2009 - FWA
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2009 - FWA
9 '. ()]mi`\i)''0 DEPOT : BRUXELLES X <;@KF Une Assemblée FWA «nouvelle formule» particulièrement vivante et fertile PmXe ?Xp\q De la volatilité des marchés à une économie régulée; le thème retenu pour le neuvième congrès de la FWA se situait au cœur des problèmes auxquels l’agriculture européenne est confrontée depuis plusieurs mois. Lors de son introduction, le Président Ladouce a sans détour stigmatisé la dérégulation sauvage des outils de gestion de marchés comme facteur principal du chaos dans lequel le secteur agricole est plongé, tout en plaidant pour une indispensable solidarité du monde paysan quelle que soit sa spéculation et sa situation géographique. Le ton étant donné, c’est un auditoire particulièrement attentif qui reçut les réflexions, durant trois quarts Zwischen Eupen und Sankt Vith Informationen in deutscher Sprache auf den Seiten 22-23 d’heure d’un exposé brillant, du vice-président de la FNSEA. D’emblée, Xavier Beulin fit part de sa conviction selon laquelle la lutte contre la volatilité des marchés agricoles est devenue une priorité absolue. Il s’agit-là d’une responsabilité majeure des pouvoirs publics européens. Et Xavier Beulin de rappeler que le problème dépasse le seul cadre agricole européen puisque la crise alimentaire touche l’ensemble de la planète et que l’on est loin des objectifs de réduction de la faim dans le monde. Partageant notre conviction, Xavier Beulin considère que la souveraineté alimentaire, c’est à dire l’approvisionnement prioritaire de sa propre population, est la finalité première de toute agriculture, où qu’elle se développe à la surface du globe. Cette approche n’est manifestement pas compatible avec la libéralisation sans cesse accrue des échanges agricoles dans le monde tel que prôné au sein de l’OMC. Compte tenu de des spécificités qui lui sont propres et de l’impact qu’elle induit sur le développement d’une société, l’agriculture n’est tout simplement pas une activité économique comme les autres.Au delà des constats, les 2 – 3 prochaines années seront cruciales pour tenter d’inverser la tendance qui s’est dessinée ces quinze dernières années au travers des différentes réformes de la PAC. Pour ce faire, il faudra convaincre nos partenaires européens qui ne jurent que par la voix du libéralisme à outrance, mais surtout les hommes et les femmes politiques qui demain retrouveront plus de poids dans un ré-équilibrage du rapport de force entre Commission et Parlement européen. En Belgique, nous pouvons compter sur deux Ministres de l’agriculture qui soutiennent nos thèses, en particulier le Ministre Lutgen qui s’est battu pour limiter le démantèlement des outils de gestion lors du Sommet européen de novembre dernier. Malheureusement, il n’existe pas à l’heure actuelle de majorité suffisante pour inverser radicalement la tendance qui conduit à l’affaiblissement progressif de la PAC. Dans les prochaines semaines, nous mettrons la dernière touche à notre mémorandum rédigé dans la perspective des prochaines élections qui désigneront notamment nos futurs députés européens. Dans ce contexte, nous demanderons aux Présidents de partis de nous fournir la liste des candidats aux européennes afin de les sensibiliser aux enjeux relatifs à l’avenir de l’agriculture européenne. Si la responsabilité relève principalement des pouvoirs publics, Monsieur Beulin admet que les agriculteurs disposent de certains moyens pour atténuer les effets de la volatilité des marchés. C’est dans cette voie que le viceprésident de la FNSEA a abordé Un face à face ministres de l’agriculture et présidents FWA - UAW - FJA très enlevé... la dernière partie de son exposé en plaidant pour un renforcement de l’actionnariat agricole dans les structures coopératives et mieux valoriser ainsi les plus-values apportées par la commercialisation. Volatilité, crise alimentaire, politique de filière, mécanisation, itinéraires techniques, politique d’investissement, maîtrise des charges et gestion de l’offre: autant de sujets abordés lors d’une tableronde très dynamique entre nos représentants et les deux ministres, Sabine Laruelle et Benoît Lutgen. Reconnaissons que pour ces derniers, l’exercice est plus délicat qu’une intervention ex cathedra, et ce d’autant plus que nos représentants ont été particulièrement pugnaces en veillant à rester au cœur des sujets traités. Quoiqu’il en soit, la formule, parfaitement soutenue par les reportages audiovisuels de grande qualité réalisé avec le concours de Canal Zoom, a rencontré une très large satisfaction de la part des membres présents dans l’assemblée. Compte tenu des enjeux de société qui reposent sur son activité, l’agriculture a et aura toujours besoin d’évoluer dans un cadre stable. Au niveau européen, mais ceci est vrai également ailleurs dans le monde, le maintien d’une activité agricole performante et rentable, implique une politique agricole forte et consolidée. A l’échelon régional, l’agriculture revendique et mérite un dialogue constructif avec son ministre de tutelle et une franche collaboration avec l’administration de ce dernier. Héritière de nonante ans de syndicalisme, la Fédération Wallonne de l’Agriculture a acquis et fait preuve de suffisamment de maturité que pour assurer son rôle de défense professionnelle et le cas échéant, sans risque de confusion, celui de partenaire dans la mise en œuvre de stratégies qui contribuent à faire progresser notre agriculture. 1BHFTh $ !! #% & & "! # s!! s2DT2ACINES s2EVENU&IN # # Malgré une météo défavorable et la morosité suscitée par les multiples crises, les participants étaient présents en nombre à la dernière Assemblée Générale de la Fédération Wallonne de l’Agriculture. Bien leur en a pris, tant il est vrai que cette édition 2009 était d’excellente facture. De fait, l’exposé du vice-président de la FNSEA était magistral et introduisait parfaitement les questions abordées au cours de la table-ronde entre nos représentants et les ministres de l’agriculture. 8:KL8C@KyJ 5 minutes pour réagir au PGDA Jusqu’au 19 février vous avez l’occasion de réagir dans le cadre de l’enquête publique sur les arrêtés PGDA et APL. Réagir à une enquête publique n’exige pas de démarche compliquée, vous pouvez même formuler vos remarques oralement auprès de la commune. La FWA vous propose un document d’aide disponible chez votre secrétaire. 9\ieXi[ ;\ZfZb Dans le PGDA le stockage du fumier au champ est autorisé pour une durée de maximum 8 mois au même endroit Une enquête publique a été lancée dans toutes les communes wallonnes. ¨Cette enquête porte sur le PGDA 2 et l’arrêté APL (contrôle de l’azote potentiellement lessivable). Dans le cadre de cette enquête publique il est intéressant de réagir sur certains points qui, sans remettre fondamentalement en cause les textes, posent des problèmes pratiques dans la gestion quotidienne de l’exploitation. Réagir à une enquête publique ne signifie pas qu’il faille entamer de procédures compliquées. Cela peut se faire très simplement, en écrivant un courrier avec ses propres mots. Les communes ont également l’obligation de recueillir les observations orales. Dans ce cas la démarche est encore plus simple. Voici quelques exemples qui se trouvent dans le document préparé par la FWA et sur lesquels nous vous proposons de réagir: - Stockage du fumier au champ: dans le PGDA ce stockage est autorisé pour une durée de maximum 8 mois au même endroit. Sur un plan pratique cette disposition va amener des agriculteurs à bouger leur tas de fumier de place pour quelques mois, voire quelques semaines. - Sur un plan environnemental l’impact de la mesure ne sera pas forcément positif: consommation de mazout pour déplacer le fumier et émission d’odeurs notamment. Sur un plan économique cette mesure est également contreproductive (heures de travail, consommation de mazout, usure du matériel). Une durée de stockage de 10 à 12 mois devrait permettre d’éviter ces inconvénients. - Epandage sur sol gelé: le PGDA interdit l’épandage de fumier sur sol gelé en zone vulnérable. Au contraire, l’épandage de fumier est une bonne pratique qui permet de maintenir la structure des sols: une des obligations dans le cadre de la conditionnalité. - Date de labour des couvertures de sol: le PGDA interdit la destruction des couvertures de sol avant le 1er décembre. Hors il n’est pas toujours possible de réaliser un labour dans de bonnes conditions après le 1er décembre. Il faudrait pouvoir détruire le couvert à partir du moment où il a atteint une durée de végétation d’au moins 75 jours. Sur un plan environnemental cela pourrait être positif. En effet, les agriculteurs seraient amenés à implanter leur couvert plus tôt que le 15 septembre. Or, la date d’implantation est prépondérante sur l’efficacité du prélèvement. Le document est disponible dans tous vos secrétariats et auprès de la FWA à Gembloux (081/60.00.60). Ne tardez pas à réagir, l’enquête se clôture le 19 février. Nouveau protocole d’accord entre Fluxys et la communauté agricole Fluxys pose la majeure partie de ses canalisations en zone agricole. Les relations de bon voisinage entre Fluxys et la communauté agricole sont donc capitales. Dans cette optique, la Fédération Wallonne de l’Agriculture, le Boerenbond, et l’Algemeen Boerensyndicaat ont signé un protocole d’accord avec Fluxys. Lors de la pose d’une canalisation, les agriculteurs se trouvent temporairement dans l’impossibilité d’exploiter certaines parcelles de leurs champs et prairies. C’est la raison pour laquelle Fluxys verse des indemnités et prend certaines dispositions durant les travaux, notamment en prévoyant des passages et en assurant l’approvisionnement en eau du bétail. Par ailleurs, Fluxys veille à une remise en état des lieux optimale après la pose d’une canalisation. Afin de régler ces différents aspects dans un climat de bonne entente, Fluxys conclut des protocoles d’accord avec les organisations agricoles. Cette approche présente également l’avantage de mettre tout le monde sur un pied d’égalité. Indemnisation équitable Le nouveau protocole d’accord confirme une nouvelle fois les liens de collaboration avec la communauté agricole mais comporte aussi de nouveaux éléments. Ainsi, étant donné l’évolution des prix du marché, de nouveaux tarifs ont été convenus, afin de garantir une indemnisation équitable du manque à gagner et des autres désagréments temporaires liés à la pose d’une canalisation. En outre, toujours dans un esprit de bon voisinage, des garanties supplémentaires ont été apportées en vue de dédommager d’éventuels autres dégâts et de remettre en état les lieux selon les meilleures pratiques. C’est avec beaucoup d’émotion que L’Union des Agricultrices Wallonnes a le plaisir de vous inviter Lors de son Assemblée Annuelle 40 ans de syndicalisme féminin Cela se fête! L’assemblée sera suivi d’un buffet du terroir auquel vous êtes chaleureusement conviées. (PAF 5E) Nous vous demandons de bien vouloir vous inscrire auprès de votre présidente de section locale ou au bureau UAW à Gembloux: 081/60,00,60 pour le vendredi 06 mars 2009 au plus tard. Cette assemblée a pu être organisée grâce au soutien: de la Communauté Française, du Ministre de l’Agriculture et de la Ruralité de la Région Wallonne,de l’APAQ-W du Crédit Agricole OLIGOVIT 1 litre + 100mg/kg Se - Accueil par Mme Anne-Marie Tasiaux, présidente nationale UAW - L’agricultrice d’hier et d’aujourd’hui – surprise et appui audiovisuel - Notre histoire vue par nos présidentes fondatrices des mouvements AAF et UPAF En principe, en février 2009, le Gouvernement wallon adoptera en 2ème lecture les 8 premiers arrêtés de désignation Natura 2000 . Nous prenons les devants vis à vis de ce texte afin de préparer au mieux les agriculteurs concernés par ces mesures. 99985707/0709 plc jht ;`[`\i M`\lok\dgj ()]mi`\i)''0 à l’Espace Senghor entrée et parking: avenue de la Faculté d’Agronomie, Gembloux L’infrastructure de Fluxys est un maillon incontournable dans l’approvisionnement en gaz naturel des consommateurs finaux en Belgique. Sur les 3.800 kilomètres de canalisations que compte le réseau de Fluxys, quelque 80% sont situées en zone agricole. Un pourcentage qui augmente encore lors de la pose de nouvelles canalisations, puisque les zones naturelles et d’habitation sont évitées autant que faire se peut. Le nouveau protocole d’accord est un pas supplémentaire dans l’approvisionnement en gaz naturel de demain. Des investissements importants sont en effet nécessaires pour faire face à la hausse de la consommation de gaz naturel en Belgique, et une bonne collaboration avec la communauté agricole permet à Fluxys de partir sur une base solide, en vue de mettre en service à temps l’infrastructure requise. La Fédération Wallonne de l’Agriculture et ses secrétariats sont à votre disposition pour répondre à toutes vos questions lorsque vous êtes concernés par le passage d’une canalisation. N’hésitez pas à les contacter. - Et les agricultrices d’Europe? par Mme Karen Serres, présidente du COPA féminin - Quel avenir pour les femmes dans l’agriculture? , par Mr René Ladouce , président national de la FWA - Intervention du Ministre fédéral des PME, des Indépendants, de l’Agriculture et de la Politique scientifique, Mme Sabine Laruelle - Intervention du Ministre wallon de l’agriculture, de l’environnement, de la ruralité et du tourisme, Mr Benoit Lutgen - Bilan syndical par Mme Anne-Marie Tasiaux, présidente nationale UAW - Bon anniversaire par Mr Jean-Pierre Champagne, secrétaire général de la FWA Déclaration PAC et indemnités Natura 2000 NOUVEAU! ) Le vendredi 13 mars 2009 dès 9H45 Un nouveau pas en avant pour l’approvisionnement en gaz de demain En 2009, seuls les agriculteurs concernés par des parcelles Natura 2000 inscrites au sein de ces 8 sites auront la possibilité de solliciter un Contrat de gestion débouchant sur une indemnité de 100 ou 200euros/ha/an. Pour ce faire, il y a lieu d’introduire sa demande avant le 31 mars via le formulaire de déclaration de superficie en cochant d’une croix la colonne 11 de la déclaration PAC. Par ce biais, vous sollicitez le passage d’un technicien agréé par l’administration qui viendra en 2009 dans votre exploitation agricole vous proposer un contrat de gestion agricole. Si ce contrat de gestion vous convient, vous le signerez et toucherez les indemnités Natura 2000 pour une période de 9 ans. Ces indemnités compensatoires sont de 100 euros/ha/an pour les parcelles Natura 2000 à faibles contraintes et de 200 euros/ha pour les parcelles à contraintes plus fortes. Attention, le montant minimum pour accéder à l’indemnité Natura 2000 est de 200 euros/exploitation soit un ou deux hectares de prairie Natura 2000. ATTENTION Introduire sa demande indemnités Natura 2000 avant le 31 mars via le formulaire de déclaration de superficie en cochant d’une croix la colonne 11 de la déclaration PAC. Infos tel 081/627411 8:KL8C@KyJ Traitement des dossiers AIDA et nouvel arrêté ISA Quelques jours avant l’Assemblée annuelle de la FWA, le Comité directeur syndical de même que le Conseil général ont eu l’occasion de se pencher sur le nouvel arrêté ISA. Au-delà des améliorations apportées par ISA, ce sont les nombreuses décisions défavorables sur les dossiers AIDA et les retards de traitement qui ont retenu l’attention des agriculteurs. Ils réclament ainsi que les dossiers AIDA en souffrance soient traités rapidement et, en priorité, les demandes d’aide à l’installation. @jXY\cc\ AXldfkk\ La Fédération wallonne de l’Agriculture a donc demandé au Ministre Benoît Lutgen de prendre les mesures qui s’imposent pour faire aboutir les dossiers AIDA La Fédération wallonne de l’Agriculture a donc demandé au Ministre Benoît Lutgen de prendre les mesures qui s’imposent pour faire aboutir les dossiers AIDA avant qu’ISA ne soit complètement opérationnel. Voici le courrier que nous lui avons envoyé. Monsieur le Ministre, Nous avons enfin pris connaissance du nouvel arrêté pour les investissements dans le secteur agricole, en abrégé ISA, qui remplace l’arrêté AIDA. Si nous accueillons certaines améliorations avec satisfaction, nous déplorons que cette nouvelle version ne permette pas de résoudre les nombreux problèmes que la législation AIDA a engendré pour les dossiers en cours. En ce qui concerne cette nouvelle mouture, nous regrettons également que les délais de procédure n’aient pas diminué, que les contraintes soient similaires et que la problématique des investissements de remplacement n’ait que très peu évolué. Nous sommes cependant dispo- sés à laisser à ce nouvel arrêté le temps de faire ses preuves tout en espérant que son démarrage sera moins laborieux que celui de son prédécesseur. Néanmoins, nous restons préoccupés par les dossiers AIDA toujours en cours et qui ne pourront bénéficier des quelques avancées d’ISA. En effet, de nombreux dossiers continuent de sortir de vos bureaux avec des décisions défavorables et encore trop souvent insuffisamment motivées. Les recours tardent à aboutir et beaucoup trop de jeunes restent en attente de leurs aides à l’installation. C’est pourquoi, Monsieur le Ministre, nous vous demandons : - de régler les dossiers qui sont toujours en attente d’une décision, que ce soit au sein de votre administration ou dans vos bureaux ; - de donner la priorité au traitement des dossiers de première installation ; - de payer rapidement les aides à ceux qui ont reçu une décision favorable et qui ont introduit leur déclaration d’investissement ; - de traiter les nombreuses demandes de révision qui ont été introduites et prioritairement celles relatives aux plans de développement ; - de soumettre les demandes de révision pour les aides à l’installation à l’avis du comité d’installation des jeunes agriculteurs qu’ISA prévoit de mettre en place. Un autre point qui préoccupe nos agriculteurs concerne l’obligation de joindre à la déclaration d’investissement la ou les facture(s) originale(s). Nous tenons à rappeler que, pour des raisons fiscales, les agriculteurs sont tenus de conserver leurs factures originales sur l’exploitation. Les joindre à leurs demandes d’intervention c’est risquer de ne pas les récupérer alors que, en cas de contrôle TVA, ils doivent pouvoir les présenter. Nous demandons donc que, comme dans l’ancien FIA, les services extérieurs de la DGO3 puissent valider des copies de factures sur présentation, par l’agriculteur, des factures originales et de leurs copies. Ce système fonctionnait très bien par le passé et réduit considérablement les risques encourus par l’agriculteur dans le cadre d’autres obligations réglementaires. Nous vous remercions d’avance de l’attention que vous porterez à la présente et des réponses que vous pourrez y apporter. Dans l’attente, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, l’expression de nos sentiments les plus distingués. S : J.P. Champagne, Secrétaire général Le courrier envoyé réclamait également des données chiffrées actualisées des dossiers introduits, notifiés favorables et défavorables, ainsi que des demandes de révision à examiner. Enfin, la FWA en a également profité pour adresser une série de remarques et d’interrogations concernant ISA, notamment la date de mise à disposition des formulaires ISA, nécessaires à l’introduction de toute nouvelle demande. Il est à noter que lors de l’Assemblée annuelle de la FWA, le Ministre a annoncé que, sur plus de 2.100 dossiers AIDA introduits, 1.700 dossiers auraient reçu une décision qui, dans 55 % des cas seraient totalement ou partiellement favorables et, dans 45 % des cas, seraient défavorables. On est donc loin des 95 % de décisions favorables de l’ancien FIA. De même, le Ministre a informé l’assemblée que, après examen approfondi de la réglementation européenne et de ses différentes interprétations, le matériel de remplacement pourrait être éligible si le matériel remplacé a plus de 10 ans (âge de fabrication), voire plus de 7 ans quand le matériel provient d’une CUMA. Et de nous affirmer que cette nouvelle interprétation sera appliquée aux dossiers AIDA toujours en cours de traitement ainsi qu’aux demandes de révision. Plus question donc d’augmentation de 25 % de superficie ou de cheptel pour justifier le remplacement d’un matériel, ce que la FWA avait toujours contesté et, bonne nouvelle, rétroactivité de la décision, ce que la FWA avait toujours demandé. Quant aux paiements, le Ministre a rassuré ceux qui avaient renvoyé leurs déclarations d’investissement accompagnées de toutes les pièces justificatives en leur promettant un paiement pour la fin du mois de février. Quant aux autres, dès le moment où la déclaration d’investissement sera introduite et complète, l’aide sera payée dans le mois, foi de Ministre. La FWA est donc impatiente de voir confirmer ces différents éléments par écrit et surtout, que l’information soit transmise aux différents services administratifs. Les jeunes et l’investissement C’est au terme de la table-ronde de l’assemblée de la FWA que fut abordé le dossier AIDA-ISA, le délicat dossier des investissements effectués par les jeunes. Ceux-ci peinent à rembourser du fait que soit leurs dossiers sont refusés ou bloqués, ou encore, s’ils sont acceptés que les paiements tardent à être effectués. Les échanges entre agriculteurs et Ministre ont à plusieurs reprises pris une allure polémique. Les jeunes ont présenté un document filmé montrant une liste non exhaustive de situations dramatiques pour cause de blocage au niveau de AIDA-ISA: dossiers refusés, en attente, acceptés mais non payés. Les agriculteurs travaillent dans la durée, ils ont besoin de transparence et de visibilité. Actuellement, ils vivent dans l’incertitude «en raison d’une réforme fondamentalement mal ficelée». Pour M. Lutgen, la réforme a fait l’objet de réaménagements qui devraient permettre de satisfaire les desiderata des jeunes agriculteurs. Il rappelle au préalable, les principales raisons de refus des dossiers: quand celui-ci porte sur un investissement déjà réalisé (c’est un changement important par rapport à l’ancien FIA). Quand il porte sur du matériel de remplacement (ceci répond à une volonté de l’UE) et quand le budget y relatif est incohérent. Il a été remédié à ces situations conduisant à l’impasse en modifiant la réglementation de la façon suivante. Désormais, on ne partira plus de la notion de budget, mais de la comptabilité de l’exploi- tation: un élément incontestable. S’agissant du matériel de remplacement, le dossier sera accepté s’il permet une augmentation de 25% de la productivité dans l’exploitation (sur 10 ans, sur 7 ans pour une CUMA). Tous les anciens dossiers seront revus et corrigés en fonction de ces nouveaux critères – en ayant à l’esprit que pour être éligible, le revenu brut par unité de travail de l’exploitant ne peut excéder 40.000 euros. Il y aura toujours possibilité de recours. Le Ministre déclare vouloir prendre des initiatives pour accompagner l’agriculteur dans ses démarches, par exemple en recourant au CRA qui pourra fournir une aide directe aux agriculteurs en termes de conseil. Une fois acceptés, les dossiers (basés sur des factures en bonne et due forme) feront l’objet d’un paiement exécuté avant fin février. 8 D @ : 8 C < ; < J I < K I 8 @ K y J ; < C 8 = N8 Namur Jeudi 19 février Ath Soignies Mons Jeudi 19 mars A 14h, goûter aux tartes et jeux de cartes au centre de Zootechnie de Ciney. Jeudi 12 mars A 14h, goûter aux tartes et jeux de cartes au centre de Zootechnie de Ciney. Jeudi 19 mars A 12h, dîner annuel à la salle « Le Nazamet ». Détails suivront. Du mardi 9 au lundi 15 juin Voyage dans les Cévennes. A 12h, dîner annuel à la salle du Gravier, route d’AthLessines 222 à Isières. Menu: apéritif et son passe-temps, crème de brocolis au Boursin, filet de sole à la sauce safranée, filet pur de porc sauce au cidre pommes poêlées aux champignons et tronçons de boudins noirs croquettes, moelleux au chocolat sur lit de crème anglaise, café et biscuits. Prix par personne: 45 euros. Inscription pour le 9 mars au plus tard chez Marcelle Laitem 068/552.338 ou Oda Vandenbroucke 068/551.263 avec paiement au compte 732-0031437-60. Brabant Wallon Dimanche 15 mars Lundi 8 au lundi 15 juin A 12h, dîner annuel des Retraités du Brabant Wallon à la salle Vaillampont à Nivelles. Menu: Apéritif maison, zakouski - Filet de Sandre, sauce au beurre blanc et crevettes grises - Cuisse de canard confite, sauce au miel d’acacia et vinaigre de cidre – Fromage Feuilleté Tatin et sa glace. Boissons (Café, thé, vins) comprises. Prix: 42 euros par personne à verser sur le compte de l’ASBL Amicale des Aînés du Brabant Wallon, av du Monde 43/3 à 1400 Nivelles, n°103-1149895-28 pour le 1er mars 2009, date de clôture des inscriptions. Le versement tient lieu de réservation. Renseignements chez Norbert MULLIER au 067/554.305 Voyage annuel (7 jours et 7 nuits) dans les pays Baltes : Lituanie, Lettonie et Estonie. Le 8 juin, départ de Charleroi au port à 6h40 vers Riga et arrivée à 9h45. Le 15 juin, retour de Riga à 10h10 vers Charleroi et arrivée à 11h45. Prix : 1.200 euros comprenant : logement hôtel en demipension, les repas de midi suivant la destination, transport autocar, guide francophone, les entrées et activités prévues, les vols aller et retour. Ne comprend pas les boissons. Programme détaillé chez Thérèse Pecher 02/395.30.17, Andrée Roisin 065/728.394, Firmin Glineur 064/334.381. Réservation obligatoire pour le 25 février au plus tard. Hainaut '-. $$ #&+*#(,#'& 2 ,, *. +&+,* *#4,4 *#4,4. -& / $$ &,4)-#$#* *#& +, & -* &+-* 1 & -* &+-* #%('*,&, 1 & % &,*#& +4$ .4 1 1 . &-0&&# *,*5+4$ .4 1 . & *%#' ( + #& %' * & , "#& 6 (+ * !