Dessiner-tracer - Université Lille 3
Transcription
Dessiner-tracer - Université Lille 3
SEPT 2011 > SEPT 2012 NORD-PAS DE CALAIS / PICARDIE / BELGIQUE Un projet de l’Association des Conservateurs des Musées du Nord-Pas de Calais Dessiner-Tracer en quelques mots De l’automne 2011 à l’automne 2012, l’Association des Conservateurs des Musées du Nord-Pas de Calais conçoit, en collaboration avec l’Association des Conservateurs des Musées de Picardie, le réseau des musées de l’Université Libre de Bruxelles, le musée de Namur, le Fonds régional d’art contemporain de Picardie, le réseau 50° nord et l’Université Charles de Gaulle Lille 3, un programme intitulé Dessiner-Tracer. S’appuyant sur l’inventaire des collections publiques de dessin, Dessiner-Tracer donne lieu à l’organisation de 40 expositions dans 20 musées et le frac picardie. Une revue, intitulée Cursif, rend compte de la richesse du projet. De la dimension patrimoniale à la création la plus contemporaine, Dessiner-Tracer s’adresse à tous les publics avec des actions de médiation spécifiques (ateliers mobiles, édition d’un livret du petit visiteur, colloque). Durant une année, DessinerTracer envisage le dessin dans tous ses états : artistique, scientifique, éducatif et ludique. ____________________ Dessiner-Tracer c’est : >> 20 musées dans le Nord-Pas de Calais, Picardie et Belgique : Amiens - Fonds régional d’art contemporain Amiens - Musée de Picardie Beauvais - Musée départemental de l'Oise Bergues - Musée du Mont de Piété Bruxelles – Réseau des musées de l'ULB Calais – Cité internationale de la dentelle et de la mode Calais – Musée des Beaux-arts Cambrai – Musée municipal Denain - Musée de la Porte du Hainaut Douai – Musée de la Chartreuse Dunkerque LAAC Dunkerque – Musée portuaire Gravelines – Musée du dessin et de l’estampe originale Le Cateau-Cambrésis – Musée départemental Matisse Namur, Musée provincial Félicien Rops Péronne Historial de la Grande Guerre Roubaix – La Piscine, Musée d’art et d’industrie André Diligent Tourcoing – MUba Eugène Leroy Valenciennes, Musée des Beaux-arts Villeneuve d’Ascq, LaM >> Près de 40 expositions dont 15 « ponctuations », à partir des dessins du fonds régional d’art contemporain de Picardie. >> 2 200 dessins numérisés et mis en ligne sur le site www.musenor.com >> 6 structures associées : Ecoles d’arts de Dunkerque, de Saint-Omer, de Tourcoing et de Valenciennes ; le Fresnoy, Studio national des arts contemporain et le réseau 50° Nord. >> Un partenariat avec l’Education nationale et les structures d’entraide sociale du Nord-Pas de Calais pour une médiation à destination de tous les publics. >> 1 revue : Cursif - 2 numéros. >> 1 symposium international : « Espaces du dessin – Espaces dessinés » - du 8 au 10 décembre 2011. Calendrier des expositions 1er octobre 2011 - 8 janvier 2012 ***1er octobre 2011 – 08 janvier 2012 Namur, Musée Provincial Félicien Rops Auguste Rodin et Félicien Rops , les embrassements humains. Namur, Musée Provincial Félicien Rops - ponctuation # 1 |chez Félicien ! Stéphane Lallemand, Didier Trenet, Jean-Luc Verna 4 octobre (à confirmer) – 31 décembre 2011 Denain, Musée de la Porte du Hainaut La plume et le marteau ***7 octobre 2011 – mi-février 2012 Amiens, frac picardie - ponctuation # 2 | constellation Gilles Barbier, Jean-Pierre Bertrand, Stanley Brouwn, Philippe Favie,r Anish Kapoor, William Kentridge, Wolfgang Laib, Agnes Martin, Jean-Luc Parant, José-Maria Sicilia, David Tremlett, Richard Tuttle, Cy Twombly 12 octobre 2011 - 4 mars 2012 Péronne - Historial de la Grande Guerre Buraglio, la guerre intime. Les 2 Emile et Rosa. 13 octobre 2011 -30 janvier 2012 Tourcoing – MUba Eugène Leroy Paysage mental. Du dessin sans dessein 15 octobre 2011 - 15 janvier 2012 Cambrai – Musée des Beaux-arts Dessins d’architectes, dessins d’architecture au XIXe siècle : du rêve à la réalité 16 octobre 2011 - 19 février 2012 Le Cateau-Cambrésis – Musée départemental Matisse Henri Matisse, Les dessins au pinceau Le Cateau-Cambrésis – Musée départemental Matisse ponctuation # 3 ***16 octobre 2011 – 19 février 2012 | encres Pierre Alechinsky, Silvia Bächli, Oscar Munoz, Giuseppe Penone 19 octobre 2011 - 29 février 2012 Beauvais - Musée départemental de l'Oise De Burne-Jones à Cappiello : de l’étude finale à l’œuvre décorative 20 octobre 2011 – 03 janvier 2012 Valenciennes, Musée des Beaux-arts La ligne souple. Dessins d’Abel de Pujol 21 octobre 2011 – 15 janvier 2012 Roubaix, La Piscine Musée d’art et d’industrie André Diligent Le dessin utile 27 octobre 2011 – 22 janvier 2012 Villeneuve d’Ascq, LaM Dove Allouche. Le diamant d’une étoile a rayé le fond du ciel Dédicaces 05 novembre 2011 – 05 février 2012 Calais – Musée des Beaux-arts Aquarelle/Watercolours. La collection d’aquarelles franco-britanniques du musée et 3 invités : Catherine Melin, Hervé Robillard et Hans Op de Beeck. 10 novembre 2011 - 11 mars 2012 Calais – Cité internationale de la dentelle et de la mode Dessiner la dentelle : esquisses, esquisseurs à Calais du XIXe à aujourd'hui Calais – Cité internationale de la dentelle et de la mode ponctuation # 4 *** 16 janvier – 05 mars 2012 | dessins croisés Marlene Dumas, Hubert Kiecol, Vera Molnar, Anne-Marie Schneider, José Maria Sicilia, Craig Wood 13 janvier - 11 mars 2012 Bruxelles - Musées de l'ULB Beautés de la recherche : dessins, croquis et aquarelles des onze musées de l’ULB 10 février – 22 avril 2012 Tourcoing, Le Fresnoy Visions Fugitives *** 11 février – 13 mai 2012 Cambrai Musée des Beaux-arts - ponctuation # 5 | traverser la ville Robert Morris, Matt Mullican, Denis Oppenheim, Gabriel Orozco, Yvan Salomone, Gérard Titus-Carmel, David Tremlett *** 22 février – 10 juin 2012 Beauvais, Musée départemental de l’Oise - ponctuation # 6 | le dessin éveillé Marc Couturier, William Kentridge, Hans Op De Beck, Dennis Oppenheim, Angel Vergara Santiago, Maureen Selwood, Tabaïmo, Tan Pei Ming 24 février - 28 mai 2012 Douai – Musée de la Chartreuse Le dessin baroque flamand, en collaboration avec l’Ensba 02 mars – 03 juin 2012 Dunkerque – Musée portuaire Entre les lignes Marins, pêcheurs et ports dans le dessin et la BD 16 mars – 1er juillet 2012 Valenciennes, Musée des Beaux-arts Michel-Ange au siècle de Carpeaux. Dessins et sculptures de Géricault à Rodin Valenciennes, Musée des Beaux-arts - ponctuation # 7 *** 16 mars – 1er juillet 2012 | dessiner d’après Jean-Michel Alberola, Pierre Buraglio, Jean Le Gac *** 17 mars – 27 mai 2012 Gravelines, Musée du dessin et de l’estampe originale ponctuation # 8 | inventer le dessin Daniel Dezeuze, Helmut Federle, Roland Flexner, Gregory Masurovsky, Bernard Moninot, Georges Noël, Gabriel Orozco, Paul Pack, Laurent Pariente, Vassiliki Tsekoura, Cy Twombly 22 mars – 11 juin 2012 Tourcoing – MUba Eugène Leroy Iannis Xenakis, dessinateur à l'aube de l'œuvre ***04 avril – 15 septembre 2012 Amiens, frac picardie - ponctuations # 9 | Jean-Michel Alberola, éclairage en groupe rétrospective des néons, avec dessins muraux et œuvres sur papier 5 avril – 24 juin 2012 *** 06 avril – 24 juin 2012 Amiens - Musée de Picardie Confrontations Collections/Art contemporain sur le sujet du paysage Paysages / Michel Paysant Amiens, Musée de Picardie - ponctuation # 10 | dé-paysement Dessins du cabinet d’arts graphiques du Musée de Picardie, de Barbara Camilla Tucholski (fracpicardie) et