2009 - FWA

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2009 - FWA
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DEPOT : BRUXELLES X
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Une Assemblée FWA «nouvelle formule» particulièrement vivante et fertile
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De la volatilité des marchés à
une économie régulée; le thème
retenu pour le neuvième congrès
de la FWA se situait au cœur des
problèmes auxquels l’agriculture
européenne est confrontée depuis
plusieurs mois. Lors de son introduction, le Président Ladouce a
sans détour stigmatisé la dérégulation sauvage des outils de gestion de marchés comme facteur
principal du chaos dans lequel le
secteur agricole est plongé, tout
en plaidant pour une indispensable solidarité du monde paysan
quelle que soit sa spéculation et
sa situation géographique. Le ton
étant donné, c’est un auditoire
particulièrement attentif qui reçut
les réflexions, durant trois quarts
Zwischen Eupen
und Sankt Vith
Informationen in deutscher Sprache
auf den Seiten 22-23
d’heure d’un exposé brillant, du
vice-président de la FNSEA.
D’emblée, Xavier Beulin fit part
de sa conviction selon laquelle la
lutte contre la volatilité des marchés agricoles est devenue une
priorité absolue. Il s’agit-là d’une
responsabilité majeure des pouvoirs publics européens. Et Xavier
Beulin de rappeler que le problème dépasse le seul cadre agricole
européen puisque la crise alimentaire touche l’ensemble de la planète et que l’on est loin des objectifs de réduction de la faim dans le
monde. Partageant notre conviction, Xavier Beulin considère que
la souveraineté alimentaire, c’est à
dire l’approvisionnement prioritaire de sa propre population, est la
finalité première de toute agriculture, où qu’elle se développe à la
surface du globe. Cette approche
n’est manifestement pas compatible avec la libéralisation sans cesse
accrue des échanges agricoles
dans le monde tel que prôné au
sein de l’OMC. Compte tenu de
des spécificités qui lui sont propres
et de l’impact qu’elle induit sur
le développement d’une société,
l’agriculture n’est tout simplement
pas une activité économique comme les autres.Au delà des constats,
les 2 – 3 prochaines années seront
cruciales pour tenter d’inverser la
tendance qui s’est dessinée ces
quinze dernières années au travers
des différentes réformes de la PAC.
Pour ce faire, il faudra convaincre
nos partenaires européens qui ne
jurent que par la voix du libéralisme
à outrance, mais surtout les hommes et les femmes politiques qui
demain retrouveront plus de poids
dans un ré-équilibrage du rapport
de force entre Commission et
Parlement européen. En Belgique,
nous pouvons compter sur deux
Ministres de l’agriculture qui soutiennent nos thèses, en particulier
le Ministre Lutgen qui s’est battu
pour limiter le démantèlement des
outils de gestion lors du Sommet
européen de novembre dernier.
Malheureusement, il n’existe pas
à l’heure actuelle de majorité suffisante pour inverser radicalement
la tendance qui conduit à l’affaiblissement progressif de la PAC.
Dans les prochaines semaines,
nous mettrons la dernière touche
à notre mémorandum rédigé dans
la perspective des prochaines élections qui désigneront notamment
nos futurs députés européens.
Dans ce contexte, nous demanderons aux Présidents de partis
de nous fournir la liste des candidats aux européennes afin de
les sensibiliser aux enjeux relatifs
à l’avenir de l’agriculture européenne. Si la responsabilité relève principalement des pouvoirs
publics, Monsieur Beulin admet
que les agriculteurs disposent de
certains moyens pour atténuer les
effets de la volatilité des marchés.
C’est dans cette voie que le viceprésident de la FNSEA a abordé
Un face à face ministres de l’agriculture et présidents FWA - UAW - FJA très enlevé...
la dernière partie de son exposé
en plaidant pour un renforcement
de l’actionnariat agricole dans les
structures coopératives et mieux
valoriser ainsi les plus-values apportées par la commercialisation.
Volatilité, crise alimentaire, politique de filière, mécanisation, itinéraires techniques, politique d’investissement, maîtrise des charges
et gestion de l’offre: autant de
sujets abordés lors d’une tableronde très dynamique entre nos
représentants et les deux ministres,
Sabine Laruelle et Benoît Lutgen.
Reconnaissons que pour ces derniers, l’exercice est plus délicat
qu’une intervention ex cathedra, et
ce d’autant plus que nos représentants ont été particulièrement pugnaces en veillant à rester au cœur
des sujets traités. Quoiqu’il en soit,
la formule, parfaitement soutenue
par les reportages audiovisuels
de grande qualité réalisé avec le
concours de Canal Zoom, a rencontré une très large satisfaction
de la part des membres présents
dans l’assemblée.
Compte tenu des enjeux de société qui reposent sur son activité,
l’agriculture a et aura toujours besoin d’évoluer dans un cadre stable. Au niveau européen, mais ceci
est vrai également ailleurs dans le
monde, le maintien d’une activité
agricole performante et rentable,
implique une politique agricole
forte et consolidée. A l’échelon
régional, l’agriculture revendique
et mérite un dialogue constructif
avec son ministre de tutelle et une
franche collaboration avec l’administration de ce dernier.
Héritière de nonante ans de syndicalisme, la Fédération Wallonne
de l’Agriculture a acquis et fait
preuve de suffisamment de maturité que pour assurer son rôle de
défense professionnelle et le cas
échéant, sans risque de confusion,
celui de partenaire dans la mise en
œuvre de stratégies qui contribuent
à faire progresser notre agriculture.
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s2DT2ACINES s2EVENU&IN # # Malgré une météo défavorable et la morosité
suscitée par les multiples crises, les participants
étaient présents en nombre à la dernière
Assemblée Générale de la Fédération Wallonne
de l’Agriculture. Bien leur en a pris, tant il est vrai
que cette édition 2009 était d’excellente facture.
De fait, l’exposé du vice-président de la FNSEA
était magistral et introduisait parfaitement les
questions abordées au cours de la table-ronde
entre nos représentants et les ministres de
l’agriculture.
8:KL8C@KyJ
5 minutes pour réagir au PGDA
Jusqu’au 19 février vous avez l’occasion de réagir
dans le cadre de l’enquête publique sur les arrêtés
PGDA et APL. Réagir à une enquête publique
n’exige pas de démarche compliquée, vous
pouvez même formuler vos remarques oralement
auprès de la commune. La FWA vous propose un
document d’aide disponible chez votre secrétaire.
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Dans le PGDA le stockage du fumier au champ est autorisé pour une durée
de maximum 8 mois au même endroit
Une enquête publique a été
lancée dans toutes les communes
wallonnes. ¨Cette enquête porte
sur le PGDA 2 et l’arrêté APL (contrôle de l’azote potentiellement
lessivable). Dans le cadre de cette
enquête publique il est intéressant
de réagir sur certains points qui,
sans remettre fondamentalement
en cause les textes, posent des
problèmes pratiques dans la gestion quotidienne de l’exploitation.
Réagir à une enquête publique
ne signifie pas qu’il faille entamer
de procédures compliquées. Cela
peut se faire très simplement,
en écrivant un courrier avec ses
propres mots. Les communes ont
également l’obligation de recueillir les observations orales. Dans ce
cas la démarche est encore plus
simple.
Voici quelques exemples qui
se trouvent dans le document
préparé par la FWA et sur lesquels
nous vous proposons de réagir:
- Stockage du fumier au champ:
dans le PGDA ce stockage est
autorisé pour une durée de maximum 8 mois au même endroit.
Sur un plan pratique cette disposition va amener des agriculteurs
à bouger leur tas de fumier de
place pour quelques mois, voire
quelques semaines.
- Sur un plan environnemental
l’impact de la mesure ne sera pas
forcément positif: consommation
de mazout pour déplacer le fumier
et émission d’odeurs notamment.
Sur un plan économique cette
mesure est également contreproductive (heures de travail, consommation de mazout, usure du
matériel). Une durée de stockage
de 10 à 12 mois devrait permettre
d’éviter ces inconvénients.
- Epandage sur sol gelé: le
PGDA interdit l’épandage de fumier sur sol gelé en zone vulnérable.
Au contraire, l’épandage de fumier
est une bonne pratique qui permet
de maintenir la structure des sols:
une des obligations dans le cadre
de la conditionnalité.
- Date de labour des couvertures de sol: le PGDA interdit la
destruction des couvertures de
sol avant le 1er décembre. Hors
il n’est pas toujours possible de
réaliser un labour dans de bonnes
conditions après le 1er décembre. Il faudrait pouvoir détruire le
couvert à partir du moment où il
a atteint une durée de végétation
d’au moins 75 jours. Sur un plan
environnemental cela pourrait
être positif. En effet, les agriculteurs seraient amenés à implanter
leur couvert plus tôt que le 15 septembre. Or, la date d’implantation
est prépondérante sur l’efficacité
du prélèvement.
Le document est disponible
dans tous vos secrétariats et
auprès de la FWA à Gembloux
(081/60.00.60). Ne tardez pas à
réagir, l’enquête se clôture le 19
février.
Nouveau protocole d’accord
entre Fluxys et la communauté agricole
Fluxys pose la majeure partie de ses canalisations
en zone agricole. Les relations de bon voisinage
entre Fluxys et la communauté agricole sont
donc capitales. Dans cette optique, la Fédération
Wallonne de l’Agriculture, le Boerenbond,
et l’Algemeen Boerensyndicaat ont signé un
protocole d’accord avec Fluxys.
Lors de la pose d’une canalisation, les agriculteurs se trouvent
temporairement dans l’impossibilité
d’exploiter certaines parcelles de
leurs champs et prairies. C’est la
raison pour laquelle Fluxys verse des
indemnités et prend certaines dispositions durant les travaux, notamment en prévoyant des passages et
en assurant l’approvisionnement
en eau du bétail. Par ailleurs, Fluxys
veille à une remise en état des
lieux optimale après la pose d’une
canalisation. Afin de régler ces différents aspects dans un climat de
bonne entente, Fluxys conclut des
protocoles d’accord avec les organisations agricoles. Cette approche
présente également l’avantage de
mettre tout le monde sur un pied
d’égalité.
Indemnisation équitable
Le nouveau protocole d’accord
confirme une nouvelle fois les
liens de collaboration avec la communauté agricole mais comporte
aussi de nouveaux éléments. Ainsi,
étant donné l’évolution des prix du
marché, de nouveaux tarifs ont été
convenus, afin de garantir une indemnisation équitable du manque à
gagner et des autres désagréments
temporaires liés à la pose d’une canalisation. En outre, toujours dans
un esprit de bon voisinage, des
garanties supplémentaires ont été
apportées en vue de dédommager
d’éventuels autres dégâts et de
remettre en état les lieux selon les
meilleures pratiques.
C’est avec beaucoup d’émotion que L’Union des
Agricultrices Wallonnes a le plaisir de vous inviter
Lors de son Assemblée Annuelle
40 ans de syndicalisme féminin
Cela se fête!
L’assemblée sera suivi d’un buffet du terroir auquel
vous êtes chaleureusement conviées. (PAF 5E)
Nous vous demandons de bien vouloir vous inscrire auprès de votre
présidente de section locale ou au bureau UAW à Gembloux:
081/60,00,60 pour le vendredi 06 mars 2009 au plus tard.
Cette assemblée a pu être organisée grâce au soutien:
de la Communauté Française, du Ministre de l’Agriculture
et de la Ruralité de la Région Wallonne,de l’APAQ-W
du Crédit Agricole
OLIGOVIT 1 litre
+ 100mg/kg Se
- Accueil par Mme Anne-Marie Tasiaux, présidente nationale UAW
- L’agricultrice d’hier et d’aujourd’hui – surprise et appui audiovisuel
- Notre histoire vue par nos présidentes fondatrices
des mouvements AAF et UPAF
En principe, en février 2009, le Gouvernement
wallon adoptera en 2ème lecture les 8 premiers
arrêtés de désignation Natura 2000 . Nous
prenons les devants vis à vis de ce texte afin de
préparer au mieux les agriculteurs concernés par
ces mesures.
99985707/0709 plc jht
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à l’Espace Senghor
entrée et parking: avenue de la Faculté
d’Agronomie, Gembloux
L’infrastructure de Fluxys est
un maillon incontournable dans
l’approvisionnement en gaz naturel des consommateurs finaux en
Belgique. Sur les 3.800 kilomètres de
canalisations que compte le réseau
de Fluxys, quelque 80% sont situées
en zone agricole. Un pourcentage
qui augmente encore lors de la pose
de nouvelles canalisations, puisque
les zones naturelles et d’habitation
sont évitées autant que faire se
peut. Le nouveau protocole d’accord
est un pas supplémentaire dans
l’approvisionnement en gaz naturel
de demain. Des investissements importants sont en effet nécessaires
pour faire face à la hausse de la
consommation de gaz naturel en
Belgique, et une bonne collaboration
avec la communauté agricole permet
à Fluxys de partir sur une base solide,
en vue de mettre en service à temps
l’infrastructure requise.
La Fédération Wallonne de
l’Agriculture et ses secrétariats sont à votre disposition
pour répondre à toutes vos
questions lorsque vous êtes
concernés par le passage d’une
canalisation. N’hésitez pas à les
contacter.
- Et les agricultrices d’Europe? par Mme Karen Serres,
présidente du COPA féminin
- Quel avenir pour les femmes dans l’agriculture? ,
par Mr René Ladouce , président national de la FWA
- Intervention du Ministre fédéral des PME, des Indépendants,
de l’Agriculture et de la Politique scientifique,
Mme Sabine Laruelle
- Intervention du Ministre wallon de l’agriculture,
de l’environnement, de la ruralité et du tourisme,
Mr Benoit Lutgen
- Bilan syndical par Mme Anne-Marie Tasiaux, présidente
nationale UAW
- Bon anniversaire par Mr Jean-Pierre Champagne,
secrétaire général de la FWA
Déclaration PAC et indemnités Natura 2000
NOUVEAU!
)
Le vendredi 13 mars 2009 dès 9H45
Un nouveau pas
en avant pour
l’approvisionnement en
gaz de demain
En 2009, seuls les agriculteurs concernés par des parcelles
Natura 2000 inscrites au sein de
ces 8 sites auront la possibilité de
solliciter un Contrat de gestion
débouchant sur une indemnité de
100 ou 200euros/ha/an.
Pour ce faire, il y a lieu
d’introduire sa demande avant
le 31 mars via le formulaire de
déclaration de superficie en cochant d’une croix la colonne 11
de la déclaration PAC.
Par ce biais, vous sollicitez le
passage d’un technicien agréé
par l’administration qui viendra
en 2009 dans votre exploitation
agricole vous proposer un contrat
de gestion agricole.
Si ce contrat de gestion vous
convient, vous le signerez et
toucherez les indemnités Natura
2000 pour une période de 9 ans.
Ces indemnités compensatoires
sont de 100 euros/ha/an pour les
parcelles Natura 2000 à faibles
contraintes et de 200 euros/ha
pour les parcelles à contraintes
plus fortes.
Attention, le montant minimum
pour accéder à l’indemnité Natura
2000 est de 200 euros/exploitation soit un ou deux hectares
de prairie Natura 2000.
ATTENTION
Introduire sa demande indemnités
Natura 2000 avant
le 31 mars via le formulaire de déclaration de superficie en
cochant d’une croix
la colonne 11 de la
déclaration PAC.
Infos
tel 081/627411
8:KL8C@KyJ
Traitement des dossiers AIDA et nouvel arrêté ISA
Quelques jours avant l’Assemblée annuelle de la
FWA, le Comité directeur syndical de même que
le Conseil général ont eu l’occasion de se pencher
sur le nouvel arrêté ISA. Au-delà des améliorations
apportées par ISA, ce sont les nombreuses décisions
défavorables sur les dossiers AIDA et les retards
de traitement qui ont retenu l’attention des
agriculteurs. Ils réclament ainsi que les dossiers
AIDA en souffrance soient traités rapidement et, en
priorité, les demandes d’aide à l’installation.
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La Fédération wallonne de
l’Agriculture a donc demandé au
Ministre Benoît Lutgen de prendre
les mesures qui s’imposent pour
faire aboutir les dossiers AIDA
La Fédération wallonne de
l’Agriculture a donc demandé au
Ministre Benoît Lutgen de prendre
les mesures qui s’imposent pour
faire aboutir les dossiers AIDA avant
qu’ISA ne soit complètement opérationnel. Voici le courrier que nous lui
avons envoyé.
Monsieur le Ministre,
Nous avons enfin pris connaissance du nouvel arrêté pour les
investissements dans le secteur agricole, en abrégé ISA, qui remplace
l’arrêté AIDA. Si nous accueillons
certaines améliorations avec satisfaction, nous déplorons que cette
nouvelle version ne permette pas de
résoudre les nombreux problèmes
que la législation AIDA a engendré
pour les dossiers en cours. En ce qui
concerne cette nouvelle mouture,
nous regrettons également que
les délais de procédure n’aient pas
diminué, que les contraintes soient
similaires et que la problématique
des investissements de remplacement n’ait que très peu évolué.
Nous sommes cependant dispo-
sés à laisser à ce nouvel arrêté le
temps de faire ses preuves tout en
espérant que son démarrage sera
moins laborieux que celui de son
prédécesseur. Néanmoins, nous
restons préoccupés par les dossiers
AIDA toujours en cours et qui ne
pourront bénéficier des quelques
avancées d’ISA. En effet, de nombreux dossiers continuent de sortir
de vos bureaux avec des décisions
défavorables et encore trop souvent
insuffisamment motivées. Les recours tardent à aboutir et beaucoup
trop de jeunes restent en attente
de leurs aides à l’installation. C’est
pourquoi, Monsieur le Ministre,
nous vous demandons :
- de régler les dossiers qui sont
toujours en attente d’une décision,
que ce soit au sein de votre administration ou dans vos bureaux ;
- de donner la priorité au traitement des dossiers de première installation ;
- de payer rapidement les aides
à ceux qui ont reçu une décision
favorable et qui ont introduit leur
déclaration d’investissement ;
- de traiter les nombreuses demandes de révision qui ont été
introduites et prioritairement celles
relatives aux plans de développement ;
- de soumettre les demandes de
révision pour les aides à l’installation
à l’avis du comité d’installation des
jeunes agriculteurs qu’ISA prévoit
de mettre en place.
Un autre point qui préoccupe nos agriculteurs concerne
l’obligation de joindre à la déclaration d’investissement la ou les
facture(s) originale(s). Nous tenons
à rappeler que, pour des raisons
fiscales, les agriculteurs sont tenus
de conserver leurs factures originales sur l’exploitation. Les joindre
à leurs demandes d’intervention
c’est risquer de ne pas les récupérer
alors que, en cas de contrôle TVA, ils
doivent pouvoir les présenter. Nous
demandons donc que, comme dans
l’ancien FIA, les services extérieurs
de la DGO3 puissent valider des
copies de factures sur présentation,
par l’agriculteur, des factures originales et de leurs copies. Ce système
fonctionnait très bien par le passé et
réduit considérablement les risques
encourus par l’agriculteur dans le
cadre d’autres obligations réglementaires. Nous vous remercions
d’avance de l’attention que vous
porterez à la présente et des réponses que vous pourrez y apporter.
Dans l’attente, nous vous prions
de croire, Monsieur le Ministre,
l’expression de nos sentiments les
plus distingués. S : J.P. Champagne,
Secrétaire général
Le courrier envoyé réclamait
également des données chiffrées
actualisées des dossiers introduits,
notifiés favorables et défavorables,
ainsi que des demandes de révision
à examiner. Enfin, la FWA en a également profité pour adresser une série
de remarques et d’interrogations
concernant ISA, notamment la date
de mise à disposition des formulaires ISA, nécessaires à l’introduction
de toute nouvelle demande.
Il est à noter que lors de
l’Assemblée annuelle de la FWA,
le Ministre a annoncé que, sur plus
de 2.100 dossiers AIDA introduits,
1.700 dossiers auraient reçu une
décision qui, dans 55 % des cas seraient totalement ou partiellement
favorables et, dans 45 % des cas,
seraient défavorables. On est donc
loin des 95 % de décisions favorables de l’ancien FIA.
De même, le Ministre a informé
l’assemblée que, après examen
approfondi de la réglementation
européenne et de ses différentes
interprétations, le matériel de remplacement pourrait être éligible si
le matériel remplacé a plus de 10
ans (âge de fabrication), voire plus
de 7 ans quand le matériel provient
d’une CUMA. Et de nous affirmer
que cette nouvelle interprétation
sera appliquée aux dossiers AIDA
toujours en cours de traitement ainsi qu’aux demandes de révision.
Plus question donc d’augmentation
de 25 % de superficie ou de cheptel
pour justifier le remplacement d’un
matériel, ce que la FWA avait toujours contesté et, bonne nouvelle,
rétroactivité de la décision, ce que la
FWA avait toujours demandé.
Quant aux paiements, le Ministre
a rassuré ceux qui avaient renvoyé
leurs déclarations d’investissement
accompagnées de toutes les
pièces justificatives en leur promettant un paiement pour la fin du
mois de février. Quant aux autres,
dès le moment où la déclaration
d’investissement sera introduite et
complète, l’aide sera payée dans le
mois, foi de Ministre. La FWA est
donc impatiente de voir confirmer
ces différents éléments par écrit
et surtout, que l’information soit
transmise aux différents services
administratifs.
Les jeunes et l’investissement
C’est au terme de la table-ronde de l’assemblée de
la FWA que fut abordé le dossier AIDA-ISA, le délicat
dossier des investissements effectués par les jeunes.
Ceux-ci peinent à rembourser du fait que soit leurs
dossiers sont refusés ou bloqués, ou encore, s’ils sont
acceptés que les paiements tardent à être effectués.
Les échanges entre agriculteurs et Ministre ont à
plusieurs reprises pris une allure polémique.
Les jeunes ont présenté un document filmé montrant une liste non
exhaustive de situations dramatiques pour cause de blocage au niveau de AIDA-ISA: dossiers refusés,
en attente, acceptés mais non payés.
Les agriculteurs travaillent dans la
durée, ils ont besoin de transparence et de visibilité. Actuellement, ils
vivent dans l’incertitude «en raison
d’une réforme fondamentalement
mal ficelée». Pour M. Lutgen, la
réforme a fait l’objet de réaménagements qui devraient permettre de
satisfaire les desiderata des jeunes
agriculteurs. Il rappelle au préalable, les principales raisons de refus
des dossiers: quand celui-ci porte
sur un investissement déjà réalisé
(c’est un changement important
par rapport à l’ancien FIA). Quand
il porte sur du matériel de remplacement (ceci répond à une volonté
de l’UE) et quand le budget y relatif
est incohérent. Il a été remédié à ces
situations conduisant à l’impasse
en modifiant la réglementation de
la façon suivante. Désormais, on ne
partira plus de la notion de budget,
mais de la comptabilité de l’exploi-
tation: un élément incontestable.
S’agissant du matériel de remplacement, le dossier sera accepté s’il
permet une augmentation de 25%
de la productivité dans l’exploitation (sur 10 ans, sur 7 ans pour une
CUMA). Tous les anciens dossiers
seront revus et corrigés en fonction
de ces nouveaux critères – en ayant
à l’esprit que pour être éligible, le
revenu brut par unité de travail de
l’exploitant ne peut excéder 40.000
euros. Il y aura toujours possibilité
de recours.
Le Ministre déclare vouloir prendre des initiatives pour accompagner l’agriculteur dans ses démarches, par exemple en recourant au
CRA qui pourra fournir une aide
directe aux agriculteurs en termes
de conseil. Une fois acceptés, les
dossiers (basés sur des factures en
bonne et due forme) feront l’objet
d’un paiement exécuté avant fin
février.
8 D @ : 8 C < ; < J I < K I 8 @ K y J ; < C 8 = N8
Namur
Jeudi 19 février
Ath Soignies Mons
Jeudi 19 mars
A 14h, goûter aux tartes et jeux de cartes au centre de
Zootechnie de Ciney.
Jeudi 12 mars
A 14h, goûter aux tartes et jeux de cartes au centre de
Zootechnie de Ciney.
Jeudi 19 mars
A 12h, dîner annuel à la salle « Le Nazamet ». Détails suivront.
Du mardi 9 au lundi 15 juin
Voyage dans les Cévennes.
A 12h, dîner annuel à la salle du Gravier, route d’AthLessines 222 à Isières.
Menu: apéritif et son passe-temps, crème de brocolis au
Boursin, filet de sole à la sauce safranée, filet pur de porc sauce au cidre pommes poêlées aux champignons et tronçons
de boudins noirs croquettes, moelleux au chocolat sur lit de
crème anglaise, café et biscuits.
Prix par personne: 45 euros. Inscription pour le 9 mars
au plus tard chez Marcelle Laitem 068/552.338 ou Oda
Vandenbroucke 068/551.263 avec paiement au compte
732-0031437-60.
Brabant Wallon
Dimanche 15 mars
Lundi 8 au lundi 15 juin
A 12h, dîner annuel des Retraités du Brabant Wallon à la
salle Vaillampont à Nivelles.
Menu: Apéritif maison, zakouski - Filet de Sandre, sauce
au beurre blanc et crevettes grises - Cuisse de canard confite,
sauce au miel d’acacia et vinaigre de cidre – Fromage Feuilleté Tatin et sa glace. Boissons (Café, thé, vins) comprises. Prix: 42 euros par personne à verser sur le compte de
l’ASBL Amicale des Aînés du Brabant Wallon, av du Monde
43/3 à 1400 Nivelles, n°103-1149895-28 pour le 1er mars
2009, date de clôture des inscriptions. Le versement tient lieu
de réservation. Renseignements chez Norbert MULLIER au
067/554.305
Voyage annuel (7 jours et 7 nuits) dans les pays Baltes :
Lituanie, Lettonie et Estonie.
Le 8 juin, départ de Charleroi au port à 6h40 vers Riga et
arrivée à 9h45.
Le 15 juin, retour de Riga à 10h10 vers Charleroi et arrivée
à 11h45.
Prix : 1.200 euros comprenant : logement hôtel en demipension, les repas de midi suivant la destination, transport
autocar, guide francophone, les entrées et activités prévues,
les vols aller et retour. Ne comprend pas les boissons.
Programme détaillé chez Thérèse Pecher 02/395.30.17,
Andrée Roisin 065/728.394, Firmin Glineur 064/334.381.
Réservation obligatoire pour le 25 février au plus tard.
Hainaut
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Pour une régulation minimale des marchés agricoles.
C’est une Assemblée annuelle FWA nouvelle formule (une réussite!) qui
s’est tenue à Gembloux le 4 février dernier. Introduite par notre Président
René Ladouce, elle s’engagea par un exposé du vice-président national de
la FNSEA, Xavier Beulin. Elle se poursuivit par une table-ronde réunissant
représentants de la FWA, de ses mouvements et des ministres fédéral et
régional de l’agriculture. De toutes ces interventions et débats, il ressortit
que la lutte contre la volatilité des marchés est un impératif, mais que pour
atteindre l’objectif, diverses actions sont nécessaires, à la fois de la part des
pouvoirs publics à tout niveau, mais aussi de la part des agriculteurs euxmêmes, appelés à se grouper pour gagner davantage de pouvoir dans les
diverses filières de production. C’est le Secrétaire Général adjoint de la FWA,
Yvan Hayez, qui conclut les travaux en insistant sur ces aspects: une Pac
forte combinée à un volontarisme des agriculteurs doit aider à combattre
cette volatilité qui perturbe la bonne marche de notre agriculture, et finira
par la mettre en péril.
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Des moyens de lutter contre la volatilité
Pour Xavier Beulin, vice-président national de la
FNSEA , la lutte contre la volatilité des marchés
agricoles est aujourd’hui une nécessité impérative.
