Ceci est le futur Musée Magritte
Transcription
Ceci est le futur Musée Magritte
Mars 2009 • n° 3 Magazine de Beci Brussels Enterprises Commerce & Industry GDF Suez participe à la ville créative Ceci est le futur Musée Magritte INTERNATIONAL Les exportations belges face à la crise ! DOSSIER TOURISME & CONGRÈS Le tourisme bruxellois met le paquet Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd 1 27/02/09 10:20:57 Bfm Today. Le premier business e-mag quotidien et gratuit. Bfm écrit une nouvelle page. Nous l’avions dit, même privé d’antenne, Bfm reviendrait. Et nous aimons tenir nos promesses. Le Bfm nouveau est arrivé. Il prend la forme de l’avenir, celle d’un e-magazine au titre de Bfm Today. Autrement dit, un magazine multimédia quotidien, gratuit et interactif, déposé chaque jour dans votre mailbox. Vous y trouverez toute l’info économique, politique, sociale et culturelle, à travers des rubriques connues et plein de nouveautés en lettres, en sons et en images. Le discours, lui, ne change pas, le ton reste celui que vous avez toujours apprécié. Découvrez vite Bfm Today, abonnez-vous sans attendre en envoyant BFM par SMS au 3001 (tarif standard) ou en consultant www.bfmtoday.be Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd 2 ABONNEMENT GRATUIT ENVOYEZ BFM AU 3001 (SMS TARIF STANDARD) 27/02/09 10:21:18 edito Emmanuel van Innis, Président de Beci L’enseignement en question opérateurs de formation s’accordent à reconnaître une tendance à la dégradation des niveaux de formation de base chez les jeunes de moins de 25 ans. Avec la conséquence que la formation professionnelle pâtit de l’absence de performance de la formation de base qui dans la plupart des cas, ne permet plus l’entrée de ces jeunes mal scolarisés dans les filières de formation qualifiante, alors que les entreprises sont unanimes à constater un manque non comblé de techniciens. Que dire enfin du manque de connaissance des langues des jeunes demandeurs d’emploi, alors que 78% des entreprises établies à Bruxelles utilisent deux ou trois langues pour leur communication interne et que 80% des entreprises utilisent au moins trois langues dans leurs relations avec leurs clients. La densité particulièrement importante d’universités et d’écoles d’enseignement supérieur est traditionnellement présentée comme un Le constat est irréfutable. Notre atout de la BMR. Cette situation, enseignement doit être évalué corroborée par la part imporIl faut mettre l’enseignement en en fonction de l’aptitude qu’il tante de travailleurs disposant question, parce qu’il détermine confère à la formation postscod’un diplôme de l’enseignement supérieur (41% à Bruxelles, l’éclosion des talents permettant laire et à la réussite de la vie professionnelle. Il s’agit d’un critère pour une moyenne nationale à nos entreprises et notre d’efficacité devant s’imposer dès de 32% et européenne de 23,5%) économie de s’exprimer. le stade de l’enseignement fonpourrait donner à penser que damental, et dont l’application le niveau d’éducation est plutôt doit transcender les réseaux et élevé à Bruxelles, et correspond les clivages de toutes natures. à la structure d’un marché de l’emploi hautement qualifié. Les statistiques publiées par le SPF Emploi montrent Il faut mettre l’enseignement en question, parce qu’il pourtant que dans le même temps, un tiers (32%) de la détermine l’éclosion des talents permettant à nos entrepopulation de la Région n’a pas dépassé le niveau de l’enprises et notre économie de s’exprimer et de s’imposer seignement secondaire inférieur et que 44% de ceux-ci dans un contexte mondialisé qui exige une vision clair sont demandeurs d’emplois. de l’avenir et des choix stratégiques pertinents. Ces choix stratégiques sont précisément l’objet du « Brussels Route Les statistiques relatives à la formation des jeunes ne sont 2018 » élaboré par les trois organisations patronales répas moins inquiétantes. Les 20/24 ans sont en effet 71% à gionales (Beci, Voka, Uwe) et la FEB. L’enseignement et la être titulaire d’un diplôme de l’enseignement secondaire formation y figurent comme bases d’une nouvelle dynasupérieur, ce qui est inférieur à la moyenne européenne mique de croissance. (78,1 %) et à celle de Flandre (86,9%) et de Wallonie (79%). Les jeunes de 18 à 24 ans sont près de 25% à être sortis du Beci a décidé de s’exprimer sur les conditions et les obsystème de l’éducation sans avoir atteint ce niveau. jectifs d’une relance qualitative de l’enseignement. Parce que la qualité de nos collaborateurs détermine celle de Les conséquences de cette carence sont immédiates : 35% nos entreprises et l’attractivité de « BMR » pour les invesdes jeunes bruxellois âgés de moins 24 ans sont sans emtisseurs. ploi. De plus, les observateurs de l’enseignement et les Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:1 1 N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE L e développement économique durable exige un climat positif et des fondations solides. La qualité de l’enseignement procède nécessairement de ce contexte, appelé à produire les talents nécessaires pour notre économie de services et de la connaissance. Notre économie a en effet besoin d’un afflux stable de main–d’œuvre qualifiée. La « Brussels Metropolitan Region » doit être attractive pour les travailleurs hautement qualifiés. BMR doit aussi être performante pour éviter que la « guerre des talents », bien réelle au plan international, ne distraie de notre économie, les compétences nécessaires à son essor. 27/02/09 10:21:21 sommaire MARS 09 BRUSSELS ENTERPRISES COMMERCE & INDUSTRY 1 4 11 Edito Enjeux « Spécial Creative City » Comment faire de Bruxelles une ville créative ? · · « L’économie de la culture est véritablement un pôle de croissance » · · Ceci n’est pas encore un Musée Magritte « J’avais envie de mieux comprendre ce monde accro aux images » Espace membres 16 Member to member 16 Emploi Comment organiser le marché de l’emploi dans une capitale ? 18 International : Comment distribuer des produits étrangers en Belgique ? · · Les exportations belges face à la crise ! 47 Bloc-notes 48 Demandes d’admission – Index publicitaire L’ENTREPRISE AU QUOTIDIEN 19 Boîte à outils 24 BizzBox 25 Repères DOSSIER Tourisme & Congrès Entreprendre est le mensuel de Beci (Chambre de Commerce & Union des Entreprises de Bruxelles) Editeur responsable Olivier Willocx [email protected] Avenue Louise 500 • 1050 Bruxelles t +32 2 648 50 02 • f +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Responsable : Roel Veyt [email protected] Secrétaire de rédaction : Stéphanie Brisson [email protected] Collaborateurs : Patrick Anspach • Guy Bernard • Jean Blavier • Thandiwé Cattier • Vincent Delannoy • Arnaud Dellicour • Olivier Duquesne • Olivier Kahn • Hélène Legrand • Jacqueline Remits • Luc Rivet • Harold Schuiten • Carline Taymans Production & Abonnements Administration: Didier Amandt [email protected] Design : Megalunatriumviraat Graphisme – Impression: DB Print Traduction: Wouter Devriese Photo de couverture : Reporters/Jan Van de Vel ISSN 0770 - 2264 Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation écrite de l’éditeur Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros + Who’s who Beci. Infos : [email protected] • t 02 643 78 34 PUBLICITÉ Entreprendre/Dynamiek est lu chaque mois 27 Le tourisme bruxellois met le paquet 29 De nouveaux atouts pour Bruxelles 36 Le casino, une aubaine touristique 36 Un club pour promouvoir Bruxelles 37 Les tablettes de la renommée 38 Un club pour promouvoir Bruxelles Véronique Legein •T 02 763 18 19 39 Les bons plans pour organiser son séminaire pour pas cher F 02 772 54 22 • [email protected] DOSSIER Business to Business par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 13.130 ex. Infos et réservations : Geneviève N. Juste • T 02 537 60 31 F 02 534 86 22 • [email protected] NOS PROCHAINS DOSSIERS Entreprendre – Dynamiek Mai 2009 • P.M.E • Voyages d’affaires 41 La crise, quelle crise ? Date limite pour vos réservations : le 15 avril 2009 46 Les réseaux sociaux : malédiction ou aubaine ? Juin 2009 • Ressources humaines Date limite pour vos réservations : le 15 mai 2009 Partenaires structurels de Beci )3/ "52%!56%2)4!3 #ERTIFICATION Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:2 27/02/09 10:21:22 La prévention et la santé ont des effets considérables. Des collaborateurs motivés, par exemple. Le service externe de Mensura. La solution pour plus de sécurité, de bien-être et de prévention en interne. La Loi sur le Bien-être au Travail vous oblige à investir seront automatiquement plus performants. Mensura vous dans la prévention et la santé. Bien sûr, vous pouvez con- aide à y parvenir avec des médecins et des experts du sidérer cela comme une corvée. Mais vous pouvez aussi y risque. Avec des solutions qui motivent vos collaborateurs voir une réelle chance d’améliorer les résultats de votre et qui ont ainsi un effet positif sur vos bilans. Voilà qui entreprise. Tout le monde sait que des travailleurs en bon- devrait vous motiver à jeter un œil sur notre site web, non? ne santé, dans un environnement de travail sûr et sain, www.mensura.be. Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:3 27/02/09 10:21:28 enjeux RÉFLEXION Comment faire de Bruxelles une ville créative ? C’est la crise, la consommation baisse, les banques ont été sauvées de la déroute, mais les faillites et les licenciements pleuvent. Et c’est précisément maintenant qu’il convient de susciter la capacité créative de la société et ce, surtout dans les villes. Les villes ont toujours été le berceau des talents et de l’innovation. C’est dans les villes que tout se passe. L N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 4 © Reporters/Jan Van de Vel a créativité est ce qui nous différencie des animaux : les hommes sont capables de générer une idée dans leur cerveau puis de la concrétiser de manière individuelle et spécifique dans la réalité. Tout le monde est potentiellement créatif, mais les structures organisationnelles, les institutions et les habitudes de pensée et de fonctionnement risquent d’étouffer cette créativité: « La créativité c’est autant libérer le flot des idées que de les lier à des règles, à des limites et bien sûr à la réalité », affirme Charles Landry. Est créatif l’artiste qui crée une peinture, tout comme le directeur des ressources humaines qui motive ses collaborateurs de manière originale. C’est aussi la société qui se prépare avec inventivité aux problèmes de demain. La créativité n’a pas uniquement trait aux marchés et aux centres industriels, mais également à la société multiculturelle ou à l’économie de la connaissance. Les nombreuses interactions au sein des villes aboutissent à la création de nouvelles idées et visions. C’est ici que se tissent les liens entre les différentes communautés, mais aussi entre le présent et le futur. Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:4 Créativité et création d’emploi L’étude de l’impact de la créativité sur l’habitat urbain n’en est qu’à ses balbutiements. Il est toutefois intéressant d’examiner ce que tentent de démontrer Charles Landry dans “The Art of City Making” et Richard Florida dans “The Rise of the Creative Class” et “The Creative City”. Tous deux sont les premiers penseurs urbains à placer la culture, les loisirs, le sport et l’enseignement au cœur de l’économie, soit des secteurs à peine considérés auparavant comme faisant partie intégrante de la « culture sérieuse ». Ceux-ci observent le potentiel qu’ont les secteurs créatifs à générer des emplois et à dynamiser l’économie. Ils analysent la mode, le théâtre, les arts figuratifs. De plus en plus de chercheurs considèrent la créativité comme un facteur essentiel au développement d’une économie urbaine. Florida et Landry fondent leur analyse sur la force des villes et leur potentiel, et moins sur les aspects qui ne fonctionnent pas. C’est désormais l’application de la connaissance et non plus la production de biens qui génère une plusvalue. Selon leurs dires, une vision réductrice des villes mettant l’accent sur les volets « socio-économie », « habitabilité » et « écologie » n’aboutira à rien et paralysera le développement. La diversité est primordiale dans la ville et nourrit la créativité, c’est l’essence même de la démocratie. La diversité engendre la discussion, le renouveau et le conflit, desquels peuvent naître de nouvelles formes de collectivité, d’esprit d’entreprise et de création. Dans ce domaine, les villes sont de véritables laboratoires qui testent le futur. C’est pour cette raison qu’il ne faut pas seulement regarder les projets à grande échelle tels que l’infrastructure routière et les réseaux des métros, mais aussi prendre en compte les artistes qui, petit à petit, se sont installés près de la zone du Canal, entre Molenbeek et Bruxelles-ville, et qui dynamisent les quartiers. Bruxelles est-elle une ville créative? Si une ville veut devenir créative, elle doit éliminer les obstacles. Les spécialistes urbains, souvent tenus à des considérations institutionnelles ou électorales, doivent écouter ce qui se passe autour d’eux. La machinerie urbaine est maintenue en mouvement 27/02/09 10:21:28 enjeux Une vue étroite ne permet pas une vue à long terme, à l’hyperspécialisation, à la pensée transversale. Selon Landry, les gens réfléchissent trop peu aux causes plus profondes des échecs, alors que la réflexion sur l’échec doit précisément faire office de « dispositif d’apprentissage ». « La participation crée la propriété : les gens sont plus susceptibles de defender un projet auquel ils ont pris part ». C’est la raison pour laquelle il est si important d’impliquer dans de nouveaux projets la population et certainement les quartiers défavorisés du centre de Bruxelles. Bruxelles brille précisément par sa diversité, la composition de sa population aux identités et loyautés diverses, mais aussi par son architecture, son histoire et ses quartiers mixtes. En tant que moteur de l’économie, c’est un vivier idéal grâce auquel l’économie et la société peuvent bénéficier de nouvelles impulsions. Bruxelles ne connaît pas d’uniformité, pas de régionalisme étriqué, mais bien des formes hybrides de société transcendant les anciennes frontières des nations et des peuples, relève la sociologue Nadia Fadil. Sa diversité est sa grande force. Et pourtant, Bruxelles se profile rarement dans cette direction et selon certains, elle ne serait pas consciente de sa force intérieure ni de son potentiel. Négligence ? L’incontestable présence créative, tant au niveau des arts que dans les secteurs de l’économie nouvelle, n’est pas assez respectée et utilisée pour se profiler aux yeux des non-initiés. Bruxelles est tout ce qu’elle est, et ce, pas toujours grâce, mais souvent malgré elle. La créativité a besoin d’espace, d’audace et d’esprit d’entreprise pour créer la confiance et l’enthousiasme. Selon Landry, un leadership faible contribue de manière significative au déclin urbain. Comment pouvons-nous faire de Bruxelles une European Green Capital ? Les défis sont grands, mais le potentiel est bien présent. Les questions importantes à poser sont les suivantes : comment rendre la ville attrayante ? Comment développer les talents présents ? Comment attirer les talents étrangers ? Comment contrer le dualisme ? Comment, pour citer Fadil, transformer la réalité cosmopolite en mentalité cosmopolite ? Bruxelles est toujours à la recherche d’un équilibre entre multiplicité globale et identité locale. Il faut arrêter le pessimisme généré par des évolutions dysfonctionnelles au sein des villes et qui entraîne dans son sillage division, peur, aliénation, agression et affaiblissement du sentiment de localité et d’identité partagées. Et tenir plus compte des facteurs qui encouragent le bon esprit d’entreprise, à savoir : la pensée créative, interdisciplinaire et holistique. En raison de son pessimisme dominant, Bruxelles a perdu sa vision architecturale ambitieuse et doit maintenant constater que son attractivité est reléguée au second plan par des villes qui ont osé construire dans le style Guggenheim. La route est encore longue pour Bruxelles avant de faire de la créativité un business en soi. Participation de Beci La pensée doit devenir transversale. Des partenariats entre le privé et le public sont nécessaires afin de sou- tenir les universités, les musées, les arts, mais également l’enseignement. À titre illustratif, citons le futur musée Magritte qui, sans la collaboration avec des partenaires privés, n’aurait probablement pas vu le jour. On estime que ce musée pourrait attirer à Bruxelles un demi-million de visiteurs par an. Le secteur hôtelier doit s’associer au secteur de la culture afin de remplir les chambres d’hôtel quasiment inoccupées le weekend. Le débat en matière de mobilité doit dépasser les frontières de la Région. Il ne suffit pas d’envisager uniquement la dimension écologique pour créer un environnement durable ; les dimensions économique et sociale revêtent elles aussi de l’importance. L’industrie l’a déjà compris. Outre son Routeplan, qui envisage l’économie sous un angle tout à fait inédit, Beci participe également aux États généraux de Bruxelles, une initiative de la société civile qui regroupe des représentants des syndicats, de Beci, de mouvements d’intérêt bruxellois (Aula magna, Manifesto, BruxselForum), d’organisations environnementales (BRAL & IEB), des arts (Réseau des Arts & Kunstenoverleg) et des trois grandes universités autour d’un processus de réflexion à grande échelle. Ce dernier a vu le jour le 12 janvier dernier avec la première conférence-débat. 5 N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE au moyen de règles bureaucratiques, telles que de lentes procédures d’obtention de permis de bâtir ou encore des règles d’imposition désuètes qui alourdissent l’entrepreneuriat. Les problèmes ne sont abordés que lorsqu’ils se posent, si bien que ce sont les problèmes eux-mêmes qui constituent les réponses à ces problèmes. Beci est également membre de la Commission d’experts de la Plateform Kanal Central, qui souhaite associer les talents artistiques locaux ultra dynamiques de la zone du Canal aux nombreux talents inactifs de Molenbeek. C’est uniquement en adoptant une pensée transversale et intégrée que se dégageront des solutions aux problèmes de demain. 2009 est l’année européenne de la créativité et de l’innovation. Et Beci met déjà tout en oeuvre pour contribuer à sa totale réussite. ● Tom Smeets Conseiller Centre de connaissances Beci Infos : www.etatsgenerauxdebruxelles.be La plus grande fresque d’Europe est à admirer à la station De Wand Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:5 27/02/09 10:21:37 enjeux ENTRETIEN « L’économie de la culture est véritablement un pôle de croissance » 80 ans d’âge, et pourtant, crise ou pas, jamais le Palais des Beaux-Arts (BOZAR) n’a connu une telle prospérité. « Le public ne fait pas d’économie sur la culture », nous confie Leen Gysen, directrice marketing et communication de BOZAR. N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 6 Des clients d’hôtel à BOZAR « En comparaison avec les budgets octroyés par exemple au musée « Tate » de Londres, les nôtres semblent bien dérisoires. Nous comptons surtout sur le soutien de partenaires tels que Toerisme Vlaanderen, l’Office de Promotion Tourisme Wallonie-Bruxelles et Brussels International Tourism and Congress pour faire connaître nos événements à l’étranger, mais nous recourons aussi aux ambassades et aux voies diplomatiques. Les étrangers qui arrivent à Bruxelles sans connaître BOZAR, sont surtout attirés via des affiches dans le Thalys, les gares SNCB et en rue. Les hôtels mettent également notre magazine BOZAR (80.000 ex.) à disposition dans les chambres. Nous avons conclu, avec la chaîne d’hôtels Le Méridien, un accord unique : ‘Unlock Art’. Cette chaîne a recherché des partenaires dans le monde entier et nous sommes devenus, à Bruxelles, son partenaire privilégié. Grâce à la clé de leur chambre, les clients du Méridien ont accès à BOZAR.» Billets « Last-minute » « En fait, il existe deux types de visiteurs : d’une part, ceux qui réservent leurs billets des mois à l’avance, parce qu’ils ne rateraient pour rien au monde un certain événement. D’autre part, vous avez le visiteur de type culturel qui hésite en ‘dernière minute’ entre une excursion et une visite culturelle. Afin de décider ce dernier à visiter BOZAR, nous souhaiterions, à l’avenir, organiser nous-mêmes une sorte de vente last-minute. Nous collaborons déjà avec ‘Arsene 50’, une initiative de la Fondation pour les Arts à Bruxelles, qui essaie de promouvoir les billets last-minute. Cette organisation n’est cependant que peu connue des touristes et hommes d’affaires étrangers. Les gens ont changé leurs habitudes d’achat : ils achètent plus tard et souhaitent disposer d’un plus large éventail. Nous enregistrons une augmentation des ventes de billets individuels et une légère diminution des abonnements. » Gestion d’entreprise contractuels, mais aussi un groupe de fonctionnaires statutaires, sont certes pris en charge par l’État fédéral, mais nous jouissons aussi d’une saine autonomie. Outre les subsides, nos revenus proviennent principalement de la publicité dans nos publications, du sponsoring et d’événements d’entreprise, sans oublier bien entendu la vente de nos billets. BOZARTICKETS ne travaille pas uniquement pour BOZAR, mais aussi pour des tiers qui souhaitent sous-traiter leur vente de billets. Une équipe de 50 collaborateurs multilingues traite chaque année plus de 100.000 appels. L’économie de la culture est véritablement un pôle de croissance et je ne souhaite pas faire de distinction entre l’art et la culture populaire ou non populaire, car ces deux formes sont tout aussi valables. » ● Dirk Vanderbemden © Joost Joosten L a grande salle Henry Le Bœuf fut inaugurée en octobre 1929. Durant toute la saison 20082009, BOZAR fêtera donc ses 80 années d’existence. En 2007, près de 1.046.233 visiteurs ont pu découvrir près de 1.000 événements. « Notre ambition, c’est de franchir dans quelques années le cap de 1,5 millions de visiteurs, mais c’est surtout du côté de l’étranger que nous devrons aller les chercher, explique Leen Gysen. Nous allons cibler nos actions sur le public en provenance des pays limitrophes, comme la France, l’Allemagne et les Pays-Bas. Les touristes espagnols et italiens présentent eux aussi un potentiel de croissance.» BOZAR se débrouille bien. « Nos