la brochure pdf - Théâtre de Rungis
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Édito Une fois de plus nous sommes sommés de nous justifier : les artistes coûtent trop chers ! Ces intermittents sont-ils vraiment rentables ? Les peintres de Lascaux et les premiers danseurs qui furent leurs contemporains ont-ils été sommés ainsi de justifier leur cuissot de mammouth ? Alors pour le paléolithique je ne sais pas, mais pour aujourd’hui nous connaissons les chiffres (*) : les industries culturelles en France pèsent plus de 60 milliards d’euros, devant l’automobile, les télécommunications ou l’industrie chimique. Le spectacle vivant ? 8,4 milliards dont 2,4 milliards de retombées indirectes (les fameux cafetiers d’Avignon…). Et vous voulez jouter ? Les industries de la création, au cœur du rayonnement et de la compétitivité de la France, sont un secteur en croissance et créateur d’emplois. Mais non, non ! Trois fois non ! Cette justification, pourtant bien réelle, n’est pas la bonne. Là n’est pas l’essentiel. La raison d’être des œuvres, leur valeur ne sont pas économiques. Justement. Dans un monde où tout se mesure à l’aune du prix d’un actif dans un bilan, les œuvres et les artistes nous apportent autre chose. Les collectivités qui nous soutiennent, au travers de politiques publiques ambitieuses l’ont bien compris. Cette autre chose, c’est ce pourquoi l’équipe du théâtre de Rungis œuvre tout au long de l’année : Pour vous faire entendre les grandes œuvres du passé, Corneille, Purcell, Mozart, Molière, qui déjà interrogeaient notre humanité, Pour vous faire découvrir les poètes d’aujourd’hui, Dennis Kelly, Marius Von Mayenburg, Lars Norén qui scrutent notre société contemporaine, Pour rire, s’émouvoir, avoir le souffle coupé par les acrobates du cirque, le saut d’un danseur, le timbre d’un chanteur. Ensemble dans un même lieu. Pour constituer cette communauté d’un soir qu’est le public d’un théâtre, venu éprouver un plaisir commun. Alors vive le spectacle vivant ! Faites-vous plaisir ! Faites-le partager ! Soyez exigeants ! Les musiciens, comédiens, danseurs, acrobates, chanteurs, marionnettistes, tous les techniciens qui les accompagnent et servent leurs prouesses vous attendent. Nous vous attendons. Cette trentième saison est pleine de vitalité, de surprises et d’enthousiasme. (*) Panorama des industries culturelles et créatives – Ernst & Young – Novembre 2013 calen dr i er de la saison 14 15 févr i er septembre PRÉSENTATION DE SAISON MOZART ET LES ÉTOILES Musique lA LÉGÈRETÉ DES TEMPÊTES danse COMBATTIMENTO – FANTASMAGORIE BAROQUE Musique Miravella danse boucle d’or, une étrange affaire Théâtre / à partir de 5 ans VOCELLO Musique à la Grange PLATONOV Théâtre SHE-MÂLE danse CONCERT-TÔT musique / à partir de 2 ans CONCERT-TÔT musique / à partir de 2 ans BOBBY FISHER VIT À PASADENA Théâtre héroïque musique Le moche / voir clair théâtre un chien dans la tête théâtre histoire d’opéras musique ME, MYSELF AND US cirque octobre mars GABRIEL ET GABRIEL Théâtre musical MACBETH (THE NOTES) Théâtre novembre LES PRIMITIFS Théâtre EL CID ! Théâtre SEMIANYKI Clown trio MONCIERO Musique à la Grange ORPHELINS Théâtre avr i l décembre ODYSSÉES Musique BAL.EXE danse peau d’âne Théâtre BERNARD LAVILLIERS / BARON SAMEDI chanson janvi er LE PASSAGE DES PRINCES Musique à la Grange ALICE IN CHINA Cirque L’ÉCOLE DES FEMMES Théâtre couac Théâtre COMMENT VOUS RACONTEZ LA PARTIE Théâtre mai = actions culturelles = spectacles « tout-petits » MOZART ET LES ÉTOI LES musique 1h20 Certains comptent les étoiles, Hubert Reeves, lui, les raconte. Astrophysicien réputé, il aime la littérature et la musique, faisant songer à ces esprits d’autrefois qui mariaient la science et l’art. Mozart et les étoiles, qu’il conçoit “ à double voix ” avec la musicienne Karine Lethiec, nous propulse dans un espace-temps entre cosmos et musique. Au moyen de projections d’images du ciel, Hubert Reeves et l’Ensemble Calliopée conjuguent astronomie et musique. Les œuvres du grand répertoire classique, de Mozart à Dutilleux, permettent d’illustrer la vie des étoiles. Ainsi, en véritable conteur, Hubert Reeves nous révèle, au fil du temps, le mystère du lien indéfectible qui existe entre la création de l’univers et la création artistique. P R O G R A M M E B a c h A r i a d es Var i a t i o ns G o l d berg ( 174 0 ) p o u r p i an o se u l M o z a r t A llegr o d u Q u a t u o r en s o l m i ne u r ( 17 8 5 ) S c h u m a n n A n d an t e can t ab i le d u Q u a t u o r o p. 4 7 ( 18 4 2 ) F a u r é A llegr o m o l t o d u Q u a t u o r n ° 1 o p.15 ( 18 7 6 -18 8 3 ) M a h l e r Q u a t u o r p o u r p i an o e t c o r d es ( 18 7 6 ) M a r t i n U A llegre t t o p o c o m o d era t o d u Q u a t u o r ( 19 4 1) D u t i l l e u x 1 è r e S t r o phe s u r le n o m d e S acher , p o u r v i o l o ncelle se u l ( 19 7 6 ) M a r a t k a E xal t u m , p o u r q u a t u o r avec p i an o ( 19 9 8 ) . Avec H u b e r t R e e v e s , as t r o phys i c i en i n t ervenan t c o mme « c o nférenc i er » e t l’ E n s e mb l e C a l l i o p é e : M a u d L o v e t t v i o l o n , K a r i n e L e t h i e c al t o e t d i rec t i o n ar t i s t i q u e , F l o r e n t A u d i b e r t v i o l o ncelle , F r é d é r i c L a g a r d e p i an o . 7 GAB R I E L ET GAB R I E L MACB ETH ( TH E NOTES ) Gabriel a onze ans et passe ses vacances au Brésil, chez sa mar- Le britannique Dan Jemmett connaît son Shakespeare par cœur. raine. Il y rencontre Gabriel, un garçon qui porte le même pré- Avec Macbeth, il déploie une nouvelle fois toute son espièglerie nom, mais que tout différencie de lui : la couleur de sa peau, sa et sa pertinence en imaginant un metteur en scène donnant ses vie dans une famille modeste, sa proximité avec les animaux et indications aux acteurs à la suite d’une répétition ratée. Pendant la nature. Ce sera l’été de leur amitié et de la magie qui en naîtra. que les techniciens finissent de nettoyer le plateau, l’homme Onze heures de ciel pour traverser la mer et puis cette rencontre. prend une chaise et commence à donner les notes qu’il a prises. Cette expérience, les musiciens d’AlmaViva Ensemble l’ont Il s’adresse au public comme s’il s’agissait de ses comédiens. vécue. Elle les a bouleversés. Ce thème du voyage et de la mi- De fil en aiguille, il se retrouve à interpréter la pièce intégrale- gration, ils l’ont retrouvé dans le texte de l’auteure franco-brési- ment, en jouant tous les rôles, dans une version bien à lui, un peu lienne Pauline Alphen, figure montante de la littérature jeunesse déformée par son humeur. Seul en scène, un David Ayala épous- en France. Ils en conçoivent un spectacle de théâtre musical foi- touflant incarne avec une énergie et un naturel impressionnant, sonnant et émouvant fondé sur les rencontres entre Europe et ce metteur en scène prétentieux accroché à ses notes. Le texte Amérique latine, musique populaire et musique d’aujourd’hui. est drôle et efficace, les situations cocasses et les mouvements Quatre musiciens et deux chanteurs interprètent en direct les survoltés, irrésistibles. Cet imbroglio de phrases tronquées, de chansons de Jacques Haurogné sur les musiques brésiliennes citations inexactes, d’injonctions et de réflexions abracada- d’Aldo Brizzi. à voir en famille dès 7 ans. brantes nous permet d’approcher de façon singulière et drôle THÉÂTRE musical 55 min Tex t e o r i g i nal e t a d ap t a t i o n P a u l i n e A l p h e n Avec I l a n n O u l d a m a r , D a n i e l D e l y o n , R e i s , S y l v i e V u c i c , E z e q u i e l S p u c c h e s p i an o R e n é L a g o s - D i a z g u i t are M u s i q u e A l d o B r i z z i M i se en scène J o h n D e w P ar o les J a c q u e s H a u r o g n é S cén o graph i e , o b j e t s s o n o res e t l u m i ères T o m H u e t D i rec t i o n m u s i cale Ezequiel Spucches. 8 Théâtre 1h45 cette tragédie barbare. D ’après M a c b e t h d e W i l l i a m S h a k e s p e a r e C o ncep t i o n e t a d ap t a t i o n D a n J e mm e t t e t D a v i d A y a l a M i se en scène D a n J e mm e t t Avec D a v i d A y a l a C o llab o ra t r i ce ar t i s t i q u e J u l i e t t e M o u c h o n n a t. 9 LES PR I M ITI FS Théâtre 1h25 Victorieuse du premier jeu de téléréalité politique, une femme devient maire de sa ville. Un metteur en scène décide de transposer son histoire au théâtre. Nous voici le soir de la première. Tout dérape ! Une mystérieuse menace pèse soudain. Face à l’angoisse grandissante, se révèlent les paniqués, les téméraires, les paranoïaques, les profiteurs, les rassurants. Portés par un subtil dispositif vidéo, cinq comédiens tourbillonnent dans cette comédie en forme de show live millimétré. La compagnie qui sait allier profondeur et légèreté aborde ainsi le thème, déjà présent dans Apprivoiser la panthère, et dans À la folie : la peur, intime ou collective, qui conduit au repli sur soi. En tentant de décoder la mise en place de procédés liés à toutes formes de propagande, de récupération politique ou médiatique, Hala Ghosn nous montre comment les mots peuvent être façonnés jusqu’à rendre méconnaissables les idées qu’ils véhiculent. I d ée o r i g i nale e t m i se en scène H a l a G h o s n , C o l l e c t i f L a P o u r s u i t e / M a k i z a r t A u t e u re ass o c i ée B é r é n i c e A n d r é C o llab o ra t i o n ar t i s t i q u e N i c o l a s P e t i s o ff Avec H é l è n e L i n a B o s c h , J é r é m y C o l a s , C é l i n e G a r n a v a u l t, D a r k o J a p e l j , J e a n F r a n ç o i s S i r é r o l S cén o graph i e , v i d é o , graph i sme J é r ô m e F a u r e S cén o graph i e F r é d é r i c P i c a r t C réa t i o n s o n G r é g o r y J o u b e r t R ég i e s o n F a b r i c e B i h e t C réa t i o n l u m i ère e t rég i e générale C h r i s t o p h e L e s c u r a t C o s t u mes C h r i s t i n e D u c o u r e t. 11 E L CID ! THÉÂTRE 1h20 Avec l’Agence de Voyages Imaginaires, la mise en scène du texte de Corneille tend vers une forme rêvée de music-hall espagnol où le merveilleux et le comique côtoient le tragique. Comme pour chaque création de la compagnie, le projet a débuté par un voyage d’étude en Espagne et au Maroc, sur les lieux mêmes de l’action. Au retour était né El Cid !, spectacle flamboyant, foisonnant et généreux. Le texte de Corneille est là, bien vivant. La musique originale, jouée en direct par tous les comédiens, est largement influencée par ce voyage. On se laisse prendre dans ce tourbillon qui nous plonge au cœur du dilemme cornélien. La mise en scène de Philippe Car, euphorisante, déjantée et bien rafraîchissante, excite tout à la fois neurones et zygomatiques. R E P A S F E S TI F E T M U S I C A L C O N C O C T É P A R L A C O M P A G N I E À L’ S S U E DU S P E C T A C L E s u r réserva t i o n . M i se en scène P h i l i p p e C a r Avec P h i l i p p e C a r , V a l é r i e B o u r n e t e t l u c i e b o t i v e a u en al t ernance , V i n c e n t T r o u b l e , M a r i e F a v e r e a u , N i c o l a s D e l o r m e A d ap t a t i o n e t écr i t u re P h i l i p p e C a r e t Y v e s F r a v e g a d ’après P i e r r e C o r n e i l l e A ss i s t ana t à la m i se en scène L a u r e n c e B o u r n e t C o mp o s i t i o n m u s i cale V i n c e n t T r o u b l e S cén o graph i e e t créa t i o n l u m i ère J u l o E t i é v a n t C o s t u mes e t access o i res C h r i s t i a n B u r l e Déc o rs e t access o i res J e a n - L u c T o u r n e . 