-+ + & 3 ()]mi`\i)''0 * DFLM<D<EK Pour une régulation minimale des marchés agricoles. C’est une Assemblée annuelle FWA nouvelle formule (une réussite!) qui s’est tenue à Gembloux le 4 février dernier. Introduite par notre Président René Ladouce, elle s’engagea par un exposé du vice-président national de la FNSEA, Xavier Beulin. Elle se poursuivit par une table-ronde réunissant représentants de la FWA, de ses mouvements et des ministres fédéral et régional de l’agriculture. De toutes ces interventions et débats, il ressortit que la lutte contre la volatilité des marchés est un impératif, mais que pour atteindre l’objectif, diverses actions sont nécessaires, à la fois de la part des pouvoirs publics à tout niveau, mais aussi de la part des agriculteurs euxmêmes, appelés à se grouper pour gagner davantage de pouvoir dans les diverses filières de production. C’est le Secrétaire Général adjoint de la FWA, Yvan Hayez, qui conclut les travaux en insistant sur ces aspects: une Pac forte combinée à un volontarisme des agriculteurs doit aider à combattre cette volatilité qui perturbe la bonne marche de notre agriculture, et finira par la mettre en péril. I`Z_Xi[ :p[q`b Des moyens de lutter contre la volatilité Pour Xavier Beulin, vice-président national de la FNSEA , la lutte contre la volatilité des marchés agricoles est aujourd’hui une nécessité impérative. Si une responsabilité majeure revient aux pouvoirs publics, les agriculteurs disposent de certains moyens d’en atténuer les effets dramatiquement déstabilisants. Longtemps, la volatilité n’a pas été une question prioritaire en agriculture. Certainement pas dans les 30 premières années de la Pac, qui ont assuré pour les agriculteurs un espace de développement sécurisé. Ensuite, les contraintes commerciales internationales ont conduit à remettre en cause ce modèle visant à garantir aux citoyens une sécurité d’approvisionnement alimentaire. Ce n’est pourtant qu’il y a deux ou trois ans – en fait, à l’occasion de l’éclatement de la crise alimen- taire mondiale - que le problème de la volatilité des marchés en agriculture s’est cruellement posé. De plus en plus de voix se sont élevées quant à la nécessité de solides politiques agricoles publiques, non seulement dans l’Union européenne, mais dans toutes les régions du monde. Néanmoins, s’inquiète Xavier Beulin, je doute que nombre d’hommes politiques soient conscients de l’importance capitale d’une stabilité minimale dans le secteur agricole, et même de l’importance économique de l’agriculture tout court, avec son amont et son aval. Incompatibilités La crise alimentaire d’il y a deux ou trois ans (dont hélas pour l’avenir le souvenir s’estompe déjà) a clairement fait apparaître que les grandes institutions internationales, comme l’OMC, le FMI et la Banque mondiale se sont trompées sur leur analyse de l’agriculture dans le monde. La Banque mondiale a eu l’honnêteté de avier Beulin, vice-président national de la FNSEA AVEC NOUVELLE TENEUR EN SELENIUM ET CUIVRE SEMOULOR en Belgique en Belgique SEMOULOR 25/5-21/7-16/8 SEMOULOR 10/10-6/10 SEMOULOR CELL 16/7* - CELL 9/9* (avec 1800 mg/kg METHIONINE de ZINC) Une gamme complète avec: • 2500 mg/kg de VIT E + VIT E RUMINO-PROTEGEE • 10.000 mg/kg de CHOLINE Suite à la diminution du prix des phosphates, tous les prix des semoules et des granulés diminuent Une équipe d’ingénieurs nutritionnistes à votre service : Pierre LALOUX: 0475/65.94.63 Damien GREGOIRE: 0473/52.33.96 Une équipe d’ingénieurs nutritionnistes à votre service: Nicolas LEROY: 0478/54.65.24 Mathieu DECOSTER: 0498/97.97.60 Pierre LALOUX 0475/65.94.63 Damien GREGOIRE 0473/52.33.96 Nicolas LEROY 0478/54.65.24 Gilles DELINCE 0498/97.97.60 NUTRILOR Tél. 085/84.60.36 085/84.60.36 + ()]mi`\i)''0 99985706/0709 plc jht Le Top des minéraux PRIX EN DIMINUTION René Ladouce: y a-t-il thème plus actuel? «Est-il besoin d’expliquer l’actualité du thème choisi par la FWA pour son Assemblée annuelle?», déclarait le président René Ladouce en ouvrant le congrès. Notre pays, déjà victime d’une instabilité institutionnelle chronique, a comme les autres pays du monde, été frappé par la crise financière à laquelle s’est rapidement ajoutée une grave crise économique. Une conclusion émerge d’ores et déjà des graves turbulences que nous connaissons: la dérégulation sans frein que nous avons laissé s’installer a inéluctablement conduit au chaos. Et chez nous, comme ailleurs, nombreux l’avouer publiquement dans son des stocks de sécurité. Même l’UE rapport annuel 2008. Il suffit de a jeté l’éponge en sacrifiant le sysregarder l’état de délabrement de tème de l’intervention. l’agriculture dans nombre de pays En fait d’une Pac protectrice de l’hémisphère Sud pour s’aper- (peut- être trop) jadis, nous nous cevoir du fiasco des fameux objec- dirigeons vers une Pac pas encore tifs du millénaire pour le dévelop- bien définie, mais qui sera appapement (définis dans le cadre de remment démunie de tout outil de l’ONU) selon lesquels la faim dans régulation. Cela ne présage rien de le monde devait être réduite de bon ni pour les consommateurs, ni moitié entre 2000 et 2015. Celle- pour les agriculteurs européens, ni ci continue au contraire à croître, non plus pour l’influence de l’Eude manière régulière. rope dans le monde. La cause de cet échec est aiséPerspectives peu réjouissantes, ment identifiable. Pour résoudre sauf si d’ici 2013, nous prenons la le problème de la faim dans le direction inverse de celle qui s’est monde, il est impératif que chaque engagée avec la réforme de 1992, espace économique dans le globe et qui s’est ensuite confirmée avec soit en mesure de subvenir à ses l’Agenda 2000, la Réforme de propres besoins alimentaires mi- 2003 et enfin le bilan de santé de nimaux. C’est ce que l’on appelle 2008. la «souveraineté alimentaire». Or, Comment? En essayant de cet objectif ne peut visiblement convaincre dans les 2 ou 3 années pas être atteint par la libéralisation (des années fatidiques) à venir, nos toujours plus poussée des échan- hommes politiques que la voie à ges agricoles dans le monde, celle- suivre pour l’agriculture n’est pas ci correspondant à la philosophie celle que nous empruntons depuis de l’OMC dirigée par Pascal Lamy. plus de 15 ans, et autant depuis L’agriculture n’est tout simple- 2003 – celle-ci étant précisément ment pas une activité économique celle de la dérégulation forcenée comme les autres. Elle est dépen- qui vient de montrer à quelles dradante du climat, de conditions matiques extrémités elle peut mesanitaires, etc. et en outre, l’ali- ner. On voit en deux ou trois jours mentation présente ses propres davantage de variations sur les particularités dans les diverses matières premières que naguère régions du monde en fonction de sur des années. Un minimum de la culture, de l’histoire… régulation doit être rétabli a forLa même agriculture assure à tiori dans l’agriculture. elle seule la survie économique, sociale et environnementale de régions entières – ce qui démontre une fois de plus à suffisance qu’elle est une «activité à part», qui ne mérite pas d’être banalisée comme d’autres activités, disons plus «mineures». Xavier Beulin cite l’exemple de la viande bovine dans le Massif Central. Ne pas soutenir la viande bovine dans le Massif Central, c’est y tuer cette viande bovine et quand on tue la viande bovine dans le Massif Central, on tue le Massif Central. Il ne fallait pas être grand clerc pour percevoir la claire similitude qui pouvait être établie avec notre Une table ronde animée Sud-Est. Echéance 2013 Il devrait néanmoins, selon Xavier Beulin, toujours être possible de parer à des situations de pénuries imprévues. Comme cela s’est produit dans les années 2006-2007, caractérisées par une offre inférieure à la demande mondiale. Mais les pays les plus riches, ceux de l’OCDE, ont dans l’ensemble renoncé à investir dans des politiques préventives. Celles-ci consistant à constituer Ecueils à éviter et vérités à rétablir Il est des arguments auxquels nous devons être capables de répondre. Quand Fischer Boel, Commissaire à l’agriculture, insinue que nos DPU doivent nous aider à affronter les fluctuations du marché, il convient de lui rétorquer que ceux-ci nous permettent juste d’être à égalité concurrentielle avec les pays qui n’ont pas à subir les contraintes environnementales et autres de la Pac d’aujourd’hui. sont ceux qui se posent la question si, pour sauver le système financier, l’on a pas été obligé de puiser dans des budgets qui auraient plus justement pu être utilisés à d’autres fins: crise du lait, crise de la viande bovine ou tout simplement, crise générale du pouvoir d’achat par exemple. Le but de l’Assemblée annuelle est de tenter de tirer des enseignements pour l’avenir, mais aussi pour le présent, des profon- des perturbations actuelles pour l’agriculture. Il faut en effet aller au-delà des formules simplistes, des «y a qu’à»: aller à Namur, aller à Bruxelles, changer de Ministre… A propos, rappelait René Ladouce, nous avons bien été à Bruxelles en juin dernier, mais les agriculteurs s’y sont trouvés bien seuls, alors que le futur de l’agriculture concerne l’ensemble de la population européenne… Le président de la FWA en appela en tout cas, terminant son propos d’entrée, à la nécessaire solidarité qui doit rester la règle entre tous les agriculteurs, quelle que soit leur région ou quelles que soient leurs spéculations. Comme chaque année, l’audience était nombreuse Les DPU ne constituent en aucun cas une assurance tout risque. Il importe d’ailleurs en général de comparer ce qui est comparable: le système de soutien agricole américain comporte une bonne part non apparente de protectionnisme; il revient à l’UE de raisonner en équivalents-soutien. La responsabilité des biocarburants dans la crise alimentaire? Le riz a connu des explosions de cours supérieures à celles des céréales alors qu’il est inutilisable pour la production de biocarburants. Le prochain grand débat européen sera budgétaire et porteur de tous les dangers pour l’agriculture. Barnier s’est planté à Annecy et chaque fois qu’il a voulu obtenir des garanties pour la Pac d’après 2013, tant les visions sur l’agriculture européenne sont différentes entre les Etats membres. Les mêmes divisions entre Etats membres apparaissent en matière d’OGM- où une seule multinationale domine le marché mondial et représente l’entreprise qui réalise le plus de bénéfices dans le monde. L’UE ne doit pas fuir les biotechnologies sous peine de se mettre hors jeu, notamment en matière de compétitivité. Maîtrise des filières Le revenu agricole sera constitué demain du soutien direct par les DPU, mais aussi par des cours qui couvrent les coûts et la rémunération du travail. Il est sans doute nécessaire d’envisager un système d’assurances pour faire face aux impondérables. Le revenu sera aussi fonction de notre place dans les filières. Aujourd’hui en France, il y a grosso modo 450.000 exploitations agricoles, 10.000 entreprises de transformation – dont quelques dominantes – mais … 4 centrales d’achat de la grande distribution commercialisant 80% de la production agroalimentaire. Le rapport de force n’est clairement pas équitable, le véritable détenteur du pouvoir étant la grande distribution. Pour Xavier Beulin, le prix de la matière première agricole est aujourd’hui trop souvent «ce qui reste quand tous les autres maillons de la filière ont pris leur marge. Il convient donc, pour les agriculteurs de récupérer, en se regroupant, les pouvoirs d’influence dans la filière. Il faut réfléchir à une force d’actionnariat agricole dans les filiales des coopératives et d’obtenir ainsi des dividendes sur les plus-values apportées par la commercialisation. Xavier Beulin citait le cas de Sofiproteol – coopérative leader mondial dans le biodiesel et de plus en plus active dans la chimie végétale. Les oléoprotéagineux rendent en outre de grands services au niveau de l’alimentation animale. Au sein de Sofiproteol, le producteur agricole peut aujourd’hui rendre des arbitrages sur les prix, la part qui revient à l’investissement, etc. Il sera toujours plus facile de défendre ses intérêts en se groupant qu’en restant seul. DFLM<D<EK Echanges francs et directs entre Ministres et FWA Une table-ronde constitua le point d’orgue du Congrès de notre Fédération. Elle réunissait le Président de la FWA René Ladouce, la représentante de la présidente de l’UAW, la viceprésidente Marianne Streel, le président de la FJA, Stéphane Pierrard ainsi que les Ministres de l’agriculture fédéral et régional, respectivement Sabine Laruelle et Benoît Lutgen. La table-ronde était animée par Rolande Vandenheuvel, de «Canal Zoom», télé locale de Gembloux. Elle donna lieu à partir de documents et commentaires filmés à des échanges entre les dirigeants de nos mouvements et les Ministres. Les participants à l’Assemblée purent constater que ces échanges furent souvent très vifs, parfois très tendus à la limite de la confrontation. La crispation fut souvent très perceptible de part et d’autre. Mais ces échanges permirent aussi la formulation d’idées, la présentation de la situation réelle de l’agriculture wallonne aujourd’hui, de même que la détresse de nombre d’exploitants, ainsi que l’expression des points de vue ministériels sur divers dossiers sensibles. Le débat s’articula autour de quatre grandes questions traitées séparément. A l’origine de la dérégulation… AXIAL® : EC contenant 50 g/l de pinoxaden et 12,5 g/l de cloquintocet-mexyl. Ag. n° 9602/B. ® is a registered trademark of a Syngenta Group Company. C’est le Gatt, puis l’OMC, qui sont à l’origine de la vague de dérégulation qui atteint l’agriculture et les consommateurs européens. Cette dérégulation a atteint une espèce de sommet ces trois dernières années. Et René Ladouce de citer les cas des céréales et du lait qui ont connu des fluctuations de cours ahurissantes. Comment l’agriculteur, contraint de travailler et planifier sur des termes longs, peut-il s’y retrouver? La globalisation est-elle incompatible avec une certaine régulation? Pour Sabine Laruelle, il convient à l’OMC de rechercher davantage de régulation dans la globalisation. Au point de vue sanitaire par exemple, il n’est pas normal que l’on veuille nous faire importer du bœuf hormoné ou du poulet chloré. De même, il faut absolument pro- téger certains produits sensibles – comme la viande bovine – contre l’invasion de produits de pays tiers fabriqués à moindre coût et selon des normes moins strictes. Mais la Ministre fédérale soulignait combien il est difficile parmi les 27 Etats membres de l’UE d’obtenir des majorités qualifiées en faveur de l’instauration de mécanismes de régulation et de gestion de l’offre. Beaucoup de pays du Nord et de l’Est de l’Europe emboîtent le pas au Royaume-Uni pour réclamer moins d’Europe et moins de Pac. Et la Belgique n’a qu’une faible marge de manœuvre. Au sein du Conseil des Ministres européens, elle ne dispose que de 12 voix sur 255; 29 avec la France … c’est peu! Pour Benoît Lutgen, la régulation souhaitée doit aboutir à un revenu agricole relativement stabilisé – mais qui devrait être présenté comme la résultante d’un contrat, comme cela se passe pour les MAE par exemple. De même, à la veille du grand débat budgétaire européen, il conviendrait de valoriser davantage les règles rigoureuses de conditionnalité auxquelles sont soumis les agriculteurs et cela aux yeux de l’opinion publique. Au niveau des coûts, Sabine Laruelle invite à développer davantage certains outils qu’elle a déjà mis en place, comme l’agriculture contractuelle. Elle prépare des propositions dans ce sens dans le secteur du lait. Biocarburants La problématique des biocarburants est plus complexe que les accusations sommaires dont elle a fait l’objet à l’occasion de la crise alimentaire. Dans un document filmé, Yves Somville rappelle que le Mexique – l’un des pays où ont eu lieu des «émeutes de la faim» - a délaissé sa production de maïs pour se mettre dans la dépendance des Etats Unis avec les accords de l’ALENA en 1995. Or, les Etats Unis consacrent désormais 35% de leur production de maïs à destination des biocarburants – à comparer avec les 2 ou 3% de SAU que ceuxci représentent chez nous. Chez nous, les biocarburants représentent un débouché important et auront un rôle important pour le revenu agricole. Biowanze constitue un débouché pour 80.000 ha de nos céréales et important aussi pour les betteraves. N’oublions pas que les biocarburants contribueront à la résolution du problème énergétique et que l’UE, à la différence du Brésil par exemple, n’a dans ce domaine aucune vocation exportatrice. Pratiquement La question est posée à la Ministre fédérale de savoir quand l’incorporation des biocarburants sera obligatoire dans les carburants proposés à la pompe. Il appartient au Ministre fédéral de l’Energie de sortir du bois, puisque les efforts nécessaires en matière de défiscalisation ont été accomplis. Aide à l’agriculture des PED Des montants budgétaires importants, provenant notamment des sommes non dépensées de la Pac, vont être destinés au développement structurel de l’agriculture des pays du Sud. Mais un responsable sénégalais explique dans une interview que le moyen le plus efficace de résoudre les problèmes de malnutrition serait de mettre en place l’équivalent d’une Politique Agricole Commune (avant les réformes?) dans ces pays. Cela étant, l’UE représente d’ores et déjà le principal importateur de produits agricoles des pays en développement (davantage que les Etats Unis, l’Australie, le Canada, la Nouvelle Zélande, etc.) réunis. Promotion Question sensible: la promotion de nos productions internes estelle suffisante et efficace, alors que pas mal de moyens financiers de cette promotion proviennent des agriculteurs? Benoît Lutgen assure que les pouvoirs publics mettent directement ou indirectement des moyens budgétaires substantiels au service de la promotion (notamment par le biais d’ACW pour les produits du terroir…). Il faut s’orienter vers des produits correspondant davantage aux attentes des consommateurs. De même que la promotion, plutôt que d’être ponctuelle, devrait être plus durable au niveau du comportement du consommateur (éducation à effectuer?). Aider à la mise en place d’outils de transformation en Wallonie? Benoît Lutgen explique que 16,5 millions d’euros sont prévus à cette fin dans le plan Marshall. Filières Pour le Ministre régional, il appartient aux agriculteurs de se regrouper davantage au niveau de la production et de la vente. Que les agriculteurs me présentent des projets et je les soutiendrai, affirme le Ministre – suggérant des initiatives au niveau du lait. Répartition des aides Benoît Lutgen aime à répéter que depuis qu’il est en fonction, les moyens budgétaires mis au service de l’agriculture se sont considérablement accrus. Mais la situation globale de l’agriculture ne s’est pas améliorée. Cette situation n’est-elle pas figée en raison de la répartition des aides entre agriculteurs, entre zones géographiques… René Ladouce s’insurge ici contre les insinuations du Ministre, la répartition des aides s’est opérée en fonction des investissements effectués par chacun. Le Ministre n’en appelle pas moins la FWA à une réflexion interne sur la répartition des aides (entre agriculteurs ET entre zones géographiques) en Wallonie. Toutes les aides et pas seulement les DPU. Il s’agit certes d’un débat difficile puisqu’il y va de la situation personnelle de chaque agriculteur. Observatoire des prix des marges Pour les agriculteurs, cet observatoire (destiné à identifier les responsabilités de chaque maillon dans le différentiel de prix entre le producteur et le consommateur) n’a pas encore réellement porté ses fruits. Les résultats sont imminents, assure Sabine Laruelle, il faut tenir compte que le parcours législatif dans un pays démocratique demande un certain temps. Le Ministre invite cependant à d’ores et déjà tenir compte des trois indexations salariales qui ont eu lieu en 2008 et qui ont considérablement alourdi la charge «main d’œuvre» chez les intermédiaires. Au niveau du lait, secteur le plus durement touché aujourd’hui, elle suggère une réunion de tous les administrateurs et coopérateurs de laiteries, par exemple dans le cadre de la FWA, pour identifier les responsabilités. Il n’existe pas suffisamment d’organisations au niveau de la filière, face à un amont et un aval très concentrés. La Ministre fait effectuer des enquêtes pour déterminer s’il n’y a pas d’entente dans certains secteurs (lait, chicorées…) en vue de laisser les prix artificiellement bas. Ce serait de l’entente illicite ou de l’abus de position dominante. La Ministre incita toutefois aussi d’autre part les agriculteurs au groupement et à la responsabilité René Ladouce conclut le débat sur le sujet en déclarant que l’observatoire des prix doit au plus tôt déterminer où le bât blesse, car, groupés ou pas, les exploitants laitiers ne sont pas rentables avec un prix de 0,22 euro le litre… Il est fait observer, à propos des coopératives, que celles-ci se développent plus facilement dans certaines régions. L’esprit coopératif est en général plus présent en France qu’en Belgique. Benoît Lutgen se dit disposé à apporter son soutien. OGM sur la sellette Incursion ici aussi dans le domaine des organismes génétiquement modifiés. Le président Ladouce se demande s’il est opportun de les rejeter d’un bloc, alors qu’ils peuvent contribuer à des pommes de terre résistantes au mildiou ou des plantes nécessitant moins d’eau, celle-ci ayant tendance à se raréfier à l’échelle de la planète. Pourquoi dès lors bloquer la recherche dans ce créneau qui peut être porteur? Pour Benoît Lutgen, la recherche dans ce domaine n’est pas interdite, moyennant les précautions d’usage. Néanmoins, ajouta-t-il, sur ce dossier en général, ma volonté est de contrôler ce qui est mis sur le marché; je ne veux pas d’une agriculture dépendante de 2 ou 3 multinationales. Les produits agricoles wallons sont en outre – les études le prouvent – synonymes de qualité aux yeux des consommateurs: je ne veux pas que cette attitude se modifie, car ils sont méfiants vis-à-vis des OGM. Et M. Lutgen de conclure que ce n’est pas nécessairement protéger notre agriculture que de faire le choix des OGM – ce choix étant du reste un choix de société. Sabine Laruelle rappelle quant à elle que la grande distribution est demandeuse de produits certifiés «non OGM». Mais le problème est plus complexe que cela. L’agriculture européenne, signale-t-elle, est loin d’être autosuffisante en protéines. Nous sommes contraints de les importer, essentiellement sous forme de soja. Or, 90% du soja que nous importons est «OGM»… En fait, nous avons affaire à un manque flagrant de cohérence au niveau européen. Nombre d’Etats membres sont hostiles aux OGM, refusant de diminuer notre dépendance en protéines en acceptant d’incorporer les farines animales dans l’alimentation du bétail, mais sont d’accord pour importer du soja majoritairement OGM… Tant que ne sera pas levée cette incohérence, la situation actuelle risque de durer longtemps. Le Ministre wallon revient encore sur la situation en Wallonie, pour insister sur le fait que celui qui souhaite utiliser des OGM doit aussi porter la responsabilité des dégâts occasionnés chez ceux qui ont fait le choix d’un autre mode d’agriculture. C’est pourquoi des conditions draconiennes (distance, etc.) sont fixées en cette matière. -FQSFNJFSWSBJ BOUJHSBNJOÀFTFO FTDPVSHFPO &GGJDBDF AXIAL est remarquablement efficace sur vulpin, jouetdu-vent, folle avoine et ray-grass. 'MFYJCMF AXIALQFVUÁUSFVUJMJTÀEFMlBVUPNOFBVQSJOUFNQT 4ÀMFDUJG AXIAL respecte vos escourgeons et orges de printemps. 