1 présente copies neuves vo sortie le 24 novembre

Transcription

1 présente copies neuves vo sortie le 24 novembre
présente
THE
SWIMMER
sortie le 24 novembre
copies neuves
vo
1
Synopsis
Quand Ned Merrill s’invite en maillot de bain un après-midi d’été dans les villas d’une banlieue chic du
Connecticut c’est l’occasion pour lui de démêler le fil de son existence en nageant de piscine en piscine
pour rentrer chez lui. Et ce qu’il y trouvera ne correspondra pas forcément aux idéaux de vie qu’il s’est
forgés...
Liste technique
Titre original : The Swimmer
USA – 1968 – 1h35
Format image : 1:85 (couleur)
Son : mono
Genre : drame
Copies vostfr
Visa n° 34519
Réalisateur : Frank Perry
Producteur : Frank Perry et Roger Lewis
Scénariste : Eleanor Perry
d’après une histoire de John Cheever
Chef opérateur : David L.Quaid
Montage : Sidney Katz, Carl Lerner, Pat Somerset
Musique originale : Marvin Hamlisch
Directeur artistique : Peter Dohanos
Liste artistique
Burt Lancaster
Janet Landgard
Janice Rule
Tony Bickley
Marge Champion
Nancy Cushman
Dossier de presse et photos téléchargeables sur
www.splendor-films.com
DISTRIBUTEUR
Splendor Films
8, rue Molière
93100 Montreuil
01 42 87 92 67
[email protected]
2
PRESSE
Anne-Charlotte Bappel
01 48 70 39 73
[email protected]
NOTES DE PRODUCTION
Les histoires brèves et précises de John Cheever se sont toujours avérées l’excellent fourrage pour la
télévision. The Swimmer de Frank Perry, adapté pour le grand écran par sa femme Eleanor Perry, est une
tentative rare et réussie avec Parc de Arnaud des Pallières de transformer une histoire de Cheever en
long métrage.
Il s’agit d’une adaptation d’une nouvelle de John Cheever du même nom, sortie en 1964, qui représente
une métaphore de la vie d’un homme à travers sa volonté de traverser la vallée en nageant de piscines
en piscines. De piscine en piscine, de valeurs en valeurs, le parcours du protagoniste montre l’univers
des banlieues cossues de la côte Est des Etats-Unis, les cocktail-parties, les plaisirs de la chair portés à
hauteur presque spirituelle, mais aussi la mélancolie, le mal-être dont souffre le personnage en quête de
quelque chose qu’il ne sait nommer mais dont l’absence lui est insupportable.
Vêtu seulement en maillot de bain tout au long du film, Burt Lancaster joue Ned Merrill, un homme âgé,
riche, qui se lance dans un voyage étrange et révélateur à travers ses sentiments et les souvenirs d’une
mémoire endommagée. Ned Merrill choisit une façon inhabituelle de rentrer chez lui: traverser le comté
où il vit à la nage par les piscines qui appartiennent à des amis et des connaissances. L’aventure n’est pas
qu’un jeu pour le nageur. Mais à chaque étape, il se retrouve face à face avec un incident de son passé et
il devient de plus en plus déçu par ce qu’il croyait être son mode de vie idéal. Le film de Frank Perry se
construit comme un conte, démarrant par le merveilleux, le superficiel, il se termine par une dure mélancolie. Toute la première partie sans vouloir masquer l’étrangeté du but de Merrill, est complètement
« 60’s » dans toute sa splendeur. Ambiance bucolique, ralentis, photographie colorée et pétillante, décors divins, cocktails. Quand sa compagne de route (l’ex baby-sitter de ses filles) brise le rêve en le laissant seul, Merrill se voit confronter à la vérité à laquelle il veut échapper. Ainsi Merrill continu sa route
des piscines, but illusoire auquel il s’accroche mais le voile est tombé, laissant apparaître blessures,
rancœurs, amours déçus, lâcheté, échec social. Une vie qu’il a eu mais qu’il n’a plus pour des raisons qui
nous resterons plus ou moins inconnues. Tout le long du film Merrill transporte avec lui un fantôme qui
petit à petit va prendre forme, avec noirceur, à la fin de son périple, clôturant sa dépression.