de Michel Paysant (atelier de l’artiste) 05 mai – 30 septembre 2012 Bergues - Musée du Mont de Piété De Heemskerck à Le Brun. Les plus beaux dessins du musée du Mont de Piété de Bergues 05 mai – 16 septembre 2012 Dunkerque, LAAC Dessin phénoménal Wols, Dessins Dunkerque, LAAC – ponctuation # 11 *** 13 mai- 16 septembre 2012 | le dessin éveillé Pascal Convert, Edith Dekyndt, Christoph Girardet, Yazid Oulab *** mai – octobre 2012 Soissons, Arsenal de Saint Jean des Vignes – ponctuation # 12 | au pied du mur Alain Bublex, Patrick Corillon, David Tremlett, Didier Trenet, … *** 12 juin – 07 octobre 2012 Villeneuve d’Ascq, LaM - ponctuation # 13 | dessins et sculptures Tony Cragg, Richard Deacon, Daniel Dezeuze, Helmut Federle, Tony Grand, Bernd Lohaus, Vassiliki Tsekoura, Jean-Luc Vilmouth Villeneuve d’Ascq, LaM - ponctuation # 14 | contrepoint moderne Jean Dubuffet, André Masson, Roberto Matta, Raoul Ubac *** 16 juin – 24 septembre 2012 Douai, Musée de la Chartreuse - ponctuation # 15 | éclats du monde Jean-Michel Alberola, Ruth Barabash, Frédéric Bruly Bouabré, Marlene Dumas, Gunther Förg, Yun-Fei Ji, Martin Kippenberger, Kowspi, Marek, Yazid Oulab, Allan Ruppersberg, Anne-Marie Schneider, Nancy Spero 21 juin – 17 septembre 2012 Tourcoing – MUba Eugène Leroy Eugène Leroy, dessins 24 juin – 9 septembre 2012 Gravelines – Musée du dessin et de l’estampe originale Jaume Plensa, 2000-2011 LES EXPOSITIONS AMIENS – Musée de Picardie 5 avril - 24 juin 2012 DÉ-PAYSEMENT Le Musée de Picardie propose une exposition sur les représentations de la ville d’Amiens en associant quelques feuilles rares de son cabinet d’arts graphiques à celles plus expérimentales d’un artiste, Michel Paysant, et du frac picardie. Eyedrawing : feuille de vigne. 2010 © Michel PAYSANT C’est plus particulièrement la question du point de vue qu’aborde cette exposition dont elle orchestre les confrontations et les échos. Dans les deux cabinets d’angles de l’escalier d’honneur se noue en effet un dialogue entre dessins et dessins contemporains. Plusieurs types de dessins du fonds anciens du musée seront rassemblés pour la première fois. Crayon, encre, aquarelle, lavis : toutes les techniques et tous les matériaux y sont employés ; tout comme de nombreux modes de représentation du paysage et de la ville y figurent. L’observation de certains de ces dessins a été proposée à Michel Paysant, dont le travail de dessinateur s’appuie en partie sur la recherche en neurosciences. Michel Paysant utilise un eyetracker pour revisiter, voir et redonner à voir une sélection de dessins de la collection du Musée de Picardie. A l’image d’un « sismographe intérieur », l’enregistrement par ordinateur du déplacement du regard de l’artiste sur les originaux permet de produire des tracés sensibles et signifiants. C’est en regardant que l’artiste dessine, il conduit son regard dans une exploration qui réinterprète le paysage dessiné. À ces deux ensembles répondent enfin quelques dessins de Barbara Camilla Tucholski, artiste allemande invitée par le frac picardie en 1999 et 2000 pour une exploration dessinée des hortillonnages d’Amiens. En croisant les regards et les modes de représentation, l’exposition permet de poser la question de l’image de la ville, celle des points de vue adoptés par les artistes, mais aussi celle du regard posé par un artiste sur une collection. BEAUVAIS – Musée de l’Oise 19 octobre 2011 – 29 février 2012 DE BURNE-JONES À CAPPIELLO - DE L’ÉTUDE FINALE À L’ŒUVRE DÉCORATIVE L’art décoratif du Second Empire, à l’orée des années 1950, est l’orientation la plus originale des Jacques Gruber, Un des six projets de vitraux pour le casino d'Ilbarriz, 1925 collections du musée départemental de l’Oise. Celles-ci témoignent de l’engouement pour le décor peint dans les édifices publics et privés, de l’Eclectisme académique aux courants figuratifs de l’Entre-deux-guerres, mais aussi de l’Art Nouveau à L’Art Déco, à travers mobilier et objets d’art. Dans le domaine du décor, la pratique du dessin préparatoire est nécessaire à toute mise en œuvre. Ces œuvres graphiques documentent les peintures de grand format ou le mobilier présentés, ou aident à caractériser davantage les différentes périodes considérées .Le dessin éclaire la genèse de l’œuvre achevée, évoque un décor encore situé dans son emplacement d’origine ou garde la trace précieuse du décor disparu ou non exécuté. En choisissant de concentrer le propos sur les seules études d’ensemble enrichies de couleurs, d’une mise au carreau pour agrandissement au format d’exécution, d’annotations, l’exposition propose un parcours varié d’œuvres en devenir. Le résultat ultime de la recherche de l’artiste ainsi révélé est l’étape incontournable du processus de création. Parfois spectaculaires par leurs grandes dimensions , ces quelques quarante feuilles dont plusieurs sont inédites, livrent toujours la part la plus personnelle de l’artiste dans le tracé, le choix du support et du médium, l’agencement des motifs, la couleur, avant la réalisation finale qui peut être d’une autre main ( vitrail, mobilier , tapisserie). Les principaux artistes présentés sont : Thomas Couture, Luc-Olivier Merson, Sir Edward BurneJones, Maurice Denis, Louis Billotey, Jean Despujols, Robert Pougheon , Georges Leroux, Jacques Gruber, Leonetto Cappiello, Alfred Courmes. Une intervention en lien avec les œuvres exposées est proposée à Philippe Favier, né en 1957 à Saint-Etienne bien connu pour son univers d’une grande force poétique, sa technique virtuose, minutieuse et raffinée. Une œuvre inédite sera créée in situ par Philippe Favier sous le titre, Loin de Luçon. BERGUES - Musée du Mont de Piété 5 mai – 30 septembre 2012 DE HEEMSKERCK À LE BRUN LES PLUS BEAUX DESSINS DU MUSÉE DU MONT DE PIÉTÉ DE BERGUES Sebastiano del Piombo, Tête de femme © Vincent Villemaire Le musée du mont de Piété de Bergues conserve une riche collection de plus de 1 700 feuilles qui proviennent pour la plupart du legs effectué en 1877 par le peintre et restaurateur de tableaux Pierre-Antoine Verlinde (1801 – 1877). Ce fonds, presque inconnu du grand public et connu seulement par quelques spécialistes, n’a été que très peu exposé. En cent cinquante ans, il n’a été divulgué que par quelques publications demeurées locales et qui s’apparentent plus à de simples listes. Seuls les dessins italiens ont fait l’objet d’une étude dans le cadre de travaux universitaires. Pourtant, ce fonds d’une grande variété, regroupant principalement des dessins des écoles flamande, hollandaise, française et italienne, allant du XVIe au XIXe siècle, recèle des feuilles importantes, comme un rare et remarquable portait de femme de Sebastiano del Piombo, cette notable Allégorie de la lune de Maarten van Heemskerck ou encore un dessin tardif de Nicolas Poussin représentant Phyrrus enfant accueilli par Glaucas. À l’occasion de l’opération Dessiner-Tracer, quarante dessins seront ainsi dévoilés, dont certains pour la première fois, au public. BRUXELLES - Réseau des musées de l’Université Libre de Bruxelles 13 janvier – 11 mars 2011 INSOUPÇONNABLES BEAUTÉS DE LA RECHERCHE Maurice Beeli Amanita Strobiliformis 1915 Réseau des musées de l’Université libre de Bruxelles, Jardin botanique Jean Massart © Collection ULB L’ULB est riche de onze musées auxquels il faut ajouter des collections