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jeune public
Le Guide des
Spectacles
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JEUNE
PUBLIC
Saison 2015-2016
Spectacles jeune public
Écoles maternelles et élémentaires
p. 05 - Nocturne et Estro // Malandain Ballet Biarritz
p. 07 - Capitale : Vientiane // Cie Ouïe/Dire
p. 09 - Uni Unel // Cie Sing Song
p. 11 - L’Ombre Orchestre // Xavier Mortimer
p. 13 - Fragile // Le Clan des Songes
p. 15 - L’Enfant, les Sortilèges // Les Musiques à Ouïr
p. 17 - Plume // Cie Ouïe/Dire
p. 19 - Barbe-Bleue // Ballet de l’Opéra National de Bordeaux
p. 21 - Splatch ! // LES DÉMÉNAGEURS ASSOCIÉS
p. 23 - Être le loup // Cie LAZZI ZANNI
1
Préparer sa venue avec une classe
En tant qu’enseignants, vous jouez un rôle important lorsque vous emmenez des
groupes d’enfants dans un lieu de spectacle. Pour répondre aux nombreux souhaits des
enseignants de préparer leurs élèves à cette toute nouvelle expérience, et d’imaginer
des activités autour de la sortie au théâtre par exemple, nous vous donnons ici
quelques suggestions.
L’adulte qui va au spectacle avec ses élèves fait plus que les encadrer. Cette sortie
s’inscrit dans le processus d’apprentissage des jeunes, et l’enseignant a le pouvoir
de lui donner un sens, en créant des liens avec le spectacle et d’autres projets, ou
simplement en encourageant les réflexions des élèves et l’expression de leurs
opinions. Pour autant, il semble avant tout nécessaire que les enjeux de la préparation
veillent à :
- préserver le moment de fête que représente la sortie au spectacle ;
- rendre un enfant curieux en attente d’une belle aventure ;
- faciliter la concentration.
Avant le spectacle :
RASSURER
Pour les tout-petits dont c’est la première expérience, on peut leur parler de ce qui
va se passer, c’est-à-dire de la salle, du noir, des éclairages, de l’écoute… dans le but
premier de les rassurer !
Le jour du spectacle :
L’ARRIVÉE AU THÉÂTRE
À votre arrivée dans les différents lieux, les membres de l’équipe d’accueil sont là pour
vous aider et s’assurer de votre satisfaction. N’hésitez pas à leur poser des questions et
à laisser le personnel d’accueil vous guider. Asseyez-vous parmi votre groupe pour être
à même d’intervenir discrètement auprès de vos élèves pendant la représentation.
Nous souhaitons que vous puissiez vous aussi profiter de la représentation et
apprécier le spectacle. Si les enfants sentent que le spectacle vous intéresse, cela les
motivera à rester attentifs.
L’éCOUTE
Certains spectacles demandent une écoute très attentive et d’autres sont un
tourbillon d’aventures. Il est tout à fait normal que les spectateurs réagissent à la
représentation : rire, sursaut, inconfort, peur, etc. Il est également possible qu’ils
soient transportés par l’histoire et aient envie d’intervenir, de parler aux artistes. Voilà
où cela devient délicat. Dans certains cas, par exemple les spectacles de clown ou de
commedia dell’arte où le public joue un rôle important, la règle change un peu.
Si le comédien a ouvert la porte au public, c’est qu’il attend sa réaction ; vous pouvez
lui faire confiance. Par contre, si c’est le spectateur qui veut forcer l’ouverture, à vous
d’intervenir !
BOIRE ET MANGER
Ne pas hésiter à annoncer la sortie au spectacle : « Nous allons au théâtre, au
concert…».
Demander par exemple aux enfants de raconter leur premier souvenir de spectacle…
Expliquez aux enfants pourquoi il ne faut pas manger et boire dans une salle de
spectacle. On pense à tort que c’est une évidence. Le cinéma nous donne d’autres
repères que les enfants connaissent bien. Demandez-leur pourquoi c’est interdit
au théâtre par exemple ? Vous pouvez abordez la question de la propreté, de la
distraction possible pour les autres spectateurs.
SUR LE TEXTE OU LA MUSIQUE
LES PHOTOS
Il n’est pas forcément souhaitable de lire aux élèves ou de leur faire écouter l’ensemble
du spectacle qu’ils vont aller voir. Vous pouvez par contre éveiller leur intérêt par un ou
deux extraits choisis.
Quelques éléments pour éveiller la curiosité…
Proposer une lecture orale et collective du programme qui vous a été distribué.
Apprendre aux élèves à décrypter l’information.
« L’enveloppe-surprise », que l’enseignant peut préparer à partir des éléments proposés
dans le dossier artistique, permettra à l’enfant d’inventer des petites histoires…
Vos élèves savent-ils pourquoi il est interdit de prendre des photos pendant une
représentation ? Le spectacle est une forme d’art ; on ne peut pas en rapporter de
petits bouts chez soi sans demander la permission. De plus, les flashs des appareils
photo peuvent gâcher certains effets d’éclairage et déconcentrer les artistes. Les
photos prises par les spectateurs peuvent révéler des parties du spectacle dont les
créateurs veulent garder la surprise pour les prochains spectateurs. Il convient mieux
d’utiliser les photos que la compagnie a prises et sélectionnées (brochures, sites
internet des compagnies).
ANNONCER
Pour chaque spectacle, un dossier pédagogique est mis à votre disposition en
téléchargement sur notre site : http://www.odyssee-perigueux.fr/
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Le retour à l’école :
LE CARNET DE BORD DE LA CLASSE
Nous vous invitons à proposer aux enfants d’écrire un carnet de bord personnel ou
collectif. Cet outil est un lieu de mémoire et, s’il est partagé, un espace d’échanges.