1MVTElJOGPTVSXXXBYJBMCF PMPHZ 5FDIO www.syngenta.be Syngenta Crop Protection N.V. - Rue de Tyberchamps, 37 - B-7180 SENEFFE Tél. : 064/52.24.60 - Fax : 064/52.24.69 - [email protected] ()]mi`\i)''0 , yMßE<D<EK Béni qui Mali pense <jk\YXe AX`d\ \k MJ= Le Mali est un pays à haut potentiel agricole et son économie tire l’essentiel de ses revenus de ce secteur. L’agriculture représente 45% du produit intérieur brut. Mais les récoltes dépendent presque totalement des aléas climatiques et surtout des inondations du Niger et de ses affluents. Ce qui rend les conditions de vie difficiles. A côté de cultures telles les arachides, le coton et la canne à sucre qui sont cultivées pour l’exportation, il existe une production majoritaire qui provient de petites exploitations pratiquant une agriculture de subsistance. Les principales cultures vivrières sont le millet, le riz, le sorgho et le maïs. Mais le pays doit faire face à des phénomènes importants d’instabilité de marchés et de prix et malgré les efforts du gouvernement, il se heurte à des problèmes de commercialisation et de spéculation. Dans ce contexte, l’élevage qui contribue pour 11% au PIB et le lait constituent des activités qui peuvent apporter des réponses pour les producteurs. Le cheptel malien est l’un des plus grands d’Afrique. L’élevage est pratiqué par au moins 80% de la population rurale et 30% de la population malienne en dépend directement. Avant l’effondrement du marché du coton, l’élevage était la troisième source de devise du Mali, après l’or et le coton. Aujourd’hui, l’élevage est sur le point de tenir la deuxième place. Mais malgré l’importance du cheptel national estimé à plus de 7 millions de bovins, 22 millions d’ovins/caprins et 600.000 camelins, force est de reconnaître que la production laitière ne permet pas encore de couvrir les besoins en lait du pays. La difficulté d’accès à l’eau et aux pâturages en saison sèche et les difficultés d’accès à un service vétérinaire de qualité mettent en péril ce secteur et les politiques nationales de développement ont peu contribué au renforcement - de l’élevage et des filières laitières et viandeuse qui en dérivent. Le lait, une voie à explorer Au Mali, le lait fournit des revenus relativement rapides aux petits producteurs. La consommation moyenne de lait par habitant et par an se situe dans ce pays entre 10 et 20 litres, ce qui est bien en-deçà des chiffres de 80 à 90 litres dans les pays développés. La norme admise par la FAO étant de 62 litres par personne et par an. Pour couvrir la demande en lait, le pays importe par an près de 7500 tonnes de lait et de produits laitiers. Face à cette problématique, la FAO encourage les pays à exploiter les possibilités de développement du sous-secteur du lait et des produits laitiers en encourageant, entre autres, la promotion de systèmes de production, de transformation et de commercialisation sûrs et efficaces. Mais ces dernières années, les investissements et appuis en faveur de ce secteur n’ont représenté qu’à peine 9% des investissements gouvernementaux dans le secteur rural. Sur les sentiers du lait En se penchant sur la description supra, on comprend mieux pourquoi l’ONG Vétérinaires Sans Frontières (VSF) active dans la coopération au développement a amené deux producteurs wallons à la rencontre de leurs confrères maliens. Voilà bientôt deux ans que VSF s’est engagé dans un projet d’éducation au développement. Soutenu par l’Union Européenne, VSF sensibilise étudiants et professionnels agricoles belges aux relations Nord- Sud afin de renforcer la solidarité internationale. Dans le cadre de ce vaste programme, un projet particulier: accompagner deux professionnels ()]mi`\i)''0 laitiers au Mali pour leur faire découvrir tous les secrets de la filière laitière malienne. Par cette approche originale, Christiane Collinet et Benoît Robert, qui n’avaient jamais voyagé en Afrique, ont été transformés, le temps d’une semaine, en «détectives du lait». En décembre 2008, ces deux professionnels du secteur laitier belge au Mali ont arpenté les «sentiers du lait » au sud de ce pays d’Afrique de l’ouest dont la superficie est 41 fois plus étendue que celle de la Belgique. Par la rencontre de différents producteurs laitiers de ce pays sahélien, ils ont pris connaissance de la complexité de la filière laitière en Afrique. Un voyage composé de multiples échanges et découvertes dont l’objectif était de comprendre la filière laitière malienne depuis la production jusqu’à la consommation en passant par la transformation et la commercialisation. Le marché du lait à Bamako Dès le début du séjour, Christiane et Benoît sont attendus par Christian Corniaux au bureau de CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le développement) de Bamako. M. Corniaux nous dresse un aperçu du marché du lait de Bamako. D’emblée, il balaye idées reçues sur la filière laitière. Bamako, la capitale du Mali, ne pourrait combler ses besoins en lait sans importation de lait en poudre. 130 000 litres de lait par an sont consommés à Bamako et 90% du marché du lait est constitué par le lait en poudre importé. Il est vendu en vrac, sous conditionnement industriel, ou encore reconstitué. Le lait en poudre importé qui concurrence le lait malien est un frein au développement des filières locales. Mais sans investissements importants dans le secteur laitier malien, le lait en poudre reste indispensable pour répondre à la demande en lait de Bamako. L’amélioration de l’alimentation animale et de la santé animale, le renforcement des infrastructures et l’appui aux initiatives privées locales permettraient d’augmenter la production laitière locale commercialisable. Rencontre avec des industriels Christiane et Benoît sont invités à rencontrer M. Roussillon, directeur de l’usine Yoplait. Dans cette usine, on reconstitue le lait pour en faire du yaourt, du fromage, ou encore du lait caillé en majorité à partir de lait en poudre importé. Afin de stimuler la production locale, l’usine achète aussi du lait malien. Ce n’est pourtant pas sans difficulté, notamment au niveau du prix: «un litre de lait local coûte 350 francs CFA (100FCFA = environ 1,5 euro) alors qu’un litre de lait reconstitué à partir de lait en poudre coûte seulement 225 francs CFA», nous explique M. Roussillon. «La difficulté réside également dans la stabilité de l’offre. Les producteurs vendent leur lait au jour le jour, selon les aléas de leur vie quotidienne. Il est parfois très difficile de négocier sur un partenariat à long terme». En fin d’après-midi, Christiane et Benoît rencontrent un importateur libanais de lait belge, importé sous le nom d’Incolac. Y a-t-il du lait de la ferme de Christiane dans ces stocks de poudre de lait ? Alimentation du bétail et crise du coton Il est temps maintenant de se rendre compte de la réalité de la production locale. Départ pour Koumantou. En chemin, arrêt à Ouelessebougou afin de rencontrer le directeur d’une entreprise de torréfaction de soja, Sojavie. Le soja torréfié peut être utilisé comme aliment pour bétail. En effet, les graines de soja présentent une teneur appréciable en protéines, en fibres et en lipides. Christiane et Benoît sont impressionnés par le courage et la ténacité de cet entrepreneur. Accéder à des crédits est difficile, le taux d’intérêt peu encourageant et la crédibilité vis-à-vis de la population difficile à obtenir. Pourtant, l’initiative est porteuse. Suite à la crise du marché du coton qui touche de plein fouet le Mali, les éleveurs éprouvent de grandes difficultés à se procurer de l’aliment pour bétail. Le soja torréfié pourrait palier à ce manque. Avec l’accroissement des productions de coton dans les années 80, des huileries cotonnières industrielles se sont développées. C’est à cette période que l’aliment bétail a fait son apparition sur le marché. Mélange de coques et de tourteau de coton, ce produit a une haute valeur nutritive et son prix était attractif. Il a vite fait l’unanimité auprès des éleveurs et est devenu un aliment indispensable pour la survie du troupeau en période de soudure. Au Mali, le lait fournit des revenus relativement rapides aux petits producteurs laiterie de Koumantou achète du lait à quelque 196 ménages, soit environ 1570 personnes. Les produits transformés sont vendus à environ 800 ménages, c’est-à-dire 15% de la population de la commune de Koumantou. L’équipe arrive à la laiterie dans la matinée. Des bidons de lait sont acheminés à l’intérieur de celle-ci. Lorsque le lait arrive, il subit deux tests. Le premier permet de vérifier si de l’eau n’a pas été rajoutée au lait afin d’en augmenter le volume. Le second permet de vérifier l’acidité du lait. Ensuite, le lait est transformé en différentes sortes de produits: du yaourt, du lait caillé, du sirimé (genre de ghee ou beurre clarifié produit traditionnellement au Mali) ou encore du savon à base de résidu de sirimé. Les déchets du sirimé sont achetés par des femmes organisées en groupements. La Des mini-laiteries Koumantou est une commune située dans la région de Sikasso, à 240km de Bamako. La plupart des agriculteurs de Koumantou sont devenus des agro-éleveurs avec l’introduction de la culture attelée et depuis une vingtaine d’années, des éleveurs Peuls se sont sédentarisés pour devenir, eux-aussi, des agro-éleveurs. Une partie du cheptel est sédentaire et reste au niveau des villages, l’autre partie est transhumante durant une période de l’année. En partenariat avec ICD, VSF soutient la mini-laiterie de Koumantou par la mise en place de formations (co-financement d’investissements, appui-conseil technique et en gestion). Les agroéleveurs membres de la coopérative APLK sont organisés en comités. Ils collectent et transportent le lait jusqu’à la laiterie. Durant la saison des pluies, la production laitière dépasse les 200 litres par jour. En saison sèche, les pâturages sont appauvris et la production chute fortement. La journée se termine par la dégustation de lait caillé et par un repas partagé avec les employés de la laiterie. La mini-laiterie de Koumantou est l’exemple d’une mini-laiterie en pleine expansion, mais elle n’est pas la seule à être soutenue par VSF et le partenaire locale ICD. Au Nord de Bamako, par exemple, la minilaiterie de Banamba n’en est qu’à ses débuts. C’est un jeune homme, Baye Barry, qui en tient les rênes. Le lait se vend bien, de mieux en mieux, mais il faudra encore du temps pour pouvoir investir dans du matériel plus sophistiqué. A Niono, au Nord Ouest de Bamako, Madame Cissé Rokiatou Diallo dirige la laiterie Danaya Nono. Cette laiterie fonctionne depuis 1996 et emploie 7 personnes. Le soutien apporté aux différentes laiteries se fait au cas par cas. Il ne s’agit pas de se baser sur Christiane Collinet (49) « VSF n’assiste pas la population mais l’aide à mettre sur pied des petites entreprises » Christiane Collinet est éleveuse. Mère de deux enfants, elle gère avec son mari une exploitation de vaches blanc-bleu viandeuses et laitières à La Roche, dans la province du Luxembourg. Elle travaille deux jours par semaine à l’extérieur et est présidente provinciale de l’Union des Agricultrices wallonnes. « Cette semaine au Mali avec VSF a été très enrichissante ! J’ai pu rencontrer des personnes très accueillantes et généreuses. Même si elles n’ont pas grand chose, ces personnes nous ont beaucoup donné! Vivre dans un village peul est une expérience extraordinaire. Les habitants du village ont partagé avec nous leur repas et leur logement. Nous avons également pu prendre part à leurs activités quotidiennes et même à la traite. Je suis très heureuse d’avoir eu la chance de partir avec VSF. C’est une ONG qui fait un travail formidable. Ils n’assistent pas la population mais l’aide à mettre sur pied des petites entreprises qui peuvent fonctionner avec peu de fond (ex : mini laiteries, fabriques de savons, …). Un des objectifs de VSF est aussi de soutenir les vétérinaires locaux afin de sensibiliser les éleveurs à l’importance de la vaccination des animaux et de l’alimentation animale. » Photo: Marc De neuville Anne Collinet, première agricultrice wallonne de l’année en 2005, nous prouve une nouvelle fois son dynamisme en participant à un voyage d’échanges entre professionnels laitiers de Wallonie et du Mali. Benoît Robert, fromager à Trois-Ponts, représentait le versant transformation wallon. Ces deux professionnels invités, par l’’ONG Vétérinaires Sans Frontières (VSF) Belgique, à donner et recevoir les connaissances liées à leur métier, ont pu mesurer l’importance de s’ouvrir à l’autre. L’équipe de la Clef des Champs qui a suivi les producteurs wallons au Mali a réalisé un reportage qui a déjà pu être vu sur la Une de la RTBF lors d’une émission spéciale du magazine. Photo: Marc De neuville Périple de deux professionnels laitiers wallons à la rencontre de leurs confrères maliens yMßE<D<EK % $ ) #) un modèle préconçu pour des situations qui sont différentes. " # #' 0 ) ! * & Le soir, nous arrivons à Gerekele, un village peul. Nous y logeons deux nuits. L’accueil est chaleureux et sincère. Christiane et Benoît sont attendus ! Les hommes saluent, les femmes sourient, les enfants sautent de joie, tout le monde est heureux de se rencontrer. Le chef du village nous raconte l’histoire de sa famille. Issu du Nord du Mali, le doyen du village avait l’habitude de parcourir le Sud du pays durant la saison sèche afin de trouver de quoi nourrir son troupeau. Un jour, il y a plus de 20 ans, il a décidé de s’installer ici, à Gerekele. Les terres étaient inoccupées, mais appartenaient au village voisin. Il a demandé l’autorisation pour occuper ces terres avec sa famille. Malgré la méfiance qui règne généralement vis-à-vis des Peuls, « ils nous ont autorisés à nous installer. Cependant, jamais les terres ne pourront nous appartenir», raconte le chef de Gerekele. Lorsqu’on lui demande s’il ne regrette pas de s’être sédentarisé ici, le chef sourit et répond «regardez les enfants, ils sont heureux, il y a un puits, des terres pour faire paître le troupeau, nous pouvons vendre le lait à la laiterie, nous avons accès à l’essentiel ». Les femmes dansent pour nous, Christiane les accompagne. Au petit matin, nous accompagnons les hommes vers le site de traite. Si le lait et les revenus qu’il engendre appartiennent aux femmes, la traite est effectuée par les hommes. Imaginez la surprise de tous lorsque Christiane, calebasse entre les genoux, fait sortir des maigres pis de la vache quelques décilitres de lait. Le lait récolté sera ensuite amené à la laiterie de Koumantou. «A certains égards, le contexte de production du lait ressemble un peu au nôtre, lorsque je travaillais avec mes parents à la ferme » constate Christiane. Au retour, nous parcourons les sites de pâturage. Christiane s’étonne du peu de nourriture disponible dans les champs pour le cheptel. « Comment produire plus de lait avec si peu d’aliments ? ». Nous ne sommes pourtant qu’en début de saison sèche (il reste encore au moins 5 mois sans pluie). Les quelques jours passés dans le village peul de Gerekele resteront pour Christiane et Benoît le moment fort du voyage. «Pouvoir rencontrer les habitants de ce village dans leur intimité, partager avec eux les repas et les activités quotidiennes m’ont particulièrement ému» raconte Benoît. Les conditions de vie des éleveurs peuls ne sont pas faciles, «mais ils se battent pour y arriver, tout comme nous le faisons en Belgique », constate Christiane. Au retour, nous nous arrêtons sur un site d’orpaillage, fréquents dans cette région, les placers constituent des débouchés pour la laiterie. À perte de vue, des trous d’un mètre et demi de diamètre dans lesquels s’engouffrent des milliers d’hommes à la recherche d’or, tentant d’améliorer leur quotidien et celui de leur famille en travaillant inlassablement dans des conditions dangereuses et éreintantes. Dans ce lieu presque lunaire, on peut trouver du lait caillé en sachet vendu par la mini-laiterie de Koumantou. Photo: Marc De neuville Dans la peau d’un éleveur peul Sans investissements importants dans le secteur laitier malien, le lait en poudre reste indispensable pour répondre à la demande en lait de Bamako. Benoît Robert (36) « Nous partageons les mêmes préoccupations malgré des différences fondamentales » Agé de 36 ans, cela fait 10 ans que Benoît développe une micro entreprise fromagère en Ardenne belge. Après des études d’ingénieur industriel en agriculture, l’idée de mettre sur pied une activité agroalimentaire réunissant qualité et respect des produits, s’est rapidement imposée. Dans le contexte actuel de l’industrie agroalimentaire, les difficultés et les obstacles furent nombreux pour démarrer cette production artisanale. Après avoir gagné la confiance et fidélisé une clientèle par l’intermédiaire d’un grossiste, la fromagerie de Benoît s’est dotée d’un petit point de vente à la ferme et la gamme de produits au lait cru se décline maintenant en une dizaine de types de fromages. « Quittant l’opulence des biens de consommation de l’Europe en cette période de fêtes de fin d’année, la vie des habitants du Mali m’est apparue dans tout son contraste. L’accueil et la bienveillance que les habitants nous ont réservés témoignaient d’une chaleur humaine inoubliable. C’est la rencontre avec des maliens qui pratiquent le même métier que le mien qui restera toutefois pour moi une expérience unique. En effet, j’ai pu me rendre compte que nous partagions les mêmes préoccupations malgré des différences fondamentales liées au contexte des productions laitières belges et maliennes (surproduction d’un côté et instabilité voire rareté de l’autre). Le souci de fournir des produits de qualité et les difficultés de les diffuser dans des filières des distributions organisées nous rapproche sans aucun doute. J’ai pu également constater que le lait et ses dérivés restent des éléments fondamentaux de l’alimentation de base de ce pays. Restera aussi dans ma mémoire le constat suivant qui fut mis en évidence par le discours du chef d’un village peul: alors que j’ai pu faire le choix de mon métier de fromager, les Peuls exercent leurs activités de production de lait par nécessité et tradition (tradition du travail du lait qui tend malheureusement à disparaître dans nos pays). Le travail de VSF au Mali m’est apparu comme un accompagnement et un soutien aux initiatives locales respectueux du tissu socio-économique et loin de toute intervention directive. » 2(#( !)'1(' #" $# . '0$ . /#"#))&*! )0 . '1($##'0( ()#*-"! ( *)'(+' 0)0()$%#'#"#)" $# Le projet de Vétérinaires Sans Frontières au Mali VSF Belgique soutient et met en oeuvre des projets de coopération au développement au Mali depuis 1998. Par ces projets, VSF contribue à l’amélioration de la production et de la commercialisation du lait à l’échelle locale, à la mise en place de cabinets vétérinaires et de parcs de vaccination et au développement d’activités génératrices de revenus pour les femmes. Depuis janvier 2008, le projet PRODEL K (abréviation de PROjet de Développement de l’Elevage dans les régions de Koulikoro, Koumantou et Kita) a vu le jour. Ce projet est mené en étroite collaboration avec l’ONG malienne Initiative Conseil Développement (ICD) reconnue pour son expertise dans le domaine de la santé animale et de l’appui technique aux filières avicole et laitière. A terme, ICD gérera seule le projet. Le PRODEL K a pour but d’améliorer les conditions de vie des éleveurs et agro-éleveurs dans une quinzaine de communes du sud du pays. Vétérinaires Sans Frontières met en oeuvre des projets dans 8 pays africains: le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Kenya, le Soudan, l’Ouganda, le Rwanda et le Congo. WWW.VSF-BELGIUM.ORG " %'0$ " )' /*! )0 /*! )0 /#"#) /*! )0 ,,,'#'* ()]mi`\i)''0 . =F@I< La Foire de Tournai: vers une nouvelle décennie de succès Beau succès pour les dixièmes journées internationales de l’élevage et de l’agriculture de Tournai. Nous reviendrons sur les manifestations d’élevage. En nous limitant cette fois à la cérémonie d’inauguration: des exposés politiques certes, mais aussi l’intervention d’un jeune militant syndical de la FWA réclamant diligence et justice dans le traitement des dossiers d’aides à l’investissement financiers et de l’organisation économique. Je dirais que l’agriculture et le marché des produits agricoles nous donnent un exemple plus criant encore de l’échec d’une logique qui laisse le seul marché déterminer les choix et modes de production. I`Z_Xi[ :p[q`b% M. Demotte a assuré que l’agriculture a toujours été au cœur de l’action gouvernementale. En témoigne d’ailleurs le fait qu’au cours de la présente législature, c’est le budget agricole qui a connu, proportionnellement, une des plus fortes augmentations des moyens de paiement. M. Demotte évoque aussi les nombreuses mesures mises «au pays du blanc bleu»: les primes, les réductions de coût, la simplification administrative ou encore les actions de promotion. Avec M. Lutgen, il dit avoir entendu le message adressé aujourd’hui par les acteurs du secteur, concernant la politique régionale d’aide à l’investissement. Nous allons continuer à agir dans un rapport constant entre l’action de terrain et la volonté déterminée d’agir en faveur de la définition d’un cadre plus sécurisant qui assure la pérennité de notre modèle d’agriculture humaine et durable, conclut le MinistrePrésident. La Foire a vu défiler 15.000 visiteurs dans ses allées. Les exposants se disent satisfaits, y compris les nouveaux exposants locaux qui ont décidé de s’y impliquer pour la première fois. La cérémonie d’inauguration comporte traditionnellement un exposé des représentants de différents ministres de l’agriculture et autres autorités (comme le député provincial Gérald Moortgat et le bourgmestre de Tournai), mais aussi cette fois-ci celle d’un enfant du terroir le Ministre-Président Rudy Demotte, et surtout d’un responsable syndical de la FWA en la personne de Jean-Marie Clouet, président de la section régionale de Tournai. Celui-ci a, sur un ton certes humoristique mais non moins résolu, réclamé la mise à jour la plus rapide possible des dossiers AIDA. Il a aussi insisté pour que l’agriculture régionale ne soit pas sacrifiée à la création et/ou l’extension de zonings locaux. Rudy Demotte sur ses terres Instabilité Le Ministre-Président s’est dit conscient de l’instabilité générée par les réformes successives de la Pac, spécialement celle de 2003. Celle-ci a surtout, entraîné une grande volatilité des prix, durement ressentie par des agriculteurs et tout particulièrement ceux gérant une exploitation familiale. Jusqu’à présent, seuls les secteurs du porc et de la pomme de terre, connaissaient cette instabilité. Elle s’est généralisée, mettant les agriculteurs à la merci des fluctuations du niveau des prix. Ce dont ne bénéficie même pas le consommateur, confronté exclusivement aux tendances à la hausse. Dérégulation en cause Le secteur agricole et de l’élevage fait l’amère expérience d’un système hyper-dérégulé, qui marque aujourd’hui également ses limites aux niveaux financier et économique. Alors, dit M. Demotte, il faut se garder des dogmatismes d’où qu’ils viennent. Jusqu’il y a quelques mois, on faisait de l’interventionnisme et de la régulation publics des monstruosités à bannir. On voit aujourd’hui à quelle dérive cela nous a conduits. La crise que subissent nos sociétés dans leur ensemble a rendu incontournable la nécessité de réformer les principes des marchés L’action de Sabine Laruelle La Ministre fédérale de l’agriculture, également en charge de la sécurité de la chaîne alimentaire, était représentée par son Conseiller Philippe Cleiren. Depuis un an, elle s’emploie à ce que les contrôles soient davantage humanisés, à ce que les démarches administratives soient davantage simplifiées, à ce que vos cotisations soient davantage réduites. Lorsqu’elle est arrivée à la tête de ce département difficile, Sabine Laruelle a obtenu un refinancement substantiel de La cérémonie d’inauguration comporte traditionnellement un exposé des représentants de différents ministres de l’agriculture et autres autorités l’Agence (+25 millions d’euros), non pas pour un renforcement des contrôles mais bien pour rencontrer un double objectif:1) de réduire la contribution de toute une série de petits opérateurs, dont les agriculteurs et 2) de modifier le système de bonus-malus dans le cadre de la mise en place de systèmes d’autocontrôles certifiés. C’est ainsi que, pour une contribution initialement fixée à 400 euros pour 2009 pour la production primaire, le refinancement obtenu par la Ministre permettra de ramener, en cas d’absence de système d’auto-contrôle, cette contribution à 100 euros, soit un gain de 300 euros qui induit un principe d’équilibre cher à la Ministre entre responsabilité et confiance (soit une diminution de l’ordre de 50 millions d’euros pour l’ensemble du secteur). Réduction des coûts Depuis le mois de juin, un groupe de travail a examiné une vingtaine de mesures pouvant donner lieu à une réduction des coûts. Au-delà de la réduction des cotisations, trois autres mesures essentielles ont été retenues: le report des tests ESB à l’âge de 48 mois; un arrêt rapide de la vaccination des porcs contre la maladie d’Aujesky et une diminution du nombre de certaines analyses sanguines. Ces mesures représentent une économie de plus de 7 millions d’euros pour les secteurs concernés. Enfin, tous les leviers d’intervention fédérale ont été activés dans le cadre de la lutte contre la FCO. Les objectifs assignés à la campagne de vaccination ont été largement atteints, grâce notamment au professionnalisme Le député provincial, en charge de l’agriculture, Gérald Moortgat, rappelait que la foire est le résultat du travail combiné de 3 opérateurs: la ville de Tournai, l’AWE et la province de Hainaut. Celle-ci est à la tête de «attelage» conduit par Marce Deprez, directeur de la foire. Les récents chiffres Eurostat indiquent qu’en 2008 le revenu agricole belge a chuté de plus de 25 %, Quelques traits de l’intervention de M. Moortgat Si notre but premier reste la promotion de l’élevage, nous attirons cependant un public diversifié, pas seulement issu du monde agricole et attiré à titres divers. Avec la qualité d’organisation, le programme des activités, est par sa diversité et son originalité, sans aucun doute à la base de cette réussite. Placée sous le label de l’«Agriculture durable» la Foire Agricole de Tournai entend promouvoir une agriculture respectueuse du paysage mais / ()]mi`\i)''0 que vous avez affiché. Les modalités de la prochaine campagne de vaccination sont en cours de finalisation et ont été largement concertées avec le secteur. Ainsi la vaccination sera obligatoire via un vaccin fourni gratuitement et une intervention de 2 euros par injection pour les bovins et d’1euros pour les ovins. La livraison de ces vaccins devrait avoir lieu fin février, début mars. M. Cleiren insista aussi sur la volonté de la Ministre d’agir au niveau de l’humanisation des contrôles ainsi que de poursuivre son action en faveur de plus de justice dans le statut social des indépendants. Le représentant de M. Lutgen, l’Ir Auquier, annonça des mesures au niveau d’ISA , dont il devait réserver la primeur à l’Assemblée annuelle de la FWA à Gembloux le 4 février. «La santé de l’homme est le reflet de la santé de la ferme» 99985708/0709 plc jht La «Pays des Collines» dont est originaire le Ministre-Président wallon Rudy Demotte n’est guère éloigné de Tournai et de sa foire agricole. Le président a donc tenu à rendre visite. Déclarant d’entrée comme Ministre-Président du Gouvernement wallon avec mon collègue Benoît Lutgen, je veux vous dire combien la Région wallonne est consciente à la fois de l’importance du secteur et des profondes difficultés qui l’affectent. Car on ne dira jamais assez que, malgré une diminution régulière du nombre d’exploitations, l’agriculture reste un moteur essentiel de l’animation de nos terroirs ruraux. L’agriculture, souci wallon aussi d’un environnement qui ne pénalise pas l’agriculture et les agriculteurs. […] Pour les éleveurs et le public intéressé, les Blancs Bleu Belge se mesureront ainsi que les Pie Noir Holstein. Ces dernières années, le visage de l’agriculture change fondamentalement. Les récents chiffres Eurostat indiquent qu’en 2008 le revenu agricole belge a chuté de plus de 25 %, constatant par ailleurs que le revenu agricole belge s’est fortement détérioré en une décennie suite à la chute des prix du lait et des céréales ainsi qu’à la hausse des coûts de l’engrais, de l’alimentation du bétail et de l’énergie. Des pistes de diversification sont proposées aux agriculteurs: agriculture biologique, filières courtes, tourisme à la ferme. Toutes ces alternatives servent surtout d’appoint.