Burt Lancaster est l’acteur parfait pour ce rôle. Il est remarquable en ex-apollon, le regard toujours
ailleurs, comme noyé dans un vieux rêve. En dépit d’avoir 55 ans au moment où le film a été réalisé, il
était en excellente forme physique. Cela contribue fortement à la façon dont le public l’estime au début.
Il ressemble à un homme qui est sur le toit du monde. Dans une carrière de plus de quarante ans, dont
trois nominations et un Oscar du Meilleur acteur pour Elmer Gantry le charlatan de Richard Brooks,
c’est l’une des meilleures performances de Burt Lancaster.
Autour de lui, notons la belle blonde au regard bleu azur, Janet Landgard qui représente la jeunesse perdue de Ned et Janice Rule (The Chase d’Arthur Penn), qui joue son ancien amour, son ancienne maîtresse,
définitivement perdue pour lui.
La musique est l’élément important du film. Pour envelopper ce rêve éveillé Frank Perry a eu le soutien
de la magnifique partition de Marvin Hamlisch. Passant de la joie au trouble en un instant, complètement en adéquation avec son sujet, la musique du film représente le premier travail du célèbre compositeur pour le cinéma.
L’un des épisodes très intenses du film - la scène de la confrontation entreNed Merrill et son ex-maîtresse joué par Janice Rule - a été réalisé, sans crédit, par Sydney Pollack.
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FRANK PERRY
(1930-1995)
Le réalisateur américain Frank Perry né en 1930 à New York. L’adolescent ressent un grand intérêt pour
le théâtre et commence sa carrière avec des petits emplois dans le monde du spectacle. Il fréquente
l’Université de Miami et produit plusieurs pièces de théâtre à Westport avant de se mettre à produire
des documentaires pour la télévision.
Vétéran de la guerre de Corée, Perry retourne à l’industrie du divertissement et fait son début de réalisateur à Hollywood en 1962 avec un film dramatique à petit budget David et Lisa, une étude de caractères
de deux adolescents perturbés dans un établissement psychiatrique, basé sur le roman de Theodore
Isaac Rubin. Le film de Perry a été un succès au box-office et, salué par la critique. Il reçu une nomination
pour l’Oscar du meilleur réalisateur et le Prix du meilleur réalisateur débutant à la Mostra de Venise.
Le scénario a été écrit par son épouse, Eleanor Perry, qui reçu une nomination à l’Oscar de la meilleure
adaptation.
Deuxième film de Perry à petit budget Ladybug Ladybug (1963), dont Eleanor est aussi la scénariste,
est une hypothèse troublante de l’effet qu’une fausse annonce d’attaque nucléaire ferait sur des gens
normaux.
En 1968 Perry produit et réalise une superbe adaptation d’un texte de John Cheever The Swimmer, un
drame psychologique quelque peu surréaliste, qui suit un banlieusard riche (Burt Lancaster) en train de
réaliser la dégradation de sa vie en passant de piscine en piscine de ses voisins dans son quartier chic
du Connecticut.
Dans Le dernier été (1969) Frank et Eleanor Perry adaptent un roman d’Evan Hunter avec Barbara Hershey dans le rôle principal. Les années 60 finissent avec une adaptation d’histoires de Truman Capote,
Trilogy (1969).
Frank Perry est apprécié pour ses études de caractères dans le cadre du dysfonctionnement d’une famille. Cela concerne la plupart des œuvres du réalisateur, notamment Diary of a Mad Housewife (1970)
qui a valu à Carrie Snodgress une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice et Play It As It Lays (1972)
avec Tuesday Weld qui lui a apporté une nomination de la meilleure actrice au Golden Globe.
Pendant de nombreuses années, Frank Perry a travaillé en collaboration avec son épouse Eleanor Perry,
devenue plus tard écrivain et producteur. Diary of a Mad Housewife est l’une de leurs meilleures œuvres,
avec David & Lisa et The Swimmer. Ils se séparèrent en 1971.
