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SOS SAHEL, acteur majeur d’aide au Sahel SOS SAHEL est une O.N.G. internationale dont la vocation est d’améliorer les conditions de vie des populations du cœur de l’Afrique. Grâce à son expertise et son réseau professionnel, elle réalise des projets de développement social, économique et environnemental, comme l’agriculture durable, l’accès à l’eau et à l’assainissement, l’hygiène, l’éducation ou encore la lutte contre la désertification. Chiffres clés 40 ans d’expérience 263 1 317 1 000 projets engagés villages concernés points d’eau forés 104 000 hectares régénérés T r i m estr i el - se p te m b r e 2 0 1 3 - N° 124 la lettre du 57 centres de santé implantés Déduisez de vos impôts 66 % de vos dons Vous pouvez déduire de votre impôt plus de la moitié de votre don. La Loi de Finances vous permet de déduire directement de vos impôts 66 % de vos dons dans la limite de 20 % de votre revenu imposable. Si les dons effectués au cours d’une année dépassent le plafond des 20 % autorisés, la part dépassant la limite peut être reportée sur les 5 années suivantes. Pour bénéficier de ces réductions fiscales, il vous suffit de joindre à votre déclaration de revenus le reçu fiscal que nous vous adressons après chacun de vos dons. ✁ soutenez les actions de SOS SAHEL Dossier Je fais un don régulier Je fais un don PONCTUEL ❏ Mensuel ❏ Trimestriel ❏ Annuel ❏ 10 € soit 3,40 € après déduction fiscale* ❏ 30 € soit 10,20 € après déduction fiscale* ❏ 15 € soit 5,10 € après déduction fiscale* ❏ 80 € soit 27,20 € après déduction fiscale* ❏ Don libre Par chèque à l’ordre de SOS SAHEL International France ❏ J’autorise l’établissement teneur de mon compte à prélever le 10 du mois, si ma situation le permet. Je désire m’abonner à La Lettre du Sahel Compte à débiter : Code établissement Guichet N° de compte Clé RIB ❏ 30 € soit 10,20 € après déduction fiscale* ❏ 55 € soit 18,70 € après déduction fiscale* ❏ 70 € soit 24,80 € après déduction fiscale* ❏ 150 € soit 51€ après déduction fiscale* ❏ Don libre ❏ 7 € les 4 numéros, soit 2 € après déduction fiscale* Je souhaite être tenu informé par mail : Nom et adresse de l’établissement teneur du compte : Date et signature (obligatoire) : Bénéficiaire : SOS SAHEL International France 2, avenue Jeanne 92 604 Asnières sur Seine CEDEX N° national d’émetteur : 473 254 Important : MERCI DE JOINDRE UN RELEVÉ D’IDENTITÉ BANCAIRE OU POSTAL. Je recevrai un reçu fiscal en début d’année. Je reste libre de modifier ou de suspendre mon soutien sur simple demande, avant le 15 du mois. Vous pouvez aussi faire un don par carte bancaire sécurisé sur : sossahel. org Nom Prénom Adresse CPVille E-Mail Vos coordonnées Bon à retourner à : SOS SAHEL - 2, avenue Jeanne 92604 Asnières-sur-Seine Cedex * La loi de Finances vous permet de déduire directement de vos impôts 66 % de vos dons dans la limite de 20 % de votre revenu imposable. Conformément à la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978, en vous adressant au siège de notre association, vous pouvez accéder aux informations vous concernant et demander leur rectification et suppression. SOS SAHEL peut être amenée à communiquer vos coordonnées à d’autres organismes humanitaires. Alphabétiser, l’incontournable priorité p. 03 SAVOIR FAIRE Autour de l’école : la cantine scolaire de Randa p. 06 Actualité la lettre du Dossier Sécurité alimentaire : 2 nouveaux projets ! Au Tchad, SOS SAHEL s’engage à nouveau aux côtés des populations sahéliennes pour lutter contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition dans des zones rurales isolées où l’agriculture constitue un secteur économique clé. Deux projets innovants sont ainsi en cours de lancement dans la Région du Kanem, partie sahélienne du Tchad, réputée zone de grande vulnérabilité à cause de son déficit alimentaire permanent. Soutenus par l’Union européenne, ces deux nouveaux projets dureront entre deux à trois ans. 02 « La pauvreté est le terreau de toutes crises. Sans réponses durables, on les expose aux offres du premier venu leur proposant des projets non avouables contre une somme d’argent. Nous devons leur offrir la perspective de jours meilleurs ». Macky Sall, le président du Sénégal, répondait ainsi au journal Le Monde l’interrogeant sur le « désœuvrement massif des jeunes Sénégalais » et le risque de toutes les dérives auxquelles il conduit. Pourquoi citer ici cet entretien réalisé en marge de la visite du président Obama à Dakar et qui s’inscrivait