[…] Plus que jamais, chercheurs et conseillers économiques doivent nous permettre d’évoluer vers une agriculture: - qui limite de façon scientifique ses intrants (engrais, produits phytosanitaires, aliments achetés, …) - qui répond à ses besoins propres (aliments produits à la ferme, valorisation maximale des effluents) et -qui est attentive à l’évolution des attentes du consommateur (filières courtes, produits de niche, initiatives environnementales, produits de biomasse, …). […] Il ne faut pas oublier que l’agriculture reste l’activité humaine la plus importante pour le maintien de la vie sur terre. C’est en substance la teneur du livre d’un expert-consultant agricole auprès de l’Union Européenne qui titrait par ailleurs «La santé de l’homme est le reflet de la santé de la terre!». Il s’agit-là d’une phrase pleine de sagesse prononcée il y a 2.500 ans par Héraclite! 8CTKoVoFG(TCPEGVGUVoGGP$GNIKSWG &oLiRNWUFG*CUGOoU 4oFWKVNCVCTGVGTTG 6TpUJCWV4GXGPW(KPCPEKGT %QPUWNVG\XQVTGCITQPQOGFGUWETGTKG UQWTEG+6$ ()]mi`\i)''0 0 9FM@EJ Comptabilité des fermes à orientation viandeuse Dans le cadre du 14ème Carrefour des Productions Animales, Bernard Maréchal, conseiller de gestion au CGTA - le centre de gestion et de technique agricole de la Fédération Wallonne de l’Agriculture - était invité par la Faculté d’Agronomie et le Centre de recherche Agronomique de Gembloux 0 entretenir l’auditoire du Senghor sur les évolutions économiques et les caractéristiques de la production de viande bovine en Wallonie. Le thème de ce carrefour était «Produire plus et mieux avec moins». La recherche de diagnostic préalable à laquelle s’est livré le techniciencomptable était un liminaire aux autres exposés de la journée qui cadrait parfaitement avec l’objectif qui lui était assigné. Les chiffres, qui suivent, présentés par Bernard Maréchal dans son exposé, sont issus de la moyenne des résultats de 227 exploitations pratiquant exclusivement de la vache allaitante (pas d’autre production bovine pour influencer les chiffres) situées dans les régions: Ardenne, Famenne et Jurassique. Aucun critère de race n’a été retenu. est de 87.80 soit 1.21 vache par hectare de superficie fourragère. Le nombre d’UGB (unité gros bétail) total est 168.3 soit une charge moyenne de 2.31 UGB/ha de superficie fourragère. Exprimé par vache ce chiffre représente 1.92 UGB. L’exploitation viandeuse possède un quota primes vaches allaitantes de 84.3 unités soit une couverture pour 96% des vaches présentes. Situation de l’exploitation viandeuse en 2007 Résultats techniques La superficie moyenne exploitée est de 81.3 ha dont 89% sont occupés par des fourrages. Le maïs cultivé dans une faible proportion soit 5.8% est présent dans 78% des exploitations. Le nombre moyen de vaches par exploitation Le nombre de naissances moyen enregistré est de 85.88 soit un taux moyen de 0.978 veauné par vache présente Le taux le plus faible enregistré se situe à 67.8%. Le nombre moyen de morts représente un total annuel de 14.28 bêtes par exploitation (toutes catégories confondues) soit une moyenne de 16.62% sur le nombre de naissances. Les écarts enregistrés au niveau mortalités sont très importants puisqu’ils s’étalent de 1.1% à 52%. Le nombre moyen de bêtes vendues est de 62.16 par exploitation soit 72.38% du nombre de naissances. Le tableau ci-après reprend la répartition des ventes par exploitation (exprimée en pourcentage). La majorité des exploitations pratique la vente de bétail maigre: 33 % des ventes se font sous forme de taurillons dont l’âge se situe entre 7 et 12 mois alors que seulement 9% des ventes sont des taureaux gras. A noter que seulement 17% de l’échantillon pratique un engraissement partiel ou total. La vente des veaux à la naissance ne représente que 5%. La grosse majorité des ventes vient des vaches de réforme avec un taux de 38% . Le taux de réforme hors mortalités est de 26.7 %. Résultats économiques Production brute par vache La production brute de viande tient compte des différents mouvements au cours de l’année (ventes, achats, mortalités) mais également des différences d’inventaires, elle n’est donc pas uniquement le fruit de la vente de bétail. Elle peut donc être forte- ment influencée par les éléments cités ci-avant. En moyenne la production de viande/vache est de 1014 euros. Le second élément qui intervient dans la production brute est la prime vache allaitante (toujours prise en considération car la seule à être couplée à ce jour. Le tableau ci-après montre une dispersion de la production brute/vache (chaque point étant une exploitation (viande +prime)). En moyenne la production brute est de 1239 euros/vache/an. La production brute est très variable d’une exploitation à l’autre et le tableau ci-avant nous montre des chiffres extrêmes allant de 390euros à 2217euros par vache et par an. Soixante deux pourcents des exploitations se situent entre 1000 et 1500 euros de production brute/vache. Vingt-trois pourcents sont en-dessous de 1000 euros et seulement 15% ont une production brute/vache supérieure à 1500 euros. Coûts de production par vache Les coûts de production par vache se répartissent sous trois formes: - les coûts variables = concentrés, fourrages propres et achetés, frais vétérinaires, d’insémination et divers frais directs affectés au bétail(arsia, herd book…). - les coûts de structure = fermages, énergie, entretien et réparations et les frais généraux. - les coûts d’amortissements des différents investissements (bâtiments, matériel et autres) Le total des coûts de production d’une vache allaitante en 2007 était de 1077 euros. Le tableau ci-avant montre la répartition de ceux-ci: les coûts variables (' ()]mi`\i)''0 représentent 55% de l’ensemble, les coûts de structure 26% et les différents amortissements 19%. Les coûts variables sur lesquels l’agriculteur a toujours une influence directe se répartissent comme suit: euros/vache (écart de 7 à 792 euros/vache). Les frais alimentaires (concentrés+fourrages) de 423 euros/vache représentent à eux seuls 70% des frais variables et 39.3% des coûts totaux/vache. Les frais vétérinaires sont en moyenne à 143 euros/vache. A signaler de très grands écarts au niveau de ce poste allant de 8 à 276 euros/vache. Le critère race a bien sûr une grande influence mais des chiffres très La marge brute 1 équivalente à 643 euros/vache est le solde de la production brute de laquelle les frais variables sont retirés. La marge brute 1 représente pratiquement la moitié de la production brute. La marge brute 1 est souvent l’élément retenu pour le calcul de production supplémentaire. La marge brute 2 ou EBE égale à 368 euros est le résultat du calcul: marge brute 1 - coûts de structure. Le revenu agricole est égal à la marge brute 2 - les amortissements ou production brute - les coûts totaux. Il se situe pour l’année 2007 à 164 euros/vache soit 13.2% du niveau de production brute. Pour simple information, il faut souligner le revenu hors prime/vache qui en 2007 se situait à - 61 euros. Ceci pour rappeler la nécessité du maintien des hauts par rapport à la moyenne sont souvent révélateurs de troubles sanitaires graves dans le bétail. Les coûts de structure, plus difficiles à maîtriser par l’agriculteur représentent 26% des coûts totaux. Les coûts en amortissement, résultat des investissements de l’agriculteur représentent 19% de l’ensemble des frais soit 204 aides à l’avenir. Marges brutes et revenu Trois notions de revenu sont retenues: Evolution au cours des 5 dernière années en Ardenne Les chiffres et tableaux qui suivent sont le reflet de l’évolution d’environ 150 exploitations viandeuses spécialisées situées 9FM@EJ en région «Ardenne»suivies et encadrées par le CGTA. Structure de l’exploitation Entre 2003 et 2007, la superficie des exploitations a augmenté de 6.7 ha sur cinq ans soit une augmentation moyenne de 1.34 ha par an et par exploitation. Le nombre de vaches allaitantes est également en progression avec une augmentation de 4.1 unités pour la même période. Production par vache La production brute par vache passe de 1507 euros en 2003 à 1231euros en 2007 soit une diminution de 276 euros. Les années 2005 et 2007 sont particulièrement faibles. C’est surtout la production de viande qui influence les chiffres à la baisse. La recette issue de la prime est en légère baisse et passe de 235 euros en 2003 à 214 euros en 2007. La modulation intervient pour une part dans la diminution du niveau de recette prime. Coûts de production Entre 2003 et 2007, les coûts de production sont passés de 922 euros à 1093 euros par vache soit une augmentation de 171 euros sur 5 ans ou 34.2 euros par an et par vache. Ce sont surtout les coûts variables qui augmentent le plus:101 euros par vache sur 5 ans. Les charges de structure: 45 euros sur 5 ans et les amortissements 24 euros sur 5 ans évoluent également mais dans une moindre mesure. Revenu agricole/vache potentiel génétique ou avec engraissement du cheptel). Entre 2003 et 2007 le revenu agricole par vache subit une forte diminution passant de 584 euros à 138 euros. Les années 2003 et 2004 présentaient un bon niveau de revenu. L’année 2007 peut être classée de particulièrement faible. minue suite à une augmentation du taux de mortalité et une dimi- Prix de vente du bétail Entre 2003 et 2007 les prix de vente moyens ont progressés de 36 euros en moyenne par tête vendue. Les vaches de réforme enregistrent une augmentation moyenne de 90 euros, les taurillons diminuent de 36 euros. Les taureaux gras aug- Nombre de vaches et rentabilité nution de la fécondité. Certains facteurs tels que mentent de 121 euros (carcasses plus lourdes en général). Le revenu/vache est directement lié au nombre de vaches. Les petites exploitations avec 37.7 vaches ont un revenu moyen de 87euros /vache. Les exploitations de grande dimension avec 189 vaches enregistrent un revenu moyen de 281 euros /vache. Mortalité et Fécondité Deux facteurs influencent fortement le niveau de production brute par vache - le pourcentage de mortalités exprimé dans les comptabilités du CGTA est le rapport entre le total des mortalités de l’année divisé par le nombre de naissances de la même période. En 2003, les mortalités représentaient 12%. En 2007, celles-ci représentent 17.1% soit une augmentation de 5.1%. L’année 2007 enregistre à elle seule une progression de 3.1% (FCO?) - le taux de fécondité exprimé par le rapport entre le nombre de naissances divisé par le nombre de vaches. Entre 2003 et 2007, il a baissé de 5.7%. Quelques facteurs influençant la rentabilité Pourcentage de mortali- tés et revenu agricole/ vache Prix de vente du bétail et revenu agricole/vache. Le tableau ci-avant montre la relation directe entre le taux de mortalité et le revenu agricole par vache. Les exploitations présentant un taux moyen de 6.7% de mortalités enregistrent un revenu agricole de 271 euros par vache alors que celles qui présentent un taux élevé de mortalités soit 37% ont un revenu moyen de -60 euros par vache. Comme le montre le tableau ci-après, le revenu agricole/vache est fortement lié au niveau de prix de vente par exploitation. Pour les exploitations avec un faible prix de vente (641 et 882 euros/tête) le revenu/vache est négatif. Le revenu le plus élevé est obtenu par les exploitations où le prix de vente moyen est le plus favorable (exploitation soit avec un haut prix de vente moyen par tête, pourcentage de mortalité, nombre de vaches par exploitation influencent directement le revenu par vache. Conclusions Le revenu agricole par vache allaitante s’est fortement dégradé au cours des cinq dernières années. Les coûts de production augmentent chaque année en moyenne de 34 euros par vache et par an au cours des cinq dernières années. Malgré une légère augmentation des prix de vente du bétail, la production brute par vache di- YRXVOHFKRL[ YRXVOHFKRL[ 681$52OHSUpFRFHSHUIRUPDQW #" # )." ""! # )." $! 02%<OHSRO\YDOHQWKDXWUHQGHPHQW ## # )." ()! # )." (! 7$;;2$OHWRSGHVDFDWpJRULH #$ # ).." ((!."" ,!- + ." %&! 68%,72OHQGHVPDwVSRLGVORXUGV #% # )." &'!/* " #% $!$% &!!$$ &!!$""! 99985667/0509 plc jht ()]mi`\i)''0 (( @ E K < I E 8K @ F E 8 C Echec d’une conférence ministérielle contre la faim dans le monde La FAO: pour une révision des politiques en agrocarburants Beaucoup d’engagements, quelques dons charitables, mais de plan concret pour lutter contre la faim dans le monde. La Conférence ministérielle qui s’est tenue à Madrid fin du mois dernier sous l’égide de l’ONU, n’a abouti qu’à un vague projet «d’alliance globale». La production d’agrocarburants a triplé entre 2000 et 2007: elle représente aujourd’hui 2% de la consommation globale des combustibles pour le transport. Même si la baisse des prix du pétrole provoque un ralentissement de la demande de cultures pour les biocarburants, la FAO s’attend à une tendance générale à la hausse dans les prochaines décennies. Faisant ainsi grimper le prix des denrées alimentaires. La crise financière représente une menace supplémentaire pour la sécurité alimentaire mondiale, a mis en garde Jacques Diouf, le directeur de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à l’ouverture du sommet de Madrid qui n’est pas parvenu à concrétiser les promesses de la réunion de juin à Rome de réduire de moitié d’ici 2015 le nombre de personnes souffrant de la faim. Le premier ministre espagnol, José Luis Zapatero, a indiqué que son pays va apporter 200 millions d’euros par an sur les cinq prochaines années pour les politiques publiques en faveur de l’agriculture et de la sécurité alimentaire et qu’une quinzaine de pays s’étaient déjà engagés à verser un total de 5,5 milliards de dollars, sans toutefois indiquer la liste des donateurs. Il a également rappelé l’engagement de l’Union de mobiliser un milliard d’euros pour contribuer à la sécurité alimentaire dans les pays en développement durant la période 2008-2010. Les experts estiment qu’il faudrait entre 25 et 40 milliards de dollars par an pour assurer la sécurité alimentaire mondiale et éradiquer la faim, selon des chiffres cités par M. Zapatero. La «déclaration de Madrid» La centaine de pays participants ont signé une déclaration («déclaration de Madrid») aux termes de laquelle ils approuvent l’engagement de « consultations » pour établir une « alliance globale pour l’agriculture, la sécurité alimentaire et la nutrition » qui pourrait être formellement lancée lors d’un prochain sommet de la FAO. D’aucuns espèrent que la future « alliance globale » servira à « remettre à plat le système » Le premier ministre espagnol, José Luis Zapatero en matière de lutte contre la pauvreté. « Il n’existe pas aujourd’hui d’outil, de lieu qui rassemble les acteurs du développement. Il y a la FAO et l’Organisation mondiale du commerce, avec des positions diamétralement opposées. Il faut réunir ces acteurs, y ajouter la société civile et construire un consensus sur ce qui marche pour lutter contre la faim ». Le directeur général adjoint de l’Organisation mondiale du commerce, Harsha V. Singh, a souligné, pour sa part, que l’OMC accordait des flexibilités aux pays en développement pour aborder les questions de sécurité alimentaire, y compris par des initiatives nationales comme celles concernant les semences, les engrais et l’attention à porter aux petits agriculteurs. Réunion au Sommet sur l’agriculture en avril C’est l’Italie qui préside cette année le «G8», groupe des pays les plus industrialisés du monde. Elle compte à ce titre organiser une réunion sur l’agriculture, élargie à six pays émergents. La réunion des ministres de l’agriculture du G-8 (Etats-Unis, Russie, Allemagne, Japon, France, Canada, Royaume-Uni, Italie) sera élargie à ceux du G-5 (Brésil, Chine, Inde, Mexique et Afrique du Sud) ainsi que de l’Egypte et se tiendra du 18 au 20 avril dans la région de Trévise. Participeront également à cette rencontre le ministre tchèque, dont le pays assure la présidence de l’UE, la commissaire européenne à l’agriculture Mariann Fischer Boel, de même que les responsables d’agences de l’Onu (FAO et Programme alimentaire mondial) et de la Banque mondiale. L’objectif du G-8 élargi sur l’agriculture est d’élaborer une stratégie commune pour « limiter l’impact » des crises alimentaires et préparer un document qui sera soumis au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du G8 qui se tiendra en juillet, a expliqué le ministre italien de l’agriculture, Luca Zaia. Selon un document du ministère italien, la rencontre se concentrera notamment sur « l’augmentation de la productivité dans les pays en voie de développement et le renforcement des zones rurales ». M. Zaia a également annoncé qu’il évoquerait avec ses homologues la protection des appellations des produits du terroir. « Aujourd’hui, sur dix produits Made in Italy achetés sur le marché international, un seul est vraiment fabriqué dans la péninsule », a-t-il affirmé, évoquant le faux parmesan ou le prosecco (vin blanc pétillant). La FAO, organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, vient de publier un rapport dans sa publication «La situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture». Trop d’incitants aux biocarburants Pour la FAO, les incitants aux biocarburants sont trop nombreux. « Les occasions pour les pays en développement de tirer un meilleur parti de la demande de biocarburants seraient favorisées par la suppression des subventions agricoles et des barrières commerciales qui créent un marché artificiel et ne profitent actuellement qu’aux producteurs des pays de l’OCDE, au détriment de ceux des pays en développement », fait valoir Jacques Diouf, le directeur général de la FAO. D’autres mesures de soutien contribuant à la poussée vers les biocarburants liquides, telles que l’obligation d’ajouter une part de biocarburants aux combustibles fossiles et les incitations fiscales, ont créé une crois- sance artificielle de la production d’agrocarburants. Ces mesures, qui ont des coûts économiques, sociaux et environnementaux élevés, devraient être également révisées, selon le rapport. La production d’agrocarburants peut être source de revenus et d’emplois si l’on aide les petits agriculteurs particulièrement démunis à élargir leur production et accéder aux marchés, estime également la FAO. Toutefois, côté risques, la sécurité alimentaire constitue une grave préoccupation : les prix élevés des denrées agricoles ont déjà un impact négatif sur les pays en développement fortement dépendants des importations pour satisfaire leurs besoins alimentaires. Critères de durabilité L’utilisation et la production croissante de biocarburants ne contribueront pas forcément à réduire les émissions de gaz à effet de serre autant que prévu, indique par ailleurs la FAO. Si certains agrocarburants, comme ceux tirés OMC: le Brésil fait pression sur Obama N’ayant jamais vraiment accepté l’échec du cycle de négociations OMC de Doha, le Brésil compte sur le nouveau président américain pour la relance. Le mois dernier, le porte-parole du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a assuré que Barack Obama souhaitait travailler avec le Brésil dans le domaine des biocarburants et s’était engagé à faire progresser les négociations de l’OMC. Le président brésilien et son homologue américain se sont entretenus une vingtaine de minutes au téléphone et ont prévu de se voir en mars à Washington, a précisé le porte-parole. Le président américain pourrait quant à lui se rendre au Brésil entre juillet et septembre, mais aucune date n’est fixée pour l’instant. Dans son allocution radiodiffusée hebdomadaire, le président brésilien avait appelé M. Obama à ériger ,&!$%*# !6.3*:2)7 92)%401/&%3/+1) #%1+9392()-+019'/')283%1(+5)2 %*'* "!"' 5%,1), "(% " ). "9-/+. "% #% "(% &' '* "!#" ). ). "9-/+.'/-0/29()!! $ () ()]mi`\i)''0 du sucre, peuvent engendrer des émissions de gaz à effet de serre bien inférieures, ce n’est pas le cas de nombreux autres. Selon le rapport, le plus grand impact des biocarburants sur les émissions de gaz à effet de serre dérive du changement d’utilisation des terres. Des critères de durabilité basés sur des normes reconnues à l’échelle internationale pourraient aider à améliorer l’empreinte écologique des biocarburants, mais ils ne devraient pas créer de nouvelles barrières commerciales pour les pays en développement. Davantage, la FAO relève enfin que les biocarburants de deuxième génération, en cours de développement, ne sont pas encore disponibles sur le marché. Ils sont tirés de la biomasse lignocellulosique (notamment pailles, tiges, feuilles, résidus de foresterie) et pourraient améliorer l’équilibre entre énergie fossile et gaz à effet de serre. « La balance semble pencher davantage en faveur des dépenses orientées vers la recherche-développement, en particulier sur les technologies de seconde génération, qui, à condition d’être bien conçues et mises en œuvre judicieusement, s’annoncent très prometteuses en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, allégeant la pression sur la base de ressources naturelles », souligne M. Diouf. )3 "!"' 5%,1), en priorité de son mandat le cycle de Doha, actuellement dans une impasse. Interrogé sur une chaîne britannique, M. Lamy, directeur général à l’OMC, a réaffirmé qu’il ferait de son mieux pour « répondre à la détermination collective des membres de l’OMC, qui est d’essayer de conclure (le cycle de Doha) cette année ». « Je crois – avec encore quelques incertitudes s’agissant de la position américaine – je crois que cela reste possible », a ajouté le directeur général de l’OMC. (''"(% "!#" &' '* '%+&* )* N° 93 12 février 2009 Journal officiel de la Fédération des Jeunes Agriculteurs F é d é r a t i o n d e s J e u n e s A g r i c u l t e u r s - C h a u s s é e d e N a m u r, 4 7 - 5 0 3 0 G e m b l o u x T é l . 0 8 1 / 6 0 . 0 0 . 6 0 - F a x 0 8 1 / 6 0 . 0 5 . 