DESCRIPTION ET OBJECTIFS DU COURS
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Département d’information et de communication COM 2152 - Communication, information et vie politique Professeure: Émilie Foster Auxiliaires: ([email protected]) Mikaël Guillemette ([email protected]) Catherine Lemarier-Saulnier ([email protected]) Samuel Pineault-Desrosiers ([email protected]) Automne 2013 Mercredi de 15 h 30 à 18 h 20 (local CSL 1640) Disponibilité : Mardi de 9 h à 12 h (local CSL 6413) DESCRIPTION ET OBJECTIFS DU COURS Le cours aborde les relations de communication et d’information qui unissent les médias, les institutions politiques et les citoyens, en portant une attention particulière sur le rôle des médias de masse et leur fonction d’information dans l’exercice de la démocratie au sein des sociétés occidentales postindustrielles. La matière proposée s’articule autour des trois pôles de formation en communication publique offerts au Département d’information et de communication : le journalisme, les relations publiques et la publicité. Il présente le contexte dans lequel s'exerce la communication politique, les acteurs en cause, les caractéristiques des médias par lesquels elle s’exerce et ses effets sur la vie démocratique. Enfin, le cours présente les principaux outils analytiques développés par les chercheurs pour appréhender les phénomènes de communication liés à la vie politique. Au terme de la session l’étudiant devrait : 1. Connaître le contexte dans lequel s’exerce la communication politique au Québec et au Canada. 2. Maîtriser les principaux concepts et théories, et avoir pris connaissance de certaines méthodologies utiles à l’étude de la communication politique. 3. Connaître les usages et les effets de différents modes de communication politique. 4. Avoir développé un esprit critique à l’égard de certains enjeux relatifs à la communication politique. 5. Pouvoir envisager l’application concrète de ces connaissances à la pratique de la communication publique. ORIENTATION PÉDAGOGIQUE ET ÉVALUATION La matière du cours sera principalement présentée sous forme d’exposés magistraux. Chaque cours s’amorcera toutefois par un Observatoire de la communication politique qui constituera une séance d’échange sur l’actualité de la communication politique, du journalisme et des médias de même que sur les stratégies communicationnelles des divers acteurs impliqués. Des cas concrets seront exposés aux étudiants qui devront participer à des exercices de résolutions de problèmes liés directement avec l’actualité de la communication politique. Deux conférences seront également organisées au cours de la session. Elles convieront des praticiens de la communication (journalistes, politiciens, attachés politiques, publicitaires, stratèges, sondeurs) à venir exposer aux étudiants leur conception des règles d’exercice de la communication politique dans leurs professions respectives. La présence, la ponctualité et la participation active de tous les étudiant(e)s aux cours, aux séances de l’Observatoire de la communication de même qu’aux conférences sont non seulement attendues, mais obligatoires. Enfin, la lecture de textes et la réalisation d’un travail de session permettront aux étudiants de consolider leur compréhension des concepts vus en classe et de démontrer leur esprit d’analyse. L’évaluation se fondera sur les éléments suivants: 1. La recension d’un article scientifique portant sur la communication politique, le journalisme politique ou l’impact des médias sur la vie politique. Le travail, qui comptera pour 20 % de la note finale, devra être remis le vendredi 25 octobre avant 15:45 au comptoir de services (CSL-0602). 2. Un rapport d’entrevue effectuée auprès d’un professionnel de la communication politique (journaliste, sondeur, conseiller en communication, publicitaire...) constitue le travail de session. Ce travail comptera pour 40 % de la note finale. Il doit être fait en équipe de quatre personnes. Il devra être remis le vendredi 13 décembre avant 15:45 au comptoir de services (CSL-0602). 3. Deux examens éclair tenus au début des cours du 2 octobre et du 6 novembre, comptant chacun pour 5 % de la note finale. Ces épreuves (20 minutes chacune) porteront sur des éléments théoriques vus en classe au cours des semaines précédentes. 4. Un examen final comptant pour 30 % de la note finale portant sur l’ensemble de la matière vue en classe se tiendra lors du dernier cours, le mercredi 11 décembre à 15 h 30. Échelle de notation en vigueur : A+ A A- ! 90,0 ! 87,0 ! 84,0 B+ B B- ! 81,0 ! 78,0 ! 75,0 C+ C C- ! 72,0 ! 69,0 ! 66,0 D+ D E ! 63,0 ! 60,0 < 60,0 ! 