Février (n°22) - IREM de Rennes
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Février (n°22) - IREM de Rennes
~ . 0 ,..,.. •$-J 0 e c! 0 t..+ ~ ,..,.. '(J ,~ ..... $J ~ -..l -..l u r:c \o ~ 0\ ~ c! ~ ,..,.. c! a -~.v·~~~{~~~;:;~"~ • Œl&~,..i;!L, ,•.•.,:,~,,, ~~...,~-~ ~- ~~ LI~ ~ 0 ~ IRern ne Rennes ... ~,."f'- .......- SOMMAIRE Roger Le Roux •••.•••••••••••••••••••• 1 LISTE DES DELEGUES 1985-1986................................ 3 LE MOT DU DIRECTEUR COMPOSITION DES GROUPES I.R.E.M. ET I.R.E.M./C.C.A.F.E. POUR 1985-1986.............................................. 9 Professeurs relais de mathématiques. 13 QUELQUES FAITS ET CHIFFRES CONCERNANT LE NOMBRE INSUFFISANT. DE BACHELIERS SCIENTIFIQUES Michel Viallard ••••••••••••••• 17 CONTRIBUTION EN VUE DU COLLOQUE "RECHERCHE EN EDUCATION" Bernard Cornu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 FORMATION CONTINUE DES PEGC : LE FONCTIONNEMENT DU "DEUG PEGC" EN 1985-1986 Marie-Françoise Coste-Roy ••••.••• 26 Georges Duval •.••••• 30 INFORMATIQUE ET HETEROGENEITE : LE PROJET DU COLLEGE DU RHEU Equipe du collège du Rheu • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . 33 TRANSFORMATION D'UN TEXTE DE BAC Alain Le Boulch, Michel Vial lard . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . 47 EXPOSITION "HORIZONS MATHEMATIQUES"........................ 52 PROJETS DE PAE. • • • • • • • • • • • • • • • . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 54 I Combien mesure la côte de Bretagne Marie-Françoise Coste-Roy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 II Enquête sur les mathématiques Régis Gras........... 55 III Mathématiques et architecture Thierry Bautier •••••• 56 SEMINAIRE SCIENCE, HISTOIRE ET SOCIETE..................... 60 UNIVERSITE D'ETE EN JUILLET 1986........................... 61 NOUVEAU PROGRAMMES DE 6ème. • • . • • • • • • • • • • • • . . • • • • • • • • • • • • • • • 64 PUBLICITE.................................................. 69 LES GROUPES DE SECTEUR L'INFORMATIQUE AU COLLEGE DE TREMBLAY • LE MOT DU DIRECTEUR Les formations des enseignants pour .l'année 1986-1987 se mettent en place dès maintenant. L' I. R. EM., pour sa part, propose un éventail de formations tenant compte et des priorités immédiates, et de la nécessité d 1 une. réflexion didactique sur l'enseignement des mathématiques . • Cette réflexion didactique est très importante c'est en s 1 appuyant sur de tels travaux. que, à plus ou moins long terme, les programmes et .commentaires évoluent pour "coller" davantage à ·la réalité de 1 1 élève et aux processus connus de transmission des connaissances. Mais la didactique, c'est quoi exactement ? "La didactique d'une discipline étudie les processus de transmission ·et d'acquisition des connaissances relatives au domaine spécifique de cette discipline ou des sciences voisines avec lesquelles elle interagit. Elle décrit et analyse les difficultés rencontrées et propose des moyens pour aider les professeurs, les élèves et les étudiants à les surmonter, et notamment pour faire du savoir enseigné un savoir vivant, fonctionnel et opératoire . .. 11 Gérard VERGNAUD Directeur de Recherche au CNRS C'est évidemment le fondement même de notre enseignement et de nombreux collègues enseignent en s 1 appuyant sur des réalités didactiques plus ou moins conscientes. Il ne faudrait pas croire que cette réflexion se fasse en discourant autour d 1 une table à 1 1 I. R. E. M. de Rennes nous avons privilégié une méthodologie basée sur l'observation des élèves dans leurs activités mathématiques, dans des classes ordinaire.s. Ce n 1 est qu'en regardant de très près les réactions et les cheminements d 1 un grand nombre d·' élèves que 1 1 on peut diagnostiquer les causes d'erreurs et de blocages, proposer des approches différentes pour les éviter. Pour ces raisons nous pensons qu'une bonne formation en didactique est celle qui se fait naturellement da~s les groupes de recherche, sur un sujet précis, avec expérimentation dans les classes. - 1 - • Les priorités du moment ... il y en a toujours beaucoup, mais compte tenu des moyens attribués à l'I.R.E.M. il nous a bien fallu opérer des choix. - Les nouveaux programmes dans les collèges, qui seront mis en oeuvre à partir de la rentrée prochaine en 6ème, demandent un travail de réflexion et d'expérimentation afin de proposer des activités dans l'esprit de ces programmes, tout en gérant concrètement dans la classe les problèmes liés à l'hétérogénéité des bases et des niveaux des élèves. -L'informatique et l'enseignement des mathématiques le plan Informatique Pour Tous a doté les établissements scolaires de matériel en quantité non négligeable mais comment intégrer de façon efficace et cohérente l'outil informatique dans son enseignement ? (voir pages 30 et 33). - Les liaisons CM2/6ème et 3ème/2nde, moments importants dans la scolarité des élèves, doivent être abordés, si on ne veut pas en rester à des idées toutes faites, des procès d 1 1ntention et des discours stériles, à travers des thèmes d'étude très précis, avec un suivi des élèves sur deux ou trois ans. - Enfin, et sur des moyens spécifiques à cette action, l'I.R.E.M. est prête à assurer comme en 1985-1986 (voir page 26 ) 1 1 année de mise à ni veau dans le cadre du plan ministériel de formation des PEGC pouvant conduire à un DEUG (Diplôme d 1 Etudes Universitaires Générales). · Vous avez du recevoir le projet de l'I.R.E.M. avec le descriptif des groupes prévus et les appels à candidature pour ces différentes actions. Contrairement à certaines idées fausses mais tenaces, ce ne sont pas "touj6urs les mêmes qui sont à l'I.R.E.M.'' les groupes de recherche ont une durée de vie maximale de trois ans, le renouvellement se fait donc naturellement de façon régulière. Compte tenu des moyens attribués chaque année à la formation continue des enseignants de mathématiques, il ne nous est malheureusement pas possible de proposer tous les ans tous les thèmes à tous les ni veaux dans tous les départements. Nous essayons cependant de réduire dans le temps les disparités ou "injustices" qui pourraient apparaître telle ou telle année. Faites acte de candidature. . . Il y a sûrement une plusieurs) activité(s) qui vous intéresse(nt) (ou Roger LE ROUX - 2 - ·LISTE DES DELEGUES 1985-1986 COTES-DU-NORD LYCEES DINAN - Lycée La Fontaine des Eaux ......................................... . LAMBALLE - Lycée Henri Avril ................................................. .. LOUDEAC - Lycée ...................................................................... . ST BRIEUC - Lycée Technique Chaptal ....................................... .. ST BRIEUC - Lycée Technique Freyssinet .................................... . ST BRIEUC - Lycée Ernest Renan .............................................. .. ST BRIEUC - Lycée Rabelais ....................................................... . Mme Mme M. M. M. DOSTAL HINAULT CHESNAIS LE CARROU LE MINOUS Mme DEGUEN COLLEGES BROONS - Collège ...................................................................... . CHATELAUDREN - Collège E. Kervizic ....................................... . COLLINEE - Collège ................................................................... .. CORLAY - Collège ...................................................................... . DINAN - Collège Broussais ......................................................... .. DINAN - Collège Roger Vercel ................................................... .. ERQUY - Collège ........................................................................ . LAMBALLE - Collège Gustave Téry ............................................ .. LOUDEAC - Collège .................................................................... .. MATIGNON - Collège Paul Sébillot .............................................. . MERDRIGNAC - Collège Tournée-Mauron ..................................... . MONCONTOUR DE BRETAGNE - Collège Le Bourgneuf .............. .. . MUR DE BRETAGNE - Collège Paul Eluard ................................. .. PLANCOET- Collège Chateaubriand .............................................. .. PLEMET - Collège .......................................................................... . PLENEE-JUGON - Collège ........................................................... .. PLENEUF-VAL-ANDRE - Collège ................................................. . PLERIN - Collège J. Léquier ......................................................... . PLOEUC-SUR-LIE - Collège ......................................................... .. PLOUASNE - Collège La Gautrais ................................................ .. PLOUER-SUR-RANCE - Collège .................................................... . PLOUFRAGAN - Collège La Grande Métairie ................................ . PLOUHA - Collège ....................................................................... .. QUINTIN - Collège ........................................................................ . ST BRIEUC - Collège Anatole Le Braz .......................................... . ST BRIEUC - Collège Beaufeuillage .............................................. .. ST BRIEUC - Collège Croix St Lambert ....................................... .. ST BRIEUC - Collège jean Macé .................................................. .. ST BRIEUC - Collège Racine ........................................................ .. ST QUAY PORTRIEUX - Collège .................................................. .. - 3 - M. M. M. Mme M. Mie M. M. M. Mie LAPPART MONFORT ROUXEL LE MADEC GUINARD LE PIVERT CARRE LE BEZVOET CARLO DUBOIS M. Mme M. M. Mme Mme M. Mme LE NOANE HUBERT LE BRET FEULVARCH LE GUERN GARNIER LE ROUX LE COQ Mme GOARIN M. LE POAC M. Le Pouliquen M. GAUTIER M. FERJAULT Mme CELLA M. SIMON M. LE PIERRES Mie LE DUFF M. LE DISSEZ LYCEES D'ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL DINAN - L.E.P. La Fontaine des Eaux ..•...•.•••..••••.•...•••.............••.... DINAN - L.E.P. Ker Siam .............................................................. . LAMBALLE - L.E.P. Henri Avril ..•..••..•.•••..•.••...•••.•••...•....•.•.••••.....•. LOUDEAC - L.E.P ..•..•......................•....••..••..•...••....•.•.•..••.•...•.....•.. QUINTIN - L.E.P. . ......................................................................... . ST BRIEUC - L.E.P. Chaptal ......................................................... .. ST BRIEUC - L.E.P. Freyssinet ..................................................... .. ST BRIEUC - L.E.P. jean Moulin .................................................... . ST QUAY PORTRIEUX - L.E.P. La Closerie .................................. .. Mme GONOD Mme Mme M. M. M. M. M. HINAULT SINOU COURAU CORNEC HENRY BUARD LE CLECH M. RIMBAULT ECOLE NORMALE ST BRIEUC - Ecole Normale ........................................................... - 4 - ILLE ET VILAINE LYCEES DINARD - Lycée .•.•..•.............•.....•..•.•.••........•..•••.........•.•.•.•........ FOUGERES - Lycée jean Guéhenno ........................................... .. LE RHEU - Lycée Agricole ........................................................ . REDON - Lycée Beaumont ........................................................ .. RENNES - Lycée Bréquigny ........................................................ . RENNES - Lycée Chateaubriand ......••..•.•.••.•....•....... RENNES - Lycée Emile Zola ..................................................... .. RENNES - Lycée Ile de France ...•.....•..•••.•..••••....••......•••.............• RENNES - Lycée jean Macé ....................................................... . RENNES - Lycée joliot-Curie ..................................................... . RENNES - Lycée La Poterie ...................................................... .. RENNES - Lycée Mendès France....•.....•••..•.••••..••••....•...•.••..........•. ST MALO - Lycée jacques Cartier .............................................. . ST MALO - Lycée Maupertuis ..................................................... . VITRE -Lycée Bertrand d'Argentré ........................................... .. M. Mme M. M. M. Mme M. M. M. M. M. Mme Mme M. M. LE BRIS MASSON CARNOT LE DUIGOU LEVEILLEY LEJEUNE PENNEC LE BRAS GENTIL LE CLOIREC FAISNEL FONTAINE RENOUARD CALVEZ LE LAOUENAN M. M. M. Mme Mme Mme M. Mme M. M. VIGOUR ROUXEL JANNIN MARY PAROUX AUBREE LACOUR COSTARD LE COQ PISELLA Mme Mme M. Mme Mme M. Mme GERARD FONTAINE METAYER TABURET MEIGNAN BOHUON CARNOT M. Mme Mme M. M. M. Mme BERTHELEU RAFFIER CHEVANCE ROYANT GLAD LOBJOIS MILLET Mme M. Mme M. Mme M. Mme M. ANGEVIN BOURDONNAY LARHER QUESSART LE TREUT LE CALLOCH MANENS VAN DER STRAETEN COLLEGES BAIN DE BRETAGNE - Collège .................................................. . BRUZ - Collège ..•.......•...•...•.•.•.•..••••....•.•..•.•••..•••.....•...•..•......•..••• CANCALE - Collège .•..•.•.........••..•.•.•.•.•••.•••..•..•••.•.•......•.••.•••••.•..•. CESSON SEVIGNE - Collège Bourg Chevreuil .............................. . CHARTRES DE BRETAGNE - Collège ........................................ .. COMBOURG - Collège ...••........•..••.....•...••...•..•.•.•.....•.•••.•..•.•..•..•.. DINARD - Collège Le Bocage .................................................... .. DOL DE BRETAGNE - Collège ...........•..•••.....•...••..........•..•••........ FOUGERES - Collège Les Cotterets ........................................... .. FOUGERES - Collège Thérèse Pierre .......................................... .. GUICHEN - Collège ..................•....................•.•.••...........•.........•... JANZE - Collège ......................................................................... . LA GUERCHE DE· BRETAGNE - Collège des Fontaines ..•...••.....•• LE RHEU - Collège ..•..........•....•........•....•.••.....•......•••.....••....•..... LIFFRE - Collège .........•.•....••............•.•..•....•......•....•.•...............•.. MAURE DE BRETAGNE - Collège ............................................. .. MONTFORT -SUR-MEU - Collège ..•.•.....•.•.••.....•..•.•........•............. MORDELLES - Collège Beauséjour ............................................. .. NOYAL-SUR-VILAINE - Collège PLEINE -FOUGERES - Collège ..................................................... . REDON - Collège Beaumont ...................................................... .. REDON - Collège Bellevue ...•..••..•.•.....•..•......••...•..•.......•....•.•..•..•. RENNES - Collège Anne de Bretagne ......................................... .. RENNES - Collège Cleunay ........................................................ .. RENNES - Collège Echange ........................................................ .. RENNES - Collège Emile Zola .........•.•....•.....•.....•.......•.................. RENNES - Collège Hautes-Ourmes ............................................. .. RENNES - Collège Jean Moulin .................................................. .. RENNES - Collège La Binquenais •.••......•...•••.....••.....••.........•........ RENNES - Collège La Harpe ...................................................... .. RENNES - Collège Le Landry .................................................... .. RENNES - Collège Les Chalais .................................................. .. RENNES - Collège Les Gayeulles ...•.•...•..........•..•.•............•.......... RENNES - Collège Les Ormeaux ................................................. . RENNES - Collège Montbarot ········································~············· .. - 5 - RENNES - Collège Motte-Brûlon ................................................. . RENNES - Collège Villejean-Malifeu .......................................... . RETIERS - Collège .......••..•...................••.••..............................•... ROMILLE - Collège .................................................................... . ST AUBIN D'AUBIGNE -Collège Amand Brionne .•.....................• ST AUBIN DU CORMIER - Collège ............................................ . ST BRICE EN COGLES - Collège .............................................. .. ST GEORGES DE REINTEMBAULT - Collège ......••.....••..........•........•. ST MALO - Collège Duguay-Trouin ............................................ . ST MALO - Collège j. Charcot .................................................. . ST MALO - Collège Chateaubriand .........••..•.•....•..•............•.......... ST MALO - Collège Robert Surcouf ........................................... . ST MEEN LE GRAND - Collège ................................................ . TINTENIAC - Collège ................................................................ . TREMBLAY - Collège ............•.....•.......•.••.....•.....•......•................ VITRE - Collège Gérard de Nerval ............................................. . VITRE - Collège Les Rochers Sévigné ........................................ . Mme LEVREL M. GUILLEMOT M. LANDRAING Mme Mme Mme M. M. M. M. M. Mme M. COLLIN AUNEAU TOUBOULIC LE GORjU SCOUARNEC OLLIVIER CLEMENT AUBRY FERLANDIN REBOURS Mme PAUTRET M. HENNEQUIN LYCEES D'ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL DOL DE BRETAGNE - L.E.P. Alphonse Pelle ............................. . FOUGERES - L.E.P. REDON - L.E.P. Beaumont ........................................................ .. RENNES - L.E.P. Mendès France ........•........•...••••.......•................•••• RENNES - L.E.P. Bréquigny ...........••..•••..•..•.•....•.................••... ;... RENNES - L.E.P. Coëtlogon ........................................................ . RENNES - L.E.P. jean jaurès ..................................................... . RENNES - L.E .. P. joliot-Curie ................................................... .. RENNES - L.E.P. Laënnec-Robidou ............................................ .. RENNES - L.E.P. Louis Guilloux ................................................. . ST MALO - L.E.P. Maupertuis ..................................................... . TINTENIAC - L.E.P. Bel Air ........................................................ . VITRE - L.E.P. La Champagne .................................................... . M. CRESSARD M. M. M. BERNARD MARIVIN ERHEL Mme GUEHENNEUX QU!LLIVIC M. Mme HENRY M. RIVE M. MOYSAN ECOLE NORMALE Mme BOSSARD RENNES - Ecole Normale - 6 - MORBIHAN LYCEES AURA Y - Lycée Benjamin Franklin ............................................ .. GUER - Lycée Brocéliande .......................................................... . LORIENT - Lycée Colbert ........................................................... . LORIENT - Lycée Dupuy-de-Lôme ............................................. .. PONTIVY - Lycée J. Loth .......................................................... .. VANNES - Lycée Alain-René Lesage ......................................... .. M. M. M. M. LE FOULER BARDY MARMORET LE CARFF M. LAGREE COLLEGES ARRADON - Collège .................................................................. . AURA Y - Collège Le Verger ..................................................... . BAUD - Collège .••..•..........•...••...•.....•.•.•..••••.....•••............•........•.• CARNAC - Collège Les Korrigans ..••..••.•••..•.•.••••.......••................ ETEL. - Collège.......••.•...........•.....•.•....••••......•.•.••........•.•..•........... GROIX - Collège des Iles du Ponant .......................................... . GUEMENE/SCORFF - Collège Emile Mazé GUER - Collège Brocéliande •••.•..•....•.•.••.•.... ~ ............................ .. HENNEBONT - Collège P. et M. Curie •••••.•...•.••...•....•••.........•••.. HENNEBONT - Collège Paul Langevin ........•........•....................... JOSSELIN - Collège Max jacob ................................................. .. LANESTER - Collège Henri Wallon ....•••••••••..••.......•..•.••.....•••...•.. LANESTER - Collège jean Lurçat ............................................. .. LE PALAIS - Collège Stanislas Poumet ...................................... . LOCMINE - Collège jean ·Moulin .............................................. .. LORIENT - Collège A. Brizeux ................................................. .. LORIENT - Collège du Moustoir ............................................... . LORIENT - Collège J. Le Coutaller .......................................... . LORIENT - Collège Kérentrech ................................................. . LORIENT - Collège Kérolay ...................................................... . MALANSAC - Collège .•..........••..•...•....•....•.••..••••.•........•.•............ MALESTROIT - Collège •..•.....••.......•....••••••......•..........•........•........... MAURON - Collège ......•..............••........•.•..•......•.•...•.......••......... MUZILLAC - Collège jean Rostand PLOEMEUR - Collège Charles de Gaulle ................................... .. PLOERMEL - Collège Beaumanoir ............................................. .. PLOU AY - Collège ..••.•.•.........•.•...........•••..••.....•.•...•.................... PLUVIGNER - Collège Goh Lanno .............................................. . PONTIVY - Collège (Rue Le Goff) •...•.••.....•...•••.....................••.. PONTIVY - Collège Romain Rolland ......................................... .. QUESTEMBERT - Collège .......................................................... . QUEVEN - Collège ...........••...•••.•.••.••..••••..•...........•.•..................• QUIBERON - Collège Beg-er-Vil .............................................. .. RIANTEC - Collège .••.....•....•.•......••....•••.••..•...•.•.•..........•.•.......... ROHAN - Collège La Guiterne ................................................. .. ST JEAN BREVELAY - Collège ...•.•..•....••...•....•..•......•.........•...... SARZEAU - Collège De Rhuys ................................................. .. VANNES - Collège jules Simon ................................................. . VANNES - Collège Montaigne ..............•...........•.•...•.•.•...........•.... VANNES - Collège St Exupéry .................................................. .. - 7 - Mme LE GUERN M. LE ROUX M. M. HELLEC AMY M. BARDY M. PISTIEN Mie PERON Mme GUILLOUET MmeLE CLOAREC M. REVAULT M. GUILLYGOMARCH M. PLEVERT M. GUILLEVIC Mme LE STRAT M. MACE M. LE STRAT M. GUERIN M. MER Mie PERRON M. LE MOUEL M. BURELLER Mme MOREAU M. M. M. AUFFRET DARCEL BOUYER Mme BLIN MmejAOUEN M. NICOLAS Mme LE SOLLIEC M. ANAT Mme MILLOT M. BLOC'H MmeQUESTER M. MEUNIER LYCEES D'ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL AURA Y - L.E.P. Duguesclin ETEL - L.E.P. . ...•••.••.•.•.....•..•..........•..........••......•.•..•................••. GUER - L.E.P. Brocéliande ......•.........••..•....•••............•................. HENNEBONT - L.E.P................................................................ . JOSSELIN - L.E.P ..•••..••••.......•.•....•.......••.•••...•.•••.....•••.....••.•..•...... LANESTER - L.E.P. jean Macé .................................................... . LOCMINE - L.E.P. Louis Armand ................................................. . LORIENT - L.E.P. Colbert .......................................................... .. LORIENT- L.E.P. Marie Le Franc ..•..•......•.•••.....•.........•...•.......•.... PONTIVY - L.E.P ••............•..........•..•.•.•••..••••••..••.........•........•.•..... PORT -LOUIS - L.E.P ••••••.•...•••••........•••••..••••.••.............•...•...••....•.... QUESTEMBERT - L.E.P .•......•...•.•..•...•••••••..•.•.•••...................•.•..•.. VANNES -L.E.P. jean Guéhenno .............................................. . M. M. MARION BARDY M. M. FRANCOIS CREPEAU MmeLE BRAS M. LE DAIN M. LE CLOAREC MmeCHOIMET Mme GUICHAOUA ECOLE NORMALE M. VANNES - Ecole Normale - 8 - LE GORANDE =-7-:-- ...... --..-- _,;.--:--r ,~ --·- ---· COMPOSITION DES GROUPES I.R.E.M. et I.R.E.M./C.C.A.F.E. pour 1985/1986 Groupe "Lecture des énoncés scientifiques". aoHUON Jean-Yves (Math) - Collège Louis Guilloux - MONFORT/MEU. BOURDONNAY Marie-Françoise (Math) -Collège P. Brossolette- BRUZ. DOSTAL Françoise (Math) - Lycée La Fontaine des Eaux - DINAN. ESCOFIER Jean-Pierre (Math) - U.E.R. de Mathématiques - RENNES. HINAULT Marie-Hélène (Math) - Lycée Henri Avril LAMBALLE. KERLEROUX Michel (Math) - Collège Paul Sébillot - MATIGNON. SALAMA Linda (Math) - Ecole Normale - RENNES. - 9 - Groupe "Activités spécifiques pour les élèves (4è LEP)". AGGAR Nicole (Lettres) - LEP Jean Jaurès - RENNES. BILLANT René (Génie Civil) - I.U.T. Génie Civil - RENNES. CALVEZ François (Mécanique) - LEP Laënnec-Robidou - RENNES. GEORGET Chantal (Math) - LEP - LOUDEAC. GUEHENNEUX Huguette (Math) - LEP Jean Jaurès - RENNES. HUET Jean-Luc (Math) - LEP Laënnec-Robidoü - RENNES. KERBELLEC Patrick (Math) - LEP - LOUDEAC. ROBIN André (Mécanique) - LEP Jean Jaurès - RENNES. SINOU Yves (Lettres) - LEP - LOUDEAC. Groupe "Utilisation de logiciels résolution de problèmes". pour l'apprentissage de la ALLEN Richard (Informatique) - I.R.I.S.A. - RENNES. BERTHELEU Christiane (Psycho-pédagogie). BOISNARD Danièle (Math) - C.A.T.E.N. - RENNES. FEULVARCH Gilbert (Math) - Collège Louis Guilloux PLEMET. FONTAINE Marie-Danielle (Math) - Collège des Fontaines-LA GUERCHE. GAREL Emmanuelle (Math) - I .•. S.A. - RENNES. GIORGIUTTI Italo (Math) - U.E.R. de Mathématiques RENNES. GRAS Régis (Math) - U.E.R. de Mathématiques - RENNES. HERVET Albert (Math) - Collège - RETIERS. JULO Jean (Sciences de l'Education) - I.R.E.M. -RENNES. KERBOEUF Marie-Paule (Math) - Collège - LIFFRE. LE ROUX Roger (Math) - I.R.E.M. - RENNES. MERRI Maryvonne (Sciences de l'Education). MOULINET Brigitte (Math) - Collège Pierre Brossolette BRUZ. NICOLAS Pierrick (Informatique) - I.R.I.S.A. -RENNES. PISELLA Francis {Math) - Collège Thérèse Pierre - FOUGERES. REVAULT Daniel (Math) - Collège Beaumont - REDON. Groupe "Apprentissage de l'argumentation". BASLE Jacqueline (Sciences Economiques) - Lycée J. Macé - RENNES. BELLOEIL Rémi (Math).- Collège - COSSE LE VIVIEN. CHAROLLES Michel (Français) - Université de Haute Bretagne RENNES. GAPIHAN Alain (Sciences Economiques) - Lycée - LOUDEAC. HOUDEBINE Jean (Math) - U.E.R. de Mathématiques-RENNES. DE L'EPINEGUEN José (Sciences Economiques) - Lycée Brocéliande GUER -COETQUIDAN. LOGEAT Yvon (Français) - Collège des Ormeaux - RENNES. MALLET Janine (Français) - Collège La Binquenais - RENNES. MANENS Marie-Catherine (Math) - Collège Les Ormeaux - RENNES. SABY Danièle (Math) - Lycée - LOUDEAC. Groupe "Enseignement des Mathématiques en 1ère S". BIANNIC Martial (Math) - Lycée Henri Avril - LAMBALLE. BURGAUD Claude (Math) - Inspection Académique - RENNES. GENTIL Claude (Math) - Lycée Jean Macé - RENNES. LE BOULCH Al.ain (Math) - Lycée Jacques Cartier SAINT MALO. MORIN Annie (Math) - I.R.I.S.A. - RENNES. PENNEC Joseph (Math) - Lycée Emile Zola - RENNES WILLAIME Germaine (Math) - Lycée La Poterie - RENNES. - 10 - Grou e "Utilisation de 1 1 outil pédagogie des mathématiques en GASNIER Alain (Math) - Collège Georges Brassens LE RHEU. LE GALL Alex (Math) - Collège Georges Brassens - LE RHEU. METAYER Michel (Math) - Collège Georges Brassens - LE RHEU. SICARD Didier (Math) - Collège Georges Brassens - LE RHEU. "Groupes de niveaux" (Côtes-du-Nord- Morbihan). CELLA Martine (Math) - Collège BeaufeuÜlage SAINT BRIEUC. GUILLYGOMARCH Roger (Math) - Collège S. Poumet - LE PALAIS. HOUDEBINE Jean (Math) - U.E.R. de Mathêmatiques - RENNES. JOUAN Michel (Math) - Collège Stanislas Poumet - LE PALAIS. KERAVEC Annie (Math) - Collège - BAUD. LAPPART Jean (Math) - Collège - BROONS. LE CAM Marie-Thêrèse (Math) - Collège Jules Simon - VANNES. LE GOFF Pierre (Professeur Relais Mathématiques) Collège Beaumont - REDON. LE MOIGNE Gêrard (Math) - Collège Charles de Gaulle - PLOEMEUR. LE ROUX Gêrard (Math) - Collège - BAUD. MARAY Michel (Math) - Collège Louis Guilloux - PLEMET. MARMORET Jean-Claude (Professeur Relais Mathêmatiques) Lycêe Colbert - LORIENT. MESGOUEZ Michel (Professeur Relais Mathêmatiques) Collège des Livaudières - LOUDEAC. PERESSE Monique (Math) - Collège Curie - HENNEBONT. RABASTE Marie-Annick (Math) - Collège Gustave Téry - LAMBALLE. RENOUARD Françoise (Professeur Relais Mathêmatiques) Lycêe J. Cartier - SAINT MALO. VIGOUR Jean-Claude (Math) - Collège Le Chêne Vert BAIN DE BRETAGNE. Groupe "Enseignement Elémentaire". RIMBAULT Claude (Math) - Ecole Normale - SAINT BRIEUC. SALAMA Linda (Math) - Ecole Normale - RENNES. + une trentaine de participants. Groupe "Cellule d'Animation•. GREGGIA Suzanne (Professeur Relais Mathêmatiques) Lycêe Ernest Renan - SAINT BRIEUC. LE GOFF Pierre (Professeur Relais Mathématiques) Collège Beaumont - REDON LE ROUX Roger (Math) - I.R.E.M. - RENNES. MARMORET Jean-CLaude (Professeur Relais Mathêmatiques) Lycêe Colbert - LORIENT MESGOUEZ Michel (Professeur Relais Mathématiques) Collège des Livaudières - LOUDEAC. RENOUARD Françoise (Professeur Relais Mathématiques) Lycêe J. Cartier -SAINT MALO. ROYANT Marcel (Professeur Relais Mathêmatiques) Collège Anne de Bretagne RENNES. - 11 - la Gro'-!~Suivi__~~ientif1qu~_- Nouveaux programmes de 6ème". ANGEVIN Cla1re (Math) - CollÈ>ge Jean Moulin - RENNES. AUBREE Maryvonne !Math! - CollÈ>ge - COMBOURG. BAUDICHET Catherine (Math) - CollÈ>ge- COMBOURG. GAYET Robert (Math) - CollÈ>ge - LIFFRE. MEUNIER Nadia (Math) - CollÈ>ge Jean Mot1lin - RENNES. ROYANT Marcel (Math) - CollÈ>ge Anne de Bretagne - RENNES. Groupe Unité de valeur "Didactique des Mathématiques". CARNOT Marie-françoise (Math) - Collège ~ MORDELLES. COURTAY Marcelle (Math) - Collège Jean Mot1lin - RENNES. GAYET Robert (Math) - Collège - LIFFRE. LARHER Annie (Math) - Collège La Harpe - RENNES. MOREL Patrick !Math) - Collège La Binquenais - RENNES. "Stage de formation DEUG- PEGC".(Encadrement) ALLAIN Marie-france (Math) - U.E.R. de Mathématiques - RENNES. COSTE-ROY Marie-françoise !Math) - U.E.R. de Mathématiques RENNES. LE ROUX Roger (Math) - I.R.E.M. -RENNES. VIALLARD Michel (Math) - U.E.R. de Mathématiques - RENNES. a) Rennes. BERTHIER Jean-Yves (Math) - CollÈ>ge Pierre Brossolette BRUZ. LE NENAON Patrick !Math) - Centre de formation PEGC - RENNES. b) Vannes. LAGREE Jean-Pierre (Math) - Lycée Lesage - VANNES. LE GUERN Alain (Math) - Collège Le Verger - AURAY. c) Saint Brieuc. GOULETQUER françois (Math) - Lycée Rabelais - ST BRIEUC. LE LAY Pierre (Math) - Collège Racine - ST BRIEUC. ··611 :.;~ - 12 - MIEUX RESOUDRE LES PROBLEMES POSES PAR L'ENSEIGNEMENT DES MATHEMATIQUES COMMENT S'ADAPTER AUX NOUVEAUX PROGRAMMES ? UNE REPONSE : LES GROUPES DE SECTEUR Il s 1 est constitué ces dernières années très peu de groupes de secteur comprenant des professeurs de mathématiques ; d'où viennent leurs réticences pour ce type d 1 organisation ? L'enseignement de cette discipline nécessiterait-il une préparation et une exécution individuelles de la part du professeur ? En 1969, un bouleversement dans les programmes et la naissance des I. R. E. M. qui évoluent très vite de la fonction "recyclage" à la fonction "réflexion sur les contenus et les méthodes d'enseignement" favorisent la constitution de groupes de stagiaires mettant en commun leur expérience pour tenter de résoudre leurs problèmes quotidiens. Mais dès 1977, les moyens accordés aux I.R.E.M. ne permettant plus les actions, les enseignants perdent 1 1 habitude de ce travail collectif et ne perçoivent plus la formation continue qu'à travers les documents publiés par les groupes de recherche (quand ces derniers sont lus, voir même connus !) et quelques animations ponctuelles. On ne peut que déplorer ce manque de rencontres entre changeme'nt de collègues, surtout à 1 1 époque d 1 un nouveau programmes. Pourtant une stucture existe, peut-être méconnue * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * Les groupes de secteur * * * * *,~ Le groupe de secteur constitue un des moyens de formation proposés * * aux personnels de l'Académie de Rennes. Il répond aux besoins, qu'expriment * 2.3 ~ essentiellement les enseignants, de transformer les· pratiques quotidiennes ; grâce à la confrontation de leurs propres expériences enrichies d'une aide : extérieure selon les difficultés rencontrées. * * * * C'est une formation * PROCHE DU TERRAIN à la fois du point de vue géographique et parce qu'elle ** * s'appuie sur les préoccupations réelles des personnels dans leur * * établissement * SUIVIE elle permet un travail suivi pendant au moins une année scolaire * * DYNAMIQUE chacun prend une part active dans la détermination des choix ** * et la conduite des travaux du groupe * qui TOUCHE * rapidement UN GRAND NOMBRE d'enseignants * * * ** Il est actuellement démontré que les formations sous forme de stage * * de courte durée n'engendrent pas de transformation véritable des pratiques * * pédagogiques au sein des établissements. Certes le stage constitue une réponse * * indispensable à de nombreux besoins de formation mais il reste le plus souvent * * sans suite. De retour dans son établissement l'enseignant se retrouve à nouveau * * isolé. * * * * * * C'est précisément pour permettre de ROMPRE cet ISOLEMENT, de s'habituer à * * TRAVAILLER en EQUIPE, sur le TERRAIN , que les groupes de secteur ont été créés. * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * ~ * * * Pour nous, un groupe de secteur permettrait de ne pas avoir à mettre seul en place ces nouveaux programmes, - de décider d'une attitude commune la plus large possible sur l'esprit des nouveaux programmes, sur les niveaux d'approfondissement afin d'éviter le manque de coordination pour les passages dans les classes supérieures du collège ou les passages en LEP et lycée. - de prendre de vitesse 1 1 installation définitive ou quasidéfinitive des cours vite préparés et par la même d'une routine inflationniste, car un professeur seul craint toujours de ne pas en faire assez. - une critique en commun des manuels qui vont paraître. - un travail sur les différents documents I.R.E.M. existant déjà dans l'esprit des nouveaux programmes. - 14 - Il semble donc urgent de penser dès maintenant à constituer des groupes de secteur sur ces nouveaux programmes ou sur des sujets plus pointus en sachant que les professeurs-relais peuvent intervenir dans leur constitution, puis à la demande d'un groupe, notamment pour aider à trouver les ressources dont il a besoin (documentation, intervenants, institutions). Ces besoins permettraient peut-être une reprise de contact avec l'I.R.E.M. et feraient par ce biais resurgir la nécessité de l'existence et du travail des I.R.E.M. Il reste un point noir collègues qui ne vont pas bénéficier correspondant du groupe qui a une participer à de telles structures ? comment convaincre des de décharge (à part le heure hebdomadaire) de Peut-être leur dire : qu'il est réconfortant de rencontrer des gens qui éprouvent les mêmes difficultés, en particulier l'an pour la mise en place de nouveaux prochain programmes - qu'au delà de la période d'adaptation des uns aux autres et de la mise au point de documents, tous ceux qui ont conservé plusieurs années de suite une structure de groupe de secteur, ont souligné qu'ils appréciaient alors le gain de temps réalisé - que la réussite d'une activité par un élève dépend la plupart du temps de la présentation qui lui en est faite, ce que permet une présentation commune (meilleurs choix, meilleure préparation, plus grande conviction et sureté du professeur). Que les collègues intéressés prennent contact avec nous dès à présent, même isolément (cela nous permettra d'établir des relations entre des enseignants éloignés qui ont envie de travailler sur un sujet comniun). Nous sommes actuellement à la phase de "recueil" d~ candidatures et de thèmes à étudier. Nous pouvons éventuellement apporter des prec1sions supplémentaires. Mais il ne faut pas oublier que la constitution de ces groupes devra être faite en avril à la MAFPEN et qu'ils ne concernent pas seulement les collèges mais aussi les lycées et les L.E.P. Les professeurs-relais de mathématiques l'Ille et Vilaine et du Morbihan : - Suzanne GREGGIA Pierre LE GOFF Jean-Claude MARMORET Michel MESGOUEZ Françoise RENOUARD Marcel ROYANT des Côtes du Lycée Ernest Renan. ST BRIEUC Collège Beaumont. REDON Lycée Colbert. LORIENT Collège des Livaudières. LOUDEAC Lycée Jacques Cartier. ST MALO Collège Anne de Bretagne. RENNES ***{''"*** - 15 - Nord, de r--=::::========::::~COMMENT NAIT UN GROUPE DE SECTEUR ? - - - - - - - - - , ~~ co~~ES~NDAN~ c'e:s'T" E.Lt..e. ! PEUT ETRE AIDE salon la demande Des enseignants Ressources multiples possibles Relais, universitaires, Inspecteurs, documentatio~- se regroupent r - - - - - - LES MOYENS ACCORDES Demi journée hebdomadaire commune libérée de 1'emploi du temps pour favoriser les rencontres fréquentes. Couverture administrative travaux du groupe. pour les actions découlant directement des Deux journées d'absence autorisées en· fin de 2ème trimestre. Une heure de décharge de service pour le correspondant. Crédit de 300 F à 1 000 F selon le projet, versé sur le compte de l'établissement dans lequel exerce le correspondant. Mise en place progressive d'un réseaù d'échanges entre les différents partenaires et secteurs de la formation. Nous avons dans cet article photocopié des extraits du texte de Jacky LEGARS paru dans le bulletin no 1 de la ~FPEN. - 16 - QUELQUES FAITS ET CHIFFRES CONCERNANT LE NOMBRE INSUFFISANT DE BACHELIERS SCIENTIFIQUES Le Monde de l'Education de mai 1985 a attiré l'attention sur la baisse constante des effectifs de bache] iers scientifiques. On peut y lire. ''Malgré les proclamations of fi ci elles, malgré la réforme du second cycle, malgré l'existence de débouchés plus variés pour les scientifiques et leur faible taux de chômage, la part des effectifs de C, D, E sur l'ensemble des bacheliers, n'a cessé de diminuer''· Sensibles à ce problème depuis plusieurs années (voir le bulletin n° 18 page 33), nous avons rassemblé un certain nombre de faits et chiffres concernant - les besoins en scientifiques, - 1 1 évolution des effectifs des dans l'Académie. classes scientifiques Nous pensons que vos données peuvent être utiles aux enseignants au momen~ o~ ils doivent prendre, pour leurs élèves, des décisions d'orientation. I. Besoins en scientifiques. 