par vingt.
Si un bébé humain grandissait au même rythme qu’un yorkshire, il
pèserait 70 kilogrammes à un an, tandis qu’au rythme du berger
allemand, il arriverait au poids incroyable de 200 kilogrammes !
C’est dire que les premiers mois jouent un rôle primordial pour la santé
future et la morphologie du chien.
Durant cette période, il doit disposer de tous les éléments
indispensables à la bonne construction de son organisme. Autrefois, on
nourrissait le chiot, comme l’adulte, de restes de table ou de viande à
bas prix. Résultat : nombre de chiens souffraient de rachitisme, dû à la
carence en vitamine D et en calcium.
A éviter, carences et excès
Aujourd’hui, les aliments industriels (croquettes ou pâtées) destinés
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aux chiots évitent les carences, font gagner du temps et facilitent la vie
des propriétaires. Plus besoin de peser et de calculer les rations de
viande (protéines), de céréales (amidon, énergie), de légumes verts
cuits (fibres), d’huiles végétales (acides gras essentiels), sans oublier
le complément minéral vitaminé (pour la construction du squelette et le
fonctionnement cellulaire).
Bref, plus besoin de faire la « popote » pour son compagnon.
Pourtant, certains maîtres croyant bien faire ajoutent une petite note
personnelle (quelques bouts de viande, un peu de fromage, une rasade
de vitamines et de minéraux) dans la gamelle, ou offrent un dessert.
Or les excès peuvent provoquer des problèmes aussi graves que les
carences : ostéofibrose (excès de vitamine D et carence en calcium) et
ostéodystrophie hypertrophique (excès de vitamine D et de calcium).
Suivez les indications du vétérinaire
Ces maladies entraînent des anomalies osseuses responsables de
boiteries très douloureuses avec pattes déformées et gonflées au
niveau des articulations. Le traitement du vétérinaire arrêtera l’évolution
de la maladie, mais ne pourra pas réparer les déformations du
squelette qui handicaperont le chien à vie.
Autre forme d’excès : le surdosage. Le chiot a bon appétit et le maître
n’est que trop heureux de la satisfaire. Alors, il en rajoute.
L’ennui est que le joli chiot replet est prédisposé à devenir un adulte
obèse avec à la clé, menace de diabète, insuffisance rénale,
surmenage cardiaque, arthrose, etc… Sans compter que l’anesthésie
générale requise pour une intervention chirurgicale sera plus délicate.
Moralité : pour les recettes maison, suivez bien les indications du
vétérinaire, donnez vitamines et compléments minéraux en quantité
surveillée, oubliez les friandises et n’ajoutez rien à un aliment industriel
complet.
Votre chien vivra mieux et sans doute plus longtemps !
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COMMENT IDENTIFIER L’AGE D’UN CHIEN ?
On reconnaît l’âge des chiens à leur denture ou à leur dentition.
Employez le mot qui vous plaît : la « dentition » signifie en effet
l’évolution dentaire, et sachez que le substantif « denture » désigne
l’ensemble de ces dents.
42 dents, telle est la denture complète du chien pour quelque race que
ce soit.
Les incisives (ou dents de devant) sont les plus faciles à reconnaître
par leur situation, leur rôle et leur forme. Elles n’ont pas comme chez
l’homme l’aspect de petites pelles égales, mais une forme trilobée (ou
fleur de lys) qui s’use et disparaît avec l’âge. Les deux du milieu portent
le nom de pinces, les suivantes sont les mitoyennes, et les latérales
sont les coins.
Les canines (ou dents de côté) sont ces crocs allongés, coniques, faits
essentiellement pour accrocher et déchirer, et qui sont l’arme naturelle
des carnivores.
Les molaires sont toutes les autres dents (ou postérieures) cachées
par les joues. Larges, solides et volumineuses, leur rôle est d’arracher,
d’écraser, de meuler. L’usure des molaires est très lente. Elles ne sont
pratiquement d’aucun intérêt pour l’appréciation de l’âge d’un chien.
