"Harash Etsim" ou Le Charpentier Divin

Editions « La Voix de l’Israël Messianique »
© Beth Yeshoua 2014
Jacques Sobieski
Les textes bibliques sont tirés de la Bible Online Version LS
Assemblée Messianique Beth Yeshoua
239, Rue de Baume 7100 La Louvière – Belgique
http://www.bethyeshoua.org
« Car nous connaissons en partie, et
nous prophétisons en partie, mais quand
ce qui est parfait sera venu,
ce qui est partiel disparaîtra »
(1 Corinthiens 13:9-10)
L’auteur de la série de livres édités sous la rubrique « Analogie de la Foi »
expose son propre point de vue, sous sa propre responsabilité sachant
que toute révélation prophétique tirée de la Bible n’est diffusée que par
un canal humain. Les références bibliques et hébraïques proviennent de
la Bible Online et certaines racines hébraïques proviennent parfois du
lexique Shorashon.
D’autres écrits du même auteur : « 35 pensées messianiques », « Lehem
Hahaïm », « Le Psaume 22 dans une perspective messianique », le Divin
Potier », le Divin boulanger », « le Charpentier divin » « Diaspora de Joseph
en Egypte », « L’Avocat divin ».
Illustration en couverture : Le Rocher du lion de la Citadelle de Sigirya en Inde
2
Cycle « Analogie de la foi »
Le parfum de
bonne odeur
3
LE ROCHER DE NOTRE SALUT
TABLE DES MATIÈRES
Contenu
4
Le parfum de bonne odeur
Préliminaires
La nature toute entière, création de Dieu, est merveilleusement
parachevée par un décor odoriférant d’une senteur exceptionnelle et
dont le but est bien réel : attirer les insectes ou les oiseaux, développer
l’odorat de l’homme dans un but : afin qu’il en saisisse les desseins de
Dieu dans le monde spirituel. C’est par le sens de l'olfaction ou l'odorat
que nous pouvons analyser les substances chimiques volatiles (odeurs)
présentes dans l’air. Beaucoup plus
développé
chez
de
nombreux
mammifères, l’odeur a souvent un rôle de
communication non verbale.
L'olfaction est vitale pour de nombreuses
espèces animales :
- pour rechercher des aliments,
chasser, rechercher des végétaux
appétents,
- pour se protéger des prédateurs,
- pour installer un lieu de nidification,
- pour marquer ou reconnaître un territoire,
- pour rechercher un partenaire sexuel,
- pour polliniser des fleurs.
L’olfaction est « vitale »
L’olfaction est vitale pour désirer vivement ce qui satisfait les
penchants, les besoins naturels, l’alimentation, l’accouplement et la
reproduction.
D’une manière générale, l’olfaction est l’un des modes de
communication non verbale.
Etant des créatures de Dieu qui avons reçu la Parole de Dieu, nous
sommes appelés à communiquer entre nous par la parole.
Humainement nous ne sommes donc pas comme des animaux qui
5
communiquent entre eux par toute sorte de méthodes données par
Dieu.
Spirituellement par contre, la nature nous enseigne et cette
« communication
non
verbale »
devient
alors
un
puissant
encouragement pour nous qui sommes nés de nouveau.
De la même façon nous verrons que l’olfaction spirituelle donne la vie :
sans elle on reste à la merci des prédateurs séducteurs.
L’odorat spirituel nous indique dans la Parole de Dieu où se trouve la
nourriture qui nous convient, qui nous parle à nous personnellement.
Sans cette révélation de l’Esprit, nous pouvons être amenés à lire la
Bible comme un roman fleuve sans pour autant en être nourris. La
lettre tue et l’Esprit donne la Vie et lors du baptême du Saint Esprit,
l’Esprit donne au croyant le discernement et la compréhension des
choses d’en haut. Lire la Bible sans la compréhension (le discernement)
de l’Esprit est peu efficace pour notre vie et peut même amener le
lecteur – à ses risques et périls, à sectariser la parole de vie et en perdre
toute la puissance salvatrice.
L’odorat nous prévient de la présence de l’ennemi. Avec le
discernement, on peut déceler chez quelqu’un si la personne dit vrai ou
si elle ment et si elle veut séduire. Chez certains, il n’y a pas besoin de
discernement car le péché se voit à l’œil nu mais chez d’autres le péché
est réellement une séduction, un esprit religieux qui est généralement
caché et qui agit sur des personnes d’un aspect généralement consacrés
et saints. Le discernement, « l’odeur », va immédiatement donner la
puce à l’oreille au croyant baptisé dans le Saint Esprit.
Avant d’aller plus loin, nous devons absolument savoir que « l’odeur »
en hébreu tire sa racine du mot « souffle » rouah, c’est-à-dire le souffle
de l’Esprit Saint.
Dans le mot « odeur » « reyah » ‫ריח‬, on trouve les sens de parfum,
approche, rendre odieux, senteur, arôme tous des mots qui tirent
leur racine du mot rouah ‫ רוח‬une racine primaire sentir, respirer,
flairer, agréer (un parfum).
La ressemblance entre la nature et la vie de l’Esprit est frappante.
6
Un irrésistible « instinct » de nidification
Que ce soit chez l’animal le travail du mâle ou de la femelle, la
nidification nous fait penser à l’installation d’une assemblée ou, plus
simplement, discerner celui qui croit réellement en Yeshoua et qui est
né de nouveau.
C’est ce genre d’instinct qui nous guide pour la mise en place de notre
champ d’action, de notre territoire. En réalité, « en » nous, c’est l’Esprit
de Dieu qui travaille afin de préparer une place pour faire venir l’épouse
qui va enfanter des enfants spirituels à l’époux.
Si l’Esprit de Dieu vient habiter en nous au point de prendre toute la
place sans laisser à l’ennemi la moindre parcelle, Il va nous utiliser,
nous faire aller à gauche, à droite, en avant, en arrière, Il va nous faire
faire des choses étonnantes que nous n’aurions pas faites de notre
propre volonté. « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le
bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de
tout homme qui est né de l’Esprit. » (Jean 3 :8)
« Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de
Dieu » (1 Jean 3 :3)
Lors de la grossesse : la nidification est un instinct primaire où on se
met à préparer la maison pour l'arrivée de bébé, comme un oiseau
prépare le nid ou un lapin le terrier.
La nidification -à ne pas confondre avec la nidation, qui est le moment
où l’œuf s’installe dans l’utérus de la future maman- est un phénomène
qui se produit chez tous les êtres vivants. Il consiste à préparer le foyer
qui accueillera le nouveau-né dès son arrivée.
Bien connue chez les ovipares qui préparent littéralement un nid, la
nidification est également réalisée par les êtres humains.
La nidification, à l’approche de la naissance, provoque chez la femme
enceinte l’envie de tout ranger, de tout améliorer, de tout nettoyer.
Ce besoin est tout à fait normal : c’est le résultat d’un mécanisme
instinctif qui nous pousse à protéger le bébé qui va arriver. Ce n’est pas
un hasard si cette débauche d’énergie et l’envie de tout mettre en ordre
apparaissent au 3e trimestre de la grossesse.
C’est un instinct que Dieu a mis dans chaque être vivant et c’est un
« besoin », une « nécessité » que Dieu a mis en chacun de ceux qui ont
reçu son Esprit : préparer la procréation de nouvelles âmes pour
participer avec joie à leur nouvelle naissance, pour les nourrir, pour les
habiller, pour les laver, pour les nettoyer et changer leurs langes, pour
7
les corriger, pour les instruire, les former selon la saine doctrine et pour
les présenter comme une offrande à Dieu (Romains 15 :16) tels des
hommes et des femmes, des pères et des mères à la stature parfaite du
Messie pour que tous ensemble « … nous soyons tous parvenus à
l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état
d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Mashiah. »
(Ephésiens 4:13)
« Et Yeshoua croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant
Dieu et devant les hommes. » (Luc 2:52)
Le marquage d’un territoire
Les animaux sauvages ne dressent pas des clôtures ou des barrières, et
pourtant leur territoire est fort bien délimité.
Certains croient à leur conversion que leur vie va se dérouler dans le
calme dans la paix sans ennemi, sans combat ni conflit.
Sachez que pour le règne animal qui symbolise notre vie spirituelle, il
n’en n’est pas ainsi : toute pénétration du territoire est vouée à
l'affrontement et les odeurs sont fortement liées à la survie de l’espèce.
Chaque animal vit sur un territoire qui lui est propre. Chacun doit
rester à sa place, à la place que Dieu lui a conférée par décret et même
la place des démons et de Satan a été décrétée sur base de la signature
royale divine du SANG de Yeshoua : leur place à eux est dans l’enfer
éternel et plus dans notre vie ni dans notre territoire.
Prenons possession de nos villes et de nos territoires en tapant sur le
sol avec nos pieds et déclarons « Cette ville appartient à Yeshoua ».
Le territoire, c'est un domaine vital pour l’animal ou pour son groupe,
qui ne tolère aucun autre membre de son espèce ou au contraire ne
tolère que certains, jeunes ou femelles par exemple.
Le fait d’indiquer et de marquer sa présence répond à un besoin vital :
montrer que la place est occupée. Lorsque l’on a donné son cœur au
Seigneur, il y a une chose que pas mal de croyants oublient, c’est de
déclarer la guerre à l’ennemi de leur âme, de le chasser de sa vie, de lui
dire ouvertement à haute voix, qu’il n’a plus, par le SANG de Yeshoua,
l’autorité sur notre vie.
AMEN !
8
Les indices de présences sont variables suivant les espèces et
comprennent des odeurs, des cris, des marquages au sol ou sur des
arbres.
