12. SHEMEKIA COPELANDx
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12. SHEMEKIA COPELANDx
CHÂTEAUVALLON CONCERT SHEMEKIA COPELAND Shemekia Copeland : voix Arthur Neilson : guitare Willie Scandlyn : guitare Kevin Jenkins : basse Morris Roberts : batterie Samedi 29 novembre à 20h30 Théâtre couvert www.chateauvallon.com SHEMEKIA COPELAND Déjà 15 ans de carrière, quatre albums, une nomination aux Grammy Awards et 5 prix aux W.C. Handy Awards à l’actif de la jeune et belle Shemekia, fille du légendaire Johnny Copeland. A force de travail, celle qui aurait pu se faire clouer au pilori de la critique pour être « la fille de » Johnny Copeland s’est imposée comme l’une des grandes voix féminines. Née à Harlem, New York, le 10 avril 1979, c'est une véritable petite bombe qui avait éclaté à 19 ans dans l’univers du blues et de la soul avec Turn The Heat Up, son premier album avec une voix digne d'Etta James et Koko Taylor réunies. Un peu plus de dix ans plus tard, la belle Shemekia Copeland confirme avec Never Going Back, qu’elle est désormais non seulement l’une des grandes voix mais aussi l’une des grandes Dames du blues. La passion qu’elle a pour le chant, combiné à une voix brûlante et puissante, donne à sa musique une intemporalité et une urgence bouillonnante. Sa musique lui vient du fond de son âme et des rues où elle a grandi, au milieu de bruits et des sons de la ville – artistes de rue, chanteurs de gospel, radios à fond, groupes de musiciens qui joue dans les jardins du quartier… C’est dans le quartier de Harlem à New York que Shemekia Copeland est née en 1979 et qu’elle a grandi bercée par la musique de la ville – artistes de rue, chanteurs de gospel, radios qui hurlent, groupes de musiciens dans les jardins publics…Son père, le légendaire guitariste Johnny Clyde Copeland voit rapidement en elle une musicienne de talent. Il l’encourage sans cesse à chanter et la fait même monter sur scène au célèbre Cotton Club de Harlem à l’âge de huit ans. Sa timidité, à l’époque, est plus grande que son envie de chanter. Mais lorsqu’elle a quinze ans, la santé de son père commence à décliner et c’est le déclic. A 19 ans, elle se lance avec un premier enregistrement Turn the Heat Up ! qui enthousiasme les critiques. Un an après, elle fait une apparition dans le film Three to a tango et sa chanson I always get my man apparait dans la bande originale du film Broken Heart Club. Son second album, Wicked, enregistré en 2000, reçoit de nombreux prix et une nomination aux Grammy Awards. En 2002, la légende du Rn’B de New Orleans Dr John, produit son troisième album Talking to Strangers que le magazine Vibe décrit comme le « parfait mélange entre rock viril et impertinentes balades ». Puis en 2005 vient l’album The Soul Truth produit par le guitariste de l’écurie Stax, Steve Cropper, qui joue également sur le disque et qui lui a donné une bonne dose de blues, de funk et un parfum de soul de Memphis. Never going back, premier album produit par Telarc, amène Shemekia à la croisée de ses chemins artistiques. Elle restera toujours fidèle à ses racines mais avec cet album elle amène le blues encore plus loin. Sa musique et sa carrière prennent alors une toute nouvelle direction car ce qu’elle veut c’est continuer à évoluer et pour elle, la seule manière d’y arriver est de chercher à chaque fois à faire quelque chose de différent. Shemekia veut suivre l’exemple de son père, un des premiers bluesmen à jouer avec des musiciens africains, et inventer continuellement le blues. EXTRAITS DE PRESSE Le coup de la nouvelle étoile du blues, de l’artiste qui dépoussière le genre, on nous l’a déjà fait. Tous les 4-5 ans, émerge un jouvenceau censé être adoubé par les vieux maîtres (c’est la maison de disque qui le dit), tout en élargissant les horizons. A chaque fois ou presque, il a une guitare à la main, clame sa dévotion pour Robert Johnson mais se confond plus ou moins avec Steve Vai, autant dire qu’il se regarde jouer des solos interminables et déshumanisés. Si l’étiquette blues a quelque chose d’authentique, les contrefaçons pullulent. Rien que pour ça, se pencher sur le cas Shemekia Copeland s’avère rafraîchissant. Avec ses 33 ans, l’Américaine a encore l’âge de débarquer dans le paysage. C’est tout le contraire. Elle a déjà cinq albums au compteur, dont l’un produit par Dr John, joué devant les troupes US en Irak, et même en début d’année à la Maison Blanche en compagnie de B.B King ou Mick Jagger. Bref, Shemekia se pose là, et sa voix avec. De celles qui vous caressent l’échine pour mieux rugir. Une voix qui emmène loin et haut, vers Etta James, Ruth Brown ou encore Koko Taylor, dont elle était proche. L’an passé, on lui a même transmis sa couronne de Queen of the Blues lors du Festival de Chicago. « Cela a été à la fois un honneur et un choc. Je pensais que cette distinction ne pouvait revenir qu’à une vieille chanteuse. Et puis pour moi, la reine du blues restera toujours Koko Taylor. » Native de Harlem, Shemekia a de qui tenir. Le paternel, Johnny « Clyde » Copeland, a mené une jolie carrière de guitariste-chanteur dans le style Texas Blues, enfiévré et swinguant, avant de disparaître en 1997, juste au moment où elle reprenait le flambeau avec Turn the heat up, premier album remarqué. La donzelle a depuis forgé son style, gagnant en nuances et en singularité, sans rien perdre en force. Sorti cet automne, son dernier opus (33 1/3) confirme l’avènement. De Lemon Pie, coup de poing façon lutte des classes, aux relectures de I’ll be your baby tonight (vous reconnaîtrez à peine l’original de Dylan) ou I sing the blues (Etta James), pas le moindre temps faible ici. En prime, la guitare de Buddy Guy sur l’intense Ain’t gonna be your tattoo. Le meilleur disque blues de l’année? On n’est pas loin de le penser. Damien Burnier - LE JDD Femme de caractère, fille du magnétique Johnny Copeland, la nouvelle « queen » du blues est une légitime héritière de la couronne de ses grandes devancières. Si elle n’en a pas encore la dimension dramaturgique, le vécu, les cicatrices, c’est qu’elle est plutôt du genre guerrière, avertie et fière. Avec les mecs, avec les conventions du blues qu’elle n’a pas l’intention de perpétuer dans la soumission et le pathos, ce petit bout de femme a décidé d’aller de l’avant, et ça dépote. Romain Grosman – JAZZ NEWS Elle reviendra cet automne et il ne faudra pas la rater. Shemekia Copeland, fille du grand Johnny, n’a pas grandi dans le Texas, comme son père, ni dans le Sud. Elle le dit et l’affirme : si elle a récemment été intronisée nouvelle « Queen of the Blues », elle est une jeune femme de son époque où les sisters ont appris à se défendre et à ne pas pleurer « si un mec entreprend de leur en faire voir ». Shemekia Copeland, souriante, une voix qu’elle promène a capella au milieu de la salle en showoman aguerrie, est armée pour prendre la succession des grandes devancières. Sûr et certain. R.G. – JAZZ NEWS