Le nombre de dents permet de déterminer l’âge du chiot
Les chiots naissent sans dent. Les dents de lait sortent très
rapidement, et vers l’âge d’un mois et demi, la denture de lait est
complète. Le nombre de dents de lait est donc un critère permettant de
déterminer approximativement l’âge du chiot que l’on va acheter.
En effet, la tromperie la plus fréquente en matière de vente de chiots
porte sur l’âge ; on essaie souvent de vendre un animal à peine sevré
pour un chiot de trois mois.
Bien serrées au départ, les dents de lait s’espacent progressivement,
puis à l’âge de quatre mois, les incisives commencent à tomber.
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Pendant les deux mois suivants, on assiste au renouvellement complet
de la denture. A sept ou huit mois, celle-la est complète, et la formule
dentaire pour chaque mâchoire doit être la suivante :
♦
20 à la mâchoire supérieure
6 incisives, 2 canines, 8 prémolaires, 4 molaires
♦
22 à la mâchoire inférieure
6 incisives, 2 canines, 8 prémolaires, 6 molaires
Chez l’adulte
L’usure des dents de l’adulte est à la fois plus lente et plus irrégulière.
Elle est en effet fonction de l’alimentation du chien, des habitudes qu’il
peut avoir de jouer avec des cailloux, de nombreux facteurs dont il faut
toujours tenir compte quand il s’agit de déterminer aussi exactement
que possible l’âge du chien développé.
A 1 an, les incisives sont blanches, intactes, et parfaitement trilobées.
A 15 mois, le lobe central de la « fleur de lys » est entamé.
De 18 mois à 2 ans, s’usent les pinces de la mâchoire inférieure, puis
les mitoyennes inférieures.
De 2 ans à 3 ans, la « fleur de lys » des pinces supérieures disparaît.
A 3 ans, elles sont nettement nivelées.
A 4 ans, les incisives, nivelées (tant les pinces que les mitoyennes),
gardent encore leur contact.
A 4 ans et demi, elles jaunissent, s’écartent discrètement les unes des
autres.
A 5 ans, la « fleur de lys », aspect trilobé des années jeunes, n’est plus
qu’un lointain souvenir et les dents s’écartent encore.
A 6 ans, tous les signes déjà signalés se confirment. Les dents sont de
plus en plus jaunes.
A 7 ans, l’aspect de la denture ne suffit plus pour permettre d’évaluer
l’âge du chien.
Dès lors, l’état de l’œil, la cataracte qui s’installe, les poils blancs qui se
multiplient permettent seuls au praticien ou à l’éleveur averti de se faire
une opinion de l’âge du chien. Mais dès 8 ans, il devient à peu près
impossible de préciser l’âge. En effet, il en est des chiens comme des
gens : les apparences sont trompeuses !
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LE VIEILLISSEMENT DE NOS BOUVIERS
L'espérance de vie a beaucoup augmenté chez le chien, grâce aux
progrès de la médecine vétérinaire et grâce à l'hygiène de vie que
doivent leur assurer leurs maîtres.
Le vieillissement est, en fait, un processus naturel débutant dès la
naissance du chien. Savoir gérer le vieillissement de son chien n'est
pas toujours simple. Il est tout d'abord important de connaître son
chien, notamment sur les problèmes le concernant (dysplasie, sténose,
allergie, tartre, agressivité, problème cardiaque... etc). Comme pour un
être humain, l'homme qui prend de l'âge sait gérer son mode de vie
selon les incidents de son parcours. En effet, l'évolution du
vieillissement s'effectue généralement par « à coups ». Qui n'a pas
entendu l'expression « il a pris un coup de vieux » ! Et lorsqu'il y a eu
rupture d'équilibre, l'animal comme l'homme ne peut jamais revenir à
un état antérieur.