Cet espace est adapté aux besoins en nourriture. Un renard devra y
trouver suffisamment de proies pour nourrir ses renardeaux. Lorsqu'il
s'agira de trouver une partenaire afin de se reproduire, l'espace sera
davantage à géométrie variable.
Le territoire du mulot compte quelques mètres carré, celui d'un cerf
peut atteindre 1.000 ha.
La belette va occuper un territoire compris entre 1 et 100 ha selon la
population présente de rongeurs.
Le marquage par une carte d’identité sonore ou odorante
Le Tétras lyre, également appelé coq des bouleaux ou petit coq de
bruyère, est une espèce d'oiseau sédentaire, symbole des Alpes
européennes. Sa distribution est nordique et boréo-montagnarde.
Il ne chante pas uniquement pour trouver une partenaire mais aussi
pour marquer sa présence.
Les mammifères signalent souvent leur territoire par des marques
olfactives et utilisent à cette fin trois excrétions : deux sont liquides :
l'urine et les sécrétions glandulaires et une dense : les crottes.
L'odeur est donc une véritable carte d'identité qui informe sur l'espèce :
renard, sanglier, chevreuil, blaireau, mulot...
La période nocturne n'est pas une période d'inactivité, bien au
contraire.
Certes, durant la nuit, beaucoup d'animaux ont une vision plus ou
moins réduite, mais le passage progressif du jour à la nuit provoque
une adaptation des pupilles de l'œil.
L'ouïe et l'odorat complètent efficacement cette vue nocturne : les bruits
et les odeurs permettent à la faune de se repérer, de chasser et de
retrouver les parcours ou coulées qu'ils ont l'habitude d'emprunter.
Lieu de diffusion
Le renard sait hisser sa crotte sur une souche pour diffuser son odeur
Les animaux ne produisent pas une grande quantité d'excréments,
aussi ont-ils appris à rentabiliser ce précieux stock d'odeurs qu'ils
peuvent mixer à de l'urine.
9
Le renard est expert en ce domaine. Il pratique l'art de déposer ses
excréments à bon escient, en choisissant et la localisation et la
quantité.
Le plus souvent, la crotte orne le plateau d'une souche surélevée, non
pas pour des raisons de visibilité, mais pour optimiser la diffusion de
l'odeur par le vent au-dessus de la litière forestière.
Mieux encore, le renard gère sa production d'excréments en petites
quantités qui lui permettent de créer, par des dépôts successifs, un
véritable maillage d'odeurs de son territoire.
Frottis et régalis
Pour marquer son territoire, le brocard (chevreuil mâle) fabrique des
marques très visibles que l'on nomme frottis.
Pour ce faire, il choisit de très jeunes arbres à l'écorce encore tendre,
qu'il lacère avec les bois de sa tête, véritables râpes en os. Ces jeunes
arbres de 1,5 m sont presque mis à nu sur plus de 20 à 30 cm de
hauteur.
En fait c'est surtout en été que le brocard pratique ces dénudages.
C'est sa manière de déposer une sécrétion forte qui provient de glandes
situées à la base des bois.
Il complète ce frottis par un grattage du sol avec les pattes arrière et
crée ainsi une autre marque de territoire : le régalis. Cependant il arrive
aussi que ces régalis se rencontrent sans frottis à proximité.
Ces petits arbres frottés sont condamnés à sécher durant l'été. C'est
pourquoi les forestiers mettent des protections aux jeunes tiges, par
exemple dans le cas de plantations de merisier, érable sycomore ou
alisier qui permettent d'enrichir la biodiversité de la parcelle forestière.
L’olfaction pour rechercher un partenaire sexuel
L'odorat est vital chez certains animaux, insectes et mammifères chez
qui cette fonction est directement liée au système hormonal et à la
reproduction sexuelle.
Spirituellement, tout ce que nous verrons concerne les deux êtres qui
s’uniront : l’époux céleste Yeshoua le Messie, le Fils de Dieu et l’épouse,
la kehila, le peuple de Dieu, cette assemblée des saints, unis dans la
Lumière, élue, sans tache ni ride qui se prépare pour l’avènement de
l’époux.
Certains papillons mâles peuvent sentir à une distance de 10 km les
molécules de phéromones – signal odorant d'invitation – qui
10
apparaissent sur
l'accouplement.
les
antennes
de
la
femelle
à
l'époque
de
Une petite araignée mâle du Montana, le Linyphia Litigiosa, pour
assurer la survie de l'espèce et préserver ses privilèges masculins,
empaquette la toile trop parfumée de sa promise par un contre-parfum
afin que le parfum sexuel de sa belle n'attire pas les autres mâles qui
devront donc se tourner vers d'autres toiles.
Le Marmouset, ou Ouistiti, vit en groupes très hiérarchisés. Au sommet
se trouve un couple dit "dominant", dont la femelle est seule à pouvoir
procréer, les autres femelles ayant leur ovulation inhibée par l'odeur
émise par les glandes sébacées de la femelle dominante. Le parfum
induit la sécrétion de substances opiacées, lesquelles substances
empêchent l'émission de l'hormone LHRH par l'hypothalamus des
femelles qui, dès lors, deviennent stériles. Lorsqu'on les éloigne de la
trace laissée par la femelle dominante, l'ovulation redevient normale.
Plus subtile est l'identification du sexe et, entre les femelles, celles en
période de reproduction.
La détection porte aussi sur l'âge de l'individu : un cerf adulte n'a pas la
même réaction lorsqu'il renifle la présence d'un jeune daguet d'un an,
inoffensif, ou celle d'un cerf de son âge, forcément concurrent.
L'être humain est généralement capable de distinguer sa propre odeur,
celle de son partenaire de couple et de certains de ses proches, et celles
d'autres personnes.
Le cerveau et le cœur continuent à réagir à certains stimuli olfactifs
durant le sommeil. Au troisième jour, le nouveau-né se montre capable
de réagir à l'odeur de sa mère, à celle du lait maternel ou de répondre
par des mimiques différentes à une odeur agréable (vanilline) ou
désagréable (acide butyrique).
L’organe
voméronasal
« avertisseur »
de
l’olfaction,
Chez le rat, l'air entre dans les narines et les flux
passent par une parcelle de peau riche en récepteurs
d'odeurs appelée épithélium olfactif. C'est là que se
trouvent des neurones olfactifs pourvus de cils
ressemblant à des poils qui se projettent dans un
mince bain de mucus à la surface de la cellule. Des
11
un
particules d'odeur dans l'air, appelées odorisants, se lient à des
récepteurs spéciaux sur les cils des neurones olfactifs, et leur liaison
déclenche une réponse hormonale qui va vers le cerveau.
Chose incroyable, il y a entre 200 et 1000 types de récepteurs olfactifs,
codés par 500 à 1000 gènes ! C'est un nombre stupéfiant de gènes,
environ 1 % de l'ADN du rat. Cela signifie que chez les rats, un gène sur
100 est impliqué dans la détection des odeurs. Ce nombre renversant
de gènes impliqués dans l'olfaction donne une idée de l'importance de
l'odorat pour un rat !
Les rats ont une seconde manière de détecter les odeurs, appelée
organe voméronasal, ou OVN. L'OVN des mammifères est situé dans
une poche en-dehors de la cavité nasale. Chez les rats, l'OVN est situé
dans un passage oblong au fond de la cavité nasale, juste à côté du
septum, avec une ouverture étroite juste à l'intérieur de la narine. Cette
position d'impasse signifie que l'air ne peut pas affluer à l'intérieur
comme dans l'épithélium olfactif du nez (Agosta 1992). Quand les rats
reniflent et lèchent, des molécules environnementales se collent au nez
humide et se dissolvent, puis sont transportées vers l'OVN suspendu
dans du mucus. L'OVN se dilate et se comprime pour pomper
rapidement le liquide odoriférant vers l'intérieur (en savoir plus sur
l'OVN).
L'organe voméronasal détecte essentiellement les phéromones, les
signaux chimiques transmis entre membres de la même espèce. Il se
spécialise dans les produits chimiques non volatiles que l'on trouve
dans l'urine et autres sécrétions (Brennan 2001), bien qu'il détecte
aussi certains composés phéromonaux volatiles (Trinh et Storm 2003,
Zufall et al. 2002). Contrairement au vaste nombre de récepteurs dans
l'épithélium olfactif, il y a seulement 30 à 100 sortes de récepteurs
olfactifs dans l'OVN, et un seul ou très peu par cellule.
Les messages de l'organe voméronasal empruntent un chemin séparé
vers les bulbes olfactifs accessoires, et de là vers les amygdales, puis à
la fois vers la zone pré-optique et l'hypothalamus, zones connues pour
être impliquées dans le comportement reproductif (voir Meredith, FSU
Neuroscience Program, pour un résumé).
L'OVN est essentiel dans la communication chimique entre les animaux
(l'attraction des partenaires, la séduction, la copulation, l'agressivité, et
les soins parentaux sont tous arbitrés par l'OVN (Bradbury et
Vehrencamp 1998)).
12
L’olfaction pour polliniser des fleurs : la procréation
augmente les facultés d’olfaction
Les papillons sont les champions de l’olfaction, particulièrement les
espèces nocturnes. Ce qui leur permet de féconder des végétaux à
pollinisation nocturne comme le chèvrefeuille ou le tabac dont
l’intensité des parfums est maximum la nuit. La diffusion s’arrête dès
que la fleur est fécondée.
Certaines plantes développent une stratégie particulièrement
sophistiquée pour attirer les pollinisateurs : comme cette orchidée
malgache qui émet une odeur attirant les pucerons, nourriture préférée
d’araignées prédatrices dont le souïmanga raffole.