Si une responsabilité majeure revient aux pouvoirs
publics, les agriculteurs disposent de certains
moyens d’en atténuer les effets dramatiquement
déstabilisants.
Longtemps, la volatilité n’a
pas été une question prioritaire
en agriculture. Certainement pas
dans les 30 premières années
de la Pac, qui ont assuré pour les
agriculteurs un espace de développement sécurisé. Ensuite, les
contraintes commerciales internationales ont conduit à remettre en
cause ce modèle visant à garantir
aux citoyens une sécurité d’approvisionnement alimentaire.
Ce n’est pourtant qu’il y a deux
ou trois ans – en fait, à l’occasion
de l’éclatement de la crise alimen-
taire mondiale - que le problème
de la volatilité des marchés en
agriculture s’est cruellement posé.
De plus en plus de voix se sont
élevées quant à la nécessité de
solides politiques agricoles publiques, non seulement dans l’Union
européenne, mais dans toutes les
régions du monde. Néanmoins,
s’inquiète Xavier Beulin, je doute
que nombre d’hommes politiques
soient conscients de l’importance
capitale d’une stabilité minimale
dans le secteur agricole, et même
de l’importance économique de
l’agriculture tout court, avec son
amont et son aval.
Incompatibilités
La crise alimentaire d’il y a deux
ou trois ans (dont hélas pour l’avenir le souvenir s’estompe déjà) a
clairement fait apparaître que les
grandes institutions internationales, comme l’OMC, le FMI et la
Banque mondiale se sont trompées sur leur analyse de l’agriculture dans le monde. La Banque
mondiale a eu l’honnêteté de
avier Beulin, vice-président national de la FNSEA
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René Ladouce: y a-t-il thème plus actuel?
«Est-il besoin d’expliquer l’actualité du thème
choisi par la FWA pour son Assemblée annuelle?»,
déclarait le président René Ladouce en ouvrant le
congrès.
Notre pays, déjà victime d’une
instabilité institutionnelle chronique, a comme les autres pays
du monde, été frappé par la crise
financière à laquelle s’est rapidement ajoutée une grave crise économique. Une conclusion émerge
d’ores et déjà des graves turbulences que nous connaissons: la
dérégulation sans frein que nous
avons laissé s’installer a inéluctablement conduit au chaos. Et chez
nous, comme ailleurs, nombreux
l’avouer publiquement dans son des stocks de sécurité. Même l’UE
rapport annuel 2008. Il suffit de a jeté l’éponge en sacrifiant le sysregarder l’état de délabrement de tème de l’intervention.
l’agriculture dans nombre de pays
En fait d’une Pac protectrice
de l’hémisphère Sud pour s’aper- (peut- être trop) jadis, nous nous
cevoir du fiasco des fameux objec- dirigeons vers une Pac pas encore
tifs du millénaire pour le dévelop- bien définie, mais qui sera appapement (définis dans le cadre de remment démunie de tout outil de
l’ONU) selon lesquels la faim dans régulation. Cela ne présage rien de
le monde devait être réduite de bon ni pour les consommateurs, ni
moitié entre 2000 et 2015. Celle- pour les agriculteurs européens, ni
ci continue au contraire à croître, non plus pour l’influence de l’Eude manière régulière.
rope dans le monde.
La cause de cet échec est aiséPerspectives peu réjouissantes,
ment identifiable. Pour résoudre sauf si d’ici 2013, nous prenons la
le problème de la faim dans le direction inverse de celle qui s’est
monde, il est impératif que chaque engagée avec la réforme de 1992,
espace économique dans le globe et qui s’est ensuite confirmée avec
soit en mesure de subvenir à ses l’Agenda 2000, la Réforme de
propres besoins alimentaires mi- 2003 et enfin le bilan de santé de
nimaux. C’est ce que l’on appelle 2008.
la «souveraineté alimentaire». Or,
Comment? En essayant de
cet objectif ne peut visiblement convaincre dans les 2 ou 3 années
pas être atteint par la libéralisation (des années fatidiques) à venir, nos
toujours plus poussée des échan- hommes politiques que la voie à
ges agricoles dans le monde, celle- suivre pour l’agriculture n’est pas
ci correspondant à la philosophie celle que nous empruntons depuis
de l’OMC dirigée par Pascal Lamy. plus de 15 ans, et autant depuis
L’agriculture n’est tout simple- 2003 – celle-ci étant précisément
ment pas une activité économique celle de la dérégulation forcenée
comme les autres. Elle est dépen- qui vient de montrer à quelles dradante du climat, de conditions matiques extrémités elle peut mesanitaires, etc. et en outre, l’ali- ner. On voit en deux ou trois jours
mentation présente ses propres davantage de variations sur les
particularités dans les diverses matières premières que naguère
régions du monde en fonction de sur des années. Un minimum de
la culture, de l’histoire…
régulation doit être rétabli a forLa même agriculture assure à tiori dans l’agriculture.
elle seule la survie économique,
sociale et environnementale de
régions entières – ce qui démontre une fois de plus à suffisance
qu’elle est une «activité à part»,
qui ne mérite pas d’être banalisée
comme d’autres activités, disons
plus «mineures». Xavier Beulin
cite l’exemple de la viande bovine
dans le Massif Central. Ne pas
soutenir la viande bovine dans le
Massif Central, c’est y tuer cette
viande bovine et quand on tue
la viande bovine dans le Massif
Central, on tue le Massif Central.
Il ne fallait pas être grand clerc
pour percevoir la claire similitude
qui pouvait être établie avec notre Une table ronde animée
Sud-Est.
Echéance 2013
Il devrait néanmoins, selon
Xavier Beulin, toujours être possible de parer à des situations
de pénuries imprévues. Comme
cela s’est produit dans les années
2006-2007, caractérisées par
une offre inférieure à la demande
mondiale. Mais les pays les plus
riches, ceux de l’OCDE, ont dans
l’ensemble renoncé à investir
dans des politiques préventives.
Celles-ci consistant à constituer
Ecueils à éviter et
vérités à rétablir
Il est des arguments auxquels
nous devons être capables de
répondre. Quand Fischer Boel,
Commissaire à l’agriculture, insinue que nos DPU doivent nous
aider à affronter les fluctuations du
marché, il convient de lui rétorquer
que ceux-ci nous permettent juste
d’être à égalité concurrentielle
avec les pays qui n’ont pas à subir
les contraintes environnementales
et autres de la Pac d’aujourd’hui.
sont ceux qui se posent la question si, pour sauver le système
financier, l’on a pas été obligé
de puiser dans des budgets qui
auraient plus justement pu être
utilisés à d’autres fins: crise du lait,
crise de la viande bovine ou tout
simplement, crise générale du
pouvoir d’achat par exemple.
Le but de l’Assemblée annuelle est de tenter de tirer des
enseignements pour l’avenir, mais
aussi pour le présent, des profon-
des perturbations actuelles pour
l’agriculture. Il faut en effet aller
au-delà des formules simplistes,
des «y a qu’à»: aller à Namur, aller
à Bruxelles, changer de Ministre…
A propos, rappelait René Ladouce,
nous avons bien été à Bruxelles
en juin dernier, mais les agriculteurs s’y sont trouvés bien seuls,
alors que le futur de l’agriculture
concerne l’ensemble de la population européenne…
Le président de la FWA en appela en tout cas, terminant son
propos d’entrée, à la nécessaire
solidarité qui doit rester la règle
entre tous les agriculteurs, quelle
que soit leur région ou quelles que
soient leurs spéculations.
Comme chaque année, l’audience était nombreuse
Les DPU ne constituent en aucun
cas une assurance tout risque. Il
importe d’ailleurs en général de
comparer ce qui est comparable:
le système de soutien agricole
américain comporte une bonne
part non apparente de protectionnisme; il revient à l’UE de raisonner en équivalents-soutien.
La responsabilité des biocarburants dans la crise alimentaire? Le
riz a connu des explosions de cours
supérieures à celles des céréales
alors qu’il est inutilisable pour la
production de biocarburants.
Le prochain grand débat européen sera budgétaire et porteur
de tous les dangers pour l’agriculture. Barnier s’est planté à Annecy
et chaque fois qu’il a voulu obtenir
des garanties pour la Pac d’après
2013, tant les visions sur l’agriculture européenne sont différentes entre les Etats membres.
Les mêmes divisions entre Etats
membres apparaissent en matière
d’OGM- où une seule multinationale domine le marché mondial
et représente l’entreprise qui réalise le plus de bénéfices dans le
monde. L’UE ne doit pas fuir les
biotechnologies sous peine de se
mettre hors jeu, notamment en
matière de compétitivité.
Maîtrise des filières
Le revenu agricole sera constitué demain du soutien direct par
les DPU, mais aussi par des cours
qui couvrent les coûts et la rémunération du travail. Il est sans
doute nécessaire d’envisager un
système d’assurances pour faire
face aux impondérables.
Le revenu sera aussi fonction
de notre place dans les filières.
Aujourd’hui en France, il y a grosso modo 450.000 exploitations
agricoles, 10.000 entreprises de
transformation – dont quelques
dominantes – mais … 4 centrales
d’achat de la grande distribution
commercialisant 80% de la production agroalimentaire. Le rapport de force n’est clairement pas
équitable, le véritable détenteur
du pouvoir étant la grande distribution.
Pour Xavier Beulin, le prix de
la matière première agricole est
aujourd’hui trop souvent «ce
qui reste quand tous les autres
maillons de la filière ont pris leur
marge. Il convient donc, pour les
agriculteurs de récupérer, en se regroupant, les pouvoirs d’influence
dans la filière. Il faut réfléchir à une
force d’actionnariat agricole dans
les filiales des coopératives et
d’obtenir ainsi des dividendes sur
les plus-values apportées par la
commercialisation. Xavier Beulin
citait le cas de Sofiproteol – coopérative leader mondial dans le
biodiesel et de plus en plus active
dans la chimie végétale. Les oléoprotéagineux rendent en outre
de grands services au niveau de
l’alimentation animale. Au sein
de Sofiproteol, le producteur agricole peut aujourd’hui rendre des
arbitrages sur les prix, la part qui
revient à l’investissement, etc.
Il sera toujours plus facile de défendre ses intérêts en se groupant
qu’en restant seul.
DFLM<D<EK
Echanges francs et directs entre Ministres et FWA
Une table-ronde constitua le point d’orgue du
Congrès de notre Fédération. Elle réunissait
le Président de la FWA René Ladouce, la
représentante de la présidente de l’UAW, la viceprésidente Marianne Streel, le président de la
FJA, Stéphane Pierrard ainsi que les Ministres de
l’agriculture fédéral et régional, respectivement
Sabine Laruelle et Benoît Lutgen.
La table-ronde était animée
par Rolande Vandenheuvel, de
«Canal Zoom», télé locale de
Gembloux. Elle donna lieu à partir
de documents et commentaires
filmés à des échanges entre les
dirigeants de nos mouvements
et les Ministres. Les participants à
l’Assemblée purent constater que
ces échanges furent souvent très
vifs, parfois très tendus à la limite
de la confrontation. La crispation
fut souvent très perceptible de part
et d’autre. Mais ces échanges permirent aussi la formulation d’idées,
la présentation de la situation
réelle de l’agriculture wallonne
aujourd’hui, de même que la détresse de nombre d’exploitants,
ainsi que l’expression des points de
vue ministériels sur divers dossiers
sensibles.
Le débat s’articula autour de
quatre grandes questions traitées
séparément.
A l’origine de la
dérégulation…
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C’est le Gatt, puis l’OMC, qui
sont à l’origine de la vague de dérégulation qui atteint l’agriculture
et les consommateurs européens.
Cette dérégulation a atteint une
espèce de sommet ces trois dernières années. Et René Ladouce
de citer les cas des céréales et du
lait qui ont connu des fluctuations
de cours ahurissantes. Comment
l’agriculteur, contraint de travailler
et planifier sur des termes longs,
peut-il s’y retrouver? La globalisation est-elle incompatible avec une
certaine régulation?
Pour Sabine Laruelle, il convient
à l’OMC de rechercher davantage
de régulation dans la globalisation.
Au point de vue sanitaire par exemple, il n’est pas normal que l’on
veuille nous faire importer du bœuf
hormoné ou du poulet chloré. De
même, il faut absolument pro-
téger certains produits sensibles
– comme la viande bovine – contre
l’invasion de produits de pays tiers
fabriqués à moindre coût et selon
des normes moins strictes.
Mais la Ministre fédérale soulignait combien il est difficile parmi
les 27 Etats membres de l’UE d’obtenir des majorités qualifiées en
faveur de l’instauration de mécanismes de régulation et de gestion
de l’offre. Beaucoup de pays du
Nord et de l’Est de l’Europe emboîtent le pas au Royaume-Uni pour
réclamer moins d’Europe et moins
de Pac.
Et la Belgique n’a qu’une faible
marge de manœuvre. Au sein du
Conseil des Ministres européens,
elle ne dispose que de 12 voix sur
255; 29 avec la France … c’est
peu!
Pour Benoît Lutgen, la régulation souhaitée doit aboutir à un
revenu agricole relativement stabilisé – mais qui devrait être présenté
comme la résultante d’un contrat,
comme cela se passe pour les MAE
par exemple. De même, à la veille
du grand débat budgétaire européen, il conviendrait de valoriser
davantage les règles rigoureuses
de conditionnalité auxquelles sont
soumis les agriculteurs et cela aux
yeux de l’opinion publique.
Au niveau des coûts, Sabine
Laruelle invite à développer davantage certains outils qu’elle a
déjà mis en place, comme l’agriculture contractuelle. Elle prépare des
propositions dans ce sens dans le
secteur du lait.
Biocarburants
La problématique des biocarburants est plus complexe que les
accusations sommaires dont elle a
fait l’objet à l’occasion de la crise
alimentaire. Dans un document
filmé, Yves Somville rappelle que
le Mexique – l’un des pays où ont
eu lieu des «émeutes de la faim»
- a délaissé sa production de maïs
pour se mettre dans la dépendance
des Etats Unis avec les accords de
l’ALENA en 1995. Or, les Etats Unis
consacrent désormais 35% de leur
production de maïs à destination
des biocarburants – à comparer
avec les 2 ou 3% de SAU que ceuxci représentent chez nous.
Chez nous, les biocarburants représentent un débouché important
et auront un rôle important pour le
revenu agricole. Biowanze constitue un débouché pour 80.000 ha
de nos céréales et important aussi
pour les betteraves. N’oublions pas
que les biocarburants contribueront à la résolution du problème
énergétique et que l’UE, à la différence du Brésil par exemple, n’a
dans ce domaine aucune vocation
exportatrice.
Pratiquement
La question est posée à la
Ministre fédérale de savoir quand
l’incorporation des biocarburants
sera obligatoire dans les carburants
proposés à la pompe. Il appartient
au Ministre fédéral de l’Energie de
sortir du bois, puisque les efforts
nécessaires en matière de défiscalisation ont été accomplis.
Aide à l’agriculture des
PED
Des montants budgétaires importants, provenant notamment
des sommes non dépensées de la
Pac, vont être destinés au développement structurel de l’agriculture
des pays du Sud. Mais un responsable sénégalais explique dans
une interview que le moyen le plus
efficace de résoudre les problèmes
de malnutrition serait de mettre en
place l’équivalent d’une Politique
Agricole Commune (avant les réformes?) dans ces pays.
Cela étant, l’UE représente
d’ores et déjà le principal importateur de produits agricoles des pays
en développement (davantage
que les Etats Unis, l’Australie, le
Canada, la Nouvelle Zélande, etc.)
réunis.
Promotion
Question sensible: la promotion
de nos productions internes estelle suffisante et efficace, alors que
pas mal de moyens financiers de
cette promotion proviennent des
agriculteurs?
Benoît Lutgen assure que les
pouvoirs publics mettent directement ou indirectement des moyens
budgétaires substantiels au service
de la promotion (notamment par le
biais d’ACW pour les produits du
terroir…).
Il faut s’orienter vers des produits correspondant davantage
aux attentes des consommateurs.
De même que la promotion, plutôt
que d’être ponctuelle, devrait être
plus durable au niveau du comportement du consommateur (éducation à effectuer?).
Aider à la mise en place d’outils
de transformation en Wallonie?
Benoît Lutgen explique que 16,5
millions d’euros sont prévus à cette
fin dans le plan Marshall.
Filières
Pour le Ministre régional, il appartient aux agriculteurs de se regrouper davantage au niveau de
la production et de la vente. Que
les agriculteurs me présentent des
projets et je les soutiendrai, affirme
le Ministre – suggérant des initiatives au niveau du lait.
Répartition des aides
Benoît Lutgen aime à répéter
que depuis qu’il est en fonction, les
moyens budgétaires mis au service
de l’agriculture se sont considérablement accrus. Mais la situation
globale de l’agriculture ne s’est pas
améliorée. Cette situation n’est-elle
pas figée en raison de la répartition
des aides entre agriculteurs, entre
zones géographiques…
René Ladouce s’insurge ici
contre les insinuations du Ministre,
la répartition des aides s’est opérée
en fonction des investissements effectués par chacun.
Le Ministre n’en appelle pas
moins la FWA à une réflexion interne sur la répartition des aides
(entre agriculteurs ET entre zones géographiques) en Wallonie.
Toutes les aides et pas seulement
les DPU. Il s’agit certes d’un débat
difficile puisqu’il y va de la situation
personnelle de chaque agriculteur.
Observatoire des prix
des marges
Pour les agriculteurs, cet observatoire (destiné à identifier les
responsabilités de chaque maillon
dans le différentiel de prix entre le
producteur et le consommateur)
n’a pas encore réellement porté
ses fruits. Les résultats sont imminents, assure Sabine Laruelle, il
faut tenir compte que le parcours
législatif dans un pays démocratique demande un certain temps.
Le Ministre invite cependant
à d’ores et déjà tenir compte des
trois indexations salariales qui ont
eu lieu en 2008 et qui ont considérablement alourdi la charge «main
d’œuvre» chez les intermédiaires.
Au niveau du lait, secteur le plus
durement touché aujourd’hui, elle
suggère une réunion de tous les
administrateurs et coopérateurs de
laiteries, par exemple dans le cadre
de la FWA, pour identifier les responsabilités.
Il n’existe pas suffisamment
d’organisations au niveau de la
filière, face à un amont et un aval
très concentrés.
La Ministre fait effectuer des
enquêtes pour déterminer s’il n’y
a pas d’entente dans certains secteurs (lait, chicorées…) en vue de
laisser les prix artificiellement bas.
Ce serait de l’entente illicite ou de
l’abus de position dominante.
La Ministre incita toutefois aussi
d’autre part les agriculteurs au
groupement et à la responsabilité
René Ladouce conclut le débat
sur le sujet en déclarant que l’observatoire des prix doit au plus tôt
déterminer où le bât blesse, car,
groupés ou pas, les exploitants laitiers ne sont pas rentables avec un
prix de 0,22 euro le litre…
Il est fait observer, à propos
des coopératives, que celles-ci se
développent plus facilement dans
certaines régions. L’esprit coopératif est en général plus présent
en France qu’en Belgique. Benoît
Lutgen se dit disposé à apporter
son soutien.
OGM sur la sellette
Incursion ici aussi dans le domaine des organismes génétiquement
modifiés. Le président Ladouce se
demande s’il est opportun de les
rejeter d’un bloc, alors qu’ils peuvent contribuer à des pommes de
terre résistantes au mildiou ou des
plantes nécessitant moins d’eau,
celle-ci ayant tendance à se raréfier
à l’échelle de la planète. Pourquoi
dès lors bloquer la recherche dans
ce créneau qui peut être porteur?
Pour Benoît Lutgen, la recherche
dans ce domaine n’est pas interdite, moyennant les précautions
d’usage. Néanmoins, ajouta-t-il,
sur ce dossier en général, ma volonté est de contrôler ce qui est mis
sur le marché; je ne veux pas d’une
agriculture dépendante de 2 ou 3
multinationales. Les produits agricoles wallons sont en outre – les
études le prouvent – synonymes
de qualité aux yeux des consommateurs: je ne veux pas que cette
attitude se modifie, car ils sont
méfiants vis-à-vis des OGM. Et M.
Lutgen de conclure que ce n’est
pas nécessairement protéger notre
agriculture que de faire le choix des
OGM – ce choix étant du reste un
choix de société.
Sabine Laruelle rappelle quant
à elle que la grande distribution
est demandeuse de produits
certifiés «non OGM». Mais le
problème est plus complexe que
cela. L’agriculture européenne, signale-t-elle, est loin d’être autosuffisante en protéines. Nous sommes
contraints de les importer, essentiellement sous forme de soja. Or,
90% du soja que nous importons
est «OGM»… En fait, nous avons
affaire à un manque flagrant de
cohérence au niveau européen.
Nombre d’Etats membres sont
hostiles aux OGM, refusant de diminuer notre dépendance en protéines en acceptant d’incorporer
les farines animales dans l’alimentation du bétail, mais sont d’accord
pour importer du soja majoritairement OGM… Tant que ne sera pas
levée cette incohérence, la situation
actuelle risque de durer longtemps.
Le Ministre wallon revient encore
sur la situation en Wallonie, pour
insister sur le fait que celui qui souhaite utiliser des OGM doit aussi
porter la responsabilité des dégâts
occasionnés chez ceux qui ont fait
le choix d’un autre mode d’agriculture. C’est pourquoi des conditions
draconiennes (distance, etc.) sont
fixées en cette matière.
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Béni qui Mali pense
<jk\YXe AX`d\ \k MJ=
Le Mali est un pays à haut potentiel agricole et son économie
tire l’essentiel de ses revenus de
ce secteur. L’agriculture représente
45% du produit intérieur brut. Mais
les récoltes dépendent presque totalement des aléas climatiques et
surtout des inondations du Niger
et de ses affluents. Ce qui rend les
conditions de vie difficiles. A côté de
cultures telles les arachides, le coton
et la canne à sucre qui sont cultivées
pour l’exportation, il existe une
production majoritaire qui provient
de petites exploitations pratiquant
une agriculture de subsistance. Les
principales cultures vivrières sont
le millet, le riz, le sorgho et le maïs.
Mais le pays doit faire face à des
phénomènes importants d’instabilité de marchés et de prix et malgré
les efforts du gouvernement, il se
heurte à des problèmes de commercialisation et de spéculation. Dans
ce contexte, l’élevage qui contribue
pour 11% au PIB et le lait constituent des activités qui peuvent
apporter des réponses pour les producteurs. Le cheptel malien est l’un
des plus grands d’Afrique. L’élevage
est pratiqué par au moins 80% de
la population rurale et 30% de la
population malienne en dépend directement. Avant l’effondrement du
marché du coton, l’élevage était la
troisième source de devise du Mali,
après l’or et le coton. Aujourd’hui,
l’élevage est sur le point de tenir la
deuxième place. Mais malgré l’importance du cheptel national estimé
à plus de 7 millions de bovins, 22
millions d’ovins/caprins et 600.000
camelins, force est de reconnaître
que la production laitière ne permet
pas encore de couvrir les besoins
en lait du pays. La difficulté d’accès
à l’eau et aux pâturages en saison
sèche et les difficultés d’accès à un
service vétérinaire de qualité mettent en péril ce secteur et les politiques nationales de développement
ont peu contribué au renforcement
-
de l’élevage et des filières laitières et
viandeuse qui en dérivent.
Le lait, une voie
à explorer
Au Mali, le lait fournit des revenus relativement rapides aux petits
producteurs. La consommation
moyenne de lait par habitant et par
an se situe dans ce pays entre 10
et 20 litres, ce qui est bien en-deçà
des chiffres de 80 à 90 litres dans
les pays développés. La norme admise par la FAO étant de 62 litres
par personne et par an. Pour couvrir
la demande en lait, le pays importe
par an près de 7500 tonnes de lait
et de produits laitiers. Face à cette
problématique, la FAO encourage
les pays à exploiter les possibilités
de développement du sous-secteur
du lait et des produits laitiers en encourageant, entre autres, la promotion de systèmes de production, de
transformation et de commercialisation sûrs et efficaces. Mais ces dernières années, les investissements
et appuis en faveur de ce secteur
n’ont représenté qu’à peine 9% des
investissements gouvernementaux
dans le secteur rural.
Sur les sentiers du lait
En se penchant sur la description
supra, on comprend mieux pourquoi
l’ONG Vétérinaires Sans Frontières
(VSF) active dans la coopération
au développement a amené deux
producteurs wallons à la rencontre
de leurs confrères maliens. Voilà
bientôt deux ans que VSF s’est engagé dans un projet d’éducation
au développement. Soutenu par
l’Union Européenne, VSF sensibilise
étudiants et professionnels agricoles belges aux relations Nord- Sud
afin de renforcer la solidarité internationale. Dans le cadre de ce vaste
programme, un projet particulier:
accompagner deux professionnels
()]„mi`\i)''0
laitiers au Mali pour leur faire découvrir tous les secrets de la filière
laitière malienne. Par cette approche originale, Christiane Collinet et
Benoît Robert, qui n’avaient jamais
voyagé en Afrique, ont été transformés, le temps d’une semaine, en
«détectives du lait».
En décembre 2008, ces deux professionnels du secteur laitier belge
au Mali ont arpenté les «sentiers
du lait » au sud de ce pays d’Afrique de l’ouest dont la superficie est
41 fois plus étendue que celle de la
Belgique. Par la rencontre de différents producteurs laitiers de ce pays
sahélien, ils ont pris connaissance
de la complexité de la filière laitière
en Afrique. Un voyage composé de
multiples échanges et découvertes
dont l’objectif était de comprendre
la filière laitière malienne depuis la
production jusqu’à la consommation en passant par la transformation et la commercialisation.
Le marché du lait à
Bamako
Dès le début du séjour, Christiane
et Benoît sont attendus par
Christian Corniaux au bureau de
CIRAD (Centre de Coopération
Internationale en Recherche
Agronomique pour le développement) de Bamako. M. Corniaux
nous dresse un aperçu du marché
du lait de Bamako. D’emblée, il balaye idées reçues sur la filière laitière.
Bamako, la capitale du Mali, ne
pourrait combler ses besoins en lait
sans importation de lait en poudre.
130 000 litres de lait par an sont
consommés à Bamako et 90% du
marché du lait est constitué par le
lait en poudre importé. Il est vendu
en vrac, sous conditionnement industriel, ou encore reconstitué.
Le lait en poudre importé qui
concurrence le lait malien est un
frein au développement des filières
locales. Mais sans investissements
importants dans le secteur laitier
malien, le lait en poudre reste indispensable pour répondre à la demande en lait de Bamako. L’amélioration
de l’alimentation animale et de la
santé animale, le renforcement des
infrastructures et l’appui aux initiatives privées locales permettraient
d’augmenter la production laitière
locale commercialisable.
Rencontre avec
des industriels
Christiane et Benoît sont invités à
rencontrer M. Roussillon, directeur
de l’usine Yoplait. Dans cette usine,
on reconstitue le lait pour en faire
du yaourt, du fromage, ou encore du
lait caillé en majorité à partir de lait
en poudre importé. Afin de stimuler
la production locale, l’usine achète
aussi du lait malien. Ce n’est pourtant pas sans difficulté, notamment
au niveau du prix: «un litre de lait local coûte 350 francs CFA (100FCFA
= environ 1,5 euro) alors qu’un litre
de lait reconstitué à partir de lait en
poudre coûte seulement 225 francs
CFA», nous explique M. Roussillon.
«La difficulté réside également dans
la stabilité de l’offre. Les producteurs
vendent leur lait au jour le jour, selon
les aléas de leur vie quotidienne. Il
est parfois très difficile de négocier
sur un partenariat à long terme».
