Communauté de Communes Caldaguès-Aubrac1

Communauté de Communes
Caldaguès-Aubrac1
 Présentation du territoire
La communauté de communes Caldaguès Aubrac, située à la pointe sud du Pays, constitue la partie
cantalienne du plateau de l’Aubrac. La commune principale de Chaudes-Aigues est surtout connue pour
ses eaux, son activité thermale et touristique. Le territoire est à 30 minutes de l’autoroute A75 qui permet
de rejoindre Clermont-Ferrand et Montpellier. Depuis l’autoroute, l’accès au territoire peut se faire par
Saint-Flour ou Saint-Chély d’Apcher.
Elle a été créée en 2002 pour poursuivre plus avant la mission de l’ancien SIVOM, et notamment initier
une démarche de développement local. Sur les douze communes du canton que le SIVOM regroupait à
l’origine, neuf font aujourd’hui partie de la communauté de communes (Anterrieux, Chaudes-Aidues,
Deux-Verges, Fridefont, Jabrun, Maurines, Saint-Rémy de Chaudes-Aigues, Saint-Urcize) : Lieutadès a
rejoint la communauté de communes du Pays de Pierrefort, et les communes de Saint-Martial et la
Trinitat rejoindront l’intercommunalité en janvier 2013.
 Une communauté de communes multipolarisée
La Communauté de Communes de Caldaguès-Aubrac est organisée autour de deux pôles de proximité
internes (Chaudes-Aigues et Saint-Urcize) qui polarisent les communes du territoire. Elle est également
placée sous l’influence des deux pôles intermédiaires de Saint-Chély-d’Apcher et de Laguiole qui
présentent un niveau de service plus conséquent. Quant au pôle principal de Saint-Flour il se situe à 30
minutes de Chaudes-Aigues et 45 minutes de Saint-Urcize.
 Bilan des actions conduites
 L’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat
Dès sa création, la communauté de communes s’est dotée de la compétence « politique du logement et
du cadre de vie ». Pour mener à bien cette mission, elle a établi un projet de territoire intercommunal en
partenariat avec le Conseil général et le Conseil régional pour trois années. L’Opération Programmée
d’Amélioration de l’Habitat, débutée en 2006, en est l’une des principales actions. Les objectifs de l’OPAH
étaient de :
 Favoriser la réhabilitation des résidences principales du parc privé,
 Réhabiliter les logements vacants pour l’accueil de nouvelles populations.
En 2009, un avenant à la convention a été signé concernant le volet énergie. Ce dernier portait sur la
réalisation de Diagnostics de Performance Energétique, une visite conseil afin de sensibiliser et informer
les particuliers sur les comportements économes et la maîtrise de l’énergie, la réalisation d’un compte
rendu de visite avec proposition de travaux prioritaires.
1
Document réalisé à partir de l’analyse de données statistiques (voir sources) et documentaires (bilan de l’OPAH 20062011, Schéma d’aménagement et équipements des sites touristiques), de la réponse aux questionnaires (l’ensemble des
communes a répondu) et des travaux du groupe « Habitat Mobilité ».
1
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Diagnostic – Février 2012
Le bilan de l’OPAH :
Nombre de dossiers
Dotation ANAH
Dotation EPCI
Propriétaires occupants
Objectif
Réalisé
98
75 (77%)
336 000 €
232 778€ (69%)
11 200 €
6 300 € (56%)
Propriétaires bailleurs
Objectif
Réalisé
70
29 (41%)
935 625€
423 834€ (45%)
86 375 €
56 837 € (73%)
L’OPAH a été jugée par tous comme une belle réussite même si l’objectif d’accueil de nouvelles
populations n’a globalement pas été atteint. Les logements locatifs réhabilités ont favorisé la mobilité de
la population locale qui a pu poursuivre son parcours résidentiel.
L’OPAH a également eu un effet très bénéfique en termes d’image : la rénovation de logement redonnant
du cachet à certains bourgs et hameaux.
Les propriétaires occupants bénéficiaires ont vu leurs conditions d’habitat s’améliorer : 7 sorties
d’insalubrité ont été réalisées. L’OPAH a dépassé ses objectifs pour le public très social : l’objectif était de
24 dossiers sur la durée de l’OPAH, 38 dossiers ont été réalisés.