13 SE M IANYK I Clown 1h40 En russe, semianyki signifie la famille et il s’agit bien là d’une histoire de famille, particulièrement déjantée, qui tente de survivre dans un monde détraquée. Sans prononcer un mot, six énergumènes irrésistibles, touchants, désarmants de maladresse, de cruauté ou de naïveté, six clowns tendres et impétueux aux tronches hallucinées nous entraînent dans leur invraisemblable bric-à-brac. Il règne ici un mélange de la commedia dell’arte, de burlesque à l’anglaise, de mime à la française et d’art légendaire du clown populaire russe. C’est fou ce qu’ils disent sans prononcer un mot, avec leur formidable inventivité burlesque, leur irrésistible folie poétique qui dessine un monde où l’absurde est roi et la magie toujours prête à renaître. Semianyki fait partie de ces spectacles rares, capables de toucher la part d’enfance de chacun. Une bonne manière de mettre le feu aux 30 bougies de notre théâtre. De e t par A l e x a n d e r G u s a r o v , O l g a E l i s e e v a , M a r i n a M a k h a e v a , Y u l i a S e r g e e v a , K a s y a n R y v k i n e t E l e n a S a d k o v a D i rec t e u r d e la c o mpagn i e e t scén o graphe B o r i s P e t r u s h a n s k i y L u m i ères V a l e r y B r u s i l o v s k i y S o n S e r g e y I v a n o v P la t ea u e t effe t s spéc i a u x R a v i l B a y g e l d i n o v P la t ea u N i k o l a y O r l o v , M u r a d K u t u e v H ab i lle u se A n n a M a m o n t o v a , q u a r t i e r l i b r e p r o d u c t i o n s . 15 TR IO MONCI E RO OR PH E LI NS C’est chez son ami viennois Nikolaus Joseph Freiherr von Jac- Dennis Kelly est l’un des auteurs les plus intéressants du mo- quin, professeur de chimie, botaniste et esprit éclairé, que ment. Ce dramaturge anglais né en 1970 sait à peu près tout Mozart compose, en 1786, cette perle de musique de chambre faire : porter un regard lucide sur nos sociétés, tenir le specta- pour clarinette, alto et piano. C’est la première pièce écrite teur en haleine, créer des personnages complexes et inquié- pour un tel ensemble d’instruments. À la suite de Schumann tants. Au cœur d’un quartier difficile, Helen et Danny s’apprêtent et de ses Contes de fées en 1853, Max Bruch compose en 1910 à passer une soirée tranquille en amoureux quand ils sont inter- Huit Pièces pour clarinette, alto et piano, chef d’œuvre méconnu. rompus par Liam, le frère d’Helen qui débarque chez eux couvert Trois amis musiciens, Jean-Charles Monciero, 2 alto solo de de sang. Ce thriller psychologique palpitant, troublant, remet en l’Orchestre de l’Opéra de Paris, Jérôme Voisin, clarinette solo de question nos propres valeurs. Avec une mise en scène de haut l’Orchestre philharmonique de Radio France et Nicolas Mallarte, vol, Arnaud Anckaert dessine un portrait sans concession de pianiste-concertiste, décident de mettre en lumière cette pièce la nature humaine. Le jeu est vif et brillant, toujours sur le fil. de Max Bruch en lui faisant côtoyer la célèbre page de Mozart. À l’heure où nous cherchons tous des réponses aux questions de Le résultat est brillant et inattendu comme le sont bien souvent l’intégration, de l’incivilité ou de l’insécurité, Orphelins constitue ces concerts donnés dans l’intimité de la Grange Sainte-Gene- un électrochoc d’une rare pertinence. Musique à la Grange 1h20 Théâtre e 1h30 viève. P r o gramme M o z a r t Tr i o d es q u i lles M a x B r u c h 8 p i èces p o u r clar i ne t t e , al t o e t p i an o . : D e n n i s K e l l y, u n a u t e u r b r i t a n n i q u e E n présence d es ar t i s t es e t d e P h i l i p p e L e M o i n e t ra d u c t e u r . Avec J é r ô m e V o i s i n clar i ne t t e J e a n - C h a r l e s M o n c i e r o al t o N i c o l a s M a l l a r t e p i an o . De D e n n i s K e l l y M i se en scène e t scén o graph i e A r n a u d A n c k a e r t Tra d u c t i o n P h i l i p p e L e M o i n e Avec F a b r i c e G a i l l a r d , F r a n ç o i s G o d a r t, V a l é r i e M a r i n e s e R ég i e générale / C réa t i o n l u m i ères O l i v i e r F l o u r y C réa t i o n ban d e s o n J u l i e t t e G a l a m e z C o s t u mes A l e x a n d r a C h a r l e s C o ns t r u c t i o n e t access o i res A l e x a n d r e H e r m a n S c u lp t e u r J a c q u e s - O l i v i e r M o l o n . 16 17 ODYSSÉES ORCH ESTR E NATIONAL D’ÎLE - DE - FRANCE BAL.EX E Que se passe-t-il lorsqu’une icône de la musique techno ren- Après la marche libératrice de Promenade Obligatoire décou- contre un orchestre symphonique ? Difficile de le prévoir. verte en 2013 à Rungis, Anne Nguyen remet en scène ses huit Mais sachez qu’à chaque fois que le DJ Jeff Mills – l’un des pion- danseurs-poppeurs, aux gestes retenus et saccadés, dans un niers de la célèbre école de Detroit – a mené ce genre de ren- bal sur musique de chambre jouée sur scène par cinq musiciens contre, le résultat a été époustouflant, car ses rythmes irrésis- de l’Orchestre régional de Basse-Normandie. Elle transpose ici tibles s’accordent à merveille avec les boucles répétitives qu’il la technique du popping dans l’univers du tango et de la valse, confie au grand symphonique. Jeff Mills est une figure incon- pour une danse mécanique, mais drôlement humaine. Dans ce tournable et emblématique de l’histoire de la musique électro- surprenant ballet, la gestuelle énergique et rapide, totalement nique. Enrique Mazzola, directeur musical et chef principal de mécanisée, emporte d’emblée l’adhésion. Avec bal.exe, Anne l’Orchestre national d’Île-de-France depuis septembre 2012, Nguyen poursuit sa recherche sur les corps et le mouvement compte parmi les artistes les plus dynamiques de sa génération dans un monde toujours plus urbain et numérisé. Ne créant pas et c’est à lui qu’on doit cette rencontre improbable et explosive moins qu’une révolution culturelle dans l’univers du hip-hop, elle entre la Symphonie Pathétique n°6 en si mineur op.74 de Piotr invente le looping pop : la danse de couple. Musique danse 1h 1h30 Ilyitch Tchaïkovski et les platines futuristes de Jeff Mills. Un choc de titans. : L e h i p - h o p e t l a d a n s e c l a ss i q u e E n présence d e la ch o régraphe e t d e P i e r r e - F r a n ç o i s R o u ss i l l o n clar i ne t t i s t e . P r o gramme T c h a ï k o v s k i S ymph o n i e n ° 6 en s i m i ne u r « P a t hé t i q u e » o p.74 J e ff M i l l s / S y l v a i n G r i o t t o W here L i gh t E n d s . pr o gramme C o n n e ss o n D i sc o T o cca t a ( d u o clar i ne t t e e t v i o l o ncelle ) B a c h S o na t e n ° 2 en la m i ne u r - A llegr o ( s o l o al t o ) B i b e r S o na t e d u R o sa i re n ° 16 P assacagl i a en s o l m i ne u r ( s o l o v i o l o n ) B r a h ms Q u i n t e t t e p o u r clar i ne t t e e t c o r d es en s i m i ne u r - o p u s 115 . O r c h e s t r e n a t i o n a l d ’ Î l e - d e - F r a n c e D i rec t i o n E n r i q u e M a z z o l a DJ J e ff M i l l s . C h o régraph i e A n n e N g u y e n Danse u rs S o n i a B e l H a dj B r a h i m , P a s c a l L u c e , C l a i r e M o i n e a u , B l o n d y M o ta - K i s o k a , S a c h a N é g r e v e r g n e , J e ss i c a N o i ta , M at t h i e u P a c q u i t, R e b e c c a R h e n y, O r c h e s t r e R é g i o n a l d e B a ss e - N o r m a n d i e C réat i o n l u m i ère Yd i r A c e f. 18 19 PEAU D’ÂN E Théâtre 1h B E R NAR D LAVI LLI E RS baron same di Chanson spectacle exceptionnel 1h45 Un âne qui brait, des robes merveilleuses et des accessoires Icône spectaculaire d’aujourd’hui, Lavilliers, depuis ses premiè- extravagants, une langue ciselée qui s’affranchit de la politesse, res chansons, questionne le monde par une incessante quête des voix déformées, Jean-Michel Rabeux adapte et met en scène de l’autre et de l’ailleurs. Sa poésie de la déchirure prend tout ce conte dérangeant d’un roi amoureux de sa propre fille. Ou plu- son sens dans les moments de mise en commun que sont les tôt, amoureux d’une image, celle d’une reine rajeunie. Rappe- concerts, par sa mise en spectacle chargée de sens et d’émo- lons-nous. Il était une fois un roi qui, pour respecter la promesse tion. En deux heures sans souffler, il donne un concert élé- faite à sa femme avant sa mort, voulait se remarier uniquement gant et touchant. Entre contre-cultures et sous-cultures, son avec une femme plus belle qu’elle. Et qui d’autre que sa fille ? art véhicule de manière privilégiée nos doutes, nos bonheurs Mais bien sûr, tout cela n’est que fantasme et Jean-Michel Ra- et nos larmes : vivre encore. Avec son dernier album Baron beux préfère en rire, faisant hurler le roi comme le loup de Tex Samedi, de nouveaux sons, de nouveaux instruments, des ar- Avery. Jeu de cartons multicolores qu’ils entassent ou détruisent rangements subtils et une voix toute en nuances donnent une au gré des besoins pour en faire des châteaux, des forêts, des profondeur qui sollicite l’imagination. Lavilliers chante, avec mansardes ou des chambres royales, trois comédiens inter- cette manière de jouer de son corps de balèze en chaloupant sur prètent tous les personnages, avec des costumes d’hier et d’au- la scène tel un danseur de tango, avec cette façon un peu déta- jourd’hui. Jean-Michel Rabeux réussit avec une grande délica- chée de jouer de la guitare, juste pour le plaisir. tesse à aborder le propos grâce au théâtre. Et quand le drame s’installe, le rire vient à la rescousse. Avec B e r n a r d L a v i l l i e r s D i s t r i b u t i o n en c o u rs , G i l b e r t C o u l l i e r p r o d u c t i o n s . Tex t e e t m i se en scène J e a n - M i c h e l R a b e u x D ’après C h a r l e s P e r r a u l t Avec A u r é l i a A r t o / L a u r e W o l f en al t ernance , H u g o D i l l o n / J u l i e n K o s e l l e k en al t ernance , C h r i s t o p h e S a u g e r , D i a n k o D i a o u n é Déc o rs , c o s t u mes e t ma q u i llages P i e r r e - A n d r é W e i t z L u m i ères J e a n - C l a u d e F o n k e n e l S