dans le contexte du péril islamiste au Sahel ? Parce que, pour tenir sa promesse de créer 350 000 emplois, le président sénégalais y annonce qu’« ils viendront principalement du secteur agricole et du renforcement des investissements ». Se trouve ainsi promue au plus haut niveau l’importance déterminante du développement agricole local, de ses retombées économiques, de son rôle moteur. Car il ne s’agit plus seulement d’assurer un meilleur quotidien aux plus précaires des petits exploitants, de planter des arbres, améliorer les productions, apporter l’éducation et l’eau, mais de construire les fondements d’une société responsable et apaisée. Nos actions de développement rural sont le fondement d’un développement sociétal et humain. Nous le savions, mais il est tellement encourageant de le voir confirmer ! Menacés chaque année par la sécheresse et les crises alimentaires, le premier permettra de renforcer la résilience des ménages les plus vulnérables et d’améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition pour les populations de la région, soit plus de 371 099 personnes. Le second a pour objectif d’améliorer la sécurité alimentaire de 25 478 producteurs dans les zones les plus isolées du Tchad. En développant durablement l’agriculture, en améliorant les systèmes de stockage et les filières de commercialisation, en augmentant les revenus des populations, en faisant la promotion de bonnes pratiques alimentaires, de soins et d’hygiène dans les ménages et en particulier pour les enfants en bas âge, les deux projets permettront de répondre à une mission fondamentale de SOS SAHEL : faire reculer la faim et offrir aux sahéliens la possibilité d’une réelle transition vers un développement autonome. Alphabétiser l’incontournable priorité « Jub bokk naci woor » (la droiture permet la confiance). C’est ainsi que commence la dictée de Madame Diallo, animatrice d’alphabétisation, devant son auditoire attentif. Les trente femmes du groupement de promotion féminine du village de Badar Diop (Communauté rurale de Diokoulndiawrigne, région de Louga, Sénégal) ne ménagent pas leurs efforts ce matin. Comme à chaque période d’hivernage (la saison des pluies), elles se sont levées aux aurores pour préparer les champs à la semaison. Le travail en cette saison est quotidien, et doit être particulièrement intensif pour assurer une bonne récolte et des revenus suffisants pour l’année à venir. Pour autant, pas question de rater la séance d’alphabétisation ! Elles le savent : l’avenir de leur village se joue dans cette salle de classe. Au Sénégal, l’éducation de base des jeunes et des adultes analphabètes souffre de nombreuses contraintes. Globalement prise en charge à travers l’alphabétisation, les écoles communautaires et les daaras (écoles coraniques), elle vise à doter les citoyens ayant quitté l’école très tôt ou n’ayant pas été scolarisés, de connaissances fondamentales et de compétences de vie courante pour leur permettre de s’insérer au mieux dans la vie socio-économique. Philippe Lecomte Région de Louga, Sénégal MAURITAN IE MALI Dakar SÉNÉGAL SÉNÉGAL BURKINA FASO GAMBIE GUINÉE BISSAU Bamako Ouagadougou GUINÉE SIERRA LÉONE LIBÉRIA BÉNIN TOGO CÔTE D’IVOIRE GHANA Abidjan LOUGA Kébémer Linguère Au Sénégal, l’éducation de base des jeunes et des adultes analphabètes souffre de nombreuses contraintes. Durant ces deux dernières décennies, les nombreux efforts déployés ont permis de réaliser d’importantes avancées, telles que l’érection de vingt et une langues au rang de langues nationales et l’alphabétisation de près de trois millions de Sénégalais. Toutefois, de nombreuses limites persistent dans le domaine, notamment un déficit de formation adéquate pour les personnels de gestion et de formation ainsi que l’insuffisance du financement en faveur de l’éducation de base des jeunes et des adultes analphabètes (moins de 1 % des dépenses publiques de l’éducation nationale). Aussi, le niveau de l’analphabétisme reste particulièrement élevé avec un taux moyen de 57 %, soit 67 % pour les femmes et 47 % pour les hommes âgés de 10 ans et plus. Pour participer au développement durable du Sénégal, SOS SAHEL, dans le cadre de son Programme de Reforestation Intégré, propose des séances d’alphabétisation en langue locale (le wolof) aux femmes de la région de Louga. À travers un système d’éducation et de formation en phase avec les exigences du développement économique et social, une responsabilisation plus accrue des collectivités locales et des acteurs