1. Il est bien connu maintenant que l'on manque de professeurs de Mathématiques. Le nombre de candidats au Capes est passé de 4 000 à 1 500 en 6 ans et, cette année, nettement plus de la moitié des candidats étaient déjà enseignants (M.A.-P.E.G.C.-enseignants du privé) les deux tiers des 850 nouveaux certifiés enseignaient déjà et, dans l'Académie, sur 78 admissibles, 20 étaient étudiants et 58 enseignants. 2. La situation est la même en Physique en 1985, 600 candidats pour 600 postes au concours et la moi ti é environ des postes pourvus. Là aussi de nombreux certifiés enseignaient déjà. 3. Recrutement d'élèves instituteurs alors que 200 à 300 places seront au concours, au niveau Deug, en 1986, une enquête menée en Deug A à la Faculté des Sciences a montré que 8 étudiants seulement envisagent de passer le concours. - 17 - 4. En licence de Maths il n'y a, à Renne" qu'une trentaine d'étudiants (plus du double i 1 y a 5 ou 6 ans l dont 12 en Magistère c'est-à-di re préparant un nouveau diplôme de type ingt>nieur-mathématicien de haut niveau. Il faut en plus préciser - que plusieurs étudiant" de licence sont salariés - que le M1nistère souhaitait un effectif de 30 à 40 étudiants en Magistère et qu'11 n'a été pos><ible d'en recruter que 12 après le Deug ; - que 6 étudiants de licence proviennent du bac D (dont 2 en Magi st.ère) Sur étudiantes, ce dernier point on peut ajot1ter qt1 1 t1ne de nos :i s.sue du bac D, a été reçue 30ème au Capes de Maths 1985. On peut donc penser que certains bacheliers D at1raient suivi avec profit un enseignement de section C. 5. Du côté des formations d'ingénieurs et de techn1ciens supérieurs, les grandes écoles sont en princ1pe d'accord pour une augmentation en 5 ou 6 ans de 50 % de leurs effectifs, mais il n'y a pas assez d'élèves scientif1ques pour alimenter les classes préparatoires - pas assez de bacheliers C demandés partout -autres bacheliers, en particulier D, repoussés même pour des classes de type HEC ou bio-sup. Pourtant la France n'a délivré que 12 000 diplômes d'ingénieur,;, en 1983, cont.re 25 000 en Allemagne et 90 000 aux USA et au Japon. Rappelons aussi que la France compte globa 1 emen t un million d'étudiants alors que les USA, pour une population cinq fois pltiS nombretJse, ont 13 mil11ons d'étudiants. II. Evaluation des effectifs des classes scientifiques l'Académie. (d'après document S.A.I.O. de mars 1985). dans 1. D'une façon générale le passage en classe de Ière ltous types confondus) baisse régulièrement depuis 4 ans 75,4 % en 1981 - 72,5% en 1984. Il faut aussi augmentent inexorablement noter les taux de redoublement 1984 1983 en 3ème en 2nde en 1ère que 12,6 % 17,8 % 9,7 % 14,6% 19,2 % 16,4 % en notant qu'en 1983 le passage en terminales était plus ou moins automatique mais que le taux de redoublement en 1ère érai t de 10,4 %en 1982. - 18 - On constate de niveau des départements. plus des disparité~ importantes au 2. En ce qui concerne les passages en 1ère S, pour les élèves provenant des 2ndes I.E.S. (80% des secondes) l'évolution est la suivante : 1982 30,8 % 1983 27,9% 1984 27,47 % avec une disparité entre départements (24 % dans le Morbihan, 27 %en Ille et Vilaine et Finistère, 30% dans les Côtes du Nord). 3. Les résultats du baccaulauréat en 1984 et 1985 dans les section C, D, E sont les suivants candidats reçus c 1984 1985 2 466 2 395 73,90 % 82,80 % D 1984 1985 3 728 3 600 70,09 % 72,60 % E 1984 1985 618 467 74,43 % 79,20 % On constate donc une baisse du nombre de candidats de 5 % (C + D + El et une augmentation très nette des pourcentages de reçus. Rappelons pour conclure les résultats du baccalauréat 1985, pour l'enseignement général, sur l'ensemble de la France séries A B c D E candidats 70 67 45 68 8 020 012 752 003 148 reçus 69,00 % 62,00 % 75,00 % 62,50 % 67,50% ce qui montre clairement que les taux de réussi te aux baccalattréats scientifiques sont très nettement supérieurs, dans l'Académie, à ceux obtenus sur le plan national. Michel VIALLARD - 19 - CONTRIBUTION EN VUE DU COLLOQUE RECHERCHE EN EDUCATION Le colloque a eu lieu en octobre 1985. Ce texte a été écrit en juillet 1985 par Bernard CORNU, Président de 1 'Assemblée des Directeurs d'l.R.E.M. Il nous paraît une bonne analyse du travail de recherche actuel dans les I.R.E.M. Depuis plus de 15 ans, dans le domaine de l'enseignement des Mathématiques, les I.R.E.M. (Instituts de Recherche sur l'Enseignement des Mathématiques) mènent un double travail de recherche et de formation des enseignants. Leur expérience en fait un objet d'étude intéressant pour la réflexion sur la recherche en éducation, et plus particulièrement en ce qui concerne la liaison entre la recherche et la formation, point à la fois essentiel et spécifique dans la recherche en éducation. 1. Le travail des I.R.E.M. prend en compte de façon essentielle les contenus de l'enseignement, et cela principalement en Mathématiques. Quelles mathématiques enseigne-t-on· ? Dans quel but ? Des mathématiques science formelle, ou bien un outil utilisable pour résoudre des problèmes ? Les mathématiques, apprentissage du raisonnement ? Comment permettre à 1 1 élève d 1 acquérir les concepts fondamentaux en mathématiques ? Quels sont les obstacles inhérents à tel concept ? Quels objectifs pour l'ense1gnement des mathématiques ? Comment évaluer et permettre à l'élève de progresser en fonction de ses aptitudes ? Comment rendre 1 1 élève actif, acteur, et cela dans le contexte de la classe ? Les I.R.E.M. ont eu également de nombreuses occasions de développer des travaux interdisciplinaires. 2. Le travail des I.R.E.M. est conduit s'appuie sur des principes essentiels : par des équipes, et - Les équipes regroupent des enseignants de tous ordres d'enseignement (supérieur, secondaire, primaire). - Les chercheurs sont également des enseignants. - Les travaux classes, et abondantes. les sont menés en lien étroit avec donnent lieu à des expérimentations - 20 - - La recherche et la formation sont en liaison étroite constante. ·- Les 25 I.R.E.M. (un par réseau national, structuré Directeurs d' I. R. E. M. inter-I.R.E.M., ce qui travaux, de rassembler les recherches, et d'avoir un auprès des enseignants. académie) constituent un aut.our de 1 1 Assemblée des et de Commissions permet de partager les résultats des différentes vaste réseau de diffusion Un Conseil Scientifique des r.·R.E.M. participe à la définition d'une politique de Recherche, et contribue à l'évaluation du travail de· r:R.E.M. 3. La Recherche. • Elle porte sur les .coni;enus de 1 'enseignement, et sur des questions pédagogiques de fond en lien avec ces contenus. Cette recherche va dans plusieurs directions - innovation pédagogique - approfondissement sur les · contenus et sur leur transmission - mise au point d'activités et de situations d'enseignement, comment mettre 1 'élève en situation d'activité mathématique - expérimentation - études épistémologiques - études didactiques sur les ·concepts mathématiques (conceptions et représentations des élèves, obstacles, etc ... ) - analyse de manuels - utilisation des nouvelles technologies, et en particulier rôle de l'informatique pour l'enseignement des mathématiques - apprentissage du raisonnement - "conduite" de la classe - etc ... • A partir et autour des travaux de recherche menés dans les I.R.E.M. depuis plus de 15 ans, est apparue la nécessité de mettre au point des outils théoriques pour l'étude de l'enseignement et de l'apprentissage des mathématiques. C'est ainsi que s 1 est développée une recherche de type plus fondamental, que l'on appelle recherche en didactique des mathématiques. Cette recherche se développe très rapidement actuellement, dans les I.R.E.M., dans des structures universitaires, et au C.N.R.S. L'une des caractéristiques essentielles de la recherche en éducation est qu'elle ne peut se contenter de fournir des résultats de recherche, elle doit également se préoccuper de mettre ces résultats à la disposition de l'ensemble des enseignants. Le travail de recherche des I.R.E.M. doit couvrir tout 1 1 espace qu 1 il y a entre la recherche fondamentale et le système éducatif. Il faut transmettre les résultats de la recherche, il faut transformer ces résultats en produits utilisables largement, il faut former les enseignants à - 21 - 1 'utilisation de la recherche. La demande des enseignants en matière de recherche ne peut s'exprimer que si on leur a rendu naturel ce recours à la recherche la recherche doit s'ouvrir aux enseignants, et les enseignants doivent faire un pas vers la recherche, Alors, les besoins du système éducatif en recherche peuvent être transmis, analysés, exprimés en thèmes de recherche. Une autre caractéristique de la recherche en éducation est son caractère expérimental, en lien éroit avec le terrain, c'est-à-dire les élèves et la classe. L'observation des élèves, de la classe, du maître, est à la base de la recherche, la confrontation des résultats obtenus avec le terrain est une méthode essentielle, et l'expérimentation des produits fabriqués est le moyen de les améliorer sans cesse. Cela montre la nécessité qu'il y a à ne pas séparer d'un côté les chercheurs, de l'autre les praticiens de l'enseignement. A partir du résultat de la recherche, il faut travailler à la fabrication de produits utilisables largement, c'est un travail "d'ingénieurs", qui fait partie du travail de recherche. Les I.R.E.M. pratiquent depuis longtemps ce type de travail, qui met. la recherche et les enseignants en relation. C'est en grande partie aux productions que 1 'on peut évaluer 1' impact d'un tel travail de recherche. Les produits pédagogiques publiés par les I. R, E, M. sont fort nombreux, et en général diffusés très largement revues, brochures, manuels, et maintenant logiciels et documents audiovisuels, On peut aussi compter parmi les retombées du travail de recherche des I.R.E.M. 1 'évolution des programmes de Mathématiques du Collège et du Lycée les I. R. E. M. ont très largement contribué à la mise au point de nouveaux programmes, notamment autour de 1' idée qu'il fallait rendre l'élève plus actif, lui donner l'occasion de réellement "faire'' des mathématiques. Troisième caractéristique de la recherche en éducation le "temps de réponse" du milieu enseignant. La recherche sur 1 'enseignement des mathématiques est en principe destinée à être utilisée par l'ensemble des enseignants. Or, il y a un important décalage entre ce que produisent les chercheurs et ce que pratique la masse des enseignants. Cette inertie est évidemment une protection contre des changements intempestifs, mais elle oblige le chercheur à une "gestion du temps" difficile. On peut penser que l'état d'esprit de l'enseignement des mathématiques a beaucoup changé depuis quelques années des mathématiques plus concrètes, destinées à résoudre des problèmes ; des élèves mis souvent en situation d'activité. Ce changement est perceptible chez le corps enseignant, mais aussi dans la quasi totalité des manuels, même si ceux-ci conservent pour la plupart un caractère excessif et inflationniste, Ce changement est en majeure partie attribuable au travail de recherche mené dans les I. R. E, M. , et à 1 'important effort de formation qui 1 'a accompagné. Enfin, une quatrième caractéristique de la recherche en éducation est que, par essence même, elle nécessite un lien étroit avec la formation. - 22 - 4. Le lien formation-recherche. * Ce lien tient d 1 abord à la nature même de cette recherche. Elle doit prendre en compte à chaque instant ce qui se passe dans les classes, elle doit être fondée sur l'expérimentation et sur la vie en grandeur réelle des classes. Cela nécessite de former en permanence les enseignants à la recherche, de façon à permettre à l'échange dialectique d'avoir lieu. La formation est d'abord une condition du dialogue permanent entre les chercheurs et les enseignants. * La formation a également pour objet de rendre les enseignants capables d'utiliser la recherche. Il faut pour cela leur donner les éléments nécessaires sur les outils de la recherche et sur les concepts fondamentaux qu'elle met en oeuvre. Il faut leur donner accès aux méthodologies de la recherche. C'est.encore de la formation à la recherche. * Cette formation est nécessaire si l'on veut que la recherche réponde aux questions que pose la base du système d'enseignement il faut que les enseignants acquièrent le réflexe d'interroger les chercheurs, de leur soumettre des questions, des idées, de leur proposer des pré-expérimentations, des "pré-recherches". Ce fonctionnement nécessite encore une formation massive des enseignants. * La formation joue un rôle essentiel dans la relation étroite que l'on souhaite entre la recherche et la pratique enseignante. A partir des résultats de la recherche, il faut mettre au point des produits qui pourront être très largement utilisés. Mais il faut accompagner ces produits d'un ensemble d'actions de formation et de sensibilisation. * Enfin, se pose le problème des modalités d'une telle formation. Là encore, le lien avec la recherche apparait l'expérience des I.R.E.M. a montré que c'est la formation par la recherche qui donne les résultats les plus durables, qui produit de réels changements dans la pratique des enseignants. Il s'agit d'associer, pour un temps, les enseignants au travail de recherche. On se rend compte de plus en plus que pour apprendre des mathématiques, il ne suffit pas d'en entendre ou d'en voir : il faut en faire. Il en est de même de la didactique ! S. La recherche en éducation ne doit pas être l'affaire seulement de la communauté des chercheurs, mais au contraire s 1 insérer comme un élément indispensable dans l'ensemble du système éducatif, au sein d'un projet éducatif. Cela pose en particulier la question de la définition des projets de recherche, de la valorisation de la recherche, et de l'évaluation de la recherche. A cet effet, et dans le domaine qui les concerne, les I. R. E. M. ont mis en place un Conseil Scientifique, chargé d 1 aider les I.R.E.M. à définir une politique de recherche, et de contribuer à l'évaluation du travail des I.R.E.M. - 23 - 6. Quelques thèmes de recherche. Il serait fastidieux d 1 énumérer toutes les pistes de recherche actuelles. On peut simplement en mentionner quelques unes, de façon à donner une idée générale sur les directions suivies. - recherche en didactique étude épistémologique des principaux concepts mathématiques ; étude des obstacles à 1 1 apprentissage ; étude des conceptions et des représentations des élèves ; étude des interactions sociales dans l'apprentissage ; étude des modifications du savoir à enseigner étude des situations d'enseignement, etc ... recherche sur les différents niveaux de 1 1 enseignement, et sur les principales parties des mathématiques par contenus, et par niveaux. En particulier, d'importants travaux sur l'apprentissage de la géométrie se développent actuellement. - recherches interdisciplinaires français, la géographie, les l'E.P.S.). (notamment avec le sciences physiques, - recherches sur les stratégies conduite de la classe. pédagogiques et la - recherches sur l'hétérogénéité, l'autonomie de l'élève, l'évaluation, les objectifs de l'enseignement ; ces travaux sont menés au collège. en lien avec la rénovation des collèges, ainsi qu 1 au lycée. - recherche sur les curricula : encore peu développée, elle a débuté avec des travaux sur les objectifs de l'enseignement des mathématiques, et a donné lieu à des expérimentations. Un lien plus étroit avec la COPREM (Commission Permanente de Réflexion sur l'Enseignement des Mathématiques) permettrait de développer ces travaux. Il y faudrait aussi une volonté politique en matière d'évolution des programmes. - le rôle social des mathématiques ; que pourrait être une "culture mathématique pour tous", notamment dans le cadre de la scolarité obligatoire ? - Lutte contre l'échec scolaire le rôle des mathématiques dans cet échec. - recherches sur les manuels scolaires. - recherches sur l'épistémologie mathématiques. le rôle dans - 24 - de 1 1 histoire l'enseignement et de des - recherches sur l'utilisation des technologies nouvelles, en particulier, l'informatique fait l'objet de très nombreux travaux tendant à la fois à analyser les rapports conceptuels entre l'informatique et les mathématiques, à développer une pensée algorithmique, à mettre au point différents moyens pédagogiques pour 1' enseignement des mathématiques (logiciels, etc ... ), et à analyser 1 1 effet spécifique de 1 1 outil informatique sur 1 1 apprentissage du point de vue de la relation avec l'élève. - mise au point de méthodes et de contenus de formation pour les enseignants, c'est le cas notamment actuellement dans le cadre du plan ministériel de formation continue des enseignants de collège. Sur chacun de ces thèmes, documents pour les élèves et les d'activités mathématiques, etc ... on cherche à produire des professeurs, des recueils 7. Il faut noter que les 25 I.R.E.M. se sont constitués en réseau au niveau national. Chaque I.R.E.M. a plusieurs équipes de recherche, et, en outre, les I.R.E.M. ont mis en place des Commissions Nationales inter-I.R.E.M., qui permettent de partager les travaux, de diffuser et de faire circuler les travaux de recherche, de "capitaliser" les résultats obtenus. La recherche, et spécialement la recherche en éducation, a besoin d 1 une très grande circulation des idées ! Bernard CORNU * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * Quelle est la plus grande puissance de 3 divisant 1 000 ! *-!<· * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * ~- ;(- ;(- - 25 - FORMATION CONTINUE DES PEGC LE FONCTIONNEMENT DU "DEUG PEGC" EN 1985-1986 Le cadre institutionnel Début 1985 le ministre de l'Education Nationale déclare qu'il fait de la formation des PEGC une priorité et qu'il propose quatre heures de décharge effective à un certain nombre de PEGC qui souhaitent passer un DEUG·en quatre ans. La responsabilité de l'encadrement de ces DEUG est confiée à des centres d'enseignement par correspondance (Nantes pour la reg1on de l'Ouest). Les moyens sont répartis entre les différentes disciplines : 77 PEGC (49 pour l'I.R.E.M. de Rennes et 28 pour l'I.R.E.M. de Brest) ont été. retenus dans l'académie comme stagiaires en vue de préparer le DEUG (Sciences mathématiques et de la matière). L 1 essentiel de 1 1 enseignement devra avoir lieu par correspondance, des moyens étant accordés pour un petit nombre de regroupements ( 5 ou 6 dans 1 1 année) . C 1 est sur le temps de ces regroupements que doivent être organisés les contrôles. Le projet de 1 1 I.R.E.M. à Rennes Fort de son expérience passée en matière de formation continue, l'I.R.E.M. souligne alors : - qu'il est important d'utiliser les moyens ainsi dégagés à une formation des PEGC comportant un apport de connaissances mathématiques et une réflexion sur leur réinvestissement dans la pratique enseignante en collège - que 1 1 objectif du DEUG en quatre ans avec quatre heures de décharge n'est pas réaliste, compte-tenu de ce que nous connaissons par exemple des difficultés des stagiaires du centre de formation PEGC qui sont pourtant déchargés à plein temps. L'I.R.E.M. organise alors le dispositif suivant : définition d'un programme préoccupations de PEGC adapté au niveau et aux - constitution de trois groupes de stagiaires, un par département - dix-huit journées de formation dans le vendredi l'année, pour l'essentiel mise en place d'une équipe de formateur(trice)s d'enseignants de collège, de lycée et de l'université. - 26 - formés Un appel de candidattÎre précisant notre analyse et nos objectifs est diffusée dans le Plan Académique de Formation. Le recrutement des stagiaires est achevé fin mai, les premières réunions d 1 organisation (rencontre des formateurs, réunion des stagiaires dans les différents départements) ayant lieu en juin. La formation a démarré fin septembre, après une réunion des formateurs le 13 septembre. Coordination avec le centre de Télé-Enseignement de Nantes Le problème de la coordination avec Nantes ne s'est posé qu'à partir du mois de Juin, aucune information n'ayant été donnée avant cette date sur les modalités de fonctionnement prévues. Nous avions donc déjà élaboré notre projet et recruté nos stagiaires. Après concertation, Nantes propose l'organisation d'une année préparatoire au DEUG en 1985-1986. L'existence de divergences sur les programmes et modalités proposées (bien qu'il s'agisse plus de malentendus dûs à la précipitation et à l'impossibilité de se concerter qu'à des oppositions de fond), le retard dans la mise en place concrète du Centre de Télé-Enseignement ont été à l'origine de certaines difficultés au cours du premier trimestre. Nous avons toujours cherché à faire valoir au cours de différentes reunions avec Nantes et les autres académies de l'Ouest l'efficacité de notre dispositif, et sa fidélité sur le fond, si ce n'est toujours sur la forme, aux objectifs ministériels d'amélioration de la formation. La situation fin 1985 Les stagiaires sont dans l'ensemble satisfaits des activités que nous leur proposons, l'ambiance dans les groupes est plutôt bonne et un important travail personnel est incontestablement fourni. Une certaine inquiétude s 1 est cependant manifestée à propos de la liaison entre notre travail et celui proposé par le centre de télé-enseignement de Nantes. Deux principes nous semblent devoir être respectés - les buts et méthodes de la formation sont ceux définis en mars dernier par l 1 I.R.E.M. de Rennes, c'est sur la base de ce projet que les stagiaires ont été candidats et choisis le ministère le cadre administratif est défini par au centre de (rattachement de Rennes pour les sciences télé-enseignement Nantes). Les mesures concrètes principes sont les suivantes : proposées pour respecter ces - les stagiaires s'inscrivent à l'Université de Nantes à l'année de préparation au DEUG du centre de télé-enseignement - 27 - - vu les condiditions existantes documents de Nantes fournis après le début de notre travail, buts spécifiques de la formation à Rennes, une coordination totale entre Nantes et nous-mêmes est de fait impossible. Un tiers du temps des séances sera toutefois consacré, si les groupes le souhaitent, à des activités liées directement aux documents de Nantes (recherche ou solutions d'exercices ou de problèmes, explications sur les cours). Pour le reste les intervenants s'efforceront, dans le cadre du projet de l'I.R.E.M. de Rennes d'exploiter certains aspects des documents de Nantes. Il est clair que l'ensemble des activités proposées par Nantes ne pourra être étudiée dans les groupes. le contrôle des connaissances proposé par Nantes prendra les formes sui vantes examen terminal ( 40 % de la note), devoirs ( 30 % de la note) et dossier ( 3 0 % de la note) ou examen terminal (70 %de la note) et devoirs (30 %de la note). Vu le contrat passé avec les stagiaires lors de leur recrutement la participation aux contrôles n'est pas une obligation. Il faut toutefois signaler qu'elle sera de fait indispensable aux stagiaires qui souhaiteraient s 1 inscrire en DEUG l'année prochaine. Des représentants de Rennes participeront au jury de Nantes. Les devoirs et examens seront corrigés par Nantes. Le dossier nous semble une activité intéressante (rédaction et mise au point d'activités du gro~pe, approfondissement d'un thème par exemple), qu'on souhaite ou non participer à l'ensemble du contrôle. Les stagiaires qui auront rendu un dossier pourront à leur demande être notés, et cette note, établie lors d'une réunion des formateurs de Rennes, sera transmise à Nantes. Le programme de travail est le même dans les différents groupes géométrie (constructions géométriques, méthodes de résolution et rédaction de démonstrations, l'ellipse, les invariants métriques et affines, les polyèdres, LOGO, ... ) algèbre (mise en équation, résolution d 1 équations d 1 inéquations, historique de la notion de nombre construction de différents ensembles de nombres ... ) algorithmigue (autour du thème nombres en fraction continue ... ) développement et et des analyse (études de fonctions usuelles logarithme, fonctions trigonométriques, dérivées, résolution approchée d'équations, techniques de majoration et de minoration, ... ) L'avenir de la formation Il est difficile de savoir de quoi sera faite l'année prochaine. Pour l'I.R.E.M. une nouvelle année de formation avec de nouveaux stagiaires, sur des bases analogues à celles de cette année est prioritaire. L'expérience de cette année devrait permettre de mieux cerner les objectifs à atteindre. En particulier il faudrait que les documents fournis par Nantes aux stagiaires soient moins nombreux et plus travaillés, que le contrat avec les stagiaires soit plus précis. - 28 - Il serait aussi souhaitable que les stagiaires actuels aient la possibilité de s'engager, s'ils le souhaitent, dans une préparation du DEUG en quatre ans, toujours avec une décharge de quatre heures. L 1 I.R.E.M. ne pourra sans doute leur assurer qu'un soutien assez minimum, Mais bien des inconnues demeurent les objectifs seront-ils maintenus ? Quels seront les moyens de cette formation? Ils devraient logiquement augmenter pour permettre le fonctionnement de deux années simultanées •.. Un dossier à suivre ... Marie-Françoise COSTE-ROY * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * Pour faire tourner vos calculatrices * * John Von Neumann a proposé en 1946, pour travailler sur * les premiers calculateurs, le procédé suivant pour * construire une suite de nombres aléatoires de 10 chifz * fres : prendre un nombre n de 10 chiffres, calculer n , * en garder les chiffres du milieu. * * Vérifier que pour obtenir une suite de nombres aléa* toires de 4 chiffres l'idée de Von Neumann n'est pas * bien utilisable : suivant le nombre de départ on * obtient des séquences de 4 chiffres, plus ou moins * longues, qui se répètent. * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * - 29 - * * * ** * * * * * * * * * * * * L'INFORMATIQUE AU COLLEGE DE TREMBLAY 1. Quelques éléments d'histoire ancienne ... Le collège de TREMBLAY ... 40 km de RENNES sur la route du Mont Saint Michel... 400 élèves issus d'un milieu essentiellement rural ... voilà pour l'environnement. Dès 1981, un projet micro-informatique était élaboré, mais non réalisé par sui te de 1 1 absence de matériels. L 1 année suivante, un projet plus étoffé, des contacts avec l'I.R.E.M., le CATEN, l'association des parents d'élèves, le SIVOM d'ANTRAIN aboutissaient à l'achat de 2 T07 (super clavier !) suivis rapidement de 4 autres en début d'année 1983-84 l'expérience pouvait démarrer Le principal obstacle, d'ordre pratique, était de dégager les heures d'utilisation de la salle mi.cro-informatique : une formule originale mais de mise en oeuvre délicate fut trouvée. Chaque professeur de 6ème "donnait'' 10 % de son horaire pour qu'un groupe d'élèves puisse pratiquer des activités micro-informatiques ainsi, un professeur de mathématiques, ayant une classe. 4 heures par semaine, devait donner 2 heures toutes les 5 semaines ... Cette formule, qui permettait de travailler avec des demi-classes présentait le grave inconvénient de désorganiser quelque peu l'enseignement en 6ème et surtout nécessitait 1 1 élaboration d 1 un calendrier précis les heures ainsi dégagées devaient correspondre aux heures de liberté de l'animateur ! Au cours de cette première année d'expérience, différents volets du projet étaient mis en oeuvre les initiation info~matique en 6ème utilisation et environnement du micro-ordinateur, notions d'organigramme et de séquentialité, apprentissage de quelques instructions BASIC ( PRINT, INPUT ... ) et leur utilisation dans de courts programmes d'application. - formation des professeurs intéressés : un stage d'une quarantaine d'heures (sur place et sur la base moitié temps de travail - moitié heures de liberté) fut animé successivement par deux "formés lourds''· -animation du club micro-informatique (2 h par jour), essentiellement création de jeux. - ouverture vers des parents d'élèves avec des réunions d'information suivies d'un début d'initiation pour les plus intéressés. - 30 - 2. L'année scolaire 1984-1985. Le projet de 1 'année précédente avait été modifié et complété dès la fin de l'année scolaire, deux animateurs avaient visité les écoles primaires avoisinantes et présenté aux CM2, futurs élèves de 6ème, les micros· et ce qu'on pouvait en attendre ... Les activités d'initiation concernaient cette fois 7 classes (3 classes de 6ème et 4 classes de Sème) et 5 animateurs. Il n'était plus possible de reconduire la formule horaire de l'année précédente. Les heures d'initiation à l'informatique et à la programmation furent donc intégrées à 1 'emploi du temps des élèves en parallèle avec •langues et cultures régionales''· Notons au passage que seuls des moyens horaires importants peuvent autoriser ce genre de dispositif. La formation des nouveaux professeurs a pu être ébauché sur un reliquat d'heures de 1' année précédente (au collège de TREMBLAY, 1 'équipe de professeurs est renouvelée à 40 % chaque année par suite de départs ou de mutations). Le club micro-informatique, étroitement associé au foyer socio-éducatif, a pris un aspect essentiellement ludique TRAP, PICTOR, YETI ... en furent les vedettes incontestées et, le succès étant tel (plus de 50 élèves par jour au début), les entrées ont dû être li mi té es le lundi les 6ème, ... , le vendredi les 3ème Ce club a été ouvert tous les jours de 11 h 30 à 14 h, pendant toute l'année scolaire. Les activités d'aide à l'enseignement pour les classes de CPPN et de SES qui ont travaillé de manière hebdomadaire sur des logiciels ramenés du CRDP ou élaborés sur place. A noter également quelques essais avec des logiciels d'allemand pour une classe de 3ème. Cette dernière expérience se révélant délicate à mettre en oeuvre par suite de l'important taux d'occupation de la salle micro-informatique. Les actions en direction des adultes du secteur scolaire deux stages d'initiation regroupant chacun 16 participants deux heures par semaine pendant 10 semaines se sont déroulés. La demande était forte, 1 a publicité fut discrète et avec du temps, nous aurions pu organiser d'autres stages d'initiation et de perfectionnement. L'action lecture dès le début de 1' année scola.ire 1984-1985, une équipe plur~disciplinaire de professeurs intervenant en 6ème mettait en oeuvre le projet "LECTURE". Ce projet partait du constat de carences certaines au niveau de nos élèves, carences dont les effets se répercutaient dans l'ensemble des matières énoncés de problèmes, textes d'histoire ou de sciences naturelles ... mal compris ou mal interprètés. Une action, prise sur la sixième heure de français et se déroulant sur toute 1 'année scolaire fut donc décidée dans deux directions : 1. utilisation intensive de l'ouvrage de RICHAUDEAU ''je deviens un vrai lecteur'' et du fichier SRA ''criin lecture" - 31 - 2. utilis;<tion de; l'informatique pour la recherche sélective et la mémorisation ~'informations écrites au travers de programmes spécifiques. Comme nous tenions à "mesurer 11 l'impact de 1 'action au niveau des 3 classes de 6ème nous avons décidé : - de tester initialement chacun des élèves pour obtenir une "photographie" de la situation des 3 classes au démarrage, de 1' action. Ce test eut comme support un programme élaboré sur place : LECTESTl. - de se limiter pendant les deux mois suivants à faire participer deux classes aux activités lecture, laissant de côté celle qui avait eu les meilleurs résultats au premier test. de tester à nouveau l'ensemble des 3 classes (LECTEST2) et après résultats, de poursuivre ou d'arrêter l'expérience les résultats nous ont encouragés à intégrer la classe provisoirement laissée de côté et à prolonger l'action. Les logiciels utilisés FRASDEC, LETMANQ, INFOREC ... ont été élaborés sur place au fur et à mesure des besoins par l'équipe. Celle-ci se réunissait et discutait des programmes précédemment utilisés. Au cours de cette discussion, des modifications étaient proposées, des idées nouvelles lancées. Ces "idées se concrétisaient dans une première réalisation qui était essayée puis éventuellement remodifiée le programme résultant était ensuite testé sur un petit groupe d'élèves pendant le club micro-informatique pour enfin être utilisé dans le cadre de l'action lecture. Une dizaine de types de programmes ont pu ainsi être créés sur place ... avec cette particularité de demander à chaque fois une réponse écrite de l'élève. La présence d'un animateur-correcteur est donc indispensable à la fin de chaque exercice. Toutes ces activités ont conduit à une utilisation intensive de la salle micro-informatique : environ 40 heures par semaine. On peut remarquer que cette utilisation importante risque de compliquer à 1 1 avenir 1 'utilisation de la salle pour d'autres activités, notamment l'utilisation des logiciels du plan "Informatique pour tous''· Une proposition décentraliser la salle informatique et redéployer dans 1 1 école les micros-ordinateurs un en salle de physique, un en musique ... ? Une autre augmenter encore le parc de matériels en service ... ? 