Cette action a constitué un vrai levier financier pour l’ensemble des propriétaires bénéficiaires.
Le volet énergie n’a eu qu’un effet limité puisqu’il a été mis en œuvre seulement la dernière année.
Le Pact Cantal précise que, sur 5 ans, l’OPAH a permis la pérennisation et/ou le maintien de 44 emplois
dans le bâtiment.
 Les autres actions communautaires
La communauté de communes a, dans le cadre de sa compétence obligatoire de développement
économique, réalisé une zone d’activité qui a été inaugurée en septembre 2011. Cette zone a été
relativement longue à voir le jour ce qui pénalise aujourd’hui sa commercialisation (les deux tiers restent
disponibles). Un terrain a été vendu en février 2012.
La communauté de communes a également créé une maison des services. Elle accueille l’Office de
Tourisme. Elle comprend deux bureaux de télétravail, des salles de réunions, des permanences de
partenaires (CPAM, MSA, CAF…), une salle informatique entièrement équipée. Cette maison des services
est ouverte aux porteurs de projets afin de les aider dans leur installation (mise à disposition de salles de
travail, de salles de réunions…).
Depuis 2006, la communauté de communes a mis en place un Service Public d’Assainissement Non
Collectif.
Dans le domaine touristique, la communauté de communes a réalisé une étude de définition et de
programmation des équipements de sites d’activités touristiques. Cela a donné lieu à un programme
d’actions dont le projet phare est une station de pleine nature à Saint-Urcize.
 Actions communales
Les communes ont fait de nombreux efforts d’équipements de leur commune : travaux d’aménagement
de bourg, rénovations et réhabilitations de mairies, salle polyvalente, maison des associations…
La commune de Chaudes-Aigues a conforté son activité touristique avec la réhabilitation du centre
thermal, le soutien à la création d’une hôtellerie/restauration haute gamme sur le site du château de
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Couffour et la réhabilitation de patrimoine. En matière de petite enfance, Chaudes Aigues a développé un
centre de loisirs, un relais petite enfance.
Plusieurs communes ont réhabilité, rénové ou créé des logements communaux. Certaines ont
réalisé des lotissements.
Anterrieux a réalisé une station d’épuration pour ses deux lotissements et la commune de
Fridefont une réserve d’eau pour sa desserte incendie.
 Indicateurs démographiques
 Un déclin démographique difficile à enrayer
Evolution de la population
3000
2750
2500
2250
2000
1975
1982
1990
1999
2008
Chiffres clés Population en 2008
 2191 habitants
 Densité : 9,6 hab/km²
 Variation annuelle moyenne 99-08 : 0,6%
 Solde naturel : -0,9%
 Solde migratoire : +0,3%
Le territoire compte 2 191 habitants en 2008 soit une perte d’environ 130 habitants depuis 1999. Le solde
migratoire bien que positif ne suffit pas à enrayer la diminution de la population. La population est
concentrée sur les communes de Chaudes-Aigues (954 habitants soit 43,5% de la population
communautaire) et Saint-Urcize (494 habitants soit 22,5% de la population). Les sept autres communes
comptabilisent en tout 743 habitants.
 Un statut de station thermale qui favorise l’arrivée de nouveaux habitants
Toutes les communes accueillent de nouveaux arrivants (le solde migratoire de la communauté de
communes est positif : +0,3% soit 51 personnes). Il s’agit essentiellement de population du département
ou de la région. On note cependant l’arrivée de personnes de la région parisienne et du sud de la France.
Le territoire connaît un afflux de population notamment l’été, les curistes découvrent le territoire, parfois
y reviennent en résidence secondaire et s’installent à l’âge de la retraite. La communauté de communes
accueille également de jeunes actifs venus travailler dans les différentes activités liées au thermalisme
(centre de rééducation, établissement thermal…).
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 Un vieillissement marqué