o n S a m u e l M a z z o t t i A ss i s t ana t à la m i se en scène G e o ff r e y C o p p i n i R ég i e générale D e n i s A r l o t. 20 21 LE PASSAG E DES PR I NCES Musique à la Grange 1h10 ALICE I N CH I NA NOUVEAU CI RQU E NATIONAL DE CH I N E Cirque 1h35 Dans un café des Grands Boulevards, l’orchestre commence à se Un spectacle à couper le souffle ! Magie, rubans, monocycle presser pour dîner. Voilà qu’arrivent les habitués de la maison : et BMX, jonglage, contorsion, équilibres, sangles et tissus, le une demi-mondaine un peu folle et un général fanfaron, bien- spectacle rebondit d’un tableau à l’autre, filant l’exploit avec tôt rejoints par le maestro Offenbach en personne. Entouré de une maestria qui emporte l’enthousiasme. Entre les enseignes ces personnages hauts en couleur, le génial compositeur ne va aux néons, les bars de nuits et les discothèques, nous suivons pas tarder à s’en inspirer pour créer sous nos yeux les grands les pas d’Alice dans un parcours initiatique vers l’adolescence. airs de ses prochaines opérettes (La Périchole, La Vie parisienne, Vingt-cinq fantastiques acrobates composent, sans temps mort, Orphée aux enfers, La Belle Hélène, etc.) et trouver dans cette une féerie qui dépasserait l’imagination d’un Walt Disney ou d’un société hétéroclite du Second Empire une inspiration fertile ! Tim Burton. Tout le monde connaît Alice au pays des merveilles. Dans le décor conçu par Olivier Prost, l’orchestre Ad Lib en cos- Mais que deviendrait-elle, la petite curieuse, transposée dans tumes Napoléon III prend place et fait partie intégrante du spec- le temps présent au cœur d’une mégalopole chinoise ? Alice in tacle. Trois chanteurs et deux danseurs s’adonnent au jeu de la China est la réponse qu’apporte Fabrice Melquiot, dramaturge mondanité, vivent, rient, s’agitent et donnent vie aux airs d’opé- inspiré et espiègle. Ne pas raconter l’histoire mais plutôt suivre rette sous l’œil paternaliste d’un Offenbach plus vrai que nature. des yeux cette Alice en traduisant le langage des mots en celui Tex t e d e P h i l i p p e B e a u ss a n t, d e l’A ca d ém i e F ran ç a i se , M u s i q u e d e J a c q u e s Off e n b a c h P ar L a C o m p a g n i e d u M a g e M i se en scène J e a n - P a u l B o u r o n D i rec t i o n m u s i cale L a u r e n t G o o ss a e r t C h o régraph i e M i c h e l l e l e B i h a n Avec N i c o l a s S a i n t G e o r g e s , D e l p h i n e H i v e r n e t s o pran o J e a n - P h i l i p p e M o n n a t t e bary t o n A r n a u d L e d u t én o r Q u e n t i n R o b e r t & S é b a s t i e n D u v e r n o i s E t l’ O r c h e s t r e Ad L i b c o mp o sé d e 15 m u s i c i ens s u r scène , Déc o r O l i v i e r P r o s t. 22 des corps en mouvements. Un c i r q u e -t hé ât re en 18 tablea u x l i bremen t a d ap t é d ’A L I C E A U PAY S D E S M E R V E I L L E S d e L ew i s C arr o ll Par l e NOUVEAU CIRQUE NATIONAL D E CHINE ( A ca d ém i e d es A r t s d u C i r q u e d e T i an j i n ) Dramat u rg i e e t t ex t es F a b r i c e M ELQUIOT S u r u ne i d ée d e B r i g i t t e GRU B ER M i se en scène P e t r o s S EVA S TIKOGLOU M u s i q u e o r i g i nale C h r i s t i a n B OI S S EL e t N i c o l a s LE S PAGNOL- RIZZI L u m i ère M at h i a s ROCHE C o s t u mes A n d o n i s / L a ë t i t i a OGGIANO R éal i sat i o n GRU B ER B ALLET OPÉRA en c o llab o rat i o n avec l’A c a d é m i e d e s A r t s d u C i r q u e d e T i a n j i n / d i rec t e u r HOU Q i a n G e n . 23 L’éCOLE DES FE M M ES Théâtre COUAC 2h Théâtre 25 MIN Les héros fous, donc spectaculaires, ne sont pas légion au Couac naît dans un monde de douceur et de plumes, blanc, épu- théâtre. En voilà pourtant un, Arnolphe, le barbon bourgeois, ré. Lentement, son corps s’étire et se tend, il cherche des points obsédé par la traîtrise des femmes, qui a enfermé dès l’enfance d’appui pour se redresser. Maladresse des premiers gestes, des sa future épouse Agnès, afin d’en préserver l’innocence. Tout en premiers pas. Puis, peu à peu, l’identité de Couac se construit, en trouvailles et en inventions, Philippe Adrien propose une mise même temps que son corps se déploie. Mais il ne ressemble pas en scène rythmée, impeccablement maîtrisée de L’ École des vraiment à ses frères et sœurs de couvée. Rejeté de tous, il est femmes. La scénographie est des plus élégantes. Ce spectacle contraint de quitter sa famille et de partir. Un jour, cependant, est une ode au désir, à l’éveil du printemps. Mais qu’elle est vaine ébloui par la beauté des cygnes, le Vilain Petit Canard décide et désespérée, la passion du vieux tuteur pour sa protégée ! de les rejoindre. En mêlant la marionnette, la danse et la vidéo, Le coup de foudre de la blonde Agnès et du brun Horace balaie la compagnie Succursale 101 porte à la scène un Vilain Petit tout sur son passage. Place aux jeunes… L’ amour irradie la Canard intemporel, d’une poésie visuelle et sonore d’une grande pièce : celui du barbon, pathologique, incendiaire et absurde et douceur. Cette adaptation du conte d’ Andersen nous parle de la celui de la passion naissante de la jeunesse, pleine d’insolence naissance, des premiers pas, des premiers regards, sur soi, sur et d’ingénuité. Dans cette implacable comédie, drôle, virevol- les autres, des autres, des premières transformations du corps, tante et enlevée, l’amour est le maître, et libère la parole. de la pensée, du vilain petit canard, enfin, qui sommeille en De M o l i è r e M i se en scène P h i l i p p e Ad r i e n Avec P a t r i c k P a r o u x , V a l e n t i n e G a l e y, P i e r r e L e f e b v r e , J o a n n a J i a n o u x , G i l l e s C o m o d e , P i e r r e D i o t, R a p h a ë l A l m o s n i , V l a d i m i r A n t Déc o r J e a n H a a s L u m i ères P a s c a l S a u t e l e t ass i s t é d e M a ë l l e P a y o n n e M u s i q u e e t s o n S t é p h a n i e G i b e r t C o s t u mes C i d a l i a D a C o s t a M a q u i llages S o p h i e N i e ss e r o n C o llab o ra t i o n ar t i s t i q u e C l é m e n t P o i r é e . 24 chacun de nous. Tex t e e t m i se en scène A n g é l i q u e F r i a n t L i bremen t i nsp i ré d u v i la i n pe t i t canar d d ’ A n d e r s e n Avec C h i a r a C o l l e t, P a o l o L o c c i en al t ernance avec J a d e C o l l e t S cén o graph i e D a v i d G i r o n d i n M o a b C réa t i o n l u m i ères e t v i d é o S t é p h a n e B o r d o n a r o R ég i e générale A r n a u d R o l l a t Ill u s t ra t i o n é m i l i e V a s t C réa t i o n m u s i cale U r i e l B a r t h é l e m i F l û t e C a ss a n d r e G i r a r d . 25 COM M E NT VOUS RACONTEZ LA PARTI E Théâtre spectacle exceptionnel 1h30 Il y a une manière, un savoir-faire, un talent, un art sans doute qui consiste à rendre théâtrales des situations anodines, à leur donner, par la grâce du langage, une dimension dramatique. Marivaux, Tchekhov, Beckett, pour ne citer que quelques noms, sont de ceux-là. Notre contemporaine Yasmina Reza possède cette qualité. Une anecdote banale donc : une romancière se rend à Vilan-en-Volène, invitée par le bibliothécaire pour présenter son dernier succès. À son arrivée, elle découvre les deux spécialités culinaires locales : les petits salés et la cuistrerie. Elle n’a plus qu’une seule envie : se dérober au débat, fuir. Avec sa précision chirurgicale coutumière, Yasmina Reza examine avec humour toutes les nuances de la condition humaine, servie par une distribution en tout point remarquable : Zabou Breitman en romancière à succès, Dominique Reymond en journaliste mondaine, Romain Cottard en animateur incertain et André Marcon en élu débonnaire. On est surpris, captivé, séduit, amusé. On rit, on s’interroge. On est au théâtre. Tex t e e t m i se en scène Y a sm i n a REZA Avec Z a b o u B REIT M AN , R o m a i n COTTAR D , A n d r é M ARCON , D o m i n i q u e REY M ON D Déc o r J a c q u e s GA B EL L u m i ères R o b e r t o VENTURI C o s t u mes N a t h a l i e LECOULTRE S o n X a v i e r J ACQUOT C o i ff u res / M a q u i llages R o m a i n M ARIETTI C o llab o ra t i o n à la m i se en scène S o p h i e LECARPENTIER C h o régraph i e M a r i o n LEVY. 27 LA LÉGÈR ETÉ DES TE M PÊTES Danse 1h Comment le désir s’immisce-t-il dans nos moindres gestes et mouvements ? Dans leur nouvelle création, Christian et François Ben Aïm tentent une réponse par l’observation de cette force motrice, cette énergie sans limites. Sur une partition originale du compositeur Jean-Baptiste Sabiani, trois violoncellistes et un chanteur accompagnent sur scène quatre danseurs pour délivrer avec gourmandise les sensations de ce souffle vital. Les frères Ben Aïm aiment la danse qui cherche l’ivresse dans des enchaînements de pas inédits et justes. Leur chorégraphie fluide et légère, très swing dans les hanches, tourbillonne sur le plateau comme on fait monter une crème chantilly et possède l’humeur joyeuse, jouisseuse même, qui donne au mouvement une urgence vitale. Leur danse explore ce monde qui nous entoure et nous traverse. Servie par une écriture précise, La Légèreté des tempêtes part des entrailles, bouscule les cœurs et chahute les inconscients. C h o régraph i e e t scén o graph i e C h r i s t i a n e t F r a n ç o i s B e n A ï m In t erpré t a t i o n Danse u rs A u r é l i e B e r l a n d , M é l a n i e C h o l e t, A i m é e L a g r a n g e , C h r i s t i a n B e n A ï m M u s i c i ens B r u n o F e r r i e r , L i l i G a u t i e r , F r é d é r i c K r e t, M a t h i l d e S t e r n a t C o mp o s i t i o n m u s i cale J e a n - B a p t i s t e S a b i a n i C réa t i o n l u m i ères L a u r e n t P a t i ss i e r C réa t i o n c o s t u mes D u l c i e B e s t. 28 COM BATTI M E NTO FANTASMAGOR I E BAROQU E Musique M I RAVE LLA Danse 50 MIN 1h10 Monteverdi, Vivaldi, Lully ou Gluck, Haendel puis Rossini, Dvorák La meilleure manière d’avancer n’est pas toujours de marcher ! ou Brahms, tous se passionnent pour Armide, Rinaldo, Tancrède Au début, nous n’étions qu’un. Le un se scinda en deux, en trois. et Clorinde… personnages d’un poète fou de la Renaissance Ce sont les premiers balbutiements de la vie. Au début du spec- italienne, Torquato Tasso. Ici point d’armure, les batailles sont tacle, chaque danseur évolue dans sa bulle, puis le manque celles des passions, celles des guerres amoureuses. Entrelacée d’oxygène les propulse vers l’extérieur. Les corps sont portés vers de pages instrumentales tantôt mélancoliques tantôt virevol- l’inconnu, découvrent un espace vierge, rencontrent d’autres tantes, cette fantasmagorie baroque se déploie dans un espace corps, trouvent un nouvel équilibre. Avec Miravella, sa deuxième en clair-obscur traversé de projections spectrales. Les artistes création pour le jeune public, la chorégraphe Catherine Dreyfus nous font revivre les chimères de cette plume géniale et tour- poursuit son exploration du mouvement avant l’humanité. mentée. Un voyage organique à la source de nos origines, une danse in- pr o gramme M o n t e v e r d i Il c o mba t t i men t o d i Tancre d i e C l o r i n d a ( 16 2 4 ) C O M P L E Té P A R D E S M U S IQU E S IT A L I E N N E S M e r u l a , M o n t e v e r d i , R o ss i , d ’ I n d i a , Landi, Biagio. AV E C VLA D I M IR KAP S HUK B A R Y TO N M ERCE D E S ARCURI S O P R A N O M ATTHIEU CHAPUI S T É N O R EN S E M B LE D I D EROT P R E M I E R V IO L O N E T DI R E C TIO N J OHANNE S PRA M S OHLER V OI X D E R É C IT A N T ERIC GENOVE S E ( S O C I É T A I R E D E L A C O M E DI E F R A N Ç A I S E ) M O N T A G E & M I S E E N S C È N E F LORENT S IAU D - CO M PAGNIE LE S S ONGE S TUR B ULENT S S C É N O G R A P H I E PHILIPPE M IE S CH É C L A I R A G E S NICOLA S D E S COTEAUX D R A M A TU R G I E PIERRE - D A M IEN TRAVER S O C O S TU M E S J EAN - D ANIEL VUILLER M OZ ( C É S A R 2 0 0 1 E T M O L I È R E 2 0 11 D E S M E I L L E U R S C O S TU M E S ) V ID E O D AVI D RICAR D . 