à la base, SOS SAHEL s’engage auprès des populations du Sahel pour leur permettre de prendre en main leur avenir. Président SOS SAHEL International France La lettre du Sahel N°124 Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.sossahel.org 03 Dossier la lettre du Alphabétiser, l’incontournable priorité mba Dialloprojet Ndaye Coabuét isation du Anta Diop Alph Animatrice INTERVIEWS Agricultrice 04 Le SAVOIR POUR VAINCRE LA PAUVRETÉ « Nos revenus s’améliorent de jour en jour, et nous arrivons désormais à nous projeter dans l’avenir, à envisager de nouvelles perspectives pour le village. » « Au départ, en contact avec les animateurs du projet PRI, nous avons décidé de participer au reboisement de notre région en installant à Badar Diop une parcelle de bois de village. Six mois après nos premières plantations, lors de la première évaluation de notre parcelle par l’animateur du projet, nous étions fières de pouvoir présenter un très bon résultat ! Toutefois, pour garantir la réussite du reboisement dans notre région, il fallait également réduire notre consommation de bois et le temps que nous passons à nos activités quotidiennes. C’est pourquoi SOS SAHEL nous a proposé des formations pour installer des foyers améliorés dans chacune de nos cuisines. Grâce à ce système, nous réduisons de plus de moitié notre consommation de bois ! Un moulin à mil a également été installé dans notre village pour économiser les 8 km qu’il fallait parcourir auparavant pour utiliser le moulin le plus proche. Le gain de temps et d’énergie était énorme ! Le moulin, bien sûr, mais également nos propres commerces… Tenir des comptes, dresser un bilan d’activité, tenir un registre, garder des traces écrites de nos opérations… nous apprenons les techniques de base essentielles au développement de nos activités. Avant cela, seule une femme du groupement était capable de lire et compter. Aujourd’hui, nous pouvons toutes nous investir dans le développement des activités du groupement. La vie du village a considérablement changé, et nos journées sont rythmées par ces séances. Quatre jours par semaine, nous passons trois heures sur les bancs de l’école. Les enfants qui gravitent autour de nous sont de plus en plus curieux de nous voir travailler sur nos cahiers. L’animatrice, Madame Diallo, toujours enthousiaste et disponible, fait maintenant partie de notre communauté. Plus tard, lorsque j’aurai atteint un niveau suffisant, j’espère moi-même pouvoir transmettre mes connaissances. Pour l’avenir de nos enfants, c’est fondamental ! » Alors, une fois de plus, SOS SAHEL nous a proposé d’aller plus loin dans le projet. Ensemble, nous avons ainsi décidé de mettre en place des séances d’alphabétisation fonctionnelles pour les femmes du village. Fonctionnelles parce que liées à l’utilisation du moulin à mil et à la gestion de nos pépinières, ces séances d’alphabétisation nous permettent d’apprendre les bases du calcul et des écritures utiles à la bonne gestion de nos outils de travail. La lettre du Sahel N°124 Le moulin à mil améliore le quotidien des femmes du village Mustapha Président Ba du Consei l Rural Un programme de qualité, ancré dans la réalité quotidienne des femmes L’alphabétisation : le principal levier pour assurer le développement durable « Pendant ces quelques heures, elles travaillent pour elles, pour leur propre avenir. » « De l’initiative naît l’indépendance, celle-ci doit se nourrir de la connaissance. » « Dans ma classe, le mot d’ordre principal est la participation. Toutes les femmes, dès lors qu’elles assistent à mon cours, se rendent très disponibles. Ce n’est pas facile pour elles ! Elles doivent, le temps d’un cours, mettre de côté leurs occupations quotidiennes, leurs enfants… « Au sein du Conseil Rural de Kébémer, l’alphabétisation de nos concitoyens est une priorité. Les groupements féminins structurent notre société et la dynamisent au quotidien. Aussi, l’éducation des femmes est fondamentale pour l’avenir de notre pays. Elle permet aux femmes d’acquérir une plus grande confiance en elles, et ainsi de s’impliquer de manière plus efficace dans la vie quotidienne de leur famille et de leur communauté. L’apprentissage, à la base du développement, a des conséquences directes sur la santé, l’hygiène, la nutrition des enfants, la planification familiale et le développement économique. Les femmes de Badar Diop font la fierté de la communauté rurale de Kébémer ! » J’enseigne maintenant depuis 16 ans et ma méthode reste la même : des