salles sont tout aussi remplies que des salles similaires à Paris, qui compte pourtant une population plus importante». Si BOZAR est devenu, en cinq ans, une véritable success story et vise une croissance de 30% les 5 prochaines années, c’est parce que BOZAR n’ait plus le statut de parastatal, selon Leen Gysen. « Comme société anonyme à finalité sociale, nous sommes gérés comme une véritable entreprise. Les frais de personnel pour nos 365 travailleurs, essentiellement des Leen Gysen, directrice marketing et communication de BOZAR Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:6 27/02/09 10:21:40 © Joost Joosten Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:7 27/02/09 10:21:47 enjeux MÉCÉNAT MODERNE Ceci est le futur Musée Magritte N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 8 Une situation centrale pour le futur Musée Magritte «Ceci n’est pas (encore) le musée Magritte». Voila ce qu’on peut lire sur la bâche qui masque pour l’instant la façade de l’hôtel Altenloh, au coeur de Bruxelles. Mais bientôt, le rideau s’ouvrira sur la plus importante collection du peintre surréaliste belge, jamais rassemblée en un seul musée. Levons déjà un coin du voile et plongeons-nous dans ce futur haut-lieu de l’art en Europe. © Jan Van de Vel/Reporters L’ idée ne date pas d’hier, mais sa concrétisation est pour demain. En juin prochain (le 2 très précisément), le musée Magritte ouvrira ses portes. Ce seront alors 170 oeuvres comprenant notamment des pièces uniques prêtées par de grands collectionneurs privés, de l’un des cinq peintres les plus connus au monde qui seront présentées au grand public. La visite débutera au troisième étage de l’hôtel Altenloh, situé à un jet de pierre du Palais Royal et des musées Royaux d’Arts et d’histoire, avec les premiers tableaux de Magritte et la découverte des principes fondateurs de son oeuvre. Le deuxième niveau du bâtiment per- Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:8 mettra de découvrir certains thèmes méconnus de Magritte (La Magie noire, La période Vache…). Quant au premier étage, il reprendra les temps forts de la vie du peintre. C’est là que figureront quelques-uns des plus grands chefsd’oeuvre de l’artiste belge. Mais cette réalisation n’aurait jamais été possible sans un partenariat publicprivé qui a rassemblé autour d’un projet commun les pouvoirs publics (via les Musées Royaux et la Régie des bâtiments), la Fondation René Magritte et le géant de l’énergie GDF Suez. Retour sur ce projet qui n’a plus rien d’imaginaire avec Guy Dellicour, directeur de la communication du groupe GDF Suez pour la Belgique. Comment est née l’idée de concevoir et d’implanter à Bruxelles un musée consacré exclusivement à Magritte? GUY DELLICOUR : Cette idée est née il y a déjà quelques années à l’initiative de Michel Draguet, le Directeur Général des Musées royaux des BeauxArts de Belgique. Il estimait qu’avec l’importante collection d’oeuvres de Magritte que les musées belges possédaient, il fallait absolument offrir à cet artiste de génie un écrin digne d’un rayonnement international. Les musées détiennent en effet des peintures reprenant toutes les périodes de l’oeuvre de Magritte, des dessins, des gouaches, des affiches, des 27/02/09 10:21:52 Et vous avez immédiatement dit oui? G.D. : En effet. Au travers sa fondation, le groupe GDF Suez soutient différentes actions de mécénat, largement orientées vers l’enfance, la santé, ainsi que vers des actions de mise en valeur du patrimoine et d’engagement en faveur du développement durable. Nous avions déjà expérimenté ce type de mécénats dits par « prêts de compétence » en France. C’est ainsi que par exemple nous avions participé à l’illumination de la Pyramide du Louvres à Paris ou à celle de la Tour Eiffel. Mais, nous n’avions encore rien fait de ce type en Belgique. C’était l’occasion de le faire, au travers d’un projet très concret, palpable et permanent. Ce musée va vivre des dizaines d’années, c’était une chance pour nous de pouvoir y participer. Qu’est-ce recouvre exactement ce terme dit des « prêts de compétence » ? G.D. : Dans une collaboration de ce type, nous apportons notre compétence technique à la réalisation d’un projet, grâce au savoir-faire de nos différentes filiales. Concrètement, dans le cadre du projet du Musée Magritte, nous contribuons à la rénovation du bâtiment. C’est ainsi que le groupe GDF Suez a revu et réalisé complètement l’éclairage du bâtiment, installé les bornes interactives, pensé et réalisé tous les aspects audio. Le budget total de notre investissement s’élève à 6,5 millions d’euros. Quel est le retour pour un groupe comme GDF Suez d’un tel investissement? G.D. : Il s’agit bien évidemment d’un retour indirect. Mais on peut le ressentir à différents niveaux. Tout d’abord, d abord, en interne. Il s’agit d’un projet très dy dynamique et très motivant pour nos équipes. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut travailler sur un projet de ce type. Ensuite, en externe, le nom de GDF Suez sera toujours quelque part associé au Musée, car nous en sommes le sponsor exclusif. Pour nous, c’est une excellente carte de visite. Nous pourrions y organiser des soirées, par exemple. Le nom de GDF Suez peut être mentionné dans certains articles de presse. Pour augmenter la visibilité, nous avons également installé cette fameuse bâche représentant « L’Empire des Lumières » sur toute la façade pendant la durée des travaux. Pourquoi était-ce important pour GDF Suez de participer à ce projet? G.D. : Il s’agit d’un projet extrêmement visible, de par le rayonnement international que le Musée va véhiculer. Magritte est l’un des cinq artistes peintres les plus connus dans le monde. Rien que cela, c’est déjà un gage de succès pour le musée. Je me souviens qu’une rétrospective sur Magritte dont nous avions été le sponsor avait attiré 400.000 personnes. Nous connaissions donc l’appétit du grand public pour l’oeuvre de Magritte. En plus, ce projet va confirmer l’ancrage belge du groupe GDF Suez, qui est, rappelons-le, le premier employeur privé du royaume. Le fait que le projet soit fédéral et non régional nous a également convaincu. Tout comme le choix de le situer à Bruxelles, au coeur de l’Europe. Ce sont tous ces éléments réunis qui ont fait que le projet cadrait parfaitement avec la philosophie de mécénat de GDF Suez. niveau-là. Bruxelles doit rebondir sur de telles initiatives et faire du musée un pôle d’attraction à part entière. Si la communication autour de l’événement est bien gérée, le Musée Magritte peut être un formidable moteur de croissance économique pour la Région-Bruxelles, en termes de nuitées et d’horeca, notamment. Ce musée doit s’inscrire dans un circuit des cinq plus importants musées d’Europe. Il doit se situer au même niveau que le musée Van Gogh. Magritte peut jouer pour Bruxelles, le même rôle que Van Gogh pour Amsterdam. Pour ne rien gâcher, ce projet culturel est également une rénovation verte... G.D. : Effectivement, nous voulions que le projet s’inscrive dans un contexte de développement durable qui nous tient très à coeur dans le cadre de notre Fondation. C’est pourquoi, toute la rénovation du bâtiment a été pensée en ce sens : le système de conditionnement d’air, l’éclairage,… En fait, toute la scénographie du musée a été réalisée en fonction de la lumière ce qui nous a permis de faire quelque chose d’à la fois très moderne et d’économe en terme d’énergie. Le visiteur pourra, grâce à de nombreux écrans, consulter des archives et des documents inédits. A chaque étage seront projetés des films que Magritte a réalisés en amateur avec ses amis. ● Hélène Legrand 9 N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE travaux publicitaires, des photographies… C’est comme cela que l’idée de rénover l’hôtel Altenloh pour y placer l’ensemble de la collection est née et nous a été proposée dans le cadre de nos activités de mécénat. © Jan Van de Vel/Reporters enjeux Ce projet n’est pas non plus sans impact sur l’offre culturelle de Bruxelles. Que pensez-vous de l’art comme moteur de l’économie? G.D. : Aujourd’hui, l’un des grands défis de Bruxelles est d’y fixer les touristes, de les inciter à rester dans la capitale quelques nuits avant de partir vers Bruges ou d’autres villes européennes. Je pense que des initiatives comme le Musée Magritte peuvent jouer un rôle fondamental à ce Guy Dellicour, directeur de la communication du groupe GDF Suez pour la Belgique Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:9 27/02/09 10:21:53 enjeux PORTRAIT - STEPHAN DE BROYER « J’avais envie de mieux comprendre ce monde accro aux images » «Dans une société où l’information résulte d’un flux continu de communication ultra-visuelle, je voulais comprendre. Une idée m’est alors apparue ; faire un magazine d’images », explique Stephan De Broyer, fondateur-concepteur de View Photography Magazine. L a démarche trilingue du magazine View est encore rarissime dans ce pays divisé, mais de plus en plus répandu dans le secteur culturel à Bruxelles qui fournit un travail surmontant les clivages communautaires. Après plus de 3 ans d’existence, View connaît une franche réussite en France et dans quelques capitales européennes comme Berlin, Londres ou encore Amsterdam. N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 10 Comment est né ce projet ? STEPHAN DE BROYER - Développer le concept m’a pris du temps. J’ai frappé à de nombreuses portes, certaines se sont ouvertes difficilement, pendant que d’autres se refermaient aussitôt ! Ce chemin m’a permis de rencontrer un tas de personnes issues de secteurs totalement différents et avec qui j’ai pu longuement discuter et évoluer. Cela allait de la création d’identité éditoriale et visuelle, à la future stratégie commerciale en passant par les différents aspects juridiques. Ce n’était pas gagné… Mon objectif n’était pas de monter une affaire d’import export, je souhaitais avant tout créer des ponts et réunir autour de la table de nouvelles idées et des gens d’horizons variés. Publier de la photographie est pour moi une manière saine, voire ludique, de décrypter la société hyperkinétique avec laquelle nous vivons. Quel est le principal atout de votre magazine ? S.D.B. - Je crois que la réussite du magazine s’appuie véritablement sur ce concept de rencontre et d’analyse que nous réalisons pour chaque nouveau numéro. L’autre point fort du magazine est sans doute le métissage de notre ligne éditoriale qui réunit et confond des photographes belges et étrangers. Cette position éditoriale a comme objectif d’offrir une meilleure divulgation « hors frontières » des talents publiés, et invite nos lecteurs à mieux considérer les talents d’ici et ceux de là-bas. Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:10 Votre magazine est trilingue, pourquoi ce choix ? S.D.B. - Pour moi, c’était essentiel de garder une ouverture linguistique. Cela ne facilite pas la recherche des subsides communautaires ni l’équilibre de mon budget... La démarche supra communautaire n’est malheureusement pas toujours comprise, ni acceptée. Je suis d’ailleurs consterné qu’on ait encore à visiter des expositions au nord et au sud du pays sans que celles-ci soient accompagnées de la moindre traduction vers l’autre sitionnement du média, et à l’utilité de celui-ci. Le secteur privé est très important pour moi. En tant qu’éditeur indépendant je le considère comme essentiel et pense que les directeurs de marketing et de communication ont une responsabilité forte et un pouvoir d’influence énorme. Faut-il encore rappeler que si un média existe aujourd’hui c’est grâce à sa stabilité économique et que l’eau qui fait tourner le moulin vient de la publicité ! Ce n’est un secret pour personne. Qu’en est-il du secteur public ? S.D.B. - En tant que francophone, je me suis adressé plusieurs fois à la communauté Française pour recevoir un soutien financier. En plus de 3 ans d’existence, nous avons reçu à ce jour une aide de 9.000 euros, cela ne représente malheureusement même pas la production d’une seule édition. Le problème c’est que personne n’ose critiquer les politiques budgétaires de la culture, partiellement parce que de l’aide reste de l’aide et qu’elle est toujours la bienvenue, quelle que soit son ampleur, et d’autre part parce que si on critique le budget alloué, on peut simplement ne plus rien recevoir du tout. langue nationale (l’anglais par contre est lui omniprésent !). Alors quand on me parle de volonté d’ouverture, je ris doucement… Je pense que l’effort du photographe doit être soutenu et compris, et non pas avorté par un conservatisme linguistique, voire culturel. Comment a réagi le secteur privé à la naissance de ce nouveau média ? S.D.B. - View, comme la grande majorité des magazines papiers, fonctionne principalement grâce aux inputs publicitaires. Toutes les marques liées à l’imagerie professionnelle ont très rapidement compris et adhéré au po- Quels autres partenariats souhaitez-vous initier ? S.D.B. - J’aimerais pouvoir convaincre quelques marques belges non sectorielles de soutenir le magazine, voir d’échanger nos compétences, afin d’offrir un rayonnement plus important aux activités de chacun et réussir à mieux développer celles-ci. Nous avons déjà créé des visuels personnalisés pour différentes marques, c’est chaque fois un travail de positionnement très intéressant à réaliser ! » ● Tom Smeets & Roel Veyt www.viewmag.be 27/02/09 10:21:55 espace membres Espace membres Vous désirez faire connaître votre activité ? Annoncer un changement stratégique, un déménagement de vos bureaux, des résultats financiers en progrès…? Profitez de la visibilité qui vous est offerte dans les pages d’Entreprendre, lu par 21.000 décideurs, en envoyant un communiqué d’une quinzaine de lignes accompagné d’une photo, à [email protected] Attention : les textes publicitaires ne sont pas publiés. La rédaction se réserve le droit d’écourter les textes trop longs. Brussels Situé en plein cœur du quartier européen de Bruxelles, l’Aspria Club Brussels a récemment lancé une nouvelle campagne destinée à présenter son équipe d’experts sportifs, une équipe de professionnels chevronnés qui compte plusieurs anciens athlètes olympiques, détenteurs de records, champions de leurs pays respectifs, etc. Une fois membre, vous pourrez bénéficier de leur soutien, de leurs encouragements et de leur aide pour atteindre vos propres objectifs. Cette équipe de coaches personnels et d’instructeurs de cours collectifs est constamment à la disposition des membres d’Aspria, auxquels elle fournit des conseils personnalisés sur les meilleurs exercices pour retrouver la forme - et la conserver. N’est-ce pas là la meilleure motivation pour mettre en œuvre vos bonnes résolutions ? Les conseils ciblés et professionnels des experts d’Aspria peuvent vraiment vous aider à réaliser vos objectifs. Les 10 experts : Jean-Luc Rudé, danseur international et créateur de Trance™, Marco Meli, ancien gymnaste italien, Richard Earney, entraîneur principal et nutritionniste, Elisa Kant, championne européenne d’Aquafitness, Olivier Bovy qui a introduit en Belgique le programme Les Mills, Patty Leconte, Miss Fitness France 2008, Peter Pastijn, expert Spinning et Squash, Beran Parry, instructrice principale de Pilates, Rudi Vanlancker, détenteur de plusieurs records en athlétisme, Eric Rozen, danseur et chorégraphe de Bharata Natyam. ● ANPI se renforce Dans un souci constant d’améliorer ses services à la clientèle, ANPI vient de renforcer son équipe par l’engagement de Daniel Demuth en tant que Industry Affairs Director. Daniel Demuth est une figure bien connue du monde de la sécurité électronique tant au niveau belge qu’au niveau européen. Il a commencé sa carrière en 1977 en tant que conducteur de travaux chargé des systèmes de détection incendie et intrusion de la ville de Liège. Dès 1983, il quitte l’administration et exerce des postes de direction de centres R&D et de marketing dans de grands groupes industriels internationaux (Tyco, SPS Protec, Interlogix). Dans sa dernière fonction, il était en charge de la conformité réglementaire pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique de l’ensemble du groupe GE Security. Depuis 1980, Daniel Demuth est membre actif de nombreux groupes de travail de normalisation relatifs à l’évolution des technologies dans les domaines de la détection intrusion, incendie et contrôles d’accès. Par cet engagement, ANPI entend renforcer la valeur ajoutée de ses services, notamment de ses prestations laboratoires, et ce tant au niveau belge qu’au niveau international. ● ANPI Parc scientifique Fleming Granbonpré 1 1348 Louvain-la-Neuve t +32 10 47 52 11 f +32 10 47 52 70 [email protected] www.anpi.be Françoise Merlin Aspria Club The View Building 26-38 Rue de L’Industrie – 1040 Bruxelles www.aspria-experts.be Françoise Merlin spécialiste en business consulting En tant qu’indépendante, Françoise Merlin répond aux demandes des sociétés qui veulent obtenir des conseils et qui recherchent un support de qualité. L’expertise se diversifie dans de nombreux domaines allant de la finance et de la comptabilité à la consolidation, au reporting, en passant par le customer service et inside sales. Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:11 11 N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE Meet the Experts à l’Aspria Club Daniel Demuth, nouveau Industry Affairs Director Bénéficiant d’une large connaissance en IT sur SAP (FI, SD), Hyperion, JD Edwards, Françoise Merlin peut participer aux projets informatiques d’implémentation, de test et training en collaboration avec les équipes sur place. Ses 20 années d’expérience professionnelle ont été l’occasion de prouver ses compétences techniques et organisationnelles. Ainsi cette spécialiste peut vous apporter des solutions concrètes (participation à un projet, mettre à jour les bases de données, être responsable des clôtures comptables ou du reporting financier, faire le suivi de vos dossiers clients,..). ● Françoise Merlin Avenue Paepedelle 62 – 1160 Bruxelles t +32 497 377832 – [email protected] 27/02/09 10:21:55 vous bougez ! Paul Depuydt Jeremy Burdek, Nadia Khamlichi et Adrian Politowski, les 3 fondateurs de MI Group Paul Depuydt à la présidence d’Agoria 12 Paul Depuydt (43 ans) est le nouveau président d’Agoria, la fédération de l’industrie technologique. M. Depuydt, CEO d’Alcatel-Lucent Bell, succède ainsi à Francis Verheughe. Agoria tient à remercier Francis Verheughe pour son dévouement et ses initiatives en tant que président de la fédération de l’industrie technologique. Sous sa présidence, Agoria a vu son nombre d’affiliés ainsi que sa représentativité augmenter. Paul Depuydt : «La fédération continuera à soutenir les entreprises membres au cours de la dure période à venir, afin qu’elles sortent de la crise encore plus fortes.» Depuis janvier 2009, Paul Depuydt occupe également la fonction de vice-président de la Customer Unit Benelux au sein d’Alcatel-Lucent. L’univers technologique ne lui est donc pas étranger. Pour sa présidence d’Agoria, Paul Depuydt cite comme priorités l’innovation et l’entrepreneuriat : « Certainement en temps de crise économique, les entreprises belges doivent continuer à investir dans l’innovation. Mais pour y parvenir, nous avons besoin de jeunes bien formés ; il faut dès lors continuer à investir dans l’enseignement et la promotion des formations techniques, des TIC et des sciences. Il en va de notre bien-être dans les années futures. » ● Agoria Diamant Building Boulevard A. Reyers 80 – 1030 Bruxelles t +32 2 706 78 00 – f +32 2 706 78 01 www.agoria.be Symbiosis Consultants vous invite à changer vos comportements Implantée en Belgique en 2007, Symbiosis Consultants accompagne les entreprises depuis plus de 20 ans en France et à l’international. Le cabinet construit des outils de formation sur mesure, en poursuivant un seul objectif : faire grandir l’implication et accroître l’efficacité des collaborateurs. Symbiosis couvre de nombreux domaines dans lesquels le comportement est essentiel : négociation commerciale, confrontation à la crise, conduite du changement, management, gestion du stress, de la diversité, etc. Le cabinet positionne la surprise, le théâtre et la mise en scène au cœur des sessions. Celles-ci sont assurées par des consultants et comédiens/metteurs en scène professionnels, et peuvent être dispensées dans plusieurs langues. Symbiosis organise, entre autres, des formations à la prise de parole en public. Capter l’attention, adopter un discours posé et structuré, des gestes assurés, partager son enthousiasme…les outils à maîtriser sont nombreux, et sont précieux pour MI Group finance le plus grand film 100% belge jamais produit ! Bonne nouvelle pour le cinéma belge : Motion Investment Group ne connaît pas la crise ! Le spécialiste du Tax Shelter a même connu une année record en 2008, avec un total de 25.116.000 euros levés. Cette très belle progression par rapport aux 17 millions d’euros levés en 2007 prouve que de nombreuses sociétés belges affichent encore et toujours une belle santé puisqu’elles sont de plus en plus nombreuses à investir une partie de leurs bénéfices dans le Tax Shelter. Parmi les clients de MI Group, le taux de réinvestissement dépasse les 75%, ce qui constitue une preuve supplémentaire de leur niveau élevé de satisfaction. « La crise amène les investisseurs à rechercher davantage de sécurité. Même si cela peut paraître paradoxal, elle joue donc en faveur de MI Group », souligne Jeremy Burdek, qui se dit optimiste pour l’avenir du Tax Shelter et donc du cinéma belge. Le film « Around the World in Fifty Years » est le plus grand film 100% belge jamais produit. MI Group a financé ce projet très ambitieux à hauteur de plus de 7 millions d’euros, ce qui prouve une nouvelle fois son soutien important à l’industrie du cinéma belge. Ce film d’animation, qui raconte le tour du monde réalisé par la tortue Sammy pendant 50 ans, est réalisé entièrement dans les studios d’animation bruxellois de Wave Pictures. ● Motion Investment Group Avenue Louise 113 – 1050 Bruxelles t +32 2 372 91 40 - f +32 2 372 91 38 [email protected] - www.migroup.be tous, managers et collaborateurs. « Il s’agit surtout d’avoir confiance en soi, de partager un moment de plaisir, et d’être capable de pouvoir relever n’importe quel défi lié à la communication orale » explique Anne-Christine Genouville, directrice de Symbiosis Consultants Belgique. Echange, participation et créativité