Le chien est avant tout un animaI social qu'il ne faut en aucun cas
isoler lorsqu'il commence à vieillir. On le remarque en beauté, de
même qu'en travail. Le chien est moins «beau», moins « performant»,
par conséquent moins « intéressant ». Il mérite, pourtant, autant
d'attention qu'un chiot. Face à chaque problème existant (digestion,
dentition, rein, cœur, squelette etc...), un traitement peut être mis en
place pour palier à la difficulté en question. Mais il est important de
savoir et de connaître les hauteurs de médicalisation que l'on souhaite
apporter à son chien, car tous ces traitements ont un coût, un budget.
En règle générale, on procède à un premier bilan de santé (prise de
sang) vers l'âge de 6-7 ans. Cet âge est souvent un cap à passer pour
les Bouviers Bernois. Une analyse d'urine, ainsi que des clichés
radiographiques (cœur, poumons, colonne vertébrale ou articulations)
peuvent compléter ce bilan. Cette période correspond également à
l'apparition de maladies diverses, voire d'insuffisances pour certains
organes.
Lors d'un vieillissement normal, on remarque:
- Une insuffisance rénale progressive avec une augmentation de la
soif, de la fréquence des mictions, des troubles digestifs chroniques, un
amaigrissement.
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- Un vieillissement cardiaque avec une intolérance à l'effort, une toux,
des difficultés respiratoires, un ventre distendu.
- Une hypertension.
- Des problèmes dans la mobilité, la locomotion.
- Un vieillissement cérébral
Tous ces aspects peuvent se traiter à l'aide de médicaments, de
compléments alimentaires ou encore par des aliments médicamenteux.
La prévention de tous ces risques se nomme LA GERONTOLOGIE;
lorsqu'il y a un traitement pour une ou plusieurs de ces affections (dont
l'incidence augmente obligatoirement avec l'âge), cela se nomme LA
GERIATRIE.
D'un point de vue comportemental, le vieillissement cérébral s'appelle
le «SYNDROME D'INVOLUTION»; On peut parler d'un retour vers
l'enfance, mais avec différents aspects tels que :
- Troubles de la cognition (traitement de l'information) pouvant conduire
à des altérations des conduites sociales, comme des agressions
envers d'autres chiens ou des humains, de la malpropreté, une perte
d'orientation avec des fugues (car l'animal se perd).
- Troubles émotionnels avec l'apparition d'un état anxieux, souvent un
hyper attachement à ses propriétaires ou à des personnes présentes.
- Troubles thymiques ou troubles de l'humeur avec des perturbations
de l'organisation du sommeil, de l'irritabilité et de la dysorexie ou
anorexie.
Bref, le chien rentre dans une espèce de bulle, c'est à dire que ses
centres d'intérêt vont se rétrécir. Il passe de l'intérêt de jeux avec les
copains, les gens, les stimulations extérieures, à «Mon maître et Ma
gamelle», perdant ainsi toute notion d'anticipation pour ne vivre que le
moment immédiat. C'est une forme d'Alzheimer, voire même d'Autisme.
Attention toutefois à ne pas confondre, ni à négliger l'origine somatique
de tous ces troubles. Des symptômes, pouvant rappeler le syndrome
d'involution peuvent correspondre à d'autres aspects, comme le
syndrome de Cushing, les tumeurs du diencéphale ou encore les
métastases d'adénocarcinome mammaire ou rénal.
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Comme exemple, après une petite promenade, un chien s'est
littéralement écroulé, s'écrasant de l'avant, s'affaissant de l'arrière, ne
montant plus les escaliers, gémissant lorsque le maître s'absentait
(début d'une certaine sénilité).
Une visite chez le microkinésithérapeute, un régime alimentaire adapté
à ses besoins physiologiques, un entraînement tous les 2 jours par une
promenade d'une heure, un collier DAP (à base de la phéromone
d'apaisine qui permet d'éliminer les états anxieux), un traitement d'antiinflammatoire nouvelle génération et une stimulation au sein d'une
meute de chien, lui ont permis de renaître, de se remuscler, d'aborder à
nouveau la vie en toute confiance, de prendre même des initiatives.