ardoises, des venues au tableau, des questions à l’oral et une évaluation mensuelle. Les niveaux diffèrent entre les apprenantes, mais nous prenons garde ensemble de ne pas perdre les plus faibles. L’entraide est constante et nécessaire pour que tout le monde avance ! » À Badar Diop, les bancs de l’école accueillent les femmes du village Dans le cadre du Programme de Reforestation Intégré mené dans la région des Niayes au Sénégal, SOS SAHEL intègre un volet alphabétisation à ses activités. L’idée est d’intéresser les populations au reboisement de leur région via des mesures incitatives en leur faveur. Les femmes de Badar Diop ont ainsi figuré parmi les meilleurs groupements, ayant obtenu les meilleurs résultats sur leur parcelle de reboisement (+ de 85 % de réussite). À ce titre, elles ont ainsi été récompensées par l’octroi d’un moulin à mil et de séances d’alphabétisation fonctionnelles pour en assurer une bonne gestion. L’objectif du programme est donc double : participer à la préservation de l’environnement dans la zone des Niayes, mais aussi développer les capacités socio-économiques des habitants de la région pour assurer un développement efficace et durable. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.sossahel.org 05 Savoir faire la lettre du En direct Développement et solidarité internationale: les nouvelles priorités françaises Les femmes de Randa sont formées pour développer le jardin scolaire Autour de l’école : la cantine scolaire de Randa Dans la région de Tadjourah, au centre-nord de Djibouti, le centre scolaire de Randa accueille chaque jour 500 élèves, dont 45 % de filles, de la garderie au collège. Ces dix dernières années, l’école a connu un essor important, notamment grâce aux mesures incitatives pour encourager les filles à la scolarisation. Toutefois, avec l’augmentation de l’effectif des élèves, l’école fait face à de nouveaux défis. 06 En février-mars 2013, un diagnostic participatif réalisé par SOS SAHEL a mis en évidence l’irrégularité de la qualité nutritionnelle des repas servis aux élèves ainsi que l’état de délabrement, l’exiguïté et l’emplacement non sécurisé de la cantine. Il a en revanche révélé un réel potentiel de production et de développement du jardin maraîcher existant. Il sera au cœur du nouveau projet mené par SOS SAHEL dans la région. « La cantine scolaire de Randa sert tous les jours plus de 500 plats aux élèves. Les parents d’élèves, via un groupe de 10 femmes, produisent localement des légumes. Mais cette production couvre moins de 30 % des besoins de la cantine. Le projet va permettre, dès la rentrée scolaire prochaine, d’augmenter de 50% le rendement du jardin et d’améliorer durablement la qualité nutritionnelle des repas » explique Jean-Michel Kuela, coordinateur du projet SOS SAHEL. Pour atteindre cet objectif au plus vite, l’aménagement du jardin scolaire a d’ores et déjà débuté, avec l’implantation d’une fosse de compostage qui permettra, dès septembre, de disposer de compost mûr au démarrage de la production. Aïcha KAMIL, une des 10 femmes initiatrices du jardin scolaire, s’en réjouit : « Grâce au compost que nous pourrons utiliser pour alimenter la terre, la production maraîchère sera importante et nous pourrons ainsi améliorer la qualité des repas de la cantine que nous préparons pour nos enfants. » Les enfants de l’école de Randa RÉSUMÉ DU PROJET Nombre de bénéficiaires : 500 élèves dont • 30 enfants à la garderie (âgés de 3 à 5 ans) • 250 enfants à l’école primaire (âgés de 6 à 12 ans) • 220 enfants au collège (âgés de 12 à 16 ans) Objectif du projet : L’objectif est d’augmenter la production du jardin et d’améliorer de façon durable la qualité et la diversité des repas servis à la cantine de Randa. Ce projet spécifique s’inscrit dans un projet plus large d’amélioration des conditions de vie scolaire à Randa qui comprend également la réhabilitation de la bibliothèque de l’école. Axes d’intervention : • Développement du potentiel du jardin scolaire •E ducation environnementale des enfants et des adultes de Randa •A mélioration de l’alimentation des enfants et éducation nutritionnelle • Réhabilitation de la bibliothèque de l’école •A mélioration des conditions d’accès à l’éducation des élèves de Randa. Partenaires : Fondation Bel / Fondation Air France / Kinder In Not La lettre du Sahel N°124 Opération Danone Casino Cette année encore et depuis 2011, Danone et le Groupe Casino renouvellent leur soutien au projet « Ensemble, plantons 1 million d’arbres » mené par SOS