D’autres comme les Cycas attirent par leur odeur un coléoptère qui
vient pondre dans le cœur de la fleur et se couvre de pollen
Les arums dégagent une odeur de décomposition qui attire des
mouches saprophages.
Pollinisation par déception : des fleurs qui imitent des
champignons aux odeurs fétides pour attirer un coléoptère
Une étude publiée en mai 2012 dans la revue Flora, à laquelle a
contribué Dawn Frame (Herbier IRD de Guyane, au sein de l’unité de
recherche AMAP), décrit les fleurs d’une plante de la famille des
cherimoyas (Annonacées) : elles imitent des champignons aux odeurs
répugnantes, membres du groupe des Satyres puants (famille des
Phallaceae), afin d’attirer un coléoptère qui joue le rôle de pollinisateur.
Duguetia cadaverica : c’est le nom de cette plante qui a été étudiée à la
station de recherche des Nouragues. Il s’agit d’un petit arbre de sousbois qui pousse dans la forêt humide primaire, des Guyanes jusqu’à
l’état du Pará au Brésil.
Contrairement à la plupart des espèces de la famille des cherimoyas,
cette plante présente des fleurs qui « puent » et qui sont à l’origine de
son nom « cadaverica ». Pour mieux comprendre le mode de
pollinisation de ces fleurs fétides, les chercheurs ont étudié la biologie
reproductrice de cette plante et ont analysé la composition chimique de
ses odeurs florales.
Les chercheurs ont décrit la senteur comme « rappelant à la fois… un
camembert bien fait, des champignons et des vieilles chaussettes
humides avec une pointe d’odeur de vomi… »
13
Les analyses des senteurs florales ont démontré la présence d’un
mélange inhabituel de trois classes chimiques ; les plus abondants
appartiennent à un groupe de molécules qui donnent aux champignons
leur odeur caractéristique de terre et de moisissure. Les deux autres
classes de molécules qu’ils ont trouvées sont associées à du fromage et
à des cadavres en décomposition.
Récolte des odeurs florales de Duguetia cadaverica © Dawn Frame
Les seuls insectes qui entrent dans les fleurs sont des petits coléoptères
appartenant à une seule espèce, Pycnocnemus sp. (Nitidulidae), qui est
nouvelle pour la science étant donné qu’elle n’a pas encore été décrite.
Remarquons que l’on trouve normalement ce groupe de coléoptères
uniquement sur des champignons, connus sous le nom de « stinkhorn
mushrooms », (Phallales) sur lesquels ils se nourrissent et se
reproduisent.
À partir de ces informations et de preuves supplémentaires, les
chercheurs tirent la conclusion suivante : les fleurs de Duguetia
cadaverica imitent les « stinkhorn mushrooms » grâce à des signaux
visuels et olfactifs pour tromper les coléoptères qui viennent alors les
polliniser.
Ce système particulier est une illustration de la « saprocantharophily »,
c’est-à-dire la pollinisation par des coléoptères (-cantharophily) attirés
par de la matière en décomposition ou des ‘décomposeurs’ (sapro-). Ce
mode de pollinisation est assez rare et connu de quelques plantes parmi
les Araceae et les Hydnoraceae (un parasite des racines).
Les fleurs qui imitent les fructifications de champignons sont encore
plus rares ; ce phénomène est connu seulement chez trois familles (les
Araceae, les Aristolochiaceae et les Orchidaceae) ; dans ces cas, les
pollinisateurs sont des mouches qui se retrouvent emprisonnées
pendant un temps dans la fleur. Les chercheurs qui ont étudié
Duguetia cadaverica soulignent que la chambre florale ouverte de
Duguetia cadaverica est très différente des fleurs “à piège”; pour cette
raison et pour d’autres, les mouches ne peuvent pas être des
pollinisateurs de cette plante.
Certaines études indiquent que les femmes sont plus douées que les
hommes pour détecter les odeurs, les identifier, les discriminer et les
14
mémoriser. Le cycle menstruel, la grossesse, influencent l'olfaction
féminine.
Certaines odeurs peuvent aussi aider à se concentrer sur une tâche
difficile ; des expériences ont montré que la diffusion épisodique d'une
odeur telle que celle de la menthe poivrée pouvait améliorer les
résultats d'un exercice difficile impliquant une double tache. Chez de
nombreux animaux, l'odorat est bien plus important que pour l'être
humain.
Le goût, qui permet de détecter les substances chimiques en solution,
est un sens proche de celui de l'odorat. Il n'existe d'ailleurs pas de
distinction entre goût et odorat en milieu aquatique.
L’odeur pourrait être alors aussi comparée aux sentiments : même si
elle est chimiquement mesurable, elle donnera des résultats subjectifs.
Une bonne ou une mauvaise odeur, un parfum particulier sont le
résultat, perçu par le sens de l’odorat, de l'émanation des corps volatils
contenus dans certaines substances comme les molécules chimiques
souvent qualifiées de molécules odorantes ou de parfum, ou de
fragrance dans le cas des fleurs.
15
« ... marchez dans l'amour, comme
aussi le Messie nous a aimés et s'est
livré lui-même pour nous comme
offrande et sacrifice à Dieu, en parfum
de bonne odeur. » (Ephésiens 5:2)
Il est évident que le thème de l’odorat et
des capacités olfactives de la création
terrestre de Dieu est à mettre en relation
avec « l’odeur » spirituelle.
Si comme on le sait, les parfums dans le
tabernacle sont des symboles bibliques
des prières qui montent à Dieu, l’odeur en général est à relier
directement à nos capacités spirituelles de discerner, de sentir, de
goûter à la vie de l’esprit. Ces capacités « extra-sensorielles » nous ont
été données lors de notre nouvelle naissance par la Foi en Yeshoua le
Messie. A cause du péché d’Adam et Eve, nos capacités spirituelles ne
nous ont été pas été données à notre naissance physique. Toute autre
capacité extra-sensorielle en dehors de la foi et de l’obéissance à notre
rédempteur Yeshoua HaMashiah est démoniaque. Il est donc crucial de
bien cerner la question car de nombreux magiciens et astrologues ont
« reçu » du diable des pouvoirs extra-sensoriels destinés à aveugler s’il
était possible, même les élus de Dieu. L’histoire des magiciens du
Pharaon nous est donnée en exemple. Alors que le pouvoir extrasensoriel démoniaque sert à lier les esprits pour les attirer en enfer
comme le voulait Pharaon, Moïse quant à lui, était humainement
peureux et faible et c’est Dieu lui-même qui devait le « forcer », presque
malgré lui à utiliser la force spirituelle pour libérer son peuple de
l’oppression,
Beaucoup de passages bibliques confirment que tout a été fait pour un
but et que le but de la nature terrestre est de nous instruire sur le
monde et sur notre « nouvelle » nature spirituelle par le Nom de
Yeshoua.
L’entière description de l’olfaction donnée plus haut doit donc être relue
dans les moindres détails sous ce nouveau regard.
Les maladies de l’olfaction sont tout aussi curieuses à expliquer
spirituellement que l’olfaction elle-même. L’anosmie, perte des facultés
olfactives ou l’inverse l’hyperosmie ou pire encore la cacosmie, un bien
16
curieux trouble de l'odorat qui amène les patients à aimer ou percevoir
des odeurs fétides, putrides ou réputées désagréables.
Celui qui est né de nouveau et qui a été immergé dans l’Esprit, ressent
les choses de l’esprit. Souvent même, il va jusqu’à reconnaître un
enfant de Dieu dans une foule.
Les cinq sens de l’homme
L’odeur fait partie de l’un de nos cinq sens, l'odorat, que l’Eternel nous
a donnés. Au niveau naturel, l'odorat n'est pas considéré comme
humainement primordial, du moins en apparence. Si vous êtes aveugles
ou sourds, votre vie devra impérativement être adaptée en fonction de
votre handicap de même si vous avez perdu une main ou une jambe.
Tout le monde sait ce qu’est la surdité et la cécité, mais peu de gens
sauront vous dire ce que signifient anosmie et agueusie. Si vous sentez
ou si vous ne sentez pas, si vous avez le nez bouché ou que vous n'avez
tout simplement pas l'odorat développé et fin, si vous goûtez ou ne
goûtez pas, vous vous dites que vous ne vous en porterez probablement
pas plus mal.
La deuxième raison relève de l’anatomie. Les organes récepteurs de la
vue et de l’ouïe sont beaucoup plus facilement identifiables et
accessibles à l’investigation anatomique que ne le sont la muqueuse
olfactive et les papilles gustatives. On en est même encore à discuter de
l’existence et du caractère fonctionnel chez l’homme d’une deuxième
voie de réception olfactive par l’organe voméronasal organe tubulaire
situé pour l'homme sous la surface intérieure du nez et spécialisé dans
la détection des phéromones ou hormones sexuelles (le vomer est un os
du nez, qui forme la partie postéro-inférieure du septum nasal de la
cloison des fosses nasales)..
La troisième raison, et peut-être la plus importante, tient à la nature
chimique des stimuli. La lumière et le son, en tant que phénomènes
vibratoires, se laissent facilement décrire et caractériser par des
grandeurs physiques simples (fréquence, intensité et polarisation). Il
n’en est pas de même d’un effluve odorant qui peut être constitué d’un
grand nombre de substances chimiques à des concentrations parfois
extrêmement faibles. Même en se limitant à des composés purs, une
molécule ne se laisse pas caractériser aussi simplement par quelques
17
paramètres. Depuis une quinzaine d'années le monde scientifique
découvre un regain d’intérêt considérable sur la famille des gènes qui
codent les récepteurs olfactifs. De notre côté, nous voulons avoir un
regain d'intérêt pour le parallélisme entre le monde physique et le
monde spirituel.