La tenue du carnet de bord permettra à l’enfant (et pourquoi pas à l’adulte) de noter
ses impressions. À tout moment, il pourra écrire quelque chose en rapport avec les
spectacles qu’il aura vus au cours de la saison.
Le carnet de bord peut être un objet visuel, sonore, grand, petit, fabriqué, acheté,
réalisé… selon l’imaginaire de chacun.
ÉCRIRE À CHAUD SES PREMIÈRES IMPRESSIONS
À la sortie du spectacle ou en classe. Juste un autre mot que « c’est bien, c’est nul,
c’est beau, j’ai pas aimé... ».
FOIRE AUX QUESTIONS
Chaque élève écrit une question sur un papier et le dépose dans un pot, une boîte.
Le pot passe ensuite d’élève en élève. L’élève qui a le pot prend une question, fixe du
regard un élève de la classe pour lui adresser la question ou lance la question à haute
voix à l’ensemble de la classe.
NOUVELLE AFFICHE
Par groupe, à l’aide de dessins, collages…, réaliser une nouvelle affiche et venir la
présenter devant la classe pour justifier ses choix.
ANNONCE RADIO
Discussion collective sur les points forts et les points faibles du spectacle vu.
Préparation par groupes d’une annonce radio qui fasse la promo du spectacle ou
l’intervention énervée d’un critique mécontent.
LES CINQ SENS
Autour d’un visage dessiné distribué aux élèves, à l’endroit de la bouche, des yeux,
du nez, de la peau, des oreilles, remplir des bulles où chaque « organe » dit ce qu’il a
ressenti pendant le spectacle.
Anecdote : Les Superstitions Au Théâtre
BONNE CHANCE
Cela porte malheur de souhaiter bonne chance à un acteur ou un membre de la
production. Au lieu de cela, pour éviter le désastre, l’expression la plus utilisée est
simplement « merde » ! Cette expression daterait de l’époque où les spectateurs se
faisaient déposer en calèche devant l’entrée, halte au cours de laquelle les chevaux
ne manquaient pas de garnir de leur crottin le parvis du théâtre. Cette « garniture »
étant directement proportionnelle au nombre de spectateurs, c’était faire preuve de
bienveillance que souhaiter « beaucoup de merdes » aux artistes.
CORDE
Comme en marine, chaque lien a un nom propre (drisse, fil, chanvre...) mais le mot
corde est totalement proscrit (remplacé par guide). Selon les lieux et les époques, le
mot est considéré comme « fatal », portant la mort. La seule corde présente dans un
théâtre s’appelle la corde à piano. Nullement musicale, elle est faite d’acier de forte
résistance pour servir de guide à un rideau.
COULEUR
La couleur verte est aussi considérée comme maléfique, dans le monde du spectacle
(exception faite des clowns). Il existe plusieurs raisons à cette croyance :
- cette superstition pourrait avoir pour origine les dispositifs d’éclairage de scène du
XIXe siècle, qui ne mettaient pas en valeur les tons verts ;
- on dit aussi que des comédiens ayant porté à même la peau un costume de
couleur verte auraient trouvé la mort, ce qui peut s’expliquer par les effets nocifs de
l’oxyde de cuivre utilisé pour l’élaboration de la teinture verte au début du siècle ;
- on dit enfin que Molière serait mort dans un costume vert...
Si la couleur verte est réputée maléfique en France, c’est le violet en Italie, le vert et le
bleu au Royaume-Uni, et le jaune en Espagne.
SIFFLET
Ne jamais siffler sur scène ou en coulisses. On prétend que cela attire les sifflets du
public. En fait, cette superstition vient de ce que les régisseurs utilisaient autrefois
des sifflements codés pour communiquer entre eux les changements de décors. Un
acteur sifflant pouvait alors semer la confusion dans le bon déroulement technique du
spectacle.
D anse
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Durée : 1 h 05*
Lieu : Le Théâtre
Nocturne et Estro
Malandain Ballet Biarritz (64)
Jeudi 5 novembre 2015 : 14 h
Séance tout public : Jeudi 5 novembre 2015 : 20 h 30
Une soirée de grâce et d’émotion, en deux tableaux éblouissants et
colorés.
Avec Estro, Thierry Malandain s’empare de la partition « survitaminée » de Vivaldi pour l’élever
vers une éblouissante fantaisie tandis que ses Nocturnes musicales rejoignent l’imaginaire des
Danses médiévales.
Avec Nocturnes, le chorégraphe s’inspire des Danses macabres médiévales pour diffuser
un sortilège bien contemporain. Hommes et femmes mêlés dans un clair obscur sépulcral
déploient leur splendeur déchue et répondent à l’appel de l’au-delà. Cette fresque
tragi-comique d’un monde en perdition est peuplée d’êtres qui se débattent pour trouver le
repos éternel. Mais prêts à tout recommencer.
Estro : est-ce trop ? C’est sur ce clin d’œil que le chorégraphe exorcise un vieux démon
et revient sur l’Estro armonico qu’il a dansé en 1963 sous la direction de John Cranko.
Thierry Malandain redécouvre cette pièce et élabore une nouvelle structure narrative, il
réinvente ses souvenirs, à la croisée de deux monuments musicaux de Vivaldi, trois des douze
concerti pour violons de l’Estro et des fragments du Stabat Mater.
* 5 min de présentation / 45 min de spectacle / 15 min de rencontre
Nocturnes, ballet pour 22 danseurs
Musique : Frédéric Chopin
Chorégraphie : Thierry Malandain
Conception lumière : Jean-Claude Asquié
Réalisation costumes : Karine Prins
PS
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Estro, ballet pour 20 danseurs
Chorégraphie, décor et costumes : Thierry Malandain
Musique : Antonio Vivaldi
Conception lumière : Jean-Claude Asquié
Réalisation costumes : Karine Prins
Réalisation accessoires : Frédéric Vadé, Christian Grossard
CP
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Thierry Malandain, chorégraphe et sa compagnie
Le Centre Chorégraphique National Malandain Ballet Biarritz, créé en 1998, devient d’emblée l’une
des compagnies européennes majeures : avec ses 20 danseurs permanents, engagés chaque année
pour 80 à 100 représentations en France et dans le monde, il consolide sa réputation à chaque nouvelle
composition. Thierry Malandain a déjà signé plus de 75 chorégraphies, porté par une vision toute
personnelle de la danse, avec un répertoire à la fois cohérent et toujours surprenant. Le courant
esthétique du Ballet est ici revisité et vivifié, donnant au corps dansant toute sa puissance et sa
virtuosité, l’humanité et la sensualité en prime.