universitaires non ou difficilement accessibles au public (cartothèque géographique, géologie et minéralogie, moulages en plâtre, numismatique…). Ces collections témoignent des missions fondamentales de l’Université, l’enseignement et la recherche, mais permettent aussi de mettre en évidence les liens parfois très étroits entre art et science. Les dessins anatomiques de la Faculté de Médecine, les planches de botanique de l’Institut de Pharmacie ou les fines aquarelles des Collections de Zoologie sont autant d’œuvres d’art à part entière. Et que dire de dessins d’architecture, de cartons originaux de vitraux ou de dessins sousjacents de toiles de maîtres analysés par les étudiants d’histoire de l’art ? La dimension transdisciplinaire du dessin (beaux-arts, architecture, botanique, zoologie, anatomie, sciences appliquées, industrie...) permet en outre de mettre en lumière son caractère universel. L’ULB permet à ses étudiants de se former à tous les domaines du savoir humain. Parallèlement, les collections de dessins de ses musées témoignent de la richesse et de la diversité de son patrimoine culturel. CALAIS - Musée des Beaux-arts 05 novembre 2011 – 05 février 2012 AQUARELLE/WATERCOLOURS - LA COLLECTION D’AQUARELLES FRANCO-BRITANNIQUES DU MUSEE ET 3 INVITES : CATHERINE MELIN, HERVE ROBILLARD ET HANS OP DE BEECK Richard Parkes Bonington, Vue du Mont Saint Michel, aquarelle sur papier, 1ère moitié du XIXème siècle, musée des beaux-arts, Calais © F. Kleinefenn En 1998, le musée des beaux-arts de Calais avait présenté Lumières d’Outre-Manche, une exposition consacrée à l’aquarelle anglaise de la fin du XVIIIe siècle à la fin du XIXe siècle dans les musées du Kent et du Nord-Pas-de-Calais. 16 œuvres du musée de Calais étaient alors exposées. Le musée possède aujourd’hui plus de 70 aquarelles de l’école anglaise et notamment une œuvre de Turner qui n’avait pas encore rejoint les collections de Calais. Aquarelle/Watercolors poursuivra cette première exposition. Elle évoquera plus d’un siècle d’aquarelle anglaise et permettra de mettre en lumière le rôle incontestable de Louis Francia. Cet artiste né à Calais en 1772 n’a cessé de voyager entre l’Angleterre et la France et de diffuser cette technique qui allait devenir un art à part entière. Des paysages côtiers, portuaires, maritimes ou plus champêtres de Francia, Turner et Bonington mais aussi de Callow, Cox, Cristall ou Wild seront confrontés à une pratique contemporaine du dessin et du paysage en particulier. Les effets de lumière et de transparence des uns renverront aux recherches actuelles des autres, de la figuration à l’abstraction, dans un perpétuel aller et retour. CALAIS - Cité internationale de la dentelle et de la mode 10 novembre 2011 – 11 mars 2012 DESSINER LA DENTELLE Esquisses, esquisseurs à Calais du XIXe à aujourd’hui Esquisse Libellule – 1891 – Collection CIDM Les collections de la Cité internationale de la dentelle et de la mode de Calais sont riches de plus de 10.000 esquisses dont certaines sont devenues dentelles. Ce fonds très important et de grand intérêt est aujourd’hui méconnu. L’exposition contribuera à valoriser les missions fondamentales d’étude, d’inventaire et de diffusion des collections du musée tout en mettant en lumière un aspect essentiel de l’histoire industrielle de la ville. L’exposition retracera l’évolution de la profession d’esquisseur en dentelle, du XIXe au XXIe siècle. Elle montrera notamment l’élaboration des motifs de la dentelle, de la première idée à la transcription matérielle définitive. Ceci sera particulièrement mis en valeur à travers l’exemple d’Henry Ball, remarquable esquisseur à Calais dans les années 1920. Tout en mettant à l’honneur les esquisseurs actuels, l’exposition abordera également le rôle des technologies numériques dans le domaine de la création et celles-ci pourront donner lieu à des approches interactives et à des ateliers. CAMBRAI - Musée des Beaux-arts 15 octobre 2011 – 15 janvier 2012 DESSINS D’ARCHITECTES, DESSINS D’ARCHITECTURE AU XIXe SIECLE André DE BARALLE (1804-1872) Batiment à arcades et jardin. Dessin d'étude pour l'école des Beaux-Arts © Musée de Cambrai Photo. D. Coulier Le musée de Cambrai possède un ensemble important et inédit de dessins du XIXe siècle : celui des architectes André (1804 - 1872) et Henri de Baralle (1827 - 1882). Le père et le fils ont exercé la fonction d'architecte du diocèse (correspondant approximativement à l'époque au département du Nord) des années 1830 jusqu'aux années 1880. Ils nous ont laissé de nombreux dessins de bâtiments civils et religieux, publics et privés, réalisés à l'encre ou au crayon, parfois rehaussés de gouache ou d'aquarelle, souvent annotés. Sur le papier, André et Henri de Baralle conçoivent chacune de leurs réalisations dans leur totalité, de la vision générale en couleurs jusqu'aux moindres détails. Soigneusement classés, les documents destinés à être présentés publiquement côtoient les esquisses de recherches, les profils de taille de pierre ou les patrons de ferronnerie grandeur nature. Ce fonds nous est parvenu, de façon exceptionnelle, sans avoir subi de tri ou de purge, conservant les éléments les plus spectaculaires comme les moins esthétiques. Le musée de Cambrai propose au public de découvrir ces dessins, restés parfois à l'état de projets ou réalisés concrètement, en les confrontant à une démarche d'architecte qu'André de Baralle a largement décrite dans plusieurs publications. Le fonds de Baralle sera également le point de départ d'une réflexion plus générale, en deuxième partie de cette exposition, sur la façon de représenter l'architecture au XIXe siècle, des dessins des plus classiques, tels les copies de monuments antiques, en Italie, par le peintre cambrésien Félix Auvray, jusqu'aux plus insolites comme les papiers découpés du mystérieux Cadet-Roussel . LE CATEAU - CAMBRÉSIS - Musée départemental Matisse 16 octobre 2011 – 19 février 2012 HENRI MATISSE, DESSINS AU PINCEAU Portraits, masques, acrobates, platanes, les dessins aux pinceaux et à l’encre de Chine commencent en 1946 par un portrait d’un des modèles préférés de Matisse, Lydia Delectorsakaya. Un simple contour d’un trait dont l’épaisseur varie, quelques lignes pour tracer « le signe œil » ou le signe « bouche » comme l’écrit Aragon. Dans la chapelle que Matisse réalise à Vence, les dessins aux pinceaux couvrent les murs d’un saint Dominique, d’une Vierge à l’Enfant entourée de fleurs et d’un chemin de Croix, « le drame le plus profond de l’humanité » dira Matisse. Les portraits-masques se succèdent dès les années 1950, et quelquefois se mêlent aux papiers gouachés, découpés et collés. De monumentaux dessins d’acrobates rythment d’arabesques le blanc du papier. Les sept dessins de platanes monumentaux préparent le dessin sur la céramique d’angle de la salle à manger de l’éditeur Tériade à Saint-Jean-Cap-Ferrat conservée au musée. Matisse dessine et peint à la fois, parvenant à l’extrême simplicité linéaire, au dépouillement chromatique pour atteindre la dimension spirituelle qu’il recherche. Cette exposition regroupe pour la première fois l’œuvre dessinée au pinceau, depuis les premiers dessins au pinceau faits avec Albert Marquet dans les rue de Paris en 1900 jusqu’à l’accomplissement final dans la Chapelle de Vence où Matisse trouvera l’accord entre les