Les années 70 du réalisateur ne sont pas aussi intéressantes que la décennie précédente. Après avoir
tourné Man on a Swing (1974) avec Cliff Robertson et Rancho Deluxe (1975) avec Jeff Bridges, Perry
prend le retrait temporaire du grand écran et travaille pour la télévision.
Il est de retour au cinéma en 1981 avec le très controversé et Maman très chère (Mommie Dearest), une
adaptation du livre autobiographique écrit par la fille de Joan Crawford, Christina, qui dépeint la célèbre
actrice comme un tyran cruel et sadique. Joan a été joué par Faye Dunaway.
Atteint de cancer en 1992 Frank Perry fait son dernier film : un documentaire autobiographique On the
Bridge qui raconte sa longue bataille avec le cancer, qui l’a finalement conduit à sa mort en 1995, à l’âge
de 65 ans.
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FILMOGRAPHIE
1962 : David & Lisa
1963 : Ladybug Ladybug
1967 : The Thanksgiving Visitor (TV)
1968 : The Swimmer
1969 : Dernier été (Last Summer)
1969 : Trilogy
1970 : Diary of a Mad Housewife
1971 : Doc Holliday (Doc)
1972 : Play It As It Lays
1974 : Man on a Swing
1975 : Rancho Deluxe
1979 : Dummy (TV)
1980 : Skag (série TV)
1981 : Maman très chère (Mommie Dearest)
1982 : Monsignor
1984 : J.F.K.: A One-Man Show (TV)
1985 : Compromising Positions
1987 : La Joyeuse revenante (Hello Again)
1992 : On the Bridge
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BURT LANCASTER
(1913-1994)
Burt Lancaster, né en 1913 à New York, est l’un des cinq enfants d’un employé de la poste d’origine
anglo-irlandaise. Dans son adolescence, il a une passion pour l’opéra et, possédant une voix de soprano,
il fait partie de la chorale d’une église. Mais surtout, c’est un athlète accompli et doué pour toutes les activités sportives, il pratique le basket-ball, l’athlétisme, la gymnastique et a une forte attirance pour les
acrobaties. Il monte un numéro de trapèze et rejoint le cirque comme un acrobate où il travaille pendant
près d’une décennie jusqu’à une grave blessure l’empêche à continuer. Il se retrouve à Chicago sans un
sou et exerce divers boulots pour s’en sortir : vendeur, pompier, contrôleur dans une entreprise, organisateur de concerts… Puis dans l’armée pendant la Seconde Guerre mondiale où il est affecté à la section
du théâtre afin de monter des spectacles destinés à maintenir le moral des soldats.
Son premier film The Killers (1946) a fait de lui une star. Il avait 32 ans. C’était un acteur autodidacte qui
a appris le métier au fur et à mesure qu’il avançait: «Je me suis réveillé un jour devenu une star. C’était
terrifiant. Après j’ai travaillé dur pour devenir un bon acteur».
Il a joué de nombreux rôles différents dans des films aussi variés que Le Corsaire rouge (1952), Elmer
Gantry (1960) et Tant qu’il y aura des hommes (1953).
Afin de se prouver en tant qu’acteur et être reconnu comme un artiste plutôt que simplement une star
de cinéma Lancaster se plonge dans des films d’art et plus risqué tels que Il Gattopardo de Luchino Visconti (1963). Après cette réorientation de sa carrière, il se retrouve hors du Top 10 du box-office et plus
jamais y retourne.
Burt Lancaster, présenté souvent comme un aristocrate du cinéma, incarne des rôles importants dans
des films que l’on peut qualifier de monuments du cinéma mondial ou de fresques cinématographiques
monumentales:
- Elmer Gantry dans Elmer Gantry, le charlatan (Elmer Gantry) de Richard Brooks en 1960.
- Le prince Salina dans Le Guépard de Luchino Visconti en 1963.
- Le patriarche Berlinghieri dans 1900 de Bernardo Bertolucci en 1976.
- Lou dans Atlantic City de Louis Malle en 1980.