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Durée : 45 min
Lieu : Le Palace
vo y age
photo - phono graphique
Capitale : Vientiane
Cie Ouïe/Dire (24)
Lundi 9 Novembre 2015 : 14 h
Mardi 10 Novembre 2015 : 10 h
Séance tout public : mardi 10 Novembre : 20 h 30
C’est une ville en transformation, des immeubles remplacent les
habitats traditionnels, les rues se chargent de véhicules. La vie
s’accélère, mais la décontraction demeure.
Patrimoine ancestral et modernité se conjuguent dans une cacophonie mêlant le trafic sur
l’asphalte à l’activité agricole urbaine. C’est un lieu en mutation et fragile, au bord du Mékong,
frontière avec la Thaïlande. Le festival de couleurs et de parfums saisit les voyageurs : ces
trois-là sont artistes et vont transformer la matière vivante en spectacle, pour notre plus grand
dépaysement.
Des esquisses, des ambiances sonores, des photos se mêlent à ce qu’on imagine de poussière
et de moiteur : nous suivons cette errance emplie de curiosité. Des temples et des bonzes,
des légendes peuplées de singes et de nagas, des marchés bruyants… Trois voyages et tant de
souvenirs transformés, partagés : chaque spectateur entre dans cette déambulation paisible,
faite de projection d’images et de sons rapportés, dessins et musique réalisés en direct. Des
cartons habillent la scène, ils deviennent cabanes ou mur d’images. L’espace évolue pour
s’ouvrir aux rencontres et tracer un chemin. Un univers s’anime en continu, décors sonore
parfois décalé sur le déroulé visuel. Une étrange superposition narrative entre ici et ailleurs
dessine un pays bien réel, et ce que Vientiane a inspiré de meilleur : un bonheur en capitale.
Photo et vidéo : Kristof Guez
Phonographie et musique : Marc Pichelin
Dessin : Troubs
PS
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GS
L’Équipe artistique
Les artistes vivent tous trois en Périgord.
Kristof Guez met en scène la photographie dans la vie de tous les jours, apportant des réponses
documentaires alternatives. Ses liens avec des musiciens et plasticiens se matérialisent dans des
installations, performances, expositions et éditions.
Marc Pichelin, artiste sonore, s’exprime dans le spectacle vivant, la musique improvisée, l’installation
sonore et la phonographie. Son approche créative se traduit par une édition discographique originale,
faite de cartes postales sonores ou de coffrets photo-phonographiques. La poésie du réel l’a conduit
en résidences d’artistes en Turquie, en Norvège, en Bulgarie, en Espagne… Il est aussi auteur de bande
dessinée, fondateur des Requins marteaux.
Troubs traîne ses carnets et son pinceau un peu partout dans le monde, Australie, Madagascar,
Mexique… Il dessine sur le vif puis, dans des livres, suggère le monde plus qu’il ne l’explique.
Compagnie Ouïe/Dire
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La compagnie Ouïe/Dire, fondée en 1994, développe un travail original de création à entendre et une
pratique ouverte de l’Art Sonore, une expérience concrète de l’écoute. Elle explore d’autres processus
de création en lien aux territoires, aux sites et aux personnes rencontrés, intégrant la dimension sociale,
culturelle et pédagogique des projets mis en œuvre. « L’écoute est un geste intime qui engage la
personne dans sa relation à ce qui l’entoure ». L’investigation artistique prend diverses formes, concerts
de proximité, veillées haut-parlantes, cinéma, expositions, performances, installations.
gestes
chant
instru
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Durée : 35 min
Lieu : Le Palace
Uni Unel
Cie Sing Song
Mardi 24 Novembre 2015 : 9 h /10 h 30 /14 h 30
Mercredi 25 Novembre 2015 : 10 h
Jeudi 26 Novembre 2015 : 9 h /10 h 30 /14 h 30
Vendredi 27 Novembre 2015 : 9 h /10 h 30 /14 h 30
Séance tout public : Mercredi 25 Novembre 2015 : 15 h /17 h 30
Fais comme l’oiseau… La curiosité des tout-petits s’éveille en même
temps que la nature.
L’oiseau est suspendu entre l’arbre et l’étoile : il piaille, siffle, roucoule, hulule, gazouille,
pépie, craquette, trompette... c’est l’hymne flottant des beaux jours. Le public assiste au réveil
tonitruant de la nature. Flûtes, bambous, guimbarde, appeaux, kalimba, carillon, ocarina se
mêlent à la harpe, à la lyre, à la clavietta pour un voyage doux et coloré.
Dans ce paysage sylvestre, les voix des deux chanteuses jaillissent avec une énergie enfantine
pour se glisser avec malice au creux de l’oreille, jusqu’à virevolter au-dessus de nos têtes. Les
modulations de timbre, les souffles, les interjections, les polyphonies, le son pur a cappella
ou enrichi par des couleurs instrumentales variées concourent à l’éclosion d’une « symphonie
pastorale » très facétieuse. De Janequin à la musique des pygmées en passant par des
onomatopées ou les musiques de jazz, un langage rythmique et mélodique s’épanouit en miroir
avec celui de la nature. Dans un décor dépouillé, gestuelles et vocalises excitent la perception
de tout-petits déjà friands de sensations fortes !