dessins monumentaux et les couleurs découpées « à vif » des gouaches découpées pour les vitraux. DENAIN – Musée municipal 4 octobre (à confirmer) – 31 décembre 2011 LA PLUME ET LE MARTEAU Jonas Lucien, Ouvrier de dos tenant un marteau © Denain, Musée d'archéologie et d'histoire locale - Reproduction interdite - Ph: D.Coulier La sidérurgie a été source d’inspiration pour les dessinateurs de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Sculpteurs à la recherche de corps dans l’effort comme Corneille Theunissen, peintres cherchant des modèles dans les ateliers pour des compositions plus importantes comme Lucien Jonas, dessinateurs ethnologues engagés politiquement croquant des figures de travailleurs « ordinaires » pour la postérité comme Boris Tazlitski ou Jean Amblard. Les œuvres dessinées peuvent avoir plusieurs statuts, simples croquis pris sur le vif mettant en place des volumes, « outils » à différents stades d’achèvement pour la réalisation d’œuvres peintes parfois monumentales, portraits, œuvres achevés parfois plus personnelles et proches des avant-gardes que les travaux sur toile à l’esthétique dépendant des goûts des commanditaires. Autour de ces trois groupes d’œuvres l’exposition essaiera de montrer comment les artistes ont traité ces questions, avec quelques extensions vers le réalisme socialiste ou le sidérurgiste prend une place capitale et la représentation des mouvements ouvriers. Dans la mesure du possible, nous essaieront de croiser ces visions précisément datées (1900, 1930/40 et 1946/47) à une commande sur la même thématique à un dessinateur contemporain. DOUAI - Musée de la Chartreuse 24 février – 28 mai 2012 Le Baroque en Flandres. Rubens, van Dyck, Jordaens (Dessins issus de la collection de l’Ensb-a) Anton van Dyck, Martyre de sainte Catherine, © ENSBA, Paris Le musée de la Chartreuse présente une exposition organisée par l’École nationale supérieure des Beaux-Arts, qui dévoile au public les chefs-d’œuvre baroques flamands de son fonds de dessins. Ces derniers sont issus de la collection Jean Masson, donnée en 1925 et sont de la main des dessinateurs les plus prestigieux du XVIIe siècle : Pierre-Paul Rubens, Anton van Dyck, Jacob Jordaens mais aussi de leurs proches collaborateurs comme Abraham van Diepenbeck, Pieter Soutman et Theodor van Thulden. La richesse du fonds permet de découvrir la variété de leurs talents dans des genres aussi différents que la peinture religieuse, mythologique, mais aussi le portrait, le paysage, la scène de genre ou encore la nature morte. Ils ont recours pour concevoir leurs compositions à des techniques très différentes, privilégiant un dessin coloré traité à la gouache, à l’aquarelle et au lavis. Préparatoires à des retables, des portraits peints et gravés ou à de grands décors destinés à des palais princiers, ces études prennent parfois la forme de cartons de tapisserie, à laquelle la production dessinée de Jordaens fait une large part. Cette exposition sera également l’occasion pour le musée de montrer au public la richesse de ses collections baroques flamandes (peintures, estampes, sculptures). En effet, le contexte dans lequel ces œuvres furent réalisées aux Pays-Bas méridionaux, alors sous domination espagnole, illustre le renouveau iconographique (van Dyck) initié par les défenseurs de la Contre-Réforme, tandis que les allégories profanes de Jordaens expriment la résistance de cet artiste dans ce climat de répression où s’opposent Catholiques et Protestants. Qu’elles soient ou non acquises au régime en place, ces œuvres témoignent d’une nouvelle esthétique baroque où l’expression, le mouvement et les violents contrastes d’ombre et de lumière sont des caractéristiques essentielles. DUNKERQUE - Lieu d’art et action contemporaine 5 mai – 16 septembre 2012 DESSIN PHÉNOMÉNAL Le LAAC, lieu d’art et action contemporaine de Dunkerque, est doté de l’un des plus vastes cabinets d’arts graphiques d’Europe qui permet la présentation simultanée de près de 200 œuvres sur papier. Il était donc tout à fait naturel qu’il s’associe à l’aventure de Dessiner-Tracer en exposant les dessins de Wols dans le cabinet d’arts graphiques et en présentant, dans les salles du premier étage, des œuvres de trois artistes : Christian Jaccard et Bernard Pagès, déjà représentés dans les collections du musée, et Bernard Moninot. Par la présentation d’œuvres de grand format, parfois sur et parfois hors papier, le LAAC mettra en regard le travail de ces trois artistes et reviendra sur le principe fondateur de leur démarche : l’avènement du dessin par des « phénomènes ». Ces artistes cherchent en effet à minimiser/ effacer/ chasser toute trace d’intervention subjective sur l’œuvre en se jouant du hasard, les uns se soumettant aux caprices de la lumière, les autres aux errances du feu, du son, de l’empreinte ou encore aux affres du temps. Au travers de ces trois démarches, l’exposition posera ainsi la question des limites du dessin ainsi que de l’emploi de dispositifs qui en permettent l’émergence. En écho aux démarches de Bernard Pagès, Bernard Moninot et Christian Jaccard, quatre œuvres des collections du frac picardie donneront à voir une autre forme de phénoménologie du dessin au travers d’œuvres d’artistes mêlant le dessin au support vidéo. Pascal Convert, Edith Dekyndt, Christophe Girardet et Yazid Oulab seront ainsi mis à l’honneur. 5 mai – 16 septembre 2012 WOLS, DESSINS L’ensemble de l’étage du cabinet d’arts graphiques sera consacré à l’exposition Wols, Dessins. Celle-ci rassemblera plus de quarante œuvres sur papier, pour la plupart issues de collections privées, véritable témoignage des recherches continuelles de l’artiste et de la place laissée à la spontanéité dans son travail. Pionnier de l’abstraction lyrique européenne et représentant important de l’Art informel en Europe, Wols a très tôt expérimenté le geste par l’improvisation proche des graffitis, des dessins d’enfants et du crayonnage spontané. Son œuvre résonne ainsi doublement avec les collections du LAAC ; il fait écho à l’expressivité du groupe CoBrA et au lyrisme des artistes de la Seconde École de Paris. L’exposition sera enrichie de la présentation de livres illustrés par l’artiste et de quelques peintures. DUNKERQUE - Musée Portuaire 02 mars – 03 juin 2012 ENTRE LES LIGNES. Marins, pêcheurs et ports dans le dessin et la BD Entre les lignes est une exposition où, par le biais de la présentation d’œuvres de Chas Laborde et de dessinateurs de BD tels que Patrick Jusseaume, Christophe Chabouté, Jean-Yves Delitte ou Emmanuel Lepage… se croisent trois univers : Chas-Laborde (1886-1941) Le cargo Amiénois à quai. Dunkerque, Dimanche 29 août. 1937. Encre et crayon gras. Celui des lignes maritimes, de la pêche et des ports au XIXe et au XXe siècles représenté notamment par les 58 remarquables dessins de Chas Laborde croqués d’un trait vif et net à bord du cargo Amiénois en partance pour l’Algérie en 1937 ; celui des lignes du texte indissociable du dessin de la BD ; celui des lignes du dessin qui au-delà d’une simple illustration, est une véritable incarnation du récit. Le dessin atteint parfois une force telle qu’il permet à Christophe Chabouté de s’affranchir de la moindre ligne de texte dans les pages d’ouverture de son album « Terreneuvas ». L’exposition met en valeur la qualité et la spécificité du