C'est exactement ce que nous voulons mettre en relief.
Une triunité
Nous avons été créés tri-unitaires (trois en un), corps, âme et esprit. Les
cinq sens de l’homme (le corps) nous ont été donnés pour découvrir le
monde autour de nous. Notre âme nous a été donnée pour découvrir
qui nous sommes dans notre être et dans notre personnalité afin aussi
que nous puissions vivre en relation avec notre prochain en utilisant
nos pensées, notre mémoire, nos sentiments, notre amour, etc.
Notre esprit nous sert à découvrir qui est Dieu en étant en relation
constante avec Lui principalement par la prière.
En tant qu’instrument « naturel », l’odeur, l’un des cinq sens de
l’homme nous sert à découvrir le monde autour de nous, elle sert
suivant les cas à nous attirer ou à nous faire fuir. Une odeur peut être
attirante ou répulsive. Elle provoque des sentiments d’acceptation ou de
rejet selon qu’elle plaît ou déplaît à notre prochain. Le parfum est
vivant : il peut envoûter, agresser, piquer. Il peut avoir un aspect doux,
léger, fruité, ambré. Il a une beauté.
Chacun des cinq sens naturels de l’homme a son pendant dans le
monde spirituel.
Nous savons fort bien que notre corps est gouverné par notre cerveau,
de même le Corps de Le Messie est dirigé par la tête : Yeshoua. Si le
monde a été créé par la Parole de Dieu, nous savons que nos paroles
sont, suivant les cas, créatrices ou destructrices. Créatrices lorsque
nous bénissons et que nous avons des paroles positives, destructrices
lorsque nous maudissons ou que nous médisons.
L’adoration de Dieu a toujours été comparée ou associée à l’odeur du
parfum. Après le déluge, Noé a offert à Dieu un sacrifice que Dieu a
apprécié. Ce sacrifice agréable a été pour Dieu d’une bonne odeur. A
travers cette offrande odoriférante une alliance de paix a été établie
18
pour tous les hommes, une alliance symbolisée par l’arc-en-ciel. Nous
pouvons dire ici que l’offrande de Noé avait une odeur de vie c’est à dire
qu’il avait en lui la vertu de préserver la vie de celui qui s’approche de
Dieu car notre Dieu est aussi un feu dévorant capable de consumer
tous ceux qui s’approchent de Lui indignement.
En ce qui concerne le nez et les caractères olfactifs de l’homme, on peut
dire qu'en tant qu’instrument « spirituel », c'est à Dieu premièrement
que sert l’odorat pour « mesurer », pour « apprécier » l’encens du
sacrifice que nous sommes appelés à faire monter vers Lui par nos
prières. Si Dieu, en "sentant" nos prières, peut dire ce qu’il y a de caché
derrière nos paroles, la vérité ou le mensonge, un coeur contrit et brisé
ou un coeur orgueilleux, on peut associer donc au niveau spirituel
l’odeur au « discernement ».
L'odeur est un signe qui révèle les capacités de discernement chez celui
qui sent et l’état de sainteté, de consécration ou de péché chez celui
qui est « senti ».
Plus loin, avec des capacités accrues par la Puissance du Saint Esprit,
reçues lors du baptême du Saint Esprit, cette odeur peut devenir un
don spirituel pour « voir » le monde invisible et pourrait p.ex. amener le
croyant à servir le peuple de Dieu au moyen de ses nouvelles
compétences de « sentinelles » : par exemple l'esprit de discernement.
La physique et la chimie
Une odeur est le résultat, perçu par le sens de l’odorat, de l'émanation
des corps volatils contenus dans certaines substances comme les
molécules chimiques souvent qualifiées de molécules odorantes ou de
parfum, ou de fragrance dans le cas des fleurs. Ces molécules
odorantes sont caractérisées par leur composition chimique organique :
alcool, acide, aldéhyde, cétone, composé aromatique, etc. La longueur
de ces molécules dépend du nombre de carbones constitutifs de la
chaîne principale et son organisation spatiale est soit isomère soit
énantiomère.
La perception par notre odorat se fait par chimioréception. La
physiologie de notre système olfactif est fait de telle sorte qu'il y
a interactions
entre
les
molécules
odorantes
et
leurs
récepteurs protéiniques. L’aspect combinatoire de ces interactions va
agir sur le codage de l’odeur qui en résulte.
19
Perception
Le type de sensation dépend des individus : soit elle est agréable, soit
neutre soit désagréable. Pour certaines personnes, la sensation
olfactive est innée, pour d’autres elle est socialement construite. Elle
dépend aussi de la concentration du produit dans l’air et du fait qu’il
soit ou non associé à sa source naturelle.
Dans la vie de tous les jours
Le volume d’air brassé par jour est de 12 m3 à raison de 23 000
respirations, ce qui lui donne la capacité de détecter quotidiennement
quelque 10 000 substances chimiques. 80 % des odeurs perçues par
l'homme donnent une aversion, 20 % suscitent des émotions positives.
Persistance
Certains parfums sont très éphémères et d’autres plus durables. Le
système olfactif peut aussi faire preuve d’accoutumance (dans la
terminologie médicale, on parle maintenant d'« habituation »), certaines
odeurs n’étant plus perçues après un certain délai.
20
Symbole de l'odeur et du parfum
L'odeur des justes
On croit pouvoir s’imaginer que la « bonne » odeur qui nous caractérise
devant Dieu est notre propre odeur personnelle. En réalité, devant Dieu
la « bonne » odeur est représentée par un vêtement, le vêtement de « fin
lin » des « œuvres justes des saints ». Même l’odeur qui caractérisait
Jacob n’était pas suffisante pour lui accorder la bénédiction de son
père.
« Jacob s’approcha, et le baisa. Isaac sentit l’odeur de ses
vêtements; puis il le bénit, et dit: Voici, l’odeur de mon fils est
comme l’odeur d’un champ que l’Eternel a béni. » (Genèse 27:27)
« Je vous recevrai comme un parfum d’une agréable odeur, quand
je vous aurai fait sortir du milieu des peuples, et rassemblés des
pays où vous êtes dispersés; et je serai sanctifié par vous aux
yeux des nations. » (Ezéchiel 20:41)
Le parfum de la connaissance
Ca 4:11 Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée; Il y a sous ta langue du
miel et du lait, Et l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban.
2Co 2:14 Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours
triompher en Le Messie, et qui répand par nous en tout lieu l’odeur de
sa connaissance!
2Co 2:15 Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Le
Messie, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent:
2Co 2:16 aux uns, une odeur de mort, donnant la mort; aux autres,
une odeur de vie, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses?
21
Sacrifice d'une odeur agréable
Ex 29:41 Tu offriras le second agneau entre les deux soirs, avec une
offrande et une libation semblables à celles du matin; c’est un sacrifice
consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Eternel.
Eph 5:2 et marchez dans la charité, à l’exemple de Le Messie, qui nous
a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une
offrande et un sacrifice de bonne odeur
Jer 48:11 Moab était tranquille depuis sa jeunesse, Il reposait sur sa
lie, Il n’était pas vidé d’un vase dans un autre, Et il n’allait pas en
captivité. Aussi son goût lui est resté, Et son odeur ne s’est pas
changée.
Jn 12:3 Marie, ayant pris une livre d’un parfum de nard pur de grand
prix, oignit les pieds de Yeshoua, et elle lui essuya les pieds avec ses
cheveux; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum.
L' odeur des parfum des idoles
Eze 6:13 Et vous saurez que je suis l’Eternel, Quand leurs morts seront
au milieu de leurs idoles, Autour de leurs autels, Sur toute colline
élevée, sur tous les sommets des montagnes, Sous tout arbre vert, sous
tout chêne touffu, Là où ils offraient des parfums d’une agréable odeur
A toutes leurs idoles.
Eze 20:28 Je les ai conduits dans le pays que j’avais juré de leur
donner, et ils ont jeté les yeux sur toute colline élevée et sur tout arbre
touffu; là ils ont fait leurs sacrifices, ils ont présenté leurs offrandes qui
m’irritaient, ils ont brûlé leurs parfums d’une agréable odeur, et ils ont
répandu leurs libations.
22
Le 26:31 Je réduirai vos villes en déserts, je ravagerai vos sanctuaires,
et je ne respirerai plus l’odeur agréable de vos parfums.
L'encens
Ps 141:2 Que ma prière soit devant ta face comme l’encens, Et
l’élévation de mes mains comme l’offrande du soir!
La prière est une odeur agréable à Dieu, c'est le sens figuré à mettre
dans le sens des sacrifices décrits dans la bible. Par contre pour ceux
qui brûlent l’encens à leurs idoles.
Esa 66:3 Celui qui immole un bœuf est comme celui qui tuerait un
homme, Celui qui sacrifie un agneau est comme celui qui romprait la
nuque à un chien, Celui qui présente une offrande est comme celui qui
répandrait du sang de porc, Celui qui brûle de l’encens est comme celui
qui adorerait des idoles; Tous ceux-là se complaisent dans leurs voies,
Et leur âme trouve du plaisir dans leurs abominations.
23
L’odeur est un terme qui tire sa racine du Saint Esprit. Cette
« agréable » odeur se retrouve lors de chaque sacrifice consumé par le
feu :
« Tu brûleras tout le bélier sur l’autel; c’est un holocauste à
l’Eternel, c’est un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable
odeur à l’Eternel. » (Exode 29:18)
L’odeur « reyah »
‫ריח‬,
parfum, approche, rendre odieux, senteur,
arôme tous ces mots viennent de rouah ‫ רוח‬une racine primaire sentir,
respirer, flairer, agréer (un parfum)
1) (Hifil) sentir, flairer, percevoir une odeur, accepter
1a) de délices (métaph)
Les huit parfums de la Bible
Dans la Bible, huit parfums nous sont décrits pour que nous les
analysions dans le détail, chacun d’eux avec un but précis.