Mise en scène : Regina Welk
Conception : Sylvie Matta, Carole Matras
Création lumières : Christophe Renaud
Création costumes : Hélène Cogo Munoz
Avec : Sylvie Matta, Carole Matras
PS
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L’Équipe artistique
Sylvie Matta est intervenante musicienne d’éveil artistique pour le jeune enfant.
Carole Matras enseigne la technique vocale, le chant choral, le chant prénatal et l’éveil musical.
Regina Welk est formatrice, auteur, metteur en scène et interprète. Parallèlement, elle intervient dans
les écoles et les crèches pour favoriser l’éveil artistique du tout petit.
Cie Sing Song
CP
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CM2
Sing Song œuvre à la diffusion et la promotion de la culture musicale ; crée, produit et diffuse des
spectacles audio, visuels, musicaux, vivants et d’animation. Elle soutient des artistes régionaux ou
nationaux, avec possibilité de création et de diffusion, et organise des spectacles en partenariat avec
d’autres associations, collectivités locales, territoriales.
mime
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Durée : 1 h 10
Lieu : Le Théâtre
L’Ombre Orchestre
Xavier Mortimer
Jeudi 17 décembre 2015 : 10 h /14 h
Vendredi 18 décembre 2015 : 10 h /14 h
Ce spectacle est offert aux écoles par la Ville de Périgueux pour Noël.
Pour le meilleur et pour le rire !
Le rideau se lève sur un personnage lunaire et son accordéon. Quand son ombre se déplie et
se démultiplie pour former une fanfare irréelle, un vent de douce folie souffle sur scène, jouant
avec les partitions et les instruments.
Ce jeune mime-musicien-magicien-jongleur réalise des prouesses entre poésie et humour. En
faux maladroit, il fait déraper en tous sens le concert pour lequel on est venu l’applaudir. Le
grand talent de cet homme orchestre fait fourmiller le spectacle de surprises, trouvailles et
inventions.
« Un spectacle littéralement enchanteur »
Le Nouvel Observateur
Avec : Xavier Mortimer et ses ombres
Mise en scène : Jean-Paul Rolin
Collaboration artistique : Michèle Guigon et Céline Develle
Création lumière : Anne Coudret
Musiques : Xavier Mortimer
Régie lumière : Thomas Rizzotti / Romain Belhache
Régie plateau : Xavier Lemoine
Xavier Mortimer, mime et musicien
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Le jeune artiste aux attaches périgourdines a créé ce spectacle en 2005. 700 représentations après, il
revient au pays et à L’Odyssée, où il s’est déjà produit en saison et à Mimos.
marionnettes
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Durée : 45 min*
Lieu : Le Palace
Fragile
Le Clan des Songes
Mardi 26 janvier 2016 : 10 h 30 /14 h 30
Mercredi 27 janvier 2016 : 10 h
Jeudi 28 janvier 2016 : 9 h /10 h 30 /14 h 30
Vendredi 29 janvier 2016 : 9 h /10 h 30
Séance tout public : Mercredi 27 Janvier 2016 : 15 h /17 h 30
Un univers poétique sens dessus dessous et la joie de franchir ses
propres limites.
Un petit homme solitaire, attachant comme tout, avance dans la vie avec un sac rempli d’un
monde magique. Son chemin est difficile, sinueux, il croise de drôles de compagnons de route.
Le bonheur l’attend au bout du voyage.
Le Clan des Songes parvient à échanger avec les tout-petits autour d’une marionnette et de
formes animées. Cet univers expressif et très contemporain répond au vœu de sa créatrice :
« J’imagine le théâtre comme un lieu de passage du réel au songe... »
Habituée au contact du jeune public, la compagnie a prévu un cadre intime et rassurant pour
laisser libre cours à l’abandon vers les rivages de l’imaginaire. Les comédiens accueillent les
spectateurs, grands et petits, et les conduisent jusqu’à leur place. La proximité du jeu permet
de savourer tous les détails, de rassasier les regards étonnés et curieux. La scénographie est
invisible. Les marionnettistes manipulent à six mains, selon la technique du théâtre Bunraku.
L’objet animé, porté par des déplacements rapides et aériens, diffuse toute sa magie, renforcée
par l’univers sonore spécialement créé. La musique, les images et la lumière parlent ainsi une
même poésie.
* 10 min d’installation en présence du public / 35 min de spectacle
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Manipulation à six mains : Isabelle Ployet, Erwan Costadau, Marina Montefusco
Conception et écriture spectacle, mise en scène, création marionnettes et accessoires :
Marina Montefusco
Musique originale : Laurent Rochelle
Création lumière et régie technique : Erwan Costadau
Scénographie et fabrication des décors, graphisme et communication : Jean-Louis Sagot
Conception et réalisation des parties textiles du castelet, assistance à la fabrication des
marionnettes et des accessoires : Isabelle Ployet
Costumes : Valérie Gosselin
Marina Montefusco, auteure et metteur en scène
« L’écriture de Fragile devait être avant tout visuelle. Pour cela, j’ai commencé par fabriquer très
rapidement les prototypes des personnages et des décors du spectacle mis en situation de déséquilibre.
À partir des photos qui ont été prises, j’ai redessiné, changé les clichés de place, collé et réalisé une sorte
de bande dessinée.
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Cette matière première, proche de l’univers du film d’animation, allait donner le ton du spectacle. (…) Le
récit progresse par tableaux et métamorphoses successives. »
fantaisie
l y rique
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Durée : 50 min
Lieu : Le Théâtre
L’Enfant, les Sortilèges
Les Musiques à Ouïr
Mardi 15 Mars 2016 : 10 h
Mercredi 16 Mars 2016 : 10 h
Un poème musical de Ravel et Colette, une fenêtre ouverte sur
l’imaginaire de l’enfance.