2 7 - E - m a i l : f j a @ f w a . b e - S i t e : w w w. f j a . b e A la Une Assemblée annuelle de la FWA : après les promesses, la FJA veut des actes Vivement interpellé sur la problématique AIDA-ISA par notre Président Stéphane Pierrard lors de l’Assemblée annuelle de la FWA la semaine passée, le Ministre Lutgen n’a pas manqué de réagir en annonçant certaines avancées. La première d’entre-elles concerne le paiement des aides. Le Ministre nous a affirmé que pour les dossiers AIDA acceptés, complets et en ordre de paiement, celui-ci interviendrait avant la fin février. Pour les suivants, le Ministre nous annonce que dès que la demande d’aide sera jugée favorable et complète, le paiement pourra se faire dans le mois qui suit. Pour les dossiers refusés, le Ministre n’a pas hésité à rappeler que les recours sont possibles. Là par contre, la question des délais de réponse reste encore et toujours en suspend. Monsieur le Ministre, priorité aux dossiers de premières installa- tions ! Selon le Ministre, sur les 2100 dossiers AIDA rentrés, plus de 1700 sont traités et on se situerait à 55% de dossiers notifiés favorables. Pourcentage qui, selon la FJA, aurait dû être bien plus élevé tant les motifs de refus sont sordides. Concernant ISA et le matériel de remplacement, le Ministre a bien précisé que celui-ci serait éligible aux aides si le matériel remplacé avait plus de 10 ans (7 ans pour les CUMA). L’augmentation de la capacité de production de 25% étant justifiable après 10 ans. Sur ces points, nous ne pouvons qu’espérer qu’il n’ait pas parlé trop vite! Nous souhaitons donc que les arbres de décisions concernant le matériel de remplacement soient adaptés en ce sens et que les formulaires soit rapidement disponibles. J’ose espérer que nous n’aurons plus à aborder ces points lors de notre congrès du 5 mars. Les beaux discours doivent être traduits en actes ! Autres chiffres dans l’actualité, ceux relatifs au fonds des quotas. La quantité libérée fin 2008 est similaire à l’année précédente, soit près de 26 millions de litres. Par contre, la demande est en forte baisse (35%). Les jeunes devraient dès lors recevoir une quantité proche des 30 000 litres. Cette demande en baisse est symptomatique de malaise dans le secteur laitier. Ce malaise a encore pu être ressenti lors de la réunion d’Henri-Chapelle. Si le secteur du lait est en crise, les autres secteurs n’en sont pas moins en difficultés. C’est pourquoi, il est plus que jamais nécessaire d’avoir une FJA forte et solidaire. A l’approche des élections de nos Comités provinciaux et nationaux, j’en appelle à toutes et à tous pour vous investir dans la défense de notre agriculture. Cette année, les élections se jouent également à d’autres niveaux. Nous avons donc plus que jamais besoin de porte-paroles investis. Commission viande Précision L’AFSCA nous demande de préciser, comme nous l’a expliqué Alain De Bruyn, que la certification de l’exploitation conformément au guide sectoriel diminuera les contrôles AFSCA que vous pourriez avoir, mais ne les supprimera pas. ASSEMBLEE ANNUELLE de la FJA /H-HXGLPDUVjO·(VSDFHVHQJKRUGH*HPEORX[ $JULFXOWXUHFRPPHQWWHQLUOH&2Ì7" K $FFXHLOSDU*UÚJRU\(WLHQQH6HFUÚWDLUH $FFXHLO JÚQÚUDOGHOD)-$ K 1RVH[SORLWDWLRQVDXMRXUGಫ 1RVH[SORLWDWLRQVDXMRXUGಫKXL TXHOVFRì TXHOVFRìWVSRXUTXHOOHVSURGXFWLRQ" SDU $QGUÚ /HGXU HW 0LFKHO 0DWKLHX &HQWUH GH *HVWLRQ HW GH 7HFKQLTXH$JULFROH 'LDJQRVWLF ÚQHUJÚ QHUJÚWLTXH YHUV GHV ÚFRQRPLHVSRXUOHVDJULFXOWHXUV SDU 6DQGULQH 'XIRXUQ\ &KHIGHSURMHW ELRÚQHUJLHV GH OಫDVEO 9DOELRP YDORULVDWLRQ (OHYDJHV ERYLQV FRPPHQW OLPLWHU OHV GÚSHQVHVGಫ SHQVHVGಫLQWUDQWVDOLPHQWDLUHV SDU/ÚRQ)DEU\5HVSRQVDEOHGXVHUYLFH WHFKQLFRÚFRQRPLTXH GH Oಫ $VVRFLDWLRQ ZDOORQQHGHOಫÚOHYDJH 9DORULVDWLRQGHVHQJUDLVGHIHUPHHW ÚFRQRPLHV SDU 3LHUUH /X[HQ ,QJÚQLHXU DJURQRPH HW'LUHFWHXUGH$JUDRVW ,QWHUQHWFDOFXOHUOHFRì ,QWHUQHWFDOFXOHUOHFRìWGHVHV PDFKLQHV SDU 2OLYLHU 0LVHUTXH DVVLVWDQW DX &HQWUH GH 5HFKHUFKHV DJURQRPLTXHV GÚSDUWHPHQW*ÚQLH UXUDO K &RQFOXVLRQ SDU6WÚSKDQH 3LHUUDUG3UÚVLGHQWQDWLRQDO GHOD)-$ K %XIIHWRIIHUWSDU Oಫ$3$4: 'ÚEDW DYHFOಫDVVHPEOÚH DQLPÚ SDU7KLHUU\-RLH ,QWHUYHQWLRQ GH 0PH 6DELQH /DUXHOOH 0LQLVWUH IÚGÚUDOH GHV 30( GHV ,QGÚSHQGDQWV GH Oಫ$JULFXOWXUH HW GH OD 3ROLWLTXH6FLHQWLILTXH ,QWHUYHQWLRQ GH 0U %HQRßW /XWJHQ 0LQLVWUH ZDOORQ GH Oಫ$JULFXOWXUH GH OD 5XUDOLWÚ GH Oಫ(QYLURQQHPHQW HW GX 7RXULVPH '( 12 février 2009 Avec le soutien Avec le soutien de : La FJA voyage! De la fourche à la fourchette, la Province de Namur n’a fait qu’un pas ! Fort d’une expérience enrichissante l’année passée, le comité de la Province de Namur a une fois de plus choisi Agritour pour une journée de détente à la découverte de notre terroir ce dimanche 1er février. C’est toujours avec un grand bonheur et enthousiasme que nous entendons notre réveil sonner le dimanche matin… surtout lorsqu’il s’agit de retrouver nos amis de la FJA ! Le car a donc procédé au « ra- massage des membres » sur la route de Ciney à Andenne. C’est à Villers-le-Bouillet qu’ a eu lieu notre première halte pour visiter une petite entreprise familiale : « Les délices de Marie ». Nous avons découvert les activités de ce couple qui s’est lancé dans les boissons à base de pommes : jus de pommes, mousseux méthode champenoise, vinaigre aromatisé… La petite entreprise s’est diversifiée pour travailler avec d’autres fruits : framboises, poires et autres. En route ensuite vers HorionHozémont où nous attend M. Joseph Delvaux, producteur de sirop de liège artisanal. Une fois la visite et les explications de la fabrication terminées, place à la dégustation du sirop, mais aussi du choco et de grappa au sirop de Liège ! Voilà un apéro qui tombe à point ! Les estomacs commencent à gargouiller, rendez-vous à la ferme d’Artagnan, où nous avons pu nous rassasier grâce à la production de ces éleveurs transformateurs de canards, oies, volailles. L’oie à l’instar de visé nous a bien réchauffé ! Arrivée sur le haut plateau de Herve dans un froid glacial, que Monsieur Munnix a tenté de nous faire oublier par un accueil chaleureux ! Cet agriculteur laitier transforme 30.000 litres de lait par an en fromage de Herve, le vrai, le bon, le typique ! Visite de l’atelier de production, de la cave très … odorante et des étables. Nous terminons la journée par la visite de la brasserie Graindorge à Hombourg. Nous avons tous beaucoup apprécié l’histoire de ce village peu commun et avons pris un malin plaisir à découvrir les Brice et les Youp… noms des 2 bières créées dans cette brasserie. Vous pouvez également y faire brasser une bière tout spécialement pour vous ou pour un événement particulier… mais attention : minimum 16.000 litres ! Le souper qui nous attendait à l’étage de la brasserie nous a ravi : des boulets à la liégeoise avec dégustation des bières artisanales. Les filles se souviendront longtemps de l’assiette des desserts ! Une très bonne journée, certes dans le froid mais surtout dans la bonne humeur et avec l’intérêt des jeunes agriculteurs pour ces activités de diversification. Pour la Province, Nathalie Marijsse Excursion : l’Allemagne pour la province de Luxembourg Ce 19 novembre, le comité provincial Luxembourgeois a organisé une journée de visite en Allemagne. Visite d’un élevage de pies noires et bruns bavarois le matin, et d’une exploitation pourvue d’une station de bio-gaz qui trait 12.000.000 litres à l’aide d’un carrousel de 42 places. Sept heures, le départ est imminent mais le président manque à l’appel ! Quelques minutes d’attente et enfin il arrive en bonne compagnie afin d’éviter que les membres se déshydratent durant le voyage. Vers dix heures, nous entrons en Allemagne mais nous som- mes perdus !Nous arriverons enfin à destination, dans l’exploitation mixte de Monsieur et Madame Brigitte et Herbert Peters à Erkelenz. Cette exploitation compte +/- 100ha et est constituée d’un élevage de pies noires et d’un élevage bruns bavarois. Le troupeau comporte 70 vaches laitières pour un quota de 640 000 litres. Après cette visite fort intéressante nous avons été nous restaurer. Pas facile pour nos membres de se faire comprendre en allemand ! Heureusement que certains mots sont universels !!!! L’après-midi, nous nous sommes rendu dans l’exploitation laitière de Monsieur Willy Brunen près de Viersen. Celle-ci compte plus de 1000 vaches laitières qui sont traites dans un carrousel de 42 places. Le quota s‘élève à plus de 12.000.000 litres ! L’exploitation est équipée d’une station de biogaz. Nous avons regagné notre province avec en tête pleins d’images des fabuleuses exploitations visitées. La journée s’est terminée autour d’un souper offert par le comité provincial. Un grand merci à notre guide Monsieur Müllens pour ses tra- ductions, merci également au comité, à notre permanente et à toutes les personnes présen- tes lors de cette journée idéal pour le vignoble et une consistance facile pour creuser des caves. lui-ci produit des pommes de terres, des oignons… Nous avons surtout discuté de son fonctionnement, notamment de sa manière de gérer au mieux la crise actuelle des prix. Il nous a expliqué le système des coopératives, ainsi que leur suivi précis des dossiers au niveau des syndicats agricoles et l’influence qu’ils ont au niveau politique. Pour le comité de la province de Luxembourg, Aude Bernes Province de Liège : week-end en champagne Après des réveils difficiles, ou une nuit blanche pour certains, le départ était déjà haut en couleur. Dans le car après un copieux petit déjeuner, les petites blagues commencent pendant que certains dorment profondément. Vers 11 heures, nous arrivons à Reims pour notre repas de midi ainsi qu’une petite visite : la cathédrale, le marché de noël et divers magasins. Nous prenons ensuite la direction de Cramant, un petit village de 900 habitants, situé au cœur de la côte des Blancs. Son nom signifie « Mont des craies » : le sol de sédiments crayeux assure un excellent drainage des eaux de pluie et joue un rôle régulateur de température. Sa couleur blan- che réfracte la lumière et la chaleur, ce qui contribue à la maturation rapide du raisin. L’entrée du village est marquée par une bouteille de champagne de 8 mètres, de nombreuses enseignes de viticulteurs s’y succèdent. Notre voyage nous amène dans le vignoble de Voirin-Jumel, sur le mont de craie. Lors de cette visite la propriétaire nous montre toutes les étapes de la production de champagne. La première étape fut la vigne. L’exploitation possède 11 ha situés principalement dans la côte des Blancs. Un hectare coûte 1 million d’euros, et il faut un homme par hectare pour effectuer tout le travail de l’année. Elle nous montre également comment tailler la vigne. Ils ont le statut de récoltant, de manipulant et de vendeurs. Il leur est alors interdit d’acheter du raisin. Le champagne Voirin-Jumel est et sera donc toujours issu des mêmes vignes. La suite de notre visite nous conduit dans la salle de pressage, de fermentation et d’embouteillage. Lors de ce petit circuit, tous les procédés de fabrication nous sont expliqués. Cette découverte du vignoble est faite le verre à la main : nous dégustons différents champagnes avec de petits mets en accompagnements. À la fin de cette visite, nous prenons la direction de notre auberge. Après de nombreu- ses questions, nous sommes tous surpris de la découvrir. Découvrant ainsi le salon, qui sera animé toute la nuit par deux fans de schtroumpfs améliorés. Le dimanche matin, le réveil fut folklorique suite à une nuit blanche pour certains et … une bonne cuite pour d’autre ! Nous prenons la direction d’Epernay. Les plus courageux visitent. La ville compte autant de kilomètres de caves que de voirie : 110 km contre 130. Les premières caves ont été creusées au 18° siècle. Leur profondeur moyenne est de 20 mètres. La craie, omniprésente dans le sol de la région, a un double avantage : un sous-sol ') 12 février 2009 La suite du voyage nous amène à la « maison de champagne De Castellane » qui est tout à fait différente du vignoble visité la veille. Cette maison ne possède pas de vignes, tous les raisins sont achetés. Elle réalise la transformation du raisin en champagne (cuverie, élaboration du mou, embouteillage, vieillissement). Les spécificités de cette maison : une énorme production de champagne et le stockage des bouteilles dans les caves creusées à 40 m sous la ville d’Epernay. Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés chez un jeune agriculteur français. Ce- Pour conclure, je tiens remercier tous les participants pour la bonne humeur (vive le schtroumpf !) ainsi que Joël notre super chauffeur, mais aussi particulièrement Céline et Gary pour la bonne organisation de ce voyage Agritour. Cécile Collin, Secrétaire provinciale Débat autour de l‘avenir des quotas laitiers à Henri-Chapelle Vous étiez nombreux à avoir répondu à l’invitation de la FJA provinciale de Liège, ce vendredi 30 janvier à Henri-Chapelle, afin d’écouter et de participer à un débat assez contradictoire sur l’avenir des quotas laitiers. En guise d’introduction, le président provincial, Gary Vanvinckenroye a rappelé les résultats d’un sondage réalisé auprès des producteurs laitiers de la région. Résultats déjà présentés à Remouchamps la semaine précédente mais qui indiquent que près de la moitié des producteurs laitiers interrogés se disent prêts à produire davantage si cela leur permet d’être plus compétitifs. Produire plus oui, mais à quel prix ? La question est sur toutes les lèvres en ces temps plus que difficiles pour le secteur laitier. Le système des quotas laitiers doit-il être défendu à tout prix? Quelles sont les alternatives qui se présentent aux producteurs ? Appel aux candidat(e)s Influence des décisions politiques Afin de bien cadrer l’environnement dans lequel toute décision devra se prendre, Alain Masure, Conseiller au Service d’Etudes de la FWA nous présente les orientations prises lors du bilan de santé de la PAC publié en décembre dernier (notamment l’augmentation des quotas nationaux de cinq pourcents entre 2008 et 2013). Ces orientations s’apparentent plus à une réforme qu’à un bilan de santé même si elles ne font que renforcer les décisions prises en 2003, à savoir la fin annoncée du système des quotas en 2015. Il s’agit bien là du fameux atterrissage en douceur annoncé par la Commissaire Fisher Boël. Atterrissage en douceur qui se présente de plus en plus sous la forme d’un crash tant les conséquences sur le prix du lait sont désastreuses. En effet, le système des quotas que l’on connaissait par le passé ne se limitait pas à la seule gestion des volumes (superprélèvement) mais s’accompagnait de différents outils de soutien du marché (restitution, intervention, droits de douanes…). Le démantèlement de ces mesures de soutien combiné à l’inadéquation entre l’offre et la demande entraîne inévitablement une chute des prix. Si la FWA et la FJA se sont toujours positionnées en faveur du maintien des quotas, ou tout du moins en faveur d’un système de gestion des marchés, nous sommes bien conscients que cela est loin d’être suffisant pour maintenir les prix à un niveau acceptable. Un courrier adressé à la Commissaire européenne début janvier va d’ailleurs dans ce sens puisque nous y demandions la réactivation des instruments de régulation des marchés dans les plus brefs délais (augmentation du prix d’intervention en poudre et des volumes concernés, meilleures restitutions à l’exportation de poudre). A cela s’ajoutait notre volonté d’examiner toutes les possibilités pour favoriser l’incorporation des poudres de lait européennes dans l’ensemble des filières destinées à l’alimentation animale. Plus les débouchés seront nombreux pour le lait européen, plus la demande pourra se rapprocher de l’offre. La Commission européenne a répondu partiellement à ces demandes puisqu’elle a annoncé son intention de réintroduire les restitutions à l’exportation pour le beurre, le fromage, le lait entier et écrémé. Elle s’engage également à augmenter les quantités habituellement achetées à l’intervention pour une première période s’étalant du mois de mars au mois d’août. Selon, Christian Baguette, agriculteur et président de la laiterie Lac+, ces mesures s’apparentent plus à des gouttelettes dans un océan de lait et n’auront que très peu d’effet sur le prix du lait. La FWA-FJA partage cet avis et espère que la Commission ira plus loin tant la crise se fait ressentir dans de nombreux états-membres. Monsieur Baguette souligne les erreurs faites par l’Union européenne dans ses choix politiques. En diminuant l’intervention publique, l’Europe n’a pas tenu compte des spécificités des différentes régions (zone d’herbage obligé, montagnes…) ni du caractère aléatoire et inélastique de la production laitière. Dans ces analyses, l’Union européenne n’a pas mesuré l’importance stratégique du stockage. Cette libéralisation à outrance conduit directement vers une grande volatilité des prix avec des hausses comme en 2007 et des chutes spectaculaires comme on en connaît aujourd’hui. Christian Baguette confirme que la conjoncture actuelle est une conséquence attendue suite aux décisions prises depuis 2003, avec les drames sociaux que l’on rencontre. La prétendue hausse de la consommation et la conquête de nouveaux marchés n’étaient qu’illusion et poudre (de lait) aux yeux. Quelles filières pour notre lait ? Faisant le point sur la filière lait en Belgique, Monsieur Baquette souligne qu’un certain retard en matière d’investissements est à constater dans certaines laiteries belges et que certains nouveaux marchés ont sans doute été négligés. Toutefois, la volonté de changement est bien présente même si un bon nombre de questions se doivent d’être posées avant d’en- visager toute réorientation de la production. En analysant le marché, il est loin d’être acquis que la production de fromage ou autres produits élaborés seraient plus rentables que les produits basiques. Même si les prévisions annoncent une légère augmentation de la consommation pour cette année 2009, la cotation des produits laitiers reste à un niveau très inquiétant. Dans un tel contexte, Christian Baguette pose la question de la nécessité de conserver le système des quotas actuel qui représentent un budget nonnégligeable pour les exploitations agricoles sans être capables de maintenir le prix du lait à un niveau correct. Toutefois, il insiste sur le rôle que jouent les quotas laitiers dans le maintien d’un tissu agricole et social sur l’ensemble de notre région. En résumé, il précise qu’il faut maintenir un système de gestion de l’offre. Tout le travail consiste à étudier les différentes pistes qui s’offrent à nous. Système géré par qui: Pouvoir publique, interprofession,…? Quelle souplesse ? Quels ajustements ? Quel filet de sécurité? La question de la contractualisation est évidemment lancée. Et au nord du pays ? Dans le débat « pour ou contre le maintien des quotas », la position du nord du pays est plutôt opposée à la nôtre. Lu- cas Van Dessel, Vice-Président du Groene Kring est venu nous présenter pourquoi les néerlandophones sont opposés à la prolongation des quotas. S’appuyant également sur le budget que représente l’accès aux quotas, Lucas souligne que celui-ci peut être investi dans le développement et l’amélioration des outils de production. La trop grande amplitude qui existe au niveau des coûts de production entre les différents producteurs pourrait alors être sensiblement réduite. Les agriculteurs seraient alors, selon lui, plus performants. Dans son exposé, il précise que le système actuel représente un réel frein à l’expansion des exploitations laitières. Selon lui, ce sont d’autres facteurs, comme les contraintes environnementales, qui viendront limiter la taille des exploitations. Nos voisins ne semblent donc pas opposés à plus de libéralisme et affichent une certaine confiance dans le marché. Même si le prix actuel du lait les inquiète tout autant qu’au sud du pays, les agriculteurs du nord semblent convaincus d’une future remontée des prix. Sur ce point, on ne peut qu’espérer qu’ils aient raison. Pour le reste, chacun appréciera… Grégory ETIENNE La FJA recherche dans les Provinces de Luxembourg et de Liège 2 futurs jeunes agriculteurs - agricultrices Avec le soutien de Talon-réponse À renvoyer par courrier ou fax pour le 17 mars 2009 Contexte : Dans le cadre du projet Interreg IV A Grande Région intitulé « Valorisation des structures agricoles transfrontalières », la FJA gère un projet pilote en partenariat avec la Chambre Régionale d’Agriculture de Lorraine et la Chambre d’Agriculture du Grand-Duché du Luxembourg. Ce projet pilote a pour but final d’identifier les difficultés rencontrées en terme de stage agricole et de créer un réseau dynamique transfrontalier de stage. Objectifs du projet : Þ Découvrir des pratiques et un contexte agricole différent Þ Améliorer les conditions d’accueil de stage à l’étranger En pratique : • Permettre à deux jeunes de réaliser un stage pilote d’un mois dans une exploitation agricole française ou luxembourgeoise (laitier, viandeux, grandes cultures, mixte, diversification…) avec possibilité de pratiquer l’allemand. Durée : 1 mois continu Période du stage : Entre le 1er mars et le 31 août 2009 Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter Olivier Schifflers au +32(0)81.627.428 – fax +32(0) 81.60.05.27 ou par mail [email protected] '* 12 février 2009 Nom : ………………………………………………… Prénom : ……………………………………………… Rue : ………………………………………………… Code Postal : ………………………………………… Localité : ………………………….………………… Téléphone :………………………………..………… E-mail : ……………………………………………… M Candidat stagiaire Type de stage : ……………………………… Candidat Maître de stage Spéculation :………………………………… Les nouveaux comités 2009 RECHAIN-HERVE Président : Gilles NEYKEN Vice-Présidente : Marianne CRANSHOF Délégué Commission Viande : Sébastien SCHOFFELEN Délégués Commission Lait : Frédéric BONAVENTURE, Laurent PITTIE Délégué Commissions Grandes Cultures et Environnement : Benoît CRANSHOF Trésorier : Romuald TIMMERMANN Secrétaire : Mehdi GERON Délégués : Jean-Christophe COLYN, Jérôme COLYN, Céline DESSOUROUX ? Elodie DESSOUROUX, Gaëtan HENRARD, Jérôme TIMMERMANN, Bruno TOUSSAINT BEAURAING Président : Gilles DARDENNE Vice-Président : Thomas VERLEYSEN Délégués Commission Viande : Laurent DARDENNE, Gauthier DARDENNE Délégué Commission Lait : François HOGGE Délégué Commission Environnement : Benoît HOGGE Trésorier : Henry BEGUIN Secrétaire : Elise HOGGE Délégués : Hélène BRASSEUR, Hélène HOGGE, Wivine DEHANDSCHUTTER, Aurélie WARIN, Catherine HOGGE, Christophe VERLEYSEN, William BAX FLEURUS Président : Jonathan VAN HELMONT Vice-Président : Maxime DE MUNCK Délégué Commission Viande : Aurélien DIVERS Délégué Commission Lait : Philippe GOIES Déléguée Commission Environnement : Julie ROUER Délégué Commission Grandes Cultures : Thibault SOMEVILLE Trésorière : Pauline HANNET Secrétaire : Mélanie VERMEIREN Délégués : François-Xavier VANCOMPERNOLLE, Diederick DENDAUW, Justine DIVERS, Nicolas REYNENS, Denis GOSSIAUX, Thibaut BRANCART, Mathieu DAVAUX, Céline GOSSIAUX CONDROZ LIEGOIS Président : Gilles DELECOUR Vice-Président : Laurent VAN DEN BERGH Délégués Commission Viande : Grégory BOURDOUXHE, Benoît DEMARCIN Déléguée Commission Lait : Stéphanie CHARLIER Délégués Commission Grandes Cultures : Vincent ETIENNE, Marianne FLAHAUX Trésorier : Julien HALLEUX Secrétaire : Cécile COLLIN Délégués : Marianne FLAHAUX, Jérôme WITROUW, Hélène DEMARCIN, Damien DECROUPETTE, Etienne JONET, Grégory RACELLE, Bruno MEEKERS, Christophe DEMARCIN Planning des élections HAINAUT TNG : 6 février Provinciales : 6 mars LIEGE Malmedy : 13 février Provinciales : 27 février NAMUR Gembloux : 6 février Provinciales : 13 février LUXEMBOURG Nord Luxembourg : 6 février HouffalizeVielsalm : 20 février Provinciales : 6 mars NATIONALES 13 mars FOSSES-LA-VILLE Présidente : Sophie MASSON Vice-Président : Olivier MASSON Délégué Commission Viande : Jean-Michel DE RYCKEL Délégué Commission Vait : Cédric BIOT Délégué Commission Environnement : Michaël DEGRAUX Délégué Commission Grandes Cultures : Maxime GUILLAUME Trésorier : Benjamin MICHAUX Secrétaire : Charlène FRENNET Délégués : Olivier NAVAUX, Marie VAN DEN ABEELE, Audrey HENRY, Julie VANDEWALLE, Bastien LAROSE, Julien THIBAUT, Adrien TARTE, Adrien DETELLE Commission productions végétales FJA Le mercredi 18 février 2009 à 20 heures à la Maison de l’Agriculture et de la Ruralité (nouveau bâtiment), Chaussée de Namur, 47 à Gembloux Nous espérons vous voir nombreux à cette réunion d’information et de débat. A l’ordre du jour Marché des céréales : - les tenants et aboutissants - comment stabiliser son revenu face à la volatilité des prix ? w w w. f j a . b e BRABANT WALLON Provinciales : 20 février ATH Président : Eric DE NEVE Vice-Président : Alain LELEUX Délégué Commission Viande : Pierre COUVREUR Délégué Commission Lait : Guillaume DEMAREZ Délégué Commission Environnement : Jonathan MENTION Délégué Commission Grandes Cultures : Hervé LOISEAU Trésorière : Laura SCHOTTE Secrétaire : Marie DEBRUYN Délégués : Rémy COUVREUR, Geoffrey WILLEM, Johnny TACK, Christelle BUYSE, François COUVREUR, Quentin COUVREUR, Cynthia ROSIER, Jean-François LEROY Liège séances d’information La Fédération des Jeunes Agriculteurs et sa section de Blegny, organise des séances d’information ouvertes à tous dans le cadre de son cours d’actualités agricoles et maladies à Herve : investissements pour le secteur agricole (ISA), guide sectoriel animal, maladies des vaches laitières… MERCREDI 25 FEVRIER Séance d’information sur les « investissements pour le secteur agricole » (ISA anciennement AIDA) par Isabelle Jaumotte. Pour 19h30 à la Maison des Eleveurs de Herve. VENDREDI 6 MARS Séance d’information sur la langue bleue et le guide sectoriel animal (autocontrôle) par Alain De Bruyn. Pour 19h30 à la Maison des Eleveurs de Herve. VENDREDI 20 MARS Séance d’information sur les maladies immergentes (BVD et IBR) : origines, incidences… par Alexis Dengis. Pour 19h30 à la Maison des Eleveurs de Herve. '+ 12 février 2009 <LIFG@E@FEJ Audit critique de la Cour des Comptes sur les opérations de stockage public de céréales L’objectif du stockage public de produits agricoles est de stabiliser les marchés correspondants et d’assurer un niveau de vie équitable à la population agricole. Les États membres achètent les produits au prix d’intervention fixé par le Conseil sur proposition de la Commission et les stockent jusqu’à ce qu’ils puissent être vendus sans faire chuter les prix sur les marchés de l’UE. La Commission rembourse aux États membres le coût du stockage et une partie du prix payé au départ pour l’achat des produits en stock (élément de dépréciation). La politique d’intervention dans le secteur des céréales remonte à 1962, lorsque le Conseil l’a mise en place en tant qu’instrument de l’organisation commune de marché. Ces dernières années, la quantité de céréales en stock a considérablement baissé en raison d’une forte augmentation des prix du marché. Le «bilan de santé» de la politique agricole, en cours d’établissement, contient des propositions de la Commission visant à maintenir les mesures d’intervention publique au moins pour la principale céréale (le blé tendre) et pour certains autres produits, afin de maintenir un filet de sécurité en cas de perturbations sur les marchés. En 2007 et 2008, la Cour a vérifié le caractère économique de l’aide de l’Union européenne aux opérations de stockage public de céréales; elle a effectué son audit auprès de la Commission et dans les deux États membres qui avaient encore, en 2006 et en 2007, les stocks de céréales les plus importants. Améliorations nécessaires Dans ce rapport, la Cour est parvenue aux conclusions suivantes: -bien que les procédures visant à s’assurer que les céréales achetées ont la qualité requise et sont stockées de façon appropriée soient correctement appliquées, les procédures suivies pour écouler les quantités stockées ne permettent pas toujours de garantir que les coûts nets de l’intervention sont réduits au maximum ou que la durée du stockage n’est pas plus longue que nécessaire; - la transparence des procédures budgétaires pourrait être améliorée par la mise en évidence de tous les éléments de coût des activités qui ne sont pas directement liées aux objectifs de l’intervention sous forme de stockage de céréales, telles que l’aide aux personnes les plus démunies ou le soutien à l’industrie du bioéthanol; - les paiements aux États mem- Fraude sur le programme italien de gel des terres agricoles Dans une affaire de fraude présumée aux fonds agricoles, l’Office européen de lutte anti-fraude bres pour le stockage de céréales (OLAF) a prêté assistance aux autorités policières sont fondés sur des données et judiciaires italiennes, permettant ainsi la saisie communiquées à la Commission. Compte tenu de l’importance des d’actifs d’une valeur de quelque 17 millions montants en jeu, la Commission d’euros. La fraude alléguée concernait le régime devrait renforcer ses procédures de gel des terres, qui prévoyait le versement de vérification et instaurer des d’aides au titre des fonds européens aux contrôles sur place des