Rapport Annuel 2004 - Unibail
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Rapport Annuel 2004 - Unibail
CENTRES COMMERCIAUX C ARRÉ SÉNART C ARROUSEL DU LOUVRE CHELLES 2 LE FORUM DES HALLES GALERIE GAÎTÉ-MONTPARNASSE LES Q UATRE TEMPS ROSNY 2 ULIS 2 VÉLIZY 2 BAB 2 À BIARRITZ BONNEVEINE À MARSEILLE CITÉ EUROPE EURALILLE LABÈGE 2 À TOULOUSE MARQ UES AVENUE PRÈS DE C ALAIS CMK-MÉRIADECK À BORDEAUX NICE ETOILE PLACE D’ARC À ORLÉANS SAINT-MARTIAL À LIMOGES LA TOISON D’OR À DIJON… IMMEUBLES DE BUREAUX C APITAL 8 TOUR ARIANE 7 PLACE DU CHANCELIER ADENAUER 39-41 RUE C AMBON CITÉ DU RETIRO CŒUR DÉFENSE 23 BOULEVARD DE COURCELLES 70 BOULEVARD DE COURCELLES 136 AVENUE CHARLES DE GAULLE 168 AVENUE CHARLES DE GAULLE 41 RUE YBRY 44-46 RUE DE LISBONNE 34-38 RUE GUYNEMER 5 BOULEVARD MALESHERBES 189 BOULEVARD MALESHERBES IMMEUBLE MICHELET-GALILÉE 50 AVENUE MONTAIGNE PALAIS DU HANOVRE 11-15 RUE SAINT-GEORGES 40 TER AVENUE DE SUFFREN TOLBIAC MASSÉNA LES VILLAGES… CENTRES DE CONGRÈS-EXPOSITIONS C ARROUSEL DU LOUVRE CŒUR DÉFENSE - CENTRE DE CONFÉRENCES CNIT ESPACE CHAMPERRET ESPACE GRANDE ARCHE HÔTEL MÉRIDIEN-MONTPARNASSE PALAIS DES SPORTS PARIS EXPO PORTE DE VERSAILLES Les chiffres-clés s Le message du Président den Le Pôle Centres Commerciaux Le Pôle Bureaux x Le Pôle Congrès-Expositions tio Le Gouvernement d’Entreprise ep Le Développement durable able Le Patrimoine Rapport de gestion ion Comptes consolidés id s Comptes sociaux Normes IFRS Informations juridiques Rapport du Président du Conseil Bourse et actionnariat 01 Carrousel du Louvre 50 Avenue Montaigne Hall 5 Porte de Versailles U N I B A I L E S T L E P R E M I E R P R O P R I É TA I R E FRANÇAIS D’IMMOBILIER COMMERCIAL Propriétaire d'un patrimoine évalué à 7 milliards d'euros, Unibail est une société foncière active sur trois segments majeurs de l’immobilier commercial : les centres commerciaux, les immeubles de bureaux et les espaces de congrès-expositions. U N E S T R AT É G I E C L A I R E Le Groupe a choisi de se spécialiser sur des produits immobiliers qui ont un très fort positionnement sur leur marché, en raison de leur taille, de leur performance technologique, de leur emplacement ou de leur notoriété. U N E V O C AT I O N D E C R É AT I O N D E VA L E U R Unibail cherche sans cesse à maximiser, au profit de ses actionnaires, le retour sur investissement à travers la qualité de la gestion et de l’exploitation, une politique active d’acquisition et de cession, la maîtrise de grandes opérations de développement ou de rénovation. U N G RO U P E I N D É P E N DA N T Unibail dispose du plus large flottant parmi les foncières cotées d’Europe Continentale. Membre du SBF 120, du CAC Next 20 et de l'Euronext 100, sa capitalisation boursière, à fin 2004, était supérieure à 4 milliards d'euros. Unibail est notée A- par l’agence Standard & Poor’s et A3 par Moody's. Le présent document de référence a été déposé auprès de l'Autorité des Marchés Financiers le 7 mars 2005 et actualisé le 25 avril 2005. Il pourra être utilisé à l'appui d'une opération financière s'il est complété par une note d'opération visée par l'Autorité des Marchés Financiers. RAPPORT ANNUEL 2004 • PROFIL 02 R E V E N U S L O C AT I F S BRUTS 2001 (en millions d’euros) 2002 263 158 2003 266 176 2004 VA L E U R E X P E R T I S É E D U PAT R I M O I N E 2001 (en millions d’euros) 2002 229 208 C A S H F L OW C O U R A N T APRÈS IMPÔT ET DIVIDENDE NET(1), PA R A C T I O N 514 93 187 503 108 486 7 327 2 199 510 7 550 2 529 4 272 562 7 513 2 679 3 096 537 95 4 511 3 232 646 6 974 3,94 2001 2002 456 87 4 642 2003 2004 140 1,70 4,56 1,14 (en euros) 2003 2004 A C T I F N E T R É É VA L U É D E L I Q U I D AT I O N PA R A C T I O N TO TA L E M E N T DILUÉ 2001 (en euros) 2003 2002 2004 Centres de congrès-expositions Centres commerciaux Bureaux (1) Hors Avoir fiscal Cash flow courant Dividende net(1) 6,23 3,50 6,69 3,75 64,40 67,20 76,90 89,50 03 N O U V E L L E H A U S S E D E L A C R É AT I O N D E VA L E U R E N 2 0 0 4 La croissance de l'Actif Net Réévalué de liquidation par action totalement dilué, augmentée du dividende annuel versé en juin 2004 et de l'acompte sur dividende versé en octobre 2004, reflète la création de valeur générée par la Société. Ainsi, la création de valeur générée en 2004 par Unibail a été de 22,1% pour les actionnaires personnes morales et de 22,4% pour les personnes physiques. La création de valeur boursière est mesurée par le Total Shareholder Return -TSR- (voir dernière page de ce rapport). Le TSR de l'action Unibail s'est élevé en 2004 à 63,7%. CHIFFRES-CLÉS CONSOLIDÉS (en millions d’euros) Valeur expertisée du patrimoine Investissements Cessions 2001 7 327 602 65 2002 7 550 503 289 2003 7 513 205 436 2004 6 974 335 992 (1) Capitaux propres avant affectation Actif Net Réévalué en valeur de liquidation (part du groupe) 1 411 2 984 1 496 3 304 3 297 3 580 2 239 (2) 4 184 Revenus locatifs bruts • Bureaux • Centres Commerciaux • Congrès-Expositions 456 229 140 87 514 263 158 93 537 266 176 95 503 208 187 108 Excédent Brut d’Exploitation Cash flow courant après impôt (part du groupe) 371 181 413 212 430 284 412 299 Bénéfice net (part du groupe) Bénéfice net 108 121 146 161 281 296 219 234 91 52 157 170 (3) 45 193 193 45 877 069 48 113 803 46 552 001 46 512 882 49 189 508 44 007 263 45 633 386 46 565 586 2001 2,35 3,94 64,40 1,70 0,39/0,73 2002 3,13 4,56 67,20 1,14 0,09/0,47 2003 6,16 6,23 76,90 3,50 - /0,19 Montant global de la distribution afférente à l’exercice Nombre d’actions fin de période(4) Nombre moyen d’actions Nombre d’actions totalement dilué 45 360 321 44 607 212 46 775 109 C H I F F R E S - C L É S ( p a r t d u g r o u p e ) PA R A C T I O N (en euros) Bénéfice net par action Cash flow courant après impôt par action Actif Net Réévalué de liquidation par action – totalement dilué Dividende net par action Avoir fiscal (personne morale/personne physique) (1) Y compris la cession de 51% de Cœur Défense. (2) Après déduction des distributions décidées en 2004 et à décaisser en 2005 (1 043 M€ de distribution exceptionnelle versée en janvier 2005 et 82 M€ d’acomptes sur dividende payables en janvier et avril 2005). 2004 4,91 6,69 89,50 3,75 (3) - (3) Distribution proposée à l'Assemblée Générale d'avril 2005. (4) Hors actions d'auto-contrôle. RAPPORT ANNUEL 2004 • CHIFFRES CLÉS 04 Madame, Monsieur, 2004 aura été une très belle année pour Unibail, avec toujours ce mélange créatif entre le travail quotidien de valorisation de chacun de ses actifs, et de grandes opérations comme le débouclage de Cœur Défense. Après une distribution exceptionnelle de plus d'un milliard d'euros à ses actionnaires, Unibail se positionne comme une société de croissance au rendement élevé. La livraison d'ici un an du grand ensemble de bureaux Capital 8, au cœur du Quartier Central des Affaires de Paris, le lancement prochain de la construction de nouveaux centres commerciaux, de Bordeaux à Strasbourg et de Lyon à Rouen, l'acquisition d'Exposium, leader français de l'organisation des salons professionnels, complément de Paris Expo et de ses sites dans l'univers des congrès-expositions : tous ces éléments, et bien d'autres, illustrent la dynamique de croissance d'Unibail. Ainsi doit être assuré aux actionnaires d'Unibail -sur le long terme- un revenu important, régulier et en progression. L'objectif fixé l'an dernier d'une progression du dividende de 5% par an ou plus sur les cinq prochaines années est respecté cette année et confirmé pour l'avenir. C'est dans ce contexte très favorable que j'ai exprimé le souhait de ne conserver, après l'Assemblée Générale d'avril 2005, que la Présidence du Conseil d'Administration et de proposer la nomination de Guillaume Poitrinal à la Direction Générale. Il est de la responsabilité d'un dirigeant d'assurer la pérennité de son entreprise à travers la transmission. Celle-ci doit être réalisée non par rapport à des contraintes extérieures liées à des problèmes de limite d'âge ou autres, mais en considération du degré de maturité de l'entreprise et de la qualité des équipes. Le moment me semble donc opportun pour un tel mouvement. Dans le groupe depuis près de dix ans, assumant le co-pilotage de la maison depuis plus de deux ans comme Directeur Général Délégué, Guillaume Poitrinal possède toutes les qualités pour diriger Unibail. Il disposera d'une organisation très forte, riche d'hommes et de femmes aux talents considérables et à l'engagement exemplaire. Après treize années comme Président-Directeur Général, je suis convaincu que les conditions sont ainsi réunies pour que le développement d'Unibail continue à s'inscrire dans le long terme. Léon Bressler Président-Directeur Général Guillaume Poitrinal : Directeur Général Délégué Léon Bressler : Président-Directeur Général 05 Michel Dessolain : Directeur Général du Pôle Centres Commerciaux Catherine Pourre : Directeur Général Adjoint Renaud Hamaide : Directeur Général du Pôle Congrès-Expositions Jean-Marie Tritant : Directeur Général du Pôle Bureaux RAPPORT ANNUEL 2004 • MESSAGE DU PRÉSIDENT 06 ●● Cité Europe Marques Avenue ● Euralille Docks de Rouen ●● ●● ● ● ●● ●● ●● ● ●● Les passages de l’Etoile Aéroport Paris Charles de Gaulle Bobigny 2 ● ● Rosny 2 Les Quatre Temps ● ● Versailles-Chantiers Vélizy 2 ● ● Chelles 2 Massy ● ● Boissy 2 Ulis 2 ● Grigny 2 ● Evry 2 ● ● Place d’Arc La Toison d’or ● ● Forum des Halles ● Carrousel du Louvre ● Galerie Gaité - Montparnasse Lyon Confluence La Part-Dieu ● ● Boisseuil ● Saint-Martial Ilot Bonnac ● CMK-Mériadeck ● Carré Sénart ● Saint-Genis 2 ● Labège 2 ● BAB 2 ● Pau Lescar Nice Etoile ● Bonneveine ● Centres Commerciaux Centres Commerciaux en développement 07 08 U N P O RT E F E U I L L E U N I Q U E D E P L U S D E 3 0 0 0 0 0 M 2 D E P RO J E T S D E G R A N D S CENTRES COMMERCIAUX(1) 80% des Français(2) déclarent que les grands centres commerciaux sont leurs lieux privilégiés d’achat. En 2004, Unibail a encore renforcé son positionnement dans ce secteur : le portefeuille de projets d'Unibail s'est accru significativement sur la base d'une performance soutenue et pérenne de ses actifs en exploitation. Des développements majeurs de grands centres commerciaux de nouvelle génération 270 000 m2 : c'est le cumul des surfaces qui seront développées dans les prochaines années par Unibail et sa filiale Espace Expansion à l’issue des concours internationaux qu'elles ont remportés. Confiés à des architectes de renommée internationale, ces grands centres de nouvelle génération associeront loisirs urbains, services et commerces. Novateurs, porteurs d’image et de sens, tournés vers l'achat-plaisir pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs et des citadins, un soin particulier sera apporté à leur intégration dans leur environnement, à la qualité et aux matériaux utilisés pour la construction, dans le respect d’une démarche HQE(3). La phase 2 de Carré Sénart, le centre de commerces et de services de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle ainsi qu'un projet situé au cœur de la ville de Versailles, tous remportés en 2004, illustrent cette dynamique. Ainsi, sur la plate-forme de l'Aéroport Paris-Charles de Gaulle, premier point d'entrée sur le territoire français, un centre de commerces et de services d'environ 50 000 m2, très innovant dans sa conception et son architecture, doit être réalisé par l’architecte Christian de Portzamparc. Il est destiné en priorité aux 80 000 personnes travaillant sur le site de l'aéroport et a vocation à devenir le centre de vie de la ville-aéroport. La phase 2 de Carré Sénart, représentant une extension de 50 000 m2, confirmera le succès de ce centre ouvert en 2002 qui s’est encore amplifié cette année avec plus de 12 millions de visites et un chiffre d’affaires en augmentation de 11%. Elle intègrera un parc de commerces et de loisirs, des magasins de marques et des restaurants dans un univers paysagé dédié à l’achat-plaisir et à la promenade en famille. L’ensemble du projet architectural a été confié aux cabinets Valode & Pistre et Chaix & Morel. Les Docks de Rouen Îlot Bonnac à Bordeaux : Ce projet de centre ville de l'ordre de 8 000 m2 de commerces intégré à un vaste programme de rénovation urbaine fait face au centre commercial de CMK-Mériadeck dont il constituera l’extension. Les travaux débuteront dès 2005 pour une ouverture en 2007. Lyon Confluence : Cet ambitieux projet de commerces et de loisirs d’une superficie d'environ 60 000 m2 avec un parking payant de 1 500 places est implanté au cœur de la presqu’île de Lyon. Il s’intègre dans un vaste programme de restructuration urbaine de 150 hectares comprenant logements et bureaux. L’architecture imaginée par Jean-Paul Viguier est en parfaite résonance avec l’environnement qualitatif du lieu. Le centre comprendra un multiplexe de 14 salles et une surface alimentaire de 2 500 m2 de vente. Les Docks de Rouen : Le centre commercial situé en centre ville de Rouen, dont la conception a été confiée à Jean-Michel Wilmotte, intègrera un multiplexe de 14 salles et une surface alimentaire ; il se développera sur près de 40 000 m2 et bénéficiera d’un parking de plus de 1 000 places. Son ouverture est prévue pour fin 2007. Des projets de repositionnement, d’extension et de rénovation des centres existants représentant plus de 30 000 m2 de surfaces additionnelles dans les deux années à venir. Les travaux d’extension et de restructuration actuellement en cours dans des centres tels que Nice Etoile et Les Quatre Temps, portent sur plus de 30 000 m2 intégralement pré-commercialisés et seront achevés dans les deux années à venir. A plus long terme, d'autres projets seront mis en œuvre dans différents centres Unibail. Une ambitieuse restructuration du Forum des Halles devrait également être engagée dans le cadre du programme de requalification du quartier des Halles élaboré par la Ville de Paris. Des acquisitions créatrices de valeur A ces nouveaux succès s'ajoutent les projets déjà en cours de développement : Les Passages de l'Etoile à Strasbourg : La construction de ce centre commercial de centre ville, d’une surface de 26 000 m2 de commerces, devrait être lancée en 2005 pour une ouverture au public en 2008. La maîtrise d’œuvre a été confiée aux cabinets Merat et Chapman Taylor. Unibail a acquis au 30 juin 2004 la société JLSI. Fondée en 1973 par Jean-Louis Solal, pionner du modèle français des centres commerciaux, JLSI est détentrice de participations dans onze centres commerciaux français. Cette acquisition stratégique permet à Unibail de se renforcer dans trois centres où elle était déjà présente et de prendre des participations dans deux centres régionaux et suprarégionaux (Lyon Part-Dieu et Evry 2). (1) Toutes les surfaces présentées dans ce chapitre sont exprimées en GLA (Gross Leasable Area : surface locative brute). (2) Étude Cofremca/Sociovision. (3) HQE : Haute Qualité Environnementale. 09 Unibail a également renforcé sa position dans le centre commercial de Rosny au travers du rachat de parts de copropriétés, acquis les baux à construction du centre commercial régional Cité Europe à Coquelles et du magasin Marques Avenue sur ce même site d’Eurotunnel. Euralille Ces opérations illustrent la stratégie d'Unibail, visant à se renforcer sur les sites qu'elle gère pour maximiser les effets de la politique de création de valeur qu'elle y développe. Au total, l'ensemble des projets de développement, d'extension et de rénovation d'Unibail représentent à terme une perspective d'accroissement de 40% des loyers actuels du Pôle. U N E D Y N A M I Q U E D ' AT T R A C T I V I T É A U CŒUR DU SUCCÈS DES GRANDS CENTRES COMMERCIAUX Dans un univers de la consommation en croissance modérée et fortement concurrentiel, Unibail a choisi une stratégie de conquête de parts de marché destinée à accroître la pénétration de ses centres au-delà de leur zone d’attraction naturelle. Cette stratégie repose sur un véritable savoir-faire, s’appuyant sur des techniques sophistiquées, notamment en matière d'analyse des modes de consommation, et de compétences spécifiques dans les domaines de l’urbanisme commercial, du marketing stratégique, des études et de la statistique, de la communication et de l’évènementiel. Ainsi, l’innovation dans la conception et l’architecture des centres, la part croissante consacrée aux loisirs et aux services, l’évolution constante de l'offre commerciale pour réunir les enseignes les plus performantes, une politique de communication axée sur l'évènementiel ont contribué très largement à créer la préférence des consommateurs pour les centres Unibail en 2004. L'animation des centres : un important levier d'attractivité La communication des centres commerciaux s'appuie largement sur l'organisation régulière d'évènements originaux afin de renforcer leur attractivité et d'en fidéliser la clientèle. Ces animations créées par les équipes internes spécialisées d'Espace Expansion ont connu un très vif succès auprès du public et ont été largement relayées par les médias. A titre illustratif, citons : La fête de Carré Sénart organisée sur le thème du cheval en partenariat avec le PMU et les Haras Nationaux qui a accueilli plus de 200 000 visiteurs sur une semaine, et le Prix “Carré Sénart” qui s'est déroulé à cette occasion sur l'hippodrome de Vincennes ; La patinoire géante inaugurée par Philippe Candeloro dans le centre commercial entièrement rénové de Chelles 2 qui a reçu 9 000 patineurs. Le village du Père Noël qui accompagnait cette grande manifestation a accueilli 20 000 enfants ; Les animations VIP organisées en soirée au Carrousel du Louvre en partenariat avec notamment Beaume et Mercier, le groupe Lucien Barrière qui ont remporté un succès considérable tant auprès des invités que du public qui bénéficiait d'offres commerciales préférentielles. • • • De nombreux autres évènements ont ainsi été développés avec des partenaires prestigieux : Métro, RFM, Lego, Peugeot, RTL… Chaque centre commercial bénéficie en fonction de son positionnement marketing et géographique de manifestations ciblées. Ainsi tout au long de l'année, tout est fait sur les centres commerciaux Unibail pour renouveler l'intérêt des visiteurs, les attirer, les amuser et les passionner. Cette politique fortement appréciée du public, génératrice de flux et de chiffre d’affaires sera encore intensifiée dans les années à venir sur l’ensemble des centres Unibail. Elle permettra de poursuivre l'amélioration de la performance des enseignes et des niveaux de loyer. Une performance soutenue et pérenne des centres commerciaux Le savoir-faire et la dynamique de développement d'Unibail se sont concrétisés en 2004 dans des performances toujours en progression. La demande des enseignes leaders nationales et internationales est restée soutenue dans les grands centres. Unibail a ainsi signé plus de 240 baux en 2004. Le taux de rotation des enseignes a encore crû en 2004 permettant d’implanter des enseignes novatrices ou leaders sur leur marché, en phase avec les attentes des consommateurs à l’exemple de Starbucks Café, Monoprix, Bershka, Zara, Quiksilver, Esprit, Adidas concept store, Maison du Monde, Nature et Découvertes, ou encore Castorama qui devrait ouvrir en 2007 sur 10 000 m2 aux Quatre Temps (La Défense). Le chiffre d’affaires des locataires des centres commerciaux Unibail a très nettement sur-performé les indices nationaux du commerce avec une progression de 4% à périmètre constant contre une progression de la consommation de 2,1% en volume (source INSEE). En parallèle, les loyers nets ont encore substantiellement progressé en 2004 (+8,9% à périmètre constant) confirmant une tendance historique puisque sur les cinq dernières années la progression annuelle actuarielle a été de 7,6% en moyenne, soit plus de 500 points de base de mieux que l'indexation sur la période. Les grands centres commerciaux Unibail ont donc une nouvelle fois confirmé en 2004 leur capacité à générer des revenus pérennes et en progression. RAPPORT ANNUEL 2004 • LE PÔLE CENTRES COMMERCIAUX UN NOUVEAU VISAGE POUR LES Q U AT R E T E M P S • Sur près de 110 000 m , le centre commercial des Quatre 2 Temps, situé au cœur du quartier d'affaires de La Défense, est un des tous premiers centres français avec près de 35 millions de visites par an. Un ambitieux programme de rénovation a été lancé en 2003, pour améliorer l'image et l'efficacité de cet actif exceptionnel. • Ce projet de rénovation et d'extension répond à plusieurs objectifs : Tout d'abord, redonner au centre une identité commerciale moderne forte, cohérente avec l'environnement de La Défense. Cet objectif est parfaitement illustré par la valorisation de la façade, résolument moderne et tournée vers l'extérieur pour mieux attirer la population travaillant dans le premier quartier des affaires de la région parisienne (150 000 emplois sur le site de La Défense). Augmenter l'attractivité du centre par la création d'un pôle loisirs. Les travaux d'extension en cours intègrent la création d'un pôle loisirs avec l'ouverture d'un complexe UGC de 16 salles de cinémas et de 3 000 m2 de restauration. Ce nouvel ensemble va permettre de doter La Défense d'un véritable équipement de loisirs familiaux faisant jusqu'ici défaut. Enrichir l'offre commerciale. Le programme de rénovation du centre s'inscrit dans une démarche globale de repositionnement de l'offre commerciale avec l'arrivée de nouveaux grands spécialistes et de concepts dynamiques. Enfin, améliorer le confort d'achat des visiteurs. Cette amélioration se traduit par la refonte de la signalétique, l'amélioration des accès et des circulations, la création de vastes aires de repos et de larges ouvertures du centre sur le parvis. • Une attention toute particulière a été accordée à l'atmosphère du lieu. A cet effet, l'architecture développée par Anthony Belluschi, architecte américain, apporte lumière et convivialité aux espaces intérieurs, avec des allées plus larges et des courbes tout en douceur pour un centre appelé à vivre de jour comme de nuit. • Le projet des Quatre Temps comporte deux phases : La première phase de rénovation couvre les troisquarts du centre et comporte une extension de 15 000 m2. Cette rénovation engagée en 2003 sera terminée dans le courant de l'année 2006. La seconde phase du projet dont l'ouverture est prévue en 2007 intègre l'installation de nouvelles enseignes et notamment une grande surface de bricolage en lieu et place des anciens cinémas. Le bail conclu en 2004 sur plus de 10 000 m2 en fait l'un des plus importants baux jamais signés par le Pôle Centres Commerciaux d'Unibail. 10 Immeubles de bureaux Immeubles en construction ou rénovation 11 12 U N E A C T I V I T É L O C AT I V E S O U T E N U E DA N S U N M A R C H É S A I N P O U R L E S IMMEUBLES DE BUREAUX DE PREMIÈRE Q UA L I T É Un marché toujours favorable aux immeubles de qualité bien situés (1) 39-41 rue Cambon, Paris 1er Siège d’Euronext Pour la quatrième année consécutive, le marché parisien a connu une baisse des valeurs locatives, alors que le volume des transactions croissait de 12,8% avec 1,9 million de mètres carrés placés. La demande placée, conjuguée à une offre qui reste limitée, a permis le maintien du taux de vacance en région parisienne à 6,3%. Ce taux reste très limité par rapport aux capitales européennes et atteste du caractère sain du marché de bureaux parisiens. L'ajustement des valeurs locatives des secteurs d'affaires parisiens relativise fortement l'intérêt économique pour de grands groupes d'une délocalisation sur des secteurs de deuxième périphérie. Il leur est maintenant possible de se regrouper dans des immeubles neufs ou restructurés sans s'éloigner des centres de décision, des réseaux denses de transport en commun et des connexions avec l'international. Témoin de cette performance, les surfaces vacantes à fin 2004 sont inférieures à celles en vacance à fin 2003, après prise en compte des libérations, renouvellements, relocations et changements de périmètre (cessions, mises en restructuration…). A titre illustratif, au cours de l'année 2004, Unibail a ainsi procédé aux locations suivantes : • Location de près de 10 000 m 2 • • Le coût de l'immobilier, y compris l'efficacité au poste de travail par mètre carré, est bien au cœur du choix des entreprises dans la gestion de leurs implantations. Le niveau du loyer et la qualité de l'immeuble sont les deux priorités dans les critères d'analyse. Un déménagement se fait le plus souvent dans un souci de modernisation et d'optimisation de l'outil de travail ; ainsi, 69% des transactions supérieures à 5 000 m2 se sont faites sur des immeubles neufs ou restructurés et 40% de la demande placée correspond à des pré-commercialisations d'immeubles en état futur d'achèvement ou à des projets clés en mains. Dans ces conditions, le Quartier Central des Affaires de Paris et de l'Ouest parisien (y compris La Défense) est et restera le secteur de prédilection pour les grandes entreprises, les banques, les administrations. Ainsi, 65% des transactions pour 2004 se situent dans ce secteur. Plus de 50 000 m2 loués dans de bonnes conditions au cours de 2004 La performance locative du Pôle Bureaux pour l'année 2004 confirme la pertinence du positionnement d'Unibail ciblé sur des immeubles neufs, de grande taille, situés dans le Quartier Central de Paris et de l'Ouest parisien. Le Pôle Bureaux est, en effet, constitué au 31 décembre 2004 de près de 40 actifs de première qualité tant en termes de surface, de spécificités techniques que de localisation : plus de 95% du portefeuille de bureaux d'Unibail est situé dans le Quartier Central des Affaires entre la Bourse et La Défense, et entre Issy-les-Moulineaux et Levallois. De même, 95% des actifs -en valeur- sont constitués de bureaux dont la surface est supérieure à 5 000 m2. (1) Données chiffrées issues de la note de conjoncture immobilière 2004 de CBRE (janvier 2005) - données du GIE Immostat. • de l'ensemble Cœur Défense à Wyeth ; Location du 136, avenue Charles de Gaulle à Neuilly à Chanel, sans un seul jour de vacance après la libération des locaux par Ernst & Young ; Renouvellement du bail et extension des surfaces louées par EMAP dans l'immeuble Guynemer à Issy-les-Moulineaux sur un peu plus de 14 000 m2, regroupant la quasi totalité des activités d'EMAP à Paris et tenant lieu de Siège pour EMAP en France ; Renouvellement de surfaces louées par Guerlain au 125, avenue du Président Wilson à Levallois, avec amélioration du loyer mais réduction de surfaces. Les surfaces ainsi libérées ont été prises à bail par Altior, une filiale d'Altran, sur une base de loyer de marché. Ces transactions sont caractéristiques de la politique commerciale active d'Unibail visant, d'une part à connaître au mieux les besoins de ses locataires actuels afin d'identifier leurs souhaits ou leur besoin d'extension ou de réduction de surface et, d'autre part, à démarcher de nouveaux utilisateurs potentiels. Dans un souci permanent de création de valeur, ces locations ont permis d'accroître les loyers (en général de l'ordre de 25% à 35%) par rapport aux loyers précédemment en place qui dataient de 6 ou 9 ans selon les cas, et ce en dépit de la baisse des valeurs locatives intervenues sur les quatre dernières années. Une rigoureuse attention a été portée à la qualité des locataires et des contrats signés. Ainsi, les actifs loués en 2004 l'ont été à des locataires de premier rang, tels que Wyeth (la société pharmaceutique américaine), le groupe LVMH, EMAP ou Euriware, une filiale d'Areva, sur des durées longues et aux conditions classiques d'un bail-investisseur. 13 DA N S U N M A R C H É D E L ' I N V E S T I S S E M E N T E X T R Ê M E M E N T FAV O R A B L E , U N I B A I L A POURSUIVI SA POLITIQUE DE CESSIONS D'ACTIFS MÛRS DE B UREAUX Le marché de bureaux en France a attiré plus de 12 milliards d'euros d'investissement, en progression de plus de 20% par rapport à 2003 (1) A un niveau record en 2004 à la suite d'années déjà très actives, le marché de bureaux a été caractérisé par un fort appétit des investisseurs de toutes origines (fonds ouverts allemands, investisseurs français, américains, irlandais, moyen-orientaux…) pour des actifs générant des loyers sécurisés sur le long terme. Ces investisseurs restent séduits par les fondamentaux du marché francilien comparativement aux autres capitales européennes : liquidité et fluidité du marché, diversité du tissu économique, activité du marché locatif. 38% des actifs du Pôle Bureaux, les plus matures, ont été cédés Les actifs de bureaux d'Unibail sont très recherchés en raison de leurs caractéristiques et de leur qualité. Ainsi, 38% du portefeuille de bureaux ont été cédés, avec notamment l'opération de débouclage de Cœur Défense, la cession des Villages 1 et 2 à La Défense, de l'immeuble Montgolfier à Guyancourt ou de Quai Ouest à Boulogne-Billancourt. L'ensemble des cessions a été réalisé à des primes significatives par rapport aux dernières expertises externes réalisées, attestant de leur caractère conservateur et d'une amélioration des valeurs liée à un contexte de taux d'intérêt bas. Fidèle à son approche de rotation du capital, les actifs cédés par Unibail ont tous été des immeubles matures, c'est à dire des bureaux pour lesquels le processus de création de valeur est arrivé à un palier, à la suite de leur rénovation ou de leur construction puis de leur location sur longue durée à une valeur de marché. La cession de tels actifs permet à Unibail de se concentrer sur des actifs dont le potentiel de valorisation est supérieur, qu'il s'agisse d'immeubles loués à des loyers inférieurs aux loyers de marché actuels ou d'immeubles devant faire l'objet de restructuration ou encore de développements nouveaux. Les perspectives d'avenir : un portefeuille substantiel de développements et de restructurations Palais du Hanovre Le plus grand projet de développement en matière de bureaux d'Unibail concerne l'ensemble immobilier Capital 8 (ex siège d'EDF), situé près du Parc Monceau à Paris 8ème qui comprend 62 500 m2 et dont la livraison sera échelonnée entre 2005 et 2006. La première phase qui porte sur 18 000 m2, et dont la commercialisation a été lancée début décembre 2004, sera livrée au cours du premier semestre 2005. La seconde phase de 44 500 m2 devrait être finalisée en 2006. Cet ensemble bénéficiera d'une concurrence limitée de produits neufs ou restructurés pour cette taille d'immeuble, et offrira une palette unique de services. Il représente à lui seul une croissance potentielle de plus de 25% des loyers actuels du Pôle. Par ailleurs, Unibail poursuit la rénovation de la tour Ariane à La Défense. Les travaux de restructuration portent sur 17 800 m2 des 53 000 m2 de la tour. Unibail a également engagé une réflexion sur le Cnit. Cet actif de 120 000 m2 comprend près de 40 000 m2 de bureaux qui font l'objet d'études en vue d’une meilleure valorisation des espaces. Dans le même temps, dans un souci constant de valorisation de son patrimoine, Unibail restructure deux immeubles de bureaux localisés dans le Quartier Central des Affaires de Paris, à savoir le Palais du Hanovre (près de l’Opéra Garnier) et le 44 rue de Lisbonne. Ces rénovations devraient permettre de générer des loyers additionnels significatifs et conformes à la qualité de ces immeubles. En maintenant sa stratégie de développement d'actifs de première qualité et de cession d'immeubles pleinement loués à des loyers de marché, Unibail est idéalement placée pour bénéficier d'un rebond des valeurs locatives à court ou moyen terme dans un marché parisien qui reste fondamentalement sain. Unibail reste dans le même temps attentive aux opportunités de marché, en conservant une approche d'acquisition ou de développement sélective tant en termes de localisation que d'efficacité des actifs visés. Tout en cédant ses actifs pleinement loués et valorisés, Unibail a continué en 2004 de préparer l'avenir avec la poursuite de projets de développement. (1) Données chiffrées issues de la note de conjoncture immobilière 2004 de CBRE (janvier 2005) - données du GIE Immostat. RAPPORT ANNUEL 2004 • LE PÔLE BUREAUX L A P L U S G R A N D E R É N O VAT I O N D E B U R E A U X À PA R I S I N T R A - M U R O S Capital 8, ancien siège d'EDF, constitue un ensemble de bureaux unique au cœur du Quartier Central des Affaires de Paris, de par sa taille, mais aussi sa localisation, son efficacité, son architecture et les prestations qui y sont proposées. Capital 8 développe en effet 62 500 m2 de surfaces de bureaux. Capital 8 est idéalement situé au cœur de Paris, dans un quartier à la vacance limitée où se concentrent les sièges de grandes entreprises, banques d'affaires, cabinets d'avocats et sociétés de conseil, ses clients naturels. Cette localisation centrale permet une proximité immédiate entre clients et fournisseurs, facteur de gain de temps significatif. Capital 8 est en outre d'une grande facilité d'accès, au milieu d'un réseau de transport urbain très dense (train, métro, bus). Capital 8 propose un cadre de travail particulièrement soigné pour ses occupants. Cet ensemble présente en effet des styles architecturaux variés, avec pour le centre d'affaires (44 500 m2) une architecture moderne entièrement habillée de verre, offrant ainsi un accès direct à la lumière naturelle, tandis que les autres bâtiments (18 000 m2) sont de facture classique. Les larges espaces verts intégrés dans les cours intérieures du bâtiment, la faculté d'ouvrir les fenêtres sur ces espaces arborés, renforcent l'agrément du site pour les visiteurs et les occupants. Capital 8 est également un immeuble de qualité exceptionnelle en termes d'efficacité du plan et des plateaux pour les utilisateurs, de modularité et de flexibilité d'aménagement ainsi que de technologie. Ces éléments font de Capital 8 un outil de travail efficace, conçu pour les utilisateurs les plus exigeants. Enfin, toujours dans ce souci d'efficacité et de bien-être pour ses occupants, Capital 8 est doté de services variés incluant non seulement des espaces de conférence et un auditorium, un pôle de restauration composé d’une brasserie, d’un restaurant inter-entreprises et de services de restauration rapide, un espace fitness, une conciergerie, un parking de 513 places pour voitures, le tout en accès sécurisé et surveillé 24 heures sur 24. U N C A S E X E M P L A I R E D E C R É AT I O N D E VA L E U R L'opération Cœur Défense a été débouclée en 2004, sur la base d'une valorisation de l'actif de 1 345 millions d'euros. Cette cession porte sur 51% du capital de la SCI Karanis, la société détenant Cœur Défense. Cœur Défense est le plus important immeuble de bureaux jamais réalisé en France avec un total de 182 000 m2. Unibail en avait acquis le terrain en 1998 et achevé sa construction en 2001. Fin 2003, alors que l'ensemble immobilier était loué à 95%, Unibail a lancé une opération de titrisation d'un montant de 820 M€. En mai 2004, Unibail a complété la location de Cœur Défense en louant trois des quatre derniers étages vacants à Wyeth, groupe pharmaceutique américain de premier plan, rendant ainsi l'actif mûr pour sa cession. Ainsi, lors du débouclage de l'opération Cœur Défense, l'immeuble était loué à 99% à de grands groupes comme : Air Liquide, Axa Investment Managers, Cap Gemini, CCF, Crédit Lyonnais, ING, Microsoft, People Soft, SIIF Energies, Société Générale et Wyeth. Compte tenu du caractère unique de cet actif et de ses fondamentaux exceptionnels, Unibail a choisi de rester présente dans ce projet emblématique. Ainsi, la participation de 49% détenue par Unibail dans la SCI Karanis, société propriétaire de l'actif, lui permet d'être associée au potentiel de revalorisation à long terme de cet ensemble. L'intérêt résiduel d'Unibail dans l'opération est désormais limité à 106 M€ selon la valorisation à fin 2004. Par ailleurs, Unibail, au travers de ses filiales, conserve la gestion d'actif et la gestion immobilière de Cœur Défense. 14 15 16 U N E E XC E L L E N T E P E R F O R M A N C E 2 0 0 4 C O N F O R TA N T U N P O S I T I O N N E M E N T D E LEADER Le pôle congrès-expositions d'Unibail a connu une forte performance en 2004, fruit de son positionnement exceptionnel et de sa politique active de valorisation des sites, malgré un contexte économique morose. Des espaces uniques et complémentaires adaptés à la demande Les sept espaces, regroupés sous la marque Paris Expo, totalisant une surface de plus de 300 000 m2, ont un positionnement unique et complémentaire sur l'ensemble du secteur des congrès-expositions incluant : • Les salons, tant professionnels que grand public, qui • • nécessitent des halls où de vastes espaces fractionnables permettent d'accueillir les stands des exposants et leur matériel. Paris Expo propose une gamme variée adaptée au positionnement de chaque salon, à travers les sites de la Porte de Versailles, l'Espace Champerret, le Cnit ou le Carrousel du Louvre ; Les congrès, qui nécessitent de vastes auditoriums pour les séances plénières et des salles de réunion pour accueillir des commissions ou sous-commissions. Paris Expo dispose également de produits différenciés pour l'accueil de congrès, avec le Cnit, l'Espace Grande Arche, le Palais des Sports ; Les évènements d'entreprise, qu'il s'agisse de séminaires ou conventions de salariés, de lancements de produits, d'assemblées générales, de réunions d'analystes ou encore de défilés de mode… Le centre de conférence de Cœur Défense, le Cnit, l'Espace Grande Arche ou le Carrousel du Louvre sont tout à fait adaptés pour accueillir ce type de manifestations. Pour ces espaces incomparables, uniques en leur genre et difficilement reproductibles, Paris Expo développe depuis plusieurs années une politique commerciale active permettant de tirer partie de leurs complémentarités. Une prospection systématique des grandes et moyennes entreprises est ainsi mise en place afin d'identifier leurs besoins de locaux pour la tenue de leurs évènements d'entreprises. De même, des visites de sites sont organisées auprès d'agences d'évènements pour promouvoir les sites de congrès de Paris Expo. Ainsi, les clients de Paris Expo, qu'ils soient organisateurs de salons, agences de communication ou entreprises en relation directe, ont un choix élargi tant en termes de localisation de leurs évènements que de dates. Au delà de leurs caractéristiques techniques en termes d'espaces disponibles et de configuration, chacun de ces sites dispose d'une forte notoriété et d'une excellente connexion aux moyens de transport, via le métro, le bus, le RER à La Défense et prochainement les tramways à la Porte de Versailles. Le Mondial de l’Automobile Paris Expo est ainsi un partenaire majeur pour les organisateurs de salons, de congrès, ou d'évènements d'entreprises. Accroître l'attractivité des grandes manifestations et attirer de nouveaux évènements Fort de ces fondamentaux excellents, les sites de Paris Expo connaissent une forte récurrence des évènements qui y sont organisés : La Foire de Paris a eu lieu pour la 75ème année à la Porte de Versailles ; Le Mondial de l'Automobile se tient Porte de Versailles depuis 1962 ; La Biennale des Antiquaires (dont la 21ème édition a eu lieu en 2004) est organisée au Carrousel du Louvre depuis 1996. • • • L'accroissement du nombre de visiteurs tous salons et toutes catégories confondues se confirme année après année. Diverses manifestations en attestent tout particulièrement : Le Salon de l'Agriculture a vu son nombre de visiteurs croître de 4% entre 2003 et 2004, après une progression de 11% entre 2002 et 2003 ; Le Mondial de l'Automobile qui a lieu tous les deux ans, a réuni en 2004 près de 1,5 million de visiteurs, ce qui en fait le salon automobile le plus fréquenté au monde ; En 2004, le Salon Nautique a reçu 296 000 personnes, un nombre record de visiteurs ; En 2004, le Salon du Cheval a reçu 192 000 visiteurs, en croissance de plus de 5% par rapport à l'an passé qui avait déjà connu une croissance de visiteurs de 5%. • • • • Cette progression du nombre de visiteurs des salons grand public résulte d'un attrait accru pour des activités de loisirs évènementielles accessibles à un prix d'entrée modeste. Elle s'inscrit également dans un environnement de plus grand temps libre des Français. S'agissant des "salons professionnels", leur attractivité pour les exposants spécialisés ne cesse de se confirmer. Les salons demeurent en effet l'outil de communication le moins onéreux et le plus efficace pour conquérir de nouveaux clients et rencontrer des prospects ciblés. La réunion sur un même lieu des principaux acteurs d'un marché offre des opportunités d'affaires uniques que ne procurent pas la publicité ou l’"e-business". Au delà de ces grands salons qui représentent près des deux-tiers de l'activité locative de Paris Expo, les sites ont accueilli 26 nouveaux salons en 2004, résultant soit de la captation de salons nouvellement créés, soit de gains 17 de part de marché. Ces nouveaux salons viennent plus que compenser les disparitions de salons qui ne rencontrent plus leur public et sont donc arrêtés par leurs organisateurs. Des activités de congrès et d'évènements d'entreprise à développer plus largement S'agissant de l'activité "congrès" du Pôle, celle-ci bénéficie du fort attrait de Paris pour les congressistes. Alliée à la qualité des sites de congrès de Paris Expo et à une politique commerciale active, l'aura de Paris permet d'attirer une clientèle nationale et internationale sur les sites Unibail. Le secteur d'activité "évènements d'entreprises" est, quant à lui, plus exposé à la conjoncture économique. Ceci a pesé sur la performance de ce segment du Pôle, notamment sur le premier semestre. Néanmoins, le positionnement de Paris Expo sur des sites de grande taille lui a permis d'être plus en phase avec les tendances du marché, caractérisées par un nombre réduit d'évènements mais réunissant plus de monde et donc nécessitant des surfaces plus grandes. A M É N A G E M E N T S O P T I M I S É S E T S E RV I C E S A C C R U S P O U R L E S O R G A N I S AT E U R S , EXPOSANTS ET VISITEURS Des aménagements favorisant l'efficacité économique pour les organisateurs de salons Paris Expo poursuit un programme d'amélioration constante de ses sites de congrès-expositions, notamment Porte de Versailles soit lors de grands travaux comme la construction du Hall 5, soit lors de campagnes de travaux plus limités comme l'aménagement du Parvis A. L'ouverture du Hall 5, en novembre 2003, a donné son plein effet en 2004. Ce hall de 18 000 m2 a connu un succès spectaculaire pour sa première année d'exploitation et a contribué au dynamisme de l'activité globale du site. Le succès du Hall 5 résulte de son efficacité économique pour les organisateurs d'évènements tant dans le segment des salons que dans celui des évènements d'entreprises. Ce hall a des spécificités techniques permettant d'accélérer la rotation des évènements et ainsi, de disposer de plus de flexibilité dans l'occupation du hall. Prévu en 2005, l'aménagement du Parvis A permettra d'améliorer la visibilité et l'accès de certains halls de la Porte de Versailles et de faciliter ainsi leur commercialisation. Il contribuera également à renforcer le confort des visiteurs grâce à un accès couvert aux différents halls. S'agissant des organisateurs, Paris Expo a mis en place une organisation qui leur est dédiée, afin de permettre une plus grande réactivité et de traiter au mieux et au plus vite leurs demandes. Au travers des enquêtes de satisfaction réalisées à l'issue de chaque salon, Paris Expo prend en Le Cnit compte leurs remarques afin d'améliorer les sites et les services fournis. Dans ce cadre, Paris Expo a notamment amélioré la signalétique de la Porte de Versailles afin de faciliter l'orientation des visiteurs et des exposants. Une politique active de services aux exposants et aux visiteurs Au delà des efforts en direction des organisateurs de salons, Paris Expo est également soucieux de ses "clients finaux", qu'il s'agisse des exposants ou des visiteurs. Paris Expo améliore les aménagements et services des différents sites pour que les visiteurs puissent bénéficier d’un environnement convivial avec un degré de confort optimal. L'aménagement du Parvis A participe de cet objectif. En outre, l'activité de restauration a fait l'objet d'une concession à Elior afin d'offrir aux visiteurs la gamme la plus large de services de restauration, incluant la boulangerie Paul, des restaurants Drouant ainsi que diverses enseignes de centre ville. Pour les exposants, Paris Expo a mis en place en 2004, en accord avec les organisateurs, un site Internet leur permettant de grouper et de commander à l'avance tous les achats et les prestations dont ils auront besoin lors du salon. Ce site Internet constitue un gain de temps majeur pour les exposants, et particulièrement pour les exposants étrangers qui peuvent ainsi préparer efficacement leur salon à distance. Ce dispositif permet d'accroître aisément l'offre de prestations aux exposants. L'ensemble de ces améliorations contribue au succès croissant des manifestations organisées sur les sites de Paris Expo et renforce ainsi le positionnement de ces sites vis-à-vis de ses clients. U N E XC E L L E N T C A R N E T D E C O M M A N D E S POUR 2005 Le positionnement des sites Paris Expo confère aux évènements qui y sont organisés une visibilité très importante ; c'est ainsi qu'au 31 décembre 2004, 85% du chiffre d'affaires locatif anticipé en 2005 était déjà contractualisé. RAPPORT ANNUEL 2004 • LE PÔLE CONGRÈS-EXPOSITIONS L ’ A M É N A G E M E N T D U PA R V I S A • Parallèlement au réaménagement par la Ville de Paris de la place de la Porte de Versailles lié à l'arrivée des tramways, Paris Expo lance une rénovation majeure de l'axe essentiel qui traverse le site de la Porte de Versailles de l'entrée jusqu'au Hall 7. • Au cœur de ce projet réside la volonté de privilégier le confort et l'agrément pour l'ensemble des partenaires de Paris Expo : organisateurs de salons, exposants et visiteurs. La place d'orientation A l'entrée du site, au pied de trois mâts supports d'information, la place d'orientation servira de point de repère pour les visiteurs. Un seul et même bâtiment d'information et d'orientation A proximité de l'auvent, le projet regroupera également en un seul bâtiment le point d'information de Paris Expo, un "business centre" (accès Internet…) ainsi qu'un office de tourisme de la Ville de Paris. Dans le prolongement de ce bâtiment, un Relais H (librairie, tabac, restauration légère…), avec une terrasse, participera à la convivialité du lieu. Un auvent Pour le confort des visiteurs, un auvent offre dès l'entrée du site un chemin couvert permettant un accès aux différents halls à l'abri des intempéries. L'avancée du Hall 7 Toujours dans le prolongement du bâtiment d'accueil et de l'auvent, le Hall 7 sera visible dès l'entrée du site. • Participent également à ce renouveau du Parvis A : La rénovation et la mise en lumière des minarets, symboles historiques du site Un nouvel espace devant l'entrée du nouveau Hall 5 Un grand espace sera dégagé à la suite du déplacement du PC sécurité sous l'escalier du Hall 5. Une nouvelle façade vitrée pour le Hall 3 Après le Hall 4, le Hall 3 va bénéficier d'une façade tout en verre, pour profiter pleinement de la lumière naturelle. Et ultime touche de valorisation, une place plus importante sera donnée aux espaces verts sur le site de Paris Expo Porte de Versailles. • Ce projet devrait être terminé en septembre 2005. UN LEADER RECONNU DES SALONS P RO F E S S I O N N E L S Afin d'élargir sa présence dans le domaine des congrèsexpositions, Unibail a conclu un accord d'acquisition devant se réaliser fin mars 2005 d'Exposium, leader français dans le secteur de l'organisation des salons professionnels. • Avec un portefeuille de 103 salons dont sept sont les leaders mondiaux de leur catégorie, Exposium organise notamment les évènements suivants : Le Sial (salon international de l'alimentaire) qui existe depuis 1964. En 2004, il a accueilli plus de 5 000 exposants en provenance de 99 pays sur 200 000 m2 et plus de 130 000 visiteurs dont plus de 50% d'étrangers venus de 183 pays, Le Sima (mondial des fournisseurs de l'agriculture et de l'élevage). Ce salon existe depuis 1921. Il a accueilli plus de 1 300 exposants en 2003 sur près de 220 000 m2, et plus de 180 000 visiteurs. Le Sima est le plus international des salons professionnels agricoles avec 50% d'exposants internationaux provenant de 38 pays et 25% des visiteurs internationaux en provenance de 107 pays. • Ces salons qui sont parmi les leaders mondiaux sur leurs segments bénéficient d'une force comparable aux lieux de congrès-expositions dont ils sont un complément naturel. Leur position sectorielle privilégiée leur confère une dimension pérenne et incontournable pour les exposants français et internationaux. 18 Unibail a adopté depuis 1995 les règles du Gouvernement d'Entreprise, en les faisant régulièrement évoluer dans le sens des recommandations émises par les rapports AFEP-MEDEF sur le Gouvernement d'Entreprise des Sociétés cotées (1). Ainsi, le Gouvernement d'Entreprise est une réalité de longue date qu'Unibail s'emploie à inscrire parmi les "meilleures pratiques" de la Place de Paris, respectant et bien souvent dépassant les recommandations et normes préconisées en s'inspirant des dernières recherches publiées en France et à l'étranger en vue d'assurer le bon fonctionnement de son Conseil et l'amélioration de l'information financière. Dans ce cadre, Unibail a adhéré en 2003 au Pacte Mondial des Nations Unies pour la défense de neuf principes de bonne gouvernance dans les domaines des droits de l'homme, des normes de travail et d'environnement et s’engage ainsi à améliorer dans la durée ses pratiques de gouvernance dans ces domaines. Unibail a respecté en 2003 et 2004 les engagements pris lors de l'adhésion en intégrant les principes du Pacte Mondial dans la stratégie de l'entreprise et en publiant dans son rapport annuel et sur le site Internet du Pacte Mondial des exemples de mise en pratique de ces principes. Afin de rappeler l'importance qu'elle attache au respect des règles de droit, Unibail s'est également dotée d'un Code d'Ethique qui formalise les valeurs et les règles de conduite que chaque acteur de la Société doit observer dans le cadre de son travail. Ces valeurs et règles de conduite, partagées par la Direction Générale et l'ensemble des collaborateurs du Groupe, doivent guider à tout moment et dans toutes circonstances les comportements de chacun lorsqu'il agit avec ou au nom d'Unibail. L E C O N S E I L D ’ A D M I N I S T R AT I O N Composition Le Conseil d'Administration compte le même nombre d'administrateurs qu'au cours de l'année précédente (10 membres). Il s’est réuni six fois en 2004. Au cours de l'année écoulée, l'Assemblée Générale a renouvelé les mandats de Messieurs Jean-Claude Jolain, Henri Moulard et Jean-Jacques Rosa pour une durée de trois ans, durée fixée statutairement au lieu des six ans maximum prévus par la loi. Le nombre d'administrateurs est limité à 14. L'âge moyen des administrateurs s'élève à 63 ans. Pour assurer une continuité suffisante et permettre aux actionnaires de se prononcer sur la désignation de leurs mandataires au conseil, Unibail pratique l'échelonnement des mandats pour organiser un renouvellement régulier des administrateurs. Les nominations des nouveaux administrateurs répondent à des règles strictes sous l'impulsion du Comité des Nominations et des Rémunérations ; les critères d'indépendance retenus sont strictement conformes à la définition proposée par le Rapport Bouton qui se fonde, sous réserve de l'ancienneté attachée à ses fonctions, sur la règle générale selon laquelle un administrateur est indépendant dès lors qu'il n'entretient directement ou indirectement aucune relation de quelque nature que cela soit avec la Société, son Groupe ou sa Direction, qui puisse affecter l'exercice de sa liberté de jugement. Le 24 juillet 2002, le Conseil a décidé de ne pas dissocier les fonctions de Président du Conseil d'Administration et de Directeur Général (2). Fonctionnement (3) Le Conseil d'Administration est doté d'un règlement intérieur (4) organisant son fonctionnement interne et définissant notamment ses prérogatives en termes de : • Définition de la stratégie de la Société ; • Autorisation préalable pour les acquisitions, les cessions d'actifs ou les investissements supérieurs à 300 millions d'euros dans le cadre de la stratégie adoptée ; • Autorisation préalable pour les acquisitions ou les investissements en dehors de la stratégie adoptée, sauf montants inférieurs à 25 millions d'euros. Ce règlement a fait l'objet d'une mise à jour en mai 2004 pour renforcer le droit d'accès des administrateurs aux documents et informations nécessaires à l'accomplissement de leurs missions. Le Conseil d'Administration est régulièrement informé de la situation financière de la Société, de sa trésorerie, des activités des Pôles, des conditions et perspectives du marché, ainsi que des litiges susceptibles d'avoir une incidence sur sa situation ou son activité. Conformément au règlement intérieur, • Une première évaluation du fonctionnement du Conseil d'Administration est intervenue en novembre et décembre 2003. Elle a été conduite par le Président du Comité des Nominations et des Rémunérations sur la base d'un questionnaire de 22 questions, adressé à tous les administrateurs à l'exception du Président, dépouillé et synthétisé anonymement de manière totalement indépendante du management de l'entreprise ; le constat d'ensemble est que les administrateurs estiment que le Conseil fonctionne de manière très satisfaisante et que les questions importantes sont convenablement préparées et débattues. Les conclusions et propositions d'amélioration, présentées au Conseil du 18 décembre 2003, ont été intégralement mises en œuvre au cours de l'année 2004 ; • Comme chaque année, le Conseil a débattu des conditions de son fonctionnement en décembre 2004 ; • Le Conseil a de nouveau débattu sur les critères d'administrateur indépendant du rapport Bouton et a pu constater que plus de la moitié de ses membres étaient indépendants. En effet, sur les neuf administrateurs non exécutifs, seul M. Jean-Claude Jolain ne satisfait pas aux conditions, la durée cumulée de ses mandats dépassant le seuil de douze années. (1) Rapports Viénot I et II (juillet 1995, juillet 1999) et Bouton (septembre 2002). (2) A l'occasion du Conseil d'Administration du 2 février 2005, M. Léon Bressler a exprimé le souhait de ne conserver, à l'issue de l'Assemblée Générale d'avril 2005, que la Présidence du Conseil d'Administration et de proposer la nomination de M. Guillaume Poitrinal en qualité de Directeur Général. (3) Pour une information exhaustive, se reporter au rapport du Président du Conseil sur les conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'Administration établi en application de la loi de Sécurité Financière. (4) Disponible sur demande au siège social. 