6 micro-ordinateurs pour un collège entier. Est-ce trop ? ou trop peu ? Georges DUVAL - 32 - INFORMATIQUE ET HETEROGENEITE LE PROJET DU COLLEGE DU RHEU Dans cet article, Claude BURGAUD, Alain DUBREUIL, Alain GASNIER, Alex LE GALL, Michel METAYER et Didier SICARD essaient de décrire les difficultés qu'ils ont rencontrées et la démarche qu'ils ont adoptée pour mettre en place un Groupe de RechercheAction travaillant sur le thème suivant : * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * ** * L'INFORMATIQUE au service de la pédagogie en complément, * * et non à la place, des OUTILS TRADITIONNELS, * ou -~ * * un mode de traitement de l'HETEROGENEITE des élèves de 6è grâce, en partie, au langage LOGO. * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * ** L'ensemble publications de leurs travaux fera l'objet de deux 1. Un polycopié, actuellement en préparation à l'I.R.E.M., relatera en détails l'expérience couverte par la MAFPEN. (Sortie probable 4è trimestre 1986), 2. Une brochure rendra compte des réalisations communes au Schulzentrum Hermannsburg de Brême (R.F.A.) et au Collège G. Brassens du Rheu. I. GENESE DES PROJETS. 1.1. Première période. (avant 1978). Depuis plusieurs années déjà, l'hétérogénéité de la population scolaire en 6è va croissant et, comme de nombreux professeurs de collège, nous avons effectué plusieurs tentatives pour remédier à ce problème majeur par la mise en place : - 33 - de structures de groupes de ni veaux associés actions de soutien et d'approfondissement ; à des - d'activités de pré-soutien (les élèves en difficulté abordaient, en groupes restreints, avant l'ensemble de la classe, les notions introduites plus tard en classe entière) -du co-enseignement pendant une fraction de l'horaire consacré aux travaux dirigés. Aucun de ces moyens pédagogiques ne nous a donné entière satisfaction bien que nous ayons constaté ici et là, mais ponctuellement, des réussites scolaires chez les enfants en difficulté. 1.2. Seconde période. 1.21. En 1978, un de nos collègues, "formé" en informatique, nous suggèra cette autre piste de travail. Malgré nos réserves, voire nos réticences, face à cette activité nouvelle, nous nous sommes engagés prudemment dans cette voie. et Conseil Avec l'aide l'accord du d'Administration du Collège et cie la municipalité, deux ITT 20-20 ont été achetés. Parallèlement, deux fois par semaine, après les cours, nous nous sommes initiés à ces nouveaux outils. Au niveau des ponctuelles étaient engagées - Progr~mme enfants, quelques interventions ''Aire'' -Programme ''Lait'' (traitant·de la proportionnalité). 1.22. En 1980, et de la direction des collège expérimental en d'une ''dotation-prêt'' de après une de_I!!.ande auprès de l ' I . N. R . P . Collèges, nous avons été retenus comme informatique. Nous avons donc bénéficié 6 MICRALS. Changement langages ... beaucoup de réponses à nos problèmes. d'appareils ... travail, mais au changement bout, 1 1 espoir de de Après étude et expérimentation auprès de groupes d'élèves des produits (logiciels, didacticiels) proposés par ANTENNE 84, il nous a semblé que cette nouvelle approche ne répondait qu'imparfaitement au traitement de l'hétérogénéité. 1.23. En novembre 1982, au cours d'un stage à l'E.N. d'Auteuil, l'un d'entre-nous, déjà très sensibilisé par l'approche Logo telle que la définit S. Papert, eut l'occasion de confronter ses idées avec celles de la responsable des animations Logo dans les écoles primaires de la ville de Paris et de rencontrer les équipes des I.R.E.M. Paris-Nord et Paris-Sud (entre autres) qui travaillaient dans la même direction au niveau des Collèges. Quelques mois après ce stage, au second semestre les prem1eres expérimentations sur les apports de Logo en Géométrie commencèrent au Rheu. - 34 - Le tableau suivant successives de 1982 à 1985. 82-83 83-84 84-85 EFFECTIF 1 1 1 1 1 1 1 ELEVES EFFECTIF 1' 1 PROFESSEUR (MATH) 1 t ' S.E.S. 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 résume três hriêvement 1 1 1 1 1+4 ! 1 1 i 1 2 groupes : 1 1 classe hété-1 rogène, 1 1 groupe d'en-I 1 + 1 surveilfants en la nt 1 difficulté. 1 1 1 1 7+3 9 classes 6è 1 2 classes CM2 1 1 1 Remargue les actions 1 BILAN SCOLAIRE 1 ' 1 1 1 1 1 1 1 1 L 1 1·rnformati- 1 1 des que et la1 . 1 6 micralsl téralisa- 1 impressions 11 positives 1 1 1 ti on 1 géométrie 1 1 1' 1 1 Logo ! 1 1 1 1 1 1 1 Très positif 1 1 1 dans les 2 1 1 1 Informati- 1 groupes. 6 micralsl que et Géo-1 Evaluation 1 chiffrée métrie 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Nettement 1 1 !8 T07 701 Informati- 1 positif. 1 1 équipés 1 que et Géo-1 Evaluation à 1 améliorer métrie 1 1 1 1 1 1 1 MATERIEL 1 1 ACTIONS 1 1 Avant 1982 les professeurs de mathémathiques pratiquaient déjà, ponctuellement, avec des groupes d'élêves l'Enseignement Assisté par Ordinateur et utilisaient une banque de données. Ils continuent à mener ces deux types d'activités parallèlement à celles citées plus haut. 1.3. Bilan général de cette période avant-projet. Ayant pratiqué avec plus ou moins de réussite l'E.A.O. (Enseignement Assisté par Ordinateur) - les banques de données (l'un d'entre nous a réalisé une banque encore utilisée actuellement en Mathématiques et en Anglais) ; - 35 - - quelques langages-auteurs - des langages plus orientés (Logo en particulier) ' Ayant progressivement d'expérimentation à - vers la créativité . ·étendu notre champ 4 classes de S.E.S. 2 clases de CM2 ; 2 puis 9 classes de 6è ; des groupes et ponctuellement des classes de Sè, 4è,3è en mai 1985, nous étions en mesure : - de cerner (autant que faire se peut) les possibilités de l'outil informatique dans le domaine qui nous concerne - de mettre sur pied un véritable projet pédagogique capable d'être mis en oeuvre par une équipe structurée. 1.4. Remarques importantes. Au cours de cette longue période (et encore maintenant), nous avons toujours bénéficié du soutien actif : - du conseil de parents d'élèves que nous mettions systématiquement au courant de nos différentes entreprises des membres de l'équipe administrative du collège qui partageaient nos craintes et nos espoirs ; - de la municipalité du Rheu qui n'a pas hésité un seul instant à satisfaire à nos besoins techniques en dotant l'établissement de dix-huit T0?-70 équipés de lecteurs de disquettes bien avant que le ministère de l'Education . Nationale n'eut fait ce choix pour ses collèges et écoles. II. ROLE DES STRUCTURES. Nous avions rédigé un projet qui semblait cohérent. et susceptible de satisfaire les exigences des organismes de tutelle : MAFPEN INRP CIEP (Centre International d'Etudes Pédagogiques). - 36 - En réalité la MAFPEN et le CIEP ont souhaité une structuration différente en fonction de normes qu'ils imposent à tous les groupes de recherche et que l'on peut formuler de la manière suivante : M.A.F.P.E.N. C.I.E.P. 1 1 1 PROJET 1 PROJET 2 1 1 Portant sur 1 an et définissant : 1 1 Portant sur 2 ans et définissant : 1 Les OBJECTIFS GENERAUX (nos idées) 1 . Les OBJECTIFS GENERAUX 1 1 Les OBJECTIFS SPECIFIQUES (propres à la matière) 1 . Les OBJECTIFS SPECIFIQUES 1 1 Une METHODOLOGIE permettant 1 d'atteindre ces objectifs etl mettant en évidence des 1 OBJECTIFS OPERATIONNELS sur l' lesquels on fera porter un 1 système d'EVALUATION cohé1 rent 1 1 1 Le ou les établissements ETRANGERS travaillant dans le même sens La PROBLEMATIQUE COMMUNE aux établissements concernés Une METHODOLOGIE COMMUNE pour résoudre cette problématique 1 1 Un système d'EVALUATION 1 Nous avons gardé le noyau du projet initial, c 1 est-à-dire les contenus, et élaboré deux projets différents l'un de l'autre par les modes de traitement de ces contenus. Communications téléphoniques, rendez-vous et rencontres avec les décideurs furent cependant nécessaires pour vaincre les réticences, surmonter les derniers obstacles et obtenir les reconnaissances officielles des deux projets. C'est long! Ingrat ..• et sûrement la période la moins facile à supporter. Nous nous ·perdions à tout moment dans les réseaux inextricables tissés par les organismes de tutelle. Il nous a donc semblé utile d 1 indiquer aux collègues qui souhaiteraient déposer des projets les schémas des démarches que nous avons suivies. Premier cheminement. Projet MAFPEN. Les choix opérés tant au niveau du groupe technique qu'à celui de la commission de sélection de la MAFPEN se font sur dossiers. - 37 - Projet 1[/ ~ Caution de l 1 IPR de Mathématiques Caution informatique du Directe ur du CREFFIB. ~ v- Groupe technique de la MAFPEN (où les membres de l'IREM sont majoritaires) Filtre à Projets. r-- MAFPEN filtre encore plus sélectif. 20 accords pour l'Académie A l'issue de cette sélection nous avons obtenu 6 h décharges pour le groupe, en contre partie nous devons : de - mettre en application le projet ; - publier les résultats ; - assurer des animations - IREM au titre de la MAFPEN. Second cheminement. Projet CIEP. Notre candidature a été défendue par des représentants du groupe. Projet zj Accords minimums avec Brême (R.F.A.) f---t C.I.E.P. filtre à projets. 1 accord pour la Bretagne Nous avons ainsi obtenu 10 h de décharges supplémentaires) et une promesse de budget. Nous sommes tenus de compléter le projet, oeuvre et publier les résultats. (ou heures le mettre en III. PROJET MAFPEN 3.1. Objectifs généraux. - Mettre en évidence, au sein du programme de 6ème, d'une part, les champs d'application de l'outil informatique et, d 1 autre part, ceux des instruments traditionnels de géométrie (Compas, règle, etc ... ) - Utiliser ces deux moyens (outil informatique et instruments traditionnels) de manière complémentaire afin de rendre les contenus et les savoir-faire plus accessibles au plus grand nombre d'élèves et, si possible, donner une dimension plus exhaustive à certaines notions fondamentales du programme ; - Répondre au mieux à l'hétérogénéité de la population scolaire par le biais d 1 ac ti vi tés graduées en difficulté et le recours au soutien et à l'approfondissement. - 38 - 3.2. Méthodologie retenue. TEST (à l'issue de 3 semaines de cours). portant sur 9 classes d'OBJECTIFS - Calcul mental x) Techniques opératoires (+ Division Sens des opérations Résolution de problèmes Ordre dans D+ Perception des figures usuelles Description des fi~1res usuelles Constructions géométriques · 3 feront classes d'objectifs semblables par la suite l'objet TESTS de - Mesure des grandeurs - Proportionnalité - Représentations graphiques - Analyse des résultats, l'ANNEE en fonction : élaboration d'un PLAN DE TRAVAIL sur de la progression dans les contenus et savoir-faire des moyens utilisés du calendrier scolaire - 6 GRANDS THEMES comportant chacun des objectifs OPERATIONNELS des activités classées en 3 niveaux - niveau A - niveau B - niveau C savoir fondamental savoir souhaitable de type approfondissement des références aux moyens utilisés - EVALUATION FORMATIVE permettant de définir les d'APPROFONDISSEMENT actions SOUTIEN de et de modifier ou pas les objectifs du THEME suivant. de renseigner chaque progression propre élève et - EVALUATION SOMMATIVE (fin d 1 année) , résultats à l'équipe de professeurs de Sème ses parents sur communication sa des - SPECIFICITES du groupe : Calcul existants Calcul MICRO-GEOMETRIE mental synthèses exercices originaux - 39 - de travaux J.J. Plan de travail sur l'année. l PLAN DE TRAVAIL GENERAL EN 6ème 1 -------.-----------------------.----------------------~------------------~--11 1 1 1 1 1 ___1 1 1 1 1 MICRO 1 1 1 1 1 ' 1 1 1 GEOMETRIE 1 """0 let· 'fR fMESTRE 1 1 1 THEME 1 1 THEME 2 1 1 1 1 1 Rencontre avec 1 Procédut·e 1 le micro 1 1 quadrilatèr·es 1 1 1 1/ ; 1 ; ANGLES 1 Quadrilatèr·es 21 segments 1 Triangles 1 1 1 1 1 1 1 / / ; 1 ; ANGLES Droites particulière dans : segments 2ème TRIMESTRt: THE~IE 3 Répète Polygones réguliers "ronds" !-droites - les quadri latères ; - les triangles 'I'IIEME 5 Repér·age (Synthèse) Repé1•ages cartésiens Repét·age polair·e 1 THEME 6 1 1 1 1 1 Graphiques 1 1 1 -~ 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Cercle Disque droites 1 TIIEME 4 1 1 1 FRISES-PAVAGES 1 1 1 Translation 1 Rotation 1 1 1 3ème 'l'RI MESTRE Symétrie orthogonale Repérage GRAPHIQUES ET TABLEAUX Opérations CALCUL DIVISION Résolution de problèmes ( pé•·imèt1·es) PROPORTIONNALITE Résolution de problèmes (calculs d'aires) LES NOMBRES RELATIFS Addition Soustraction Ce plan de travail ne fait. a.ppa.l'aît•~e ni La progTession adopt-ée en calcul mental rd le système d'évaluation mis en place. En calcul mental, nous suivorls 11n chemiJlcmeilt indépendant de ceux adoptés en Géométi·ic et en calcul. Outre les épreuvès d'évaluat,iou.s pr·édictivcs de début d'année et sommat.ives de fin d'année nous proposons aux êlèves, en moyenne, trois devoirs surveillés par thème. 3.4. Organisation d'un thème à titre d'exemple. THEME l 1 . .------,,--------------· 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 MICRO OBJECTIFS MATHEMATIQUES 1 NIVEAU A 1 1 1 r Fiche l ACTIVITES Fiche 2 Fiche 3 CHAISE-LIT-CHIEN 1 AUTO 1 CHAMBRE 1 i----------------1 NIVEAU C 1 1 Angles 1 quelconques 1 supplémentaires 1 1_____________ ESCARGOT EGYPTIEN-EPI FLEUR 1 1 1 OISEAU CHAT 1________________ Vocabulaire géométrique. Noms des quadrilatères. Droites//, sécantes, 1· Droite, ! droite, segment. Angles droit, obtus, aigu. Rapporteur. OBJECTIFS '-----------------------------------------------------------7 fiches comportant chacune des exercices qui correspondent aux objectifs fixés plus haut et répartis suivant les trois niveaux : A, B et C. 1 ACTIVITES 1 - Mise en marche du matériel ; chargement du langage ; découverte de la tortue ; instructions élémentaires ; comment effacer ; couleur du crayon • ..... .... GEOMETRIE,' 1 1_____________ 1 Orthogonalité 1 Angles 1 Parallélisme 1 complémentaires 1 intervalles 1 Angle droit Milieu 1 1 !------------1 OBJECTIFS INFORMATIQUES --------1 ~ NIVEAU B 3.5. Trois au activités, d'exemples. micro-ordinateur, Dans les dessins, les nombres soulignés des angles, les autres des "pas de tortue". à titre représentent Consignes pour l'élève : Ce travail doit être préparé à la maison. Les dessins proposés sont à l'échelle. Certaines mesures de segments et d'angles manquent. 1. Trouve ces mesures et inscris-les sur les schémas. 2. Ecris, sur ton cahier, la liste des instructions qui permettent de· réaliser chaque figure. 3. Construis, chaque figure, l'écran de l'ordinateur. Remarque dans ce thème mode direct THEME 1. F1. les enfants à tour travaillent de rôle, uniquement sur en Principales remarques. Le Lit. Non-respect de données pourcentage. faible - La donnée manquante a posé problème à 15 % des élèves. 150 90 30 - 15 - Les angles droits ne permettent pas d'observer la démarche des enfants à propos des angles supplémentaires. 15 Activité réu~sie par 100 % des élèves (après quelques essais infructueux pour de rares binômes). - 42 - THEME 1. F2. L'escargot. - Plusieurs démarches rechercher les manquantes (phase préparatoire) - le calcul enfants 10 pour données 25 % des - les instruments (compas, règle graduée) : 50 %· 10 20 so %. - au jugé : 25 - Quelques erreurs de proximité. - Choix pas toujours judicieux dans la succession des instructions. Activité réussie élèves. THEME 1. F3. par 85 % des Le chat. - La symbolisation des égalités d'angles est bien comprise des binômes ayant exécuté ce dessin. - Exploitation - Perception du parallélogramme et triangle équilatéral - Premières propos : réflexions du à - des angles du triangle équilatéral ; - des angles parallèlogramme - des angles internes. du al ternes - Les angles supplémentaires ne constituent plus un problème pour ces enfants. Activité élèves. - 43 - réussie par 50 % des IV. PROJET CIEP. (ouverture sur l'international). En mai 1985, nous avons répondu favorablement à la demande d'une équipe allemande de Brême de tenter de montrer en quoi LOGO peut contribuer à l'amélioration de l'appropriation des contenus d'enseignement élémentaires en Géométrie. Nous avons confronté nos expériences antérieures réciproques puis élaboré une problèmatique commune assortie d'un échéancier pour les deux années du projet. Voici brièvement résumé notre protocole d'accord. Préambule. 1. Nous nous démarquons de la méthode LOGO originelle en ce sens que pour atteindre nos objectifs réciproques nous proposons des activités aux élèves au lieu de les inciter (en un premier temps) à présenter eux-mêmes des projets. 2. Le raisonnement déductif est abordé par le canal de la méthode des essais et des erreurs. 