30 solite qui plonge dans l’imaginaire et explore nos rêves. Écriture rigoureuse, danse enjôleuse et pudique, l’univers de la chorégraphe, fait de mouvement, de lumière et de musique, se projette aux confins d’un monde irréel, poétique et merveilleux. C h o régraph i e C a t h e r i n e D r e y f u s en c o llab o ra t i o n avec les i n t erprè t es In t erpré t a t i o n M é l o d i e J o i n v i l l e , M a r t i n G r a n d p e r r e t, G a é t a n J a m a r d L u m i ères A r n a u d P o u m a r a t M u s i q u e S t é p h a n e S c o t t S cén o graph i e e t c o s t u mes M a r i l y n e L a f a y. 31 BOUCLE D’OR , U N E ÉTRAN G E AFFAI R E Théâtre à partir de 5 ans 45 min VOCE LLO H E NR I DE MARQU ETTE Musique à la Grange 1h30 avec entracte Boucle d’Or est une histoire simple connue de tous. Une petite Voici quinze ans que Catherine Simonpietri et son ensemble fille entre dans la maison d’une famille ours en leur absence. vocal Sequenza 9.3 se consacrent à la défense du répertoire Elle se sert joyeusement dans leurs bols, s’endort dans un de vocal du xxe siècle, souvent méconnu malgré son foisonnement. leurs lits et s’enfuit à leur retour. Oui, mais après ? Et si Boucle Les choristes et leur chef s’associent au violoncelliste Henri d’Or avait tout inventé ? Son histoire de maison d’ours, avec bols, Demarquette pour proposer une rencontre bouleversante entre chaises, lits… Que s’est-il passé après sa fuite ? La Compagnie un instrument dont le son est proche de la voix humaine et le Auriculaire se propose de pousser un peu plus loin la démarche chœur a cappella, dans toute sa pureté. Dans un va-et-vient en racontant la même histoire en 10 tableaux, selon 10 points éclairant entre musiques de la Renaissance (Lassus, Allegri, de vue différents, à la manière d’un puzzle qui se met en place Morales) et pages plus modernes (Arensky, Gorecki et Tavener), progressivement. La mise en scène est précise, vive et subtile, découvrons le Stabat Mater, création mondiale d’Éric Tanguy, s’appuyant sur le charme de décors acidulés et sur de multiples l’un des compositeurs contemporains les plus importants de sa objets scéniques pareils à des jouets merveilleux. Alors, Boucle génération. d’or : une étrange affaire ? Une belle histoire surtout, qui nous rappelle gentiment qu’il n’est pas toujours facile de trouver sa place dans la fratrie et d’accepter un nouveau venu dans une famille. Tex t e F l o r e n c e L e C o r r e M i se en scène Is a b e l l e H a z a ë l De u x c o mé d i ennes parm i M i a D e l m a ë , R a c h e l H u e t- B a y e l l e , F l o r e n c e L e C o r r e e t F l o r e G r i m a u d Drama t u rg i e S z a i d a K h a l e d - Abd o S cén o graph i e K a r i n e L é m e r y M u s i q u es Cs a b a P a l o t a ï , B o r i s B o u b l i l , S t e p h a n e C a d é , L a u r e n t M a d i o t Ob j e t s , mar i o nne t t es K a r i n e L é m e r y, C l é m e n t i n e D e C h a b a n e i x , L i l i S c r a t c h y L u m i ère F RANÇOI S VALLÉE C o s t u mes M ARION RO B ILLAR D . 32 : L a v o i x c h a n t é e en présence d es m u s i c i ens e t d ’ O l i v i e r B e l l a m y j o u rnal i s t e d e R a d i o C lass i q u e . pr o gramme P u r c e l l W hen I am la i d i n ear t h , ex t ra i t d e D i d o n e t E née T a v e n e r S vya t i A r e n s k y Tr o i s q u a t u o rs v o ca u x , o p u s 5 7 A l l e g r i M i serere , psa u me 5 0 D e L a ss u s S u sanne u n j o u r T a n g u y S t aba t M a t er D e M o r a l e s M i ssa M i lle R egre t z G o r e c k i S ymph o n i e d es chan t s pla i n t i fs , 2 è m e mv t. d e la symph o n i e n ° 3 , o p u s 3 6 B u r g a n L’A rch i pel d es S a i s o ns . H e n r i D e m a r q u e t t e v i o l o ncelle E n s e mb l e S e q u e n z a 9 . 3 d i rec t i o n C a t h e r i n e Simonpietri. 33 PLATONOV SH E - MÂLE L’ an passé, nous avions reçu leur Oncle Vania. Cette saison, le La danse est source d’émotion, elle ne l’impose pas mais la rend collectif Les Possédés, rejoint par Emmanuelle Devos, revient à possible. La danse interroge juste l’intimité de chacun. Après Tchekhov comme on retourne dans sa maison d’enfance. On est à une brillante carrière d’interprète, Gilles Verièpe, jeune choré- la campagne, dans la propriété d’Anna Petrovna, une jeune veuve graphe généreux et prolifique − plus de 14 créations − aime la accablée de dettes. Il y a là des banquiers, des propriétaires danse qui danse, celle qui se retrouve au centre du spectacle, sentimentaux, des pique-assiettes douteux, des jeunes femmes celle qui s’exprime avec force. Sa nouvelle création She-mâle belles et déterminées, des retraités repus et fatigués… Au milieu est une pièce pour 7 danseuses à la recherche de leur masculi- de tout ça s’agite Platonov. Platonov, un homme promis à un bril- nité, de cette part d’elle plus terrienne, plus tribale, plus enfouie. lant avenir d’intellectuel, mais qui a hérité d’un banal présent. Servie par de magnifiques interprètes, cette réflexion sur le C’est par cet être attirant, répugnant et immoral que le drame genre entend sortir des clichés en montrant que la danse est arrive. Contre l’ennui, Tchekhov dresse le désir, tous les désirs, un art essentiel où le corps en mouvement apporte d’autres d’aimer, de détruire, d’être riche, et peu importe que ces élans vertiges que les mots ne peuvent évoquer. Gilles Verièpe est un soient grandioses ou ridicules : s’il y a ici échec de la vie, il flam- écrivain de la danse et sa chorégraphie se dessine à travers les boie ! Chez les Russes, il semble qu’on puisse se noyer en ayant émotions intimes de ses danseurs. Théâtre en création danse 1h15 un fou rire. D ’ A n t o n T c h e k h o v C réa t i o n c o llec t i ve d i r i gée par R o d o l p h e D a n a C o llec t i f LE S PO S S É D É S Avec Y v e s A r n a u l t, J u l i e n C h a v r i a l , D a v i d C l a v e l , R o d o l p h e D a n a , Emm a n u e l l e D e v o s , F r a n ç o i s e G a z i o , A n t o i n e K a h a n , K a tj a H u n s i n g e r , Ém i l i e L a f a r g e , N a d i r L e g r a n d , C h r i s t o p h e P a o u , M a r i e - H é l è n e R o i g Tra d u c t i o n A n d r é M a r k o w i c z e t F r a n ç o i s e M o r v a n A d ap t a t i o n R o d o l p h e D a n a e t K a tj a H u n s i n g e r S cén o graph i e K a t r i j n B a e t e n e t S a s k i a L o u w a a r d A ss i s t an t e à la m i se en scène I n è s C a ss i g n e u l L u m i ères V a l é r i e S i g w a r d C o s t u mes S a r a B a r t e s a g h i Gallo. 34 : 15 f o i s l a n u i t P e t i t e f o rme d ansée pr o p o sée par l’ar t i s t e q u ébéc o i s P a u l A n d ré F o r t i er , d evan t le t hé â t re à l’ i ss u e d e la représen t a t i o n . C h o régraph i e G i l l e s V e r i è p e A ss i s t an t à la créa t i o n S y l v a i n R e mb e r t In t erprè t es Y u l i a Z h a b i n a , B i J i a Y a n g , J o a n n a B e u l i n + 4 d anse u ses ( d i s t r i b u t i o n en c o u rs…) M u s i q u e J u l i e n C a r i l l o L u m i ères P a u l Z a n db e l t C o s t u mes A r i e l l e C h a mb o n . 35 CONCE RT-TÔT Musique à partir de 2 ans 35 min BOB BY FISH E R VIT À PASADE NA Théâtre 1h50 Venez prendre place confortablement avec votre enfant sur les Lars Norén, dramaturge suédois contemporain, est passé maître coussins multicolores d’un salon de musique plein de surprises. du thriller familial, de l’explosion à retardement. Il décortique les Une chanteuse qui se joue des lumières dans son surprenant rapports familiaux à travers des personnages perpétuellement appartement, nous y accueille pour un récital si peu ordinaire. à la limite de la fracture, en sursis. Il y a le père, la mère, le fils et Concert-tôt, spectacle lumineux, ludique et poétique pour les la fille. De retour d’une soirée au théâtre, tous se retrouvent au- tout-petits, plonge avec bonheur dans la douceur d’une bossa tour d’un verre. Chacun s’adonne à une conversation apparem- brésilienne, les éclats de rire de Purcell, la tendresse de Mozart, ment sans conséquence. Dans une nuit qui dure, chacun tente le mystère d’une jungle apparaissant de ses sifflets d’oiseaux, de dire maladroitement, violemment, les endroits où l’amour a de féeriques lumières nées d’un air de Rossini. Au fil des notes manqué… jusqu’au petit matin. Les spectateurs, installés dans et des émotions s’égrainent le rire, la surprise et le plaisir. Il n’est un salon, au plus près de ce qui se joue, suivent le déplacement jamais trop tôt pour devenir mélomane. des pions. Pour Lars Norén, la famille est cet échiquier rigide où C han t V é r o n i q u e B o u r i n o u A l i c e G l a i e C o ncep t i o n , m i se en scène e t clar i ne t t e S y l v a i n F r y dm a n S cén o graph i e Emm a n u e l l e S a g e - L e n o i r C réa t i o n l u m i ère R o d o l p h e H a z o e t A n g é l i q u e B o u r c e t. les pièces s’affrontent, mais sans espoir de vaincre, comme par habitude. Quatre comédiens magnifiques portent ce texte fluide avec une juste intériorité et font entendre toutes les craquelures qui menacent le vernis social et familial. Tout est dosé, progressif, ralenti, accéléré, comme une navigation sur un bateau ivre. De L a r s N o r é n M i se en scène P h i l i p p e B a r o n n e t Avec E l y a B i r m a n , S a m u e l C h u r i n , N i n e d e M o n t a l , C a m i l l e d e S a b l e t Tra d u c t i o n Am é l i e B e r g S cén o graph i e Es t e l l e G a u t i e r L u m i ère G u i l l a u m e G r a n v a l S o n C y r i l l e L e b o u r g e o i s C o s t u mes C a r m e n B a g o e M a q u i llage F r a n ç o i s e C h a u m a y r a c . 