En fin d’après-midi, Christiane et
Benoît rencontrent un importateur
libanais de lait belge, importé sous
le nom d’Incolac. Y a-t-il du lait de la
ferme de Christiane dans ces stocks
de poudre de lait ?
Alimentation du bétail
et crise du coton
Il est temps maintenant de se rendre compte de la réalité de la production locale. Départ pour Koumantou.
En chemin, arrêt à Ouelessebougou
afin de rencontrer le directeur d’une
entreprise de torréfaction de soja,
Sojavie. Le soja torréfié peut être utilisé comme aliment pour bétail. En
effet, les graines de soja présentent
une teneur appréciable en protéines, en fibres et en lipides. Christiane
et Benoît sont impressionnés par le
courage et la ténacité de cet entrepreneur. Accéder à des crédits est
difficile, le taux d’intérêt peu encourageant et la crédibilité vis-à-vis
de la population difficile à obtenir.
Pourtant, l’initiative est porteuse.
Suite à la crise du marché du coton
qui touche de plein fouet le Mali,
les éleveurs éprouvent de grandes
difficultés à se procurer de l’aliment
pour bétail. Le soja torréfié pourrait
palier à ce manque. Avec l’accroissement des productions de coton
dans les années 80, des huileries
cotonnières industrielles se sont développées. C’est à cette période que
l’aliment bétail a fait son apparition
sur le marché. Mélange de coques
et de tourteau de coton, ce produit a
une haute valeur nutritive et son prix
était attractif. Il a vite fait l’unanimité
auprès des éleveurs et est devenu un
aliment indispensable pour la survie
du troupeau en période de soudure.
Au Mali, le lait fournit des revenus relativement rapides
aux petits producteurs
laiterie de Koumantou achète du lait
à quelque 196 ménages, soit environ 1570 personnes. Les produits
transformés sont vendus à environ
800 ménages, c’est-à-dire 15%
de la population de la commune
de Koumantou. L’équipe arrive à la
laiterie dans la matinée. Des bidons
de lait sont acheminés à l’intérieur
de celle-ci. Lorsque le lait arrive, il
subit deux tests. Le premier permet
de vérifier si de l’eau n’a pas été rajoutée au lait afin d’en augmenter
le volume. Le second permet de vérifier l’acidité du lait. Ensuite, le lait
est transformé en différentes sortes
de produits: du yaourt, du lait caillé,
du sirimé (genre de ghee ou beurre
clarifié produit traditionnellement
au Mali) ou encore du savon à base
de résidu de sirimé. Les déchets du
sirimé sont achetés par des femmes
organisées en groupements. La
Des mini-laiteries
Koumantou est une commune
située dans la région de Sikasso, à
240km de Bamako. La plupart des
agriculteurs de Koumantou sont
devenus des agro-éleveurs avec
l’introduction de la culture attelée
et depuis une vingtaine d’années,
des éleveurs Peuls se sont sédentarisés pour devenir, eux-aussi,
des agro-éleveurs. Une partie du
cheptel est sédentaire et reste au
niveau des villages, l’autre partie est
transhumante durant une période
de l’année. En partenariat avec
ICD, VSF soutient la mini-laiterie
de Koumantou par la mise en place
de formations (co-financement
d’investissements, appui-conseil
technique et en gestion). Les agroéleveurs membres de la coopérative
APLK sont organisés en comités. Ils
collectent et transportent le lait jusqu’à la laiterie. Durant la saison des
pluies, la production laitière dépasse les 200 litres par jour. En saison
sèche, les pâturages sont appauvris
et la production chute fortement. La
journée se termine par la dégustation de lait caillé et par un repas
partagé avec les employés de la laiterie. La mini-laiterie de Koumantou
est l’exemple d’une mini-laiterie en
pleine expansion, mais elle n’est
pas la seule à être soutenue par VSF
et le partenaire locale ICD. Au Nord
de Bamako, par exemple, la minilaiterie de Banamba n’en est qu’à
ses débuts. C’est un jeune homme,
Baye Barry, qui en tient les rênes. Le
lait se vend bien, de mieux en mieux,
mais il faudra encore du temps pour
pouvoir investir dans du matériel
plus sophistiqué. A Niono, au Nord
Ouest de Bamako, Madame Cissé
Rokiatou Diallo dirige la laiterie
Danaya Nono. Cette laiterie fonctionne depuis 1996 et emploie 7
personnes. Le soutien apporté aux
différentes laiteries se fait au cas par
cas. Il ne s’agit pas de se baser sur
Christiane Collinet (49) « VSF n’assiste pas la population mais
l’aide à mettre sur pied des petites entreprises » Christiane Collinet est
éleveuse. Mère de deux enfants, elle gère avec son mari une exploitation de vaches blanc-bleu viandeuses et laitières à La Roche, dans la
province du Luxembourg. Elle travaille deux jours par semaine à l’extérieur et est présidente provinciale de l’Union des Agricultrices wallonnes. « Cette semaine au Mali avec VSF a été très enrichissante ! J’ai pu
rencontrer des personnes très accueillantes et généreuses. Même si
elles n’ont pas grand chose, ces personnes nous ont beaucoup donné!
Vivre dans un village peul est une expérience extraordinaire. Les habitants du village ont partagé avec nous leur repas et leur logement.
Nous avons également pu prendre part à leurs activités quotidiennes
et même à la traite. Je suis très heureuse d’avoir eu la chance de partir
avec VSF. C’est une ONG qui fait un travail formidable. Ils n’assistent
pas la population mais l’aide à mettre sur pied des petites entreprises
qui peuvent fonctionner avec peu de fond (ex : mini laiteries, fabriques
de savons, …). Un des objectifs de VSF est aussi de soutenir les vétérinaires locaux afin de sensibiliser les éleveurs à l’importance de la
vaccination des animaux et de l’alimentation animale. »
Photo: Marc De neuville
Anne Collinet, première agricultrice wallonne
de l’année en 2005, nous prouve une nouvelle
fois son dynamisme en participant à un voyage
d’échanges entre professionnels laitiers de
Wallonie et du Mali. Benoît Robert, fromager à
Trois-Ponts, représentait le versant transformation
wallon. Ces deux professionnels invités, par
l’’ONG Vétérinaires Sans Frontières (VSF) Belgique,
à donner et recevoir les connaissances liées à leur
métier, ont pu mesurer l’importance de s’ouvrir
à l’autre. L’équipe de la Clef des Champs qui a
suivi les producteurs wallons au Mali a réalisé un
reportage qui a déjà pu être vu sur la Une de la
RTBF lors d’une émission spéciale du magazine.
Photo: Marc De neuville
Périple de deux professionnels laitiers wallons à la rencontre de leurs confrères maliens
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un modèle préconçu pour des situations qui sont différentes.
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Le soir, nous arrivons à Gerekele,
un village peul. Nous y logeons
deux nuits. L’accueil est chaleureux
et sincère. Christiane et Benoît sont
attendus ! Les hommes saluent, les
femmes sourient, les enfants sautent
de joie, tout le monde est heureux
de se rencontrer. Le chef du village
nous raconte l’histoire de sa famille.
Issu du Nord du Mali, le doyen du
village avait l’habitude de parcourir
le Sud du pays durant la saison sèche afin de trouver de quoi nourrir
son troupeau. Un jour, il y a plus de
20 ans, il a décidé de s’installer ici, à
Gerekele. Les terres étaient inoccupées, mais appartenaient au village
voisin. Il a demandé l’autorisation
pour occuper ces terres avec sa famille. Malgré la méfiance qui règne
généralement vis-à-vis des Peuls, «
ils nous ont autorisés à nous installer. Cependant, jamais les terres ne
pourront nous appartenir», raconte
le chef de Gerekele.
Lorsqu’on lui demande s’il ne regrette pas de s’être sédentarisé ici,
le chef sourit et répond «regardez
les enfants, ils sont heureux, il y a un
puits, des terres pour faire paître le
troupeau, nous pouvons vendre le
lait à la laiterie, nous avons accès à
l’essentiel ».
Les femmes dansent pour nous,
Christiane les accompagne. Au
petit matin, nous accompagnons
les hommes vers le site de traite.
Si le lait et les revenus qu’il engendre appartiennent aux femmes, la
traite est effectuée par les hommes.
Imaginez la surprise de tous lorsque
Christiane, calebasse entre les genoux, fait sortir des maigres pis de la
vache quelques décilitres de lait. Le
lait récolté sera ensuite amené à la
laiterie de Koumantou.
«A certains égards, le contexte de
production du lait ressemble un peu
au nôtre, lorsque je travaillais avec
mes parents à la ferme » constate
Christiane. Au retour, nous parcourons les sites de pâturage. Christiane
s’étonne du peu de nourriture disponible dans les champs pour le
cheptel. « Comment produire plus
de lait avec si peu d’aliments ? ».
Nous ne sommes pourtant qu’en
début de saison sèche (il reste encore au moins 5 mois sans pluie).
Les quelques jours passés dans le
village peul de Gerekele resteront
pour Christiane et Benoît le moment
fort du voyage. «Pouvoir rencontrer
les habitants de ce village dans
leur intimité, partager avec eux les
repas et les activités quotidiennes
m’ont particulièrement ému» raconte Benoît. Les conditions de
vie des éleveurs peuls ne sont pas
faciles, «mais ils se battent pour y
arriver, tout comme nous le faisons
en Belgique », constate Christiane.
Au retour, nous nous arrêtons sur
un site d’orpaillage, fréquents dans
cette région, les placers constituent
des débouchés pour la laiterie. À
perte de vue, des trous d’un mètre
et demi de diamètre dans lesquels
s’engouffrent des milliers d’hommes
à la recherche d’or, tentant d’améliorer leur quotidien et celui de leur
famille en travaillant inlassablement
dans des conditions dangereuses et
éreintantes.
Dans ce lieu presque lunaire, on
peut trouver du lait caillé en sachet vendu par la mini-laiterie de
Koumantou.
Photo: Marc De neuville
Dans la peau
d’un éleveur peul
Sans investissements importants dans le secteur laitier malien, le lait en
poudre reste indispensable pour répondre à la demande en lait de Bamako.
Benoît Robert (36) « Nous partageons les mêmes préoccupations malgré des différences fondamentales » Agé de 36 ans, cela
fait 10 ans que Benoît développe une micro entreprise fromagère en
Ardenne belge. Après des études d’ingénieur industriel en agriculture,
l’idée de mettre sur pied une activité agroalimentaire réunissant qualité et respect des produits, s’est rapidement imposée. Dans le contexte
actuel de l’industrie agroalimentaire, les difficultés et les obstacles furent nombreux pour démarrer cette production artisanale. Après avoir
gagné la confiance et fidélisé une clientèle par l’intermédiaire d’un
grossiste, la fromagerie de Benoît s’est dotée d’un petit point de vente
à la ferme et la gamme de produits au lait cru se décline maintenant
en une dizaine de types de fromages. « Quittant l’opulence des biens
de consommation de l’Europe en cette période de fêtes de fin d’année,
la vie des habitants du Mali m’est apparue dans tout son contraste.
L’accueil et la bienveillance que les habitants nous ont réservés témoignaient d’une chaleur humaine inoubliable. C’est la rencontre avec
des maliens qui pratiquent le même métier que le mien qui restera
toutefois pour moi une expérience unique. En effet, j’ai pu me rendre
compte que nous partagions les mêmes préoccupations malgré des
différences fondamentales liées au contexte des productions laitières
belges et maliennes (surproduction d’un côté et instabilité voire rareté
de l’autre). Le souci de fournir des produits de qualité et les difficultés
de les diffuser dans des filières des distributions organisées nous rapproche sans aucun doute. J’ai pu également constater que le lait et ses
dérivés restent des éléments fondamentaux de l’alimentation de base
de ce pays. Restera aussi dans ma mémoire le constat suivant qui fut
mis en évidence par le discours du chef d’un village peul: alors que j’ai
pu faire le choix de mon métier de fromager, les Peuls exercent leurs
activités de production de lait par nécessité et tradition (tradition du
travail du lait qui tend malheureusement à disparaître dans nos pays).
Le travail de VSF au Mali m’est apparu comme un accompagnement et
un soutien aux initiatives locales respectueux du tissu socio-économique et loin de toute intervention directive. »
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Le projet de Vétérinaires Sans Frontières au Mali
VSF Belgique soutient et met en oeuvre des projets de coopération
au développement au Mali depuis 1998. Par ces projets, VSF contribue
à l’amélioration de la production et de la commercialisation du lait à
l’échelle locale, à la mise en place de cabinets vétérinaires et de parcs
de vaccination et au développement d’activités génératrices de revenus
pour les femmes.
Depuis janvier 2008, le projet PRODEL K (abréviation de PROjet de
Développement de l’Elevage dans les régions de Koulikoro, Koumantou
et Kita) a vu le jour. Ce projet est mené en étroite collaboration avec
l’ONG malienne Initiative Conseil Développement (ICD) reconnue pour
son expertise dans le domaine de la santé animale et de l’appui technique aux filières avicole et laitière. A terme, ICD gérera seule le projet. Le
PRODEL K a pour but d’améliorer les conditions de vie des éleveurs et
agro-éleveurs dans une quinzaine de communes du sud du pays.
Vétérinaires Sans Frontières met en oeuvre des projets dans 8 pays
africains: le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Kenya, le Soudan, l’Ouganda, le Rwanda et le Congo. WWW.VSF-BELGIUM.ORG
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La Foire de Tournai: vers une nouvelle décennie de succès
Beau succès pour les dixièmes journées
internationales de l’élevage et de l’agriculture de
Tournai. Nous reviendrons sur les manifestations
d’élevage. En nous limitant cette fois à la
cérémonie d’inauguration: des exposés politiques
certes, mais aussi l’intervention d’un jeune
militant syndical de la FWA réclamant diligence et
justice dans le traitement des dossiers d’aides à
l’investissement
financiers et de l’organisation
économique. Je dirais que
l’agriculture et le marché des
produits agricoles nous donnent
un exemple plus criant encore de
l’échec d’une logique qui laisse le
seul marché déterminer les choix
et modes de production.
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M. Demotte a assuré que
l’agriculture a toujours été au
cœur de l’action gouvernementale.
En témoigne d’ailleurs le fait
qu’au cours de la présente législature, c’est le budget agricole qui a
connu, proportionnellement, une
des plus fortes augmentations des
moyens de paiement.
M. Demotte évoque aussi les
nombreuses mesures mises «au
pays du blanc bleu»: les primes,
les réductions de coût, la simplification administrative ou encore
les actions de promotion.
Avec M. Lutgen, il dit avoir
entendu le message adressé
aujourd’hui par les acteurs du
secteur, concernant la politique régionale d’aide à l’investissement.
Nous allons continuer à agir
dans un rapport constant entre
l’action de terrain et la volonté déterminée d’agir en faveur de la définition d’un cadre plus sécurisant
qui assure la pérennité de notre
modèle d’agriculture humaine
et durable, conclut le MinistrePrésident.
La Foire a vu défiler 15.000 visiteurs dans ses allées. Les exposants
se disent satisfaits, y compris les
nouveaux exposants locaux qui
ont décidé de s’y impliquer pour la
première fois.
La cérémonie d’inauguration
comporte traditionnellement un
exposé des représentants de différents ministres de l’agriculture et
autres autorités (comme le député
provincial Gérald Moortgat et le
bourgmestre de Tournai), mais
aussi cette fois-ci celle d’un enfant
du terroir le Ministre-Président
Rudy Demotte, et surtout d’un responsable syndical de la FWA en
la personne de Jean-Marie Clouet,
président de la section régionale
de Tournai.
Celui-ci a, sur un ton certes
humoristique mais non moins
résolu, réclamé la mise à jour la
plus rapide possible des dossiers
AIDA. Il a aussi insisté pour que
l’agriculture régionale ne soit
pas sacrifiée à la création et/ou
l’extension de zonings locaux.
Rudy Demotte sur
ses terres
Instabilité
Le Ministre-Président s’est dit
conscient de l’instabilité générée
par les réformes successives de la
Pac, spécialement celle de 2003.
Celle-ci a surtout, entraîné une
grande volatilité des prix, durement ressentie par des agriculteurs et tout particulièrement ceux
gérant une exploitation familiale.
Jusqu’à présent, seuls les
secteurs du porc et de la pomme
de terre, connaissaient cette instabilité.
Elle s’est généralisée, mettant
les agriculteurs à la merci des fluctuations du niveau des prix.
Ce dont ne bénéficie même
pas le consommateur, confronté
exclusivement aux tendances à la
hausse.
Dérégulation en cause
Le secteur agricole et de
l’élevage fait l’amère expérience
d’un système hyper-dérégulé, qui
marque aujourd’hui également
ses limites aux niveaux financier et
économique.
Alors, dit M. Demotte, il faut
se garder des dogmatismes d’où
qu’ils viennent.
Jusqu’il y a quelques mois, on
faisait de l’interventionnisme et
de la régulation publics des monstruosités à bannir.
On voit aujourd’hui à quelle
dérive cela nous a conduits.
La crise que subissent nos sociétés dans leur ensemble a rendu
incontournable la nécessité de réformer les principes des marchés
L’action de
Sabine Laruelle
La Ministre fédérale de
l’agriculture, également en charge
de la sécurité de la chaîne alimentaire, était représentée par son
Conseiller Philippe Cleiren.
Depuis un an, elle s’emploie
à ce que les contrôles soient davantage humanisés, à ce que les
démarches administratives soient
davantage simplifiées, à ce que
vos cotisations soient davantage
réduites. Lorsqu’elle est arrivée
à la tête de ce département difficile, Sabine Laruelle a obtenu
un refinancement substantiel de
La cérémonie d’inauguration comporte traditionnellement un exposé des représentants de différents ministres de
l’agriculture et autres autorités
l’Agence (+25 millions d’euros),
non pas pour un renforcement des
contrôles mais bien pour rencontrer un double objectif:1) de réduire la contribution de toute une
série de petits opérateurs, dont
les agriculteurs et 2) de modifier le
système de bonus-malus dans le
cadre de la mise en place de systèmes d’autocontrôles certifiés.
C’est ainsi que, pour une contribution initialement fixée à 400
euros pour 2009 pour la production primaire, le refinancement
obtenu par la Ministre permettra
de ramener, en cas d’absence de
système d’auto-contrôle, cette
contribution à 100 euros, soit
un gain de 300 euros qui induit
un principe d’équilibre cher à la
Ministre entre responsabilité et
confiance (soit une diminution de
l’ordre de 50 millions d’euros pour
l’ensemble du secteur).
Réduction des coûts
Depuis le mois de juin, un
groupe de travail a examiné une
vingtaine de mesures pouvant
donner lieu à une réduction des
coûts. Au-delà de la réduction des
cotisations, trois autres mesures
essentielles ont été retenues: le
report des tests ESB à l’âge de 48
mois; un arrêt rapide de la vaccination des porcs contre la maladie d’Aujesky et une diminution
du nombre de certaines analyses
sanguines. Ces mesures représentent une économie de plus de 7
millions d’euros pour les secteurs
concernés. Enfin, tous les leviers
d’intervention fédérale ont été activés dans le cadre de la lutte contre la FCO. Les objectifs assignés
à la campagne de vaccination
ont été largement atteints, grâce
notamment au professionnalisme
Le député provincial, en charge de l’agriculture,
Gérald Moortgat, rappelait que la foire est le
résultat du travail combiné de 3 opérateurs: la
ville de Tournai, l’AWE et la province de Hainaut.
Celle-ci est à la tête de «attelage» conduit par
Marce Deprez, directeur de la foire.
Les récents chiffres Eurostat indiquent qu’en 2008 le revenu agricole belge
a chuté de plus de 25 %,
Quelques traits de l’intervention
de M. Moortgat
Si notre but premier reste la promotion de l’élevage, nous attirons
cependant un public diversifié, pas
seulement issu du monde agricole
et attiré à titres divers.
Avec la qualité d’organisation,
le programme des activités, est
par sa diversité et son originalité,
sans aucun doute à la base de
cette réussite.
Placée sous le label de
l’«Agriculture durable» la Foire
Agricole de Tournai entend
promouvoir une agriculture respectueuse du paysage mais
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que vous avez affiché. Les modalités de la prochaine campagne
de vaccination sont en cours de
finalisation et ont été largement
concertées avec le secteur. Ainsi la
vaccination sera obligatoire via un
vaccin fourni gratuitement et une
intervention de 2 euros par injection pour les bovins et d’1euros
pour les ovins. La livraison de ces
vaccins devrait avoir lieu fin février,
début mars.
M. Cleiren insista aussi sur la
volonté de la Ministre d’agir au
niveau de l’humanisation des
contrôles ainsi que de poursuivre
son action en faveur de plus de
justice dans le statut social des
indépendants. Le représentant de
M. Lutgen, l’Ir Auquier, annonça
des mesures au niveau d’ISA ,
dont il devait réserver la primeur à
l’Assemblée annuelle de la FWA à
Gembloux le 4 février.
«La santé de l’homme est le reflet
de la santé de la ferme»
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La «Pays des Collines» dont est
originaire le Ministre-Président
wallon Rudy Demotte n’est guère
éloigné de Tournai et de sa foire
agricole. Le président a donc tenu
à rendre visite. Déclarant d’entrée
comme Ministre-Président du
Gouvernement wallon avec mon
collègue Benoît Lutgen, je veux
vous dire combien la Région wallonne est consciente à la fois de
l’importance du secteur et des profondes difficultés qui l’affectent.
Car on ne dira jamais assez
que, malgré une diminution régulière du nombre d’exploitations,
l’agriculture reste un moteur essentiel de l’animation de nos terroirs ruraux.
L’agriculture,
souci wallon
aussi d’un environnement qui ne
pénalise pas l’agriculture et les
agriculteurs. […]
Pour les éleveurs et le public
intéressé, les Blancs Bleu Belge se
mesureront ainsi que les Pie Noir
Holstein.
Ces dernières années, le visage
de l’agriculture change fondamentalement.
Les récents chiffres Eurostat
indiquent qu’en 2008 le revenu
agricole belge a chuté de plus
de 25 %, constatant par ailleurs
que le revenu agricole belge s’est
fortement détérioré en une décennie suite à la chute des prix
du lait et des céréales ainsi qu’à
la hausse des coûts de l’engrais,
de l’alimentation du bétail et de
l’énergie.
Des pistes de diversification
sont proposées aux agriculteurs:
agriculture biologique, filières
courtes, tourisme à la ferme.
Toutes ces alternatives servent
surtout d’appoint.[…]
Plus que jamais, chercheurs et
conseillers économiques doivent
nous permettre d’évoluer vers une
agriculture:
- qui limite de façon scientifique
ses intrants (engrais, produits phytosanitaires, aliments achetés, …)
- qui répond à ses besoins propres (aliments produits à la ferme,
valorisation maximale des effluents) et
-qui est attentive à l’évolution
des attentes du consommateur
(filières courtes, produits de niche,
initiatives environnementales,
produits de biomasse, …). […]
Il ne faut pas oublier que
l’agriculture reste l’activité humaine la plus importante pour le
maintien de la vie sur terre.
C’est en substance la teneur
du livre d’un expert-consultant agricole auprès de l’Union
Européenne qui titrait par ailleurs
«La santé de l’homme est le reflet
de la santé de la terre!».
Il s’agit-là d’une phrase pleine
de sagesse prononcée il y a 2.500
ans par Héraclite!
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Comptabilité des fermes à orientation viandeuse
Dans le cadre du 14ème Carrefour des Productions
Animales, Bernard Maréchal, conseiller de gestion
au CGTA - le centre de gestion et de technique
agricole de la Fédération Wallonne de l’Agriculture
- était invité par la Faculté d’Agronomie et le
Centre de recherche Agronomique de Gembloux
0 entretenir l’auditoire du Senghor sur les
évolutions économiques et les caractéristiques
de la production de viande bovine en Wallonie.
Le thème de ce carrefour était «Produire plus et
mieux avec moins». La recherche de diagnostic
préalable à laquelle s’est livré le techniciencomptable était un liminaire aux autres exposés
de la journée qui cadrait parfaitement avec
l’objectif qui lui était assigné.
Les chiffres, qui suivent, présentés par Bernard Maréchal dans son
exposé, sont issus de la moyenne
des résultats de 227 exploitations
pratiquant exclusivement de la
vache allaitante (pas d’autre production bovine pour influencer les
chiffres) situées dans les régions:
Ardenne, Famenne et Jurassique.
Aucun critère de race n’a été retenu.
est de 87.80 soit 1.21 vache par
hectare de superficie fourragère.
Le nombre d’UGB (unité gros
bétail) total est 168.3 soit une
charge moyenne de 2.31 UGB/ha
de superficie fourragère. Exprimé
par vache ce chiffre représente
1.92 UGB. L’exploitation viandeuse possède un quota primes
vaches allaitantes de 84.3 unités
soit une couverture pour 96% des
vaches présentes.
Situation de
l’exploitation
viandeuse en 2007
Résultats techniques
La superficie moyenne exploitée
est de 81.3 ha dont 89% sont occupés par des fourrages. Le maïs
cultivé dans une faible proportion
soit 5.8% est présent dans 78%
des exploitations. Le nombre
moyen de vaches par exploitation
Le nombre de naissances moyen enregistré est de 85.88 soit
un taux moyen de 0.978 veauné par vache présente Le taux le
plus faible enregistré se situe à
67.8%. Le nombre moyen de
morts représente un total annuel
de 14.28 bêtes par exploitation
(toutes catégories confondues)
soit une moyenne de 16.62%
sur le nombre de naissances.
Les écarts enregistrés au niveau
mortalités sont très importants
puisqu’ils s’étalent de 1.1% à
52%. Le nombre moyen de bêtes
vendues est de 62.16 par exploitation soit 72.38% du nombre de
naissances. Le tableau ci-après
reprend la répartition des ventes
par exploitation (exprimée en
pourcentage).
La majorité des exploitations
pratique la vente de bétail maigre: 33 % des ventes se font sous
forme de taurillons dont l’âge se
situe entre 7 et 12 mois alors que
seulement 9% des ventes sont
des taureaux gras. A noter que
seulement 17% de l’échantillon
pratique un engraissement partiel
ou total. La vente des veaux à la
naissance ne représente que 5%.
La grosse majorité des ventes vient
des vaches de réforme avec un
taux de 38% . Le taux de réforme
hors mortalités est de 26.7 %.
Résultats économiques
Production brute par
vache
La production brute de viande
tient compte des différents mouvements au cours de l’année
(ventes, achats, mortalités)
mais également des différences
d’inventaires, elle n’est donc pas
uniquement le fruit de la vente de
bétail. Elle peut donc être forte-
ment influencée par les éléments
cités ci-avant. En moyenne la production de viande/vache est de
1014 euros. Le second élément
qui intervient dans la production
brute est la prime vache allaitante
(toujours prise en considération
car la seule à être couplée à ce
jour. Le tableau ci-après montre
une dispersion de la production brute/vache (chaque point
étant une exploitation (viande
+prime)).
En moyenne la production
brute est de 1239 euros/vache/an.
La production brute est très variable d’une exploitation à l’autre
et le tableau ci-avant nous montre des chiffres extrêmes allant de
390euros à 2217euros par vache
et par an. Soixante deux pourcents
des exploitations se situent entre
1000 et 1500 euros de production
brute/vache. Vingt-trois pourcents
sont en-dessous de 1000 euros et
seulement 15% ont une production brute/vache supérieure à
1500 euros.
Coûts de production
par vache
Les coûts de production par
vache se répartissent sous trois
formes:
- les coûts variables = concentrés, fourrages propres et achetés,
frais vétérinaires, d’insémination
et divers frais directs affectés au
bétail(arsia, herd book…).