dessin d’illustration et de la BD en tant qu’art graphique et leur donne ainsi une place de choix au sein de Dessiner-tracer. GRAVELINES - Musée du dessin et de l’estampe originale 24 juin - 9 septembre 2012 JAUME PLENSA, 2000-2011 Chaque être humain est un « lieu ». Chaque femme, homme, enfant, chaque vieillard est un espace habitable en soi qui se déplace et se développe (…) Chaque fois qu’un être humain meurt, une maison se ferme, on perd un « lieu ». Mon œuvre est leur mémoire. La fixation congelée de tant de corps qui se développent et disparaissent dans la fugacité de la lumière. Mon œuvre est leur volume. Jaume Plensa En héritier de la formule de l’éthnologue malien Amadou Hampaté Bâ auteur de la célèbre formule « en Afrique, un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle », l’œuvre de Jaume Plensa (1955-Barcelone) est traversée depuis toujours par un sujet fondamental : le corps. Dans cette perspective, le corps du vieillard africain se fait le réceptacle d’une connaissance incarnée. L’interprétation littérale de cette métaphore conduit à se représenter mentalement un corps plein d’une infinité de lettres, de mots et de signes entrant en résonnance les uns avec les autres. Cet ensemble agencé et fragile, constitue l’accumulation de connaissances corporellement intégrées par le corps du vieillard. Tout le travail de Jaume Plensa depuis une dizaine d’années s’articule autour de la relation langage/corps. Artiste mondialement réputé pour sa sculpture, notamment grâce à ses nombreuses commandes publiques, Jaume Plensa a également construit une œuvre sur papier extrêmement riche, ouvrant des pistes tant dans la gravure, le dessin, la photographie et le collage. L’exposition du musée du dessin et de l’estampe originale de Gravelines présente ses œuvres récentes couvrant la période 2000-2011. Les dimensions des œuvres s’agrandissent. La monumentalité renforce un sentiment qui tend les œuvres à l’universalité. Les feuilles sont fragiles, légères, translucides, souvent assemblées entre elles. Il travaille à l’encre, au cirage, à la peinture aérosol, fait des empreintes, intègrent des photographies… Il consigne des visages, des regards, des sourires, des corps. Il juxtapose, superpose, met en relation les mots, les visages et les corps, additionnant le pouvoir des images et le pouvoir des mots. Dans cette galerie, Plensa expose indifféremment hommes, femmes et personnes venant de groupes ethniques différents. Au-delà de la représentation du portrait par définition singulier, la personne devient le héraut d’une communauté de personnes, voire de l’ensemble de la communauté humaine. Les phrases sonnent parfois comme des engagements politiques en faveur de valeurs universelles. La proximité des visages avec les mots élève la personne au statut de porte-parole. D’autres suggèrent des interrogations propres à une méditation philosophique. Les œuvres de ces dernières années sont une mise en question permanente de la relation du langage et du corps : ils s’éclipsent, se fondent, se révèlent, se définissent ou se heurtent. Plensa se joue des phénomènes d’identification. Il construit une œuvre qui a avoir avec une mémoire collective qui se conjugue au présent. NAMUR - Musée Félicien Rops 1er octobre 2011 – 8 janvier 2012 FÉLICIEN ROPS ET AUGUSTE RODIN « Rodin que je ne connaissais pas et qui ne me connaissait pas est venu un beau soir, me prier de lui montrer toute mon œuvre, ce que je fis gracieusement - je l'avais encore presque complète Félicien Rops, A un dîner d'athées. Collection privée à cette époque. Il me couvrit de laudations excessives et s'en fut. Le lendemain, Mirbeau me répéta ses éloges & me dit : « Ces embrassements fantastiques, ce mélange de nature & de rêve ont tellement frappé Rodin, qu'il m'a dit qu'il n'avait plus peur, et que lui aussi allait en faire des embrassements humains ! » et il en fit ! », raconte Rops en 1896 à propos de sa rencontre avec le « statutaire » Rodin. De cette rencontre qui eut probablement lieu en 1884, il existe une deuxième version écrite par émile Bergerat, chroniqueur parisien. Il y relate que Rodin aurait invité Rops à découvrir une œuvre en chantier dans son atelier : La Porte de l'enfer. Rops, ému, se serait alors détourné pour verser deux larmes car, « son idéal du Beau était là, sous ses yeux, réalisé sur terre, en France ». Cette sensibilité partagée poussera les deux artistes à se côtoyer, profitant de leur réseau de relations artistiques et littéraires commun pour se fréquenter lors d'événements mondains ou amicaux. Cependant, les deux hommes évoluent dans des carrières diamétralement opposées : l'un sculpte, l'autre dessine et grave ; l'un se mesure physiquement à la matière, avec les prouesses physiques que cela suppose, dans un atelier où se succèdent ouvriers et modèles, l'autre crée seul avec sa pointe sèche, sa plaque de cuivre, ses crayons et la presse, choisissant ses modèles un à un ; l'un entre dans l'espace public avec des sculptures commandées par l'état, l'autre crée des illustrations pour des livres, des dessins scandaleux pour des amateurs choisis et néglige volontairement de contribuer à des expositions. Tous deux proches de la nature et partageant un intérêt sans limite pour la modernité et le corps des femmes, Rops et Rodin sont effectivement en communion d'esprit, bien que les techniques qu'ils utilisent induisent une visibilité et une reconnaissance différentes. « Rodenbach, ce soir, chez Mme Daudet, causait de la hantise, dans la cervelle de Rodin, des compositions érotiques de Rops. Il montrait le sculpteur, vivant quelques années dans l'intimité du graveur, dans la familiarité de ses œuvres les plus secrètes et s'en souvenant, s'en souvenant trop. », écrit Edmond de Goncourt dans son Journal, le 15 mai 1890. L'exposition au musée Félicien Rops, fruit d'une collaboration avec le musée Rodin de Paris, retrace la rencontre entre les deux hommes. à travers un parcours évoquant l'ambiance de l'atelier de Rodin, le visiteur découvrira dessins, plâtres et documents permettant d'établir leurs affinités esthétiques. Leur vision moderne commune d'une « nouvelle ève », qu'elle soit dessinée ou sculptée, révèle le corps féminin sans artifice ni pudeur. PÉRONNE - Historial de la Grande Guerre 12 octobre 2011 - 4 mars 2012 BURAGLIO, LA GUERRE INTIME. Les 2 Emile et Rosa. L’Historial présente la première rétrospective des œuvres de Pierre Buraglio sur le thème de la guerre. Elle regroupe en complément de quelques travaux anciens de l’artiste, ses créations nouvelles et inédites réalisées en contact avec la collection de l’Historial de la Grande Guerre lors de sa résidence au musée en 2011. Dans une seconde partie, carte blanche a été donnée à Pierre Buraglio pour exposer une sélection de dessins du musée choisis d’après ses coups de cœur. Pierre Buraglio est un artiste de renommée internationale, dont l’art engagé vise à revisiter l’Histoire. Né en 1939, il a été marqué par la Seconde Guerre Mondiale et les récits familiaux sur la Grande Guerre. Aussi, il s’intéresse de près aux guerres depuis plusieurs années, tant à travers les souvenirs de sa petite enfance en 1939-1945, que les silhouettes des blockhaus sur les plages de l’Atlantique, le personnage de Birdy du film d’Alan Parker. Les violences des conflits n’ont cessé de le révolter