3. La créativité n'est possible que lorsque la maîtrise des outils informatiques et mathématiques indispensables est suffisante. Problématique commune. A partir de structures de fonctionnement différentes : à Brême : l'informatique est une option (choisie par 80 % des élèves), elle est enseignée par cycles semestriels à raison de deux fois quarante cinq minutes par semaine au Rheu les heures l'informatique est intégrée dans d'enseignement en mathématiques tout au long de l'année à raison d'une heure par semaine nous nous proposons d'essayer de montrer en quoi LOGO, appréhendé au travers de notions géométriques (Brême) ou d'objectifs géométriques (Le Rheu), peut contribuer à 1 1 amélioration de 1 1 appropriation de contenus d 1 enseignement élémentaires en géométrie, en particulier les distances, les angles, 1 1 orthogonalité, le parallèlisme, les polygones ; et ceci pour des enfants de 7è (12 ans) à Brême et de 6è (11 ans ) au Rheu. Méthodologie et évaluation. EXPLICITATION des notions géométriques implicites nécessaires à la construction de la progression informatique. COMPARAISON des performances obtenues en différents groupes concernés géométrie A Brême : groupe avec option LOGO groupe sans option LOGO témoin) Au Rheu les huit classes de 6è. - 44 - par les (population Constitution de 4 tests : Tl. TEST 1 : commun à tous les élèves de 7è (à Brême) de 6è (au Rheu) au début de l'année pour mesurer leurs préacquis en géométrie T2. TEST 2 propre aux élèves qui ont choisi l'option LOGO à Brême, en fin de cycle LOGO pour mesurer les acquisitions par voie indirecte de notions géométriques T3. TEST 3 commun à tous les élèves de 7è (à Brême) : ceux qui ont suivi un cycle LOGO et ceux qui ne l'ont pas fait à l'issue du cycle de géométrie et de 6è (au Rheu), en fin d'année scolaire pour - comparer les acquisitions différentes populations, en géométrie des - mesurer la persistance (ou pas) des acquisitions chez les élèves ayant suivi un cycle LOGO avant d'entreprendre le cycle de géométrie. Remarque : compte-tenu des contraintes matérielles d'une part, et de l'organisation scolaire d'autre part, .la population témoin ne sera pas de 20 % de la population totale comme pourrait le laisser croire 1 1 énoncé de la problématique commune mais de 50 % environ des élèves de 7è en Allemagne. T4. TEST 4 Remarque concernant les élèves ayant suivi un cycle LOGO à Brême en fin de cycle LOGO et tous les élèves de 6è au Rheu, en fin d 1 année scolaire pour mesurer les acquisitions en informatique et comparer les résultats des deux établissements. à cette date seul le test n° 1 a été validé en France et communiqué aux collègues de Hermannsburg ainsi que les instruments d'évaluation et les résultats. Les collègues du Schulzentrum Hermannsburg vont dans les trois semaines qui viennent, examiner le contenu de ce test, y apporter si besoin est les modifications nécessaires, et faire part aux collègues du Rheu des rectifications éventuelles à y apporter. Un mot sur notre voyage en Allemagne. L 1 équipe engagée dans le projet d 1 ouverture sur l'International a profité du week-end du 11 novembre pour rencontrer les collègues de Brême. Jean-Pierre MANDART, principal, et Robert ROUCERAY, relais départemental et spécialiste des problèmes de méthodologie, étaient également du voyage. Le déplacement aller-retour s'est effectué aux meilleures conditions dans le véhicule Renault Trafic de l'établissement. (A un week-end près nous aurions pu disposer gratuitement du Renault Espace du Concessionnaire Rennais). - 45 - Nous renonçons à décrire la qualité de l'hébergement et la cordialité de l'accueil, 1 1 un et 1 1 autre exceptionnels. Au moment du départ chacun avait le sentiment d'avoir noué des liens professionels et amicaux solides et durables. Il est a noté que l'efficacité du travail accompli doit beaucoup à la disponibilité de tous mais aussi au talent d 1 interprète de Madame Françoise DINGREMONT, au service du Ministère de l'éducation du Land depuis quinze ans. L'équipe allemande nous rendra visite au cours du week-end du 1er Mai, souhaitons que le bilan de ce séjour soit aussi positif que celui de notre première rencontre. - 46 - TRANSFORMATION D'UN TEXTE DE BAC A. LE BOULCH . M. VIALLARD Qui d'entre nous n'a jamais rencontré un énoncé confus, un problème sans aucune ligne directrice, aux questions vagues et parfois même ambigües ? C'est à partir de ces réflexions que nous avons voulu montrer comment il serait possible de clarifier un énoncé. Il ne s'agit pas de faire ici une critique systèmatique ; chacun sait que la création et la rédaction de problèmes est une tâche difficile. Cependant, sur un exemple, nous avons voulu proposer une autre façon de rédiger un problème. Nous avons choisi le sujet du bac C posé à Rennes en 1984, en pensant que beaucoup ont eu connaissance de ce texte. Mais nos remarques s 1 appliquent, au moins tout problème, quelle que soit la classe. dans leur esprit, Après les remarques nécessaires nous donnons remanié puis le texte initial. à le texte Il va de soi que nous souhaiterions recueillir et publier les réactions des lecteurs et recevoir des exemples de textes remaniés ou au contraire de textes particulièrement mal posés (toutes sections de Bac ou autres examens). I. Quelgues remarques sur le texte initial : 1. Un premier impératif nous paraît être, au début de chaque texte, de présenter le problème, de donner une ligne directrice et de préciser le but de chaque partie. Les élèves n 1 auraient peut-être plus alors l'impression de répondre à une suite de questions sans aucun lien entre elles. 2. Il paraît aussi nécessaire de "préciser le contrat", d•indiquer aux élèves ce que l'on attend d'eux. Pour cela, il est nécessaire d'éviter les questions vagues. Par exemple : "Etudier la fonction f" : Que.faut-il faire? Jusqu'où aller? (continuité ? dérivabilité ? étude des branches infinies ? Faut-il étudier avec prec1sion le signe de la dérivée ? Même problème pour les limites) ; "Etudier la continuité de f sur ]-1, +e>e> [".(Question Al du problème initial). Une difficulté se présente uniquement en 0, mais ailleurs que faut-il faire ? Est-il nécessaire de disséquer f ? La question s'est bien sûr posée aux correcteurs pour noter des questions aussi vagues, certains élèves se trouvant pénalisés. 3. On doit aussi éviter les remarques ambigües du genre (question B2b) : "on utilisera le résultat : VxE. [0, + oo [ ... " Faut-il l'admettre ou le démontrer ? - 47 - 4· Dans ce problème certaines indications ne pouvaient que troubler les élèves ; c'est le cas de la question C2 dont la réso,J;ttion résulte bien plus simplement de 1 1 inégalité établi.e en Cl y0 f(x)dx ~ tf(t) = Log(l+t)). C'est aussi le cas de la ques~ion A6 dont l'indication est présentée de façon inutilement compliquée. 5· Il nous a paru nécessaire de raccourcir le texte, à l'évidence nettement trop long pour un élève moyen. Nous proposons donc de supprimer les questions C3 a et b qui n 1 apportent rien de nouveau, et de prec1ser clairement que le résultat utilisé en B2b (-i ( f 1 (x) 0) est admis. Ce résultat < peut être obtenu en utilisant g' et en montrant que g(x) + 2 ~ ~ 0, 2 IJiais cela ne fait dans le problème. que reprendre des techniques déjà utilisées Il n'y aurait d'ailleurs aucun inconvénient à supprimer aussi la question A6. II. Texte transformé. On considère définie par : l' appli~ation f de J -1, + oo [ dans 1R si x appartient à ]-1,0[ U ]O,+oo [, f(x) = ln(l+x) et f(O)=l x (C) désigne la courbe représentative de f dans le plan rapporté à un repère orthonormé (O,î,j,). Le problème indépendantes comporte trois parties assez largement - la partie A) a pour but d'étudier la fonction f et de tracer la courbe (C) ; 1 - la partie B) fourn~t un encadrement de l'aire de~ f(x)dx et étudie la limite de~ f(x)dx quand t tend vers l 1 inf1ni; la partie C) étudie la convergence d'une suite récurrente définie à partir de f et permet de donner une valeur approchée d'une racine de l'équation : f(l) = 1. A. Etude de f. 1) f est-elle continue en 0 ? Justifier avec précision la réponse.. 2) f est-elle dérivable sur ]-1,0[ U ]0,+00 [ ? Si oui, calculer f'(x). Etudier la dérivabilité de fen O. 3) a) Soit g l'application de g(x) = ~ l+X J -1, + oa [ dans 1R définie par - ln(l+x) Etudier les variations de g et en déduire le signe de g. (On ne demande pas l'étude de la limite de g en -1). - 48 - b) En déduire les variations de f. 4) Etudier les limites de f aux bornes de l'intervalle }-1,+00 [. 5) Préciser les droites asymptotes de (C). Construire la courbe (C). 6) a) Déterminer une équation de la tangente ( T) à ( C) au point d'abscisse O. b) Soit h l'application de ]-1,+ oo (dans R définie par h(x) = ln(1+x)-x + Î 2 Etudier les variations de h et en déduire le signe de h. c) En déduire la position de la courbe tangente ( T) • ( C) par rapport à la B. Encadrements d'aires. a et b étant deux nombres réels de l'intervalle l-1,+ tels que a ( b,bjustifier les i~égalités : (b-a)f(b) ~ ~ f(x)dx ~ (b-a)f(a). En déduire : 1 a une valeur approchée à 10- 2 près de l'aire de la partie du plan limitée par l'axe des abscisses, la courbe (C) et les droites d'équations x = 0 et x = 1. On pourra appliquer les inégalités précédentes sur les intervalles 1 et ] · · 1) [o, ~]' H'1]' [1'~]' [~'1] [1' 2) la limite d~t f(x) dx lorsque t tend vers + oo. C. Equation f(l) = 1. 1) Démontrer qu'il existe un unique nombre réel 1 de l'intervalle ]0,1[ tel que : f(l) = 1, par exemple en utilisant la fonction k xt---k(x) = f(x)-x. On ne demande pas de calculer 1. 2) On considère la suite (u ) n n 6 IN définie par u 0 =!et, pour tout entier naturel n, un+ 1 = f(un). a) Démontrer que, pour tout né IN, u n E:: ] 0, 1 [. b) On admettra le résultat suivant : pour tout nombre positif x, on a : -! ~ f 1 (x) O. En remarquant que : <. un+ 1 - 1 = f(un) - f(l), démontrer que, pour tout entier naturel n, lun+ 1 - li~ !lun -11. c) En déduire que la suite (u ) né!N converge vers 1. n d) Donner une valeur approchée à 10 -2 près de 1. - 49 - réel III. ·Texte initial. Bac C. Rennes 1984. PROBLEME ( 12 oo.ûtû l On considère l'application f de ]-1, +œ[ dans~ définie par Vxe]-1, 0[ U ]0, - [ , f(X) • +X) et f(O) • 1 .ln(! ~ésigne ort~onormé la courbe représ~ntative de f dans le plan rapporté à un repère ?? (O;l,J). - A- 1") E,tudier la continuité de f sur ] -1, - [ 2") Etudier la dérivabilité de· f sur]-1, - [ Expliciter la fonction dérivée f' 3") a) On note g ~'application de g (X) • 1 ; ] - 1, - [ dans R définie par bz (1 + X ) X Etudier les variations de g et le signe de g(x). (On ne demande pas l'étude de la limite de g pour lt • - 1) b) En déduire les variations de f. Etudier les limites de f aux bornes de l'intervalle] -1, +- [ 5") Construire la· courbe .<G'. Préciser ·les droites asymptotes et la position de à l'axe des abscisses. 6") Déterminer une· équation de la tangente à et étudier la positi~n de ~par ~au ~par point rapport d'absci~se-0 rapport à cette tangente (on étudiera les variations de l'application h de] -1,·+ ..; [dans R définie par h(X) • x2 le signe de h(x) ). (1; f'(x)) , puis - B1") Démontrer qu'il existe un unique nombre réel! de l'intervalle ] O, 1 [ tel que : f(!) • l (On pourra considérer la fonction k(X) • f(X) - X sur [ O, 1 ]. On ne demande pas de calculer!). 2") On u0 considère la suite (un)nE N définie par • Ï 1 et Vn E ~. un+l • f(un) a) Démontrer que Vn e tl, un E b) Démontrer que Vn E IN ,J un+ 1 - l J :;; ï .. ] 0, 1 [ 1 (On remarquera que u n+ 1 - l résultat : Yx E [ 0, + ~ [ ~ - 50 - t f(u n ) - f(t) et on utilisera le , - c) En déduire que la suite (un)n un - 1 Ï E~ ~ f' (X) < 0) converge vers t. - c- J: 1•) a et b étant deux nOlllbres réels de 1' intervalle ] -1, + • [ :els que a <b, établir les ,inégalités : (b- a) f(b) .;;: f(x) dx.;;: (b - a) f(a). En déduire un encadrement d~ l'aire de· la partie du plan ~t .imith par 1' axe des abscisses, la courbe bd. ; . (O. 1 • • ~t x •. 1, en utJ.llsant la su l.Vl.Sl.on , 5 2•) Trouver la limite de J: les droites d' équation's x • 0 2 3 4 1) '· 5 • 5 • .5 , • lorsque t tend vers + "' f(x). dx 1 . x+ 1 • YxE[ 0, + "'{, - - f(X) <: 0 (on pourra utiliser le résultat : que l'on déduira du signe de f' (x) ) • 3") a) Démontrer que 1 'IX E] -1, - Ï ] , o < f(x)·.;;: - 2 .bt(x + 1) En déduire que, pour tout nombre réel t de l'intervalle ] -1, - Ï 1 ] on a -1 o< J '! f(x) dX < 1 + tn 2 t 1n - f 0 f(x) - 1+ ..!.n dx Etudier la croissance de cette suite. Démontrer que cette suite est convergente. - 51 - EXPOSITION HORIZONS MATHEMATIQUES L'I.R.E.M. et la régionale de l'A.P.M.E.P. ont décidé de faire venir l'exposition "Horizons mathématiques'' du Musée de la Vilette. Elle sera à Saint-Brieuc en décembre 1986 et à Rennes en janvier 1987. Les responsables de l'organisation de l'exposition sont Claude RIMBAULT à Saint-Brieuc et Georges LE NEZET à Rennes. Les objectifs de cette exposition sont de plusieurs ordres objectifs grand public donner une image des Mathématiques moins austère, spéculative et ésotérique Mathématiques dans la ville, dans la vie aimer, voir, manipuler, s'interroger et comprendre - objectifs institutionnels provoquer une occasion et un .désir de rencontre entre les scientifiques, les enseignants et le-grand public en dehors du cadre scolaire ; objectifs pédagogiques mettre à disposition des enseignants du matériel varié permettant une autre forme d 1 accès· aux mathématiques. Pour que cette exposition ne soit pas seulement le reflet d 1 un travail national, extérieur à notre région, et pour intéresser davantage les élèves à cette manifestation, nous voudrions la compléter par des travaux d'élèves réalisés dans le cadre de P. A. E. (projet d'action éducative) élaborés - autour de certains thèmes de l'exposition. - 52 - Vous trouverez ci-dessous les trois ·projet de P.A. E. Une première réunion sur ces projets a eu lieu à l'I.R.E.M., le 26 février ; il n'est pas trop tard pour vous associer à l'un de ces P. A. E. ou pour nous apporter d 1 autres idées. Pour cela, adressez-vous soit à 1 1 I.R.E.M. soit à chacun des responsables des projets ci-dessous, soit, pour les collègues des Côtes du Nord, à Claude RIMBAULT (les adresses sont données ci-dessous). Nous avons aussi besoin de votre aide pous assurer une permanence pendant l'exposition. Les visiteurs désirant poser des questions doivent trouver sur place une personne qui puisse, soit donner une réponse immédiate, soit transmettre leur question à des personnes susceptibles de donner une réponse. Nous organiserons dans les semaines précédant 1 1 exposition des ateliers qui permettront aux collègues acceptant de participer aux permanences de mieux comprendre chacun des stands de l'exposition. Pour toute information sur ce sujet, adressez-vous à Jean HOUDEBINE. * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * ** Georges LE NEZET I.U.T. de génie civil Avenue des Buttes de Coësmes * 35700 RENNES Tél. : 99.36.26.51 * ** Claude RIMBAULT Ecole normale à Saint-Brieuc 63 rue Théodule Ribot. BP 1040 * 22022 ST BRIEUC CEDEX Tél : 99.33.17.89 * ** Jean HOUDEBINE I.R.E.M. Campus de Beaulieu * 35042 RENNES CEDEX * Tél. : 99.38.81.36 * ** Pour les P.A.E. ** Marie-Françoise COSTE-ROY I.R.E.M. Campus de Beaulieu * 35042 RENNES CEDEX * Tél. : 99.36.48.15 Poste 10.66 * ** Thierry BAUTIER I.R.E.M. Campus de Beaulieu * 35042 RENNES CEDEX * Tél. 99.38.81.36 * ** Régis GRAS U.E.R. Math Campus de Beaulieu * 35042 RENNES CEDEX * Tél. :99.36.48.15 Poste 10.06 * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * - 53 - * * * * * ** * * * * * * * * * * ** * * * * * * * * * ·* * * * * PROJET DE P.A.E. ~ 83 ,-1 9 \ g 3 .2 1 , D <f • 1 5--j b D '32.4- !2A g g 156' ..,.:;;;;.~ill ~~##~~~~~~:t:::=it- ..... Ir 8 b I. COMBIEN MESURE LA COTE DE BRETAGNE ? Ce P.A.E. poursuit deux buts - donner une coloration régionale à un des thèmes de l'exposition - permettre à des élèves de faire en entier une démarche de modélisation : étude d'un objet naturel, adaptation d'un modèle mathématique pour le rapprocher des caractéristiques de l'objet naturel grâce à l'informatique (LOGO). Deux disciplines sont concernées : les mathématiques et la géographie. - 54 - Il y a d 1 abord éventuellement un repérage en milieu naturel, en tout cas un travail de mesure sur une carte de côte rocheuse POINTE DU SKEUL Quand on mesure cette côte sur la carte, on constate que la longueur augmente quand le pas de l'instrument de mesure diminue, à cause des anfractuosités. En réalisant des graphiques adaptés, on peut constater la loi suivante : la longueur augmente d'une proportion fixe quand le pas diminue de moitié. La courbe de Van Koch jouit aussi de cette propriété la similarité des dessins est d'ailleurs claire On peut chercher en travaillant en LOGO à la modifier (changement des valeurs du paramètre, intervention du hasard) pour qu'elle se rapproche d'un contour géographique naturel. Les résultats, graphiques et dessins des élèves, seront présentés lors de l'exposition. Marie Françoise COSTE-ROY II. ENQUETE SUR LES MATHEMATIQUES LEUR REPRESENTATIOll, RELIQUATS DE FORMATION, LEUR FONCTION A LONG TERME ••• En liaison entre professeur d 1 économie, d'histoire et géograpnie du 2ème cycle. de LES mathématiques, 1. Enquête proprement dite : échantillon choisir différentes catégories d'interviewés (parents d'élèves, enseignants, groupe aléatoire) établir fiche des d'études, profession, - 55 - descripteurs sexe • •. âge, niveau questionnaire lui-même : Questions à choix multiples - la représentation des mathématiques à partir du choix d'un qualificatif (ou d'un substantif) - les 11 impressions 11 à long terme du contenu, des méthodes, ... Questions à réponse ouverte et courte - les reliquats de contenu par exemple "Qu'est-ce-que le théorème de Pythagore ? 11 - les services rendus par les mathématiques dans la vie, dans la profession 2. Traitement des données. classification des fiches, des items pourcentages respectifs représentation. 