- les coûts de structure = fermages, énergie, entretien et réparations et les frais généraux.
- les coûts d’amortissements
des différents investissements
(bâtiments, matériel et autres)
Le total des coûts de production
d’une vache allaitante en 2007
était de 1077 euros. Le tableau
ci-avant montre la répartition
de ceux-ci: les coûts variables
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représentent 55% de l’ensemble,
les coûts de structure 26% et les
différents amortissements 19%.
Les coûts variables sur lesquels
l’agriculteur a toujours une influence directe se répartissent comme suit:
euros/vache (écart de 7 à 792 euros/vache).
Les frais alimentaires
(concentrés+fourrages) de 423 euros/vache représentent à eux seuls
70% des frais variables et 39.3%
des coûts totaux/vache. Les frais
vétérinaires sont en moyenne à
143 euros/vache. A signaler de très
grands écarts au niveau de ce poste
allant de 8 à 276 euros/vache. Le
critère race a bien sûr une grande
influence mais des chiffres très
La marge brute 1 équivalente
à 643 euros/vache est le solde de
la production brute de laquelle
les frais variables sont retirés. La
marge brute 1 représente pratiquement la moitié de la production brute. La marge brute 1 est
souvent l’élément retenu pour le
calcul de production supplémentaire.
La marge brute 2 ou EBE égale
à 368 euros est le résultat du
calcul: marge brute 1 - coûts de
structure.
Le revenu agricole est égal
à la marge brute 2 - les amortissements ou production brute
- les coûts totaux. Il se situe pour
l’année 2007 à 164 euros/vache
soit 13.2% du niveau de production brute. Pour simple information, il faut souligner le revenu
hors prime/vache qui en 2007 se
situait à - 61 euros. Ceci pour rappeler la nécessité du maintien des
hauts par rapport à la moyenne
sont souvent révélateurs de troubles
sanitaires graves dans le bétail.
Les coûts de structure, plus difficiles à maîtriser par l’agriculteur
représentent 26% des coûts totaux.
Les coûts en amortissement,
résultat des investissements de
l’agriculteur représentent 19%
de l’ensemble des frais soit 204
aides à l’avenir.
Marges brutes et revenu
Trois notions de revenu sont
retenues:
Evolution au cours des
5 dernière années en
Ardenne
Les chiffres et tableaux qui suivent sont le reflet de l’évolution
d’environ 150 exploitations viandeuses spécialisées situées
9FM@EJ
en région «Ardenne»suivies et
encadrées par le CGTA.
Structure de
l’exploitation
Entre 2003 et 2007, la superficie des exploitations a augmenté
de 6.7 ha sur cinq ans soit une
augmentation moyenne de 1.34
ha par an et par exploitation. Le
nombre de vaches allaitantes est
également en progression avec
une augmentation de 4.1 unités
pour la même période.
Production par vache
La production brute par vache
passe de 1507 euros en 2003 à
1231euros en 2007 soit une diminution de 276 euros. Les années
2005 et 2007 sont particulièrement faibles. C’est surtout la production de viande qui influence les
chiffres à la baisse. La recette issue
de la prime est en légère baisse
et passe de 235 euros en 2003 à
214 euros en 2007. La modulation intervient pour une part dans
la diminution du niveau de recette
prime.
Coûts de production
Entre 2003 et 2007, les coûts
de production sont passés de 922
euros à 1093 euros par vache soit
une augmentation de 171 euros
sur 5 ans ou 34.2 euros par an
et par vache. Ce sont surtout les
coûts variables qui augmentent
le plus:101 euros par vache sur 5
ans. Les charges de structure: 45
euros sur 5 ans et les amortissements 24 euros sur 5 ans évoluent
également mais dans une moindre mesure.
Revenu agricole/vache
potentiel génétique ou avec engraissement du cheptel).
Entre 2003 et 2007 le revenu
agricole par vache subit une forte
diminution passant de 584 euros
à 138 euros. Les années 2003 et
2004 présentaient un bon niveau
de revenu. L’année 2007 peut être
classée de particulièrement faible.
minue suite à une augmentation
du taux de mortalité et une dimi-
Prix de vente du bétail
Entre 2003 et 2007 les prix de
vente moyens ont progressés de 36
euros en moyenne par tête vendue.
Les vaches de réforme enregistrent
une augmentation moyenne de 90
euros, les taurillons diminuent de
36 euros. Les taureaux gras aug-
Nombre de vaches et
rentabilité
nution de la fécondité.
Certains facteurs tels que
mentent de 121 euros (carcasses
plus lourdes en général).
Le revenu/vache est directement lié au nombre de vaches.
Les petites exploitations avec 37.7
vaches ont un revenu moyen de
87euros /vache. Les exploitations
de grande dimension avec 189
vaches enregistrent un revenu
moyen de 281 euros /vache.
Mortalité et Fécondité
Deux facteurs influencent fortement le niveau de production brute
par vache
- le pourcentage de mortalités
exprimé dans les comptabilités du
CGTA est le rapport entre le total
des mortalités de l’année divisé
par le nombre de naissances de la
même période. En 2003, les mortalités représentaient 12%. En
2007, celles-ci représentent 17.1%
soit une augmentation de 5.1%.
L’année 2007 enregistre à elle seule
une progression de 3.1% (FCO?)
- le taux de fécondité exprimé
par le rapport entre le nombre de
naissances divisé par le nombre
de vaches. Entre 2003 et 2007, il a
baissé de 5.7%.
Quelques facteurs influençant la rentabilité
Pourcentage de mortali-
tés et revenu agricole/
vache
Prix de vente du bétail
et revenu agricole/vache.
Le tableau ci-avant montre la
relation directe entre le taux de
mortalité et le revenu agricole par
vache. Les exploitations présentant un taux moyen de 6.7% de
mortalités enregistrent un revenu
agricole de 271 euros par vache
alors que celles qui présentent un
taux élevé de mortalités soit 37%
ont un revenu moyen de -60 euros
par vache.
Comme le montre le tableau
ci-après, le revenu agricole/vache
est fortement lié au niveau de prix
de vente par exploitation. Pour les
exploitations avec un faible prix
de vente (641 et 882 euros/tête)
le revenu/vache est négatif. Le
revenu le plus élevé est obtenu
par les exploitations où le prix de
vente moyen est le plus favorable
(exploitation soit avec un haut
prix de vente moyen par tête,
pourcentage de mortalité, nombre de vaches par exploitation
influencent directement le revenu
par vache.
Conclusions
Le revenu agricole par vache
allaitante s’est fortement dégradé
au cours des cinq dernières années.
Les coûts de production augmentent chaque année en moyenne de 34 euros par vache et
par an au cours des cinq dernières
années.
Malgré une légère augmentation des prix de vente du bétail,
la production brute par vache di-
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Echec d’une conférence ministérielle
contre la faim dans le monde
La FAO: pour une révision
des politiques en agrocarburants
Beaucoup d’engagements, quelques dons
charitables, mais de plan concret pour lutter
contre la faim dans le monde. La Conférence
ministérielle qui s’est tenue à Madrid fin du mois
dernier sous l’égide de l’ONU, n’a abouti qu’à un
vague projet «d’alliance globale».
La production d’agrocarburants a triplé entre
2000 et 2007: elle représente aujourd’hui 2% de
la consommation globale des combustibles pour
le transport. Même si la baisse des prix du pétrole
provoque un ralentissement de la demande de cultures
pour les biocarburants, la FAO s’attend à une tendance
générale à la hausse dans les prochaines décennies.
Faisant ainsi grimper le prix des denrées alimentaires.
La crise financière représente
une menace supplémentaire pour
la sécurité alimentaire mondiale,
a mis en garde Jacques Diouf, le
directeur de l’Organisation des
Nations Unies pour l’alimentation
et l’agriculture (FAO), à l’ouverture
du sommet de Madrid qui n’est
pas parvenu à concrétiser les
promesses de la réunion de juin
à Rome de réduire de moitié d’ici
2015 le nombre de personnes
souffrant de la faim.
Le premier ministre espagnol,
José Luis Zapatero, a indiqué
que son pays va apporter 200
millions d’euros par an sur les
cinq prochaines années pour les
politiques publiques en faveur
de l’agriculture et de la sécurité
alimentaire et qu’une quinzaine
de pays s’étaient déjà engagés
à verser un total de 5,5 milliards
de dollars, sans toutefois indiquer
la liste des donateurs. Il a également rappelé l’engagement de
l’Union de mobiliser un milliard
d’euros pour contribuer à la sécurité alimentaire dans les pays en
développement durant la période
2008-2010.
Les experts estiment qu’il faudrait entre 25 et 40 milliards de dollars par an pour assurer la sécurité
alimentaire mondiale et éradiquer
la faim, selon des chiffres cités par
M. Zapatero.
La «déclaration de
Madrid»
La centaine de pays participants ont signé une déclaration
(«déclaration de Madrid») aux
termes de laquelle ils approuvent
l’engagement de « consultations
» pour établir une « alliance globale pour l’agriculture, la sécurité
alimentaire et la nutrition » qui
pourrait être formellement lancée
lors d’un prochain sommet de la
FAO. D’aucuns espèrent que la
future « alliance globale » servira
à « remettre à plat le système »
Le premier ministre espagnol, José
Luis Zapatero
en matière de lutte contre la pauvreté. « Il n’existe pas aujourd’hui
d’outil, de lieu qui rassemble les
acteurs du développement. Il y a
la FAO et l’Organisation mondiale
du commerce, avec des positions
diamétralement opposées. Il faut
réunir ces acteurs, y ajouter la
société civile et construire un consensus sur ce qui marche pour lutter contre la faim ».
Le directeur général adjoint de
l’Organisation mondiale du commerce, Harsha V. Singh, a souligné,
pour sa part, que l’OMC accordait des flexibilités aux pays en
développement pour aborder les
questions de sécurité alimentaire,
y compris par des initiatives nationales comme celles concernant les
semences, les engrais et l’attention
à porter aux petits agriculteurs.
Réunion au Sommet sur l’agriculture en avril
C’est l’Italie qui préside cette année le «G8»,
groupe des pays les plus industrialisés du monde.
Elle compte à ce titre organiser une réunion sur
l’agriculture, élargie à six pays émergents.
La réunion des ministres de
l’agriculture du G-8 (Etats-Unis,
Russie, Allemagne, Japon, France,
Canada, Royaume-Uni, Italie)
sera élargie à ceux du G-5 (Brésil,
Chine, Inde, Mexique et Afrique
du Sud) ainsi que de l’Egypte et
se tiendra du 18 au 20 avril dans
la région de Trévise. Participeront
également à cette rencontre le
ministre tchèque, dont le pays
assure la présidence de l’UE,
la commissaire européenne à
l’agriculture Mariann Fischer
Boel, de même que les responsables d’agences de l’Onu (FAO et
Programme alimentaire mondial)
et de la Banque mondiale.
L’objectif du G-8 élargi sur
l’agriculture est d’élaborer une
stratégie commune pour « limiter
l’impact » des crises alimentaires
et préparer un document qui sera
soumis au sommet des chefs
d’Etat et de gouvernement du G8
qui se tiendra en juillet, a expliqué
le ministre italien de l’agriculture,
Luca Zaia.
Selon un document du ministère
italien, la rencontre se concentrera
notamment sur « l’augmentation
de la productivité dans les pays en
voie de développement et le renforcement des zones rurales ».
M. Zaia a également annoncé
qu’il évoquerait avec ses homologues la protection des appellations des produits du terroir.
« Aujourd’hui, sur dix produits Made in Italy achetés sur le
marché international, un seul est
vraiment fabriqué dans la péninsule », a-t-il affirmé, évoquant le
faux parmesan ou le prosecco (vin
blanc pétillant).
La FAO, organisation des
Nations Unies pour l’alimentation
et l’agriculture, vient de publier un
rapport dans sa publication «La situation mondiale de l’alimentation
et de l’agriculture».
Trop d’incitants
aux biocarburants
Pour la FAO, les incitants aux
biocarburants sont trop nombreux.
« Les occasions pour les pays en
développement de tirer un meilleur
parti de la demande de biocarburants seraient favorisées par la suppression des subventions agricoles
et des barrières commerciales qui
créent un marché artificiel et ne
profitent actuellement qu’aux
producteurs des pays de l’OCDE,
au détriment de ceux des pays
en développement », fait valoir
Jacques Diouf, le directeur général
de la FAO. D’autres mesures de
soutien contribuant à la poussée
vers les biocarburants liquides,
telles que l’obligation d’ajouter
une part de biocarburants aux
combustibles fossiles et les incitations fiscales, ont créé une crois-
sance artificielle de la production
d’agrocarburants.
Ces mesures, qui ont des
coûts économiques, sociaux
et environnementaux élevés,
devraient être également révisées, selon le rapport. La production d’agrocarburants peut être
source de revenus et d’emplois
si l’on aide les petits agriculteurs
particulièrement démunis à élargir leur production et accéder aux
marchés, estime également la FAO.
Toutefois, côté risques, la sécurité
alimentaire constitue une grave
préoccupation : les prix élevés des
denrées agricoles ont déjà un impact négatif sur les pays en développement fortement dépendants
des importations pour satisfaire
leurs besoins alimentaires.
Critères de durabilité
L’utilisation et la production
croissante de biocarburants ne
contribueront pas forcément à
réduire les émissions de gaz à effet
de serre autant que prévu, indique
par ailleurs la FAO. Si certains agrocarburants, comme ceux tirés
OMC: le Brésil fait pression sur Obama
N’ayant jamais vraiment accepté l’échec du cycle de
négociations OMC de Doha, le Brésil compte sur le
nouveau président américain pour la relance.
Le mois dernier, le porte-parole
du président brésilien Luiz Inacio
Lula da Silva a assuré que Barack
Obama souhaitait travailler avec
le Brésil dans le domaine des biocarburants et s’était engagé à faire
progresser les négociations de
l’OMC. Le président brésilien et son
homologue américain se sont entretenus une vingtaine de minutes
au téléphone et ont prévu de se voir
en mars à Washington, a précisé le
porte-parole. Le président américain pourrait quant à lui se rendre
au Brésil entre juillet et septembre,
mais aucune date n’est fixée pour
l’instant.
Dans son allocution radiodiffusée
hebdomadaire, le président brésilien avait appelé M. Obama à ériger
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du sucre, peuvent engendrer des
émissions de gaz à effet de serre
bien inférieures, ce n’est pas le cas
de nombreux autres.
Selon le rapport, le plus grand
impact des biocarburants sur les
émissions de gaz à effet de serre
dérive du changement d’utilisation
des terres. Des critères de durabilité
basés sur des normes reconnues à
l’échelle internationale pourraient
aider à améliorer l’empreinte
écologique des biocarburants,
mais ils ne devraient pas créer de
nouvelles barrières commerciales
pour les pays en développement.
Davantage, la FAO relève enfin
que les biocarburants de deuxième
génération, en cours de développement, ne sont pas encore disponibles sur le marché. Ils sont tirés
de la biomasse lignocellulosique
(notamment pailles, tiges, feuilles,
résidus de foresterie) et pourraient
améliorer l’équilibre entre énergie
fossile et gaz à effet de serre.
« La balance semble pencher
davantage en faveur des dépenses
orientées vers la recherche-développement, en particulier sur les
technologies de seconde génération, qui, à condition d’être bien
conçues et mises en œuvre judicieusement, s’annoncent très
prometteuses en termes de réduction des émissions de gaz à effet
de serre, allégeant la pression sur
la base de ressources naturelles »,
souligne M. Diouf.
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5%,1),
en priorité de son mandat le cycle
de Doha, actuellement dans une
impasse. Interrogé sur une chaîne
britannique, M. Lamy, directeur général à l’OMC, a réaffirmé qu’il ferait
de son mieux pour « répondre à la
détermination collective des membres de l’OMC, qui est d’essayer de
conclure (le cycle de Doha) cette
année ». « Je crois – avec encore
quelques incertitudes s’agissant de
la position américaine – je crois que
cela reste possible », a ajouté le directeur général de l’OMC.
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N° 93
12 février
2009
Journal officiel de la Fédération des Jeunes Agriculteurs
F é d é r a t i o n d e s J e u n e s A g r i c u l t e u r s - C h a u s s é e d e N a m u r, 4 7 - 5 0 3 0 G e m b l o u x
T é l . 0 8 1 / 6 0 . 0 0 . 6 0 - F a x 0 8 1 / 6 0 . 0 5 . 2 7 - E - m a i l : f j a @ f w a . b e - S i t e : w w w. f j a . b e
A la Une
Assemblée annuelle de la FWA : après les promesses, la FJA veut des actes
Vivement interpellé sur la problématique AIDA-ISA par notre Président Stéphane Pierrard
lors de l’Assemblée annuelle
de la FWA la semaine passée,
le Ministre Lutgen n’a pas manqué de réagir en annonçant
certaines avancées. La première d’entre-elles concerne le
paiement des aides. Le Ministre nous a affirmé que pour les
dossiers AIDA acceptés, complets et en ordre de paiement,
celui-ci interviendrait avant la
fin février. Pour les suivants,
le Ministre nous annonce que
dès que la demande d’aide
sera jugée favorable et complète, le paiement pourra se
faire dans le mois qui suit. Pour
les dossiers refusés, le Ministre
n’a pas hésité à rappeler que
les recours sont possibles. Là
par contre, la question des
délais de réponse reste encore
et toujours en suspend. Monsieur le Ministre, priorité aux
dossiers de premières installa-
tions ! Selon le Ministre, sur les
2100 dossiers AIDA rentrés,
plus de 1700 sont traités et on
se situerait à 55% de dossiers
notifiés favorables. Pourcentage qui, selon la FJA, aurait
dû être bien plus élevé tant les
motifs de refus sont sordides.
Concernant ISA et le matériel
de remplacement, le Ministre
a bien précisé que celui-ci
serait éligible aux aides si le
matériel remplacé avait plus
de 10 ans (7 ans pour les
CUMA). L’augmentation de
la capacité de production de
25% étant justifiable après 10
ans. Sur ces points, nous ne
pouvons qu’espérer qu’il n’ait
pas parlé trop vite! Nous souhaitons donc que les arbres de
décisions concernant le matériel de remplacement soient
adaptés en ce sens et que les
formulaires soit rapidement
disponibles. J’ose espérer que
nous n’aurons plus à aborder ces points lors de notre
congrès du 5 mars. Les beaux
discours doivent être traduits
en actes !
Autres chiffres dans l’actualité, ceux relatifs au fonds des
quotas. La quantité libérée fin
2008 est similaire à l’année
précédente, soit près de 26
millions de litres. Par contre, la
demande est en forte baisse (35%). Les jeunes devraient dès
lors recevoir une quantité proche des 30 000 litres. Cette
demande en baisse est symptomatique de malaise dans le
secteur laitier. Ce malaise a
encore pu être ressenti lors de
la réunion d’Henri-Chapelle.
Si le secteur du lait est en crise,
les autres secteurs n’en sont
pas moins en difficultés. C’est
pourquoi, il est plus que jamais
nécessaire d’avoir une FJA
forte et solidaire. A l’approche
des élections de nos Comités
provinciaux et nationaux, j’en
appelle à toutes et à tous pour
vous investir dans la défense
de notre agriculture. Cette
année, les élections se jouent
également à d’autres niveaux.
Nous avons donc plus que jamais besoin de porte-paroles
investis.
Commission viande
Précision
L’AFSCA nous demande de préciser, comme nous l’a expliqué Alain De Bruyn, que la certification de l’exploitation
conformément au guide sectoriel diminuera les contrôles
AFSCA que vous pourriez avoir, mais ne les supprimera
pas.
ASSEMBLEE ANNUELLE de la FJA
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12 février 2009
Avec le soutien
Avec le soutien de :
La FJA voyage!
De la fourche à la fourchette, la Province de Namur n’a fait qu’un pas !
Fort d’une expérience enrichissante l’année passée,
le comité de la Province de Namur a une fois de plus
choisi Agritour pour une journée de détente à la découverte de notre terroir ce dimanche 1er février.
C’est toujours avec un grand
bonheur et enthousiasme que
nous entendons notre réveil
sonner le dimanche matin…
surtout lorsqu’il s’agit de retrouver nos amis de la FJA !
Le car a donc procédé au « ra-
massage des membres » sur la
route de Ciney à Andenne.
C’est à Villers-le-Bouillet qu’
a eu lieu notre première halte
pour visiter une petite entreprise familiale : « Les délices de
Marie ». Nous avons découvert les activités de ce couple
qui s’est lancé dans les boissons à base de pommes : jus
de pommes, mousseux méthode champenoise, vinaigre aromatisé… La petite entreprise
s’est diversifiée pour travailler
avec d’autres fruits : framboises, poires et autres.
En route ensuite vers HorionHozémont où nous attend M.
Joseph Delvaux, producteur de
sirop de liège artisanal. Une
fois la visite et les explications
de la fabrication terminées,
place à la dégustation du sirop, mais aussi du choco et
de grappa au sirop de Liège !
Voilà un apéro qui tombe à
point !
Les estomacs commencent à
gargouiller, rendez-vous à la
ferme d’Artagnan, où nous
avons pu nous rassasier grâce
à la production de ces éleveurs
transformateurs de canards,
oies, volailles. L’oie à l’instar
de visé nous a bien réchauffé !
Arrivée sur le haut plateau de
Herve dans un froid glacial,
que Monsieur Munnix a tenté
de nous faire oublier par un accueil chaleureux ! Cet agriculteur laitier transforme 30.000
litres de lait par an en fromage
de Herve, le vrai, le bon, le
typique ! Visite de l’atelier de
production, de la cave très …
odorante et des étables.
Nous terminons la journée par
la visite de la brasserie Graindorge à Hombourg. Nous
avons tous beaucoup apprécié l’histoire de ce village peu
commun et avons pris un malin
plaisir à découvrir les Brice et
les Youp… noms des 2 bières
créées dans cette brasserie.
Vous pouvez également y faire
brasser une bière tout spécialement pour vous ou pour un
événement particulier… mais
attention : minimum 16.000
litres !
Le souper qui nous attendait à
l’étage de la brasserie nous a
ravi : des boulets à la liégeoise
avec dégustation des bières artisanales. Les filles se souviendront longtemps de l’assiette
des desserts !
Une très bonne journée, certes
dans le froid mais surtout dans
la bonne humeur et avec l’intérêt des jeunes agriculteurs pour
ces activités de diversification.
Pour la Province, Nathalie Marijsse
Excursion : l’Allemagne pour la province de Luxembourg
Ce 19 novembre, le comité provincial Luxembourgeois a organisé une journée de visite en Allemagne.
Visite d’un élevage de pies noires et bruns bavarois
le matin, et d’une exploitation pourvue d’une station
de bio-gaz qui trait 12.000.000 litres à l’aide d’un
carrousel de 42 places.
Sept heures, le départ est imminent mais le président manque
à l’appel ! Quelques minutes
d’attente et enfin il arrive en
bonne compagnie afin d’éviter
que les membres se déshydratent durant le voyage.
Vers dix heures, nous entrons
en Allemagne mais nous som-
mes perdus !Nous arriverons
enfin à destination, dans l’exploitation mixte de Monsieur
et Madame Brigitte et Herbert
Peters à Erkelenz. Cette exploitation compte +/- 100ha
et est constituée d’un élevage
de pies noires et d’un élevage
bruns bavarois. Le troupeau
comporte 70 vaches laitières
pour un quota de 640 000
litres.
Après cette visite fort intéressante nous avons été nous
restaurer. Pas facile pour nos
membres de se faire comprendre en allemand ! Heureusement que certains mots sont
universels !!!!
L’après-midi, nous nous sommes rendu dans l’exploitation
laitière de Monsieur Willy Brunen près de Viersen. Celle-ci
compte plus de 1000 vaches
laitières qui sont traites dans
un carrousel de 42 places.
Le quota s‘élève à plus de
12.000.000 litres ! L’exploitation est équipée d’une station
de biogaz.
Nous avons regagné notre
province avec en tête pleins
d’images des fabuleuses exploitations visitées.
La journée s’est terminée
autour d’un souper offert par le
comité provincial.
Un grand merci à notre guide
Monsieur Müllens pour ses tra-
ductions, merci également au
comité, à notre permanente et
à toutes les personnes présen-
tes lors de cette journée
idéal pour le vignoble et une
consistance facile pour creuser
des caves.
lui-ci produit des pommes de
terres, des oignons… Nous
avons surtout discuté de son
fonctionnement, notamment de
sa manière de gérer au mieux
la crise actuelle des prix. Il
nous a expliqué le système des
coopératives, ainsi que leur
suivi précis des dossiers au niveau des syndicats agricoles et
l’influence qu’ils ont au niveau
politique.
Pour le comité de la province
de Luxembourg, Aude Bernes
Province de Liège : week-end en champagne
Après des réveils difficiles, ou une nuit blanche pour
certains, le départ était déjà haut en couleur.
Dans le car après un copieux
petit déjeuner, les petites blagues commencent pendant
que certains dorment profondément.
Vers 11 heures, nous arrivons
à Reims pour notre repas de
midi ainsi qu’une petite visite :
la cathédrale, le marché de
noël et divers magasins.
Nous prenons ensuite la direction de Cramant, un petit
village de 900 habitants, situé
au cœur de la côte des Blancs.
Son nom signifie « Mont des
craies » : le sol de sédiments
crayeux assure un excellent
drainage des eaux de pluie
et joue un rôle régulateur de
température. Sa couleur blan-
che réfracte la lumière et la
chaleur, ce qui contribue à la
maturation rapide du raisin.
L’entrée du village est marquée
par une bouteille de champagne de 8 mètres, de nombreuses enseignes de viticulteurs s’y
succèdent.
Notre voyage nous amène
dans le vignoble de Voirin-Jumel, sur le mont de craie. Lors
de cette visite la propriétaire
nous montre toutes les étapes
de la production de champagne.
La première étape fut la vigne.
L’exploitation possède 11 ha
situés principalement dans la
côte des Blancs. Un hectare
coûte 1 million d’euros, et il
faut un homme par hectare
pour effectuer tout le travail de
l’année.
Elle nous montre également
comment tailler la vigne.
Ils ont le statut de récoltant, de
manipulant et de vendeurs. Il
leur est alors interdit d’acheter
du raisin. Le champagne Voirin-Jumel est et sera donc toujours issu des mêmes vignes.
La suite de notre visite nous
conduit dans la salle de pressage, de fermentation et d’embouteillage.
Lors de ce petit circuit, tous les
procédés de fabrication nous
sont expliqués.
Cette découverte du vignoble
est faite le verre à la main :
nous dégustons différents
champagnes avec de petits
mets en accompagnements.
À la fin de cette visite, nous
prenons la direction de notre
auberge. Après de nombreu-
ses questions, nous sommes
tous surpris de la découvrir.
Découvrant ainsi le salon, qui
sera animé toute la nuit par
deux fans de schtroumpfs améliorés.
Le dimanche matin, le réveil
fut folklorique suite à une nuit
blanche pour certains et … une
bonne cuite pour d’autre !
Nous prenons la direction
d’Epernay. Les plus courageux
visitent. La ville compte autant
de kilomètres de caves que de
voirie : 110 km contre 130.
Les premières caves ont été
creusées au 18° siècle. Leur
profondeur moyenne est de 20
mètres. La craie, omniprésente
dans le sol de la région, a un
double avantage : un sous-sol
')
12 février 2009
La suite du voyage nous amène
à la « maison de champagne
De Castellane » qui est tout à
fait différente du vignoble visité
la veille. Cette maison ne possède pas de vignes, tous les
raisins sont achetés. Elle réalise la transformation du raisin
en champagne (cuverie, élaboration du mou, embouteillage,
vieillissement). Les spécificités
de cette maison : une énorme
production de champagne et
le stockage des bouteilles dans
les caves creusées à 40 m sous
la ville d’Epernay.