données; propriétaires de terres arables non exploitées. - en règle générale, la méthode de calcul des remboursements aux États membres garantit que leur montant n’excède pas les coûts sous-jacents et que les États membres sont encouragés à maintenir les coûts à un niveau aussi faible que possible. Cependant, la Commission devrait revoir les frais forfaitaires remboursés pour les opérations sans mouvement. En outre, les taux utilisés pour calculer les frais financiers devraient être modifiés afin d’encourager les États membres à communiquer leurs frais financiers réels et de réduire au maximum le risque de surcompensation. La Cour recommande vivement d’apporter ces améliorations dans les meilleurs délais, même si dans les conditions actuelles du marché, qui est solide, et en l’absence de stocks, ils pourraient avoir une incidence financière limitée à court terme. Si les stocks de céréales devaient de nouveau augmenter à l’avenir, leur incidence sur le budget de l’UE pourrait être significative. Rappel : le rôle de la Cour des Comptes européenne La Cour des Comptes, créée en 1977, est l’une des institutions majeures de l’UE. Composée d’un membre par pays de l’Union, elle vérifie la légalité et la régularité des dépenses et des recettes de l’Union, ainsi que sa bonne gestion financière. Elle a ainsi récemment élaboré un rapport mettant en doute l’efficacité de l’application de l’éco-conditionnalité dans la Pac. L’enquête était dirigée par le parquet de Rome, d’autres parquets étant associés aux premiers stades. Elle a été menée principalement par la Guardia di Finanza italienne, avec la participation des Carabinieri pendant une partie de l’affaire. Des mandats de saisie délivrés par le parquet de Rome ont permis de mettre la main sur des avoirs d’une valeur d’environ 17 millions d’euros en vue du recouvrement des fonds européens détournés. La Guardia di Finanza estime l’impact initial du système de fraude à 26 millions d’euros, qui avaient été versés à un total de 119 bénéficiaires différents. Les actes de fraude allégués avaient été commis dans le cadre du précédent régime de gel des terres de la politique de développement rural de l’UE (en vigueur jusqu’en 1998), qui permettait aux propriétaires de terres arables non exploitées de bénéficier de certaines primes. Les auteurs des faits auraient trafiqué la liste des bénéficiaires du régime de gel des terres afin d’obtenir des versements de l’agence de paiement italienne (Agenzia per le Erogazioni in Agricoltura), à laquelle ils ont fourni des documents falsifiés. Cela a débouché sur des paiements frauduleux allant jusqu’à 100 000 euros par bénéficiaire jusqu’au premier semestre de 2006. L’OLAF a coordonné et soutenu le travail des autorités italiennes dans cette affaire complexe. Scepticisme quant à l’intérêt du clonage pour les éleveurs européens Divergences de vues au sein de la Commission européenne sur l’importance de viandes ou de gènes d’animaux clonés. Fischer Boel (agriculture) et Vassiliou (santé) n’ont pas été suivies dans leur demande d’un moratoire. Alors que certains experts laissent entendre que les premiers produits alimentaires issus de descendants de clones pourraient arriver sur le marché communautaire dès les prochains mois, en provenance du Japon ou des Etats-Unis, la commissaire européenne à l’agriculture, Mariann Fischer Boel, a ouvertement exprimé, sa déception quant à la décision de la Commission européenne de ne pas instaurer immédiatement un moratoire temporaire sur l’utilisation du clonage dans le secteur agricole. Une position qu’elle avait pourtant défendue avec force, lors du débat d’orientation du 13 janvier, aux côtés de la commissaire à la santé, Androulla Vassiliou. « Pourquoi ne faut-il pas attendre de voir venir ? Parce que, malheureusement, ce n’est pas une solution viable », écrit-elle. « Le statu quo n’équivaut pas à un moratoire, mais signifie l’introduction graduelle et mal documentée de gènes d’animaux clonés dans la production animale mondiale », s’inquiète-t-elle, appelant l’Europe à agir sans attendre. constaté, le 13 janvier, à l’issue du débat d’orientation « l’absence de consensus en faveur d’une interdiction et la nécessité de disposer de données supplémentaires ». Compte tenu de la « diversité des sensibilités », la Commission a décidé à ce stade de « maintenir la situation présente » dans le domaine réglementaire, écartant une interdiction ou un moratoire « sans pour autant exclure la possibilité de le faire, si nécessaire , à un stade ultérieur ». Fischer Boel: la prudence s’impose « Je ne veux pas revenir en arrière aux sombres jours de la crise de la vache folle », argumentet-elle. Mme Fischer Boel estime qu’il s’agit d’être « raisonnable » sur ce dossier et de ne pas déstabiliser l’opinion publique. Une prudence d’autant plus de mise que le clonage n’a pas à ce stade, selon la commissaire, démontré un intérêt quelconque pour les éleveurs européens. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a pourtant ()]mi`\i)''0 (. :FE:FLIJ Le Blanc-Bleu aux 10ème Journées Internationales de Tournai A Tournai-Expo, les deux journées de la foire agricole attirèrent de très nombreux visiteurs tant grand public que professionnel. Toute la journée du samedi était réservée au concours de notre Blanc-Bleu Belge. Si l’exigence des conditions sanitaires de participation jouèrent en défaveur de la quantité d’animaux présents, il en fut tout autre de la qualité présentée. Quelles richesses viandeuses principalement chez les génisses et primipares ainsi que lors des rappels de championnat ! Cfe^$Gi De la viande, normal direzvous pour du Blanc-Bleu, mais associée à de la taille et du poids n’est ce pas l’objectif économique recherché de nos jours. Réussir cet amalgame ne fut point chose facile pour les jeunes juges afin de présenter tout au moins des trios de belle allure. Bien sûr certains diront que plus d’une place pouvait être inversée. C’est une question de choix de type. Ces trios vous les visionnerez tous parmi les 12 photos accompagnées de renseignements utiles que Plein Champ offre à ses lecteurs. Quant aux mixtes, également présentes, nous y reviendrons dans la prochaine édition. Championnat des génisses à Alain Boclinville Parmi un très beau rappel de 5 candidates viandeuses et de format, plus d’une pouvait briguer le titre. L’aînée des génisses et la primipare ne purent être départagée par les juges officiant en collégialité. Place dès lors au juge arbitre, en occurrence le Président du Herd-Book Jean-Paul Jaspart dont la frappe tombe sur la primipare Odelette ET de Chardeneux à Alain Boclinville. Une championne à l’ensemble bien régulier de bonne longueur et cylindrique dont la belle culotte chapeautée d’une attache de queue prototype montre une légère dominance sur l’avant main. En face d’elle, Impatiente de Fooz à Coheur et RoggenSchotmans aux atouts certains. Une arrière main extraordinaire chargée de quartiers de viande des mieux ciselés un peu difficile à unir à l’avant main un tantinet serrée. Championnat des vaches à Rudy Lambert Un rappel hétérogène de trois postulantes au titre où les juges ne trouvent pas leur championne vu la répartition des voix en 3-2-1. L’aînée, Ivresse de Ferrière mutée de chez Léon Henry ceinture le ruban national par trois voix. Un sujet au beau compromis poids – taille et épaisseur, la plus lourde et la plus grande du concours, accompagnée d’une certaine pureté. Deux voix sont allées à la plus jeune, Hitaque du Grand Courty à Gérard Otjacques. La plus viandeuse la plus fine la plus pure dans de la taille qui lui donne un aspect un peu élancé. Une voix est atterrie sur Gancia ET du Haut d’Arquennes à Géry Van Isacker. La puissance matérielle combinant poids et éclatement. Championnat des taureaux à Jos Boclinville “B.Q.S.” Ils n’étaient que 17 pour les 4 séries, signe de notre pauvreté en mâles. Au rappel point d’exagération musculaire, que dire dès lors en série, mais des compromis valables chacun dans leur type. On aurait pu croire à plus de résistance mais le 5 voix contre une reconnaissent le net plus en faveur du champion, le plus jeune, Joint de Renuamont muté de chez Pierlot. Un sujet imposant aux quartiers bien lignés dans une culotte épaisse éprouvant un peu de difficulté à joindre un bon devant. En face une seule voix pour l’écarté Exspote du Champ Bouval à Rabeux E. et Crépin Ph., taureau 6OUSEXPLOITEZLATERRE NOUSLEVENT %NSEMBLE CONJUGUONSNOSEFFORTS Et les autres éleveurs ? deux 2ème. La régularité de l’élevage de la Croix de Mer à Jacques de Marneffe qui voit ses 3 présences à la 3ème place. La belle performance de l’élevage van de Stokerij à Roger Monbaliu dont les 3 présences se placent dans les trios une 1ère et Quant à l’élevage de Fooz à Eric Coheur avec ses associés Roggen-Schotmans, Guy Vanderbecq, Kris Van Duppen et bien typé cylindrique à la ligne de dessus solide et au bas de fesse fourni. Michel Denomerenge, Tournai s’est illustré par 2 premiers prix et un troisième soit 3 classements dans les trios pour 4 animaux présentés. A souligner aussi les deux premier prix des élevages du Grand Courty à Gérard Otjacques et du Haut d’Arquennes à Géry Van Isacker. Taureaux de 18 à 21 mois : série du champion Joint de renuamont (Gaga) à B.Q.S. Bloclinville, Ogy Condor VH Kalsildehof (Sjaka-Zoeloe) à Destexhe Ch. et B., Bolland, Violon de la Croix de Mer (Graphite) à de Marneffe J., Faimes Primipares de 32 à 42 mois : série de la championne Odelette Et de Chardeneux (Fausto) à Boclinville Alain, Bonsin , Junte de la Ferme des Croix (Occupant) à Vanderbecq Guy, Thieu, Urgence de la Croix Mer (Fringant) à de Marneffe J., Faimes Vaches de 6,3 à 7 ans : série de la championne Ivresse de Ferrière (Notez-Le) à Lambert Ruddy, Leignon Texane ET de Cras Avernas (Lasso) à Lallemand José, Hannut , Capucine du Coin (Radar) à Martens P. et Bodelet et Petit, Amber. Taureaux de 22 à 26 mois Terminus du Fond de Bois (Magnolia) à Lamontagne L., Ben-Ahin, Javeau d’Ozo (Germinal) à Rabeux Etienne, Martouzin , Jongleur ET du Ht Arquennes (Brutal) à Broers Henri, Mouland Taureaux de 32 à 34 mois Igoal du Grand Courty (Lasso) à Otjacques Gérard, Villance , Trésor de Mianove (Haricot) à Ledoux R. et St., Durnal , Bambino VD Ijzer (Jasmin) à Bulke Geert, Knokke-Heist Taureaux de 42 à 72 mois Xespote du Champ Bouval (Despote) à Rabeux E. et Crépin Ph., Ma., Figaro du Coin (Diabolo) à Duchemin Chr. et Mailleux-Dony, Buzet Ecran de Bomal (Valseur) à Prokes, Ransberg Génisses de 15 à 18 mois , Javeline de Fooz (Davidson) à Coheur E. et Van Duppen, Fooz , Cherry VD Stokerij (Optimum) à Monbaliu Roger, Jabbeke, Jongleuse du Petit Juju (Emigré) à Brassinne-Henneaux, Vesqueville Génisses de 19 à 21 mois Chantilly Vd Stokerij (Groom) à Monbaliu Roger, Jabbeke Cherl Vd Stokerij (Timothy) à idem Jonquille (Colibri) à Martens P. et Pastoret, Amberloup Génisses de 22 à 26 mois , Beauty VD Ijzer (Fétiche) à Vermote Hans, Pollinkhove , Jaka du Ht Arquennes (Sjaka-Zoeloe) à Van Isacker G.,Arquennes, Caline Van Prokes (Fétiche) à Prokers,Ransberg Génisses de 26 à 31 mois , Impatiente de Fooz (Germinal) à Coheur & Roggen-Schotsmans, Fooz, Bonita Van Terbeck (Genièvre) à Roggen-Schotsmans, Kersbeek Urémie de la Croix de Mer (Germinal) à de Marneffe J., Faimes Vaches de 3,9 à 4,4 ans Hitaque du Grand Courty (Baroque) à Otjacques G., Villance , Farandole ET de L’Ecluse (Ecrin)à Perin G. & Adams, Grandhan, Heureuse du Tordoir (Heureux) à Lecas Dominique, Wiers Vaches de 4,9 à 5,10 ans Gancia ET du Ht Arquennes (Lasso) à Van Isacker G., Arquennes , Humble d’Embise (Biscuit) à Leleux Chr. et L., Mainvault , Grisonne ET de Fooz (Lasso) à Coheur E. et Vanderbecq G., Fooz !"/7INDDmVELOPPEETCONSTRUITDESPARCS mOLIENS6OUSDISPOSEZD´UNTERRAINBIEN VENTmALORSCONTACTEZNOUS "RUXELLES 4mL INFO ABOWINDCOM WWWABOWINDCOM (/ ()]mi`\i)''0 I<ML<;<GI<JJ< Glané pour vous Biocarburants à partir d’algues : l’idée se précise Si la culture d’algues en vue d’une production de biodiesel semblait il y a quelques années un projet lointain, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les techniques s’affinent, les projets se créent et les budgets se constituent. Dans le domaine privé, une société du Massachusetts a rassemblé 13,9 millions de dollars pour la mise au point de procédés. Concernant la recherche, citons les universités du Michigan, de l’Utah et du Montana qui reçoivent des financements publics. Les enjeux sont cruciaux : chez les algues, le taux de lipides se situe entre 50 et 80 % de la matière sèche. Et le taux de croissance de cette plante laisse espérer un fort potentiel. La production de biodiesel par les algues serait entre 200 et 600 fois plus importante que par des graines de soja, sur une surface et une durée égales. Ces biocarburants de troisième génération, comme certains les appellent, sont sur la bonne voie. (Lettre des Agriculteurs de France) Houblon et poulets malades Humulus Lupulus, la plante du houblon, est connue pour ses propriétés bactériostatiques et bactéricides attribuées à l’un de ses composés, le lupulone qui est une résine constituée d’acides amers. Des chercheurs américains ont montré qu’une alimentation riche en lupulone sur des poulets dont le transit intestinal a été préalablement inoculé en bactéries Clostridium perfringens provoquait une baisse de la densité de ces bactéries. Cela pourrait représenter une alternative à l’utilisation d’antibiotiques. (Direct Affaires) Jambon d’Ardenne et IGP la crémation, cette dernière étant plus courte de 20 %. Enfin pour l’inhumation, ce nouveau cercueil est désagrégé plus rapidement, en 12 mois. (Agriculture et nouvelles technologies) Acquisition de nationalité dans l’UE Suppression des ampoules à incandescence A compter du 1er septembre 2009, les ampoules à incandescence de 100 watts disparaîtront des rayons européens, avant d’être suivies en septembre 2010 par celles de 75 watts, puis par les années 1920, cette technique consiste à faire muter par radioactivité les gènes de certaines plantes pour leur conférer des propriétés leur permettant de mieux supporter conditions climatiques défavorables, maladies et pesticides et augmenter les rendements. (L’Echo) Signes de vaches celles de 60 watts en septembre 2011. Le 1er septembre 2012 sonnera l’extinction définitive des ampoules à incandescence, avec le retrait des dernières ampoules, soit celles de 25 et 40 watts. Les consommateurs européens n’auront alors plus le choix que d’acheter des ampoules économiques, de type fluo-compactes, LED (acronyme anglais pour diode électroluminescente) ou halogènes. (Actu 24.be) Cercueils « écologiques » Depuis 1996, l’UE a reconnu la typicité du jambon d’Ardenne en lui accordant la dénomination d’Indication Géographique Protégée (IGP). Par conséquent, l’appellation Jambon d’Ardenne ne peut être utilisée que si le jambon est originaire de la zone qui lui a donné son originalité et s’il a été produit dans le respect des conditions définies. Il ne lui suffit donc pas d’avoir été produit en Ardenne pour bénéficier de l’appellation Jambon d’Ardenne. (Vivre la Wallonie) L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) plaide pour un recours accru à l’irradiation des semences agricoles, assurant que cette technique constitue une réponse aux crises alimentaires en améliorant les rendements. Développée dans Jusqu’où vont se nicher les voies de diversification de l’agriculture française ? Dans les cercueils! Après le chêne, le pin ou le frêne, de nouveaux matériaux apparaissent: l’amidon de pommes de terre et de maïs. Ce sont les « cercueils écologiques » ! Lancés par un commercial suisse, Georges Braissant, ces modèles possèderaient de nombreux avantages. A commencer par leur prix. Ils sont vendus 350 contre 1500 à 4000eur pour un cercueil classique en bois. Ils ne produisent que 15 % des émanations d’un modèle classique au moment de En 2006, 735 000 personnes ont acquis la nationalité d’un État membre de l’UE 27, contre 722 000 en 2005, 647 000 en 2003 et 483 000 en 1998. En 2006, ces nouveaux citoyens étaient principalement originaires de pays européens hors de l’UE 27 (27% du total des personnes ayant acquis une nouvelle nationalité), d’Afrique (27%), d’Asie (22%) et d’Amérique du Nord et du Sud (12%). Les citoyens d’un État membre de l’UE 27 ayant obtenu la nationalité d’un autre État membre représentaient 8% du total. (cdp UE) Roulez économe et épargnez l’environnement grâce au nouveau guide CO2 Irradiation des semences agricoles Les vaches émettent en permanence des signes que donnent à l’éleveur attentif toute une série de renseignements sur leur santé, leur bien-être, leur production... . Pour l’éleveur, il s’agit alors de capter ces signes et surtout de les interpréter. Vétérinaire passionné par les vaches laitières, Jan Hulsen a voulu partager sa connaissance et son expérience de praticien de l’élevage au travers d’un ouvrage intitulé « Signes de vaches ». Il l’a voulu comme un guide pratique pour apprendre à mieux observer les comportement et les caractéristiques physiques des vaches, seules ou en groupe. Ainsi, une bosse sur l’épaule peut nous indiquer un défaut de réglage du cornadis. Mais il est important de ne pas agir trop vite et de se poser toujours les 3 questions suivantes : Que vois-je ? Quelle en est la cause ? Quelles en sont les conséquences ?. Signes de vaches vous apprend avant tout à bien ob- server. A l’étable, au pré, durant l’alimentation, dans la salle de traite, l’éleveur doit avoir ses sens en éveil pour capter ses signes. Il s’agit d’un ouvrage de 96 pages, abondamment illustré, au format 170x230 paru aux éditions Rootbond et proposé au prix de 21,90 euros. Notez que la collection « Signes de vaches » compte également 4 ouvrages complémentaires, abordant plus en détails certains aspects spécifiques. Il s’agit de « signes de génisses », pour préparer au mieux ses futures vaches laitières (40 pages - 13,90 euros), « Signes de fertilité », pour optimiser la reproduction (44 pages - 17,90 euros), « signes de mamelles », pour une santé mammaire optimale (52 pages - 17,90 euros) et enfin « Signes de pieds », pour des onglons en bonne santé (40 pages - 13,90 euros). Implantées aux Pays-bas, les éditions Roodbont ne sont pas directement distribuées en Belgique. La seule façon de se procurer un de leurs ouvrages est de le commander directement chez eux, le plus simple étant de passer par leur site Internet (www.roodbont. com) ou de leur adresser un mail ([email protected]). Alors qu’ils proposent une dizaine d’ouvrages en français (tous consacrés à l’élevage), le site n’existe malheureusement qu’en anglais ou en néerlandais. Cliquez alors sur «buitenlandse uitgaven» ou “foreign editions” selon que vous êtes sur la version néerlandaise ou anglaise du site ()]mi`\i)''0 (0 =@ID<J Le Belge travaille plus vieux Tronçonneuse et équipement de protection: pas pour du beurre… Le Belge a, pour la première fois l’an dernier, travaillé plus longtemps que le citoyen européen moyen. L’âge effectif de retrait du marché du travail moyen s’est élevé à 61,6 ans en Belgique. L’âge effectif de la retraite était donc un La tronçonneuse est une machine fréquemment utilisée en agriculture. On perd parfois de vue qu’il s’agit d’une machine très dangereuse dont l’utilisation entraîne de nombreux risques allant des coupures et des projections vers le visage jusqu’à la perte d’audition, en passant par l’effet kick-back (ou effet retour de la tronçonneuse vers l’utilisateu)r ou encore le syndrome des «doigts blancs» causé par les vibrations. Preventagri propose maintenant un «kit tronçonneuse» vendu à prix coûtant. Une étude a montré que plus de 40 % des accidents graves avec la tronçonneuse se produisent au niveau des jambes et principalement à la jambe gauche. Les mains, les bras et les pieds subissent 53 % des accidents: ces parties du corps doivent absolument être protégées. C’est pourquoi il est indispensable de savoir utiliser cette machine, d’en lire la fiche de sécurité, de bien l’entretenir mais également de se protéger. Pour cela, des équipements de protection individuelle (EPI) sont disponibles. Ces équipements permettent de diminuer (voire de supprimer dans un certaine limite) les conséquences potentielles de l’accident. Afin de se protéger, il est donc nécessaire de porter ces différents équipements. Quels sont-ils? - Le pantalon anti-coupure: ce pantalon (pantalon, salopette, jambières) est renforcé grâce à des couches de fibres qui permettent de stopper la chaîne de la tronçonneuse avant que celle-ci n’entre en contact avec la jambe. Le pantalon sera de classe 1 ou 2, en fonction de la vitesse de rotation de la chaîne. - Le casque complet forestier: ce casque protège l’utilisateur contre le bruit grâce aux coquilles antibruit, contre le risque de projections grâce à la visière et contre le risque de chute d’objets. - Les gants: Les gants sont munis de fibres anti-coupures. Certains modèles ne sont munis de fibres anti-coupures que dans le gant gauche et le gant droit, qui est moins exposé au risque, n’a pas de protection pour plus de confort. - Les manchettes: Elles permettent d’éviter les coupures au niveau des avant-bras par leurs fibres intégrées selon le même principe que le pantalon anti-coupures. - Les chaussures de sécurité: contrairement aux chaussures de sécurité habituelles, les peu plus élevé que les moyennes en Europe et dans l’eurozone (les pays qui utilisent l’euro), respectivement de 61,2 et 61,3 ans. En 2005, le Belge ne travaillait que jusqu’à 60,6 ans. (LLB) Un gel photovoltaïque Les équipements de sécurité individuels ne réduisent pas le risque d’accident mais ils en diminuent sensiblement les conséquences chaussures adaptées au travail avec une tronçonneuse vont protéger l’entièreté du pied contre le risque de coupures. Elles possèdent l’embout métallique classique et des fibres intégrées ainsi qu’une semelle anti-perforation et un cuir hautement résistant. Kit de protection Ayant constaté lors de ses formations sur le terrain ou d’analyses de risque que certains acteurs des secteurs verts ne sont pas toujours conscients des risques et qu’en outre ils ne savent pas où se procurer les équipements de protection ni comment les choisir et surtout qu’ils les trouvent très cher (il est à noter que l’achat des EPI est déductible fiscalement pour les employeurs), PreventAgri a décidé de créer un «kit tronçonneuse». Ce kit est vendu à prix démocratique (sans aucune marge) pour motiver l’achat de ces équipements et ainsi augmenter la sécurité des travailleurs. Pour recevoir le catalogue, vous pouvez contacter PreventAgri par mail: info@ preventagri.com L’entreprise italienne Esco Energy assure avoir mis au point un gel photovoltaïque qui, une fois appliqué sur un vitrage, capte l’énergie solaire et la transforme en électricité. Spécialiste des énergies renouvelables, Esco Energy a consacré quatre ans à la recherche pour parvenir à constituer ce gel ayant les mêmes propriétés qu’une installation photovoltaïque. La commercialisation de ce produit pourrait démarrer en 2009. (Le Réactif) 97% d’entreprises belges connectées Presque toutes les entreprises belges (97%) sont connectées à Internet, selon les données publiées par Eurostat. La plupart (91%) ont une connexion rapide. Ce taux est l’un des plus élevé de l’Union européenne, où le taux moyen est de 93% (et 81% pour la connexion large bande). Les trois quarts (76%) des entreprises belges ont par ailleurs leur propre site web, un pourcentagequi atteint 64% en moyenne dans l’UE. (LLB) )' ()]mi`\i)''0 D8I:?yJ ;< 9FM@ J 98KK@:< 7/02/2009 Nombre de bovidés: 404 CATEGORIE BOUCHERIE: • euro/kg : Taureaux: C.d.p.: 2,60-3,20 (2,60-3,20) assimilés: 2,40-2,70 (2,40-2,70) bonne conformation 1,75-2,20 (1,75-2,20) 60%: 1,50-1,85 (1,50-1,85) poids lourds: 1,20-1,40 (1,20-1,40) • euro/tête: Vaches: Bonne conformation 850-1000 (850-1000) 1ère catégorie 45%: 600-750 (600-750) 2ème catégorie 40%: 375-500 (375-500) de fabrication: 150-275 (150-275) Génisses (euro/kg): c.d.p.: 2,50-3,00 (2,50-3,00) Assimilées.: 2,20-2,50 (2,20-2,50) Bonne conformation: 750-900 (750-900) Ordinaires: 325-550 (325-550) Bon bétail stationnaire, en baisse pour les laitières. CATEGORIE COMMERCE: • euro/Tête: Vaches c.d.p. -5 ans: 1300-1750 (1300-1750) Vaches c.d.p. +5 ans: 1100-1350 (1100-1350) Bonnes vaches ordin aires: 650-925 (650-925) Vaches ordinaires: 400-550 (400-550) Génisses 2 ans: nc (-) Génisses 1 an: nc (-) Veaux cdp: 300-650 (300-650) Veaux blancs bleus: 250-350 (250-350) Veaux Bleus Holstein: 75-150 (75-150) Veaux rouges: 70-110 (70-110) Veaux noirs bonne qualité: 50-90 (50-90) Veaux noirs moyenne qual.: 0-50 (0-50) En hausse pour le bon bétail, stationnaire pour les laitières. Veaux: stationnaire. (350-450) (850-1100) (390-590) (1090-1.390) (1200-1800) (400-800) (750-1000) (950-1150) (1150-2073) (1000-1850) (250-480) (480-540) (515-615) (600-740) (700-850) (850-1000) (1000-1100) (1050-1250) (900-1050) (1050-1250) (1200-1300) (1300-1400) (0,95-1,15) (1,25-1,45) (1,45-1,65) (2,10-2,40) (2,40-2,60) (1,65-1,85) (1,90-2,10) (2,60-2,80) (2,80-3,25) E<L=:?8K<8L 4/02/2009 Nombre: 212 Prix à la pièce Vaches ordinaires: 250-600 (250-600) Vaches p.n. et p.r.: 100-500 (100-500) Vaches bonne conform: 350-750 (350-750) Vaches cdp: 1000-1100 (1000-1100) Vaches cdp âgées: 750-1000 (750-1000) Vaches de qualité moyenne: 600-850 (600-850) Vaches bonne qualité: 750-900 (750-900) Génisses 10-18 mois: 400-500 (400-500) Génisses cdp: 700-1000 (700-1000) Taureaux 6-10 mois: 400-500 (400-500) Taureaux cdp: 800-1050 (800-1050) Têteurs cdp: 700-950 (700-950) Veaux rouges: 50-150 (50-80) Veaux noirs-blancs: 25-100 (25-60) Veaux blancs-bleus: 150-300 (150-300) Veaux culs de poulain: 400-600 (400-600) Prix au kg Taureaux 5 à 10 ans: 1,75-2,10 (1,75-2,10) Commerce plus calme. Stationnaire dans les veaux noirs et rouges. Prochain marché le 11/02/09. :@E<P 6/02/2009 Nombre d’animaux exposés: 3.108. Bétail maigre et de boucherie: 2.955, 145 veaux et 8 chevaux. Prix du bétail bovin hors T.V.A. et frais de marché inclus. a) Bétail maigre: euro/pièce: I. Veaux: PN: 0-95 (0-95) PR: 25-110 (25-110) BBB ordinaire: 125-375 (125-375) C.d.p. mâle: 575-725 (575-725) C.d.p. femelle: 475-650 (475-650) II. Génisses: 180-250kg: PN/PR: 200-300 (200-300) BBB culard: 540-740 (540-740) 98JKF>E< 4/02/2009 Nombre: 212 Taureaux ordinaires: Taureaux cdp âgés: Prix au kg: 1,00-1,50 1,60-2,10 (1,00-1,50) (1,60-2,10) %)'(# $.).