sont donc toujours au rendezvous. ● Symbiosis Consultants Belgique Avenue Louise 475 1050 Bruxelles M + 32 479 43 03 91 t +32 2 669 77 37 [email protected] www.symbiosis-consultants.be Formation à la prise de parole Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:12 27/02/09 10:21:58 espace membres Nielsen International Communication vise l’efficacité et l’économie Chaque entreprise recherche dans ces temps incertains à augmenter son efficacité et à réduire au maximum les frais (nécessaires) de fonctionnement. Pour les aider dans ces objectifs, la société TIC, Nielsen International Communication (NIC), vient de lancer Byfrost Global Office, une application par internet pour l’archivage et la gestion de documents. Des études internationales démontrent qu’un système performant d’archivage et de gestion de documents, contribue à réduire le gaspillage (aussi bien du temps que du savoir-faire) et facilite l’optimalisation de l’efficacité des transactions d’affaires, en interne comme en externe. Byfrost lie la facilité d’emploi et de frais modiques de fonctionnement à la sécurité d’un système d’entreposage entièrement protégé et souplement consultable pour les documents électroniques. Conçu comme un service ‘remote server processing’, Byfrost permet de gérer des réseaux virtuels de documents entre des groupes d’utilisateurs internes et externes (tels que clients), en toute sécurité. Il permet également aux organisations de se conformer aux dispositions légales et commerciales en matière de la charge de la preuve pour les documents électroniques. Byfrost est un projet collaboratif entre NIC et le bureau-conseil en communication, PACOMAS. ● Byfrost c/o NIC Avenue Walckiers 37 1160 Bruxelles t +32 2 675 93 32 [email protected] - www.byfrost.com SOUCIS D’ARCHIVAGE ? Le nouveau SAP Lounge ouvre ses portes à Vilvorde Le SAP Lounge, l’espace de rencontre dédié aux clients, partenaires et autres relations du fournisseur de logiciels SAP, se situe désormais à Vilvorde. Le nouvel emplacement est l’ancienne maison de correction (Tuchthuis), un immeuble historique à deux pas du centre. Ces deux dernières années, le SAP Lounge occupait les anciens studios de cinéma de 2FC à Bruxelles. Le SAP Lounge est un espace où partenaires, clients, membres de la presse et autres contacts de SAP se rencontrent formellement ou informellement, participent à des congrès, viennent boire un verre ou manger, travailler dans une ambiance agréable ou se mettre en réseau. Le Lounge est le fruit de la collaboration entre SAP, ses partenaires d’installation et le groupe d’utilisateurs SAPience.be. Cette année, 35 partenaires ont investi dans le nouveau concept du SAP Lounge. En déménageant à Vilvorde, le SAP Lounge entend attirer un large public de professionnels « business ». À cet effet, le nouvel espace de rencontre est doté d’un bar/restaurant et d’un espace de travail ouvert en plus des salles de réunion et de conférence modernes. Les experts logiciels de SAP sont présents chaque jour au SAP Lounge pour répondre aux questions des visiteurs. ● SAP Belgium &Luxembourg Chaussée de La Hulpe 166 – 1170 Bruxelles t +32 (0)2 674 65 11 – www.sap.com Un nouveau type de restauration aussi Archiving Solutions Yo u r i n f o r m a t i o n i s n o w h e r e s a f e r solutions absolues pour archives appelez dès maintenant le 078 15 31 61 ou consultez notre site www.merak.eu Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:13 27/02/09 10:22:07 vous bougez ! Proximedia: plus de 40% de croissance des ventes en 2008 N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 14 Le groupe Proximedia informe que ses ventes et prestations dépassent les 33 millions EUR, en croissance de 40% par rapport à 2007 (23,6 millions EUR). L’ensemble des filiales du groupe affiche une croissance du chiffre des ventes, la principale «locomotive» étant encore cette année Proximedia Belgium qui atteint aisément à elle seule les 18 millions d’euros de ventes et prestations. En réalisant 5,7 millions d’euros de ventes et prestations pour son premier exercice complet, la filiale Bezoom se positionne clairement en premier promoteur de la production audiovisuelle à destination des PME belges. Bezoom a doublé son effectif en 2008 (plus de 60 collaborateurs), a réalisé plus de 1.200 nouvelles vidéos au profit de PME et plus de 150 au profit de clients «Large Accounts» tels que Electrabel, Baxter, Ichec PME, Lazer, L’union Belge de Football, la Banque Degroof. Grâce à une gamme de services unique en Belgique et, de surcroît, en constante évolution, le groupe Proximedia assoit sa position de leader sur le marché belge, sachant qu’Internet est le média incontournable vers lequel se déplaceront une partie de plus en plus significative des investissements en communication durant les prochaines années. Pour la seule année 2008 les vidéos réalisées par Bezoom ont été vues pas moins de 2,4 millions de fois sur internet. ● Proximedia Boulevard de l’Humanité 237 1620 Drogenbos t +32 2 349 23 23 - f +32 2 349 23 24 [email protected] - www.proximediagroup.com Property Hunter, 1er chasseur immobilier en Belgique Julien Dessauny et David Chicard innovent dans le service de courtage immo- Julien Dessauny, bilier à Bruxelles. Ils ont créé la première spécialiste de la société de chasseur immobilier qui pro- recherche immobilière pose des services destinés exclusivement aux acquéreurs et aux locataires, qu’ils soient particuliers ou une société. Un service déjà très répandu à l’étranger (France, Pays-Bas, Angleterre, Etats-Unis). Contrairement à une agence immobilière, Property Hunter n’a aucun bien en portefeuille et réalise pour ses clients des recherches sur mesure, à l’achat comme à la location. « En ouvrant Property Hunter, notre objectif était d’offrir un réel service de conseil et d’assistance à nos clients pour tous les types de recherche immobilière. Nous prenons en charge les recherches concernant des locations à partir de 500 euros ou des achats à partir de 50 000 euros » explique Julien. « Ce service est donc accessible à tous les budgets. De plus, notre expérience professionnelle et la vision globale que nous avons du marché nous permettent de tirer profit de toutes les opportunités qui nous sont offertes (via les agences, administrateurs, notaires, petites annonces, etc.) afin de garantir à nos clients l’achat d’une valeur la plus sûre possible. Conséquence : nos clients ont la possibilité de visiter les meilleurs biens sélectionnés et économisent du temps ainsi que de l’argent grâce à notre connaissance du métier. Nous leur offrons la garantie de travailler avec des professionnels » commente David. ● Property Hunter Rue Emmanuel Van Driessche 34 1050 Bruxelles t +32 2 344 61 47 - M +32 488 60 80 73 [email protected] - www.propertyhunter.be Bed & Brussels : nouveaux websites pour une nouvelle dynamique Le secteur du tourisme et plus particulièrement de l’hébergement se doit d’être très présent sur la toile. La stratégie de développement de Bed & Brussels s’est orientée clairement dans cette logique. Pas moins de trois nouveaux sites ont fait leur apparition en ce début d’année. Ces sites permettent, via des solutions entièrement développées et gérées sur le web, d’approcher les différents publics avec Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:14 des outils personnalisés. Le premier site www.BnB-Brussels.be est orienté exclusivement vers la clientèle des chambres d’hôtes. Cette centrale de réservation intègre une multitude de nouveautés pour chercher les B&B qui répondront précisément aux attentes des visiteurs, qu’ils soient touristes ou hommes d’affaire. L’image (dont la vidéo et les photos à 360°) fait partie intégrante des outils de sélection et de recherche et à été privilégiée dans toute la démarche. Bed &Brussels propose également un Blog d’entreprise : www.BlogandBrussels.be qui reprend toute l’actualité de Bed & Brussels et permet d’humaniser la démarche proposée et de relayer au maximum le quotidien de notre équipe. Enfin un site dédié exclusivement aux propriétaires qui reprend l’ensemble de l’information nécessaire à l’ouverture d’une chambre d’hôtes a été développé : www.MyBnB.be . Cette plateforme sert aux propriétaires de B&B potentiels, mais également d’extranet pour les propriétaires déjà « opérationnels ». ● Bed & Brussels Rue Kindermans 91050 Bruxelles t +32 2 646 07 37 - f +32 2 644 01 14 [email protected] www.BnB-Brussels.be 27/02/09 10:22:10 espace membres Programme de conférences : 22 Avril 2009 « Comment préparer, au moment opportun, la transmission de son entreprise ? » par Michel Duvivier, Associated Partner de Just in Time Management Group 24 Juin 2009 : « Les outils du Web 2.0 appliqués à l’entreprise ou comment relever le défi de la gestion des connaissances ? » par Philippe Lemmens, Partner Just in Time Management Group Infos et inscriptions : www.just-in-time-management.com (rubrique « News ») ou Carol Ingebos au 02 290 53 07. En collaboration avec Beci Gratuit pour les chefs d’entreprise Brussels International Travel Service et l’hospitalité à Bruxelles Après plus de trois ans d’études et de développements, le « Nouveau Thalys » a été inauguré à Bruxelles début janvier 2009. Un train différent sur toute la ligne, qui accueille les voyageurs dans le confort et l’esthétique d’un nouvel univers mêlant teintes contemporaines, matériaux de qualité, espaces encore plus adaptés aux besoins des voyageurs, nouvelles technologies… Un train unique, qui propose également une offre culinaire renouvelée, servie dans une vaisselle relookée par un personnel attentif et professionnel à l’uniMarc Dans, Managing forme flambant neuf. Bien plus qu’un train, Director de BIT bien plus qu’un trait d’union entre les grands centres européens, Thalys est avant tout un état d’esprit, celui d’une Europe multiculturelle et dynamique qui s’offre aux voyageurs. Pour mener à bien sa métamorphose, Thalys a réalisé de nombreuses études auprès des voyageurs afin de recueillir leurs attentes et de définir l’expérience actuelle du voyage à bord des trains, et celle souhaitée demain à l’issue de la rénovation. Ainsi par exemple, selon la clientèle, le rouge est véritablement apparu comme le code génétique de Thalys. A la fois actuelle et intemporelle, exprimant confort et convivialité, mais également raffinement et prestige, cette couleur a constitué le fil conducteur de la rénovation, guidant naturellement le développement de la palette chromatique, la forme et le choix des matériaux. ● Just in Time Management Avenue Louise 149/24 1050 Bruxelles t +32 2 290 53 07 f +32 2 535 76 34 www.just-in-time-management.com Thalys International Place Stéphanie 20 1050 Bruxelles t +32 2 648 06 00 [email protected] - www.thalys.com 15 N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE Just in Time Management Group invite les chefs d’entreprise à assister à ses petits-déjeuners conférences au Cercle de Lorraine Pages coordonnées par Stéphanie Brisson -EMBER TO-EMBER Vous voulez offrir un avantage à un autre membre de Beci ? L’espace Member to Member est maintenant à votre disposition dans la revue Entreprendre ! Contactez Catherine Mertens au 02 643 78 16 E-Lingui : Apprenez les langues par vidéoconférence E-Lingui est un site web d’apprentissage des langues où chacun peut rencontrer un professeur (un vrai !) en ligne et en direct. Non seulement professeurs et élèves se voient et se parlent via une webcam et un micro mais ils partagent aussi un tableau blanc sur lequel mots de vocabulaire, exercices, règles et expressions sont écrits pour étude ultérieure. C’est donc un cours traditionnel en ligne avec l’énorme avantage qu’il ne faut pas se déplacer et qu’il y a gain de temps, gain d’énergie et donc réduction de coût. E-Lingui offre via ce système des cours particuliers ou des cours en groupe animés par des professeurs natifs établis dans leur pays d’origine. De plus, E-Lingui offre un site e-learning ou d’auto-apprentissage accessible 24h/24 au moyen d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe. L’élève y trouve des exercices avec corrigés, des vidéos, des jeux… afin d’accélérer la formation. La flexibilité aussi : vous prenez vos cours d’où vous voulez, à la maison, au bureau, à Tenerife ou à Hong Kong … en un clic ! ● E-Lingui Coigesteenweg 20 – 3080 Tervuren Des cours de langues sans vous déplacer ! t 0476/855.244 [email protected] www.e-lingui.com Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:15 Votre avantage Beci -5% sur une inscription. Voyez sur www.e-lingui.com ou envoyez une demande sans engagement à [email protected] 27/02/09 10:22:14 international emploi ACTIRIS ORGANISE UN COLLOQUE SUR L’EMPLOI Comment organiser le marché de l’emploi dans une capitale ? « Face à la dualisation croissante (des offres d’emplois de plus en plus qualifiées et des chercheurs d’emploi infra qualifiés) et la multiplicité des acteurs, quelles stratégies particulières les villes ont déployé en matière d’emploi et quel rôle y joue le Service public d’emploi(SPE) ? » Ce sera la question principale d’un colloque international organisé par Actiris. E N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 16 n mars 2009, le service public d’emploi de la région bruxelloise, ACTIRIS, fêtera ses 20 ans. A cette occasion, ACTIRIS organise un colloque qui a pour thème le service public d’emploi dans les grandes villes. A partir d’une présentation de leur contexte particulier, six villes (Anvers, Manchester, Charleroi, Berlin, Lille et Rotterdam) exposeront leurs stratégies pour faire face à leurs défis propres. ACTIRIS est le service public de l’emploi bruxellois. Son environnement est celui d’une grande ville internationale caractérisée par un dynamisme économique lié à ses fonctions internationale et urbaine, un dynamisme culturel, une multiculturalité, une multiplicité d’acteurs dans la ville mais aussi des défis importants à relever en matière de politique de l’emploi. En effet, des questions se posent quant à l’intégration des nouveaux migrants, au taux de concentration élevé de personnes sans emploi ou plus fragilisées et infra-qualifiées à Bruxelles, à la désindustrialisation, au manque d’emplois de faible qualification par rapport à l’offre de travail, au travail au noir, à la gentrification, etc. Force est de constater que pour une majorité des demandeurs d’emploi urbains, les offres d’emploi ne permettent pas d’offrir une possibilité d’insertion professionnelle. L’évolution démographique et économique donne peu d’espoir de changer cette situation. La diversité des populations en région bruxelloise porte la question des politiques de diversité à un grand niveau d’attention. Deux grands défis pour ACTIRIS L’inclusion et l’insertion des publics fragilisés avec une attention particulière portée aux jeunes et aux minorités ethniques fait partie des challenges de l’organisme public. Un deuxième défi, c’est la diversité des attentes des entreprises. ACTIRIS veut réfléchir en profondeur sur les enjeux et les défis auxquels il devra faire face à moyen et long terme. Mener une réflexion prospective afin de dégager les grandes lignes quant au rôle que devra jouer le SPE (Service public d’emploi) dans son contexte singulier de grande ville et des réponses qu’un service public de ce type pourrait apporter au marché de l’emploi pour assurer non seulement sa pérennité mais également une efficience et efficacité maximale, tel est l’objectif de ce colloque international. ● Colloque International : « Le SPE et le marché de l’emploi dans les grandes villes » 20 ans d’ACTIRIS Bruxelles, Palais d’Egmont 24 et 25 mars 2009 Info : www.actiris.be ou t 02 505 77 77 Find the suitable partner to develop your business abroad! MAKE USE OF OUR BUSINESS COOPERATION DATABASE BASE ! What is it ? it is a database wich includes more than 4000 company profiles from 40 countries. What kinds of business cooperation are promoted ? • • • trade intermadiary services ( agent, represantative, distributor ) Frachise Transport / Logistics Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:16 • • • • • Joint Venture Merger, Exchange of Shares Sale / Acquisition of a complete company or a part of it Reciprocal Production Subcontracting / outsourcing activities How to be included in this database ? contact Mr. François Xavier Finet by email [email protected]. 27/02/09 10:22:16 international IMPORT Comment distribuer des produits étrangers en Belgique ? Les formes les plus répandues sont la conclusion d’un contrat de concession de vente ou la conclusion d’un contrat d’agence commerciale. Les différences de statuts sont importantes. Au-delà des aspects pratiques de ces modes de distribution, il convient de bien réfléchir Le concédant étranger réserve au concessionnaire belge le droit de vendre ses produits, en son nom et pour son compte. Dès lors, le risque économique de cette opération repose exclusivement sur la société belge, qui après avoir acquis les produits auprès de son producteur, doit encore les écouler sur son marché. Dans ce cas, le distributeur belge est normalement seul propriétaire de son stock et prend seul les risques de méventes. Il sera rémunéré par la différence de prix entre le prix auquel il achète les marchandises et le prix auquel il les facture à son propre client. Quelles sont les obligations de chaque partie ? Dans le chef du producteur étranger : fournir des produits en suffisance et respecter l’exclusivité territoriale donnée au distributeur. Dans le chef du distributeur : obligation d’atteindre des quotas de vente, d’avoir une organisation de vente, de faire de la publicité et de s’approvisionner exclusivement chez le producteur étranger. Celui-ci est donc bien plus qu’un simple revendeur. Le contrat de concession de vente est régi par le droit commun des contrats alors que sa rupture unilatérale fait l’objet de l’application de loi du 27 juillet 1961 pour le distributeur implanté en Belgique. Cette loi protège le concessionnaire dans certaines conditions : que le concessionnaire soit exclusif, quasi-exclusif ou doive supporter des obligations importantes et que le contrat soit conclu pour une durée indéterminée ou y assimilée. Agence commerciale l’agent commercial n’acquiert pas la propriété des marchandises destinées au client final. Il agit comme intermédiaire. L’agent commercial négocie et, éventuellement, conclut des contrats au nom et pour le compte du producteur. Sa rémunération peut être fixe ou variable. Il est le plus souvent rémunéré à la commission sur base d’un pourcentage du prix facturé par le producteur au client final. Le statut de l’agent commercial est protégé par la loi du 13 avril 1995, qui fixe la durée du préavis en cas de rupture, à un minimum de un mois par année d’ancienneté avec un maximum de 6 mois. A l’inverse de la protection accordée au concessionnaire, cette protection s’applique même si l’agent n’est pas exclusif. A l’instar de l’indemnité pour plusvalue de clientèle accordée au concessionnaire, cette loi prévoit également qu’après la cessation du contrat, l’agent commercial a droit à une indemnité d’éviction lorsqu’il a apporté de nouveaux clients au produc- Pour distribuer vos produits en Belgique, deux choix s’offrent à vous teur ou a développé sensiblement les affaires avec la clientèle existante, pour autant que cette activité puisse encore procurer des avantages substantiels au producteur. L’indemnité ne peut en principe dépasser le montant d’une année de rémunération, calculé d’après la moyenne des cinq dernières années, ou, si la durée du contrat est inférieure à cinq ans, d’après la moyenne des années précédentes. L’existence d’une clause de non-concurrence à charge de l’agent créera en sa faveur une présomption d’apport de clientèle. ● 17 N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE Concession de vente © Reporters/ Mark Gielen aux conséquences juridiques de l’un ou de l’autre. Patrick Kileste & Frédéric Miszewski B & K Partners Bruxelles, porte d’entrée de votre marchandise en Europe! ● Pour favoriser l’importation de produits et services à Bruxelles, Beci a créé le Brussels Import Agency (BIA). Le BIA s’adresse en priorité aux entreprises importatrices implantées à Bruxelles afin de faciliter leurs contacts et recherches de partenaires étrangers. ● Nouveau produit Beci ! Vous cherchez une adresse pour domicilier votre entreprise à Bruxelles? Le 500, avenue Louise est votre nouvelle adresse ! Pour un prix modique, disposez d’une domiciliation. Votre courrier réceptionné et éventuellement réexpédié. Des salles de réup nion modulables à votre disposition. A la différence du concessionnaire, Contact : Nadine Ndjeka Shango t +32 2 643 78 20 – [email protected] Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:17 27/02/09 10:22:17 international EXPORT DAY 2009 Les exportations belges face à la crise ! Selon le dernier rapport de la Banque Nationale, 2008 a vu se dessiner une progression sensible des exportations qui a contribué à la croissance économique. Et ce malgré le climat alarmant. Durant la majeure partie de l’année, les exportations ont été soutenues par une forte demande émanant des principaux partenaires commerciaux concentrés géographiquement comme suit : les pays BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), les Etats-Unis et les 12 nouveaux Etats membres constituant ensemble plus de 50% des exportations en Belgique. Beci soutient les entreprises bruxelloises dans leur développement tant européen qu’à l’international. Sa mission est sans cesse d’améliorer et de renforcer l’accompagnement personnalisé à l’export. L’export day qui aura lieu ce 26 mars, se concentrera sur les conséquences de la crise face aux marchés cibles des entreprises bruxelloises. C’est pourquoi Entre- prendre donne la parole à l’une d’elles, active dans l’exportation et dont les chiffres ont augmenté malgré cette période de crise financière et économique. ● Nadine Ndjeka Shango Conseiller commerce international Beci Export day le 26 mars 2009 chez Beci . Infos : Nadine Ndjeka Shango t 2 643 78 40 [email protected] Vous désirez connaître les dates des prochains export day ? Consultez notre agenda sur www.beci.be N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 18 3 questions à Michel Boey, manager Mary chocolatier ● Quelle a été votre stratégie en 2008? Mary chocolatier a basé sa stratégie sur 2 points essentiels : le développement de l’entreprise par l’augmentation de la production de 11 à 35 tonnes et l’ouverture d’une