19 Depuis septembre 1995, le Conseil d’Administration d'Unibail compte en son sein deux Comités indépendants spécialisés qui ont un rôle consultatif et rendent compte au Conseil. Chacun d’entre eux prépare les décisions du Conseil d’Administration dans son domaine de compétence : un Comité d'Audit et un Comité des Nominations et des Rémunérations. LES COMITÉS SPÉCIALISÉS Le Comité d’Audit, composé de trois administrateurs indépendants et ayant une compétence financière et comptable, est présidé par M. Bruno Boutrouille. Ce dernier devenant "non indépendant" (5) au terme de son mandat en avril 2005 en raison d'une durée cumulée de ses mandats dépassant le seuil de douze années, il est prévu qu'à l'issue de l'Assemblée d'avril 2005, M. François Jaclot, administrateur indépendant, assure la présidence du Comité d'Audit. En dehors des questions habituelles (comptes semestriels et annuels, contrôle interne, gestion des risques liés au passif et Actif Net Réévalué), il a notamment participé au processus de choix des Commissaires aux Comptes et à la rotation des experts indépendants en charge de la valorisation des actifs d'Unibail. Il a également examiné le montant des honoraires versés par la Société ou le Groupe aux entités du réseau auquel appartiennent les Commissaires aux Comptes. Au delà de ses contacts avec la direction générale, le Comité d’Audit a pu librement s’entretenir, en dehors de la présence des mandataires sociaux, avec les directeurs comptable, financier et de l'audit, entendre régulièrement les Commissaires aux Comptes. Il a eu accès aux travaux d'évaluation des experts externes intervenant dans le processus de détermination de l'Actif Net Réévalué. Le Comité d’Audit a été tenu informé de l'évolution des travaux concernant les normes comptables internationales dont l'application est effective en 2005, et a participé aux choix des options ouvertes à l'adoption des nouvelles normes applicables aux sociétés foncières. Il a revu les premiers comptes IFRS établis pour 2004 en complément des comptes publiés aux normes françaises. A chaque réunion du Comité, un procès-verbal est dressé. Ce Comité est également destinataire des rapports semestriels d'activité de la Direction de l'Audit et du Management des risques, qui portent à sa connaissance l'ensemble des synthèses et relevés de décisions de chacune des missions d'audit effectuées et tient à la disposition des membres du Comité les rapports détaillés de missions d'audit interne. Il a également pris connaissance du rapport du Président du Conseil d'Administration instauré par la loi de sécurité financière relative au Gouvernement d'Entreprise et au contrôle interne. Un règlement intérieur (6) précise l'organisation, les attributions et le fonctionnement du Comité d'Audit. (5) En application du règlement intérieur du Comité d'Audit, son Président est nécessairement choisi parmi les administrateurs indépendants. (6) & (8) Disponible au siège social. (7) Suite au décès de M. Roger Papaz le 9 octobre 2004, la Présidence a été assurée par intérim par M. Jacques Dermagne, administrateur indépendant. M. Henri Moulard, administrateur indépendant, est appelé à assurer la présidence du Comité à l'issue de l'Assemblée Générale d'avril 2005. (9) Depuis 1995, Unibail fait procéder à une évaluation de son patrimoine par des experts indépendants. (10) Avec le passage aux normes IFRS, ces expertises, jusqu'alors prises en compte extra-comptablement pour le calcul de l'Actif Net Réévalué, seront utilisées pour enregistrer les valeurs des actifs au bilan consolidé et leurs variations au compte de résultat. Le Comité des Nominations et des Rémunérations, composé de trois administrateurs indépendants, est présidé par Monsieur Roger Papaz (7). Il a examiné notamment le renouvellement pour trois ans des mandats de certains administrateurs et la candidature de trois nouveaux administrateurs, la fixation et la détermination de la rémunération (fixe et variable) du Président-Directeur Général et du Directeur Général Délégué, la désignation des bénéficiaires pour 2004 des plans d'options, et plus globalement la politique générale de rémunération du Groupe. Dans la continuation de la philosophie suivie en 2003, pour lier encore davantage l'exercice d'options et performance de l'entreprise, une partie des options attribuées aux membres du Comité Exécutif d'Unibail l'a été dans le cadre d'un plan spécifique conditionnant l'exercice des options à une condition de performance du titre Unibail. Il est à noter que les prix de souscription des options sont en progression constante depuis la mise en œuvre du premier plan en 1995, que les stock-options ne bénéficient d'aucune décote depuis de nombreuses années et qu'il n'existe pas d'automatisme des attributions ni dans le montant, ni dans la fréquence. Les stock-options sont attribuées, systématiquement à la même période, en tenant compte notamment de l'exemplarité, la prise de responsabilité, ou le rôle-clé des attributaires au sein du Groupe. Comme pour le Comité d'Audit, un règlement intérieur (8) précise l'organisation, les attributions et le fonctionnement du Comité des Nominations et des Rémunérations. A ce titre, ce Comité a délibéré le 27 janvier 2005 sur l'indépendance de chacun des administrateurs au regard de la définition et des critères retenus dans le rapport Bouton. Le Comité évalue la performance du PrésidentDirecteur Général et conduit les réflexions sur la pérennité des structures de direction d'Unibail. R O TAT I O N D E S P E R S O N N E S O U ORGANISMES EN CHARGE DE L ' É VA L U AT I O N O U D U C O N T R Ô L E Conformément aux principes du Gouvernement d'Entreprise recommandant la rotation des personnes ou organismes impliqués dans l'évaluation et le contrôle des entreprises, en accord avec le Comité d'Audit, le Conseil a décidé : Le 28 juillet 2004, que les mandats des Commissaires aux Comptes arrivant à échéance seraient attribués, sous réserve de l'approbation de l'Assemblée Générale d'avril 2005, de la manière suivante : renouvellement du mandat de Ernst & Young Audit avec changement de l'associé signataire (M. Bernard Heller remplaçant M. Christian Mouillon), nomination de BDO-Gendrot (associé signataire : M. Joël Assayah) en remplacement de Euraaudit-Fideuraf. Le 2 février 2005, le changement des experts évaluateurs (9) en charge de l'évaluation du patrimoine d’Unibail (10). Afin de garantir la permanence des méthodes sur le moyen terme, une durée raisonnable d'intervention d'un expert indépendant pourrait être d'environ 5 ans. Les experts mandatés pour intervenir à compter des expertises du 30 juin 2005 sont DTZ Jean Thouard (Bureaux), CB Richard Ellis (Centres Commerciaux) et KPMG (Congrès-Expositions). • • RAPPORT ANNUEL 2004 • GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 20 U N E P R É O C C U PAT I O N A U C Œ U R D E S MÉTIERS D'UNIBAIL Pour chaque site, ce document est établi par un bureau de contrôle de dimension nationale, qui : Détermine les points de prélèvement et les types d'analyses à réaliser (eau, air…) ; Définit les gammes de maintenance impératives à mettre en place. Le "carnet hygiène et environnement" intègre sur ces bases l'ensemble des éléments de traçabilité des mesures et des actions entreprises, avec un volet spécifique relatif à l'amiante. • Dans tous ses champs d'intervention : aménageur, bâtisseur, gestionnaire de grands ensembles immobiliers et dans chacun de ses pôles, Unibail, acteur de long terme, inscrit la valorisation de ses actifs dans une perspective de développement durable. Pour chacun de ses actifs immobiliers, Unibail s'emploie au quotidien à assurer le suivi et la maîtrise des impacts environnementaux dans la gestion technique des immeubles, ainsi que lors des campagnes de travaux et de rénovation. Dans les projets de développement du Groupe, cette dimension de développement durable est également présente, en particulier pour les grands centres commerciaux dont la conception s'inscrit le plus souvent dans un ensemble plus vaste de réaménagement urbain. Unibail accorde un soin tout particulier dans la conception et la construction de ces projets à la démarche de Qualité Environnementale formalisée dans une charte par Unibail. Cette politique de création de "la plus grande qualité de vie au m2" intègre totalement les valeurs de protection de l'environnement, d'efficacité économique et d'équité sociale, ainsi que la volonté de répondre aux besoins des acteurs du marché : grands utilisateurs, visiteurs des centres commerciaux et des espaces de congrèsexpositions et investisseurs. C'est dans cet esprit qu'Unibail a adhéré en 2003 au Pacte Mondial des Nations Unies et a respecté les engagements pris dans ce cadre en 2003 et 2004. L A M A Î T R I S E D E S I M PA C T S E N V I R O N N E M E N TA U X A U Q U O T I D I E N Carnets hygiène et environnement Depuis plusieurs années, un dispositif complet de surveillance et de maîtrise des impacts environnementaux, dénommé le "carnet hygiène et environnement" a été mis en place sur la plupart des sites gérés par le Groupe. Il convient de préciser que ce document constitue un outil allant au-delà des obligations réglementaires auxquelles les sites non encore dotés se conforment strictement. • A fin 2004, disposent d'un "carnet hygiène et environnement" : i) 100% des bureaux gérés par le Groupe ; ii) 83% des espaces de congrès-expositions gérés par le Groupe (le déploiement des derniers sites est programmé pour 2005) ; iii) 74% des centres commerciaux gérés par le Groupe (la poursuite du déploiement est promue par le Groupe vis-à-vis des autres copropriétaires). Dans ce cadre, au cours de l'année 2004, ont été réalisées sur l'ensemble des actifs gérés : 705 analyses d'eau (légionnelle, physicochimiques et/ou bactériologiques) ; 361 analyses d'air (aérobiocontamination, poussières…). La tenue et le suivi de ces "carnets hygiène et environnement" font l'objet, depuis 2003, d'un audit annuel mené par la Direction de l'Audit Interne du Groupe. Cet audit porte chaque année sur un échantillon de dix sites et a pour objet de vérifier que les règles de suivi de ces risques sont bien respectées. • • Maîtrise des déchets et des énergies Une politique de tri sélectif des déchets a été mise en place sur l'ensemble des centres commerciaux (tri à la source), ainsi que sur les immeubles de bureaux significatifs, au travers notamment d'un dispositif de tri sélectif de déchets mutualisé pour les sites de La Défense instauré en 2003, qui a permis de réduire les coûts d'évacuation et de traitement. En partenariat avec l'ADEME(1), plusieurs démarches de maîtrise des énergies ont été menées, en particulier sur le Forum des Halles et sur Cœur Défense. Sur ce dernier site, les études réalisées en 2004 ont permis de définir un programme d'investissements pour 2005 visant à réduire les consommations énergétiques. (1) Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie 21 U N E P O L I T I Q U E V O L O N TA R I S T E D E C A M PA G N E S D E T R AVA U X P O U R L A R É D U C T I O N D E S I M PA C T S E N V I R O N N E M E N TA U X Au-delà du respect des obligations réglementaires, et en complément à la mise en place des "carnets hygiène et environnement", Unibail réalise, depuis plusieurs années, des travaux visant à réduire progressivement les risques environnementaux liés à ses actifs. Les actions engagées dans ce cadre portent principalement sur : 1/ Le retrait maximal de l'amiante, quelle que soit sa forme, dans les actifs restructurés. Ainsi depuis 2002, sur la seule opération Capital 8, l'ancien siège de l'EDF dans le 8ème arrondissement, 1 080 tonnes de matériaux amiantés ont été enlevées et inertées en centre de traitement. Le budget consacré à ces retraits s'est élevé à 15,8 M€. 2/ La suppression des équipements pouvant favoriser le développement de la légionnelle. Les risques liés à la prolifération de la légionnelle sont eux aussi précisément mesurés au travers des "carnets hygiène et environnement", grâce à des campagnes d'analyses donnant lieu dès que nécessaire à des actions correctives (chocs thermiques, désinfections…). Lorsque cela est possible, à l'occasion par exemple de restructurations lourdes, les dispositifs pouvant favoriser le développement de la légionnelle sont supprimés. Ainsi depuis 2001, alors que ceci n'est pas rendu obligatoire par la réglementation en vigueur, huit tours aéro-réfrigérantes ont été déposées sur quatre actifs et remplacées par des dispositifs sans risque (dry-coolers ou raccordement à un réseau urbain). 3/ le remplacement des transformateurs au PCB. Les transformateurs contenant des PCB(2) peuvent présenter des risques pour l'environnement et pour l'homme. Un décret du 18 janvier 2001 impose, pour ces appareils, un plan d'élimination dont l'échéance est fixée au 31 décembre 2010. Depuis 2001, 58 transformateurs au PCB sur nos différents sites (soit 92% du nombre total) ont déjà été déposés, éliminés en centre de traitement, et remplacés par des modèles sans risque pour l'environnement. Une Charte de Qualité Environnementale en matière de construction La Charte de Qualité Environnementale des Projets d'Unibail précise une méthodologie permettant, dans le cadre des travaux de construction ou de restructuration, de maîtriser la qualité environnementale des immeubles. Les principaux principes de qualité environnementale que décline la Charte sont les suivants : Une analyse des interactions entre les bâtiments et leur environnement immédiat est systématiquement menée (nuisances sonores ou olfactives, gestion des véhicules entrants ou sortants…) ; Une attention particulière est portée aux procédés et produits de construction (par exemple : limitation de l'utilisation de flocages à base de fibres, utilisation de peintures sans métaux lourds, vérification de l'agrément des bois exotiques utilisés…) ; • • • Les nuisances de chantier (poussières, trafic, déchets…) sont limitées au strict minimum possible ; • Le choix des technologies et des équipements (climatisation, éclairage…) intègre la recherche des meilleures performances énergétiques, notamment au travers de la mise en œuvre systématique d'une gestion technique centralisée ; Les locaux "déchets" sont étudiés pour permettre la mise en place de filières de traitement optimales ; Le confort thermique, acoustique et visuel des occupants et des visiteurs est particulièrement soigné (utilisation optimale de la lumière naturelle, limitation des nuisances acoustiques des installations techniques à l'intérieur des locaux…) et intégré dans les choix d'Unibail ; La conception des bâtiments doit permettre d'optimiser les conditions sanitaires, notamment au travers d'une filtration optimale de l'air neuf, d'une décentralisation maximale de la production d'eau chaude, et de la mise en place d'équipements prévenant l'entartrage des canalisations. La Charte Environnementale des Projets est systématiquement annexée aux contrats ou marchés conclus avec les maîtres d'œuvre et les entreprises, et s'impose donc à tous les acteurs mobilisés par le Groupe dans les opérations de construction ou de restructuration d'actifs. • • • SÉLECTION DES FOURNISSEURS ET RESPONSABILITÉ SOCIALE Le Code d'Ethique en vigueur au sein du Groupe formalise les valeurs que chaque collaborateur doit observer dans le cadre de son activité. Il précise en particulier que "la sélection des fournisseurs doit se faire équitablement sur la base de critères objectifs de comparabilité et selon les procédures d'appel d'offres en vigueur au sein du Groupe". Ces procédures d'appel d'offres, applicables à la plupart des achats de travaux (entreprises) et de prestations de service (maintenance, sécurité-sûreté, nettoyage…) reposent sur trois grands principes, permettant de garantir la plus grande transparence et impartialité : i) ouverture collégiale des offres qui font l'objet d'une analyse comparative documentée, ii) sélection collégiale de l'entreprise retenue, iii) signature des contrats selon des règles de délégation clairement définies. Les contrats et marchés conclus avec les fournisseurs comportent des clauses relatives à la responsabilité sociale, et notamment : A la lutte contre le travail dissimulé (affiliation aux organismes sociaux, respect de la réglementation du travail, régularité d'embauche des éventuels salariés étrangers…) ; Aux règles en matière d'hygiène et sécurité, adaptées en fonction des prestations concernées (règles propres aux immeubles classés IGH ou ERP ; mise en place d'un plan de prévention ou un plan général de coordination, par exemple), le non-respect de ces dispositions conduisant à l'application de pénalités ou à la résiliation pure et simple du contrat. • • (2) PCB : Polychlorobiphényles ou polychloroterphényles RAPPORT ANNUEL 2004 • DÉVELOPPEMENT DURABLE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL Les centres commerciaux et les espaces de congrèsexpositions d'Unibail contribuent plus que jamais à la structuration du tissu urbain et au développement économique local. Les centres commerciaux d'Unibail ont été et restent partie prenante de l'aménagement du territoire, en particulier dans la structuration des villes nouvelles autour de Paris, avec le dernier en date en région parisienne Carré Sénart ouvert en août 2002 qui a reçu en 2004 plus de 12 millions de visites. Unibail a en portefeuille aujourd'hui près de 300 000 m2 en projets de centres commerciaux de nouvelle génération associant loisirs urbains, services et commerces tels Lyon Confluence, Docks de Rouen, îlot Bonnac, ... Ces centres sont, pour la plupart, au cœur de la ville ou intégrés à des programmes majeurs de rénovation urbaine. Ils constitueront à la fois un lieu de rencontres et de vie de ces quartiers rénovés et seront un formidable levier pour le développement socioéconomique de ces territoires. La dimension sociale réside également pour le Groupe dans une politique de ressources humaines enrichissante et motivante. Le développement des compétences des collaborateurs du Groupe est au cœur des priorités d'Unibail avec en 2004, i) un effort continu et très soutenu sur le programme de l'école de formation Unibail, ii) une mobilité professionnelle structurée, favorisant les opportunités de carrière, iii) la mise en œuvre en 2004 d'un "training program" d'un an pour organiser l'intégration optimum de jeunes diplômés au sein du Groupe, iv) enfin, la poursuite d'une politique de rémunération individuelle motivante ainsi que des outils d'intéressement collectif à la performance de l'entreprise qui ont prouvé leur efficacité (intéressement, Plan d'Epargne Entreprise et attribution de stock-options). La politique de ressources humaines d'Unibail est détaillée dans le rapport de gestion ci-après. C A P I TA L 8 Capital 8 est le plus grand projet de restructuration de bureaux à Paris intra-muros. Il porte sur 62 500 m2 de surfaces utiles de bureaux. Le projet consiste en la restructuration lourde d'un ensemble immobilier comportant diverses typologies d'immeubles (haussmannien, années 30, années 60). La charte de Qualité Environnementale des Projets d'Unibail a été largement mise en application pour le projet de rénovation de l'ensemble immobilier Capital 8. A titre d'exemple : • Un désamiantage complet de l'ensemble immobilier a été réalisé ; • Un retrait complet des matériaux et revêtements comportant du plomb a été effectué ; • Un flocage non-fibreux des poteaux et plafonds • • • intérieurs a été mis en œuvre, à base de vermiculite (argile ayant des qualités d'isolant thermique) ; L'éclairage naturel des espaces de bureaux a été favorisé par l'utilisation d'importantes surfaces vitrées ; Le dispositif de climatisation mis en place ne comporte pas de tours aéroréfrigérantes ; Les espaces verts existants sont conservés et développés (plantation de près de 80 arbres soit 8 fois plus que les arbres existants sur site), dans le respect de la biodiversité. De plus, l'organisation du chantier fait l'objet d'une attention toute particulière : • Les déchets de chantier sont triés, et les différentes bennes sont clairement repérées ; • Les différentes zones du chantier (livraison, stockage des approvisionnements, tri et stockage des déchets) sont clairement délimitées ; Les techniques de démolition provoquant le moins de nuisances sonores sont, lorsqu'elles existent, privilégiées ; Les niveaux sonores et d'émission de poussières du chantier sont mesurés en continu sur le site. Enfin, pour favoriser les moyens de transport les moins polluants, un parking à vélos sera spécialement aménagé avec un service de réparation, et une flotte de vélos sera mise à disposition des occupants. • • 22 U N PAT R I M O I N E É VA L U É À 7 M I L L I A R D S D ’ E U RO S U N E S U R FA C E TO TA L E D E 1,5 MILLION DE M2 L E PAT R I M O I N E E N VA L E U R 646 M€ 3 232 M€ 3 096 M€ L E PAT R I M O I N E E N S U R FA C E 362 737 m2 552 294 m2 540 810 m2 Centres de congrès-expositions Centres commerciaux Bureaux 23 R É PA R T I T I O N G É O G R A P H I Q U E D U PAT R I M O I N E PA R S E C T E U R A U 3 1 D É C E M B R E 2 0 0 4 (Chiffres établis selon le périmètre de consolidation) En valeur (millions d’euros) Paris et QCA de l’Ouest parisien % en valeur dont Paris QCA (1) dont Paris-La Défense (2) dont Neuilly-Levallois-Issy Autres région parisienne % en valeur Province % en valeur Total % du patrimoine en valeur Bureaux 3 093 100% 1 356 1 042 559 3 0% – – 3 096 45% Centres Commerciaux (4) 1 419 44% – – – 762 24% 1 051 32% 3 232 46% CongrèsExpositions 646 100% – – – – – – – 646 9% 536 922 99% 194 669 196 288 108 315 3 888 1% – – 540 810 37% 218 317 40% – – – 135 269 24% 198 708 36% 552 294 38% 362 737 100% – – – – – – – 362 737 25% Total 5 158 % 74% 765 11% 1 051 15% 6 974 100% En surface (m2) Paris et QCA de l’Ouest parisien % en surface dont Paris QCA (1) dont Paris-La Défense (3) dont Neuilly-Levallois-Issy Autres région parisienne % en surface Province % en surface Total % du patrimoine en surface 1 117 976 77% 139 157 9% 198 708 14% 1 455 841 100% (1) Quartier Central des Affaires. (2) Y compris l'engagement résiduel sur Cœur Défense. (3) Hors participation résiduelle sur Cœur Défense. (4) Hors centres commerciaux en projet ou en construction : Les Passages de l’Etoile à Strasbourg, Ilot Bonnac à Bordeaux, Les Docks de Rouen, Lyon Confluence, Aéroport Paris-Charles de Gaulle, Sénart 2 et Versailles-Chantiers. R A P P O RT A N N U E L 2 0 0 4 • L E PAT R I M O I N E 24 PÔLE CENTRES COMMERCIAUX AU 31.12.2004 04 tre A 04 20 ue GL mè le 2 ) 20 s) ise es) te(1n) ) éri n ve 2 ) on resos) é ndrsonn ion isite p otae (m i i R i t ( t t o d a a n i l n a (m v l o n a e o t A x ff ur n da art bai tat de ch e p loc re sel lida cti tio GL ple s d'a d'e oli tio es so de ns d quelnlions ce nt e-p ni ce m ng ns isi tru va re ns ot ar U face con i co ns éno iffmillio rki rfa u co rfa u ce qu nemillio r é u c a o u h r o u m u ( d R p P S d F S d S C A Q % Z ( C ( 218 317 m2 Centres Commerciaux à Paris et QCA de l'Ouest parisien Les Quatre Temps (Paris-La Défense) 1981 104 000 53% 100% 104 000 1999 (2) 1992 15 500 53% 100% 15 500 110 1999 (2) 1989 15 617 100% 100% 15 617 504 1994 1979/86 60 000 65% 100% 60 000 108 000 6 500 3,1 32,1 719 15 500 - - - - - 700 - - 60 000 2 100 4,2 42,9 1992/95 Auchan, 13 Mus, 200 boutiques et 9 cinémas Colline de la Défense Restructuration avec les Quatre Temps Cnit (Paris-La Défense) : Galerie commerciale FNAC, 28 boutiques et un pôle de restauration Le Forum des Halles (Paris 1) FNAC, 10 Mus et 180 boutiques, un Ciné-cité UGC R 1996 Carrousel du Louvre (Paris 1) 10 200 700 (3) 2,1 7,8 47 1999 (2) 1993 10 200 100% 100% 10 200 14 000 - (4) 0,5 - 64 1998 1976 13 000 100% 100% 13 000 7 Mus, 45 boutiques et un "food court" Galerie Gaité (Paris 14) 4 Mus et 15 boutiques R 2000/01 135 269 m2 Autres Centres Commerciaux de la Région Parisienne Rosny 2 (93 - Rosny-sous-Bois) 106 000 6 200 2,0 15,6 597 Carrefour, BHV, 9 Mus,190 boutiques et un complexe cinéma Vélizy 2 (78 - Vélizy) 1994 1973 32 510 26% 26% 8 453 2001/04 R 1997 10 891 100% 100% 10 891 7 200 2,4 18,2 855 1994 1972 28 200 54% 54% 15 228 65 000 4 700 0,7 12,7 321 1994/99 2002 55 382 100% 100% 55 382 49 500 3 000 0,4 4,4 174 2002 1996 23 900 100% 100% 23 900 47 000 3 200 0,5 9,2 442 1994 1973 20 400 55% 55% 11 220 - - - 3 754 1986 - - - 2 664 1973 - - - 1 581 102 000 Auchan, FNAC, Le Printemps et 7 Mus, 150 boutiques et 7 cinémas Carré Sénart (77 - Sénart) Carrefour, 15 Mus, 115 boutiques Chelles 2 ( 77 - Seine-et-Marne) Carrefour, 5 Mus, 110 boutiques Ulis 2 (91 - les Ulis) Carrefour, 6 Mus et 110 boutiques, 4 salles de cinéma R 1998 Evry 2 (91 - Evry) 93 000 5 300 0,7 15 nd 2004 Carrefour, Galeries Lafayette , 10 MUS , 240 boutiques et multiplexe CGR Massy -X% (91 - Massy) 1975 R 2002/03 18 131 1 500 0,4 nd 55 2004 10 700 1 200 0,2 nd nd 2004 65 boutiques Grigny 2 (91-Grigny) Leclerc, 20 boutiques R 2000 Bobigny 2 (93) 27 000 1 500 0,9 nd 67 2004 1974 - - - 1 491 23 000 900 0,2 nd nd 2004 1976 - - - 705 Atac, 65 boutiques Boissy 2 (94) Géant, 30 boutiques 198 708 m2 Centres Commerciaux de Province Cité Europe (62 - Coquelles) 73 000 4 250 0,5* 8,3 340 1995 1995 50 300 50% 50% 25 150 Carrefour, 10 Mus et 130 boutiques, une Cité Gourmande et des cinémas Marques Avenue (62 - Coquelles sur le site Cité Europe) 13 375 850 - 1,5 32 - 2003 13 375 100% 100% 13 375 67 000 2 900 1,2 14,3 240 1994 1994 42 800 40% 40% 17 120 60 boutiques Euralille (59 - Lille) Carrefour, 10 Mus et 110 boutiques, un pôle de restauration et de loisirs La Toison d'Or (21 - Dijon) 56 000 3 500 0,5 7,6 343 1994 1990 31 450 100% 100% 31 450 44 600 3 010 0,6 8,5 292 1994 1983/92 12 700 100% 100% 12 700 37 000 2 500 0,7 6,7 208 1994 1982 10 944 100% 100% 10 944 35 000 1 500 0,5 11,3 182 1994 1980 27 363 61% 100% 27 363 Carrefour, 7 Mus et 130 boutiques, un centre aquatique Labège 2 (31 -Toulouse) Carrefour, 3 Mus et 90 boutiques BAB 2 (64 - Bayonne) Carrefour, 3 Mus et 80 boutiques CMK- Centre Mériadeck (33 - Bordeaux) Auchan, 7 Mus et 80 boutiques Saint-Genis 2 (69 - Lyon) R 2000 29 000 1 800 0,6 5 229 1994/96 1981 5 931 100% 100% 5 931 27 000 1 000 0,4 7,4 210 1986 1983 9 800 100% 100% 9 800 27 000 750 0,4 10,3 125 1988 1988 13 665 73% 100% 13 665 19 000 1 200 0,6 11,9 151 2000 1982 14 600 100% 100% 14 600 1989 11 800 100% 100% 11 800 1975 - - - 3 612 Auchan, BHV et 65 boutiques Bonneveine (13 - Marseille) Carrefour, 2 Mus, 75 boutiques et 5 salles de cinéma Place d'Arc (45 - Orléans) Carrefour, 4 Mus et 60 boutiques Nice Etoile (06 - Nice) FNAC et Habitat, 3 Mus et 88 boutiques Saint-Martial (87 - Limoges) R 1993 18 000 800 0,6 4,1 69 1989 106 000 4 200 1,7 29,2 648 2004 Champion, 7 Mus et 60 boutiques La Part Dieu (69 - Lyon) Carrefour, Galeries Lafayette, 10 MUS, 230 boutiques et UGC de14 salles Boisseuil (87 - Limoges) R 2001/02 21 000 1 100 0,2 nd nd 2004 1987 - - - 653 17 000 1 600 0,3 nd nd 2004 1986 - - - 545 Carrefour, 42 boutiques Pau Lescar (64 - Pau) Carrefour, 48 boutiques TOTAL Zone de chalandise : à moins de 30 minutes du centre. (1) % d'intérêt économique détenu par le Groupe Unibail. (2) Acquisition auprès de Vivendi. 552 294 m2 Mus : Moyenne surface spécialisée. * Hors clientèle anglaise. (3) Parkings communs au Carrousel du Louvre (centre commercial et espaces d'expositions). (4) 2 227 emplacements de parking pour l'ensemble Gaité Montparnasse (Hôtel Méridien, Galerie Gaité et bureaux). 25 PÔLE BUREAUX* AU 31.12.2004 2 ) m s( tif ) (C) c a R s n ( on de s tio cti es va ru ng ac f no onst rki r é R C Pa Su ion it uis q Ac PARIS ET QUARTIER CENTRAL DES AFFAIRES DE L'OUEST PARISIEN Paris 1 39-41, rue Cambon 2001 R 1991 34-36, rue du Louvre 1976 R 1989 Paris 2 Palais du Hanovre, Bd des Italiens 1999 (2) R 1996 12, rue du Mail 1985 R 1996 Paris 8 Capital 8 (av. de Messine/Monceau/Murat) 2001 R 2005 Cité du Retiro 1999 (2) R 2002 50, avenue Montaigne 1995 R 2004 5, boulevard Malesherbes 1999 R 2000 31, rue du Colisée 1999 (1) R 1996 (2) 44-46, rue de Lisbonne 1999 R 1994 27-29, rue de Bassano 1978 R 1981 52, rue de Lisbonne 1999 (2) R 1999 Paris 9 11-15, rue Saint-Georges 1991 R 1993 1, rue Saint-Georges 1991 R 1993 Paris 16 7, place du Chancelier Adenauer 42, avenue d'Iéna Paris 17 189, boulevard Malesherbes 70, boulevard de Courcelles co 200 100% 100% 16 900 3 788 EURONEXT BNP-PARIBAS 18 115 1 622 174 100% 100% 18 115 1 622 En rénovation SOCPRESSE (LE FIGARO) 62 500 21 188 13 218 8 444 6 200 3 906 1 615 1 514 513 260 216 2 149 4 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 62 500 21 188 13 218 8 444 6 200 3 906 1 615 1 514 En rénovation (Ex EDF) CARTIER Vacant Siège d'UNIBAIL VUP (VIVENDI UNIVERSAL PUBLISHING) En rénovation CHANTRIER ET ASSOCIES Ambassade 7 655 2 840 153 117 100% 100% 7 655 2 840 GROUPAMA, ECUREUIL GESTION,… ST INGENIERIE, COMPUMARK, PIERRE LANG France, THQ 1999 (2) 1998 R 1998 R 1999 12 048 1 749 150 3 100% 100% 12 048 1 749 ALCAN SUN MICROSYSTEMS 1999 (2) 1999 (2) C 1990 R 1988 6 528 4 839 105 104 100% 100% 6 528 4 839 COMPASS GROUP ASSYSTEM 194 669 m2 1999 (1) 1999 (1) 1999 (2) 1999 (1) 1999 (2) C 1993 R 2004 C 1989 C 1986 C 1988 39 366 56 500 46 012 33 405 21 005 533 218 455 127 575 100% 100% 100% 100% 100% R 1995 R 1996 R 2004 R 1995 15 570 14 847 11 977 7 506 170 290 260 126 100% 100% 100% 100% 15 570 14 847 11 977 7 506 GRAS SAVOYE ERNST & YOUNG CHANEL BNP-PARIBAS, 3I GESTION, ALTIOR, MREAL,… 1992 1976 1988 C 1992 C 1973 C 1970 6 881 3 264 2 791 179 85 56 100% 100% 100% 6 881 3 264 2 791 GUERLAIN Vacant RELAIS H 1999 (2) C 1988 45 479 900 100% 45 479 ACCOR, SYBASE, EMAP, BERCY SERVICES 108 315 m2 1989 C 1989 11 084 123 65% 1998 C 1974 6 570 2 227(4) 100% 1999 (2) 1999 (2) R 1989 R 1982 12 000 11 875 100% 100% BNP-PARIBAS 6 570 LE POINT 12 000 11 875 Succursale RENAULT Succursale VOLKSWAGEN 536 922 m2 IMMEUBLES DE BUREAUX DE LA RÉGION PARISIENNE Autres bureaux de la Region Parisienne 2 actifs 3 888 3 888 m2 Sous-total immeubles de bureaux de la Région Parisienne TOTAL GENERAL (selon périmètre de consolidation) (5) 1998 7 205 513 047 m2 Total des actifs de Paris et Quartier Central des Affaires de l’Ouest parisien ACTIFS MIS EN EQUIVALENCE Cœur Défense SOCIETE GENERALE, CEGETEL,... CREDIT LYONNAIS, SOCIETE GENERALE CFPB, ESSEC,… TOTAL AXA, CDC IXIS, CLARIANT 1996 1990 1999 (1) 1984 Total des Immeubles de bureaux Paris et Quartier Central des Affaires de l'Ouest parisien Autre actifs parisiens 23, boulevard de Courcelles à Paris 8 40 ter, avenue de Suffren à Paris 15 39 366 56 500 46 012 33 405 21 005 196 288 m2 Sous-total Neuilly-Levallois-Issy AUTRES ACTIFS DE BUREAUX PARISIENS Paris 13 - Seine Rive Gauche Tolbiac-Masséna Bureaux (3) Paris 14 Gaité-Montparnasse (bureaux) res i ata oc x l ers) u ipa oy nc n l Pri (e 16 900 3 788 Sous-total Paris-La Défense 92 Neuilly-sur-Seine 2, rue Ancelle 41, rue Ybry 136, av. Charles de Gaulle 168, av. Charles de Gaulle 92 Levallois 125, av. du Président Wilson 35, rue d'Alsace - Courcellor 126, rue Jules Guesde 92 Issy-les-Moulineaux 34-38, rue Guynemer ol ns % Sous-total Paris QCA 92 Paris-La Défense Espace 21 (Les Villages) Tour Ariane Cnit (bureaux) Immeuble Michelet-Galilée 70-80, av. Charles de Gaulle à 2) es m rm n ( nfodatio o s c li ce nso rfa co Su la on ti ida 540 810 m2 C 2001 181 817 (6) 2 800 49% CREDIT LYONNAIS, SOCIETE GENERALE, AXA, CAP GEMINI, ING BANK, CCF HSBC, … * et assimilés : commerces en pied d'immeubles, locaux d'activités, logements isolés… (1) Acquisition auprès de Vivendi. (4) Parking privé partagé par l'ensemble Gaité Montparnasse (Bureaux, Hôtel Méridien et Galerie Gaité). (2) Acquisition de Crossroads Property Investors. (5) Consolidation globale ou proportionnelle. (3) Immeuble en indivision. (6) La surface indiquée comprend le centre de conférence (3 330 m2). RAPPORT ANNUEL 2004 • L E PAT R I M O I N E 26 PÔLE CONGRÈS-EXPOSITIONS AU 31.12.2004 n tio i uis q Ac PARIS ET PARIS-LA DÉFENSE Paris Expo Porte de Versailles - Paris 15 2000 Cnit - La Défense Espace Grande Arche - La Défense Espace Champerret - Paris 17 Carrousel du Louvre (Expos) - Paris 1 (R) on ati ov n é n-R tio s uc r t ng ns rki Co Pa (1) ail art % fs s e-p t uo q 2 ib Un e ac urf S de ti ac % (m )* c Hall 5 en 2003 6 500 100% 226 000 100% 1999 (2) 1989 714 100% 53 540 100% 2001 1989/1995 1999 (2) R 2003 1989 1993 1 800 (3) 700 (3) 100% 100% 100% 9 500 9 200 7 125 100% 100% 100% 50% na 50% Palais des Sports - Paris 15 2002 1998 1974 8 halls (de 5 000 à 70 000 m2), 32 salles de conférences dont 3 auditoriums Congrès-expositions (43 259 m2) et Hôtel Espace modulable de 9 500 m2 Espace d'expositions (salons) Centre d'expositions, salons, événements d'entreprise, défilés Salle de spectacle ou de convention modulable entre 2 000 et 4 200 places (4) 100% 57 372 100% Hôtel, Centre de Conférences et parking privé(4) 100% Surfaces comptabilisées dans le Pôle Bureaux 362 737 m2 Sous-total Centre de Conférences de Cœur Défense ion pt cri s De 305 365 m2 Sous-total Hôtel Méridien-Montparnasse - Paris 14 n tio da oli s on 2001 * surfaces conformes au périmètre de consolidation. (1) % d'intérêt économique détenu par le Groupe Unibail. (2) Acquisition auprès de Vivendi. 2001 100% 3 330 (3) Parkings non détenus par le Groupe. (4) 2 227 emplacements de parking pour l'ensemble Gaité Montparnasse (Hôtel Méridien, Galerie Gaité et bureaux). R A P P O RT D E G E S T I O N A N A LY S E E T C O M M E N TA I R E S D E L ’ A C T I V I T É E T D E S R É S U L TAT S P. 2 7 A C T I F N E T R É É VA L U É ( A N R ) P. 3 4 RESSOURCES FINANCIÈRES P. 3 8 RESSOURCES HUMAINES P. 4 1 ASSURANCES P. 4 4 PERSPECTIVES P. 4 4 27 ANALYSE ET COMMENTAIRES DE L’ACTIVITÉ ET DES RÉSULTATS locatif. Les investisseurs allemands restent très actifs avec 26% des engagements, alors que les nord-américains ont plus que doublé leurs investissements cette année et représentent 18,5% du réalisé 2004. Les investisseurs nationaux ont néanmoins pris la première position cette année avec 36,5% des investissements. 1 . C O M M E N TA I R E S D E L ' A C T I V I T É PA R P Ô L E 1.1 PÔLE BUREAUX Le marché des bureaux en 2004(1) Selon les commentateurs de marché, le marché locatif en Ile-de-France a enregistré une performance en nette progression par rapport à l'année 2003. En effet, avec 1 906 000 m2 placés, l'année 2004 affiche une hausse en volume de 12,8% par rapport à l'année dernière et de 21,8% par rapport à 2002. Le volume considérable des liquidités disponibles sur le marché français et la rareté des produits "cœur de cible" ont poussé les taux de rendement à la baisse, les taux "prime" pouvant perdre plus de 100 points de base par rapport à 2003. Ainsi pour les meilleurs produits sur les meilleurs emplacements, le taux de rendement net immédiat atteint 5,3% pour les bureaux et les boutiques du Quartier Central des Affaires de Paris. Activité 2004 EBE ACTIVITÉ DE FONCIÈRE D E B U R E A U X ( M €) 2002 Cette année encore la demande placée a été tirée par les surfaces inférieures à 5 000 m2, qui représentent 61% de la commercialisation. En ce qui concerne les surfaces supérieures à 5 000 m2, il est intéressant de noter que la demande s'est placée principalement sur des immeubles neufs ou restructurés. Par ailleurs, les entreprises se sont concentrées sur les secteurs d'affaires établis, aux dépens des quartiers périphériques moins reconnus : 65% des transactions se localisent dans Paris et le Secteur des Affaires de l'Ouest de Paris (y compris La Défense). Après deux années de décroissance progressive des pré-commercialisations, celles-ci retrouvent en 2004 un niveau relativement élevé (40%) au sein de la demande placée, signe que les entreprises procèdent à la refonte de leur immobilier. Au total, l'offre immédiatement disponible n'a quasiment pas évolué depuis un an, passant de 2,9 millions de m2 à fin 2003 à 3 millions de m2 à fin 2004. Cette stabilité se traduit également en termes de taux de vacance : 6,3% à fin 2004 contre 6,2% à fin 2003 pour l'Ile-de-France. Dans un contexte de demande placée en hausse, ce sont les augmentations des pré-commercialisations et des livraisons de programmes neufs qui expliquent cette relative stabilité. La part des immeubles neufs ou restructurés dans ce stock immédiat reste stable aux environs d'un tiers. Quant à l'offre future, elle semble aussi maîtrisée. Le stock de projets de plus de 5 000 m2 progresse en volume d'à peine 3% à fin 2004 par rapport à fin 2003. Pour la quatrième année consécutive, une baisse des loyers de marché a été observée, proche de 11% pour les immeubles neufs ou restructurés dans le Quartier Central des Affaires parisiens et de 10% à La Défense. L'écart entre les loyers faciaux et les loyers économiques s'est également accru, de même que l'écart de valeur entre les immeubles neufs ou restructurés et les immeubles dits de "seconde main". Avec 12,1 milliards d'euros engagés dans l'immobilier d'entreprise en France, l'année 2004 est une année record pour l'investissement. Paris et sa région reste le marché de prédilection avec 86% des engagements, mais il est intéressant de souligner la progression de la Province qui passe de 8% à 14% des investissements en 2004. Cette progression illustre l'élargissement des critères de recherche des investisseurs face à la relative rareté des produits en Ile-de-France et à la baisse importante des taux de rendement sur cette région. 63,5% des investissements ont été réalisés par des investisseurs internationaux toujours séduits par la liquidité et la fluidité du marché francilien, la diversité du tissu économique et l'activité du marché 2003 2004 Revenus locatifs 262,7 266,0 207,8 Charges nettes d’exploitation Foncier Frais de gestion d’actifs -21,4 -19,8 -12,3 -3,3 -3,3 -4,9 EBE du pôle bureaux 238,1 242,9 190,7 2,0% -21,5% Évolution Conformément à la stratégie définie pour le Groupe, s'appuyant notamment sur une politique de création de valeur qui peut conduire à l'arbitrage des actifs ayant largement bénéficié de ce processus, le Pôle Bureaux a poursuivi activement son plan de cessions, dans un marché favorable à son exécution. Après 325 M€ d'actifs cédés en 2003, les cessions de l'exercice 2004 s'élèvent à 988,6 M€, avec principalement le débouclage de l'opération Cœur Défense réalisé en juillet 2004, suivi des cessions de deux immeubles de l'ensemble "les Villages" à La Défense et de Quai Ouest à Boulogne en fin d'année. La transaction Cœur Défense conclue avec les fonds d'investissement Whitehall gérés par Goldman Sachs et Goldman Sachs International Bank s'est traduite par les opérations suivantes : Unibail a cédé 51% du capital de la SCI Karanis, propriétaire de l'immeuble ; Unibail a cédé à Goldman Sachs International Bank et Hypo Real Estate Bank International le prêt subordonné de 505 M€ qu'elle avait accordé à la SCI Karanis lors de la mise en place de la titrisation du prêt hypothécaire de 820 M€ ; Unibail a pris une sous-participation de 76 M€ dans le prêt de 505 M€ racheté par les banques : 12 M€ dans la tranche A rémunérée à Euribor +265 bp, 37 M€ dans la tranche B : rémunération = (capital restant dû sur tranches A et B) x Euribor + 740 bp - rémunération tranche A, 27 M€ dans la tranche C : rémunération fixe à 10% et rémunération variable égale au total des intérêts payés par SCI Karanis (Euribor + 850bp) sous déduction des rémunérations énoncées ci-dessus. • • • En restant présente à 49% dans le capital de la SCI Karanis et en conservant la gestion d'actif et la gestion immobilière de Cœur Défense à travers ses filiales, Unibail est associée au potentiel de revalorisation à long terme de cet ensemble immobilier exceptionnel. (1) Chiffres et commentaires issus des rapports d'analyse de marché de CBRE et Immostat. RAPPORT ANNUEL 2004 • RAPPORT DE GESTION 28 Jusqu'à la date de cession, la SCI Karanis est consolidée en intégration globale générant 46 M€ de loyers bruts sur le premier semestre 2004. ECHÉANCIER DES BAUX DU PÔLE B UREAUX Loyers de base en M€ La cession de 51% des parts de la SCI Karanis a dégagé une plus-value comptable de 40,3 M€, se traduisant, après reprise des soldes d'étalement de franchises qui restaient au bilan, par un résultat de 26,1 M€. Au second semestre, la participation résiduelle de 49% dans la SCI Karanis est consolidée par mise en équivalence. Conséquence directe des cessions réalisées, les loyers bruts globaux du Pôle en 2004 enregistrent donc une baisse de 58,2 M€ par rapport à 2003, passant de 266 M€ à 207,8 M€. Les principales variations proviennent des éléments suivants : Les cessions d'immeubles réalisées en 2003 engendrent une perte de loyer de 13,2 M€ en 2004 par rapport à l'exercice précédent ; Les cessions d'immeubles en 2004 réduisent les loyers de l'exercice de 42,3 M€ par rapport à 2003, dont principalement Cœur Défense dont les loyers sont pris en compte pour 46 M€ au premier semestre 2004 contre 84,3 M€ sur l'année pleine 2003 ; Les immeubles mis en travaux (44 Lisbonne et Cnit-Bureaux) ainsi que les immeubles mis en service en cours d'année (Quai Ouest et 50 av Montaigne) génèrent une baisse des loyers de 6 M€ par rapport à l'exercice précédent ; A périmètre constant, les loyers bruts progressent de 3,3 M€ soit + 2,4%, qui s'analyse ainsi : l'indexation des loyers permet d'enregistrer 3,1 M€ complémentaires par rapport à 2003 (+2,3%), les départs de locataires ont généré une perte de loyers de 6,2 M€ compensée par 6,4 M€ de loyers obtenus par les nouvelles commercialisations, les renouvellements de baux assortis d'augmentation ou de réduction de surface se soldent par une réduction de 0,4 M€, le solde, +0,4 M€, provient des renouvellements de baux sans modification de surface. • • • • Par une gestion attentive et active de l'état locatif, le Pôle a su répondre aux besoins des locataires pour les maintenir en place, avec ajustement si nécessaire des surfaces louées, en recherchant en permanence la capture du potentiel de reversion. Sur l'année 2004, les renouvellements ou rénégociations avec modification des surfaces louées ont concerné 14 locataires, se soldant par une augmentation de 1,5 M€ de loyer en année pleine. Onze renouvellements à surface constante ont par ailleurs été signés générant un gain de loyer en année pleine de 0,5 M€, soit une amélioration de 8,8% des loyers en place. La surface des locaux libres à la location qui s'élevait à 37 845 m2 au 1.01.2004, ressort à 25 031 m2 en fin d'année après enregistrement des mouvements suivants : 64 849 m2 ont été libérés, concernant principalement le Palais du Hanovre - Paris 2ème, le 70-80 av. Charles de Gaulle à Puteaux-La Défense, le 136 av. Charles de Gaulle à Neuilly ; 51 613 m2 ont été loués : principalement 70-80 av. Charles de Gaulle à Puteaux-La Défense, Guyancourt et 136 av. Charles de Gaulle, reloués immédiatement après leurs libérations, ainsi que des surfaces complémentaires à Issy Guynemer et à Cœur Défense ; 26 050 m2 représentent des changements de périmètre, quote part de vacance dans les immeubles cédés et retrait de la location des immeubles mis en rénovation (Palais du Hanovre et 44 Lisbonne). Années 2004* 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Au delà Total Par date En % de prochaine du total option de sortie Par date de fin de bail En % du total 14,7 17,2 43,6 22,1 10,3 5,5 12,3 13,3 7,1 0,6 2,3 0,0 9,8% 11,5% 29,2% 14,9% 6,9% 3,7% 8,2% 8,9% 4,8% 0,4% 1,5% 0,0% 0,0% 14,7 13,1 25,8 7,0 2,8 17,1 5,4 8,5 6,9 31,9 15,7 0,0 0,1 9,8% 8,8% 17,3% 4,7% 1,9% 11,5% 3,6% 5,7% 4,6% 21,4% 10,5% 0,0% 0,1% 149,0 100,0% 149,0 100,0% * Baux échus en cours de renégociation. Au 31 décembre 2004, les loyers potentiels des surfaces vacantes des immeubles en service représentent 12,5 M€ contre 14 M€ à fin 2003. Malgré cette baisse, les cessions réalisées au cours de l'année ayant porté sur des immeubles totalement loués, le taux de vacance financière s'élève mécaniquement de 5,6% à fin 2003 à 8,6% au 31 décembre 2004. Les loyers potentiels des surfaces vacantes dans les immeubles en construction (Capital 8(2)) ou en rénovation (Cnit, Tour Ariane, 44 Lisbonne, Palais du Hanovre) sont évalués à 63,4 M€. Les loyers nets du périmètre constant sont en progression de 3,6% grâce notamment à une bonne maîtrise des charges non récupérables. Le ratio des loyers nets sur loyers bruts à périmètre constant progresse de 1 point, passant de 93% en 2003 à 94,1% en 2004. Les frais de gestion d'actifs (4,9 M€) sont comptabilisés depuis cet exercice sur la base de la facturation pratiquée à prix de marché par Unibail Management. La ventilation analytique pratiquée les exercices précédents minorait ce poste (3,3 M€ en 2003) et alourdissait en contre partie le poste des charges communes du Groupe. • L’Excèdent Brut d’Exploitation 2004 du Pôle Bureaux s’élève à 190,7 M€ (242,9 M€ en 2003). • En 2004, le total des produits de cessions des immeubles s'élève à 988,6 M€, dont 686 M€ pour les 51% de Cœur Défense, 120 M€ pour les immeubles Villages 1 & 2 à La Défense et 100 M€ pour Quai Ouest à Boulogne-sur-Seine (92). Les autres actifs cédés sont : les locaux d'activités de Tolbiac Masséna (Paris 13ème), l'immeuble Faubourg Saint-Antoine/Ledru Rollin (Paris 11ème), l'immeuble Montgolfier à Guyancourt (78) et 5 autres lignes d'actifs mineurs. • Au 31 décembre 2004, le portefeuille des baux du Pôle Bureaux représente un montant cumulé de loyer en année pleine de 149 M€ (251 M€ à fin 2003). La répartition de ces masses de loyers par date d'échéance et date de prochaine option de sortie des locataires est donnée ci-après. Les prix de vente obtenus sont tous supérieurs aux dernières valorisations réalisées par les experts (+ 12,9%, globalement et hors Cœur Défense). Le résultat de ces cessions, net des frais afférents, dégage un profit comptable de 62,5 M€ (33 M€ en 2003). Les actifs ayant été réévalués comptablement au 1er janvier 2003, lors de l'option (2) Ancien siège de l'EDF – av de Messine, rues de Messine et Murat - 62 500 m2. 29 au régime SIIC, ce résultat ne représente que la variation ou création de valeur depuis cette date. Les investissements du Pôle Bureaux en 2004 s'élèvent à 118,5 M€ (53,7 M€ en 2003). Ils ne concernent que des travaux sur des immeubles déjà en portefeuille et principalement : Construction de l'ensemble “Capital 8” (66 M€ sur l'exercice), dont les livraisons devraient intervenir en 2 phases, courant 2005 et début 2006 ; Poursuite de la restructuration de la tour Ariane à La Défense (23,8 M€) ; à ce stade 19 étages sur les 34 niveaux que comporte la tour ont été restructurés ; Fin de la rénovation du 50 av Montaigne (7,4 M€) ; Rénovation de l'immeuble Issy-Guynemer (7,1 M€) ; Rénovation de l'immeuble de Guyancourt (3,8 M€) avant relocation et cession en décembre 2004. • • • • • Le financement des travaux, essentiellement pour “Capital 8”, a généré sur l'exercice 12,2 M€ de frais financiers immobilisés. par leur très solide progression : + 5,1% (en volume). Les centres de province affichent une moindre progression (+ 1,7%) due en partie à i) Nice Etoile, qui souffre des perturbations engendrées par les travaux de rénovation du centre rendus possibles par le départ de la Fnac et par les travaux liés à l’arrivée du tramway, et ii) Cité Europe due à la baisse de fréquentation des consommateurs anglais. A l’inverse, les centres Bonneveine à Marseille et Labège à Toulouse enregistrent de fortes progressions (respectivement + 6,7% et + 5,7%). Carré Sénart est le centre qui enregistre la progression la plus forte (+ 10,8%), tant grâce à ses moyennes surfaces qu’à ses boutiques qui progressent dans tous les secteurs d’activité, y compris en équipement de la personne. Les grands centres proposant une offre complète et exerçant un fort potentiel de captation sur leur zone de chalandise confirment qu'ils constituent le format le plus attractif et restent la référence du consommateur. Activité 2004 En décembre 2004, une promesse d'acquisition en état futur d'achèvement a été signée sur une opération de promotion d'environ 15 000 m2 située à Clichy à proximité du métro, dans un secteur accueillant déjà les sièges de plusieurs grands groupes français. EBE ACTIVITÉ DE FONCIÈRE DE COMMERCES (M€) La valeur expertisée des actifs du Pôle Bureaux au 31.12.2004 s'élève à 3 096 M€ (4 272 M€ à fin 2003) et représente 45% de la valeur totale du patrimoine immobilier du Groupe (57% en 2003). Une information complète est donnée sur cette valorisation au chapitre présentant l'Actif Net Réévalué (p.34). Après une année 2003 plutôt morose (+ 0,6%), la croissance du PIB français a enregistré en 2004 une progression légèrement supérieure à 2%. Dans ce contexte, la consommation des ménages a crû de 2,1% en 2004, enregistrant une forte croissance au 1er semestre, un net ralentissement au 3ème trimestre et un rebond au 4ème trimestre. Selon les chiffres détaillés de la Banque de France à fin novembre 2004, on constate une meilleure tenue du petit commerce que de la grande distribution : + 0,8% versus + 0,4%. Les secteurs les plus dynamiques sont les meubles (+ 4,8%), l’électronique grand public (+ 4,2%) et la librairie papeterie (+ 2,8%). Par contre, l’habillement stagne toujours (+ 0,3%) et la chaussure ne progresse que faiblement (+ 1,0%). Le chiffre d’affaires consolidé des enseignes présentes dans les centres Unibail a connu en 2004 une augmentation en volume de 4%. Cette performance se compare à un indicateur Banque de France à fin novembre nettement inférieur : + 0,8% pour le champ du petit commerce. Le secteur le plus porteur reste en premier lieu les moyennes surfaces (+ 6,6% en volume), porté par des enseignes culturelles (Fnac, Virgin) ou d’équipement de la maison (Darty, Habitat), et dans une moindre mesure par certains acteurs du prêt-à-porter (Zara, H&M). Cette tendance est confirmée par les chiffres nationaux et semble valider l’importance croissante que prend l’aménagement intérieur dans la vie des Français. L’hygiène beauté, autre secteur porteur, finit l’année en hausse de + 6,0% en volume, progression d’autant plus remarquable qu’elle est calculée sur la base d’une évolution déjà forte l’an passé (+ 6,7%). Les centres Unibail de région parisienne se distinguent une nouvelle fois 2003 2004 Revenus locatifs Charges nettes d’exploitation Foncier Frais de gestion d’actifs 158,7 -12,0 -3,6 -3,8 176,2 -15,2 -4,0 -4,0 187,4 -13,0 -3,7 -4,6 EBE du pôle commerces 139,3 153,0 166,2 9,8% 8,6% Évolution 1.2 CENTRES COMMERCIAUX Le marché des centres commerciaux en 2004 2002 En 2004, les revenus locatifs du Pôle Centres Commerciaux s'élèvent à 187,4 M€ contre 176,2 M€ en 2003, en progression de 6,3%. Cette progression de 11,2 M€ résulte des éléments suivants : L'ouverture en décembre 2003 du centre “Marques Avenue” à proximité du centre commercial Cité Europe génère 2,5 M€ de loyers en 2004 contre 0,4 M€ en 2003 ; L'acquisition de lots de copropriété complémentaires dans le centre de Rosny 2 procure 1,9 M€ de loyers ; L'acquisition au 30 juin 2004 de la société JLSI(3) permet de consolider 3,1 M€ de loyers provenant de lots de copropriétés minoritaires dans plusieurs centres commerciaux (voir ci-après la rubrique investissements) ; A l'inverse, la cession de l'immeuble “Le Printemps de l'Homme” au dernier trimestre 2003 entraîne une perte de 5,7 M€ de loyers par rapport à 2003 ; A périmètre constant, les loyers bruts progressent de 5,7% (+ 9,8 M€ par rapport à 2003) : + 5,2 M€ par l'effet de l'indexation, + 3,2 M€ liés aux départs et relocations, + 1,4 M€ provenant des renouvellements, - 0,1 M€ sur les loyers variables et divers. • • • • • Les loyers variables représentent 2,6% du total des loyers facturés. L'activité locative est restée très dynamique en 2004 et a porté sur 58 000 m2. La rotation des enseignes a permis d'implanter des concepts novateurs ou leaders sur leurs marchés, en phase avec les attentes des consommateurs. Avec 176 nouveaux baux signés (154 en 2003) et 68 renouvellements (45 en 2003), 3,6 M€ de gains locatifs en année pleine ont pu être ainsi contractualisés. (3) La société JLSI, renommée SAS Franklin, a opté pour le régime SIIC à effet du 1er juillet 2004. RAPPORT ANNUEL 2004 • RAPPORT DE GESTION 30 Le taux d'effort moyen(4) des locataires dans les centres Unibail s'établit à 10,3% contre 9,9% au 31.12.2003. • Acquisition Au 31 décembre 2004, l'ensemble des baux du Pôle Centres Commerciaux représente un montant cumulé de loyers en année pleine de 180,3 M€ (167,9 M€ au 31.12.2003) réparti comme indiqué dans le tableau ci-après. • • • E C H É A N C I E R D E S B AU X D U P Ô L E C O M M E R C E S Loyers de base en M€ Années 2004* 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Au delà Total Par date de prochaine option de sortie En % du total Par date de fin du bail En % du total 15,5 28,1 49,1 40,7 36,9 2,4 3,3 1,1 0,6 1,1 1,5 8,6% 15,6% 27,2% 22,6% 20,5% 1,3% 1,8% 0,6% 0,3% 0,0% 0,6% 0,8% 15,5 11,7 13,6 8,2 10,1 14,4 21,6 16,3 38,1 16,2 12,2 2,3 8,6% 6,5% 7,6% 4,6% 5,6% 8,0% 12,0% 9,1% 21,1% 9,0% 6,7% 1,3% 180,3 100,0% 180,3 100,0% • des terrains du centre commercial Cité Europe et de Marques Avenue (objet précédemment d'un bail à construction consenti par Eurotunnel) ; Acquisition de la quote part du partenaire minoritaire (30%) du centre Marques Avenue ; Acquisition de lots de copropriété complémentaires dans le centre de Rosny 2 ; Poursuite des travaux de rénovation-extension des Quatre Temps à La Défense : 15,2 M€ ont été investis en 2004. La coque permettant l'installation du complexe de cinémas a été livrée en décembre 2004 ; 22,1 M€ de travaux de restructuration ont été engagés dans divers centres, principalement Nice Etoile, Le Forum des Halles et Chelles 2. Les activités de développement ont été très soutenues en 2004 avec un portefeuille de projets qui évoluent favorablement et se complètent : Signature d'une promesse pour l'acquisition des terrains de Carré Sénart 2 où seront construits environ 50 000 m2 de commerces et de loisirs ; Signature des promesses pour les acquisitions des terrains où seront réalisés les centres de Lyon Confluence et des Docks de Rouen ; Obtention des autorisations pour l'Îlot Bonnac à Bordeaux et Les Passages de l'Etoile à Strasbourg ; Sélection d'Unibail par ADP pour la construction d'un centre de 50 000 m2 de surface commerciale et de services sur le site de l'Aéroport Paris-Charles de Gaulle. • • • • * Baux échus en cours de renégociation et parkings. 1.3 CONGRÈS - EXPOSITIONS Les loyers potentiels des locaux vacants s'élèvent à 4,7 M€ (3,4 M€ au 31.12.2003), dont 2,3 M€ pour le centre commercial de Chelles et le Cnit dont les restructurations sont en cours. Au 31 décembre 2004, le taux de vacance financière ressort à 2,5% contre 2,1% au 31 décembre 2003 ; hors les deux centres mentionnés ci-avant, le taux d'occupation dans les centres du Groupe ressort à 98,6%. Les charges nettes d'exploitation (13 M€) enregistrent une baisse significative par rapport à l'exercice précédent (15,2 M€), ce dernier ayant été négativement impacté par des charges non récurrentes. A périmètre constant, les loyers nets progressent de 8,9% après prise en compte notamment des droits d'entrée, des indemnités d'éviction et de l'évolution positive des charges d'exploitation. L’Excèdent Brut d’Exploitation du Pôle Centres Commerciaux s’élève à 166,2 M€ en 2004 (153 M€ en 2003), en progression de 8,6% par rapport à 2003. Aucune cession d'actif n'est intervenue sur la période hormis quelques reclassements de lots de copropriété non significatifs. Les investissements(5) 2004 se sont élevés à 176,2 M€, se décomposant de la façon suivante : Acquisition le 30 juin 2004 de 100% des actions de la société JLSI (Jean Louis Solal Investissements) détenant des participations minoritaires dans 11 centres commerciaux. Cette acquisition qui porte sur 17 424 m2 de surfaces commerciales a permis à Unibail : de renforcer sa position dans les centres de BAB2, Saint Genis 2 et Ulis 2 (24,5 M€), et de prendre position dans 2 centres supra-régionaux -Lyon PartDieu et Evry 2- ainsi que dans 6 autres sites -Massy, Bobigny 2, Grigny 2, Boissy 2, Boisseuil à Limoges et Pau Lescar (72,4 M€). • Les activités regroupées dans le Pôle Congrès-Expositions sont composées : De Paris Expo regroupant les sites de congrès-expositions à proprement parler : Porte de Versailles, Cnit, Carrousel du Louvre, Espace Champerret, Cœur Défense, Espace Grande Arche et le Palais des Sports ; Des hôtels Méridien Montparnasse et Cnit-Hilton, rattachés à ce secteur. • • Le marché des centres de congrès-expositions L'activité générale du secteur congrès-expositions continue à subir les effets d'une conjoncture morose. Pour autant, les salons du second semestre ont enregistré une croissance du visitorat, signe d'une bonne résistance de ce média. Sur le segment des "salons" en France, professionnels et grand public confondus, l'exercice 2004 enregistre une légère progression du nombre d'exposants. Cependant, la surface moyenne utilisée par exposant tend à diminuer, d'où une stagnation de la surface totale louée par les organisateurs. La croissance de la fréquentation des manifestations grand public et professionnels constatée au 1er semestre s'est poursuivie au second semestre 2004. L'activité "congrès" n'a pas souffert de la conjoncture ; la baisse du nombre de visiteurs américains et asiatiques constatée en 2003 tend à se stabiliser depuis plusieurs mois. Pour ce qui concerne l'activité "évènements d'entreprise", les sites de congrès-expositions franciliens ont subi une baisse d'activité au premier semestre 2004 essentiellement liée à une conjoncture incertaine. Cette tendance baissière ne s'est pas poursuivie au second semestre au cours duquel une reprise de la demande a été constatée, notamment pour des projets de manifestations en 2005. (4) Le taux d'effort est le rapport : [loyer + totalité des charges facturées] / chiffre d'affaires réalisé par le locataire. (5) Mesurés par la variation des immobilisations brutes. 31 Activité 2004 • • Activité de Paris Expo PARIS EXPO CONGRÈS-EXPOSITIONS (M€ ) Revenus locatifs Chiffre d’affaires prestations Total du chiffre d’affaires Charges EBE global (foncier et prestations) Évolution L'activité Paris Expo est présentée au compte de résultat sectoriel en distinguant : D'une part l'activité locative : location des espaces aux organisateurs de manifestations, activité parkings et redevances des concessionnaires ; D'autre part les prestations de services : vente auprès des organisateurs et exposants des branchements électriques et de fluides, des élingues, et autres prestations liées à la location des espaces. 2002 2003 2004 83,3 41,4 85,8 36,6 96,4 45,3 124,7 -80,1 122,4 -74,6 141,7 -82,6 44,6 47,8 7,2% 59,1 23,6% Activité locative globale de Paris Expo Le chiffre d'affaires locatif 2004 s'élève à 96,4 M€ et enregistre une progression de 12,4% par rapport à 2003. • Le segment "Expositions" a généré 62,3 M€ Dans le contexte décrit ci-dessus, Paris Expo enregistre une très bonne performance en 2004, conforme aux objectifs fixés à ce pôle d'activité. Le chiffre d'affaires de l'activité Paris Expo s'établit à 141,7 M€, soit + 19,3 M€ par rapport 2003 (+ 15,7%). Il bénéficie de l'effet favorable de la biennalité de certains salons, notamment le Mondial de l'Automobile qui s'est tenu à la Porte de Versailles en octobre 2004. On notera cependant que la comparaison par rapport à 2002 fait ressortir une progression de 13,6%, confirmant la réalité de la croissance. L'Excédent Brut d'Exploitation progresse plus fortement que le chiffre d'affaires et enregistre + 11,3 M€, soit une progression de 23,6% par rapport à l'exercice précédent et 32,5% par rapport à 2002. Les sites majeurs du Pôle sont : la Porte de Versailles, le Cnit, le Carrousel du Louvre et l'Espace Champerret. Ils représentent 95,7% du chiffre d'affaires total de Paris Expo et 98,7% de l'Excédent Brut d'Exploitation. Paris Expo Porte de Versailles représente 74% de l'activité de Paris Expo. Avec un fort positionnement sur les salons et une croissance de 20% du chiffre d'affaires par rapport à 2003 et surtout de 14,5% par rapport à 2002 (année du précédent Mondial de l'Automobile), il démontre d'une part la bonne résistance du média "salon" et d'autre part que les grands sites peuvent poursuivre leur développement malgré la morosité de la conjoncture. Le Cnit bénéficie quant à lui d'un positionnement diversifié, puisqu'il accueille aussi bien les congrès que les salons et les évènements d'entreprises. L'exercice 2004 est comparable à 2003 en termes de chiffre d'affaires. Le Carrousel du Louvre est le site qui a le plus souffert de la morosité du marché notamment sur le segment "évènements d'entreprises". L'activité de ce lieu d'exception est caractérisée par un 1er semestre fortement axé sur les événements d'entreprises et un second semestre où les surfaces sont utilisées en quasi totalité par des salons, notamment la Biennale des Antiquaires. La baisse constatée sur le marché des événements d'entreprises au premier semestre 2004 n'a pas pu être compensée au cours du second semestre qui marquait une reprise d'activité de ce secteur, les locaux étant totalement occupés par les salons. Il en résulte une baisse du chiffre d'affaires de 14% par rapport à 2003 et de 5% par rapport à 2002. L'Espace Champerret a bénéficié en 2004 d'une croissance d'activité liée notamment à l'accueil de nouvelles manifestations. Ainsi, le chiffre d'affaires est en croissance de 9,5% par rapport à 2003. • • • • de chiffre d'affaires locatif et progresse de 13% par rapport à 2003 et de 12% par rapport à 2002. Cette évolution résulte d'une part de la légère croissance de m2 des salons récurrents et d'autre part de l'arrivée de 26 nouveaux salons sur les différents sites de Paris Expo, qui fait plus que compenser la mortalité de certaines manifestations ; Le segment "Evénements d'entreprises" (10,1 M€ de chiffre d'affaires) accuse une baisse par rapport à 2003 de 4%. Après plusieurs années de croissance, cette diminution découle essentiellement de la morosité du marché au 1er semestre 2004 ; Le segment "Congrès", avec un chiffre d'affaires locatif de 3,1 M€ est en croissance de 11% par rapport à 2003 ; Le chiffre d'affaires provenant des parkings (9,8 M€) progresse de 19% par l'effet notamment de la mise en place d'une nouvelle politique tarifaire ; Les redevances des espaces concédés (restauration, espaces publicitaires) génèrent un chiffre d'affaires de 10,6 M€. La progression de 26% par rapport à 2003 provient notamment de l'effet en année pleine du contrat de concession signé avec Elior qui a implanté de nouveaux concepts de restauration sur le site de la Porte de Versailles. Activité de prestations de services de Paris Expo Le chiffre d’affaires des ventes de prestations de services en 2004 s’élève à 45,3 M€, en hausse de 24% par rapport à 2003 et 9% comparativement à 2002. Cette progression est liée bien sûr à la croissance de l'activité locative mais est due également à l'amélioration du taux de pénétration en matière de commercialisation des prestations, lequel croît de 13% par rapport à 2003, signe d'une meilleure réactivité et d'une confiance renouvelée de nos clients dans la qualité des services proposés. Les perspectives d'activité de Paris Expo pour 2005, bien que correspondant à une année impaire privée des grands salons biennaux, sont favorables. Au 31 décembre 2004, 85% des objectifs budgétaires 2005 étaient d'ores et déjà contractualisés. Activités rattachées au Pôle Congrès-Expositions Hôtel Méridien Montparnasse Compte tenu de l'arrêt de la cour de cassation et de l'état des discussions avec le groupe Méridien, le bail d'origine tacitement reconduit continue d'être appliqué. C'est donc sur cette base que le loyer, effectivement acquitté par Méridien, est comptabilisé et la provision pour risque dotée au cours des exercices précédents a été reprise (15,4 M€ non inclus dans l'EBE). RAPPORT ANNUEL 2004 • RAPPORT DE GESTION 32 Hôtel du Cnit L'hôtel a été réouvert le 1er mai 2003 en location gérance sous l'enseigne Hilton ; le loyer 2004 s'élève à 2 M€ et n'est pas comparable à 2003. 