SAHEL en Ethiopie et au Burkina Faso. L’objectif est d’accompagner les efforts des communautés agricoles afin qu’elles vivent mieux au sein et grâce à des écosystèmes durables assurant leur sécurité alimentaire. Pour promouvoir le projet, Danone et Casino ont mis en place un dispositif en magasin sur une sélection de produits des 2 groupes, selon le principe « 1 produit acheté – 1 arbre planté ». Relayée sur une sélection de produits de Danone et de produits Casino, le tout dans différentes enseignes du Groupe Casino, cette opération permettra aux consommateurs de participer à l’amélioration des conditions de vie des populations sahéliennes. Rendez-vous du 29 août au 10 novembre pour participer à cette opération et contribuer ainsi à reverdir le Sahel ! Passez le mot ! Chaque voix compte pour faire reculer le désert ! Sensibiliser l’opinion publique sur les difficultés auxquelles sont confrontés quotidiennement les Sahéliens est inscrit au cœur de la vocation de SOS SAHEL. Aidez-nous à faire connaître la lutte des Sahéliens contre la dégradation de leur environnement. En plus de notre site internet, des outils sont à votre disposition pour vous tenir informés et informer votre entourage : rejoignez-nous sur Facebook, sur Twitter, sur YouTube, inscrivez-vous à notre Newsletter sur www.sossahel.org sossahel.org Le 31 juillet 2013, le Premier ministre a réuni à Paris le Comité Interministériel de la Coopération internationale et du Développement (CICID) déterminant les axes prioritaires de la politique française de développement et de solidarité internationale. Le Gouvernement a ainsi décidé de redéfinir ses priorités géographiques et de concentrer son aide en direction des pays les plus pauvres. Aussi, à partir de 2014, les deux tiers des subventions de l’AFD (Agence Française de Développement) seront concentrés vers les « pays pauvres prioritaires », (parmi lesquels le Burkina Faso, Djibouti, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Sénégal). L’éducation, la santé, le développement du capital humain et la recherche, partie intégrante des objectifs du millénaire pour le développement, sont au cœur de cette nouvelle stratégie. Reconnue comme élément fondamental de lutte contre l’insécurité alimentaire et la préservation de la biodiversité, l’agriculture familiale sera particulièrement soutenue. La gomme arabique à l’honneur Les 6 et 7 juin 2013, SOS SAHEL et son partenaire Nexira ont été invités à la 7ème édition du Sommet de l’Alimentation Durable à Amsterdam pour présenter leur collaboration réussie autour de l’amélioration des revenus et des conditions de vie des femmes cueilleuses de gomme arabique et de l’approvisionnement durable de la gomme au Tchad et au nord du Cameroun. Devant plus de 160 entreprises et organisations participantes, cette présentation a permis de faire connaître et de valoriser la collaboration entre entreprises et membres de la société civile et de mettre à l’honneur la gomme arabique et les femmes Sahéliennes. 4ème forum de l’action internationale des collectivités territoriales Le 1er et 2 juillet 2013, SOS SAHEL était présente à ce forum aux côtés de ses partenaires pour promouvoir la coopération entre collectivités du Nord et du Sud et rappeler que son expérience lui a permis, depuis plus de 10 ans, de devenir un partenaire privilégié des collectivités qui souhaitent s’investir dans un projet de coopération décentralisée. Donations et legs Poursuivez votre soutien au-delà de la vie en choisissant de faire une donation ou un legs à SOS SAHEL. Reconnue d’utilité publique par décret, SOS SAHEL est habilitée à recevoir les donations sans droits de mutations et les legs sans avoir à payer de droits de succession. La Lettre du Sahel (n°124) est éditée par l’association SOS SAHEL International France sise au 2, avenue Jeanne • 92604 Asnières-sur-Seine CEDEX • Tél. : 01 46 88 93 70 • www.sossahel.org - contact@ sossahel. org • Directeur de la publication : Philippe Lecomte • Association reconnue d’utilité publique, membre du Comité de la Charte de Déontologie des Organisations sociales et humanitaires faisant appel à la générosité du public • Commission paritaire 1013 H 83 719 • Conception & réalisation : ComNext • Altavia Paris 10 rue Blanqui - 93406 Saint-Ouen Cedex • Ce numéro a été tiré à 20 000 exemplaires • Crédits photo Alexandre Gélébart / 20 Minutes / SOS SAHEL. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.sossahel.org 07
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