exposition permanente autour du chocolat et des chocolats Mary. Nous avons aussicommencé l’exportation de nos produits en réponse aux demandes que nous avons reçues de l’étranger. Cela continue en 2009. ● Quels sont vos principaux marchés étrangers ? En Europe: le Royaume-Uni, la Norvège et le Portugal. Hors Europe : l’Arabie Saoudite (sous l’appellation Madame Delluc à Abu-Dhabi), l’Afrique du Sud, les Etats-Unis, la Chine et le Japon. ● Avez-vous reçu un appui pour vos exportations d’une chambre de commerce ou autres institutions? Le déploiement de l’exportation s’est basé sur les conseils avisés et judicieux de Beci et ce, notamment en matière de formalités douanières. Pour le développement et l’exportation, nous avons pu bénéficier de l’aide de B2E ainsi que du Fonds de participation. En outre, le projet s’est fortement appuyé sur ses partenaires institutionnels pour se développer et nous permettre d’entrevoir un développement à long terme. ● Propos recueillis par N. N . S. FORMALITÉS Réduisez de moitié vos frais de certificats d’origine Le certificat d’origine est la carte d’identité de vos produits. Pour faciliter les démarches administratives des exportateurs et dans le but d’améliorer les services existant, les Chambres de Commerce belges ont développé une application permettant aux entreprises de faire des demandes de CO en ligne et de les imprimer soi-même, après approbation par la Chambre : il s’agit de DigiChambers. Une étude externe démontre que grâce à la diminution des coûts sur les frais de coursier, de déplacement de personnels, de frais interne lié au traitement des données, qu’un utilisateur peut voir ses coûts diminuer de 30 € jusqu’à 50 € par CO, sans compter le gain de temps. Le site web étant protégé par un certificat SSL qui rend les données fournies confidentielles, les sociétés peuvent travailler en toute sécurité. De plus seules les personnes mandatées par l’entreprise peuvent introduire des demandes au nom de celle-ci. Les utilisateurs doivent s’identifier à l’aide d’un certificat digital de Certipost, de GlobalSign ou d’Isabel. Beci vous présente DigiChambers et vous propose des formations sur simple rendez-vous dans votre entreprise. Contact : Sandrine Surings t 02 643 78 03 [email protected] Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:18 27/02/09 10:22:19 boîte à outils CONSEIL BECI Des professionnels à votre portée Vous êtes créateur d’entreprise ? Vous êtes chef d’entreprise et en difficulté ? Un petit conseil peut valoir de l’or ! Une équipe de professionnels comptables et fiscaux spécialement formés vous offrent gratuitement leurs conseils ! C e service régional d’assistance comptable permet de mettre l’expérience et le savoir-faire de professionnels comptables gratuitement au service des indépendants et dirigeants de PME et TPE, pour répondre aux questions qu’ils se posent, d’une part, au moment de la création de leur entreprise; et d’autre part, quand ils sont en en difficulté. Concrètement, l’assistance de professionnels comptables et conseils fiscaux mise en place par la Région bruxelloise permettra à tout porteur de projet ou créateur d’entreprise et à tout chef d’entreprise en difficulté de bénéficier d’une information pratique, de conseils et d’une guidance financière de première qualité, basés sur les réalités de l’environnement. Au moment de la création d’entreprise, les créateurs bénéficieront, à titre d’exemples, de conseils relatifs à leur situation sociale et fiscale ou encore à l’élaboration de leur budget. Quant aux indépendants et diri- geants de TPE- PME en situation de crise, ils pourront profiter de conseils relatifs à la mise en place d’un plan de trésorerie de crise, à la recherche de financements ou encore à l’introduction de plans d’apurements auprès des administrations. Ce service de consulation gratuite est une initiative de la région de Bruxelles-Capitale et de plusieurs associations comptables et fiscales bruxelloises ● Mirella Zaccagnini 19 N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE Intéressé ? Appelez Fabienne Malaise au 02 643 78 07 ou visitez le site www.Brusselsentrepreneurship.be STARTER DU MOIS Carte d’identité: Nom : de Cocquéau Delphine & Hannecart Valérie Enseigne : PAZAPAS Activités : - vente de mobilier pour enfants haut de gamme et accessoires Date de création : avril 2007 Pourquoi l’idée d’entreprendre ? Nous sommes toutes les deux issues de famille d’entrepreneurs. Nous côtoyons des exemples assez proches de cette philosophie de vie et cela nous a donné le goût de nous lancer à notre tour. Comment se porte votre marché ? Notre marché est un marché en croissance progressive, pas encore arrivé à saturation. Le monde des enfants haut de gamme, plus que tout autre secteur, restera toujours en effervescence lié à la conception dans notre monde actuelle de l’enfant-roi. Quelle qualité faut-il avoir pour être un bon chef d’entreprise ? Persévérant, croire en son idée, ouverture sur ce qui nous entoure, Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:19 Objectifs futurs pour Pazapas : Que Pazapas devienne un incontournable dans le secteur de la décoration enfantine haut de gamme en Belgique comme à l’étrange Comment voyez-vous la Belgique en termes d’entreprenariat ? L’entreprenariat n’est pas assez mis en valeur en Belgique, du moins absolument pas tout au long de nos parcours académiques. C’est dommage car nous pensons que c’est essentiel au développement de notre société. Entreprenariat va également de pair avec des peurs ; peur de l’inconnu, peur d’un certain risque qu’on doit pouvoir se permettre, éléments à ne pas minimiser. Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui hésiteraient à se lancer dans la création d’entreprise ? Le principal c’est d’aimer ce qu’on fait. Si vous êtes motivé par votre idée, il faut se lancer sans trop se poser de questions. Tout problème peut se solutionner, qu’il soit minime ou impressionnant. Recommanderiez-vous l’accompagnement des conseillers de BECI Starters ? Quelles difficultés avez-vous rencontrées lors de la création de votre structure ? Oui, car les conseillers chez Beci connaissent le sujet et savent comment il faut présenter les projets.● Trouver des fournisseurs fiables et obtenir des crédits pour lancer notre affaire. Propos recueillis par Mirella Zaccagnini 27/02/09 10:22:21 boîte à outils FISCALITÉ Cohabitation légale : un statut étoffé à géométrievariable La loi du 28 mars 2007 a institué un nouvel héritier légal : le cohabitant légal, dont l’existence juridique avait été consacrée par une loi de 1998, accordant à ce dernier une ébauche de statut, visant entre autres à offrir une protection minimaliste à celui des cohabitants qui ne dispose pas de droits sur l’immeuble qu’ils occupent L © Reporters N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 20 a protection reconnue au cohabitant légal est aujourd’hui étendue au plan successoral, celui-ci bénéficiant désormais d’un droit d’usufruit sur l’immeuble principal de la famille ou du droit au bail sur ledit immeuble dont était titulaire le cohabitant prédécédé. Cette protection légale est restrictive à plusieurs égards. D’une part, en ce qu’elle porte, à l’exclusion de tout autre bien, sur l’immeuble principal de la famille ou sur le droit au bail relatif audit immeuble. D’autre part, parce que cette protection n’est pas réservataire, c’està-dire que le cohabitant peut manifester son intention de priver purement et simplement de tout droit dans sa succession son partenaire et ce, sans aucun motif. Comment étendre cette protection ? A l’inverse, cette protection peut être renforcée. La loi de 1998 avait déjà permis aux cohabitants d’étendre par convention les prérogatives que celleci leur octroyait. Une convention de cohabitation est extrêmement utile et recommandée pour définir par exemple les modalités d’acquisition d’un immeuble et les apports de chacun y afférents, la contribution à son financement et à ses charges, les modalités de règlement et de gestion de comptes entre cohabitants, les règles de preuve des biens leur appartenant ou établir entre eux un régime équivalent à celui de la communauté de biens. Par ailleurs, sur le plan successoral, cette protection peut également être étendue. Si le cohabitant souhaite que son partenaire hérite de droits en pleine propriété et/ou d’autres biens dépendant de sa succession, il peut en manifester la volonté par le biais de dispositions de dernières volontés. Dans quelles limites ? Nous avons fait remarquer que le cohabitant légal n’est pas un héritier réservataire, ce qui implique qu’il ne peut être disposé en sa faveur que de la quotité dont la loi permet au disposant de disposer, i.e. la quotité disponible; en d’autres termes, la liberté d’un cohabitant de gratifier son partenaire est contenue par les droits réservataires dont bénéficient certains de ses héritiers dont ses descendants et ascendants (en l’absence desdits descendants). Par ailleurs, le droit d’usufruit - droit démembré de la propriété - dont bénéfice le cohabitant légal, présente en outre le désavantage de le placer en « concurrence » avec les nus-propriétaires, autres héritiers du cohabitant décédé, lesquels disposent de droits, de prérogatives et surtout d’intérêts divergents avec ce dernier. Différence entre régions En outre, alors que dans les deux autres régions du pays, le cohabitant légal est assimilé à un époux du point de vue des droits de succession, en Région Wallonne cette assimilation n’est parfaite qu’à compter d’un délai de six mois prenant cours le jour où les cohabitants ont procédé à leur déclaration de cohabitation légale. Avant cette date, ceux-ci sont considérés fiscalement comme des étrangers avec pour conséquence ultime l’appli- cation du taux marginal confiscatoire de 80%. Rappelons à cet égard que c’est grâce à l’intervention de la Cour d’Arbitrage que ce taux n’est plus de 90% comme l’avait voté initialement la Région Wallonne. Quelle solution ? Afin d’éviter ces écueils, il est conseillé de réserver le droit à l’immeuble principal de la famille au seul cohabitant survivant par le biais d’une clause d’accroissement ou de tontine. Une alternative consiste à consentir une option de vente réciproque ou non à son cohabitant sous condition suspensive de son prédécès. Cette clause permettra au cohabitant d’acquérir l’immeuble sans priver les héritiers légaux de sa valeur. Vu que cette dernière opération implique le paiement d’un prix, les cohabitants pourront anticiper son financement par le biais de donations soumises ou non à un droit de donation de 3% ou par la constitution d’une assurance-vie. Point d’attention N’oublions cependant pas qu’en offrant la qualité d’héritier légal au cohabitant, le législateur en a fait un héritier comme un autre, soumis aux présomptions de fraudes ou fictions prévues par les articles 8 et suivants du Code des droits de succession susceptibles de générer des conséquences extrêmement lourdes en cas d’acceptation d’une succession. Il conviendra donc d’être particulièrement prudent et analyser la situation individuelle de chaque couple afin que ce statut ne se révèle pas être le déclencheur des effets inverses que ceux recherchés par le législateur. ● Thierry Dekoker & Dominique Deliège Cohabitation légale et héritage, renseignez-vous bien ! Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:20 27/02/09 10:22:22 boîte à outils INFORMATIQUE 8 étapes pour aider les internautes à trouver votre site web Le secret des sites web fréquentés : le référencement Le fait de publier un site web ne signifie pas qu’il attirera des visiteurs. Il est nécessaire de déployer maints efforts pour inciter les clients à visiter votre site une première fois, et davantage encore pour les persuader de revenir. 1 Choisissez les mots-clés avec soin Choisissez des mots-clés qui décrivent précisément votre activité : ils doivent être suffisamment spécifiques pour cibler les clients potentiels, sans toutefois être trop exclusifs. Consultez les journaux de votre serveur afin de vérifier quels termes de recherche fonctionnent pour votre site. Effectuez également des recherches sur certains termes pour vérifier quels sont ceux qui fonctionnent pour les sites de vos concurrents. 2 Utilisez les mots-clés avec soin Les mots-clés de votre site doivent figurer dans chacun des « métatitres » de vos pages. Les mots-clés doivent également être répétés dans la page web d’ouverture. En particulier, ils doivent apparaître fréquemment dans les paragraphes d’ouverture. Voici la règle d’or d’optimisation des moteurs de recherches : ne privilégiez jamais la place des mots-clés au pend de la qualité du contenu. Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:21 3 Testez les mots-clés avec des publicités au paiement par clic Utilisez AdSense de Google, MSN adCenter ou un autre programme de publicité au paiement par clic pour tester l’efficacité de vos mots-clés et pour vérifier s’ils attirent des visiteurs sur votre site. Si vous obtenez des résultats médiocres, envisagez de modifier vos mots-clés. 4 Augmentez le nombre de liens vers votre site à partir d’autres sites Plus votre site compte de liens entrants, mieux votre page sera placée dans les résultats. Il existe cependant certaines limites. Les sites renvoyant à votre site doivent être considérés comme des adresses de qualité par les moteurs de recherches. Pour répertorier les sites qui contiennent des liens vers le vôtre, utilisez un moteur de recherches, en tapant le nom de votre site dans la zone de recherche. 5 Soyez déontologique lors de votre campagne d’optimisation des moteurs de recherches L’utilisation de pratiques trompeuses visant à améliorer la place de votre page dans les résultats produira l’effet contraire, voire même entraînera la suppression pure et simple de votre site des résultats de la recherche. Ne faites pas du matraquage de mots-clés. N’utilisez pas du texte caché, tel que des petites polices ou du texte de la même couleur que la couleur d’arrière-plan de vos pages. 6 Soumettez votre site aux moteurs de recherches Vous devez vous assurer que votre site est indexé par les moteurs de recherches. Si votre site n’est pas automatiquement répertorié, vous pouvez le soumettre pour indexation directement ou par l’intermédiaire d’un service d’enregistrement. Les trois principaux sites de recherches disposent de formulaires pour la soumission des adresses web. 7 Surveillez les progrès de votre optimisation des moteurs de recherches, mais soyez patient L’optimisation des moteurs de recherches prend du temps. Il peut se passer plusieurs mois avant que votre page soit bien placée dans les résultats. Cependant, il est important de surveiller vos progrès. Effectuez des recherches sur vos mots-clés à l’aide des principaux moteurs de recherches afin de vérifier votre place dans les résultats. 8 21 N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE L a plupart des internautes trouvent les sites web à l’aide de moteurs de recherches tels que Google.com. Pour que votre site soit trouvé par les internautes, il est essentiel qu’il soit bien placé dans les résultats de recherches. L’optimisation des moteurs de recherches, ou SEO, correspond au processus de création de pages web qui seront bien placées dans les réponses pertinentes. Même si l’optimisation des moteurs de recherches peut s’avérer difficile, une approche soigneusement préparée permet d’augmenter la fréquentation de votre site web. Envisagez la sous-traitance L’optimisation des moteurs de recherches constitue un processus continu et peut demander énormément de temps. Certaines sociétés se spécialisent dans cette activité. Malgré leur coût, les services des sociétés d’optimisation présentent des avantages qui peuvent justifier un tel investissement. Une mauvaise optimisation peut être plus nuisible qu’aucune optimisation. Il est par conséquent important de choisir avec soin la société qui sera chargée de votre campagne. ● Kim Komando www.microsoft .be/pme 27/02/09 10:22:26 boîte à outils SUPPRESSION DES TITRES AU PORTEUR Comment s’y préparer efficacement ? La Belgique est l’un des derniers pays d’Europe à disposer encore de titres au porteur. La loi du 14 décembre 2005, entrée en vigueur le 1er janvier 2008, prévoit la suppression de tous les titres au porteur émis conformément aux dispositions de droit belge, qu’il s’agisse d’actions, de parts bénéficiaires, d’obligations, de certificats ou de bons de caisse, et cela avant le 31 décembre 2013. A ujourd’hui, toute nouvelle émission s’effectue sous forme dématérialisée ou nominative. La livraison de titres sous forme physique en Belgique n’est désormais plus possible. En 2014, il ne subsistera donc plus que les deux formes de titres, nominative et dématérialisée. Près de 150.000 petites et moyennes entreprises (PME) sont concernées par la suppression de leurs titres au porteur. N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 22 Tout comme les sociétés cotées en bourse sur Euronext Bruxelles, les sociétés non cotées ayant émis des titres au porteur devront faire un choix important entre un capital représenté exclusivement sous forme de titres nominatifs ou par une formule comprenant des titres dématérialisés et des titres nominatifs. La forme exclusive de titres nominatifs Les PME peuvent opter pour une forme exclusive de titres nominatifs. Un titre nominatif est représenté par une inscription dans le registre nomina- tif de la société. Le propriétaire peut recevoir un certificat représentatif de cette inscription. Ce certificat n’est pas négociable. Le registre est détenu par la société ou par un tiers et peut prendre différentes formes (papier où électronique). Le système des titres nominatifs présente un avantage certain : celui d’être à la fois simple et peu coûteux. Il permet également à la société de connaître son actionnariat à tout moment. Il est alors nécessaire de conclure une convention avec un teneur de compte agréé (banque ou société de bourse) ou un organisme de liquidation qui sera chargé de la gestion et de la circulation des titres dématérialisés. Quelles mesures prendre avant fin 2013 ? Trois solutions s’offrent aux émetteurs : • La forme dématérialisée Un titre dématérialisé est représenté par une inscription sur un comptetitres au nom du propriétaire, sans possibilité de livraison matérielle. C’est en principe l’assemblée générale qui décide de la modification des statuts : prévision des titres dématérialisés, date de conversion des titres au porteur en titres dématérialisés. La loi permet cependant au conseil d’administration d’effectuer une modification des statuts sous certaines conditions (acte notarié et information de l’assemblée générale). • • Agir directement dans le cas lors d’une opération sur titres portant sur le capital (ex : augmentation de capital, scission, regroupement). Prendre les dispositions nécessaires avant fin 2013 pour assurer une suppression efficace des titres au porteur de la société et la réconciliation du capital. Ne pas agir : la société est alors passible d’amendes. ● Stéphane Bernard Country manager Euroclear Belgium Euroclear Belgium et la suppression des titres au porteur. Euroclear Belgium, en tant qu’organisme de liquidation et que dépositaire central de valeurs mobilières belges, propose une gamme de services à la communauté financière ainsi qu’aux émetteurs. L’organisme aide les émetteurs dans la préparation à la dématérialisation des titres en facilitant la réconciliation du capital et en donnant une vue globale et continue de ce dernier par catégorie de titres. www.euroclear.com Stéphane Bernard, country manager Euroclear Belgium Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:22 27/02/09 10:22:27 Communiqué Electrabel Développement durable: un tournant pour les entreprises Quand un acteur important du secteur de l’énergie s’implique avec de fortes ambitions dans le développement durable, c’est un signal. Il indique que ce concept touche désormais toute la société, y compris les entreprises. Bruno Defrasnes, Directeur Développement Durable d’Electrabel nous explique les opportunités à saisir, encore accrues en période de crise. La simple existence de votre fonction marque déjà l’attention qu’Electrabel porte au développement durable… Oui, nos clients ont de nouvelles attentes sur ce point, et nous, de nouveaux projets. D’autres acteurs encore y sont devenus attentifs: pouvoirs publics, investisseurs, régulateurs, collaborateurs… Même les chercheurs d’emploi évaluent désormais la politique de développement durable d’une entreprise avant de postuler. Pour moi, ce sont là des preuves que ce souci est de plus en plus ancré dans nos valeurs personnelles. Pourquoi le développement durable est-il important aujourd’hui? Al Gore dans son film « Une vérité qui dérange » et le GIEC(*) dans ses rapports successifs sur le changement climatique, l’ont assez répété: au stade actuel de développement de l’Humanité, il est essentiel de tenir compte des contraintes sur l’environnement. Et de les intégrer dans nos activités économiques dès le départ. Deux erreurs opposées, mais tout aussi néfastes, seraient d’ignorer ces contraintes, ou de freiner l’activité économique sans réfléchir. La crise économique complique la situation, mais elle est un incitant supplémentaire pour produire et consommer mieux. Pourquoi et comment Electrabel s’engage-t-elle? Depuis 1990, nous avons réduit nos émissions de CO2 de 29 %, et nous continuons. En 2008, nous avons pris 10 engagements, publiés dans notre « Livre Vert ». Nous y avons rassemblé toutes nos actions, nos projets de développement durable, pour faire connaître notre plan « Ensemble pour moins de CO2 ». Ce n’est pas une simple déclaration. Il y a, là-derrière, 8 000 collaborateurs qui s’engagent et un vrai projet industriel: Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:23 1,3 milliard EUR investis dans les énergies renouvelables en Belgique d’ici à 2015. Nous sommes convaincus que les contraintes apparentes liées au développement durable sont une source importante de progrès économique. Nous encourageons nos clients à consommer moins. C’est paradoxal pour un fournisseur d’énergie. Mais c’est parce que nous voulons nous développer en leur fournissant des solutions alternatives. Chaque partie y gagne, y compris le climat! d’investissements. Des questions sur l’énergie et le développement durable? Vous êtes PME? Prenez contact avec l’Electrabel Contact Center au 078 78 20 20. Pour les indépendants, appelez le 078 35 33 33. Téléchargez le Livre Vert sur www.electrabel.be > Professionnel > Développement durable. (*) Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat. Que peut faire un entrepreneur? D’abord réduire sa consommation. C’est possible jusqu’à 60 % au moins pour ce qui concerne l’éclairage et le chauffage des bureaux. Ensuite, passer à l’électricité verte pour le reste de ses besoins. Et s’il veut franchir un pas supplémentaire, le chef d’entreprise peut produire luimême son énergie renouvelable sur son propre site. Le solaire photovoltaïque est rentable grâce aux mécanismes de support en place, technologiquement mûr, et la solution la plus accessible aux PME. Bruno Defrasnes Directeur Développement Durable d’Electrabel Que peut lui apporter Electrabel? Nous avons trois priorités: garantir une sécurité d’approvisionnement, offrir un prix de l’énergie abordable et limiter l’impact environnemental. Répondre aux enjeux environnementaux n’est pas contradictoire avec le développement et la compétitivité des entreprises, cela induit au contraire souvent des effets positifs sur le budget énergétique et offre de nouvelles opportunités: c’est mon leitmotiv ! Nous voulons sensibiliser les entreprises, quels que soient la nature et le volume de ses activités, pour réduire le CO2. Et les accompagner dans cette démarche au moyen de services de conseil et d’audit, d’offres d’électricité verte. Ou encore sous forme de suivi de projets, 27/02/09 10:22:30 bizzbox news l’actualité économique bruxelloise Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ? Communiquer via le réseau Bizzbox ? 