« 17 Et l’Éternel parla à Moïse, disant: 18 Tu feras aussi une cuve
d’airain, et son soubassement d’airain, pour s’y laver; et tu la
mettras entre la tente d’assignation et l’autel, et tu y mettras de
l’eau; 19 et Aaron et ses fils y laveront leurs mains et leurs pieds.
20 Quand ils entreront dans la tente d’assignation, ils se laveront
avec de l’eau, afin qu’ils ne meurent pas, ou quand ils
s’approcheront de l’autel pour faire le service, pour faire fumer le
sacrifice fait par feu à l’Éternel. 21 Ils laveront leurs mains et
leurs pieds, afin qu’ils ne meurent pas; et ce leur sera un statut
perpétuel, pour Aaron et pour sa semence, en leurs
générations. 22 Et l’Éternel parla à Moïse, disant: 23 Toi, prends
des aromates les plus excellents: de la myrrhe franche, cinq cents
[sicles], et du cinnamome aromatique, moitié autant, deux cent
cinquante [sicles], et du roseau aromatique, deux cent cinquante,
24 et de la casse, cinq cents, selon le sicle du sanctuaire, et un hin
d’huile d’olive. 25 Et tu en feras une huile pour l’onction sainte,
une préparation composée, d’ouvrage de parfumeur: ce sera
l’huile de l’onction sainte. 26 Et tu en oindras la tente
d’assignation, et l’arche du témoignage, 27 et la table et tous ses
ustensiles, et le chandelier et ses ustensiles, et l’autel de l’encens,
28 et l’autel de l’holocauste et tous ses ustensiles, et la cuve et son
24
soubassement; 29 et tu les sanctifieras, et ils seront très saints;
quiconque les touchera sera saint. 30 Et tu oindras Aaron et ses
fils, et tu les sanctifieras pour exercer la sacrificature devant
moi. 31 — Et tu parleras aux fils d’Israël, disant: Ce sera pour moi
l’huile de l’onction sainte en vos générations; 32 on n’en versera
pas sur la chair de l’homme, et vous n’en ferez point de semblable
dans ses proportions: elle est sainte, elle vous sera sainte. 33
Quiconque en composera de semblable, et en mettra sur un
étranger, sera retranché de ses peuples. 34 Et l’Éternel dit à
Moïse: Prends des drogues odoriférantes, du stacte, et de
la coquille
odorante,
et
du galbanum,
—
des
drogues
35
odoriférantes, et de l’encens pur: de tout, à poids égal;
et tu en
feras un encens composé, d’ouvrage de parfumeur, salé, pur,
saint. 36 Et tu en pileras très fin, et tu en mettras sur le devant du
témoignage dans la tente d’assignation, où je me rencontrerai
avec toi: ce vous sera une chose très sainte. 37 Et quant à l’encens
que tu feras, vous n’en ferez point pour vous selon les mêmes
proportions: il sera, pour toi, saint, [consacré] à l’Éternel. 38
Quiconque en fera de semblable pour le flairer, sera retranché de
ses peuples. » (Exode 30:17-38)
Le Livre de l'Exode énumère une série de huit parfums dans lesquels
nous trouvons la Personne du Messie, le centre de la Parole de Dieu.
Parmi ces huit parfums, deux fois quatre parfums nous montrent ce
que le Messie a été et ce qu'Il est pour le cœur de Dieu : un parfum
répandu » (Cantiques 1 : 3).
La myrrhe
La myrrhe est produite par l’affliction, la coagulation
La myrrhe est une résine amère et un parfum coûteux qui sont extraits
d’un arbre ou arbrisseau d’Arabie et d’Ethiopie, par incision dans
l’écorce. Elle est également utilisée pour embaumer ou en tant
qu’antiseptique.
25
La myrrhe de l’hébreu « more » signifie « affliction », « amertume »,
« pleurs », et est un parfum qui vient d'un arbre dont le tronc « blessé »
donne des « larmes » qui se coagulent à l'air et forment comme des
perles de résine. La myrrhe rentre dans la composition d'une huile
d'onction sainte. À ce titre, elle fait partie des cadeaux apportés à
Yeshoua par les mages.
Du vin mêlé de myrrhe a été proposé à Yeshoua avant sa crucifixion
pour atténuer les douleurs.
La gomme résineuse est récoltée sur le tronc de l'arbre d'où elle suinte
naturellement. La gomme liquide durcit à l'air pour former des
concrétions brun-rouge pouvant parfois atteindre une masse de plus de
200 grammes. Elle est ensuite distillée en une huile essentielle épaisse
de couleur orangée.
La myrrhe nous parle des larmes et des souffrances du Messie qui sont
à la base de notre salut. Ces larmes ont été versées par notre Messie
sur la condition misérable de l’être humain.
Il a pleuré au tombeau de Lazare, au jardin
de Gethsémané et sur Jérusalem. Non
seulement la misère humaine ne l'a pas
laissé indifférent, mais en plus il a voulu s’y
soumettre volontairement pour la raison
bien simple qu’Il aime celle qu’il chérit.
On se sert de la myrrhe pour oindre l'Arche
d'Alliance (Exode 30 : 23), pour décrire les
vêtements du Roi-Messie dans le contexte
de ses fiançailles avec Israël (Psaume
45 :9). La myrrhe apparaît en tout douze
fois dans les écrits de l'Ancienne Alliance.
Curieusement, l’amour que porte le Messie Yeshoua pour son épouse,
celle qui sort de la Kehila, sa bien-aimée, celle pour qui il va tout
donner, cet amour est associé sept fois dans le Cantique des Cantiques
lié à l'amour des fiancés et à l’amertume et l’affliction de la myrrhe.
« Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe, qui repose
entre mes seins ». (Cantique des cantiques 1 :13)
La myrrhe dans Matthieu décrit donc la reconnaissance de l'amour du
Messie pour son peuple.
26
« J’ai mêlé de pleurs mon breuvage » (Psaume 102: 9)
« Mes larmes ont été mon pain, jour et nuit » (Psaume 42 :3)
‫ מר‬ou ‫ מור‬avec ou sans la lettre vav.
‫ מרר‬une racine primaire - amertume,
La myrrhe se dit en hébreu more
Ce mot racine vient de marar
amer, amèrement, affliction, souffrances, provoquer, résister,
s’irriter, pleurer.
Le « maror » ‫ מרור‬est cet aliment qui est constitué à Pessah pour
symboliser l’amertume du peuple juif en Egypte.
Le maror (hébreu : « herbes amères ») est l'un des principaux
ingrédients du plat du seder ainsi que l'un des trois grands symboles
du seder, rappelant l'amertume de la vie lors de l'esclavage en Égypte.
Il n’est pas étonnant dès lors que la myrrhe, symbole de l’affliction et de
l’onction du Messie, annonce à l’avance l’amertume qu’ont vécu
plusieurs personnages bibliques comme Naomie la belle-mère juive de
Ruth la moabite. Cet arbre produit l’amertume de l’arbre une fois son
écorce entaillée (blessée) naturellement (Exode 30 :3) ou non.
En Genèse 37 :25, les ismaélites qui ont acheté Joseph, transportaient
avec eux des baumes pour la sépulture et de la myrrhe pour
l’amertume que devra subir Joseph, représentant du Messie promis.
En Esther 2 :12, la jeune Esther devait se préparer pendant 6 mois en
se parfumant à la myrrhe pour se présenter devant le roi Assuérus.
La Commiphora Myrrha
En tant qu’huile essentielle, la Commiphora Myrrha agit en tant que
résine aromatique sur le système nerveux
sympathique, sur la circulation des fluides
et plus particulièrement sur la circulation
du sang et de la lymphe. Ce système
nerveux sympathique a pour rôle le
fonctionnement des organes viscéraux
(reins,
appareil
digestif,
système
circulatoire...)
et
la
régulation
de
l'ensemble des fonctions automatiques de l'organisme telles que la
respiration, la circulation, la digestion et l'élimination. Il avait été
proposé à Yeshoua du vin mêlé de myrrhe pour atténuer la douleur,
mais il le refuse. Ce mélange aurait peut-être soulagé le Messie
27
souffrant et aurait peut-être retardé de quelques dizaines de minutes sa
mort.
La source de la vie
La myrrhe, symbole d’amertume, est destinée à soulager l’amertume !
‫ מור‬commence avec la lettre mem m, la « source », le
« torrent », l’ « eau » et se termine avec un resh r « le chef », la « tête »,
le « commencement ». Au milieu du mot se trouve le vav w, le clou,
Le mot « myrrhe »
symbole de la croix.
Le symbolisme hébraïque met en avant la délivrance de l’amertume
grâce à l’eau de la vie, la source du salut, la source de Yeshoua par la
mort expiatoire de l’agneau de Dieu sur le bois qui devient le premier né
de la création, le deuxième Adam.
Le mot « more » peut s’écrire indifféremment avec ou sans la lettre vav
du « clou ». Le « o » est malgré tout prononcé puisque un minuscule
point remplace le vav devenu invisible. La croix est invisible aux yeux
des juifs, peuple de Dieu tenu à l’écart au profit du salut des nations.
Le cinnamone
Le cinnamone est un fort bel arbre qui répand au loin le parfum de son
écorce. Le cinnamone est une substance aromatique bien connue,
l'écorce du « laurus cinnamonum » appelé « Korunda-gauhah » à Ceylan.