Il remporte l’Oscar du meilleur acteur en 1960 pour le rôle titre dans Elmer Gantry, le charlatan (Elmer
Gantry) de Richard Brooks et le Golden Globe du meilleur acteur, en 1961, pour le même rôle.
C’était un athlète hors pair. Jusqu’à ses 70 ans, il maintient une santé physique fantastique comme un
acrobate dans sa jeunesse.
Il décéde d’une attaque cardiaque à Los Angeles en 1994.
Il dit : «Nous sommes tous oubliés plus tôt ou plus tard. Mais pas les films». Toutefois ceux seront sa voix
la façon très caractéristique de parler et de rire, son sourire et les personnages plus grands que nature
qu’il a joué qu’on se souviendra.
FILMOGRAPHIE
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1946 : Les Tueurs (The Killers) de Robert Siodmak
1947 : Les Démons de la liberté de Jules Dassin
1947 : La Furie du désert (Desert Fury) de Lewis Allen
1947 : L’homme aux abois de Byron Haskin
1948 : Ils étaient tous mes fils (All my Sons) d’Irving Reis
1948 : Raccrochez, c’est une erreur (Sorry, Wrong Number) d’Anatole Litvak
1948 : Les Amants traqués (Kiss the Blood Off My Hands) de Norman Foster
1949 : Pour toi j’ai tué de Robert Siodmak
1949 : La Corde de sable (Rope of Sand) de William Dieterle
1950 : La Flèche et le Flambeau de Jacques Tourneur
1950 : La Bonne combine (Mister 880) de Edmund Goulding
1951 : La Vallée de la vengeance (Vengeance Valley) de Richard Thorpe
1951 : Le Chevalier du stade (Jim Thorpe: All-American) de Michael Curtiz
1951 : Ten Tall Men de Willis Goldbeck
1952 : Le Corsaire rouge de Robert Siodmak
1952 : Reviens petite Sheba (Come Back, Little Sheba) de Daniel Mann
1953 : Le Bagarreur du Pacifique (South Sea Woman) de Arthur Lubin
1953 : Tant qu’il y aura des hommes de Fred Zinnemann
1953 : Three Sailors and a Girl de Roy Del Ruth (non crédité)
1953 : Le roi des îles (His Majesty O’Keefe) de Byron Haskin
1954 : Bronco Apache de Robert Aldrich
1954 : Vera Cruz de Robert Aldrich
1955 : L’Homme du Kentucky de Burt Lancaster
1955 : La Rose tatouée (The Rose Tattoo) de Daniel Mann
1956 : Trapèze de Carol Reed
1956 : Le Faiseur de pluie (The Rainmaker) de Joseph Anthony
1957 : Règlements de comptes à OK Corral de John Sturges
1957 : Le Grand Chantage (Sweet Smell of Success) d’ Alexander Mackendrick
1958 : L’Odyssée du sous-marin Nerka (Run Silent Run Deep) de Robert Wise
1958 : Tables séparées de Delbert Mann
1959 : Au fil de l’épée (The Devil’s Disciple) de Guy Hamilton
1960 : Le Vent de la plaine (The Unforgiven) de John Huston : Ben Zachary
1960 : Elmer Gantry le charlatan de Richard Brooks
1961 : Le Temps du châtiment (The Young Savages) de John Frankenheimer
1961 : Jugement à Nuremberg (Judgment at Nuremberg) de Stanley Kramer
1962 : Le Prisonnier d’Alcatraz (Birdman of Alcatraz) de John Frankenheimer
1962 : Un enfant attend (A child is waiting) de John Cassavetes
1963 : Le Guépard (Il gattopardo) de Luchino Visconti
1963 : Le Dernier de la liste (The List of Adrian Messenger) de John Huston
1964 : Sept Jours en mai (Seven Days in May) de John Frankenheimer
1964 : Le Train de John Frankenheimer
1965 : Sur la piste de la grande caravane (The Hallelujah Trail) de John Sturges
1966 : Les Professionnels de Richard Brooks
1968 : Les Chasseurs de scalps (The Scalphunters) de Sydney Pollack
1968 : The Swimmer de Frank Perry
1969 : Un château en enfer (Castle keep) de Sydney Pollack