Quand les talents du compositeur Maurice Ravel et de la romancière Colette se mettent à
l’unisson, nous partons pour un voyage musical et imaginaire au cœur de l’enfance et de la
nature. Le petit paresseux s’est fait gronder par sa mère, il est puni, il est en colère. Révolte et
sommeil se mélangent, les objets s’animent pour peupler un monde fantastique.
L’ambiance d’étrangeté doit aux instruments acoustiques et électriques mêlés, avec l’usage
original des ondes Martenot, et au fameux Moulin à Ouïr mis au point par la compagnie. Ce
système interactif visuel et musical permet des improvisations musicales et scéniques qui
ajoutent au charme de L’Enfant, les Sortilèges, la danseuse Jennifer Macavinta faisant le lien
entre musique et décor. La force de cette envoûtante fantaisie, lyrique et jazzy, tient au respect
de l’univers surréaliste de Ravel, dans une approche contemporaine. Les 17 tableaux originaux
chantés ont été réorchestrés pour épouser les révolutions stylistiques récentes, mais aussi
notre rapport à la nature ou encore les liens familiaux, afin de donner de nouvelles couleurs à
l’œuvre.
En coréalisation avec les Jeunesses Musicales de France.
Conception artistique : Denis Charolles
Interprètes : Camille Slosse (soprano), Charlotte Schumann (mezzo soprano), Philippe Bellet (ténor,
guitare), Jennifer Macavinta (danse, chorégraphie), Denis Charolles (percussions, trombone, voix),
Alexandre Authelain (clarinette, saxophone, ténor et soprano), Julien Eil (flûte traversière, clarinette,
basse et contralto, saxophone baryton et alto), Nathalie Forget (ondes Martenot), Aurélie Saraf (harpe),
Christophe Girard (accordéon)
Créateur son, dispositif Moulin à Ouïr : Alexis Baskind
Créateur lumière : Michaël Dez
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Les Musiques à Ouïr
Les Musiques à Ouïr ont été créées en 1998 avec La Compagnie des Musiques à Ouïr. Ce trio original
(batterie, saxophone alto et saxophone baryton) s’est imposé dans le milieu du jazz et des musique
improvisées. Sa capacité à se réapproprier un langage universel et populaire a fait des Musiques à
Ouïr un ensemble reconnu dans l’Europe entière, tout comme sa volonté d’éveiller la mémoire et de
faire naître une émotion pour conduire le public vers des territoires de découverte, au carrefour entre
musique, théâtre, poésie et danse.
Denis Charolles, percutterie, syntoba, graviers, chant
Denis Charolles est en recherche perpétuelle d’aventures artistiques et se plaît à provoquer des
rencontres et des projets de croisements artistiques. Musiques à Ouïr lui a permis de vivre des histoires
humaines et artistiques avec Yvette Horner (2001), Brigitte Fontaine (2006), Mariette Lancelevée
(2000), Maggie Nicols, Bernard Lubat, Wajdi Mouawad (programmé dans la saison cette année), Daniel
Znyk ou encore Loïc Lantoine et François Pierron. L’artiste joue aussi en solo et mène parallèlement La
Grande Campagnie des Musiques à Ouïr, big boom attractif sonore et révoltant (2008), les Étrangers
familiers - un salut à Georges Brassens, autour de l’œuvre du grand Georges (2008) ainsi que Duke &
Thelonious, autour de ces deux compositeurs de jazz (2011).
T héâtre
visuel et
sonore
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Durée : 30 min
Lieu : Le Palace
Plume
Cie Ouïe/Dire (24)
Mardi 22 mars 2016 : 9 h
Mercredi 23 mars 2016 : 9h /10h30
Séance tout public : Mercredi 23 Mars 2016 : 14 h 30
Le monde bruisse de mille sons qu’on n’entend même plus. Plume
attire notre attention sur la plume et le vent qui l’emporte…
Plume est un spectacle léger, qui parle en douceur du plaisir de l’écoute. Il permet de
s’émerveiller, avec notre cœur d’enfant, du froissement d’une aile d’oiseau au-dessus de nos
têtes ou encore souffle du vent. Plume caresse nos sensations.
De petits haut-parleurs, qui font entendre des paysages et des événements de la vie de tous les
jours, forment un espace sonore dans lequel les deux musiciens jouent avec de petits objets
qu’ils ont fabriqués ou récoltés. La voix, chuchotée, chantée, bruissée, fait partie de ce voyage
de proximité puisque le duo de déplace au milieu des enfants assis au sol, captant l’écoute au
plus près. Le public est ainsi placé non pas devant le spectacle, mais à l’intérieur, ce qui change
la dimension visuelle et sonore. Musiciens, enfants, accompagnateurs et éléments du décor se
côtoient dans un même espace, sans frontière ni frontalité : certaines interventions se font au
sol, d’autres debout au-dessus des enfants. Le déplacement s’effectue à l’intérieur d’un espace
de jeu qui est aussi espace d’écoute. Les musiciens jouent ainsi de toutes les dimensions, de
toutes les profondeurs.
De et avec : Jean-Léon Pallandre et Marc Pichelin
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Compagnie Ouïe/Dire
Depuis sa fondation en 1994, Ouïe/Dire, compagnie d’art sonore implantée à Périgueux, développe
un travail original de création à entendre. Par ses concerts, ses projets en résidence, son travail
éditorial, elle cultive une pratique ouverte de l’Art Sonore pouvant faire appel à des moyens variés.
Au travers de projets très divers, Ouïe/Dire promeut la qualité d’une expérience concrète de l’écoute,
riche et inventive, abordée dans sa généralité, sa complexité et sa profondeur. Les projets sont souvent
construits avec d’autres modes d’expression, notamment la photographie : entendre est une exploration
à expérimenter en lien avec d’autres perceptions, et l’écoute est un geste intime qui engage la personne
dans sa relation à ce qui l’entoure. Ouïe/Dire est très attentive à la dimension sociale, culturelle, et
pédagogique des projets qu’elle met en œuvre. Un autre spectacle de la compagnie, Capitale : Vientiane,
est programmé le 10 novembre dans la saison de L’Odyssée.