2 . R É S U L TAT S E T C A S H F L O W C O U R A N T C O M P T E D E R É S U LTAT C O N S O L I D É ( M € ) Les investissements immobiliers du Pôle Congrès-Expositions en 2004 s'élèvent à 24,9 M€. Ils concernent principalement des travaux d'amélioration sur le site de la Porte de Versailles. 1.4 PRESTATIONS DE SERVICES P R E S TAT I O N S D E S E R V I C E S ( M € ) Services du pôle congrès expositions Services immobiliers Autres EBE des prestations de services Évolution 2002 2003 2004 3,5 1,6 -0,4 5,9 1,9 0,6 11,5 0,7 1,1 4,7 8,3 76,6% 13,4 60,5% Activité de prestations de services dans les centres de CongrèsExpositions Cette activité, partie intégrante de Paris Expo, a été décrite au paragraphe précédent. Activité de gestion et de services immobiliers L'EBE de ce secteur s'élève à 0,7 M€. Il résulte des activités développées par Espace Expansion : gestion immobilière et locative et maîtrise d'ouvrage déléguée. 2002 2003 2004 EBE des pôles d'activité Charges d'exploitation Frais de développement Divers 433,4 -18,9 -1,4 454,5 -19,1 -2,3 -2,9 429,4 -15,3 -2,8 0,2 Excédent brut d'exploitation 413,1 430,2 411,5 Dotation aux amortissements -129,6 Frais financiers nets -128,9 Résultat sociétés non consolidées 0,1 Résultat courant avant impôt 154,7 Résultat des cessions 101,9 Résultat exceptionnel Dotation aux provisions -0,4 Impôt sur les sociétés -90,8 Amortissement écarts d'acquisition -4,1 Quote-part sociétés mises en équivalence Résultat net 161,3 -163,7 -155,9 -111,7 -86,8 0,1 154,9 168,8 33,0 63,0 -127,9 15,4 -3,5 -3,7 243,6 -1,3 -3,8 -3,3 -4,5 296,3 234,2 Part des minoritaires -15,6 -15,3 -15,4 Résultat net (part du groupe) 145,7 280,9 218,9 Cash flow courant avant impôt Résultat courant avant impôt part du groupe Cash flow courant avant impôt, part du groupe Cash flow courant après impôt, part du groupe 284,3 319,6 325,7 138,6 139,0 153,4 260,7 293,5 299,9 212,0 284,2 298,6 46,5 3,13 33,1% 1,93 16,4% 5,61 16,9% 4,56 15,7% 45,6 44,6 6,16 4,91 96,5% -20,3% 2,84 3,41 47,1% 20,0% 6,43 6,72 14,6% 4,5% 6,23 6,69 36,6% 7,4% Ratios par action Autres prestations Cette rubrique présente l'activité de la filiale U2M qui gère la commercialisation de l'affichage et de l'animation des espaces communs dans les différents sites du Groupe recevant du public, ainsi que leurs sites Internet. 1.5 CRÉDIT-BAIL L’encours au 31.12.2004 s'élève à 27 M€ en valeur financière et ne concerne plus que 80 dossiers gérés en extinction. Les redevances facturées s’élèvent à 19,2 M€, dégageant un produit net de 0,6 M€. Nombre moyen d'actions (millions) Résultat net (€) Progression période N/N-1 Résultat courant après impôt (€) Progression période N/N-1 Cash flow courant avant impôt (€) Progression période N/N-1 Cash flow courant après impôt (€) Progression période N/N-1 33 Le total des Excédents Bruts d'Exploitation des activités des Pôles s'élève en 2004 à 429,4 M€ (454,5 M€ en 2003) soit une baisse de 5,5% due aux cessions importantes du Pôle Bureaux. Les frais de siège et les charges communes à toutes les activités s'élèvent à 15,3 M€ en 2004, en baisse de 3,8 M€ par rapport à l'exercice précédent. Les frais de développement (2,8 M€) enregistrent les coûts des études de projets d'acquisitions non aboutis. L’Excédent Brut d’Exploitation 2004 s’élève à 411,5 M€, contre 430,2 M€ en 2003. Le résultat net consolidé 2004 s’élève à 234,2 M€. La comparaison par rapport au résultat 2003 (296,3 M€) est peu significative dans la mesure où ce dernier incluait une part importante d'éléments non récurrents dus à l'entrée dans le régime SIIC. La part des minoritaires dans ce résultat s’élève à 15,4 M€. Elle est constituée principalement des quote-parts de résultat des centres commerciaux des Quatre Temps et du Forum des Halles. Le résultat net consolidé 2004 en part du groupe ressort à 218,9 M€. Cash flow courant Les dotations aux amortissements s'élèvent à 155,9 M€, en baisse par rapport à 2003 (163,7 M€) du fait des cessions intervenues sur le Pôle Bureaux. Les frais financiers totaux supportés par le Groupe atteignent 106,7 M€. Les intérêts perçus sur le prêt consenti à la SCI Karanis (3,7 M€) et sur le prêt à la SCI Espace Commerces Europe à hauteur de la quote part du partenaire (0,5 M€) viennent diminuer cette charge. La quotité de ces frais générés par le financement des opérations de construction est immobilisée et représente 13,9 M€, principalement pour le projet ”Capital 8” (11,2 M€) et l'extension des Quatre Temps (1,3 M€). La charge nette de frais financiers (après affectation d'une quote part au crédit-bail) ressort donc en 2004 à 86,8 M€, contre 111,7 M€ pour l'exercice précédent. Au global, le taux moyen de la dette du Groupe en 2004 s'élève à 4,1%, identique au taux constaté en 2003. La politique de refinancement est décrite au chapitre des Ressources financières (p.38). Le Résultat Courant avant Impôt 2004 s’élève à 168,8 M€, à comparer à 154,9 M€ en 2003, soit une progression de 8,9%. Résultat de cessions Hormis quelques reclassements de lots de commerces, les cessions n'ont concerné que le secteur des bureaux et ont été détaillées dans l'analyse de l'activité de ce Pôle au § 1.1. Le total des prix de vente nets s'élève à 991,5 M€, dont 686 M€ pour la cession de 51% de Cœur Défense. Le cash flow courant après impôt en part du groupe s'élève à 298,6 M€ en 2004, contre 284,2 M€ en 2003, soit une progression de 5,1%. Le résultat courant après impôt par action(6) progresse de 20% par rapport à 2003 et atteint 3,41 € (2,84 € en 2003). Le cash flow courant après impôt part du groupe ressort à 6,69 € par action, soit une progression de 7,4% par rapport à 2003. 3. SUIVI DU RÉGIME SIIC La société JLSI (renommée SAS Franklin), acquise en juin, a opté pour le régime SIIC avec effet au 1er juillet 2004. L'impôt dû (impôt de sortie ou Exit Tax) pour l'entrée dans le régime d'exonération s'élève à 11,4 M€ payable sur 4 ans. Cette somme a été comptablement prise en compte dans les capitaux propres achetés. Au global, les montants restant à décaisser au titre de l'Exit Tax s'élèvent à 98,1 M€ au 15.12.2005, 98,1 M€ au 15.12.2006, 2,9 M€ au 15.12.2007. Il est rappelé que ces sommes sont déjà comptabilisées soit en charges soit en moins des écarts de réévaluation constatés. Les obligations de distribution de toutes les sociétés du Groupe ayant opté au régime ont été respectées au titre de l'exercice précédent. Elles sont prises en compte pour déterminer l'obligation de distribution de la société mère Unibail Holding au titre de l'exercice 2004. Celle-ci est calculée d'après le résultat fiscal des différents secteurs, selon les règles fixées par l'instruction fiscale (résultat SIIC courant / résultat SIIC des cessions d'actifs / résultats de remontées de dividendes SIIC / résultat crédit-bail sicomi exonéré / résultat du secteur taxable de droit commun). Compte tenu de la réévaluation du bilan au 1er janvier 2003, les plus-values de cession sont limitées à 99,8 M€ ; à titre indicatif, hors réévaluation elles se seraient élevées à environ 395 M€. L'obligation de distribution de Unibail Holding s'élève à 153,7 M€ et sera donc totalement respectée par la distribution proposée de 170 M€. Le résultat des cessions, net des frais et des reprises des étalements résiduels au bilan, ressort à 63 M€ (33 M€ en 2003). • Les immeubles financés en crédit-bail et donnés en location sont La loi de finances pour 2005 a introduit trois nouvelles dispositions : Fiscalité Aucun impôt n'est comptabilisé au titre des sociétés ayant opté au régime SIIC. Les autres sociétés qui demeurent soumises à l'IS sont regroupées dans le périmètre d'intégration fiscale Doria. Après prise en compte d'un solde résiduel de report déficitaire aucun impôt n'est dû au titre de l'exercice 2004. La charge de 1,3 M€ d'impôt constatée au compte de résultat correspond essentiellement à des écritures d'impôts différés. • • dorénavant éligibles au régime SIIC. Unibail n'a pas actuellement d'actif ainsi financé ; Les SIIC pourront procéder à des restructurations internes sous le régime spécial des fusions assurant la neutralité fiscale des opérations ; Les personnes morales soumises à l'IS peuvent apporter des immeubles à une société immobilière faisant appel public à l'épargne en bénéficiant d'un taux sur les plus-values réduit à 16,5%, la SIIC prenant l'engagement de détention des actifs pendant 5 ans. Ces mesures favoriseront l'évolution et le développement des Sociétés d'Investissements Immobiliers Cotées. (6) déterminé sur le nombre moyen d'actions sur la période. RAPPORT ANNUEL 2004 • RAPPORT DE GESTION 34 A C T I F N E T R E E VA L U E Au 31 décembre 2004, l’Actif Net Réévalué par action, totalement dilué, estimé en valeur de liquidation s'élève à 89,5 €. Il est en hausse de 16,4% par rapport au 31 décembre 2003 (76,9 € par action). 1. MÉTHODOLOGIE L'Actif Net Réévalué en valeur de liquidation prend en compte, en plus des capitaux propres majorés des plus-values latentes sur les actifs, les éléments suivants (fournis depuis 2001) : • La fiscalité latente et le coût de cession des actifs, à savoir : (i) la fiscalité sur les plus-values latentes. L'impôt de sortie non encore payé étant inscrit au passif du bilan, le calcul de l'impôt théorique ne porte plus que sur les plus-values latentes sur les actifs non éligibles au régime SIIC à savoir principalement Paris Expo - Porte de Versailles. Les taux d'imposition retenus pour les actifs non éligibles sont de 34,93% pour les plus-values sur les actifs ou les plus-values à court terme sur les titres, et de 15% pour les plus-values à long terme sur les titres. (ii) droits de mutation et autres coûts de cession des actifs. Il s'agit des droits de mutation et des coûts généralement observés sur des opérations de cession, estimés à 6% de la valeur de l'actif ou à 5% de la valeur de la société le détenant, suivant que l'actif est cédé directement ou non. Le calcul des droits de mutation est estimé après prise en compte du mode de cession permettant d'optimiser ces droits (cession de l'actif ou de la société) dès lors que le mode de cession envisagé apparaît réalisable. • Valeur de marché des dettes et instruments financiers. L'ANR de liquidation intègre également la mise à valeur de marché des dettes financières et instruments financiers. Pour prendre en compte l'impact des titres donnant accès au capital (stock options), ceux-ci sont supposés émis et le montant de l'apport en capital est ajouté au montant des fonds propres pour obtenir un Actif Net Réévalué totalement dilué. L'Actif Net Réévalué par action est déterminé en part du groupe. Le calcul de l'Actif Net Réévalué est soumis à la revue d’Ernst & Young Audit, par ailleurs Commissaire aux Comptes de la Société, qui contrôle l’application de la méthodologie retenue et la cohérence des paramètres utilisés. 2 . PAT R I M O I N E I M M O B I L I E R E VA L U AT I O N D U PAT R I M O I N E I M M O B I L I E R ( 1 ) 31.12.2003 M€ % 31.12.2004(2) M€ % Évolution à périmètre constant M€ % 11,8%(3) Bureaux 4 272 57% 3 096 45% 315 Centres commerciaux 2 679 36% 3 232 46% 451 16,8% 9% 84 14,9% Congrès-Expositions Total 562 7% 7 513 100% 646 6 974 100% 850 14,4% (1) Sur le périmètre de consolidation comptable. (2) L’évaluation du patrimoine immobilier au 31 décembre 2004 intègre : - La valeur de marché de l’engagement résiduel du groupe dans Cœur Défense. - Le patrimoine provenant de l’acquisition de JLSI le 30 juin 2004. (3) Principales variations de périmètre : - Cession de 51% du capital de Cœur Défense. - Cessions du 89 Ledru Rollin, de la partie ”activités” de l’ensemble Tolbiac Masséna, des Villages 1 et 2 et de Quai Ouest. L’évaluation des principaux actifs du patrimoine est confiée depuis fin décembre 1995 aux mêmes experts indépendants : Expertim (Atis Real) pour le Pôle Bureaux et Cushman & Wakefield Healey & Baker pour le Pôle Centres Commerciaux. Pour valoriser les espaces du Pôle Congrès-Expositions, il est fait appel, depuis le 30 juin 2000, à Jones Lang LaSalle. Les estimations incluent les frais et droits de mutation : elles représentent le montant qu’un acquéreur devrait payer pour reconstituer le patrimoine à l’identique. A fin décembre 2004, 94% de la valeur du patrimoine a fait l'objet d'une expertise externe. Les autres actifs sont valorisés : A leur prix de revient pour les immeubles en construction : essentiellement l'ensemble immobilier de bureaux Capital 8 (anciennement "Messine-Monceau-Murat") ; Directement par les équipes d'Unibail pour 3 actifs non significatifs représentant une valeur totale de 3,3 M€ ; A leur prix de vente prévisionnel pour les actifs sous promesse ou accord de cession ; L'estimation de la participation résiduelle dans Cœur Défense se fonde sur la valorisation de l'actif sous-jacent dont est déduite la dette attachée à l'actif ; A leur prix d'acquisition pour les actifs acquis depuis moins de six mois. Les actifs de la société JLSI, acquis au 30 juin 2004, sont pris en compte pour leur prix d'acquisition. • • • • • La revalorisation, sur douze mois, de l'ensemble des actifs détenus à périmètre constant s'élève à 14,4%. Le Pôle Bureaux Le principe général de valorisation retenu par Expertim consiste à appliquer un taux de rendement de marché au revenu de l'actif. La méthode de calcul dépend des caractéristiques financières des actifs. Elle est rappelée ci-dessous : Actifs pour lesquels le revenu en place est supérieur au loyer de marché : l'évaluation est déterminée à partir de la valeur locative de marché des locaux divisée par le taux de rendement de marché estimé par l'expert. Ce montant est augmenté de l'écart entre le loyer constaté et le loyer de marché, actualisé sur la durée restant à courir jusqu'à la prochaine date de résiliation possible du locataire ; Actifs pour lesquels le revenu en place est inférieur au loyer de marché : l'évaluation est déterminée en appliquant un taux de rendement de marché au revenu existant. Cette valeur est ensuite corrigée : à la hausse, d'un montant égal à l'écart entre le loyer de marché et le loyer contractuel, capitalisé à un taux de rendement supérieur au taux de rendement de marché précédent, à la baisse, de l'écart entre le loyer de marché et le loyer contractuel actualisé, à un taux financier, sur la durée résiduelle du bail. • • Lorsque le calcul aboutit à une valorisation qui paraît trop élevée aux yeux de l'expert (compte tenu par exemple de variations très rapides des valeurs locatives), il en limite la valeur. Ainsi, il applique au revenu actuel et immédiat de l'immeuble, le cas échéant augmenté du revenu potentiel des locaux vacants, un taux de rendement qui tient compte notamment de la qualité de l'immeuble, de la durée ferme d'engagement des locataires, de la qualité de leur signature et enfin de la date de renouvellement des baux. Dans ce cas, c'est le loyer initial qui est l'élément principal de la valorisation, nonobstant sa revalorisation attendue. 35 Les surfaces vacantes sont prises en compte par une absence de revenu et une non-récupération des charges sur une durée variable déterminée au cas par cas. ont porté sur la quasi intégralité de la valeur totale du patrimoine (à l'exception des actifs en construction ou projet au 31 décembre 2004 : Colline des Quatre Temps à La Défense, Les Passages de l'Etoile à Strasbourg, Lyon Confluence, les Docks de Rouen et la phase 2 de Carré Sénart). E VA L U AT I O N D U P AT R I M O I N E D E B U R E A U X Estimation (conso)(1) Prix €/m2 moyen(2) M€ % Paris QCA Neuilly-Levallois-Issy La Défense Autres 1 356 559 1 042 139 44% 18% 34% 4% 7 687 4 897 4 626 3 195 Total 3 096 100% 5 430 (1) Y compris l’engagement résiduel dans Cœur Défense. (2) Hors Cœur Défense, Capital 8 et parkings (68/82 Maine, parking longue durée du Cnit). Retraité des places de parking (sur la base de 15 000 € par place). Taux de capitalisation(3) Loyer potentiel M€(4) Rendement potentiel(5) Paris QCA Neuilly-Levallois-Issy La Défense Autres 6,3% 6,7% 6,9% 6,8% 67,6 39,5 68,6 8,3 6,4% 6,9% 7,3% 6,8% Total 6,6% 183,9 6,8% (3) Taux de capitalisation moyen utilisé par l’expert. Hors Cœur Défense, Capital 8 et certains actifs non expertisés et actifs sous promesse. (4) Hors Cœur Défense, Capital 8 et certains actifs non expertisés. Loyer facturé + loyer potentiel sur locaux vacants. (5) Hors Cœur Défense et Capital 8. Loyer potentiel divisé par estimation. Hors parking (en supposant une valeur moyenne des places de 15 000 € et un loyer moyen de 1 500 €). L’analyse à périmètre constant fait ressortir une hausse globale moyenne des valeurs de bureaux de 11,8% depuis le 31 décembre 2003. Les cessions réalisées au cours de l'année 2004, hors Cœur Défense, font ressortir des prix moyens de vente, droits compris, supérieurs de 12,9% aux dernières valorisations réalisées par les experts. Le Pôle Centres Commerciaux La valeur du patrimoine de centres commerciaux d'Unibail est égale à la somme des estimations individuelles de chaque actif. Ainsi, la notion de « part de marché », représentée par le portefeuille d'actifs Unibail, qui a indiscutablement un sens -et une valeur- dans ce secteur, n'est pas valorisée. Pour chaque centre commercial, la méthodologie utilisée par Cushman & Wakefield Healey & Baker est fondée sur une capitalisation des revenus locatifs nets de charges, c'est-à-dire après prise en compte d'un taux de vacance normatif, de frais de gestion, de frais de gérance, de charges non récupérables, d'honoraires de commercialisation, des impayés, des frais de contentieux et de provisions pour travaux d'entretien. Le calcul est établi à partir d'une situation arrêtée au 31 décembre 2004. Sont aussi prises en considération les incidences de certaines plus-values locatives futures résultant de la location des locaux vacants (sous réserve du taux de vacance normatif incompressible), de la progression des revenus due à certains loyers à paliers et enfin du renouvellement des baux arrivant prochainement à échéance. Les expertises réalisées par Cushman & Wakefield Healey & Baker La hausse des valeurs à périmètre constant est de 451 M€, soit +16,8% par rapport à fin 2003. E VA L U AT I O N D U P AT R I M O I N E DE CENTRES COMMERCIAUX M€ Taux de Taux de rendement (1) capitalisation initial(2) Paris et RP 2 130 Province 1 012 Développement et autres(3) 91 5,8% 6,3% n/a 5,3% 6,0% n/a Total 6,0% 5,6% 3 232 (1) Utilisé par l’expert. (2) Loyer net normé annualisé après prise en compte de l’indexation, retenu par l’expert, divisé par estimation. (3) Y compris les actifs acquis de JLSI. Au 31 décembre 2004, les taux de capitalisation varient de 5,50% pour Les Quatre Temps ou Vélizy 2 à 8,0% pour Marques Avenue à Coquelles. Projets de développement et d'extension de centres commerciaux Dans un souci de prudence, les projets de développement et d'extension de centres commerciaux ne sont pas valorisés, bien que porteurs de fortes plus-values potentielles, mais sont inclus dans le patrimoine à leur coût historique. Il s'agit des développements et extensions prévus en particulier pour les projets Les Passages de l'Etoile à Strasbourg, Lyon Confluence et Docks de Rouen ainsi que pour Ilot Bonnac à Bordeaux. Le Pôle Congrès-Expositions A périmètre constant, la hausse de valeur du patrimoine est de 14,9%. Dans le cadre de son analyse de cash-flows actualisés, Jones Lang LaSalle a pris en compte la hausse de l'EBE sur l'année en particulier sur le Parc d'Expositions de la Porte de Versailles. De plus, le taux d'actualisation utilisé pour valoriser cet actif a été conforté par la bonne performance, la stabilité démontrée de son activité ainsi que l'existence de transactions comparables. Pour les actifs du cœur de cible Paris Expo, le taux de rendement facial moyen (EBE foncier des 12 derniers mois / valorisation retenue) ressort à 10,2%, en légère diminution par rapport au 31 décembre 2003 (10,7%). EVALUATION DU PATRIMOINE DE CONGRÈS-EXPOSITIONS EN M€ Évolution à 31.12 31.12 périmètre constant 2003 2004 € % Paris Expo(1) 388 467 79 20,4% Hôtels : Méridien Montparnasse et Cnit Hilton 175 179 4 2,5% Total 562 646 84 14,9% (1) Paris Expo regroupe tous les sites de congrès-expositions du Groupe. RAPPORT ANNUEL 2004 • RAPPORT DE GESTION 36 3 . C R É D I T- B A I L Le portefeuille de crédit-bail a été réévalué dans les comptes consolidés au 1er janvier 2003. L'amortissement pratiqué maintient au bilan le portefeuille en valeur financière. En conséquence il n'y a désormais pas de plus-value à constater dans le calcul de l'ANR. créance de 1 125 M€ au titre de la distribution exceptionnelle votée lors de l'Assemblée Générale du 15 décembre 2004 et distribuée le 7 janvier 2005 et des acomptes sur dividendes de janvier et d'avril 2005. Ces fonds propres intègrent les événements intervenus sur l'exercice 2004 soit : A la hausse, (i) le résultat part du groupe de l'exercice, soit 219 M€, (ii) l'effet des levées d'options et de souscription au PEE, soit 42 M€, (iii) l'effet des exercices des Bons de Souscription Actions, soit 23 M€ ; A la baisse, (i) l’impact du dividende payé en juin 2004 pour 157 M€, (ii) l'annulation des actions propres rachetées pour 11 M€, (iii) l'impact de l'acompte sur dividende versé en octobre 2004 pour 40 M€, (iv) l'effet de la distribution exceptionnelle de 1 043 M€, décidée le 15 décembre 2004 en vue d'un paiement le 7 janvier 2005, (v) des acomptes sur dividendes restant à verser pour 82 M€. • 4 . AC T I V I T É S D E S E RV I C E S Espace Expansion bénéficie d’une forte position sur un marché spécialisé qui ne compte qu’un seul autre grand opérateur et où le savoir-faire des équipes est aujourd’hui l’élément clé de la valorisation pour les bailleurs. L'évaluation de cette filiale est maintenue à son prix historique d'acquisition. Au 31 décembre 2004, une plus-value latente de 33 M€ est constatée, elle est égale à l'écart entre le coût d'acquisition des titres et leur valeur dans les livres d'Unibail, celle-ci étant dépréciée chaque année à hauteur de l'amortissement de l’écart d’acquisition. Une évaluation systématique de la société est effectuée afin de justifier le maintien de la valorisation historique. La valeur d'entrée des activités opérationnelles (prestations de services) de la Porte de Versailles a été déterminée en appliquant au prix d'acquisition global le pro-rata de l'Excédent Brut d'Exploitation de l'activité de prestations de services. La valeur d'entrée de ces activités ressort donc à 58,2 M€. Le chiffre d'affaires de l'activité de prestations de services du site étant en phase de développement, la valorisation de cette activité est déterminée à son coût historique. L'amortissement de l'écart d'acquisition fait donc ressortir une plusvalue latente de 9 M€. Les autres sociétés opérationnelles du Groupe (U2M, S2B) sont, quant à elles, valorisées à leur valeur comptable consolidée, c'est-à-dire à la valeur de leurs immobilisations d'exploitation. Cette méthode, prudente, ne fait donc ressortir aucune plus ou moins-value latente. • 7.2. Plus-values Les plus-values latentes part du groupe sur le portefeuille immobilier s’élèvent à 1 237 M€ au 31 décembre 2004, réparties entre 419 M€ pour le Pôle Bureaux (y compris la plus-value latente sur la participation résiduelle dans Cœur Défense), 692 M€ pour le Pôle Centres Commerciaux et 126 M€ pour le Pôle Congrès-Expositions. 7.3. Fiscalité latente et coût de cession des actifs • Fiscalité sur les plus-values latentes. La fiscalité sur les plus-values latentes s'élève à 15 M€ au 31 décembre 2004. Il est rappelé que cette fiscalité latente concerne uniquement les actifs non éligibles au régime SIIC, soit principalement le site de la Porte de Versailles ; Droits de mutation et autres coûts de cession des actifs. Au 31 décembre 2004, les droits de mutation et autres coûts de cession des actifs s'élèvent à 187 M€. • 7.4. Valeur de marché des dettes et instruments financiers 5 . AC T I O N S D ' AU TO - D É T E N T I O N Au 31 décembre 2004, la Société ne détenait pas d'actions propres. 6 . T I T R E S D O N N A N T A C C È S A U C A P I TA L L'exercice des bons de souscription d'actions entre le 1er janvier et le 11 mai 2004 – date d'échéance des titres – a donné lieu à la livraison de 554 617 actions auto-détenues et ont conduit à une augmentation de capital de 23 M€. Ainsi au 31 décembre 2004, les seuls titres donnant droit à un accès au capital sont les contrats de stock-options, qui auraient pour effet d'accroître le nombre d'actions de 1 414 788, moyennant un apport en capital total de 96 M€. Ces éléments sont pris en compte pour calculer l'Actif Net Réévalué par action totalement dilué. 7 . L ' A C T I F N E T R É É VA L U É E N VA L E U R D E L I Q U I D AT I O N 7.1. Fonds propres consolidés Au 31 décembre 2004, les fonds propres comptables consolidés part du groupe s'élèvent à 1 924 M€ (2 975 M€ au 31 décembre 2003), les actionnaires disposant par ailleurs, au 31 décembre 2004, d'une La valeur estimée à prix de marché des dettes financières et des instruments financiers fait ressortir au 31 décembre 2004 une moins-value latente de 37 M€, soit - 0,8 € par action sur une base de calcul totalement dilué. Au 31 décembre 2003, la mise à valeur de marché des dettes financières et des instruments financiers avait un impact positif de + 0,5 € par action. L'Actif Net Réévalué en valeur de liquidation part du groupe ressort donc, après prise en compte de la fiscalité latente et de la mise à valeur de marché des dettes financières, à 4 184 M€ en part du groupe, soit 89,5 € par action, en hausse de 16,4% par rapport au 31 décembre 2003. L'Actif Net Réévalué en valeur de liquidation constitue un plancher en matière de valorisation dans la mesure où ce montant n'intègre pas : Les plus-values latentes sur les projets de développement, estimés à leur valeur comptable ; Le potentiel de revalorisation de nombreux actifs, à travers notamment la capture du potentiel de réversion ; La valeur de réseau des Pôles Centres Commerciaux et Congrès-Expositions. • • • 37 D É T E R M I N AT I O N D E L ' A C T I F N E T R É É VA L U É E N VA L E U R D E L I Q U I D AT I O N ( M €) 31.12.2003 Capitaux propres consolidés Créance des actionnaires Plus-value latente sur patrimoine 31.12.2004 Bilan Part du groupe Bilan Part du groupe 3 297 2 975 2 239 - 1 924 1 125 673 598 1 407 1 237 7 513 -6 840 7 007 -6 409 6 974 -5 568 6 386 -5 149 Plus-values latentes sur actifs non immobiliers 39 39 41 41 Plus-value sur crédit bail Plus-value Espace Expansion Plus-value Paris Expo 31 8 31 8 32 9 32 9 Valeur expertisée Valeur nette comptable Impact sur les fonds propres des titres donnant accès au capital 127 96 Impôt sur les plus-values latentes -8 -15 Droits et frais de cession des actifs -171 -187 Mise à valeur de marché des dettes et instruments financiers 22 -37 Actif Net Réévalué en valeur de liquidation Nombre d’actions totalement dilué Actif Net Réévalué en valeur de liquidation par action totalement dilué Progression 3 582 4 184 46 565 586 46 775 109 76,9 € 89,5 € + 16,4% RAPPORT ANNUEL 2004 • RAPPORT DE GESTION 38 RESSOURCES FINANCIERES 1. LIQUIDITÉ L'activité de refinancement d'Unibail en 2004 a été marquée par deux évènements majeurs : d'une part, les opérations liées à Cœur Défense (titrisation en décembre 2003 et désengagement de l'actif en juin 2004), d'autre part, la distribution exceptionnelle de 1 043 M€ effectuée le 7 janvier 2005. Les fonds, issus successivement du financement puis du débouclage de Cœur Défense, ont permis d'absorber une partie des besoins de l'année. La distribution exceptionnelle a été préfinancée au mois d'octobre et novembre 2004. Les ressources nouvelles ont été obtenues classiquement sur les marchés monétaires, obligataires et bancaires. Le détail des opérations de refinancement pendant l'année 2004 est le suivant : Une émission obligataire sous programme EMTN d'un montant de 500 M€. Cette émission réalisée en octobre 2004 a une durée de 7 ans et paie un coupon fixe de 4,00%. Concomitamment à cette émission, Unibail a mis en place des swaps de taux d'intérêt afin d'échanger le coupon fixe contre une charge d'intérêt à taux variable pour le Groupe ; Un emprunt bancaire de 600 M€ syndiqué auprès de 8 banques. Cet emprunt bancaire verse un coupon variable de 40 points de base au-dessus de l'Euribor 3 mois et a une durée de 5 ans(7). 188 M€ d'EMTN émis sous forme de placements privés, à taux variable d'une durée comprise entre 3 et 4 mois ; 1 324 M€ d’émissions de Billets de Trésorerie d’une durée inférieure ou égale à un an qui ont représenté un encours maximum de 461 M€ en 2004. Ces émissions à court terme sont adossées à des lignes de crédit confirmées(8). Ces lignes de crédit permettent de se prémunir contre une absence momentanée ou plus durable de prêteurs sur les marchés à court ou moyen terme. Le montant de ces lignes s'élève à 653 M€ au 31 décembre 2004. Elles sont obtenues auprès d'établissements financiers français et internationaux de première renommée. Leur durée de vie moyenne est de 3,7 années. Au 31 décembre 2004, aucune ligne de crédit confirmée n'était tirée. • • • • Les excédents de trésorerie sur Unibail se sont élevés en moyenne à 146 M€ sur l'année, avec un montant maximum de 474 M€. Cette situation résulte principalement des flux reçus sur les opérations liées à Cœur Défense et du préfinancement de la distribution exceptionnelle. Ces excédents ont été placés sur des instruments peu risqués et diversifiés : Sicav monétaires d'une part, et Certificats de Dépôt bancaires et Billets de Trésorerie d'autre part. Mise à jour du programme EMTN La mise à jour du programme EMTN a eu lieu en mai 2004. L'enveloppe du programme a été maintenue à 3,5 milliards d'euros. 2 . N O TAT I O N F I N A N C I È R E Unibail bénéficie d'une double notation financière délivrée d'une part, par l'agence Standard & Poor’s et, d'autre part, pour la première fois cette année, par l'agence Moody's. Consultée sur la distribution exceptionnelle, Standard & Poor's a confirmé le 14 octobre 2004, la notation à long terme ”A-” de la société assortie d'une perspective négative, au lieu de stable précédemment. Dans le même temps, l'agence Moody's, qui notait la société pour la première fois, a accordé la note à long terme ”A3”, perspective stable. Unibail bénéficie enfin d'une notation à court terme ”A-2” délivrée par Standard & Poor's. 3. STRUCTURE DE L'ENDETTEMENT AU 31 DÉCEMBRE 2004 La structure de l'endettement a été modifiée sensiblement par l'opération de désengagement de l'actif Cœur Défense. Cette opération s'est traduite (i) par la cession de 51% du capital et du contrôle de la SCI Karanis qui détient l'immeuble Cœur Défense et (ii) par la cession de 85% du prêt subordonné de 505 M€ qu'Unibail avait consenti à la SCI Karanis. Elle a conduit Unibail à : Un encaissement de 444 M€ ; La consolidation de la SCI Karanis par mise en équivalence. L'intégralité de la dette portée par cette société (dont l'emprunt bancaire de 820 M€ titrisé en décembre dernier) ne fait donc plus partie de la dette consolidée d'Unibail. • • La dette financière brute au 31 décembre 2004 s'élève à 2 068 M€, la société disposant par ailleurs d'une trésorerie excédentaire de 183 M€, suite aux opérations de pré-financement du dividende et d'une créance sur cession d'actif (cession de l'immeuble Quai Ouest) de 100 M€, recouvrée le 11 janvier 2005. La distribution exceptionnelle d'un montant de 1 043 M€, payée le 7 janvier 2005 conduit la Société à augmenter son endettement à hauteur de ce montant à cette date. En intégrant cette distribution et l'encaissement de la créance sur Quai Ouest, la dette financière nette de la Société s'élève à 2 828 M€. Dette par nature La dette financière brute est constituée au 31 décembre 2004 de : • 1 629 M€ d'Euro Medium Term Notes (EMTN) et d'un emprunt obligataire de 350 M€ ; • 89 M€ de crédits bancaires dont 48 M€ d'emprunts bancaires et 41 M€ de découverts bancaires. Aucun emprunt n’est soumis à des clauses de remboursement anticipé lié à un niveau de notation financière de la Société(9). Depuis le 7 janvier 2005 et à la suite du paiement de la distribution exceptionnelle, Unibail a : Tiré sur le crédit bancaire syndiqué de 600 M€ ; Emis des billets de trésorerie pour le solde de son besoin de financement (environ 80 M€), après utilisation de sa trésorerie excédentaire. • • Crédits bancaires et découverts 27% Billets de trésorerie 3% Obligations & EMTN 70% (7) Cet emprunt signé le 7 octobre 2004 a été tiré le jour du versement de la distribution exceptionnelle, soit le 7 janvier 2005. (8) Ces lignes de crédit confirmées ne font l'objet d'aucune clause de remboursement liée à la notation financière de la Société. Elles sont généralement assorties de conditions de respect de ratios liés au niveau d'endettement, de charges financières et de fonds propres réévalués de la Société. (9) En dehors de situation exceptionnelle de changement de contrôle. 39 Dette par maturité Opérations de couverture du risque de taux d'intérêt La maturité de l'endettement net d'Unibail au 31 décembre 2004 est représentée après affectation des lignes de crédit confirmées, selon leur durée de vie résiduelle. Unibail a profité de l'environnement de taux bas pour compléter la couverture de son endettement à taux variable contre une hausse des taux d'intérêt au cours du deuxième semestre 2004. Compte tenu du portefeuille de couvertures déjà existant et des nouveaux besoins de financement issus de la distribution exceptionnelle, ces opérations portent essentiellement sur la protection du risque de taux d'intérêt des années 2005 à 2009. La Société a ainsi contracté 400 M€ de caps 2005-2009 et 800 M€ de swaps pour couvrir les années 2005 et 2006. Par ailleurs, afin d'augmenter l'encours net de ses couvertures, Unibail a annulé plusieurs opérations de swaps prêteurs du taux fixe et de vente de caps. M€ 1 000 45% 800 600 27% M€ 400 19% 2 500 200 2 000 5% 4% 0 1 500 1-2 ans 2-3 ans 3-4 ans 4-5 ans 5 ans et plus 1 000 Suite à la mise en place de l'emprunt syndiqué et de l'émission obligataire, la maturité moyenne de la dette s'est accrue : désormais 45% de l'endettement à une maturité supérieure ou égale à 5 ans. La durée de vie moyenne de l'endettement d'Unibail intégrant la distribution exceptionnelle est estimée au 31 décembre 2004, après affectation des lignes de crédit confirmées non utilisées, à 3,9 années. 500 0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Encours à fin de période des “swaps emprunteur TFX” 2010 2011 2012 Encours net des caps Coût moyen de la dette Le taux de refinancement moyen du Groupe s'établit à 4,1% en 2004, stable sur des niveaux historiquement bas depuis 2003 (4,1% au 31.12.2003). Ce niveau de coût moyen de la dette s'explique par le niveau des taux d'intérêt et par la politique de couverture du risque de taux d'intérêt mise en place en 2003 et en 2004. Mesure du risque de taux 4. GESTION DES RISQUES DE MARCHÉ Sur cette dette financière nette, environ 1 968 M€ (70%) sont constitués de dettes émises à taux variable ou de dettes à taux fixe immédiatement transformées à taux variable. Cet encours de 1 968 M€ est couvert en totalité par des opérations de caps et de swaps de taux. La dette à taux variable générée par les comptes courants d'associés (environ 105 M€) est également couverte par des opérations de swaps et caps. Les risques de marché peuvent engendrer des pertes résultant de variations de taux d'intérêt, de cours de change, de matières premières ou de titres cotés en bourse. Dans le cas particulier de l'activité d'Unibail, ce risque est limité à l'évolution des taux d'intérêt ; il porte sur les emprunts collectés pour financer la politique d'investissement et maintenir la liquidité financière nécessaire. Le Groupe n'est exposé à aucun risque action. La politique de gestion du risque de taux d'intérêt d'Unibail a pour but de limiter l'impact d'une variation des taux d'intérêt sur le résultat et le cash-flow, ainsi que de maintenir au plus bas le coût global de la dette. Pour atteindre ces objectifs, Unibail emprunte généralement à taux variable et utilise des produits dérivés (principalement des caps et des swaps) pour couvrir le risque de taux. La Société ne réalise pas d'opérations de marché dans un autre but que celui de la couverture de son risque de taux et elle centralise et gère elle-même l'ensemble des opérations traitées. La mise en place de produits dérivés pour limiter le risque de taux expose la Société à une éventuelle défaillance d'une contrepartie. Afin de limiter le risque de contrepartie, Unibail ne réalise d'opérations de couverture qu'avec les plus grandes institutions financières internationales. Au 31 décembre 2004, la dette financière nette s'élève à 1 785 M€, hors comptes courants d'associés. En intégrant la distribution exceptionnelle, l'exposition au risque de taux s'accroît de 1 043 M€ au delà de ce montant et la dette financière nette s'élève à 2 828 M€. Sur la base de la situation au 31 décembre 2004, en cas de hausse moyenne des taux d'intérêt de un pour cent (100 points de base) en 2005, au delà de 2,155%(10), la hausse des frais financiers qui en résulterait aurait un impact négatif sur le cash-flow courant 2005 avant impôt estimé à 5,6 M€. Une hausse complémentaire de un pour cent (100 points de base), aurait un impact défavorable additionnel de 3,8 M€ sur le cash-flow courant 2005 avant IS. Enfin, en cas de baisse des taux d'intérêt de un pour cent (100 points de base), la baisse des frais financiers est estimée à 1,8 M€ et aurait un impact positif équivalent sur le cash-flow et le résultat avant impôt 2005. (10) Taux de l'Euribor 3 mois à fin décembre 2004. RAPPORT ANNUEL 2004 • RAPPORT DE GESTION 40 5. STRUCTURE FINANCIÈRE DE L'ACTIVITÉ DE FONCIÈRE Ratios de structure financière Ratio d’endettement Au 31 décembre 2004, le patrimoine réévalué, droit inclus, s’élève à 6 974 M€, y compris la participation conservée par Unibail dans la SCI Karanis en capital et en prêt . Depuis plusieurs années, Unibail s'est fixé pour règle prudentielle de ne pas dépasser, sauf temporairement, un niveau de 50% pour son ratio "Dette financière nette / Patrimoine réévalué". Activité de foncière : structure financière au 31.12.2004 Actif Passif Passif après intégration pro forma de la distribution exceptionnelle 3 646 M€ Fonds Propres réévalués 6 974 M€ Patrimoine réévalué 1 043 M€ distribution exceptionnelle (dette auprès des actionnaires) 255 M€ cptes c. d’associés et dépots garantie, accomptes sur div. 199 M€ Dettes fiscales 1 785 M€ Dette financière nette 2 828 M€ Au 31 décembre 2004, ce ratio ressort à 26%. Après la distribution exceptionnelle, ce ratio ressort à 41%. En ajoutant la dette fiscale, liée à l'adoption du statut des Sociétés d'Investissement Immobilières Cotées, à la dette financière, ce ratio s'élèverait à 43%. Ces chiffres ne prennent pas en compte l'exercice des stocks options (12) qui en créant un complément de fonds propres de 96 M€ devrait venir renforcer les capitaux propres de la Société, diminuer l'endettement, et ainsi améliorer encore les ratios d'endettement. Ratio de couverture des intérêts Le ratio de couverture des intérêts par l'Excédent Brut d'Exploitation s'est à nouveau amélioré puisqu'il ressort à 4,0x au 31 décembre 2004 contre 3,4x sur l'année 2003. Cette nouvelle amélioration résulte de la progression des cash-flows du Groupe et de la baisse des frais financiers (baisse du niveau d'endettement). 46 M€ Autres dettes Ratios financiers Les fonds propres consolidés du Groupe, augmentés des plus-values latentes affectés à l'activité de foncière, ressortent, quant à eux, à 3 646 M€, après diminution liée à la distribution exceptionnelle de 1 043 M€(11). Le solde du besoin en financement est constitué : (i) de 105 M€ de comptes courants d'associés qui, compte tenu de leur nature, sont considérés comme des fonds propres pour les calculs des ratios financiers, (ii) de 69 M€ de dépôts de garantie, (iii) de 199 M€ de dettes fiscales correspondant à la part de l'impôt de sortie du régime général non encore décaissée et ne portant pas intérêt, (iv) de 1 125 M€ de dettes auprès des actionnaires, correspondant d'une part à 1 043 M€ de distribution exceptionnelle et d'autre part à 82 M€ d'acompte sur dividende courant, (v) de 1 785 M€ de dette financière nette avant distribution exceptionnelle, augmentée à 2 828 M€ en intégrant la distribution exceptionnelle, et (vi) de 46 M€ d'autres dettes (principalement opérationnelles). 31.12.2003 31.12.2004 Dette financière nette(1) / patrimoine réévalué 40% 41% Ratio de couverture des intérêts par l'EBE (2) 3,4x 4,0x (1) La dette fiscale liée à l'adoption du régime SIIC non encore décaissée n'est pas incluse dans la dette. Il est à noter que cette dette fiscale ne porte pas intérêt. (2) Calculé par le ratio [EBE/intérêts financiers]. Les charges financières affectées au crédit-bail étant par convention déduites de l'EBE d'Unibail, elles ne sont pas comprises dans la rubrique "intérêts financiers"; les produits financiers sur le prêt subordonné à la société portant l'actif Cœur Défense ne viennent pas diminuer les charges financières mais sont intégrés dans l'EBE. (11) L'Assemblée Générale du 15 décembre 2004 a approuvé la distribution exceptionnelle de 1 043 M€, mise en paiement le 7 janvier 2005. (12) Ces instruments sont "tous dans la monnaie" à ce jour. 41 RESSOURCES HUMAINES Mouvements de personnel en 2004 Unibail a toujours affirmé la place centrale de ses équipes dont la qualité et l'engagement constituent un atout essentiel dans sa réussite. Réactivité et initiative, créativité et innovation, humilité et éthique dans la conduite des affaires, sens de l'équipe et capacité à travailler en "mode projet" sont les qualités partagées par les 715 collaborateurs du Groupe. Entrées Contrats à durée indéterminée CDD pour surcroît d'activité CDD pour remplacements Contrats d'apprentissages EMPLOI Total 65 27 16 3 111 Sorties Sur l'année 2004, les effectifs moyens du Groupe correspondant au périmètre consolidé s'élevaient à 715 collaborateurs et se répartissaient de la façon suivante : Décès Démissions Licenciements Retraite Rupture période d'essai Fin de CDD et de contrats autres que CDI Transfert d'activité (1) Effectifs moyens des sociétés du Groupe 2 33 38 3 8 43 23 2002 2003 2004 Unibail Management Unibail Marketing et Multimédia (U2M) Services to Buildings & Businesses (S2B) Espace Expansion Arc 108 166 9 175 6 191 5 54 58 11 207 10 203 14 256 - Total UES Unibail 446 456 463 Paris Expo Porte de Versailles Paris Expo SNC (1) (2) (3) (4) 181 148 180 131 145 97 Total UES Paris-Expo 329 311 242 L'organisation et l'aménagement du temps de travail retenus au sein des différentes entités du Groupe tiennent compte des caractéristiques d'exploitation des sites et des métiers exercés. Les formules le plus couramment adoptées sont : Forfait annuel en jours pour les cadres autonomes ; Horaire hebdomadaire réduit et jours de RTT dans d'autres cas ; Horaire annuel et modulation annuelle pour certaines catégories. 2 7 2 8 2 8 Par ailleurs, 31 personnes exercent leur fonction à temps partiel ou selon un forfait annuel réduit, pour un taux d'activité compris entre 50 et 90 %. 784 777 715 Unibail Holding Autres Total effectif moyen du Groupe (1) Regroupement de Cnit, le Carrousel du Louvre et Espace Champerret. (2) Cession Honoré James + cessation d'activité Dôme Imax courant 2001, mise en location-gérance de la restauration. (3) Dont 21 personnes en 2002 sur Proximages - activité de Proximages cédée fin mai 2003 (4) En 2004 cession de l'activité de mise en œuvre du Cnit, soit 23 salariés. Total 150 (1) En 2004, cession de l'activité de mise en œuvre du Cnit, soit 23 salariés. Mobilité professionnelle : 54 mobilités professionnelles ont par ailleurs été réalisées sur l'ensemble du Groupe. • • • Le volume d'heures supplémentaires accomplies dans le Groupe au cours de l'année 2004 représente 920 heures (hors heures supplémentaires de 2004 effectuées sur l'UES Paris Expo et payées en début d'année 2005). L'absentéisme a représenté 8 805 équivalents jours ouvrés, dont 45% pour maladie, 17% pour congés de maternité, 4% pour accident du travail, 5% pour événements familiaux, et 29% pour congés parentaux, congés sans solde et congés sabbatiques. Au cours de l'année 2004, il a été fait appel à 18 équivalents temps plein appartenant à des sociétés extérieures. Répartition des salariés par catégorie Relations Ecoles – Politique de stages et recrutement jeunes diplômés AM(1) 5,3% ETAM(2) 35,9% A travers une politique dynamique de relations avec les Grandes Ecoles, le Groupe a conforté cette année encore sa volonté d'asseoir sa notoriété auprès des étudiants et d'attirer en permanence les meilleures compétences. Ainsi, Unibail est présent depuis cette année de manière systématique, sur quatre Forums majeurs de Grandes Ecoles : HEC, ESSEC, Centrale Paris, Polytechnique. CADRES 58,4% APPRENTIS 0,4% (1) AM : Agent de Maîtrise. (2) ETAM : Employé Technicien Agent de Maîtrise. Par ailleurs, Unibail poursuit activement ses partenariats privilégiés, notamment avec la Chaire Immobilier de l'ESSEC et l'Option Aménagement & Construction de Centrale Paris : conférences de présentation du Groupe et de ses métiers en liaison avec les opérationnels, visites d'actifs… RAPPORT ANNUEL 2004 • RAPPORT DE GESTION 42 Le Prix Espace Expansion – Ceridice a de nouveau été remis en 2004 aux étudiants du Mastère Marketing & Communication de l'ESCP ayant réalisé la meilleure analyse d'une enseigne de la distribution. Ces différentes actions, conjuguées à la refonte complète de la Plaquette Métiers, ont contribué favorablement à l'intégration de nombreux stagiaires et jeunes diplômés : En effet, 17 jeunes diplômés (contre 11 en 2003) ont intégré Unibail cette année en CDI. Parmi eux, 7 avaient effectué auparavant leur stage de fin d'études dans le Groupe. Par ailleurs, 21 étudiants ont exécuté un stage dans le Groupe en 2004 (16 stagiaires sur 2003). • • • Enfin, le Groupe a mis en place depuis le deuxième semestre un "Training Program" innovant et différenciateur de recrutement de ses jeunes diplômés. Ce programme d'un an est composé de missions "terrain" de 4 mois sur chacun des Pôles avant affectation définitive sur un poste. Il est proposé chaque année à quatre jeunes diplômés issus des meilleures formations. Trois collaborateurs ont d'ores et déjà rejoint le Groupe dans le cadre de ce programme. Développement des compétences – Gestion des carrières Parcours d'intégration Le programme d'intégration des nouveaux collaborateurs initié en 2003 a été poursuivi cette année. Cette démarche s'articule autour de quatre grandes étapes : Un accueil personnalisé sur une matinée (annonce de bienvenue, visite du lieu et du poste du travail, formalités d'embauche, formation sur les outils informatiques et bureautiques) ; Des entretiens individuels entre le nouveau collaborateur et ses interlocuteurs et contributeurs directs (sur le premier mois) destinés à favoriser sa prise de fonction et lui permettre d'être rapidement opérationnel dans son poste ; Une journée de découverte du Groupe, deux fois par an, regroupant l'ensemble des nouveaux collaborateurs et visant à optimiser et renforcer leur connaissance du Groupe (séminaire d'une matinée de présentation du Groupe et de ses métiers, buffet-rencontre, visite de certains actifs majeurs du Groupe) ; Un suivi et un bilan de l'intégration à mi-parcours de la part du manager formalisé par un compte-rendu contradictoire, ainsi qu'un entretien systématique avec la fonction Ressources Humaines. • • • • Développement des compétences : La démarche d'Evaluation des Compétences a été consolidée en année 2004. Chaque collaborateur du Groupe bénéficie d'un entretien d'évaluation hiérarchique lui permettant de faire le point sur son activité professionnelle, d'apprécier son niveau de performance et de déterminer ses objectifs de progrès. Les critères d'évaluation sont déclinés depuis 2003 par grands domaines de compétences : développement individuel, communication et négociation, coopération et sens de l'entreprise, sens de l'action et du résultat, management. Cet entretien donne lieu à la rédaction par le responsable hiérarchique d'un support complet d'évaluation annoté et contresigné par le collaborateur. Une "double" évaluation est désormais effectuée par le responsable fonctionnel, lorsque ce lien existe dans le cadre d'une organisation en mode "projet". Au-delà de cet entretien annuel, le collaborateur bénéficie dorénavant d'un entretien de pilotage à mi-année de son activité destiné à lui donner davantage de visibilité sur son action et ses objectifs dans un environnement toujours en mouvement et riche d'enjeux. Le système d'évaluation transversale a pour sa part été déconcentré dans le temps afin de mieux "coller" au rythme des projets et fluidifier la démarche d'évaluation. Il se déroule désormais en deux sessions semestrielles et inclut depuis 2004 les Managers du Pôle CongrèsExpositions. Ces deux actions visent à renforcer l'amélioration des compétences au fil de l'année, au plus près des travaux menés, plutôt qu'annuellement comme c'était le cas auparavant. La cohérence des appréciations et des décisions prises est assurée chaque fin d'année lors des Comités d'Evaluation et de Rémunération organisés par filière métier. En matière de formation, les programmes sont élaborés et gérés par l'Ecole de formation Unibail en étroite collaboration avec les managers et les opérationnels. Véritable outil au service de la stratégie de création de valeur, la politique de formation intègre l’ensemble des métiers et des expériences des collaborateurs du Groupe Unibail. Dans ce cadre, elle met en place et développe des cursus de formations transverses destinés à mutualiser les compétences et les savoirs permettant de créer un référentiel commun et partagé par tous les métiers. Pour une complémentarité optimale, ces formations transversales se conjuguent avec des formations spécifiques à chaque métier et à chaque Pôle d’activité. Les sessions de formations sont animées par des experts, qu'il s'agisse d'intervenants internes au Groupe ou de formateurs extérieurs. S’appuyant sur des expériences terrain très en phase avec l’activité du Groupe, la diversité des formations mise en place par l'Ecole de formation Unibail permet de répondre aux impératifs des collaborateurs quel que soit leur métier. En 2004, le plan de formation du Groupe incluait 44 programmes de formations collectives distincts dont deux-tiers de formations entièrement nouvelles. 12 197 heures de formation ont été dispensées à 1 979 stagiaires pour un coût pédagogique global de 557 000 euros. En 2005, l'offre de formation prévisionnelle regroupera 49 programmes d'actions de formation collectives. Une action particulière en Management sera menée auprès d'une centaine de managers du Groupe, action destinée à se poursuivre en 2006 dans le cadre de modules d'approfondissement. Politique de rémunération Le Groupe a développé une politique dynamique de rémunération, visant à la fois : A valoriser les performances individuelles par le biais notamment d'un système de rémunérations variables sur objectif ; Et à associer l'ensemble de ses collaborateurs à la performance collective. • • Dans tous ses pôles d'activité, Unibail a mis en place des accords d'intéressement et de participation et met en œuvre, depuis de nombreuses années, une politique volontariste d'épargne salariale, offrant des conditions motivantes d'abondement et d'accès au titre Unibail ; ce dispositif a été ouvert pour la première fois en 2004 aux collaborateurs du Pôle Congrès-Expositions, auprès duquel il a remporté un vif succès. En 2004, le Groupe a soutenu l'effort d'épargne volontaire de ses collaborateurs en consacrant plus de 490 000 euros au titre de l'abondement. La part du capital détenu par les salariés du Groupe au travers du PEE s'élevait à 0,4% du capital. Dans le cadre de la loi sur le soutien à la consommation et à l'investissement, un avenant au règlement du PEE a été signé le 9 septembre 2004. Le Groupe a permis à plus de 380 collaborateurs de bénéficier de déblocages à titre exceptionnel pour un montant global de près de 2 815 000 euros. 43 Dans le cadre de la politique d'attribution de stock options, 222 500 options ont été attribuées en octobre 2004 à 66 collaborateurs, sans décote par rapport au cours de bourse au moment de l'attribution, à un prix d'exercice de 97,88 € par action. De plus, dans le cadre du plan de stock options soumis à condition de performance boursière du titre mis en place en octobre 2003, 85 500 options ont été attribuées aux membres du Comité Exécutif. Rémunération globale et égalité homme/femme : A effectif constant, les augmentations de salaire ont représenté en moyenne une progression de 2,7% de la masse salariale. CADRES Femmes Hommes Effectif en % Moyenne des salaires bruts NON-CADRES Femmes Hommes 24% 36% 25% 15% 4 376 5 535 2 225 2 264 L'UES Unibail regroupant les activités bureaux, centres commerciaux et fonctions centrales a conclu le 30 juin 2004 un avenant à l'accord d'intéressement en vigueur. Afin de ne pas pénaliser le personnel de l'UES Unibail de l'effet des cessions massives d'immeubles de bureaux en 2004, cet accord rajoute à la formule applicable jusqu'à présent, basée sur la progression du cash-flow courant avant impôt par action, une formule alternative calculée sur la progression en 2004 de l'Actif Net Réévalué (ANR) en valeur de liquidation corrigé des distributions éventuelles. A la fin de l'année 2004, la formule la plus favorable sera retenue pour déterminer l'enveloppe de participation et d'intéressement distribuée. Par cet accord, les partenaires sociaux ont souhaité maintenir et renforcer l'esprit de l'accord initial, à savoir une politique d'intéressement fondée sur la progression de la performance économique de l'entreprise. L'UES Paris Expo a conclu le 18 novembre 2004 avec l'ensemble des organisations syndicales présentes dans l'Entreprise un accord visant à clarifier les règles de calcul et de paiement des heures de travail effectuées dans le cadre de la modulation et des forfaits pour heures atypiques. Le total des charges sociales pour le Groupe s'élève à 22,8 M€ en 2004. Dialogue social Attaché à renforcer l'unité sociale de ses pôles d'activité, le Groupe s'est doté d'une représentation du personnel adaptée à ses réalités opérationnelles par la reconnaissance conventionnelle de deux unités économiques et sociales (UES). En outre, les réunions mensuelles des comités d'entreprise et des délégués du personnel, ainsi que les réunions trimestrielles avec les comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail se sont tenues au sein de chaque entité du Groupe. Organigramme fonctionnel simplifié au 31 décembre 2004 Léon BRESSLER Président-Directeur Général Développement Contrôle Interne Direction Financière Direction de l’Ingénierie Immobilière Guillaume POITRINAL Catherine POURRE Directeur Général Délégué Directeur Général Adjoint Direction des Ressources Humaines Direction des Systèmes d’Information Direction des Services Juridiques Jean-Marie TRITANT Michel DESSOLAIN Directeur Général Directeur Général Renaud HAMAIDE Directeur Général Pôle Bureaux Pôle Centres Commerciaux Pôle Congrès-Expositions RAPPORT ANNUEL 2004 • RAPPORT DE GESTION 44 ASSURANCES ET COUVERTURE DES RISQUES Le Groupe Unibail bénéficie d'un programme d'assurances, placé auprès de sociétés d'assurances de premier plan, garantissant les dommages pouvant être occasionnés aux actifs de son patrimoine ainsi que les pertes d'exploitation ou de loyers consécutives pour des durées d'indemnisation variables en fonction des sites. Les actifs du patrimoine sont tous assurés en valeur de reconstruction à neuf et sont régulièrement expertisés par des cabinets spécialisés. Les conséquences pécuniaires de la mise en jeu de sa responsabilité civile à l'égard des tiers sont également assurées au sein d'un programme multi-lignes. Les travaux de construction ou de rénovation des actifs sont assurés par des polices d'assurances "Tous Risques Chantier" et "Dommage-Ouvrage". La gestion de ces programmes est centralisée au sein d'une cellule dédiée qui coordonne les actions avec les courtiers d'assurances du Groupe, sachant que la gestion des sinistres sur les actifs du patrimoine reste décentralisée au sein de chaque pôle. Le montant global des primes d'assurances acquittées en 2004 s'est élevé à 6,7 millions d'euros, sachant qu'une grande partie est refacturée aux locataires dans les charges de fonctionnement. La négociation des renouvellements des programmes d'assurances fin 2004 et la valorisation de la politique de prévention des risques ont permis de réduire le budget des primes, tout en conservant ou, dans certains cas, améliorant les garanties d'assurances. S'agissant du risque "attentats, terrorisme", le Groupe conserve une couverture de ses actifs à hauteur de 100% des valeurs assurées ou des limitations contractuelles d'indemnité. PERSPECTIVES Les cessions massives d'immeubles de bureaux intervenues en 2004 et la distribution exceptionnelle de plus d'un milliard d'euros –un quart de l'Actif Net Réévalué- réalisée en janvier 2005 définissent un nouveau profil. Sur cette base resserrée, qui devrait se traduire par une réduction du cash flow courant après impôt par action de l'ordre de 15% en 2005, Unibail dispose d'un important potentiel de croissance dans chacun de ses métiers, ce qui permet de fixer pour les années suivantes un objectif de progression à deux chiffres de cet indicateur clé de performance (ou de l'indicateur de substitution dans le cadre des normes IFRS). Ces perspectives doivent assurer aux actionnaires d'Unibail un revenu important, régulier et en progression. Au titre de l'exercice 2005 seront versés trois acomptes de 0,95 € en octobre 2005, janvier 2006 et avril 2006, avec paiement du solde du dividende en juillet 2006. L'objectif, fixé l'an dernier, d'une progression du dividende de 5% par an ou plus sur les cinq prochaines années est respecté cette année et confirmé pour l'avenir. 