En fait, plus le chien est stimulé, moins les contacts diminueront; laisser
le chien dans son isolement est le meilleur moyen d'aggraver ce
processus.
II est rare de parler du vieillissement de l'animal, alors que l'on peut
trouver de nombreux parallèles avec le vieillissement de l'homme.
Christine de Turckheim.
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COMMENT AIDER SON CHIEN A BIEN VIEILLIR ?
Toutes les maladies de l'âge ne sont pas irréversibles
Multiplier par sept l'âge de son chien pour le comparer à celui d'un
humain est un faux calcul, car il dépend d'abord de sa taille (voir le
tableau ci-après). Ainsi, un grand chien atteint son 3ème âge vers 6
ans et un petit vers 10 ans. Ce seuil de vieillesse franchi, une
modification du comportement et diverses maladies, qu'il faut savoir
repérer pour offrir à son compagnon une fin de vie la plus agréable
possible, peuvent survenir.
Les troubles qui doivent vous alerter
L’accélération du processus de vieillissement chez le chien fait que le
maître sous-estime souvent l’âge réel de son compagnon.
Conséquence : de nombreux troubles de comportement ne sont pas
traités dès leur apparition et sont attribués à un changement d’humeur
sans importance.
Le vieillissement se caractérise par un phénomène d’affaiblissement
général des fonctions de l’organisme. Tous les organes sont
concernés, bien que les signes visibles de vieillissement paraissent
parfois bénins :
Blanchissement et / ou chute des poils
Toux intermittente
Chute des dents
Perte d’appétit
Sommeil difficile
Prise de poids
L'insuffisance rénale
Plus fréquente chez les petites races, elle se manifeste par une soif
excessive, des vomissements et une mauvaise haleine. C'est une
maladie grave à traiter sans retard (les reins assument mal leur
fonction d'élimination et de filtre).
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Les maladies cardiaques
Elles sont aussi plus répandues chez les petits chiens. Fatigue,
essoufflement, résistance à l'effort amoindrie, toux (nocturne au début,
puis plus fréquente) en sont les principaux signes. Une consultation
chez le vétérinaire s'impose, d'autant plus que les traitements
améliorent les symptômes et prolongent significativement la vie de
l'animal.
L'arthrose
Avec l'âge, le cartilage se dégrade et protège moins bien l'articulation
qui devient douloureuse. Le chien (surtout de grande race) boite, peine
à se lever et à monter ou descendre les escaliers. Le surpoids est un
facteur aggravant. Le vétérinaire prescrira des antalgiques : il existe
aussi des compléments alimentaires et des aliments complets
«seniors» pour préserver la santé du cartilage.
Le diabète
On le décèle lorsque le chien boit beaucoup plus que d'ordinaire. Le
traitement consiste en injections quotidiennes associées à un régime
strict. L'insuffisance de la glande thyroïde affecte également le chien
âgé, comme celle des glandes surrénales ou de l'appareil reproducteur.
Les cancers
Les pathologies sont variées, les traitements et les chances de
guérison aussi. Les cancers cutanés, par exemple, s'opèrent
facilement, ceux des organes génitaux mâles nécessitent une
castration. Certaines chimios peuvent être administrées par le
vétérinaire ; d'autres, plus lourdes, ainsi que les radiothérapies
nécessitent une collaboration avec l'Hôpital vétérinaire de Zurich.
La vue et l'ouïe
Le chien âgé souffre souvent de cataracte : le cristallin s'opacifie et la
vision se trouble : il est possible d'opérer. Les causes des affections
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oculaires sont également multiples : infections bactériennes ou virales,
traumas, corps étrangers, cancer, maladies métaboliques (cataractes
diabétiques) ou d'origine héréditaire (malformation des paupières,
glaucome, atrophie de la rétine, cataracte) et autres.