et de l’inspirer. En 2004, il avait réalisé des séries d’estampes, J1, d’après ses mémoires familiales et personnelles (« J1 » désigne les coupons de rationnement pour les plus jeunes enfants - catégorie J1 - pendant la Seconde Guerre mondiale). Lors de sa résidence à l’Historial de la Grande Guerre en 2011, la découverte du musée et de ses collections a ravivé en lui des souvenirs personnels et enfouis. Découpées ou réunies, les silhouettes d’objets de guerre dessinés sur différents supports se mêlent à des symboles : la Croix Rouge, des initiales – la lettre K pour Karl Liebknecht, et la lettre R pour Rosa Luxembourg… Il a ainsi créé un vingtaine d’œuvre, dont une série d’estampes autour de Rosa et Karl, telle une variation sur un même thème. L’exposition présente parallèlement environ 60 dessins du fonds graphique de l’Historial retenus selon les coups de cœur de Pierre Buraglio : dessins d’artistes-soldats, célèbres ou non, croquis exécutés sur le front ou à l’arrière… Tous ont suscité en lui un regard à la fois critique et passionné. La présentation des dessins de 1914-1918 en vis-à-vis de l’œuvre créée, révèle l’art de Pierre Buraglio en une expression riche et nouvelle, un regard libre face à l’Histoire. ROUBAIX - La Piscine, Musée d’art et d’industrie André Diligent 21 octobre 2011-15 janvier 2012 LE DESSIN UTILE Avant le fil, avant la terre, avant le bois … il y a le trait Avant la navette, avant le tour, avant la gouge … il y a l’ébauche Avant le tissu, avant le vase, avant la chaise …il y a l’esquisse Avant l’ouvrage il y a l’imagination. ATELIER STABLO Les Plongeurs Dessin textile pour le tissage Delerue à Roubaix Roubaix, La Piscine - Musée d'art et d'industrie André Diligent Droits réservés © photo Arnaud Loubry / musée de Roubaix La Piscine, dans le cadre de l’opération Dessiner-Tracer initiée par l’Association des Conservateurs du Nord Pas de Calais, présente une sélection parmi six de ses collections de dessins d’arts appliqués : de la donation Gérard Fichelle des fastueux dessins d’étoffes Art Nouveau, une partie des croquis de dentelles et de damassés d’Eugène Delercq, des illustrations raffinées d’Alexandre Zinoview, quelques maquettes de tapis de Paule Leleu, des extraits de projets pour des faïences de Desvres, un ensemble exquis d’esquisses pour les établissements Delerue. TOURCOING - MUBa Eugène Leroy 13 octobre 2011 – 30 janvier 2012 PAYSAGE MENTAL. Du dessin sans dessein Antonin Artaud, Guillaume Bruère, Mamadou Cissé, Robert Delporte, Victor Hugo, Eugène Leroy, Mon Colonel & Spit, Marc Ronet, Elmar Trenkwalder… Elmar Trenkwalder (1959 - ) WVZ 69 2002 Collection MUba Eugène Leroy Tourcoing L'exposition Paysage mental se veut une exploration du dessin dans ce qu'il recouvre de l'être le plus profond. Des lapsus esquissés, représentés, tracés. Du dessin sans dessein exposent l'instable. Le MUba désire révéler le dessin façonné par le " paysage intérieur " cher à Victor Hugo. L’exposition rassemble un corpus d’œuvres qui échappent au dessein : dessins de rêve, dessins automatiques, esquisse et interprétation, gribouillages, traits, traces et remplissages all over. Toutes les œuvres entretiennent et " introduisent le doute et la fragilité " (Robert Rauschenberg), toutes restent " vague " et en ce sens demeurent " vivant(e) " (Roland Barthes). __________________ 22 mars – 11 juin 2012 IANNIS XENAKIS, DESSINATEUR. A l'aube de l'œuvre. La pratique dessinée du compositeur Iannis Xenakis (1922- 2001) se situe au croisement des multiples disciplines de cet artiste prolixe. L’exposition se concentre sur l’aube de l’œuvre au travers de ses dessins et ses carnets de notes où sont consignés correspondances, notes visuelles et schémas mathématiques. L’exposition présentera particulièrement sa collaboration avec Le Corbusier pour la conception du Pavillon Phillips où se mêlent ingénierie, architecture, musique et dessin. ______________ 21 juin – 17 septembre 2012 EUGENE LEROY, DESSINS Eugène Leroy (1910-2000) n’a eu de cesse de dessiner, et c’est aussi un dessin inaugural qui a construit son œuvre tout entier et écrit sa vie. La Donation Eugène Jean et Jean-Jacques Leroy réunit un ensemble exceptionnel et aujourd’hui inédit, de 140 dessins et 18 carnets de dessins. Ce florilège pertinent montre comment l’artiste dès 1927, caresse, fait et défait les corps, regarde, décrit, et écrit les paysages. L’exposition est aussi l’occasion de confrontations sensibles avec les maîtres et contemporains d’Eugène Leroy. TOURCOING Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains 10 février 2012 – 22 avril 2012 VISIONS FUGITIVES (TITRE PROVISOIRE). Œuvres d’animation traditionnelle et numérique Laurent Pernot, Visuels de l'œuvre Chronorama, © Laurent Pernot Animer le dessin, ce n’est pas seulement donner à voir le mouvement par la succession des images. C’est montrer la naissance, les mutations ou la disparition d’une forme. Domaine de la trace et de l’évanescence, le film d’animation se prête à l’évocation de toutes les projections mentales, à celle du souvenir comme à celle du fantasme, du rêve et du cauchemar. Dans le dessin animé traditionnel, c’est le geste de la main qui donne vie à l’image, en ajoutant ou effaçant. Les technologies du numérique offrent de nouveaux moyens à la création ou la métamorphose de mondes virtuels et le spectateur peut aujourd’hui faire lui-même apparaître ou disparaître une image dans certaines installations interactives. Fugacité et mutation des images font ici fréquemment écho aux évolutions de la civilisation contemporaine, aux risques provoqués par les « avancées » technologiques et à l’angoisse qu’ils génèrent : celle de perdre prise sur le monde et de voir nous échapper cela même que nous avons créé. VALENCIENNES Musée des Beaux-arts 20 octobre 2011 – 03 janvier 2012 LA LIGNE SOUPLE : DESSINS D'ABEL DE PUJOL Alexandre-Denis Abel de Pujol, Etude de figure drapée, musée des Beaux-arts de Valenciennes. © Régis Decottignies. Tête d’esclave rebelle; Musée des Beaux-arts de Valenciennes © RMN / Photo Le Mage Alexandre-Denis Abel de Pujol (1785-1861) grandit à Valenciennes, où il suit les cours de l'Académie dès 1799. Parvenu à Paris dans le courant de l’année 1803, il se présente à l’atelier de David. En 1811, il se voit décerner le grand Prix de Rome de peinture. Pur produit de l’enseignement institutionnel, Abel de Pujol poursuit durant toute sa carrière un art sévère, aux sujets sérieux. Il est pour cette raison la proie des critiques partisanes de la nouvelle génération, fustigeant systématiquement les tenants de l’école de David. Son œuvre dessiné, cependant, fait l'admiration des critiques, unanimes devant la "rare facilité" de son coup de crayon ou de pinceau, ses contours sûrs, ses rehauts de lumière accentuant la fluidité élégante d'une figure ou d'un drapé. C'est cette "rare facilité" que le musée des Beaux-Arts de Valenciennes propose de mettre en lumière, à travers son fonds permanent riche d'une centaine d'études d'Abel de Pujol. __________________ 16 mars – 1er juillet 2012 MICHEL-ANGE AU SIÈCLE DE CARPEAUX : DESSINS ET SCULPTURES DE GÉRICAULT À RODIN C’est un fait connu et cependant négligé de l’histoire de l’art : l’œuvre de Michel-Ange est au XIXe siècle une source d’inspiration inépuisable, un puisant accélérateur de modernité. Depuis l’époque