Marseille le 11 avril 2016

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Marseille le 11 avril 2016
Marseille le 11 avril 2016
Mr le Directeur Interrégional
L'UFAP-UNSa Justice Paca Corse, première organisation syndicale pénitentiaire a l’honneur
d’attirer votre bienveillante attention sur la situation du SPIP 13.
En effet, plusieurs dysfonctionnements et difficultés ont attiré notre attention concernant le siège
du SPIP 13 ainsi que son antenne d’AIX / SALON.
Les personnels administratifs de l’antenne milieu ouvert d’Aix sont en partie affectés à l’accueil
mais doivent également assurer le secrétariat PPSMJ pour l’ensemble du service.
Cependant, le secrétariat ne cesse de se développer et demande des compétences de plus en
plus pointues. Notamment dans le traitement des pièces judiciaires qui nécessite la connaissance
du fonctionnement de la chaîne pénale, des condamnations et des situations pénales, ainsi
qu'une lecture fiable des outils APPI et Genesis.
Actuellement à deux (le 3eme adjoint n’a pas été remplacé), il serait nécessaire d’obtenir un
personnel dédié et formé pour l’accueil.
Les PA, « ballottés » entre l’accueil et le secrétariat PPSMJ sont les seuls personnels à être contraints
par les horaires d’ouverture du service et donc, à ne pas bénéficier des horaires modulables.
A savoir aussi que le temps passé par les administratifs à l’accueil physique et téléphonique se situe
entre 18H et 30H par semaine.
La situation devient catastrophique lorsque l’un des deux PA est absent, l’autre doit passer sa
journée à l’accueil ; les tâches du secrétariat sont difficilement assurées voire plus du tout.
Au SPIP13 siège, le secrétariat, lui aussi n’est plus assuré depuis le départ d’un PA suite à une
mobilité.
De plus, les personnels Administratifs n’ont aucune fiche de poste alors que leurs fonctions dans les
SPIP ne cessent d’évoluer pour être semblables à celles d’un greffe.
Concernant la sécurité, la circulaire du 06 août 2013 sur la sécurité dans les SPIP n’est pas
respectée. Malgré les demandes incessantes des PA, aucune fiche réflexe ni de numéros
prioritaires d’urgence sont à disposition et les PPSMJ accèdent au service sans rendez-vous.
Quid des préconisations du plan vigipirate ?
A l’antenne d’Aix, vers 17H, des personnels administratifs en charge de l’accueil se retrouvent seuls
et sans sécurité face à des PPSMJ et cela jusqu’à la fermeture.
Il est à noter également, que les personnels de surveillance ne sont pas associés à la sécurité dans
les SPIP, cet élément n’étant pas pris en compte sur la fiche de poste nationale des surveillants PSE.
Il serait cependant souhaitable que ces derniers puissent renforcer le secrétariat et intervenir en
cas d’incident.
Concernant les effectifs, les postes d’adjoints en milieu ouvert et fermé n’ont pas été publiés à la
dernière CAP malgré les difficultés quotidiennes de ces services.
La direction utilise les apprentis, présents une semaine sur deux, pour combler le manque
d’effectif, sans possibilité d’être formés correctement. De plus, les apprentis positionnés
usuellement en renfort à l’accueil, n’ont pas les compétences à accueillir un public difficile.
Le poste du SPIP Aix Luynes a été tenu plusieurs mois en intérim par une administrative au détriment
du milieu ouvert , sans compter un personnel reclassé qui n’a jamais pris ses fonctions et une SA
mutée mais pas remplacée.
Sur l’antenne d’Aix, nous constatons une énorme difficulté concernant les emplacements de
parkings. Le sujet a été abordé à maintes reprises, mais l’UFAP Unsa Justice souhaiterait s’intéresser
à un problème d’organisation.
En effet, des places sont logiquement réservées pour le chef d’antenne, le chef de service, une
voiture de service des personnels de surveillance et le PA qui est en charge de l’ouverture du SPIP
le matin.
Nous sollicitons une rotation sur les badges afin que d’autres agents puissent en bénéficier lors
d’une absences programmées (congés, déplacements...).
De plus, de nombreux personnels souhaiteraient bénéficier d’un accès provisoire à l’aide d’un
badge supplémentaire qui serait mis, par exemple, dans un boîtier à code non loin de la barrière.
En effet, les CPIP qui ont de nombreux déplacements afin d’effectuer des permanences se
retrouvent à porter des valises extrêmement lourdes et sont dans l’impossibilité de se garer proche
du SPIP pour décharger leur véhicule.
De plus, Mr GADOIN qui vient que très rarement sur l’antenne d’Aix, pourrait mettre son badge à
disposition, mais celui-ci s’est toujours opposé à cette demande.
Mr GADOIN toujours, qui a l’outrecuidance de faire appeler les personnels le soir, après leur
service, afin d’interdire aux agents concernés de venir se garer le lendemain matin pour laisser la
place aux « hauts fonctionnaires » qui viennent siéger en CAP !!!
l’UFAP UNSa Justice profite de cette occasion pour demander l’achat d’une dizaine de valises à
roulettes pour les personnels CPIP afin qu’ils puissent transporter leurs dossiers. Certains ont dû
effectuer des achats personnels, ce qui n’est pas acceptable.
La gestion du SPIP par son Directeur, Mr GADOIN devient plus que discutable ;
Les agents sont ballottés pour combler les postes en milieu ouvert et fermé, sans concertation
avec eux, et sans en connaître l’issue, ce qui peut s’apparenter à des vulgaires bouche-trous. On
profite aussi de l’absence d’un agent pour le « virer » de son poste. Sanction déguisée ? En
attendant, voilà une pratique plus que douteuse... On oserait pas lui dire les choses en face, que
nous ne serions pas loin de la vérité.
Nous comprenons bien que le SPIP13 doit fonctionner avec les moyens du bord, mais nous
constatons que la gestion humaine des personnels est plus que précaire voir inexistante.
Même la venue du SPIP13 sur les commissions de réforme n’est plus assurée, le SPIP daigne se
déplacer, les convocations ne sont pas envoyées aux OS et la commission doit être reportée pour
cause d’absence de l’administration le jour J.
Pourtant, tout va pour le mieux pour une certaine catégorie de personnel !!
On multiplie les journées de cohésion pour les cadres au détriment de celles du « petit personnel ».
On ferme le Siège pour se « détendre » au Laser Game ou au paintball... où est la continuité du
service public ?
Que dire des crédits de représentation constamment utilisés pour emmener les directeurs au
restaurant à chaque réunion de cadre au frais de l’AP !
Pour les réunions d’agents, l’organisation est tout autre, on fait faire quelques courses pour acheter
du pain et du jambon et on mange des sandwichs sur le coin d’une table.
Pour l’UFAP UNSa Justice Paca Corse, nous constatons une iniquité et une inégalité dans le
traitement et la gestion du personnel.
Les situations difficiles de certains personnels sont constamment ignorées pour éviter de faire des
vagues.
Dans l’attente d’une réponse, l’UFAP UNSa Justice Paca Corse, vous prie de croire, Monsieur le
Directeur Interrégional, à nos respectueuses salutations.
Le Bureau Régional
UFAP UNSa Justice Paca Corse