Les yeux de votre Bernois sont précieux; il faut donc éviter de vous
improviser «ophtalmologue» et de soigner «à l'aveuglette» le problème
oculaire de votre Bernois. Si vous croyez que votre chien souffre d'un
problème oculaire, consultez le vétérinaire dans les plus brefs délais.
Lui seul peut émettre un diagnostic précis et prescrire les médicaments
appropriés de façon à prévenir des complications désastreuses
(Consultez Info magazine n° 74).
La surdité est difficilement décelable par le vétérinaire. Le maître est
beaucoup plus apte à se rendre compte que son animal ne l'entend
pas. Le phénomène est irréversible.
Les dents
Tartre, parodontose, chute et infection sont courants. Brossage,
produits à ronger et détartrages sont indispensables pour conserver
longtemps des dents saines.
Dermatologie
Les verrues sont fréquentes; les tumeurs graisseuses, bénignes mais
grosses et gênantes, seront opérées. Il est important de bien surveiller
son chien et de s'alarmer en cas de modification du comportement, de
perte d'appétit, de soif excessive, de fatigue et de pathologies
chroniques. Dès l'âge de 10 ans, des contrôles réguliers, lors des
rappels de vaccinations par exemple, permettront de déceler des
maladies associées à l'âge et de les soigner avant qu'elles ne
s'aggravent et ne deviennent irréversibles.
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Son comportement change, adaptez le vôtre !
Promenades
Avec l'âge, le chien dort davantage et plus profondément.
Sa vitalité est amoindrie et il faut adapter les promenades, plus courtes
et moins rapides. Mais un minimum d'une demi-heure de sortie
journalière est nécessaire, surtout si le chien souffre d'arthrose : il faut
insister pour qu'il marche afin d'éviter une atrophie musculaire.
Nourriture
Le vieux chien se dépense moins : diminuez de 20% sa ration de
nourriture et choisissez des aliments «senior», riches en protéines
sélectionnées pour éviter les problèmes rénaux. Bannissez viandes
rouges et abats au profit de viandes blanches.
Surveillance
Le système nerveux vieillit aussi : le chien peut perdre l'orientation et il
faut le garder à l'œil en promenade, surtout s'il devient sourd.
Habitudes
Modifiez le moins possible les habitudes de votre senior : la routine est
rassurante et les changements sont sources de stress.
Indulgence
Enfin, soyez patient et indulgent s'il ne passe plus son temps qu'à
dormir et à attendre sa gamelle et sa promenade.
Quel âge aurait votre chien s’il était un humain ?
Seuil de vieillesse
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VOTRE CHIEN EST AGE ?
Les propriétaires de chiens âgés, vieillissant plus lentement que leur
compagnon à 4 pattes, sous-estiment leur âge et les troubles qui en
découlent. Un médicament vétérinaire permet désormais d’améliorer la
qualité de vie des chiens du troisième âge. Tout comme les humains,
les chiens subissent les effets du grand âge. Ils vieillissent même à un
rythme bien supérieur, puisqu’il est par exemple établi qu’un chien de
petite race âgé de vingt ans est aussi âgé qu’un être humain de 100
ans !
Mais attention, la nature n’est pas équitable, puisque les chiens de
races les plus grandes (Dogues, Bergers Allemands, Saint-Bernard…)
vieillissent beaucoup plus vite que les chiens de petites races (moins
de 15kg.) Un seul exemple : un gros chien âgé de 10 ans est déjà un
vieillard de 94 ans en “ âge équivalent humain ”, alors qu’un petit du
même âge atteint tout juste la soixantaine.
Si rien n’est fait pour ralentir le processus de vieillissement, le chien
âgé présentera des troubles plus importants tels que la baisse des
facultés (vue, ouïe, odorat), le manque de vivacité, difficultés à se
déplacer, une agressivité inhabituelle ou la perte des réflexes de
propreté… Pour la santé de l’animal, pour sa longévité, il est important
de savoir reconnaître ces signes. Le propriétaire pourra alors en parler
à son vétérinaire, car ces troubles peuvent être traités.
