Florence Foresti

Grand
Prix de
L’humour
EN QUELQUES DATES
Au cinéma :
Si c’était lui — Anne-Marie Etienne
2007 /
Mes amis, mes amours —
Lorraine Levy /
En scène :
Manquerait plus qu’elle
soit drôle — 2001 /
Florence Foresti fait des sketches
— 2004 /
Festival Juste pour rire — 2007 /
Florence Foresti and friends —
2008 /
Motherfucker — 2009 /
Jamel Debbouze /
Franck Dubosc /
Alexandre Astier /
Muriel Robin /
Anne Roumanoff /
Florence Foresti
Pour réussir en humour, il faut être une «nature» comme Florence Foresti, avoir un
personnage - la copine ou grande sœur déjantée - être repéré par des humoristes, comme Laurent Ruquier, puis Anne Roumanoff, se parer de bonnes plumes
avec Jérôme Daran, piquer à la vie ses mots d’auteur, trouver un gimmick, comme
«Florence Foresti est la Cigale avec son chien» et puis, recueillir les lauriers au Palace,
en laissant les portes grandes ouvertes pour que les bouffées de rire secouent la rue
du Faubourg Montmartre toute entière.
© Renaud Corlouer
Précédents
lauréats
2005
2006
2007
2008
2009
20 / 21
À 8 ans, cette jeune vénissiane (Vénissieux)
se révèle un «garçon manqué». Après un
bac littéraire, option théâtre, une école de
cinéma lyonnaise et un stage à… «Thalassa», elle devient infographiste à EDF Lyon.
Et fait en même temps ses débuts au café
théâtre dans «Le nombril du monde» avec
un trio féminin, les Taupes models. Repérée
par Anne Roumanoff, elle assure en 2001
sa première partie avec son one-woman
show «Manquerait plus qu’elle soit drôle»
(Prix du jury au Festival d’Antibes). Et elle
l’est. Bombe d’énergie dans la lignée des
Robin et Maillan (c’est une tornade, un tsunami sur scène !), elle sait que le vrai tremplin aujourd’hui, c’est la télé, mais qu’on peut
aussi y tomber de haut. Il faut se renouveler
tout le temps, avoir le sens de l’impro, du
métier et l’esprit de répartie. Elle a tout ça,
un caractère, un «œil» et du culot : elle se
jette à l’eau dans «20 heures pétantes», de
Stéphane Bern, et surtout dans «On a tout
essayé» de Laurent Ruquier où elle se déchaîne en composant chaque semaine des
parodies plus vraies que nature, de la bim-
bo Brigitte à «Clo» la lycéenne, de Dominique Pipeau la femme politique, à Lady
Zbouba l’égérie banlieusarde, de la voyante
Younelle Jospine à la châtelaine zoophile
Anne Sophie de la Coquillette, de Céline
Dion à la diva latino-blasée . Bingo ! Le plateau pleure de rire, l’audimat en redemande, et elle en redonne. Il faut dire que son
sujet est inépuisable : les rapports hommesfemmes.
En 2005, elle se lance sur scène avec «Florence Foresti fait des sketches», tout en
continuant d’écrire pour la télé avec l’ami
Daran.
Elle est sur tous les fronts, et monte aux
frontons et aux colonnes Morris. En 2006,
elle fait sept Olympia complets et vend
700 000 dvd ! En septembre, elle débute
dans «On n’est pas couché», nouvelle hebdo de Ruquier, tout en continuant de tourner, en scène et pour le cinéma («Lucas,
fourmi malgré lui»). En avril 2007, sortie du
dvd triomphal «Florent Foresti a tout essayé»
(même un bébé qu’elle a réussi !).
Quelques mois après, elle fait ses débuts au
théâtre dans «L’abribus» avec Philippe Elno
(Gaîté Montparnasse à Paris). Enfin, en mai
2009, elle crée «Motherfucker», présenté en
fin d’année au Palace pendant 3 mois, traitant comme on s’en doute de la maternité,
et repris en mars prochain au Palais des
Sports. Le spectacle, élu meilleur one-man
show aux Globes de Cristal 2010, vient de
sortir en dvd. Que demander de plus ? Avec
elle, la femme est bien l’avenir de l’humour !