02 345 74 55 - [email protected] INFORMER. COMMUNIQUER. Les entreprises ont enfin leur réseau. BIZZ BOX Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif. FOCUS - Brussels Mania : à la conquête d’un nouveau public pour la capitale européenne « Aujourd’hui, ce sont les city breakers culturels et de détente qui sont la clé du tourisme. Dans l’hypermarché Internet, nous devons crever l’écran pour prendre place dans l’imaginaire et faire lâcher prise à la concurrence », explique André Vrydagh, directeur du City Marketing de Bruxelles International (BI-TC). Parmi eux, les 18-30 ans représentent une niche complexe mais à haut potentiel en termes d’image et de consommation : ce sont eux qui créent la tendance… N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 24 « Les jeunes visiteurs sont réellement surpris de découvrir en Bruxelles une capitale européenne à la fois très branchée et décalée, qui répond tip top à leur envie de vivre et de partager avec d’autres des émotions inattendues et intenses, affirme Annick Muyldermans, responsable du Young Travellers City Marketing du BI-TC. Qu’ils soient étudiants ou jeunes professionnels, les 18-30 ans sont de formidables générateurs d’image positive ! » Avec l’arrivée du low cost et du web, le city trip est entré dans leurs mœurs, au même titre que la musique ou les sorties. Définitivement révolu, le cliché des jeunes touristes fauchés a cédé sa place à un nouveau type de voyageurs plus nantis. Les jeunes apparaissent désormais comme un segment moteur de l’industrie touristique internationale et celui qui enregistre la croissance la plus spectaculaire : de quoi influencer les politiques menées en la matière. Pour Philippe Close, Président du Bureau de Tourisme de Bruxelles, l’attractivité de Bruxelles pour les 18- 30 ans est une priorité : « Bruxelles est une ville cosmopolite où les jeunes peuvent se rencontrer facilement. C’est dans cette optique que nous optons pour une stratégie de tourisme événementiel (Bruxelles les Bains, Brussels Summer Festival, Brussels Mania Parties). Nous sommes par ailleurs un laboratoire européen en matière artistique et architecturale ». 2009 s’ouvre ainsi sur un projet pionnier en Europe, la Brussels Mania, avec ses 5 irrésistibles paper toys, révélant chacun un univers bruxellois bien particulier sur le web, un groupe sur Facebook et au cours de méga soirées rassemblant des étudiants Erasmus, des stagiaires européens et des jeunes bruxellois en partenariat avec le Mirano Continental. ● www.brusselsmania.com Young travellers : Quelques chiffres 20% du secteur touristique international (UNWTO/WYSE) Budget : + 40% entre 2002 et 2007 (UNWTO/WYSE) Dépenses journalières en Belgique = 121,5 €/jour (USE-IT) L’ENTREPRISE DU MOIS Avec près de 1000 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 71 millions d’euros dont 60 % à l’étranger, TPF est le deuxième bureau d’études belge, et reste pourtant un bureau indépendant. A l’origine axée sur l’énergie et le principe du tiers investisseur (Third Party Financing) d’où lui vient son nom, la société s’est aussi développée sur les marchés les plus traditionnels et moins cycliques de l’ingénierie en Belgique. TPF couvre aujourd’hui un spectre géographique important et s’est implantée en Algérie, en Angola, en Espagne, en France, en Inde, en Pologne, au Portugal, en Roumanie et bienentendu en Belgique. www.tpf.eu [email protected] +32 2 370 19 70 Bizzbox y est présent ! Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:24 27/02/09 10:22:34 repères par Stéphanie Brisson Air de printemps sur Louise 6 lapins géants trônent dans le haut de la ville : 2 sur la Place Stéphanie, 2 devant l’Hôtel Conrad et 2 sur l’avenue de la Toison d’Or. Ces oeuvres d’art, qui s’inscrivent dans la politique de revalorisation du haut de la ville, sont le fruit d’une collaboration étroite entre la Région et les communes d’Ixelles, Saint-Gilles et Bruxelles-Ville. C’est le groupe artistique « Cracking Art Group» qui a réalisé les lapins géants. Ce mouvement est mené par 6 artistes, Renzo Nucara, Marco Veronese, Alex Angi, Carlo Rizzetti, Kicco et William Sweetlove qui défendent l’environnement et participent à une démarche citoyenne. Le souhait du Cracking Art Group, c’est de transformer Tout le pastique qui pollue la planète en œuvre d’art. Aucune oeuvre n’est jetée mais elle est recyclée ensuite en une autre œuvre. L’un des lapins sera vendu aux enchères et la somme obtenue sera reversée à la recherche contre le cancer de l’hôpital Bordet. A admirer jusqu’au 30 avril 2009. ● www.brusselslouise.be Pour une architecture plus ambitieuse à Bruxelles Attirez le client dans votre commerce Le commerce évolue sans cesse, il suit les habitudes changeantes du consommateur. Celui-ci est de plus en plus exigeant et infidèle. Comment mieux le connaître pour mieux répondre à ces besoins ? Le site d’Atrium vous propose des fiches pratiques sur l’évolution du comportement du consommateur. Elles traitent soit de tendances générales liées aux évolutions de la société de consommation, soit des caractéristiques très locales des clients d’un quartier de Bruxelles en particulier. Pour comprendre ce qui fait la spécificité des consommateurs de votre quartier. ● www.atrium.irisnet.be 1.677 C’est le nombre de sièges d’OING (organisations internationales non gouvernementales) basées à Bruxelles, contre 819 à Paris et 701 à Londres. Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:25 DIXIT « D’ici 2020, Bruxelles comptera 170 000 âmes de plus. Il faudra donc environ 90 000 emplois supplémentaires pour «caser» ces nouveaux arrivants sur le marché du travail. » Benoît Cerexhe. 25 N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE Des lapins flashy au cœur du quartier Louise © Jérôme De Perlinghi Le Plan de Développement International a mis en place un processus de recherche de qualité architecturale à la hauteur des ambitions de la Capitale de l’Europe. La Région bruxelloise vient de créer une Cellule d’assistance à la maîtrise d’ouvrage publique, qui sera placée sous la direction d’un Maître Architecte. Les tâches du Maître Architecte seront, notamment, d’incarner une ambition architecturale pour Bruxelles, de développer et de diffuser une vision culturelle de l’architecture publique, de stimuler la prise de conscience architecturale générale tant vis-àvis des maîtres d’ouvrage et des fonctionnaires que du grand public, de sélectionner des projets prioritaires, de mettre en place des processus d’assistance aux maîtres d’ouvrage, de participer aux procédures de sélection des auteurs de projets. Le Maître Architecte sera choisi via un appel européen. La Cellule d’assistance à la maîtrise d’ouvrage publique permettra aux autorités de monter des projets architecturaux de qualité en les aidant à rassembler les informations utiles, à établir le programme d’architecture, à identifier les enjeux du projet, à trouver les partenaires, à élaborer le budget et à mener à bien une procédure de sélection qualitative d’un bureau d’architecte. La cellule aura aussi un rôle d’expertise permanente et unique quant à l’intégration de l’art dans l’espace public afin de favoriser au mieux l’interaction entre l’art, les travaux publics, les espaces verts, le développement urbain et le rayonnement international. ● www.demainbruxelles.be 27/02/09 10:22:34 Time to explore new markets. g U. K. Aberdeen DENMARK Edinburgh Glasgow Copenhagen Leeds Dublin IRELAND Berlin Amsterdam London Cork BELGIUM LUX. Paris AUSTRIA HUNGARY SWITZ. ITALY FRANCE SLOVENIA CROATIA Porto Madrid Rome Barcelona Sevilla Algiers Gibraltar Casablanca Rabat TURKEY Tehran IRAN Bakhtaran Esfahan Amman Baghdad IRAQ JORDAN Basra Nouakchott SENEGAL Dakar GAMBIA Araouane MALI Damman EGYPT Jeddah Riyadh U. A. E. Multan PAKISTAN SUDAN SAO TOME & PRINCIPE Sao Tome GABON Addis Abbaba Waw Muscat (Calcutta) Ahmadabad Ulhasnagar (Bombay) Mumbai Dhaka Kolkata Myanma Nagpur BANGLADESH (Burma) Pune V Rangoon Sanaa INDIA Chennai (Madras) Cochin SOMALIA SRI LANKA Colombo UGANDA CONGO DEM. REP. OF CONGO BHUTAN Varanasi Allahabad YEMEN ETHIOPIA Kampala Libreville NEPAL Agra DJIBOUTI N’Djamena UINEA BISSAU GUINEA BENIN Abuja GHANA Conakry TOGO COTE Freetown Porto Novo CENTRAL AFRICAN D'IVOIRE SIERRA LEONE REPUBLIC CAMEROON Monrovia Lome LIBERIA Abidjan Accra Malabo Bangui Yaounde EQUATORIAL GUINEA Equator Asmara CHAD Niamey Bamako BURKINA FASO NIGERIA New Delhi Jaipur Surat OMAN ERITREA Golmud Islamabad SAUDI ARABIA Khartoum C H I N A AFGHANISTAN QATAR Aswan Bilma NIGER Qiemo Hotan Kabul Shiraz KUWAIT Korla Kashi TAJIKISTAN Makkah (Mecca) MAURITANIA Urumqi Hami Bishkek Tashkent Ashgabat Damascus Cairo Al Jawf A KYRGYZSTAN Baku Yerevan AZERBAIJAN ARMENIA TURKMENISTAN Sabhah Djanet UZBEKISTAN Adana Aleppo ISRAEL LIBYA WESTERN SAHARA Hovd Balqash Almaty Alma Ata Tbilisi Izmir Ouargla Reggane Qaraghandy Karamay GEORGIA Nicosia ALGERIA Canary Islands Astana Aktyubinsk Krasnodar CYPRUS Beirut SYRIA LEBANON Tel aviv Tripoli MOROCCO Atbassar Aralsk Constanta Athens Tunis TUNISIA Rudnyy Frunze Ankara GREECE SPAIN Lisbon Novosibirsk KAZAKHSTAN MOLDOVA ROMANIA Bucharest ALBANIA Naples Omsk Kuybyshev Saratov Volgograd UKRAINE BOSNIA & HERZ. SERBIA MONT. BULGARIA MACEDONIA Toulouse Valladolid PORTUGAL Lviv CZECH Krasnojarsk Chelyabinsk Kiev SLOVAKIA Nantes Bayonne Voronez Krakow Ufa Tol Yatti Orol Warsaw GERMANY Izevsk Kazan Ekaterinburg BELARUS POLAND Gorkiy Moscow Minsk Gdansk NETH. Manchester Sverdlovsk Rostov LATVIA LITHUANIA Vilnius Esbjerg Sunderland Jaroslavl Riga KENYA Nairobi Mogadishu INDIAN Equator RWANDA bmi offers flights to destinations in the UK and Ireland with connections to Africa, the Middle-East and Central Asia from Heathow Terminal 1. Terminal 1 at London Heathrow now offers enhanced bmi facilities, fewer crowds and smoother security checks resulting in a more efficient travel experience for bmi passengers. Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:26 27/02/09 10:22:34 Tourisme & Congrès Le tourisme bruxellois met le paquet 27 De nouveaux atouts pour Bruxelles 29 Le casino, une aubaine touristique 36 Les tablettes de la renommée 37 Un club pour promouvoir Bruxelles 38 Les bons plans pour organiser son séminaire pour pas cher 39 ©REPORTERS/ Ezequiel Scagnetti ETAT DES LIEUX Le tourisme bruxellois met le paquet Bien qu’ayant le vent en poupe, le secteur touristique de la capitale de l’Europe s’échine à renouveler le genre, à transformer Bruxelles en un lieu plus attractif que jamais autour de machines fort bien huilées. Enjeu n° 1 : le changement d’image. T oute capitale européenne qu’elle est, Bruxelles doit sans cesse polir son image, en termes d’attraits touristiques, entre autres. Il est désormais loin le temps où les édiles se contentaient naïvement de se reposer sur ce seul acquis de siège de l’Otan, où le chaland étranger ne figurait pas aux premières loges des priorités politiques. « C’était vrai en 2001 encore », confirme Philippe Close, l’échevin bruxellois du Tourisme et président du BITC (Bruxelles International Tourisme et Congrès). un léger recul en 2008. A Barcelone, par exemple, ce taux est d’environ 70 %, à Amsterdam, de 63 %. Que faire de plus ? Pour améliorer encore ces performances, Philippe Close a sa petite idée : il faut attirer le tourisme d’affaires. Se- lon un benchmark récent, il rapporterait 400 € par jour par personne. Il faudrait donc redéfinir la marque de Bruxelles et s’éloigner de cette image, par trop négative, de ville administrative. Les acteurs du secteur ont donc cherché de quoi attirer le public en janvier, 27 N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE DOSSIER Une mini-décennie plus tard, la donne a radicalement changé. Preuve en sont, les 4 millions de nuitées de l’époque, comparés aux 5 millions de 2008. Soit une hausse de 20 % en 10 ans. « Pour les 4 étoiles s’entend », cible le mandataire. « En 1997, le taux d’occupation flirtait avec les 64 % ; avec les 74 %, en 2007 ». Les hôtels tournent donc bien, même s’il faut s’attendre à Grande foule aux Plaisirs d’Hiver Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:27 27/02/09 10:22:38 dossier tourisme & congrès un mois traditionnellement mauvais pour les hôteliers. « La solution pour ce début d’année ? La focalisation sur nos soldes, en des temps où les hôtels s’avèrent relativement bon marché. Les Anglais proposent les premières soldes, les Français, les deuxièmes. Nous insérons les nôtres entre les deux». Pour le mois de février, Bruxelles-Ville étrennera le samedi 28 février, un Balloon Day familial, l’impulsion à une grande parade, appelée à devenir récurrente. La BD et Magritte N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 28 Pour attirer un maximum de visiteurs dans la capitale belge, le pentagone jouera gros, le 4 juin, avec l’ouverture de l’attendu Musée Magritte, place Royale. Un temple surréaliste auquel vous convient tous les bureaux de tourisme et d’ores et déjà annonciateur, selon Philippe Close, d’un « énorme retour des tour-opérateurs ». Parce que l’ambition est tout sauf mince : « Il sera comparable au Van Gogh, à Amsterdam… » En parallèle à cette création phare, les professionnels du tourisme misent encore sur l’année de la BD à laquelle ramèneront d’ailleurs les graphismes tout en personnages du Balloon Day. Et Philippe Close d’évoquer, à ce titre, la carte BD, de même que l’entrée de la bande dessinée aux musées royaux des Beaux-Arts. bureau du tourisme a porté sur les fonts baptismaux une division d’importance : le bureau des grands événements (BGE). Débutant avec un budget de 400.000 €, celui-là en gère désormais environ 6 millions… et quelques très grosses machines récurrentes : Bruxelles-les-Bains, les Plaisirs d’hiver, la Fête de l’Iris ou encore le Summer Festival. Avec, pour leitmotiv, une marotte financière : « Pour 1 € public, on en cherche 4 dans le privé ! », signale l’échevin ad hoc. « Dans le cadre des Plaisirs d’hiver, on en trouve 8… » Il est vrai que ce mois festif de la place Sainte-Catherine jouit d’une notoriété dépassant les frontières. Parce que le plus grand marché de Noël au monde, parce qu’attirant depuis sa création (8e édition en 2008) une foule toujours plus compacte, soit quelque 2,5 millions (150.000 passants quotidiens) d’amateurs de ces 240 chalets répartis sur un kilomètre et demi. Le succès phénoménal de ces bonheurs hivernaux a un impact positif de l’ordre de 20 à 25 % sur le chiffre d’affaires des hôteliers et restaurants. Le 10e rapport annuel de l’Observatoire du tourisme à Bruxelles (édition 2007) d’où proviennent les données initiales chiffre avec méthode ce secteur en poupe. En confirmant l’impérieuse nécessité de s’aligner sans cesse. ● 6 millions au BGE Ceci étant, la région bruxelloise n’a, pour l’heure, pas trop de comptes à rendre à ses concurrentes. Il y a quatre ans, le Guy Bernard Plus d’infos sur www.obs.irisnet.be Philippe Close Et si les femmes sauvaient l’économie ? Knowledge partner • Deux conférences au plus haut niveau : - Plus de femmes aux postes de décision - Féminité et pouvoir 23 avril 2009 BOZAR - Bruxelles www.forumjump.eu • Huit ateliers pratiques pour développer votre carrière • Un séminaire pour responsables de Ressources Humaines sur la rétention des femmes dans les entreprises Bénéficiez d’1 participation gratuite par 3 personnes payantes dans votre entreprise avec le code avantage « BECI » JUMP Partners Institutional Partners • Rencontrer d’autres femmes et enrichir vos réseaux Media Partners Venue Partner Goedele Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:28 27/02/09 10:22:43 dossier tourisme & congrès MEETINGS INDUSTRY De nouveaux atouts pour Bruxelles 2009 permettra à la capitale européenne d’améliorer son statut de ville de congrès et de réunions, principalement avec l’ouverture de Square, mais aussi de nouveaux espaces de réunions et d’événements de qualité, qui viennent diversifier et étoffer l’offre existante. La Cinematek, nouveau look quelles permettront d’accueillir au mieux davantage d’événements, de congrès et de visiteurs. Square, le successeur du Palais des Congrès qui ouvrira ses portes en septembre, table sur 250.000 visiteurs (internationaux et belges) annuels, avec ses trois auditoires (1.200, 500 et 300 places), son hall d’exposition de 4.000 m2, ses deux salles de conférences, ses vingt espaces de rencontres, ses six foyers-espaces d’exposition, son hall panoramique avec vue sur la ville et son restaurant-brasserie en libre accès. La réouverture de cet espace unique au cœur de la ville s’est fait attendre plus de six ans. Le pôle Grand Place renforcé Parmi les quatre quartiers, les quatre grands pôles bruxellois de congrès et de réunions – Rogier, Louise, Europe et Grand Place –, c’est surtout le centre historique qui se distingue par l’accroissement de son offre en espaces de réunions et d’événements. Outre Square, le nouveau centre de conférences international, il faut également saluer l’arrivée de ce que le jargon qualifie de special venues, à savoir des salles abritées dans un édifice à caractère culturel ou historique. Concrètement, il s’agit du Musée du cinéma, du Palais du Coudenberg, du musée Magritte qui sera inauguré le 2 juin et de La Bourse qui élargit son offre. En février, Cinematek, l’enseigne du nouveau musée du cinéma, a ouvert ses portes au numéro 9 de la rue Baron Horta, au sein du Palais des Beaux-Arts. Les architectes Robbrecht et Daem y ont développé une scénographie permettant d’exposer de façon dynamique les collections de la cinémathèque tout en recréant un foyer de rencontres. Sur deux niveaux se déploient nouveaux espaces d’exposition et salles de projection dernier cri. La salle de projection Ledoux (117 places) pourra faire l’objet de location, 29 N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE E n moyenne, le visiteur international dépense de 300 à 350 euros par jour (nuitée, transport, restaurant, shopping, visites touristiques). C’est dire l’importance économique des nouvelles infrastructures bruxelloises, les- Ambiance chargée d’histoire PUBLICITÉ Interprétation & Traduction Installation technique Toutes combinaisons de langues Equipes expérimentées Prix adaptés à vos besoins Vous organisez une réunion, une conférence, un séminaire,… Contactez-nous ! Tel : 02/218.01.45 Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:29 Email : [email protected] 27/02/09 10:22:44 dossier tourisme & congrès La Porte de Hal enfin nettoyée N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 30 de même que l’un ou l’autre espace, selon des modalités non encore arrêtées. Quant au Coudenberg, en face du Palais Royal, il propose également de nouveaux espaces pour l’organisation d’événements, dans un cadre renouvelé. L’ensemble du site présente une surface visitable de 2.000 m2, dont 800 m2 de surface d’exposition (permanente et temporaire) dans l’ancien hôtel d’Hoogstraten où sont présentées les découvertes les plus remarquables des fouilles de ces vingt dernières années sur ces lieux. Par ailleurs, le visiteur peut découvrir le site archéologique dont l’accès a été étendu et réaménagé. Sous l’appellation d’ancien palais de Bruxelles, le Coudenberg met en location une capacité de 100 personnes en banquet et de 60 personnes en configuration concert. Le très attendu musée Magritte, sur la Place Royale, ouvrira ses portes début juin. Dès l’inauguration du musée, la Salle Magritte (300 m2), au niveau - 2, sera disponible tous les jours à partir de 17h00 pour l’organisation de réceptions, cocktails et banquets. La salle, qui bénéficie d’un éclairage festif et chaleureux, présente une capacité de 165 (banquet) à 250 (configuration cocktail) personnes. Pour des activités de réunions, séminaires et congrès, cette salle communique, sans devoir enfiler son manteau, avec l’auditoire (105 places assises) et l’amphithéâtre (650 places) du musée d’Art ancien, en empruntant un escalator. L’auditoire et l’amphithéâtre sont accessibles tant en journée qu’en soirée. Par ailleurs, le musée d’Art ancien met également à disposition la Salle du Forum (environ 1.000 m2) d’une capacité de 400 (banquet) à 700 (cocktail) places. Cette Salle intègre, de manière harmonieuse, des oeuvres sculpturales et des toiles. Les locations incluent les services du musée (surveillance, vestiaires) qui, en outre, travaille avec son traiteur attitré. Le Palais de la Bourse (www.nyx.com/ bruxelles), à deux pas de la Grand Place, propose des espaces d’une capacité de 500 personnes en banquet et de 100 personnes en configuration concert ; il prévoit aussi d’élargir son offre, en y incluant des salles de réunion. Pentagone Dans les limites de la Petite ceinture, parmi les innombrables special venues, la Porte de Hal – réouverte au public depuis juin 2008 –, ultime vestige de la seconde enceinte fortifiée de Bruxelles, mérite une mention