45 COMPTES CONSOLIDES AU 31 DECEMBRE 2004 BILAN P. 4 6 C O M P T E D E R É S U L TAT P. 4 8 TA B L E A U D E S F L U X D E T R É S O R E R I E P. 5 0 É V O L U T I O N D E S C A P I TA U X P R O P R E S P. 5 1 É V O L U T I O N D U C A P I TA L P. 5 2 ANNEXE AUX COMPTES 1. Principes et méthodes de consolidation 2. Méthodes d’évaluation 3. Autres principes comptables 4. Principaux évènements et comparabilité 5. Périmètre de consolidation 6. Notes et commentaires : 6.1 - Bilan actif 6.2 - Bilan passif 6.3 - Hors bilan 6.4 - Compte de résultat 6.5 - Tableau de flux de trésorerie 7. Autres informations R A P P O RT D E S C O M M I S S A I R E S AU X C O M P T E S p.53 p.53 p.55 p.55 p.58 p.61 p.65 p.70 p.71 p.75 p.76 P. 7 8 RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES CONSOLIDES 46 BILAN CONSOLIDE ACTIF 2002 2003 2004 5 358 6 989 5 712 64 60 57 Immobilisations incorporelles (Notes 2 et 3) 330 320 299 Bail à construction Immobilisations incorporelles 314 16 308 12 290 9 Immobilisations corporelles (Notes 2 et 3) 4 865 6 542 5 226 Terrains Constructions, aménagements et immobilisations en cours Mobilier et matériel 1 738 3 123 4 2 437 4 101 4 1 807 3 416 3 Immobilisations financières (Note 4) 99 67 130 Immobilisations louées en crédit-bail Titres de participation non consolidés Prêts Autres immobilisations financières 76 1 17 5 49 1 14 3 31 1 95 3 ACTIF CIRCULANT 457 775 623 au 31 décembre (en millions d'euros) ACTIF IMMOBILISE Ecarts d'Acquisition (Note 1) Clients et comptes rattachés (Note 5) 143 126 89 Activité de foncière Autres activités 109 34 98 28 71 18 Autres créances et comptes de régularisation (Note 6) 296 264 351 Créances fiscales Créances d'impôts différés Créances sur désinvestissement Autres créances Comptes de régularisation 58 37 134 67 51 143 70 61 102 148 40 2 381 176 Disponibilités 16 4 7 TOTAL ACTIF 5 815 7 764 6 335 Valeurs mobilières de placement (Note 7) 47 B I L A N C O N S O L I D E PA S S I F 2002 2003 2004 1 383 2 975 1 924 Capital 235 225 227 Primes d'émission 796 675 33 - 1 454 1 029 Réserves consolidées 235 412 538 Résultat consolidé 146 281 219 - - -122 Actions propres -29 -72 - INTERETS MINORITAIRES 113 322 315 IMPOTS DIFFERES (Note 9) 437 30 31 55 75 71 DETTES AUPRES DES ACTIONNAIRES (Note 11) - - 1 125 EMPRUNTS ET DETTES FINANCIERES (Note 12) 3 311 3 586 2 227 Emprunts obligataires 2 032 au 31 décembre (en millions d'euros) CAPITAUX PROPRES (PART DU GROUPE) Ecart de réévaluation (Note 8) Acomptes sur dividendes PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (Note 10) 2 912 2 529 Emprunts et dettes auprès d'établissements de crédit 239 896 90 Autres dettes financières 160 161 105 DETTES FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES 118 119 121 AUTRES DETTES ET COMPTES DE REGULARISATION (Note 13) 398 657 521 Dettes fiscales et sociales 70 333 240 Dettes sur immobilisations 84 66 68 Dépôts et cautionnements 69 71 69 Autres dettes d'exploitation 87 98 88 Comptes de régularisation 88 89 56 5 815 7 764 6 335 TOTAL PASSIF RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES CONSOLIDES 48 C O M P T E D E R E S U LTAT C O N S O L I D E 2002 2003 2004 CHIFFRE D'AFFAIRES (Note 14) 620,1 624,7 596,0 Activité de foncière Activité de prestations de services Activité de crédit Autres 505,3 110,8 3,8 0,2 529,5 94,3 0,7 0,2 495,9 98,0 0,6 1,5 AUTRES PRODUITS D'EXPLOITATION (Note 15) CHARGES DE PERSONNEL (1) (Note 16) AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION (1) (2) (Note 17) IMPOTS ET TAXES 16,4 -60,2 -155,5 -3,0 15,7 -54,1 -144,0 -2,1 18,0 -51,5 -151,9 -2,6 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS Dotations aux amortissements (Note 18) Dotations nettes aux provisions (Note 19) -134,6 -132,0 -2,6 -172,1 -166,2 -5,9 -152,6 -158,0 5,4 283,2 268,1 255,4 -128,5 -113,2 -86,6 RESULTAT COURANT DES ENTREPRISES INTEGREES 154,7 154,9 168,8 Résultat net des cessions d'actifs (Note 21) Dotations aux provisions pour dépréciation d'actifs ou projets à l'étude (2) (Note 22) Résultat exceptionnel (Note 23) Impôt sur les sociétés (Note 24) 101,9 -0,4 -90,8 33,0 -3,6 -127,9 243,6 63,0 -3,7 15,4 -1,3 RESULTAT NET DES ENTREPRISES INTEGREES 165,4 300,0 242,2 -4,1 - -3,8 - -3,3 -4,6 RESULTAT NET DE L'ENSEMBLE CONSOLIDE 161,3 296,2 234,3 Intérêts minoritaires dans le résultat (Note 26) -15,6 -15,3 -15,4 RESULTAT NET (PART DU GROUPE) 145,7 280,9 218,9 au 31 décembre (en millions d'euros) RESULTAT D'EXPLOITATION (3) RESULTAT FINANCIER (Note 20) Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition (Note 25) Quote part des sociétés mises en équivalence (1) sur 2002 et 2003 ont été retraités des montants reclassés en charges de personnel. (2) pour assurer la comparabilité avec 2004, les frais liés à des projets en cours de développement en attente des autorisations administratives ont été reclassés en 2003 (0,7 M€). (3) voir Note 28 pour le rapprochement entre le résultat d'exploitation et l'EBE présentation analytique. R E S U LTAT S P A R A C T I O N Nombre moyen d'actions non dilué Résultat net part du Groupe (M€) Résultat net part du Groupe / action (en €) Résultat courant avant impôt (M€) Intérêts minoritaires (M€) Impôt sur résultat courant (M€) (1) Résultat courant après impôt part du Groupe (M€) Résultat courant après impôt part du Groupe / action (en €) Nombre moyen d'actions dilué (2) Résultat net part du Groupe dilué / action (en €) (Note 27) (1) voir Note 24. L'impôt exigible s'élève respectivement à : 25,2 M€ / 6 M€ / 0,3 M€. (2) calculé selon la méthode du "rachat d'actions" (conforme à l'avis n°27 de l'OEC), voir Note 27. 2002 2003 2004 46 512 882 145,7 3,13 154,7 -15,6 -49,3 89,8 1,93 47 305 036 3,08 45 633 386 280,9 6,16 154,9 -15,3 -9,7 129,9 2,84 46 230 355 6,08 44 607 212 218,9 4,91 168,8 -15,4 -1,3 152,1 3,41 45 323 344 4,83 49 C O M P T E D E R E S U LTAT C O N S O L I D E ( P R É S E N TAT I O N A N A LY T I Q U E ) au 31 décembre (en millions d'euros) 2002 2003 2004 Foncière de Bureaux (Note 28) Revenus locatifs Charges nettes d'exploitation . charges des immeubles . frais de gestion immobilière . créances douteuses = Loyers Nets 262,7 -21,3 -18,7 -2,0 -0,6 241,4 266,0 -19,8 -17,4 -1,6 -0,8 246,2 207,8 -12,2 -11,8 -1,2 0,8 195,6 -3,3 -3,3 -4,9 EXCÉDENT BRUT D'EXPLOITATION PÔLE BUREAUX 238,1 242,9 190,7 Foncière de Centres Commerciaux (Note 28) Revenus locatifs Charges nettes d'exploitation . charges des immeubles . frais de gestion immobilière . créances douteuses Foncier = Loyers Nets 158,7 -12,0 -5,7 -5,6 -0,7 -3,6 143,1 176,2 -15,2 -8,8 -5,8 -0,6 -4,0 157,0 187,4 -12,9 -6,1 -6,2 -0,6 -3,7 170,8 -3,8 -4,0 -4,6 EXCÉDENT BRUT D'EXPLOITATION PÔLE CENTRES COMMERCIAUX 139,3 153,0 166,2 Foncière de Congrès-Expositions (Note 28) Revenus locatifs Charges nettes d'exploitation . charges des immeubles . frais de gestion immobilière . créances douteuses Foncier = Loyers Nets 93,0 -35,0 -28,2 -5,9 -0,9 -9,2 48,8 94,8 -36,8 -31,4 -5,4 -7,9 50,1 107,8 -39,9 -34,0 -5,1 -0,8 -9,3 58,6 - - - EXCÉDENT BRUT D'EXPLOITATION PÔLE CONGRÈS-EXPOSITIONS 48,8 50,1 58,6 Activité de Prestations de Services (Note 28) Prestations de services du pôle Congrès-Expositions Gestion et services immobiliers Bureaux et Commerces Autres prestations de services 3,5 1,6 -0,4 5,9 1,9 0,6 11,5 0,7 1,1 EXCÉDENT BRUT D'EXPLOITATION PRESTATIONS DE SERVICES 4,7 8,4 13,3 CONTRIBUTION NETTE DES ACTIVITÉS DE CRÉDIT 2,7 0,1 0,6 Autres charges et produits d'exploitation (Note 28) Frais de fonctionnement et charges communes Frais de développement (1) Divers -18,9 -1,4 -19,1 -2,3 -2,9 -15,3 -2,8 0,2 TOTAL AUTRES CHARGES ET PRODUITS D'EXPLOITATION -20,3 -24,3 -17,9 Frais de gestion d'actifs Frais de gestion d'actifs Frais de gestion d'actifs Activité de Crédit (Note 28) = EXCÉDENT BRUT D'EXPLOITATION (2) 413,3 430,2 411,5 -129,6 -129,1 0,1 -163,7 -111,7 0,1 -155,9 -86,8 - 154,7 154,9 168,8 101,9 -0,4 -4,1 -90,8 - 33,0 -127,9 -3,6 -3,8 243,6 - 63,0 15,4 -3,7 -3,3 -1,3 -4,6 = RÉSULTAT NET 161,3 296,2 234,3 Part des minoritaires (Note 26) = RÉSULTAT NET (PART DU GROUPE) -15,6 145,7 -15,3 280,9 -15,4 218,9 Dotations aux amortissements (Note 18) Frais financiers nets (Note 20) Résultat des sociétés non consolidées = RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT Résultat des cessions (Note 21) Résultat exceptionnel (Note 23) Provisions pour dépréciation d'actifs ou projets à l'étude (1) (Note 22) Amortissement des écarts d'acquisition (Note 25) Impôt sur les sociétés (Note 24) Quote part dans le résultat des sociétés mises en équivalence (1) pour assurer la comparabilité avec 2004, les frais liés à des projets en cours de développement en attente des autorisations administratives ont été reclassés en 2003. (2) voir Note 28 pour le rapprochement entre le résultat d'exploitation et l'EBE présentation analytique. RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES CONSOLIDES 50 TA B L E A U D E S F L U X D E T R E S O R E R I E C O N S O L I D E S 2002 2003 2004 Flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation Résultat net Amortissements et provisions Variation des impôts différés Plus et moins-values sur cessions d'actifs (4) Quote-part de sociétés mises en équivalence Capacité d'autofinancement (Note 29) Variation du besoin de fonds de roulement d'exploitation (1) (Note 30) 161,3 140,5 65,4 -108,5 258,7 4,9 296,2 180,8 -250,4 -30,7 195,9 5,4 234,3 144,2 1,0 -81,5 4,6 302,6 -99,8 TOTAL DES FLUX DE TRÉSORERIE PROVENANT DES ACTIVITÉS D'EXPLOITATION 263,6 201,3 202,8 -12,2 119,2 275,4 -20,2 -283,6 0,5 0,6 290,5 -0,1 -210,7 -95,3 3,4 50,0 371,9 -82,6 -249,1 -98,1 -79,6 478,8 0,2 305,8 Secteurs crédit-bail (3) 31,0 25,7 16,2 Remboursement des prêts en crédit-bail 31,0 25,7 16,2 Investissements financiers 0,9 -5,0 2,5 Acquisitions d'immobilisations financières Cessions d'immobilisations financières 0,9 -5,6 0,6 2,5 19,7 139,9 294,1 9,7 -92,1 -64,6 -2,1 3 092,0 -3 283,9 9,2 -52,2 -199,1 9,4 3 517,1 -3 232,5 41,1 -197,8 -10,6 22,8 2 121,5 -2 697,6 -341,0 51,9 -720,6 Variation des liquidités et équivalents au cours de l'exercice -57,3 393,1 -223,7 Trésorerie à l'ouverture (2) Trésorerie à la clôture (2) 22,5 -34,8 -34,8 358,3 358,3 134,6 au 31 décembre (en millions d'euros) Flux de trésorerie des activités d'investissement et de placement Secteur des activités de foncière Acquisitions de filiales consolidées Acquisitions d'immobilisations corporelles Paiement de l'exit tax (Note 30) Financement immobilier (3) Cessions de filiales consolidées Cessions de filiales non consolidées Cessions d'immobilisations corporelles TOTAL DES FLUX DE TRÉSORERIE DES ACTIVITÉS D'INVESTISSEMENT ET DE PLACEMENT Flux de trésorerie des activités de financement Augmentation de capital Dividende distribué (Note 31) Acquisitions d'actions propres Exercice ou rachat de bons de souscription d'actions Nouveaux emprunts et dettes financières Remboursements des emprunts et dettes financières TOTAL DES FLUX DE TRÉSORERIE PROVENANT DES OPÉRATIONS DE FINANCEMENT (1) La variation du BFR correspond principalement au différé d'encaissement au 11 janvier 2005 du produit de la cession de l'immeuble Quai Ouest. (2) La trésorerie correspond aux comptes bancaires et aux comptes courants de moins de trois mois. (3) Le financement immobilier correspond aux prêts accordés aux sociétés non intégrées globalement. Pour assurer la comparabilité avec 2004, les flux liés ont été reclassés en activité de foncière en 2002 (0,5 M€) et 2003 (3,4 M€). (4) Cette ligne regroupe les plus et moins values sur actifs immobiliers (hors reprises d'étalement de charges), sur cession de valeurs mobilières de placement, sur cession de contrats de crédit bail, sur actifs de structure. 51 E V O L U T I O N D E S C A P I TA U X P R O P R E S C O N S O L I D E S P A R T D U G R O U P E Capital Primes d’émission et de fusion Ecart de réévaluation Réserves et bénéfices non distribués Autres réserves Total des capitaux propres 233,4 788,1 - 329,8 -87,1 1 264,2 1,9 7,9 - -91,4 145,7 -5,9 2,5 - -27,1 85,0 - -91,4 145,7 -33,0 87,5 9,8 SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2002 235,3 796,0 - 380,7 -29,2 1 382,8 Impact de la réévaluation Mouvements sur l'écart de réévaluation Distribution effectuée par l'entreprise consolidante Résultat part du Groupe Acquisitions/cessions de titres d'auto-contrôle Exercice de BSA servis par des actions propres Annulations d'actions Options de souscription d'actions et PEE -11,9 1,6 -128,6 7,6 1 538,3 -84,4 - 89,7 -51,9 280,9 -6,3 - -199,1 15,6 140,5 - 1 538,3 5,3 -51,9 280,9 -199,1 9,3 9,2 SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2003 225,0 675,0 1 453,9 693,1 -72,2 2 974,8 4,7 -2,9 -637,1 36,0 -1,9 -39,0 -424,5 - -156,6 -122,5 -406,2 424,5 218,9 -16,2 - -10,6 40,9 41,9 -156,6 -122,5 -1 043,3 218,9 40,7 -10,6 22,8 - 226,8 33,0 1 029,4 635,0 - 1 924,2 exercices 2002, 2003 et 2004 (en millions d'euros) SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2001 Distribution effectuée par l'entreprise consolidante Résultat part du Groupe Acquisitions / cessions de titres d'auto-contrôle Impact de l'achat des minoritaires Tanagra Options de souscription d'actions et PEE Distribution effectuée par l'entreprise consolidante Acompte sur dividendes Distribution exceptionnelle Mouvements sur l'écart de réévaluation (actifs cédés) Résultat part du Groupe Options de souscription d'actions et PEE Acquisitions/cessions de titres d'auto-contrôle Exercice de BSA servis par des actions propres Annulations d'actions SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2004 E V O L U T I O N D E S I N T E R E T S M I N O R I TA I R E S D A N S L E S C A P I TA U X P R O P R E S Au 31 décembre (en millions d'euros) Total des capitaux propres des minoritaires SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2002 112,9 Impact de la réévaluation Affectation du résultat 2002 Résultat hors Groupe 2003 209,9 -15,6 15,3 SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2003 322,5 Variation de périmètre (1) Affectation du résultat 2003 Résultat hors Groupe 2004 -4,9 -18,3 15,4 SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2004 314,7 (1) Concerne essentiellement l'acquisition des minoritaires de la SCI du Centre Commercial des Pontôts (voir §4. "Principaux événements de l'exercice et comparabilité"). RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES CONSOLIDES 52 E V O L U T I O N D U C A P I TA L AU 31 DÉCEMBRE 2001 Nombre d’actions Dont actions auto-détenues 46 678 534 1 485 341 51 513 332 608 - -60 312 1 125 445 -2 039 820 Augmentation de capital réservée aux salariés dans le cadre du Plan Epargne d’Entreprise Exercices de bons de souscription Levées d'options Acquisitions d’actions Unibail Remise d'actions propres en échange de 22% des actions de Tanagra AU 31 DÉCEMBRE 2002 Exercices de bons de souscription Levées d'option Acquisitions d'actions Unibail Annulation d'actions au 24 avril 2003 Augmentation de capital réservée aux salariés dans le cadre du Plan Epargne d'Entreprise Annulation d'actions au 30 décembre 2003 AU 31 DÉCEMBRE 2003 Exercices de bons de souscription Levées d'option Acquisitions d'actions Unibail Annulation d'actions du 13 mai 2004 Augmentation de capital réservée aux salariés dans le cadre du Plan Epargne Entreprise Annulation d'actions du 23 septembre 2004 AU 31 DÉCEMBRE 2004 47 062 655 510 654 189 269 405 -1 729 863 46 522 -648 073 -227 589 3 088 443 -1 729 863 -648 073 45 000 835 993 572 893 664 -570 000 41 514 -5 692 -554 617 136 737 -570 000 -5 692 45 360 321 - O P T I O N S D O N N A N T A C C E S A U C A P I TA L Pri Pé No xd rio d ed 'ex erc ice es ou aju scri sté ptio (€ ( n )3 ) Options de souscription d'actions Options de souscription d'actions Options de souscription d'actions Options de souscription d'actions Options de souscription d'actions (1) Options de souscription d'actions (1) Options de souscription d'actions (1) Options de souscription d'actions (2) Options de souscription d'actions (2) du 27/03/2001 au 26/03/2004 du 19/03/2002 au 18/03/2005 du 18/03/2003 au 17/03/2006 du 09/03/2004 au 08/03/2007 du 21/11/2002 au 20/11/2008 du 09/10/2003 au 08/10/2009 du 09/10/2004 au 08/10/2010 du 15/10/2007 au 14/10/2010 du 13/10/2008 au 12/10/2011 mb re d att 'opt rib ion ué s es No Aju ste me nt s (3) An nu lat ion s No mb re d'o ex ptio erc ns ée s No mb re d' res opti tan ons tes mb re po d'a ten cti tie ons lle s 22,78 172 500 20 010 - 192 510 - - 18,40 306 000 43 957 10 500 296 905 42 552 42 552 23,15 327 000 32 652 47 877 279 627 32 148 32 148 27,31 109 500 5 249 21 324 89 427 3 998 3 998 40,81 502 500 29 924 66 156 360 402 105 866 105 866 41,99 317 000 53 685 31 500 88 631 250 554 250 554 46,62 394 000 89 319 2 800 63 600 416 919 416 919 53,88 434 500 118 466 - - 552 966 552 966 76,91 308 000 83 038 3 500 - 387 538 387 538 TOTAL 1 792 541 (1) Les options de souscription peuvent être exercées à hauteur de 30% au terme de la deuxième année suivant la date d'attribution, 30% au terme de la troisième année. (2) Deux plans de souscription d'actions ont été adoptés : un plan d'options de souscription d'actions "classique" non conditionnel et un plan de souscription d'actions soumises à condition de performance. Après ajustement du nombre d'options attribuées suite à la distribution exceptionnelle du 7 janvier 2005, et annulation suite au départ de collaborateurs, 675 800 options ont été attribuées au tire du plan non conditionnel et 264 704 au titre du plan performance. (3) Ajustements consécutifs aux distributions prélevées sur les réserves et prenant en compte l'ajustement intervenu le 7 janvier 2005 après la distribution exceptionnelle. 53 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDES rapport à l'ensemble consolidé, sont exclues du périmètre de consolidation. 1 . PRINCIPES COMPTABLES DE CONSOLIDATION 1.3. Date de clôture des comptes 1.1. Référentiel Toutes les sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre. Les comptes consolidés sont établis conformément à la norme comptable française CRC 99-02, applicable aux sociétés commerciales. 1.4. Retraitements de consolidation Compte-tenu de la décision prise par le Conseil d'Administration du 23 juillet Opérations réciproques 2003 d'opter pour le nouveau régime fiscal des Sociétés d'Investissements Les soldes réciproques et les opérations entre sociétés du Groupe Immobiliers Cotées, le Groupe a décidé d'appliquer les dispositions du sont éliminés. paragraphe 302 du règlement CRC 99-02 et de procéder au 1er janvier 2003 Cependant pour la présentation du compte de résultat analytique par à une réévaluation libre de l'ensemble de ses immobilisations corporelles et activité, les flux intragroupe entre les secteurs d'activité de foncière et de financières, sur la base des expertises hors droits réalisées pour les besoins de prestations de services ne sont pas éliminés. l'Actif Net Réévalué au 31 décembre 2002. Conformément à l'avis du Comité d'urgence 2003-C du 11 juin 2003, l'écart de réévaluation dégagé est comptabilisé net de l'impôt de sortie normatif (cf. § 4 "Principaux évènements de l'exercice et comparabilité"). Les écarts d'évaluation qui avaient été affectés au foncier pour des immeubles dont le terrain fait l'objet d'un bail à construction ou d'une concession ont été reclassés en immobilisations incorporelles. Le Comité de Réglementation Comptable (CRC 2002-10 du 12 décembre 2002) a précisé que les amortissements devaient être déterminés en décomposant chaque actif par composants ayant leur propre utilisation et rythme de renouvellement, la date de 1ère application de ce règlement étant le 1er janvier 2005. Parallèlement, le CRC 2000-06 sur les passifs avait rendu obligatoire la comptabilisation de provisions pour grosses réparations (PGR). L'avis du Comité d'urgence du CNC du 5 décembre 2003 a précisé les dispositions transitoires applicables à compter du 1er janvier 2003 : • Pour les dépenses de 1 ère catégorie (remplacement de tout ou partie des actifs) : pas d'obligation de passer à l'approche par composants ni de constituer des PGR, si l'entreprise n'en constituait pas précédemment, ce qui est le cas d'Unibail ; • Pour les dépenses de 2ème catégorie (gros entretien, révision) : constitution de PGR, ou approche par composants. Dans le cas d'Unibail, ces travaux sont entrepris soit dans le cadre de restructurations lourdes, soit refacturés aux locataires dans le cas des centres commerciaux ; aucune provision pour grosses réparations n'est donc dotée. 1.2. Méthodes de consolidation Entrent dans le périmètre de consolidation les sociétés placées sous le contrôle exclusif d'Unibail, ainsi que les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable matérialisée par le contrôle direct ou indirect d’au moins 20% du capital : • Les sociétés dans lesquelles Unibail détient directement ou indirectement un pourcentage de contrôle supérieur à 50% sont consolidées par la méthode de l’intégration globale ; Comptabilisation des acquisitions de titres La différence entre le coût d'acquisition et la quote-part dans les capitaux propres retraités à la date d'acquisition des sociétés est affectée à des éléments identifiables au bilan de l'entreprise consolidée et suit les règles d'évaluation des éléments concernés. La quote-part affectée à l’immobilier est ventilée entre le terrain et la construction en fonction de la nature et de la localisation de l’immeuble. Pour ce qui concerne les centres commerciaux et les espaces de congrèsexpositions, leur valeur est liée à la localisation des terrains sur lesquels ils sont édifiés et à leur affectation à usage commercial résultant des autorisations administratives. En conséquence, l'écart d'évaluation est dans ce cas totalement affecté au foncier. Lorsque l’immeuble est édifié sur un terrain objet d’un bail à construction ou d'une concession, la différence de première consolidation est amortie sur la durée du bail ou de la concession restant à courir. L’écart d’acquisition résiduel est amorti sur une durée appropriée dépendant de la société acquise. Son évaluation est revue annuellement sur la base des indicateurs relatifs aux activités concernées. Les intérêts minoritaires sont évalués selon la méthode de la réestimation totale. Lors de l'acquisition d'intérêts minoritaires, les écarts de consolidation dégagés sont affectés selon les mêmes règles. Résultat des activités de crédit-bail Le résultat des activités de crédit-bail est établi en fonction des amortissements financiers calculés pour chaque contrat. L'amortissement financier est porté directement en diminution des loyers perçus de façon à ne faire apparaître que le produit des intérêts sur ces opérations. Les loyers perçus sont retraités afin de les présenter comme des échéances de prêts constituées pour partie par un remboursement du capital et pour partie par des produits financiers rémunérant l'investissement réalisé ainsi que les services rendus par le crédit-bailleur. 2 . MÉTHODES D’ÉVALUATION • Les sociétés dans lesquelles Unibail détient directement ou indirectement un pourcentage supérieur à 20% sont consolidées, soit par mise en équivalence, soit par la méthode d'intégration proportionnelle s'il existe un contrôle conjoint ; • Les sociétés pour lesquelles le Groupe n'a pas la volonté stratégique de conserver le contrôle, ainsi que celles jugées non significatives par 2.1. Ecart d'acquisition Une évaluation des activités auxquelles sont affectés les écarts d'acquisition est effectuée à chaque arrêté selon la méthode des cash flow futurs actualisés. RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES CONSOLIDES 54 2.2. Immobilisations incorporelles encours financier en ce qui concerne les contrats en service et pour les valeurs nettes comptables des immeubles pour ce qui est des contrats résiliés. Les immobilisations incorporelles sont essentiellement composées de baux à construction (relatifs principalement aux centres commerciaux), ainsi que des écarts d'évaluation affectés au foncier pour des immeubles Immobilisations financières dont le terrain fait l'objet d'un bail à construction ou d'une concession. Ces immobilisations incorporelles sont amorties sur la durée du bail afférent. d'achat. Lorsque la valeur d'inventaire est inférieure à ce coût d'achat, une provision pour dépréciation est constatée. La valeur d'inventaire est Les autres immobilisations incorporelles (logiciels, etc.) sont amorties sur déterminée par rapport à la valeur d'usage et prend en particulier en une durée de 1 à 5 ans. compte la valeur de marché (valeur boursière pour les sociétés cotées). 2.3. Immobilisations corporelles Titres de participation non consolidés Les immobilisations financières sont inscrites au bilan pour leur coût Les titres de participation non consolidés sont comptabilisés à leur prix Valeur brute des immeubles Il est rappelé que tous les actifs ont été réévalués au 1er janvier 2003. La d'acquisition hors frais. En fin d'exercice l'évolution de la situation des sociétés concernées, leur situation nette et leurs perspectives d'avenir valeur brute des immeubles correspond au coût d’acquisition ou de conduisent le cas échéant à la constitution de provisions. construction (prix d’achat, frais accessoires et frais financiers de la période de construction). 2.5. Clients et comptes rattachés Amortissement des immeubles Les constructions sont amorties linéairement sur des durées allant de vingt-cinq à quarante ans selon la nature des immeubles, tandis que les aménagements sont amortis sur cinq à dix ans. Les plans d'amortissement des actifs réévalués ont été recalculés sur la base des nouvelles valeurs réparties pour chaque immeuble entre le terrain et la construction et des nouvelles durées conformes aux pratiques précédentes. Créances douteuses Les créances impayées, dès lors qu'elles présentent un risque de non recouvrement, sont présentées en compte clients douteux. Les provisions sont déterminées client par client sous déduction du dépôt de garantie, en prenant en compte notamment l'ancienneté de la créance, l'avancement des procédures engagées et les garanties obtenues. Provision pour dépréciation des immeubles La totalité du patrimoine fait l’objet à chaque situation semestrielle d’une évaluation ligne à ligne en valeur de marché par expertises externes et accessoirement internes pour les actifs peu significatifs en valeur. Pour l'ensemble du patrimoine, la règle de provisionnement est la suivante : Frais d'émission d'emprunt Les frais d'émission des emprunts émis à compter du 1er janvier 1999 sont étalés sur la durée des emprunts. • Si la valeur d’expertise (droits inclus) d’un ensemble immobilier destiné à être conservé dans la perspective d’une valorisation à moyen-long terme est inférieure à la valeur nette comptable d’un montant au moins égal à 5 annuités d’amortissement, une provision est constituée pour ramener la valeur nette comptable à la valeur d’expertise majorée de ce même montant ; 2.6. Comptes de régularisation Aménagements de loyers Lorsqu’un bail comporte des clauses d’aménagement du loyer, telles des franchises ou des paliers, l’effet global des aménagements consentis sur la durée ferme du bail est étalé sur cette même durée. Cet étalement n’est cependant pratiqué que si l’impact sur un des exercices de la période ferme du bail est significatif. Cette modalité est appliquée à tous les baux ayant une prise d’effet postérieure au 1er janvier 1999, sans retraitement pour les baux antérieurs. • Pour les actifs destinés à être cédés à court terme, si la valeur d’expertise nette des frais de vente est inférieure à la valeur nette comptable, la dépréciation est immédiatement constatée ligne à ligne par voie de provision. Une provision ainsi constituée n’est susceptible d’être reprise que lorsque la valeur nette comptable nette de provision redevient inférieure à la valeur d’expertise. Conformément à l'avis du Comité d'urgence 2003-C du 11 juin 2003, pour les immeubles éligibles au régime SIIC, les variations éventuelles à la baisse des valeurs des actifs pouvaient être imputées sur l'écart de réévaluation jusqu'à la clôture de l'exercice suivant l'exercice au cours duquel la réévaluation a été constatée, soit fin 2004. Aucun ajustement n'a été effectué au 31 décembre 2004. 2.4. Immobilisations financières Honoraires de commercialisation, droits d'entrée et frais d'éviction Les honoraires de commercialisation sont étalés sur la durée ferme du bail. Les honoraires de première commercialisation consécutifs à la livraison d'un centre commercial en construction sont immobilisés et amortis sur la durée ferme moyenne des baux. Lors d’un changement de locataire, l’indemnité d’éviction versée au locataire sortant, nette du droit d’entrée facturé au locataire entrant, est comptabilisée en résultat de l’exercice ; lorsque les charges ou produits ainsi déterminés trouvent une contrepartie dans la valeur actualisée des accroissements ou diminutions de loyer obtenus dans le cadre du nouveau bail, ce résultat est étalé sur la durée ferme du bail. Les indemnités versées aux locataires dont l’éviction s’inscrit dans le cadre d’une restructuration lourde d’un immeuble ou d’un centre commercial, sont indissociables du coût global de l’opération et sont, à ce titre, immobilisées. Les immobilisations financières ont également fait l'objet d'une réévaluation au 1er janvier 2003. 2.7. Valeurs mobilières de placement Immobilisations louées en crédit-bail Les opérations de crédit-bail sont présentées au bilan consolidé pour leur Les valeurs mobilières de placement sont valorisées à leur coût historique. A la clôture de l'exercice, la valeur figurant au bilan est 55 comparée au dernier prix de rachat connu. Une provision pour mêmes éléments pour la détermination du résultat fiscal, font l’objet dépréciation est constituée si le prix de rachat est inférieur à la valeur de provisions pour impôts différés calculées selon la méthode du inscrite au bilan. report variable. 2.8. Provisions pour risques et charges • Les dettes ou créances latentes d’impôt sont calculées sur la totalité des différences temporaires et sur les reports déficitaires en fonction Conformément au règlement 2000-06 du Comité de la réglementation du taux d’impôt, si celui-ci est fixé, qui sera en vigueur à la date comptable, les provisions pour risques et charges comptabilisées correspondent à des passifs dont l'échéance ou le montant ne sont pas probable d’utilisation des déficits ou de renversement des différences concernées ; à défaut, c’est le taux d’impôt en vigueur à la date d’arrêté fixés de façon précise, un passif représentant une obligation à l'égard d'un des comptes qui est appliqué. Au sein d’une même entité fiscale et tiers dont il est probable ou certain qu'elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins pour un même taux, les éventuels soldes nets débiteurs ne sont équivalente attendue de celui-ci. Conformément aux dispositions prévues par l'avis du Comité d'urgence du CNC du 5 décembre 2003, le Groupe qui ne constituait pas antérieurement de provisions pour grosses réparations, a maintenu sa position pour la clôture 2004. 3. AUTRES PRINCIPES COMPTABLES enregistrés à l’actif qu’à hauteur du montant estimé récupérable à un horizon prévisible ; • Les écarts d'évaluation constatés dans le cadre de la première consolidation d'une filiale donnent lieu à la comptabilisation d'impôts différés. 3.3. Actions d'auto-contrôle Les actions Unibail détenues par le Groupe sont déduites des capitaux propres consolidés pour leur valeur d'acquisition. 3.1. Instruments financiers à terme 3.4. Plans de retraite Les principes comptables appliqués sont essentiellement fonction de l’intention avec laquelle les opérations sont effectuées. Unibail utilise divers instruments de taux tels que les swaps, les caps, les floors, et les collars en couverture et gestion du risque global de taux. Les primes payées à la signature d’un contrat couvrant plus que l’exercice en cours sont étalées sur la durée du contrat sur une base actuarielle. Les charges et produits courus sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Lorsqu'il s'agit d'opérations de couverture, les pertes et les gains latents par rapport à la valeur de marché estimée ne sont pas comptabilisés. Lorsqu'il existe des positions isolées, les moins values latentes sont provisionnées. Lors de l'annulation d'instruments non adossés à un élément précis du bilan, la soulte dégagée, correspondant au différentiel entre la valeur de marché et la valeur comptable, est comptabilisée directement en compte de résultat. 3.2. Impôts Les sociétés du Groupe qui ont opté pour le régime des Sociétés d'Investissements Immobiliers Cotées (SIIC) sont exonérées d'impôt sur le résultat courant et les plus-values de cessions. Unibail Holding, étant une société multiactivité, a une fiscalité spécifique à savoir : • Un secteur SIIC exonéré d'impôt sur le résultat courant et les plus- Les pensions de retraite dues au titre des divers régimes de retraites obligatoires auxquels cotisent les employeurs et les salariés sont prises en charge par des organismes extérieurs spécialisés. Les cotisations dues au titre de l’exercice sont comptabilisées dans le résultat de la période. Les indemnités de fin de carrière font l’objet de constitution d’une provision résultant du calcul de la valeur actuelle nette des prestations futures. Ce calcul réalisé par un prestataire externe, consiste à estimer pour chaque salarié le montant probable des prestations auxquelles il pourra prétendre au moment de son départ à la retraite, et prend donc en compte l'âge du salarié, son ancienneté, l'évolution de sa rémunération mais également la probabilité que ces prestations lui soient réellement payées. La valeur actualisée de ces prestations à la date de l'évaluation est déterminée en escomptant les montants de prestations à l'aide d'un taux d'intérêt, fixé à 3% en 2004, de la mortalité probable (table TV 88-90) et du turn over propre à l'entreprise. Afin de tenir compte des effets futurs de la loi N° 2003-775 du 21 août 2003 (loi Fillon), portant sur la réforme des retraites, l'âge de départ à la retraite a été fixé forfaitairement à 65 ans. En dehors de la provision pour indemnités de fin de carrière, il n'y a pas d'autres engagements à provisionner au titre des retraites. 4. PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS DES TROIS DERNIERS EXERCICES ET COMPARABILITÉ values de cessions ; • Un secteur non fiscalisé qui s'applique aux contrats de crédit-bail signés avant le 1er janvier 1991 ; La comparaison entre les exercices 2002, 2003 et 2004 est affectée par les événements et opérations résumés ci-après : • Un secteur taxable pour les autres opérations. Le Groupe Unibail comprend un sous-groupe (Doria) ayant opté pour le régime d’intégration fiscale institué par l’article 68 de la loi de finances pour 1988. Impôts différés Les impôts différés sont essentiellement calculés depuis 2003 sur les sociétés n'ayant pas opté pour le régime SIIC. Les différences temporaires existant à la clôture de chaque exercice, pour ces sociétés, entre les valeurs comptables au bilan consolidé des éléments d’actif et de passif et les valeurs attribuées à ces Principaux événements 2002 : • Le 19 février 2002, Unibail a acquis les participations des deux actionnaires minoritaires de Tanagra (société propriétaire de Cœur Défense). En échange de 22% des actions de Tanagra, Unibail a remis 2 039 820 de ses propres actions et s'est engagé au paiement éventuel en août 2005 d'une soulte dépendant de l'évolution du cours de l'action Unibail ; • Via une augmentation de capital, Unibail a pris une participation de 50% dans la Société d'Exploitation du Palais des Sports (société titulaire de la concession d'exploitation du Palais des Sports de la Porte de Versailles) ; RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES CONSOLIDES 56 • L'immeuble de la Cité du Retiro a été livré en juillet 2002 et le bail de • L'impact de la réévaluation sur les intérêts minoritaires s'est élevée à 209,9 M€. son locataire (Cartier) a pris effet le 15 juillet ; • Unibail a acquis le 19 juin 2002 deux SCI (S4C et S42L) propriétaires Conséquences du passage au régime SIIC sur le compte de résultat du centre commercial Chelles 2 ; • Le centre commercial Carré Sénart a été inauguré le 28 août 2002 ; • Le 24 septembre 2002, Unibail a lancé une Offre Publique de Retrait Au moment où tous les actifs corporels et financiers ont été mis à leur des actions Paris Expo-Porte de Versailles. A l'issue de cette offre, instruments de couverture de la dette. Ainsi, la totalité des CAPs et Unibail détient 100% des titres de cette société ; SWAPs ont été cassés et une nouvelle couverture a été mise en place. Cette opération réalisée en juin 2003 s'est traduite par une charge • Les partenaires minoritaires (AXA : 24,7% et CNP : 22%) dans la Société Civile du Centre Commercial de la Défense (propriétaire des Quatre juste valeur, il est apparu opportun d'en faire de même avec les exceptionnelle de 126,2 M€ comptabilisée au compte de résultat. Temps) sont entrés au tour de table des sociétés Pégase et Colline de la Défense, afin que leurs participations soient identiques dans toutes les structures impliquées dans l'extension / rénovation du centre ; • Le 28 novembre 2002, les sociétés Unibail et Omnifinance ont définitivement abandonné le statut d'établissement financier. Les impacts de l'option au régime SIIC et de la réévaluation du bilan consolidé au 1er janvier 2003 sur le compte de résultat ont donc été de deux ordres : exceptionnels en 2003 et récurrents sur 2003 et les années suivantes. • Impact exceptionnel en 2003 : Principaux événements 2003 : 1. Option au régime des Sociétés d'Investissements Immobiliers Cotées Usant de l'autorisation qui lui a été donnée par l'Assemblée Générale Extraordinaire du 17 juin 2003, le Conseil d'administration du 23 juillet 2003 a décidé de faire opter Unibail Holding et ses filiales éligibles au nouveau régime des Sociétés d'Investissements Immobiliers Cotées à effet du 1er janvier 2003. Afin d'entrer dans le nouveau régime dans les conditions optimales, une importante restructuration juridique des sociétés du Groupe a été réalisée. Ces restructurations, rétroactives au 1er janvier 2003 d'un point de vue fiscal, n'ont pas eu d'impact sur les comptes consolidés. Toutes les sociétés éligibles au régime SIIC ont été transférées directement sous Unibail Holding, alors que les sociétés non éligibles (prestations de services, construction vente, marchands de biens) ont été regroupées sous la SAS Doria qui demeure tête d'intégration d'un groupe fiscal. La société Paris Expo Porte de Versailles n'étant pas propriétaire mais concessionnaire des actifs qu'elle exploite n'est pas éligible au régime SIIC. Elle reste donc soumise au régime de droit commun et a été placée dans l'intégration fiscale de Doria à compter du 1er janvier 2004. 34 sociétés du Groupe ont été redevables de l'impôt de sortie (au taux de 16,5%), pour un montant total de 381,1 M€. Cet impôt, payable en 4 versements égaux de 95,3 M€, a fait l'objet de 2 premiers versements les 15 décembre 2003 et 2004 ; les deux autres versements seront effectués les 15 décembre 2005 et 2006. Comme décrit précédemment, le résultat 2003 a enregistré la perte dégagée par le netting des instruments de couverture (126,2 M€) et le profit d'impôt correspondant à la reprise des impôts différés devenus sans objet (+ 251,6 M€ en part du Groupe). • Impact récurrent en 2003 : Les plans d'amortissement des actifs réévalués ont été recalculés sur la base des nouvelles valeurs réparties pour chaque immeuble entre le terrain et la construction et des nouvelles durées conformes aux pratiques précédentes. Ces répartitions ont été établies par les experts évaluateurs. La dotation aux amortissements comptabilisée en 2003 s'est élevée à 163,7 M€ ; elle aurait été de 140,8 M€ en l'absence de réévaluation. Les plus-values comptabilisées sur les cessions d'actifs en 2003 se sont élevées à 33 M€ ; elles se seraient élevées à 145,4 M€ en l'absence de réévaluation. 2. Refinancement de Cœur Défense pour un montant de 820 M€ Préalablement à l'opération de refinancement, l'immeuble Cœur Défense a été vendu par Tanagra à une nouvelle société du Groupe, la SCI Karanis. L'opération de refinancement mise en place en décembre 2003 a été le résultat de la titrisation d'un emprunt hypothécaire de 820 M€ adossé à l'immeuble. Quatre tranches ont été émises à taux variable pour une durée de 6,3 années. 3. En décembre 2003, Unibail a proposé aux ex-minoritaires de Tanagra de racheter les actions Unibail qu'ils avaient reçues en échange de leur participation au prix de 72,71 €. L'un d'entre eux a accepté et 1 112 629 actions ont ainsi été rachetées alors que l'autre minoritaire a refusé. Dans les deux cas, l'engagement de paiement d'une soulte en 2005 a ainsi été annulé. Traitement comptable de l'entrée dans le nouveau régime 4. Variations de périmètre Le Conseil National de la Comptabilité a défini les traitements comptables applicables selon que le groupe qui opte au régime SIIC décide ou non de procéder à une réévaluation des bilans des sociétés et/ou du bilan consolidé. Le centre commercial Marques Avenue à Coquelles a été ouvert le 5 décembre 2003. Principaux événements 2004 : Unibail a procédé à une réévaluation libre au 1er janvier 2003 de l'ensemble des immobilisations corporelles et financières de son bilan consolidé se traduisant par : • 1 795,5 M€ de réévaluation des actifs éligibles au nouveau régime diminués de l'impôt de sortie à 16,5% sur cet écart, soit 1 499,3 M€. • 56 M€ de réévaluation des actifs non éligibles diminués de l'impôt différé au taux de 35,43% sur cet écart, soit 36,2 M€. • 2,8 M€ de réévaluation du crédit bail. 1. Débouclage de l'opération Cœur Défense Le 13 mai 2004, un accord a été conclu avec les fonds d'investissement Whitehall gérés par Goldman Sachs, sous certaines conditions suspensives dont les levées ont été constatées le 30 juin 2004. • Unibail a cédé 51% du capital de la SCI Karanis, propriétaire de l'immeuble ; 57 • Unibail a cédé à Goldman Sachs International Bank et Hypo Real Estate Bank International le prêt subordonné de 505 M€ qu'elle avait accordé Ces lots représentent une surface globale de 17 500 m2, pour une base locative annuelle brute appréhendée, soit en direct soit via des Sociétés à la SCI Karanis lors de la mise en place de la titrisation du prêt en Participation, de l'ordre de 6,3 M€. hypothécaire de 820 M€ ; • Unibail a pris une sous participation de 76 M€ dans le prêt de 505 M€ La SAS Franklin a opté au régime SIIC (en qualité de filiale d'Unibail) à effet du 1er juillet 2004. L'impôt d'entrée dans le nouveau régime racheté par les banques. La sous-participation est répartie en trois (16,5% des plus values latentes) s'élève à 11,4 M€ dont un quart a été tranches portant intérêt à des taux différents. Le paiement de ces réglé le 15 décembre 2004, les trois autres versements devant intervenir intérêts est effectué en fonction de la trésorerie disponible après le service des autres dettes. Les intérêts non versés sont capitalisés et les 15 décembre 2005, 2006 et 2007. portent intérêts. En outre, le paiement d'une partie des intérêts de la 3. Acquisition de la quote-part du partenaire minoritaire (30%) du centre dernière tranche est subordonné à la cession de l'actif ou au commercial Marques Avenue, sur le site de Cité Europe. refinancement de l'ensemble des tranches. 4. En 2004, le groupe a poursuivi un important plan de cessions d'actifs Traitement comptable du débouclage de Cœur Défense de bureaux pour un montant total de 302 M€ (hors Cœur Défense). • Jusqu'à la date de cession, la SCI Karanis est consolidée comme par le 5. Le Conseil d'Administration du 28 juillet 2004 a décidé la distribution d'un acompte sur dividende de 2,70 € payable en trois versements de 0,90 € le 15 octobre 2004, le 17 janvier 2005 et le 15 avril 2005. passé en intégration globale ; • Après la cession, Unibail conserve une influence notable sur la SCI Karanis ; cette participation résiduelle de 49% est donc consolidée par mise en équivalence ; • La participation d'Unibail dans le prêt à hauteur de 76 M€ est classée au bilan en immobilisations financières. 6. L'Assemblée Générale du 15 décembre 2004 a voté la distribution exceptionnelle de 23 € par action mise en paiement le 7 janvier 2005 (dont 12,84 € à titre de remboursement d'apport). Impact sur le bilan et le compte de résultat 2004 • L'impact sur le bilan consolidé se traduit par une sortie d'actif de 1 266 M€, une sortie de la dette hypothécaire de 820 M€, et un remboursement de 429 M€ du prêt subordonné qu'avait consenti Unibail à la SCI Karanis ; • L'impact sur le résultat 2004 est une perte d'EBE de 39,5M€, et une économie de charges financières de 17,9 M€. 2. Acquisition de la société Jean Louis Solal Investissements La société Jean-Louis Solal Investissements (JLSI) a été acquise par Unicommerces (filiale d'Unibail Holding ) le 30 juin 2004. Cette société - renommée depuis SAS Franklin - est propriétaire, soit en direct soit via des filiales, de lots de copropriété dans divers centres commerciaux. Ces quote-parts de copropriétés représentent toujours des participations minoritaires : • 3,2% de Lyon Part Dieu ; • 3,2% d'Evry 2 et 7,5% de l'extension ; • 10,1% des Ulis 2 ; • 14,7% de Massy ; • 6,3% de Bobigny ; • 2,5% de St Genis 2 ; • 2,5% de Boisseuil ; • 15,2% de Grigny ; • 9,5% de Pau Lescar ; • 3,5% de Boissy 2 ; • 10% de BAB 2. RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES CONSOLIDES 58 5 . P É R I M È T R E D E C O N S O L I D AT I O N Liste des sociétés consolidées SA Unibail Holding SA Omnifinance % d'intérêt Fin 2002 % d'intérêt Fin 2003 % d'intérêt Fin 2004 % contrôle Fin 2004 Méthodes (1) 100.00 100.00 100.00 Fusionnée 100.00 - 100.00 - IG - 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 90.00 100.00 100.00 100.00 100.00 Dissoute 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 Dissoute Fusionnée 100.00 100.00 100.00 Fusionnée 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 Cédée 100.00 100.00 Dissoute 100.00 Dissoute 100.00 Dissoute 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 Dissoute 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 90.00 Dissoute 100.00 Dissoute 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 Dissoute 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 49.00 Dissoute 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 90.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 Dissoute 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 49.00 Dissoute 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 90.00 100.00 100.00 100.00 IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG MEQ IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG BUREAUX SA Capricorne SARL Unibail Développement (ex Zéphyr) SAS Alba SAS Babylone SAS Corto SAS Immobilière 125 Wilson SAS Immobilière 137 Fg St Honoré SAS Immobilière 16 Monceau SAS Immobilière 27-29 Bassano SAS Immobilière 41 Ybry SAS Immobilière Château Garnier SAS Immobilière La Chocolaterie SAS Immobilière Louvre SAS Immobilière Montgolfier SAS Immobilière Tolbiac Masséna SAS Iseult SAS Liberty SAS Noria SAS Quai Ouest SAS Saint-Ouen Dalhenne SAS SFAM SAS SIG 34 SAS Société Foncière de Bureaux Parisiens SAS Syra SAS Tanagra SAS Unibail Investissement II SAS Uni-Bureaux SAS Véga SCI 189 Malesherbes SCI 3-5 Malesherbes SCI 39-41 Cambon SCI 7 Adenauer SCI Ariane Défense SCI Colisée 31 SCI Gaité Bureaux SCI Galilée Défense SCI Immobilière Illustration SCI Karanis SCI Puerto Poncelet Wagram SCI Village 1 Défense SCI Village 2 Défense SCI Village 3 Défense SCI Village 4 Défense SCI Village 5 Défense SCI Village 6 Défense SCI Village 7 Défense SCI Wilson 70 SNC 50 Montaigne SNC Capital 8 SNC Foncière Richelieu Bureaux SNC Gaité Parkings SNC Ida SNC Sogec 59 COMMERCES SA Nice Etoile SA Société d'Expl. des Park. Forum des Halles SARL Sage SAS Franklin (*) SAS La Toison d'Or SAS Le Carrousel du Louvre SAS Uni-Commerces SCI 42 Lisbonne SCI Colline Défense SCI Coquelles et Coquelles SCI du CC Chelles 2 SCI du CC de Bordeaux Préfecture SCI du CC des Pontôts SCI du Forum des Halles de Paris SCI Espace Commerce Europe SCI Evry Expansion (*) SCI Grigny Gare (*) SCI Kleber Massy (*) SCI Maltese SCI Pégase SCI Rosny Beauséjour SCI SCC de la Défense SCI Sicor SCI Sirmione SCI Takiya SCI Triangle des Gares SCI Vendome Boisseuil (*) SCI Vendome Boissy 2 (*) SCI Vendome Lescar (*) SCI Vendome Massy 2 (*) SCI Vendome Saint-Genis (*) SEP Boissy 2 (*) SEP CC Evry 2 (*) SEP Extension Evry 2 (*) SEP Lyon Part Dieu (*) SEP Massy (*) SEP Première Extension Evry 2 (*) SEP Rosny 2 SEP Saint-Genis 2 (*) SEP Ulis 2 SEP Vélizy 2 SNC Bures Palaiseau SNC Centre Commercial Francilia SNC du CC Labège SNC Foncière Richelieu Commerces SNC Les Docks de Rouen SNC Les Passages de l'Etoile SNC Randoli SNC Saint-Genis Laval SNC Vélizy Petit Clamart % d'intérêt Fin 2002 % d'intérêt Fin 2003 % d'intérêt Fin 2004 % contrôle Fin 2004 Méthodes (1) 100.00 65.00 53.30 100.00 100.00 100.00 100.00 53.30 100.00 61.00 90.00 65.00 50.00 53.30 50.00 53.30 73.00 100.00 40.00 26.00 45.00 54.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 65.00 53.30 100.00 100.00 100.00 100.00 53.30 70.00 100.00 61.00 90.00 65.00 50.00 53.30 50.00 53.30 73.00 100.00 40.00 26.00 45.00 54.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 65.00 53.30 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 53.30 100.00 100.00 61.00 100.00 65.00 50.00 100.00 100.00 100.00 100.00 53.30 50.00 53.30 73.00 100.00 100.00 40.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 10.00 7.50 7.50 6.50 17.02 7.50 26.00 17.92 55.00 54.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 65.00 53.30 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 53.30 100.00 100.00 61.00 100.00 65.00 50.00 100.00 100.00 100.00 100.00 53.30 50.00 53.30 73.00 100.00 100.00 40.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 10.00 7.50 7.50 6.50 17.02 7.50 26.00 17.92 55.00 54.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IP IG IG IG IG IG IP IG IG IG IG IP IG IG IG IG IG IP IP IP IP IP IP IP IP IP IP IG IG IG IG IG IG IG IG IG RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES CONSOLIDES 60 % d'intérêt Fin 2002 % d'intérêt Fin 2003 % d'intérêt Fin 2004 % contrôle Fin 2004 Méthodes (1) 100.00 100.00 50.00 100.00 100.00 100.00 50.00 100.00 100.00 100.00 50.00 100.00 100.00 100.00 50.00 100.00 IG IG IP IG 99.93 99.93 100.00 Non consolidée 100.00 Dissoute 50.00 50.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 99.99 99.99 65.00 65.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 Cédée 100.00 Dissoute Dissoute 50.00 100.00 Dissoute 100.00 99.99 Dissoute 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 - Dissoute 50.00 100.00 Dissoute 100.00 99.99 Dissoute 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 - IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG - 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 Dissoute 100.00 100.00 100.00 100.00 100.00 Dissoute 100.00 IG IG IG IG IG CONGRES - EXPOSITIONS SA Paris Expo Porte de Versailles SAS Espace Champerret SAS Société d'Exploitation du Palais des Sports SCI Pandore SOCIETES DE PRESTATIONS DE SERVICES SA Arc 108 SA Crossroads Property Investors SA Exploitation Carrousel du Louvre SARL Sovalec SARL SPSP SAS Alain Fraux SAS CNIT Restauration SAS Espace Expansion SAS Forum Restauration SAS Paris Expo Services SAS S2B SAS Société d'Exploitation Hôtelière du CNIT SAS U2M SAS Unibail Management SNC Paris Expo SNC Proximages SNC Roosevelt (*) SNC Société Exploitation CNIT HOLDINGS INTERMEDIAIRES ET AUTRES SARL Espace Expansion Immobilière SAS Borée SAS Doria SAS Léa SAS Murray SCI Parmenide SNC Financière 5 Malesherbes 100.00 100.00 100.00 Dissoute 100.00 100.00 100.00 (1) IG=intégration globale, IP=intégration proportionnelle, MEQ=mise en équivalence. (*) Concerne les sociétés du groupe Jean-Louis Solal Investissements acquis en juin 2004. Au 31 décembre 2004, toutes les sociétés sont consolidées en méthode globale sauf : • 14 sociétés pour lesquelles un contrôle conjoint est reconnu et qui sont en conséquence consolidées selon la méthode proportionnelle : SCI Rosny Beauséjour, SCI Espace Commerce Europe, la SCI Triangle des Gares (Euralille), la Société d'Exploitation du Palais des Sports de la Porte de Versailles. et l'ensemble des Sociétés en Participation. • la SCI Karanis qui est consolidée par mise en équivalence suite à la cession sur l'exercice 2004 de 51% des parts de la société (voir §4. "Principaux évènements de l'exercice et comparabilité"). 61 6. Notes et commentaires 6-1 NOTES SUR L'ACTIF DU BILAN CONSOLIDÉ Note 1 - Ecarts d’acquisition (en millions d'euros) 2002 2003 2004 Valeur brute consolidée Amortissements Valeur nette au bilan 79,1 -15,4 63,7 79,3 -19,2 60,1 79,3 -22,5 56,8 Au 31 décembre 2004, ce poste est principalement constitué des écarts d'acquisition correspondant à la valorisation des activités de prestations de services de Paris Expo pour 58,5 M€ (amorti sur la durée de la concession, c'est-à-dire 26 ans) et de l’écart constaté lors de la prise de contrôle du Groupe Arc Union en 1995 pour 18,6 M€ (après imputation sur les capitaux propres consolidés à hauteur de la prime d’émission liée à cette opération pour un montant de 30,8 M€) qui est amorti sur 20 ans. Si ce montant de 30,8 M€ avait été constaté à l'actif du bilan, il serait amorti au 31 décembre 2004 à hauteur de 15,4 M€. Une évaluation des activités concernées a été effectuée au 31 décembre 2004, permettant de s'assurer qu'aucune dépréciation ne devait être constatée. Elle a été effectuée selon la méthode des cash flow futurs actualisés et en tenant compte d'une valeur finale. Les flux futurs pris en compte sont ceux intégrés au budget 2005 et projetés sur 2009 pour la part de l'activité Espace Expansion et 2026 pour Paris Expo (date de fin de la concession). Ils ont été actualisés avec un taux représentatif du coût moyen pondéré du capital des activités considérées à 6,1%. Note 2 - Immobilisations incorporelles et corporelles Variation des immobilisations incorporelles et corporelles brutes (en millions d'euros) IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Entrées de périmètre (2) Acquisitions (3) Sorties de périmètre(1) Cessions Reclassements (4) 31.12.2003 Travaux 31.12.2004 Baux à construction Autres 345,7 23,3 - 0,2 - 0,7 - -0,7 -12,1 -1,1 333,8 22,2 TOTAL 369,0 - 0,2 0,7 - - 0,7 -13,2 356,0 Terrains Constructions et agencements Constructions en cours Mobilier et matériel 2 437,3 - 31,4 27,2 -614,9 -87,4 13,7 1 807,3 4 113,0 130,4 5,6 31,2 166,2 0,5 60,6 0,7 0,1 20,9 2,2 - -678,9 -0,3 - -170,6 -4,2 - 69,2 -75,0 - 3 445,4 220,0 6,2 TOTAL 6 686,3 197,9 92,8 50,3 -1 294,1 -262,2 7,9 5 478,9 TOTAL IMMOBILISATIONS BRUTES 7 055,3 197,9 93,0 51,0 -1 294,1 -262,9 -5,3 5 834,9 IMMOBILISATIONS CORPORELLES (1) Correspond à la sortie de périmètre de la SCI Karanis, propriétaire de l'immeuble Cœur Défense, mise en équivalence suite à la cession de 51% des parts. (2) Les entrées de périmètre correspondent : - pour 90,1 M€ aux participations dans les centres commerciaux détenues par la société Jean-Louis Solal Investissements (renommée SAS Franklin) acquise le 30 juin 2004, - pour 2,1 M€ à l'acquisition de la quote-part du partenaire minoritaire du centre commercial Marques Avenue. (3) Les principales acquisitions de l'exercice concernent : - des lots complémentaires sur le centre commercial de Rosny 2 (30,5 M€), - l'acquisition des terrains sur les centres commerciaux de Cité Europe et Marques Avenue, objets précédemment d'un bail à construction consenti par Eurotunnel (12,1 M€). (4) Les reclassements correspondent : - pour les incorporels, au reclassement en terrain du bail à construction de Cité Europe (achat du terrain), - à la mise en service des actifs à l'achèvement des travaux, - le solde restant concernant principalement des corrections de prix de revient de certaines immobilisations correspondant à la différence entre la facturation estimée et la facturation définitive. RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES CONSOLIDES 62 Variation des amortissements et provisions des immobilisations incorporelles et corporelles IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 31.12.2003 Entrées de périmètre Reclassements 31.12.2004 Baux à construction Autres 37,8 11,1 - - 6,2 3,6 -0,7 -0,5 -0,4 43,5 13,6 TOTAL 48,9 - - 9,8 -0,7 -0,9 57,1 Constructions et agencements Mobilier et matériel 142,7 1,8 0,7 - -28,1 - 149,8 1,5 -16,0 - - 249,1 3,3 TOTAL 144,5 0,7 -28,1 151,3 -16,0 - 252,4 TOTAL DES AMORTISSEMENTS 193,4 0,7 -28,1 161,1 -16,7 -0,9 309,5 31.12.2003 Entrées de périmètre Augmentation Sorties de périmètre Cessions et autres diminution 31.12.2004 Immobilisations incorporelles nettes Immobilisations corporelles nettes 320,1 6 541,8 0,2 92,1 0,7 248,2 -1 266,0 -22,1 -389,6 298,9 5 226,5 IMMOBILISATIONS NETTES 6 861,9 92,3 248,9 -1 266,0 -411,7 5 525,4 Mobilier matériel Total 0,3 0,8 2 614,5 2 370,5 519,6 (en millions d'euros) Sortie Dotations aux Reprises sur de périmètre amortissements amortissements et provisions et provisions IMMOBILISATIONS CORPORELLES Variation des immobilisations incorporelles et corporelles nettes (en millions d'euros) Note 3 - Immobilisations incorporelles et corporelles par activité Les immobilisations incorporelles et corporelles se décomposent ainsi pour chacune des activités du Groupe : VALEURS NETTES DES ACTIFS Immobilisations incorporelles Terrains Constructions aménagements Bureaux Centres commerciaux Congrès-Expositions 1,4 247,0 46,1 1 129,3 636,8 41,2 1 310,0 1 451,7 425,7 173,8 34,7 5,8 Sous total activité patrimoniale 294,5 1 807,3 3 187,4 214,3 1,1 5 504,6 Prestations de services et autres 4,4 - 14,0 0,6 1,8 20,8 298,9 1 807,3 3 201,4 214,9 2,9 5 525,4 (en millions d'euros) TOTAL Immobilisations en cours (1) (1) Ce montant comprend principalement les travaux du projet Capital 8 et de la tour Ariane dans le Pôle Bureaux, de la Colline de la Défense et du centre commercial des Quatre Temps dans le Pôle Centres Commerciaux et de Paris Expo - Porte de Versailles pour le Pôle Congrès-Expositions. Pour chacun des secteurs, les immobilisations nettes ont évolué de la façon suivante : IMMOBILISATIONS NETTES PAR ACTIVITÉ 31.12.2003 Travaux (1) Bureaux Centres commerciaux Congrès-Expositions 4 054,7 2 254,1 531,5 130,2 38,9 24,8 92,9 - 3,9 46,5 - sous total activité patrimoniale 6 840,3 193,9 92,9 21,6 4,0 6 861,9 197,9 (en millions d'euros) Prestations de services et autres TOTAL Cessions (4) Amortissements et autres 31.12.2004 -1 294,1 - -252,4 -3,9 -4,4 -27,8 -58,0 -32,3 2 614,5 2 370,5 519,6 50,4 -1 294,1 -260,7 -118,1 5 504,6 0,1 0,6 - -2,2 -3,3 20,8 93,0 51,0 -1 294,1 -262,9 -121,4 5 525,4 Entrées de périmètre (2) Acquisitions Sorties de périmètre (3) (1) Outre les immeubles classés en "constructions en cours", les travaux ont également porté pour le Pôle Bureaux sur les immeubles Montaigne, Issy Guynemer et Guyancourt-Montgolfier, et pour les centres commerciaux sur le Forum des Halles, Nice Etoile et Chelles 2. (2) Ce poste correspond essentiellement à l'entrée dans le périmètre des participations dans les centres commerciaux détenues par la société Jean Louis Solal Investissements. (3) Concerne la sortie de périmètre de la SCI Karanis suite au débouclage de l'opération Cœur Défense (voir §4. "Principaux événements de l'exercice et comparabilité"). (4) Les principales cessions de l'exercice concernent, pour le Pôle Bureaux, la cession de deux immeubles de l'ensemble "les Villages" à La Défense, de Quai Ouest à Boulogne, ainsi que les locaux d'activité de Tolbiac Masséna. 