Sur le chemin du retour, nous
nous sommes arrêtés chez un
jeune agriculteur français. Ce-
Pour conclure, je tiens remercier tous les participants pour
la bonne humeur (vive le schtroumpf !) ainsi que Joël notre
super chauffeur, mais aussi
particulièrement Céline et
Gary pour la bonne organisation de ce voyage Agritour.
Cécile Collin,
Secrétaire provinciale
Débat autour de l‘avenir des quotas laitiers à Henri-Chapelle
Vous étiez nombreux à avoir répondu à l’invitation de
la FJA provinciale de Liège, ce vendredi 30 janvier à
Henri-Chapelle, afin d’écouter et de participer à un
débat assez contradictoire sur l’avenir des quotas laitiers.
En guise d’introduction, le
président provincial, Gary
Vanvinckenroye a rappelé les
résultats d’un sondage réalisé
auprès des producteurs laitiers
de la région. Résultats déjà
présentés à Remouchamps la
semaine précédente mais qui
indiquent que près de la moitié
des producteurs laitiers interrogés se disent prêts à produire
davantage si cela leur permet
d’être plus compétitifs. Produire plus oui, mais à quel prix
? La question est sur toutes les
lèvres en ces temps plus que
difficiles pour le secteur laitier.
Le système des quotas laitiers
doit-il être défendu à tout prix?
Quelles sont les alternatives
qui se présentent aux producteurs ?
Appel aux candidat(e)s
Influence des décisions
politiques
Afin de bien cadrer l’environnement dans lequel toute
décision devra se prendre,
Alain Masure, Conseiller au
Service d’Etudes de la FWA
nous présente les orientations
prises lors du bilan de santé
de la PAC publié en décembre
dernier (notamment l’augmentation des quotas nationaux de
cinq pourcents entre 2008 et
2013). Ces orientations s’apparentent plus à une réforme
qu’à un bilan de santé même
si elles ne font que renforcer
les décisions prises en 2003,
à savoir la fin annoncée du
système des quotas en 2015.
Il s’agit bien là du fameux atterrissage en douceur annoncé par la Commissaire Fisher
Boël. Atterrissage en douceur
qui se présente de plus en plus
sous la forme d’un crash tant
les conséquences sur le prix du
lait sont désastreuses. En effet,
le système des quotas que l’on
connaissait par le passé ne se
limitait pas à la seule gestion
des volumes (superprélèvement) mais s’accompagnait
de différents outils de soutien
du marché (restitution, intervention, droits de douanes…).
Le démantèlement de ces mesures de soutien combiné à
l’inadéquation entre l’offre et
la demande entraîne inévitablement une chute des prix.
Si la FWA et la FJA se sont
toujours positionnées en faveur du maintien des quotas,
ou tout du moins en faveur
d’un système de gestion des
marchés, nous sommes bien
conscients que cela est loin
d’être suffisant pour maintenir
les prix à un niveau acceptable. Un courrier adressé à la
Commissaire européenne début janvier va d’ailleurs dans
ce sens puisque nous y demandions la réactivation des
instruments de régulation des
marchés dans les plus brefs
délais (augmentation du prix
d’intervention en poudre et des
volumes concernés, meilleures
restitutions à l’exportation de
poudre). A cela s’ajoutait notre volonté d’examiner toutes
les possibilités pour favoriser
l’incorporation des poudres
de lait européennes dans l’ensemble des filières destinées à
l’alimentation animale. Plus les
débouchés seront nombreux
pour le lait européen, plus la
demande pourra se rapprocher de l’offre.
La Commission européenne a
répondu partiellement à ces demandes puisqu’elle a annoncé
son intention de réintroduire
les restitutions à l’exportation
pour le beurre, le fromage, le
lait entier et écrémé. Elle s’engage également à augmenter
les quantités habituellement
achetées à l’intervention pour
une première période s’étalant du mois de mars au mois
d’août.
Selon, Christian Baguette,
agriculteur et président de
la laiterie Lac+, ces mesures
s’apparentent plus à des gouttelettes dans un océan de lait
et n’auront que très peu d’effet
sur le prix du lait. La FWA-FJA
partage cet avis et espère que
la Commission ira plus loin tant
la crise se fait ressentir dans de
nombreux états-membres.
Monsieur Baguette souligne
les erreurs faites par l’Union
européenne dans ses choix
politiques. En diminuant l’intervention publique, l’Europe
n’a pas tenu compte des spécificités des différentes régions
(zone d’herbage obligé,
montagnes…) ni du caractère
aléatoire et inélastique de la
production laitière. Dans ces
analyses, l’Union européenne
n’a pas mesuré l’importance
stratégique du stockage.
Cette libéralisation à outrance conduit directement vers
une grande volatilité des prix
avec des hausses comme en
2007 et des chutes spectaculaires comme on en connaît
aujourd’hui. Christian Baguette confirme que la conjoncture
actuelle est une conséquence
attendue suite aux décisions
prises depuis 2003, avec les
drames sociaux que l’on rencontre. La prétendue hausse
de la consommation et la
conquête de nouveaux marchés n’étaient qu’illusion et
poudre (de lait) aux yeux.
Quelles filières
pour notre lait ?
Faisant le point sur la filière lait
en Belgique, Monsieur Baquette souligne qu’un certain retard
en matière d’investissements
est à constater dans certaines
laiteries belges et que certains
nouveaux marchés ont sans
doute été négligés. Toutefois,
la volonté de changement est
bien présente même si un bon
nombre de questions se doivent d’être posées avant d’en-
visager toute réorientation de
la production. En analysant le
marché, il est loin d’être acquis
que la production de fromage
ou autres produits élaborés
seraient plus rentables que les
produits basiques. Même si
les prévisions annoncent une
légère augmentation de la
consommation pour cette année 2009, la cotation des produits laitiers reste à un niveau
très inquiétant.
Dans un tel contexte, Christian
Baguette pose la question de
la nécessité de conserver le
système des quotas actuel qui
représentent un budget nonnégligeable pour les exploitations agricoles sans être capables de maintenir le prix du lait
à un niveau correct. Toutefois,
il insiste sur le rôle que jouent
les quotas laitiers dans le
maintien d’un tissu agricole et
social sur l’ensemble de notre
région. En résumé, il précise
qu’il faut maintenir un système
de gestion de l’offre. Tout le
travail consiste à étudier les
différentes pistes qui s’offrent
à nous. Système géré par qui:
Pouvoir publique, interprofession,…? Quelle souplesse ?
Quels ajustements ? Quel filet
de sécurité?
La question de la contractualisation est évidemment lancée.
Et au nord du pays ?
Dans le débat « pour ou contre
le maintien des quotas », la
position du nord du pays est
plutôt opposée à la nôtre. Lu-
cas Van Dessel, Vice-Président
du Groene Kring est venu nous
présenter pourquoi les néerlandophones sont opposés à
la prolongation des quotas.
S’appuyant également sur le
budget que représente l’accès
aux quotas, Lucas souligne que
celui-ci peut être investi dans le
développement et l’amélioration des outils de production.
La trop grande amplitude qui
existe au niveau des coûts de
production entre les différents
producteurs pourrait alors être
sensiblement réduite. Les agriculteurs seraient alors, selon
lui, plus performants. Dans
son exposé, il précise que le
système actuel représente un
réel frein à l’expansion des
exploitations laitières. Selon
lui, ce sont d’autres facteurs,
comme les contraintes environnementales, qui viendront limiter la taille des exploitations.
Nos voisins ne semblent donc
pas opposés à plus de libéralisme et affichent une certaine
confiance dans le marché.
Même si le prix actuel du lait
les inquiète tout autant qu’au
sud du pays, les agriculteurs
du nord semblent convaincus
d’une future remontée des
prix. Sur ce point, on ne peut
qu’espérer qu’ils aient raison.
Pour le reste, chacun appréciera…
Grégory ETIENNE
La FJA recherche dans les Provinces de Luxembourg et de Liège
2 futurs jeunes agriculteurs - agricultrices
Avec le soutien de
Talon-réponse
À renvoyer par courrier ou fax pour le 17 mars 2009
Contexte :
Dans le cadre du projet Interreg IV A
Grande Région intitulé « Valorisation
des structures agricoles transfrontalières », la FJA gère un projet pilote en
partenariat avec la Chambre Régionale
d’Agriculture de Lorraine et la Chambre d’Agriculture du Grand-Duché du
Luxembourg. Ce projet pilote a pour but
final d’identifier les difficultés rencontrées en terme de stage agricole et de
créer un réseau dynamique transfrontalier de stage.
Objectifs du
projet :
Þ Découvrir des pratiques
et un contexte agricole différent
Þ Améliorer les conditions d’accueil de stage à
l’étranger
En pratique :
• Permettre à deux jeunes de réaliser un stage
pilote d’un mois dans une
exploitation agricole française ou luxembourgeoise
(laitier, viandeux, grandes
cultures, mixte, diversification…) avec possibilité de
pratiquer l’allemand.
Durée : 1 mois continu
Période du stage :
Entre le 1er mars et le 31
août 2009
Pour plus d’informations,
n’hésitez pas à contacter Olivier Schifflers au
+32(0)81.627.428 – fax
+32(0) 81.60.05.27 ou
par mail
[email protected]
'*
12 février 2009
Nom : …………………………………………………
Prénom : ………………………………………………
Rue : …………………………………………………
Code Postal : …………………………………………
Localité : ………………………….…………………
Téléphone :………………………………..…………
E-mail : ………………………………………………
M Candidat stagiaire
Type de stage : ………………………………
Candidat Maître de stage
Spéculation :…………………………………
Les nouveaux comités 2009
RECHAIN-HERVE
Président : Gilles NEYKEN
Vice-Présidente : Marianne CRANSHOF
Délégué Commission Viande : Sébastien SCHOFFELEN
Délégués Commission Lait : Frédéric BONAVENTURE,
Laurent PITTIE
Délégué Commissions Grandes Cultures et Environnement :
Benoît CRANSHOF
Trésorier : Romuald TIMMERMANN
Secrétaire : Mehdi GERON
Délégués : Jean-Christophe COLYN, Jérôme COLYN,
Céline DESSOUROUX ? Elodie DESSOUROUX, Gaëtan
HENRARD, Jérôme TIMMERMANN, Bruno TOUSSAINT
BEAURAING
Président : Gilles DARDENNE
Vice-Président : Thomas VERLEYSEN
Délégués Commission Viande : Laurent DARDENNE,
Gauthier DARDENNE
Délégué Commission Lait : François HOGGE
Délégué Commission Environnement : Benoît HOGGE
Trésorier : Henry BEGUIN
Secrétaire : Elise HOGGE
Délégués : Hélène BRASSEUR, Hélène HOGGE, Wivine
DEHANDSCHUTTER, Aurélie WARIN, Catherine HOGGE,
Christophe VERLEYSEN, William BAX
FLEURUS
Président : Jonathan VAN HELMONT
Vice-Président : Maxime DE MUNCK
Délégué Commission Viande : Aurélien DIVERS
Délégué Commission Lait : Philippe GOIES
Déléguée Commission Environnement : Julie ROUER
Délégué Commission Grandes Cultures :
Thibault SOMEVILLE
Trésorière : Pauline HANNET
Secrétaire : Mélanie VERMEIREN
Délégués : François-Xavier VANCOMPERNOLLE,
Diederick DENDAUW, Justine DIVERS, Nicolas REYNENS,
Denis GOSSIAUX, Thibaut BRANCART, Mathieu DAVAUX,
Céline GOSSIAUX
CONDROZ LIEGOIS
Président : Gilles DELECOUR
Vice-Président : Laurent VAN DEN BERGH
Délégués Commission Viande : Grégory BOURDOUXHE,
Benoît DEMARCIN
Déléguée Commission Lait : Stéphanie CHARLIER
Délégués Commission Grandes Cultures :
Vincent ETIENNE, Marianne FLAHAUX
Trésorier : Julien HALLEUX
Secrétaire : Cécile COLLIN
Délégués : Marianne FLAHAUX, Jérôme WITROUW,
Hélène DEMARCIN, Damien DECROUPETTE, Etienne
JONET, Grégory RACELLE, Bruno MEEKERS,
Christophe DEMARCIN
Planning des élections
HAINAUT
TNG : 6 février
Provinciales : 6 mars
LIEGE
Malmedy : 13 février
Provinciales : 27 février
NAMUR
Gembloux : 6 février
Provinciales : 13 février
LUXEMBOURG
Nord Luxembourg :
6 février HouffalizeVielsalm : 20 février
Provinciales : 6 mars
NATIONALES
13 mars
FOSSES-LA-VILLE
Présidente : Sophie MASSON
Vice-Président : Olivier MASSON
Délégué Commission Viande : Jean-Michel DE RYCKEL
Délégué Commission Vait : Cédric BIOT
Délégué Commission Environnement : Michaël DEGRAUX
Délégué Commission Grandes Cultures :
Maxime GUILLAUME
Trésorier : Benjamin MICHAUX
Secrétaire : Charlène FRENNET
Délégués : Olivier NAVAUX, Marie VAN DEN ABEELE,
Audrey HENRY, Julie VANDEWALLE, Bastien LAROSE,
Julien THIBAUT, Adrien TARTE, Adrien DETELLE
Commission productions
végétales FJA
Le mercredi 18 février 2009
à 20 heures
à la Maison de l’Agriculture et de la Ruralité (nouveau bâtiment),
Chaussée de Namur, 47 à Gembloux
Nous espérons vous voir nombreux à cette réunion d’information et de débat.
A l’ordre du jour
Marché des céréales :
- les tenants et aboutissants
- comment stabiliser son revenu face à la volatilité des prix ?
w w w. f j a . b e
BRABANT WALLON
Provinciales : 20 février
ATH
Président : Eric DE NEVE
Vice-Président : Alain LELEUX
Délégué Commission Viande : Pierre COUVREUR
Délégué Commission Lait : Guillaume DEMAREZ
Délégué Commission Environnement :
Jonathan MENTION
Délégué Commission Grandes Cultures : Hervé LOISEAU
Trésorière : Laura SCHOTTE
Secrétaire : Marie DEBRUYN
Délégués : Rémy COUVREUR, Geoffrey WILLEM, Johnny
TACK, Christelle BUYSE, François COUVREUR, Quentin
COUVREUR, Cynthia ROSIER, Jean-François LEROY
Liège
séances d’information
La Fédération des Jeunes Agriculteurs et sa section de Blegny,
organise des séances d’information ouvertes à tous dans le
cadre de son cours d’actualités agricoles et maladies à Herve :
investissements pour le secteur agricole (ISA), guide sectoriel
animal, maladies des vaches laitières…
MERCREDI 25 FEVRIER
Séance d’information sur les « investissements pour le secteur agricole »
(ISA anciennement AIDA) par Isabelle Jaumotte. Pour 19h30 à la Maison des Eleveurs de Herve.
VENDREDI 6 MARS
Séance d’information sur la langue bleue et le guide sectoriel animal (autocontrôle)
par Alain De Bruyn. Pour 19h30 à la Maison des Eleveurs de Herve.
VENDREDI 20 MARS
Séance d’information sur les maladies immergentes (BVD et IBR) : origines, incidences…
par Alexis Dengis. Pour 19h30 à la Maison des Eleveurs de Herve.
'+
12 février 2009
<LIFG@E@FEJ
Audit critique de la Cour des Comptes
sur les opérations de stockage
public de céréales
L’objectif du stockage public de produits agricoles
est de stabiliser les marchés correspondants
et d’assurer un niveau de vie équitable à la
population agricole. Les États membres achètent
les produits au prix d’intervention fixé par le
Conseil sur proposition de la Commission et les
stockent jusqu’à ce qu’ils puissent être vendus
sans faire chuter les prix sur les marchés de l’UE.
La Commission rembourse aux États membres le
coût du stockage et une partie du prix payé au
départ pour l’achat des produits en stock (élément
de dépréciation).
La politique d’intervention dans
le secteur des céréales remonte à
1962, lorsque le Conseil l’a mise
en place en tant qu’instrument
de l’organisation commune de
marché. Ces dernières années, la
quantité de céréales en stock a
considérablement baissé en raison
d’une forte augmentation des prix
du marché. Le «bilan de santé»
de la politique agricole, en cours
d’établissement, contient des
propositions de la Commission
visant à maintenir les mesures
d’intervention publique au moins
pour la principale céréale (le blé
tendre) et pour certains autres
produits, afin de maintenir un filet
de sécurité en cas de perturbations sur les marchés.
En 2007 et 2008, la Cour a
vérifié le caractère économique
de l’aide de l’Union européenne
aux opérations de stockage public de céréales; elle a effectué son
audit auprès de la Commission
et dans les deux États membres
qui avaient encore, en 2006 et en
2007, les stocks de céréales les
plus importants.
Améliorations
nécessaires
Dans ce rapport, la Cour est parvenue aux conclusions suivantes:
-bien que les procédures visant à
s’assurer que les céréales achetées ont la qualité requise et sont
stockées de façon appropriée soient correctement appliquées, les
procédures suivies pour écouler les
quantités stockées ne permettent
pas toujours de garantir que les
coûts nets de l’intervention sont
réduits au maximum ou que la
durée du stockage n’est pas plus
longue que nécessaire;
- la transparence des procédures budgétaires pourrait être
améliorée par la mise en évidence de tous les éléments de
coût des activités qui ne sont pas
directement liées aux objectifs
de l’intervention sous forme de
stockage de céréales, telles que
l’aide aux personnes les plus démunies ou le soutien à l’industrie
du bioéthanol;
- les paiements aux États mem-
Fraude sur le programme italien
de gel des terres agricoles
Dans une affaire de fraude présumée aux fonds
agricoles, l’Office européen de lutte anti-fraude
bres pour le stockage de céréales (OLAF) a prêté assistance aux autorités policières
sont fondés sur des données et judiciaires italiennes, permettant ainsi la saisie
communiquées à la Commission.
Compte tenu de l’importance des d’actifs d’une valeur de quelque 17 millions
montants en jeu, la Commission d’euros. La fraude alléguée concernait le régime
devrait renforcer ses procédures de gel des terres, qui prévoyait le versement
de vérification et instaurer des d’aides au titre des fonds européens aux
contrôles sur place des données;
propriétaires de terres arables non exploitées.
- en règle générale, la méthode
de calcul des remboursements
aux États membres garantit que
leur montant n’excède pas les
coûts sous-jacents et que les États
membres sont encouragés à maintenir les coûts à un niveau aussi
faible que possible. Cependant,
la Commission devrait revoir les
frais forfaitaires remboursés pour
les opérations sans mouvement.
En outre, les taux utilisés pour calculer les frais financiers devraient
être modifiés afin d’encourager
les États membres à communiquer leurs frais financiers réels et
de réduire au maximum le risque
de surcompensation.
La Cour recommande vivement
d’apporter ces améliorations dans
les meilleurs délais, même si dans
les conditions actuelles du marché,
qui est solide, et en l’absence de
stocks, ils pourraient avoir une incidence financière limitée à court
terme. Si les stocks de céréales
devaient de nouveau augmenter
à l’avenir, leur incidence sur le
budget de l’UE pourrait être significative.
Rappel : le rôle de
la Cour des Comptes
européenne
La Cour des Comptes, créée en
1977, est l’une des institutions
majeures de l’UE. Composée d’un
membre par pays de l’Union, elle
vérifie la légalité et la régularité
des dépenses et des recettes de
l’Union, ainsi que sa bonne
gestion financière. Elle a ainsi
récemment élaboré un rapport
mettant en doute l’efficacité de
l’application de l’éco-conditionnalité dans la Pac.
L’enquête était dirigée par le
parquet de Rome, d’autres parquets étant associés aux premiers
stades. Elle a été menée principalement par la Guardia di Finanza italienne, avec la participation des
Carabinieri pendant une partie
de l’affaire. Des mandats de saisie
délivrés par le parquet de Rome
ont permis de mettre la main sur
des avoirs d’une valeur d’environ
17 millions d’euros en vue du recouvrement des fonds européens
détournés. La Guardia di Finanza
estime l’impact initial du système
de fraude à 26 millions d’euros,
qui avaient été versés à un total de
119 bénéficiaires différents.
Les actes de fraude allégués
avaient été commis dans le
cadre du précédent régime de
gel des terres de la politique de
développement rural de l’UE
(en vigueur jusqu’en 1998), qui
permettait aux propriétaires de
terres arables non exploitées de
bénéficier de certaines primes. Les
auteurs des faits auraient trafiqué
la liste des bénéficiaires du régime
de gel des terres afin d’obtenir
des versements de l’agence de
paiement italienne (Agenzia per
le Erogazioni in Agricoltura), à
laquelle ils ont fourni des documents falsifiés. Cela a débouché
sur des paiements frauduleux allant jusqu’à 100 000 euros par
bénéficiaire jusqu’au premier semestre de 2006.
L’OLAF a coordonné et soutenu
le travail des autorités italiennes
dans cette affaire complexe.
Scepticisme quant à l’intérêt du clonage
pour les éleveurs européens
Divergences de vues au sein de la Commission
européenne sur l’importance de viandes ou de
gènes d’animaux clonés. Fischer Boel (agriculture)
et Vassiliou (santé) n’ont pas été suivies dans leur
demande d’un moratoire.
Alors que certains experts laissent entendre que les premiers
produits alimentaires issus de
descendants de clones pourraient
arriver sur le marché communautaire dès les prochains mois,
en provenance du Japon ou des
Etats-Unis, la commissaire européenne à l’agriculture, Mariann
Fischer Boel, a ouvertement exprimé, sa déception quant à la décision de la Commission européenne de ne pas instaurer immédiatement un moratoire temporaire
sur l’utilisation du clonage dans le
secteur agricole.
Une position qu’elle avait pourtant défendue avec force, lors du
débat d’orientation du 13 janvier, aux côtés de la commissaire
à la santé, Androulla Vassiliou. «
Pourquoi ne faut-il pas attendre
de voir venir ? Parce que, malheureusement, ce n’est pas une solution viable », écrit-elle. « Le statu
quo n’équivaut pas à un moratoire, mais signifie l’introduction
graduelle et mal documentée de
gènes d’animaux clonés dans la
production animale mondiale »,
s’inquiète-t-elle, appelant l’Europe
à agir sans attendre.
constaté, le 13 janvier, à l’issue du
débat d’orientation « l’absence de
consensus en faveur d’une interdiction et la nécessité de disposer
de données supplémentaires ».
Compte tenu de la « diversité
des sensibilités », la Commission
a décidé à ce stade de « maintenir la situation présente » dans le
domaine réglementaire, écartant
une interdiction ou un moratoire
« sans pour autant exclure la possibilité de le faire, si nécessaire , à
un stade ultérieur ».
Fischer Boel: la prudence
s’impose
« Je ne veux pas revenir en arrière aux sombres jours de la crise
de la vache folle », argumentet-elle. Mme Fischer Boel estime
qu’il s’agit d’être « raisonnable »
sur ce dossier et de ne pas déstabiliser l’opinion publique. Une
prudence d’autant plus de mise
que le clonage n’a pas à ce stade,
selon la commissaire, démontré
un intérêt quelconque pour les
éleveurs européens. Le président
de la Commission européenne,
José Manuel Barroso, a pourtant
()]„mi`\i)''0
(.
:FE:FLIJ
Le Blanc-Bleu aux 10ème Journées Internationales de Tournai
A Tournai-Expo, les deux journées de la foire
agricole attirèrent de très nombreux visiteurs tant
grand public que professionnel. Toute la journée
du samedi était réservée au concours de notre
Blanc-Bleu Belge. Si l’exigence des conditions
sanitaires de participation jouèrent en défaveur
de la quantité d’animaux présents, il en fut tout
autre de la qualité présentée. Quelles richesses
viandeuses principalement chez les génisses
et primipares ainsi que lors des rappels de
championnat !
Cfe^$Gi„
De la viande, normal direzvous pour du Blanc-Bleu, mais
associée à de la taille et du poids
n’est ce pas l’objectif économique
recherché de nos jours. Réussir
cet amalgame ne fut point chose
facile pour les jeunes juges afin de
présenter tout au moins des trios
de belle allure. Bien sûr certains
diront que plus d’une place pouvait être inversée. C’est une question de choix de type. Ces trios
vous les visionnerez tous parmi
les 12 photos accompagnées de
renseignements utiles que Plein
Champ offre à ses lecteurs.
Quant aux mixtes, également
présentes, nous y reviendrons
dans la prochaine édition.
Championnat des
génisses à Alain
Boclinville
Parmi un très beau rappel de 5
candidates viandeuses et de format, plus d’une pouvait briguer
le titre. L’aînée des génisses et la
primipare ne purent être départagée par les juges officiant en
collégialité. Place dès lors au juge
arbitre, en occurrence le Président
du Herd-Book Jean-Paul Jaspart
dont la frappe tombe sur la primipare Odelette ET de Chardeneux
à Alain Boclinville. Une championne à l’ensemble bien régulier
de bonne longueur et cylindrique
dont la belle culotte chapeautée
d’une attache de queue prototype
montre une légère dominance sur
l’avant main.
En face d’elle, Impatiente
de Fooz à Coheur et RoggenSchotmans aux atouts certains.
Une arrière main extraordinaire
chargée de quartiers de viande
des mieux ciselés un peu difficile
à unir à l’avant main un tantinet
serrée.
Championnat des
vaches à Rudy Lambert
Un rappel hétérogène de trois
postulantes au titre où les juges
ne trouvent pas leur championne
vu la répartition des voix en 3-2-1.
L’aînée, Ivresse de Ferrière mutée
de chez Léon Henry ceinture le
ruban national par trois voix. Un
sujet au beau compromis poids
– taille et épaisseur, la plus lourde
et la plus grande du concours,
accompagnée d’une certaine
pureté.
Deux voix sont allées à la plus
jeune, Hitaque du Grand Courty
à Gérard Otjacques. La plus viandeuse la plus fine la plus pure
dans de la taille qui lui donne un
aspect un peu élancé.
Une voix est atterrie sur Gancia
ET du Haut d’Arquennes à Géry
Van Isacker. La puissance matérielle combinant poids et éclatement.
Championnat des
taureaux à Jos Boclinville
“B.Q.S.”
Ils n’étaient que 17 pour les
4 séries, signe de notre pauvreté en mâles. Au rappel point
d’exagération musculaire, que
dire dès lors en série, mais des
compromis valables chacun dans
leur type. On aurait pu croire à plus
de résistance mais le 5 voix contre
une reconnaissent le net plus en
faveur du champion, le plus jeune,
Joint de Renuamont muté de chez
Pierlot. Un sujet imposant aux
quartiers bien lignés dans une culotte épaisse éprouvant un peu de
difficulté à joindre un bon devant.
En face une seule voix pour
l’écarté Exspote du Champ Bouval
à Rabeux E. et Crépin Ph., taureau
6OUSEXPLOITEZLATERRE
NOUSLEVENT
%NSEMBLE
CONJUGUONSNOSEFFORTS
Et les autres éleveurs ?
deux 2ème.
La régularité de l’élevage de
la Croix de Mer à Jacques de
Marneffe qui voit ses 3 présences
à la 3ème place.
La belle performance de
l’élevage van de Stokerij à Roger
Monbaliu dont les 3 présences se
placent dans les trios une 1ère et
Quant à l’élevage de Fooz
à Eric Coheur avec ses associés Roggen-Schotmans, Guy
Vanderbecq, Kris Van Duppen et
bien typé cylindrique à la ligne de
dessus solide et au bas de fesse
fourni.