Chiffres clés Jeunesse 2008
 15,9% de moins de 20 ans
 38,0% de plus de 60 ans
dont plus de 75 ans : 17,1%
 Augmentation du nombre de 60 ans et
plus : +12,3%
La population de la communauté de
communes vieillit : la part des plus de 60
ans augmente, mais avec des disparités
entre les communes. Cette part diminue
pour les communes de Deux-Verges,
Espinasse, Maurines et Jabrun.
L’indice de jeunesse est parmi les plus
faibles du Pays (0,62).
Anterrieux est la seule commune à
enregistrer un indice de jeunesse
supérieur à 1.
 Un desserrement des ménages continu depuis 1999
Chiffres clés Ménages en 2008
 974 ménages
 2,2 personnes par ménage
 33% de ménages d’une seule personne
Entre 1999 et 2008, on compte 50 nouveaux ménages. Cela
s’explique notamment par la diminution de la taille des
ménages (de 2,4 à 2,2 personnes).
 Des actifs qui arrivent sur la communauté de communes
Chiffres clés Population Active 15-64 ans 2008
 Taux d’activité : 75,6%
 Taux de retraités : 13,4%
Population active par catégorie
socioprofessionnelle en 2008
Agriculteurs exploitants
Artisans, Commerçants,
Chefs d'entreprises
32%
Le territoire compte 942 actifs en 2008. La
baisse de la population active est moins
importante que celle de la population totale ce
qui semble conforter le fait qu’une partie des
nouveaux arrivants soient des actifs.
Le taux d’activité a augmenté entre les deux
derniers recensements : il est passé de 72,4 à
75,6%. Le taux d’activité et le taux d’emploi des
femmes (respectivement 73,6% et 68,3%) sont
parmi les plus forts du Pays.
36%
Cadres et professions
intellectuels sup.
Professions
intermédiaires
Employés
13%
14%
Ouvriers
5%
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 Un emploi salarié qui se maintient depuis 1999
Nombre d'emplois par commune
Chiffres clés Emploi 2008
 Nombre d’emplois dans la CC : 906 dont 508
emplois salariés
 Indicateur de concentration d’emplois : 99,3
600
500
400
300
200
Le nombre d’emplois subit une légère baisse
(-2,5%) entre 1999 et 2008. Les catégories
qui perdent des emplois sont les agriculteurs
et les commerçants/artisans ; les employés
et ouvriers sont en augmentation alors que le
nombre de cadres, professions intellectuelles
supérieures et professions intermédiaires
sont stables. Le bassin d’emploi se maintient
relativement bien et a réussi à pérenniser les
emplois du centre de rééducation, de
l’établissement thermal mais aussi à créer 18
emplois saisonniers dans la restauration haut
de gamme. On compte 508 emplois salariés
en 2008 contre 503 en 1999.
100
0
Anterrieux
ChaudesAigues
DeuxVerges
Espinasse
Fridefont
Jabrun
Maurines
SaintRémy-deChaudesAigues
SaintUrcize
Emplois par secteurs d'activités en 2008
Agriculture
32%
Industrie
33%
Construction
2%
30%
3%
Commerce, transports,
services divers
Administration publique,
enseignement, santé,
action sociale
 Une population aux ressources modestes
Le revenu médian par unité de
consommation s’élève à 14 214 € en 2008,
en dessous de celui du département
(environ 16 000 €) mais il reste parmi les
plus hauts du Pays (4ème).
Chiffres clés Revenus
 Revenus médians par UC en 2008 : 14 214 €
 Part des résidences principales dont les revenus des occupants
sont inférieurs à 30% des plafonds HLM en 2009 : 12,7%
 Propriétaires occupants éligibles aux aides ANAH : 45%
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 Indicateurs parc de logement
 Un parc de logement en légère progression depuis 2005
Structure du parc en 2009
Résidences
secondaire
s
26,8%
Logements
vacants
21,4%
Résidences
principales
51,8%
Chiffres clés Structure du parc de
logement 2009
 1824 logements (+2,1% depuis 2005) :
945 résidences principales
488 résidences secondaires
391 logements vacants
 +1,4% de résidences principales entre
2005 et 2009
Malgré la baisse de population, le parc de résidences principales augmente de 13 logements entre 2005 et
2009.
 Un des taux les plus forts de propriétaires occupants du Pays