1969 : Les Parachutistes arrivent (The Gypsy moths) de John Frankenheimer
1970 : Airport de George Seaton
1971 : L’Homme de la loi (Lawman) de Michael Winner
1971 : Valdez (Valdez Is Coming) de Edwin Sherin
1972 : Fureur apache (Ulzana’s Raid) de Robert Aldrich
1973 : Scorpio de Michael Winner
1973 : Executive Action de David Miller
1974 : Un flic se rebiffe (The Midnight Man) de Burt Lancaster
1974 : Violence et passion (Gruppo di famiglia in un interno) de Luchino Visconti
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1975 : 1900 de Bernardo Bertolucci
1976 : Buffalo Bill et les indiens (Buffalo Bill and the Indians, or Sitting Bull’s History Lesson)
de Robert Altman
1976 : Victoire à Entebbé (Victory at Entebbe) de Marvin J. Chomsky
1977 : Le Pont de Cassandra de George Cosmatos
1977 : L’Ultimatum des trois mercenaires (Twilight’s last gleaming) de Robert Aldrich
1977 : L’Île du docteur Moreau de Don Taylor
1978 : Le Merdier (Go Tell the Spartans) de Ted Post
1979 : L’Ultime attaque (Zulu Dawn) de Douglas Hickox
1980 : Atlantic City de Louis Malle
1981 : Cattle Annie and Little Britches de Lamont Johnson
1981 : La Peau (La Pelle) de Liliana Cavani
1983 : Local Hero de Bill Forsyth
1983 : Osterman week-end de Sam Peckinpah
1985 : Little Treasure de Alan Sharp
1986 : Coup double (Tough Guys) de Jeff Kanew
1987 : Contrôle (Il Giorno prima) de Giuliano Montaldo
1988 : Rocket Gibraltar de Daniel Petrie
1989 : Jusqu’au bout du rêve (Field of Dreams) de Phil Alden Robinson
1989 : La Boutique de l’orfèvre (La Bottega dell’orefice) de Michael Anderson
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JOHN CHEEVER
(1912 – 1982)
L’écrivain américain John Cheever est surtout renommé pour ses nouvelles. Il en a écrit plus de deux
cents. Le recueil The stories of John Cheever (1978) a obtenu le Prix Pulitzer. L’œuvre de Cheever compte
aussi cinq romans, dont The Wapshot Chronicle (1957), lauréat du National Book Award en 1958.
Le thème principal de Cheever est le spirituel et le vide émotionnel de la vie. Il décrit surtout la vie et
les mœurs de la classe moyenne, banlieue en Amérique durant l’après-guerre, avec un humour ironique
qui adouci sa vision sombre.
L’écriture de Cheever se distingue par son apparente simplicité qui révèle une vision complexe de l’être
humain. En effet, des visions classiques du bonheur sont confrontées à des imperfections plus ou moins
sous-jacentes, entraînant inexorablement les personnages dans des drames quotidiens.
Cheever contraste souvent le milieu ordinaire de la banlieue avec les états émotionnels cachés ou
chaotique de ses personnages. Finalement ses personnages sont forcé de faire face à leurs propres défaillances. Une de ses histoires les plus célèbres, The Swimmer (1964), dépeint un homme qui refuse de
reconnaître ses échecs. Le protagoniste, Ned Merrill, rentre chez lui en nageant d’une piscine à l’autre.
Cheever utilise souvent sa famille et sa vie comme matériau pour inventer ses histoires.
John Cheever né à Quincy, Massachusetts. Son père, propriétaire d’une fabrique de chaussures, est relativement riche jusqu’à la crise de 1929 et abandonne sa famille. La mère de Cheever, tient un magasin
de cadeaux, elle s’enivre à mort. Cheever est profondément bouleversé par la dégradation des relations
de ses parents.