Utilisée pour de nombreux parfums, en particulier l'huile sainte
Cet arbre produit la cannelle que l’on trouve en grande partie en Chine
ou en Indonésie. La cannelle se tient droite tout comme son nom
l’indique « se dresser ». Elle stimule la digestion et la respiration, est
antiseptique (active contre le bacille de la typhoïde), antispasmodique,
vermifuge ; elle est parfois indiquée dans l'atonie et les spasmes gastrointestinaux. La cannelle serait efficace pour la stabilisation de la
glycémie chez les diabétiques.
La consommation de doses importantes de cannelle ou d'extraits de
cannelle peut se révéler toxique.
kinnamon ‫ קנמון‬vient d’un mot du sens de se dresser. Le cinnamone,
ou cannelle est une écorce odorante utilisée comme épice.
28
Yeshoua qui a été l'homme parfait des desseins de Dieu a répandu la
bonne odeur de ses perfections et de sa soumission à la volonté de Son
Père. Ephésiens 5: 2 nous exhorte à: « Marcher dans l'amour, comme
aussi le Le Messie nous a aimés et s'est livré Lui-même pour nous,
comme offrande et sacrifice à Dieu, en parfum de bonne odeur ».
Il a été, d'une part, un homme parfait devant Dieu, pour Dieu, et,
d'autre part, une manifestation parfaite d'un Dieu d'amour pour
l'homme.
Le roseau aromatique
Le roseau aromatique est une plante faible, mais dont la racine blanche
a une odeur excellente. Cela nous parle de ce que notre Messie a
rencontré dans le monde opposé à Dieu. Comme le roseau, il a souvent
plié sous les vents contraires, mais n'a jamais rompu. Il a souffert de la
méchanceté humaine, mais est resté parfait en toutes choses. Ni les
puissances de l'enfer, ni celles du monde, n'ont pu le faire dévier de Son
chemin et de l'œuvre qu'il allait accomplir pour nous sauver du péché.
La casse
La casse: elle vient d'un arbre magnifique. En Job 42 : 14, une des filles
de Job, lorsqu'il a retrouvé la bénédiction divine, est appelée « Ketsia »,
c'est-à-dire « casse ».
Ce parfum nous parle de la grandeur et de la beauté spirituelle
extraordinaires de la Personne de Yeshoua HaMashiah. Lire le Psaume
45 qui révèle cet aspect du Sauveur. Il n'est pas resté dans la mort,
mais Il est ressuscité d'une façon glorieuse. La pensée de Sa glorieuse
résurrection est liée à ce parfum.
Le verset 8 du Psaume 45 résume en trois parfums l'essentiel de
l'œuvre de notre Seigneur: 1 : « Tous tes vêtements sont myrrhe » : Ses
souffrances. - 2 : aloès (parfum employé pour embaumer les morts) : Sa
mort, et 3 : casse: Sa résurrection et glorification.
Le Messie a souffert à notre place pour expier nos péchés. Il est mort
pour nous tirer de notre mort spirituelle. Il est ressuscité, nous
entraînant à Sa suite dans une vie nouvelle et éclatante.
29
Le stacte
Le stacte se trouve à l'état de gouttelettes à l'intérieur des grains de
myrrhe. Il est donc invisible à l'œil humain. Nous avons là une image de
ce qui est si grand et profond dans l'œuvre du Messie, que Dieu seul
peut le discerner et l'apprécier à sa juste valeur.
Coquille odoriférante
Coquille odoriférante: se trouve au fond des mers. Cela symbolise ce
que Yeshoua HaMashiah a ressenti lorsque les eaux du jugement de
Dieu passaient sur sa tête. Le jugement que nous avions mérité pour
nos actes mauvais, Il l'a pris sur Lui, à condition bien sûr que nous
reconnaissions notre état de péché, que nous nous en repentions
sincèrement et que nous demandions à Dieu Son pardon par l'œuvre
de Yeshoua HaMashiah à la Croix Notre salut a été accompli dans un
sens il y a déjà deux mille ans, mais dans un autre sens, pour que ce
salut devienne une réalité pour nous, il faut se convertir au Le Messie.
Par la voix prophétique de David, Yeshoua peut s'écrier dans le Psaume
69, aux versets 1 et 2 : « Les eaux me sont entrées jusque dans l'âme.
Je suis enfoncé dans une boue profonde, et il n'y a pas où prendre pied;
je suis entré dans la profondeur des eaux, et le courant me submerge ».
Le galbanum
Le galbanum vient d'une plante âcre et amère. Pris isolément, il est
désagréable, mais mélangé aux autres, il leur donne un relief et une
force tout particuliers. Cela nous montre que Le Messie est une odeur
de mort pour ceux qui le refusent. Il n'y aura pas de seconde chance
après cette vie. Notre salut ou notre perdition se décident maintenant.
D'où l'importance de ne pas attendre qu'il soit trop tard pour se décider
résolument pour Le Messie.
L'encens pur
L'encens pur est produit par une racine brûlée et donne une flamme
blanche et pure qui monte devant Dieu. Image des perfections illimitées
du Fils de Dieu. Il est un encens pur et sans égal.
Le texte ajoute « très fin », ce qui indique symboliquement que dans les
moindres détails de Sa vie, Il a manifesté la même perfection constante.
30
En conclusion, nous pouvons dire que Yeshoua HaMashiah constitue la
réponse à tous nos problèmes et que Lui seul peut donner son plein
sens à notre existence et satisfaire les besoins les plus profonds de
l'âme humaine.
UN PARFUM DE BONNE ODEUR POUR DIEU
Le plus beau parfum accepté par Dieu est non seulement celui qui sort
du cœur de l’homme mais aussi est celui qui est fait « selon Dieu ». On
ne peut s’approcher de Dieu n’importe comment.
Depuis qu’Adam et Eve ont péché et que la communication avec le ciel a
été rompue, afin de rétablir ce contact permanent avec Dieu, l’Eternel a
établi des règles précises et immuables qui devaient passer
inévitablement et sans l’ombre d’une déviation, par le sang versé d’un
sacrifice parfait : celui de son Fils Yeshoua. Au travers des sacrifices
d’animaux, Dieu dans l’Ancienne Alliance
prépare le peuple à être enseigné sur la question
du sang de Yeshoua, l’Agneau de Dieu immolé
pour le péché du monde. Si Yeshoua était venu
de manière visible il y a 5774 ans, personne ne
l’aurait cru. Même Moïse qui le représentait
avait été méprisé par Koré, Abiram et même par
son frère Aaron et sa sœur Myriam.
Pour s’approcher donc de Dieu, l’Eternel a donné des règles précises
qu’il n’était pas question de modifier d’un pouce. Si l’être humain veut
s’approcher humainement, charnellement de
Dieu, cela sera pour l’Eternel, une odeur
fétide, celle du péché. Si ce même être
humain veut s’approcher de Dieu avec des
parfums autrement et de manière impure,
c’est comme si l’homme voulait essayer
d’approcher de Dieu avec sa propre religion.
Ce parfum est lui aussi pour Dieu d’une
odeur insoutenable.
Un vrai parfum doit avoir
agréable. Une odeur peut être
répulsive. Elle provoque des
d’acceptation ou de rejet selon
31
une odeur
attirante ou
sentiments
qu’elle plaît
ou déplaît à notre prochain. Si une odeur peut-être bonne ou fétide, un
parfum par contre est par définition bon. Soit il parfume agréablement
notre maison, soit il apporte une touche spéciale à notre
présentation. Certaines personnes sont si fidèles à leur parfum qu’on
peut les identifier de loin à son odeur.
Nous choisissons avec soin notre parfum car il reflète quelque part
notre personnalité: on voit par exemple des dames qui préfèrent des
senteurs masculines, d’autres des senteurs plus fleuries. Le parfum se
porte comme une tunique, il nous enveloppe de son odeur.
Un parfum peut être envoûtant, agressif, piquant, doux, léger, fruité,
ambré…Il a une vie, une beauté. Il n’est pas donné à tous d’en
fabriquer, c’est un art qui nécessite de l’habileté, un nez exercé pour
réaliser un mélange harmonieux et obtenir une odeur spéciale.
Depuis l’Ancienne Alliance, l’adoration de Dieu a toujours été comparée
ou associée à l’odeur du parfum. Après le déluge, Noé a offert à Dieu
un sacrifice que Dieu a apprécié; la Bible nous enseigne que
ce sacrifice a été pour Dieu un sacrifice de bonne odeur, agréable à
Dieu. A travers cette offrande une alliance de paix a été établie pour
tous les hommes, alliance symbolisée par l’arc-en-ciel.
L’offrande de Noé avait une odeur de vie
Lorsque Noé a brûlé des parfums en l’honneur de l’Eternel, ce parfum
avait en lui la vertu de préserver la vie de celui qui s’approche de Dieu
car notre Dieu est aussi un feu dévorant capable de consumer tous
ceux qui s’approchent de Lui indignement. Le souverain sacrificateur
qui entrait dans le lieu Saint se sanctifiait et devait porter en bas de sa
tunique des clochettes dont le bruit rassurait ceux qui étaient de
l’autre côté du voile ce bruit attestait qu’il était encore en vie et
se mouvait.
Dieu ordonna à Aaron de bruler du parfum odoriférant chaque matin et
chaque soir devant l’Eternel (Exode30:7-9) Ce parfum était préparé
selon le modèle prescrit par Dieu lui-même et aucun autre parfum
n’était autorisé sur l’autel de Dieu. Lévitique 16:13 dit que la nuée de
ce parfum devait couvrir le propitiatoire ainsi, le sacrificateur qui
entrait dans le lieu saint était enrobé de l’odeur de ce parfum, un
parfum de bonne odeur, qui préservait le sacrificateur de la mort.