KARSIVAN a été spécialement conçu pour traiter les troubles de la
sénescence des chiens âgés. La nouveauté de ce médicament réside
dans l’approche résolument généraliste des problèmes liés au
vieillissement. Pour la première fois, un médicament vétérinaire agit sur
l’ensemble de l’organisme de l’animal en améliorant l’alimentation des
tissus en oxygène et en augmentant l’activité cellulaire au niveau de
tous les organes : cœur, cerveau, muscles, poumons… Par cette action
globale, la qualité de vie du chien âgé est améliorée… ainsi que celle
de ses maîtres !
Principaux signes du vieillissement
-
Manque de dynamisme
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-
Tendance à la somnolence
Altération du poil
Difficultés à se déplacer
Fétidité de l’haleine
Essoufflement
Prise de poids
Manque d’équilibre
Irritabilité et agressivité
Manque d’appétit
Incontinence
Dès les premiers signes du vieillissement de votre chien, n’hésitez pas
à en parler à votre vétérinaire, car il saura vous conseiller. Certaines
dégénérescences ne produisent pas de symptômes particuliers au
début de leurs apparitions, mais elles évoluent bien souvent vers
l’insuffisance cardiaque. Heureusement, nous disposons de nos jours
de médicaments très efficaces, qui ont fait leurs preuves chez l’homme,
et qui sont désormais présentés sous des formes adaptées à l’espèce
canine. Ils permettent sans aucun doute de prolonger dans de très
bonnes conditions la vie des chiens cardiaques.
Autre tendon d’Achille, les reins, véritable usine d’épuration de
l’organisme. Ils captent dans le sang les substances toxiques pour les
éliminer dans l’urine. Le rein vieillit inéluctablement. Cependant, le
chien a des réserves énormes en matière de capacité rénale, et on
estime que les signes cliniques n’apparaissent que lorsque 75% des
reins sont détruits. On a longtemps cru que diminuer le taux de
protéines de la ration pouvait retarder l’apparition de ces lésions. Il n’en
est rien. Cette restriction ne s’impose que lorsque l’insuffisance rénale
est avérée. Il existe alors des traitements (les mêmes que pour
l’insuffisance cardiaque, souvent associée) qui ne sont que palliatives.
Il n’existe pas en effet, pour des raisons économiques, de centre de
dialyse pour chiens. La greffe de reins n’est pas encore au point, mais
pourrait être une solution d’avenir.
Hygiène de vie
D’autres appareils sont à surveiller, en particulier, maintenir une bonne
hygiène bucco-dentaire. Les dents du chien vieillissant s’entartrent. Les
conséquences en sont une mauvaise haleine, une difficulté quant à la
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prise alimentaire, pouvant entraîner une baisse de l’appétit. Par
ailleurs, des germes présents dans le tartre peuvent passer dans le
sang et se disséminer dans le cœur ou le poumon. Si les dents sont
fortement atteintes, un détartrage chez le vétérinaire s’impose.
La pathologie oculaire est également riche au cours du troisième âge
canin. La plus fréquente est la cataracte, qui correspond à une
opacification du cristallin, la “ lentille ” de l’œil. Pour des chiens très
atteints, il existe aujourd’hui une technique dite de “ phacoémulsification ” qui permet en quelque sorte d’aspirer le cristallin
atteint. Cette intervention est réalisée par quelques vétérinaires
spécialisés en ophtalmologie. Ceci étant, quelle qu’en soit la cause,
une baisse de vision pouvant aller jusqu’à la cécité complète est assez
bien supportée par l’animal, à condition de ne pas modifier son
environnement.
Troisième âge ?