3. Analyse et interprétation. validité du sondage (intervalle de confiance, niveau de confiance) corrélation entre les variables, droite de régression d'une variable en une autre ... classification et hiérarchie des variables Les 2 derniers points informatiques. conduiront à des trai temements Régis GRAS III. "MATHEMATIQUES ET ARCHITECTURE". Ce projet qui se veut ouvert à toutes modifications et apports des enseignants, s'adresse plus particulièrement aux collègues de Mathématiques, de Sciences Physiques et d'Arts Plastiques. Les ni veaux scolaires s 1 étagent de la fin du primaire (cours moyen) au 1er cycle du secondaire. Il a été précisé pour les quatre axes, quel était le créneau qui était visé. Faire travailler des élèves dane une cathédrale, une abbaye ou une modeste église de leur ville , transformer en 11 problème 11 ce qui pourrait n 1 être qu 1 une agréable "visite commentée" , déléguer aux élèves la prise en charge des problèmes posés , est sans doute une idée ambitieuse. - 56 - Encore faut-il, pour la rendre viable, se fonder sur un travail préparatoire qui permette de découper dans l'ensemble de ce qu'il est possible de faire, ce qui est souhaitable du point de vue culturel et didactique. Ce travail préparatoire est pour une grande part réalisé. Il s 1 agit de la recherche menée par R. BERTHELOT et M.H. SALIN dans le cadre du 3ème cycle de Didactique des Mathématiques à l'Université de BORDEAUX I. Cette recherche porte sur 1 1 appropriation de l'espace, par des ac ti vi tés didactiques appropriées, pour des élèves du primaire (cf axe deux et axe trois). Un autre apport externe, se trouve dans mon travail sur l'Architecture Monumentale du Xème au XV ème siècle. Les types d'architectures monumentales (roman, gothique, renaissant) y sont caractérisés en termes de conceptions relatives à l'espace, particulièrement de la statique des édifices (cf axe un).Il comprend également la découverte par F. BRUNELLESCHI de la Perspective Conique, en 1425 à Florence (cf axe quatre). 1. AXE UN ou "Comment faire tenir des tonnes de pierres au dessus de la tête des fidèles, ou des visiteurs de l'église ?" (Mathématiques, Sciences Physiques, Histoire ; cours moyen, 1er cycle). Il s'agit d'une initiation à l'étude de la statique de l'édifice religieux. En particulier une analyse en termes de forces, de vecteurs, mais aussi une analyse en termes de masse pesante et de ses effets de masse (charge, poussée, butée) qui est bien antérieure à l'analyse moderne en termes d'équilibrage de forces. On pourra à cette fin (ambitieuse ! ) recourir à des modèles réduits construits par les élèves et qui leur permettront peut être de mieux se rendre compte de : l'effet de poussée des voûtes ; la nécessité de contrebuter cette voûte ; la réalité du frottement et de la cohésion des matériaux. interne 2. AXE DEUX ou •Comment communiquer à la collectivité, ce qui ne peut être connu que par le propre déplacement de son corps ? " (Mathématiques ; cours moyen, 1er cycle). On demande aux élèves de dresser le plan au sol de l'édifice. Ils peuvent librement parcourir cet espace plan, mesurer des distances, des écarts, des angles ... Et le problème est donc d'articuler en un tout cohérent, et communicable, l'ensemble de ces informations parcellaires, et liées aux actions personnelles des élèves. La proximité représentée est la proximité spatiale et non la proximité vécue. J. inaccessible 3ème). AXE ?" est qui TROIS ou "Comment mesurer ce (Mathématiques, Sciences Physiques ; 4ème et - 57 - On demande aux 'lèves de mesurer la hauteur des piliers, puis de faire une ,l,vation de l' 'difice. Les pi liers sont inaccesibles au toucher, mais ils sont visibles. C'est donc par des proc,dures de visées que l'on pourra déterminer leur hauteur ! A l'opposé de l'axe précédent, le recueil des donn,es suppose une immobilité complète de l'observateur. La constitution d'un plan de terre et d 1 une élévation exige donc la mise en oeuvre de relations à l'espace diamétralement opposées. Ces deux axes se trouveront réunifiés par l'axe quatre. 4. AXE QUATRE ou "Comment dessiner ce que 1 1 on voit ? " (Mathématiques, Arts Plastiques ; 4ème et 3ème). a) les piliers régulièrement espacés dans l'église sont perçus visuellement comme de plus en plus rapprochés au fur et à mesure qu'ils s 1 éloignent de nous. Comment peut-on rendre compte objectivement, comment peut-on mesurer cette "dégradation perspective 11 ? Les procédures de visées seront là aussi requises, mais elles ne suffiront pas à d'terminer la loi de dégradation harmonique n AMn 1 = AB + n-1 AF A, M 1 ~ B, M sont n les visées des points r'gulièrement espac's dans l'espace, et F le point de fuite associé à la direction de l'axe de l'église. La nécessité de faire alors quelques mathématiques, par insuffisance du relevé expérimental sera sans doute ressentie par les élèves. b) si un plan de terre et une élévation, même schématiques, du même édifice ont ' t ' r'alisés par les élèves (ou obtenus par ailleurs) il sera possible de terminer l'activité par la mise en perspective conique de tout l'édifice, vu d'un point arbitrairement placé à l'intérieur. Le recours à la "costruzione legi ttima" qui est la première méthode historique de mise en perspective rationnelle, permet de passer de l'épure descriptive que constitue le plan de terre et l'élévation, à la perspective conique. Si cela est possible, le tracé à la main, qui est fastidieux, pourra être avantageusement remplacé par un tracé par ''dessin assisté par ordinateur". c) élèves, une possible par ''portillon de si les axes 2 et 3 ne sont pas acquis par les mise en perspective de l'édifice est néanmoins l'utilisation d'un dispositif expérimental du type DURER'' ou "boite optique de BRUNELLESCHI''· Dans le premier cas, le dessin se fait sur une vitre verticale. Dans le second cas, c'est la réflexion par un miroir plan qui est mise à contribution. Je possède actuellement trois exemplaires du premier type de dispositif. - 58 - J'ai cherché à montrer que les quatre axes étaient relativement indépendants, et peuvent donc être choisis de manière exclusive. Les apports des personnes intéressées seront essentiels à la réalisation de ce projet "Mathématiques et Architecture" prévu pour la rentrée 1986. Thierry BAUTIER * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * Exercice proposé par M. CAZABAN Co11ège de Cesson * * * * Dans un quadrillage carré de n 2 carreaux combien peut-on * * * tracer de rectangles ? * * * * Exemple : n = 2 : * * * * * * * * * * * * * * * * * * * ** On trouve 9 rectangles : le grand carré les quatre petits * * carrés et quatre rectangles de longueur 2 et de largeur 1. * * * n = 3 : * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * ** On en trouve beaucoup plus ! * * Combien exactement ? * * Trouver une formule générale. * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * EB - 59 - SEMINAIRE SCIENCE HISTOIRE SOCIETE Le sem1naire a lieu le vendredi à 9 heures dans la salle de réunion de l'I.R.E.M. Il est ouvert à tous. Pour tous renseignements s'adresser à Pierre CREPEL, Laboratoire de Probabilités, Campus de Beaulieu, Rennes. Voici le programme depuis le début de l'année - vendredi 15 novembre : François VATIN (UHB) : "Travail et production. Réflexions sur la pensée économique de l'usine". - vendredi 29 novembre : Francis JACQUES : "Contextes de justification, contextes philosophie des sciences". de découverte en - vendredi 17 janvier : Pierre CREPEL : "Les finances royales et le calcul des probabilités''· - vendredi 31 janvier : Préparation de la artificielle. journée d'étude sur l'intelligence - vendredi 28 février : Préparation d'une journée d'étude sur Condorcet. - vendredi 14 mars : Karine CHEMLA : ''Sur l'algèbre chinoise au 13ème siècle". - vendredi 21 mars Pierre JUBAN (Ecole RENNES) :''Emergence du concept d'espace''· d'Architecture - 3ème trimestre : Yves HELLEGOUARCH (CAEN) "Gammes naturelles (musique et mathématiques)". - vendredi 30 mai Journée d 1 étude. sur 1 1 intelligence artificielle. - 60 - de INSCRIVEZ-VOUS ' • Un B.O. à paraître en février ou mars 1986 donnera une liste des universités d'été, écoles d'été, ... organisées cet été. Tout le monde peut s'y inscrire ! Nous avons nous reproduisons. vu des publicités - 61 - pour quelques unes que UNIVERSITÉ D'ÉTÉ SUR L'HISTOIRE DES MAffiÉMATIQUES La Commission inter-IREM "Epistémologie et Histoire des Mathématiques" organise la seconde Université d'Eté sur l'Histoire des Mathématiques. Cette Université d'Eté est ouverte aux Professeurs de Collège, de Lycée, de L.E.P., d'Ecole Normale et d'Université enseignant dans les disciplines suivantes : Mathématiques, Physique Philosophie et Histoire. a.. N ·1 Les Objectifs généraux de cette Université d'Eté sont • d'étudier la construction historique du savoir mathématique • d'étudier les apports de l'épistémologie et de l'histoire des mathématiques à l'enseignement : construction du savoir mathématique chez les élèves, rôle des problèmes, de la démonstration, de l'évidence, de la conjoncture, de l'erreur, de la rigueur. • de mettre en cause un enseignement dogmatique et formel des mathématiques. • d'aider à la mise en place d'activités interdisciplinaires • d'étudier les rapports entre sciences, cultures, techniques et sociétés. L'Organisation pédagogique comprendra des exposés généraux sur des grands secteurs de l'histoire des mathématiques, des travaux en atelier sur la lecture de textes anciens et des séances de travail sur des expériences d'insertion de l'histoire des mathémati· ques dans l'enseignement. L'Université d'Eté se tiendra sur le Campus Universitaire de Toulouse du 6 au 13 juillet 1986. Les Inscriptions devront être prises selon les modalités qui seront inscrites au B. O. dans la circulaire d'appel des Universités d'Eté (en Février 86 en principe). Les frais de transport et de séjour seront pris en charge sur le budget de l'Université d'Eté. Si vous êtes intéressé par cette Université d'Eté, si vous désirez de plus amples informations, vous pouvez écrire à: M. GUILLEMOT Michel !REM de Toulouse Université Paul Sabatier, 118 route de Narbonne 31062 TOULOUSE CEDEX Tél. 61.55.68.83 (Bulletin APM n° 551) IV• ÉCOLE D'ÉTÉ DE DIDACTIQUE DES MATHÉMATIQUES 30 Juin - 12 .Juillet 1986 - Orléans Prernière'annonce L'école d'été s'adresse aux personnes intéréssées aux développements de la recherche en didactique des mathématiques et de l'informatique : chercheurs et étudiants en didactique des mathématiques et de l'informatique, formateurs d'enseignants et enseignants. L'école d'été a pour objet l'information et la formation des participants à propos des problématiques, des méthodes et des résultats de la recherche en didactique des mathématiques ; elle est un lieu de débat et de réflexion sur les travaux théoriques et expérimentaux dans ce domaine. Les travaux présentés, parce qu'ils ont pour objectif la connaissance du fonctionnement de l'apprentissage et de l'enseignement des mathématiques, intéressent par•.:c11lièrement les formateurs d'enseignants. Toutefois ils ne con.:.t.ii·Jent pas des apports immédiatement transférabJes aux contenm. et pratiques de formation. Le programme, actuellement en prép'1ration, mettra 1'accent sur les thèmes suivants : - la transmission des concepts et acquis de la didactique des mathématiques - l'ensei~nement des mathématiques au collè~e - l'aide de l'histoire des mathématiques et de l'histoire de leur enseignement à la didactique des mathématiques - l'informatique avec les deux aspects suivants: a) didactique de l'informatique b) utilisation de l'informatique dans l'enseignement des mathématiques. L'activité de l'école d'été s'articulera autour de plusieurs types d'interventions: exposés, ateliers, séminaires. Pour permettre un travail réel le nombre des participants est limité à 120 personnes. Le coût de la session sera d'environ 2300F (frais d'inscription plus hébergement complet). Les dossie<' de pré-inscription et toute information complémentaire peuvent être obtenus en s'adressant à: R.DOUADY !REM Paris 7 2. Place Jussieu - 75005 PARIS (Bulletin APM n° 350) ~ . cemea Les Centres d'Entrafnement aux Méthodes d'Education Active organisent des stages de formation qui s'adressent à tous pour une initiation personnelle, et à tout enseignant, animateur, éducateur spécialisé, parent désireux de faire partager ses connaissances à des erifants, des jeunes ou des adultes. ' Ces stages permettent l'expérimentation et l'analyse des démarches scientifiques et pédagogiques et ne nécessitent aucune connaissance préalable. METEOROLOGIE: du 31 mars au 5 avril1986 à Anglet(~) • Observer les phénomènes liés à l'évolution du temps qu'il fait. • Comprendre ces phénomènes. • Se situer par rapport au déplacement et à l'évolution d'une perturbation. ASTRONOMIE : Maquettes et instruments de mesure du 10 au 19 juillet 1986 à Aniane (34) Conception, fabrication, utilisation de maquettes et d'instruments de mesure permettant de mieux comprendre des phénomènes astronomiques et de s'intéresser aux démarches historiques. DECOUVERTE DU CIEL: du 18 au 26 aoftt 1986 à Aniane (34) • Se familiariser à l'observation du ciel. • Comprendre des phénomènes astronomiques et météorologiques simples. POUR TOUT RENSEIGNEMENT ET INSCRIPTION: C.E.M.E.A. Bureau des Stages 76, boulevard de la Villette 75940 PARIS CEDEX 19 Tél. 16 (1) 42.06.38.10 (Bulletin APM n• 351) - 63 - NOUVEAUX PROGRAMMES DE 6ème Ces projets de compléments et ces commentaires ont été élaborés par l'Inspection Générale à partir du travai 1 de la C.O.P.R.E.M. pour être proposés à la direction des collèges. Nous joignons à la fin le tableau résumant le projet de programme de la C.O.P.R.E.M. pour le 1er cycle. COMPLEMEITS AU PROGRAMME CLASSE DE DE MATHEMATIQUES SIIIEME PI!ESI'mATION DU TEXTE LOSl Les ccmplément~ f"'i--1e~.~ ont pour objet de préciser les object1fs du progranme, les 1ntentions et les l1m1tes des act "ltE'"'· que- les capacites qu'on peut raisonnablement exiger d'un élève de s1xième Les travaux de la C.O.P.R.E.H. ont const1t.ué p<lur .e ~ava11 un point d'appui esS~ntiel. En préambule, un ,.,ableau récapitulatlf des contenus de 1 'ense1gnement des mathématiques dans le premier cycle pennP' oour 'aque rubr1que, d'apprécier la progressivité et la cohérence des acqu1sitions Il est à CCX'Ilpléter en amont. par le:::: obiertifs P' ,P.s mt.enu.e dt. progranrne de 01 2 Pour chacune des trois rubriques du programne (travaux gécmétriques, travall){ numériques. orgarusatlO!"l et gest1ot1 de Jnctions,. le texte des compléments est présenté en deux colonnes : j, •nneP"'. à gauche, un commentaire fixe le sens et les limites des contenus du programme ~f1caces à droite, les compétences exigibles des élèves sont exprimées en termes de capac1te Il s'agit d'acquisltion~ pour l'étude des situations usuelles et assez riches pour servir de support a la fonmat~on mathématique Les objectifs sont placés en bandeau, les dominantes de cpntenus et Pour éviter toute ambiguité sur tes d'activite~ lLmdtes du programme, le champ d'étud~ sufftsamm~nt sont soul1gnées ou d',ntervention de certa1nes questJon~ est ~éc1sé ~velopper la mer.tion nsur des exemples" s1gmfie que les activités en jeu portant sur des not1ons en cour::: d' aLQUlSl t 10n et vi sen• a des savoir-fairP sans mise en fonne de connaissances générales la mention n0on exigiblen concerne des activités d'initiation qui sont néanmo1ns 1nd1spensables aux 64 élève~ 30 Novembre 1985 PL/CB C 0 Pl Pl E Il TAIRE S D0 P R 0 GR AH HE DE SI XI E PI·E REMARQUE PRELJHIN/JRE Les activités seront l'occasion de familiariser les élèves avec un petit nombre de notations courantes telles que l'aeQarte ou non appartenance d'un point M à une droite D (M ( D, M ~Dl, la longJeur AB d 1 un segment d'extrémités A et B, l'angle Ar-~. e éventuellement le segement (.A B ], la droite (A 8). ~ance Les symboles C, f"\, U sont hors progran:me, ainsi que toute notion sur les ensembles et les relations. I.- TRAVAUX GEIM:J'RIOUES De l'école élémentaire, les élèves apportent une expérience des figures les plus usuelles. L'objectif fondamental en Sixierr est encore la description et le tracé de figures simples. Au terme d'un processus progressif, le champ des figures etudiees es enrichi, le vocabulaire est precise et les connaissances sont réorganisées à l'aide de nouveaux outils, notamment la symétri orthogonale par rapport à une droite. Les travaux géométriques prennent appui sur l'usage des instruments de dessin et de mesure et sont conduits en liaison étroit avec l'étude des autres rubriques. Ils constituent en particulier le support d'activites numeriques conjointes {grandeurs et mesure~ ou de notions en cours d'acquisition (repérage, proportionnalité). PARAGRAPHE 1 CAPACITES EXIGIBLES a.- Reproduction Il est conseillé l'~sage du papier calque, du papier quadrillé, du papier 11 pointé" à réseau triangulaire. Sur papier blanc et sans méthode imposée reporter une longueur, reproduire un angle, un arc de cercle de centre donné, tracer, par un point donné, la perpen9iculaire ou la parallèle à une droite donnée. Il s'agit de déveloPper les connaissances du cours moyen en vue de -compléter et consolider l'usage d'instruments de mesure ou de dessin i - profiter des activité!" pour préciser le vocabulaire, en particulier celui concernant les figures planes i -reorendre les tracés fondamentaux (droites perpendiculaires, droites· parallèles). Les travaux de r>P.nr<>duction porteront sur la réalisatian : -soit d'une copie conforme d'un modèle concret ou d'un dessin -soit d'un dessin à partir de données, et notamment de données numériques. On profitera de ces travaux pour introduire prudemment Utiliser correctement, dans une situation donnée, le voc bulaire suivant : droite, cercle, disque, arc de cercle, angle ; droites perpendiculaires, droite-s parallèles, derni-droi te, seg·ment, milieu. - Décrire, tracer et reproduire sur papier blanc les figures suivantes triangle, triangle isocèle, triangle équilatéral, trian gle rectangle, losange, rectangle, carré, cerc.le. - Reconnaître ces figures dans un environnement plus xe. ~ comple~ l'usage de lettres pour désigner les points d'une figure. Les activités développeront les capacités à choisir les instruments adaptés à une situation donnée,. Elles faciliteront aussi la mise en place de courtes séquences déductives, s'appuyant par exemple sur la définltlon du cercle et les propriétés d'orthogonali té et de parallél 1 smE- On prendra garde à ce sujet de ne pas demander aux élèves de prouver des propriétés perçues comme des évidences. b.