32
« L’Eternel dit à Moïse : Prends des aromates, du stacté, de l’ongle
odorant, du galbanium et de l’encens pur, en parties égales. Tu
feras avec cela un parfum composé selon l’art du parfumeur; il
sera salé, pur et saint. Tu le réduiras en poudre, et tu le mettras
devant
le
témoignage,
dans
la
tente
d’assignation… »
(Exode30:34-37)
Examinons un moment les composants de ce parfum. Chacun d’eux est
tout un symbole qui parle des vertus du Messie. Notons aussi que le
mélange est salé comme signe d’une alliance permanente, appelée à
demeurer pure sans mélange et sans altération et capable de préserver
la pureté car le sel est un conservateur.
Ce parfum est mis à part, réservé à Dieu Seul. Il ne devait pas faire
l’objet d’une imitation ou d’un usage profane sous peine de mort ou
d’exclusion du milieu du peuple de Dieu.
Le stacté est un symbole de vérité et de miséricorde. Il est extrait d’une
racine dont le nom signifie « tomber goutte à goutte ». Ceci nous
rappelle la révélation prophétique telle qu’elle nous est donnée, goutte
à goutte aux travers des siècles, le témoignage de Yeshoua HaMashiah
s’étale tout au long des écrits bibliques. C’est de cette façon que
travaille l’Esprit de la prophétie.
L’encens dans lequel cet aromate était mélangé annonçait le Messie et
semait la peur parmi ses ennemis. Son odeur témoignait de la vérité du
salut en Mashiah Seul.
Le galbanium: c’est une plante grasse; il symbolise la graisse du
sacrifice, l’onction, l’adoration.
L’onycha ou l’ongle odorant est symbole d’autorité; le Lion de Juda qui
a reçu toute autorité dans les cieux et sur la terre. En s’élevant vers le
ciel, ce parfum rappelle à Satan qu’il est un ennemi vaincu.
L’encens est un symbole de pureté. Il était interdit de faire de ce parfum
un usage profane comme les satanistes et les animistes qui brulent des
parfums pour entrer en alliance avec leurs dieux et les démons.
Le parfum a été commandé à Aaron, il parle du Messie. Ephésiens
5:2 qualifie le Messie de sacrifice de bonne odeur; Le Cantique des
Cantiques compare Le Messie à un parfum suave qui se répand et
attire. Le Messie est ce parfum qui coule abondamment se répand et
guérit les âmes blessées, les blessures de nos cœurs. Paul rend
33
grâce pour la victoire qui nous est donnée dans Le Messie dont l’odeur
nous met en faveur devant Dieu:
« Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher
dans le Messie, et qui répand par nous en tout lieu l’odeur de sa
connaissance! Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur
du Messie, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui
périssent ». (2 Corinthiens 2:14-15)
Tout enfant de Dieu est un sacrificateur appelé à présenter à Dieu des
sacrifices de bonne odeur. Nous avons une libre entrée dans le
sanctuaire céleste au travers du voile déchiré qui est Le Messie. Notre
odeur doit exhaler Le Messie, sans rajout, pour être agréable à Dieu. Le
parfum ne doit pas être falsifié comme certains le font pour leur propre
destruction. Ils trainent de ce fait avec eux une odeur de mort et non
pas de vie. C’est à eux que Yeshoua a dit cette parole: « éloignez vous de
moi vous qui commettez l’iniquité ». Les paroles de notre bouche
doivent couler comme le stacté, provenant d’une source sanctifiée et
témoigner du Seigneur Yeshoua dans la vérité. Nous ne devons pas
caricaturer l’image ni atténuer le standard de Justice de Dieu pour
séduire nos auditeurs en leur prêchant un évangile dilué véhiculant
une fausse grâce. C’est leur parler d’un autre Yeshoua qui n’est pas
celui de la Bible. Un tel message a une odeur de mort. La vérité doit
être acceptée dans son intégrité et le péché considéré comme une
offense à la dignité de Dieu.
L’odeur de notre adoration dépend de notre communion avec le
Seigneur Yeshoua -Le Messie, notre identification au Messie à travers
l’œuvre de la croix. Quelle place Le Messie a-t-il dans ta vie? C’est à
travers Lui que nous avons accès au Trône de Grâce, c’est lui
qui couvre nos prières de son parfum, le seul que le Père agrée. Aucun
autre parfum ne peut réjouir le cœur de Dieu. Le parfum qui était brulé
dans le temple était une ombre de Le Messie. Yeshoua est venu
accomplir la prophétie maintenant nous n’avons plus à bruler de
l’encens pour nous présenter devant Dieu; l’encens, le véritable parfum
reste disponible pour quiconque croit. Nous entrons dans la présence
de Dieu avec le Seigneur Yeshoua, c’est son odeur que le Père
reconnaît pour agréer notre adoration. N’imitons pas Jacob qui s’est
couvert des vêtements d’Esaü pour tromper son père par l’odeur des
vêtements de son frère, un parfum usurpé; ça ne marchera pas car
notre Père céleste voit tout et connaît tout, toutes nos pensées sont
devant lui. Ne soyons pas des imposteurs, soyons intègres, aucune
34
chance de tricher. Les fils d’Aaron, Nadab et Abihu apportèrent devant
l’autel de Dieu un feu étranger pour bruler du parfum à l’Eternel. Un
feu sortit de l’autel et les consuma. C’est Dieu lui-même qui crée en
nous ce parfum de bonne odeur; son Esprit produit le feu de notre
adoration; il n’est pas le résultat de notre propre justice; ce n’est pas
une œuvre de la chair. Le Seigneur désire que nous l’ adorions en esprit
et en vérité; nous allons au trône de grâce, portés par l’Esprit de Dieu,
enrobés par l’odeur de la sainteté résultant de notre identification au
Messie en qui résident la vérité, la miséricorde, l’adoration, l’autorité, la
pureté…Notre prière fait une avec celles de tous les saints (Apocalypse
5:1;10) nous entrons dans la réalité de notre habitation dans le Messie
et avec Le Messie dans les lieux célestes.
Enfant de Dieu, tu es le parfum de bonne odeur dans le Messie pour
Dieu. Tu as avec toi le témoignage de Yeshoua rendu par le Saint Esprit qui crie en toi « Abba » Père. Tu es fils et Yeshoua le premier né
est avec toi pour plaider ton cas et réclamer que justice soit faite à
cause de son sacrifice. Son doux parfum enrobe ta prière et la rend
agréable à Dieu. Tu peux déjà avec assurance dire merci car Yeshoua
nous l’a dit dans sa prière "Père je sais que tu m’exauce toujours". Il a
promis que tout ce que nous demanderons à son nom nous sera
accordé…
Nous devons veiller à l’odeur que dégage notre louange et notre
adoration que ce soit dans notre culte personnel comme dans nos
assemblées .Que nos prières ne deviennent pas des incantations,
n’associons le Dieu Saint à notre péché. Ne faisons pas un usage
profane du Nom du Seigneur Yeshoua qui nous a été donné et par
lequel nos prières sont agréées par le Père.
De même que la gloire d’une maison revient à celui qui l’a bâtie, nous
rendons honneur, gloire et louange à Dieu qui nous a placés dans son
fils Yeshoua- Le Messie et nous donne d’avoir part à ses mérites dans
l’obéissance, la soumission et la sainteté. Amen
35
La prière d’intercession
Nous l’avons compris : le parfum de bonne odeur, ce ne sont pas nos
mitsvots, ni notre obéissance aux commandements ni nos bonnes
œuvres ni nos actions si merveilleuses soient-elles.
Un païen peut très bien obéir aveuglément aux commandements et
donner tous ses biens aux pauvres de cette terre sans pour autant être
agréé par l’Eternel, sans pour autant avoir la conscience lavée, sans
pour autant parvenir à la Vie éternelle.
Les prisons et même l’enfer sont remplis de gens de bonnes intentions
qui aimeraient faire le bien mais qui ne le peuvent pas car le mal est en
eux.
La Bible dit qu’ « Il n’y a pas un juste, pas même un seul, tous ont
péché et sont privés de la Gloire de Dieu »,
Ils ne peuvent pas, ni aucun être humain sur cette terre, arracher le
mal de leur sang ni de leur chair ni de leurs milliards de cellules. De
nos jours on sait qu’il y a dans notre organisme 1014 cellules, c’est-àdire 1000 000 000 000 000 (1 million de milliards). Le nombre de
cellules propres à un organisme humain adulte étant de cet ordre il
sembleraient que les bactéries présentes dans ce même organisme,
constituant le microbiote, seraient dix fois plus nombreuses (1015) à
savoir dix millions de milliards.
C’est dire la Puissance purificatrice énorme que possède le sang de
Yeshoua pour toute la création sur une période approximative de 120
générations.
L’homme, avec le péché qui habite en lui, ne peut donc rien faire de luimême pour s’approcher de Dieu en enlevant de ce million de milliards
de cellules, ces dix millions de milliards de bactéries, image du péché.
Symboliquement, le péché est si abondant en nous que même notre
cœur bien disposé, n’y changerait rien.
De nous-même il est impossible de faire quoi que ce soit.
Pour accéder à Dieu il faut passer obligatoirement par le sacrifice
sanglant car la loi mosaïque affirme que sans le sang il n’y a pas de
pardon.
Une prière sans « couverture » par le sang du Fils de Dieu est donc une
prière inutile. La seule prière valable dans ce cas-là est « Seigneur,
pardonne mes péchés et fais-moi connaître ton Fils Yeshoua ».