63 Note 4 - Immobilisations financières Immobilisations louées en crédit-bail En l’absence de production nouvelle depuis 1991, l’encours financier diminue au rythme des fins de contrats (fins normales, levées d’options d’achat anticipées, résiliations). E N C O U R S F I N A N C I E R D E S D O S S I E R S E N S E RV I C E (en millions d'euros) Valeur brute Provisions Valeur nette de provisions Nombre de contrats C R É A N C E S R AT TA C H É E S A U C R É D I T- B A I L Valeur brute Provisions sur créances douteuses Valeur nette de provisions (en millions d'euros) 2002 2003 2004 71,4 71,4 194 47,2 47,2 136 29,2 29,2 80 2002 2003 2004 6,4 -1,6 4,8 4,1 -1,7 2,4 3,7 -1,7 2,0 Prêts 2002 2003 2004 (1) Prêts Intérêts courus Avances à des sociétés consolidées en proportionnelle 17,1 13,8 75,9 1,7 17,6 TOTAL 17,1 13,8 95,2 (en millions d'euros) (1) Dans le cadre du débouclage de l'opération Cœur Défense sur l'exercice 2004, Unibail a pris une sous participation de 76 M€ dans le prêt de 505 M€ racheté par les banques (voir §4. "Principaux événements de l'exercice et comparabilité"). Autres immobilisations financières 2002 2003 2004 Titres de participation non consolidés Créances rattachées à des titres de participation Dépôts et cautionnements versés Autres immobilisations financières (1) 1,0 0,7 2,5 15,6 0,7 3,0 12,1 0,6 2,9 12,1 TOTAL BRUT 19,8 15,8 15,6 -14,4 -12,1 -12,1 5,4 3,7 3,5 (en millions d'euros) Provisions pour dépréciation TOTAL NET (1) (1) Le montant des autres immobilisations financières représente les prêts aux professionnels de l'immobilier consentis par Omnifinance (qui a cessé toute activité dans ce domaine en 1991) et totalement provisionnés dès fin 2003. RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES CONSOLIDES 64 Note 5 - Clients et comptes rattachés C R É A N C E S R AT TA C H É E S 2002 2003 2004 Créances clients Créances douteuses 142,1 8,5 123,0 10,8 87,0 10,3 Valeur brute 150,6 133,8 97,3 (en millions d'euros) Provisions sur clients douteux Valeur nette de provisions D É TA I L D E S C R É A N C E S C L I E N T S P A R A C T I V I T É (en millions d'euros) Bureaux Centres commerciaux (1) Congrès-Expositions Prestations de services Autres TOTAL -7,3 -8,0 -7,8 143,3 125,8 89,5 2002 2003 2004 10,3 65,1 33,7 34,1 0,1 5,8 68,9 23,2 27,2 0,7 5,7 30,6 34,7 16,1 2,4 143,3 125,8 89,5 (1) La baisse des créances constatée au 31 décembre 2004 s'explique par la comptabilisation des loyers 2005 facturés d'avance directement sur leur exercice de rattachement. Les créances douteuses, sous déduction des dépôts de garantie, sont provisionnées à près de 100% de leur montant hors taxe. Les créances clients ont une échéance inférieure à un an. Note 6 - Autres créances et comptes de régularisation Toutes ces créances ont une échéance inférieure à un an. CRÉANCES FISCALES 2002 2003 2004 Taxe sur la valeur ajoutée Impôt sur les sociétés 56,7 1,9 44,1 7,3 55,4 6,1 TOTAL 58,6 51,4 61,5 (en millions d'euros) Les créances d'impôts différés sont détaillées avec les impôts différés passifs (voir Note 9). Les créances sur désinvestissement correspondent essentiellement au différé d'encaissement au 11 janvier 2005 du produit de la cession de l'immeuble Quai Ouest. AUTRES CRÉANCES 2002 2003 2004 Fournisseurs débiteurs Appels de charges locatives Débiteurs divers Créances sur partenaires 11,3 88,6 19,3 15,2 16,5 103,5 20,5 3,2 21,1 100,0 23,9 3,2 Valeur brute Provisions pour dépréciation 134,4 -0,5 143,7 -0,5 148,2 -0,5 Valeur nette de provisions 133,9 143,2 147,7 2002 2003 2004 Frais et travaux de commercialisation à répartir Autres charges à répartir Instruments conditionnels achetés Charges constatées d'avance 13,2 43,2 2,7 7,7 11,7 38,9 15,9 3,4 2,3 (1) 17,1 (2) 14,3 (3) 5,8 TOTAL 66,8 69,9 39,5 (en millions d'euros) C O M P T E S D E R É G U L A R I S AT I O N (en millions d'euros) (1) La diminution de ce poste s'explique essentiellement par la sortie de périmètre de la SCI Karanis (8,3 M€ d'honoraires de commercialisation étalés au 31 décembre 2003). (2) Les autres charges à répartir sont principalement composées de l'étalement des franchises et paliers de loyers pour 7,9 M€, des primes et frais d'émission de l'emprunt obligataire et des EMTN pour 5,8 M€ et des indemnités d'éviction à étaler pour 3,3 M€. La diminution de ce poste s'explique également par la sortie de périmètre de la SCI Karanis (12,4 M€ de frais liés au refinancement de Cœur Défense au 31 décembre 2003). (3) Ce poste correspond à des primes de caps payées dans le cadre des opérations de couverture. 65 Note 7 - Valeurs mobilières de placement Ce poste se compose de 70 M€ de certificats de dépôts et 106 M€ de Sicav de trésorerie au 31 décembre 2004. Il n'existe aucune plus ou moins value latente sur le portefeuille. CERTIFICATS DE DÉPÔTS (en millions d'euros) Société SICAV (en millions d'euros) Encours au 31.12.2004 Banque AGF Banque FINAMA Banque d'Orsay Renault Crédit International 30,0 10,0 10,0 20,0 Société de gestion Encours au 31.12.2004 WestLB Asset Management Natexis Asset Management Autres 51,6 50,0 4,8 106,4 70,0 6-2 NOTES SUR LE PASSIF DU BILAN CONSOLIDÉ Note 8 - Variation de l'écart de réévaluation en part du Groupe 31.12.2003 Virement suite cession Autres mouvements 31.12.2004 1 453,9 -424,5 - 1 029,4 (en millions d'euros) Ecart de réévaluation Conformément à l'avis 2003-10 du Comité National de la Comptabilité du 24 juin 2003, l'écart de réévaluation initialement comptabilisé est transféré à un compte de réserves distribuables lors de la cession de l'immeuble. Note 9 - Impôts différés 2003 Augmentation Diminution Reclassement (1) 2004 Provisions pour impôt différé passif sur les valeurs d'immeubles Autres impôts différés passifs - Périmètre d'intégration fiscale Doria - Autres -24,2 -5,6 -6,4 0,8 -3,6 -3,6 - 2,6 0,1 0,1 0,7 -0,7 -21,6 -9,1 -9,3 0,2 TOTAL IMPOTS DIFFERES PASSIFS -29,8 -3,6 2,7 - -30,7 (en millions d'euros) (1) Entrée au 1er janvier 2004 de la société Paris Expo Porte de Versailles dans le périmètre d'intégration fiscale Doria. Au 31 décembre 2004, l'organisation fiscale du Groupe se compose : • De sociétés éligibles au régime SIIC ; • Du périmètre d'intégration fiscale de Doria, qui comprend principalement des sociétés prestataires de services ou de promotion et depuis le 1 er janvier 2004 la société Paris Expo Porte de Versailles ; • De sociétés non éligibles au régime SIIC et ne faisant pas partie du périmètre d'intégration fiscale Doria ; • D'Unibail Holding qui a à la fois un secteur taxable et un secteur non taxable. Le solde d'impôts différés passifs correspond aux provisions pour impôt différé portant sur des actifs non éligibles au régime SIIC et à d'autres impôts différés relatifs au périmètre d'intégration fiscale Doria. Le solde de déficits restants à fin 2004 dans le périmètre d'intégration fiscale Doria (3,4 M€) a été activé, l’entrée de la Porte de Versailles dans ce périmètre fiscal permettant l'utilisation de ce déficit. Le secteur taxable d'Unibail a généré un déficit fiscal qui n'a pas été activé, du fait de l'absence de plan de retournement fiable. Le montant des déficits non activés s'élève à 38,6 M€ à fin décembre 2004. RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES CONSOLIDES 66 Note 10 - Provisions pour risques et charges 2003 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Variations de périmètre Autres mouvements Ecart d'acquisition négatif Provisions pour charges Provisions pour litiges Autres provisions Titres mis en équivalence négatifs 2,5 1,2 58,9 12,8 - 0,5 3,7 - -0,2 -0,5 -0,1 -2,9 - -16,0 -1,5 - 8,4 -0,3 4,6 2,3 0,7 43,3 (1) 11,8 (2) 13,0 (3) TOTAL 75,4 4,2 -3,7 -17,5 8,4 4,3 71,1 (en millions d'euros) 2004 (1) La baisse de ce poste s'explique par la reprise de provision concernant le loyer de l'hôtel Méridien Montparnasse à hauteur de 15,4 M€ (cf § 7 "autres informations"). Au 31 décembre 2004, le solde des provisions pour litiges correspond principalement à des provisions pour redressements fiscaux contestés sur les filiales Cnit, Unibail Développement (ex Zéphyr) et Omnifinance pour 24,8 M€, et à 11 M€ de provision pour un litige portant sur l'évaluation d'un immeuble. (2) Dont : - 2,1 M€ de provisions pour indemnités de fin de carrière, - 0,8 M€ de provisions pour restructurations, - 2,2 M€ de provisions afférentes à l'activité de crédit-bail. (3) La variation de périmètre correspond à la valeur de mise en équivalence de la participation dans la SCI Karanis qui est négative à la date de cession. Cette valeur négative correspond à la quote-part de la plus value externalisée chez Unibail (lors de la cession de l'immeuble par Tanagra à Karanis en décembre 2003) et annulée dans les comptes consolidés. Etant donné le faible niveau de capital de la SCI Karanis (défini lors du refinancement de Cœur Défense), l'annulation de la plus value ne peut pas être totalement imputée sur les fonds propres. L'augmentation de 4,6 M€ correspond à la quote-part de résultat de cette même société entre la date de cession et le 31 décembre 2004. Les dotations et reprises de provisions impactent le résultat d'exploitation à l'exception de 15,4 M€ qui impactent le résultat exceptionnel. Note 11 - Dettes auprès des actionnaires Ce poste se compose de la distribution exceptionnelle versée le 7 janvier 2005 pour un montant de 1 043,3 M€ et des acomptes sur dividende versés le 17 janvier 2005 et à verser en avril 2005 pour 81,6 M€. Note 12 - Emprunts et dettes financières EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES 2002 2003 2004 Emprunts obligataires et EMTN Dette principale Intérêts courus Emprunts et dettes auprès d'établissements de crédit Dettes principales Intérêts courus Découverts bancaires Autres dettes financières Titres du marché interbancaire et de créances négociables Intérêts courus Comptes courants associés 2 912,2 2 872,8 39,4 238,9 177,0 1,8 60,1 159,7 60,0 99,7 2 528,8 2 476,8 52,0 895,9 870,6 2,2 23,1 161,3 57,0 0,4 103,9 2 032,1 1 978,6 53,5 90,3 48,0 1,2 41,1 104,6 104,6 TOTAL 3 310,8 3 586,0 2 227,0 En 2003, parmi les 870,6 M€ d'emprunts figure la dette hypothécaire de 820 M€ adossée à l'actif Cœur Défense. Suite à la cession de 51% des parts de la SCI Karanis propriétaire de cet immeuble, cette société est consolidée par mise en équivalence et sa dette ne figure plus au bilan consolidé (voir §4. "Principaux événements de l'exercice et comparabilité"). Les deux emprunts hypothécaires existant en 2002 et finançant notamment l'immeuble Issy-Guynemer à Paris 15ème , ont été remboursés par anticipation en décembre 2003. Les comptes courants d'associés figurant en autres dettes financières représentent les comptes courants ou emprunts vis à vis des associés minoritaires. 67 La durée restant à courir de la dette financière est ventilée dans le tableau suivant par échéance : D U R É E R E S TA N T À C O U R I R (en millions d'euros) Emprunts obligataires et EMTN Dette principale Intérêts courus Emprunts et dettes auprès d'établissements de crédit Dettes principales Intérêts courus Découverts bancaires Autres dettes financières Comptes courants associés TOTAL moins de 3 mois 3 mois à 6 mois 6 mois à 1 an 1 an à 5 ans plus de 5 ans Total 2004 130,3 76,8 53,5 - 145,0 145,0 - 1 256,8 1 256,8 - 500,0 500,0 - 2 032,1 1 978,6 53,5 51,7 9,4 1,2 41,1 0,1 0,1 - 0,2 0,2 - 36,5 36,5 - 1,8 1,8 - 90,3 48,0 1,2 41,1 - - 104,6 104,6 - - 104,6 104,6 182,0 0,1 249,8 1 293,3 501,8 2 227,0 Caractéristiques des emprunts obligataires et EMTN D AT E D ’ E M I S S I O N juin 1999 juillet 2000 janvier 2001 mars 2002 août 2002 août 2002 novembre 2002 juillet 2003 septembre 2003 octobre 2004 Montant Nominal Taux 10 000€ 50 000€ 1 000 / 10 000 / 100 000€ 100 000€ 100 000€ 100 000€ 1 000 / 10 000 / 100 000€ 100 000€ 100 000 000 JPY 1 000€ Fixe 4,375% Structuré Euribor 3 mois Fixe 5,625% Euribor 3 + 0,37% Euribor 3 + 0,34% Fixe 5,050% Fixe 4,750% Euribor 3 + 0,25% Yen Libor 3 + 0,04% Fixe 4% Encours au 31.12.2004 (M€) 350,0 10,0 396,8 65,0 35,0 10,0 500,0 100,0 11,8 500,0 TOTAL Echéance juin 2006 août 2005 janvier 2006 mars 2005 août 2005 août 2007 février 2008 juillet 2005 février 2005 octobre 2011 1 978,6 En 2004, Unibail a réalisé dans le cadre de son programme d'Euro Medium Term Notes une émission publique pour un montant de 500 M€ et des placements privés pour 188 M€. Les emprunts obligataires ne font l'objet d'aucun covenant fondé sur des ratios fianciers pouvant entraîner leur remboursement anticipé. La ligne d'emprunt obligataire émise en octobre 2004 pour un montant de 500 M€ fait l'objet d'une clause de remboursement anticipé en cas de changement de contrôle. Instruments financiers Unibail est exposée au risque lié à l'évolution des taux d'intérêt, résultant d'emprunts collectés pour financer la politique d'investissement et maintenir la liquidité financière nécessaire. La politique de gestion du risque de taux d'intérêt d'Unibail a pour but de limiter l'impact d'une variation des taux d'intérêt sur le résultat et le cash flow, ainsi que de maintenir au plus bas le coût global de la dette. Pour atteindre ces objectifs, Unibail emprunte également à taux variable et utilise des produits dérivés (principalement des caps et des swaps) pour couvrir le risque de taux. La Société ne réalise pas d'opérations de marché dans un autre but que celui de couvrir son risque de taux. Elle centralise et gère elle-même l'ensemble des opérations traitées. Valeur de marché des instruments financiers Les principales méthodes et hypothèses retenues pour valoriser les instruments financiers sont les suivantes : • La dette à taux variable, par nature, a pour valeur son montant nominal augmenté des coupons courus (valeur comptable). • La dette à taux fixe a été valorisée : soit sur la base d'un prix de marché au 31 décembre 2004 (instrument coté), soit à partir d'une actualisation des flux futurs sur une courbe de taux au 31 décembre 2004 (courbe de taux de swaps auxquels est ajoutée une marge représentant le risque de crédit d'Unibail). • Les instruments dérivés ont été valorisés par une actualisation des cash flows futurs estimés sur la base d'une courbe de taux d'intérêt au 31 décembre 2004. RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES CONSOLIDES 68 Les valeurs de marché estimées des instruments financiers ayant une valeur de marché différente de leur valeur comptable sont les suivantes : VA L E U R D E M A R C H É DES INSTRUMENTS FINANCIERS (en millions d'euros) 31.12.2002 31.12.2003 31.12.2004 Valeur Valeur Comptable de marché Valeur Comptable Valeur de marché Valeur Comptable Valeur de marché -1 182,7 -1 214,7 -1 309,0 -1 347,3 -1,1 -64,9 -0,6 50,6 -6,5 2,7 5,2 1,5 11,6 20,1 5,3 7,9 -1 178,6 -1 278,0 -1 298,0 -1 276,6 -1 799,5 -1 836,4 Dette à long terme Emprunts à taux fixe, titres du marché interbancaire et de créances négociables -1 798,3 (1) -1 847,0 Instruments financiers hors-bilan Swaps Caps et floors TOTAL (1) Le montant de 1 805 M€ d'emprunt à taux fixe a été diminué des primes et frais d'émission. Risques de taux (en millions d’euros) Passif financier Financement de la distribution exceptionnelle Actif financier - Passif financier net avant gestion Couverture affectée - Passif financier net après micro couverture Couverture par des swaps de taux Encours au 31.12.2004 Avant versement de la distribution exceptionnelle Taux fixe Taux variable Encours au 31.12.2004 Après prise en compte de la distribution exceptionnelle Taux fixe Taux variable 1 805 367 1 805 367 - - - 1 043 - -183 - -183 1 805 184 1 805 1 228 -845 845 -845 845 960 1 029 960 2 073 - -1 570(1) - -1 770(2) Dette nette non swapée - -541 - 303 Couverture optionnelle (caps et floors) - -500 - -900 - -1 041 - -597 - Excédent de couverture (1) Les instruments de couverture qui ont un départ décalé n'ont pas été pris en compte dans ce tableau (cf. § 6-3). (2) Ont été prises en compte les couvertures démarrant en janvier 2005. Un montant total de swaps de 500 M€ avec un départ décalé sur 2006 n'est pas pris en compte dans ce tableau, ainsi que 100 M€ de swaps arrivés à échéance en janvier 2005. Unibail a profité de l'environnement de taux bas pour compléter la couverture de son endettement à taux variable contre une hausse des taux d'intérêt au cours du deuxième semestre 2004. Compte tenu du portefeuille de couvertures déjà existant et des nouveaux besoins de financement issus de la distribution exceptionnelle, ces opérations portent essentiellement sur la protection du risque de taux d'intérêt pour les années 2005 à 2009. La Société a ainsi contracté 400 M€ de caps 2005-2009 et 800 M€ de swaps pour couvrir les années 2005 et 2006. Par ailleurs, afin d'augmenter l'encours net de ses couvertures, Unibail a annulé plusieurs opérations de swaps prêteurs du taux fixe et de vente de caps. Au 31 décembre 2004, la dette financière nette d'Unibail s'élève à 1 989 M€ ; hors compte courant d’associés et après prise en compte de la créance sur la cession de Quai Ouest, encaissée le 11 janvier 2005, la dette financière nette s’élève à 1 785 M€. En intégrant la distribution exceptionnelle financée par de la dette à taux variable, l'exposition au risque de taux s'accroît de 1 043 M€ et la dette financière nette s'élève à 3 033 M€. 2 073 M€ (70%) sont constitués de dettes émises à taux variable. Cet encours est couvert en totalité par des opérations de caps et de swaps de taux. L'excédent de couverture optionnelle de caps prend en compte les prévisions de refinancement. Risques de contrepartie La mise en place de produits dérivés pour limiter le risque de taux expose la Société à une éventuelle défaillance d'une contrepartie. Afin de limiter le risque de contrepartie, Unibail ne réalise d'opérations de couverture qu'avec les plus grandes institutions financières internationales. Risques de change La seule gestion en devises est un emprunt de 100 Millions de yen (11,8 M€) couvert par un swap. 69 Note 13 - Autres dettes et comptes de régularisation DETTES FISCALES ET SOCIALES 2002 2003 2004 Dettes sociales Taxe sur la Valeur Ajoutée Autres dettes fiscales 14,8 33,1 21,9 14,9 31,1 287,4 16,3 23,7 200,3 TOTAL 69,8 333,4 240,3 (en millions d'euros) Les autres dettes fiscales comprennent la dette non actualisée de 199 M€ au titre de l'impôt de sortie (ou exit tax) dans le cadre du régime SIIC. Cet impôt se compose de la dette d'exit tax due par Unibail au titre de 2003 pour 381,1 M€, dette ayant fait l'objet de 2 versements égaux de 95,3 M€ intervenus le 15 décembre 2003 et le 15 décembre 2004. Vient s'ajouter l'impôt de sortie dû par la société SAS Franklin (ex société JLSI) acquise en juin 2004 : il s'élève à 11,4 M€ et fait l'objet de 4 versements égaux de 2,9 M€ dont le premier est intervenu le 15 décembre 2004. Les règlements suivants doivent intervenir les 15 décembre 2005 et 2006 pour 98,1 M€ et le 15 décembre 2007 pour 2,9 M€. Les autres dettes fiscales sont à échéance inférieure à un an. Dettes sur immobilisations Au 31 décembre 2004, le solde du poste correspond aux soldes de fournisseurs d'immobilisations sur les immeubles en travaux (principalement Capital 8, Tour Ariane, les Quatre Temps, Colline Défense, Nice Etoile et Porte de Versailles). Ces dettes sont à échéance inférieure à un an. Le 19 février 2002, Unibail a acquis les participations des deux actionnaires minoritaires de Tanagra, société promoteur-constructeur de Cœur Défense. En échange de 22% des actions de Tanagra, Unibail a remis 2 039 820 de ses propres actions et s'est engagé au paiement éventuel d'une soulte en août 2005, estimée à 18,9 M€ et comptabilisée dans le coût d'acquisition des titres par contrepartie dettes sur investissements. Suite à la proposition de rachat des actions faite par Unibail en décembre 2003, l'engagement s'est trouvé annulé. Le montant provisionné a été repris et est venu corriger l'écart de réévaluation de l'actif constaté au 1er janvier 2003. Dépôts et cautionnements Ce poste présente les dépôts versés par les preneurs en garantie de loyers et dans une moindre mesure les dépôts versés dans le cadre de l'activité de créditbail. Ils ont une échéance comprise entre un et cinq ans. A U T R E S D E T T E S D ’ E X P L O I TAT I O N 2002 2003 2004 Clients créditeurs Dettes vis-à-vis des partenaires Créditeurs divers 56,0 7,4 24,0 66,2 7,1 24,7 48,3 11,1 28,7 TOTAL 87,4 98,0 88,1 2002 2003 2004 Produits constatés d'avance Primes sur instruments de hors-bilan 82,7 5,2 85,4 4,0 44,3 11,9 TOTAL 87,9 89,4 56,2 (en millions d'euros) Les autres dettes d’exploitation ont une échéance inferieur à un an. C O M P T E S D E R É G U L A R I S AT I O N (en millions d'euros) La diminution des produits constatés d'avance est à rapprocher de celle des créances clients sur les centres commerciaux (cf. Note 5). Au 31 décembre 2004, les produits constatés d'avance sont composés principalement : • des loyers et services d'accompagnement facturés d'avance sur certains salons se tenant en 2005 à la Porte de Versailles ; • de l’étalement d’un gain sur le MATIF réalisé lors de la levée de la couverture sur risque de taux mise en place pour l’émission de l’emprunt obligataire de juin 1999 (ce gain étant étalé sur la durée de l’emprunt) ; • de l'étalement d'une prime d'émission d'emprunt EMTN émis en juin 2003 ; • de l'étalement d'une prime de CAP pour 7,9 M€. RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES CONSOLIDES 70 6-3 HORS-BILAN 1) Instruments financiers – opérations de couverture Les engagements sur instruments financiers à terme de taux d’intérêt (et de devises) sont enregistrés de la façon suivante : • Pour les opérations fermes, les montants sont portés pour la valeur nominale des contrats ; • Pour les opérations conditionnelles, les montants sont portés pour la valeur nominale de l’instrument sous-jacent. O P É R AT I O N S F E R M E S 31.12.2002 31.12.2003 Swap de taux et devises 3 898,3 3 080,6 3 236,8(1) TOTAL 3 898,3 3 080,6 3 236,8 31.12.2002 31.12.2003 31.12.2004 Sur marchés de gré à gré Caps, floors et collars - Achats - Ventes 1 540,2 364,3 1 279,7 500,0 1 150,0(1) 400,0(1) TOTAL 1 904,5 1 779,7 1 550,0 (en millions d'euros) 31.12.2004 (1) Dont 300 M€ à départ décalé janvier 2005 et 500 M€ à départ décalé janvier 2006. O P É R AT I O N S C O N D I T I O N N E L L E S (en millions d'euros) (1) Dont 400 M€ de collars à départ décalé janvier 2005, et 250 M€ d'achat de floor en position isolée. Incidence sur le résultat au 31/12/2004 N AT U R E D E L’ I N S T R U M E N T U T I L I S É Capital de référence Moins de 1 an 1 an à 10 ans (en millions d’euros) Swaps de taux et devises - Achats caps et floors - Ventes caps et floors Contrat (BOBL, …) 221,8 - 3 015,0 1 150,0 400,0 - Réalisé Produits Provisionné Produits Charges Charges 11,5 2,5 1,0 20,8 - 13,7 0,7 - 10,7 - Le floor de 250 M€, en position isolée, est en plus value latente. 2) Autres engagements reçus et donnés L'ensemble des engagements significatifs sont mentionnés ci-dessous et il n'existe aucun engagement complexe. ENGAGEMENTS REÇUS 31.12.2002 31.12.2003 31.12.2004 Accords de refinancement obtenus, non utilisés (1) Cautions reçues dans le cadre de la loi Hoguet Cautions reçues des locataires (2) Privilège de prêteur de deniers (3) Autres garanties reçues (4) 569,5 45,0 65,5 299,6 573,2 48,2 95,5 274,9 1 253,2 48,2 35,8 75,0 271,2 TOTAL 979,6 991,8 1 683,4 31.12.2002 31.12.2003 (en millions d’euros) ENGAGEMENTS DONNÉS (en millions d’euros) Hypothèques et privilèges de prêteurs de deniers Cautions et autres garanties Neutralisation de la double garantie TOTAL (2) 31.12.2004 115,4 181,6 (5) -114,6 (5) 820,8 874,7 (5) -820,0 (5) 16,9 946,7 (6)(7) - 182,4 875,5 963,6 (1) Ces accords sont généralement assortis de conditions de respect de ratios (fonction des fonds propres réévalués et de l'endettement et fonction de niveau de couverture des intérêts) inchangées par rapport au 31 décembre 2003. Un crédit bancaire de 600 M€ a été tiré le jour du versement de la distribution exceptionnelle, soit le 7 janvier 2005. Il est assorti de conditions usuelles de respect de ratio financiers, et fait également l’objet d'une clause de remboursement anticipé total ou partiel en cas de changement de contrôle ou de cessions réduisant le patrimoine sous un certain seuil. Hors évènement exceptionel, sur la base des hypothèses budgétaires, ces seuils ne sont pas susceptibles d’être atteints sur l’exercice en cours. (2) La variation entre 2003 et 2004 est essentiellement due à la sortie du bilan de l'immeuble Cœur Défense. (3) Privilège de prêteur de deniers de second rang donné par Karanis à Unibail à hauteur de sa quote-part dans le prêt accordé, soit 76 M€. (4) Essentiellement des garanties de passif sur acquisitions d'immeubles. (5) Concerne sur 2002 et 2003 les immeubles sur lesquels ont été données, à la fois, une hypothèque et une caution de la part d'Unibail Holding. (6) Le prêt mis en place sur Cœur Défense en décembre 2003 a été assorti d'un privilège de prêteur de deniers, à hauteur de 820 M€, et a pour échéance avril 2012. Parallèlement, Unibail garantit pour une durée de deux ans ce même prêt en cas de nullité de l'acte de vente de l'immeuble à la SCI Karanis et d'impossibilité de mettre en jeu le privilège de prêteur de deniers. Ces deux garanties ne peuvent être activées simultanément. Au 31 décembre 2004, suite à la mise en équivalence de la société Karanis, seule la garantie donnée par Unibail demeure en engagements hors bilan. (7) Une caution a été donnée en 2004 par Unibail à hauteur de 43,9 M€, dans le cadre de l'achat en l'état futur d'achèvement de l'immeuble situé à Clichy. 71 Par ailleurs : • Dans le cadre de projets de développement, le Groupe a signé des promesses d'achat sous conditions suspensives pour un montant global de 62,9 M€ au titre des centres commerciaux (principalement Lyon Confluence, Strasbourg Etoile et Extension Sénart) et 49 M€ pour le Pôle Bureaux (Clichy). Le Groupe a également signé des promesses de vente en l'état futur d'achèvement pour un montant de 26 M€ ; • Parallèlement, Unibail Holding a pris l'engagement pour ses filiales porteuses des projets Lyon Confluence, Docks de Rouen, et Extension Sénart de ne pas céder ses participations jusqu'à l'ouverture des centres au public, et pour Lyon Confluence de couvrir les besoins de trésorerie de sa filiale ; • En 2002, un engagement a été donné pour le paiement d'un complément de prix dans l'hypothèse où une autorisation d'extension du centre commercial de Chelles 2 serait obtenue dans les dix ans à venir. Le montant maximum de l'indemnité serait de 91,47 € par mètre carré de surface contractuelle GLA (surface brute à louer), indexée sur l'ICC ; • Suite à la prise de participation de 50% dans la Société d'Exploitation du Palais des Sports, Unibail Holding bénéficie de la part du cessionnaire d'une promesse de vente sur les 50% restants jusqu'au 31 décembre 2007 ; • Au titre de sa sous-participation dans le prêt accordé à Karanis, Unibail bénéficie des garanties suivantes : nantissement des comptes de banque, des contrats de Cap, des parts Karanis détenues par Skyline et de délégations d'assurance ; • Le Groupe a pris l'engagement de payer des indemnités de résiliation de bail en 2006 à hauteur de 4,1 M€. 6-4 NOTES SUR LE COMPTE DE RÉSULTAT (PRÉSENTATIONS NORMÉE ET ANALYTIQUE) Note 14 - Chiffre d'affaires Le chiffre d'affaires du Groupe est constitué des revenus suivants : Les revenus locatifs de l'activité de foncière répartis en 3 catégories : • Les bureaux, auxquels sont rattachés les locaux d’activités ainsi que les commerces établis en pied d’un immeuble de bureaux ou les locaux d’habitation annexes à des immeubles de bureaux ; • Les commerces comprennent les centres commerciaux. La galerie marchande du Carrousel du Louvre (hors les surfaces d’exploitation et de congrès) et les surfaces de commerces du CNIT sont classées dans cette catégorie ; • Les centres de congrès-expositions, l’hôtel Méridien Montparnasse ainsi que l'hôtel du Cnit sont rattachés à ce pôle. Ce chiffre d'affaires se compose des loyers et produits assimilables (ex : indemnités d’occupation, recettes des parkings) facturés pour les immeubles de bureaux et de centres commerciaux au cours de l’exercice. Les effets des franchises de loyers ou des paliers sont étalés sur la durée ferme du bail (voir Principes Comptables §2-6). Pour le pôle Congrès Expositions, sont comptabilisés en revenus locatifs le chiffre d'affaires généré par la location des espaces ainsi que la fourniture des prestations associées obligatoires. Les charges refacturées aux locataires ne sont pas intégrées dans les revenus locatifs mais sont présentées en moins des charges des immeubles. Les produits de la prestation de services qui regroupent : • Les prestations de services optionnelles perçues par les sociétés du Pôle Congrès Expositions ; • Les honoraires de gestion et services immobiliers Bureaux et Commerces, facturés par Espace Expansion, dans le cadre de la gestion immobilière pour le compte de propriétaires hors groupe et par S2B pour la gestion technique ; • Les honoraires facturés par Espace Expansion pour la maîtrise d'ouvrage déléguée et le conseil en réalisation promotion. La marge interne réalisée sur les opérations de construction ou de rénovation, dont les coûts sont immobilisés dans les comptes de sociétés du Groupe, est éliminée ; • Les produits des autres activités de prestation de services perçus principalement par U2M. Les produits de l'activité de crédit qui comprennent : • Principalement le chiffre d'affaires de l'activité de crédit-bail constitué des redevances, nettes des amortissements financiers et de la charge financière correspondante ; • Accessoirement, les produits financiers, nets de charges, facturés à des sociétés consolidées selon la méthode de l'intégration proportionnelle. Les autres produits qui comprennent : • Les honoraires de gestion d'actifs facturés à des sociétés consolidées en proportionnel, pour la quote-part non consolidée, et à la SCI Karanis consolidée en mise en équivalence. RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES CONSOLIDES 72 Note 15 - Autres produits d'exploitation Les autre produits d'exploitation comprennent essentiellement les droits d'entrée ainsi que les gros travaux immobilisés et refacturés aux locataires dans le cadre de l'activité patrimoniale. Note 16 - Charges de personnel CHARGES DE PERSONNEL 2002 2003 2004 Frais de personnel siège Unibail Management Unibail Holding Autres 16,0 13,7 2,3 - 18,7 16,9 1,8 - 20,6 18,7 1,6 0,3 Frais de personnel – activités prestations de services Espace Expansion Services to Building & Businesses (S2B) Arc 108 (1) Unibail Marketing Multimedia (U2M) Sovalec 20,8 14,0 4,1 1,6 0,8 0,3 17,8 11,0 4,1 1,8 0,6 0,3 19,5 17,6 1,0 0,5 0,4 Frais de personnel – activités Congrès-Expositions Paris Expo (2) Paris Expo Porte de Versailles Carrousel du Louvre (3) Espace Champerret (3) Autres (3) 23,4 10,2 10,7 1,5 1,0 0,0 17,6 5,6 9,5 1,7 0,6 0,2 11,4 5,1 6,3 - TOTAL 60,2 54,1 51,5 (en millions d’euros) (1) Dissolution de Arc 108 en 2004. (2) Cession de Proximages en 2003. (3) En 2004, l'ensemble des frais de personnel de ces structures sont dans Paris Expo. Sur 2002 et 2003, des montants précédemment comptabilisés en charges d'exploitation ont été reclassés en charges de personnel pour assurer la comparabilité. Note 17 - Autres charges d'exploitation Les charges d'exploitation se composent : • Des charges des immeubles, présentées nettes des refacturations aux locataires, et qui correspondent aux dépenses restant à la charge du propriétaire. Outre les charges locatives, ces charges comprennent les coûts de recommercialisation, les frais de contentieux, les indemnités d’éviction versées aux locataires, les charges du foncier correspondant aux redevances versées lorsque le terrain fait l’objet d’un bail à construction ou d'une concession. On retrouve principalement cette charge dans les centres commerciaux, notamment le Forum des Halles, Euralille, et Cité Europe, ainsi que dans Paris ExpoPorte de Versailles auquel la ville de Paris concède l'exploitation du Parc des Expositions de la Porte de Versailles ; • Des charges liées à l'activité des sociétés prestataires de services, ainsi que leurs frais généraux ; • Des frais de Siège et charges de fonctionnement du Groupe ; • Des frais liés aux projets en développement. Note 18 - Dotations aux amortissements Elles comprennent les amortissements des constructions et agencements selon les principes définis par les règles comptables du Groupe (cf. § 2-3), l’effet de l’étalement des charges à répartir et l’amortissement des écarts de première consolidation affectés au foncier lorsque les immeubles sont édifiés sur des terrains objets d’un bail à construction ou d'une concession (cf. § 1-4). D O TAT I O N S A U X A M O R T I S S E M E N T S P A R S E C T E U R Bureaux Centres Commerciaux Congrès-Expositions Prestations de Services SOUS TOTAL (1) Moyens d'exploitation des fonctions centrales TOTAL (en millions d’euros) 2002 2003 2004 63,2 39,4 23,6 3,4 64,4 63,3 28,1 7,8 53,9 65,0 32,5 4,5 129,6 163,6 155,9 2,4 2,6 2,1 132,0 166,2 158,0 (1) Correspond au total des amortissements figurant dans le compte de résultat analytique, les amortissements des moyens d'exploitation des fonctions centrales ayant été classés dans cette présentation analytique dans les frais de fonctionnement et charges communes. 73 Note 19 - Dotation nette aux provisions Le solde positif de 2004 s'explique essentiellement par des reprises de provisions pour créances douteuses utilisées, notamment sur l'activité de Crédit-bail (3,8 M€). Note 20 - Résultat financier (en millions d’euros) PRODUITS 2002 2003 2004 Opérations sur titres Produits des prêts Agios bancaires Autres intérêts financiers Produits d'intérêts sur caps et swaps 1,7 1,1 0,9 19,5 1,7 0,1 25,3 4,2 3,7 (1) 0,2 28,4 TOTAL PRODUITS 23,2 27,1 36,5 -12,0 -97,4 -21,6 -4,7 -0,1 -0,4 -38,5 -6,1 -97,7 -7,9 -3,7 -1,9 -0,2 -39,3 -2,3 -80,6 -17,7 -3,5 -0,1 -34,7 -174,7 -156,7 -138,9 4,6 18,4 3,1 13,3 2,1 13,7 -128,5 -113,2 -86,6 CHARGES Opérations sur titres Rémunération des obligations Intérêts et frais sur emprunts Intérêts des avances associés Autres intérêts financiers Agios bancaires Charges d'intérêts sur caps et swaps TOTAL CHARGES Charges financières affectées aux activités de crédit bail (cf. Note 14) Frais financiers immobilisés (2) CHARGES FINANCIÈRES NETTES (3) (1) Concerne le produit du prêt de 76 M€ consenti à la SCI Karanis, société mise en équivalence. (2) Le montant des frais financiers immobilisés sur 2004 correspond principalement au projet Capital 8 (11,2 M€), aux Quatre Temps (1,3 M€) et à la Tour Ariane (0,9 M€). (3) L'écart de 0,2 M€ avec le résultat financier du compte de résultat analytique s'explique par des remontées et des dissolutions de sociétés non consolidées classées en divers. Note 21 - Résultat des cessions Le prix de cession représente le prix de vente encaissé et le résultat des cessions est formé du solde des plus ou moins-values constatées sur les ventes intervenues durant l'exercice, corrigé des reprises de provisions et des étalements de charges. CESSIONS (en millions d’euros) 2002 Prix de cession Résultat 2003 Prix de cession Résultat 2004 Prix de cession Résultat Bureaux Centres Commerciaux Congrès 239,1 50,2 - 100,2 1,7 - 325,2 110,7 - 28,3 4,7 - 988,6 (1) 2,9 - 62,6 0,4 - TOTAL 289,3 101,9 435,9 33,0 991,5 63,0 (1) Le prix de cession comprend la quote-part du prix de cession de l'immeuble Cœur Défense, sous jacent à la cession de 51% des parts de la SCI Karanis. Note 22 - Dotations aux provisions pour dépréciation ou projets à l'étude Cette ligne regroupe les provisions pour dépréciation des actifs immobiliers ainsi que les provisions qui concernent les frais engagés sur les projets en développement jusqu'à obtention des différentes autorisations administratives. La règle de provisionnement de dépréciation des actifs immobiliers est décrite au §2-3. Ces provisions étant de nature à couvrir une perte éventuelle en cas de cession de l'immeuble, les dotations ou reprises sont présentées, hors du résultat courant, au niveau du résultat des cessions. Au 31 décembre 2004, le solde concerne exclusivement les frais provisionnés dans le cadre des projets de centres commerciaux en développement. RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES CONSOLIDES 74 Note 23 - Résultat exceptionnel Au 31 décembre 2004, la provision pour risques concernant l'hôtel Méridien Montparnasse a été reprise pour un montant de 15,4 M€. (cf §7 "Autres informations"). En juin 2003, la totalité des instruments de couverture a été arbitrée et remplacée par un ensemble de nouveaux swaps et caps. Ces opérations ont dégagé une charge exceptionnelle de 126,2 M€. Note 24 - Impôt sur les sociétés 2002 2003 2004 Reprise d'impôt différé suite à la réévaluation Impôt exigible Impôts différés -25,2 -65,6 252,7 -6,0 -3,1 -0,3 -1,0 TOTAL IMPÔT -90,8 243,6 -1,3 (en millions d’euros) • En 2003, la reprise d'impôt différé correspond au solde des impôts différés actifs et passifs devenus sans objet suite au changement de régime fiscal. L'impôt exigible correspond essentiellement à la charge d'impôt de Paris Expo, qui n'est pas éligible au régime SIIC et ne fait pas partie en 2003 du périmètre d'intégration fiscale Doria. • En 2002, la charge d'impôt exigible provient essentiellement des filiales ne faisant pas partie de l'intégration fiscale et accessoirement des charges d'impôt forfaitaire annuel (IFA). En 2002 apparaît également la charge d'impôt exigible au sein du pôle d'intégration fiscale de Doria dont les déficits fiscaux avaient été totalement consommés. • La charge d'impôts différés est déterminée selon les règles décrites au § 3-2. Compte tenu de la difficulté à établir un échéancier fiable de retournement des impôts différés, il n'est pas procédé à leur actualisation (cf. Note 9). Note 25 - Ecarts d’acquisition E C A RT S D ' AC Q U I S I T I O N Durée d'amortissement Brut Cumul amortissements ouverture Dotation 2004 Valeur nette 2004 20 ans 26 ans - 18,6 58,5 2,2 -8,3 -8,8 -2,1 -0,9 -2,3 -0,1 9,4 47,4 - - 79,3 -19,2 -3,3 56,8 (en millions d’euros) Doria (Espace Expansion) Paris Expo Divers TOTAL Note 26 - Part des minoritaires Au 31 décembre 2004, le résultat des minoritaires est constitué principalement des quote-parts de résultat des centres des Quatre Temps (9,1 M€) et du Forum des Halles (4,6 M€). Note 27 - Résultat net part du Groupe dilué par action Le résultat net part du Groupe dilué par action est calculé selon la méthode du "rachat d'actions" (conforme à l'avis n°27 de l'OEC). Suivant cette méthode les fonds recueillis, suite à l'exercice des bons ou des options, sont supposés être affectés en priorité au rachat d'actions au prix de marché. Ce prix de marché correspond à la moyenne des cours moyens mensuels de l'action Unibail pondérée des volumes échangés. Le nombre théorique d'actions qui seraient ainsi rachetées au prix de marché vient en diminution du nombre total des actions résultant de l'exercice des droits. Le nombre ainsi calculé vient s'ajouter au nombre moyen d'actions en circulation et constitue le dénominateur. 2002 2003 2004 145,7 280,9 218,9 46 512 882 45 633 386 44 607 212 244 242 547 912 792 154 47 305 036 201 878 395 090 596 969 46 230 355 716 132 (1) 716 132 45 323 344 RÉSULTAT NET PART DU GROUPE PAR ACTION NON DILUÉ (EN €) 3,13 6,16 4,91 RÉSULTAT NET PART DU GROUPE PAR ACTION DILUÉ (EN €) 3,08 6,08 4,83 Numérateur Résultat net part du Groupe (M€) Dénominateur Nombre moyen d'actions pondéré avant effet dilutif Effet des actions dilutives Bons de souscriptions d'actions (échéance mai 2004) Options de souscription d'actions Effet dilutif potentiel total Nombre moyen d'actions pondéré après effet dilutif (1) Effet dilutif des plans de souscription d'actions tels que décrits au chapitre évolution du capital ("options donnant accès au capital"). 75 Note 28 - Compte de résultat analytique : présentation des Excédents bruts d'exploitation par pôle d'activité Afin de permettre une lecture plus directe des principaux chiffres-clés des activités, un compte de résultat analytique est présenté. Dans le but de conserver la pertinence économique à ce compte de résultat, seules les opérations réalisées entre sociétés d'un même secteur d'activité sont éliminées. Un rapprochement entre le résultat d'exploitation et l'Excédent Brut d'Exploitation est présenté ci-dessous. R A P P R O C H E M E N T E N T R E L E R É S U LTAT D ' E X P L O I TAT I O N E T L ' E B E ( p r é s e n t a t i o n a n a l y t i q u e ) (en millions d’euros) 2002 2003 2004 Excédent Brut d'Exploitation (compte de résultat analytique) Dotation aux amortissements (hors amortissements des moyens d'exploitation des fonctions centrales) Divers 413,3 430,2 411,5 -129,6 -0,5 -163,7 1,6 -155,9 -0,2 RÉSULTAT D'EXPLOITATION 283,2 268,1 255,4 Activité de foncière • Revenus locatifs (cf. Note 14). • Les charges d'exploitation comprennent, outre les éléments décrits ci-dessus (Note 17), les droits d'entrée qui viennent se compenser avec les indemnités d'éviction versées selon la règle décrite au § 2-6, et les dotations aux provisions pour risques et charges de l'exercice nettes des reprises. • Les frais de gestion immobilière correspondent aux honoraires de gestion des loyers facturés par Espace Expansion et de gestion technique facturés par S2B pour la quote-part restant à la charge du propriétaire. • Le poste créances douteuses est composé du solde des dotations/reprises de provisions et d'éventuels passages en pertes et profits. • Les frais de gestion des actifs correspondent aux coûts des missions liées à la stratégie de valorisation des actifs. Activité de prestations de services (cf. Note 14) Comme indiqué ci-dessus, le chiffre d'affaires facturé par les sociétés prestataires de services aux sociétés foncières du Groupe est maintenu en chiffre d'affaires de ce secteur, la charge correspondante étant conservée dans le secteur d'activité de foncière. Activité de crédit La contribution nette des activités de crédit se compose du résultat de l'activité de crédit-bail ainsi que des produits financiers accessoires (cf. note 14). Autres charges et produits d'exploitation Les frais de Siège et charges communes regroupent les frais de fonctionnement du Groupe hormis ceux alloués directement à la gestion des trois pôles d'activité de foncière, les frais supportés directement par les sociétés prestations de services et les frais alloués à la gestion de portefeuille de crédit-bail. Ils sont composés essentiellement de charges de personnel et des coûts des locaux du Siège. L'analyse détaillée du compte de résultat par activité est présentée dans le rapport de gestion. 6-5 NOTES SUR LE TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE Note 29 - Capacité d'autofinancement La baisse de la Capacité d'autofinancement enregistrée en 2003 s'explique essentiellement par la perte exceptionnelle de 126,2 M€ enregistrée lors de l'arbitrage des instruments de couverture. Note 30 - Variation du besoin de fonds de roulement L'impôt de sortie qui figure en dettes fiscales à hauteur de 199 M€ à fin 2004 n'a pas d'impact sur la variation du besoin de fonds de roulement d'exploitation. Le paiement qui s'effectue en 4 versements annuels constitue une sortie de trésorerie de l'activité foncière et figure sur la ligne "Paiement de l'Exit Tax". Note 31 - Dividende distribué Le montant de la distribution exceptionnelle de 1 043,3 M€ ainsi que les acomptes sur dividendes versés en janvier 2005 et à verser en avril 2005 pour un montant total de 81,6 M€ ne constituent pas une sortie de trésorerie de l'exercice 2004. RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES CONSOLIDES 76 7 . Autres informations Evénements postérieurs à la clôture En application de la décision prise par l'Assemblée générale du 15 décembre 2004, la distribution exceptionnelle de 23 € par action, soit un montant total de 1 043 M€ (note 11), a été effectuée le 7 janvier 2005. Unibail est entré en négociation exclusive pour l'acquisition d'EXPOSIUM, leader français de l'organisation de salons professionnels. L'opération devrait être réalisée en mars et représenter un engagement financier de l'ordre de 225 M€. Litiges sur contrôles fiscaux • Aucun événement nouveau n'est intervenu en 2004 dans le cadre des litiges en cours sur des redressements fiscaux d'exercices antérieurs qui demeurent totalement provisionnés. • Des vérifications fiscales ont été initiées en 2004 par l'administration sur les sociétés Unibail Holding, Doria et SFAM. Ces contrôles sont toujours en cours. Faits ou litiges exceptionnels Dans le cadre du litige sur la fixation du loyer de l'hôtel Montparnasse, l'arrêt rendu par la Cour de Cassation et l'arrivée à échéance du bail met fin aux moyens de contestation mis en œuvre par le groupe Méridien. Le bail d'origine tacitement reconduit continue d'être appliqué. C'est donc sur cette base que le loyer, effectivement acquitté par Méridien, est comptabilisé et la provision pour risque dotée au cours des exercices précédents a été reprise à hauteur de 15,4 M€. Un solde de provision de 1,6 M€ a été maintenu pour couvrir un litige résiduel sur le mode de calcul du loyer variable. Suite à la fusion-absorption de Cnit SA, filiale d'Unibail, l'actionnaire minoritaire de Cnit SA a contesté les modalités de la fusion, alors que les parités ont été arrêtées sur la base d'évaluations d'experts indépendants externes, validées par des Commissaires à la fusion nommés par le tribunal de commerce et ont fait l'objet d'une attestation d'équité par un tiers indépendant. Après avoir été débouté de ses demandes par le Juge des Référés, le plaignant a introduit une action au fond et a demandé à Unibail 22,9 M€ à titre de dédommagement et intérêts. La procédure est toujours pendante. La Société considère avoir réalisé cette opération sur des valeurs parfaitement fondées et dans le strict respect des procédures légales et recommandations de la COB. Cependant, à titre strictement prudentiel, 11 M€ d'écart de réévaluation constaté sur cet immeuble au 1er janvier 2003 ont été reclassés en provisions. A la connaissance de la Société, il n’existe pas d'autres litiges, arbitrages ou faits exceptionnels susceptibles d'avoir ou ayant eu dans un passé récent une incidence significative sur la situation financière, le résultat, l'activité et le patrimoine de la société et du Groupe. E F F E C T I F S M OY E N S D E S S O C I É T É S D U G RO U P E 2002 2003 2004 Unibail Management Unibail Marketing et Multimédia (U2M) Services to Buildings & Businesses (S2B) Espace Expansion Arc 108 166 9 54 207 10 175 6 58 203 14 191 5 11 256 - TOTAL UES(1) UNIBAIL 446 456 463 Paris Expo Porte de Versailles Paris Expo SNC 181 148 180 131 145 97 TOTAL UES(1) PARIS EXPO 329 311 242 2 7 2 8 2 8 784 777 715 Unibail Holding SPSP TOTAL EFFECTIF MOYEN DU GROUPE (1) UES : Unité Economique et Sociale. 77 Plan d'intéressement et de participation Le personnel faisant partie de l'UES constituée entre Unibail Management, Espace Expansion, Arc 108, S2B et U2M bénéficie d'un accord de participation et d'intéressement, mis en place en 2002. L'intéressement est calculé en fonction de la croissance du cash flow courant avant impôt par action et de la croissance de l'ANR. Le personnel appartenant à l'UES Paris-Expo bénéficie d'un accord de participation et d'intéressement mis en place sur 2003 et assis sur le taux de réalisation du résultat d'exploitation budgété. A ce titre les sommes suivantes ont été affectées : (en millions d’euros) Participation Intéressement 2000 2001 2002 2003 0,7 1,1 1,6 1,0 1,4 0,7 0,8 1,1 2004 0,5 2,6 * * valeur estimée. Titres de la société mère Unibail Holding, détenus par des tiers qui font l'objet de nantissements Au 31 décembre 2004, sont nantis 525 titres inscrits au nominatif pur et 251 509 titres inscrits au nominatif administré. Rémunération des organes d’administration et de direction Les jetons de présence versés aux membres du Conseil d’Administration en 2004 s’élèvent à 0,2 M€. Le montant global des rémunérations versées en 2004 aux dirigeants mandataires sociaux est de 1,8 M€. Prêts et garanties accordés ou constitués en faveur des membres des organes d’administration, de direction : néant. Opérations conclues avec des membres des organes d'administration et de direction : néant. RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES CONSOLIDES 78 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS Mesdames, Messieurs les Actionnaires, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la société Unibail Holding relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2004, tels qu'ils sont joints au présent rapport. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. 1. Opinion sur les comptes consolidés Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation. 2. Justification des appréciations En application des dispositions de l'article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : Comme indiqué dans le paragraphe "2.3 Immobilisations corporelles" de l’annexe, le patrimoine immobilier qui représente 82% des actifs de la société fait l’objet de procédures d'évaluation par des experts immobiliers indépendants. Sur la base des éléments disponibles à ce jour, notre appréciation des éventuelles provisions pour dépréciation s'est fondée sur la vérification de l'application de la règle décrite dans l'annexe et sur la comparaison entre les évaluations des experts et les valeurs retenues par la société. Nous nous sommes assurés du caractère justifié de l'absence de provision. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport. 3. Vérification spécifique Par ailleurs, nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Paris et Paris-La Défense, le 3 mars 2005 Les Commissaires aux Comptes EURAAUDIT FIDEURAF ERNST & YOUNG Audit Yves Blaise Christian Mouillon 79 C O M P T E S S O C I AU X D ' U N I B A I L H O L D I N G ( S O C I E T E M E R E ) Dans ce document est présenté un résumé des principaux éléments des comptes sociaux de la Société Mère qui font par ailleurs l'objet d'une publication complète au BALO et peuvent être obtenus sur simple demande auprès de la Société. Le rapport général des Commissaires aux Comptes présenté ci-après porte sur l'intégralité des comptes sociaux. Principaux évènements 2004 : • Le Conseil d'Administration du 28 juillet 2004 a décidé la distribution d'un acompte sur dividende de 2,70 € payable en 3 versements de 0,90 € le 15 octobre 2004, le 17 janvier 2005 et le 15 avril 2005. • L'Assemblée générale du 15 décembre 2004 a voté la distribution exceptionnelle de 23 € par action mise en paiement le 7 janvier 2005 (dont 12,84 € à titre de remboursement d'apport). C O M P T E D E R E S U LTAT AU 3 1 D E C E M B R E 2002 2003 2004 Production vendue de services 83 882 68 964 58 390 Chiffres d’affaires Reprises sur amortissements et provisions, transferts de charges Autres produits 83 882 26 099 274 68 964 18 663 574 58 390 35 413 1 344 110 255 26 311 7 532 1 755 363 28 736 497 4 742 2 378 88 201 21 136 6 050 1 435 286 24 961 465 17 725 210 95 147 24 045 6 417 1 175 257 21 956 11 71 411 3 589 Total des produits d’exploitation Autres achats et charges externes Impôts, taxes et versements assimilés Salaires et traitements Charges sociales Dotations d'exploitation aux amortissements sur immobilisations Dotations d'exploitation aux provisions sur immobilisations Dotations d'exploitation aux provisions sur actif circulant Dotations d'exploitation aux provisions pour risques et charges Autres charges d'exploitation Total des charges d’exploitation (en milliers d’euros) 72 314 72 268 57 932 1 - RESULTAT D’EXPLOITATION Produits financiers de participations Produits des autres valeurs mobilières et créances de l'actif immobilisé Autres intérêts et produits assimilés Reprises sur provisions et transferts de charges Différences positives de change Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement 37 941 96 167 102 576 63 116 615 1 293 15 933 48 770 101 960 65 520 459 37 215 421 112 36 486 102 816 2 216 Total des produits financiers Dotations financières aux amortissements et provisions Intérêts et charges assimilées Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement 262 768 82 461 164 771 - 216 709 27 949 168 213 - 562 630 4 184 129 872 - Total des charges financières 247 232 196 162 134 056 15 536 20 547 428 574 (1) 3 - RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS Produits exceptionnels sur opérations de gestion Produits exceptionnels sur opérations en capital Reprises sur provisions et transferts de charges 53 477 590 191 778 22 472 36 480 1 051 3 242 157 103 406 465 789 803 71 866 39 721 Total des produits exceptionnels Charges exceptionnelles sur opérations de gestion Charges exceptionnelles sur opérations en capital Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions 214 840 486 128 157 10 281 3 346 614 117 2 826 325 6 677 112 390 198 91 211 - Total des charges exceptionnelles 138 924 2 833 119 91 409 75 916 1 65 513 495 69 160 20 982 -20 Total des produits 587 863 3 651 524 770 167 Total des charges 458 536 3 170 709 283 377 5 - BENEFICE OU PERTE RESULTAT D'EXPLOITATION RESULTAT FINANCIER RESULTAT EXCEPTIONNEL PARTICIPATION ET I.S. (3) 129 327 37 941 15 536 75 916 -66 480 815 15 933 20 547 513 495 -69 160 486 791 37 215 428 574 20 982 20 BENEFICE OU PERTE 129 327 480 815 486 791 2 - RESULTAT FINANCIER 4 - RESULTAT EXCEPTIONNEL (2) Participation des salariés aux résultats de l'entreprise Impôts sur les bénéfices (1) En 2004, Unibail Holding a perçu un dividende exceptionnel de sa filiale SAS Uni-Commerces pour 285 M€ et des acomptes sur dividendes d’autres filiales pour 32,1 M€. (2) En 2003, se compose principalement de 539 M€ de boni de dissolution de Tanagra, 82,8 M€ de dissolutions de sociétés suite à la réorganisation de l'organigramme pour l'entrée dans le régime SIIC et 124,6 M€ de charges exceptionnelles constatées lors de la réalisation des opérations de mise en valeur de marché des instruments de couverture. (3) En 2003, correspond à l'impôt de sortie du par Unibail Holding pour son entrée dans le régime SIIC. RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES SOCIAUX 80 BILAN AU 31 DECEMBRE (en milliers d’euros) ACTIF Net 2002 Net 2003 Brut 2004 Amort-Provisions Net 2004 2 826 - - - - 2 826 472 984 421 802 504 509 134 758 369 751 Terrains Constructions Autres Immobilisations Corporelles Immobilisations en Cours Immobilisations financières 107 911 363 173 74 1 826 4 016 536 99 829 320 000 63 1 910 3 700 573 90 496 411 879 103 2 031 1 544 806 809 133 909 40 23 627 89 687 277 970 63 2 031 1 521 179 Autres Participations (1) Créances ratt. à des participations Prêts Autres Immobilisations Financières 1 444 178 242 2 542 734 29 382 1 192 529 242 2 435 232 72 570 1 178 676 365 836 294 23 627 - 1 155 049 365 836 294 TOTAL ACTIF IMMOBILISE 4 492 346 4 122 375 2 049 315 158 385 1 890 930 25 48 370 - 370 Créances 442 880 707 039 2 294 304 2 217 2 292 087 Clients et Comptes Rattachés Autres créances Trésorerie 9 194 433 686 259 071 10 161 696 878 476 317 10 954 2 283 350 490 588 2 217 - 8 737 2 283 350 490 588 Valeurs Mobilières de Placement Disponibilités Charges constatées d'avance 253 156 5 915 2 827 362 882 113 435 11 250 173 879 316 709 14 521 - 173 879 316 709 14 521 TOTAL ACTIF CIRCULANT Immobilisations incorporelles Frais d'établissement Autres Immobilisations Incorporelles Immobilisations corporelles Avances et acomptes 704 803 1 194 654 2 799 783 2 217 2 797 566 Charges à répartir 19 889 8 606 6 949 - 6 949 TOTAL GENERAL 5 217 038 5 325 635 4 856 047 160 602 4 695 445 2002 2003 2004 235 313 796 802 34 744 42 589 4 044 4 305 129 327 - 225 004 673 032 34 744 42 589 4 044 81 754 480 815 - 226 802 32 892 34 744 42 589 3 805 486 791 -122 473 (1) Ce poste est détaillé dans le tableau des filiales et participations. PA S S I F Capital social ou individuel Primes d'émission, de fusion, d'apport Réserve légale Réserves réglementées Autres réserves Report à nouveau Résultat de l'Exercice Acompte sur dividendes CAPITAUX PROPRES 1 247 124 1 541 982 705 149 Provisions pour risques & charges 101 095 116 468 65 659 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 101 095 116 468 65 659 Dettes auprès des actionnaires Autres emprunts obligataires Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit Emprunts et dettes financières divers Dettes fournisseurs et comptes rattachés Dettes fiscales et sociales (1) Dettes sur immobilisations et comptes rattachés Autres dettes Produits constatés d'avance 2 912 158 77 997 816 452 3 285 6 870 1 515 42 623 7 738 2 528 773 168 633 493 405 5 036 399 431 2 028 38 242 31 615 1 124 936 2 032 077 358 887 249 347 4 450 99 068 2 311 27 336 26 203 DETTES 3 868 638 3 667 163 3 924 615 181 22 22 5 217 038 5 325 635 4 695 445 Ecarts de conversion passif TOTAL GENERAL (1) Dont : En 2003, le solde comprend : - 259,7 M€ de taxe sur la valeur ajoutée due par la SAS Tanagra, suite à la vente de l'immeuble Cœur Défense et qui a été payée le 23 janvier 2004. - 134,8 M€ de solde d'impôt de sortie dans le cadre du régime SIIC qui sera payé sur les 3 prochaines années, dont 51,8 M€ au titre d'Unibail Holding et 83 M€ au titre de la SAS Tanagra. En 2004, le solde comprend : - 90,2 M€ de solde d'impôt de sortie dans le cadre du régime SIIC, qui sera payé sur les 2 prochaines années, dont 34,5 M€ au titre d'Unibail Holding et des sociétés dissoutes dans Unibail Holding, 55,4 M€ au titre de la SAS Tanagra et 0,3 M€ au titre de la SCI Syra. 81 ENGAGEMENTS HORS-BILAN Instruments financiers : opérations de couverture Swap de taux et devises Caps & floors et collars - achats - ventes TOTAL (en milliers d’euros) 2002 2003 2004 4 681 395 3 510 146 3 236 752 861 347 364 337 750 000 500 000 1 150 000 400 000 5 907 079 4 760 146 4 786 752 569 537 1 253 200 75 000 263 121 Autres engagements reçus Accords de refinancement obtenus, non utilisés Hypothèque et privilèges de prêteurs de deniers (1) Garanties reçues 311 589 573 200 505 000 271 354 TOTAL 881 126 1 349 554 1 591 321 Autres engagements donnés Accords de refinancement donnés, non utilisés Garanties données (2) 29 500 173 914 6 700 871 877 8 500 943 616 TOTAL 203 414 878 577 952 116 (1) Dans le cadre de la mise en place du refinancement de Cœur Défense, Unibail Holding bénéficie de la part de la SCI Karanis, propriétaire de l'immeuble, d'un privilège de prêteur de deniers de second rang. (2) Parallèlement, Unibail garantit pour une durée de 2 ans, à hauteur de 820 M€ ce même prêt, en cas de nullité de l'acte de vente de l'immeuble à la SCI Karanis. RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES SOCIAUX 82 R E N S E I G N E M E N T S S U R L E S F I L I A L E S E T P A R T I C I P AT I O N S al pit Ca at ult l at és ne es s s r tion n% ult et nc s e e e e s e l l r é s d p l va sé t T 04 ur r 2004 ltat tab res tab res en exce ita au hors 4 t a bour ion 0 p p d p e i s s t t u 2 a i i ut és sH m m s e n s div ou ca onn pre al et 200 ire co es t co es t ec ial end çu e e ré rêt e rem r o a s d c 4 r d e e f P u t d d t e f t t d o t r or x p pi lta et ru e s 200 ar t d als t s Divid pe tée d'a nc pt au ca su rb rn an av lta e-p re 03 on nt et pit le ré ne su om ot iff leu leu 20 rem Ca que no Ré Ac Mo Va Va Ch Qu SOCIETES A, Renseignements détaillés concernant les participations dont la valeur brute excède 1% du capital d'Unibail Filiales à 50% au moins SCI ARIANE DEFENSE 15 SAS BABYLONE 2 SAS IMMOBILIERE 27-29 BASSANO 5 SCI 39-41 RUE CAMBON SCI COLISEE 31 3 SAS CORTO 3 SAS DORIA 15 SNC FINANCIERE 5 MALESHERBES SCI GAITE BUREAUX SNC GAITE PARKINGS SCI GALILEE DEFENSE 11 SAS IMMOBILIERE CHÂTEAU GARNIER 7 SAS ISEULT 1 SAS LIBERTY 1 SAS IMMOBILIERE LOUVRE 9 SCI MALESHERBES 189 à 193 1 SNC 50 MONTAIGNE 22 SAS IMMOBILIERE MONTGOLFIER 10 SA NICE ETOILE 14 SAS NORIA 1 SA QUAI OUEST SOCIETE EXPLOIT PALAIS SPORTS 3 SAS SFAM France SAS SIG 34 SNC SOGEC 17 SAS IMMOBILIERE TOLBIAC MASSENA 19 SAS UNI-COMMERCES 1 SCI VILLAGE 1 DEFENSE 4 SCI VILLAGE 2 DEFENSE 4 SCI VILLAGE 3 DEFENSE 2 SCI VILLAGE 4 DEFENSE 3 SCI VILLAGE 5 DEFENSE 4 SCI VILLAGE 6 DEFENSE 2 SCI VILLAGE 7 DEFENSE 2 SAS IMMOBILIERE 125 WILSON 16 SCI WILSON (PUTEAUX) 6 SAS IMMOBILIERE 41 YBRY 19 SOUS TOTAL A 5 3 -3 4 477 118 20 16 10 69 12 4 -3 2 11 4 8 27 12 100 21 27 5 4 6 8 12 19 8 8 -18 18 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 99,98% 100,00% 99,99% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 90,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 50,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 99,90% 100,00% 15 3 5 24 3 4 246 118 20 16 11 7 21 13 9 10 21 10 65 6 20 3 26 3 110 20 299 4 4 2 3 5 2 2 16 7 23 15 3 5 2 3 4 246 118 20 16 11 7 21 13 9 10 21 10 65 6 20 2 26 3 110 20 299 4 4 2 3 5 2 2 16 7 23 -2 -1 -2 179 13 1 1 36 6 1 1 3 1 4 1 1 1 -5 4 5 4 -4 1 2 2 7 5 55 12 6 -1 1 1 1 1 1 3 2 3 2 8 1 44 1 7 4 285 11 5 6 1 1 3 1 6 1 1 3 1 1 3 110 23 2 -63 16 -1 -1 85 17 73 -3 18 122 -18 39 102 77 2 -1 52 60 -13 604 -21 -15 22 23 39 15 21 -2 51 40 14 1 7 2 1 1 2 10 2 11 1 1 2 3 11 10 6 4 3 6 12 3 11 3 1 1 2 4 3 2 2 6 6 222 1 016 1 176 1 152 159 75 317 1 666 154 0 0 0 3 3 5 3 0 199 22 0 222 1 016 1 179 1 155 165 78 317 1 865 176 0 B, Renseignements globaux concernant les autres filiales et participations SOUS TOTAL B TOTAL GENERAL 83 R É S U LTAT S F I N A N C I E R S Situation financière en fin d'exercice Capital social (en milliers d'euros) Nombre d'actions émises Nombre d'obligations convertibles en actions Résultat global des opérations effectives (en milliers d'euros) Chiffre d'affaires hors taxes Bénéfice avant impôt, amortissements et provisions Impôt sur le bénéfice Bénéfice après impôt, amortissements et provisions Montant du bénéfice distribué Résultat des opérations réduit à une seule action (en euros) Bénéfice social après impôt, mais avant amortissements et provisions Bénéfice social après impôt, amortissements et provisions Dividende versé à chaque action Avoir fiscal par action-personne morale Avoir fiscal par action-personne physique 2000 2001 2002 2003 2004 244 839 48 181 191 - 233 393 46 678 534 - 235 313 47 062 655 - 225 004 45 000 835 - 226 802 45 360 321 - 107 756 91 260 83 883 68 964 58 390 91 812 24 107 918 - 226 446 65 521 006 69 160 452 967 -20 48 629 90 930 94 025 91 440 129 327 51 878 480 815 156 598 486 791 170 101* 5,72 2,31 4,81 10,04 9,99 3,03 1,67 0,29 0,29 2,01 1,70 0,39 0,73 2,75 1,14 0,09 0,47 10,68 3,50 0,19 10,73 3,75* - 125 8 199 3 1 502 2 1 747 2 1 435 2 1 175 3 968 334 390 286 257 Personnel Effectif au 31 décembre Montant de la masse salariale (en milliers d'euros) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (sécurité sociale, oeuvres sociales, etc...) (en milliers d'euros) * Dividende soumis à l'approbation de l'Assemblée Générale d'avril 2005 Proposition d'affectation du résultat (1) (en euros) Bénéfice net Distribution 486 791 043 -170 101 204 Affectation au report à nouveau 316 689 839 Soit un dividende net par action 3,75 (1) Soumise à l'Assemblée Générale Ordinaire d'avril 2005, sur la base de 45 360 321 actions au 31 Décembre 2004. RAPPORT ANNUEL 2004 • COMPTES SOCIAUX 84 RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS Mesdames, Messieurs les Actionnaires, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2004, sur : • Le contrôle des comptes annuels de la société Unibail Holding, tels qu'ils sont joints au présent rapport ; • La justification de nos appréciations ; • Les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. 1. Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. 2. Justification des appréciations En application des dispositions de l'article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : Comme indiqué dans la note "« II-2-3. Immobilisations financières »" de l'annexe, une provision pour dépréciation est constituée par votre société lorsque la valeur d'inventaire des titres de participation, déterminée par rapport à leur valeur vénale, est inférieure à leur coût d'achat. Sur la base des éléments disponibles à ce jour, notre appréciation de ces estimations comptables s'est fondée sur le processus mis en place par la société pour déterminer la valeur vénale des participations. Nos travaux ont notamment consisté à apprécier, au regard des évaluations des experts, les données utilisées par la société pour déterminer la valeur des immeubles détenus par les participations. Nous nous sommes assurés que le niveau des provisions éventuellement constituées était suffisant. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport. 3. Vérifications et informations spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l'identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Paris et Paris-La Défense, le 3 mars 2005 Les Commissaires aux Comptes EURAAUDIT FIDEURAF ERNST & YOUNG Audit Yves Blaise Christian Mouillon RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES Mesdames, Messieurs les Actionnaires, En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous devons vous présenter un rapport sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés. Il n'entre pas dans notre mission de rechercher l'existence éventuelle de telles conventions. Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention visée à l'article L. 225-38 du Code de commerce. Paris et Paris-La Défense, le 3 mars 2005 Les Commissaires aux Comptes EURAAUDIT FIDEURAF ERNST & YOUNG Audit Yves Blaise Christian Mouillon 85 APPLICATION DES NORMES COMPTABLES INTERNATIONALES (IFRS) (Actualisation du document de référence 2004 en date du 25 avril 2005) L'application des normes comptables internationales (IFRS) s'impose à Unibail, comme à toutes les sociétés cotées, pour l'établissement des comptes consolidés à compter du 1er janvier 2005. Afin de préparer cette importante mutation et permettre à la communauté financière et aux actionnaires d'appréhender les conséquences de ces nouvelles règles comptables et se familiariser avec la présentation future des états financiers, les comptes de l'exercice 2004 ont d'ores et déjà été retraités. Nous vous présentons, conformément aux recommandations de l'Autorité des Marchés Financiers : 1. Les changements de règles comptables affectant les comptes d’Unibail ; 2. Le bilan d'ouverture au 01.01.2004 et de clôture 2004 ; 3. Le compte de résultat 2004 ; 4. Le tableau de flux financiers ; 5. Les conséquences sur les indicateurs clés. Les chiffres et états financiers présentés ici sont des projets établis en l'état des textes et interprétations disponibles à ce jour. Il est donc possible que le bilan d’ouverture présenté ici ne soit pas le bilan d’ouverture à partir duquel les comptes consolidés de l’exercice 2005 seront effectivement établis. 1. PRINCIPAUX CHANGEMENTS APPORTÉS PAR LES IFRS PAR RAPPORT AUX NORMES COMPTABLES FRANÇAISES ET LEURS IMPACTS SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE UNIBAIL 1.1. PÉRIMÈTRE ET MÉTHODE DE CONSOLIDATION L'application des normes IFRS n'entraîne pas de modification dans le périmètre de consolidation qui reste identique à celui mis en œuvre en normes françaises. Selon IAS 31, seul un accord contractuel peut présumer du contrôle conjoint. Dans ces conditions, la SCI du Triangle des Gares (propriétaire du centre commercial Euralille), consolidée en intégration proportionnelle en normes françaises, est consolidée par mise en équivalence en normes IFRS. Après prise en compte de cette unique modification, toutes les sociétés du Groupe sont consolidées en IFRS selon la méthode d'intégration globale, à l'exception de : SCI Espace Commerce Europe (centre commercial Cité Europe), SCI Rosny Beauséjour (centre commercial Rosny 2) et la Société d'Exploitation du Palais des Sports, détenues à 50%, consolidées selon la méthode proportionnelle ; SCI Karanis (Cœur Défense) détenue à 49% et SCI Triangle des Gares (centre commercial Euralille) détenue à 40%, consolidées par mise en équivalence. • • Impact chiffré : Au bilan, l'actif corporel diminue de 51 M€ et la ligne titres mise en équivalence augmente de 52 M€. Le compte de résultat IFRS 2004 enregistre 4,5 M€ de loyers bruts en moins, 0,8 M€ de charges en moins et constate une quote part de résultat de société mise en équivalence de 9,1 M€. (1) Les méthodes de valorisation sont exposées au chapitre ANR du rapport de gestion. (2) Les droits de mutation sont évalués sur la base de la cession directe de l'immeuble, même si ces frais peuvent, dans certains cas, être réduits en cédant la société propriétaire de l'actif. 1.2. MÉTHODES D’ÉVALUATION DES ACTIFS Les normes IFRS établissent une différenciation entre les immeubles de placement (régis par l'IAS 40) et les autres immeubles (régis, comme toutes les autres immobilisations corporelles, par l'IAS 16). La quasi-totalité du patrimoine immobilier d'Unibail (95% en valeur) est comptabilisée en immeuble de placement, sauf : Le siège du Groupe, 5 Bd Malesherbes – Paris 8ème ; Les immeubles en cours de construction, principalement 'Capital 8' à Paris 8ème et les centres commerciaux en cours de développement (Strasbourg Étoile, Lyon Confluence, Docks de Rouen…). • • En application de la méthode préférentielle proposée par l'IAS 40, les immeubles de placement sont valorisés à leur valeur de marché et ne sont plus amortis. La valeur de marché retenue est celle déterminée par les experts indépendants qui valorisent (1) le patrimoine du groupe au 30 juin et au 31 décembre de chaque année, après application d'une décote de 6% correspondant aux frais et droits de mutation(2). Le compte de résultat enregistre sur l'exercice la variation de valeur de chaque immeuble déterminée de la façon suivante : valeur de marché N – [valeur de marché N-1 + montant des travaux et dépenses capitalisables de l'exercice] Le résultat de cession d'un immeuble de placement est calculé par rapport à la dernière juste valeur enregistrée au bilan de clôture de l'exercice précédent ; ce résultat se trouve en conséquence considérablement réduit par rapport à celui extériorisé en normes françaises. En application de la méthode préférentielle proposée par l'IAS 16, les immeubles d'exploitation restent valorisés au coût historique diminué du cumul des amortissements et des éventuelles pertes de valeurs. Les amortissements sont déterminés en séparant chaque élément significatif d'une immobilisation en fonction de sa durée d'utilisation (méthode des composants). Impact chiffré : • Le montant total des amortissements 2004 passe de 156 M€ à 5 M€ ; • Le compte de résultat enregistre une variation de juste valeur de 548 M€ ; • Le résultat de cession d'actifs en 2004 passe de 63 M€ à 65 M€. Les autres actifs corporels continuent d'être valorisés au coût historique amorti selon la méthode des composants précédemment évoquée. L'application de cette méthode est sans impact significatif sur le montant des amortissements de ces actifs. 1.3. TRAITEMENT DES CONTRATS DE LOCATION Pour la consolidation selon les normes françaises, Unibail procède à l'étalement sur la durée ferme du bail des conséquences financières de toutes les dispositions prévues au nouveau contrat de bail, ainsi que des coûts éventuels d'éviction du précédent locataire (voir la règle détaillée dans l'annexe aux comptes consolidés). L'application de la norme IAS 17 n'apporte pas de modification : les conséquences financières de toutes les dispositions définies dans le contrat de bail doivent être étalées sur la durée ferme du bail. Il en va ainsi des franchises, des paliers et des droits d'entrée. IAS 17 ne permet RAPPORT ANNUEL 2004 • NORMES IFRS 86 cependant pas d'étaler les indemnités d'éviction versées au locataire précédent, ces dernières étant comptablement immobilisées dans les conditions mentionnées au §1.4. 1.7. COÛT DES EMPRUNTS LIÉS AUX OPÉRATIONS DE CONSTRUCTION Les IFRS (IAS 23) offrent l'option de comptabiliser les frais financiers liés aux opérations de construction soit en charges soit en immobilisations. Impact chiffré : Mentionné au §1.4. 1.4. INDEMNITÉS D'ÉVICTION Dans le référentiel français, Unibail procède à une compensation entre l'indemnité versée au locataire sortant et le droit d'entrée éventuellement payé par le locataire entrant, avant d'étaler ce solde sur la durée ferme du bail. Unibail, dans la continuité de la règle appliquée pour les comptes consolidés en normes françaises, immobilise ces frais financiers dans le nouveau référentiel international. Impact chiffré : néant. 1.8. INSTRUMENTS FINANCIERS Les normes IFRS (IAS 17) n'autorisent pas de lien entre l'indemnité d'éviction payée au locataire sortant et les conditions économiques du bail signé avec le nouveau locataire, considérant que cette indemnité vient solder une situation antérieure. Cependant, l'indemnité versée venant améliorer ou du moins maintenir la performance de l'actif (nouvelle location à des conditions financières plus élevées), IAS 16 permet de capitaliser cette dépense dans le coût de l'actif. S'il s'avérait à la clôture de l'exercice, sur la base des expertises, que ce montant n'a pas créé en contrepartie une augmentation de valeur suffisante de l'immeuble, une charge sera constatée par la mise à valeur de marché de l'actif. L'évaluation et la comptabilisation des instruments financiers ainsi que l'information à fournir sont définis par les normes IAS 39 et 32. Cellesci imposent de catégoriser les instruments financiers et de les évaluer à la clôture en fonction de la catégorie retenue. Impact chiffré : A l'ouverture : 4,2 M€ d'indemnités sont immobilisées ; Le retraitement des indemnités / droits d'entrée des années précédentes génère 8 M€ de produits à étaler ; L'impact positif sur les loyers nets 2004 est de 3,3 M€. A) Classification et évaluation des actifs et passifs financiers selon leur catégorie d'appartenance 1.5. FRAIS DE COMMERCIALISATION Unibail comptabilise les actifs financiers au coût amorti, à l'exception des placements court terme réalisés pour les besoins de la gestion de trésorerie qui font partie de la catégorie des "actifs disponibles à la vente". • • • Dans le référentiel français, Unibail procède à l'étalement des frais de commercialisation sur la durée ferme du bail, à l'exception des honoraires de première commercialisation des centres commerciaux construits et mis en service par le groupe qui sont immobilisés. La norme IAS 17 prévoit que dans tous les cas ces frais soient inclus dans la valeur de l'actif et étalés sur la durée ferme du bail. Unibail ayant retenu l'option de mettre à valeur de marché les immeubles de placement, cet étalement est inopérant. Impact chiffré : Les charges sur immeuble en 2004 sont réduites de 4,2 M€. 1.6. BAUX À CONSTRUCTION Sur la base de l'analyse des contrats et des normes IAS 17 et IAS 40, un bail à construction peut être qualifié de contrat de location simple ou de contrat de location financement, la position retenue étant déterminée contrat par contrat. Ces normes s'appliquent à compter du 1er janvier 2005. Unibail ayant fait le choix de ne pas les appliquer de façon anticipée en 2004, les principes français restent en vigueur pour la comptabilisation des instruments financiers dans le bilan d'ouverture au 1er janvier 2004. Ainsi les opérations de couverture et leur traitement selon le référentiel français ne sont pas remises en cause. Les normes définissent 4 catégories d’actifs financiers et 2 catégories de passifs financiers. Tous les passifs financiers sont comptabilisés au bilan au coût amorti. Cependant la juste valeur de la dette continue d'être déterminée pour être indiquée en annexe et prise en compte extra-comptablement pour le calcul de l'actif net réévalué. Les frais d'émission des emprunts ainsi que les primes des emprunts obligataires sont traités, en normes françaises, en charges à répartir sur la durée de vie de l'emprunt ; ils sont comptabilisés, en normes IFRS, en moins du nominal des emprunts et pris en charge au travers de leur intégration dans le calcul du taux d'intérêt effectif. Les calculs effectués, pour les emprunts existants, montrent que l'impact de l'amortissement au taux d'intérêt effectif est non significatif ; aucun retraitement n'a donc été effectué sur les emprunts en cours. Impact chiffré : non significatif B) Comptabilisation des instruments dérivés Dans la continuité du traitement appliqué en normes françaises, Unibail comptabilise les baux à construction dans le nouveau référentiel en contrat de location simple. La redevance payée apparaît donc comme précédemment en charge au compte de résultat. Les redevances payées à l'origine du contrat sont prises en charge sur la durée du contrat. Impact chiffré : Les redevances initiales déjà versées et figurant au bilan en normes françaises en immobilisations incorporelles pour 27 M€ sont reclassées en charges constatées d'avance. L'impact sur le résultat est de 0,2 M€. Unibail n'utilise des instruments dérivés que dans le cadre de sa politique de couverture du risque de taux d'intérêt de la dette. Ces instruments, présentés en hors bilan en normes françaises, constituent en normes IFRS des actifs et des passifs financiers et doivent être inscrits au bilan pour leur juste valeur. Les variations de valeur sont directement enregistrées en résultat, sauf dans 2 situations où elles sont enregistrées en capitaux propres i) lorsque le dérivé est qualifié de couverture de flux futurs (Cash Flow Hedge), ou ii) lorsque le dérivé est qualifié de couverture d’un investissement net (Net Investment Hedge). La qualification de couverture est définie de manière stricte (documentation dès l’origine, réalisation de tests d'efficacité prospectifs et rétrospectifs…). 87 Unibail développe une stratégie de macro couverture de sa dette à base de SWAPs et de CAPs, mais n'a cependant pas recherché à mettre en oeuvre l'option proposée par l'IAS 39 qui aurait permis d'enregistrer les variations de juste valeur des dérivés par les fonds propres, à l'exception de la partie non efficace de la couverture qui serait restée comptabilisée par le compte de résultat. Le résultat consolidé enregistrant déjà les variations de valeurs des immeubles de placement, il est apparu plus approprié et plus transparent de constater la totalité des variations de juste valeur des instruments dérivés par le compte de résultat. Il convient d'ailleurs de noter que ces variations de valeurs étaient déjà prises en compte extra-comptablement pour le calcul de l'Actif Net Réévalué. Impact chiffré : La norme IAS 39 étant appliquée de façon prospective à compter du 1 er janvier 2005, il n'y a pas d'impact dans les états 2004 présentés ci-après. 1.9. ACTUALISATION DES DIFFÉRÉS DE PAIEMENT Les normes IFRS (IAS 32) imposent l'actualisation des provisions pour risques et charges et de toutes les sommes bénéficiant d'un différé de paiement ou d'encaissement non conforme aux usages courants. Les valeurs de ces dettes ou créances sont actualisées et une charge ou produit financier est constaté au compte de résultat sur la période du différé de paiement. Impact chiffré : • L'effet de l'actualisation des dépôts de garantie des locataires est non significatif ; le montant de ces dépôts n'a donc pas été retraité ; • La dette correspondant au paiement sur 4 ans de l'impôt dû pour l'entrée • • dans le régime SIIC est actualisée, passant au bilan d'ouverture au 01.01.2004 de 286 M€ à 266 M€ ; Les provisions pour risques et charges sont elles aussi actualisées sur la durée estimée des litiges qu'elles couvrent et passent de 75,4 M€ à 69,7 M€ ; En conséquence, une charge financière complémentaire de 11,7 M€ est constatée au compte de résultat 2004. 1.10. REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES Les regroupements d'entreprises réalisés dans le passé ont généré la constatation d'écarts d'évaluation affectés aux actifs immobiliers détenus par les sociétés acquises, ainsi que d'écarts d'acquisition constatés sur Espace Expansion en 1995 et sur Paris Expo Porte de Versailles en 2000, amortis en normes françaises respectivement sur 20 et 26 ans. Selon l'option offerte par IFRS 3, Unibail a choisi de ne pas retraiter les acquisitions antérieures au 1er janvier 2004. Par ailleurs, la norme IAS 38 impose la comptabilisation de toutes les immobilisations incorporelles identifiables selon des critères précis de séparabilité et/ou de protection juridique de ces actifs. Si la durée de vie d'un tel actif est déterminée, sa valeur doit être amortie. Les actifs incorporels à durée de vie indéfinie ne sont pas amortis. Ces actifs font en outre l'objet de tests de dépréciation annuels. Impact chiffré : La charge d'amortissement d'écart d'acquisition (3,3 M€ en normes françaises) disparaît et une charge d'amortissement d'actif incorporel est constatée pour 2,2 M€. 1.11. IMPÔTS Les normes IFRS n'apportent pas de modification majeure dans le principe de comptabilisation des impôts. La prise en compte des variations de justes valeurs entraîne la comptabilisation d'un impôt différé pour les actifs qui ne bénéficient pas de l'exonération fiscale dans le cadre du régime SIIC (essentiellement la Porte de Versailles et le 70 boulevard de Courcelles). Impact chiffré : Un impôt différé passif de 4 M€ est constaté au bilan d'ouverture. 1.12. PAIEMENTS EN ACTION AU TITRE DES PLANS DE STOCKOPTIONS ET DE PEE La norme IFRS 2 impose de refléter dans le compte de résultat les effets de toute transaction impliquant un paiement en actions. Unibail est concernée par cette règle pour les attributions d'options de souscription d'actions et le Plan d'Epargne Entreprise. Les options de souscription d'actions octroyées aux salariés sont évaluées à leur juste valeur déterminée à la date d'attribution, sans modification ultérieure même si les options ne sont jamais exercées. Cette valeur constitue une charge dont la contrepartie vient en accroissement des capitaux propres et qui est étalée sur la période d'acquisition des droits (période de travail à accomplir par le salarié avant de pouvoir exercer les options qui lui ont été attribuées). IFRS 2 s'applique obligatoirement aux instruments accordés après le 7 novembre 2002. Sont concernées les attributions de stock options de 2003 et 2004. Dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise les actions émises sont souscrites avec une décote de 20% par rapport à la moyenne des 20 cours de Bourse précédant le jour du conseil d'administration autorisant la souscription. Cet écart est pris en charge au compte de résultat en contrepartie des capitaux propres. Tant pour les plans de souscription d'actions que pour le PEE, ces charges complémentaires sont classées en frais de personnel. Impact chiffré : Les 434 500 options attribuées en octobre 2003 ont été valorisées(3) à 3,8 M€ et représentent une charge de 936 K€ en 2004 ; Les 308 000 options attribuées en octobre 2004 ont été valorisées(4) à 3,3 M€ et représentent une charge de 176 K€ en 2004 (816 K€ en 2005) ; Le Plan d'Epargne Entreprise génère une charge complémentaire de 500 K€ en 2004. • • • Au bilan d'ouverture 2004, l'écart d'acquisition relatif à Paris Expo Porte de Versailles a été reclassé en immobilisation incorporelle amortie sur la durée résiduelle de la concession car il correspond à une activité de prestations relevant d'un droit contractuel. L'écart constaté sur Espace Expansion demeure quant à lui en écart d'acquisition. Compte tenu des dispositions d'IFRS 3, il cesse d'être amorti et fait l'objet d'un test de dépréciation annuel. (3) Valorisation revue par Ernst & Young selon un modèle binomial (Monte-Carlo 10 000 trajectoires). (4) Valorisation effectuée par Towers Perrin selon le modèle Lattice (modèle binomial avancé). RAPPORT ANNUEL 2004 • NORMES IFRS 88 1.13. AVANTAGES DU PERSONNEL La norme IAS 19 impose la prise en compte de tous les engagements de l'entreprise vis-à-vis de son personnel, présents et futurs, formalisés ou implicites, sous forme de rémunérations ou d'avantages. Les coûts des avantages du personnel doivent être pris en charge sur la période d'acquisition des droits. Les deux modifications majeures sont i) la classification nouvelle des immeubles de placement (6 712 M€) et ii) l'impact sur les capitaux propres (+ 277 M€) des différents retraitements à l'ouverture, dont principalement la mise à juste valeur des actifs immobiliers. Les variations sont commentées plus en détail ci-après, dans l'ordre de classement du bilan. Pour ce qui concerne le groupe Unibail, les pensions dues au titre des divers régimes de retraites obligatoires auxquels cotisent les employeurs et les salariés sont prises en charge par des organismes extérieurs spécialisés. Les cotisations dues au titre de l’exercice sont comptabilisées dans le résultat de la période. Les indemnités de fin de carrière font l’objet de constitution d’une provision résultant du calcul de la valeur actuelle nette des prestations futures ; cette provision est également constituée dans le référentiel français. En dehors de la provision pour indemnités de fin de carrière, il n'y a pas d'autres engagements à provisionner au titre des avantages du personnel. A l'actif : • Les actifs corporels diminuent de la valeur des immeubles classés en • Impact chiffré : néant 1.14. INFORMATION SECTORIELLE Les normes IFRS (IAS 14) imposent la présentation d'une information sectorielle sous les 2 formes les plus pertinentes par rapport à l'activité de l'entreprise ; le premier niveau nécessitant la ventilation de tous les produits ou charges qui peuvent être affectés, le 2ème présentant a minima, les valeurs des actifs et les revenus. Unibail poursuit la présentation sectorielle déjà pratiquée : • Niveau 1 : par secteur d'activité (bureaux, centres commerciaux, centres de congrès-expositions et prestations de services) ; • Niveau 2 : par zone géographique. (Paris QCA / Paris et région • • • • • parisienne / Province / Étranger). immeubles de placement (6 137 M€) et du fait de la mise en équivalence de la société propriétaire du centre commercial Euralille (40 M€). La ligne immeubles de placement nouvellement créée reçoit la quasitotalité des actifs corporels (6 137 M€), la valeur des écarts d'évaluation affectés aux baux à construction précédemment comptabilisés en incorporels (270 M€) et la capitalisation des honoraires de commercialisation et des indemnités d'éviction (24 M€) ; cette ligne est par ailleurs augmentée de 274 M€ par la mise à juste valeur au 01.01.2004. La ligne écart d'acquisition, suite au reclassement en incorporel de l'écart constaté sur la Porte de Versailles, ne représente plus que l'écart d'acquisition d'Espace Expansion (10 M€). La ligne immobilisations incorporelles diminue des montants des écarts d'évaluation liés aux baux à construction désormais affectés aux immeubles de placement et augmente du reclassement de l'écart d'acquisition de la Porte de Versailles. La ligne autres actifs financiers reçoit les primes et soultes sur instruments financiers précédemment classées en charges constatées d'avance. La rubrique titres mis en équivalence reçoit la valeur des titres de la société Triangle des Gares, ajustée par la mise à juste valeur de l'immeuble sous-jacent (centre commercial Euralille). La ligne compte de régularisation diminue des reclassements des honoraires de commercialisation et indemnités d'éviction immobilisés, des primes de cap comptabilisées en actifs financiers et des frais sur emprunts et instruments financiers reclassés dans les emprunts eux-mêmes. Elle augmente du montant des redevances de bail à construction payées à l'origine et étalées sur la durée des baux. 2. CONSÉQUENCES SUR LE BILAN Au passif : BILAN D’OUVERTURE AU 01.01.2004 L'application des normes IFRS à compter du 01.01.2005 et l'obligation de présenter un exercice de comparaison imposent l'établissement d'un bilan d'ouverture au 01.01.2004. Le tableau ci-après présente le passage du bilan de clôture du 31.12.2003 établi en normes françaises au bilan d'ouverture au 01.01.2004 établi en normes IFRS. Pour plus de clarté, les retraitements sont ventilés en 5 colonnes selon leur nature : Changement de méthode de consolidation (SCI Triangle des Gares mise en équivalence) ; Nouvelle classification des actifs immobiliers en immeubles de placement ; Mises à juste valeur des immeubles de placement ; Autres reclassements de poste à poste du bilan ; Autres retraitements. • • • • • Le total du bilan augmente de 279 M€, passant de 7 764 M€ à 8 043 M€. • Les • • • • capitaux propres part du groupe augmentent de 277 M€, essentiellement par l'effet de la mise à juste valeur des actifs et de l'actualisation du différé de paiement de l'Exit Tax. Les intérêts minoritaires augmentent de 44 M€ par l'effet de la mise à juste valeur des immeubles. Le poste dettes fiscales est diminué du montant de l'actualisation de l'Exit Tax, avec contrepartie dans les capitaux propres. La ligne compte de régularisation diminue des reclassements des frais sur emprunts et instruments financiers reclassés dans les emprunts et des primes de cap comptabilisées en passifs financiers. Le reste du passif est quasiment inchangé, sauf une ventilation différente entre le "passif courant" et le "passif non courant", les normes IFRS imposant de présenter toutes les dettes à moins d'un an dans le "passif courant" ; 1 235 M€ de prêts à moins d'un an sont ainsi reclassés sous la rubrique part courante des emprunts et des dettes. 89 PA S S A G E D U B I L A N C O N S O L I D E EN NORMES IFRS AU 01.01.2004 ACTIF nt nt ts de ts es me me en en r d lace tho s place u é e em e p em l e d e mn s t a i s t t v n io la 4 l ra en s d te s d 00 tie me at ret rec em ble jus uble ge lid 1.2éren S assmeu res res e à me l 0 an onso t t . s f R c i h C c M im Au 01 ré IF Re im Au ais ç an l fr 03 ie .20 ent .12éfér 1 3 r ACTIFS NON COURANTS 6 989,0 0,7 -11,5 292,4 15,5 7,9 7 294,0 Actifs corporels Immeubles de placement Reclassement des actifs corporels Reclassement survaleurs affectées aux baux à construction Reclassement honoraires de commercialisation classés en incorporels Reclassement honoraires de commercialisation étalés Indemnités d’éviction Mise à juste valeur Ecart d’Acquisition non affecté Immobilisations Incorporelles Prêts et créances Autres actifs financiers Titres mis en équivalence et créances rattachées 6 541,8 60,0 320,1 67,1 - -40,3 -11,0 52,0 -6 137,6 6 430,1 6 137,6 269,5 7,1 11,7 4,2 -304,1 - 274,5 274,5 17,9 -0,4 -49,7 49,7 15,9 - 7,9 7,9 - 363,5 6 712,4 10,4 54,7 67,1 15,9 70,0 ACTIFS COURANTS 775,1 -3,6 11,5 - -32,6 -1,5 749,0 Clients et comptes rattachés Activité de foncière Autres activités Autres créances Créances fiscales sans ID Créances : Autres Comptes de régul et charges constatées d’avance Honoraires de commercialisation Indemnités éviction Autres charges à répartir Frais sur emprunts Primes et soultes s/ instruments financiers Autres charges constatées d’avance Charges constatées d’avance sur Baux à construction Titres disponibles à la vente Trésorerie et équivalent trésorerie 125,6 97,7 27,9 264,4 51,3 143,2 -2,1 -2,1 -0,3 -0,3 11,5 - - -33,0 - -1,5 - 123,4 95,5 27,9 241,1 51,3 143,0 11,7 4,2 1,5 17,1 15,9 19,4 385,2 -1,2 -11,7 -4,2 27,5 - - -17,1 -15,9 0,4 - -1,5 - 19,4 27,5 0,4 384,0 7 764,1 -2,8 - 292,4 -17,1 6,3 8 042,9 TOTAL ACTIF PA S SI F CAPITAUX PROPRES (PART DU GROUPE) 2 974,8 - - 253,5 - 24,0 3 252,2 Capital Primes d’émission Ecart de réévaluation Réserves consolidées Variation de juste valeur Report à nouveau Résultat consolidé Actions propres 225,0 675,0 1 453,9 412,2 280,9 -72,2 - - 231,1 22,4 - - 24,0 0,0 - 225,0 675,0 1 453,9 412,2 231,1 46,3 280,9 -72,2 INTERETS MINORITAIRES - 43,4 - -0,2 365,8 PASSIF NON COURANT 3 761,7 322,6 -1,3 - -4,4 -1 073,8 -5,2 2 677,1 Emprunts long terme Autres emprunts obligataires Emp / dette auprès d’établissement de crédit Autres dettes financières Autres passifs financiers Impôt différé Provisions long terme Dépôts & Cautions reçus Autres dettes long terme Dettes fiscales 3 586,0 2 528,8 895,9 161,3 29,8 75,4 70,5 - -1,3 - - -4,4 - -1 239,9 -1 047,0 -31,6 -161,3 4,9 -19,2 180,4 -5,2 - 2 346,1 1 481,8 864,3 -0,0 4,9 25,3 51,1 69,3 180,4 PASSIF COURANT 705,0 -1,6 - - 1 056,7 -12,3 1 747,9 Dettes fournisseurs et autres dettes Dettes fournisseurs et comptes rattachés Dettes sur immobilisations Autres dettes d’exploitation Comptes de régularisation Prime positive s/ emprunt obligatoire Primes et soultes s/ instruments financiers Autres produits constatés d’avance Droits d’entrée étalés Part courante des emprunts et dettes financières Part des prêts < 1an Frais et primes sur emprunts Dettes fiscales et sociales Provisions court terme 371,6 118,6 65,9 97,7 -1,6 -0,1 -0,6 - - -17,2 - 8,0 - 360,8 118,5 65,9 97,2 12,3 4,9 72,2 333,4 - -0,9 - - - -12,3 -4,9 1 235,1 1 239,9 -4,8 -180,4 19,2 8,0 -19,8 -0,5 71,3 8,0 1 235,1 1 239,9 -4,8 133,2 18,7 7 764,1 -2,8 - 292,4 -17,1 6,3 8 042,9 TOTAL PASSIF RAPPORT ANNUEL 2004 • NORMES IFRS 90 BILAN - NORMES IFRS AU 31.12.2004 01.01.2004 31.12.2004 ACTIFS NON COURANTS 7 293 983 6 732 710 Actifs corporels Immeubles de placement Ecart d'acquisition non affecté Immobilisations incorporelles Prêts et créances Autres actifs financiers Titres et investissements dans les sociétés MEQ 363 486 6 712 445 10 358 54 697 67 118 15 920 69 959 449 496 6 000 901 10 375 51 925 52 138 14 320 153 555 ACTIFS COURANTS 748 943 617 083 Clients et comptes rattachés Activité de foncière Autres activités Autres créances Créances fiscales sans ID Créance sur désinvestissement Autres créances Comptes de régularisation Titres disponibles à la vente Trésorerie et équivalents de trésorerie Actifs financiers en juste valeur par le résultat Disponibilités 123 423 95 521 27 902 241 108 51 312 142 963 46 833 391 384 021 379 801 4 220 88 324 69 824 18 500 346 015 61 326 101 951 147 540 35 198 182 744 175 880 6 864 TOTAL ACTIF 8 042 926 7 349 793 CAPITAUX PROPRES (PART DU GROUPE) 3 252 230 2 809 874 Capital Primes d'émission Ecart de réévaluation Réserves consolidées Mise en juste valeur des immeubles de placement Report à nouveau : 225 004 674 980 1 453 900 330 494 231 091 128 092 226 802 32 892 1 029 400 538 683 247 645 31 420 22 361 23 988 5 807 25 613 280 911 -72 242 825 505 -122 473 - Mise en juste valeur des immeubles de placement dans les stés MEQ Autre retraitements Résultat consolidé Acomptes sur dividendes Actions propres INTÉRÊTS MINORITAIRES 365 751 448 641 PASSIF NON COURANT 2 677 141 2 078 311 Emprunts long terme Autres passifs financiers Autres passifs financiers en juste valeur par le résultat Impôt différé Provisions long terme Dépôts et cautionnements reçus Dette fiscale 2 346 091 4 920 25 328 51 060 69 282 180 460 1 795 192 15 546 52 326 49 959 68 049 97 239 PASSIF COURANT 1 747 804 2 012 967 Dette auprès des actionnaires Dettes fournisseurs et autres dettes Dettes fournisseurs et comptes rattachés Dettes sur immobilisations Autres dettes d'exploitation Comptes de regularisation Part courante des emprunts et dettes financières Dettes fiscales et sociales Provisions court terme 360 807 118 501 65 867 97 173 79 265 1 235 094 133 173 18 730 1 125 154 315 305 120 768 67 465 87 958 39 114 435 039 133 175 4 294 TOTAL PASSIF 8 042 926 7 349 793 3 . C O M P T E D E R É S U L TAT Le résultat net est fortement modifié par l'application des nouvelles règles comptables, le bénéfice net part du groupe passant pour l'exercice 2004 de 219 M€ en normes françaises à 826 M€ en normes IFRS. L'impact majeur provient bien entendu de la suppression des amortissements du patrimoine classé en immeubles de placement (- 150 M€) et de la mise à juste valeur de ces mêmes actifs (+ 548 M€). Selon les normes IFRS, le résultat doit être présenté d'une part sous une forme globale respectant la mise en évidence d'un nombre limité d'agrégats obligatoires et d'autre part sous une forme sectorielle la plus pertinente par rapport à l'activité du groupe. Ces deux formats sont présentés ci-dessous et le passage du résultat en normes françaises au résultat en normes IFRS est ensuite détaillé sur la présentation sectorielle. 3.1. COMPTE DE RÉSULTAT GLOBAL L'EPRA (European Public Real Estate Association) propose un format de présentation du compte de résultat adapté à l'activité des sociétés foncières et respectant les contraintes imposées par les IFRS. Unibail a décidé d'adopter ce format pour la présentation de son compte de résultat global. 91 COMPTE DE RÉSULTAT (FORMAT EPRA) EN M€ Revenus locatifs Charge du foncier Charges locatives non récupérées Ch harges sur immeubles Loyers nets Revenus des cessions d’acifs à détention courte Valeurr comptable des actifs cédés 2004 NOTES 521,6 -13,2 -14,7 -54,8 438,9 1 - 2 3 4 4 Frais de structure Frais de développement Amortissements dees biens d'exploitation Frais de fonctionnement -20,5 -2,8 -5,0 -28,3 Revenus des autres activités Autress dépenses Résultat des autres activités 101,1 -94,5 6,6 6 982,4 -917,6 64,8 7 Revenus des cessions d'actifs de placement Valeur comptable des actifs cédés Résultat des cessions d'actifs de placement Ajustementt à la hausse des valeurs des immeubles de placement meubles de placement Ajustement à la baisse des valeurs des imm 563,1 -15,2 Solde net des ajustements de valeur 547,9 RÉSULTAT OPÉRATIONNEL APRÈS AJUSTEMENTS DE VALEURS nsolidées Dividendes et résultat des sociétés non con Coût de l'endettement financier net Ajustements de valeur des instruments financciers Actualisation dettes et créances Quote part de résultat des sociétés mises en équivaleence Intérêts sur créances 1 029,9 0,2 -90,5 -11,7 29,1 8 8 9 10 4,8 11 RÉSULTAT NET AVANT IMPÔT 961,8 Impôt sur les sociétés -27,3 RÉSULTAT NET 934,5 dont Part des minoritaires 108,9 PART DU GROUPE 825,6 Notes sur le compte de résultat global présenté dans le tableau : Note 1 : Les revenus locatifs ne comprennent plus les loyers du centre commercial Euralille dont la société propriétaire est consolidée par mise en équivalence. Note 2 : La ligne charges locatives non récupérées correspond aux charges par nature refacturables aux locataires mais restant à la charge du propriétaire du fait de leur plafonnement ou de la vacance. Note 3 : Les charges sur immeubles regroupent toutes les autres charges, y compris de gestion locative. Note 4 : Ces lignes ne seront actives que si des acquisitions sont suivies de reventes à court terme (marchand de biens) ; ces opérations sont marginales et n'interviennent généralement que dans le cas d'opération de restructurations d'ensembles immobiliers. Note 5 : Le siège du groupe – 5, Bd Malesherbes- n'étant pas classé en immeuble de placement, il continue d'être comptabilisé à son coût historique et à être amorti. Note 6 : Le résultat des autres activités regroupe toutes les activités de prestations : gestion immobilière pour compte de tiers, prestations de services sur les sites de congrèsexpositions, maîtrise d'ouvrage déléguée. 5 Note 7 : Le résultat de cession des immeubles de placement est le solde du prix net vendeur encaissé sous déduction des frais afférents et de la valeur de marché des immeubles vendus inscrite au bilan de clôture de l'exercice précédent. Note 8 : Le coût de l'endettement financier net regroupe tous les produits et charges financières, hors l'impact de mise à valeur de marché des instruments de couverture qui est présenté sur la ligne suivante. Note 9 : Le poste actualisation des dettes et créances traduit essentiellement le coût correspondant à la rémunération de l'avantage du différé de paiement sur 4 ans de l'Exit Tax du régime SIIC , avantage constaté au bilan d'ouverture par une diminution de la dette en contrepartie des capitaux propres. Note 10 : La quote part des sociétés mises en équivalence regroupe la quote part de résultat de SCI Karanis (Cœur Défense) sur 6 mois et SCI Triangle des gares sur 12 mois (centre commercial Euralille). Les résultats de ces sociétés sont retraités selon les normes IFRS et incluent donc la mise à valeur de marché des immeubles sous- jacents. Note 11 : Les intérêts sur créances comprennent les produits financiers réalisés sur les financements accordés aux sociétés mises en équivalence, dans la limite de la quote part détenue. RAPPORT ANNUEL 2004 • NORMES IFRS 92 3.2. COMPTE DE RÉSULTAT SECTORIEL Unibail présente déjà de longue date un compte de résultat sectoriel mettant en évidence son activité de foncière répartie sur ses trois pôles immobiliers (Bureaux – Centres Commerciaux – Congrès-expositions) et ses activités annexes de prestations de services. Cette présentation est celle qui permet la meilleure lecture de l'activité et des performances du Groupe. Pour maintenir cette qualité d'information dans le nouveau référentiel, la même segmentation par activité est retenue, associée à une présentation en 4 colonnes permettant de dissocier clairement les produits et charges qui ressortent de l'activité récurrente de ceux provenant des cessions d'actifs ou résultant des mises à valeur de marché de certains postes du bilan (immeubles de placement et instruments dérivés principalement). •1 ère colonne : activités récurrentes. Cette colonne met en évidence les Excédents Bruts d'Exploitation de chaque secteur d'activité, les frais de fonctionnement et de développement, les amortissements de l'immeuble du siège et les frais financiers hors ajustements de valeur des instruments dérivés. Après déduction de l'impôt sur les sociétés et de la quote part des minoritaires, on obtient par cette colonne le résultat net part du groupe hors effet des cessions et des ajustements de valeurs au bilan ; cet agrégat sera à l'avenir l'indicateur de performance se substituant au cash flow courant après impôt dont il est très proche (voir ci-après § 5. indicateurs clés). •2 ème colonne : cessions d'actifs. Le résultat des cessions d'actifs est présenté par pôle d'activité. Il convient de rappeler que ce résultat ne mesure que l'écart entre le prix de vente net obtenu et la valeur de marché inscrite au bilan de clôture de l'exercice précédent ; il est en conséquence peu significatif. •3 ème colonne : conséquences des mises à juste valeur de certains postes du bilan. Cette colonne regroupe les effets : des mises à juste valeur des immeubles de placement pour chacun des 3 pôles, du provisionnement des valeurs de stock des opérations de développement pour lesquelles les autorisations administratives n'ont pas encore été obtenues, de la mise à juste valeur des instruments dérivés, de l'actualisation des différés de paiement et des provisions, essentiellement celle du paiement échelonné sur 4 ans de l'impôt d'entrée dans le régime SIIC (Exit Tax). • La 4 ème colonne totalise les trois colonnes précédentes et donne le résultat global. Le compte de résultat sectoriel 2004 est présenté page suivante. 93 C O M P T E D E R E S U LTAT C O N S O L I D E P R É S E N TAT I O N S E C T O R I E L L E (EN M€ ) 2004 IFRS AC T I V I T É S RÉCURRENTES CESSIONS AJUSTEMENTS D E VA L E U R S AC T UA L I S AT I O N E T P ROV I S I O N S PÔLE BUREAUX Revenus locatifs Charges nettes d'exploitation Charges locatives non récupérées Charges sur immeuble Frais de gestion immobilière Loyers nets Frais de gestion d'actifs Dotation aux amortissements Gain/perte sur valeur des immeubles de placement Provisions sur projets en cours Gain/perte sur cession d'immeuble QP de résultat des sociétés mises en équivalence Intérêts sur créance 205,1 - 13,6 - 10,1 - 2,3 - 1,2 191,5 - 4,9 - 0,1 3,7 64,4 - 161,9 20,0 - 205,1 - 13,6 - 10,1 - 2,3 - 1,2 191,5 - 4,9 161,9 64,4 19,9 3,7 Résultat du pôle bureaux 190,2 64,4 181,9 436,5 PÔLE CENTRES COMMERCIAUX Revenus locatifs Charges nettes d'exploitation Charges locatives non récupérées Charges sur immeuble Frais de gestion immobilière Foncier Loyers nets Frais de gestion d'actifs Dotation aux amortissements Gain/perte sur valeur des immeubles de placement Provisions sur projets en cours Gain/perte sur cession d'immeuble QP de résultat des sociétés mises en équivalence Intérêts sur créance 193,2 - 16,0 - 4,6 - 5,4 - 6,0 - 3,9 173,4 - 4,6 2,6 1,1 0,4 - 327,6 -3,7 6,5 - 193,2 - 16,0 - 4,6 - 5,4 - 6,0 - 3,9 173,4 - 4,6 327,6 -3,7 0,4 9,1 1,1 Résultat du pôle centres commerciaux 172,5 0,4 330,4 503,2 PÔLE CONGRES-EXPOSITIONS Revenus locatifs Charges nettes d'exploitation Charges locatives non récupérées Charges sur immeuble Frais de gestion immobilière Foncier Loyers nets Frais de gestion d'actifs Dotation aux amortissements Gain/perte sur valeur des immeubles de placement Provisions sur projets en cours Reprise exceptionnelle 107,8 - 40,0 0,0 - 34,9 - 5,1 - 9,3 58,6 - - 15,4 15,4 58,4 - 123,2 - 40,0 0,0 - 34,9 - 5,1 - 9,3 74,0 58,4 - 58,6 - 73,8 132,4 100,5 - 87,9 12,6 - 4,5 - 2,2 - - - 100,5 - 87,9 12,6 - 4,5 - 2,2 - Résultat de la prestation de services 6,0 - - 6,0 TOTAL DES RESULTATS SECTORIELS 427,3 64,8 586,1 1 078,1 Frais de siège et charges communes Frais de développement Résultats et dividendes des sociétés non consolidées Divers Amortissements - 10,9 - 2,8 0,2 0,6 - 1,3 - - - 10,9 - 2,8 0,2 0,6 - 1,3 Total autres charges et produits d'exploitation - 14,2 - - - 14,2 Coût de l'endettement financier net Actualisation des dettes et créances Total charges financières - 90,5 - 90,5 - -11,7 -11,7 -90,5 -11,7 - 102,2 RESULTAT AVANT IMPOT 322,7 64,8 574,3 961,7 - 1,3 - - 26,0 - 27,3 321,4 64,8 548,3 934,4 27,6 - 81,2 108,8 293,8 64,8 467,1 825,6 Résultat du pôle congrès-expositions PRESTATIONS SERVICES Honoraires de prestations de services Charges nettes d'exploitation EBE de l'activité de prestations des services Amortissements des biens d'exploitation Amortissement des incorporels Amortissement des écarts d'acquisition Impôt sur les sociétés RESULTAT NET dont Part des minoritaires dont RESULTAT NET PART DU GROUPE nombre moyen d'actions RÉSULTAT HORS CESSIONS ET AJUSTEMENTS DE VALEUR PAR ACTION R E S U LTAT GLOBAL 44 607 212 6,59 € RAPPORT ANNUEL 2004 • NORMES IFRS 94 3.3. PASSAGE DU RÉSULTAT ÉTABLI SELON LES NORMES FRANÇAISES AU RÉSULTAT SECTORIEL AUX NORMES IFRS Le tableau de la page suivante présente l'impact du passage des normes françaises aux normes IFRS sur chacune des lignes du compte de résultat sectoriel dans sa nouvelle présentation. Les N° de notes dans le tableau renvoient aux explications cidessous. Note 1 : Annulation du loyer du 5, bd Malesherbes (immeuble du siège d'Unibail traité selon IAS 16) et reclassement des indemnités de résiliation de bail perçues (en moins des charges sur immeubles dans le référentiel français). Note 9 : Effet positif de l'immobilisation des honoraires de commercialisation et des indemnités d'éviction. Effet négatif du reclassement des droits d'entrée et de la refacturation des gros travaux en revenus. Note 10 : SCI Triangle des Gares (Centre Commercial Euralille) mise en équivalence. Note 11 : Montant des intérêts perçus sur le prêt consenti à SCI Triangle des Gares (Centre Commercial Euralille). Note 12 : Reclassement de la reprise de provision du loyer de l'hôtel Méridien Montparnasse. Note 2 : Impact de l'immobilisation des honoraires de commercialisation et du reclassement des indemnités de résiliation de bail perçues (en moins des charges sur immeubles dans le référentiel français). Note 13 : Les honoraires de gestion locative et de commercialisation intra-groupe sont éliminés et les charges correspondantes à la réalisation de ces prestations sont transférées aux pôles qui ont bénéficié de ces services. Note 3 : Annulation des amortissements – tous les immeubles sont comptabilisés en immeubles de placement. Note 14 : Amortissement de l'immobilisation incorporelle reconnue suite au reclassement de l'écart d'acquisition de Porte de Versailles. Note 4 : Mise à valeur de marché des immeubles de placement. Note 5 : Le résultat de cession est calculé par rapport à la dernière valeur de marché de l'immeuble inscrite au bilan d'ouverture au 01.01.2004. Note 6 : Le résultat des sociétés mises en équivalence (SCI Karanis) est retraité aux normes IFRS avant appréhension de la quote part, notamment pour la mise à valeur de marché de l'immeuble détenu (Cœur Défense). Note 7 : Montant des intérêts perçus sur le prêt consenti par Unibail Holding à la SCI Karanis. Note 8 : + 10,3 M€ dus au reclassement en revenus des droits d'entrée et des gros travaux refacturés. - 4,5 M€ pour la mise en équivalence de SCI Triangle des Gares. Note 15 : Suppression des amortissements des écarts d'acquisition (Espace Expansion). Note 16 : Suppression du loyer du 5, Bd Malesherbes (5,8 M€) et impact négatif des stock options et PEE (-1,5 M€). Note 17 : Amortissement du 5, Bd Malesherbes. Note 18 : Reclassement des intérêts sur le prêt consenti à SCI Karanis en intérêt sur créance dans le Pôle Bureaux. Note 19 : Actualisation du différé de paiement de l'Exit Tax et des provisions. Note 20 : Impacts de tous les retraitements sur la quote part des minoritaires, dont principalement la suppression des amortissements et la mise à valeur de marché des immeubles de placement. 95 C O M P T E D E R E S U LTAT C O N S O L I D E P R É S E N TAT I O N S E C T O R I E L L E PA S S A G E D E S N O R M E S F R A N Ç A I S E S À I F R S (EN M€) 2004 REFERENTIEL FRANÇAIS 2004 IFRS RETRAITEMENTS N OT E S AC T I V I T É S RÉCURRENTES CESSIONS AJUSTEMENTS D E VA L E U R S AC T UA L I S AT I O N E T P ROV I S I O N S R E S U LTAT GLOBAL 205,1 - 13,6 - 10,1 - 2,3 - 1,2 191,5 - 4,9 - 0,1 3,7 64,4 - 161,9 20,0 - 205,1 - 13,6 - 10,1 - 2,3 - 1,2 191,5 - 4,9 161,9 64,4 19,9 3,7 190,2 64,4 181,9 436,5 193,2 - 16,0 - 4,6 - 5,4 - 6,0 - 3,9 173,4 - 4,6 2,6 1,1 0,4 - 327,6 -3,7 6,5 - 193,2 - 16,0 - 4,6 - 5,4 - 6,0 - 3,9 173,4 - 4,6 327,6 -3,7 0,4 9,1 1,1 172,5 0,4 330,4 503,2 107,8 - 40,0 0,0 - 34,9 - 5,1 - 9,3 58,6 - - 15,4 15,4 58,4 - 123,2 - 40,0 0,0 - 34,9 - 5,1 - 9,3 74,0 58,4 - 58,6 - 73,8 132,4 100,5 - 87,9 12,6 - 4,5 - 2,2 - - - 100,5 - 87,9 12,6 - 4,5 - 2,2 - PÔLE BUREAUX Revenus locatifs Charges nettes d'exploitation Charges locatives non récupérées Charges sur immeuble Frais de gestion immobilière Loyers nets Frais de gestion d'actifs Dotation aux amortissements Gain/perte sur valeur des immeubles de placement Provisions sur projets en cours Gain/perte sur cession d'immeuble QP de résultat des sociétés mises en équivalence Intérêts sur créance 207,8 - 12,3 - 10,1 - 1,0 - 1,2 195,5 - 4,9 - 53,9 62,6 - 4,5 - - 2,6 - 1,4 - 1,4 -4,0 53,9 161,9 1,8 24,4 3,7 Résultat du pôle bureaux 194,7 241,7 187,4 - 13,0 - 4,6 - 2,2 - 6,2 - 3,7 170,8 - 4,6 - 65,0 - 3,7 0,4 - 5,8 - 3,0 - 3,2 0,2 - 0,2 2,6 65,0 327,6 9,1 1,1 97,9 405,4 107,8 - 40,0 0,0 - 34,9 - 5,1 - 9,3 58,6 - 32,5 15,4 15,4 15,4 32,5 58,4 -15,4 41,5 90,9 108,5 - 95,2 13,4 - 4,5 - 3,3 - 8,0 7,3 - 0,7 - 2,2 3,3 Résultat de la prestation de services 5,6 0,4 6,0 - - 6,0 TOTAL DES RESULTATS SECTORIELS 339,7 738,3 427,3 64,8 586,1 1 078,1 Frais de siège et charges communes Frais de développement Résultats et dividendes des sociétés non consolidées Divers Amortissements - 15,3 - 2,8 0,2 0,6 - 4,4 - 1,3 - 10,9 - 2,8 0,2 0,6 - 1,3 - - - 10,9 - 2,8 0,2 0,6 - 1,3 Total autres charges et produits d'exploitation - 17,3 3,1 - 14,2 - - - 14,2 Coût de l'endettement financier net Actualisation des dettes et créances Total charges financières - 86,8 - 86,8 - 3,7 - 11,7 - 15,4 - 90,5 - 90,5 - - 11,7 - 11,7 - 90,5 - 11,7 - 102,2 RESULTAT AVANT IMPOT 235,6 726,0 322,7 64,8 574,3 961,7 PÔLE CENTRES COMMERCIAUX Revenus locatifs Charges nettes d'exploitation Charges locatives non récupérées Charges sur immeuble Frais de gestion immobilière Foncier Loyers nets Frais de gestion d'actifs Dotation aux amortissements Gain/perte sur valeur des immeubles de placement Provisions sur projets en cours Gain/perte sur cession d'immeuble QP de résultat des sociétés mises en équivalence Intérêts sur créance Résultat du pôle centres commerciaux PÔLE CONGRES-EXPOSITIONS Revenus locatifs Charges nettes d'exploitation Charges locatives non récupérées Charges sur immeuble Frais de gestion immobilière Foncier Loyers nets Frais de gestion d'actifs Dotation aux amortissements Gain/perte sur valeur des immeubles de placement Provisions sur projets en cours Reprise exceptionnelle Résultat du pôle congrès-expositions PRESTATIONS SERVICES Honoraires de prestations de services Charges nettes d'exploitation EBE de l'activité de prestations des services Amortissements des biens d'exploitation Amortissement des incorporels Amortissement des écarts d'acquisition Impôt sur les sociétés RESULTAT NET dont Part des minoritaires dont RESULTAT NET PART DU GROUPE 1 2 3 4 5 6 7 8 9 3 4 10 11 12 3 4 12 13 13 14 15 16 17 18 19 - 1,3 - 26,0 - 1,3 - - 26,0 - 27,3 234,3 700,0 321,4 64,8 548,3 934,4 15,4 93,5 27,6 - 81,2 108,8 218,9 606,5 293,8 64,8 467,1 825,6 nombre moyen d'actions RÉSULTAT HORS CESSIONS ET AJUSTEMENTS DE VALEUR PAR ACTION 20 44 607 212 6,59 € RAPPORT ANNUEL 2004 • NORMES IFRS 96 4 . TA B L E A U D E S F L U X D E T R É S O R E R I E Le tableau de flux de trésorerie sera très peu affecté par le passage aux nouvelles règles comptables. 5 . L E S I N D I C AT E U R S C L É S 5.1. LE RÉSULTAT PAR ACTION HORS CESSIONS ET AJUSTEMENTS DE VALEURS Cet agrégat, mis en évidence dans la première colonne du compte de résultat sectoriel aux normes IFRS, est parfaitement représentatif de la performance opérationnelle courante du Groupe et remplacera dans ce nouveau reporting financier le cash flow courant après impôt par action. Cash flow courant après impôt (référentiel français) : Résultat IFRS hors cessions et ajustements de valeurs : 298,6 M€ = 6,69 € par action 293,8 M€ = 6,59 € par action PASSAGE DU CASH FLOW COURANT APRÈS IMPÔT (NORMES FRANÇAISES) AU RÉSULTAT NET HORS CESSIONS ET AJUSTEMENTS DE VALEURS (NORMES IFRS) M€ Par action Cash flow courant après impôt part du groupe (normes françaises) Effet du retraitement des honoraires de commercialisation Effet du retraitement des indemnités d’éviction Effet du retraitement des droits d’entrée Amortissements non retraités Charge stock options et PEE 298,6 3,7 2,8 - 0,3 - 9,5 - 1,5 6,69 € Résultat net part du groupe hors cessions et ajustements de valeurs (normes IFRS) 293,8 6,59 € 5.2. L'ACTIF NET RÉÉVALUÉ Par la mise à valeur de marché des immeubles de placement et des instruments dérivés, l'actif présenté au bilan IFRS se rapproche de l'ANR avec cependant quelques divergences importantes qui justifient la poursuite de la détermination extra comptable de cet indicateur clé. Les principaux éléments complémentaires à prendre en compte pour la détermination de l'Actif Net Réévalué "de liquidation" sont : • La mise à valeur de marché de la dette ; • Les plus-value latentes sur les actifs non classés en immeuble de placement (le Siège du groupe, les actifs incorporels) et leur impôt associé ; • L'effet sur les droits de mutation provenant de la possibilité de céder certaines sociétés propriétaires des actifs au lieu de céder les actifs eux-mêmes ; • Les effets des titres donnant accès au capital. Le tableau ci-dessous détaille le calcul de l'ANR à partir des bilans en normes françaises et en normes IFRS. L'écart de 13 M€ (0,20 € par action) provient de l'effet positif sur les capitaux propres d'ouverture : + 24 M€ d'actualisation du différé de paiement de l'Exit Tax, + 4 M€ d'impôt différé sur les variations de juste valeur, - 20 M€ provenant du retraitement des honoraires de commercialisation et 5 M€ de divers. D E T E R M I N AT I O N D E L’ A C T I F N E T R E E VA L U E E N VA L E U R D E L I Q U I D AT I O N ( M €) Capitaux propres consolidés Créance des actionnaires Plus-value latente sur patrimoine(1) valeur expertisée valeur nette comptable Plus-value latente sur actifs non immobiliers Plus-value Espace Expansion Plus-value Paris Expo Impôt sur les plus-values latentes des actifs non SIIC Impôt différé sur les variations de valeur des actifs non SIIC Charges constatées d'avance sur baux à construction Droits et frais de cession des actifs Droits déjà décotés dans les valeurs d'actifs Mise à valeur de marché des dettes et instruments financiers Impact sur les fonds propres des titres donnant accès au capital Actif Net Réévalué en valeur de liquidation Nombre d'actions totalement dilué Actif Net Réévalué en valeur de liquidation par action totalement dilué (1) L’écart en valeur non comptabilisé en IFRS correspond au 5 bd Malesherbes. AU 3 1 . 