Après avoir quitté la maison, Cheever étudie à Thayer Academy, d’où il est expulsé. Cette expérience est
le noyau de sa première histoire publiée, Expulsé (1930), qui est achetée pour The New Republic. Depuis,
il écrit et vend des histoires à divers magazines.
Cheever vit à Boston, puis s’installe à New York, où il fréquente des écrivains comme John Dos Passos,
Edward Estlin Cummings, James Agee et James Farrell.
Depuis 1935, il entame une collaboration durable avec The New Yorker. Au cours de la Seconde Guerre
mondiale Cheever sert quatre ans dans l’armée. Après la guerre, il enseigne et écrit de nombreux scénarios pour la télévision sans discontinuer d’écrire des nouvelles.
Dans le milieu des années 1950 Cheever commence à écrire des romans. Son roman The Wapshot Chronicle (1957) est fortement autobiographique, basé sur la relation de sa mère et son père, le déclin de sa
famille et sa propre vie. En 1964 l’Académie Américaine des Arts et des Lettres lui décerne la médaille
Howells pour The Wapshot Scandal (1964), dans lequel il décrit quelques-uns des personnages familiers
de son premier roman.
De 1956 à 1957, Cheever enseigne l’écriture au Barnard College - un travail qu’il n’a jamais beaucoup
aimé.
Toutefois, il est professeur à l’Université de l’Iowa et à la prison de Sing Sing dans le début des années
1970, et professeur invité en création littéraire à l’Université de Boston (1974-75). À Boston Cheever
est devenu dépressif avec des problèmes d’alcool. Il passe un mois au centre de réadaptation. Ces expériences se retrouvent plus tard dans son roman Falconer (1977), une histoire de professeur d’université
qui donne un cours de rééducation personnelle dans la prison Falconer.
Cheever meurt du cancer en 1982, à l’âge de 70 ans.
Ses lettres et ses journaux publiés après sa mort ont révélé la culpabilité de sa bisexualité.
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John Cheever est considéré comme l’un des plus grands nouvellistes américains. Il est beaucoup moins
connu hors de son pays natal et, notamment, en France. Le Ver dans la pomme, Insomnies , et Déjeuner de
famille (textes issus de The stories of John Cheever) sont trois recueils de nouvelles, qui ont été traduits
en français.
Auteur surnommé le «Tchekhov des banlieues» a imposé sa vision douce-amère du monde, entre acidité
et mélancolie.
FILMOGRAPHIE
(les films basé sur les nouvelles de John Cheever)
1968 : The Swimmer de Frank Perry
1981 : Kinder de Oswald Döpke
1999 : Merry Christmas de Paul Marashlian
2007 : Parc de Arnaud des Pallières
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MARVIN HAMLISCH
(né en 1944 à New York)
Dans sa musique, Marvin Hamlisch, est remarquable pour sa grande polyvalence. Son nom évoque un
talent extraordinaire et la générosité de sa musique.
En tant que compositeur, il gagne pratiquement tous les grands prix qui existent: trois Oscars, quatre
Grammys, quatre Emmys, un Tony et trois Golden Globes. Son spectacle révolutionnaire, A Chorus Line,
reçu le prix Pulitzer.
Il compose la musique de plus de quarante films, y compris sa partition pour le film Nos plus belles années récompensée par un Oscar. Ainsi comme la chanson du film The Way We Were et son adaptation de
la musique de Scott Joplin pour L’Arnaque, pour lequel il reçu son troisième Oscar. Sa production prolifique de musiques de films inclut des compositions originales ou des adaptations musicales pour Sophie’s Choice, Ordinary People, The Swimmer, Three Men and a Baby, Ice Castles, Take The Money and Run,
Bananas, Save The Tiger et son dernière film The Informant. Il conquiert Broadway avec A Chorus Line.
