programme de mise aux normes des installations septiques 2013
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programme de mise aux normes des installations septiques 2013
PROGRAMME DE MISE AUX NORMES DES INSTALLATIONS SEPTIQUES 2013‐2014 Plan présentation Présentation publique le 25 juin 2013 du sommaire du rapport du groupe Hémisphère (été 2012) Critères de classification Sommaire de la classification des installations Portrait des installations État de situation par sous‐bassin versant Propositions d’intervention L’assainissement autonome Règlement sur l’évacuation et traitement des eaux usées de résidences isolées (c. Q‐2 r.22) ‐ 1981 « Retourner les eaux usées à l’environnement sans danger pour la santé publique et l’environnement » « Épurer par infiltration dans des sols perméables » 25 % de la population du Québec Pierre angulaire de stratégie de protection des lacs contre apports en nutriments Pouvoirs habilitants et obligations de la Ville concernant la vidange des fosses septiques 1.Nécessité pour la Ville d’assurer le respect du règlement Q‐2, r. 22. La Loi sur la qualité de l’environnement prévoit que toute municipalité doit voir au respect du Règlement sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées, maintenant désigné R.R.Q., c. Q‐2, r. 22 1, adopté en vertu de cette loi. En conséquence, une municipalité qui ne fait pas respecter le Q‐2, r. 22 contrevient à la Loi sur la qualité de l’environnement et est passible de l’amende prévue à l’article 109 de cette même loi. Pouvoirs habilitants et obligations de la Ville concernant la vidange des fosses septiques 2. Obligation pour la Ville de mettre en œuvre le PMGMR La Loi sur la qualité de l’environnement prévoit qu’un plan de gestion en vigueur lie les municipalités locales; elles sont tenues de prendre les mesures nécessaires à la mise en œuvre du plan, dont la conformité de leur réglementation. Mettre en œuvre la vidange régulière des fosses septiques sur son territoire et de mettre sa réglementation en conformité avec les dispositions du plan de gestion. Pouvoirs habilitants et obligations de la Ville concernant la vidange des fosses septiques 3. Loi sur les compétences municipales (L.C.M.) Toute municipalité locale peut, aux frais du propriétaire de l’immeuble, installer, entretenir tout système de traitement des eaux usées d’une résidence isolée au sens du règlement Q‐2, r. 22 ou le rendre conforme à ce règlement. Elle peut aussi procéder à la vidange des fosses septiques de tout autre immeuble. Toute municipalité locale peut procéder à tous travaux nécessaires pour rendre une installation septique conforme ou procéder à l’installation d’une nouvelle installation septique si la résidence n’est pas pourvue d’une fosse septique conforme au Q‐2, r. 22, et ce, aux frais du propriétaire. Le phosphore des eaux usées Boues humaines > 85 % • 9 mg/L (effluent) x 200 L/pers/Jour x 365,25 jours = 0,66 kg/pers/an Détergents, nettoyants, lave‐vaisselle <15 % • 1er juillet 2010: contenu en phosphore <0,5% Ortho‐phosphates de l’effluent: ● ● ● haut taux de dilution mobilité en zone saturée forme assimilable par la biomasse Contaminant au sens de la LQE: • Art. 20.« Nul ne doit émettre, déposer, dégager ou rejeter ni permettre l'émission, le dépôt, le dégagement ou le rejet dans l'environnement d'un contaminant au‐ delà de la quantité ou de la concentration prévue par règlement du gouvernement. » Fosse septique et élément épurateur Meilleure solution de traitement en milieu isolé Importante capacité de rétention du phosphore Excellente tâche sanitaire, quand les conditions le permettent Les conditions optimales d’épuration des eaux usées sont à la base de la conservation des lacs et des cours d’eau L’installation optimale Traitement