36 37 HÉROÏQU E ORCH ESTR E NATIONAL D’ÎLE - DE - FRANCE LE MOCH E / VOI R CLAI R La grande Vienne musicale du début du xixe siècle est le berceau Cinq acteurs dont un musicien, cinq athlètes accomplis pour du romantisme. Les trois chefs d’œuvres présentés au cours de interpréter ces deux textes très différents de format, de ton, de ce concert Héroïque en sont indissociables. Mozart s’est réguliè- structure dramatique, de durée et de rythme, ce qui rend jubila- rement rendu à Vienne pour ses compositions et s’y est installé toire leur association pour une vraie immersion dans l’écriture du jusqu’à la fin de sa vie. Beethoven y est allé dans l’intention d’y dramaturge allemand Marius Von Mayenburg. Le Moche est une travailler avec Mozart. Tentative infructueuse certes, mais c’est comédie où Monsieur Lette découvre qu’il est moche. Sa femme à Vienne en 1805 que fut créée sa fameuse Symphonie n° 3. affirme l’aimer malgré son visage « catastrophique », mais la dé- Quant à Schubert, viennois d’origine, il a constitué une œuvre cision de subir une opération chirurgicale est vite prise. Lorsqu’il considérée comme l’un des sommets du romantisme allemand. se réveille de l’anesthésie, rien ne sera plus comme avant : Écrite vers 1818, à la même époque que sa Sixième symphonie, le chirurgien a fait de son visage un chef d’œuvre. En contre- son Ouverture dans le style italien se ressent de l’influence de point, Voir clair est une tragédie sur l’aveuglement, plus noire, Beethoven, mais également de celle de Rossini, dont les succès proche d’un conte fantastique à la Barbe Bleue dans sa tension commençaient à Vienne. Le romantisme héroïque avait fait défi- dramatique. Quelle que soit la sphère qu’il aborde, Mayenburg nitivement son entrée dans une Europe musicale médusée par aime retourner les apparences comme un gant. La réalité y est ce sens du drame, par la puissance de cette musique et par son un terrain friable, glissant et l’autre n’est jamais celui qu’on croit. Musique éloquence. P r o gramme S c h u b e r t o u ver t u re d ans le s t yle i t al i en en D o M a j e u r M o z a r t C o ncer t o n ° 2 6 en R é M a j e u r B e e t h o v e n S ymph o n i e n ° 3 en M i b M a j e u r « H ér o ï q u e » . O r c h e s t r e N a t i o n a l d ’ Î l e - d e - F r a n c e , G i a n l u c a C a s c i o l i p i an o N i c h o l a s C o l l o n d i rec t i o n . 38 Théâtre 1h50 1h45 De u x p i èces d e M a r i u s V o n M a y e n b u r g C o ncep t i o n e t m i se en scène M a ï a S a n d o z Avec S e r g e B i a v a n , C h r i s t o p h e D a n v i n , Ad è l e H a e n e l , P a u l M o u l i n , A u r é l i e V e r i l l o n C o llab o ra t i o ns ar t i s t i q u es P a u l M o u l i n , G u i l l a u m e M o i t e ss i e r S cén o graph i e C a t h e r i n e C o sm e M u s i q u e C h r i s t o p h e D a n v i n L u m i ère B r u n o B r i n a s , B a s t i e n P e r r a l t a , Tra d u c t i o n H é l è n e M a u l e r e t R e n é Z a h n d ( le M o che ) e t L a u r e n t M u h l e i s e n ( V o i r C la i r ) . 39 U N CH I E N DANS LA TÊTE Théâtre 1h H ISTOI R E D’OPÉRAS ORCH ESTR E LAMOU R E UX Musique spectacle exceptionnel en création Et si on te disait qu’on a vu une bête, derrière chez toi ? Qui le À travers le projet Histoire d’opéras, l’ Orchestre Lamoureux, la dit ? Les autres. Ceux qui passent. Ils voient, ils entendent, et ils mezzo-soprano Klara Csordas, le comédien Francis Perrin et disent… Chez toi, ce n’est plus comme avant. Ton père ne sort le chef d’orchestre Laurent Goossaert proposent de mettre en plus de sa chambre et ta mère s’est réfugiée derrière un mur miroir les grands airs du répertoire lyrique avec les textes fon- de mensonges. Toi-même, tu ne veux plus sortir. Doucement, la dateurs qui les ont engendrés. Dans cette soirée entre concert honte t’envahit. La honte est une émotion violente. L’ enfant de et spectacle, les célèbres Habanera et Séguedille de Carmen notre histoire, devenu homme, le sait et nous le raconte. On se retrouvent Prosper Mérimée, l’Othello de Rossini rencontre Sha- souvient de l’exceptionnel Oh Boy !, présenté il y a deux saisons. kespeare, Didon et Enée interroge Virgile et le Samson et Dalila Olivier Letellier, son metteur en scène, se frotte à nouveau à une de Saint-Saëns se souvient de la Bible. Comme si toutes ces his- écriture forte et émouvante pour déployer un théâtre de récit et toires, ces fragments de vies, ces éclats de souvenirs venaient à de marionnettes. Chacun peut y lire son histoire et dessiner son écrire une nouvelle histoire, à recomposer une nouvelle œuvre, propre chemin : l’adulte face à sa part d’enfance et l’enfant face celle de l’opéra des opéras. à sa peur de devenir adulte. Grâce à la poésie des images et aux personnages, on apprend à apprivoiser la réalité, à grandir tout en confiance. P r o gramme P u r c e l l D i d o n e t E née S a i n t- S a ë n s S ans o n e t Dal i la B e l l i n i L es C ap u le t s e t les M o n t a i g u s B i z e t C armen M a ss e n e t W er t her R o ss i n i O t hell o B e r l i o z L a Damna t i o n d e F a u s t W e i l l L’ Opéra d e q u a t ’ s o u s S t r a u ss L a C ha u ve - S o u r i s G e r s h w i n P o rgy an d B ess . De S t é p h a n e J a u b e r t i e M i se en scène O l i v i e r L e t e l l i e r avec C a m i l l e B l o u e t e n a lt ern a nce av ec F ion a Ch au v in, A l e x a ndre E t hè v e en a lt ern a nce av ec S t ép h a ne M i q u e l , J é r ô m e F a u v e l e n a l t e r n a n c e a v e c J u l i e n B o u a n i c h e Drama t u rg i e C a r o l i n e G i r a r d A ss i s t an t mar i o nne t t es S i m o n D e l a t t r e C réa t i o n l u m i ères , rég i e d e pr o d u c t i o n S é b a s t i e n R e v e l S cén o graph i e A n t o i n e V a ss e u r C réa t i o n s o n o r e M i k a e l P l u n i an C o ns t r u c t i o n mar i o nne t t es M a z e t t e C r é a t i o n c o s t u mes N a t h a l i e M a r t e l l a . K l a r a Cs o r d a s mezz o - s o pran o F r a n c i s P e r r i n réc i t an t O r c h e s t r e L a m o u r e u x L a u r e n t G o o ss a e r t d i rec t i o n . 40 41 M E , MYSE LF AN D US Cirque 55 min Avec la compagnie Tête d’Enfant, les acrobaties et le jonglage ont remplacé les mots. Ils sont trois, Naël, Guillaume et Florent. Un Pierrot lunaire réfugié sur son trapèze, un Petit Prince jongleur construisant de fragiles architectures et un équilibriste trapu apprivoisant son identité féminine. Comme des turbines créent de l’électricité, c’est par le frottement de leurs personnalités que les trois interprètes-personnages vont donner corps au spectacle. Ces trois-là, bientôt trentenaires, se connaissent déjà de très longue date, tant dans l’amitié que dans la pratique circassienne. Un style indéfinissable, une incandescence rare, des références entre musique hispanisante et répliques de film, le spectacle nous file entre les doigts comme une errance poétique et virtuose qui ne suivrait que l’urgence des corps. Ça aurait pu être des mots, ce sont des quilles, des cannes ou des portés époustouflants. De e t avec F l o r e n t L e s t a g e , N a ë l J a mm a l & G u i l l a u m e B i r o n C o - m i se en scène P e t e r J a m e s R egar d ex t ér i e u r N i c o l a s C a n t i n C réa t i o n L u m i ères A r m a n d o G o m e z R u b i o C o s t u mes C l o é A l a i n - G e n d r e a u . 42 Édito Aux origines, la musique n’était que vocale. Quand les instruments sont apparus, ils accompagnaient le chant. Quand ils se sont émancipés, ils imitaient la voix. Cette voix humaine est restée dans la musique comme un filigrane, une ombre inspiratrice, à la façon d’une muse discrète, une présence indicible, visible ou invisible, audible ou suggérée… Qu’elle soit parlée par la voix du comédien Francis Perrin et de l’astrophysicien Hubert Reeves, ou chantée par celle de Klara Csordas ou de la troupe de l’opéra baroque, qu’elle soit suggérée par l’orchestre dans la détresse de la Pathétique de Tchaïkovski, les ambitions humanistes de l’Héroïque de Beethoven ou l’intimité du Trio des quilles de Mozart, à la fois parlée et chantée par les chanteurs-danseurs-comédiens d’Offenbach ou sublimée par le violoncelle d’Henri Demarquette dans son écrin de chœurs, la voix traverse cette nouvelle saison de concerts avec la grâce et la discrétion d’un souffle salvateur qui chercherait à relier les hommes… Nous avons cherché, cette saison, à relier le public et le plateau par les voies de votre émotion, en convoquant les voix des plus grands artistes et des plus grands créateurs, et en espérant que vous prendrez autant de plaisir à partager ces rencontres que nous à les organiser. Nous vous souhaitons une heureuse nouvelle saison musicale. U N LI E U DE CRÉATION LA RÉSIDE NCE THÉÂTR E COLLECTI F LA POU RSUITE Le théâtre de Rungis est un lieu de création. Cette saison, cinq spectacles s’y répéteront avant d’être présentés au public. Cette présence des artistes dans nos murs tout au long de la saison nourrit et enrichit notre activité. Le Collectif La Poursuite travaille sur des créations originales issues d’un travail d’écriture collective, associant la metteur en scène, Hala Ghosn, les acteurs(trices) qu’elle réunit et un(e) auteur(e). Le texte se construit à partir LA RÉSIDE NCE DANSE COM PAG N I E CH R ISTIAN ET FRANÇOIS B E N Ai M d’une proposition de synopsis, d’improvisations au plateau et d’un travail « à la table » des co-auteurs. Pour chaque création, le collectif tente de porter une parole libre et engagée. Présents depuis deux ans à Rungis, ils nous présenteront cette saison leur dernière création Les Primitifs et y entameront leur travail à partir d’un texte Est-ce un hasard si l’arbre et la forêt sont des éléments récurrents qui du répertoire. Un classique donc ! jalonnent bon nombre de pièces de Christian et François Ben Aïm ? Ils seront présents tout au long de la saison pour mener des actions, stages, Qu’ils habitent le plateau, rondins ou tronc monumental, qu’ils descendent ateliers, petites formes. des cintres comme un bosquet renversé, ou s’inscrivent dans un décor vidéo, Retrouvez le Collectif La Poursuite tout au long de la saison : ils marquent le territoire d’une démarche riche, peuplée d’espaces denses Théâtr e e n a p pa rte m e nt / propices à ouvrir les imaginaires, comme ce fut le cas lors de notre clôture L e s P r i m iti fs / de saison 13/14. Ate l i e r h e bd o m a d a i r e a v e c l e C o l lèg e L e s C l o s e a ux Ils ont répété dans nos murs La Légèreté des tempêtes qui sera créée et en Répétiti o n s : Q u e l c l a