2 Politique du français : Tous les travaux doivent être rédigés selon le Guide de rédaction et de présentation des travaux écrits du DIC (http://www.com.ulaval.ca/etudier_ici/outils/Guide_DIC_version_2006.pdf). La maîtrise du français est une compétence que doit posséder tout étudiant inscrit en communication. En vertu de ce principe, la qualité de la langue est évaluée dans les travaux et les examens. Ainsi, chaque faute d’orthographe (grammaticale ou d’usage), de lexique (anglicismes…) de syntaxe ou de ponctuation sera pénalisée à sa première occurrence. Le total des fautes pourra faire perdre jusqu’à 100 % de la note. Pour les travaux pratiques, produit : - Moins d’une page - Une à cinq pages - Plus de cinq pages les pénalités seront pondérées en fonction de la longueur du texte = = = 5 points sur 100 3 points sur 100 1 point sur 100 Pour l’examen final, les pénalités seront pondérées de la façon suivante : - Quatre premières fautes sans pénalité - À partir de la cinquième faute = 1 point sur 100 Les travaux ou les examens peuvent être rédigés selon l’orthographe traditionnelle ou nouvelle. Dans un même texte, un même mot devra être orthographié de manière uniforme. Le document Le millepatte sur un nénufar, vadémécum de l’orthographe recommandée, qui présente les règles de la nouvelle orthographe et la liste des nouvelles graphies, est en vente en librairie (moins de 4 $) et peut être téléchargé gratuitement à l’adresse suivante : users.skynet.be/Landroit/Renouvo/Liste.html Pénalité de retard : Tout retard non motivé entraîne une pénalité de 2 % par jour de calendrier sur le total des points attribués au travail. Politique institutionnelle sur le plagiat : Selon le nouveau règlement disciplinaire de l’Université Laval (1er mai 2009), tout constat de plagiat dans les travaux et les examens relevé par le professeur ou son équipe d’assistants, entraîne la transmission immédiate d’un dossier d’infraction auprès du Doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines qui en saisira directement le Bureau du commissaire aux infractions de l’Université. Ce dernier, sur la base des informations transmises par le professeur, jugera des conséquences à imposer à l’étudiant (ou aux étudiants) fautif(s). Aucun avertissement préalable ne sera offert à l’étudiant (ou aux étudiants) fautif(s) lors de la constatation du plagiat par le professeur ou son équipe d’assistants. Aucune entente, révision ou discussion ne pourra être menée entre l’étudiant (ou les étudiants) fautif(s) et le professeur ou l’équipe d’assistants. 3 Tout étudiant qui commet une infraction au Règlement disciplinaire à l'intention des étudiants de l'Université Laval dans le cadre du présent cours, notamment en matière de plagiat, est passible des sanctions qui sont prévues dans ce règlement. Il est très important pour tout étudiant de prendre connaissance des articles 28 à 32 du Règlement disciplinaire. Celui-ci peut être consulté à l'adresse suivante : http://www.ulaval.ca/sg/reg/Reglements/Reglement_disciplinaire.pdf Tout étudiant est tenu de respecter les règles relatives à la protection du droit d'auteur. Constitue notamment du plagiat le fait de : i) copier textuellement un ou plusieurs passages provenant d'un ouvrage sous format papier ou électronique sans mettre ces passages entre guillemets et sans en mentionner la source; ii) résumer l'idée originale d'un auteur en l'exprimant dans ses propres mots (paraphraser) sans en mentionner la source; iii) traduire partiellement ou totalement un texte sans en mentionner la provenance; iv) remettre un travail copié d'un autre étudiant (avec ou sans l'accord de cet autre étudiant) ; v) remettre un travail téléchargé d'un site d'achat ou d'échange de travaux scolaires. 4 PLAN DU COURS 1. Introduction (4 septembre) 2. La communication politique en régime démocratique (11 septembre) Lecture : Dominique Wolton, (1997), « Pas de démocratie sans communication », Penser la communication, Paris, Flammarion : 143-161. 3. Les théories de la communication politique (18 septembre) Lecture : Anne-Marie Gingras (2003), « Les théories en communication politique », dans AnneMarie Gingras (dir.), La Communication politique : état des savoirs, enjeux et perspectives, Québec, Presses de l’Université du Québec : 11-66. 4. Du gouvernement vers les citoyens : la communication gouvernementale (25 septembre) Lecture : Robert Bernier (2001), Un siècle de propagande? Information, communication et marketing gouvernemental, Québec, Presses de l’Université du Québec : 1-15. 5. Examen éclair 1 Des citoyens vers le gouvernement : les groupes d’intérêt et le lobbying (2 octobre) Lecture : Raymond Hudon (2009), « Les groupes d’intérêt… au cœur des mutations démocratiques », dans Réjean Pelletier et Manon Tremblay (dirs.), Le parlementarisme canadien, Québec, Les Presses de l’Université Laval : 199-236. 6-7. Les partis politiques : la communication électorale (9 et 16 octobre) Lectures : Pippa Norris (2002), « Campaign Communications », dans Lawrence LeDuc, Richard G. Niemi et Pippa Norris (eds), Comparing Democracies 2 : New Challenges in the Study of Elections and Voting, Londres, Sage : 127-147. Philippe J. Maarek (2007), « Le marketing politique d’un côté à l’autre de l’Atlantique », Communication et marketing de l’homme politique, Paris, Litec : 9-54. Bruce I. Newman (1999), « The ABC’s of Marketing », The Mass Marketing of Politics. Democracy in an Age of Manufactured Images, Thousand Oaks, Sage : 35-47. 