Hamlisch né à New York, d’un père accordéoniste et chef d’orchestre. Hamlisch est un enfant prodige,
à l’âge de cinq ans il commence à imiter au piano la musique qu’il entend à la radio. A l’âge de 6 ans il
estaccepté dans la Juilliard School of Music. Il est le plus jeune étudiant jamais admis à cette école. En
1967 Hamlisch obtient son baccalauréat des arts au Queens College.
Tout en prenant des cours du soir au Queens College, il travaillependant la journée en tant que pianiste
de répétition pour des shows de Broadway. En même temps il commence à composer des chansons pour
des productions scéniques. Son premier emploi est en tant que pianiste de répétition pour Funny Girl
avec Barbra Streisand. Peu de temps après, il est engagé par le producteur Sam Spiegel à jouer du piano
aux soirées de Spiegel. Ce lien conduit à sa première musique de film, The Swimmer.
Bien que le premier album de Liza Minnelli contient une chanson qu’il a écrit dans son adolescence, son
premier succès est venu qu’à l’âge de 21 ans: sa chanson Sunshine, Lollipops et Rainbows est chantée par
Lesley Gore.
Sa première musique de film est pour The Swimmer en 1968, malgré qu’il ait déjà écrit quelques chansons pour un film à petit budget Ski Party en 1965 il n’avais pas écrit la partition pour ce film. Depuis
Hamlisch est vite devenu spécialisé de la musique de film. Il écrit la musique des premiers films de
Woody Allen, tels que Take the Money and Run et Bananas.
Parmi ses œuvres les plus connues au cours des années 1970 sont des adaptations de la musique de
Scott Joplin pour The Sting, y compris sa chanson thème, The Entertainer. Il a un grand succès avec The
Way We Were, en remportant deux de ses trois Oscars et deux de ses quatre Grammy Awards en 1974.Il
compose la partition du music-hall A Chorus Line pour Broadway en 1975 et remporte à la fois un Tony
Award et un Prix Pulitzer pour ce spectacle. C’est un des shows les plus vivaces dans l’histoire de Broadway (6137 représentations).
Par la suite, il co-écrit avec sa petite amie de l’époque Carole Bayer Sager Nobody Does It Better pour le
James Bond de 1977 L’Espion qui m’aimait. La chanson a été nominée pour un Oscar en 1978 ainsi que
la musique du film écrite par Hamlisch.
Dans les années 1980, ses partitions les plus remarquables sont pour Ordinary People (1980) et Le Choix
de Sophie (1982). Il a également reçu une nomination aux Oscars en 1986 pour la version cinématographique de A Chorus Line.
Par contre la version musicale de Neil Simon The Goodbye Girl (1993) est fermé après seulement 188
représentations, bien que Hamlisch ait reçu un Drama Desk nomination pour la musique remarquable.
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En 1994 il est directeur musical et arrangeur de la tournée de Barbra Streisand aux États-Unis et en
Angleterre ainsi que de l’émission spéciale Barbra Streisand: The Concert, pour lequel il reçu deux de
ses Emmys.
Il dirigea l’orchestre de Londres pour le premier concert britannique de Barbra Streisand.
A la fin des années 90, Hamlisch est en manque des bons projets de films qui l’intéressent, il se tourne
vers le métier de chef d’orchestre et parallèlement travaille sur des spectacles à Broadway.
Actuellement Marvin Hamlisch occupe le poste de chef d’orchestre de six orchestres symphoniques aux
Etats-Unis Il a fallu 13 ans et tout le poids de Steven Soderbergh pour que Marvin Hamlisch retourne à Hollywood.
Il est l’une des deux seules personnes au monde à avoir remporté un Emmy, un Grammy, un Oscar, un
Tony, un Golden Globe et un prix Pulitzer, Hamlisch n’a rien à prouver à personne. Dans son ouvrage
pour The Informant! Hamlisch semble l’indiquer clairement, en adoptant une approche enjouée de la
musique avec des sons délirants pour capturer l’hilarité implicite et l’atmosphère fausse-intense de ce
film.
«Mettre quelque chose sur terre qui n’était pas là hier, c’est ce que j’aime.»
MH.
«La musique peut faire la différence. C’est la nature universelle de la musique qui a le potentiel de
rassembler les gens. La musique est vraiment une langue internationale, et j’espère contribuer à ce
rassemblement autant que je peux.»
M.H.