Primaire Digestion Décantation: une partie du phosphore retenu Traitement secondaire Présence d’oxygène (sol non saturé) Temps de contact suffisant (sol épais) = Rétention du phosphore efficace Bande riveraine en santé Trois strates de végétation présentes Caractérisation des installations septiques ou relevé sanitaire sanitaire Objectifs: Portrait de l’assainissement et conformité au Q‐2 r.22 à l’échelle du bassin (pas seulement 100 m autour du lac) Évaluer la performance des systèmes présents pour limiter apports en éléments nutritifs Mobilité du phosphore dans les sols Mesure préventive et outil de sensibilisation Élaborer un plan correcteur visant la mise à niveau Étapes de caractérisation Collecte et analyse de l’information existante Préparation cartographique Campagne de communication Visite de terrain (en présence du propriétaire) Compilation des résultats Production du rapport Connaissance des dispositifs Relevé sanitaire – Critères d’évaluation Conformité Non respect de normes de construction ou de localisation Certaines normes n’influencent pas l’efficacité du système ex.: distance à limite de propriété, etc. Performance Source de nuisance directe ou indirecte Apport excessif de nutriment aux eaux souterraine ou de surface Risque pour la santé publique Contamination bactérienne ou virale Comment évaluer la performance ? Superficie disponible et normes de localisation Comment évaluer la performance? Épaisseur de la couche de sol naturel non saturé Comment évaluer la performance? L’épaisseur de sol minimale de 0,90 m est évaluée selon: Élévation du terrain récepteur par rapport au niveau d’eau du lac ou du cours d’eau à proximité Présence d’affleurements rocheux Profondeur présumée des drains perforés, selon la profondeur des conduites d’alimentation Niveau d’eau d’un puits de surface localisé à proximité Profondeur de l’eau souterraine dans sondage Fiche de caractérisation Caractéristiques du dispositif Description du terrain Fiche de caractérisation Éléments problématiques Classement Recommandations Fiche de caractérisation Croquis de localisation Profil Critères de classification Classe A : Performante et conforme Classe A‐ : Performante et non conforme Classe B : Nuisance indirecte ex: Épaisseur de sol suffisante sous l’élément épurateur, mais vice de construction Classe B‐ : Nuisance indirecte ex. Épaisseur de sol insuffisante sous l’élément épurateur, contact hydraulique entre le dispositif de traitement primaire (si non étanche) ou secondaire et les eaux souterraines, le roc ou le sol imperméable, Non‐respect de la norme de localisation au lac ou au cours d’eau, fosse septique en métal ou puisard Classe C : Nuisance directe ex : Aucun dispositif ou évidence visuelle de contamination : Déversement des eaux usées dans l’environnement, présence d’une conduite d’un trop‐ plein sur une composante du dispositif, indice de résurgences observées et odeurs, rejet non conforme d’un effluent Sommaire de la classification des installations CLASSEMENT TOTAL PROPORTION A : Aucune contamination 9 2% A- : Aucune contamination 58 14 % B : Contamination indirecte (priorité 3) 133 32 % B-: Contamination indirecte (priorité 2) 193 47 % 22 5% 415 100 % C: Contamination directe (priorité 1) Total Portrait des installations TYPE TOTAL Traitement primaire Fosse septique 336 Fosse de rétention 3 Fosse sèche 1 Puisard 73 Aucun 2 Total 415 Traitement secondaire Classique 2 Modifié 197 Filtre à sable hors sol 21 Puits absorbant 2 Filtre à sable classique 2 Secondaire avancé 2 Vidange périodique 8 Vidange totale 3 Drains perforés 112 Aucun 66 Total 415 PROPORTION 81,0 % 0,7 % 0,2 % 17,5 % 0,5 % 100 % 0,5 % 47,5 % 5,0 % 0,5 % 0,5 % 0,5 % 1,9 % 0,7 % 27,0 % 15,9 % 100 % Carte des secteurs État de situation