D anse
classique
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Durée : 50 min
Lieu : Le Théâtre
Barbe-Bleue
Ballet de l’Opéra National de Bordeaux (33)
Jeudi 31 Mars 2016 : 14 h 30
Vendredi 1er Avril 2016 : 14 h 30
Séance tout public : Jeudi 31 Mars 2016 : 20 h 30
Après Hänsel et Gretel, l’ancienne danseuse étoile du Ballet de
l’Opéra National de Bordeaux, revisite le terrible Barbe Bleue de
Charles Perrault. Pas un mot pour nous faire entrer dans l’histoire,
mais la danse, rien que la danse.
Il était une fois… Comme tous les contes, celui-ci nous entraîne aux confins de l’étrange et du
réel, entre envie et effroi. Tout commence avec la fête organisée par Barbe Bleue, assis sur un
fauteuil, au premier plan, dos au public. L’homme est très riche et très seul. Il est aussi fort laid.
Il organise des soirées dans sa belle demeure, pour se divertir et pour trouver une femme. On
connaît la suite, le sort qui attend sa toute jeune épouse, si belle et trop curieuse, et le fameux
« Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? » destiné à repousser l’heure de sa punition.
Tous les ingrédients sont réunis pour composer un splendide tableau, animé par six danseurs
parés pour l’aventure. Quand la danse remplace les mots, l’imagination prend le pouvoir.
L’univers voulu par Emmanuelle Grizot emprunte à la comédie et au suspens, dans un
espace/temps indéterminé et une ambiance plutôt contemporaine. Légèreté de l’héroïne et
menace de l’ogre montent en puissance, dans un jeu d’ombres et d’illusions. L’usage de la
vidéo permet la métaphore, les images offrant puissance émotive et réalité poétique autour de
la seule présence réelle du fauteuil et de l’escalier. Explorant la légende, la chorégraphe mène
la danse avec grâce et invention.
Chorégraphie et mise en scène : Emmanuelle Grizot
Avec six danseurs du Ballet de Bordeaux : (distribution en cours)
Création vidéo : Nathalie Geoffray de Calbiac
Création lumière : NN
Création costumes : Hervé Poyedomenge
Bande-son : Lionel Soulard
Décors et costumes : les ateliers de l’Opéra national de Bordeaux
Musique : Henry Purcell, Benjamin Britten, Arvo Pärt, Philip Glass
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Emmanuelle Grizot, chorégraphe
Étoile du Ballet de l’Opéra National de Bordeaux, Emmanuelle Grizot a débuté comme chorégraphe
en 2008 en créant une pièce pour trois danseurs, Comédie italienne, au Festival de Formentera et le
duo Triphase, pour le festival Cadences, à Arcachon, en 2009, pièce désormais au répertoire du Ballet
de l’Opéra National de Bordeaux. En 2012, elle crée son premier ballet jeune public Hänsel et Gretel,
présenté au Cuvier, à Artigues, dans le cadre de la saison jeune public de l’Opéra National de Bordeaux
et repris la saison suivante au Grand-Théâtre et en tournée, dans toute l’Aquitaine. En 2013, elle obtient
un Master mise en scène et scénographie à l’Université Michel de Montaigne de Bordeaux III. En 2014,
elle règle le duo Interférence pour Sara Renda et Austin Lui à l’occasion de la cinquantième édition
du concours international de Varna, en Bulgarie. Pour le Ballet de Poche, elle réalise Amour, Délice et
Orgue… lors du festival À la folie pas du tout, dans le cadre prestigieux du monastère royal de Brou.
mime
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Durée : 35 min
Lieu : Le Palace
Splatch !
LES DÉMÉNAGEURS ASSOCIÉS
Jeudi 7 avril 2016 : 9h /10h30 /14h30
Vendredi 8 avril 2016 : 9h /10h30 /14h30
Séance tout public : Mercredi 6 Avril 2016 : 15 h
Ce spectacle de clown sans parole raconte des histoires d’eau
très rafraîchissantes, dans un univers sonore de pluie battante et
d’images limpides.
« Rien que de l’eau, de l’eau de pluie, de l’eau de là haut … » On connaît la chanson de Véronique
Sanson, voici le spectacle sur l’eau qui coule, ruisselle, goutte, éclabousse, jaillit, arrose, chante,
murmure et surtout abreuve : notre source de vie !
Élément primordial, mais aussi de beauté et de bien-être. Dans la joie et la bonne humeur, les
enfants trouveront ici matière à respecter cette précieuse ressource naturelle, avec laquelle
ils aiment tant jouer. Comme dans ce spectacle où les projections vidéo en fond de scène
immergent les deux femmes clowns (entre Buster Keaton et Stan Laurel) dans des séquences
de pluie, de torrent, de mer, et un miroir d’eau au sol reflète leurs gestes, jusqu’à ce que les
deux mondes se rejoignent. Par la magie de la lumière et de la vidéo, elles nous abreuvent
de pure poésie : leur découverte naïve de l’eau dans tous ses états ne va pas sans quelques
surprises. La tête dans les nuages et les pieds dans les flaques, elles s’inscrivent dans des
paysages successifs, où les parapluies poussent comme des corolles de fleurs, elles pataugent,
courent sous une pluie battante, écoutent le chant ou le murmure aquatique. Le dispositif de
tulle, qui capte les images et se fond avec les corps, diffuse une belle ambiance d’aquarelles et
de couleurs diluées… « lavis » d’artistes, en somme !