36
Il est vrai que Dieu entend les prières des siens, même de ses enfants
rebelles, des Bnéi Israël qui refusent de croire en Yeshoua. Dieu protège
son pays et son peuple. Mais si vous intercédez pour un but précis, il
faut obligatoirement être sanctifié.
Le diable rôde et cherche qui il détruira. Si nous entrons dans le
combat il faut être couvert par le sang.
Pourquoi intercéder pour Israël
Parce que l’Eternel aime Sion. C’est la seule bonne réponse. Il ne doit
pas y avoir d’autres débats sur la question.
« Pour l’amour de Sion je ne me tairai point, pour l’amour de
Jérusalem je ne prendrai point de repos, jusqu’à ce que son salut
(tsadiq) paraisse, comme l’aurore, et sa délivrance (yeshoua),
comme un flambeau qui s’allume. » (Esaïe 62:1)
hashah ‫ חשׁה‬une racine primaire : rester, s’inquiéter, se taire, silence,
calmer, sourd, être silencieux, tranquille, inactif, montrer de l’inactivité,
faire silence.
shaqat ‫ שׁקט‬une racine primaire d’être en repos, tranquille, se donner du
repos, paix, se reposer, calmer, être tenu tranquille, apaiser,
tranquillement, calme, être dans la quiétude
lappiyd ‫ לפיד‬ou ‫ לפד‬vient d’une racine probablement du sens de briller
flamme, flambeau, torche, brandon, lampe
Le retour du Messie en Eretz Israël
Notre intercession va aller dans le sens de l’accomplissement des
prophéties. Si Ezéchiel 37 nous ordonne de parler à l’Esprit pour
donner la Vie à la Maison d’Israël, Il nous ordonne d’être Puissant dans
le combat afin d’ôter les pierres. Il veut nous faire rentrer dans son
travail, dans sa vigne :
« 4 Il me dit : Prophétise sur ces os, et dis-leur : Ossements
desséchés, écoutez la parole de l’Eternel !
5 Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel, à ces os : Voici, je vais faire
entrer en vous un esprit, et vous vivrez ;
37
6 je vous donnerai des nerfs, je ferai croître sur vous de la chair,
je vous couvrirai de peau, je mettrai en vous un esprit, et vous
vivrez. Et vous saurez que je suis l’Eternel.
7 Je prophétisai, selon l’ordre que j’avais reçu. Et comme je
prophétisais, il y eut un bruit, et voici, il se fit un mouvement, et
les os s’approchèrent les uns des autres.
8 Je regardai, et voici, il leur vint des nerfs, la chair crût, et la
peau les couvrit par-dessus ; mais il n’y avait point en eux
d’esprit.
9 Il me dit : Prophétise, et parle à l’esprit ! prophétise, fils de
l’homme, et dis à l’esprit : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel :
Esprit, viens des quatre vents, souffle sur ces morts, et qu’ils
revivent !
10 Je prophétisai, selon l’ordre qu’il m’avait donné. Et l’esprit
entra en eux, et ils reprirent vie, et ils se tinrent sur leurs pieds :
c’était une armée nombreuse, très nombreuse.
11 Il me dit : Fils de l’homme, ces os, c’est toute la maison
d’Israël. Voici, ils disent : Nos os sont desséchés, notre espérance
est détruite, nous sommes perdus !
12
Prophétise donc, et dis-leur : Ainsi parle le Seigneur,
l’Eternel : Voici, j’ouvrirai vos sépulcres, je vous ferai sortir de vos
sépulcres, ô mon peuple, et je vous ramènerai dans le pays
d’Israël.
13 Et vous saurez que je suis l’Eternel, lorsque j’ouvrirai vos
sépulcres, et que je vous ferai sortir de vos sépulcres, ô mon
peuple !
14
Je mettrai mon esprit en vous, et vous vivrez ; je vous
rétablirai dans votre pays, et vous saurez que moi, l’Eternel, j’ai
parlé et agi, dit l’Eternel. « Je cherche parmi eux un homme qui
élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du
pays, afin que je ne le détruise pas ; mais je n’en trouve point. »
(Ezékiel 37:4-14)
Lorsque l’Eternel cherche des hommes qui se tiennent à la brèche afin
qu’Il ne détruise pas le pays d’Israël, c’est parce que nous qui avons le
sang de Yeshoua qui couvre nos têtes, nous avons le droit d’invoquer
l’Eternel et avons l’assurance qu’Il va nous répondre.
Pour prier et invoquer Dieu, le mot utilisé est palal ‫ פלל‬une racine
primaire dont une des significations primaire est prier, intercéder,
prière, juger, adresser, intervenir, invoquer, supplier, intercéder,
38
condamner, implorer, s’interposer, et dans la forme utilisée (Hitpael)
signifie intervenir, intercéder.
L’Eternel à cause du péché doit faire payer à quelqu’un le châtiment.
Rien ne protège les païens du jugement divin car le péché doit être
expié, soit par son Fils soit par une condamnation éternelle. C’est l’un
ou c’est l’autre.
L’Eternel veut se laisser fléchir. C’est Lui qui nous demande avec
instances « s’il vous plait, je vous en conjure, ne laissez pas ma
main s’abattre sur ce monde que j’aime. Ne permettez pas que mon
jugement tombe sur ces êtres que j’ai faits. Je ne désire pas la
mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l’Eternel. Convertissezvous donc, et vivez »
« 29 La maison d’Israël dit : La voie du Seigneur n’est pas droite.
Est-ce ma voie qui n’est pas droite, maison d’Israël ? Ne sont-ce
pas plutôt vos voies qui ne sont pas droites ?
30 C’est pourquoi je vous jugerai chacun selon ses voies, maison
d’Israël, dit le Seigneur, l’Eternel. Revenez et détournez-vous de
toutes vos transgressions, afin que l’iniquité ne cause pas votre
ruine.
31 Rejetez loin de vous toutes les transgressions par lesquelles
vous avez péché ; faites-vous un cœur nouveau et un esprit
nouveau. Pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ?
32 Car je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit le
Seigneur, l’Eternel. Convertissez-vous donc, et vivez. »
(Ezéchiel 18 :29-32)
C’est cela l’intercession, c’est ce que faisait Moïse, ce que faisait le
prophète Samuel, Néhémie, le roi Salomon, le roi David et Yeshoua est
notre modèle, Lui qui est SAINT qui a pris sur Lui nos péchés et qui
invoque son Père constamment pour nous.
Veyashivou Convertissez-vous
Sauvés par grâce, nous n’avons pas grand-chose à faire si ce n’est de
prier pour ceux qui ne sont pas sauvés, ceux qui ont encore besoin de
faire teshouva, de se repentir, de revenir shouv ‫ שׁוב‬une racine
primaire.
Ce que l’Eternel désire c’est que par nos prières, le peuple impie
retourne à Lui, se retire et s’éloigne du mal, revienne vers le bon
chemin, ramène avec lui ceux qui sont en arrière, rende à Dieu ce qui
Lui est dû, mène le bon combat, creuse de nouveaux puits, s’apaise
39
envers Dieu, remette sa vie en ordre, reprenne les choses en mains,
rapporte à Dieu l’honneur perdu, rétablisse la communication et
finalement remporte le prix de la vocation céleste.
40
L’aloès (ahalim, ahalot)
Souvent trouvée ensemble avec la myrrhe, l’aloès est
41
L’ALPHABET HÉBREU
SENS
LETTRE
VAL.
UNIT
VAL.
TOT
BOEUF, PRINCE, MAITRE, CONSEILLER, EPOUX
ALEF
1
111
a
MAISON, NID, TENTE, PALAIS, RESIDENCE
BET
2
412
b
CHAMEAU, COMPLETER, PRODIGUER, RETRIBUER
GUIMEL
3
83
g
PORTE, BATTANT, PORTAIL
DALET
4
434
d
MONT, MONTAGNE, COLLINE, PERSONNE ELEVEE OU
EMINENTE
HE
5
6
h
CLOU, CROCHET, AGRAPHE, CROC
VAV
6
12
w
ARME OU HACHE
ZAYIN
7
67
z
COUDRE , TAILLER
HET
8
418
x
BOUE, LIMON, ARGILE
TET
9
419
j
MAIN, FORCE, PUISSANCE, POUVOIR, DOMINATION,
VIGUEUR
YOD
10
20
y
PAUME OU CREUX DE LA MAIN, CUILLER, COUPE,
PELLE
KAF,
KAF FINAL
20 500
100 -656
ENSEIGNER, APPRENDRE, CONDUIRE
LAMED
30
74
EAU, SOURCE, RUISSEAU, MER, LAC, PLUIE
MEM,
MEM FINAL
40 600 80
636
mM
POISSON
NOUN,
NOUN FINAL
50 700 106 662
nN
SOUTENIR, FORTIFIER, RENFORCER, APPUYER,
REPOSER
SAMEH
60
120
o
OEIL, YEUX, REGARD
AYIN
70
130
e
BOUCHE, PAROLE, FACE
PE, PE FINAL
80 800 81 637
pP
JUSTE, PIEUX, VERTUEUX, CONSACRER, SANCTIFIER
TSADI,
TSADI FINAL
90 900 104 660
uU
IMITATEUR, SINGE
QOF
100
186
q
COMMENCEMENT, CHEF, PAUVRETE, MISERE
RESH
200
510
r
DENT, POINTE ( HAIR, MEPRISER, DETESTER)
SIN - SHIN
300
360
VS
SIGNE, MARQUE, SIGNATURE
TAV
400
406
t
42
kK
l
43