Chiffres clés Statut d’occupation des résidences
principales en 2009
704 propriétaires occupants (+4,1% depuis 2005)
142 locatifs privés (+5,2%)
15 locatifs HLM (+25%)
1
84 autres (-22,9%)
1
Statut d'occupation des résidences
principales
Propriétaire
occupant
74%
Autres
locataires
24%
Logés à titre gratuit, titulaires d’un bail rural, locataires d’un
logement communal
Locatif HLM
SEM
2%
A peine plus d’un quart de locataires occupe les résidences principales. Ils résident en majorité dans le parc
privé.
 50% des logements sociaux sont privés

Logements locatifs communaux
En 2011, le territoire compte 20 logements locatifs communaux dont 8 sont conventionnés par l’ANAH.
Les communes ont saisi l’opportunité de l’OPAH pour mener une réflexion sur leurs bâtiments
communaux et ainsi mettre sur le marché des logements locatifs (réhabilitations des anciennes écoles,
des presbytères…). En règle générale, ces logements trouvent rapidement des locataires.
6
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
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Locatif social public
Seule la commune de Chaudes Aigues compte 17 logements sociaux publics (dont 3 logements très
sociaux) de l’Office Public de l’Habitat du Cantal (OPH Cantal) : 2 pavillons, 12 logements collectifs neufs
et 3 logements collectifs réhabilités.
Les bailleurs sociaux ont plusieurs projets sur la communauté de communes :
- Polygone a construit 2 nouveaux pavillons à Chaudes-Aigues.
- L’OPH Cantal réalise un programme en locatif et en accession sociale à Sansard.
Il n’y a pas de vacance dans les logements sociaux publics.

Locatif social privé
La communauté de communes compte 25 logements privés conventionnés. Les ¾ sont concentrés à
Chaudes-Aigues.
Chiffres clés Logements sociaux 2011
 50 logements sociaux
- Publics : 17 logements sociaux
o Dont 3 très sociaux
- Privés : 25 logements sociaux
- Communaux : 8 logements
conventionnés
 Taux de concentration : 22,8 logements
sociaux pour 1000 habitants
Le taux de concentration de logements
sociaux sur la communauté de
communes est l’un des plus faibles du
Pays. La commune d’Espinasse ne
compte aucun logement social public ou
privé.
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 Un parc de résidences principales ancien
Confort des résidences principales en 2009
Âge du parc des résidences principales en 2009
De 1975 à
1989
19%
De 1949 à
1974
14%
Après 1990
10%
Confort
partiel
28%
Avant 1915
51%
De 1915 à
1948
6%
Sans
confort
22%
Tout
confort
50%
Avec la moitié du parc de résidences principales construite avant 1915, la communauté de communes de
Caldaguès Aubrac a un parc ancien, avec peu de confort. En effet, seules 50% des résidences principales
proposent un logement tout confort. Prés d’1/4 (22%) sont sans confort, ce taux a diminué de 13,2%
depuis 2005, impact favorable de l’OPAH.
 220 logements privés potentiellement indignes (2007)
En 2007, 220 logements privés étaient
considérés comme potentiellement
indignes (23,8% du parc privé). 160
LPPI sont classés 7 et 8 au cadastre,
c’est-à-dire
très
dégradés
et
insalubres.
Près du tiers (137) des LPPI est occupé
par des plus de 60 ans et 68% (150)
par leurs propriétaires.
Seuls 6 logements ont été jugés
insalubres selon deux communes de la
Communauté de communes.
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 Un taux de vacance important et en mauvaise état (plus d’un tiers classé 7 ou 8 au cadastre)
Chaudes-Aigues, Saint-Urcize et Saint-Rémy-de-Chaudes-Aigues, qui présentent les taux de vacance les
plus forts du territoire, sont également les communes qui connaissent une plus forte augmentation de
leur nombre de logements vacants.
Selon les questionnaires des communes, seuls 12 logements vacants jugés habitables ont été recensés sur
trois communes de la Communauté de communes.
 Un taux de résidences secondaires stable depuis 2005
Le nombre de résidences secondaires
reste stable entre 2005 et 2009, 488
en 2009 soit 2 440 lits touristiques
non marchands.
D’après l’étude touristique réalisée en
2010, les propriétaires de maisons
secondaires résident principalement
en Auvergne et en région parisienne.
Les
résidences
secondaires
représentent plus de la moitié des
hébergements
touristiques
en
Caldaguès-Aubrac.
Les curistes qui reviennent de façon
régulière sur le territoire recherchent
de plus en plus à acheter une
résidence secondaire.
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 Documents d’urbanisme
 Marché
 Près de 10 logements construits par an en 10 ans
La communauté de communes enregistre un rythme annuel de construction neuve de 9,7 logements soit
environ un logement par an et par commune.
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La dynamique de construction se concentre sur les communes
Chiffres clés Marché immobilier
limitrophes de la Lozère polarisées également par Saint-Chély-  Constructions neuves 2001-2010 : 98
D’Apcher et Fournels (présence d’un établissement de santé).
10,2% en collectif
89,8% en individuel
La commune de Maurines semble tirer son épingle du jeu avec
une dynamique de construction neuve de 14 logements
annuels pour mille habitants.
Il est à noter que Chaudes-Aigues comme Saint-Urcize continuent de s’affaiblir si, en parallèle, elles n’ont
pas une politique active de production de logements en sortie de vacance.
 Un marché du logement relativement actif

Le locatif
Le marché du locatif est relativement actif, plus particulièrement à Chaudes-Aigues avec la présence de
curistes et d’employés saisonniers.
On assiste à un phénomène de concurrence sur ce marché entre le locatif permanent et le locatif
saisonnier. Le statut de station thermale fait qu’il est plus rentable de louer à la saison qu’à l’année.