particulière. Dans la tour, les visiteurs découvrent non seulement l’histoire du bâ- timent et de son occupation à travers les siècles, mais aussi celle de la ville, de sa défense, de ses corporations et de son folklore, avec quelques pièces spécialement intéressantes, notamment des colliers de guilde, l’armure de parade de l’archiduc Albert et le berceau dit de Charles Quint. Le grenier de la Porte de Hal, d’une capacité de 100 personnes, est réservé à l’organisation d’événements, selon un tarif de jour (de 10 à 17 heures) ou de soirée (de 17 à 23 heures), avec un prix par heure supplémentaire, avec ou sans recours au traiteur attitré de la tour. Les Halles des Tanneurs, dans la rue qui porte le nom de cette corporation et à deux pas de la gare de la Chapelle, offrent une infrastructure intéressante et des services adaptés pour la réalisation d’événements : trois salles de séminaires et de formations équipées, des espaces de réception pouvant accueillir de 10 à 1.000 personnes pour des fêtes de sociétés, des colloques, des formations de cadres, des business meetings. Le service traiteur est pris en charge par les Halles. Côté espaces, trois halles sont disponibles de même que trois salles de Diversification d’activités pour la Bourse Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:30 27/02/09 10:22:48 dossier tourisme & congrès Un événement avec vue sur les dinosaures ? ticulièrement bien à l’organisation de manifestations professionnelles ou culturelles de prestige, de conventions, d’expositions... La Halle 1902 s’ouvre également sur une grande cour extérieure. L’ensemble Halle Vitrée, pour sa part, propose une halle Art Nouveau de plus de 300 m2, haute de plafond et très lumineuse, ainsi que deux salons attenants. La Halle Vitrée et ses salons peuvent accueillir entre 150 (dîner assis) et 250 (réception et/ou séminaires) personnes. Dans le quartier européen S’il existe un endroit particulièrement original pour organiser un événement non loin du rond-point Schuman, il s’agit assurément du Musée des Sciences naturelles. Ce dernier propose, outre cinq salles de réunions/conférences fonctionnelles (de 20 à 150 places), un cadre atypique pour la tenue de dîners et de cock- 31 N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE réunions (de 15 à 50 places). L’espace Halle des Tanneurs, proprement dit, peut accueillir entre 200 (dîner assis) et 500 personnes (réception). Cet ensemble mis en location tous les soirs et le samedi toute la journée, composé de l’ancienne halle aux Fûts (La Cantine) et d’une mezzanine très cosy (restaurant La Librairie), offre une ouverture sur une grande cour qui permet, au besoin, de prolonger l’événement à l’extérieur. La Halle 1902, en référence à son année de construction, est quant à elle disponible en journée et en soirée. Cet ensemble classé, de plus de 700 m2, à l’origine destiné à la vente de tissus, réparti sur deux niveaux, peut accueillir entre 150 (dîner assis) et 500 (réception) personnes. Ce cadre original, avec sa verrière et ses anciens comptoirs de découpe de tissus, se prête par- Martin Luther King, Jr. 1963 History can be made at a meeting However grand or humble, Thon Hotels offers the arena you need for your group. We’ll take care of the practical arrangements so you can focus on the ideas. Just say the word. Sales Department tel +32 (0)2 205 1508 [email protected] thonhotels.be Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:31 27/02/09 10:22:49 dossier tourisme & congrès tails. Jusqu’à 200 personnes peuvent prendre part à un dîner assis dans la galerie des dinosaures, avec vue sur de très impressionnants squelettes : iguanodons de Bernissart, tyrannosaure, tricératops et autres. Une mezzanine et un salon VIP avec vue sur dinosaures sont également disponibles pour des réceptions ou un walking dinner. Cinq autres espaces permanents du musée accueillent entre 150 et 280 personnes debout (entre 50 et 150 places assises) : la salle des baleines, la salle des minéraux (à côté des salles de conférences du musée), la salle « 250 ans de sciences naturelles », la salle des insectes et la salle des cavicornes. N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 32 A signaler aussi Le Claridge, au pied de la tour Madou, avec sa salle polyvalente équipée d’un « digital wallpaper », un ensemble d’une dizaine de vidéo projecteurs qui permet de diffuser sur tous les murs des présentations, films, des images en direct avec caméra sur le présentateur, ou des décors thématiques originaux et en mouvement, selon le besoins du client. D’une surface de 420 m2, la salle accueille des événements d’entreprise, des congrès, des séminaires, des conférences de presse ou des fêtes thématiques, selon des formules all in ou à la carte. Un parking couvert, pouvant accueillir 300 voitures, se trouve à deux pas de cette salle d’une capacité de 300 (banquet) à 800 personnes (concert), de type moderne et d’inspiration Art Déco. D’autres endroits originaux Dans le registre ambiance sous-marine, Nemo 33, ouvert 7 jours/7 est un espace unique en son genre pour l’organisation d’événements : business lunch, conférences, séminaires, réceptions, promotion de produits, cocktails… Le club house (190 m2) et la salle Nord (180 m2) offrent une vue directe, en vitrage latéral, sur la piscine de plongée (320 m2) profonde de 33 mètres. Localisé à Uccle, à proximité du Ring (sortie 18), Nemo 33 dispose d’autres espaces modulables : la salle Sud (350 m2), deux classes de 40 m2 chacune, une terrasse de 250 m2 au Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:32 milieu de bambous. L’endroit peut accueillir entre 550 (configuration séminaire) et 1.150 personnes (configuration concert), selon des formules à la carte. Autre espace événementiel (de 3.000 m2) de choix à mettre en exergue en cette année de la BD, le 9 City Event Hall – localisé à la cité des Médias, au boulevard Reyers – proposant non seulement ses infrastructures, mais aussi des événements thématisés BD clés en main ou sur mesure : banquets gaulois, séances de dédicaces, décors et animations thématiques (western, heroic fantasy, médiéval). Une salle de spectacle de 400 m , entourée de passerelles permet autant l’organisation de spectacles que de présentations professionnelles : séminaires, colloques, lancement de produits. Au premier étage, un espace réceptionrestaurant de 400 m est équipé d’un grand bar, d’une mezzanine meublée en espace lounge et d’un espace cuisine équipé d’une chambre froide. Via les passerelles, cet espace se trouve en liaison directe avec les salles du musée. Au deuxième étage, un loft de 500 m décorés de collections d’albums et d’objets BD peut être loué pour des événements de prestige de type conférence de presse, souper VIP ou réunion d’affaires. A noter que 9 City Hall travaille de manière habituelle avec ses propres services de traiteur et met à disposition de ses clients des exemples de disposition de salle (tables rectangulaires, tables rondes, conférences) et des menus types (walking dinner, buffet, banquet). Point de vue technique, l’ensemble des espaces du 9 City Hall possède une régie son et lumière de pointe. Le très moderne centre Wolubilis, bien localisé en face du Shopping Center de Woluwe-Saint-Lambert et à proximité du ring, met toute une série d’espaces à disposition : salle de théâtre et de conférences, bar, foyers, foyers VIP et un grand espace modulable au 2ème étage. A côté de son activité culturelle, le théâtre se prête parfaitement à l’accueil d’événements tels que des conférences de presse, des séminaires, des colloques, des promotions de produits, des concerts, des cocktails, des fêtes du personnel, des projections de film 35mm… La salle et l’infrastructure du théâtre, réparties sur trois niveaux, présentent le confort et les avantages d’un centre de congrès moderne, avec la possibilité de faire appel aux services maison de catering et d’accueil (hôtesses). En configuration banquet, Wolubilis a une capacité de 180 places, et de 474 places en configuration spectacle. Ambiance sousmarine chez Nemo 33 27/02/09 10:22:50 dossier tourisme & congrès Wolubilis, salle du rez-de-chaussée fait, tout ! « Nous n’avons qu’un mot d’ordre : tout est possible ». Des fêtes du personnel aux incentives, en passant par les road-shows, les lancements de produits ou les réceptions-clients, les salles du groupe ont déjà accueilli les événements les plus divers et ce pour des entreprises pharmaceutiques, télécoms, énergétiques... Hélène Legrand & Vincent Delannoy ©Theo Poelaert Si le nom Kinepolis s’apparente pour tous les Belges à des salles obscures, des écrans géants et du pop-corn, c’est également un lieu d’événements à part entière. « Nous avons organisé 1000 événements l’année passée dans nos complexes », explique Emmanuel Rutsaerts, National B-to-B Manager du groupe. Et l’objectif est de doubler ce nombre d’ici trois ans. C’est que les complexes du groupe cinématographique ont beaucoup à proposer à leurs clients. Une infrastructure qui permet d’accueillir entre 100 et 700 personnes à la fois, une acoustique parfaite, des parkings, des accès aisés,... « Les événements que nous organisons sont de deux types, ceux avec projection de films et ceux sans projection, dans un rapport de 70-30 pour le moment. Notre volonté est donc de développer davantage les événements sans projection », ajoute encore le responsable. Mais que peut-on organiser dans ces complexes cinématographiques ? En «Dans 50% de nos salles, nous disposons maintenant d’équipements digitaux, ce qui nous permet de diffuser des contenus alternatifs comme des films d’entreprises ou des présentations en power point », explique encore Emmanuel Rutsaerts. Et puis surtout, la couverture quasi-nationale de Kinepolis est un atout non-négligeable pour séduire les entreprises. « Si un patron veut s’adresser à tout son personnel en Belgique, il peut le faire en live et son allocution sera retransmise en même temps dans chaque complexe. Cela permet d’éviter que tous les membres du personnel de Liège et d’Anvers doivent se rendre à Bruxelles, par exemple », ajoute le manager. En ce qui concerne les services annexes, Kinepolis collabore avec une série de partenaires (catering, décorateurs, animateurs, techniciens,…) pour faire de l’événement une réussite totale. ● 33 N°N° 2 -3FÉVRIER - MARS 2009 - ENTREPREN DRE Kinepolis : recevoir dans les salles étoilées where organising a meeting is easier than ever check our “request for proposal” www.brusselsinternational.be The Brussels Convention and Visitors Bureau Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:33 27/02/09 10:22:50 Publireportage Des lieux d’exception au cœur de la capitale de l’Europe La toute neuve société Edificio gère 3 des endroits de meeting les plus particuliers de la capitale : la Bibliothèque Solvay, l’hôtel Wielemans et le Brussels Airport Sky Hall. Petit tour d’horizon des richesses et spécificités de ces lieux de prestige avec son Events Manager, David Titeca. Quelles sont les particularités propres à chaque salle ? David Titeca - La Bibliothèque Solvay est plutôt sollicitée pour les événements à caractère européen et relativement high level. En ce qui concerne le Sky Hall, les demandes émanent de grosses sociétés qui ont besoin d’un espace énorme et qui ont des budgets plus importants. L’Hôtels Wielemans est plus intimiste et a une moindre capacité. Il est plutôt destiné aux événements informels. Le Sky Hall est généralement demandé le week-end alors que la Bibliothèque le sera la semaine. Les clients réservent l’Hôtel Wielemans indifféremment pour la semaine ou le week-end. L’esprit de chaque salle est très différent ! N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 34 Que proposez-vous en plus de la location pure ? D.T. – Nous exploitons non seulement les trois bâtiments mais nous nous occupons aussi de toute la logistique associée à l’événement : que ce soit au niveau du catering ou encore des éclairages et décors. Nous n’avons pas peur, tout est organisable. De la couleur des nappes, serviettes et tenues des hôtesses à l’audio-visuel. Nous pouvons fournir des rampes de spots, des écrans géants, de la projection haute définition, des cabines d’interprétariat ou encore du matériel de vidéoconférence. Pourquoi un client s’adresset-il à vous ? D.T. – Parce que nous nous occupons de tout ! A partir du moment où il nous donne une date, tout la machine se met en marche. Après quelques rendez-vous, nous sommes au point et il doit juste arriver pour préparer ses badges. Et puis, en fonction de sa demande, nous lui conseillons l’une ou l’autre salle, qui chacune a un caractère propre la différenciant de l’ambiance neutre des hôtels. C’est aussi cela qui charme nos clients. Qui fait appel à vous ? D.T. – Nous travaillons surtout en B to B, donc avec un public principalement professionnel et plutôt européen. Il arrive qu’on ait des demandes de particuliers mais c’est plus rare. Les sociétés font appel à nous surtout pour des soirées du personnel, des conférences, des dîners de prestige, des cocktails, des conférences de presse, des tables rondes ou encore des salons (comme le Job Day Brussels Airport, par exemple). Comment cela s’organise en interne chez vous ? D.T. – Chacun de nous est spécialisé pour une des salles. Il la connaît comme sa poche. C’est très important notamment au niveau de la sécurité et des accès du lieu. Chaque salle a ses particularités et chaque personne responsable allie une connaissance parfaite des lieux et de ses capacités techniques. En ce qui concerne le matériel et l’installation audiovisuels, nous travaillons avec la société Mircoson. Côté catering et service traiteur, nous avons une collaboration avec Gourmet Invent. Nous travaillons avec les mêmes sociétés pour chaque événement, sim- plement parce que cela nous facilite les travaux de montage et démontage lorsque plusieurs événements s’enchaînent en une journée. Pourriez-vous nous brosser un petit historique de chacun de ces lieux ? D.T. – La Bibliothèque Solvay fut inaugurée en novembre 1902 pour héberger l’Institut de Sociologie de l’Université Libre de Bruxelles. Réalisée par les architectes bruxellois Constant Bosmans et Henri Vandeveld, la construction du bâtiment fut financée par Ernest Solvay. En 1989, la Société de Développement Régional de Bruxelles obtient de la ville de Bruxelles, propriétaire du bâtiment, un droit d’emphytéose d’une durée de 99 ans. Après des restaurations minutieuses, la Bibliothèque Solvay a été réouverte en 1994. Le Sky Hall, joyau de l’architecture d’après-guerre, a été terminé en 1958. Avec la construction d’un nouveau terminal en 1989 et l’ouverture de la nouvelle passerelle A en 2000, le Sky Hall Brussels Airport est réaffecté comme lieu pour l’organisation d’événements. L’Hôtel Wielamans a vu le jour en 1927 : Léon Wielemans, Maître brasseur Wielemans-Ceuppens, charge Adrien Blomme de la réalisation d’une maison pour son épouse passionnée par l’Espagne. Restauré en 1997, l’Hôtel Wielemans et son jardin avec fontaines, jets d’eau, ruissellement et rigoles apparaît comme un petit carré andalou à Bruxelles. Stéphanie Brisson 3 salles pour 3 ambiances… Edificio Employés : 5 personnes temps plein et une à mi-temps Date de création : janvier 2009 Secteur : MICE Activités : 250 events par an Web : www.edificio.be Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:34 27/02/09 10:22:52 Publireportage Découvrez une collection de lieux uniques à Bruxelles Brussels Special Venues réunit plusieurs acteurs du secteur du meeting à Bruxelles. Leur point commun : proposer des salles de caractère à un public B to B exigeant. Entretien avec Paul Thielemans, actuel président de Brussels Special Venues. That’s the question… Souder les partenaires Après la fermeture du Palais des Congrès et la tenue d’Etats généraux sur le secteur du meeting à Bruxelles, ces gestionnaires de « venues » prennent conscience de leur manque de Les débuts de l’association ont été un véritable challenge. « Il a fallu définir ce qu’était une « venue » et en contacter les gestionnaires, explique Paul Thielemans. Nous leur avons expliqué le projet. C’était quand même unique de lancer une structure réunissant autant de concurrents ! Depuis le début, nous avons été soutenus par le BITC ». A la suite d’un premier contact, 12 salles s’engagent et l’association démarre avec des moyens limités et un site web encore embryonnaire. Aujourd’hui, Brussels Special Venues fonctionne grâce à la cotisation des membres mais sans subsides. « Nous nous voyons comme un forum d’échange d’idées et d’expériences. Comme nous connaissons nos collègues d’autres venues, nous sommes capables de contenter des clients en les envoyant dans un lieu qui conviendra mieux à leurs souhaits », explique le président. Devenir membre de Brussels Special Venues Pour être membre, il faut que le lieu soit actif de manière professionnelle dans le secteur du meeting industry. Il faut aussi qu’il possède un caractère architectural typique et qu’il ait la capacité d’accueillir minimum 200 personnes. « Certains de nos membres n’ont pas ce cachet « patrimoine » mais sont de vrais professionnels au niveau des facilités proposées et de la structure interne. C’est important que de tels organismes fassent partie de notre association ». Une « venue » est une infrastructure de meeting qui ne fait pas de logement, c’est ce qui la distingue des hôtels. Lorsqu’une nouvelle salle demande à s’intégrer à la structure, sa candidature est soumise aux autres membres qui jugent de sa qualité de « venue ». Une étape récente de l’association a été de travailler sur sa promotion via des brochures, un nouveau site web, la participation à des Salons (EMIF entre autres), l’insertion de publicités, une newsletter, des e-mailings, etc. « Au niveau urbain, nous avons obtenu que les salles soient signalées par l’œil logo du BITC » ajoute Paul Thielemans. Ces actions ciblent le marché local mais aussi le marché étranger. « Notre priorité, c’est de viser le marché européen proche : l’Allemagne, la Grande-Bretagne, Paris ou encore Amsterdam ». 35 N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE Public relations de la société d’exploitation des abattoirs de Bruxelles, Abatan, Paul Thielemans gère depuis 17 ans l’exploitation des Caves de Cureghem. « Lors de réunions du secteur MICE, d’autres collègues gestionnaires de salles et moi, nous sommes vite rendu compte que nous étions bien seuls au milieu de structures touristiques affirmées ou du secteur hôtelier à Bruxelles. Les salles de caractères que nous exploitions, les « venues » comme on les appelle, n’étaient pas représentées sous une seule bannière ». Or, les gestionnaires de « venues » trouvaient essentiel que Bruxelles se distingue des autres villes actives dans le secteur MICE grâce à ses lieux de caractère. collégialité. «Nous avions le sentiment d’être un marché difficile à cerner, peu structuré. Nous ne connaissions pas bien les lieux disponibles à Bruxelles ni leurs gestionnaires. » C’est ainsi que naît l’asbl Brussels Special Venues. « Les membres fondateurs et administrateurs étaient Michel Rottiers du Palais des Congrès, Luce Anciaux du Concert Noble, Catherine Van Meerbeeck de l’Albert Hall et David Titeca de la Bibliothèque Solvay. Ces deux derniers ont ensuite été remplacés par Marco Roland (Claridge) et Stefan Ceulemans (à l’époque Brussels Event Brewery) qui ont récemment développé la promotion de notre association. Les administrateurs travaillent bénévolement. » Des projets pour 2009-2010 ? Créer des groupes de travail thématiques. La tactique de Brussels Special Venues est la bonne puisque les membres sont de plus en plus nombreux à poser leur candidature. Stéphanie Brisson Brussels Special Venues Forme juridique : asbl Nombre de membres : 21 Date de création : 2006 Secteur : MICE Web : www.venues.be Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:35 Paul Thielemans, président de Brussels Special Venues 27/02/09 10:22:57 dossier tourisme & congrès FOCUS Le casino, une aubaine touristique Le casino de Bruxelles s’agrandit. Une véritable aubaine pour les finances de la Région, de la commune de Bruxelles-Ville, et pour l’emploi bruxellois. Dans quelle mesure le casino est-il un plus en termes de tourisme et de tourisme d’affaires ? Interview d’Andrew Webb, managing director du Grand Casino Brussels. Quel est le profil de vos clients? ANDREW WEBB - Nous avons un spectre très large, en ce sens que nous n’avons pas de client type. Côté âge, cela varie de 21 ans, la limite minimum pour rentrer dans un casino, jusqu’à 90, voire 100 ans. Les gens viennent surtout de Bruxelles, mais également des deux Brabant, sans compter les business travellers de passage. Durant la nuit et les week-ends, le public est plus jeune. En journée ( à partir de midi, ce sera à 10 heures au centre Anspach), nous avons une clientèle plus mûre. L’âge moyen de nos clients est de 42 ans et ce sont à 65%, masculins. N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 36 D’ici la fin 2009, le casino s’installera au centre Anspach. Quelles sont les particularités du nouveau siège? AW : La place tout d’abord. Nous occuperons quelque 30% de la superficie du centre Anspach, soit un peu moins de 13.000 m2. Il y aura deux accès, via des escalators, l’un depuis la Place de la Monnaie, l’autre depuis le Boulevard Anspach. La moitié de nos installations sera dédiée à des espaces de jeux, répartis sur cinq étages Andrew Webb, managing director du Grand Casino Brussels. Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:36 et déclinés en différents thèmes et ambiances. L’autre moitié recouvrira nos différents bars, notre restaurant et notre salle de concert. Qu’offrez-vous aux entreprises ? AW : Un lieu exclusif pour leurs événements, au coeur de Bruxelles. Notre salle de concert-spectacle, au sixième étage, peut par exemple accueillir 1.000 personnes debout ou proposer un lunch de 600 couverts en full service. Par ailleurs, nous disposons d’une série d’espaces qui peuvent être privatisés en journée. C’est le cas de notre sportbar. Ses murs-écrans, par exemple, peuvent être personnalisés à souhait, selon les besoins des entreprises. Notre restaurant, au septième étage, d’une capacité de 280 couverts, offre notamment une magnifique vue sur la ville. Nous avons également une salle multifonctions d’une capacité de 100 personnes, disponible en journée. Quels sont vos objectifs en termes de fréquentation? AW : Nous en sommes actuellement à quelque 700 visites par jour. Ce chiffre passe à 1.200 le vendredi et le samedi et à l’occasion de certains de nos événements. A Anspach, notre objectif est d’attirer 50% de visiteurs en plus. Contrairement à notre situation à la Rue Duquesnoy, nous offrirons des espaces en libre accès, c’est-à-dire qui ne sont pas considérées comme du casino à proprement parler. C’est le cas de notre salle de concert, du restaurant, du sportbar. Votre business, ce n’est pas uniquement le jeu... AW : On peut très bien se divertir chez nous sans jouer et sans miser quoi que ce soit. Notre spécialité, c’est le divertissement de qualité et l’événement « fun ». Avec notre salle de spectacle, nous entendons offrir « a desirable venue to perform », un lieu attrayant, pour des événements de type concerts et dans la veine cabaret. Le sportbar, par exemple, constitue un endroit de sortie original, ouvert toute la nuit, où vous pouvez venir boire un verre à 2 heures du matin. Vous misez sur l’animation? AW : En effet, nos espaces sont des espaces animés où il y a toujours quelque chose qui se passe. Ainsi, le sportbar abrite un ring où se déroulera, chaque semaine, un match de boxe. Il y aura aussi du karaoké et toutes sortes d’autres animations. C’est cette même philosophie qui prévaut dans notre piano-bar et nos autres espaces. Par exemple, à nos tables de jeux, nous proposons des initiations de trente minutes. Elles sont gratuites. C’est de l’animation. Ce qui demande du personnel. Combien de personnes travaillent pour vous? AW : Nous sommes ouverts de 12h à 5 h du matin, ce qui implique que, ici, il y a des gens qui travaillent 24 heures/24. Nous sommes 300, dont une septantaine d’expatriés. Avec le déménagement, notre effectif devrait tourner autour de 450. Nous travaillons en français, en néerlandais et en anglais. Nous engageons des candidats multilingues pour toute une série de fonctions. Pour notre campagne de recrutement, nous travaillons d’ailleurs en collaboration avec Actiris. ● Vincent Delannoy 27/02/09 10:22:59 dossier tourisme & congrès TOURISME GOURMAND Les tablettes de la renommée Il n’est pas que l’infini plaisir des papilles à justifier de la passion immodérée des touristes pour le chocolat belge. A Bruxelles, plus qu’ailleurs encore, cet empire coule des jours heureux. L’embarras du choix... I nimaginable, le nombre de chocolatiers et de boutiques, là de ballotins de manons, mendiants, orangettes et autres, ici de tablettes, là encore de mignardises blanches, noires ou au lait, le tout dans le quartier de la Grand-Place ! Il faut dire que l’impact du commerce du chocolat est tout sauf négligeable. « Les touristes repartent rarement sans bâtons et/ou pralines ! », analyse Justine Galler, porte-parole de la marque mise sur le marché par son paternel en 1995. « Ils ont vraiment en tête que Bruxelles demeure la ville du chocolat. » De 15 à 60 € le kilo A Bruxelles, hors les grands noms, on trouve de tout et à tous les prix : les prix y oscilleraient entre 15 et 60 € le kilo. Et les pièges à touristes d’y affluer comme des petits pains. Impossible de ne pas faire un parallèle entre ce succès et la densité de population que draine le coeur historique de la capitale en général, la galerie de la Reine en particulier. Directrice du marketing de Neuhaus, Aurélie Van Riet estime la croissance 2008 entre 5 et 10 % et le chiffre d’affaires à environ 11 millions €. L’histoire joue sans doute son rôle dans Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:37 Chez Galler aussi, les pralines constituent 70 % du chiffre d’affaires. Le chocolatier a d’ailleurs ouvert un showroom au concept novateur, à Uccle : on y touche les emballages, apprécie des bouquins sur le sujet, jette un œil sur un instructif écran… sans aucune obligation d’achat. Concevable avec une quelconque autre nourriture ? Qualité du chocolat belge Ainsi chez nous, le broyage s’avéraitil tout à fait exceptionnel avant que d’être copié, tandis que notre torréfaction est plus élevée qu’ailleurs. De l’ordre de 120 à 130 °c. La Belgique affiche une production de quelque 500.000 tonnes de dérivés : pralines, pâtes à tartiner, produits finis, etc. Ce qui nous place en position de choix à l’échelle mondiale, nous qui exportons quasiment les 4/5e de ce tonnage. Curieusement, les Belges ne fondent pour cette douceur qu’à concurrence de 8 à 9 kg annuels par tête de pipe. Nous sommes 4e, les Suisses consommant entre 11 et 12 kg. Il faut aussi se rappeler par exemple que la Belgique a enfanté Callebaut, début 20e siècle. Une firme qui n’est, ni plus ni moins, que l’un des plus grands producteurs au monde… de l’attrait pour le chocolat de notre plat pays : là où certains y ont mélangé des graisses végétales, comme de l’huile de palme, par exemple, la Belgique s’est montrée inflexible aux injonctions économiques de l’Europe qui, dès 2003, autorisa la substitution de maximum 5 % de beurre de cacao. « Chez nous, on ne trouve que du chocolat 100 % pur beurre de cacao », jure madame Van Lierde. Une enquête de 2001 sur le panier des ménages évaluait à 596 €/l’an la part réservée au chocolat. Et l’ensemble de ses dérivés (et ce, jusqu’aux biscuits) représente 13 % de l’industrie alimentaire belge. On comprend déjà mieux pourquoi ces corps de métier ne sont pas chocolat face à la crise ! ● 37 N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE la curiosité à découvrir la splendide boutique. N’oublions pas que Jean Neuhaus, petit-fils du fondateur, n’est autre que l’inventeur de cette bouchée fourrée au chocolat que le monde nous envie : la praline. Fournisseur de la Cour, Neuhaus compte plus de 2.000 points de vente de par le monde et des insoupçonnables gammes de mets saupoudrés de ou à base de cet or noir (il n’existe pas moins de 80 sortes de pralines !). Guy Bernard Le chocolat se paye le luxe d’un musée Sait-on assez et l’histoire et ce qui compose la divine mixture ? Rendez-vous gustatif au Musée du cacao et du chocolat, lové 9/11 rue de la Tête d’Or, dans une maison classée du cœur de Bruxelles. En dix années d’existence, l’institution fondée par Jo Draps, qui lança aussi la marque Godiva (dans les années 30), a eu le temps de voir le concept évoluer. « C’est l’origine familiale d’une passion. Pareil musée n’existait pas ailleurs. Ici, on parle travail de la matière (notamment, dans l’atelier arrière, NLDR), créativité et transmission », explique madame Van Lierde, maîtresse des lieux et petite-fille de l’initiateur de l’endroit. Le Musée du cacao et du chocolat accueille près de 48.000 visiteurs l’an, dont 90 % sont des touristes. G.B. Plus d’infos : Autre élément plaidant en faveur Musée du cacao et du chocolat 9-11, rue de la Tête d’Or t 02/514.20.48 site web : www.mucc.be 27/02/09 10:23:00 dossier tourisme & congrès Chocolatier Mary : visiter, travailler, déguster Le Chocolatier Mary a pris ses quartiers dans le prestigieux Arsenal bruxellois en février 2009. Dans des locaux flambant neufs. Et particulièrement originaux. Cette référence en matière de chocolat belge a en effet développé un concept encore inédit dans la Capitale : un atelier visitable et événementiel. « Nos visiteurs pourront assister à toute la production de nos chocolats, en parcourant l’atelier au travers de couloirs en verre et hermétiques, afin de se conformer aux prescrits de l’Afsca », explique M. Boey, directeur de Mary. Ici, pas question de blouses blanches et de bonnets en tissu, tout a été conçu avec un architecte pour que les visi- teurs allient plaisir et découverte, tout en permettant à l’équipe de Mary de poursuivre son travail. Car une des vocations des nouveaux ateliers de Mary est de s’inscrire dans les circuits touristiques et de répandre la bonne parole du chocolat belge de par le monde. Une représentation qui manquait cruellement à Bruxelles, jusqu’ici. Mais ce n’est pas tout. Les ateliers du chocolatier peuvent également accueillir des réunions, soirées et autres événements. « Nous avons tout prévu pour que l’espace visite se transforme en espace événementiel », explique encore M. Boey, qui traîne ce projet d’atelier-visite dans ses cartons depuis 4 ou L’ensemble de l’Arsenal 5 ans déjà. Mais, avant que le projet ne devienne réalité, il aura fallu trouver l’endroit et surtout réunir les fonds. C’est-à-dire convaincre les banques de la pertinence du projet. « J’ai bien été aidé en cela par la Région bruxelloise », reconnait le père du projet. La capacité de l’espace événement permet d’accueillir une cinquantaine de personnes qui la visite ou le travail terminé pourront se laisser aller au plaisir de la dégustation d’un chocolatier qui, rappelons-le, n’est quand même rien de moins que le Fournisseur breveté de la Cour… Original et agréable, non ? 38 N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE INITIATIVE Un club pour promouvoir Bruxelles Faire participer des partenaires privés à la promotion du tourisme à Bruxelles, tel est l’objectif du Club City Breaks. Principe : pour un montant financé par les membres du Club, l’Office de Promotion du Tourisme double la mise. Supplément paru dans La Vanguardia L ’initiative est née au sein de l’Office de Promotion du Tourisme (OPT) qui a lancé une série de clubs de promotion. Un Club de promotion est une association de membres adhérents de l’OPT qui souhaitent s’investir dans la promotion concrète d’une filière de produits touristiques dans le cadre d’un marketing coopératif. L’OPT a mis en place 6 Clubs de promotion, parmi lesquels le Club de promotion bruxellois « City Breaks ». Le Club de promotion bruxellois « City Breaks » est composé de membres de l’OPT désireux de développer le tourisme urbain et de loisirs à Bruxelles : représentants du secteur hôtelier, responsables d’attractions ou de musées, associations de visites guidées, restaurants, commerces,… En 2008, le Club « City Breaks » s’est donné les moyens d’une large publicité à l’étranger. C’est ainsi que Bruxelles s’est vue recommandée dans différents médias européens : grande page recto-verso dans la Voix du Nord (France), bandeaux dans les pages du même journal, supplément de 16 pages dans La Vanguardia (Espagne), création d’un microsite sur le site de l’OPT en Espagne, envoi d’une newsletter avec concours avec comme prix 3 séjours à Bruxelles à gagner pour 2 personnes, supplément de 8 pages « Traveller » dans The Independent (Grande – Bretagne) avec pré- sence du dossier sur le site, présence au World Travel Market à Londres, tiré-à-part de 16 pages encarté dans le ELLE DECO France (Paris/Ile de France + Nord/Pas-de-Calais/Picardie) et dossier de 15 pages dans le Hors Série Spécial Belgique du ELLE DECO et ELLE WONEN. Au menu 2009, le Club « City Breaks » prévoit de renforcer le site www.citytrip-brussels.be, de lancer des actions promotionnelles via concours et newsletters mais aussi une présence accrue dans les médias européens avec des espaces prévus dans la presse allemande, néerlandaise, française, espagnole, anglaise et une participation au Workshop City Break, à Gothenburg en Suède en juin 2009. S.B. www.opt.be Infos : Sandrine Delcourt, Chef de projet – City Breaks Bruxelles Office de Promotion du Tourisme de Wallonie et de Bruxelles asbl - T 02 504 02 26 [email protected] Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:38 27/02/09 10:23:00 dossier tourisme & congrès ASTUCES Organiser son séminaire pour pas cher : les bons plans La crise actuelle ne doit pas vous empêcher de programmer vos congrès et séminaires. Et si vous les organisez, pas question que cela vous ruine ou engloutisse votre budget annuel. Pour éviter une facture un peu trop salée, le tout est de bien choisir où, quand et comment ces réunions seront organisées. Patrick Bontinck (BHA) Choisir Bruxelles plutôt que Madrid En effet, la Capitale de l’Europe reste encore nettement plus abordable que ses consœurs européennes, comme Londres, Madrid, Paris ou Barcelone. « L’hôtellerie bruxelloise peut parfois être jusqu’à 50% moins chère que dans d’autres grandes capitales, avec néanmoins un niveau de services équivalent », explique Patrick Bontinck. Book online Plusieurs raisons à cette ristourne immédiate : le prix de l’immobilier qui reste encore moins cher à Bruxelles et le pouvoir d’attraction touristique un peu plus faible qu’ailleurs en Europe, même si les choses commence 220 hôtels sur la région dont 15 établissements cinq étoiles », ajoute le responsable. Choisir les week-ends ou les périodes de vacances Contrairement aux idées reçues, les hôtels de la capitale ne font pas le plein lors des congés scolaires ou des week-ends. Que du contraire. C’est pourquoi, les hôteliers sont prêts à consentir des rabais plus importants durant ces périodes creuses. « Ces ré- ductions peuvent être importantes et monter jusqu’à 30 ou 50% », explique encore le président de la fédération professionnelle. Etre flexible dans ses dates « Il vaut souvent mieux s’adresser directement à un hôtelier en lui disant : Je veux organiser un séminaire pour 40 personnes, j’ai un budget de X euros. Quelles dates avez-vous à me proposer ? », explique Patrick Bontinck. L’hôtel pourra alors voir dans ses réservations, quelles sont les périodes les plus creuses, les proposer à son client et faire une offre qui satisfera les deux parties. ● Hélène Legrand www.flyvlm.com 39 N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE P atrick Bontinck, président de la Brussels Hotels Association, nous livre ses bons plans hôteliers anti-crise. PERFECT BUSINESS PARTNERSHIP Antwerp – London City & Manchester Brussels – London City Eindhoven – London City En plus de nos vols directs d’Anvers vers London City et Manchester, nous vous offrons également la liaison la plus rapide d’Eindhoven et de Bruxelles vers le cœur de Londres. Ensemble avec notre nouveau partenaire CityJet, vous avez également la possibilité de poursuivre votre voyage vers Dublin, Dundee, Edinburgh, l’Île de Man et Jersey via London City. VLM Airlines, votre premier choix vers le Royaume-Uni. VLM Airlines et CityJet font partie du groupe Air France – KLM Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:39 W E M E A N B U S I N E S S 27/02/09 10:23:02 Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:40 27/02/09 10:23:05 Business to Business La crise, quelle crise ? 41 Les réseaux sociaux : malédiction ou aubaine ? 46 © Imago / REPORTERS ASTUCES La crise, quelle crise ? DOSSIER On finira par le savoir, l’heure est à l’angoisse du lendemain. Le climat 41 chômage pointe le bout de son nez. Mais des produits existent pour faire des économies sans se serrer la ceinture. Nous vous en présentons quatre. A bon entendeur… Certipost : le facteur virtuel N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE économique est morose, les investissements sont timides et le spectre du Ce sera obligatoire à partir du 1er avril prochain. Mais c’est, de toute façon, un « plus » pour l’entreprise. Ce « plus », c’est le recours à Certipost. « Nous avons chez Certipost, deux sphères d’activités : la certification électronique et la digitalisation de la chaîne de documents», explique Michel De Maeyer, directeur commercial. En ce qui concerne la certification électronique, Certipost a reçu un joli coup de main des pouvoirs publics. En effet, à partir du 1e avril prochain, toutes les sociétés devront utiliser Certipost dans leurs relations avec l’Etat, en particulier pour le dépôt des comptes annuels et la déclaration TVA trimestrielle. C’est déjà le cas pour les grandes entreprises depuis 2007. Et d’ici quelques mois, la déclaration TVA papier fera définitivement partie du passé. « Il faut vraiment que les sociétés, surtout les toutes petites entreprises qui n’ont pas de comptable, se préparent à ce changement majeur, sinon ce sera la pagaille ». L’autre cheval de bataille de Certipost, c’est la digitalisation de la chaîne de documents au sein d’une entreprise. « Cela peut concerner le B-to-C avec par exemple l’envoi de fiches de salaires sous forme virtuelle aux travailleurs ou le B-to-B avec les commandes, l les l livraisons, les factures qui sont transmises de manière digitale aux fit liales du groupe, aux clients, aux fourl nisseurs», explique encore Michel De Maeyer. De plus en plus de sociétés obligent d’ailleurs leurs fournisseurs à recourir à ce type de système moins cher et plus avantageux. En effet, plus question de dire : « Je n’ai pas reçu votre facture. Avec la facture digitale, il y a toujours la trace d’un envoi », souligne le responsable de Certipost. « Je pense qu’il s’agit réellement du futur des services postaux, car il permet une meilleure gestion et un contrôle plus précis des documents. Il offre aussi un retour sur investissement nettement plus intéressant car il permet d’automatiser les fonctions les plus simples au sein de l’entreprise», ajoute Michel De Maeyer. H.L. Habituez-vous aux signatures digitales ! Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:41 27/02/09 10:23:08 dossier business to business fbServices ou la chasse aux coûts Il faut négocier avec ses fournisseurs pour obtenir les meilleurs prix. Mais jusqu’où aller sans rompre la relation de confiance ? Que propose la concurrence ? Avec quelle qualité de service ? Réduire ses frais généraux, en obtenant des tarifs plus avantageux, ne s’improvise pas. © Reporters N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 42 Brigitte Fils a travaillé plus de dix ans dans le domaine, comme free lance, pour le compte d’une grande multinationale, avant de proposer son savoir-faire en réduction des coûts à toutes les entreprises, via sa société fbServices. « Je me concentre essentiellement sur la réduction des coûts des frais généraux, même s’il m’arrive de travailler également sur d’autres postes», explique ainsi la responsable. La notion de frais généraux peut aller très loin et concerner autant les assurances, que les leasings ou les services de télécommunications. « Il n’est pas particulièrement facile pour une personne active dans une société de faire les bons choix. Prenons par exemple, les offres des différents fournisseurs. Les décrypter n’est pas toujours chose aisée. Les fournisseurs présentent leurs points forts. Mais avez-vous vraiment besoin de « leurs points forts » ? La plupart du temps, non. Il faut examiner ces offres à la loupe et ensuite voir si elles correspondent à votre business.» Ensuite, collecter ces informations et opérer les choix qui en découlent prend du temps. Du temps qui n’est pas toujours disponible au sein de la société. Pourtant à la clé, de belles économies peuvent être réalisées. « Les montants économisés sont très variables et peuvent être compris entre 5 et 40% de la facture initiale », explique Brigitte Fils. Intéressant, non ? Alors pourquoi ne pas faire comme Cofinimmo, Aramark ou Maniet qui se sont lancés dans la chasse aux gaspillages aux côtés de fbServices? D’autant que si Brigitte Fils ne parvient pas à trouver la moindre économie, cela ne vous coûtera rien. En effet sa rémunération est fonction du montant d’économie généré. « Mais », souligne-t-elle en riant « ne rien trouver comme économie à réaliser dans les frais généraux d’une entreprise, cela ne m’est jamais arrivé ». « De plus, lorsque je travaillais dans la multinationale,1 je ne réalisai pas autant d’économies que maintenant. C’est bien la preuve qu’il s’agit d’un métier à temps plein », conclut-elle. H. L. Brigitte Fils de fbServices. Les panneaux photovoltaïques : mieux qu’un compte d’épargne Ecologiquement et Les panneaux solaires, un investissement plus qu’intéressant économiquement rentables les panneaux photovoltaïques ? Oui, certainement. D’un point de vue écologique, il faudra compter deux ou trois ans pour compenser les rejets de CO2 liés à la production. Après, c’est tout bénéfice pour la planète. Economiquement, c’est bien mieux qu’un compte épargne et certainement plus rentable qu’un investisse- Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:42 ment boursier dans le contexte actuel, puisque dans de bonnes conditions « l’installation de panneaux photovoltaïques offre un rendement de 10% », explique Alexis Culot, le patron de la société Solic. Il faut préciser que les pouvoirs pu- blics belges soutiennent le développement de cette énergie verte avec force subsides. « En réalité, les économies se situent à trois niveaux », détaille le responsable de Solic. Tout d’abord, l’entreprise qui souhaite procéder à une telle installation peut avoir accès, sous certaines conditions, aux subsides 27/02/09 10:23:10 D ES P R I M ES P OU R LE TR I D E VOS D ÉC H ET S D ’ E M BALL AG E S I N D US TR I E L S ? VAL - I - PAC VOUS AI D E À LES C U E I LLI R . x t Pour de nombreuses entreprises, la saison de la récolte des primes est arrivée. Et pour la vôtre ? Commencez d’abord par voir ce qu’il advient de vos déchets d’emballages. Le carton, le bois ou le plastique sont-ils triés ? Très bien, cela réduit déjà vos coûts de collecte. Un opérateur vient-il ensuite emporter ces déchets triés pour les recycler ? Parfait. Vous entrez ainsi en ligne de compte pour obtenir les primes de tri de VAL-I-PAC. Vous ne bénéficiez pas encore de ces primes ? Parlez-en à votre collecteur de déchets, il vous donnera plus d’infos. Et contactez ensuite VAL-I-PAC au 02/456 83 10 ou jetez un œil sur www.valipac.be. U N PA Q U E T D E S O U C I S E N M O I N S Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:43 27/02/09 10:23:13 dossier business to business pour investissement des Régions qui peuvent parfois monter jusqu’à 40 ou 50% de l’investissement consenti. Certaines activités sont exclues de facto, comme tout ce qui est horeca, extraction minière. Globalement, la société doit être active dans la fabrication ou la transformation des biens ». Ensuite, l’entreprise fera des économies sur sa note d’électricité, en faisant tourner son compteur à l’envers ! Finalement, la société qui produira de l’électricité verte pourra vendre ses certificats verts à un fournisseur d’électricité, contre monnaie sonnante et trébuchante. Comme l’explique Alexis Culot, la Belgique est aujourd’hui un pays de Cocagne pour le photovoltaïque, grâce à l’importance des subsides disponibles. « On peut raisonnablement s’attendre à ce que l’intervention de l’Etat diminue dans les années à venir. Mais même si ces primes sont moindres, on atteindra toujours un rendement de 8%, ce qui n’est pas si mal. » Et cerise sur le gâteau : certaines sociétés comme Solic mettent au point un système