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Fiche technique
Copie numérique noir et blanc - Format d’image : Scope
Studio Twentieth Century Fox - États-Unis - 1962 - Durée : 180 mn
Numéro de Visa : 26743
Résumé
À l’aube du 6 juin 1944, les forces alliées débarquent sur les plages normandes
et posent ainsi pied sur le continent mis à feu et à sang par les forces hitlériennes.
À travers 5 personnages, «Le jour le plus long» retrace le jour le plus historique
de la deuxième guerre mondiale, celui qui redonna espoir à toutes les nations et
les peuples opprimés sous le joug nazi…
Récompenses : Oscars et Golden Globes 1963
Oscar meilleure photographie : Jean Bourgoin, Walter Wottitz
Oscar meilleurs effets spéciaux : Robert MacDonald, Jacques Maumont
Golden Globes meilleure photographie : Jean Bourgoin,
Walter Wottitz, Henri Persin
MOONRIVER ENTERTAINMENT - SARL
Bruno Vincent
Siège social : 6, rue de Tannebourg - 94170 Le Perreux-sur-Marne
Tél. : 06 09 61 36 29 - Email : [email protected]
Numéro de distributeur : 2996
GRAPHISTE
Conception, réalisation graphique
Pascal Cossu
Tél. : 06 65 08 04 26
Email : [email protected]
FILMINGER
Stockage / Distribution
10, rue Marie Curie - 78310 Maurepas
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MOONRIVER ENTERTAINMENT PRÉSENTE
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Non sans humour, Darryl F. Zanuck, le producteur du film, déclara à Lord Mountbatten : «J’ai
eu plus de travail qu’ Eisenhower n’en avait eu pour le véritable «Jour J» en ce qui concerne le
matériel. J’ai été obligé de retrouver tout ce matériel, de le restaurer et enfin de le transporter en
Normandie.»
Tout le film a en effet reposé sur les épaules de celui qui avait été durant plusieurs décennies le
patron de la 20th Century-Fox. Zanuck commença par acheter les droits du livre de Cornelius
Ryan à Raoul J. Lévy qui les détenait. Authentique témoin du Jour J, Cornelius Ryan avait couvert
une partie de la guerre avec la Troisième Armée du général Patton. Il interviewa par la suite un
milllier de personnes pour écrire «Le jour le plus long», choisissant - comme va le faire Zanuck de s’attacher à la fois aux chefs militaires et aux simples soldats. C’est d’ailleurs Cornelius Ryan
en personne qui va écrire le scénario auquel participeront aussi James Jones, l’auteur de «Tant
qu’il y aura des hommes» et Romain Gary.
Bien qu’étant lui-même un ancien officier de l’armée américaine, Darryl F. Zanuck fût obligé de
convaincre les différentes autorités militaires pour pouvoir obtenir leur soutien financier ou tout
simplement leur autorisation. Les Allemands furent les premiers à accepter, conscients que le film
n’était pas une propagande belliciste mais la reconstitution fidèle d’une page dramatique de la
seconde guerre mondiale. Les Anglais furent au départ beaucoup plus réticents car ils craignaient
que ne se reproduise l’histoire d’«Aventures en Birmanie» qui leur avait laissé un mauvais souvenir,
le film de Raoul Walsh donnant l’impression que la campagne de Birmanie avait été gagnée
par Errol Flynn et ses camarades... Le Pentagone finit par accepter de fournir 750 hommes mais
n’en donna en fait que 250. Zanuck put en revanche utiliser à son avantage en juin 1961 les
manœuvres de la VI e flotte en Corse. C’est là que fut recréé en partie Omaha Beach.
Il restait à choisir les réalisateurs et les comédiens. Très habilement, Zanuck va confier ces postes
à des cinéastes et des acteurs des pays en question. C’est ainsi que le britannique
Ken Annakin est chargé des séquences anglaises avec Richard Burton, Sean
Connery, Kenneh More, Richard Todd et Peter Lawford. Bernhard Wicki, le
metteur en scène du «Pont» assurera les séquences allemandes avec
Curd Jürgens, Gert Fröbe et Wolfgang Preiss. La partie américaine
va se révéler être un véritable who’s who de l’Hollywood de
l’époque avec notamment John Wayne, Robert Mitchum, Henry
Fonda, Robert Ryan, Robert Wagner, Paul Anka, Mel Ferrer,
Rod Steiger etc. Le spécialiste des mises en scène de seconde
équipe Andrew Marton (le responsable de la course de
chars de «Ben Hur») dirigera de nombreuses séquences
de cette partie dite américaine. Les comédiens français Bourvil, Arletty, Jean-Louis Barrault et Irina Demich, alors
la compagne de Zanuck - seront sans doute en revanche
moins bien servis par un scénario plus conventionnel en ce
qui les concerne.
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Le coup de poker de Zanuck se révélera une grande réussite et on demeure encore aujourd’hui
stupéfait par les moyens employés. La scène où les deux avions allemands survolent les deux
plages de Gold et Juno en mitraillant les soldats au sol, l’attaque du casino d’Ouistreham par les
commandos de Philippe Kieffer, le débarquement du général Cota (Robert Mitchum, cigare à la
bouche) et de ses hommes sont toujours d’inoubliables moments.
L’horreur de la guerre éclate dans la scène terrible où les parachutistes américains se font abattre
à Sainte-Mère-Eglise ou dans celle d’Omaha Beach où le général Cota refuse de se replier
alors que la moitié de ses hommes ont déjà été tués. Il les exhorte au combat et les conduit à
la victoire.
Volontairement Zanuck choisit aussi de tourner le film en noir et blanc afin sans doute d’éviter
des plans trop sanglants - ce qui se passera dans «Il faut sauver le soldat Ryan». Ce choix lui
permettra aussi de retrouver le ton des plans documentaires de l’époque. De la pointe du Hoc à
l’île de Ré, de Port-en-Bessin à Utah Beach, le tournage a été une véritable opération militaire et,
à certains moments, cinq équipes de réalisation travaillèrent parallèlement, Zanuck utilisant son
hélicoptère pour aller de l’une à l’autre. Tel un général inspectant ses troupes !
Patrick Brion
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