L’accession de biens bâtis
L’accession à la propriété est limitée sur le territoire de la Communauté de communes puisque l’offre est
quasi inexistante. Elle est composée de quelques maisons à la vente mais qui restent vacantes en raison
d’un très mauvais état ou de prix déraisonnables au regard de la qualité du bien.
La demande se tourne essentiellement vers des maisons de plain pied qui n’existent pas. Ce sont soit des
ménages actifs soit des retraités originaires de la région.
Par ailleurs, un marché des résidences secondaires s’est récemment développé avec des achats spontanés
y compris pour des biens à très bas prix.

L’accession de terrains à bâtir
Face à la demande, les communes ont développé une
offre de lotissements, Anterrieux ayant même dédié
l’un de ses lotissements aux résidences secondaires.
Aujourd’hui 24 lots sont disponibles sur 4 communes.
De nouveaux projets sont à l’étude :
 Chaudes Aigues : une troisième tranche de son
lotissement, de 25 lots avec du petit collectif
social (OPH).
 St Urcize : un projet de lotissement de 14 lots.
La demande est similaire à celle de l’accession de
biens bâtis : actifs et retraités originaires du territoire
et pour Saint-Urcize de ménages de la Lozère qui
travaillent sur la commune.
La commune de Jabrun est particulièrement
demandée mais l’absence de réseau d’eau potable exclut, pour le moment tout permis de construire. Le
réseau AEP est en phase d’étude de réalisation.
Les réserves foncières du territoire destinées à la construction sont estimées à 8 hectares.
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 Besoins des publics spécifiques
Trois catégories de la population ont été repérées comme ayant des difficultés d’accès ou de maintien
dans le logement :
 Les personnes âgées, population fragile, qui sont confrontées à des difficultés pour trouver
des logements adaptés (logements de plain pied, à proximité des servcies...), l’EHPAD étant
le plus souvent la seule solution (une offre existe à Chaudes-Aigues, à Saint-Urcize).
 Les actifs qui souhaitent s’installer durablement sur le territoire et recherchent des produits
en location ou accession. Seuls les enfants d’agriculteurs, s’ils sont eux-mêmes exploitants,
peuvent faire construire sur les terrains familiaux, à coté des exploitations.
 Les saisonniers qui ont des difficultés pour se loger car ne trouvent pas de lcations qui
correspondent à leurs attentes.
 L’assainissement – eau potable
Les communes de la Communauté de communes Caldaguès Aubrac ne sont pas toutes équipées :
 De nombreuses communes et plus particulièrement Saint-Rémy de Chaudes-Aigues,
Espinasse et Saint-Urcize ont une alimentation en eau potable insuffisante, la commune de
Jabrun n’étant pas du tout équipée.
 L’assainissement collectif lorsqu’il existe est jugé adapté aux besoins, l’assainissement
individuel semble ne poser aucun problème sauf pour la commune de Jabrun.
 2 communes rencontrent des problèmes d’évacuations des eaux pluviales ou de sources :
Fridefont et Chaudes-Aigues.
 3 communes déclarent ne pas avoir une desserte incendie suffisante.
Plusieurs communes ont des projets d’amélioration de leurs réseaux : raccordement de villages de
Chaudes-Aigues et d’Anterrieux à leurs réseaux d’AEP, réalisation du réseau d’assainissement séparatif
eaux pluviales/eaux usées à Fridefont, création d’un réseau public d’AEP à Jabrun et d’une réserve
d’incendie à Saint-Rémy de Chaudes-Aigues.