1 2 . 2 0 0 4 AU 3 1 . 1 2 . 2 0 0 4 À PA RT I R D U B I L A N AU X N O R M E S F R A N Ç A I S E S À PA RT I R D U B I L A N I F R S 1 924 1 125 2 810 1 125 1 237 6 386 - 5 149 27 104 - 77 41 32 9 40 31 9 - 15 - - 15 27 - - 33 - 187 - - 187 345 - 37 - 37 96 96 4 184 4 198 46 775 109 46 775 109 89,5 € 89,7 € 97 RAPPORT PARTICULIER DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS IFRS DE L'EXERCICE 2004 Mesdames, Messieurs les Actionnaires, A la suite de la demande qui nous a été faite et en notre qualité de commissaires aux comptes de la société Unibail Holding, nous avons effectué un audit des comptes consolidés de la société Unibail Holding, retraités selon le référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, pour l’exercice clos le 31 décembre 2004 (les « comptes consolidés retraités »), tels qu’ils sont joints au présent rapport. Les comptes consolidés retraités ont été établis sous la responsabilité du conseil d’administration, dans le cadre du passage au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne pour l’établissement des comptes consolidés de l’exercice 2005, à partir des comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2004 préparés en conformité avec les règles et principes comptables français (les « comptes consolidés »), qui ont fait l’objet de notre part d’un audit selon les normes professionnelles applicables en France. Notre audit nous a conduit à exprimer une opinion sans réserve sur ces comptes consolidés. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur les comptes consolidés retraités. Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés retraités ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'établissement des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après. A notre avis, les comptes consolidés retraités ont été établis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément aux règles d’élaboration décrites dans les notes annexes, lesquelles précisent comment la norme IFRS 1 et les autres normes comptables internationales adoptées dans l’Union européenne ont été appliquées et indiquent les normes, interprétations, règles et méthodes comptables qui devraient être applicables pour l’établissement des comptes consolidés de l’exercice 2005 selon le référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le préambule du chapitre « Applications des normes comptables internationales » qui explique que les comptes consolidés retraités ont été établis sur la base des normes et interprétations existantes au 1er janvier 2005 et qui expose les raisons pour lesquelles l’information comparative présentée dans les comptes consolidés de l’exercice 2005 pourrait être différente des comptes consolidés retraités, joints au présent rapport. Par ailleurs, nous rappelons que, s’agissant de préparer le passage au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne pour l’établissement des comptes consolidés de l’exercice 2005, les comptes consolidés retraités n’incluent pas l’information comparative relative à l’exercice 2003, ni toutes les notes annexes exigées par le référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, qui seraient nécessaires pour donner, au regard de ce référentiel, une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation. Paris et Paris-La Défense, le 25 avril 2005 Les Commissaires aux Comptes EURAAUDIT FIDEURAF ERNST & YOUNG Audit Yves Blaise Christian Mouillon RAPPORT ANNUEL 2004 • NORMES IFRS 98 RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL Répartition des bénéfices Dénomination UNIBAIL HOLDING (1) - SIGLE "UNIBAIL" Siège social et bureaux : 5, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS Tél. : +33 (0)1 53 43 74 37 Répartition statutaire Forme juridique et législations particulières applicables La société est de forme anonyme, régie par la législation française applicable aux sociétés commerciales et notamment le Code de Commerce et le décret n° 67-236 du 23 mars 1967. Usant de l'autorisation qui lui a été donnée par l'Assemblée Générale Extraordinaire du 17 juin 2003, le Conseil d'Administration du 23 juillet 2003 a décidé de faire opter à effet du 1er janvier 2003 la Société et ses filiales éligibles au nouveau régime des Sociétés d'Investissements Immobiliers Cotées (2) institué par la loi de Finance pour 2003 (article 208 C du Code Général des Impôts) et mis en application par le décret n°2003-645 du 11 juillet 2003. Il est précisé que : Antérieurement et jusqu'au 1er juillet 1991, la Société était agréée en qualité de Sicomi. Les contrats de crédit-bail signés antérieurement au 1er janvier 1991 demeurent soumis aux dispositions du régime Sicomi ; Jusqu'au 28 novembre 2002, la Société relevait également du Code Monétaire et Financier avec le statut de société financière (3) . • • Durée de la société 99 ans à compter du 23 juillet 1968. Objet social Conformément à l'article 2 des statuts, la Société a pour objet en France et à l'étranger : L'acquisition, la gestion, la location, la prise à bail, la vente et l'échange de tous terrains, immeubles, biens et droits immobiliers, l'aménagement de tous terrains, la construction de tous immeubles, l'équipement de tous ensembles immobiliers ; le tout soit directement, soit par prise de participations ou d'intérêts, soit en constituant toute société civile ou commerciale ou groupement d'intérêt économique ; Et, généralement, toutes opérations financières, commerciales, industrielles, mobilières ou immobilières se rattachant directement ou indirectement à l'objet social ou de nature à favoriser son développement ; Toute prise de participation dans toutes personnes morales françaises ou étrangères. • • • Registre du Commerce et des Sociétés 682 024 096 RCS PARIS - SIRET 682 024 096 00047 - APE : 702 C Lieu où peuvent être consultés les documents et renseignements relatifs à la Société Au siège social : 5, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS Tél. : +33 (0)1 53 43 74 37 Exercice social L'exercice social commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre. Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice de l'exercice, diminué des pertes antérieures, ainsi que des sommes à porter en réserve en application de la loi et augmenté du report bénéficiaire. L'Assemblée peut décider, outre la répartition du bénéfice distribuable, la distribution de sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition en indiquant expressément les postes de réserves sur lesquels les prélèvements sont effectués. Toutefois, les dividendes sont prélevés par priorité sur le bénéfice distribuable de l'exercice. Le total du bénéfice distribuable et des réserves, dont l'Assemblée a décidé la répartition, constitue les sommes distribuables. Après approbation des comptes et constatation de l'existence de sommes distribuables, l'Assemblée détermine la part attribuée aux actionnaires sous forme de dividende. Toutefois - dans le cadre de la réglementation propre aux Sicomi - le bénéfice net, déterminé comme en matière d'impôt sur les sociétés, retiré des contrats de crédit-bail immobilier et de location simple, et exonéré en application de l'article 208-3° quater du Code Général des Impôts, devra être distribué au moins à hauteur de 85% de ce montant, dans la limite du résultat social. Obligation distributive et conséquences de l'option au régime SIIC En complément des règles statutaires et consécutivement à l'option au régime des Sociétés d'Investissements Immobiliers Cotées (SIIC), les revenus courants provenant de l'activité éligible au régime SIIC et les plus-values de cession des actifs concernés par ce régime sont exonérés d'impôt sous condition du respect de l'obligation de distribution en année N+1 de 85% du résultat courant de l'année N et de 50% du résultat de cession de l'année N au plus tard en année N+2. Organes de gestion et de direction Conformément aux dispositions de la loi n° 2001-420 du 15 mai 2001 relative aux Nouvelles Régulations Economiques, l'Assemblée Générale des actionnaires réunie le 10 avril 2002 a décidé la mise en conformité des statuts en précisant notamment les compétences reconnues respectivement au Conseil d'Administration et au Président, ainsi que les modalités d'exercice de la Direction Générale de la Société. Par décision du Conseil d'Administration du 10 avril 2002, la Direction Générale de la Société est assumée par le Président du Conseil d'Administration (4). Un Directeur Général Délégué non administrateur a été nommé lors du Conseil d'Administration du 24 juillet 2002. Assemblées Générales Les Assemblées Générales des actionnaires sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par la loi. Tout actionnaire, depuis cinq jours au moins avant l'Assemblée, peut participer personnellement ou par mandataire aux Assemblées. Le Conseil peut réduire ou supprimer ce délai de cinq jours à condition qu'il en soit de même pour tous les actionnaires. Le délai d'immobilisation des titres pour participer aux Assemblées est fixé à trois jours (art. 18 des statuts). (1) A compter du 29 novembre 2002, et suite à l'abandon du statut de société financière imposant un changement de dénomination sociale en application de la réglementation applicable, la Société demeure autorisée à faire usage du sigle "UNIBAIL" pour sa cotation au premier marché. (2) Cette option a donné lieu à une actualisation en date du 1er août 2003 du document de référence 2002 déposé auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 3 avril 2003 sous la référence D-03-0361. (3) La Société ayant géré en extinction ses encours de crédit, le Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d'Investissements (C.E.C.E.I.) a, lors de sa séance en date du 28 novembre 2000, prononcé sur demande de la Société le retrait de son agrément en qualité de société financière, à compter du 28 novembre 2002. (4) A l'occasion du Conseil d'Administration du 2 février 2005, M. Léon BRESSLER a exprimé le souhait de ne conserver, à l'issue de l'Assemblée Générale d'avril 2005, que la présidence du Conseil d'Administration et de proposer la nomination de M. Guillaume POITRINAL en qualité de Directeur Général. 99 A chaque action est attaché un droit de vote. Il n'existe pas d'action à droit de vote double, ni d'action de préférence. Autorisations d'augmentation du capital social Le Conseil d’Administration, en vertu de diverses décisions prises par l’Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires, a reçu les autorisations suivantes : Seuils statutaires de déclaration Tout actionnaire venant à posséder un nombre d'actions égal ou supérieur à 2% du nombre total des actions ou à un multiple de ce pourcentage est tenu, dans un délai de 15 jours à compter du franchissement de chacun de ces seuils de participation, d'informer la Société du nombre total d'actions qu'il possède, par lettre recommandée adressée, avec accusé de réception, au siège social (cf. article 9 bis des statuts). Plan d’options de souscription et/ou d'achat d’actions L’Assemblée Générale Extraordinaire du 24 janvier 1995 (Plan n°1) a autorisé le Conseil d’Administration à consentir aux dirigeants et membres du personnel du Groupe, des options de souscription d’actions, dans la limite de 4 % du capital social pendant un délai de cinq ans. L’Assemblée Générale Mixte du 12 mai 2000 (Plan n°2) a autorisé le Conseil d'Administration à consentir dans la limite de 2,5 % du capital totalement dilué, aux dirigeants et aux membres du personnel salarié, en une ou plusieurs fois et pendant une période de cinq ans, des options donnant droit à la souscription ou à l'achat d'actions. L’Assemblée Générale Mixte du 17 juin 2003 (Plan n°3) a, dans le cadre des articles L 225-177 et suivants du Code de Commerce, autorisé le Conseil d'Administration à consentir dans la limite de 3 % du capital totalement dilué, aux dirigeants et aux membres du personnel salarié, en une ou plusieurs fois et pendant une période de 38 mois, des options donnant droit à la souscription d'actions. A défaut d'avoir été déclarées dans les conditions ci-dessus, les actions qui constituent l'excédent de la participation sont privées du droit de vote pour toute Assemblée d'actionnaires qui se tiendrait jusqu'à l'expiration d'un délai de deux ans suivant la date de régularisation de la notification, si le défaut a été constaté et si un ou plusieurs actionnaires détenant au moins 2% du capital en font la demande dans les conditions prévues par la loi. RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT LE CAPITAL Plan d'Epargne Entreprise Conditions auxquelles les statuts soumettent les modifications du capital et des droits respectifs des diverses catégories d’actions : Néant L’Assemblée Générale Mixte du 12 mai 2000 a autorisé le Conseil d'Administration à procéder à des augmentations de capital réservées aux membres du personnel salarié dans la limite de 1% du capital totalement dilué, en une ou plusieurs fois et pendant une période de cinq ans. Cette autorisation ne sera plus utilisée, une nouvelle résolution étant soumise au vote de la prochaine Assemblée Générale. Capital social - Forme des actions Le capital, au 2 février 2005, s'élève à 226 801 605 € divisé en 45 360 321 actions de 5 € nominal, entièrement libérées. Les actions sont, au choix de l’actionnaire, nominatives ou au porteur. Tableau récapitulatif des autorisations d’augmentation de capital : n tio o ut de ure l'a a ris t Na Autorisation de procéder à des augmentations de capital réservées aux salariés, dans le cadre de l'ordonnance du 21 octobre 1986 et textes subséquents (Plan n°1) Autorisation de procéder à des augmentations de capital réservées aux dirigeants et aux salariés dans le cadre d’un plan d’options de souscription d’actions (Plan n°2) Autorisation de procéder à des augmentations de capital réservées aux dirigeants et aux salariés dans le cadre d’un plan d’options de souscription d’actions (Plan n°3 et n°3 Performance) Autorisation de procéder à une ou des augmentations du capital social réservées aux salariés dans le cadre d’un Plan d’Epargne Entreprise sse ut ta an nt Mo 4% du capital 2,5% du capital totalement dilué 3% du capital totalement dilué 1% du capital totalement dilué e ed l'A t Da AGE du 24 janvier 1995 AGM du 12 mai 2000 AGM du 17 juin 2003 AGM du 12 mai 2000 ce an hé ion ’éc risat d te to Da l'au de es ori tég de n bé s ire cia éfi e lé mb sé ori Ca tés ali od m et ns itio nd sion o C s mi d'é t tan re es b t r : nomions n t a nt ser /op (1) Mo utili ions lles t à ac tie d' ten po : és ilis s ut ctiones s t an d'a rit nt re usc Mo omb s/so e N éé cr 23 janvier 2000 Dirigeants et membres du personnel groupe Délégation au Conseil à l'effet d'arrêter les modalités. 1 208 107 suite Aucune décote aux levées d'options (cf. tableau p. 110) 78 698 sous réserve des levées d'options 11 mai 2005 Dirigeants et membres du personnel groupe Délégation au Conseil à l'effet d'arrêter les modalités. 512 633 suite Aucune décote aux levées d'options (cf. tableau p. 110) 773 339 sous réserve des levées d'options Dirigeants et membres du personnel groupe Délégation au Conseil à l'effet d'arrêter les modalités. Aucune décote 0 (cf. tableau p. 110) 16 août 2006 11 mai 2005 Délégation au Conseil à l’effet d’arrêter 214 040 suite les modalités. aux souscriptions Moyenne des vingt du PPE derniers cours de bourse et décote de 20% (cf. tableau p. 110) Adhérents PPE 940 504 (2) sous réserve des levées d'options dont plan n°3 : 675 800 dont plan n°3 Performance : 264 704 0 (3) (1) Après ajustement consécutif à la distribution exceptionnelle du 7 janvier 2005. (2) Montant pouvant être augmenté dans la limite de 3% du capital totalement dilué. (3) Cette autorisation ne sera plus utilisée, une nouvelle résolution étant soumise au vote de la prochaine Assemblée Générale. RAPPORT ANNUEL 2004 • RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES 100 Autres titres donnant accès au Capital Options de souscription et/ou d'achat d’actions Conformément à l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 24 janvier 1995 (Plan n°1), le Conseil d’Administration a consenti aux dirigeants et membres du personnel du Groupe, des options de souscription d’actions, dans la limite de 4% du capital social. Les options de souscription d’actions ont une durée de 8 ans et peuvent être exercées à tout moment, en une ou plusieurs fois, à partir du 5ème anniversaire de la date de leur attribution par le Conseil d’Administration. Au titre de ce plan et après effet de la division par trois du nominal de l'action en juin 2001, 1 230 000 options ont été attribuées, total porté à 1 349 646 après ajustements des coefficients suivants : 1,1016 pour les tranches 1995, 1996, 1997, 1,071 pour la tranche 1998 et 1,030 pour la tranche 1999. Au 31 décembre 2004, au titre dudit plan, 1 208 107 actions nouvelles ont été créées par suite de l'exercice des options. Au 2 février 2005, le nombre d'actions potentielles s'élève à 78 698 après ajustement du coefficient de 1,2726 suite à la distribution exceptionnelle du 7 janvier 2005 et après annulations consécutives au départ de certains collaborateurs. Conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée Générale Mixte du 12 mai 2000 (Plan n°2), le Conseil d'Administration a consenti aux dirigeants et membres du personnel du Groupe, des options donnant lieu à souscription d'actions nouvelles et/ou à rachat d'actions existantes dans la limite de 2,5% du capital social totalement dilué. Les options de souscription et/ou de rachat d'actions ont une durée de 8 ans et peuvent être exercées de la façon suivante : 30% au terme de la deuxième année suivant la date d'attribution, 30% au terme de la troisième année, le solde ou la totalité des options au terme de la quatrième année, étant précisé que les actions ne peuvent être cédées par les bénéficiaires avant le terme de la quatrième année. Au titre du plan n°2, 1 213 500 options ont été attribuées, total porté à 1 220 739 après ajustements effectués en 2001. Au 31 décembre 2004, 512 633 actions nouvelles ont été créées par suite de l'exercice des options. Au 2 février 2005, le nombre d'actions potentielles s'élève à 773 339 après ajustement du coefficient de 1,2726 suite à la distribution exceptionnelle du 7 janvier 2005 et après annulations suite au départ de collaborateurs. Conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée Générale Mixte du 17 juin 2003 (Plan n°3 et 3 Performance), le Conseil d'Administration a consenti aux dirigeants et membres du personnel du Groupe, des options donnant lieu à souscription d'actions nouvelles dans la limite de 3% du capital social totalement dilué. Les options de souscription d’actions ont une durée de 7 ans et peuvent être exercées à tout moment, en une ou plusieurs fois, à partir du 4ème anniversaire de la date de leur attribution par le Conseil d’Administration. Sur proposition du Comité des Nominations et des Rémunérations, le Conseil d'Administration du 15 octobre 2003 a adopté deux règlements de plans d'options de souscription d'actions : un plan d'options de souscription d'actions "classique" non conditionnel (Plan n°3), et un plan d'options de souscription d'actions soumises à condition de performance (Plan n°3 Performance). Le Plan n°3 Performance est principalement destiné aux mandataires sociaux et aux autres membres du Comité Exécutif de la Société, étant précisé que ces personnes demeurent également éligibles au Plan n°3. Le droit de lever les options est subordonné au fait que la performance boursière globale d'Unibail devra être strictement supérieure en pourcentage à la performance de l'indice de référence EPRA sur la période de référence (savoir la période entre la date de décision d'attribution des options par le Conseil d'Administration et le dernier jour de cotation précédant la date de levée des options par le bénéficiaire, se situant au terme de la quatrième année et au plus tard à la fin de la durée du plan, à savoir à la fin de la septième année). (1) Avant division du nominal par 3 en juin 2001. Il est précisé que : (i) la performance boursière globale d'Unibail est définie par l'évolution sur la période de référence du cours de l'action Unibail, dividendes ou acomptes sur dividendes bruts réinvestis à la date de distribution ; (ii) La performance de l'indice EPRA (European Public Real Estate Association) est définie par l'évolution de l'indice EPRA - Euro Zone Total Return "RPEU" sur la période de référence et comprenant les principales valeurs immobilières de la zone Euro. Cet indice dit "total return" intègre les dividendes distribués. Il est précisé que les dividendes bruts pris en compte dans le calcul de la performance globale boursière d'Unibail sont les dividendes bruts tels que publiés par Bloomberg ("Gross Dividend"), base de référence pour l'indice EPRA "RPEU". Au 2 février 2005, 675 800 options ont été attribuées au titre du Plan n°3 et 264 704 options au titre du Plan n°3 Performance après ajustement du coefficient de 1,2726 suite à la distribution exceptionnelle du 7 janvier 2005 et après annulations suite au départ de collaborateurs. Le nombre d'actions potentielles s'élève à 940 504. Bons à option d’acquisition d’actions existantes et/ou de souscription d’actions nouvelles Conformément à l’autorisation de l’Assemblée Générale Mixte du 20 mai 1998, modifiée par décision de l’Assemblée Générale Mixte du 22 avril 1999, le Conseil d’Administration a, dans sa séance du même jour, décidé de réaliser une augmentation de capital d’un montant nominal de 27 593 272 €, susceptible d’être majorée de 15%, par l’émission d’environ 1 810 000 actions nouvelles de 15,24 € (1) de nominal chacune, et assorties chacune d’un bon à option d’acquisition d’actions existantes et/ou de souscription d’actions nouvelles donnant, au gré de la Société, le droit au titulaire du bon d’acquérir des actions existantes et/ou de souscrire à des actions nouvelles, et a délégué au Président le pouvoir de fixer les modalités définitives de l’émission. Faisant usage de cette subdélégation, le Président du Conseil d’Administration a décidé d'augmenter le capital de 31 732 263 € par émission de 2 081 500 actions de 15,24 € (1) chacune assortie d'un bon à option d'acquisition d'actions existantes et/ou de souscription d'actions nouvelles. Le ratio d’exercice, à l'origine de 1 action Unibail de 15,24 € nominal pour 5 bons à option d’acquisition d’actions existantes et/ou de souscription d’actions nouvelles et 130 €, est à la suite d'ajustements passé à 3,15 actions Unibail de 5 € nominal pour 5 bons et 130 €. Ces bons pouvaient être exercés jusqu’au 11 mai 2004. En 2004, 880 345 bons ont été exercés donnant lieu à la remise de 554 617 actions propres. A l'issue de l'autorisation, les 5 164 bons qui restaient en circulation ont perdu toute valeur et ne sont plus exerçables. Obligations convertibles Il n'existe plus, à ce jour, d'obligations convertibles. Rachat d’actions propres L’Assemblée Générale Mixte du 8 avril 2004 a autorisé le Conseil d’Administration, en application de l’Article L 225-209 du Code de Commerce, à faire racheter par la Société ses propres actions, dans la limite autorisée par la loi de 10% du nombre d’actions total composant le capital social, ajusté de toute modification survenue sur celui-ci pendant la période d’autorisation, pour permettre à la Société, notamment : (i) de disposer d’actions pouvant être remises à titre d’échange ou de paiement dans le cadre d’opérations d'acquisitions ou de croissance externe (y compris les prises ou accroissements 101 de participations), en vue de minimiser le coût d’acquisition ou d’améliorer les conditions d’une transaction ou plus généralement toute opération conforme à l'intérêt social ; (ii) de procéder à des achats et des ventes en fonction des situations de marché ; (iii) d'ajuster la structure de ses ressources financières pour optimiser le cash flow courant par action, en neutralisant si besoin est (par annulation ou échange) l'effet potentiellement dilutif de titres émis par la Société et donnant accès au capital ; (iv) de disposer d’actions pouvant être remises à ses dirigeants et salariés ainsi qu’à ceux des sociétés qui lui sont liées, dans le cadre de plans d’attribution d’options d’achat d’actions ou Plans d’Epargne Entreprise ; (v) de réduire son capital par annulation de tout ou partie des actions, afin d'optimiser le résultat par action et/ou le cash flow par action. Le prix maximum d’achat est fixé à 90 € hors frais et le prix minimum de vente à 75 € hors frais sur la base d'une valeur nominale de 5 €. Le montant total consacré au rachat des actions propres ne peut excéder 300 M€. Cette autorisation est valable pendant dix-huit mois à compter de l'Assemblée Générale Mixte du 8 avril 2004. Le Conseil d’Administration proposera aux actionnaires, lors de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005 (sur première convocation) ou reportée au 28 avril 2005 (sur deuxième convocation), de renouveler cette autorisation. Le prix maximum d’achat serait de 120 € et le prix minimum de vente de 90 € sur la base d'une valeur nominale de 5 €. Le montant total consacré au rachat des actions propres ne pourra pas excéder 300 millions d'euros. Ce nouveau programme fera l'objet d'une note d'opération soumise au visa de l'A.M.F. Au 4 février 2005, la Société ne détient aucune action auto-détenue. Bilan du programme de rachat d'actions du 8 avril 2004 au 4 février 2005 : Au 8 avril 2004, la Société détenait 977 097 actions auto-détenues. Au titre de ce programme de rachat, la Société a procédé (i) à l'acquisition de 136 737 titres en fonction des situations de marché, (ii) à la livraison de 538 142 actions dans le cadre d'exercices de bons de souscriptions d'actions et (iii) à l'annulation de 575 692 (1) actions en auto-détention conformément à l'autorisation donnée à cet effet par le Conseil d'Administration au Président en date du 12 mai 2004. La présente autorisation a fait l’objet d’une note d’information visée par l'A.M.F. sous le numéro 04-143 le 10 mars 2004. Flux bruts cumulés Nombres de titres Echéance maximale moyenne Cours moyen de la transaction Prix d'exercice moyen Montants Achats 136 737 77,68 € 10 622 119 € Ventes/transferts* 538 142 73,93 € 39 786 654 € Positions ouvertes au jour du dépôt de la note d'information Positions ouvertes à l'achat Néant - Positions ouvertes à la vente Néant - * Actions livrées pour servir les exercices de bons de souscription d’actions. La Société n'a pas conclu à ce jour de convention de tenue de marché et/ou de liquidité. La Société n'a pas utilisé de produits dérivés dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de rachat. Nantissement d'actions de la Société Au 31 décembre 2004, sont nantis 525 titres inscrits au nominatif pur et 251 509 titres inscrits au nominatif administré. Autres titres représentatifs de capital Néant Dividendes Le montant des dividendes versés au cours des cinq derniers exercices est donné page 83 du rapport. Le dividende est prélevé sur le résultat, le report à nouveau et le cas échéant, sur les réserves disponibles. Le Conseil d'Administration, dans sa séance du 4 février 2004 a arrêté le principe de la trimestrialisation des versements des dividendes en procédant au paiement d'acomptes, chaque acompte étant au moins égal au quart du dividende net versé au titre de l'exercice précédent. Le Conseil d'Administration du 28 juillet 2004 a fixé le montant de l'acompte à 2,70 € par action, dont le règlement s'effectuerait en trois versements de 0,90 € par action à intervenir les 15 octobre 2004, 15 janvier 2005 (2) et 15 avril 2005. Le 15 octobre 2004, un acompte sur dividende d'un montant de 40 340 506 € a été distribué. Le 17 janvier 2005, un acompte sur dividende d'un montant de 40 824 289 € a été distribué. Par ailleurs, l'Assemblée Générale du 15 décembre 2004 a décidé de procéder à une distribution exceptionnelle de 23 € par action, représentant un montant total de 1 043 287 383 € servi sur 45 360 321 actions. Cette somme a été mise en paiement le 7 janvier 2005. Il n’a pas été fait usage, jusqu'à ce jour, de la possibilité prévue par l’article 21 des statuts de distribuer le dividende sous forme d’actions nouvelles. Les dividendes non réclamés dans un délai de cinq ans à compter de la date de leur mise en paiement sont reversés, conformément aux articles L 27 et R 46 du Code du domaine de l’Etat, au Trésor Public. (1) Décision d'annulation de 570 000 actions du 13 mai 2004. Décision d'annulation de 5 692 actions du 23 septembre 2004. (2) Etant précisé que la mise en distribution a été effectuée le lundi 17 janvier 2005. RAPPORT ANNUEL 2004 • RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES 102 Evolution du capital d'Unibail depuis 5 ans Dates Nature de l'augmentation 31.12.1999 Conversion d'obligations (1) 12.05.2000 Fusion absorption de CNIT SA 23.05.2000 Conversion d'obligations (1) 03.07.2000 Plan d'Epargne Entreprise 27.07.2000 Conversion d'obligations (1) 27.07.2000 Levée d'options (tranche 1995) Nombre d'actions émises Nombre d'actions Montant du Capital (1) Prime liée à l'opération 134 14 760 490 1 476 049 000 F 76 380 F 162 679 14 923 169 1 492 316 900 F 82 915 365 F 125 14 923 294 1 492 329 400 F 71 250 F 13 621 14 936 915 1 493 691 500 F 8 665 415 F 435 885 15 372 800 1 537 280 000 F 222 506 690 F 8 220 15 381 020 1 538 102 000 F 2 468 688 F 639 837 16 020 857 1 602 085 700 F 325 671 550 F 32 024 16 052 881 1 605 288 100 F 9 617 672 F -539 356 15 513 525 1 551 352 500 F -428 451 640 F 21.11.2000 Conversion d'obligations 21.11.2000 Levée d'options (tranche 1995) 13.02.2001 Annulation d'actions 13.02.2001 Levée d'options (tranche 1995) 7 516 15 521 041 1 552 104 100 F 2 257 257 F 29.05.2001 Levée d'options (tranches 1995 – 1996) 8 670 15 529 711 1 552 971 100 F 2 628 781 F 13.06.2001 Conversion du capital en € ---- 46 589 133 232 945 665 € -3 727 131 € 13.07.2001 Plan d'Epargne Entreprise 33 628 46 622 761 233 113 805 € 1 488 408 € 25.07.2001 Levée d'options (tranches 1995 – 1996) 23 912 46 646 673 233 233 365 € 431 911 € 09.10.2001 Levée d'options (tranches 1995 – 1996) 4 749 46 651 422 233 257 110 € 81 027 € 06.02.2002 Levée d'options (tranches 1995 – 1996) 27 112 46 678 534 233 392 670 € 460 757,36 € 10.04.2002 Levée d'options (tranches 1995 – 1996) 219 934 46 898 468 234 492 340 € 3 638 736,71 € 15.05.2002 Levée d'options (tranches 1995 à 1997) 18 867 46 917 335 234 586 675 € 335 455,26 € 24.07.2002 Plan d'Epargne Entreprise 51 513 46 968 848 234 844 240 € 2 245 492,65 € 24.07.2002 Levée d'options (tranches 1995 à 1997) 28 267 46 997 115 234 985 575 € 512 247,26 € 09.10.2002 Levée d'options (tranches 1995 à 1997) 28 329 47 025 444 235 127 220 € 463 425,69 € 11.12.2002 Levée d'options (tranches 1995 à 1997) 25 211 47 050 655 235 253 275 € 434 349,79 € 05.02.2003 Levée d'options (tranches 1995 à 1997) 31 085 47 081 740 235 408 700 € 546 811,30 € 23.04.2003 Levée d'options (tranches 1995 à 1998) 79 390 47 161 130 235 805 650 € 1 677 543,09 € 25.04.2003 Annulation d'actions -1 729 863 45 431 267 227 156 335 € 89 709 921 € 16.07.2003 Plan d'Epargne Entreprise 46 522 45 477 789 227 388 945 € 1 907 402,00 € 23.07.2003 Levée d'options (tranches 1995 à 1998) 87 986 45 565 775 227 828 875 € 1 848 149,93 € 08.09.2003 Exercice de bons (2) 189 45 565 964 227 829 820 € 6 855 € 15.10.2003 Levée d'options (tranches 1995 à 1998) 47 669 45 613 633 228 068 165 € 1 055 210,82 € 18.12.2003 Levée d'options (tranches 1995 à 1998) 31 275 45 644 908 228 224 540 € 733 929,70 € 30.12.2003 Annulation d'actions -648 073 44 996 835 224 984 175 € 38 884 380 € 04.02.2004 Levée d'options (tranches 1996 à 1998) 31 682 45 028 517 225 142 585 € 704 611,72 € 12.05.2004 Levée d'options (tranches 1996 à 2000) 289 645 45 318 162 226 590 810 € 8 714 911,80 € 13.05.2004 Annulation d'actions 13.07.2004 Plan d'Epargne Entreprise 28.07.2004 Levées d'options (tranches 1996 à 2001) 23.09.2004 Annulation d'actions 13.10.2004 15.12.2004 (1) -570 000 44 748 162 223 740 810 € 38 594 700 € 41 514 44 789 676 223 948 380 € 2 458 043,94 € 1 426 44 791 102 223 955 510 € 37 815,64 € -5 692 44 785 410 223 927 050 € 406 978 € Levée d'options (tranches 1996 à 2001) 33 474 44 818 884 224 094 420 € 773 011,19 € Levée d'options (tranches 1996 à 2002) 541 437 45 360 321 226 801 605 € 23 323 152,62 € (1) La conversion du capital social en € est assortie d'une division du nominal des actions par trois au 13 juin 2001. A l'issue des opérations de conversion en € et de division du nominal, la valeur nominale des actions a été fixée à 5 €. (2) Les bons exercés ont été émis sur autorisation de l'AGM du 22 avril 1999 (cf. p. 100). Les augmentations de capital liées aux levées d’options sont prises en compte à la date du premier Conseil d’Administration suivant lesdites levées. 103 CAPITAL ET DROITS DE VOTE Plus de 99 % du capital étant au flottant, à la connaissance de la Société, l’actionnariat est réparti ainsi qu’il suit (répartition constante sur les trois derniers exercices) : Investisseurs français : environ 40% Investisseurs internationaux : environ 60% Répartition du capital et des droits de vote • • Le capital social est composé au 2 février 2005 de 45 360 321 actions de valeur nominale de 5 € entièrement libérées. A chaque action est attaché un droit de vote. Situation au 31/12/2002 Actionnariat Public Auto-détention Mandataires sociaux Salariés (Fonds E. Epargne Entreprise) Nombre d'actions % % du Capital des droits de vote 44 365 689 95,12 % L'actionnariat de la Société se décompose comme suit au cours des trois derniers exercices : Situation au 31/12/2003 Nombre d'actions % du Capital 95,12 % 43 765 398 97,26 % % des droits de vote Situation au 31/12/2004 Nombre % d'actions du Capital 97,26 % 44 956 658 99,11 % % des droits de vote 99,11 % 510 654 1,08 % 1,08 % 993 572 2,21 % 2,21 % 0 0% 0% 1 602 135 (1) 3,4 % 3,4 % 27 620 0,06 % 0,06 % 211 099 0,47 % 0,47 % 200 056 0,4 % 0,4 % 210 245 0,47 % 0,47 % 192 564 0,42 % 0,42 % (1) Ce chiffre prend en compte le groupe d'appartenance des mandataires sociaux. Conformément à l'article 11 des statuts, les administrateurs doivent être propriétaires chacun d'une action. Les actions détenues par les administrateurs doivent être inscrites au nominatif en application de l'article L.225-109 du Code de Commerce. Franchissements de seuils A la connaissance de la Société, au cours de l'exercice 2004 et jusqu'au 1er mars 2005 : Le Crédit Agricole SA a franchi à plusieurs reprises à la hausse puis à la baisse le seuil de 10% du capital et des droits de vote, étant précisé qu'au 18 janvier 2005 le Crédit Agricole SA a notifié un franchissement à la baisse du seuil de 10% ; La Caisse des dépôts et consignation et la Caisse Nationale des caisses d'épargne et de prévoyance ont franchi à la hausse puis à la baisse le seuil de 2 % du capital et des droits de vote, étant précisé que la Caisse Nationale des caisses d'épargne et de prévoyance a franchi à la hausse le seuil de 2% du capital et des droits de vote au 31 décembre 2004 ; Le groupe de la Société Générale et la Société Générale ont franchi au titre de leur activité de trading successivement à la hausse puis à la baisse les seuils de 2%, 4% et 5%. Au 18 février 2005, le groupe de la Société Générale et la Société Générale ont franchi à la baisse les seuils de 5% et 4% du capital social et des droits de vote ; UBS Global Asset Management (UK) Limited a notifié le 4 février 2005 un franchissement de seuil à la hausse de 5 % du capital social et des droits de vote. • • Les mandataires sociaux, au même titre que l'ensemble des collaborateurs du Groupe, sont soumis à un code de bonne conduite relatif aux opérations sur les titres de la Société effectuées à titre personnel. Il leur est notamment interdit d'acquérir ou céder des titres pendant la période de 30 jours précédant la publication des résultats annuels et semestriels. Conformément à l'article L.621-18-2 du Code Monétaire et Financier, aux articles 222-14 et 222-15 du règlement général de l'Autorité des Marchés Financiers (A.M.F.) et au communiqué de presse de l'A.M.F. du 27 décembre 2004, les dirigeants (1) et les personnes qui leur sont étroitement liées (2) doivent déclarer à la Société toutes les opérations effectuées sur les titres de la société ainsi que les transactions opérées sur ces titres au moyen d'instruments financiers. Cette déclaration nominative est adressée à l'A.M.F. dans un délai de 5 jours de négociation à compter de la déclaration de ces opérations par les dirigeants, informés de cette nouvelle procédure. • • CAPITAL ET BOURSE Actions Toutes les actions de capital sont cotées au Premier Marché de la Bourse de Paris(3) et sont incluses dans les indices SBF 120, SBF 80, CAC Next 20 et Euronext 100. Il n’existe pas, à la connaissance de la Société, de pacte d’actionnaires ni de personnes ou groupe de personnes exerçant ou pouvant exercer un contrôle sur la Société. (1) Aux termes du a) de l'article L. 621-18-2 du code monétaire et financier, ce sont les membres du Conseil d'Administration, du Directoire, du Conseil de Surveillance, le Directeur Général, le Directeur Général Unique, le Directeur Général Délégué ou le Gérant de l'émetteur. (2) Les personnes qui leur sont étroitement liées sont définies par référence à l'article 1er, 2) de la directive 2004/72/CE et a minima par "leur conjoint non séparé de corps et leurs enfants à charge résidant chez eux." (3) A compter du 21 février 2005, toutes les actions de capital sont cotées au marché Eurolist. RAPPORT ANNUEL 2004 • RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES 104 Capitalisation boursière M€ (a) 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 1 811,9 2 724,2 2 661,4 3 190,8 3 345,5 5 252,7 4 141,4 55,14 81,96 89,01 129,73 145,37 139,02 264,73 (b) - le plus haut 46,4 59,8 66,0 70,9 76,0 117,5 115,7 (b) - le plus bas 36,1 41,6 48,7 54,0 55,1 73,0 88,2 (b) - le dernier 41,8 56,6 57,1 67,8 74,35 115,8 91,3 (b) Nombre de titres échangés Moyenne quotidienne (en milliers) après division du nominal Cours de l'action (en €) après division du nominal (a) Dernière cotation de l'année ou de la période (31 janvier 2005) (b) Sur la base des cours du 1er janvier 2005 au 31 janvier 2005 VOLUME DES TRANSACTIONS DEPUIS 18 MOIS (EN TITRES ET EN CAPITAUX) - SOURCE EURONEXT, INCLUSES LES OPÉRATIONS HORS SYSTÈME Actions (Sur la base des cours traités en séance) Cours le plus haut (en €) Cours le plus bas (en €) Nombre de titres échangés Montant des capitaux (en M€) août 68,80 65,70 2 822 686 190,06 septembre 70,00 67,35 3 033 636 208,31 octobre 69,60 65,50 2 781 723 185,96 novembre 74,00 67,40 3 074 386 219,66 décembre 76,00 71,90 2 173 089 160,55 janvier 79,95 73,00 2 069 708 158,86 février 81,90 74,10 4 162 210 330,98 Mois 2003 2004 mars 85,20 80,25 2 947 924 243,77 avril 88,50 78,50 4 787 674 394,15 mai 82,00 76,00 3 140 767 250,02 juin 85,65 80,15 4 158 005 348,04 juillet 89,50 84,65 2 211 796 191,34 93,20 87,10 1 824 450 165,24 100,60 93,30 2 386 786 232,05 août septembre octobre 108,00 96,30 3 237 459 322,13 novembre 109,20 102,20 2 181 785 231,56 decembre 117,50 106,90 2 896 460 324,96 115,70 88,20 5 559 405 539,75 2005 janvier 105 Bons de souscription (1) d’actions Mois Cours le plus haut (en €) Cours le plus bas (en €) Nombre de titres échangés Montant des capitaux (en M€) 17 15,61 26 164 0,40 2003 août septembre 17,85 15,66 16 633 0,25 17,5 15,17 14 712 0,23 novembre 20 16,03 33 785 0,59 décembre 21,2 19 17 346 0,35 octobre 2004 janvier 21,5 19,4 16 489 0,33 février 22,4 19,25 26 827 0,56 mars 26,5 20,6 40 706 0,97 avril 28,4 22,1 57 484 1,46 mai 24,0 20,31 94 709 2,12 (1) Les bons de souscription d'actions ne sont plus exerçables depuis le 11 mai 2004 (cf. page 100 du rapport) CONSEIL D'ADMINISTRATION Léon BRESSLER, né à Paris en 1947, licencié en Droit et diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, est administrateur d’Unibail depuis 1984. Il assume la fonction de Président du Conseil d’Administration depuis 1992 et la Direction Générale de la Société en application de la loi N.R.E. Le dernier renouvellement de son mandat d’administrateur a eu lieu lors de l’Assemblée Générale en date du 10 avril 2002 pour une durée de trois ans, soit jusqu'à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2004. Ce mandat est proposé au renouvellement lors de l'Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos au 31 décembre 2004. Léon BRESSLER exerce par ailleurs les mandats et fonctions suivantes : Président de Paris Expo Porte de Versailles*, Président d'Unibail Management*et Administrateur de la société MK2. Bruno BOUTROUILLE (1), né à Cambrai en 1940, est diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, licencié en Droit (sciences économiques) E.N.A. (promotion "Montesquieu", 1966). Il a représenté la Caisse des Dépôts et Consignations au Conseil d’Unibail depuis 1990 et jusqu'au Conseil d'Administration du 13 février 2001 qui a proposé sa nomination en qualité d'administrateur à titre personnel. Le dernier renouvellement de son mandat d’administrateur a eu lieu lors de l’Assemblée Générale en date du 10 avril 2002 pour une durée de trois ans, soit jusqu'à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2004. Nicholas CLIVE WORMS (2), né à Londres (Angleterre) en 1942, ancien élève de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de Harvard Business School, est au Conseil d’Unibail depuis 1994. Le dernier renouvellement de son mandat d’administrateur a eu lieu lors de l’Assemblée Générale en date du 17 juin 2003 pour une durée de trois ans, soit jusqu'à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2005. Nicholas CLIVE WORMS exerce la fonction de Chairman de Worms & Co, Inc et Worms & Co, Ltd. Il est Président de Worms 1848 SAS et de Maison Worms SAS. Il est également administrateur de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton, Haussmann Holdings S.A., Ifabanque, Financière de Services Maritimes et membre du Comité d'Audit de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton. * Sociétés du Groupe Unibail. (1) Président du Comité d'Audit. (2) Membres du Comité des Nominations et des Rémunérations. (3) Membre du Comité d'Audit. Jacques DERMAGNE (2), né à Paris en 1937, titulaire d’une maîtrise de Droit Privé, est Président du Conseil Economique et Social. Il est administrateur d’Unibail depuis 1993. Le dernier renouvellement de son mandat d’administrateur a eu lieu lors de l’Assemblée Générale en date du 10 avril 2002 pour une durée de trois ans, soit jusqu'à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2004. Ce mandat est proposé au renouvellement lors de l'Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos au 31 décembre 2004. Il est également membre du Conseil de Surveillance de Devanlay, D.M.C., Cetelem et administrateur de Rallye. François JACLOT (3), né à Paris en 1949 - Inspecteur des Finances, diplômé de l’ENA et de l’Institut d’Etudes Politiques, titulaire d’une maîtrise de Mathématiques et diplômé de l’Ecole Nationale de Statistiques et d’Administration Economique (ENSAE), a été nommé en qualité d'administrateur lors de l'Assemblée Générale en date du 17 juin 2003 pour une durée de trois ans, soit jusqu'à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2005. François JACLOT est Chief Financial Officer et membre de l'Exécutive Board of Management d'Inbev (ex.Interbrew). Jean-Claude JOLAIN, né à Laxou (54) en 1943, diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, D.E.S. de Droit, E.N.A. (promotion "Turgot" 1968), est au Conseil d’Unibail depuis 1989. Son mandat a été renouvelé par l'Assemblée Générale en date du 8 avril 2004 pour une durée de 3 ans, soit jusqu'à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2006. Il exerce les fonctions de Président-Directeur Général de la SAGI et de Villes Services Plus ; Administrateur de C.C.F.et Perexia ; Représentant permanent de la S.A.G.I. au Conseil d'Administration de SNTE et de la SNC Duranti. Henri MOULARD (3), né à St-Genis-Terre-Noire (42) en 1938, diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon, licencié en Droit Privé, D.E.S. de Droit Public, a été nommé en qualité d’administrateur lors de l’Assemblée Générale en date du 20 mai 1998. Son mandat a été renouvelé par l'Assemblée Générale en date du 8 avril 2004 pour une durée de trois ans, soit jusqu'à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2006. Henri MOULARD exerce les fonctions de Président de Invest RAPPORT ANNUEL 2004 • RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES 106 In Europe, de SAS de gestion, de HM & Associés, de SAS de conseil et de Président du Conseil de Surveillance de Dixence, de SAS foncière d'investissement. Il est également administrateur d'Attijariwafa Bank (ex-BCM), Burelle SA, Elf Aquitaine, Foncia et la Française de Placements. Membre du Conseil de Surveillance de la Financière Centuria SAS et censeur de Gerpro SAS et de GFI Informatique, Trésorier de la Fondation de France, il est président des Comités d'Audit de Crédit Agricole S.A., du Crédit Lyonnais et de Calyon (ex-Indosuez). Jean-Jacques ROSA, né à Marseille en 1941, titulaire d’un doctorat d’Economie et d’une agrégation de Sciences Economiques, a été nommé en qualité d’administrateur d’Unibail lors de l’Assemblée Générale en date du 20 mai 1998. Son mandat a été renouvelé par l'Assemblée Générale en date du 8 avril 2004 pour une durée de trois ans, soit jusqu'à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2006. Professeur des Universités, il enseigne à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris. Jean-Louis SOLAL, né en 1928 à Alger, est diplômé de l'Université George Washington (Etats-Unis). Pionnier dans le domaine des très grands centres commerciaux en France comme à l'étranger (Espagne, Italie, Belgique et Etats-Unis), il a été le promoteur des centres Elysée 2, Parly 2, Vélizy 2, Rosny 2, Bobigny 2, Ulis 2, Evry 2, La Part-Dieu, Bab 2 et Madrid 2. Il est l'un des membres fondateurs et ancien Administrateur du Real Estate Center Board de Wharton, Université de Pennsylvanie et a été pendant 16 ans Président du Conseil Européen de l'International Council of Shopping Centers. Il est Officier de la Légion d'Honneur et Chevalier de la Couronne de Belgique. Jean-Louis SOLAL a été coopté en qualité d'administrateur de la Société lors du Conseil d'Administration du 15 décembre 2004 pour la fin du mandat restant à courir de feu Monsieur Roger Papaz (soit jusqu'à l'Assemblée appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2004) étant précisé que ledit mandat sera soumis à ratification à la prochaine Assemblée et proposé au renouvellement. Claude TENDIL, né à Bourg-d'Oisans (38) en 1945, diplômé de l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales, de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris et du Centre des Hautes Etudes de l'Assurance de Paris, a été nommé en qualité d'administrateur lors de l'Assemblée Générale en date du 17 juin 2003 pour une durée de trois ans, soit jusqu'à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2005. Claude TENDIL est Président-Directeur Général du groupe Generali France (depuis 2002), de Generali Assurances Vie et du Groupe Europ Assistance (depuis 2003). Il est également Président du Conseil d'Administration d'Assurance France Generali, de Generali Assurances IARD, GPA IARD, GPA Vie, La Fédération Continentale, Europ Assistance Holding et Europ Assistance Italie. Claude TENDIL est administrateur d'Europ Assistance Espagne, Scor et Scor Vie. Roger PAPAZ†(1925-oct.2004), licencié ès sciences, diplômé de l’Institut des Actuaires Français, siégeait au conseil d’Unibail depuis 1978. Le dernier renouvellement de son mandat d’administrateur avait eu lieu lors de l’Assemblée Générale en date du 10 avril 2002 pour une durée de trois ans, soit jusqu'à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2004. Roger PAPAZ était Président d'Honneur du Conseil de Surveillance de la Banque N.S.M.D., Directeur Général Honoraire des A.G.F., il était également membre du Conseil de Surveillance du Groupe Vendome Rome (SCA), représentant de la société Vendôme Rome Participations, administrateur de Foncière Lyonnaise, de E.M.G.P. et Batipart. Monsieur Roger Papaz, Administrateur et Président du Comité des Nominations et Rémunérations, est décédé en cours de fonction le 9 octobre 2004. Candidature à la fonction d'administrateur proposée à la prochaine Assemblée Générale : Yves LYON-CAEN, né en 1950 à PARIS (16e), licencié en droit, diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris et ancien élève de l'Ecole Nationale d'Administration, est proposé à la nomination en qualité d'administrateur lors de la prochaine Assemblée Générale. Yves Lyon-Caen exerce par ailleurs les mandats de Président du Conseil de Surveillance de Bénéteau S.A. et de Président du Conseil de Surveillance de Sucres & Denrées. 107 DIRECTION Président-Directeur Général : Directeur Général Délégué : Léon BRESSLER Guillaume POITRINAL REMUNERATION DU PRESIDENT-DIRECTEUR GENERAL La rémunération brute avant impôt versée au Président en 2004 s’est élevée à 1 125 000 €, composée d’une partie fixe au titre de l'année 2004, de 450 000 € et d’une partie variable au titre de l'exercice 2003 de 675 000 €, laquelle est déterminée, à l'exclusion de tout critère qualitatif, sur la base de deux indicateurs de performance du Groupe : Le taux de croissance du cash flow courant avant impôt par action, le bénéfice net consolidé (part du Groupe). • • Les modalités de calcul de la rémunération variable du Président ont été fixées par le Conseil d'Administration du 13 février 2001 sur proposition du Comité des Nominations et des Rémunérations et n'ont pas été modifiées depuis lors. Présentation comparée de la rémunération brute avant impôt versée sur les trois derniers exercices : 2002 Montant 2003 Montant 2004 Montant Rémunération fixe 450 000 450 000 450 000 Rémunération variable* 485 000 544 647 675 000 Total 935 000 994 647 1 125 000 * Partie variable versée en année N au titre de l'année N-1. Au titre de l'exercice 2004, le Président s'est vu attribuer par le Conseil d'Administration 60 000 options portées à 76 356 options (après ajustement intervenu le 7 janvier 2005), toutes soumises à condition de performance (Plan n°3 performance – cf. page 100 du rapport). Sur la base de la valorisation des options effectuée par le cabinet indépendant Towers Perrin, ces options attribuées ont une valeur de 420 000 €. Ainsi la répartition de la rémunération du Président s'établit en 2004 à 29% en salaire de base, 44% en rémunération variable et 27% en stock-options attribuées en totalité, sous condition de performance, valorisées tel que ci-dessus. Date d'attribution En sa qualité d’administrateur, le Président a perçu 15 969 € de jetons de présence. Le Président ne perçoit pas d’autres jetons de présence pour les sociétés du Groupe dont il est président ou administrateur. Le Président dispose d’une voiture de fonction, avantage en nature évalué à 5 665 € s'ajoutant à la rémunération fixe. Le Président ne bénéficie d'aucun système spécifique de retraite. Au 31 décembre 2004, le Président détenait 188 708 actions Unibail et était titulaire d’options de souscription d’actions dont les principales caractéristiques sont les suivantes : Nombre d'options attribuées (4) Période d'exercice (5) Prix d'exercice (en €) Nombre d'options exercées en 2004 Prix d'exercice ajusté (6) (en €) Options restant à exercer (6) C.A 19 mars 1997 83 835 19.03.2002 au 18.03.2005 23,41 50 000 - - C.A 18 mars 1998 32 604 18.03.2003 au 17.03.2006 29,46 32 604 - - C.A 21 novembre 2000 76 104 21.11.2002 au 20.11.2008 51,94 76 104 - - C.A 9 octobre 2002 100 000 9.10.2004 au 8.10.2010 59,33 30 000 46,62 89 082 Plan n°1 (1) Plan n°2 (2) Plan n°3 Performance (3) C.A 15 octobre 2003 75 000 15.10.2007 au 14.10.2010 - - 53,88 95 445 C.A 13 octobre 2004 76 536 (6) 13.10.2008 au 12.10.2011 - - 76,91 76 356 (1) Décision A.G.E du 24.01.1995. (2) Décision A.G.E du 12.05.2000. (3) Décision A.G.E du 17.06.2003. (4) Après division du nominal et ajustements antérieurs à 2005 (cf. pages 100 et 110 du rapport). (5) Sur les conditions d'exercice du plan n°2 et du plan n°3 Performance, se reporter à la page 100 du rapport. (6) Après prise en compte de l'ajustement intervenu le 7 janvier 2005. RAPPORT ANNUEL 2004 • RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES 108 REMUNERATION DU DIRECTEUR GENERAL DELEGUE La rémunération brute avant impôt versée au Directeur Général Délégué au cours de l'année 2004 s’est élevée à 150 000 € composée d’une partie fixe au titre de 2004, de 60 000 € et d’une partie variable au titre de 2003 de 90 000 € déterminée, à l'exclusion de tout critère qualitatif, sur la base de deux indicateurs de performance du Groupe : le taux de croissance du cash flow courant avant impôt par action, le bénéfice net consolidé (part du groupe). • • En outre, en 2004, en qualité de salarié du Groupe, Guillaume POITRINAL a perçu une rémunération annuelle brute globale de 545 936 € constituée d'une partie fixe au titre de 2004 de 223 406 € et d'une partie variable au titre de 2003 de 322 530 €. Le Directeur Général Délégué ayant été nommé au cours de l'année 2002, la présentation comparée de la rémunération brute avant impôt versée sur les deux derniers exercices est la suivante : Montant 2003 Montant 2004 Rémunération fixe 275 020 283 406 Rémunération variable* 282 315 412 530 Total 557 335 695 936 * Partie variable versée en année N au titre de l'année N-1 Au titre de l’exercice 2004, le Directeur Général Délégué s’est vu attribuer par le Conseil d’Administration 30 000 options portées à 38 178 options après ajustement intervenu le 7 janvier 2005, dont la moitié soumise à condition de performance (Plan 3 performance – cf. page 100 du rapport). Sur la base de la valorisation des options effectuée par le cabinet indépendant Towers Perrin, ces options attribuées ont une valeur de 297 000 €. Le Directeur Général Délégué dispose d'une voiture de fonction, avantage en nature évalué à 7 478 € s'ajoutant à la rémunération fixe. Le Directeur Général Délégué ne bénéficie d'aucun système spécifique de retraite. Au 31 décembre 2004, le Directeur Général Délégué détenait 21 600 actions Unibail et était titulaire d’options de souscription d’actions dont les principales caractéristiques sont les suivantes : Date d'attribution Nombre d'options attribuées (4) Période d'exercice (5) Prix d'exercice (en €) Nombre d'options exercées en 2004 Prix d'exercice ajusté (6) (en €) Options restant à exercer (6) 31 362 9.03.2004 au 8.03.2007 34,76 31 362 - - C.A 21 novembre 2000 36 531 21.11.2002 au 20.11.2008 51,94 36 531 - - C.A 9 octobre 2001 18 000 9.10.2003 au 8.10.2009 53,44 10 800 41,99 9 163 C.A 9 octobre 2002 36 000 9.10.2004 au 8.10.2010 59,33 10 800 46,62 32 070 20 000 15.10.2007 au 14.10.2010 - - 53,88 25 442 13.10.2008 au 12.10.2011 - - 76,91 19 089 15.10.2007 au 14.10.2010 - - 53,88 25 442 13.10.2008 au 12.10.2011 - - 76,91 19 089 Plan n°1 (1) C.A 9 mars 1999 Plan n°2 (2) Plan n°3 (3) C.A 15 octobre 2003 C.A 13 octobre 2004 19 089 (6) Plan n°3 Performance (3) C.A 15 octobre 2003 C.A 13 octobre 2004 20 000 19 089 (6) (1) Décision A.G.E du 24.01.1995. (2) Décision A.G.E du 12.05.2000. (3) Décision A.G.E du 17.06.2003. (4) Après division du nominal et ajustements (cf. pages 100 et 110 du rapport). (5) Sur les conditions d'exercice du plan n°2, du plan n°3 et du plan n°3 Performance, se reporter à la page 100 du rapport. (6) Après prise en compte de l'ajustement intervenu le 7 janvier 2005. 