de leasing qui évite qu’une société ne doive consacrer trop de fonds à ce poste. H.L. Recourir à des stagiaires En pleine crise, les entreprises hésitent parfois à augmenter leurs effectifs, même si un travailleur supplémentaire serait le bienvenu. Unique Interim a récemment mis au point une solution médiane, qui permet aux sociétés de renforcer leur main d’œuvre sans bourse délier. Comment ? N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 44 En surfant sur www.stagedeshopping.be, la première plateforme nationale et gratuite où se rencontrent candidats-stagiaires et offres de stages. « L’idée est venue de la pratique et de notre position privilégiée d’observateur du marché », explique Laurence Hebette, responsable du projet au sein d’Unique Interim. « Nous avions de nombreux étudiants qui poussaient la porte de nos agences pour voir si nous n’avions pas un stage à leur proposer. Mais nous n’avions aucune structure spécifique pour cela. Face à la demande, nous avons décidé de mettre ce projet sur pied», ajoute-t-elle. d’interim va prochainement éditer une brochure spécifique sur le sujet. H. L. Depuis, la formule rencontre un véritable succès puisque www.stageshopping. be a reçu la visite de quelques 25.000 internautes en quelques mois, que 1.200 étudiants y ont déposé leur profil et que 400 offres de stages y sont proposées. La preuve qu’il existait une demande pour mettre en adéquation le monde académique et celui du travail. A l’heure actuelle, ce sont essentiellement des fonctions d’employés qualifiés qui sont proposées sur la plateforme d’Unique Interim, mais d’ici peu tous les métiers, de soudeur à secrétaire, d’ébéniste à comptable seront disponibles. « Recourir à des stagiaires peut être un bon plan anti-crise », souligne encore Hebette. A une condition, toutefois, que le stage soit correctement encadré. « Il faut que l’entreprise assure l’accueil du stagiaire, le suivi de son travail, afin que les deux parties y trouvent leur compte : le stagiaire une première expérience du monde du travail, la société une main d’œuvre efficace », précise-t-elle. Et pour ne pas que cet encadrement reste du domaine des bonnes intentions, la société « Les stages doivent-ils faire partie intégrante de ma politique RH ? » Le séminaire organisé le 12 février dernier conjointement par BECI et Unique, réseau d’agences de recrutement et spécialiste RH, a clairement répondu à la question : oui, le stage est une matière RH à part entière qui implique une gestion spécifique si les parties concernées veulent en retirer les avantages souhaités. Hélas le constat actuel est navrant, tant les entreprises que les écoles ou les étudiants sont aussi démunis les uns que les autres : manque d’information, manque de structure, manque d’outils, manque de plateforme de mise en contact des différents « acteurs » concernés par les stages. Le séminaire a voulu pallier à cet état de fait en proposant un atelier pratique en deux temps: un premier volet sur les informations juridiques et un second sur l’intégration du stage à la politique RH. Un séminaire organisé en collaboration avec Unique Interim. www.stageshopping.be Les stagiaires, un potentiel pour votre société Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:44 27/02/09 10:23:13 Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:45 27/02/09 10:23:31 dossier business to business TÉMOIGNAGE Les réseaux sociaux : malédiction ou aubaine ? 2008 a été synonyme de percée totale pour les réseaux sociaux tels que Facebook, Netlog et Linkedln : à l’heure actuelle, quelques 2 millions de Belges au moins surfent sur un de ces réseaux. Une malédiction ou une aubaine sur le lieu de travail ? Une société doit-elle bloquer les réseaux sociaux ou non ? Tandis qu’un employeur sur quatre le fait déjà, le Service public fédéral Fedict recherche quant à lui ses futurs employés via Facebook. L N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 46 es réseaux sociaux représentent le phénomène internet du 21e siècle. Beaucoup voient internet comme l’accomplissement du « global village » et les réseaux sociaux comme la cerise sur le gâteau au niveau de la communication individuelle. Si communiquer avec d’autres personnes se trouvant à l’autre bout de la terre était encore très onéreux il y a quelques décennies de cela, c’est maintenant devenu monnaie courante et, grâce à internet, abordable et accessible pour tout un chacun. Ces dernières années, les réseaux sociaux n’ont cessé de gagner en popularité. En février 2008, quelque 265.520 Belges disposaient d’un compte Facebook. En septembre 2008, ce nombre était passé à 834.020. Et depuis lors, le compteur a déjà dépassé 1,5 million d’utilisateurs. Si les réseaux sociaux connaissent une ascension, la notion de vie privée, quant à elle, s’estompe. Non seulement les amis virtuels, mais aussi les employeurs décortiquent de plus de plus le profil de leurs candidats et employés sur le net. Les employeurs ne peuvent certes pas lire les courriels privés, mais sur les réseaux sociaux, les utilisateurs se mettent souvent à nu, en parlant même de leurs côtés moins positifs. Une étude d’un site de recrutement américain CareerBuilder.com menée auprès de quelque 3.100 employeurs a montré qu’un employeur américain sur cinq recherchait des candidats sur des sites tels que Myspace et Facebook. Les employés seront-ils prochainement tous épiés en masse par leurs employeurs ou cela n’ira-t-il pas jusque-là ? Passons-nous trop de temps au travail à entretenir des contacts virtuels ? Ou ces réseaux représentent-ils justement une aide virtuelle pour la recherche de nouveaux talents ou le screening de candidats ? Offres d’emploi L’État fédéral semble jouer un rôle de pionnier en la matière. Fedict, le Service fédéral public Technologie de l’Information et de la Communication a organisé l’an dernier une importante campagne de recrutement pour tous les services publics fédéraux de notre pays. « Nous nous contentons encore de ne publier que des annonces papier, essentiellement dans des revues professionnelles. En 2008, nous avons ciblé internet et, plus précisément, les réseaux sociaux. Nous y recrutons maintenant des collaborateurs pour nos propres services, mais aussi pour d’autres services publics. J’emploie sciemment le terme de « collaborateurs », car la plupart d’entre eux ne sont pas des fonctionnaires », nous confie Mila Druwe du SPF Fedict. « L’an dernier, nous avons placé pour la première fois des annonces sur Facebook, ICT-jobs. be, Job@, Vacature.com et LinkedIn. Près de 750 professionnels y ont réagi. 15 personnes ont envoyé leur CV via LinkedIn et près de 7 personnes sont déjà entrées en service depuis lors. Nous remarquons que le recrutement de profils difficiles via les réseaux sociaux constitue un véritable créneau et qu’il offre une garantie de succès. » Mila Druwe explique que la publication d’offres d’emploi et le recrutement via les réseaux sociaux nécessitent quelques recherches. « Notre division Fedict Select E-Gov asbl travaille avec l’agence de communication en ressources humaines, TMP Adcomms. En effet, nous devons, pour toute publication, nous assurer de viser notre groupe cible. Pour LinkedIn et les jobs ICT, ce n’est pas vraiment un problème : ces réseaux sont justement ciblés sur les professionnels, mais pour Facebook, qui est plus un réseau de loisirs, nous devons d’abord nous assurer que les bénéfices à retirer seront plus importants que les frais. Les annonces placées sur ce type de réseaux sont en effet calculées sur la base du nombre de clics d’utilisateurs ». Pas de restrictions Le SPF Fedict se montre également très souple par rapport à ses collaborateurs actuels. « En principe, il n’y a pas de restrictions. Les employés du SPF Fedict ont toute liberté pour utiliser les réseaux sociaux, même pendant les heures de bureau. Nous évaluons nos collaborateurs sur la base du travail qu’ils effectuent et non pas sur le temps qu’ils consacrent aux contacts virtuels. En résumé, tout est autorisé, pour autant que les résultats soient au rendez-vous et que le travail soit fait. » ● Dirk Vanderbemden Un des réseaux sociaux les plus connus s’invite au boulot… © Empics / REPORTERS Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:46 27/02/09 10:23:31 BLOC - NOTES Management • L’athlète d’entreprise, ou comment mieux gérer son énergie pour être plus performant sous pression Formateur : Dominique MONAMI Le 19 mars 2009 de 9h à 17h • Réussissez vos négociations Formateur : Jean-Louis FESTERAERTS Les 24 et 31 mars 2009 de 9h à 17h • Gérez les tensions syndicales Formateur : Pierre GALLOUX Le 7 mai 2009 de 9h à 17h30 • Réussissez vos présentations en public Formateur : Fabian DELAHAUT Les 13 et 20 mai 2009 de 9h à 17h Organisation • Gérez votre temps : il vaut de l’or Formateur : Luc TOUBEAU Le 17 mars 2009 Autre date : 14 mai Commercial 2ème exposé : Bruno Wattenbergh, Président du Fonds Bruxellois de Garantie 3ème exposé : un représentant du Fonds de Participation 4ème exposé : Sandrine Evrard, SRIB • Impact de la certification AEO sur les activités internationales de votre société 30 mars 2009 de 14h à 17h en partenariat avec Deloitte Orateur : Lionel Van Reet • Gestion du risque client 20 avril 2009 de 14 h à 17 h en partenariat avec Deloitte Fiduciaire Orateurs : Thierry Dekoker & Renaud Sonet • Optimalisation de la rémunération du dirigeant de PME 27 avril 2009 de 14 h à 17 h en partenariat avec Deloitte Fiduciaire Orateur : Fabrice Graillet • Contrôle fiscal : comment gérer ce risque ? 4 mai 2009 de 14 h à 17 h en partenariat avec Deloitte Fiduciaire Orateurs : Michel Van Thournout & Fabrice Graillet • Techniques de vente Formateur : Fabian DELAHAUT Les 25 mars et 1 avril 2009 de 9h à 12h30 • Tirez parti de votre réseau de Infos Eric Brabant t 02 643 78 18 [email protected] contacts ou le Networking Formateur : Jasmine Vlietinck Le 23 avril 2009 de 9h à 17h Langues • NOUVEAU Tables de conversation en français, néerlandais et anglais 30 séances de 2h (de 12h à 14h). Près de chez vous. Infos Brigitte van der Mensbrugghe t 02 643 78 30 [email protected] Mercredis juridiques : nous répondons à vos questions juridiques tous les premiers mercredis du mois en dehors des heures de bureau à partir de 17h30 Infos Eric Brabant t 02 643 78 18 [email protected] Séances d’info de Beci Starters Séminaires • Comment négocier avec son banquier en période de crise ? 17 mars 2009 de 9h à 12h en partenariat avec l’ABE Orateurs : 1er exposé : Monsieur Eric Bastin ; Banquier Business Manager Dexia Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:47 Mercredis 18/03/2009 de 10 à 11h30 Mercredis 25/03/2009 de 14 à 15h30 Infos Mirella Zaccagnini t 02 643 78 46 [email protected] Activités du département international • 12 mars 09 - Business Club Bruxelles-Hongrie - Logistics Business Day • 20 mars 09 - Midi de l’export République tchèque • 24-27 mars 09 - Mission économique au Sénégal • 21-28 mars 09 - Mission princière au Mexique et au Panama • 26 mars 09 - Export day Contact et marque d’intérêt pour participer à ces activités : Jean-Philippe Mergen t 02 210 01 77 [email protected] Networking Nouveau concept Beci : le Beci Executive Meeting. 47 5 fois par an un CEO d’une entreprise de plus de 100 personnes accueillera exclusivement des chefs d’entreprise. 2 possibilités de sponsoring : soit vous faites connaître votre entreprise en organisant l’événement chez vous, soit vous bénéficiez de toute la visibilité en sponsorisant les 5 sessions ! N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE Formations Profitez de l’opportunité de briller auprès des dirigeants d’entreprise bruxellois en sponsorisant nos autres events networking : Soirée Info, Club Louise ou le Beci Golf Trophy. N’hésitez pas, contactez Ikram Ouadrassi 02 643 78 05 ou Catherine Mertens 02 643 78 16. Events 19 / 03 / 2009 • Speed Business Lunch 23/ 03 / 2009 • Zinner 24 / 03 / 2009 Networking Event « Vue sur Bruxelles » 22 / 04 / 2009 Séminaire Microsoft 23 / 04 / 2009 Speed Business Lunch Infos : www.beci.be/events [email protected] 27/02/09 10:23:33 DEMANDES D ’ ADMISSION À BECI PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION * N° 3 - MARS 2009 - ENTREPREN DRE 48 Adou NP Villalaan 94 - 1500 Halle del. : Adou Lucie Bernstein Catherine PPE Rue Franz Merjai 196 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 70220 Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 96099 - Autres services personnels del. : Bernstein Catherine Beuthe Daniel PPE Rue Jean D’Ardenne 1 1050 Bruxelles del. : Beuthe Daniel Biobat SPRL Rue Masui 6 - 1000 Bruxelles CODE NACE : 4644201 - le commerce de gros de papier peints et de revêtements muraux 46731 - Commerce de gros de matériaux de construction, assortiment général 47784 Commerce de détail d’articles de droguerie et de produits d’entretien en magasin spécialisé del. : Willersinn Frank Blanchisserie de la Petite Suisse SA Chaussée de Boondael 386 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 96011 - Activités des blanchisseries industrielles del. : Mahaut Didier Blgs Hometextile BVBA Elfbunderslaan 44 1650 Beersel CODE NACE : 46160 - Intermédiaires du commerce en textiles, habillement, fourrures, chaussures et articles en cuir 46412 - Commerce de gros de linge de maison et de literie del. : Mosberg Edgard Blondiaux Pascale PPE Rue Emile Bouilliot 33 - 1050 Bruxelles del. : Blondiaux Pascale Bongi Eveli PPE Avenue Brugmann 232 - 1180 Bruxelles CODE NACE : 46450 - Commerce de gros de parfumerie et de produits de beauté 96022 - Soins de beauté 96040 - Entretien corporel del. : Bongi Eveli Brussels Airlines SA Avenue des 4 Saisons 100-102 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 51100 - Transports aériens de passagers 5110015 - la location d’avions avec pilote del. : Brynaert Olivier Casino Austria International -Belgian Branch GmBH Rue Duquesnoy 14 - 1000 Bruxelles CODE NACE : 9200002 - Exploitation de casinos et de salles de jeux del. : Webb Andrew Cimesoft S.A. Smart Technologies SA Boulevard Emile Jacqmain 4-6 - 1000 Bruxelles CODE NACE : 62010 - Programmation informatique del. : Polet Jean-Marie Colorportal Europe SA Rue de la Gare 19 - 3237 Bettembourg - Luxembourg del. : Leempoel Sébastien Contigo NV Sterrebeekstraat 178 - 1930 Zaventem CODE NACE : 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des tiers, en utilisant tous les médias del. : Cardon de Lichtbuer Stéphane Cosmebel SPRL Avenue Kersbeek 203, 205 - 1190 Bruxelles CODE NACE : 4774002 - le commerce de détail d’herboristerie 47750 - Commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé del. : Bertrand Olivier Danos Int. SPRL Rue de la Fusée 64 - 1130 Bruxelles CODE NACE : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 46460 - Commerce de gros de produits pharmaceutiques 47730 - Commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé del. : Dandan Sleiman Dion Sophie PPE Avenue Louise 142 - 1050 Bruxelles del. : Dion Sophie Euro Trade Company SPRL Avenue de l’Hopital Français 15 - 1081 Bruxelles del. : Ghanooni Ali Favor Lease NV Pierstraat 231 - 2250 Kontich CODE NACE : 49410 - Transports routiers de fret, sauf services de déménagement 77110 - Location et location-bail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers (< 3,5 tonnes) del. : Monty Gérald Flexi-Time SPRL Rue Gatti de Gamond 26 1180 Bruxelles CODE NACE : 74901 - Activités des agents et représentants d’artistes, de sportifs et d’autres personnalités publiques 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Roelands Didier Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:48 GP 3 Groupe Council SARL Parc d’Activités 83 - 8308 Capellen - Luxembourg del. : Melin Marie-Christine Hotelcaviar.be PPE Rue de Champles 78 - 1301 Bierges CODE NACE : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 73110 - Activités des agences de publicité del. : Troukens Kris I Executives BVBA Culliganlaan 1B - 1831 Diegem CODE NACE : 7810001 - Recherche, sélection, orientation et placement de personnel à l’intention de l’employeur ou du demandeur d’emploi: formulation des descriptions de postes; sélection et examen des cand.; vérif. réf. del. : Van Obbergen Jacqueline Innovations & Management Challenges LTD Avenue Louise 475 - 1050 Bruxelles del. : Nani Hervé KM&T Europe NV Culliganlaan 1B - 1831 Diegem CODE NACE : 47410 - Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé 58290 - Édition d’autres logiciels 62010 - Programmation informatique del. : Gnesotto Thomas Knaepen PPE Rue Alfred Dendal,108 - 7300 Boussu CODE NACE : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 80300 - Activités d’enquête 8030002 - les activités des détectives privés del. : Knaepen Olivier La Fourmi SA Rue Vanderkindere 211 - 1180 Bruxelles CODE NACE : 46480 - Commerce de gros d’articles d’horlogerie et de bijouterie 46499 - Commerce de gros d’autres biens domestiques n.c.a. 46720 - Commerce de gros de minerais et de métaux del. : Claeys Lionel Lisanga SA Rue de la Tulipe 37 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 5610105 - les cafés-restaurants (tavernes) 5610203 - Vente au comptoir ou par téléphone, fax, internet d’aliments et de boissons : croissanteries, crêperies et gaufreries del. : Ysebaert Simon Luna NV Steenbergstraat 26 - 1560 Hoeilaart CODE NACE : 6920101 - Etablissement de déclarations fiscales pour les particuliers et les entreprises del. : Van Linthout Elsie M F Dynamics SPRL Avenue des 9 Provinces 29 - 1083 Bruxelles CODE NACE : del. : Mortier Sylvain Management Solutions Ways SPRL Rue des Epicéas 9 - 1170 Bruxelles CODE NACE : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Wuestenberghs Serge Merlin Françoise PPE Avenue Paepedelle 62 - 1160 Bruxelles CODE NACE : 62020 Conseil informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Merlin Françoise Mètrecarré SPRL Avenue Armand Huysmans 195 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 68100 Handel in eigen onroerend goed - Activités des marchands de biens immobiliers 68311 - Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers 68312 - Estimation et évaluation de biens immobiliers pour compte de tiers del. : Gielen Evelyne Moore Stephens WoodAppleton SA Avenue Louise 251 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 6920101 - Etablissement de déclarations fiscales pour les particuliers et les entreprises del. : Stonckel Patrick Ormit België SA Avenue de Tervueren 412 - 1150 Bruxelles CODE NACE : 47410 Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : De Wulf Thomas Property Hunter SPRL Rue Emmanuel Driessche 34 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 68311 - Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers 68312 - Estimation et évaluation de biens immobiliers pour compte de tiers 68321 - Administration de biens immobiliers résidentiels pour compte de tiers del. : Dessauny Julien Systems-Europe SA Boulevard de l’Humanité 415 - 1190 Bruxelles CODE NACE : 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : de Broqueville Michaël Templay SPRL Avenue de la Couronne 1A 1050 Bruxelles CODE NACE : 62020 - Conseil informatique 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Bollati Yannick To Slice SPRL Rue Forestière 10 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 74901 - Activités des agents et représentants d’artistes, de sportifs et d’autres personnalités publiques 90021 - Promotion et organisation de spectacles vivants del. : De Wagheneire Denis Ubidata SA Rue Colonel Bourg 122 - 1140 Bruxelles CODE NACE : 46510 - Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements informatiques périphériques et de logiciels 46520 - Commerce de gros de composants et d’équipements électroniques et de télécommunication 62010 - Programmation informatique del. : Havelange Paul Wautelet Dominique PPE Chaussée de Waterloo 1227 - 1180 Bruxelles del. : Wautelet Dominique Wide-the value factory SA Rue des Trois Ponts 124 - 1160 Bruxelles CODE NACE : 6920101 - Etablissement de déclarations fiscales pour les particuliers et les entreprises del. : Maigray Denis * Ceux de nos membres qui auraient des doutes quant à la parfaite honorabilité des candidats présentés sont instamment priés de nous en avertir d’urgence, en nous communiquant tous renseignements susceptibles de nous éclairer. La présente liste a simplement pour but de signaler à nos adhérents les candidatures des nouveaux membres. Elle ne préjuge en rien quant à l’admission, celle-ci n’étant acquise qu’après approbation par le Conseil d’Administration de Beci. Les candidats seront avisés individuellement de l’admission. Index Vous trouverez ci-après la liste des annonceurs que nous tenons à remercier pour leur soutien : · · · · · · · · · · · · · · · · ACTIRIS ADINTRA BFM BITC BRITISH MIDLAND AIRWAYS DATA TRANSLATIONS EFFICY GOOGLE KOMPASS MENSURA MERAK MINISTERE DE LA REGION DE BRUXELLES-CAPITALE – ADMINISTRATION DE L’ECONOMIE ET DE L’EMPLOI SALON ENTREPRENDRE THON HOTELS VAL-I-PAC VLM 27/02/09 10:23:33 PORTEURS DE PROJETS, CHEFS D’ENTREPRISES, REPRENEUR, CRÉATEURS D’ENTREPRISES, CANDIDATS À LA FRANCHISE, ... LE RENDEZ-VOUS DE LA CRÉATION D’ENTREPRISE PLUS DE 10.000 PME PARTICIPENT AU SALON ENTREPRENDRE 1&2 AVRIL, TOUR & TAXIS, BRUXELLES en collaboration avec Entreprendre 2009 1 & 2 AVRIL L’INCONTOURNABLE RENDEZ-VOUS DE LA CREATION D’ENTREPRISE ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ 101 CONFÉRENCES ET ATELIERS GRATUITS 260 EXPOSANTS - 13.000 M2 TROUVEZ DU FINANCEMENT LE FORUM DE LA TRANSMISSION ENTREPRENDRE GRÂCE À LA FRANCHISE 1.000 CONSULTATIONS INDIVIDUELLES GRATUITES AVEC UN FISCALISTE, UN AVOCAT, UN NOTAIRE, ... ✓ TOUT SAVOIR SUR L’E-COMMERCE ENVIE D’ENTREPRENDRE ? INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT www.entreprendre2009.be Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:49 en collaboration avec le salon FRANCHISING & PARTNERSHIP WWW.FRANCHISE.BE 27/02/09 10:23:34 Kiflm\icXYfee\g\ijfee\ gflic\Yfegfjk\# ZË\jkjflm\ek\e^X^\icËXm\e`i [\mfki\\eki\gi`j\ Mflji\Zilk\q6 Nos services ciblés pour les PME vont vous faciliter la vie active ! Mfljjfl_X`k\qle\eki\k`\e6 Contactez-nous via notre «ligne Employeurs» au 02.505 79 15 ou via [email protected] 8m\Z8:K@I@J# i\Zilk\i[\m`\ek]XZ`c\ En tant qu’Office Régional Bruxellois de l’Emploi, nous vous proposons gratuitement nos services personnalisés. nnn%XZk`i`j%Y\ ACTIRIS respecte et s’engage à promouvoir la diversité et l’égalité des chances pour tous Entreprendre Marscovr magritte 09 def.indd Sec1:50 :-) 27/02/09 10:23:34