Michel Denomerenge, Tournai
s’est illustré par 2 premiers prix
et un troisième soit 3 classements
dans les trios pour 4 animaux
présentés.
A souligner aussi les deux premier prix des élevages du Grand
Courty à Gérard Otjacques et du
Haut d’Arquennes à Géry Van
Isacker.
Taureaux de 18 à 21 mois : série du champion
Joint de renuamont (Gaga) à B.Q.S. Bloclinville, Ogy
Condor VH Kalsildehof (Sjaka-Zoeloe) à Destexhe Ch.
et B., Bolland, Violon de la Croix de Mer (Graphite) à de
Marneffe J., Faimes
Primipares de 32 à 42 mois : série de la championne
Odelette Et de Chardeneux (Fausto) à Boclinville
Alain, Bonsin , Junte de la Ferme des Croix (Occupant)
à Vanderbecq Guy, Thieu, Urgence de la Croix Mer
(Fringant) à de Marneffe J., Faimes
Vaches de 6,3 à 7 ans : série de la championne
Ivresse de Ferrière (Notez-Le) à Lambert Ruddy, Leignon
Texane ET de Cras Avernas (Lasso) à Lallemand José,
Hannut , Capucine du Coin (Radar) à Martens P. et
Bodelet et Petit, Amber.
Taureaux de 22 à 26 mois
Terminus du Fond de Bois (Magnolia) à Lamontagne L.,
Ben-Ahin, Javeau d’Ozo (Germinal) à Rabeux Etienne,
Martouzin , Jongleur ET du Ht Arquennes (Brutal) à
Broers Henri, Mouland
Taureaux de 32 à 34 mois
Igoal du Grand Courty (Lasso) à Otjacques Gérard,
Villance , Trésor de Mianove (Haricot) à Ledoux R. et
St., Durnal , Bambino VD Ijzer (Jasmin) à Bulke Geert,
Knokke-Heist
Taureaux de 42 à 72 mois
Xespote du Champ Bouval (Despote) à Rabeux E. et
Crépin Ph., Ma., Figaro du Coin (Diabolo) à Duchemin Chr.
et Mailleux-Dony, Buzet
Ecran de Bomal (Valseur) à Prokes, Ransberg
Génisses de 15 à 18 mois , Javeline de Fooz (Davidson)
à Coheur E. et Van Duppen, Fooz , Cherry VD Stokerij
(Optimum) à Monbaliu Roger, Jabbeke, Jongleuse du
Petit Juju (Emigré) à Brassinne-Henneaux, Vesqueville
Génisses de 19 à 21 mois
Chantilly Vd Stokerij (Groom) à Monbaliu Roger, Jabbeke
Cherl Vd Stokerij (Timothy) à idem
Jonquille (Colibri) à Martens P. et Pastoret, Amberloup
Génisses de 22 à 26 mois , Beauty VD Ijzer (Fétiche)
à Vermote Hans, Pollinkhove , Jaka du Ht Arquennes
(Sjaka-Zoeloe) à Van Isacker G.,Arquennes, Caline Van
Prokes (Fétiche) à Prokers,Ransberg
Génisses de 26 à 31 mois , Impatiente de Fooz (Germinal)
à Coheur & Roggen-Schotsmans, Fooz, Bonita Van
Terbeck (Genièvre) à Roggen-Schotsmans, Kersbeek
Urémie de la Croix de Mer (Germinal) à de Marneffe J.,
Faimes
Vaches de 3,9 à 4,4 ans
Hitaque du Grand Courty (Baroque) à Otjacques G.,
Villance , Farandole ET de L’Ecluse (Ecrin)à Perin G. &
Adams, Grandhan, Heureuse du Tordoir (Heureux) à Lecas
Dominique, Wiers
Vaches de 4,9 à 5,10 ans
Gancia ET du Ht Arquennes (Lasso) à Van Isacker G.,
Arquennes , Humble d’Embise (Biscuit) à Leleux Chr. et
L., Mainvault , Grisonne ET de Fooz (Lasso) à Coheur E. et
Vanderbecq G., Fooz
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Glané pour vous
Biocarburants à partir
d’algues : l’idée se
précise
Si la culture d’algues en vue
d’une production de biodiesel
semblait il y a quelques années
un projet lointain, ce n’est plus le
cas aujourd’hui. Les techniques
s’affinent, les projets se créent et
les budgets se constituent. Dans
le domaine privé, une société du
Massachusetts a rassemblé 13,9
millions de dollars pour la mise
au point de procédés. Concernant
la recherche, citons les universités du Michigan, de l’Utah et
du Montana qui reçoivent des
financements publics. Les enjeux
sont cruciaux : chez les algues, le
taux de lipides se situe entre 50
et 80 % de la matière sèche. Et le
taux de croissance de cette plante
laisse espérer un fort potentiel. La
production de biodiesel par les
algues serait entre 200 et 600
fois plus importante que par des
graines de soja, sur une surface
et une durée égales. Ces biocarburants de troisième génération,
comme certains les appellent,
sont sur la bonne voie. (Lettre des
Agriculteurs de France)
Houblon et poulets
malades
Humulus Lupulus, la plante
du houblon, est connue pour ses
propriétés bactériostatiques et
bactéricides attribuées à l’un de
ses composés, le lupulone qui est
une résine constituée d’acides
amers. Des chercheurs américains ont montré qu’une alimentation riche en lupulone sur des
poulets dont le transit intestinal
a été préalablement inoculé en
bactéries Clostridium perfringens
provoquait une baisse de la densité de ces bactéries. Cela pourrait représenter une alternative à
l’utilisation d’antibiotiques. (Direct
Affaires)
Jambon d’Ardenne
et IGP
la crémation, cette dernière étant
plus courte de 20 %. Enfin pour
l’inhumation, ce nouveau cercueil
est désagrégé plus rapidement, en
12 mois. (Agriculture et nouvelles
technologies)
Acquisition de
nationalité dans l’UE
Suppression des
ampoules à
incandescence
A compter du 1er septembre
2009, les ampoules à incandescence de 100 watts disparaîtront
des rayons européens, avant
d’être suivies en septembre 2010
par celles de 75 watts, puis par
les années 1920, cette technique
consiste à faire muter par radioactivité les gènes de certaines
plantes pour leur conférer des propriétés leur permettant de mieux
supporter conditions climatiques
défavorables, maladies et pesticides et augmenter les rendements. (L’Echo)
Signes de vaches
celles de 60 watts en septembre
2011. Le 1er septembre 2012
sonnera l’extinction définitive des
ampoules à incandescence, avec
le retrait des dernières ampoules,
soit celles de 25 et 40 watts.
Les consommateurs européens
n’auront alors plus le choix
que d’acheter des ampoules
économiques, de type fluo-compactes, LED (acronyme anglais
pour diode électroluminescente)
ou halogènes. (Actu 24.be)
Cercueils « écologiques »
Depuis 1996, l’UE a reconnu
la typicité du jambon d’Ardenne
en lui accordant la dénomination d’Indication Géographique
Protégée (IGP). Par conséquent,
l’appellation Jambon d’Ardenne
ne peut être utilisée que si le jambon est originaire de la zone qui
lui a donné son originalité et s’il
a été produit dans le respect des
conditions définies. Il ne lui suffit donc pas d’avoir été produit
en Ardenne pour bénéficier de
l’appellation Jambon d’Ardenne.
(Vivre la Wallonie)
L’Agence internationale
de l’énergie atomique (AIEA)
plaide pour un recours accru à
l’irradiation des semences agricoles, assurant que cette technique constitue une réponse aux
crises alimentaires en améliorant
les rendements. Développée dans
Jusqu’où vont se nicher
les voies de diversification de
l’agriculture française ? Dans les
cercueils! Après le chêne, le pin ou
le frêne, de nouveaux matériaux
apparaissent: l’amidon de pommes de terre et de maïs. Ce sont
les « cercueils écologiques » !
Lancés par un commercial suisse,
Georges Braissant, ces modèles
possèderaient de nombreux avantages. A commencer par leur prix.
Ils sont vendus 350 contre 1500
à 4000eur pour un cercueil classique en bois. Ils ne produisent
que 15 % des émanations d’un
modèle classique au moment de
En 2006, 735 000 personnes
ont acquis la nationalité d’un État
membre de l’UE 27, contre 722 000
en 2005, 647 000 en 2003 et 483
000 en 1998. En 2006, ces nouveaux citoyens étaient principalement originaires de pays européens
hors de l’UE 27 (27% du total des
personnes ayant acquis une nouvelle nationalité), d’Afrique (27%),
d’Asie (22%) et d’Amérique du
Nord et du Sud (12%). Les citoyens
d’un État membre de l’UE 27 ayant
obtenu la nationalité d’un autre
État membre représentaient 8% du
total. (cdp UE)
Roulez économe et épargnez
l’environnement grâce au nouveau
guide CO2
Irradiation des
semences agricoles
Les vaches émettent en permanence des signes que donnent à
l’éleveur attentif toute une série
de renseignements sur leur santé,
leur bien-être, leur production...
. Pour l’éleveur, il s’agit alors de
capter ces signes et surtout de les
interpréter.
Vétérinaire passionné par les
vaches laitières, Jan Hulsen a
voulu partager sa connaissance
et son expérience de praticien de
l’élevage au travers d’un ouvrage
intitulé « Signes de vaches ». Il l’a
voulu comme un guide pratique
pour apprendre à mieux observer
les comportement et les caractéristiques physiques des vaches,
seules ou en groupe.
Ainsi, une bosse sur l’épaule
peut nous indiquer un défaut de
réglage du cornadis. Mais il est
important de ne pas agir trop vite
et de se poser toujours les 3 questions suivantes : Que vois-je ?
Quelle en est la cause ? Quelles en
sont les conséquences ?.
Signes de vaches vous apprend avant tout à bien ob-
server. A l’étable, au pré, durant
l’alimentation, dans la salle de
traite, l’éleveur doit avoir ses sens
en éveil pour capter ses signes.
Il s’agit d’un ouvrage de 96
pages, abondamment illustré, au
format 170x230 paru aux éditions
Rootbond et proposé au prix de
21,90 euros.
Notez que la collection « Signes
de vaches » compte également
4 ouvrages complémentaires,
abordant plus en détails certains
aspects spécifiques. Il s’agit de
« signes de génisses », pour préparer au mieux ses futures vaches
laitières (40 pages - 13,90 euros),
« Signes de fertilité », pour optimiser la reproduction (44 pages
- 17,90 euros), « signes de mamelles », pour une santé mammaire
optimale (52 pages - 17,90 euros)
et enfin « Signes de pieds », pour
des onglons en bonne santé (40
pages - 13,90 euros).
Implantées aux Pays-bas, les
éditions Roodbont ne sont pas directement distribuées en Belgique.
La seule façon de se procurer un
de leurs ouvrages est de le commander directement chez eux, le
plus simple étant de passer par
leur site Internet (www.roodbont.
com) ou de leur adresser un mail
([email protected]).
Alors qu’ils proposent une
dizaine d’ouvrages en français
(tous consacrés à l’élevage), le site
n’existe malheureusement qu’en
anglais ou en néerlandais. Cliquez
alors sur «buitenlandse uitgaven»
ou “foreign editions” selon que
vous êtes sur la version néerlandaise ou anglaise du site
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Le Belge travaille plus vieux
Tronçonneuse et équipement de protection:
pas pour du beurre…
Le Belge a, pour la première fois
l’an dernier, travaillé plus longtemps que le citoyen européen
moyen. L’âge effectif de retrait
du marché du travail moyen s’est
élevé à 61,6 ans en Belgique. L’âge
effectif de la retraite était donc un
La tronçonneuse est une machine fréquemment
utilisée en agriculture. On perd parfois de vue
qu’il s’agit d’une machine très dangereuse dont
l’utilisation entraîne de nombreux risques allant
des coupures et des projections vers le visage
jusqu’à la perte d’audition, en passant par l’effet
kick-back (ou effet retour de la tronçonneuse vers
l’utilisateu)r ou encore le syndrome des «doigts
blancs» causé par les vibrations.
Preventagri propose maintenant un «kit
tronçonneuse» vendu à prix coûtant.
Une étude a montré que plus de
40 % des accidents graves avec la
tronçonneuse se produisent au
niveau des jambes et principalement à la jambe gauche. Les
mains, les bras et les pieds subissent 53 % des accidents: ces parties du corps doivent absolument
être protégées.
C’est pourquoi il est indispensable de savoir utiliser cette machine, d’en lire la fiche de sécurité,
de bien l’entretenir mais également de se protéger. Pour cela,
des équipements de protection
individuelle (EPI) sont disponibles.
Ces équipements permettent de
diminuer (voire de supprimer dans
un certaine limite) les conséquences potentielles de l’accident.
Afin de se protéger, il est donc
nécessaire de porter ces différents
équipements. Quels sont-ils?
- Le pantalon anti-coupure:
ce pantalon (pantalon, salopette,
jambières) est renforcé grâce à
des couches de fibres qui permettent de stopper la chaîne de
la tronçonneuse avant que celle-ci
n’entre en contact avec la jambe.
Le pantalon sera de classe 1 ou 2,
en fonction de la vitesse de rotation de la chaîne.
- Le casque complet forestier: ce casque protège l’utilisateur
contre le bruit grâce aux coquilles
antibruit, contre le risque de projections grâce à la visière et contre
le risque de chute d’objets.
- Les gants: Les gants sont
munis de fibres anti-coupures.
Certains modèles ne sont munis
de fibres anti-coupures que dans
le gant gauche et le gant droit,
qui est moins exposé au risque,
n’a pas de protection pour plus de
confort.
- Les manchettes: Elles permettent d’éviter les coupures au
niveau des avant-bras par leurs
fibres intégrées selon le même
principe que le pantalon anti-coupures.
- Les chaussures de sécurité: contrairement aux chaussures
de sécurité habituelles, les
peu plus élevé que les moyennes
en Europe et dans l’eurozone (les
pays qui utilisent l’euro), respectivement de 61,2 et 61,3 ans. En
2005, le Belge ne travaillait que
jusqu’à 60,6 ans. (LLB)
Un gel photovoltaïque
Les équipements de sécurité individuels ne réduisent pas le risque
d’accident mais ils en diminuent sensiblement les conséquences
chaussures adaptées au travail
avec une tronçonneuse vont protéger l’entièreté du pied contre
le risque de coupures. Elles possèdent l’embout métallique classique et des fibres intégrées ainsi
qu’une semelle anti-perforation et
un cuir hautement résistant.
Kit de protection
Ayant constaté lors de ses formations sur le terrain ou d’analyses
de risque que certains acteurs des
secteurs verts ne sont pas toujours
conscients des risques et qu’en
outre ils ne savent pas où se procurer les équipements de protection ni comment les choisir et surtout qu’ils les trouvent très cher (il
est à noter que l’achat des EPI est
déductible fiscalement pour les
employeurs), PreventAgri a décidé
de créer un «kit tronçonneuse».
Ce kit est vendu à prix démocratique (sans aucune marge) pour
motiver l’achat de ces équipements et ainsi augmenter la sécurité des travailleurs. Pour recevoir
le catalogue, vous pouvez contacter PreventAgri par mail: info@
preventagri.com
L’entreprise italienne Esco
Energy assure avoir mis au point
un gel photovoltaïque qui, une
fois appliqué sur un vitrage, capte
l’énergie solaire et la transforme
en électricité. Spécialiste des énergies renouvelables, Esco Energy a
consacré quatre ans à la recherche pour parvenir à constituer ce
gel ayant les mêmes propriétés
qu’une installation photovoltaïque. La commercialisation de
ce produit pourrait démarrer en
2009. (Le Réactif)
97% d’entreprises belges
connectées
Presque toutes les entreprises
belges (97%) sont connectées
à Internet, selon les données
publiées par Eurostat. La plupart
(91%) ont une connexion rapide.
Ce taux est l’un des plus élevé de
l’Union européenne, où le taux
moyen est de 93% (et 81% pour
la connexion large bande). Les
trois quarts (76%) des entreprises
belges ont par ailleurs leur propre
site web, un pourcentagequi atteint 64% en moyenne dans l’UE.
(LLB)
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J
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7/02/2009
Nombre de bovidés: 404
CATEGORIE BOUCHERIE:
• euro/kg :
Taureaux:
C.d.p.:
2,60-3,20 (2,60-3,20)
assimilés:
2,40-2,70 (2,40-2,70)
bonne conformation
1,75-2,20 (1,75-2,20)
60%:
1,50-1,85 (1,50-1,85)
poids lourds:
1,20-1,40 (1,20-1,40)
• euro/tête:
Vaches:
Bonne conformation
850-1000 (850-1000)
1ère catégorie 45%:
600-750
(600-750)
2ème catégorie 40%:
375-500
(375-500)
de fabrication:
150-275
(150-275)
Génisses (euro/kg):
c.d.p.:
2,50-3,00 (2,50-3,00)
Assimilées.:
2,20-2,50 (2,20-2,50)
Bonne conformation:
750-900
(750-900)
Ordinaires:
325-550
(325-550)
Bon bétail stationnaire, en baisse pour les laitières.
CATEGORIE COMMERCE:
• euro/Tête:
Vaches c.d.p. -5 ans:
1300-1750 (1300-1750)
Vaches c.d.p. +5 ans:
1100-1350 (1100-1350)
Bonnes vaches ordin aires:
650-925
(650-925)
Vaches ordinaires:
400-550
(400-550)
Génisses 2 ans:
nc
(-)
Génisses 1 an:
nc
(-)
Veaux cdp:
300-650
(300-650)
Veaux blancs bleus:
250-350
(250-350)
Veaux Bleus Holstein:
75-150
(75-150)
Veaux rouges:
70-110
(70-110)
Veaux noirs bonne qualité:
50-90
(50-90)
Veaux noirs moyenne qual.:
0-50
(0-50)
En hausse pour le bon bétail, stationnaire pour les laitières.
Veaux: stationnaire.
(350-450)
(850-1100)
(390-590)
(1090-1.390)
(1200-1800)
(400-800)
(750-1000)
(950-1150)
(1150-2073)
(1000-1850)
(250-480)
(480-540)
(515-615)
(600-740)
(700-850)
(850-1000)
(1000-1100)
(1050-1250)
(900-1050)
(1050-1250)
(1200-1300)
(1300-1400)
(0,95-1,15)
(1,25-1,45)
(1,45-1,65)
(2,10-2,40)
(2,40-2,60)
(1,65-1,85)
(1,90-2,10)
(2,60-2,80)
(2,80-3,25)
E<L=:?8K<8L
4/02/2009
Nombre: 212
Prix à la pièce
Vaches ordinaires:
250-600
(250-600)
Vaches p.n. et p.r.:
100-500
(100-500)
Vaches bonne conform:
350-750
(350-750)
Vaches cdp:
1000-1100 (1000-1100)
Vaches cdp âgées:
750-1000 (750-1000)
Vaches de qualité moyenne:
600-850
(600-850)
Vaches bonne qualité:
750-900
(750-900)
Génisses 10-18 mois:
400-500
(400-500)
Génisses cdp:
700-1000 (700-1000)
Taureaux 6-10 mois:
400-500
(400-500)
Taureaux cdp:
800-1050 (800-1050)
Têteurs cdp:
700-950
(700-950)
Veaux rouges:
50-150
(50-80)
Veaux noirs-blancs:
25-100
(25-60)
Veaux blancs-bleus:
150-300
(150-300)
Veaux culs de poulain:
400-600
(400-600)
Prix au kg
Taureaux 5 à 10 ans:
1,75-2,10 (1,75-2,10)
Commerce plus calme. Stationnaire dans les veaux noirs et rouges. Prochain marché le 11/02/09.
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6/02/2009
Nombre d’animaux exposés: 3.108. Bétail maigre et de boucherie: 2.955, 145 veaux et 8 chevaux. Prix du bétail bovin hors
T.V.A. et frais de marché inclus.
a) Bétail maigre: euro/pièce:
I. Veaux:
PN:
0-95
(0-95)
PR:
25-110
(25-110)
BBB ordinaire:
125-375
(125-375)
C.d.p. mâle:
575-725
(575-725)
C.d.p. femelle:
475-650
(475-650)
II. Génisses:
180-250kg: PN/PR:
200-300
(200-300)
BBB culard:
540-740
(540-740)
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4/02/2009
Nombre: 212
Taureaux ordinaires:
Taureaux cdp âgés:
Prix au kg:
1,00-1,50
1,60-2,10
(1,00-1,50)
(1,60-2,10)
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Prix pièce
Vaches ordinaires:
275-525
(275-525)
Vaches bonne confor:
525-800
(525-800)
Vaches cdp:
1000-1500 (1000-1500)
Vaches cdp âgées:
750-900
(750-850)
Génisses ordinaires:
300-600
(300-600)
Génisses cdp:
600-800
(600-800)
Taureaux cdp :
750-1100 (750-1100)
Taureaux ord. 6 à 10 mois:
275-500
(275-500)
Jeunes veaux:
25-200
(25-200)
Stationnaire. Prochain marché le 11/02/09.
JK$KIFE;
5/02/2009
Bovins: 95; veaux: 22.
Euro/kg:
Génisses 56%:
1,20-1,41 (1,20-1,41)
58-60%:
1,46-2,11 (1,46-2,11)
63-65%:
2,14-2,59 (2,14-2,59)
cdp 70%:
2,96
(2,96)
Taureaux 55%:
0,98-1,23 (0,98-1,23)
60%:
1,23-1,58 (1,23-1,58)
62%:
1,77-2,03 (1,77-2,03)
assim. :
2,23-2,43 (2,23-2,43)
cdp 67%:
2,33-2,83 (2,33-2,83)
cdp extra hors marché :
3,00
(3,00)
Vaches: 50%
0,81-0,96 (0,81-0,96)
55%
1,31-1,41 (1,31-1,41)
60%:
1,61-1,86 (1,61-1,86)
Bonne conformation:
2,08-2,68 (2,08-2,68)
fabrication:
0,45-0,60 (0,45-0,60)
Euro/pièce:
Veaux cdp extra:
695-745
(695-745)
Veaux cdp 2e cat.:
520-620
(520-620)
BBB extra:
370-420
(370-420)
BBB 2e cat.:
270-320
(270-320)
Rouges extra:
95-145
(95-145)
rouges 2e cat.:
55-95
(55-95)
noirs extra:
85-125
(75-115)
noir 2e cat.:
45-85
(35-75)
BBB génisses:
145-295
(145-295)
veaux génisses:
20-95
(20-95)
Bovins: marché calme. Veaux: normal. Prochain marché:
12/02/09
:8I:8JJ<J;<>IFJ9FM@EJ
Sem. du 26 janvier au 1 février 09
(Entre parenthèses,
les cotations de la semaine précédente)
Taureaux de moins de deux ans
A - S2
463,17
A - S3
426,59
A - E2
410,40
A - E3
378,93
A - U2
340,09
A - U3
317,39
A - R2
302,20
A - R3
273,76
A - O2
261,66
A - O3
244,85
Vaches
D - R2
275,40
D - R3
268,85
D - O2
241,57
D - O3
236,41
D - O4
228,80
D - P2
200,64
D - P3
190,39
Génisses
E - U2
354,50
E - U3
335,00
E - R2
289,50
E - R3
274,00
(463,73)
(428,62)
(412,81)
(375,03)
(338,70)
(315,69)
(300,94)
(273,16)
(260,80)
(244,14)
(276,63)
(267,38)
(242,85)
(237,44)
(230,73)
(203,35)
(193,38)
(354,50)
(335,00)
(290,00)
(274,00)
!#
!#
!#
!#
!#
!#
!#
Cotations de la Confédération Belge
de l’Industrie Laitière
4//02/2009
Prix euro/kg
Beurre
2,17
Poudre de lait écrémé
1,75
Poudre l. écrémé alim anim
1,57
Poudre de lait entier
1,98
Cheddar
2,41
(2,18)
(1,76)
(1,52)
(1,98)
(2,46)
"#
"#
"#
"#
"#
48,50
128,50
(48,50)
(126,90)
8M @ :LCK
"#
%*'%)$ '(&'.+ ( %$(&"*(.) "".()*" (.()&).(-+%)''. %$%#&%(,"
;<@EQ<$MFC8@CC<J
4/02/2009
• Poules à bouillir:
extra lourdes (+ 3,5 kg):
brunes (1,8 à 2,0 kg):
blanches (1,6 à 1,8 kg):
0,50-0,52
0,30-0,32
0,26-0,28
(0,86-0,88)
(1,90)
BIL@J?FLK<D$F<L=J
10/02/2009
Prix euro/100 pces
Prix producteurs
blancs
Cat. 0: + 75 g
6,76 (6,42)
Cat. 1: 70 à 75
5,52 (5,18)
Cat. 2: 65 à 70
5,21 (4,90)
Cat. 3: 60 à 65
4,92 (4,61)
Cat. 4: 55 à 60
4,57 (4,28)
Cat. 5: 50 à 55
4,11 (3,89)
Cat. 6: 45 à 50
3,66 (3,50)
Cat. 7: - 45
2,54 (2,38)
Prix négoce
XL + 73 g
7,26 (6,92)
L + 63-73 g
5,71 (5,40)
M + 53-63 g
5,07 (4,78)
S - 53 g
3,96 (3,80)
bruns
6,70 (6,41)
5,46 (5,17)
5,30 (4,89)
4,98 (4,65)
4,65 (4,31)
4,20 (3,87)
3,51 (3,44)
2,39 (2,32)
7,20 (6,91)
5,80 (5,39)
5,15 (4,81)
3,81 (3,74)
M<><K
9ILO<CC<J
Sem. du 5 au 11 février 09
(Prix livr. usine E/tonne )
Blé panifiable
144,00
Blé fourrager
141,00
Escourgeon fourr
129,00
(147,00)
(144,00)
(132,00)
JPE8>I8
10/02/09
(Prix culture en E/tonne )
Prix des céréales payés aux producteurs, communiqués par l’association des négociants en céréales. Prix purement indicatifs
susceptibles d’importantes variations régionales.
Ces prix sont adaptés plusieurs fois par semaine.
Blé fourrager
119,50
(119,00)
Blé meunier (1)
121,50
(121,00)
Escourgeon fourr
105,50
(106,50)
Maïs indigène
120,00
(119,50)
Maïs humide
66,00
(65,50)
(+/-E/T/% humidité)
3,00
(3,00)
(1) proteïnes: 12 - Zeleny: 35 - Hagberg: 220
D8K@<I<JGI<D@<I<J
8C@D<EK8K@FE9<K8@C
4/02/09
Prix par 1000kg en vrac hors TVA, départ négoce
Pulpes sèches bett. 8mm Fr
149
Luzerne 18% pellets 6mm Fr
165
Tourteau Tournesol 28% Arg
163
Tourteau colza 34% Belg
219
Tourteau soja 43% Arg
347
Tourteau soja 44% Holl
340
Tourteau soja 48% OGM contrôlé Brés 368
Tourteau soja 49% Belg
356
Tourteau lin 40% Belg
315
Glutenfeed maïs 22% EU
175
Manioc Thaïlande
155
Mélasse cannes
173
(150)
(166)
(165)
(222)
(338)
(332)
(366)
(348)
(315)
(175)
(155)
(173)
3/02/2009
1ère col.: en cents/boisseau pour les céréales (1 boisseau = 27,2
kg en froment; 25,4 kg en maïs) et en $/907 kg pour le tourteau
de soja; 2ème col.: en E/Tonne; 3ème col.: prix de la semaine
précédente en euros.