%$*$" $% " Prix pièce Vaches ordinaires: 275-525 (275-525) Vaches bonne confor: 525-800 (525-800) Vaches cdp: 1000-1500 (1000-1500) Vaches cdp âgées: 750-900 (750-850) Génisses ordinaires: 300-600 (300-600) Génisses cdp: 600-800 (600-800) Taureaux cdp : 750-1100 (750-1100) Taureaux ord. 6 à 10 mois: 275-500 (275-500) Jeunes veaux: 25-200 (25-200) Stationnaire. Prochain marché le 11/02/09. JK$KIFE; 5/02/2009 Bovins: 95; veaux: 22. Euro/kg: Génisses 56%: 1,20-1,41 (1,20-1,41) 58-60%: 1,46-2,11 (1,46-2,11) 63-65%: 2,14-2,59 (2,14-2,59) cdp 70%: 2,96 (2,96) Taureaux 55%: 0,98-1,23 (0,98-1,23) 60%: 1,23-1,58 (1,23-1,58) 62%: 1,77-2,03 (1,77-2,03) assim. : 2,23-2,43 (2,23-2,43) cdp 67%: 2,33-2,83 (2,33-2,83) cdp extra hors marché : 3,00 (3,00) Vaches: 50% 0,81-0,96 (0,81-0,96) 55% 1,31-1,41 (1,31-1,41) 60%: 1,61-1,86 (1,61-1,86) Bonne conformation: 2,08-2,68 (2,08-2,68) fabrication: 0,45-0,60 (0,45-0,60) Euro/pièce: Veaux cdp extra: 695-745 (695-745) Veaux cdp 2e cat.: 520-620 (520-620) BBB extra: 370-420 (370-420) BBB 2e cat.: 270-320 (270-320) Rouges extra: 95-145 (95-145) rouges 2e cat.: 55-95 (55-95) noirs extra: 85-125 (75-115) noir 2e cat.: 45-85 (35-75) BBB génisses: 145-295 (145-295) veaux génisses: 20-95 (20-95) Bovins: marché calme. Veaux: normal. Prochain marché: 12/02/09 :8I:8JJ<J;<>IFJ9FM@EJ Sem. du 26 janvier au 1 février 09 (Entre parenthèses, les cotations de la semaine précédente) Taureaux de moins de deux ans A - S2 463,17 A - S3 426,59 A - E2 410,40 A - E3 378,93 A - U2 340,09 A - U3 317,39 A - R2 302,20 A - R3 273,76 A - O2 261,66 A - O3 244,85 Vaches D - R2 275,40 D - R3 268,85 D - O2 241,57 D - O3 236,41 D - O4 228,80 D - P2 200,64 D - P3 190,39 Génisses E - U2 354,50 E - U3 335,00 E - R2 289,50 E - R3 274,00 (463,73) (428,62) (412,81) (375,03) (338,70) (315,69) (300,94) (273,16) (260,80) (244,14) (276,63) (267,38) (242,85) (237,44) (230,73) (203,35) (193,38) (354,50) (335,00) (290,00) (274,00) !# !# !# !# !# !# !# Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie Laitière 4//02/2009 Prix euro/kg Beurre 2,17 Poudre de lait écrémé 1,75 Poudre l. écrémé alim anim 1,57 Poudre de lait entier 1,98 Cheddar 2,41 (2,18) (1,76) (1,52) (1,98) (2,46) "# "# "# "# "# 48,50 128,50 (48,50) (126,90) 8M @ :LCK "# %*'%)$ '(&'.+ ( %$(&"*(.) "".()*" (.()&).(-+%)''. %$%#&%(," ;<@EQ<$MFC8@CC<J 4/02/2009 • Poules à bouillir: extra lourdes (+ 3,5 kg): brunes (1,8 à 2,0 kg): blanches (1,6 à 1,8 kg): 0,50-0,52 0,30-0,32 0,26-0,28 (0,86-0,88) (1,90) BIL@J?FLK<D$F<L=J 10/02/2009 Prix euro/100 pces Prix producteurs blancs Cat. 0: + 75 g 6,76 (6,42) Cat. 1: 70 à 75 5,52 (5,18) Cat. 2: 65 à 70 5,21 (4,90) Cat. 3: 60 à 65 4,92 (4,61) Cat. 4: 55 à 60 4,57 (4,28) Cat. 5: 50 à 55 4,11 (3,89) Cat. 6: 45 à 50 3,66 (3,50) Cat. 7: - 45 2,54 (2,38) Prix négoce XL + 73 g 7,26 (6,92) L + 63-73 g 5,71 (5,40) M + 53-63 g 5,07 (4,78) S - 53 g 3,96 (3,80) bruns 6,70 (6,41) 5,46 (5,17) 5,30 (4,89) 4,98 (4,65) 4,65 (4,31) 4,20 (3,87) 3,51 (3,44) 2,39 (2,32) 7,20 (6,91) 5,80 (5,39) 5,15 (4,81) 3,81 (3,74) M<><K 9ILO<CC<J Sem. du 5 au 11 février 09 (Prix livr. usine E/tonne ) Blé panifiable 144,00 Blé fourrager 141,00 Escourgeon fourr 129,00 (147,00) (144,00) (132,00) JPE8>I8 10/02/09 (Prix culture en E/tonne ) Prix des céréales payés aux producteurs, communiqués par l’association des négociants en céréales. Prix purement indicatifs susceptibles d’importantes variations régionales. Ces prix sont adaptés plusieurs fois par semaine. Blé fourrager 119,50 (119,00) Blé meunier (1) 121,50 (121,00) Escourgeon fourr 105,50 (106,50) Maïs indigène 120,00 (119,50) Maïs humide 66,00 (65,50) (+/-E/T/% humidité) 3,00 (3,00) (1) proteïnes: 12 - Zeleny: 35 - Hagberg: 220 D8K@<I<JGI<D@<I<J 8C@D<EK8K@FE9<K8@C 4/02/09 Prix par 1000kg en vrac hors TVA, départ négoce Pulpes sèches bett. 8mm Fr 149 Luzerne 18% pellets 6mm Fr 165 Tourteau Tournesol 28% Arg 163 Tourteau colza 34% Belg 219 Tourteau soja 43% Arg 347 Tourteau soja 44% Holl 340 Tourteau soja 48% OGM contrôlé Brés 368 Tourteau soja 49% Belg 356 Tourteau lin 40% Belg 315 Glutenfeed maïs 22% EU 175 Manioc Thaïlande 155 Mélasse cannes 173 (150) (166) (165) (222) (338) (332) (366) (348) (315) (175) (155) (173) 3/02/2009 1ère col.: en cents/boisseau pour les céréales (1 boisseau = 27,2 kg en froment; 25,4 kg en maïs) et en $/907 kg pour le tourteau de soja; 2ème col.: en E/Tonne; 3ème col.: prix de la semaine précédente en euros. Froment 552,50 157,81 (162,91) Maïs 361,75 110,93 (112,90) Tourteau Soja 301,80 258,98 (258,40) @EK<IE8K@FE8C$FCy8>@E<LO 22/01/2008 Cours des graines oléagineuses et tourteaux sur les mondiaux, en $/tonne. Soja Graines U.S. Cif. Rotterdam: 423 Graines Arg. Cif. Rotterdam: 403 Pellets 44,46% Arg. Cif. Rotterd.: 393 Pellets 48% Brésil Cif.Rotterdam: 394 Colza Graines Europe “00” Cif. Hamb: 383 Tourteaux 34% Fob Hambourg: 214 Lin Graines Canada Cif. Europe: 475 Tourteaux 36% Allemagne: 350 marchés (404) (381) (345) (350) (382) (192) (475) (350) GFDD<J;<K<II< LI < "# M@8E;<GFI:@E< Sem. du 26 janvier au 1 février 09 (Entre parenthèses, les cotations de la semaine précédente) Porcelets 23kg + supp 12E Porcs carcasses 100kg 0,86-0,88 1,90 :?@:8>F GIF;L@KJ C8@K@<IJ GFI:J • Poulets à rôtir (1,8 kg): • Lapins: 8LO 250-400kg: PN/PR: 350-450 BBB culard: 850-1100 400-500kg: PN/PR: 390-590 BBB culard: 1090-1390 pleines: 1200-1800 III. Vaches: Moyennes, PN/PR: 400-800 mixtes cat.I: 750-100 mixtes cat. II: 950-1150 C.d.p. 2 à 4 ans: 1150-2073 âgées: 1000-1850 IV. Taureaux: Ordin.: 180-250kg: 250-480 250-320kg: 480-540 320-370kg: 515-615 370kg et +: 600-740 Assimil.: 180-250kg: 700-850 250-320kg: 850-1000 320-370kg: 1000-1100 370kg et +: 1050-1250 C.d.p.: 180-250kg: 900-1050 250-320kg: 1050-1250 320-370kg: 1200-1300 370kg et +: 1300-1400 b) Bétail de boucherie (prix/kg) I. Vaches: Fabrication: 0,95-1,15 50%: 1,25-1,45 55%: 1,45-1,65 assimilés: 2,10-2,40 cdp 2,40-2,60 II. Taureaux: 55%: 1,65-1,85 60%: 1,90-2,10 assimilés 2,60-2,80 C.d.p. 2,80-3,25 Marché rapide. Prochain marché le 13/02/09 La colonne de gauche reprend les dernières cotations disponibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique, entre parenthèses, les cotations du marché précédent. A défaut d’indication contraire, les prix s’entendent hors TVA. (0,51-0,53) (0,29-0,31) (0,25-0,27) 10/02/2009 euro/100kg HTVA Bintje: Marché stable, situation globale inchangée. Offre et demande restent équilibrées, mais sans grands volumes échangés, ni pour l’industrie, ni pour l’export. Les opérateurs industriels belges sont davantage à l’achat que les usines hollandaises. Les prix varient entre 8,50 et 9,00 E /100 kg pour le 35 mm +, fritable, livraison immédiate, hors TVA. On observe une offre un peu plus présente de lots de moindre qualité (couleur de cuisson). ()]mi`\i)''0 )( QN@J:?<E<LG<ELE;J8EBKM@K? Remouchamps: Welchen Preis erzielen wir morgen für unsere Milch? Die Ländliche Gilde und die AREDB von Ourthe Amblève und Theux Verviers, sowie die GD Landwirtschaft, Naturschätze und Umwelt hatten zu ihrem 23. Studientag die Zukunft der Milchproduktion auf ihre Tagesordnung gesetzt. Viele Erzeuger sind der Einladung gefolgt. Wir werden an dieser Stelle versuchen, einen Auszug der wichtigsten Punkte der Vorträge wiederzugeben. Ein Großteil der anwesenden Fachleute ist mit der Philosophie der Präsentationen wahrscheinlich nicht einer Meinung, so ist es dennoch nicht weniger wichtig die in allen Fachkreisen vorherrschende Argumentation, und nicht nur die der EUKommission zu erfahren. Und in diesem Sinne war die Tagung für mich ein Erfolg. Pm\j Jfdm`cc\ Quoten: Stopp oder weiter? Weiter! Herr Pochet startete den Vormittag, indem er die Ergebnisse einer Erhebung bei 358 Milcherzeugern der Region mitteilte. Man sieht dort übrigens, ohne überrascht zu sein, dass 86 % der Befragten sich weiterhin für die Beibehaltung der Milchquoten aussprechen. Gegenüber der Kontingentierung haben jedoch 44% der Erzeuger erklärt, dass ihr Gebäude zusätzliche Kühe aufnehmen kann und ihre wesentlichen Beweggründe zur künftigen weiteren Milchproduktion sind: wettbewerbsfähig sein und das Einkommen behalten (53%), die Tatsache, dass Milch ihr einziger Produktionszweig ist (29%), die Notwendigkeit eine neue Investition einträglich zu gestalten (15%), das Projekt ein Kind anzusiedeln oder aber die Sorge der steigenden Nachfrage nach Milchprodukten nachzukommen. Auf die Frage hin welche Faktoren jegliche neue Investition einschränken, ist im jetzigen Zusammenhang hinzuweisen auf den Milchpreis (59%), die Ablehnung hoher Schulden (45%), die Arbeitsmenge (35%), den Wunsch eine auf die Familie zugeschnittene Größe beizubehalten (34%), mangelnde Fläche (15%), Umweltauflagen (13%) und schließlich das Ausbleiben eines Nachfolgers (11%). Laut Erhebung erklärt jeder fünfte Landwirt sich dazu bereit, die Milchproduktion einzustellen, )) sollte die Situation andauern. Und dieser Ansicht sind nicht unbedingt die Landwirte, die sich am Ende ihrer beruflichen Laufbahn befinden, weil bei den potentiellen Betriebsstilllegungen 64 % dieser Landwirte, die über 200.000 bis 400.000 Liter Quote verfügen, zwischen 30 und 50 Jahre alt sind. 57 % der befragten Zuchtbetriebe hingegen werden ihre Milchproduktion fortsetzen, was immer kommen mag! Mittel- und langfristig: optimistisch stimmende Tendenz und vertragliche Festlegung Herr Petel, von der EUKommission erklärt in seiner Situationsanalyse, dass vor allem die zurückgehende Nachfrage und nicht ein zusätzliches Angebot den derzeitigen Preissturz verursacht hat. Im Jahre 2008 haben die EUExporte für Butter und Käse um jeweils 30 und 7% abgenommen. Herr Petel, der mit Nachdruck die Aufgabe der EU-Behörden hervorhob, den Sektor mittelfristig einzustimmen, erinnerte daran, dass die Finanzierung bei Butter beibehalten wird, dass die private Lagerung ab 1. Januar stattfindet und die Rückerstattungen Mitte Januar 2009 wieder eingeführt worden sind. Dies liefert den Beweis dafür, dass sich die Kommission der derzeitigen Schwierigkeiten des Sektors bewusst ist. Der Vertreter der EUKommission geht davon aus, dass die EU in Zukunft ein Milch pro- ()]mi`\i)''0 ging meines Erachtens besonders weit, als er erklärte, dass „die mittlere Quote innerhalb von 5 Jahren bei uns bei 800.000 Liter liegen wird!“ duzierender Raum bleiben wird, wobei Erzeugnissen mit höherem Mehrwert wie Joghurt und Käse ein Aufwärtstrend beschert bleiben soll. Selbst die Preise dürften sich laut ihm auf ein vernünftiges Niveau einpendeln. Was denken die französischen Erzeuger darüber? Industrie: Realismus und Verwaltung der Nachfrage Herr Moreau, Vertreter der französischen Milchindustrie ließ hier keinerlei Zweifel. Der Weltmarkt macht lediglich 6 % der gesamten weltweit aus Milch produzierten Erzeugnissen,d. h. 50 Millionen Tonnen aus. Dieser Weltmarkt, der hauptsächlich aus Grundprodukten besteht,wirkt sich trotz allem ab dem Moment auf die europäischen Inlandsmärkte aus, wo die Regulierungs- und Schutzmechanismen an den Grenzen mittels aufeinanderfolgender Reformen der GAP zurechtgehobelt worden sind. Und sodann sind die Verhandlungen bei der WHO, wo eine Tendenz zu einer neuen Baisse jeglicher Schutzmaßnahme an den Grenzen besteht, genauestens zu verfolgen. Herr Moreau stellt sich ernsthaft die Frage, ob unsere Politiker gewillt sind, auf EU-Ebene immer noch für ein Mindestmaß an Selbstversorgung einzutreten. Bis dahin wird die Verwertung von Butter und Pulver, vom Aufschrecken 2007/2008 abgesehen, ab 2002 strukturell negativ. In Zukunft sind gängige Produkte und Markenartikel für das Gleichgewicht der Märkte lebenswichtig. Die Quoten sind zu nichts mehr nutze, denn trotz chronischer teilweiser Nichtbeanspruchung von Quoten auf EU-Ebene, bleiben die Preise extrem niedrig. Für den französischen Industriellen steht außer Zweifel, dass jetzt, wo die Angebotsplanung der Verwaltung der Nachfrage gewichen ist, eine ernsthafte Umstrukturierung der Milchproduktion bevorsteht, die sich insbesondere darin wiederspiegeln wird, dass der Produktionszweig sich auf die günstigsten Bereiche konzentrieren wird. Für ihn wird die europäische Produktion künftig zwei Schwerpunkte aufweisen: Die Atlantik-Zone, unser Land umfassend, wo es eine intensivere Produktion und eine Zone geben wird, welche die benachteiligten Regionen und Bergregionen umfasst, und wo die Unterstützung der Säule „Ländliche Entwicklung“ für das finanzielle Gleichgewicht der Betriebe maßgebend sein wird. Die Alternative: vertragliche Festlegung Es wird notwendig sein einen Ersatz für die Quoten zu finden, was als eine Reaktion auf die jetzige Situation zu verstehen ist. Einer dieser könnte die vertragliche Festlegung sein. Um dies zu bewerkstelligen, könnte ein starker berufsübergreifender Zweig gegründet werden,wobei auf seine Kohärenz mit der Gesetzgebung in puncto Wettbewerb zu achten ist. Ein Vertrag, der vorsehen würde: Lieferungen und Preise gemäß den Absatzmärkten der Molkerei, die sowohl für den Erzeuger, als auch für den weiterverarbeitenden Betrieb für einen annehmbaren Zeitraum gültig wären. Natürlich bleiben ein Reihe Fragen offen. Sind diese Überlegungen je Industrie bzw. Industriekonzern anzustellen? Für eine Region oder ein größeres Gebiet? Was geschieht mit den Weiterverarbeitenden Betrieben, die mehr von Grundprodukten wie Butter und Pulver abhängen, gegenüber anderen, die seit langem auf Lebensmittel mit hohem Mehrwert setzen? usw. Für einen Schritt in einen Branchenübergreifenden Zweig Die von Renaat Debergh aufgestellte Analyse war auch sehr lehrreich, und untermauerte die Analyse vormaliger Beteiligter. Der Geschäftsführer des Belgischen Milchindustrieverbands (CBL), der eine solche Preisschwankung in so kurzer Zeit nie erlebt hat, erinnerte jedoch daran, dass zwischen 2008 und 2007, der mittlere Grundpreis „Königreich“ um 5% zurückgegangen ist. Immerhin stimmte dieser mit der jetzigen extremen Verschlechterung des Marktes überein, für welche die Konvergenz zwischen dem Weltmarkt und dem europäischen Markt infolge der progressiven Änderung der europäischen Milchpolitik, die seit einigen Jahren angelaufen ist, zuzuweisen ist. Er war sozusagen der einzige, der in Zusammenhang mit der WHO sehr stark auf diesen Aspekt der Dinge beharrte. Doch gegenüber dieser Behauptung kommt Herr Debergh auf Herrn Moreau zurück, der sagte, dass der Sektor ab 2000 versucht hatte diesem Schwerpunkt eine neue Richtung zu geben, indem diverse Möglichkeiten vorgeschlagen wurden, darunter die des doppelten Preises. Unnütz… Seitdem lobt er ebenfalls einen Schwerpunkt im Berufsübergreifenden Bereich, indem er wiederholt auf die Bedeutung der Kategorie der auf den Markt gebrachten weiterverarbeiteten Produkte, Grundprodukte bzw. Produkte mit hohem Mehrwert und somit auf einen Preis, der der Produktion gerecht wird, hinweist. Worte, die Sie perplex lassen! Henri Brichart, Erzeuger und Präsident der FNPL hielt eine sehr sinnvolle Rede. Aus diesem Grund scheint es mir nützlich, sie hier global wiederzugeben. Er erklärte von vornherein, dass Unsicherheit fester Bestandteil des Berufes ist. Die in den letzten zwanzig Jahren beobachtete Entwicklung ist derart, dass wir heute in eine neue Welt eintreten. Die eingenommene Richtung auf dem Markt ist seines Erachtens ein Irrtum. Doch die Bewegung hat seit 2003 noch an Fahrt gewonnen und es gibt nur wenig Aussicht darauf sie anzuhalten. Er verteidigte in gewisser Weise Herrn Petel, indem er die Tatsache hervorhob, dass die europäische Politik das Ergebnis der Positionen ist, die von den nationalen Vertretern vertreten werden, was man vielleicht allzu oft vergisst. Selbst innerhalb des Ausschusses der berufsständischen landwirtschaftlichen Organisationen der Europäischen Union (COPA) werden die Dinge viel komplexer, da unsere Kollegen in der EU-27 nicht unbedingt einer Meinung mit uns sind. Herr Brichart, der sich auf den Vortrag von Herrn Pochet bezog, erklärte, dass der Begriff der Quote ab dem Moment nichts mehr bedeutet, wo die Führungsinstrumente, die von Anfang an damit zusammenhingen, fortan sozusagen völlig zerschlagen sind. Den Beweis dieser Behauptung liefert die Tatsache, dass die Preise trotz der Lieferungen bei teilweiser Nichtbeanspruchung von Quoten, katastrophal sind. Man hat sich dieser gesamten Zerschlagung widersetzt, doch heute muss man in einem neuen Rahmen reagieren. Ein Kapitel „kaufmännische Buchhaltung“ wurde von zwei Spezialisten, Herren Jamar und Fabry behandelt. Beide gaben - von Zahlenangaben ausgehend – eine Reihe Ratschläge, wobei Herr Jamar in seinen Überlegungen besonders heftig ranging. Seines Erachtens, „wird der Preis weiterhin unter den Selbstkostenpreis fallen, was die einzige Methode und Weise ist, die Produktion zu senken!„ und die Anzahl Betriebe, die weniger als 350.000 Liter produzieren, wird abnehmen. Auf internationaler Ebene geht er davon aus, dass angesichts der Parität zwischen Dollar und Euro, die Vereinigten Staaten in den kommenden 5 Jahren unsere großen Konkurrenten sein werden. Ein Lichtstreif jedoch in seinen Ausführungen, als er erklärt, dass Belgien im Europäischen Raum in Sachen Selbstkostenpreis eine günstige Position einnimmt! Für den Rest ist folgendes zu behalten, die Bedeutung eines angemessenen Weidemanagements, laut ihm ist dies der am meisten vernachlässigte Faktor in der Wallonischen Um dies zu bewerkstelligen, sind die Ziele der französischen Region, Nahrungseffizienz, die Notwendigkeit sich auf eine Milchproduktion einzustellen, die auf Kenntnisse und nicht auf Emotionen oder Prämien beruht. Auf die Preisschwankung wird man anders argumentieren müssen, insbesondere indem in besseren Zeiten Rücklagen von Barguthaben gebildet werden. Er Milchproduktion: eine Vision für die 5, sogar 10 nächsten Jahre definieren, darauf achten, die Produktion im gesamten Territorium beizubehalten, die maximale Verwertung gängiger Produkte fördern, wobei sich von den Industrieerzeugnissen abzuwenden ist, die für schwankende Preisnotierungen zu anfällig sind. Auf langfristige Sicht QN@J:?<E<LG<ELE;J8EBKM@K? Die Lage der Lieferungen an die Molkereien – Dezember 2008 Unerwartete Hausse? Er stimmt überein mit der Industrie, wenn es um die Art und Weise geht, diese Ziele zu erreichen, nämlich eine im branchenübergreifenden Sektor ausgehandelte vertragliche Festlegung, damit der geschaffene Reichtum gerecht aufgeteilt wird. Er schwächte die Aussagen des Herrn Jamar etwas ab, denn er vertritt die Meinung, dass den 300.000 bis 350.000 Litern oder weniger, noch eine Zukunft beschert wird. Doch Vorsicht ist manchmal geboten und die Analyse der Zahlenangaben kann zu gewissen Schlussfolgerungen führen, denen es an „Boden“ fehlt. Für Herrn Brichart ist es grundlegend in jedem Gedankengang die Durchführbarkeit einzubeziehen, für eine AKE (Arbeitskräfteeinheit) eine gewisse Menge auf sozialer und menschlicher Ebene optimal und ausgeglichen zu verwalten. Und schließlich erinnerte Herr Brichart daran, als der flämische Berater die amerikanische Dynamik in der Milchproduktion lobte, dass die Vereinigten Staaten auf Ebene der Agrarpolitik, in Zusammenhang mit Preisschwankungen immer noch ein Paket von sehr auf Schutz ausgerichteten Beihilfemaßnahmen schnüren! Überlegungen Diese diversen Vorträge verlangen einige persönliche Erklärungen. Wenn Herr Petel die Beibehaltung der Intervention bei der Butter und die Ankurbelung der Rückerstattungen erwähnt, so sei daran erinnert, dass es eine Höchstmenge von 30.000 Tonnen bei der Intervention von Butter (entspricht 60 Gramm je Einwohner!!!) gibt, was laut dem Präsidenten von LAC+ einem Produktionspreis von 17 Euro entspricht! Und darüber hinaus ist eine Baisse angesagt. In Zusammenhang mit den Rückerstattungen werden diese, wenn sich beim politischen Willen nichts tut, in naher Zukunft verboten, die Entscheidungen der WHO verpflichten! Wenn von angemessenem Preis die Rede ist, was bedeutet dies? Für mich ist dies nicht ein Preis, der auf demselben Niveau liegt wie 2007, oder im Vergleich zu einem beliebigen Bezugsjahr etwas darunter oder etwas darüber, dies ist ganz einfach ein Preis, der es ermöglicht ein Einkommen zu erzielen, und somit ebenfalls mit der Entwicklung der Produktionskosten übereinstimmt. Lücken Ich bin erstaunt darüber, dass der gesamte Kontext der WHO und der laufenden Verhandlungen, nur gestreift worden ist. Alle Redner scheinen in derTat die Orientierung des Ganzen an den Markt, ohne ein Mindestmaß an Regulierung in Zukunft zu akzeptieren. Wenn selbst die mit den landwirtschaftlichen Themenschwerpunkten beauftragten Verantwortlichen, unabhängig von ihrem Verantwortungsgrad, die Lebensmittelkrise von vor einem Jahr vergessen haben, was sollte man dann vom Rest der Bevölkerung halten, die nur noch eine vage Idee davon hat, was Landwirtschaft bedeutet, dass man mit Lebewesen arbeitet und jegliche Produktion vom Zufall abhängt. Während jeder uns d e n K l i m a wa n d e l , d e n Bevölkerungszuwachs usw. eintrichtert und die Landwirtschaft als einen gewöhnlichen Produktionszweig ansieht, grenzt das nicht an pure Unbedachtsamkeit? Der FWA untersucht seit geraumer Zeit - zusammen mit der FÖD Wirtschaft - das Thema der vertraglichen Festlegung in diversen Sektoren. Diese Diskussionen versuchen ein zugleich für die Erzeuger und die Weiterverarbeitung günstiges Gleichgewicht herzustellen. Die Molkereien möchten auf das Streichen jeglicher EU-Regelung reagieren, die auf nationaler Ebene oder auf Ebene des Unternehmens durch eine vertragliche Regelung ersetzt wird. Und hinter diesem Ansatz steht der Faktor Nachfrage. Anders gesagt, die Molkereien werden das Angebot in gewisser Weise entsprechend ihrer potentiellen Absatzmärkte verwalten. Was ist mit den Unternehmen, die hauptsächlich an „commodities“, also Waren arbeiten, deren Preis vorwiegend vom Weltmarkt beeinflusst wird? Muss die Verhandlung auf Ebene „Multi-Unternehmen“ erfolgen? Volatilität Laut den Vorträgen gehört die Volatilität fortan zur unserem wirtschaftlichen Umfeld. Die von „so manchen“ eingeschlagene Richtung besteht darin, mitzumachen und nicht darin zu sehen, ob es nicht angemessen wäre, die Auswirkungen dieser Vision zu mildern. Auf jeden Fall sei daran erinnert, dass die Landwirtschaft, insbesondere die Milchproduktion, eine „Schwerindustrie“ ist, die konsequenter, also folgerichtiger Investitionen bedarf. Übermäßige Volatilität ist weder gut für den Erzeuger, der seine Investitionen begründen muss, noch für den Verbraucher, der bei veränderter Lage oftmals eine Hausse, selten einen Abwärtstrend erlebt. Wer über Landwirtschaft redet, spricht von Ernährung, aber ebenfalls über die Nutzung des Territoriums von Diensten an die Gemeinschaft. Herr Moreau hat klar angesagt, dass es in dem jetzigen Kontext eine Konzentration der Weiterverarbeitung in den wettbewerbsfähigen Zonen geben wird. Man wird dank des Haushalts der ländlichen Entwicklung in den am meisten benachteiligten Zonen ein produktives Gefüge beibehalten. Denkt man hier auch wirklich, dass der Haushalt ausreichen wird, um in diesen Gebieten eine strukturierte und rentable Landwirtschaft beizubehalten? Kur vor der Wiederaufnahme der Haushaltsdebatten fur den Zeitraum 2013-2020 scheint mir dieses Thema sehr wichtig zu sein! Laut den noch provisorischen Zahlenangaben der GDO 3 (neue „Bezeichnung“ der GDA) unter Zugrundelegung der monatlichen Erklärungen aller Abnehmer, die somit in den kommenden Wochen leicht verbessert werden könnten, liefern wird hier die Entwicklung der Lieferungen für Dezember 2008. Die Produktion des Dezember-Monates ist gekennzeichnet von einem wesentlich klareren Auftrieb als demjenigen, den es ab Sommer zu beobachten gab, und das theoretische Niveau, ebenso wie das von 2007, ist dieses Mal deutlich überschritten worden. Bei den kumulierten Zahlen bleibt man noch sehr knapp unter diesen beiden Zahlenangaben, kann jedoch davon ausgehen, dass der Verzug, der die 6,5 % Ende August überschritten hat, vollständig behoben sein wird. Wenn es seltsamerweise schwierig ist, vorherzusagen, ob die Quote Ende des Wirtschaftsjahres überschritten sein wird, so scheint es, dass die Fortsetzung des Preisrückgangs für gewisse Erzeuger diese Entwicklung nicht hemmt und zusätzliche Produktionsmöglichkeiten (über 3 %) dieses Mal zumindest teilweise genutzt werden. Man bemerkt also eine Nuance zwischen den Worten, laut denen der „Fuß vom Gaspedal“ zu nehmen ist, und der Realität vor Ort, die das neue Lieferpotential hier und dort nutzt. Wird dies noch für die nächsten Monate zutreffen? Wenn die vor zwei Wochen von der EU-Kommission beschlossenen marktstützenden Massnahmen sich erwartungsgemäß positiv auf die Preise auswirken, so dürfte dies für die Kühneren zutreffen, wobei ein reelles Risiko bestünde die nationale Quote und den Zusatzabzug zu überschreiten! 