Mise en scène : Jean-Louis Crinon
Avec : Nayéli Forest, Maryse Lefebvre
Création lumière : Pascal Laajili
Création sonore : Till Piro Machet
Costumes : Olga Papp
Flûte : Franck Douaglin
Vidéo : Marine Martin
PS
MS
GS
Les déménageurs associés
CP
CE1
CE2
CM1
CM2
Créée en 1997, la compagnie est familière de tous les arts : musique, multimédia, danse… Elle a opté
pour l’humour et la curiosité à travers un théâtre drôle, sensible et décalé, qui ignore les barrières et les
conventions. Elle s’efforce de lutter contre les a priori et d’ouvrir le théâtre aux populations réticentes
à franchir les portes d’un lieu culturel institutionnel. Elle aime offrir un carrefour de rencontres et une
ouverture sur le monde, en cultivant un esprit ludique et festif.
théâtre
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Durée prévisible : 1 h
Lieu : Le Palace
Être le loup
Cie LAZZI ZANNI (24)
Jeudi 12 Mai 2016 : 10 h /14 h
Vendredi 13 Mai 2016 : 10 h
Séance tout public : Vendredi 13 Mai 2016 : 20 h 30
Être ou ne pas être le loup ? Ou comment sortir du troupeau…
L’homme est un loup pour l’homme, dit-on. Et s’il était tout simplement un homme pour
l’homme ? La dramaturgie voulue par Fabien Bassot parle de cet homme inhumain, de ce loup
de Wall Street…
Loup y es-tu ? Loup est mort. Kalle et Locke, deux moutons, paissent tranquillement en se
réjouissant de cette disparition. Mais, au fait, ce loup était-il aussi grand et méchant que le
veut la tradition ? Et puisqu’il en faut toujours un pour dévorer les moutons, Kalle décide de
postuler. Le nain de l’agence de recrutement lui fournit le costume de loup. L’habit faisant
parfois le moine, le mouton Kalle se transforme donc et dévore d’abord sa copine la brebis.
Son ami, Locke, effrayé par la métamorphose, décide d’aller à l’agence et endosse la tenue de
chasseur pour mettre fin au carnage qui s’annonce…
Que de contre-emplois en série ! Dans ce jeu de rôle drôle et cruel, où règne la loi du plus fort,
celle de l’argent, les hommes ont bien peu d’importance : quand l’un tombe, fort ou faible,
on le remplace aussitôt. Les enfants auront peur de ce grand méchant loup imaginaire. Les
parents savent qu’il existe bel et bien.
La question d’être « le » loup, et non pas « un » loup, renvoie chacun à la nécessité de connaître
les limites de ses appétits. Cette pièce philosophique sur la soif de pouvoir et d’identité mélange
humour et cruauté, et invite à la réflexion sur notre société.
D’après : Bettina Wegenast (Suisse)
Mise en scène / Dramaturgie / Son : Fabien Bassot
Scénographie : Prismee
Costumes et objets : Emma Coiraton
Masques et marionnettes : Collectif LAZZI ZANNI
Création Lumières : Aurélien Guettard
Interprétation / Manipulation / Chant :
Teresa Lopez-Cruz, Simon Mauclair, Guillaume Delalandre
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Collectif LAZZI ZANNI
LAZZI ZANNI est implantée à Périgueux depuis 2001. Son projet artistique est orienté vers les écritures
contemporaines, autour des nouveaux médias (mapping video, multidiffusions sonores, MAO). Elle s’est
notamment emparée d’œuvres de Brecht, Pinter ou Genet. La compagnie explore l’univers du jeune
public. Être le loup s’inscrit dans un cycle de créations autour de la figure du monstre ouvert en 2013
avec Pinok, adaptation de Pinocchio. Elle intervient en milieu scolaire pour des ateliers de pratiques
artistiques, de la maternelle au lycée, et anime stages et cours pour enfants, adolescents et adultes.
L’écriture contemporaine sur la pièce Être le loup, usant du son et de la vidéo, plonge le spectateur
dans un univers délirant. La nudité de l’espace de jeu s’anime avec des décors vidéo, mixant théâtre et
cinéma pour mettre en scène les personnages dans un espace où se perdent les repères et l’échelle,
le sens de la réalité. Jouant avec les inspirations BD et cinéma - Brazil de Terry Guilliam, La cité des
enfants perdus de Jeunet et Caro, THX 1138 de Georges Lucas, La ferme des animaux de Georges
Orwell ou encore Le génie des alpages de F’murr - pour former son propre univers décalé, la compagnie
a travaillé les masques et les costumes, le maquillage corporel, pour caricaturer le chef d’entreprise côté
en bourse et le troupeau des moutons tondus à la chaîne.
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ANALYSER UN SPECTACLE
Le tableau ci-dessous est une sorte de résumé des questions que l’on peut se poser
sur un spectacle. Le compléter après la venue au spectacle, à partir des impressions : il
aidera à rédiger des commentaires et une argumentation. Certaines questions peuvent
aussi amener à réfléchir différemment au sujet de ce qui a été vu. Il n’est pas nécessaire
de répondre à toutes les questions, bien entendu !
Le récit (qu’est-ce que ça raconte ?)
Y’avait-il un texte dans ce spectacle ?
Quelle était la part du texte (son importance) ?
Qui est l’auteur de la pièce ou du texte ? Est-ce un auteur
contemporain ?
Le spectacle était-il fondé sur une histoire que je
connaissais ? Laquelle ?
Était-il utile pour comprendre le spectacle de connaître
l’histoire au préalable ? Ou bien l’histoire pouvait-elle se
comprendre facilement pendant le spectacle ?
Les thèmes abordés dans le spectacle (de quoi ça parle ?)
J’essaie de dresser une liste des « sujets » dont il est
question à mon avis dans ce spectacle.
Certains thèmes étaient-ils surprenants, dérangeants,
amusants ? (Lesquels ?)
Certains thèmes étaient-ils intéressants ? (Lesquels ?)
Narration, organisation
Ai-je remarqué comment l’espace était « découpé »,
organisé ? Y’avait-il plusieurs parties dans cette histoire ?