ss iq u e ! tournée cette saison. Nous partagerons également avec eux de nombreuses propositions de danse qui jalonneront cette saison 14/15. Retrouvez la Compagnie Christian et François Ben Aïm tout au long de la saison : ACCU E I L DE CRÉATION Compagn i e G i lles Ver i epe M i d i a u théâtr e / L a Légèr e té d e s te m pête s / Le Théâtre de Rungis aura le privilège d’accueillir en mars la première du spectacle de danse She-mâle du chorégraphe Gilles Verièpe. Auparavant l’équipe de création sera présente dans nos murs en février pour les dernières semaines de répétition permettant notamment la création des lumières. Retrouvez la Compagnie Gilles Verièpe dans : S h e - mâl e / Ate l i e r d e c réati o n c h o rég r a ph iq u e a v e c l e C o l lèg e L e s C l o s e a ux 46 47 Verti ge( s ) du geste (titre provisoire) Ph i li ppe Lau rençon Ne retenir que le spectaculaire dans le nouveau cirque ne suffit pas à raconter sa spécificité et sa richesse d’expressions. Ce cirque, qualifié de contemporain mais attaché à son histoire, est d’abord une forme hybride où se retrouvent des artistes de tous horizons, où se mêlent autant la tradition du numéro que l’expression contemporaine des plasticiens ou le détournement sans vergogne d’un code artistique. D’un geste à un autre, la prise de risque est avant tout un état mental propre à nous interroger sur notre propre rapport à la vie... celle-là même que la dramaturgie circassienne fait ressurgir en chacun de nous. Les images proposées sont une trace de ces gestes, saisies un soir de représentation ou lors de résidence de création, mais aussi pendant des séances de travail expositions Lau rent Ar dh u i n E ntre sans r i en di re plus personnelles. Exposition cirque À VENIR Vernissage au théâtre le jeudi 19 mars à 19h en présence du photographe. Entré sans rien dire. Une formule qui résume bien l’expérience du photographe Laurent Ardhuin ayant suivi, la saison passée, six créations produites au Théâtre de Rungis. Au fil de ses clichés, le théâtre est mis à nu, dépouillé. Pour lui, que ce soit en régie ou entre les comédiens, il s’agit de saisir furtivement une ambiance méconnue plus qu’une représentation, une ambiance travailleuse cernée par le noir. Un de ces noirs finalement si particuliers et omniprésents au théâtre, qui revient alors à ses fondamentaux d’espace de vie, de création, et d’imagination. Etape par étape, entre montages, travail à la table et répétitions, voici l’occasion d’une rétrospective, intéressée et originale... Vernissage au théâtre le mardi 4 novembre à 19h en présence du photographe et des compagnies artistiques. 48 49 THÉÂTR E E N APPARTE M E NT À VOUS DE LI R E ! Un couple, nouvellement installé, semble mener une vie sympathique et Pour participer à ce comité de lecture, nul besoin de connaissances du une carrière flamboyante dans la communication. Il suscite la curiosité théâtre, juste l’envie et la curiosité de lire et d’échanger. C’est quoi une bonne des habitants de cette charmante petite bourgade du grand Paris. pièce de théâtre ? Une belle histoire ? Des personnages ? Une langue ? Il convie ses nouveaux voisins à un apéritif pour mieux faire connaissance. Nous vous proposons trois séances pour découvrir les pièces et les auteurs Mais cette rencontre ne serait-elle pas un prétexte pour imaginer de d’aujourd’hui avec Michel Cochet, animateur du collectif À Mots Découverts nouvelles méthodes marketing ? Aujourd’hui, les scientifiques affirment et spécialiste des dramaturgies contemporaines. que notre ventre serait aussi puissant que notre cerveau. L’activité intense des deux cents millions de neurones et des cent mille milliards de bactéries contenus dans notre ventre influence nos humeurs, notre personnalité, nos choix. Un nouvel espace de « cerveau disponible » à conquérir pour ce couple ? Une comédie en appartement et en apéritif au spectacle Les Primitifs. Stage 20 € pour les trois sessions (gratuit pour les abonnés) Renseignements et inscriptions Aurélie Duhem 01 45 60 79 03 ou [email protected] LECTU R ES À LA MÉR IDI E N N E Réservez votre soirée auprès d’Aldina Merly : 01 45 60 79 09 ou [email protected] Les auteurs dramatiques d’aujourd’hui sont au cœur du projet du Théâtre de à VOUS DE JOU E R ! Rungis. Ils sont nos éclaireurs. Ils explorent et mettent en lumière le monde. Nous proposons deux lectures à la Méridienne, par le collectif À Mots Découverts. À l’issue de la lecture, vous pourrez échanger avec l’auteur de la Arnaud Anckaert, metteur en scène d’Orphelins, propose un stage de 3 jours de pratique théâtrale portant sur la figure du couple, en s’appuyant sur Constellations, texte de l’auteur anglo-saxon Nick Payne. Il proposera un travail sur l’espace et les participants seront amenés à improviser à partir de variations autour d’une même situation. L’ occasion de partager avec les stagiaires ce qu’il explore en répétitions avec ses comédiens et de goûter au plaisir du jeu de l’acteur, en s’amusant à varier les interprétations. pièce et les comédiens. D i a l o g u e s a v e c u n c a l e n d r i e r b u lg a r e de Veronika Boutinova Face à face entre deux phallocrates français, irréductibles célibataires, et une jeune femme moldave emprisonnée dans un calendrier pornographique, qui sortant de sa photo vient réclamer son dû, sa dignité et ses droits… Ce texte sans concession pour une fable pertinente et puissante a été choisi par À vous de lire !, le comité de lecture du théâtre. Stage 25€ pour les 3 jours (gratuit pour les abonnés) Renseignements et inscriptions Aurélie Duhem 01 45 60 79 03 ou [email protected] À v o u s d e c h o i s i r ! Les participants du comité choisiront leur texte « coup de cœur » pour cette seconde lecture. Entrée libre sur réservation 01 45 60 79 05 ou [email protected] 50 51 LES M IDIS AU THÉÂTR E LES SOI RÉES AU THÉÂTR E Marre de déjeuner devant votre écran ou à la cantine ? Venez déjeuner Le Théâtre vous propose deux rencontres thématiques. Venez échanger au théâtre devant un court spectacle (45 min.). Le principe des Midis au avec un invité choisi par l’équipe autour d’un café (ou d’une tisane !) et de théâtre : réservez votre place, commandez votre menu, assistez au spectacle quelques douceurs. et profitez de votre pause déjeuner ! En partenariat avec Planétalis, sandwicherie de Rungis. Avoir 20 ans aujourd’hui Venez assister à une représentation de ce texte que Côme de Bellescize Musique brésilienne a écrit en résidence d’auteur dans notre département. Il y a rencontré, Née à Salvador de Bahia, Reis fait partie de la nouvelle vague de la musique notamment à Rungis, des hommes et des femmes âgées de 18 à 25 ans pour brésilienne, entre le chant lyrique et la bossa nova. Avec la complicité du recueillir leurs témoignages sur la thématique « Avoir 20 ans aujourd’hui ! ». pianiste argentin Ezequiel Spucches, elle prête sa voix, incontestablement Nous échangerons ensuite avec la metteuse en scène Lena Paugam brésilienne, à ce programme qui navigue entre les airs classiques de Heitor et l’auteur sur cette œuvre commandée par les Théâtrales Charles Dullin. Villa-Lobos et des chansons inoubliables de Tom Jobim ou Chico Buarque. chan t R e i s p i an o E z e q u i e l S p u c c h e s . t ex t e C ô m e d e B e l l e s c i z e m i se en scène L e n a P a u g a m avec W i l l i a m Ed i m o , F r a n ç o i s - X a v i e r P h a n , C h a r l o t t e V a n B e r v e ss e l è s , B e n j a m i n W a n g e r m é e C réa t i o n l u m i ères J e n n i f e r M o n t e s a n t o s . 5 € (3 € pour les abonnés) Une évasion chorégraphique et musicale Le temps d’un déjeuner, les chorégraphes Christian et François Ben Aïm On ne naît pas femme, on le devient vous proposent une évasion chorégraphique et musicale. En présence Cette soirée débutera par le court-métrage chorégraphique J’vois l’genre de danseurs et musiciens de la compagnie, laissez-vous porter par leur de Marjory Duprés. Elle y interroge par la danse, la question du féminisme à gestuelle incarnée et inventive, à l’imaginaire foisonnant. Une danse travers le corps de cinq danseuses, réalisant « leur » solo. généreuse emportée par l’ivresse d’enchaînements et de pas inédits... Nous échangerons ensuite avec cette réalisatrice-chorégraphe et Gilles Verièpe, le chorégraphe de She-mâle, sur leurs recherches artistiques qui Intimité de Raymond Carver / Collectif Les Possédés Une petite forme théâtrale en apéritif de Platonov : deux comédiens de la troupe Les Possédés viennent nous jouer, en contrepoint à la pièce de touchent à la féminité, au féminisme, et à la notion de genre féminin. 5 € (3 € pour les abonnés) Tchekhov, une dispute conjugale Intimité à partir d’une nouvelle de l’écrivain américain Raymond Carver. Dix ans après leur séparation, on retrouve LES BOR DS DE SCÈN E Sacha et Michel. Que peut-on encore se dire ? Tout est là rien n’est réglé. De Tchekhov à Carver, rien à changé : la comédie de la vie. Pour aller plus loin avec les artistes, échanger avec eux et les autres avec J u l i e n C h a v r i a l e t F r a n ç o i s e G a z i o . spectateurs à l’issue du spectacle, le théâtre vous propose trois rencontres Réservez votre midi et votre menu au 01 45 60 79 05 ou [email protected] avec un invité qui saura prolonger, nourrir et mettre en perspective les discussions 52 . 