109 REMUNERATION DES MEMBRES DU COMITE EXECUTIF NON MANDATAIRES SOCIAUX Les membres du Comité Exécutif (hors mandataires sociaux d’Unibail) ont perçu au cours de l'exercice 2004 une rémunération globale brute avant impôt de 1 178 269 €, comprenant une partie variable de 510 000 € au titre de l'exercice 2003. En 2004, ils se sont vus attribuer un total de 53 424 options après ajustement intervenu le 7 janvier 2005, dont un quart soumises à condition de performance. Sur la base de la valorisation des options effectuée par le cabinet indépendant Towers Perrin, les options attribuées ont une valeur de 476 700 €. Les membres du Comité Exécutif disposent chacun d'une voiture de fonction. Ils ne bénéficient d'aucun système spécifique de retraite. REMUNERATION DES MANDATAIRES SOCIAUX (1) L’Assemblée Générale Mixte du 8 avril 2004 a fixé le montant des jetons de présence alloués chaque année aux administrateurs à la somme de 350 000 € à compter du 1er janvier 2004. Le Conseil d'Administration du 12 mai 2004 a décidé de répartir ladite enveloppe à compter de juillet 2004 et a arrêté les règles de répartition suivantes : • 20 000 € pour chaque administrateur, selon les règles de versement précédemment en vigueur : trois-quarts fixes (15 000 €) et un quart en fonction de la présence (5 000 €). La partie fixe est versée trimestriellement en quatre versements égaux, la partie variable correspondant à un certain nombre de points acquis en fonction de la présence effective de l’administrateur (un point par séance). Chaque administrateur bénéficie automatiquement de deux points. Au terme de l’année, le montant global de la partie à répartir est divisé par le total des points ainsi obtenus pour donner la valeur du point. Par ailleurs, le montant des jetons de présence pour les membres des Comités spécialisés est réparti de la manière suivante : • Président du Comité d'Audit : 20 000 € répartis semestriellement, • Membre du Comité d'Audit : 10 000 € répartis semestriellement, • Président du Comité des Nominations et Rémunérations : 15 000 € répartis semestriellement, • Membre du Comité des Nominations et Rémunérations : 7 500 € Rémunération versée aux mandataires sociaux en 2004 Bruno BOUTROUILLE Nicholas CLIVE WORMS Jacques DERMAGNE François JACLOT Jean-Claude JOLAIN Henri MOULARD Roger PAPAZ Jean-Jacques ROSA Jean-Louis SOLAL(2) Claude TENDIL 25 968,75 € 21 968,75 € 21 482,63 € 19 535,72 € 17 968,75 € 21 968,75 € 25 968,75 € 17 477,68 € 0€ 16 051,14 € La CRAF et le Crédit Lyonnais ne sont plus administrateurs depuis le 17 juin 2003. Ils ont chacun perçu en 2004 la part variable sur 2003, soit 1 332,19 €. INFORMATIONS SUR LES TRANSACTIONS SUR TITRES Lors de sa séance du 15 mai 2002, le Conseil a adopté une note de procédure définissant les modalités de cette obligation déclarative dans le cadre de la mise en œuvre de la recommandation COB n° 2002-01 relative à la déclaration par les mandataires sociaux des transactions effectuées sur les titres de leur société. Consécutivement au renforcement du dispositif déclaratif existant par le Règlement Général de l'A.M.F. entré en vigueur le 25 novembre 2004, le nouveau dispositif déclaratif est appliqué par les administrateurs. Désormais, la Société doit déclarer à l'A.M.F., au plus tard dans un délai de 5 jours de Bourse, toutes les opérations sur instruments financiers qui lui auront été déclarées par ses dirigeants et les "personnes ayant des liens personnels étroits" avec ces derniers. Cette communication est rendue publique sur les sites Internet de l'A.M.F. et de la Société sur une base nominative et individuelle. Dès publication des textes attendus, une nouvelle procédure déclarative sera formellement adoptée par le Conseil. répartis semestriellement. (1) Hors informations relatives au Président et au Directeur Général Délégué. A l'exception du Président et du Directeur Général Délégué, les mandataires sociaux ne sont pas attributaires d'options de souscription ni d'achat d'actions. (2) Administrateur coopté lors du Conseil d'Administration du 15.12.2004. RAPPORT ANNUEL 2004 • RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES 110 INFORMATIONS SUR LES OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D'ACHAT D'ACTIONS AU 2 FEVRIER 2005 Date du plan Plan n°1 Tranche 1995 Plan n°1 Tranche 1996 Plan n°1 Tranche 1997 Plan n°1 Tranche 1998 Plan n°1 Tranche 1999 Plan n°2 Tranche 2000 Plan n°2 Tranche 2001 Date du Conseil d'Administration 28.03.1995 27.03.1996 19.03.1997 18.03.1998 09.03.1999 21.11.2000 09.10.2001 09.10.2002 15.10.2003 13.10.2004 315 000 172 500 306 000 327 000 109 500 502 500 317 000 394 000 434 500 308 000 105 000 48 000 114 000 48 000 0 75 000 0 136 000 115 000 90 000 - - - 2 154 - 70 313 90 867 112 500 197 500 90 000 34 638 20 010 43 957 32 652 5 249 29 924 53 685 89 319 118 466 83 038 Point de départ d'exercice des options 28.03.2000 27.03.2001 19.03.2002 18.03.2003 09.03.2004 21.11.2002 09.10.2003 09.10.2004 15.10.2007 13.10.2008 Date d'expiration 27.03.2003 26.03.2004 18.03.2005 17.03.2006 08.03.2007 20.11.2008 08.10.2009 08.10.2010 14.10.2010 12.10.2011 Prix de souscription ou d'achat 22,40 25,46 26,20 32,00 36,30 52,72 53,44 59,33 68,57 97,88 Prix ajusté (3) 20,05 22,78 18,40 23,15 27,31 40,81 41,99 46,62 53,88 76,91 Modalités d'exercice (lorsque le plan comporte plusieurs cf. page 100 tranches) du rapport cf. page 100 du rapport cf. page 100 du rapport cf. page 100 du rapport cf. page 100 du rapport cf. page 100 du rapport cf. page 100 du rapport cf. page 100 du rapport cf. page 100 du rapport cf. page 100 du rapport Nombre total d'actions pouvant être souscrites ou achetées dont le nombre pouvant être souscrites ou achetées par : - les mandataires sociaux - dix premiers attributaires salariés (2) Ajustement Plan n°2 Plan n°3/3 Plan n°3/3 Tranche Performance Performance 2002 Tranche Tranche 2003 (1) 2004 (1) Nombre d'actions souscrites au 31.12.2004 349 638 192 510 296 905 279 627 89 427 360 402 88 631 63 600 0 0 Options de souscription ou d'achat d'actions annulées 0 0 10 500 47 877 21 324 66 156 31 500 2 800 0 3 500 Options de souscription ou d'achat d'actions restantes (3) 0 0 42 552 32 148 3 998 105 866 250 554 416 919 552 966 387 538 (1) Les valorisations des options ont été effectuées en prenant en compte la condition de performance sur la partie des options concernée. En 2003, la valorisation des options, validée par le cabinet Ernst & Young Audit, représente un montant total de 3 734,6 K€, soit 0,86% de l'Excédent Brut d'Exploitation. En 2004, la valorisation effectuée par le cabinet indépendant Towers Perrin représente un montant total de 3 262 K€, soit 0,79% de l'Excédent Brut d'Exploitation. (2) Par application du principe de non-discrimination, le nombre de salariés mentionné peut excéder dix en cas de nombre d'options identiques, ou peut être inférieur à dix lorsqu'il reste moins de dix optionnaires salariés sur un plan. (3) Après prise en compte de l'ajustement intervenu le 7 janvier 2005. 111 OPTIONS DE SOUSCRIPTION D'ACTIONS CONSENTIES AUX DIX PREMIERS SALARIES NON MANDATAIRES SOCIAUX ET OPTIONS LEVEES EN 2004 Options de souscription ou d'achat d'actions consenties aux dix premiers salariés non mandataires sociaux attributaires et options levées par ces derniers (1) Nombre d'options attribuées/ d'actions souscrites ou achetées Prix moyen pondéré Dates d'échéance Plan 114 543 (4) 76,91 € 12.10.2011 Plans n°3 et 3 Performance (2) 245 143 43 € 26.03.2004 18.03.2005 17.03.2006 08.03.2007 20.11.2008 08.10.2009 08.10.2010 Plan n°1 et 2 (3) Options consenties durant l'exercice, par l'émetteur et par toute société comprise dans le périmètre d'attribution des options, aux dix salariés de l'émetteur et de toute société comprise dans ce périmètre, dont le nombre d'options ainsi consenties est le plus élevé (information globale) Options de l'émetteur levées durant l'exercice par les dix salariés de l'émetteur, dont le nombre d'options ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé (information globale) (1) Ne concerne que les salariés encore présents dans le Groupe au 31.12.2004. (2) cf. page 100 du rapport. (3) cf. pages 100 du rapport. (4) Après prise en compte de l'ajustement intervenu le 7 janvier 2005. N.B. : Les dix salariés auxquels il a été consenti le plus d'options peuvent être différents de ceux ayant exercé le plus d'options au cours de l'exercice clos. HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ET DES MEMBRES DE LEURS RESEAUX PRIS EN CHARGE PAR LE GROUPE (EXPRIMES EN MILLIERS D'EUROS) Ernst & Young Exercices Euraaudit Fideuraf Autres 2002 2003 2004 2002 2003 2004 2002 2003 2004 - Commissariat aux Comptes 754 843 812 110 98 89 117 81 68 - Missions accessoires 342 221 457 - - - - - 0 Autres Prestations Juridique - Fiscal - Social 368 113 0 - - 0 - - 0 La société ERNST & YOUNG AUDIT est affiliée au réseau pluridisciplinaire international ERNST & YOUNG, qui n'a pas pour activité exclusive le contrôle légal des comptes et dont les membres ont un intérêt économique commun. Il est précisé que ERNST & YOUNG a mis en place une stratégie mondiale de séparation de son développement entre les clients pour lesquels les comptes sont certifiés (Channel 1) et les clients pour lesquels des prestations incompatibles avec les mandats de commissariat aux comptes sont effectuées (Channel 2). Les missions accessoires ont entre autres porté sur le passage aux normes IFRS et des audits comptables d'acquisition. La société EURAAUDIT FIDEURAF fait partie du réseau pluridisciplinaire EuraAudit International, qui n'a pas pour activité exclusive le contrôle légal des comptes et dont les membres ont un intérêt économique commun. RAPPORT ANNUEL 2004 • RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES 112 R A P P O RT D U P R E S I D E N T D U C O N S E I L S U R L E S C O N D I T I O N S D E P R É PA R AT I O N E T D ' O R G A N I S AT I O N D E S T R AVA U X D U C O N S E I L D ' A D M I N I S T R AT I O N E T S U R L E S P R O C É D U R E S D E C O N T R Ô L E I N T E R N E ( A RT I C L E L 2 2 5 - 3 7 A L . 6 D U C O D E D E C O M M E R C E ) Conformément à l'article L 225-37 al.6 du code de commerce, le Président du Conseil d'Administration d'Unibail rend compte dans le présent rapport des conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place par la Société. Le présent rapport a été préparé avec l'appui du Directeur de l'Audit Interne du Groupe. Il a été discuté avec les Commissaires aux Comptes du Groupe et avec le Comité d'Audit du Conseil. O R G A N I S AT I O N D E S T R A VA U X D U C O N S E I L Pour une information exhaustive sur le Gouvernement d'Entreprise chez Unibail, il convient de se référer au chapitre "Gouvernement d'Entreprise" du rapport annuel en complément des informations portées ci-dessous. I. LE CONSEIL D'ADMINISTRATION Séances et participation En application du Règlement Intérieur, le Conseil doit se réunir au moins cinq fois par an, selon un calendrier communiqué aux administrateurs au cours du dernier semestre pour l'exercice à venir (sauf urgence). Afin de favoriser la participation effective aux Conseils, l'assiduité des administrateurs est prise en compte au titre de la part variable (1/4 du montant) des jetons de présence. Nombre de séances en 2004 Le Conseil s’est réuni six fois. Assiduité L’assiduité des administrateurs aux réunions du Conseil a été de 83% en 2004, dans la continuité de l'année 2003. Accès à l'information Convocation Chaque convocation est adressée au moins huit jours avant le Conseil (sauf urgence) et systématiquement assortie d'un ordre du jour détaillé. Dossier préparatoire aux travaux du Conseil Chaque administrateur reçoit en pratique cinq jours avant le Conseil (minimum quarante-huit heures selon le Règlement Intérieur) un dossier exhaustif des points traités à l’ordre du jour, pour lui permettre d'être pleinement informé de l'activité de la Société et de participer efficacement aux séances. En tant que de besoin, les membres du Conseil sont rendus destinataires des consultations et opinions émises par les conseils fiscaux, juridiques et comptables de la Société. En séance Les membres du Conseil sont régulièrement et individuellement informés de la situation financière de la Société, de sa trésorerie, des activités des pôles, des conditions et perspectives du marché, ainsi que des litiges susceptibles d'avoir une incidence sur sa situation ou son activité. En tant que de besoin, il est recouru à des présentations commentées par le management sur écran et à des remises de documents complémentaires. En dehors des séances Afin d'assurer un niveau élevé d'information des administrateurs, ceux-ci sont destinataires des articles de presse et des analyses financières publiées sur Unibail. Points principaux débattus en 2004 Outre les points et décisions relevant légalement de cet organe (arrêté des comptes, affectation du résultat, budget…), le Conseil a débattu de toutes les actions majeures conduites en 2004, tant sur le plan externe (acquisitions, cessions, commercialisations, marchés et stratégie du Groupe, projets de développement, politique financière...), qu'interne (organisation, nominations, fonctionnement…). Le Conseil a notamment été très largement informé, associé et a approuvé préalablement les décisions relatives : A la politique de distribution d'acomptes sur dividendes ; Aux conditions de l'opération de cession de la majorité des parts de l'ensemble Coeur Défense ; Aux conditions de la mise en paiement d'une distribution exceptionnelle et les besoins de refinancement de la Société ; A la procédure de renouvellement et au choix des Commissaires aux Comptes. • • • • En outre, les membres du Conseil ont été rendus destinataires des travaux et préconisations des Comités spécialisés et des Commissaires aux Comptes ; les procès-verbaux du Comité d'Audit sont annexés aux procès-verbaux du Conseil. 113 Règlement Intérieur Le Conseil est doté depuis le 9 octobre 2002 d'un Règlement Intérieur formalisé organisant son fonctionnement interne et définissant ses prérogatives. Notion d'administrateur indépendant Sur proposition du Comité des Nominations et des Rémunérations, le Conseil du 9 octobre 2002 a retenu les principes d'indépendance des administrateurs tels que définis dans le rapport Bouton, à savoir : • Ne pas être salarié ou mandataire social de la Société et ne pas l'avoir été au cours des cinq dernières années ; • Ne pas être mandataire social d'une société, dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un mandat d'administrateur, ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un mandataire social de la société (actuel ou l'ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat d'administrateur ; • Ne pas être client, fournisseur ou banquier d'affaires, banquier de financement : significatif de la Société ou de son groupe, ou pour lequel la Société ou son groupe représente une part significative de l'activité ; Ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire social ; • • Ne pas avoir été auditeur de l'entreprise au cours des cinq dernières années ; • Ne pas être administrateur de l'entreprise depuis plus de douze ans ; • S'agissant d'administrateurs représentants des actionnaires importants de la Société, ils sont considérés comme indépendants dès lors qu'ils ne participent pas au contrôle de la Société et que le pourcentage de détention est inférieur à 10% ; au-delà de ce seuil, le Conseil sur rapport du Comité des Nominations et des Rémunérations doit statuer en tenant compte de la composition du capital et l'existence de conflits d'intérêt potentiels. Le Conseil, dans sa séance du 15 décembre 2004, a de nouveau débattu sur le fonctionnement du Conseil d'Administration et a reconduit les critères d'indépendance des administrateurs retenus sur la base du rapport Bouton. Le principe, préconisé par le rapport Bouton, selon lequel le Conseil doit être composé d'au moins 50% d’"administrateurs indépendants", est respecté par Unibail. Au 31 décembre 2004, les membres du Conseil d'Administration sont : Nom Age Principales fonctions Entrée en fonction Fin de mandat Léon BRESSLER 57 Président de Paris Expo-Porte de Versailles et d'Unibail Management 1984 AG du 28/04/05 Bruno BOUTROUILLE Indépendant 64 Aucun autre mandat 1990 AG du 28/04/05 Nicholas CLIVE WORMS Indépendant 62 Chairman de Worms & Co, Inc et Worms & Co, Ltd 1994 AG statuant sur les comptes au 31/12/05 Jacques DERMAGNE Indépendant 67 Président du Conseil Economique et Social 1993 AG du 28/04/05 François JACLOT Indépendant 55 C.F.O. et Membre de l'Executive Board of Management d’Inbev 2003 AG statuant sur les comptes au 31/12/05 Jean-Claude JOLAIN 61 Président-Directeur Général de la SAGI 1989 AG statuant sur les comptes au 31/12/06 Henri MOULARD Indépendant 66 Président de Invest in Europe et de HM & Associés 1998 AG statuant sur les comptes au 31/12/06 Jean-Jacques ROSA Indépendant 63 Professeur des Universités à l'I.E.P de Paris 1998 AG statuant sur les comptes au 31/12/06 Jean-Louis SOLAL Indépendant 76 Aucun autre mandat 2004 AG du 28/04/05 Claude TENDIL Indépendant 59 Président-Directeur Général du groupe Generali France, de Generali Assurances Vie et du Groupe Europ Assistance 2003 AG statuant sur les comptes au 31/12/05 RAPPORT ANNUEL 2004 • RAPPORT DU PRÉSIDENT 114 Rémunération Les jetons de présence sont fixés à 20 000 € par administrateur dont 3/4 fixe et 1/4 alloué en fonction de l'assiduité aux séances du Conseil. Limitations apportées par le Conseil aux pouvoirs du Directeur Général Dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie arrêtée annuellement en Conseil, le Président-Directeur Général dispose des pouvoirs les plus étendus. Le Président-Directeur Général doit cependant recueillir l'approbation préalable du Conseil pour : Les acquisitions, les cessions d'actifs ou les investissements de développement supérieurs à 300 millions d'euros dans le cadre de la stratégie adoptée ; Les acquisitions ou les investissements en dehors de la stratégie adoptée, sauf montants inférieurs à 25 millions d'euros. • • Ces limitations s'appliquent à toutes les opérations de la Société et de l'ensemble de ses filiales. Elles sont également applicables au Directeur Général Délégué. II. LES COMITÉS SPÉCIALISÉS CONTRIBUANT À L'EFFICACITÉ DES TRAVAUX DU CONSEIL Le rôle de ces deux comités est d'assister les membres du Conseil. Il ne s'agit en aucun cas d'organes suppléants le Conseil dans ses attributions. Comité d'Audit Missions Le Comité d'Audit a pour mission principale de procéder à un examen préalable des comptes et des risques de la Société. Composition Le Comité d'Audit est composé de trois administrateurs (dont au moins deux doivent être indépendants selon les critères du rapport Bouton) désignés par le Conseil sur proposition du Comité des Nominations et des Rémunérations. Le Président du Comité est choisi au sein des administrateurs indépendants. Outre les Commissaires aux Comptes, participent aux réunions du Comité à titre habituel : • Le Président-Directeur Général ; • Le Directeur Général Délégué ; • Le Directeur Général Adjoint ; • Le Directeur de la Gestion, des Comptabilités et de la Fiscalité ; • Le Directeur des Ressources Financières ; • Le Directeur de l'Audit et du Management des Risques. Séances En application du Règlement Intérieur, le Comité doit se réunir au moins deux fois par an, selon un calendrier communiqué aux administrateurs au cours du dernier semestre pour l'exercice à venir (sauf urgence). Les réunions se tiennent au moins quarante-huit heures avant le Conseil d'Administration. En outre, le Comité peut se réunir, soit à la demande du Conseil, soit à l'initiative de son Président ou de la majorité de ses membres aux fins d'examiner tout sujet de sa compétence. Nombre de séances en 2004 Le Comité s'est réuni quatre fois. Assiduité L’assiduité des membres du Comité a été de 83% en 2004. Accès à l'information Dossier préparatoire aux travaux du Comité L’ordre du jour du Comité est arrêté par son Président. Chaque membre reçoit en pratique 3 jours avant la tenue du Comité, un dossier exhaustif des sujets à l’ordre du jour. Le Comité peut, le cas échéant, entendre les collaborateurs de la Société ou les Commissaires aux Comptes hors de la présence du management qui en est informé au préalable. Information permanente et recours à des tiers extérieurs Le rapport de présentation des comptes au Comité d'Audit décrit les règles comptables, commente et analyse les risques, y compris ceux portés hors bilan. Ce rapport est soumis à l'avis des Commissaires aux Comptes. Le Comité reçoit communication des plans de contrôle annuels, de leurs conclusions ou de leurs recommandations, ainsi que des suites données. Le Comité est tenu informé de leur rémunération annuelle au titre de leur mission principale, et, éventuellement, de celle versée par la Société au titre de conseil. Le Comité peut aussi se faire assister par tout tiers extérieur si cela lui semble nécessaire. 115 Formalisation des débats et travaux A l’issue de chaque réunion du Comité, un procès-verbal est dressé. Ce procès-verbal est porté à la connaissance des administrateurs et annexé au procès-verbal du Conseil. En 2004, le Comité a notamment participé et/ou émis un avis sur : La mise en place des normes IFRS ; La distribution exceptionnelle ; Le processus de sélection et le choix des Commissaires aux Comptes ; La rotation / renouvellement des experts indépendants en charge des valorisations semestrielles des actifs ; Le rapport du Président sur le fonctionnement du Conseil et les procédures de contrôle interne. • • • • • Règlement Intérieur Adopté en Conseil le 9 octobre 2002, ce règlement précise l'organisation, les attributions et le fonctionnement du Comité. Rémunération Chaque membre du Comité a perçu en 2004 une somme de 7 000 € (14 000 € pour le Président du Comité), en plus des jetons de présence au Conseil. Comité des Nominations et des Rémunérations Missions Le Comité des Nominations et des Rémunérations a pour missions principales la détermination de la rémunération des mandataires sociaux, la politique en matière de stock-options, l'étude des candidatures au poste d'administrateur et l'évaluation de la compétence et de l'indépendance des candidats. Composition Les membres du Comité sont nommés par le Conseil. Les administrateurs indépendants doivent composer la majorité des membres du Comité. Les mandataires sociaux ne peuvent être membres du Comité. Le Président-Directeur Général participe aux réunions du Comité à titre habituel étant précisé que celui-ci ne prend pas part à toute discussion le concernant : rémunération, allocation de stock-options, avantage en nature ou autre. Séances En application du Règlement Intérieur, le Comité doit se réunir au moins deux fois par an, selon un calendrier communiqué aux administrateurs au cours du dernier semestre pour l'exercice à venir (sauf urgence). Les réunions se tiennent au moins quarante-huit heures avant le Conseil. En outre, le Comité peut se réunir, soit à la demande du Conseil, soit à l'initiative de son Président ou de la majorité de ses membres aux fins d'examiner tout sujet de sa compétence. Nombre de séances en 2004 Le Comité s'est réuni deux fois. Assiduité L’assiduité des membres du Comité a été de 67% en 2004. Accès à l'information Dossier préparatoire aux travaux du Comité L’ordre du jour du Comité est arrêté par son Président. Chaque membre reçoit en pratique 3 jours avant la tenue du Comité, un dossier exhaustif des sujets à l’ordre du jour. Informations permanentes et recours à des tiers extérieurs Le Comité des Nominations et des Rémunérations peut aussi se faire assister par tout tiers extérieur si cela lui semble nécessaire, faculté dont il use pour la rémunération des principaux dirigeants et les modes d'attribution des stock-options. Formalisation des débats et travaux A l’issue de chaque réunion du Comité, un procès-verbal est dressé. En 2004, le Comité a notamment participé et/ou émis un avis sur : La rémunération du Président-Directeur Général et du Directeur Général Délégué et l'évaluation de leur performance ; La revue du caractère indépendant des administrateurs ; Le renouvellement des mandats d'administrateurs ; Les modalités de distribution des jetons de présence ; L'attribution des options de souscription d'actions. • • • • • Règlement Intérieur Adopté en Conseil le 9 octobre 2002, ce règlement précise l'organisation, les attributions et le fonctionnement du Comité. Rémunération Chaque membre du Comité a perçu en 2004 une somme de 5 750 € (11 500 € pour le Président du Comité), en plus des jetons de présence au Conseil d'Administration. RAPPORT ANNUEL 2004 • RAPPORT DU PRÉSIDENT 116 LE DISPOSITIF DE CONTROLE INTERNE Le dispositif de contrôle interne du Groupe Unibail repose sur un ensemble d'éléments permettant de donner une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs de contrôle interne suivants : Mise en œuvre effective et optimisation des opérations ; Protection du patrimoine ; Fiabilité des informations financières ; Conformité aux lois, réglementations et directives internes en vigueur. • • • • Ce dispositif repose sur un référentiel de procédures et sur la responsabilisation des directions en charge des activités, la collégialité dans le processus de prise de décision (opérations d'acquisition, de cession ou de rénovation/construction), et la séparation des fonctions d'exécution et de contrôle. Le Groupe est animé, en sus du Président-Directeur Général et du Directeur Général Délégué, par un Comité Exécutif couvrant la totalité du périmètre de l'entreprise avec le Directeur Général Adjoint en charge des fonctions centrales dont la fonction finance et le Directeur Général de chacun des trois pôles. Le Comité Exécutif se réunit une fois toutes les deux semaines et de manière ad-hoc en tant que de besoin. Il constitue un organe de décision pour les questions qui relèvent, par leur importance financière ou leur aspect stratégique et/ou transversal, de la Direction Générale du Groupe. Ses prérogatives sont précisées dans son règlement intérieur. Le référentiel de procédures est composé notamment : • D'un code d'éthique dans lequel les principales valeurs et règles de conduite sont regroupées avec un traitement particulier fait sur les situations de conflits d'intérêts, la confidentialité des informations et les opérations réalisées sur le titre de la Société ; • D'un recueil de description clair et précis des fonctions ainsi que d'un système centralisé d'évaluation par objectif ; • D'un ensemble de délégations de pouvoirs et de responsabilités documentées, portant sur la totalité des activités du Groupe ; • De procédures de portée générale ou spécifique à chaque métier ainsi que d'instructions et consignes moins formelles mais faisant parties intégrantes du dispositif de contrôle interne. Les principaux risques couverts par ce dispositif sont : Autorisation des opérations de développement Les projets d'acquisition d'actifs sont systématiquement présentés au sein du comité de revue des affaires du pôle concerné. Composé du PrésidentDirecteur Général, du Directeur Général Délégué, du Directeur Général du pôle et de ses équipes d'investissements, ce comité décide de l'opportunité de ces opérations et de leur analyse et nomme un responsable de projet. L'analyse juridique, financière, technique et commerciale des opérations est ensuite présentée à un comité ad-hoc dans la même composition. Ce comité valide la stratégie de valorisation, les hypothèses retenues et le prix qui sera éventuellement proposé sous réserve d'un audit plus approfondi (data room) et de la décision du Comité Exécutif. Des modèles financiers (Discounted cash flow, analyse de comparatifs…) ont été développés et servent de base aux travaux de ce comité. Lors de la revue budgétaire annuelle avec les pôles, les cessions d'actifs à maturité sont planifiées. Ces opérations sont ensuite préparées puis analysées dans le cadre du même comité que ci-dessus qui valide les hypothèses ayant conduit à la détermination du prix de cession. Le Groupe Unibail dispose d'une organisation centralisée de la documentation juridique des actifs de bureaux ce qui facilite la préparation des data rooms lors de la cession d'actifs et contribue à la liquidité des actifs. En terme de valorisation des actifs, Unibail procède deux fois par an à leur évaluation par des experts externes, ce qui permet d'apprécier leur valeur de marché mais également de vérifier et de valider les hypothèses internes de cession ou de location des actifs. Les équipes participant à l’analyse et à la conduite de ces opérations ont pour la plupart une expérience de « fusions & acquisitions » acquise auprès de banques d’affaires, de cabinets d’avocats ou d’autres institutions spécialisées dans le secteur d’activité. Le Groupe a pour pratique courante de se faire assister d’experts externes (avocats, fiscalistes, auditeurs, conseils…) autant que de besoin. Conformément au règlement intérieur du Comité Exécutif, la décision finale pour toutes les opérations d’un montant supérieur à 20 millions d’euros ainsi que les opérations de moins de 20 millions d'euros non prévues au budget, revient au Comité Exécutif, sachant que les opérations d'acquisition, de cession ou d'investissement pour un montant supérieur à 300 millions d'euros, et s'inscrivant dans le cadre de la stratégie, doivent être préalablement autorisées par le Conseil d'Administration d'Unibail. De même, les opérations d'un montant supérieur à 25 millions d'euros, et sortant du cadre de la stratégie arrêtée par le Conseil d’Administration, doivent être préalablement autorisées par celui-ci. Les risques liés à la maîtrise des projets de construction/rénovation des actifs En matière de construction et de rénovation, la sélection des entreprises se fait par appel d'offres sur la base d'un cahier des charges. Le choix des entreprises est réalisé après une ouverture collégiale de plis et une analyse comparative des offres documentées, tout écart au budget faisant l'objet d'une explication. 117 Par ailleurs, Unibail a en son sein des experts de la construction intervenant en maîtrise d’ouvrage déléguée et dont les missions essentielles sont de s’assurer que : Les ouvrages construits par les maîtres d’oeuvre sont conformes aux spécifications de la conception ; Les coûts de construction ou de rénovation restent maîtrisés et conformes aux budgets initialement élaborés ; La charte de qualité environnementale d’Unibail ainsi que les réglementations s’imposant au propriétaire sont respectées. Ces experts internes rendent compte à la maîtrise d'ouvrage (la Direction Générale de pôle et ses équipes d'investissements). • • • L’avancement des travaux, le suivi budgétaire et le taux de rendement de l’opération sont revus trimestriellement en comité stratégique de pôle. Ce comité est composé du Président-Directeur Général, du Directeur Général Délégué, du Directeur Général Adjoint, du directeur du contrôle de gestion, du directeur des comptabilités ainsi que du Directeur Général du pôle concerné et de son équipe de direction. Au-delà du dossier du comité, un relevé de décisions est systématiquement formalisé à l’issue de chacun des comités. Les risques liés à la protection des actifs Au-delà de la couverture assurance des actifs (analysée dans le chapitre "Facteurs de Risques et Assurances"), la Société fait procéder régulièrement à la vérification de la conformité des installations techniques pouvant avoir des conséquences sur l'environnement ou la sécurité des personnes (équipements de lutte contre les incendies, ventilation, production d'air conditionné, installations électriques, ascenseurs…). Cette vérification est réalisée par des bureaux de contrôle indépendants. Les commentaires hiérarchisés dans les rapports des bureaux de contrôle sont pris en compte par les équipes techniques des sites et leurs prestataires. En matière de risques sanitaires, le Groupe a généralisé les carnets hygiène et environnement sur les principaux actifs de son patrimoine. Ce carnet centralise toutes les informations relatives à la gestion des risques (eau, air, plomb, amiante, légionelle). Il comprend un volet documentaire (description des réseaux, textes réglementaires, recensement des points particuliers) et un suivi formalisé des risques comprenant le plan de surveillance des points critiques, l’examen des qualifications des personnels du prestataire, les actions correctives en cas d’anomalies, le suivi de la réalisation des gammes de maintenance préventive. S'agissant du risque amiante, la même méthodologie est appliquée, ce qui a facilité la constitution du dossier technique amiante (DTA) obligatoire sur certains actifs depuis fin 2003. Dans les établissements recevant du public ou dans les immeubles de grande hauteur, l'organisation de la sécurité des personnes et des biens est assurée par un Responsable Unique de Sécurité ou un mandataire sécurité. Les risques liés à la gestion locative des actifs La commercialisation des actifs est réalisée par des équipes dédiées, assistées par des prestataires extérieurs de renom (actifs de bureaux). Les objectifs (prix, délai, cible) sont définis en collaboration avec la Direction Générale du pôle et la Direction des Investissements qui s'assurent en outre de la solvabilité des locataires. Les propositions de location sont rédigées par des juristes spécialisés de la Direction Juridique sur la base d'un bail-type. Pour les offres de location les plus importantes en valeur (actifs de bureaux), les conditions et clauses particulières (prix, durée, garanties…) donnent lieu à un accord préalable du Directeur Général Délégué ou du Président-Directeur Général. Les principaux locataires des actifs de bureaux sont des entreprises de premier rang listées dans l'indice du CAC40 (plus du tiers des loyers), permettant de réduire le risque d'insolvabilité. S'agissant des centres commerciaux, le nombre important de locataires permet une forte dispersion du risque d'insolvabilité. Les locataires remettent en outre à la signature des contrats de bail des sécurités financières sous forme de dépôts de garantie, de garantie à première demande ou de cautionnement représentant de 3 à 6 mois de loyer. S'agissant de la facturation des éléments financiers des contrats de bail, elle est réalisée par l'entité de gestion du Groupe qui dépend du Directeur Général Adjoint. L'organisation et les contrôles de la facturation et du recouvrement des loyers et des charges sont documentés dans un manuel de procédures centralisé et partagé sur le site intranet d'Unibail. Les charges de fonctionnement des actifs sont suivies par le contrôle de gestion des pôles sur la base des budgets votés en début d'année et les écarts sont systématiquement expliqués. Ces charges sont en grande partie liquidées dans les charges locatives lorsque les contrats de bail le permettent. Elles sont constituées en très grande majorité de prestations achetées dans le cadre de contrats annuels. Les retards de règlement donnent systématiquement lieu à des relances et sont assortis de pénalités. Ces retards sont suivis au sein de comités d'impayés métiers qui décident des actions pré-contentieuses ou contentieuses à mener. A l'issue de ces comités, l'état des créances impayées et des actions de recouvrement engagées est adressé à la Direction Générale du Groupe et à la Direction Générale des pôles Bureaux et Centres Commerciaux. Enfin, un contrôle trimestriel du compte de résultat des actifs est réalisé par la Direction des Investissements et le contrôle de gestion et permet de détecter les éventuelles anomalies de facturation. Les risques financiers La gestion des risques de taux, de liquidité et de contreparties est réalisée par la Direction des Ressources Financières dans le cadre de la politique définie par le comité Actif-Passif qui, composé de sept membres dont trois membres du Comité Exécutif (Président-Directeur Général, Directeur Général Délégué et Directeur Général Adjoint), se réunit régulièrement (cinq fois au cours de l'exercice 2004). La préparation de ce comité est réalisée par la Direction des Ressources Financières qui remet à chaque membre un dossier détaillant principalement la position de taux d'intérêt, les prévisions de liquidité, le montant des lignes de crédit confirmé, les propositions d'opérations de refinancement ou de couverture le cas échéant ainsi que le détail des opérations de refinancement réalisées depuis le dernier comité Actif-Passif. Les règles d'intervention sur les marchés financiers (opérations de couverture, intervention sur le titre Unibail) et de contrôle des opérations ont été formalisées au sein de deux procédures et assurent une bonne séparation des fonctions d'exécution et de contrôle. RAPPORT ANNUEL 2004 • RAPPORT DU PRÉSIDENT 118 S'agissant des risques de fraude ou de détournement, la Société a mis en place une organisation sécurisée des moyens de paiement et a formalisé les règles d'ouverture, de modification et de clôture des comptes bancaires. Les risques juridiques Les risques juridiques sont suivis au sein de la Direction Juridique qui s'assure du bon respect des réglementations applicables aux opérations de la Société et de la protection juridique des intérêts du Groupe dans les contrats de bail, marchés de travaux et autres contrats. La Direction Juridique est centralisée et dépend du Directeur Général Adjoint. Elle compte en son sein des juristes spécialisés en droit des baux, en droit de la copropriété pour le respect des dispositions de la loi Hoguet, encadrant les activités de gestion immobilière et de transactions, en droit des sociétés et en droit des contrats et des contentieux. Elle se fait assister en tant que de besoin par des experts externes. La Direction Juridique présente en outre chaque semestre l'avancement des principaux dossiers contentieux au Comité Exécutif, sous forme de fiches regroupées dans un document de synthèse. A cette occasion, la pertinence de la constitution de provisions pour risque ou de la modification de provisions constituées est revue en relation avec le Directeur de la Gestion, des Comptabilités et de la Fiscalité. Par ailleurs, a été mise en place à la Direction Juridique une consigne d'information systématique et immédiate de la Direction Générale pour tous les risques nouveaux et pour tous les évènements de nature à modifier l'appréciation portée à un risque existant. Il est à noter que toutes les lettres recommandées avec accusé de réception sont réceptionnées de manière centralisée, remises en main propre contre signature d'un membre de la direction réceptionnaire et référencées dans un tableau. Copie de la première page est systématiquement adressée chaque jour aux Directeur Général Délégué, Directeur Général Adjoint, Directeur juridique et Directeur de l'audit interne. Les risques informatiques Au regard des activités d'Unibail, l'arrêt des systèmes d'information ne représente pas un risque majeur en terme de criticité. La gestion des risques informatiques de la Société repose essentiellement sur les procédures formalisées de sauvegardes régulières des données informatiques et sur le contrôle automatique de la qualité technique des sauvegardes. La conservation des supports est en outre déportée en dehors des sites de sauvegarde. La Société a par ailleurs mis en place un contrat de prestation de services ayant pour objectif d'assurer une reprise d'activité dans un délai raisonnable en cas de sinistre majeur. Les risques liés à l'élaboration de l'information financière et comptable Les travaux comptables peuvent également être source de risques financiers, notamment dans le cadre des arrêtés comptables, de la consolidation des comptes ou encore de la comptabilisation des engagements hors bilan. Les travaux comptables sont réalisés dans le cadre d'un système d'information homogène par une équipe au siège, à l'exception des sociétés du Pôle Congrès-Expositions dont la comptabilité est tenue sur le site de la Porte de Versailles. Cette unité comptable a été regroupée au Siège au 1er trimestre 2005. Cette centralisation facilite le contrôle des traitements comptables, dans le respect de la piste d'audit et des principes et normes comptables définis par le Groupe, et permet d'en vérifier l'exhaustivité, la réalité et l'exactitude. Unibail dispose d'une comptabilité analytique par immeuble permettant de réaliser un contrôle budgétaire très précis. Chaque arrêté comptable fait l'objet d'un contrôle de second niveau par la Direction du contrôle de gestion qui analyse les écarts de résultats en fonction du budget et des prévisions de clôtures. Les principaux contrôles internes conduits dans le processus de consolidation des comptes sont : • Le rapprochement des soldes comptables des comptes sociaux avec ceux récupérés dans l'outil de consolidation ; • L'analyse et la justification documentée des retraitements en consolidation. Ces contrôles sont réalisés par une équipe dédiée au sein de la Direction de la Gestion, des Comptabilités et de la Fiscalité. S'agissant des engagements hors bilan, des règles de gestion ont été définies au sein d'une procédure de manière à ce que chaque engagement soit centralisé par la Direction Juridique puis correctement enregistré par la comptabilité, avant d'être porté à la connaissance du Conseil d'Administration. L'information financière et comptable est ensuite vérifiée par les Commissaires aux Comptes, puis présentée et expliquée au Comité d'Audit du Groupe dont les missions ont été rappelées en début de rapport. Le contrôle de ce dispositif est confié à la Direction de l'audit interne du Groupe, composée de deux personnes, qui réalise de façon périodique des missions dans toutes les entités du Groupe selon le plan d'audit annuel approuvé par le Comité Exécutif. A la demande de la Direction Générale, l'audit interne peut être amené à conduire des missions "flash" permettant de répondre rapidement à un besoin urgent de contrôle et/ou de traitement d’un nouveau risque ou d’un dysfonctionnement. Les rapports d'audit sont présentés à la Direction Générale du Groupe, tandis qu'une synthèse des travaux d'audit est communiquée chaque semestre au Comité d'audit du Groupe. La charte de l'audit interne d'Unibail présente les modalités d'intervention de cette fonction ainsi que son rattachement au Président qui lui confère une réelle indépendance. Léon BRESSLER Président du Conseil d'Administration 119 R A P P O RT D E S C O M M I S S A I R E S AU X C O M P T E S Rapport des commissaires aux comptes, établi en application du dernier alinéa de l’article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du président du conseil d'administration de la société Unibail Holding pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Mesdames, Messieurs les Actionnaires, En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Unibail Holding et en application des dispositions du dernier alinéa de l’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2004. Sous la responsabilité du conseil d’administration, il revient à la direction de définir et de mettre en œuvre des procédures de contrôle interne adéquates et efficaces. Il appartient au président de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil d’administration et des procédures de contrôle interne mises en place au sein de la société. Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations données dans le rapport du président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable en France. Celle-ci requiert la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations données dans le rapport du président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Ces diligences consistent notamment à : Prendre connaissance des objectifs et de l’organisation générale du contrôle interne, ainsi que des procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, présentés dans le rapport du président ; Prendre connaissance des travaux sous-tendant les informations ainsi données dans le rapport. • • Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations données concernant les procédures de contrôle interne de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, contenues dans le rapport du président du conseil d’administration, établi en application des dispositions du dernier alinéa de l’article L. 225-37 du Code de commerce. Paris et Paris-La Défense, le 3 mars 2005 Les Commissaires aux Comptes EURAAUDIT FIDEURAF ERNST & YOUNG Audit Yves Blaise Christian Mouillon R E S P O N S A B L E S D U D O C U M E N T , D E L ' I N F O R M AT I O N F I N A N C I E R E ET DU CONTROLE DES COMPTES RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE Léon BRESSLER, Président-Directeur Général Attestation du responsable du document de référence A notre connaissance, les données du présent document sont conformes à la réalité ; elles comprennent toutes les informations nécessaires aux investisseurs pour fonder leur jugement sur le patrimoine, l’activité, la situation financière, les résultats et les perspectives de l’émetteur et de son groupe ; elles ne comportent pas d’omissions de nature à en altérer la portée. Léon BRESSLER RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES Commissaires aux Comptes titulaires ERNST & YOUNG AUDIT 4, rue Auber - 75009 PARIS Christian MOUILLON EURAAUDIT FIDEURAF 135, boulevard Haussmann -75008 PARIS Yves BLAISE Date de début de leur premier mandat : AGO du 13 mai 1975 Mandats expirant à l’AGO statuant sur les comptes de l’exercice 2004 Commissaires aux Comptes suppléants BARBIER, FRINAULT ET ASSOCIES 41, rue Ybry - 92576 Neuilly-sur-Seine Cedex MAZARS ET GUERARD 125, rue de Montreuil - 75011 PARIS Dates de début de leur premier mandat, respectivement : AGO du 24 avril 1985 et AGO du 26 mai 1992 Mandats expirant à l’AGO statuant sur les comptes de l’exercice 2004 RAPPORT ANNUEL 2004 • RAPPORT DU PRÉSIDENT 120 AV I S D E S C O M M I S S A I R E S AU X C O M P T E S S U R L E D O C U M E N T D E R É F É R E N C E En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Unibail Holding et en application de l’article 211-5-2 du règlement général de l’AMF, nous avons procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes historiques données dans le présent document de référence. Ce document de référence a été établi sous la responsabilité de Léon Bressler, Président du Conseil d'Administration. Il nous appartient d'émettre un avis sur la sincérité des informations qu’il contient portant sur la situation financière et les comptes. Nos diligences ont consisté, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à apprécier la sincérité des informations portant sur la situation financière et les comptes, à vérifier leur concordance avec les comptes ayant fait l’objet d’un rapport. Elles ont également consisté à lire les autres informations contenues dans le document de référence, afin d’identifier le cas échéant les incohérences significatives avec les informations portant sur la situation financière et les comptes, et de signaler les informations manifestement erronées que nous aurions relevées sur la base de notre connaissance générale de la société acquise dans le cadre de notre mission. S’agissant de données prévisionnelles résultant d’un processus d’élaboration structuré, cette lecture a pris en compte les hypothèses retenues par les dirigeants et leur traduction chiffrée. Les comptes annuels et les comptes consolidés pour les exercices clos les 31 décembre 2002, 2003 et 2004 arrêtés par le Conseil d'Administration, ont fait l'objet d'un audit par nos soins, selon les normes professionnelles applicables en France, et ont été certifiés sans réserve avec, pour l'exercice 2002, une observation relative à l'entrée en application du règlement 2000-06 sur les passifs et au changement de référentiel comptable suite à l'abandon du statut d'établissement financier. Les comptes consolidés de l’exercice 2004 retraités selon le référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ont fait l'objet d'un audit par nos soins, selon les normes professionnelles applicables en France. Dans notre rapport sur ces comptes, nous avons exprimé une opinion sans réserve sur leur établissement, dans tous leurs aspects significatifs, conformément aux règles d’élaboration décrites dans les notes qui les accompagnent, en attirant l’attention du lecteur sur : Le préambule du chapitre "Applications des normes comptables internationales" qui explique que les comptes consolidés retraités ont été établis sur la base des normes et interprétations existantes au 1er janvier 2005 et qui expose les raisons pour lesquelles l’information comparative présentée dans les comptes consolidés de l’exercice 2005 pourrait être différente des comptes consolidés retraités, joints à notre rapport ; Le fait que, s’agissant de préparer le passage au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne pour l’établissement des comptes consolidés de l’exercice 2005, les comptes consolidés retraités n’incluent pas l’information comparative relative à l’exercice 2003, ni toutes les notes annexes exigées par le référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, qui seraient nécessaires pour donner, au regard de ce référentiel, une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation. Sur la base de ces diligences, nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité des informations portant sur la situation financière et les comptes, présentées dans ce document de référence. • • Paris et Paris-La Défense, le 3 mars 2005 Les Commissaires aux Comptes EURAAUDIT FIDEURAF ERNST & YOUNG Audit Yves Blaise Christian Mouillon Le document de référence inclut par ailleurs : Le rapport général et le rapport sur les comptes consolidés au 31 décembre 2004 des commissaires aux comptes (respectivement page 84 et page 78 du document de référence) comportant la justification des appréciations des commissaires aux comptes établie en application des dispositions de l'article L. 225-235 du code de commerce ; Le rapport des commissaires aux comptes (page 119, du présent document de référence), établi en application du dernier alinéa de l'article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du président du conseil d'administration de la société Unibail Holding décrivant les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. • • AV I S D E S C O M M I S S A I R E S A U X C O M P T E S S U R L E D O C U M E N T R E C T I F I C AT I F A U D O C U M E N T D E R É F É R E N C E En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Unibail Holding et en application de l’article 211-5-2 du règlement général de l’AMF, nous avons procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes historiques données dans le document ci-joint rectifiant le document de référence déposé auprès de l’AMF le 7 mars 2005. La rectification porte sur les pages 85 à 97 sur l’application des normes comptables internationales (« IFRS »). Ce document rectificatif a été établi sous la responsabilité de Monsieur Léon Bressler, Président du Conseil d'Administration. Il nous appartient d'émettre un avis sur la sincérité des informations qu’il contient, portant sur la situation financière et les comptes. Le document de référence a fait l'objet d'un avis de notre part en date du 3 mars 2005, dans lequel nous avons conclu que, sur la base des diligences effectuées, nous n'avions pas d'observation à formuler sur la sincérité des informations portant sur la situation financière et les comptes présentées dans le document de référence. Il ne nous appartient pas de mettre à jour cet avis pour des faits ou événements survenus après le 3 mars 2005. Nos diligences ont consisté, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à apprécier la sincérité des informations portant sur la situation financière et les comptes présentées dans le document rectificatif et à vérifier leur concordance avec les comptes ayant fait l’objet d’un rapport de notre part. Sur la base de ces diligences, nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité des informations portant sur la situation financière et les comptes, présentées dans ce document rectificatif. Paris et Paris-La Défense, le 25 avril 2005 Les Commissaires aux Comptes EURAAUDIT FIDEURAF ERNST & YOUNG Audit Yves Blaise Christian Mouillon 121 TABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT DE REFERENCE La table thématique suivante permet d’identifier les principales informations requises par l'Autorité des Marchés Financiers dans le cadre de ses règlements et instructions d’application. INFORMATIONS Pages Attestation des Responsables Attestation des responsables du document de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 Attestation des contrôleurs légaux des comptes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 Politique d’information . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 à 21-112-114-115 • • • Renseignements de Caractère Général Capital Particularités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 Capital autorisé non émis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 Capital potentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52-99-110 Tableau d’évolution du capital sur 5 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 • • • • Marché des titres • Tableau d’évolution des cours et volumes sur 18 mois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104 • Dividendes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3-4-83 Capital et droits de vote Répartition actuelle du capital et des droits de vote . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103-123 Evolution de l’actionnariat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 Pactes d’actionnaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 • • • Activite du Groupe Organisation du Groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43-58 à 60 Chiffres clés du Groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-3 Informations chiffrées sectorielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-3-27 à 33-49 Marchés et positionnement concurrentiel de l’émetteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8-12-16-27-29-30 Politique d’investissements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8-13-17 Indicateurs de performance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3-123 • • • • • • Analyse des risques du Groupe Facteurs de risques Risques de marché (liquidité, taux, change, portefeuille actions) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38-39 Risques particuliers liés à l'activité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116-117 Risques juridiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 Risques industriels et liés à l'environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20-21-117 Assurances et couverture des risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44-117-118 • • Patrimoine, situation financière et résultats Comptes consolidés et annexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 à 77 Engagements hors-bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 Honoraires des commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 Ratios prudentiels réglementaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Comptes sociaux et annexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 à 83 • • • • • Gouvernement d’Entreprise Composition et fonctionnement des organes d'administration et de direction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4-5-18-19 Composition et fonctionnement des comités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18-19-112 à 115 Dirigeants mandataires sociaux (rémunération et avantages, options consenties et levées) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107-109 Dix premiers salariés non mandataires sociaux (options consenties et levées) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 Conventions réglementées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 Rapport du Président sur le contrôle interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 Rapport des Commissaires aux Comptes sur le Rapport du Président sur le contrôle interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 • • • • • • • Evolution récente et perspectives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4-44 RAPPORT ANNUEL 2004 • RAPPORT DU PRÉSIDENT 122 Les actions Unibail sont cotées à la Bourse de Paris : Code ISIN : FR0000124711, Reuters : UNBP.PA, Bloomberg : UL.FP. Représentation fiscale en Allemagne (Loi du 28 juillet 1969). Services financiers de l'action et du dividende : Crédit Agricole Investor Services (CAIS) Corporate Trust Service Emetteurs-Assemblées - 14, rue Rouget de Lisle - 92862 Issy-les-Moulineaux cedex 09 Tél : 01 43 23 80 67 - Fax : 01 43 23 89 44 Site Internet : http://www.unibail.com Relations investisseurs : 01 53 43 73 03 Les communiqués de presse émis par Unibail sont disponibles sur le site Internet de la Société. Agenda 2005 : • 28 avril 2005 : Assemblée Générale (sur 2ème convocation, si, le quorum n'est pas atteint lors de la 1ère convocation du 20 avril 2005) • 22 juillet 2005 : Publication des résultats semestriels 2005. Crédits photographiques : Philippe Caumes, Christian Chamourat, Bernard Collet, Georges Fessy, A.P. Foucha, Paul Maurer, P. Thomas/Getty Images Patrick Quesselaire. Illustrations : L'Autre Image, Detrois sa, Valode & Pistre. Conception - réalisation : Harrison & Wolf. 5, boulevard Malesherbes 75802 Paris cedex 08 www.unibail.com Service des relations avec les investisseurs : 01 53 43 73 03 Service des relations avec les actionnaires : 0 810 743 743 PERFORMANCE BOURSIÈRE La création de valeur boursière est mesurée par le Total Shareholder Return (TSR). Il est fonction de l'évolution du cours de bourse, majoré du dividende distribué. Au cours de l'année 2004, le TSR(1) de l'action Unibail s'est élevé à 63,7%. Du 1er janvier 1993 au 31 décembre 2004, le TSR annualisé de l'action Unibail s'est élevé à 22,2%, à comparer à 14,3% pour la performance de l'indice EPRA(2) des foncières européennes (zone Euro). P E R F O R M A N C E R E L AT I V E D E L’ AC T I O N U N I B A I L D I V I D E N D E R É I N V E S T I (base 100 au 1 janvier 1993) er Unibail (coupon réinvesti) Indice EPRA zone Euro (coupon réinvesti) 1 200 1 100 1 000 900 800 700 600 (1) Le TSR est calculé avant impôt sur les plus-values et sur les dividendes et hors avoir fiscal. (2) European Public Real Estate Association (http://www.epra.com). 500 400 300 200 20 04 20 03 20 02 20 01 20 00 19 99 19 98 19 97 19 96 19 95 19 94 19 93 100 P RO G R E S S I O N D E L A L I Q U I D I T É La liquidité du titre Unibail s'est améliorée en 2004. Le volume journalier en montant est en progression et atteint 12,3 M€. Le volume moyen en nombre de titres est, quant à lui, resté stable à environ 140 000 titres par jour. 120 3 000 000 000 110 100 2 500 000 000 90 2 000 000 000 Volume glissant traité sur les 12 mois précédents (en Euro) Moyenne mensuelle des cours de clôture (en Euro) 80 1 500 000 000 70 60 1 000 000 000 50 500 000 000 40 0 Volume (€) 30 2000 2001 2002 2003 2004 A C T I O N N A R I AT Unibail dispose d’un large flottant et son actionnariat diversifié est constitué essentiellement d’investisseurs institutionnels français et internationaux. A fin 2004, sur la base des informations disponibles, il peut être estimé que les actionnaires français représentent environ 40% du capital, les investisseurs européens, essentiellement néerlandais et britanniques, autour de 30%, les autres investisseurs internationaux, notamment américains et asiatiques, possédant eux aussi environ 30% du capital. Investisseurs Européens Investisseurs Américains et Asiatiques 30% 30% 40% Investisseurs Français Les Actions Unibail sont cotées à le Bourse de Paris. • Code ISIN : FR0000124711, Reuters : UNBP.PA, Bloomberg UL.FP • Représentation fiscale en Allemagne (Loi du 28 Juillet 1969) Site internet : http://www.Unibail.com • Relations investisseurs : Tél.: +33 (0) 1 53 43 73 03 Cours (€) Unibail Holding 5 boulevard Malesherbes 75802 Paris Cedex 08 Tel 33 (0) 1 53 43 74 37 www.unibail.com