FILMOGRAPHIE
(comme compositeur)
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1968 : The Swimmer de Frank Perry
1969 : Folies d’avril (The April Fools) de Stuart Rosenberg
1969 : Prends l’oseille et tire-toi (Take the Money and Run) de Woody Allen
1970 : Move de Stuart Rosenberg
1970 : L’Indien (Flap) de Carol Reed
1971 : Bananas de Woody Allen
1971 : Rio Verde (Something Big) de Andrew V. McLaglen
1971 : Kotch de Jack Lemmon
1972 : The War Between Men and Women de Melville Shavelson
1973 : Nos plus belles années (The Way We Were) de Sydney Pollack
1973 : The World’s Greatest Athlete de Robert Scheerer
1973 : Save the Tiger de John G. Avildsen
1973 : L’Arnaque (The Sting) de George Roy Hill
1974 : Ma and Pa (TV) de Jerry London
1974 : Love from A to Z (TV) de Mel Stuart
1975 : Le Prisonnier de la seconde avenue (The Prisoner of Second Avenue) de Melvin Frank
1976 : The Entertainer (TV) de Donald Wrye
1977 : The Absent-Minded Waiter de Carl Gottlieb
1977 : L’espion qui m’aimait de Lewis Gilbert
1978 : Same Time, Next Year de Robert Mulligan
1978 : Ice Castles de Donald Wrye
1979 : Merci d’avoir été ma femme... (Starting Over) de Alan J. Pakula
1979 : Chapter Two de Robert Moore
1980 : Gilda Live de Mike Nichols
1980 : Seems Like Old Times de Jay Sandrich
1981 : Tout l’or du ciel (Pennies from Heaven) de Herbert Ross
1982 : Le Choix de Sophie (Sophie’s Choice) de Alan J. Pakula
1982 : I Ought to Be in Pictures de Herbert Ross
1983 : Romantic Comedy de Arthur Hiller
1984 : A Streetcar Named Desire (TV) de John Erman
1985 : D.A.R.Y.L. de Simon Wincer
1985 : A Chorus Line de Richard Attenborough
1987 : The Two Mrs. Grenvilles (TV) de John Erman
1987 : When the Time Comes (TV) de John Erman
1987 : Trois Hommes et un bébé (Three Men and a Baby) de Leonard Nimoy
1988 : Little Nikita de Richard Benjamin
1988 : David (TV) de John Erman
1989 : The Experts de Dave Thomas
1989 : Calendrier meurtrier (January Man) de Pat O’Connor
1990 : Women and Men: Stories of Seduction (TV) de Frederic Raphael et Tony Richardson
1991 : Missing Pieces de Leonard Stern
1991 : Confusion tragique (Switched at Birth) (TV) de Waris Hussein
1991 : Frankie and Johnny de Garry Marshall
1994 : Les Raisons du cœur (Seasons of the Heart) (TV) de Lee Grant
1995 : Open Season de Robert Wuhl
1996 : The Mirror Has Two Faces de Barbra Streisand
2006 : Candles on Bay Street (TV) de John Erman
2009 : The Informant de Steven Soderbergh
RECOMPENSES
1973 : Oscar de la meilleure musique de film pour Nos plus belles années
1973 : Oscar de la meilleure chanson originale pour la chanson
The Way We Were du film Nos plus belles années
1973 : Oscar de la meilleure adaptation musicale pour L’Arnaque
NOMINATIONS
Pour l’Oscar de la meilleure chanson originale :
1972 : Life Is What You Make It pour le film Kotch
1978 : Nobody Does It Better pour le film L’espion qui m’aimait
1979 : The Last Time I Felt Like This pour le film Same Time Next Year
1980 : Through The Eyes of Love pour le film Ice Castles
1986 : Surprise Surprise pour le film A Chorus Line
1990 : The Girl Who Used To Be Me pour le film Shirley Valentine
1997 : I’ve Finally Found Someone pour le film Leçons de séduction
Pour l’Oscar de la meilleure musique de film :
1978, pour le film L’espion qui m’aimait
1983, pour le film Le Choix de Sophie
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