53 J E U N E PU B LIC ET PU B LIC J E U N E Le Théâtre de Rungis propose chaque année un choix de spectacles pour les les partenar iats L’éCOLE DE MUSIQUE jeunes spectateurs. Avec les enseignants, l’équipe des relations publiques Laurent Goossaert et son équipe poursuivent la programmation de « Vous développe, autour des œuvres et avec les artistes, de nombreuses actions avez dit classique… ? La saison ». Répétitions publiques, rencontres et destinées à faire découvrir aux élèves, de la maternelle au lycée, le monde du autres actions culturelles vous seront proposées autour de ces concerts. spectacle vivant. Le théâtre propose aux collégiens de Rungis un parcours culturel privilégié : les élèves assistent à plusieurs spectacles choisis LES PARASOLS – MAISON POUR TOUS avec leur professeur et participent à un atelier hebdomadaire de pratique Depuis plusieurs années, le théâtre et les Parasols multiplient les actions théâtrale animé par Hélène Arnault, comédienne du collectif La Poursuite. communes. Cette saison, ce partenariat se poursuit avec Karine Agueff, Cette saison, un atelier de création chorégraphique, mené par Gilles Verièpe, professeur de danse contemporaine, et les danseurs de la compagnie sera proposé à une autre classe. Christian et François Ben Aïm. Les plus petits ne sont bien sûr pas oubliés. De nombreuses propositions leur sont destinées, à partir de 2 ans : théâtre, musique et danse. En partageant avec plaisir notre passion, nous souhaitons communiquer aux enfants le goût du théâtre. LA MÉRIDIENNE La Méridienne accueillera les deux lectures par le collectif À Mots Découverts. Elle proposera également, tout au long de la saison et en lien avec la programmation du Théâtre, des pauses philo, ainsi que des ouvrages, Les spectacles présentés en temps scolaire G a b r i e l e t G a b r i e l / théâtre musical / Du CE1 à la 6 e P e a u d ’ân e / théâtre / Du CP à la 6 e des disques et des DVD. LA BRIQUETERIE, CENTRE CHORÉGRAPHIQUE DU VAL-DE-MARNE La Briqueterie s’associe au Théâtre de Rungis pour un projet artistique C o u a c / théâtre / De la petite à la grande section de maternelle atypique et innovant dans un lieu insolite, le MIN (Marché d’intérêt national). Le spectacle Origami de la danseuse Satchie Noro et Sylvain Ohl est une rencontre entre danse et containers en mouvements. La date et l’heure de la M i r a v e l l a / danse / Du CP au CM2 représentation seront précisées ultérieurement. B o u c l e d ’O r, u n e étr a n g e a ffa i r e / théâtre / De la grande section o r i g a m i / danse / Présenté dans le cadre de la Biennale de danse du Val-de-Marne de maternelle au CE2 C o n c e rt-tôt / musique / De la crèche à la moyenne section de maternelle U n c h i e n d a n s l a tête / théâtre / CM1, CM2, collège Pour tout renseignement, contactez Aurélie Duhem 01 45 60 79 03 ou [email protected] 54 55 tar i fs ABON N E M E NTS les tarifs individuels LES ABONNEMENTS plein tarif Tarif réduit Tarif jeune Spectacle exceptionnel 27 € 22 € 14 € Spectacle 18 € 15 € 5€ Spectacle « tout-petits » Tarif unique 3,50 € Détaxes, groupes 10 € Gabriel et Gabriel Semianyki tarif unique 6 € 5€ • Le tarif réduit s’applique aux - de 25 ans, + de 60 ans, groupes de 10 personnes, collectivités, chômeurs, familles nombreuses sur présentation d’un justificatif. • Le tarif jeune s’applique aux - de 18 ans et aux étudiants sur présentation d’un justificatif. Afin de bénéficier de tarifs avantageux, plusieurs formules d’abonnement vous sont proposées. Elles commencent à partir de 3 spectacles, hors spectacles exceptionnels, Semianyki, Gabriel et Gabriel et les spectacles « tout-petits ». Les prix indiqués dans le tableau ci-dessous correspondent au prix de la place. plein tarif Tarif réduit Tarif jeune De 3 à 6 spectacles 14 € 111 € 15 € + Spectacle(s) exceptionnel(s) 18 € 18 € 12 € De 7 à 9 spectacles 10 € 8€ 4€ + Spectacle(s) exceptionnel(s) 16 € 16 € 12 € De 10 à 14 spectacles + Spectacle(s) exceptionnel(s) À partir de 15 spectacles + Spectacle(s) exceptionnel(s) les soirées au théâtre Tarifs : 5 € / 3 € pour les abonnés Carte Découverte (15-25 ans) 9€ 7€ 3€ 14 € 14 € 12 € 7€ 5€ 12 € 12 € Tarif unique 24 € pour 6 spectacles 12 € + Spectacle(s) exceptionnel(s) les tarifs SCOLAIRES Tarif groupe scolaire : 3,50 € (jusqu’au lycée) Tarif Festi’Val de Marne (pour Gabriel et Gabriel) : 2 € pour les représentations en temps scolaire. LES SPECTACLES « tout-PETITS » Cette saison, les tout-petits pourront emmener leurs parents au théâtre à 2 reprises : B OUCLE D ’OR, UNE ÉTRANGE A F FAIRE CONCERT-TÔt théâtre (dès 5 ans) LA CARTE DÉCOUVERTE (15-25 ANS) Les 15 / 25 ans peuvent s’abonner à 6 spectacles, hors spectacles exceptionnels, pour 24 € dont au moins 3 à choisir dans la liste suivante : Macbeth (the notes) / El Cid ! / Odyssées / bal.exe / Alice in China / L’École des femmes / La Légèreté des tempêtes / Le Moche & Voir Clair / Me, myself and us. Vous pouvez ajouter à votre carte, des spectacles exceptionnels au tarif de 12 €. musique (dès 2 ans) Offrez une place à un proche et faites lui découvrir votre théâtre ! LES TABLES NOMADES Repas festif et musical concocté par la compagnie Agence de voyages Imaginaires à l’issue du spectacle El Cid ! Tarif enfant de moins de 12 ans : 8 € Tarif adulte : 11 € Réservation au 01 45 60 79 05 ou [email protected] 56 Vous souhaitez faire partager votre passion pour le spectacle vivant, vos découvertes et vos coups de cœurs ? Nous vous proposons de devenir Complice du Théâtre de Rungis et de parrainer de nouveaux spectateurs. Afin de mieux faire connaissance, nous offrirons à chaque nouvel abonné une place pour un spectacle choisi avec lui, parmi l’offre de la carte Découverte. En tant que Complice, vous serez convié à partager des moments complices au cours de la saison avec les artistes, leurs œuvres et l’équipe du théâtre. 57 rense i gnements pratiqu es ACCÈS BILLETTERIE – ABONNEMENTS EN TRAMWAY Ligne 7 Arrêt Saarinen. Pendant toute la saison, les abonnements et les réservations se font : EN VOITURE Des portes d’Orléans ou d’Italie : Autoroute A6 Lyon, sortie Rungis puis « autres directions » avant le péage du MIN. À L’ ACCUEIL DU THEATRE • du lundi au vendredi de 14h à 18h30, • le samedi de 10h à 12h30 puis de 14h à 18h30. Par téléphone Au 01 45 60 79 05 aux mêmes horaires EN BUS • 216 à Denfert-Rochereau. Arrêt République-Silic (6 minutes à pied). • 131 à la porte d’Italie. Arrêt Mairie (3 minutes à pied). • 396 à Croix-de-Berny. Arrêt Mairie (3 minutes à pied). Retour : arrêt Généralde-Gaulle devant le théâtre (jusqu’à 22h45). Par correspondance Bulletin accompagné de votre règlement (à l’ordre du RR Centre culturel Arc-en-ciel) HORAIRES DES SPECTACLES Les spectacles débutent à 20h30. EN RER Arrêt Rungis-La Fraternelle. RESTAURATION Le bar-restaurant du Théâtre est ouvert les soirs de représentations dès 18h30. EN TVM Arrêt Parc Médicis. Il est fortement conseillé de réserver à l’avance au 01 45 60 79 05 ou par mail [email protected]. ADRESSES Théâtre de Rungis 1 place du Général-de-Gaulle 94150 RUNGIS PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE Le Théâtre est accessible aux personnes handicapées. N’hésitez pas à nous informer de votre venue pour vous accueillir dans les meilleures conditions. Grange Sainte-Geneviève 5 rue Sainte-Geneviève (derrière la Mairie) 94150 RUNGIS 59 l’équ i pe du théâtre Avec les techn ici ens i nterm it tents du spectacle Conseil d’administration Direction Bruno Cochet Administration et relations publiques Bruno Chevaillier Secrétaire général Dominique Charlin Assistante de direction Christelle Reyberolles Comptable Anne Boizard Directrice des relations publiques Aldina Merly Directrice de l’accueil Aurélie Duhem Chargée des relations publiques Angélique Galli Accueil et billetterie Antoine Bruno Président Thomas Aimard Brendan Martin Pamela Bastaraud-Brejou Guillaume Olmeta Véronique Bastide Dominique James Albert Nakache Danièle Nal Béatrice Willem Gislaine Yvinec Frédéric Bry Guillaume Pavesi-Mulon Perrine Cado Arnaud Pernin Patrice Camin Michaël Renaud Jonathan Climent-Sarrion Loïc Rivière Guillaume Cochereau Maud Saussaye Le Centre Culturel Arc-en Ciel - Théâtre de Rungis est une régie municipale dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière de la ville de Rungis. Il reçoit l’aide du conseil général du Val-de-Marne, d’ARCADI et de l’Onda. Anaïs Dumas Mathieu Serradel Lucas Frankias Henri Taillefond Laure Jeger Thibaud Trinquart Loïc Le Bihan Jean-Christian Usandivaras Numéros de licences : 2-10566735 / 3-1056736 Christophe Lourdais Marjorie Violleau Sophie Manac’h Virginie Watrinet Technique Direction artistique de la saison classique Jean-Jacques Brunet Directeur Technique Laurent Goossaert Directeur Cyril Hamès Régisseur principal Serge Salach Communication Olivier Horn Régisseur lumière Erwan Mérolle Régie Colette Clémente Secrétaire technique Gokhan Cetinkaya Gardien Lucinda Cachapa Danièle Decaudain Isilda Pinto Lapao Entretien Avec le personnel de contrôle, de restauration et de salle. 60 Ils ont été intermittents du spectacle Anne Boizard, Jean-Jacques Brunet, Bruno Chevaillier, Bruno Cochet, Cyril Hamès, Olivier Horn. ME N TION S OB L IG ATOIR E S p.7 - L’Ensemble Calliopée est soutenu par la DRAC Ile-de-France, la SACEM, l’ADAMI, la SPEDIDAM et Musique nouvelle en liberté. © Martin Stahl p.8 Coproduction Les petits classiques de Victorie et AlmaViva Ensemble (Musique de chambre des Amériques) / Avec le soutien de la DRAC Île-de-France, du Théâtre Dunois, du Festi’Val de Marne, de la Scène Watteau, de Staatstheater Darmstadt et de Victorie Music. © DR p.9 - Production Compagnie des Petites Heures, Le Comité des Fêtes. © Patrick Berger - ArtComArt p.11 - Production déléguée Théâtre Romain Rolland - Scène conventionnée de Villejuif / Coproduction Le Volcan scène nationale Le Havre, Compagnies la Poursuite/Makizart, Théâtre Jean Lurçat scène nationale d’Aubusson, Théâtre de l’Union CDN du Limousin, Le Théâtre de Rungis, DSN scène nationale de Dieppe / Soutien ADAMI, Conseil général du Val de Marne, DRAC et Conseil régional de Haute Normandie, Conseil régional du Limousin, Ville de Villejuif / Partenariat smol.org. © Laurent Ardhuin p.13 - Coproductions Théâtre du Gymnase à Marseille, Marseille-Provence 2013, Capitale Européenne de la Culture, Ville de Neuilly-sur-Seine, Espace Diamant/Ville d’Ajaccio, Le Cratère, Scène nationale d’Alès Les Instituts Français d’Espagne et du Maroc / Avec le soutien de l’Institut Français Paris et Région PACA, la SPEDIDAM, la SNCM. © Elian Bachini p.15 © Semianyki. p.16 © DR. p.17 Scénographie Arnaud Anckaert en collaboration avec Olivier Floury et Alex Herman / Codirection Cie Théâtre du Prisme Capucine Lange / Production Le Théâtre du Prisme / Coproduction Centre Culturel d’Agglomération Daniel Balavoine à Arques, Ville de Grande Synthe / Coréalisation La Virgule, Centre transfrontalier de Création Théâtrale Mouscron-Tourcoing / Accueil en Résidence au Phénix, scène nationale de Valenciennes / Avec le soutien de l’Adami et de la Fondation d’Entreprise OCIRP / Le Théâtre du Prisme est conventionné à l’aide aux activités de la compagnie par la D.R.A.C. Nord-Pas de Calais – Ministère de la Culture et de la communication, soutenu par le Conseil Régional Nord-Pas de Calais pour ses activités, par le Département du Pas-de-Calais, missionné au titre de l’implantation, ainsi que par la Ville de Villeneuve d’Ascq / Compagnie partenaire de La Comédie de Béthune, CDN Nord/Pas de Calais. / L’Arche Editeur est éditeur et agent théâtral du texte représenté. www.arche-editeur.com / © Bruno Dewaele. p.18 © Ted Paczula. p.19 - Production Compagnie par Terre ; Orchestre Régional de Basse-Normandie / Avec le soutien de : l’aide à la production d’Arcadi ; le Conseil général du Val-de-Marne / Coproductions (en cours) Le théâtre de Rungis, Parc de la Villette, CCN de Caen/Basse-Normandie, Théâtre Louis Aragon, Scène conventionnée pour la danse de Tremblay-en-France, Le Rive Gauche, Scène conventionnée pour la danse à Saint-Etienne-du-Rouvray, CCN de Créteil et du Val-de-Marne / Cie Käfig - dans le cadre de l’accueil studio. / Avec le partenariat de MOOV’N AKTION ; La ménagerie de verre, Le CRI danse de Villejuif, Les Laboratoires d’Aubervilliers, Théâtre Paul Eluard de Choisy-le-Roi, Centre national de la danse - mise à disposition de studio / La Compagnie par Terre reçoit l’aide à la compagnie de la DRAC Ile-de-France, le cofinancement de la Région Ile-de-France et l’aide au fonctionnement du Conseil général du Val-de-Marne. / Anne Nguyen est lauréate du Prix Nouveau Talent Chorégraphie SACD 2013 / bal. exe bénéficie de l’aide à la diffusion d’Arcadi en Ile-de-France pour les saisons 2014/2015 et 2015/2016. © Agnès Gramard p.20 - Production déléguée La Compagnie / Coproduction La Compagnie, Théâtre d’Ivry Antoine Vitez, Théâtre des Quartiers d’Ivry, Scène nationale Petit-Quevilly/Mont-Saint-Aignan / Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi Ile-de-France / En association avec la MC93, Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis - Bobigny / La Compagnie est subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Ile-de-France et soutenue par la région Ile-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle, et par le département de la Seine-Saint-Denis / Remerciements Théâtre de la Bastille, Nouveau Théâtre de Montreuil - CDN, Théâtre Gérard Philipe - CDN de Saint-Denis, Jeanne Bleuse, Nicolas Laferrerie. © Ronan Thenadey p.21 - © Thomas Dorn p.22 - © DR p.23 - Coproduction Gruber Ballet Opéra, Paris/France, Académie Nationale des Arts du Cirque de Tianjin/Chine / Avec le soutien du Bureau culturel de la ville de Tianjin / Remerciements à Roger LEROUX, Cirque National d’Elbeuf. © Francette Levieux et Michel Lidvac p.24 - Production ARRT/Philippe Adrien, compagnie subventionnée par le ministère de la Culture, avec le soutien de l’Adam / En coréalisation avec le Théâtre de la Tempête. © Pascal Sautelet p.25 - Regard chorégraphique Marinette Dozeville / Assistant Jimmy Lemos / Remerciements à Pauline Duquesne, Sylvie Fernandez, Nicolas Poix et Delphine Tissot / Production Succursale 101 Coproductions Le Salmanazar, Scène de Création et de Diffusion d’Epernay, La Comédie de Caen, CDN de Normandie, Espace Jéliote, Scène Conventionnée « Arts de la Marionnette » de la Communauté de Communes du Piémont Oloronais / Soutiens Festival les Boréales à Caen, La Comédie de Reims, CDN, Théâtre Nouvelle Génération, CDN, Lyon, Le Safran, Scène Conventionnée Pluridisciplinaire et d’Expérimentation, Amiens, Le Jardin Parallèle, Reims / La Succursale 101 est conventionnée par le Conseil Régional de Champagne-Ardenne/Orcca, et soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Champagne-Ardenne, le Conseil Général de la Marne et la Ville de Reims / Le spectacle Couac reçoit le soutien de la Spedidam / Elle est en résidence pour 3 ans au Salmanazar, Scène de création et de diffusion d’Epernay. © Succursale 101 p.27 - Production Compagnie des Petites Heures / Coproduction Théâtre du Rond-Point – Paris / Théâtre des Célestins – Lyon / Théâtres de la Ville de Luxembourg / Théâtre Liberté – Toulon / Théâtre des Sablons - Neuilly sur Seine / La pièce est publiée aux Editions Flammarion. © Pascal Victor – ArtComArt p.28 Production CFB 451 / Coproductions Le Théâtre, Scène nationale de Mâcon, Théâtre des Bergeries, Noisy-le-Sec, Théâtre de Rungis, Chorège, Relais Culturel Régional du Pays de Falaise, Accueil studio CCN de La Rochelle - Kader Attou, Ville de Segré / Soutiens SPEDIDAM, Fonds SACD Musique de Scène / Résidences de création La Briqueterie - CDC du Val de Marne à Vitry-sur-Seine, Les Brigittines - Centre d’Art Contemporain du Mouvement de la ville de Bruxelles / La compagnie est soutenue par la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique conventionnée, par la Région Île-de-France au titre de la Permanence Artistique et Culturelle, et de l’Emploi tremplin et par le Conseil général du Val-de-Marne au titre de l’aide au fonctionnement. La compagnie est en résidence au théâtre de Rungis. © « Book of Taboo-Aviator » © Image by Maleonn p.30 - Coproduction Les songes turbulents, Ensemble Diderot, Théâtre Roger Barat d’Herblay, Festival Baroque de Pontoise, Musiciens du Louvre. / Créé en résidence au Théâtre Roger Barat / Soutien à la diffusion de l’ARCADI. © Agathe Poupeney p.31 - Production Association ACT2 / Coproductions Le Moulin du Roc - Scène Nationale de Niort, Le Théâtre de La Coupe d’Or - Scène Conventionnée de Rochefort, La Méridienne - Scène Conventionnée de Lunéville, Espace 1789 - Saint-Ouen (93), Equilibre Nuithonie - Fribourg (Suisse), La Coupole - Saint-Louis, le CCN d’Aquitaine en Pyrénées-Atlantiques - Malandain Ballet Biarritz (accueil Studio 2015), La Castine - Reichshoffen, Salle de spectacles Europe – Colmar / Soutien La Région Alsace (en cours), Le Conseil Général du Haut Rhin (en cours), La Ville de Mulhouse, L’ADAMI, La DRAC Alsace, L’Agence Culturelle d’Alsace dans le cadre des Régionales, Le Conseil Régional de Poitou-Charentes / Remerciements Xavier Hervouet. © Anne Ladevie p.32 – Production Cie Auriculaire. © Maud Bernos p.33 - © Guy Vivien p.34 - Production Collectif Les Possédés / Coproduction Théâtre de Nîmes scène conventionnée pour la danse contemporaine , Scène Nationale d’Aubusson - Théâtre Jean-Lurçat, La Colline - Théâtre national, La Comédie de Clermont-Ferrand, Scène nationale Le Bateau Feu Scène Nationale de Dunkerque, Les Célestins Théâtre de Lyon, Le Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique – Nantes, L’Equinoxe - Scène Nationale de Châteauroux, Centre dramatique régional de Tours - Théâtre Olympia, MA - Scène Nationale du pays de Montbéliard, Théâtre de Rungis, La Passerelle – Scène Nationale des Alpes du Sud – Gap, Théâtre Firmin Gémier La Piscine / Avec le soutien du Fonds d’insertion de l’ESTBA financé par le Conseil. Régional d’Aquitaine / Accueil en résidence de création à la Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne la Vallée / Le Collectif Les Possédés bénéficie du soutien de la DRAC Ile-de-France, Ministère de la Culture et de la Communication / Le Collectif Les Possédés est associé à La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée, à la Scène nationale d’Aubusson - Théâtre Jean-Lurçat et au Théâtre de Nîmes. © Jean-Louis Fernandez p.35 – Production Théâtre de Rungis, La Briqueterie – CCN du Val-de-Marne, Cie Gilles Verièpe. © Frédéric Iovino p.36 - En coproduction avec Très Tôt Théâtre en Finistère, la Communauté de Communes du Pays de l’Ourcq, le Centre Culturel La Courée à Collégien. © Pascal Pérennec p.37 Production déléguée compagnie Les Permanents / Coproduction Théâtre de Sartrouville et des Yvelines–CDN / Avec la participation artistique du Jeune théâtre national ; l’aide à la reprise d’Arcadi Île-de-France, le soutien de la Mairie de Paris et de la Spedidam. / L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté. © JM Lobbé. p.38 - © Maximillian Baillie p.39 - Assistant mise en scène Cyrille Labbé / Collaboration chorégraphique Gilles Nicolas / Remerciements à Gaël Richard et Aymeric Demarigny et l’ensemble des Artistes Activistes Associés de La Générale / Production déléguée: Théâtre de l’Argument / Coproduction création Saison 2013/2014 : Théâtre de l’Argument / La Générale / Avec le soutien de L’aide à la production Drac Île-de-France, l’aide à la production d’Arcadi Ile-de-France, Le CDN D’Orléans Loiret Centre, La C.C.A.S., L’Adami, La Spedidam et la Ville de Paris. / Coproduction Reprise Saison 2014/2015 Théâtre de l’Argument/La Générale/Théâtre des Quartiers D’Ivry. © L’Arche Éditeur. L’Arche est editeur et agent théâtral des pièces. © Guillaume Moitessier p.40 - Production Théâtre du Phare - Olivier Letellier (Champigny-sur-Marne) / Le Théâtre du Phare bénéficie de l’aide au fonctionnement du Conseil Général du Val-de-Marne / Coproductions Centre Jean Vilar - Champigny-sur-Marne, Maison des Arts de Thonon - Evian, Théâtre Simone Signoret - Conflans-Sainte-Honorine, Le Quai – Angers, La Filature - Scène nationale de Mulhouse, ECAM - Le Kremlin-Bicêtre, Le Prisme – Elancourt, Scène Nationale Evreux – Louviers, Théâtre André Malraux - Chevilly-Larue / Soutiens DRAC Ile-de-France / Ministère de la Culture et de la Communication / Conseil Général du Val-de-Marne / Conseil Général des Yvelines / Ville de Champigny-sur-Marne / Festival Ce soir je sors mes parents, Ancenis / Festival Momix, Kingersheim / Très Tôt Théâtre, Quimper / Théâtre National de Chaillot / TNG-CDN de Lyon / Théâtre d’Angoulême / La Nef, Pantin. © Christophe Raynaud de Lage p.41 © DR p.42 - Production Compagnie Tête d’Enfant / Coproduction Espace Catastrophe, Centre International de Création des Arts du Cirque (B), La Tohu, Cité des Arts du Cirque (Qc) / Soutiens Centre Régional des Arts du Cirque Lomme-Lille (F), La Vénerie / Espace Delvaux (B) / © Christophe Raynaud de Lage. p.46, 47, 48 © Laurent Ardhuin p.52 - © Jacques Marzack p.53 - Avoir 20 ans aujourd’hui Production des Théâtrales Charles Dullin, édition 2014, résidence d’auteur « Les Écrivains Publics » / En coproduction avec la Compagnie Lyncéus-Théâtre, Le Théâtre Gérard-Philipe de Champigny-sur-Marne, L’Espace culturel André-Malraux du Kremlin-Bicêtre, Le Centre culturel Aragon-Triolet d’Orly et le Théâtre de Rungis / Avec le soutien de Paris Sciences et Lettres, du Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Jeune Théâtre National, Conseil général des Côtes-d’Armor / Remerciements au Point Rencontre Information Jeunesse du Bois-L’Abbé à Champigny-sur-Marne, à l’école EPITA du KremlinBicêtre, au Point Relai Information Jeunesse de la ville d’Orly et au « 18-25 ans » de la ville de Rungis. Les Théâtrales Charles Dullin sont subventionnées par le Conseil général du Val-de-Marne et le Conseil régional d’Île-de-France et reçoivent le soutien du ministère de la Culture et de la Communication, DRAC Île-deFrance et de la SACD. On ne naît pas femme, on le devient Production Compagnie les Jours dansants / Avec le soutien de Micadanses résidence de recherche et perspective de diffusion dans le cadre du Festival Faits d’Hiver 2015. Théâtre de la Girandole : Soirée événement en partenariat avec la Maison des Femmes de Montreuil. Réseau HF / Diffusion du film dans les événements liés à l’association HF. Département Genre Université Paris 8 / Direction Hélène Marquié / Chorégraphie et réalisation Marjory Duprés / Assistante à la chorégraphie Clio Pillon / Interprètes Marie Ananda Gilavert, Clio Pillon, Sophie Noyé, Hélène Larrodé, Marjory Duprés / Scénario Marjory Duprés et Simon Guiber / Photographie Marta Niedwieska / Graphisme Verene Czapska. p.54 - © Karinne Debarbarin. PHOTO + GRAPHISME www.benoitpelletier-diabolus.fr