Froment
552,50
157,81
(162,91)
Maïs
361,75
110,93
(112,90)
Tourteau Soja
301,80
258,98
(258,40)
@EK<IE8K@FE8C$FCy8>@E<LO
22/01/2008
Cours des graines oléagineuses et tourteaux sur les
mondiaux, en $/tonne.
Soja
Graines U.S. Cif. Rotterdam:
423
Graines Arg. Cif. Rotterdam:
403
Pellets 44,46% Arg. Cif. Rotterd.:
393
Pellets 48% Brésil Cif.Rotterdam:
394
Colza
Graines Europe “00” Cif. Hamb:
383
Tourteaux 34% Fob Hambourg:
214
Lin
Graines Canada Cif. Europe:
475
Tourteaux 36% Allemagne:
350
marchés
(404)
(381)
(345)
(350)
(382)
(192)
(475)
(350)
GFDD<J;<K<II<
LI <
"#
M@8E;<GFI:@E<
Sem. du 26 janvier au 1 février 09
(Entre parenthèses,
les cotations de la semaine précédente)
Porcelets 23kg + supp 12E
Porcs carcasses 100kg
0,86-0,88
1,90
:?@:8>F
GIF;L@KJ C8@K@<IJ
GFI:J
• Poulets à rôtir (1,8 kg):
• Lapins:
8LO
250-400kg: PN/PR:
350-450
BBB culard:
850-1100
400-500kg: PN/PR:
390-590
BBB culard:
1090-1390
pleines:
1200-1800
III. Vaches:
Moyennes, PN/PR:
400-800
mixtes cat.I:
750-100
mixtes cat. II:
950-1150
C.d.p. 2 à 4 ans:
1150-2073
âgées:
1000-1850
IV. Taureaux:
Ordin.: 180-250kg:
250-480
250-320kg:
480-540
320-370kg:
515-615
370kg et +:
600-740
Assimil.: 180-250kg:
700-850
250-320kg:
850-1000
320-370kg:
1000-1100
370kg et +:
1050-1250
C.d.p.: 180-250kg:
900-1050
250-320kg:
1050-1250
320-370kg:
1200-1300
370kg et +:
1300-1400
b) Bétail de boucherie (prix/kg)
I. Vaches:
Fabrication:
0,95-1,15
50%:
1,25-1,45
55%:
1,45-1,65
assimilés:
2,10-2,40
cdp
2,40-2,60
II. Taureaux:
55%:
1,65-1,85
60%:
1,90-2,10
assimilés
2,60-2,80
C.d.p.
2,80-3,25
Marché rapide. Prochain marché le 13/02/09
La colonne de gauche reprend les dernières cotations disponibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique, entre
parenthèses, les cotations du marché précédent. A défaut
d’indication contraire, les prix s’entendent hors TVA.
(0,51-0,53)
(0,29-0,31)
(0,25-0,27)
10/02/2009
euro/100kg HTVA
Bintje: Marché stable, situation globale inchangée. Offre et demande restent équilibrées, mais sans grands volumes échangés,
ni pour l’industrie, ni pour l’export. Les opérateurs industriels
belges sont davantage à l’achat que les usines hollandaises.
Les prix varient entre 8,50 et 9,00 E /100 kg pour le 35 mm +,
fritable, livraison immédiate, hors TVA.
On observe une offre un peu plus présente de lots de moindre
qualité (couleur de cuisson).
()]„mi`\i)''0
)(
QN@J:?<E<LG<ELE;J8EBKM@K?
Remouchamps:
Welchen Preis erzielen wir morgen für unsere Milch?
Die Ländliche Gilde und die AREDB von Ourthe
Amblève und Theux Verviers, sowie die GD
Landwirtschaft, Naturschätze und Umwelt
hatten zu ihrem 23. Studientag die Zukunft der
Milchproduktion auf ihre Tagesordnung gesetzt.
Viele Erzeuger sind der Einladung gefolgt.
Wir werden an dieser Stelle versuchen,
einen Auszug der wichtigsten Punkte der
Vorträge wiederzugeben. Ein Großteil der
anwesenden Fachleute ist mit der Philosophie
der Präsentationen wahrscheinlich nicht einer
Meinung, so ist es dennoch nicht weniger
wichtig die in allen Fachkreisen vorherrschende
Argumentation, und nicht nur die der EUKommission zu erfahren. Und in diesem Sinne war
die Tagung für mich ein Erfolg.
Pm\j Jfdm`cc\
Quoten: Stopp oder
weiter? Weiter!
Herr Pochet startete den
Vormittag, indem er die
Ergebnisse einer Erhebung bei
358 Milcherzeugern der Region
mitteilte. Man sieht dort übrigens,
ohne überrascht zu sein, dass 86
% der Befragten sich weiterhin für
die Beibehaltung der Milchquoten
aussprechen. Gegenüber der
Kontingentierung haben jedoch
44% der Erzeuger erklärt, dass ihr
Gebäude zusätzliche Kühe aufnehmen kann und ihre wesentlichen Beweggründe zur künftigen
weiteren Milchproduktion sind:
wettbewerbsfähig sein und das
Einkommen behalten (53%), die
Tatsache, dass Milch ihr einziger
Produktionszweig ist (29%),
die Notwendigkeit eine neue
Investition einträglich zu gestalten
(15%), das Projekt ein Kind anzusiedeln oder aber die Sorge
der steigenden Nachfrage nach
Milchprodukten nachzukommen.
Auf die Frage hin welche
Faktoren jegliche neue Investition
einschränken, ist im jetzigen
Zusammenhang hinzuweisen
auf den Milchpreis (59%), die
Ablehnung hoher Schulden
(45%), die Arbeitsmenge (35%),
den Wunsch eine auf die Familie
zugeschnittene Größe beizubehalten (34%), mangelnde Fläche
(15%), Umweltauflagen (13%)
und schließlich das Ausbleiben
eines Nachfolgers (11%). Laut
Erhebung erklärt jeder fünfte
Landwirt sich dazu bereit, die
Milchproduktion einzustellen,
))
sollte die Situation andauern.
Und dieser Ansicht sind nicht
unbedingt die Landwirte, die
sich am Ende ihrer beruflichen
Laufbahn befinden, weil bei den
potentiellen Betriebsstilllegungen
64 % dieser Landwirte, die über
200.000 bis 400.000 Liter Quote
verfügen, zwischen 30 und 50
Jahre alt sind. 57 % der befragten
Zuchtbetriebe hingegen werden
ihre Milchproduktion fortsetzen,
was immer kommen mag!
Mittel- und langfristig:
optimistisch stimmende
Tendenz und vertragliche
Festlegung
Herr Petel, von der EUKommission erklärt in seiner
Situationsanalyse, dass vor allem
die zurückgehende Nachfrage und
nicht ein zusätzliches Angebot den
derzeitigen Preissturz verursacht
hat. Im Jahre 2008 haben die EUExporte für Butter und Käse um
jeweils 30 und 7% abgenommen.
Herr Petel, der mit Nachdruck die
Aufgabe der EU-Behörden hervorhob, den Sektor mittelfristig
einzustimmen, erinnerte daran,
dass die Finanzierung bei Butter
beibehalten wird, dass die private
Lagerung ab 1. Januar stattfindet und die Rückerstattungen
Mitte Januar 2009 wieder eingeführt worden sind. Dies liefert
den Beweis dafür, dass sich die
Kommission der derzeitigen
Schwierigkeiten des Sektors bewusst ist.
Der Vertreter der EUKommission geht davon aus, dass
die EU in Zukunft ein Milch pro-
()]„mi`\i)''0
ging meines Erachtens besonders
weit, als er erklärte, dass „die mittlere Quote innerhalb von 5 Jahren
bei uns bei 800.000 Liter liegen
wird!“
duzierender Raum bleiben wird,
wobei Erzeugnissen mit höherem
Mehrwert wie Joghurt und Käse
ein Aufwärtstrend beschert bleiben soll. Selbst die Preise dürften
sich laut ihm auf ein vernünftiges
Niveau einpendeln.
Was denken die französischen Erzeuger
darüber?
Industrie: Realismus
und Verwaltung der
Nachfrage
Herr Moreau, Vertreter der französischen Milchindustrie ließ hier
keinerlei Zweifel.
Der Weltmarkt macht lediglich
6 % der gesamten weltweit aus
Milch produzierten Erzeugnissen,d.
h. 50 Millionen Tonnen aus. Dieser
Weltmarkt, der hauptsächlich aus
Grundprodukten besteht,wirkt sich
trotz allem ab dem Moment auf
die europäischen Inlandsmärkte
aus, wo die Regulierungs- und
Schutzmechanismen an den
Grenzen mittels aufeinanderfolgender Reformen der GAP zurechtgehobelt worden sind. Und
sodann sind die Verhandlungen
bei der WHO, wo eine Tendenz
zu einer neuen Baisse jeglicher Schutzmaßnahme an den
Grenzen besteht, genauestens
zu verfolgen. Herr Moreau stellt
sich ernsthaft die Frage, ob unsere
Politiker gewillt sind, auf EU-Ebene
immer noch für ein Mindestmaß
an Selbstversorgung einzutreten.
Bis dahin wird die Verwertung
von Butter und Pulver, vom
Aufschrecken 2007/2008 abgesehen, ab 2002 strukturell negativ.
In Zukunft sind gängige Produkte
und Markenartikel für das
Gleichgewicht der Märkte lebenswichtig. Die Quoten sind zu nichts
mehr nutze, denn trotz chronischer teilweiser Nichtbeanspruchung
von Quoten auf EU-Ebene, bleiben
die Preise extrem niedrig.
Für den französischen
Industriellen steht außer
Zweifel, dass jetzt, wo die
Angebotsplanung der Verwaltung
der Nachfrage gewichen ist, eine
ernsthafte Umstrukturierung
der Milchproduktion bevorsteht,
die sich insbesondere darin
wiederspiegeln wird, dass der
Produktionszweig sich auf die
günstigsten Bereiche konzentrieren wird. Für ihn wird die
europäische Produktion künftig
zwei Schwerpunkte aufweisen:
Die Atlantik-Zone, unser Land
umfassend, wo es eine intensivere
Produktion und eine Zone geben
wird, welche die benachteiligten
Regionen und Bergregionen umfasst, und wo die Unterstützung
der Säule „Ländliche Entwicklung“
für das finanzielle Gleichgewicht
der Betriebe maßgebend sein
wird.
Die Alternative: vertragliche Festlegung
Es wird notwendig sein einen
Ersatz für die Quoten zu finden,
was als eine Reaktion auf die
jetzige Situation zu verstehen ist.
Einer dieser könnte die vertragliche Festlegung sein. Um dies zu
bewerkstelligen, könnte ein starker berufsübergreifender Zweig
gegründet werden,wobei auf seine
Kohärenz mit der Gesetzgebung
in puncto Wettbewerb zu achten
ist. Ein Vertrag, der vorsehen
würde: Lieferungen und Preise
gemäß den Absatzmärkten der
Molkerei, die sowohl für den
Erzeuger, als auch für den weiterverarbeitenden Betrieb für
einen annehmbaren Zeitraum
gültig wären. Natürlich bleiben
ein Reihe Fragen offen. Sind diese
Überlegungen je Industrie bzw.
Industriekonzern anzustellen?
Für eine Region oder ein größeres
Gebiet? Was geschieht mit den
Weiterverarbeitenden Betrieben,
die mehr von Grundprodukten
wie Butter und Pulver abhängen,
gegenüber anderen, die seit langem auf Lebensmittel mit hohem
Mehrwert setzen? usw.
Für einen Schritt in einen
Branchenübergreifenden
Zweig
Die von Renaat Debergh aufgestellte Analyse war auch sehr
lehrreich, und untermauerte die
Analyse vormaliger Beteiligter.
Der Geschäftsführer
des
Belgischen
Milchindustrieverbands (CBL), der
eine solche Preisschwankung in
so kurzer Zeit nie erlebt hat, erinnerte jedoch daran, dass zwischen
2008 und 2007, der mittlere
Grundpreis „Königreich“ um 5%
zurückgegangen ist.
Immerhin stimmte dieser mit der jetzigen extremen
Verschlechterung des Marktes
überein, für welche die Konvergenz
zwischen dem Weltmarkt und
dem europäischen Markt infolge
der progressiven Änderung der
europäischen Milchpolitik, die
seit einigen Jahren angelaufen ist,
zuzuweisen ist. Er war sozusagen
der einzige, der in Zusammenhang
mit der WHO sehr stark auf diesen
Aspekt der Dinge beharrte.
Doch gegenüber dieser
Behauptung kommt Herr Debergh
auf Herrn Moreau zurück, der sagte, dass der Sektor ab 2000 versucht hatte diesem Schwerpunkt
eine neue Richtung zu geben, indem diverse Möglichkeiten vorgeschlagen wurden, darunter die des
doppelten Preises. Unnütz…
Seitdem lobt er ebenfalls einen Schwerpunkt im
Berufsübergreifenden Bereich,
indem er wiederholt auf die
Bedeutung der Kategorie der
auf den Markt gebrachten
weiterverarbeiteten Produkte,
Grundprodukte bzw. Produkte
mit hohem Mehrwert und somit
auf einen Preis, der der Produktion
gerecht wird, hinweist.
Worte, die Sie perplex
lassen!
Henri Brichart, Erzeuger und
Präsident der FNPL hielt eine sehr
sinnvolle Rede. Aus diesem Grund
scheint es mir nützlich, sie hier
global wiederzugeben.
Er erklärte von vornherein, dass
Unsicherheit fester Bestandteil
des Berufes ist. Die in den letzten zwanzig Jahren beobachtete
Entwicklung ist derart, dass wir
heute in eine neue Welt eintreten.
Die eingenommene Richtung auf
dem Markt ist seines Erachtens ein
Irrtum. Doch die Bewegung hat seit
2003 noch an Fahrt gewonnen und
es gibt nur wenig Aussicht darauf
sie anzuhalten. Er verteidigte in
gewisser Weise Herrn Petel, indem
er die Tatsache hervorhob, dass die
europäische Politik das Ergebnis
der Positionen ist, die von den
nationalen Vertretern vertreten
werden, was man vielleicht allzu
oft vergisst.
Selbst innerhalb des Ausschusses
der berufsständischen landwirtschaftlichen Organisationen
der Europäischen Union (COPA)
werden die Dinge viel komplexer,
da unsere Kollegen in der EU-27
nicht unbedingt einer Meinung mit
uns sind.
Herr Brichart, der sich auf
den Vortrag von Herrn Pochet
bezog, erklärte, dass der Begriff
der Quote ab dem Moment
nichts mehr bedeutet, wo die
Führungsinstrumente, die von
Anfang an damit zusammenhingen, fortan sozusagen völlig zerschlagen sind. Den Beweis dieser
Behauptung liefert die Tatsache,
dass die Preise trotz der Lieferungen
bei teilweiser Nichtbeanspruchung
von Quoten, katastrophal sind.
Man hat sich dieser gesamten
Zerschlagung widersetzt, doch
heute muss man in einem neuen
Rahmen reagieren.
Ein Kapitel „kaufmännische
Buchhaltung“ wurde von zwei
Spezialisten, Herren Jamar und
Fabry behandelt.
Beide gaben - von
Zahlenangaben ausgehend – eine
Reihe Ratschläge, wobei Herr
Jamar in seinen Überlegungen
besonders heftig ranging. Seines
Erachtens, „wird der Preis weiterhin unter den Selbstkostenpreis
fallen, was die einzige Methode
und Weise ist, die Produktion zu
senken!„ und die Anzahl Betriebe,
die weniger als 350.000 Liter produzieren, wird abnehmen. Auf internationaler Ebene geht er davon
aus, dass angesichts der Parität
zwischen Dollar und Euro, die
Vereinigten Staaten in den kommenden 5 Jahren unsere großen
Konkurrenten sein werden.
Ein Lichtstreif jedoch in seinen
Ausführungen, als er erklärt, dass
Belgien im Europäischen Raum
in Sachen Selbstkostenpreis eine
günstige Position einnimmt!
Für den Rest ist folgendes
zu behalten, die Bedeutung
eines
angemessenen
Weidemanagements, laut ihm ist
dies der am meisten vernachlässigte Faktor in der Wallonischen
Um dies zu bewerkstelligen,
sind die Ziele der französischen
Region, Nahrungseffizienz, die
Notwendigkeit sich auf eine
Milchproduktion einzustellen,
die auf Kenntnisse und nicht auf
Emotionen oder Prämien beruht.
Auf die Preisschwankung wird
man anders argumentieren
müssen, insbesondere indem in
besseren Zeiten Rücklagen von
Barguthaben gebildet werden. Er
Milchproduktion: eine Vision
für die 5, sogar 10 nächsten
Jahre definieren, darauf achten,
die Produktion im gesamten
Territorium beizubehalten, die
maximale Verwertung gängiger
Produkte fördern, wobei sich von
den Industrieerzeugnissen abzuwenden ist, die für schwankende
Preisnotierungen zu anfällig sind.
Auf langfristige Sicht
QN@J:?<E<LG<ELE;J8EBKM@K?
Die Lage der Lieferungen
an die Molkereien – Dezember 2008
Unerwartete Hausse?
Er stimmt überein mit der
Industrie, wenn es um die Art
und Weise geht, diese Ziele
zu erreichen, nämlich eine im
branchenübergreifenden Sektor
ausgehandelte vertragliche
Festlegung, damit der geschaffene
Reichtum gerecht aufgeteilt wird.
Er schwächte die Aussagen
des Herrn Jamar etwas ab, denn
er vertritt die Meinung, dass den
300.000 bis 350.000 Litern oder
weniger, noch eine Zukunft beschert wird. Doch Vorsicht ist manchmal geboten und die Analyse
der Zahlenangaben kann zu
gewissen Schlussfolgerungen führen, denen es an „Boden“ fehlt.
Für Herrn Brichart ist es grundlegend in jedem Gedankengang die
Durchführbarkeit einzubeziehen,
für eine AKE (Arbeitskräfteeinheit)
eine gewisse Menge auf sozialer
und menschlicher Ebene optimal
und ausgeglichen zu verwalten.
Und schließlich erinnerte Herr
Brichart daran, als der flämische
Berater die amerikanische
Dynamik in der Milchproduktion
lobte, dass die Vereinigten Staaten
auf Ebene der Agrarpolitik,
in Zusammenhang mit
Preisschwankungen immer noch
ein Paket von sehr auf Schutz ausgerichteten Beihilfemaßnahmen
schnüren!
Überlegungen
Diese diversen Vorträge
verlangen einige persönliche Erklärungen.
Wenn Herr Petel die
Beibehaltung der Intervention bei
der Butter und die Ankurbelung
der Rückerstattungen erwähnt,
so sei daran erinnert, dass es
eine Höchstmenge von 30.000
Tonnen bei der Intervention von
Butter (entspricht 60 Gramm
je Einwohner!!!) gibt, was laut
dem Präsidenten von LAC+ einem Produktionspreis von 17
Euro entspricht! Und darüber
hinaus ist eine Baisse angesagt.
In Zusammenhang mit den
Rückerstattungen werden diese,
wenn sich beim politischen Willen
nichts tut, in naher Zukunft verboten, die Entscheidungen der WHO
verpflichten!
Wenn von angemessenem
Preis die Rede ist, was bedeutet
dies? Für mich ist dies nicht ein
Preis, der auf demselben Niveau
liegt wie 2007, oder im Vergleich
zu einem beliebigen Bezugsjahr
etwas darunter oder etwas
darüber, dies ist ganz einfach
ein Preis, der es ermöglicht ein
Einkommen zu erzielen, und somit ebenfalls mit der Entwicklung
der Produktionskosten übereinstimmt.
Lücken
Ich bin erstaunt darüber, dass
der gesamte Kontext der WHO und
der laufenden Verhandlungen, nur
gestreift worden ist. Alle Redner
scheinen in derTat die Orientierung
des Ganzen an den Markt, ohne
ein Mindestmaß an Regulierung
in Zukunft zu akzeptieren. Wenn
selbst die mit den landwirtschaftlichen Themenschwerpunkten
beauftragten Verantwortlichen,
unabhängig von ihrem
Verantwortungsgrad, die
Lebensmittelkrise von vor einem Jahr vergessen haben, was
sollte man dann vom Rest der
Bevölkerung halten, die nur noch
eine vage Idee davon hat, was
Landwirtschaft bedeutet, dass
man mit Lebewesen arbeitet und
jegliche Produktion vom Zufall
abhängt.
Während jeder uns
d e n K l i m a wa n d e l , d e n
Bevölkerungszuwachs usw. eintrichtert und die Landwirtschaft
als einen gewöhnlichen
Produktionszweig ansieht,
grenzt das nicht an pure
Unbedachtsamkeit?
Der FWA untersucht seit geraumer Zeit - zusammen mit
der FÖD Wirtschaft - das Thema
der vertraglichen Festlegung
in diversen Sektoren. Diese
Diskussionen versuchen ein zugleich für die Erzeuger und die
Weiterverarbeitung günstiges
Gleichgewicht herzustellen. Die
Molkereien möchten auf das
Streichen jeglicher EU-Regelung
reagieren, die auf nationaler Ebene
oder auf Ebene des Unternehmens
durch eine vertragliche Regelung
ersetzt wird. Und hinter diesem
Ansatz steht der Faktor Nachfrage.
Anders gesagt, die Molkereien
werden das Angebot in gewisser
Weise entsprechend ihrer potentiellen Absatzmärkte verwalten.
Was ist mit den Unternehmen, die
hauptsächlich an „commodities“,
also Waren arbeiten, deren Preis
vorwiegend vom Weltmarkt beeinflusst wird? Muss die Verhandlung
auf Ebene „Multi-Unternehmen“
erfolgen?
Volatilität
Laut den Vorträgen gehört die
Volatilität fortan zur unserem
wirtschaftlichen Umfeld. Die von
„so manchen“ eingeschlagene
Richtung besteht darin, mitzumachen und nicht darin zu sehen,
ob es nicht angemessen wäre, die
Auswirkungen dieser Vision zu
mildern. Auf jeden Fall sei daran
erinnert, dass die Landwirtschaft,
insbesondere die Milchproduktion,
eine „Schwerindustrie“ ist, die
konsequenter, also folgerichtiger
Investitionen bedarf. Übermäßige
Volatilität ist weder gut für den
Erzeuger, der seine Investitionen
begründen muss, noch für den
Verbraucher, der bei veränderter
Lage oftmals eine Hausse, selten
einen Abwärtstrend erlebt.
Wer über Landwirtschaft redet, spricht von Ernährung, aber
ebenfalls über die Nutzung des
Territoriums von Diensten an die
Gemeinschaft. Herr Moreau hat
klar angesagt, dass es in dem jetzigen Kontext eine Konzentration der
Weiterverarbeitung in den wettbewerbsfähigen Zonen geben wird.
Man wird dank des Haushalts der
ländlichen Entwicklung in den am
meisten benachteiligten Zonen ein
produktives Gefüge beibehalten.
Denkt man hier auch wirklich,
dass der Haushalt ausreichen
wird, um in diesen Gebieten
eine strukturierte und rentable
Landwirtschaft beizubehalten?
Kur vor der Wiederaufnahme
der Haushaltsdebatten fur den
Zeitraum 2013-2020 scheint
mir dieses Thema sehr wichtig zu
sein!
Laut den noch provisorischen Zahlenangaben der GDO 3 (neue
„Bezeichnung“ der GDA) unter Zugrundelegung der monatlichen
Erklärungen aller Abnehmer, die somit in den kommenden Wochen
leicht verbessert werden könnten, liefern wird hier die Entwicklung der
Lieferungen für Dezember 2008.
Die Produktion des Dezember-Monates ist gekennzeichnet von einem
wesentlich klareren Auftrieb als demjenigen, den es ab Sommer zu
beobachten gab, und das theoretische Niveau, ebenso wie das von 2007, ist
dieses Mal deutlich überschritten worden. Bei den kumulierten Zahlen bleibt
man noch sehr knapp unter diesen beiden Zahlenangaben, kann jedoch
davon ausgehen, dass der Verzug, der die 6,5 % Ende August überschritten
hat, vollständig behoben sein wird. Wenn es seltsamerweise schwierig
ist, vorherzusagen, ob die Quote Ende des Wirtschaftsjahres überschritten
sein wird, so scheint es, dass die Fortsetzung des Preisrückgangs für
gewisse Erzeuger diese Entwicklung nicht hemmt und zusätzliche
Produktionsmöglichkeiten (über 3 %) dieses Mal zumindest teilweise
genutzt werden. Man bemerkt also eine Nuance zwischen den Worten, laut
denen der „Fuß vom Gaspedal“ zu nehmen ist, und der Realität vor Ort, die
das neue Lieferpotential hier und dort nutzt.
Wird dies noch für die nächsten Monate zutreffen? Wenn die vor zwei
Wochen von der EU-Kommission beschlossenen marktstützenden
Massnahmen sich erwartungsgemäß positiv auf die Preise auswirken, so
dürfte dies für die Kühneren zutreffen, wobei ein reelles Risiko bestünde die
nationale Quote und den Zusatzabzug zu überschreiten!
8cX`e DXjli\
Die Milchlieferungen an
die Molkereien (einschließlich
Verbesserung der Fettstoffe
unter Zugrundelegung des
mittleren Bezugswertes von
38,04 g/Liter) für den Monat
Dezember, neunter Monat des
Wirtschaftsjahres 08/09, betrugen 292.525.530 Kilo, was
im Verhältnis zur theoretischen
Höchstmenge, die für diesen
Monat geliefert werden kann,
(Durchschnitt der Lieferungen der
3 Wirtschaftsjahre 05/06, 06/07
und 07/08, wobei die Erhöhungen
zum 1. April 2008 um 0,5 % und
um 2 % der nationalen Quote
und von 20.000 Tonnen zeitweiliger Osmose) einer Steigerung
von 4,14 % entspricht, was dieses Mal gegenüber demselben
Monat 2007 einem Plus von 3,56
% gleichkommt. Die monatlichen
Durchschnittswerte für Fettstoffe
und Milcheiweiß liegen bei jeweils 43,55 und 35,10 g/Liter (im
Dezember 2007 lagen sie bei
43,43 und 35,33 g/L.).
Für die reellen Lieferungen
(266.828.898 Kilo) kommt dies
somit im Vergleich zu Dezember
2007 derselben Erhöhung von
über 3,5 % gleich, das sind ungefähr 9 Millionen Liter zusätzlich.
Die Kumulierung der korrigierten Lieferungen für diese neun
Monate (April bis Dezember)
liegt bei 2.441.724.457 Kilo,
also immerhin noch 2,95 %
unter den theoretischen lieferbaren Höchstmengen, (dieselben Höchstwerte wie oben), und
knapp 0,4 % unter den kumulierten Lieferungen an diesem
selben Datum im Jahr 2007. Die
mittleren Ergebnisse für Fettstoffe
und Milcheiweiß liegen jeweils bei
41,85 und 34,73 g/Liter für diese
neun Monate (2007 lagen sie bei
41,74 und 34,97 g/L.).
Ebenso liegen die reellen kumulierten Lieferungen
(2.289.214.158 Kilo) ebenfalls
um 0,5 % niedriger als diejenigen
der 9 ersten Monate 07/08, d. h.
ungefähr 11 Millionen Liter.
Quellen: Vorläufige Zahlenangaben, denen
die monatlichen Angaben der Abnehmer
zugrunde gelegt wurden.
Campina und Friesland fusionieren
EU-Kommission verbindet Fusion der Molkereien
mit Auflagen.
Friesland Foods und Campina
werden miteinander fusionieren.