Lesquelles ?
Y’avait-il des systèmes de découpage en différentes
parties (des noirs, des rideaux, des sons, des sorties de
personnages...) ?
Ce découpage m’a-t-il ennuyé, troublé ou au contraire l’aije trouvé intéressant, original ?
Sur quelle durée l’histoire était-elle censée se dérouler ?
Quels moyens étaient employés pour le suggérer ?
L’espace, la scénographie
Y’avait-il un décor ? Puis-je le décrire ou le dessiner ?
S’agissait-il d’un lieu unique ou plusieurs lieux étaient-ils
évoqués ?
Comment l’espace était-il organisé ?
Les formes et les couleurs avaient-elles de l’importance
dans ce spectacle ?
Musique, son
Y’avait-il des sons ? Était-ce :
- une bande sonore ?
- de la musique interprétée en direct sur scène ?
Si oui, à quoi servait-elle :
- créer une atmosphère particulière ?
- évoquer un lieu ?
- marquer un changement dans l’histoire ?
- commenter l’histoire ?
- autre chose ?
S’agissait-il de sons « réels » ou « abstraits » ?
Relation entre le texte et l’image
Dans ce spectacle, est-ce le texte ou l’image
qui l’emporte ?
Qu’est ce qui composait les images les plus fortes :
- le décor ?
- les costumes ?
- la lumière ?
- les accessoires ?
- le travail sur les couleurs ?
- l’association de plusieurs de ces éléments ?
Qu’est ce qui m’a le plus frappé ?
Le jeu des comédiens
De toutes ces formules, lesquelles me semblent
convenir :
- j’ai cru à l’existence de leurs personnages
- j’ai ressenti leurs émotions
- ils tenaient compte de notre présence, en
s’adressant à nous
- ils faisaient comme si nous n’étions pas là
Quels sont les personnages que tu as aimés ?
Quels sont ceux que tu n’as pas aimés ?
27
CONNAISSEZ-VOUS BIEN LE THÉÂTRE
F
I
D
K
E
G
L’Odyssée, scène conventionnée de Périgueux, dispose de deux salles de spectacle : Le
Palace (capacité d’accueil 200 places) et le Théâtre (capacité d’accueil de 800 places).
À partir des photos ci-contre, indiquez dans chaque bulle la lettre correspondant aux
éléments suivants :
J
A
D
C
J
G
- Le côté cour
- Le côté jardin
- Le plateau
- Les pendrillons
- Les gradins
- La régie
- Les régisseurs
- Les retours
- Les projecteurs
- L’avant-scène
- Les coulisses
À bientôt à l’Odyssée pour vérifier si vos réponses sont correctes !
B
H
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CRÉDITS PHOTOS et PRODUCTIONS
Nocturnes et Estro | Coproduction : Teatro Victoria Eugenia San Sebastián - Ballet T,
Opéra de Reims, Centre Chorégraphique National d’Aquitaine en Pyrénées Atlantiques Malandain Ballet Biarritz | ©Olivier Houeix
Capitale : Vientiane | Production : Compagnie Ouïe/Dire, avec le soutien de la Ville de
Périgueux, du Conseil départemental de la Dordogne, de l’Agence culturelle DordognePérigord, du Conseil régional d’Aquitaine, de l’OARA et de l’Institut français au Laos | DR
Uni Unel | Production : Compagnie Sing Song | Coproduction : Théâtre d’Angoulême,
scène nationale | ©Philippe Jourdy
CONTACTS
Médiatrice jeune public : Magali Condaminas
[email protected]
Accueil et billetterie : 05 53 53 18 71
L’Ombre Orchestre | ©Stephan Audran
Et le spectacle continue pendant l’été avec
MIMOS, Festival international des arts du mime et du geste
Fragile | Spectacle réalisé en coproduction avec le Centre Culturel de la Ricamarie,
avec l’aide du Conseil Régional Midi-Pyrénées, de la DRAC Midi-Pyrénées et du Conseil
départemental de la Haute Garonne | ©Jean Louis Sagot
Retrouvez toute la programmation sur notre site !
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L’Enfant, les Sortilèges | Coproduction : L’Hexagone, Scène Nationale Arts SciencesMeylan (38) | DR
www.odyssee-perigueux.fr
Plume | Création, première à Périgueux, coproduit par L’Odyssée | © Yvan Labasse
Barbe-Bleue | En collaboration avec le Théâtre Olympia à Arcachon, coréalisation avec
l’Agence culturelle Dordogne-Périgord | DR
Splash ! | ©Emmanuel Piau
Être le loup | Coproduction : L’Odyssée (scène conventionnée de Périgueux), l’Agence
culturelle départementale Dordogne-Périgord, l’Imagiscène (centre culturel de Terrasson),
le centre culturel de Sarlat | Soutien : Conseil départemental de la Dordogne, Ville de
Périgueux | DR
Analyser un spectacle : Fiche proposée par Karine Montarou, enseignante et conseillère
académique théâtre Côtes d’Armor
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Malandain Ballet Biarritz : www.ltddanse.com | http://malandainballet.com
Cie Ouïe/Dire : www.ouiedire.com
Xavier Mortimer : http://www.xaviermortimer.com
Les Musiques à Ouïr : www.musicaouir.fr
Compagnie Ouïe Dire : www.ouiedire.com
LES DÉMÉNAGEURS ASSOCIÉS : www.lesdemenageursassocies.com
Cie Lazzi Zanni : www.lazzizanni.fr
Licences n°1-1024902 / 1-1024901 / 2-1024899 / 3-1024898 / 1-1024900
Conception graphique : L’Odyssée - Service communication | Impression : Copiplan
Scène conventionnée de Périgueux
Institut national des
Arts du Mime et du Geste
Esplanade Robert Badinter
24000 - Périgueux
05 53 53 18 71
www.odyssee-perigueux.fr