- Ca:npara.ison d'aires planes Il s'agit de calculer des aires à l'aide, soit de reports, de décompo~itions, de découpages et de recollements, soit de quadrillages et d'encadrements. Des activités permettront de retenir sous la forme d'~ ges mentales le passage du recta~e au tri~ngle rectangJe ou au parallélogramme, et de mettre en place des calculs sur les aires à partir de l'aire du rectangle. - Evaluer, à partir du rectangle, l'aire d'un triangle rectangle. PARAGRAPHE 2. - PARALLELEPIPE:DE RECTANGLE L'objectif est d~apprendre à voir dans l'espace. L'usagE d'une perspective (cavalière) et la fabrication d'un patron sont complémentaires ; à l'aide du patron le lien sera établi avec le rectangle. Des activités permettront de retenir, sous la forme d'images mentales, des situations d •orthogonali té et de parallélisme extraites du parallélépip€de rectangle en tant qu'objet de l'espace 65 - Représenter un parallélépipède rectangle en perspective. - Décrire, fabriquer un parallélépipède rectangle de dimensions do~~ées. PARAGRAPHE 3 Symétrie axiale dans son action sur une figure a.- Construction d'images, toise en évidence de conservations L'effort portera d'abord sur un travail expérimental age, papier calque) permettant d'obtenir un inventaire abondant ïgures simples, à partir desquelles se dégageront de façon pro- :sive les propriétés conservé~s par la symétrie axiale, ces lriétés orenant alors naturellement le relais dans les ~édures de construction. La symétrie axiale n'a ainsi, à aucun moment, à être ;entée ccmne une application du plan dans lui-même. Suivant les - Construire le symétrique d'un point, d'une droite, d'un se~ent, d'une ligne polygonale, d'un cercle, (que l'axe de la symétrie coupe ou non la figure). - Tracer le ou les axes de symétrie des figures suivantes tri~e isocèle, triangle équilatéral, losange, rectangle, carré, elle apparaîtra sous la forme : . de l'action d'une symétrie axiale donnée sur une figure de la présence d'un axe de symétrie dans une figure, c'est-à? d'une symétrie axiale la conservant. b.- ConstMJCtion de figures symétriques élémentaires et leurs propriétés. é:nœK:é Ces constructions partent de notions acquises à l'école émentaire et aboutissent à des définitions plus élaborées et us efficaces : par exemple on reconnaît qu'un triang)e est cèle-à ce qu'il possède un axe de symétrie. -Construire, par une méthode non imposée et sur papier blanc : la médiatrice d'un segment, la bissectrice d'un angle. Des activités permettront, sous la direct1on de l'engnant, de mettre en oeuvre de brèves séquences déduct1ves ; ici si on prendra garde- de ne pas demander aux élèves de prouver des ,prié tés perçues carme évidentes. - Utiliser la symétrie axiale pour construire : un triangle isocèle, un losange, un rect.a.npe, un carré. - Relier les propriétés de la symétrie axiale à celles des figures du prograrrme. Les élèves seront initiés à quelques propr1etes caracté;tiques de figures, mais ces propriétés ne sont pas exigibles j outre elles seront formulées à l'aide de deux énoncés séparés tr exemple : si un quadrilatère est un losange, alors ses tgonales sont perpendiculaires et ont même milieu ; si dans quadrilatère les diagor..::Ü<!S sont perpendiculaires et ont même ~ieu, alors le quadrilatèr:e est un losange).. IL- TRAVAUX NUMERIIJUES La résolution de problèmes concrets constitue l'objectif fondamental de cette partie du programme ; l'activité de résolution fait pas l'objet d'une rubrique particulière puisque, constamment, elle doit sous-tendre l'ens~~ble des travaux numériques. Outre leur intérêt propre, ces problèmes doivent permettre aux élèves, en continuité avec l'école élémentaire, d'associer à situation concrète une activité numérique et de mieux saisir le sens des opérations et des équations figurant au programme. Il ~vient donc de ne pas multipl1er les activités de pure technique. ~ Les travaux numériques prennent appui sur la pratique du calctù sous différentes formes- : le calcul mental, le calcul à la in (dans le cas de nombres courants et d'opérations techniquement sLmples), l'emploi d'une calculatrice. Les capacités exigibles portent sur les trois formes de calcul mentionnées ci-dessus. PARAGRAPHE 1.- TEŒNIIJUES OPERATOIRES. CALCUL APPROOE Les activités consolideront le sens et les techniques exécution des opérations +, -, x sur les nanbres décimaux. Elles mplèteront les savoir-faire concernant la division euclidienne, ·tte opération n'étant pas un objectif du cours moyen ; en partiùier elles permettront de lier la division à des problèmes encadrement d'un entier par des multiples d'un autre entier, et acquérir une bonne maîtrise de la technique manuelle de la vision avec reste pour des nombres entiers simples. Les procédés de calcul approché trouveront un développe!nt naturel dans le calcul mental et dans l'usage des calculatri~s. - Sans calculatrice : . effectuer des additions, soustractions, multiplications sur des nombres décimaux courants ; . diviser un décimal par 10, 100, 1000 ou par 0,1, 0,01, 0,001. effectuer la division avec reste d'un nombre entier par un nombre entier d'un ou deux chiffres. - Prendre la troncature ou l'arrondi à l'unité. - Proposer des ordres de grandeur de deux nombres et les utiliser pour donner un ordre de grandeur de la somme de ces nombres et éventuellement pour contrÔler un calcul sur machine. PARAGRAPHE 2.- ECRITlJRE FRACTIONNAIRE D'UN DECIMAL Les activités conduiront à l'écriture d'un nombre décimal diverses formes fractionnaires, initiation à la manipulation ~s fractions. Mais les techniques des opérations +, -, x ne eront exposées que dans le cas d'écritures fractionnaires ayant Jur èénominateurs des puissances de dix, et cela en liaison traite avec les techniques opératoires en écriture décimale. )US 66 - SUr des nanbres décimaux courants : . passer d'une écriture décimale à une écriture fractionnaire, et vice-versa ; . effectuer des opérations techniquement simples en écriture fractionnaire de dénominateurs puissances de dix. LE>s critères de divisitilité,· que l'on ne justÜièra .Pas, s'appliqueront à la simplification d •écritures fractionnair€5 et à de~ exercices de calcul mental. PARAGRAPHE 3.- aooriENT. DE DllUX DECIMAUX Ce quotient est un nombre i quand on multiplie par b on obtient a. 6 -Avec tme calcula-trice : donner une approximation décimale d'un quotient de deux ~s activités pro~seront, uniquEment sur des exemples, de tels quotients qui ne seront pas -nécessairement .des nombres décimaux. Elles constitueront une exploration de l'élargissement èes opérations. --Sans calculatrice : multiplier un décimal par ~ (a et b entierS) dans le cas d'une opération techniquement simple. La multi,plication d'un nanbre décimal par t,a -et b entiers (b~ol,interviendra uniquement sUr des exemples et à l'occasion de problèmes. -Avec une calculatrice : donner des approximations décimales du produit d'un décimaux. décimal par fi. PARAGRAPHE 4.- DIITIATIOO AUX ECRITURES !.ITI"ERAIEl Il s'agit, dans des situations concrètes, de schématiser un calcul (périmètre, aire, ... ) en utilisant des lettres qui, à chaque usage, seront remplacées par des valeurs nunériques. - Appliquer les formules littérales relatives au cercle et au rectangle. PARAGRAPHE 5.- RANGEMFNr DE N<MlRES - Ranger des nombres courants en écriture Les activités se limiteront à une pratique sur les nombres en écriture décimale. ~écimale. PARAGRAPHE 6.- EOUATIOOS - Résoudre une équation telle que 12,8 - Résoudre une équation telle que 23 x Certains problèmes concrets se traduisent par la recherche d'un élément manquant dans une addition ou dans une multiplication : c'est ce qu'on appelle une équation, mais il n'est pas nécessaire de désigner par ur:c lettre le nanbre manquant. 53,1 ·o= lj71 ,5 o= La résolution des équatiOns du type .?.~.9.!~ 8,2 n'est pas exigible des élèves. c::J PARAGRAPHE 7.- NœBRES !ŒLATIFS. REPERAGE. Les activités proposeront dès exemples variés de situations nécessitant 1 'introduction de "no_uveaux ncrnbres" ; les règles d'addition ne sont pas au programme. - Graduer régulièrement une droite. - Su~ une droite graduée : placer un point d'absciss~ un entier relatif i lire ou encadrer l'abcisse d'un point suivant que cette abcisse est ou non un entier relatif. - Dans le plan, 'en repère orthogonal : . placer un point dont les coordonnées sont des entiers relatifs ; . lire les _coordonnées {entiers relatifs) -d'un po_int. III.- ORGANISATIOO ET =nON DE llClNNE&S. FŒCI"IOOS Cette rubrique a pour objectif d'initier à la lecture, à l'interprétation et à 1 'utilisation des moyens de représentation de traitement de données que sont les diagrarmnes, les tableaux, les graphigu_es. Ces activites ne peuvent se concevoir qu'à partir si tua ti ons concrètes i elles pourront en particulier faire référence aux six thèmes transverSaux figurant au prograntrJe : consommation, le développement, l'environnement et le patrimoine, l'information, la sécurité, la vie et la santé. - Appliquer un taux de pourcentage. - Effectuer, éventuellement avec une calculatrice, des calculs sur les mesures de grandeurs figurant au programme. - Effectuer, pour les longueurs et les aires, des changements d'unités usuelles. Certaines activités conduiront à décrire des situations qui mettent en jeu des fonctions. Toute définition de la notion de fonction sera évitée, mais des expressions telles que "en fonction de",- "est fonction de" seront utilisées. 67 c:l n']uième !dxième GRANDF.1JRS ET MESURF.S REPERAGE DISTANCES ET A~T..ES 01N}?IGURAT1 ONS CONSTP-UCTION::; Kr TRANSFORMA- TT ONS "' 00 NOMBRES F:r CALCUL - Pfi.rimètre P.t <'li. re du cArré, t'tu rectangle - Longueur du CE'!rcle. - Volume du parallélépipède rr.r.tangle. - Unités usuelles longueur, aire vo hune, angle - A;r(' !hl nar:-<'llllélograrnme, du triangle, du disque .•. - Ai.r~ ~t volume du cyclindre de révolution, des prisJnes droits. - ~ommP. des angles d'un triangle - UnHP.s tl!melle~ : durées - - Repêorage r.ur tmP. di"oite gn.trJui'!A par les nombre,;: relatifs. - Repérage dans un plan quadri 11 ii ( coordonn~t>S) - ------ ----------· - PrismPs ttroits, lo!l ion~. qul"lltrième - Aire de la boule c;;ph~re, troisiè~ volume de 1a - Volume d'une pyrami~a, d'un cône de révolution - F.ffet d'un agrandissement ou d'une rPduction sur longueur, aires et vo__ ,_J.umes masses - Grandeursquoti.ents (vitesse en km/h et en rn.s-1, débit, ... ) - Grandeurs produits (voyageurs x km, kwh, •.• ) - Inégalité triangulaire. Oistancn - Coordonnées d'un vecteur du plan ; d'un point ~ une droite somme vectorielle - Cosinus d'tm angle c.onne opératn•Jr - Trigonométrie dans le triangle recdt"! proj~ction (•rt.hogonnlP:. t."lngle. - PropriP.té dr Pythagore et sa nki- - Oi'stanc:P. P.n repère orthononnal. EquaprorplP. d'une droite sous la forme - Pf>ntt" d'un"" rlroit~ Y : mx ; y=mx+p ; x = p - cylindrP. de divo- ~~ - Sph~rt"! ; sr>cl ion p.<~r dO?s pl"'ns - nans le pl;m, prnjert.hm snr 'Il"~ RP.ctangle, ln!;:tnge. - ra ra ll..S _1 ngr<Jnmu>_ droit.P selon IUlf'> rlirr>('.tion, con:-;,...,._ Triitngle, t.ri:mgle is~lc-PlP - Trianelf>, ·l\'!S m<~di.atrices sont vat: ion du m-i 1 irn. C!prcle. r:oncourantf's. - Tr.iflngle : "l'tn-.i tes d~<:: m-i 1 i~11v" 1 Transformrtt ion de figun''" p."'r symétrie par rapport. à um~ droit€'. - Transform<J.tions de figures par sy- concours des bi!=>sP~t.r-icP.~, mnrli.'tnP.s métrie par rapport à un point. et h~u 1teut:s. - Triangle rer.tangle : CP. TC le C j rconscrit. - Transforma:t.ion de figurPs p<Jr translation, p~r rotation, polygônns réguliers. ParalJ•ilf!pipf>dP. rect.an~.:V• - Ecriture frac;tionnaires dPs nombres décimaux positifs et flpénJt.irms +, -. x. - QnotÜmt de df"!IX décin!.'IHY. rnsitifs, appl:'oximations de ce fJ'IOtient. - C!ritères de deivisibiJ itf.i~ par 5, 9. 2, - Troneaturl~ et arrondi. Rangrm<:>nt. de déciiJkJHX positifs '· - Ct'mparai.son et addition de deux nomhres positifs en éciture fract.ionn-'lire de mPme dénominateur, multiplication de deux nombres en écr-ittJre fractionnaire. - Fp;:11ités k(af.b) = ka f. kb pour les rlêc:im;liiX pnsitifs. - r.omparaison, addition et soustract.-ion rle nombt-•:-.s relatifs en écri1.nrr. rt~c ima.1 e. - Equations numP.ri1ues <J+x = b on a x = b (a f. 0) -Opération (+,-,X,/) sur les nombres relatifs en écriture déci.m<'!l~ ou fr<J.ctionnaire. - Effet. de l'addition ('t. ch'! la multi pl ication sur 1 'ordre. - Puissances entiP.res d'r.xpnsant rositif ou négatif. - F.cri ture des nomhrPs en not.."lt inn scientifique et en notation ingéniem·. - néveloppement d'expressions cie lfl fonn~ - Pyramides, cônP.s de rP.volut.ion : sec:1 irm par des pli'lns parallèles au pltm ..-f,. hrJse. - Angle inscrit dans un cercle et angle m• ~~entre ::t.ssociéF:nonr.é de 1llalès relatif a.u trianglP - f;onstn1ction de transformés de figures par composition, de deux translatinn, de deux symétries centrales, de deux symétries par ra.pportà des droites pflrallèles ou perpendiculaires. - Factorisation d'expressions de la formé : a~-b 2 , a 2+2ab=b2, a2-Zab+b2. - Calculs élémentaires sur les radir.anx. - Système de deux équations du l11r dr>gré à deux inconnues ; problèfi'IPs qni y conduisent. -- Problèmes se rrunenant au premier rtP- gYP.. - Exemples élémEmtaires d'algorithmes ; i!pplication munérique sur ordinateur. (a+b) ( cfd). - Equ.'ltions Pt inéquations rlu l~r degré 1t une inconnue, prob 1i~mes qui y conduisent. - RFJ•RESENTATION Kf ORGANISATWN OE llONNEES - T.ecturA FONCTIONS NllMERIQIJES - NulUplic;tt i_on par une fr:.ct.i(lll ~ - Vit.ess~ moyenne - App 1icat ion d'un pourc~nl'itg"". . _- r::t 1r:ul rl 1 un ponrcentage, d'une fr~~t'1_•tn.nce, d'tm taux. . int.1"'1-prétation "'' réali::-rtt.1on t_ableaux - - --r -----1iP. Pt. de graphiques. --~ - FrP.q,Jences~ expression f'n pourcen- - Moyenne~ moyPnnes pondérées. taee . - EffPctifs cnl'l'l1t1Ps, frP:qn,.rwe cu- MP.diane muléP.s. ---·--- Proportionnai it.P.. Appl i(·;.~t ions - Appl icati.ons AffinPs. - Po~trcPntagf"s, indiCPS -~-------- - r.harg~ment. rl'unitës de lonB!IPitr, <"În", vol•lftl('.. - &hel le d'unf! cartE'! : cl<JSSP!'!Y'rtt5 d'~rhi'..'Jies. Qu.'tt_rième proport.ionelJe. - ----------- ~--~~ - -- '-- La Mission Académique fait paraitre depuis novembre 1985 un bulletin d'information et de réflexion. Nous reproduisons la page indiquant où on peut le trouver et à quel prix. VENTE DIRECTE Prix unitaire : 20 F Au C.R.D.P, dans les C.D.D.P. et C.L.D.P. de l'Académie. pour les COTES-DU -NORD. au CD .OP Agl:!nt comptable CCP 9400-05 S Rennes 30. rue Brizeux 22000 SAINT-BRIEUC Tél . 96.61.90.31 Agent comptable ·C.C.P. 9402-19 7. Rennes 26. place de la Tour d'Auvergne 29000 QUIMPER Tél : 98.55.31.04 oour le FINISTERE NORD. au C.L.DP ·Régisseur- CC.P. 9401-51 A Rennes 16. avenue Clemenceau 29283 BREST Cédex Tél : 98.80.42.11 0 our l'ILLE ET·VILAINE. le MORBIH~!i et tous autres départements, au C.R.D.P 92. rue d'Antrain 35003 RENNES Cédex Tél· 99.36.05.76 pour le FINISTERE SUD. au CDD P Agent comptable C.C.P. 9404-75 CRennes VENTE PAR CORRESPONDANCE Au C.R.D.P., dans les C.D.D.P. et C.L.D.P. de l'Académie. BON DE COMMANDE Code: 8 4230 Prix: 20 F REVUE: «FORMATION»- MAFPEN- RENNES: W 1 Formation à la Rénovation, le dispositif dans l'Académie de Rennes. 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ST BRIEUC - C.C.P. 9400-05 5 Rennes - C.D O.P QUIMPER - C.C.P. 9402-19 Z Rennes - C.l.D.P BREST- C.C.P. 9401-51 A Rennii!s BULLETIN D'ABONNEMENT Code: 8 4240 Prix: 60 F Nom ..................................................................................Prénom ............................................................................. Adresse de livraison ........................... ........................................................................................................ Code postal ...................................................................Ville .................................................................................... souscrit un abonnement à la revue •FORMA TION-MAFPEN-RENNES•. Date: Signature: Retourner ce bulletin d'abonnement au C.R.D.P. 92, rue d'Antrain- B.P. 158- 35003 RENNES Cédex JOindre un chèque libellé à l'ordre de: M. l'Agent Comptable du C.R.D.P.- CCP.9404-75 C-RENNES - 69 - Thierry BAUTIER fera un exposé à l'I.R.E.M. le mercredi 26 mars à 14 h30 sur le thème "Les activités expérimentales introductives à l'étude de la symétrie orthogonale une analyse des situations telles qu 1 elles sont classiquement organisées dans les classes ; la proposition d'une alternative et l'analyse des comportements d'élèves observés dans ce cadre". Cet exposé sera suivi d'un débat. Etant donné 1 1 arrivée des nouveaux programmes en 6ème, la symétrie orthogonale est particulièrement d'actualité. Venez donc nombreux ! * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * Tour de carte * * * * Battez les cartes comme dans les films : * * * * on sépare le jeu de 52 cartes en deux paquets de 26 * * cartes qu'on pose sur une table * * * * on présente les deux paquets l'un près de l'autre se * * touchant par un coin, le paquet du dessus à la gauche,* * le paquet du dessous à la droite * * * * on imbrique les deux paquets l'un dans l'autre : une * * carte de l'un, une carte de l'autre alternativement * * la carte du dessous étant celle du paquet de droite * * (ce que font si habilement certains en laissant * * glisser leurs doigts sur la tranche des cartes). * * * * * ** Combien de fois faut-il répéter le procédé pour * * obtenir la disposition des cartes du paquet de départ ? * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * - 70 - ~·· '- '-- -<::;.-:.' . ; ' / ·''- .. ,, .' . ':"îîï . •. \ ' \ \ --\ ·., - ,.=:~:~:~~ -.,..-..... de ~éNNéS- Un~ve~~~~é de ~éNNé5 1 de BeauiLeu - 35042 ~éNNé5 CéDéX Tél: 99.36.48.15 fpo~~e 23-28) 99.38.81.36 (i~gne d~~ec~e) J.~.é.M. Campu~ ~ .