Die Gremien der beiden größten
niederländischen Molkereien
haben am 17. Dezember den
endgültigen Fusionsbeschluss
gefasst. Kurz zuvor hatte die
EU-Kommission grünes Licht für
den Zusammenschluss gegeben. Allerdings gibt es seitens
der Kommission Auflagen zur
Fusion. Die Brüsseler Behörde
schreibt vor, dass Friesland den
Standort Nijkerk, ein Werk für
Milchfrischprodukte, abstößt und
Campina muss die Käseproduktion
in seinem Werk in Bleskensgraaf
einstellen. Außerdem soll eine
Marke für haltbare Milchgetränke
verkauft werden. Das zum Verkauf
stehende Paket macht mit einem
Umsatz von 367 Mio. rund 4 %
des Gesamtumsatzes des neuen
Molkereiunternehmens FrieslandCampina aus.
Ein Milchriese entsteht
Darüber hinaus muss Friesland
Campina jährlich bis zu 1,2 Mrd.
kg niederländische Erzeugermilch
für den Verkauf an Hersteller
tagesfrischer Milchprodukte
oder naturgereiftem Käse in den
Niederlanden zur Verfügung stellen, sofern diese Hersteller Bedarf
signalisieren. Hierzu soll eine
unabhängige Stiftung gegrün-
det werden, die Mitte 2009 ihre
Tätigkeit aufnimmt. Um den
Anteil von Friesland Campina am
Markt für Erzeugermilch in den
Niederlanden zu reduzieren und
die Verfügbarkeit von Milch für
Dritte zu garantieren, sollen niederländische Milchviehhalter, die
ihre Mitgliedschaft bei Friesland
Campina beenden und ihre Milch
an andere Abnehmer liefern, einen Betrag von 5 Cent pro kg Milch
erhalten.
Durch die Fusion von Campina
und Friesland entsteht die größte
Molkereigenossenschaft weltweit
vor der neuseeländischen Fonterra
und der weltweit drittgrößte
Milchverarbeiter nach Nestle und
Danone. Der neue Molkereiriese
bringt es auf einen Umsatz von
immerhin 9,1 Mrd. und auf mehr
als 17000 Mitgliedsbetriebe, die
etwa 8,7 Mrd. kg Milch liefern.
Das UnternehmenCampina mit
einem Umsatz von 3,6 Mrd. und
rund 8000 Milchlieferanten in
den Niederlanden, Belgien und
Deutschland ist dabei der kleinere
Fusionspartner. Friesland zählt
rund 9700 Mitgliedsbetriebe,
die insgesamt 5,3 Mrd. kg liefern, weitere 1,3 Mrd. kg werden
weltweit zugekauft. Während
Friesland seine Produkte in weltweit mehr als 100 Ländern vertreibt, ist Campina stark auf den
europäischen Markt fokussiert.
Darüber hinaus ist das fusionierte Unternehmen die Nr. 1 weltweit bei den Milchingredienzien,
die für die Lebensmittel- und
Pharmaindustrie produziert werden. In Europa ist
Friesland zudem führend bei der
Käseherstellung.
1 500 CampinaMitglieder in NRW
Auch für Nordrhein-Westfalen
hat die beschlossene Fusion
eine große Bedeutung. Rund
1500 Campina-Mitglieder produzieren hier etwa 400 Mio.
kg Milch, die hauptsächlich im
Kölner Werk der Genossenschaft
verarbeitet wird. Friesland hat
eine Verarbeitungsstätte in
Kalkar am Niederrhein. Das
Molkereiunternehmen verfügt jedoch nicht über eigene
Mitgliedsbetriebe in Deutschland.
In Kalkar wird holländische Milch
von Friesland verarbeitet.
(Wir danken der LZ für ihre
freundliche Unterstützung)
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)*
8><E;8
FEDERATION WALLONNE
DE L’AGRICULTURE (FWA)
VENDREDI 13 FEVRIER
SL COMINES: à 13h30, au Centre culturel MJC, Salle 3, rue des Arts 2 à
Comines-Warneton. Séance d’information «Problématique de la contamination des eaux par les produits phytosanitaires et solutions correctives».
LUNDI 16 FEVRIER
SL BEAUMONT-MERBES: à 20h, à la salle de Thirimont (Beaumont).
Elections, suivie d’une séance d’information «Politique Agricole Commune:
actualité» par Alain Masure, Conseiller du Service d’Etudes de la FWA.
SAMEDI 21 FEVRIER
SL NIVELLES GENAPPE+ UAW: à 19h30, grand souper de l’agriculture à la salle communale d’Ophain. PAF 45 euros par personne (boissons
comprises pour toute la soirée). Inscriptions pour le 14/02 chez O. Cap
0477/908.218, E. Pussemier 067/212.719 ou fax 067/220.667 ou Tegias
067/216.101 ou fax 067/220.963
SR BEAURAING CINEY GEDINNE: à 19h30, souper à la salle StAntoine à Gozin Beauraing. Prix: 30 euros par personne. Le paiement
au compte 104-3355956-94 fera office de réservation. Info: A Willem
082/222.288
SL WAVRE-PERWEZ: à 19h30 souper annuel à la salle “le Fenil”, rue
de la Cure, 1-3 à Tourinnes-St-Lambert. Prix: 43 euros, vins compris, à verser
sur le compte 103-0119527-91. Réservation avant le 17 février: Wyseur
M. (010/61.26.40), Prail Y. (010/65.61.92), Janssens Ph. (010/68.99.29),
Godfriaux G. (010/88.81.02), Dardenne Et. (081/65.62.68), Moniquet Ph.
(081/22.77.31)
LUNDI 23 FEVRIER
SL HANNUT: à 20h, assemblée générale en la salle du Palace II, parking
de la Cense, rue Albert Ier à Hannut. Diminution importante de l’usage des
produits phyto; suppression de certaines molécules. Quel est l’avenir? Le
bio? et la mise en ordre du local phyto par M. Marot, coordinateur du comité régional phyto et M. de Vleeshauwer, coordinateur de l’asbl Phytowal
Agence de Barry
Toutes opérations financières et de placements
Assurances: SWISS LIFE (Belgium)
SPRL Barry services
Chaussée de Mons, 54A
7534 Barry
Tél.: 069 54 61 42 – Fax: 069 54 88 89
La FJA de Leuze
Vous invite à sa
Soirée de la
Saint-Valentin
Samedi 14 février 2009
En la salle de l’Aquarium de Leuze-en-Hainaut
Membre 5 euros et non-membres 6 euros
Entrée gratuite pour les filles avant 23h00
Après-midi
d’informations sur les
Marchés des céréales :
Perspectives et comment réagir
Vendredi 13 février 2009
A Tongrinne, Salle de l’Amitié, rue de Boignée 19A
13h30 accueil
13h45 Le marché des céréales :
évolution au niveau mondial et européen
14h30 La compréhension des marchés et
les possibilités de couverture au niveau de l’agriculteur
15h15 La position du négoce face aux marchés tr ès variables
et aux cultivateurs découvrant la forte volatilité des prix
16h questions-réponses et conclusion
L’intercommice du Brabant wallon, les comices
de la Hesbaye namuroise,
de l’Entre Sambre et Meuse, de Thuin et de Fleurus,
Le Centre provincial de l’agriculture et de la ruralité de La Hulpe
LEGISLATIONS PHYTO:
PERSPECTIVES D’AVENIR
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& DEMO DE 11 PULVERISATEURS
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3 mars 2009 de 10h00 à 16h00
Ecole d’agriculture St Quentin, Ciney
Info: 010/47.37.54
()]„mi`\i)''0
MARDI 24 FEVRIER
SL EGHEZEE + UAW: à 19h30, souper «Au Colombage» route des
Ardennes à 5380 Hambraine. Menu: apéritif maison et ses mises en bouche, filet de saumon sauce crème aux petits légumes, potage, magret de
canard au miel et citron vert pommes croquettes amandines, assiette gourmande et café. Paf 42 euros par personne comprenant les vins blanc et
rouge. Inscription et réservation au Crédit Agricole 081/510.573 compte
n°104-3237458-33 ou Béatrice Van Vynckt 081/522.274. Paiement au
plus tard pour le 09/02.
SAMEDI 28 FEVRIER
SL CHARLEROI FLEURUS + UAW: à 19h30, souper annuel en la salle
paroissiale de Wanfercée Baulet. Réservation pour le 20/02 chez Fleurus
Consult 071/811.167, I Kairet 0473/862.286, Ch Francotte 0473/298.131
ou M Scherpereel 081/634.317 ap 19h
FEDERATION DES JEUNES
AGRICULTEURS (FJA)
VENDREDI 13 FEVRIER
FJA MALMEDY: Elections du comité de section locale au café Scotch’In,
Place Albert 1er à Malmedy.
FJA PROVINCE DE NAMUR: Elections du comité provincial de Namur
au Centre de Zootechnie de Ciney, avenue des Champs Elysées à 5590
Ciney.
SAMEDI 14 FEVRIER
FJA LEUZE: Soirée de la Saint-Valentin en la salle de l’Aquarium de
Leuze-en-Hainaut. Entrée gratuite pour les filles avant 23h00. (voir encart)
VENDREDI 20 FEVRIER
FJA PROVINCE DE BRABANT: Elections du comité de section locale
à 20h à la Maison de l’Agriculture et de la Ruralité, Chaussée de Namur 47
à 5030 Gembloux.
FJA HOUFFALIZE-VIELSALM: Elections du comité de section locale à
20h à l’Autrucherie Salmienne, rue du Vivier 3 à 6690 Rencheux.
FJA ATH-FLOBECQ: Elections du comité de section locale au Blanc
Pignon, Place de Mainvault à Mainvault.
SAMEDI 21 FEVRIER
FJA TOURNAI 2: Soirée «Mi-yar» en la salle La Rotonde à Béclers. Sono
Audiophase. Possibilité de se faire membre lors de la soirée.
FJA GEMBLOUX: Soirée Carnaval à la Ferme du Manil à SaintGermain. (voir encart)
DIMANCHE 22 FEVRIER
FJA SOIGNIES: Car pour le SIMA. Départ à 5h45 de Marche-lezEcaussinnes. (voir encart)
FJA FLORENNES: Car pour le SIMA au départ de Mettet. (voir encart)
SAMEDI 21 ET DIMANCHE 22 FEVRIER
FJA FOSSES-LA-VILLE: Car pour le SIA et le SIMA. Pour plus d’information, Sophie Masson: 0499/24.79.37 ou Charlène Frennet:
0494/83.54.80
VENDREDI 27 FEVRIER
FJA COMINES: Elections du comité de section locale à 20h à la salle Le
Téléphone, Place de l’Abbaye 1 à 7780 Warneton.
FJA PROVINCE DE LIEGE: Elections du comité de section locale à 20h
au café de la Place, Place du Marché à Battice.
SAMEDI 28 FEVRIER
FJA PROVINCE DE LUXEMBOURG: Car pour le SIA à Paris. Depuis la
place Merceny de Bastogne. Départ à 4h30. Retour vers 23h. 20 euros par
personne. Repas non compris. A verser au 732-6613822-25 avec nom(s)
en communication pour le 15/02. Le paiement fait office de réservation.
Renseignements: 081/627.423
DIMANCHE 1 MARS
FJA GEMBLOUX: Car pour le SIMA. Réservation souhaitée à Léon au
0479/23.31.45. (voir encart)
UNION DES AGRICULTRICES
WALLONNES (UAW)
VENDREDI 13 FEVRIER
UAW BRAINE LE COMTE SOIGNIES: Théâtre à TUBIZE, «Sois belge
et tais-toi» aux 30 premiers inscrits !! rz à 19h30 - spectacle à 20h centre
culturel, 124 bld G Deryck à Tubize (parking/proximité) Inscriptions chez
M L Siraux 067/33 33 69 – 30 euros à payer sur le cpte 103-0120593-90
avec noms et places.
SAMEDI 14 FEVRIER
UAW PERUWELZ: 20h à PIPAIX salle «les glycines» 11 place de Pipaix.
Traditionnel souper aux fromages. PAF 16 euros adultes et 6 euros enfant
– de 12 ans, inscriptions pour le 08/02 chez C Platteuw 069/66 34 56
UAW BASTOGNE: 20H à VISSOULE, Souper annuel à «la Reine des
prés», inscription chez M Pierlot 061/68 83 62
UAW + FWA EGHEZEE: 19H30 à HAMBRAINE, route des Ardennes
au «Colombage» - souper annuel PAF 42 euros vins compris, à payer sur
le cpte 104-3237458-33 et inscription chez B Van Vynckt 081/51 12 74
– Crédit Agricole 081/51 05 73
LUNDI 16 FEVRIER
UAW DISON LIMBOURG VERVIERS: 15H à BAELEN à la «canardière» chez Sylvie Manguette – rue Levée Limbourg,13 – inscription obligatoire chez Sylvie 0495/99 04 15 car dégustation PAF 5 euros ! prévoir
des bottes
MARDI 17 FEVRIER
UAW LIBRAMONT: 13H30 PETITVOIR chez Odette Annet, 27, chée des
barrières – 1ère partie, atelier artistique : poule, déco de Pâques. Amener
du papier journal, PAF 5 euros, inscription chez O Annet 061/278131. 2è
partie le 03/03
UAW EGHEZEE: 13H30 BOUGE chez B Muyshont, bricolage. PAF
20euros. Inscription obligatoire chez B Van Vynckt 081/511 274
UAW MALMEDY: 13H30 à FAYMONVILLE chez Véronique Luxen, ruthier 17 – animation sur le rire par Mme Cunille.
MERCREDI 25 FEVRIER
FJA BLEGNY: Séance d’information sur les «investissements pour le
secteur agricole» (ISA anciennement AIDA) par Isabelle Jaumotte. Pour
19h30 à la Maison des Eleveurs de Herve.
MERCREDI 18 FEVRIER
UAW BASTOGNE: 20H à BASTOGNE cafetaria du centre sportif, porte
de trêves. «soirée relooking»
La FJA de Fosses-la-Ville
Soirée St Valentin
La FJA de Gembloux
Car pour le SIMA
Vous invite à sa traditionnelle
Samedi
14 février 2009
En la Ferme du Grand-Manil à Saint-Germain
PAF : 13 euros filles membres – 15 euros garçons membres
18 euros non-membres Ambiance assurée par DJ Awich et Audio+
Distribution de préservatifs – photographies
Ambiance jump, rétro house, 80’s, 90’s, sentimentale
Le comité se reserve le droit d’entrée et décline
Toute responsabilité en cas de perte, vol ou accident
Sécurité assurée
La Fédération des
Jeunes Agriculteurs
Organise un
Cours d’initiation
au soudage
à Namur
Renseignement aux 081/627.443. Réponse rapide souhaitée
La FJA de Gembloux
Soirée Carnaval
A le plaisir de vous inviter à sa
Samedi
21 février 2009
A la Ferme du Manil à Saint-Germain
PAF : fille membre 13 euros
Garçon membre : 15 euros - non membre 20 euros
Organise un
Dimanche
1 mars 2009
Prix : 30 euros
Départ au matin, retour le soir
Réservation souhaitée à Léon : 0479/23.31.45
Car pour le SIMA
La FJA de Soignies
Organisé par
Dimanche
22 février 2009
Départ à 5h45 de Marche-lez-Ecaussinnes
Le versement de 25 euros fait office
De réservation définitive
Renseignements et réservations :
0498/31.60.34
La FJA de Florennes
Car pour le SIMA
Organise un
Dimanche
22 février 2009
Rendez-vous à 6h00 devant chez Brichart
à Mettet (sur le circuit) Réservation auprès de Gwénaëlle Gauthier au
0474/27.96.59 Ou auprès de Jonathan Janssens au 0474/61.76.04
Les places sont comptées donc ne tardez pas !
8><E;8
VENDREDI 20 FEVRIER
UAW + FWA PROVINCE DU HAINAUT: 20H à KAIN (Tournai) – ferme du reposoir – souper annuel. Inscription chez A Leclercq 071/55 52 85,
B Guiot 071/58 90 17, Y Mestdag 069/45 44 82. PAF 45 euros à payer au
103-0162893-01 – avant le 14/02
UAW + FWA BEAUMONT CHIMAY ERQULINNES MONS
ASQUILLIES: Organise un autocar pour le souper provincial annuel de
Kain. Info B Guiot 071/58 90 17. Départ du car : Chimay 18h30, Beaumont
18h45 et Erquelinnes 19h
SAMEDI 21 FEVRIER
UAW + FWA NIVELLES GENAPPE: 19H30 à OPHAIN salle communale : grand souper de l’agriculture. Paf 45 euros (boissons comprises) inscription pour le 14/02 : Cap Olivier 0477/908218 – Pussemier E 067/21 27
19 + fax 067/22 06 67 et Tegias 067/21 61 01 + fax 067/22 09 63.
MARDI 24 FEVRIER
UAW SENEFFE: De 13H à 17H à SENEFFE rue Scrawelle : «le patchwork pas à pas» par M Lambillon. Apporter : fil à coudre blanc, aiguilles,
ciseaux, latte, crayons.
UAW ATH: 13H à OSTICHES café «Le St Pierre» place d’Ostiches: ‘décoration et embellissement des cours de ferme’ par Joseph Delcombre.
Rensgnts : C Nachtergaele 068/64 50 42 et B Balcaen 068/64 50 38.
UAW GEMBLOUX NAMUR NORD FOSSES: 13H30 à CORROY LE
CHÂTEAU chez Anne Marie Van Eyck, rue du presbitère,14 – 081/63 32 82
- «scrapbooking» prévoir 1 PAF – 4 à 5 photos du même thème ! Places
limitées.
MERCREDI 25 FEVRIER
UAW ENGHIEN LENS SILLY: 19H30 àMONTIGNIES LES LENS, salle
du patronage, rue des écoles. «Présentation et dégustation d’un menu
spécial crêpes avec la farine de terroir, de son exploitation. Pourquoi mettre
en avant son savoir faire : c’est défendre le travail au féminin». Inscriptions
Greta 0474/48 83 38 - M Top 0472/20 78 83 PAF 5 euros M /7 euros non
M
JEUDI 26 FEVRIER
UAW COMINES WARNETON: 13H30 à PlOEGSTEERT ‘La Roumanie:
sa culture, son agriculture’ par Myriam Lambillon
UAW DURBUY EREZEE: 13H30 à BARVAUX, salle des services communs: «phytothérapie spécial femme» + dégustation de thés. PAF 5 euros
VENDREDI 27 FEVRIER
UAW HERVE AUBEL: 13H30 à HERVE-école IPH. Dégustation des produits de terroir et réflexions autour de leur promotion, par Christian Lacroix,
prendre assiette et couverts.
SAMEDI 28 FEVRIER
UAW+FWA FLEURUS: 19H30 à WANFERCEE-BAULET salle paroissiale. Souper annuel FWA et UAW Réservations souhaitées pour le 20 02
auprès de: Fleurus Consult 071/81 11 67 – I. Kairet 0473/86 22 86 – Ch.
Francotte 0473/29 81 31 – M. Scherpereel 081/63 43 17 après 19H
DIVERS
JEUDI 12 FEVRIER
NISMES: à 20h15 à Maison du Parc naturel, réunion organisée par le
Parc naturel Viroin-Hermeton. Thème: «La gestion des prairies».
BEAURAING: à 20h à la salle des fêtes de Gozin, Assemblée générale
du comice de Famenne-Ardenne. Conférence: ISA par G. Dewez (DGA) et
PAC et mesures Agri-environnementales par Th. Mahaut et J. Sine (DGA)
VENDREDI 13 FEVRIER
TONGRINNE: Salle de l’Amitié, rue de Boignée 19A, après-midi d’information sur les marchés des céréales: Perspectives et comment réagir
(voir encart)
LUNDI 16 FEVRIER
GEMBLOUX: à 13h45 à l’auditoire de Biologie végétale de la FUSAGx,
Av. du Maréchal Juin, 2, après midi d’étude organisée par Greenotec:
«l’expérience Suisse en semis direct» par Wolfgang Sturny (Swiss No-Till).
Inscription (gratuite)auprès de Sébastien Weykmans, 0478/22.27.56,
085/27.49.78 ou [email protected]
CINEY: à 20h au Centre de Zootechnie, assemblée générale du comice
du Condroz-Ciney et Namur-sud. Conférence: présentation du guide sectoriel de l’autocontrôle pour la production animale par Alain De Bruyn et
questions pratiques par Hélène Tasiaux
MARDI 17 FEVRIER
ANTOING: à 20h au Foyer socio-culturel et sportif, rue du Burg,23,
réunion organisée par le Parc naturel des Plaines de l’Escaut. Thème:
«Valorisation des aliments produits sur l’exploitation» par Virginie
Decruyenaere et Eric Froidmont (CRAW)
WAYS: à 19h30, salle de la Tourelle, rue Emile Hecq, assemblée générale du Comice de Nivelles-Genappe. «Energie et agriculture» et «Les
contrôles Afsca»
ESTAIMBOURG: à 13h45’ au Domaine de Bourgogne, assemblée
Générale du Comice de Tournai. «Y a-t-il encore un avenir pour l’élevage
allaitant ?»
VENDREDI 20 FEVRIER
ROISIN: à 14h au restaurant «les tourelles», rue du Château de Roisin,
assemblée générale du comice de Mons-Quévy-Dour-Haut-Pays. «Va-t-on
vers un clash majeur sur le réseau électrique?». Contact : 065/75 94 41
Vincent Pétillon.
SAMEDI 21 FEVRIER
HOEGAARDEN: Visite d’élevages Blanc Bleu Mixte organisée par
l’Elevage de la Petite Suisse. Départ en car à 8h30 de la Place Froissart à
Chimay (retour vers 17h30). Réservations: 0497/54.35.71 e-mail: hugues.
[email protected]. Plus d’infos: www.lioncoqetvaches.centerblog.net ou
http://elevagepetitesuisse.sosblog.fr/.
DU 21 FEVRIER AU 1 MARS
PARIS: à la porte de Versailles, SIA (Salon International de l’Agriculture)
DU 22 AU 26 FEVRIER
PARIS: à Paris-Nord Villepinte, SIMA (Salon machines agricoles)
LUNDI 23 FEVRIER
PARIS: déplacement en car au Sima organisé par le comice de Péruwelz
- Leuze en Ht. Le coût du car est pris en charge par Hainaut Développement
(priorité aux membres du comice). Infos et inscriptions avant le 18/02, F.
Delbecq (069/67.11.52) ou M. Quintart (069/77.11.13)
MARDI 24 FEVRIER
KAIN: à 13h30 au Reposoir, chemin du Ruisseau, assemblée générale
des planteurs de Fontenoy. Nouvelles législations pour l’application de
l’azote et des produits phytos en culture betteravière (par un représentant
du Ministre Lutgen), gestion de l’azote (D. Dos Santos), perspectives de la
culture betteravière (J-Fr Sneessens)
ANTOING: à 20h, au café Le Scaldis- 2, Rue Wattecant, réunion organisée par le Parc naturel des Plaines de l’Escaut. Aération des bâtiments
d’élevage pour bovins par le Professeur Jaak Christiaens (Université Gent).
Info 069/779.870
JEUDI 26 FEVRIER
NISMES: à 20h15 à Maison du Parc naturel, réunion organisée par
le Parc naturel Viroin-Hermeton. Thème: «La déclaration de superficie
2009».
Route de Bruxelles 29 - 1430 Rebecq - Tél. 067 63 64 07
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JEUDI 19 FEVRIER
UAW WAVRE PERWEZ MONT ST-GUIBERT: 13h30 Mt St Gt, maison des loisirs. ‘Le feutrage de la laine’ par Violaine Morelle.
UAW NIVELLES GENAPPE: 13H30 à VIEUX GENAPPE, salle communale de la croix rouge «sensibilisation aux dons d’organes» - les messieurs
sont bienvenus.
MERCREDI 18 FEVRIER
GEMBLOUX: à 9h et 14h (2 séances), à l’Espace Senghor, avenue de
la Faculté, Journée d’information «Livre blanc - Céréales» organisée par
la FUSAGx et le CRA-W. La brochure disponible sur place au prix de 10
euros peut aussi être obtenue par versement de 12,5 euro au compte 3500132947-79 de la Faculté, en communication: «CPO-31603 -Livre blanc
céréales»
JEUDI 19 FÉVRIER
GEMBLOUX: à 20h à la Maison de la Ruralité, conférence organisée
par Nitrawal pour les entrepreneurs agricoles et les agriculteurs sur les règles d’épandage et les APL. (renseignements au 081/627 313).
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agricole (pulvérisateur) ;
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traitement de texte (WORD) ; tableur (EXCEL), base de données (ACCESS, ...).
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Envoyé CV et lettre de motivation avant le 20/02/2009
VENDREDI 27 FÉVRIER
PARIS: Visite du SIA (Porte de Versailles) organisée par le Comice de
Lens. Départ de la place de Bauffe à 6 h et départ de Paris vers 19h30.
Participation: 10 euros. Réservation avant le 18 février par téléphone au
068/657.788
Porta Légumes Gingelom-Hesbaye
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AVIS D’ADJUDICATION PUBLIQUE
PAR LA FABRIQUE D’EGLISE
SAINT-MARTIN DE MODAVE
RELATIVE A LA LOCATION
DE DEUX PARCELLES AGRICOLES
LIBRES D’OCCUPATION
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VHPLVGHVSHWLWVSRLVKDULFRWVHWpSLQDUGV
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[l’une de 7ha 36a 87ca située route de Huy à Stavelot,
cadastrée section B, n° 115C pour partie et l’autre, de 1ha 79a 10ca
située au lieu-dit « A La Ronhette », cadastrée section B, n° 113]
La Fabrique d’Eglise Saint-Martin de MODAVE va procéder à l’adjudication publique des deux parcelles suivantes :
- cadastrée section B, n° 115C pour partie, d’une superficie de 7ha 36a 87ca,
située route de Huy à STAVELOT ;
- cadastrée section B, n° 113, d’une superficie de 1ha 79a 10ca située au lieu-dit
« A La Ronhette »,
Ces deux parcelles étaient occupées par feu Monsieur Marcel TANS et sont libres
d’occupation suite à un congé donné par le preneur.
L’agriculteur qui se verra adjuger la location pourra donc, dès le lendemain de
celle-ci, jouir desdites parcelles.
Les agriculteurs intéressés par cette adjudication publique sont invités à prendre connaissance du cahier des charges auprès de Monsieur le Secrétaire de la
Fabrique d’Eglise Saint-Martin de MODAVE, Monsieur Robert LIZEN à 4577
MODAVE, route de Modave 21 (tél. : 085/41.22.75) qui leur communiquera sur
demande une copie du cahier des charges.
Les soumissions seront examinées par le Bureau des Marguilliers de l’Eglise
Saint-Martin de MODAVE le mercredi 11 mars 2009 à 20 heures au domicile
du secrétaire, Monsieur Robert LIZEN, route de Modave 21 à 4577 MODAVE.
Tout intéressé pourra se présenter à l’ouverture des soumissions qui aura lieu à cet
endroit et à cette heure. La décision d’adjudication par le Bureau des Marguilliers
sur base des soumissions sera prise après l’ouverture des soumissions le lundi 16
mars 2009 à 20 heures.
La décision d’adjudication sera notifiée par recommandé à l’adjudicataire et tous
les soumissionnaires seront informés par courrier postal ordinaire.
Fait à Modave, le 5 février 2009.
Le Bureau de Marguilliers de la Fabrique d’Eglise Saint-Martin de MODAVE.
Les agriculteurs intéressés à cette adjudication
sont invités à envoyer par recommandé leur soumission
au Secrétaire de la Fabrique d’Eglise Saint-Martin de Modave
à 4577 Modave, route de Modave 21
au plus tard le vendredi 6 mars 2009
(cachet de la poste faisant foi).
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