VETEMENTS DE SIGNALISATION

VETEMENTS DE
SIGNALISATION
Fiche pratique – Version 2
Créée le 16/05/08
Date de dernière mise à
jour : 06/04/11
Nb de pages : 3
« Toute personne intervenant à pied sur le domaine routier à l'occasion d'un chantier
ou d'un danger temporaire doit revêtir un vêtement de signalisation à haute visibilité
de classe 2 ou 3, conforme aux spécifications de la norme NF EN 471. Toutefois, les
intervenants de courte durée peuvent se contenter d'un vêtement de classe 1. »
Article 134 de l’instruction interministérielle sur la signalisation routière (arrêté du 6
novembre 1992 modifié)
En outre, depuis 2008, dans tous les véhicules, même particuliers, « Le conducteur doit
revêtir un gilet de haute visibilité conforme à la réglementation lorsqu'il est amené à
sortir d'un véhicule immobilisé sur la chaussée ou ses abords à la suite d'un arrêt d'urgence.
En circulation, le conducteur doit disposer de ce gilet à portée de main. »
Article R416-19 du code de la route
Il est donc recommandé de porter au minimum une tenue haute
visibilité de classe 2 en temps normal et de recourir à la classe 3
en cas de mauvais conditions de visibilité (nuit, pénombre, pluie,
brouillard, neige…) ainsi que sur les axes à forte circulation (voies rapides,
autoroutes…)
Les vêtements de signalisation à haute visibilité sont considérés comme des Equipements de
Protection Individuelle (EPI). A ce titre, l’employeur doit :
1) Déterminer la nature précise de l’EPI à porter selon le poste de travail après avis
du CTP (ou CHS le cas échéant) et suite à l’évaluation des risques
2) Fournir gratuitement les EPI
3) S’assurer de leur entretien et de leur contrôle Attention les tenues haute visibilité
ont une température et un nombre de lavages limités pour ne pas altérer leur
efficacité
4) Elaborer une consigne d’utilisation
5) Former les agents à leur utilisation
6) Veiller à leur utilisation effective
Articles R4321-4, -5 et R4323-91 à -106 du code du travail,
Matériaux
Le classement est déterminé par les matériaux constituant le vêtement :
• La matière de base de couleur fluorescente : La haute visibilité de ces tissus,
dont la surface semble émettre une lumière propre, est obtenue par leur capacité à
absorber l’énergie dans les zones proches de l’ultraviolet, puis à la transformer en
lumière visible. De ce fait, les couleurs fluorescentes semblent plus éclatantes que les
couleurs standards et rendent l’individu plus visible le jour.
• La matière rétroréfléchissante : Un rétroréflecteur, sous forme de bandes
généralement, renvoie la lumière vers la source émettrice, rendant l’objet éclairé
« visible » en cas de faible luminosité. La rétroréflexion aide l’œil à capter la lumière
lorsque cette dernière est faible. Ainsi, en réfléchissant les rayons lumineux vers la
source initiale, par exemple la lumière émise par les phares d’une voiture, le tissu
semble plus brillant aux yeux du conducteur et rend l’individu plus visible la nuit.
Certains matériaux ont des caractéristiques combinées, ils sont à la fois fluorescents et
rétroréfléchissants.
Fiche pratique VETEMENTS DE SIGNALISATION
Classes de haute visibilité
La norme EN 471 définit 3 classes de vêtements de signalisation, la classe 3 offrant le plus
grand niveau de protection et la classe 1 le plus bas. Chacune des trois classes doit avoir des
surfaces minimales pour chacune des matières constituant le vêtement :
Classe
1
2
3
Matière fluorescente (tissu)
0,14 m2
0,50 m2
0,80 m2
Matière rétroréfléchissante (bandes)
0,10 m2
0,13 m2
0,20 m2
Matière à caractéristiques combinées
0,20 m²
Marquage
L’étiquette d’un vêtement à haute visibilité comprend un pictogramme et les niveaux de
performances correspondants.
X = Classe du vêtement selon les superficies des matériaux
fluorescents et rétro-réfléchissants (3 niveaux)
Y = Performances photométriques des matériaux rétroréfléchissants (2 niveaux)
De plus, comme tout EPI, les vêtements de signalisation doivent
être marqués CE
Articles R4313-54 à -56 du code du travail
Performances
Visibilité des piétons la nuit :
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Fiche pratique VETEMENTS DE SIGNALISATION
Exemples
Classe 1
Niveau de visibilité le plus faible que l’on trouve par exemple sur
certains pantalons portés seuls, baudriers ou petites pièces
(gants, bonnets). Ils ne peuvent pas être utilisés pendant
l'exécution de travaux sur ou le long de la voie publique.
Classe 2
Niveau intermédiaire, que l’on retrouve sur les gilets, les chasubles, certains pantalons,
des vestes sans bandes rétroréfléchissantes sur les manches, voire des tee-shirts. Ils
peuvent être portés le jour, par conditions atmosphériques favorables assurant une bonne
visibilité, permettant ainsi une activité prolongée à continue sur la chaussée.
Sur les gilets, le torse aura généralement deux
bandes horizontales de matériel
rétroréfléchissant au moins, distantes de 50 mm
de la bande horizontale inférieure, éloignée au
moins de 50 mm à partir du rebord inférieur du
vêtements, avec des bandes au-dessus de
chaque épaule, joignant l'avant et le dos de la
bande supérieur.
Classe 3
Niveau de visibilité le plus élevé et regroupant des vestes à manches longues, des parkas,
des combinaisons et des ensembles veste-pantalon. Ils doivent toujours être portés en
cas de moins bonne visibilité, par exemple à la nuit tombante ou en cas d'intempéries, ainsi
que par les services de secours, d'intervention et de dépannage.
Le torse est généralement donné
comme pour les gilets, les
manches intégrales devraient avoir
deux bandes de matériel
rétroréfléchissant assortis à ceux
sur le torse; la bande supérieure
entre le coude et l'épaule, la bande
inférieure au moins à 50 mm à
partir du rebord inférieur de la
manche.
Nota : D’une manière générale, les ensembles dits « indissociables » ne doivent pas
être portés séparément, car ils peuvent alors ne plus être considérés comme des
Equipements de Protection Individuelle Se conformer à la notice du fournisseur.
Sources
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3M
France Sécurité
Sauveteurs du Léman
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