Autre question fréquemment posée au vétérinaire : mon chien est-il
“ gâteux ” ? Même si les signes du vieillissement cérébral sont moins
visibles que chez l’homme, il est certain qu’ils apparaissent également
chez le chien. Défaut d’oxygénation, dégénérescence des cellules
nerveuses contribuent à réduire les facultés d’apprentissage. Le chien
âgé peut même “ oublier ” certains ordres simples qu’il exécutait
parfaitement, voire développer une certaine agressivité face à des
stimulations nouvelles.
Nous, humains, prenons des rides avec l’âge. La peau lâche du chien
ne permet pas de les observer, mais différentes modifications
accompagnent le vieillissement : ainsi, il est fréquent d’observer une
sécheresse cutanée avec production de squames (pellicules). La peau
s’amincit, le pelage est moins dense.
On observe aussi un blanchiment des poils appelé canitie. Les
infections de la peau sont également plus fréquentes. Il est alors utile
de supplémenter la ration en vitamines, oligo-éléments et acides gras,
pour obtenir un pelage de meilleure qualité. Des shampooings
spécifiques, conseillés par le vétérinaire, peuvent également être
employés.
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Dur, dur de se lever !
Le chien âgé, comme l’homme, est sujet à des affections
dégénératives telles que l’arthrose. Elle entraîne une certaine raideur
au lever, et provoque parfois des douleurs insupportables. La douleur
est encore un phénomène peu exploré chez le chien. Toutefois, il est
de notre devoir de la soulager. Il existe aujourd’hui de nombreux antiinflammatoires spécifiquement destinés au chien, qui permettent de
leur apporter un confort de vie bien meilleur. Attention à
l’automédication : ce qui convient au Maître n’est pas toujours bon pour
le chien ! L’avis du vétérinaire est essentiel, car les doses et les
produits ne sont pas les mêmes. Des surdosages peuvent en effet
aboutir à des complications digestives (ulcères) parfois gravissimes.
Retenons pour ce chapitre les bienfaits d’une promenade “ cool ” et
quotidienne.
Les cancers
En dernier lieu, le chien âgé demeure la proie idéale de tous types de
cancers. Ce dernier est aujourd’hui une des principales causes de
mortalité chez l’homme. Il est en passe de devenir la première, après
les maladies cardio-vasculaires. Il se produit la même chose pour le
chien, de mieux en mieux médicalisé. Le chien a cependant un
avantage sur nous : il ne fume pas…
Dès lors, les cancers primitifs du poumon sont rarissimes. Quand cet
organe est atteint, il s’agit en général de métastases d’autres cancers.
En revanche, l’espèce canine est très sujette à certaines tumeurs
comme les cancers mammaires, généralement sous la dépendance
des hormones sexuelles. On sait aujourd’hui que stériliser une chienne
avant ses premières chaleurs annule totalement le risque de tumeurs
mammaires.
Si cela n’a pas été le cas, tout nodule suspect, aussi petit soit-il, doit
être enlevé immédiatement, puis analysé. Il existe aussi des
prédispositions raciales : ainsi le Boxer est-il très sujet à certains types
de tumeurs, présentant un risque 3 fois plus élevé par rapport à
l’ensemble des races canines.
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La tendresse…
Ceci étant, le cancer n’est plus une fatalité. En dehors des méthodes
chirurgicales toujours indispensables, des protocoles de chimiothérapie
et de radiothérapie sont désormais au point. Il faut, dans ce contexte,
toujours raisonner en fonction de la durée de vie de l’animal : si on a
réussi à la prolonger de 6 mois, dans de bonnes conditions de confort,
cela peut nous paraître bien court. Cependant, cela correspond à
environ 6 – 7 ans chez l’humain. Le jeu en vaut la chandelle.
Et puis, il existe quelque chose qui ne s’administre ni en piqûres, ni en
pilules : la tendresse ! Soyons tolérants vis-à-vis des petites
insuffisances de ceux qui nous ont accompagnés si longtemps et qui
partagent tant de souvenirs. Nous n’aurons ainsi aucun remords quand
viendra le jour de nous dire au revoir.
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