classique un interdit pesait sur son œuvre, jugée trop intimidante et licencieuse pour être donnée en exemple. Au début du XIXe siècle, à l’heure de l’Académisme renaissant, l’auteur de la chapelle Sixtine s’est imposé aux jeunes artistes romantiques comme un génie tutélaire, un modèle superlatif à imiter pour s’affranchir de normes éculées. C’est cet héritage que le musée de Valenciennes se propose d’explorer pour la première fois. L’exceptionnel fonds du sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux qu’il conserve l’y prédestinait. À michemin entre Géricault et Rodin, entre le Radeau de la Méduse et la Porte de l’Enfer, l’œuvre de Carpeaux constitue l’un des sommets d’un michelangelisme à la française. Le dessin est par excellence le médium privilégié pour appréhender les processus d’appropriation de ce langage que sont la copie, l’imitation, la citation et le détournement. Ces diverses pratiques, dans lesquelles entre une part d’invention croissante, sont autant d’efforts tendus vers le dépassement de soi, que l’écueil du pastiche menace en permanence. C’est donc aussi une enquête sur la création que propose le musée des Beaux-arts de Valenciennes à partir de son abondant fonds graphique de Carpeaux, autour duquel a été réuni un large ensemble de dessins et de sculptures de ses prédécesseurs, contemporains et héritiers: Géricault, Delacroix, Chenavard, Moreau, Cabanel, Rodin… VILLENEUVE-D’ASCQ - LaM – Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut 27 octobre 2011 - 22 janvier 2012 DOVE ALLOUCHE. LE DIAMANT D’UNE ETOILE A RAYE LE FOND DU CIEL Dove Allouche, « 3 900 m (squelette d'un glacier, la mer de glace aux environs du Montenvers) », 2011 Dessin réalisé à partir d'une illustration héliogravée de l’ouvrage « Haute Montagne » de l’alpiniste Pierre Dalloz et publié en 1931. Mine de plomb et encre sur papier. 70 x 100 cm Pièce unique. Collection de l’artiste. Courtesy Galerie Gaudel de Stampa, Paris. Photographe, graveur et dessinateur, Dove Allouche (né en 1972 et diplômé de l’École Nationale d’Art de Cergy-Pontoise) élabore une œuvre fortement marquée par le passage du temps et la traversée des espaces, mais aussi par la littérature (Jean Genet), le cinéma (Andréï Tarkovski) ou la politique (Pier Paolo Pasolini). Il cherche ainsi à rendre perceptible l’insaisissable des lieux naturels, la force spirituelle des territoires ou l’évocation symbolique qui habite certains sites. « Melanophila II ou L’Ennemi Déclaré » est ainsi composée de 140 dessins reproduisant le plus fidèlement possible l’ensemble des photographies qu’il avait faites d’une forêt calcinée du Portugal. Les cinq ans qui lui ont été nécessaire pour effectuer ce travail restitue d’une certaine manière l’existence matérielle et mentale des arbres disparus dans l’incendie comme la durée nécessaire à ce que cette forêt puisse se régénérer. De même, pour « Melanophila I », c’est avec des tirages photographiques au charbon qu’il a choisi de traduire d’autres vues de ce paysage carbonisé, comme s’il fallait que l’on se replonge dans la matière même de ce que l’on est en train de regarder. Ce processus en strates successives doit donc être lu comme une tentative désespérée de mettre l’œuvre au plus près du réel qu’elle doit représenter, au point d’en intégrer les mêmes composants ou les même processus physiques. Se repliant le plus souvent sur son sujet même, le travail de Dove Allouche enferme ainsi un fait réel, un fragment d’espace, un moment de poésie comme un secret enfoui, un trésor caché, et qu’il nous faudrait, nous spectateurs, déplier mentalement comme visuellement. Ce projet est la première exposition monographique d’envergure consacrée à cet artiste vivant et travaillant en France. Il réunit plusieurs séries emblématiques de son travail, en particulier deux productions nouvelles spécialement conçues pour le LaM. La première trouve son origine dans le fonds photographique de l’astronome Isaac Roberts (1824-1904) conservé à la bibliothèque de l’Observatoire de Paris. La seconde a été réalisée en collaboration avec le danseur de flamenco José Maya. Dove Allouche est représenté à Paris par la Galerie Gaudel de Stampa. Il est actuellement pensionnaire de la Villa Medicis à Rome. Cette exposition est réalisée en partenariat avec le Frac Auvergne et la Staatlichen Kunsthalle de Karlsruhe (Allemagne). Elle a bénéficié du concours de l’Observatoire de Paris, de la compagnie Tomatito, et de la galerie Gaudel de Stampa, Paris.Coédition du premier catalogue monographique de l’artiste. __________________ 29 octobre 2011 - 22 janvier 2012 DEDICACES La Bibliothèque Dominique Bozo du LaM conserve un nombre important de livres dédicacés par des artistes. Témoignages de reconnaissance ou d’amitié, ce sont souvent des dessins à part entière. On y trouve les techniques les plus variées, crayon graphite, crayons de couleur, feutre, stylo, pastel…Dans ce contexte particulier, le dessin s’adapte au livre, que l’artiste ait choisi comme support la page de titre ou une page de garde entièrement blanche. Parfois rapide coup de crayon proche de l’esquisse, la dédicace peut aussi envahir la page en un dessin plus travaillé et concilier plusieurs techniques. Le jeu entre les formes, l’écriture de l’artiste et la typographie des ouvrages rendent ces dessins particulièrement intrigants, donnant au livre un double statut de multiple et d’oeuvre originale. Cette forme particulière d’expression peut faire l’objet d’une recherche de collectionneur, comme tend à le montrer l’abondance de dédicaces dans les collections de la bibliothèque. Les fonds Masurel, Bozo, Jardot, L’Aracine, et la toute récente donation de Michel Nedjar renferment de tels trésors. De Pablo Picasso à Karel Appel, des artistes de Gugging à Rebecca Horn, l’exposition invite à découvrir ce support étonnant du dessin que peut être le livre. Ce théma s’inscrit dans le cadre de Dessiner-Tracer, dont il recouvre plus particulièrement deux thématiques : le dessin hors champ, qui s’échappe des supports traditionnels, et la maîtrise de l’espace. Il permet également d’évoquer les problèmes de conservation et de monstration propres à ce support. L’ouverture à la création contemporaine Dessiner-Tracer a permis de repenser la place de l’art contemporain au sein des projets en réseau de l’Association des Conservateurs des Musées du Nord-Pas de Calais, dévolus à la valorisation des fonds patrimoniaux. _________________ Une collaboration exceptionnelle avec le frac picardie : le projet ponctuations Le Fonds régional d’art contemporain de Picardie, entièrement dédié au dessin, devait être mis à l’honneur tout particulièrement dans le cadre de Dessiner-Tracer. Une collaboration exceptionnelle s’est construite avec le frac picardie, pour prendre la forme d’un parcours contemporain intitulé ponctuations. Composé de quinze présences ou expositions, il investit 13 lieux de l’Euro région : musées et espaces du frac picardie. Ce sont ainsi cent vingt artistes contemporains et 400 œuvres distinctes, qui composeront des ensembles variés et parfois inédits. Dévoilés tout au long de l’année, ils sont conçus comme des contrepoints ou des prolongements aux collections ou aux expositions des musées visités. La mobilisation des étudiants avec des écoles d’art du territoire Depuis la rentrée 2010, les écoles