sous‐bassin du lac Durand CLASSEMENT TOTAL A : Performante et conforme 0 A- : Performante et non conforme 4 B : Nuisance indirecte (priorité 3) 21 Source potentielle élevée de nuisance B-: Contamination indirecte (priorité 2) 6 3 Source potentielle élevée de nuisance 13 C: Contamination directe (priorité 1) 1 Total 48 État de situation sous‐bassin rivière Hibou CLASSEMENT TOTAL A : Performante et conforme 2 A- : Performante et non conforme 4 B : Nuisance indirecte (priorité 3) 6 Source potentielle élevée de nuisance B-: Contamination indirecte (priorité 2) 1 3 Source potentielle élevée de nuisance 5 C: Contamination directe (priorité 1) 0 Total 21 État de situation sous‐bassin Huron secteur Sud CLASSEMENT TOTAL A : Performante et conforme 1 A- : Performante et non conforme 1 B : Nuisance indirecte (priorité 3) 14 Source potentielle élevée de nuisance B-: Contamination indirecte (priorité 2) 0 21 Source potentielle élevée de nuisance 19 C: Contamination directe (priorité 1) 7 Total 63 État de situation sous‐bassin Huron secteur centre CLASSEMENT TOTAL A : Performante et conforme 1 A- : Performante et non conforme 8 B : Nuisance indirecte (priorité 3) 18 Source potentielle élevée de nuisance B-: Contamination indirecte (priorité 2) 1 18 Source potentielle élevée de nuisance 10 C: Contamination directe (priorité 1) 2 Total 58 État de situation sous‐bassin Huron secteur Nord CLASSEMENT TOTAL A : Performante et conforme 0 A- : Performante et non conforme 1 B : Nuisance indirecte (priorité 3) 4 Source potentielle élevée de nuisance B-: Contamination indirecte (priorité 2) 1 6 Source potentielle élevée de nuisance C: Contamination directe (priorité 1) 2 0 Source potentielle élevée de nuisance 1 Total 15 État de situation sous‐bassin secteur Leclerc CLASSEMENT A : Performante et conforme TOTAL 2 A- : Performante et non conforme 13 B : Nuisance indirecte (priorité 3) 31 Source potentiel élevée de nuisance B-: Contamination indirecte (priorité 2) 6 20 Source potentielle élevée de nuisance C: Contamination directe (priorité 1) 11 2 Source potentielle élevée de nuisance 1 Total 86 État de situation sous‐bassin versant rivière Noire CLASSEMENT TOTAL A : Performante et conforme 1 A- : Performante et non conforme 1 B : Nuisance indirecte (priorité 3) 1 Source potentielle élevée de nuisance B-: Contamination indirecte (priorité 2) 0 5 Source potentielle élevée de nuisance C: Contamination directe (priorité 1) 5 1 Source potentielle élevée de nuisance 0 Total 14 État de situation sous‐bassin versant ruisseau Plamondon CLASSEMENT TOTAL A : Performante et conforme 1 A- : Performante et non conforme 1 B : Nuisance indirecte (priorité 3) 6 Source potentielle élevée de nuisance B-: Contamination indirecte (priorité 2) 1 4 Source potentielle élevée de nuisance 9 C: Contamination directe (priorité 1) 3 Total 25 État de situation sous‐bassin versant du lac Saint‐Charles (prise d’eau) CLASSEMENT A : Performante et conforme TOTAL 1 Source potentielle élevée de nuisance A- : Performante et non conforme 1 15 Source potentielle élevée de nuisance B : Nuisance indirecte (priorité 3) 5 5 Source potentielle élevée de nuisance B-: Contamination indirecte (priorité 2) 4 8 Source potentielle élevée de nuisance 13 C: Contamination directe (priorité 1) 2 Total 54 État de situation sous‐bassin secteur lac Durand (secteur Trois‐Lacs) CLASSEMENT TOTAL A : Performante et conforme 0 A- : Performante et non conforme 3 B : Nuisance indirecte (priorité 3) 7 Source potentielle élevée de nuisance B-: Contamination indirecte (priorité 2) 0 6 Source potentielle élevée de nuisance C: Contamination directe (priorité 1) 7 0 Source potentielle élevée de nuisance 2 Total 25 Principaux éléments problématiques observés Classe B- Résultats de