8cX`e DXjli\ Die Milchlieferungen an die Molkereien (einschließlich Verbesserung der Fettstoffe unter Zugrundelegung des mittleren Bezugswertes von 38,04 g/Liter) für den Monat Dezember, neunter Monat des Wirtschaftsjahres 08/09, betrugen 292.525.530 Kilo, was im Verhältnis zur theoretischen Höchstmenge, die für diesen Monat geliefert werden kann, (Durchschnitt der Lieferungen der 3 Wirtschaftsjahre 05/06, 06/07 und 07/08, wobei die Erhöhungen zum 1. April 2008 um 0,5 % und um 2 % der nationalen Quote und von 20.000 Tonnen zeitweiliger Osmose) einer Steigerung von 4,14 % entspricht, was dieses Mal gegenüber demselben Monat 2007 einem Plus von 3,56 % gleichkommt. Die monatlichen Durchschnittswerte für Fettstoffe und Milcheiweiß liegen bei jeweils 43,55 und 35,10 g/Liter (im Dezember 2007 lagen sie bei 43,43 und 35,33 g/L.). Für die reellen Lieferungen (266.828.898 Kilo) kommt dies somit im Vergleich zu Dezember 2007 derselben Erhöhung von über 3,5 % gleich, das sind ungefähr 9 Millionen Liter zusätzlich. Die Kumulierung der korrigierten Lieferungen für diese neun Monate (April bis Dezember) liegt bei 2.441.724.457 Kilo, also immerhin noch 2,95 % unter den theoretischen lieferbaren Höchstmengen, (dieselben Höchstwerte wie oben), und knapp 0,4 % unter den kumulierten Lieferungen an diesem selben Datum im Jahr 2007. Die mittleren Ergebnisse für Fettstoffe und Milcheiweiß liegen jeweils bei 41,85 und 34,73 g/Liter für diese neun Monate (2007 lagen sie bei 41,74 und 34,97 g/L.). Ebenso liegen die reellen kumulierten Lieferungen (2.289.214.158 Kilo) ebenfalls um 0,5 % niedriger als diejenigen der 9 ersten Monate 07/08, d. h. ungefähr 11 Millionen Liter. Quellen: Vorläufige Zahlenangaben, denen die monatlichen Angaben der Abnehmer zugrunde gelegt wurden. Campina und Friesland fusionieren EU-Kommission verbindet Fusion der Molkereien mit Auflagen. Friesland Foods und Campina werden miteinander fusionieren. Die Gremien der beiden größten niederländischen Molkereien haben am 17. Dezember den endgültigen Fusionsbeschluss gefasst. Kurz zuvor hatte die EU-Kommission grünes Licht für den Zusammenschluss gegeben. Allerdings gibt es seitens der Kommission Auflagen zur Fusion. Die Brüsseler Behörde schreibt vor, dass Friesland den Standort Nijkerk, ein Werk für Milchfrischprodukte, abstößt und Campina muss die Käseproduktion in seinem Werk in Bleskensgraaf einstellen. Außerdem soll eine Marke für haltbare Milchgetränke verkauft werden. Das zum Verkauf stehende Paket macht mit einem Umsatz von 367 Mio. rund 4 % des Gesamtumsatzes des neuen Molkereiunternehmens FrieslandCampina aus. Ein Milchriese entsteht Darüber hinaus muss Friesland Campina jährlich bis zu 1,2 Mrd. kg niederländische Erzeugermilch für den Verkauf an Hersteller tagesfrischer Milchprodukte oder naturgereiftem Käse in den Niederlanden zur Verfügung stellen, sofern diese Hersteller Bedarf signalisieren. Hierzu soll eine unabhängige Stiftung gegrün- det werden, die Mitte 2009 ihre Tätigkeit aufnimmt. Um den Anteil von Friesland Campina am Markt für Erzeugermilch in den Niederlanden zu reduzieren und die Verfügbarkeit von Milch für Dritte zu garantieren, sollen niederländische Milchviehhalter, die ihre Mitgliedschaft bei Friesland Campina beenden und ihre Milch an andere Abnehmer liefern, einen Betrag von 5 Cent pro kg Milch erhalten. Durch die Fusion von Campina und Friesland entsteht die größte Molkereigenossenschaft weltweit vor der neuseeländischen Fonterra und der weltweit drittgrößte Milchverarbeiter nach Nestle und Danone. Der neue Molkereiriese bringt es auf einen Umsatz von immerhin 9,1 Mrd. und auf mehr als 17000 Mitgliedsbetriebe, die etwa 8,7 Mrd. kg Milch liefern. Das UnternehmenCampina mit einem Umsatz von 3,6 Mrd. und rund 8000 Milchlieferanten in den Niederlanden, Belgien und Deutschland ist dabei der kleinere Fusionspartner. Friesland zählt rund 9700 Mitgliedsbetriebe, die insgesamt 5,3 Mrd. kg liefern, weitere 1,3 Mrd. kg werden weltweit zugekauft. Während Friesland seine Produkte in weltweit mehr als 100 Ländern vertreibt, ist Campina stark auf den europäischen Markt fokussiert. Darüber hinaus ist das fusionierte Unternehmen die Nr. 1 weltweit bei den Milchingredienzien, die für die Lebensmittel- und Pharmaindustrie produziert werden. In Europa ist Friesland zudem führend bei der Käseherstellung. 1 500 CampinaMitglieder in NRW Auch für Nordrhein-Westfalen hat die beschlossene Fusion eine große Bedeutung. Rund 1500 Campina-Mitglieder produzieren hier etwa 400 Mio. kg Milch, die hauptsächlich im Kölner Werk der Genossenschaft verarbeitet wird. Friesland hat eine Verarbeitungsstätte in Kalkar am Niederrhein. Das Molkereiunternehmen verfügt jedoch nicht über eigene Mitgliedsbetriebe in Deutschland. In Kalkar wird holländische Milch von Friesland verarbeitet. (Wir danken der LZ für ihre freundliche Unterstützung) ()]mi`\i)''0 )* 8><E;8 FEDERATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE (FWA) VENDREDI 13 FEVRIER SL COMINES: à 13h30, au Centre culturel MJC, Salle 3, rue des Arts 2 à Comines-Warneton. Séance d’information «Problématique de la contamination des eaux par les produits phytosanitaires et solutions correctives». LUNDI 16 FEVRIER SL BEAUMONT-MERBES: à 20h, à la salle de Thirimont (Beaumont). Elections, suivie d’une séance d’information «Politique Agricole Commune: actualité» par Alain Masure, Conseiller du Service d’Etudes de la FWA. SAMEDI 21 FEVRIER SL NIVELLES GENAPPE+ UAW: à 19h30, grand souper de l’agriculture à la salle communale d’Ophain. PAF 45 euros par personne (boissons comprises pour toute la soirée). Inscriptions pour le 14/02 chez O. Cap 0477/908.218, E. Pussemier 067/212.719 ou fax 067/220.667 ou Tegias 067/216.101 ou fax 067/220.963 SR BEAURAING CINEY GEDINNE: à 19h30, souper à la salle StAntoine à Gozin Beauraing. Prix: 30 euros par personne. Le paiement au compte 104-3355956-94 fera office de réservation. Info: A Willem 082/222.288 SL WAVRE-PERWEZ: à 19h30 souper annuel à la salle “le Fenil”, rue de la Cure, 1-3 à Tourinnes-St-Lambert. Prix: 43 euros, vins compris, à verser sur le compte 103-0119527-91. Réservation avant le 17 février: Wyseur M. (010/61.26.40), Prail Y. (010/65.61.92), Janssens Ph. (010/68.99.29), Godfriaux G. (010/88.81.02), Dardenne Et. (081/65.62.68), Moniquet Ph. (081/22.77.31) LUNDI 23 FEVRIER SL HANNUT: à 20h, assemblée générale en la salle du Palace II, parking de la Cense, rue Albert Ier à Hannut. Diminution importante de l’usage des produits phyto; suppression de certaines molécules. Quel est l’avenir? Le bio? et la mise en ordre du local phyto par M. Marot, coordinateur du comité régional phyto et M. de Vleeshauwer, coordinateur de l’asbl Phytowal Agence de Barry Toutes opérations financières et de placements Assurances: SWISS LIFE (Belgium) SPRL Barry services Chaussée de Mons, 54A 7534 Barry Tél.: 069 54 61 42 – Fax: 069 54 88 89 La FJA de Leuze Vous invite à sa Soirée de la Saint-Valentin Samedi 14 février 2009 En la salle de l’Aquarium de Leuze-en-Hainaut Membre 5 euros et non-membres 6 euros Entrée gratuite pour les filles avant 23h00 Après-midi d’informations sur les Marchés des céréales : Perspectives et comment réagir Vendredi 13 février 2009 A Tongrinne, Salle de l’Amitié, rue de Boignée 19A 13h30 accueil 13h45 Le marché des céréales : évolution au niveau mondial et européen 14h30 La compréhension des marchés et les possibilités de couverture au niveau de l’agriculteur 15h15 La position du négoce face aux marchés tr ès variables et aux cultivateurs découvrant la forte volatilité des prix 16h questions-réponses et conclusion L’intercommice du Brabant wallon, les comices de la Hesbaye namuroise, de l’Entre Sambre et Meuse, de Thuin et de Fleurus, Le Centre provincial de l’agriculture et de la ruralité de La Hulpe LEGISLATIONS PHYTO: PERSPECTIVES D’AVENIR 9985704/0709 plc jht & DEMO DE 11 PULVERISATEURS )+ 3 mars 2009 de 10h00 à 16h00 Ecole d’agriculture St Quentin, Ciney Info: 010/47.37.54 ()]mi`\i)''0 MARDI 24 FEVRIER SL EGHEZEE + UAW: à 19h30, souper «Au Colombage» route des Ardennes à 5380 Hambraine. Menu: apéritif maison et ses mises en bouche, filet de saumon sauce crème aux petits légumes, potage, magret de canard au miel et citron vert pommes croquettes amandines, assiette gourmande et café. Paf 42 euros par personne comprenant les vins blanc et rouge. Inscription et réservation au Crédit Agricole 081/510.573 compte n°104-3237458-33 ou Béatrice Van Vynckt 081/522.274. Paiement au plus tard pour le 09/02. SAMEDI 28 FEVRIER SL CHARLEROI FLEURUS + UAW: à 19h30, souper annuel en la salle paroissiale de Wanfercée Baulet. Réservation pour le 20/02 chez Fleurus Consult 071/811.167, I Kairet 0473/862.286, Ch Francotte 0473/298.131 ou M Scherpereel 081/634.317 ap 19h FEDERATION DES JEUNES AGRICULTEURS (FJA) VENDREDI 13 FEVRIER FJA MALMEDY: Elections du comité de section locale au café Scotch’In, Place Albert 1er à Malmedy. FJA PROVINCE DE NAMUR: Elections du comité provincial de Namur au Centre de Zootechnie de Ciney, avenue des Champs Elysées à 5590 Ciney. SAMEDI 14 FEVRIER FJA LEUZE: Soirée de la Saint-Valentin en la salle de l’Aquarium de Leuze-en-Hainaut. Entrée gratuite pour les filles avant 23h00. (voir encart) VENDREDI 20 FEVRIER FJA PROVINCE DE BRABANT: Elections du comité de section locale à 20h à la Maison de l’Agriculture et de la Ruralité, Chaussée de Namur 47 à 5030 Gembloux. FJA HOUFFALIZE-VIELSALM: Elections du comité de section locale à 20h à l’Autrucherie Salmienne, rue du Vivier 3 à 6690 Rencheux. FJA ATH-FLOBECQ: Elections du comité de section locale au Blanc Pignon, Place de Mainvault à Mainvault. SAMEDI 21 FEVRIER FJA TOURNAI 2: Soirée «Mi-yar» en la salle La Rotonde à Béclers. Sono Audiophase. Possibilité de se faire membre lors de la soirée. FJA GEMBLOUX: Soirée Carnaval à la Ferme du Manil à SaintGermain. (voir encart) DIMANCHE 22 FEVRIER FJA SOIGNIES: Car pour le SIMA. Départ à 5h45 de Marche-lezEcaussinnes. (voir encart) FJA FLORENNES: Car pour le SIMA au départ de Mettet. (voir encart) SAMEDI 21 ET DIMANCHE 22 FEVRIER FJA FOSSES-LA-VILLE: Car pour le SIA et le SIMA. Pour plus d’information, Sophie Masson: 0499/24.79.37 ou Charlène Frennet: 0494/83.54.80 VENDREDI 27 FEVRIER FJA COMINES: Elections du comité de section locale à 20h à la salle Le Téléphone, Place de l’Abbaye 1 à 7780 Warneton. FJA PROVINCE DE LIEGE: Elections du comité de section locale à 20h au café de la Place, Place du Marché à Battice. SAMEDI 28 FEVRIER FJA PROVINCE DE LUXEMBOURG: Car pour le SIA à Paris. Depuis la place Merceny de Bastogne. Départ à 4h30. Retour vers 23h. 20 euros par personne. Repas non compris. A verser au 732-6613822-25 avec nom(s) en communication pour le 15/02. Le paiement fait office de réservation. Renseignements: 081/627.423 DIMANCHE 1 MARS FJA GEMBLOUX: Car pour le SIMA. Réservation souhaitée à Léon au 0479/23.31.45. (voir encart) UNION DES AGRICULTRICES WALLONNES (UAW) VENDREDI 13 FEVRIER UAW BRAINE LE COMTE SOIGNIES: Théâtre à TUBIZE, «Sois belge et tais-toi» aux 30 premiers inscrits !! rz à 19h30 - spectacle à 20h centre culturel, 124 bld G Deryck à Tubize (parking/proximité) Inscriptions chez M L Siraux 067/33 33 69 – 30 euros à payer sur le cpte 103-0120593-90 avec noms et places. SAMEDI 14 FEVRIER UAW PERUWELZ: 20h à PIPAIX salle «les glycines» 11 place de Pipaix. Traditionnel souper aux fromages. PAF 16 euros adultes et 6 euros enfant – de 12 ans, inscriptions pour le 08/02 chez C Platteuw 069/66 34 56 UAW BASTOGNE: 20H à VISSOULE, Souper annuel à «la Reine des prés», inscription chez M Pierlot 061/68 83 62 UAW + FWA EGHEZEE: 19H30 à HAMBRAINE, route des Ardennes au «Colombage» - souper annuel PAF 42 euros vins compris, à payer sur le cpte 104-3237458-33 et inscription chez B Van Vynckt 081/51 12 74 – Crédit Agricole 081/51 05 73 LUNDI 16 FEVRIER UAW DISON LIMBOURG VERVIERS: 15H à BAELEN à la «canardière» chez Sylvie Manguette – rue Levée Limbourg,13 – inscription obligatoire chez Sylvie 0495/99 04 15 car dégustation PAF 5 euros ! prévoir des bottes MARDI 17 FEVRIER UAW LIBRAMONT: 13H30 PETITVOIR chez Odette Annet, 27, chée des barrières – 1ère partie, atelier artistique : poule, déco de Pâques. Amener du papier journal, PAF 5 euros, inscription chez O Annet 061/278131. 2è partie le 03/03 UAW EGHEZEE: 13H30 BOUGE chez B Muyshont, bricolage. PAF 20euros. Inscription obligatoire chez B Van Vynckt 081/511 274 UAW MALMEDY: 13H30 à FAYMONVILLE chez Véronique Luxen, ruthier 17 – animation sur le rire par Mme Cunille. MERCREDI 25 FEVRIER FJA BLEGNY: Séance d’information sur les «investissements pour le secteur agricole» (ISA anciennement AIDA) par Isabelle Jaumotte. Pour 19h30 à la Maison des Eleveurs de Herve. MERCREDI 18 FEVRIER UAW BASTOGNE: 20H à BASTOGNE cafetaria du centre sportif, porte de trêves. «soirée relooking» La FJA de Fosses-la-Ville Soirée St Valentin La FJA de Gembloux Car pour le SIMA Vous invite à sa traditionnelle Samedi 14 février 2009 En la Ferme du Grand-Manil à Saint-Germain PAF : 13 euros filles membres – 15 euros garçons membres 18 euros non-membres Ambiance assurée par DJ Awich et Audio+ Distribution de préservatifs – photographies Ambiance jump, rétro house, 80’s, 90’s, sentimentale Le comité se reserve le droit d’entrée et décline Toute responsabilité en cas de perte, vol ou accident Sécurité assurée La Fédération des Jeunes Agriculteurs Organise un Cours d’initiation au soudage à Namur Renseignement aux 081/627.443. Réponse rapide souhaitée La FJA de Gembloux Soirée Carnaval A le plaisir de vous inviter à sa Samedi 21 février 2009 A la Ferme du Manil à Saint-Germain PAF : fille membre 13 euros Garçon membre : 15 euros - non membre 20 euros Organise un Dimanche 1 mars 2009 Prix : 30 euros Départ au matin, retour le soir Réservation souhaitée à Léon : 0479/23.31.45 Car pour le SIMA La FJA de Soignies Organisé par Dimanche 22 février 2009 Départ à 5h45 de Marche-lez-Ecaussinnes Le versement de 25 euros fait office De réservation définitive Renseignements et réservations : 0498/31.60.34 La FJA de Florennes Car pour le SIMA Organise un Dimanche 22 février 2009 Rendez-vous à 6h00 devant chez Brichart à Mettet (sur le circuit) Réservation auprès de Gwénaëlle Gauthier au 0474/27.96.59 Ou auprès de Jonathan Janssens au 0474/61.76.04 Les places sont comptées donc ne tardez pas ! 8><E;8 VENDREDI 20 FEVRIER UAW + FWA PROVINCE DU HAINAUT: 20H à KAIN (Tournai) – ferme du reposoir – souper annuel. Inscription chez A Leclercq 071/55 52 85, B Guiot 071/58 90 17, Y Mestdag 069/45 44 82. PAF 45 euros à payer au 103-0162893-01 – avant le 14/02 UAW + FWA BEAUMONT CHIMAY ERQULINNES MONS ASQUILLIES: Organise un autocar pour le souper provincial annuel de Kain. Info B Guiot 071/58 90 17. Départ du car : Chimay 18h30, Beaumont 18h45 et Erquelinnes 19h SAMEDI 21 FEVRIER UAW + FWA NIVELLES GENAPPE: 19H30 à OPHAIN salle communale : grand souper de l’agriculture. Paf 45 euros (boissons comprises) inscription pour le 14/02 : Cap Olivier 0477/908218 – Pussemier E 067/21 27 19 + fax 067/22 06 67 et Tegias 067/21 61 01 + fax 067/22 09 63. MARDI 24 FEVRIER UAW SENEFFE: De 13H à 17H à SENEFFE rue Scrawelle : «le patchwork pas à pas» par M Lambillon. Apporter : fil à coudre blanc, aiguilles, ciseaux, latte, crayons. UAW ATH: 13H à OSTICHES café «Le St Pierre» place d’Ostiches: ‘décoration et embellissement des cours de ferme’ par Joseph Delcombre. Rensgnts : C Nachtergaele 068/64 50 42 et B Balcaen 068/64 50 38. UAW GEMBLOUX NAMUR NORD FOSSES: 13H30 à CORROY LE CHÂTEAU chez Anne Marie Van Eyck, rue du presbitère,14 – 081/63 32 82 - «scrapbooking» prévoir 1 PAF – 4 à 5 photos du même thème ! Places limitées. MERCREDI 25 FEVRIER UAW ENGHIEN LENS SILLY: 19H30 àMONTIGNIES LES LENS, salle du patronage, rue des écoles. «Présentation et dégustation d’un menu spécial crêpes avec la farine de terroir, de son exploitation. Pourquoi mettre en avant son savoir faire : c’est défendre le travail au féminin». Inscriptions Greta 0474/48 83 38 - M Top 0472/20 78 83 PAF 5 euros M /7 euros non M JEUDI 26 FEVRIER UAW COMINES WARNETON: 13H30 à PlOEGSTEERT ‘La Roumanie: sa culture, son agriculture’ par Myriam Lambillon UAW DURBUY EREZEE: 13H30 à BARVAUX, salle des services communs: «phytothérapie spécial femme» + dégustation de thés. PAF 5 euros VENDREDI 27 FEVRIER UAW HERVE AUBEL: 13H30 à HERVE-école IPH. Dégustation des produits de terroir et réflexions autour de leur promotion, par Christian Lacroix, prendre assiette et couverts. SAMEDI 28 FEVRIER UAW+FWA FLEURUS: 19H30 à WANFERCEE-BAULET salle paroissiale. Souper annuel FWA et UAW Réservations souhaitées pour le 20 02 auprès de: Fleurus Consult 071/81 11 67 – I. Kairet 0473/86 22 86 – Ch. Francotte 0473/29 81 31 – M. Scherpereel 081/63 43 17 après 19H DIVERS JEUDI 12 FEVRIER NISMES: à 20h15 à Maison du Parc naturel, réunion organisée par le Parc naturel Viroin-Hermeton. Thème: «La gestion des prairies». BEAURAING: à 20h à la salle des fêtes de Gozin, Assemblée générale du comice de Famenne-Ardenne. Conférence: ISA par G. Dewez (DGA) et PAC et mesures Agri-environnementales par Th. Mahaut et J. Sine (DGA) VENDREDI 13 FEVRIER TONGRINNE: Salle de l’Amitié, rue de Boignée 19A, après-midi d’information sur les marchés des céréales: Perspectives et comment réagir (voir encart) LUNDI 16 FEVRIER GEMBLOUX: à 13h45 à l’auditoire de Biologie végétale de la FUSAGx, Av. du Maréchal Juin, 2, après midi d’étude organisée par Greenotec: «l’expérience Suisse en semis direct» par Wolfgang Sturny (Swiss No-Till). Inscription (gratuite)auprès de Sébastien Weykmans, 0478/22.27.56, 085/27.49.78 ou [email protected] CINEY: à 20h au Centre de Zootechnie, assemblée générale du comice du Condroz-Ciney et Namur-sud. Conférence: présentation du guide sectoriel de l’autocontrôle pour la production animale par Alain De Bruyn et questions pratiques par Hélène Tasiaux MARDI 17 FEVRIER ANTOING: à 20h au Foyer socio-culturel et sportif, rue du Burg,23, réunion organisée par le Parc naturel des Plaines de l’Escaut. Thème: «Valorisation des aliments produits sur l’exploitation» par Virginie Decruyenaere et Eric Froidmont (CRAW) WAYS: à 19h30, salle de la Tourelle, rue Emile Hecq, assemblée générale du Comice de Nivelles-Genappe. «Energie et agriculture» et «Les contrôles Afsca» ESTAIMBOURG: à 13h45’ au Domaine de Bourgogne, assemblée Générale du Comice de Tournai. «Y a-t-il encore un avenir pour l’élevage allaitant ?» VENDREDI 20 FEVRIER ROISIN: à 14h au restaurant «les tourelles», rue du Château de Roisin, assemblée générale du comice de Mons-Quévy-Dour-Haut-Pays. «Va-t-on vers un clash majeur sur le réseau électrique?». Contact : 065/75 94 41 Vincent Pétillon. SAMEDI 21 FEVRIER HOEGAARDEN: Visite d’élevages Blanc Bleu Mixte organisée par l’Elevage de la Petite Suisse. Départ en car à 8h30 de la Place Froissart à Chimay (retour vers 17h30). Réservations: 0497/54.35.71 e-mail: hugues. [email protected]. Plus d’infos: www.lioncoqetvaches.centerblog.net ou http://elevagepetitesuisse.sosblog.fr/. DU 21 FEVRIER AU 1 MARS PARIS: à la porte de Versailles, SIA (Salon International de l’Agriculture) DU 22 AU 26 FEVRIER PARIS: à Paris-Nord Villepinte, SIMA (Salon machines agricoles) LUNDI 23 FEVRIER PARIS: déplacement en car au Sima organisé par le comice de Péruwelz - Leuze en Ht. Le coût du car est pris en charge par Hainaut Développement (priorité aux membres du comice). Infos et inscriptions avant le 18/02, F. Delbecq (069/67.11.52) ou M. Quintart (069/77.11.13) MARDI 24 FEVRIER KAIN: à 13h30 au Reposoir, chemin du Ruisseau, assemblée générale des planteurs de Fontenoy. Nouvelles législations pour l’application de l’azote et des produits phytos en culture betteravière (par un représentant du Ministre Lutgen), gestion de l’azote (D. Dos Santos), perspectives de la culture betteravière (J-Fr Sneessens) ANTOING: à 20h, au café Le Scaldis- 2, Rue Wattecant, réunion organisée par le Parc naturel des Plaines de l’Escaut. Aération des bâtiments d’élevage pour bovins par le Professeur Jaak Christiaens (Université Gent). Info 069/779.870 JEUDI 26 FEVRIER NISMES: à 20h15 à Maison du Parc naturel, réunion organisée par le Parc naturel Viroin-Hermeton. Thème: «La déclaration de superficie 2009». Route de Bruxelles 29 - 1430 Rebecq - Tél. 067 63 64 07 99985701 0709 sle JEUDI 19 FEVRIER UAW WAVRE PERWEZ MONT ST-GUIBERT: 13h30 Mt St Gt, maison des loisirs. ‘Le feutrage de la laine’ par Violaine Morelle. UAW NIVELLES GENAPPE: 13H30 à VIEUX GENAPPE, salle communale de la croix rouge «sensibilisation aux dons d’organes» - les messieurs sont bienvenus. MERCREDI 18 FEVRIER GEMBLOUX: à 9h et 14h (2 séances), à l’Espace Senghor, avenue de la Faculté, Journée d’information «Livre blanc - Céréales» organisée par la FUSAGx et le CRA-W. La brochure disponible sur place au prix de 10 euros peut aussi être obtenue par versement de 12,5 euro au compte 3500132947-79 de la Faculté, en communication: «CPO-31603 -Livre blanc céréales» JEUDI 19 FÉVRIER GEMBLOUX: à 20h à la Maison de la Ruralité, conférence organisée par Nitrawal pour les entrepreneurs agricoles et les agriculteurs sur les règles d’épandage et les APL. (renseignements au 081/627 313). Recherchons Un mécanicien avec compétences suivantes : Montage de machines neuves, mise en état machines d’occasion, soudure, montage & réparation pneus… Un magasinier avec compétences suivantes : Gestion magasin & stock, accueil client, connaissances machines agricoles & industrielles. 99985699 0709 sle Le Centre wallon de Recherches agronomiques - Gembloux Engage un Chargé d’études et de recherches en agriculture (H/F) Vous avez : - Diplôme : Graduat en agronomie - Une bonne connaissance du monde agricole ; - Une bonne connaissance du matériel d’épandage des pesticides à usage agricole (pulvérisateur) ; - Une maîtrise des logiciels informatiques sous WINDOWS tels que : traitement de texte (WORD) ; tableur (EXCEL), base de données (ACCESS, ...). - Aucune ancienneté ni expérience ne sont requises Pour plus d’informations pour le poste à pourvoir : Centre wallon de Recherches agronomiques Monsieur Yves SCHENKEL Chaussée de Namur, 146 5030 GEMBLOUX - Téléphone : 081/627 148 E-mail : [email protected] URL : http://cra.wallonie.be Envoyé CV et lettre de motivation avant le 20/02/2009 VENDREDI 27 FÉVRIER PARIS: Visite du SIA (Porte de Versailles) organisée par le Comice de Lens. Départ de la place de Bauffe à 6 h et départ de Paris vers 19h30. Participation: 10 euros. Réservation avant le 18 février par téléphone au 068/657.788 Porta Légumes Gingelom-Hesbaye &KHUFKH FKDXIIHXURXYULHUDJULFROH AVIS D’ADJUDICATION PUBLIQUE PAR LA FABRIQUE D’EGLISE SAINT-MARTIN DE MODAVE RELATIVE A LA LOCATION DE DEUX PARCELLES AGRICOLES LIBRES D’OCCUPATION SRXUWRXVWUDYDX[DX[FKDPSVSUpSDUDWLRQHW VHPLVGHVSHWLWVSRLVKDULFRWVHWpSLQDUGV SRUWDJURHQWHWHHOW#WHOHQHWEH [l’une de 7ha 36a 87ca située route de Huy à Stavelot, cadastrée section B, n° 115C pour partie et l’autre, de 1ha 79a 10ca située au lieu-dit « A La Ronhette », cadastrée section B, n° 113] La Fabrique d’Eglise Saint-Martin de MODAVE va procéder à l’adjudication publique des deux parcelles suivantes : - cadastrée section B, n° 115C pour partie, d’une superficie de 7ha 36a 87ca, située route de Huy à STAVELOT ; - cadastrée section B, n° 113, d’une superficie de 1ha 79a 10ca située au lieu-dit « A La Ronhette », Ces deux parcelles étaient occupées par feu Monsieur Marcel TANS et sont libres d’occupation suite à un congé donné par le preneur. L’agriculteur qui se verra adjuger la location pourra donc, dès le lendemain de celle-ci, jouir desdites parcelles. Les agriculteurs intéressés par cette adjudication publique sont invités à prendre connaissance du cahier des charges auprès de Monsieur le Secrétaire de la Fabrique d’Eglise Saint-Martin de MODAVE, Monsieur Robert LIZEN à 4577 MODAVE, route de Modave 21 (tél. : 085/41.22.75) qui leur communiquera sur demande une copie du cahier des charges. Les soumissions seront examinées par le Bureau des Marguilliers de l’Eglise Saint-Martin de MODAVE le mercredi 11 mars 2009 à 20 heures au domicile du secrétaire, Monsieur Robert LIZEN, route de Modave 21 à 4577 MODAVE. Tout intéressé pourra se présenter à l’ouverture des soumissions qui aura lieu à cet endroit et à cette heure. La décision d’adjudication par le Bureau des Marguilliers sur base des soumissions sera prise après l’ouverture des soumissions le lundi 16 mars 2009 à 20 heures. La décision d’adjudication sera notifiée par recommandé à l’adjudicataire et tous les soumissionnaires seront informés par courrier postal ordinaire. Fait à Modave, le 5 février 2009. Le Bureau de Marguilliers de la Fabrique d’Eglise Saint-Martin de MODAVE. Les agriculteurs intéressés à cette adjudication sont invités à envoyer par recommandé leur soumission au Secrétaire de la Fabrique d’Eglise Saint-Martin de Modave à 4577 Modave, route de Modave 21 au plus tard le vendredi 6 mars 2009 (cachet de la poste faisant foi). 99985697/0709PLC crt UAW MARCHE EN FAMENNE: 8H30 précise à la gare de MARLOIE – excursion à Liège : visite du musée de la vie wallonne et église St Bartélemy. Inscrivez-vous vite chez Annick Henrotin 084/34 46 28 <DGCF@ %DFKHOLHU,QJpQLHXULQGXVWULHO HQDJURQRPLHPI ('"&)"%$ #!%$)"%$ Î"(3&& 3%)$)'&*("#3#"#!%) Î$$#&(&),3 *)&''&*'#"' '"!(4& '(#"(("%)"&! Î"(&3"#"(#"!!3($&33&" Î-#"/(#"&3#"&4& 4#' '%/# Î$(()3#)((" -' Î!(&' !"'()"$ )' $)1' ((1"*#-.*#(&( ((& !#(*(#" 2 (("(#" 3#"&-$&#)&&&)&) 2 &*#)$&! #) &-+"( (#'* ## !. '+ . # .- .() , $ ) . ,,,, $ ) ()]mi`\i)''0 ), G<K@K<J8EEFE:<J MACHINES DE FENAISON au meilleur prix Jusqu’à épuisement du stock Ex : Double andaineur TS 801 Prix : 11.400 + tva www.thommenschwall.com Tél. 080/41.01.50 NOUS EVALUONS VOS TERRAINS EN VUE DE LOTISSEMENTS ETUDES A NOS FRAIS CONFIDENCE ASSUREE Rue Minerve, 2 - 1930 Zaventem GSM: 0495/50.67.68 A v. enrubanneuse Kverneland 7550 pr boule 3000 Eur; remorque à ensilage Agrimat simple essieu 2500 Eur. Tél. 0496/936.203 (239) A v. Deutz AT 125cv 1997 + AT 90cv chargeur 1996 + DX 630 120cv 1987; MB Fahr 4075 HTS balance 1997; Nodet 3m 25r 1500 Eur; Steeno 4 socs; roué neuve pour semoir Nodet 80 Eur; pulvé Allaeys 16m 1100L 700 Eur; semoir Nodet 12R bet maïs 4R; pelle retro pour téléscopic. 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