d’art de Dunkerque, Saint-Omer, Tourcoing et Valenciennes ont orienté des workshops et des expositions conçus par les étudiants autour du dessin. Des enseignants ont été associés à la réflexion globale du projet dans les différents groupes de travail. Un partenariat avec 50° nord, réseau d'art contemporain du Nord-Pas de Calais et de l'eurorégion Nord Créé en 1997, le réseau 50° nord fédère aujourd'hui sur le territoire eurorégional 37 structures de production, de diffusion et de formation supérieure dans le champ des arts plastiques et visuels (galeries, centres d’art, structures nomades, associations d’artistes, musées, le frac, établissements de formation…). Plate-forme professionnelle et catalyseur de projets fédérateurs, l’association œuvre au rayonnement de la scène artistique du territoire. Au cœur des ambitions du réseau figurent le soutien à la création émergente, le développement des publics de l’art contemporain et la dynamisation des échanges transfrontaliers via des actions collectives. Durant toute la durée du projet Dessiner-Tracer, 50° nord oriente sa programmation sur les arts graphiques et consacre sa biennale dédiée à la jeune création, Watch this Space # 6, au dessin. Watch This Space est le rendez-vous désormais incontournable du réseau 50° nord autour de la jeune création plastique contemporaine. Cette 6ème édition se déploie sur le territoire régional et transfrontalier, de Grande-Synthe à Bruxelles, de Solre-le- Château à Charleroi et La Louvière, de la métropole lilloise à Tournai, Liévin et Le Favril. La biennale présente les projets que les lieux d’art contemporain du réseau ont conçus avec des artistes du Nord-Pas de Calais et de Belgique sélectionnés suite à un appel à candidatures. D’octobre à décembre 2011, le dessin contemporain sous toutes ses formes est à l’honneur d’une quinzaine d’expositions, mais aussi de rencontres, soirées et parcours pour les publics. C’est la première fois que la « biennale » propose une thématique – le dessin – ceci afin de constituer, aux côtés de Dessiner-Tracer, un événement riche de passerelles, de convergences et de distorsions. Artistes programmés : Béatrice Bailet, Béatrice Balcou, Mélanie Berger, Filomena Borecka, Julien Boucq, Julien Bruneau, Claude Cattelain, Michel Couturier, Aurélie Damon, Frédéric Fourdinier, David Leleu, François Marcadon, Charlotte Marchand, Sandrine Morgante, Mira Sanders, Hannelore Vandijk et Kéké Vilabelda. Structures participantes : Le Bureau d’Art et de Recherche (Roubaix), Le Centre Arc en Ciel (Liévin), Le Centre de la Gravure et de l'Image imprimée (La Louvière), Fructôse (Dunkerque), cent lieux d’art2 (Solre-le-Château), La chambre d’eau (Le Favril), Le MUba Eugène Leroy (Tourcoing), La MAAC (Bruxelles), artconnexion (Lille), La Galerie Twilight Zone (Tournai), Incise (Charleroi), La Galerie Robespierre (Grande-Synthe), Espace Croisé (Roubaix). Une ouverture aux nouveaux médias avec Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains Le Fresnoy proposera, du 10 février au 22 avril 2012, une exposition d’œuvres d’animation, en prenant ce mot dans son sens le plus large : Visions Fugitives. Commissaires de l’exposition : Marie-Thérèse Champesme et Pascale Pronnier. La médiation culturelle et la circulation des publics Dessiner-Tracer témoigne de la volonté d’ouvrir les musées à tous les publics. La médiation résulte d’un travail commun orchestré par l’Association des Conservateurs des Musées du Nord-Pas de Calais en relation avec les équipes pédagogiques des musées, l’Éducation nationale, des organismes d’entraide sociale et les partenaires institutionnels. _________________ La collaboration avec l’Éducation nationale : un partenariat sur la durée >> Les journées de formation pour les enseignants Dès la rentrée 2010, organisation de 4 journées de formation à destination des enseignants directement dans les musées. A partir de la rentrée 2011, organisation de « mercredis du CRDP », suivis d’« invitations au musée ». >> La mise en ligne d’outils pédagogiques sur www.musenor.com Dossiers pédagogiques, des fiches d’œuvres, des lexiques, des expositions virtuelles. >> Le cahier du petit visiteur Destiné aux visiteurs individuels et aux scolaires, un livret pédagogique, accessible dans chaque exposition, est pensé comme un fil conducteur éducatif et ludique entre les différents lieux participant à Dessiner-Tracer. Les ateliers de dessin mobiles – ateliers hors les murs Sur le modèle des ateliers de gravure puis de sculpture mobiles mis en place durant les opérations Feuille à Feuille en 2006/07 et Anthony Caro en 2009, des ateliers « hors les murs » sont proposés aux publics en difficulté sociale. Gratuits et animés par des professionnels, ces ateliers s’inscrivent en complément des expositions et ont pour objectif de préparer la venue au musée des publics qui fréquentent les organismes d’entraide sociale. La Fédération Régionale des Amis des Musées Le programme de conférences et de sorties culturelles 2010/2011 est orienté sur la question du dessin. À propos de l’Association des Conservateurs des Musées du Nord - Pas de Calais >> Un réseau de 50 conservateurs actifs dans 40 musées du Nord-Pas de Calais. Une région riche en musées et plus de 1 200 000 visiteurs par an sur l’ensemble des musées concernés. >> Près de 40 années d’expérience au service de projets d’envergure parmi lesquels Les Beffrois de la Culture en 2004. >> Une mise en valeur d’un patrimoine régional exceptionnel et divers (Beaux-arts, art moderne et contemporain, ethnologie, sciences et techniques, archéologie) à travers les expositions « Trésors des musées du Nord de la France ». L’Association des Conservateurs de Musées du Nord-Pas de Calais a à son actif, dix-huit inventaires « Trésors des musées du nord de la France ». >> Un site Internet, www.musenor.com, qui regroupe l’actualité de près de 50 musées, une base de données de 27 000 œuvres et des expositions virtuelles. L’ACMNPDC est reconnue et soutenue par l'ensemble des partenaires publics (Ministère de la Culture et de la Communication, DRAC, Direction des Musées de France, Conseil régional du Nord-Pas de Calais, Conseil général du Nord, Conseil général du Pas de Calais, Communauté européenne, ville de Roubaix, Education Nationale) et par des mécènes privés. Nos principales missions : >> Valoriser les collections des musées du Nord-Pas de Calais >> Promouvoir les musées et leurs expositions, participer au développement des publics >> Animer le réseau des musées, mettre en place des actions collectives et de coopération >> Représenter la profession de conservateurs des musées auprès des partenaires publics et privés. Informations pratiques L’équipe Dessiner-Tracer >> Emilie Ovaere-Corthay, Commissaire générale >> Alexandre Holin, Coordinateur du projet L’Association des Conservateurs des Musées du Nord-Pas de Calais Philippe Gayot, Président de l’Association et conservateur des Musées de la Porte du Hainaut Marlène Thauziès, Responsable administrative Anne-Sophie Berger, responsable numérisation Chloé Gilleron, chargée de communication. Contacts presse et communication >> Chloé Gilleron - Chargée de communication 03 28 33 66 51 / [email protected] Retrouvez toute l’actualité du projet sur www.dessinertracer.com et l’actualité des musées du Nord-Pas de Calais sur www.musenor.com