classification Mesures correctives selon la classification Plan correcteur DÉFINITION MESURES CORRECTIVES EN VUE D’AMÉLIORER LA QUALITÉ DES DISPOSITIFS SANITAIRES A Aucune contamination Aucune mesure corrective requise A- Aucune contamination, mais éléments susceptibles d’affecter la performance Modifications mineures peuvent être proposées CLASSE Le dispositif pourrait constituer une source de contamination importante à moyen et long terme B Durée de vie performante écourtée Priorité 3 : L’incidence sur l’environnement ou la santé publique implique des actions à moyen et à long terme Ne possède pas toutes les caractéristiques requises pour permettre un traitement adéquat Source de contamination indirecte Remplacement non exigé Dois faire l’objet de suivis réguliers Le dispositif constitue une source de contamination par le phosphore importante Dispositif appelé à devenir une classe C Priorité 2 : L’incidence sur l’environnement ou la santé publique implique des actions à court et à moyen terme ; dispositif doit faire l’objet de suivis serrés B- Correction et remplacement obligatoire dans certains cas lorsque le dispositif a été construit après le 12 août 1981 Correction et remplacement obligatoire C Nuisance directe Priorité 1 : L’incidence sur l’environnement ou la santé publique implique des actions à court terme Mise aux normes - étapesdispositif Conception = processus plus détaillé (Art. 4.1) technologue ou ingénieur membre d’un ordre Niveau d’implantation Attention Vigilance de l’inspecteur dans l’analyse des demandes de permis ! = formation continue et observation terrain Obliger Surveillance des travaux, Attestation de travaux et plans tels que construits Améliore performance du dispositif Protège le propriétaire et la municipalité Nouveau dispositif Mise aux normes - étapesdispositif Qualité de la construction Entrepreneur qualifié et reconnu Doit respecter intégralement les exigences du devis RBQ a défini l’activité assainissement Sensibiliser à formation proposée par AESEQ Utilisation et entretien Prolonger efficacité et durée de vie Utilisation excessive de l ’eau Décapants / solvants et peinture / vernis Désinfectants / eau de javel (en excès) Huiles et graisses Eau de lavage de systèmes d’eau potable Serviettes hygiéniques Résidus de café Mégots et cendre de cigarette Enzymes et poudres de perlimpinpin Recommandations phase 1 catégorie C, juin 2013 1. Communication immédiate afin de mettre aux normes les installations septiques 2. Ordre de priorité (1) : Source potentielle élevée de nuisance dans l’environnement (22 ISA) 3. Rencontre individuelle afin de remettre les informations requises (rapport d’évaluation, procédure, assistance si nécessaire, etc.) 4. Délai de 60 jours pour la mise aux normes 5. Intervention municipale si nécessaire (LCM, art. 25.1) Recommandations phase 2 catégorie B‐ (Source potentielle élevée de nuisance dans l’environnement, juillet 2013) 1. Communication par courrier, remise du rapport d’évaluation et recommandations 2. Ordre de priorité (2) : Source potentielle élevée de nuisance dans l’environnement (94 ISA) 3. Rencontre individuelle si requise 4. Vérification terrain par l’inspecteur (annuellement) Recommandations phase 3 catégorie B‐ juillet 2013 1. Communication par courrier, remise du rapport d’évaluation et recommandations 2. Ordre de priorité (3) : 94 ISA 3. Rencontre individuelle si requise 4. Vérification terrain par l’inspecteur (annuellement) Recommandations phase 4 catégorie A, A‐ et B juin 2013 1. Communication par courrier, remise du rapport d’évaluation et recommandations dans certains cas Suivi 400 autres propriétés seront visitées en 2013 Attendre les résultats de l’évaluation afin de mieux cibler l’implantation de systèmes communautaires