5 Judith S. Trent et Robert V. Friedenberg (2011), « Styles and Strategies of Campaigns », Political Campaign Communication: Principles and Practices, Seventh Edition, Westport, Praeger: 82115. 8. La publicité électorale (23 octobre) Lecture : Darrell M. West (2005), « Overview of Ads », Air Wars : Television Advertising in Election Campaigns 1952-2004, Washington, Congressional Quarterly : 1-23. REMISE DE LA RECENSION D’UN ARTICLE SCIENTIFIQUE (25 octobre avant 15:45 au comptoir de services) Semaine de lecture du 28 octobre au 1er novembre 2013 9. Examen éclair 2 Les débats des chefs (6 novembre) Lecture : Thierry Giasson (2006), « Les politiciens maîtrisent-ils leur image ? Analyse des représentations visuelles souhaitées et projetées par les leaders politiques canadiens dans le débat télévisé électoral 2000 », Communication Information 25(1) : 46-83. 10. L’infodivertissement (13 novembre) Lecture : Frédérick Bastien (2009), « Beyond Sex and Saxophones : Interviewing Practices and Political Substance on Televised Talks Shows », Canadian Political Science Review 3(2) : 70-88. 11. Le web politique (20 novembre) Lectures : Thierry Giasson et coll. (2011), « Hypercitizens from a Distinct Society : Characterizing Quebec’s Political Bloggers Online and Offline Political Involvement », International Journal of Interactive Communication Systems and Technologies 1(2) : 29-45. Frédérick Bastien et Fabienne Greffet (2009), « Les campagnes électorales sur Internet : une comparaison France-Québec », Hermès 54 : 211-219. 12. La réception et les effets de la communication politique (27 novembre) Lectures : Anne-Marie Gingras (2003), « La réception des messages », dans Anne-Marie Gingras (dir.), La Communication politique : état des savoirs, enjeux et perspectives, Sainte-Foy, Presses de l’Université du Québec : 217-226. 6 Elisabeth Gidengil et coll. (2004), «Can Canadians get by with less information», Citizens, Vancouver, UBC Press : 72-100. Richard Nadeau et Thierry Giasson (2003), « Les médias et le malaise démocratique au Canada », Choix 9(1) : 3-32. 13. Les médias : le traitement journalistique de la politique (4 décembre) Lectures : Denis Monière et Julie Fortier (2000), « La structure de l’information télévisée », Radioscopie de l’information télévisée au Canada, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal : 31-40. Denis Monière et Julie Fortier (2000), « L’accès à l’espace public », Radioscopie de l’information télévisée au Canada, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal : 57-66. 14. Examen final (11 décembre) REMISE DU RAPPORT D’ENTREVUE (13 décembre avant 15:45 au comptoir de services) 7 BIBLIOGRAPHIE COMPLÉMENTAIRE Charron, Jean (1994), La Production de l’actualité : une analyse stratégique des relations entre la presse parlementaire et les autorités politiques, Montréal, Boréal. Gerstlé, Jacques (2004), La Communication politique, Paris, Armand Colin. Just, Marion R. et coll. (1996), Crosstalk. Citizens, Candidates and the Media in a Presidential Campaign, Chicago, The University of Chicago Press. Iyengar, Shanto et Adam Simon (2000), « New Perspectives and Evidence on Political Communication and Campaign Effects », Annual Review of Psychology 51 : 149-169. Lilleker, Darren G. (2006), Key Concepts in Political Communication, Thousand Oaks, Sage. Margolis, Michael et David Resnick (2000), Politics As Usual. The Cyberspace Revolution, Thousand Oaks, Sage. Nadeau, Richard et Frédérick Bastien (2003), « La communication électorale », dans Anne-Marie Gingras (dir), La Communication politique : état des savoirs, enjeux et perspectives, Sainte-Foy, Presses de l’Université du Québec : 159-188. Newman, Bruce I. (dir.) (1999), Handbook of Political Marketing. Thousand Oaks, Sage. Norris, Pippa et coll. (1999), On Message. Communicating the Campaign. Londres, Sage. Oates, Sarah (2008), Introduction to Media and Politics, Thousand Oaks, Sage. Sabato, Larry, (1993), Feeding Frenzy : How Attack Journalism Has Transformed American Politics. New York, Free Press. St-Jean, Armande (2002), Éthique de l’information. Fondements et pratiques au Québec depuis 1960, Montréal, Les presses de l’université de Montréal. Swanson, David L. (2001), « Political Communication Research and the Mutations of Democracy », Communication Yearbook 24 : 189-205. Swanson, David L. et Dan Nimmo (dir) (1990), New Directions in Political Communication : A Resource Book, Newbury Park, Sage. Taras, David (1999), Power and Betrayal in the Canadian Media. Peterborough, Broadview. 8
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4) Blais André, Andrea M. L. Perrella, (2008), Systemic Effects of Televised Candidates'
Debates, The International Journal of Press/Politics, vol. 13 no. 4: 451-464