Les initiatives en termes de développement durable
Les communes n’ont pas engagé de réflexion ou d’actions particulières en termes d’habitat ou
d’urbanisme durables. Elles témoignent de quelques initiatives privées telles que l’installation de
panneaux photovoltaïques.
Elles ont des projets concernant l’énergie :
- la création d’une structure pour produire des copeaux de bois à Fridefont,
- l’étude du procédé de méthanisation à Saint-Urcize.
Toutefois, la protection de la ressource en eau, l’approvisionnement en eau potable sont deux sujets
sensibles sur lesquels les communes s’investissent.
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 Mobilités
Mouvements domicile travail internes et externes CC de Caldaguès - Aubrac (source INSEE
2011)
Carte réalisée par Saunier et Associés
 Covoiturage
La Communauté de communes a connaissance de pratiques de covoiturage dans son territoire
notamment pour les trajets domicile – travail à destination de Saint-Flour. Aucune aire n’est aménagée
mais une aire informelle s’est créée à Neuvéglise, à la croisée des routes en provenance de Pierrefort et
de Chaudes-Aigues.
 Télétravail
La Communauté de communes Caldaguès-Aubrac a mis en place, en collaboration avec le département du
Cantal, un pôle de télétravail dans la commune de Chaudes-Aigues à destination des travailleurs
indépendants et des salariés qui peuvent réserver des salles de travail à la journée, à la semaine, au mois
ou à l’année. Le centre de télétravail est équipé de 2 bureaux. Il dispense des formations à destination des
futurs télétravailleurs qui souhaitent s’installer sur le territoire.
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 Desserte par les transports en commun
La Communauté de Commune est desservie par deux lignes de transport en commun (SEYT et
TransPlanèze Aubrac). Elles permettent de rejoindre Saint-Flour. Les fréquences et les horaires de ces
lignes sont à adapter.
 Conclusion
 Ambition des collectivités
La majorité des communes souhaite maintenir ou augmenter la population, c’est pour cela qu’elles
envisagent de développer des projets de lotissements ou de réhabilitation de bâtiments communaux pour
du logement locatif.
Elles veulent conforter leur politique d’équipement (salle polyvalente, réseaux…). Mais elles restent tout
de même très réalistes quant aux freins d’une politique d’accueil de population : accessibilité souvent
difficile, absence d’emplois (la commune de Fridefont a le projet réaliser une zone d’activités), absence de
commerces de proximité dans nombre de communes.
Un axe de développement : la mise en œuvre du schéma de développement touristique. D’ores et déjà
la Communauté de communes Caldaguès Aubrac a adhéré à l’association d’émergence du projet de Parc
Naturel Régional Aubrac, avec la Lozère et l’Aveyron.
 La commune de Chaudes-Aigues poursuit ses projets avec, à l’étude, l’extension de l’hôtel
restaurant de Serge Vieira (au Château du Couffour). Des projets privés sont également
lancés : la réalisation d’une brasserie et la construction de 20 logements en résidence de
tourisme.
 La commune de Saint-Urcize souhaite développer et valoriser, en toute saison, la station
sports nature autour du domaine skiable.
 Points forts et points faibles du territoire

Points forts







Une notoriété double autour de :
o la Truyère et ses sites remarquables (Grandval, Garabit…),
o deux communes qui polarisent le territoire : la ville thermale de ChaudesAigues et ses équipements structurants, Saint-Urcize bourg actif du plateau de
l’Aubrac,
Une identité forte : l’Aubrac.
Une activité touristique développée et diversifiée, facteur d’attractivité et génératrice de
flux : station thermale, station de ski, randonnées…
Un territoire à une demi heure de l’A75.
La présence d’activités économiques dynamiques et porteuses : la station thermale, un
restaurant étoilé.
Une population active qui arrive sur le territoire et un emploi salarié qui progresse
légèrement. Une activité saisonnière source d’emplois.
Une politique de réhabilitation du parc privé qui a permis d’améliorer une centaine de
logements dont une trentaine de logements locatifs.
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
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Points faibles





Un déclin démographique difficile à enrayer et une population qui vieillit. L’indice de
jeunesse est parmi les plus faibles du Pays et la population ne se renouvèle pas : 349 moins
de 20 ans, 459 de plus de 75 ans et un solde migratoire très faiblement positif.
Un parc de logement nécessitant de nouveaux efforts de réhabilitation. Selon les sources
statistiques, un quart des résidences principales est sans confort, 160 logements sont très
dégradés ou insalubres en 2009.
Un marché du logement, plutôt actif, qui se trouve limité par l’absence d’offre tant en locatif
qu’en biens bâtis à l’accession.
Une gamme de commerce incomplète à Chaudes-Aigues et Saint-Urcize, les ménages
doivent se déplacer à l’extérieur du territoire.
Un manque de logements pour les salariés saisonniers, la commune de Chaudes-Aigues
connaissant une situation atypique avec une certaine concurrence entre le marché du
logement des résidents et le marché du logement des saisonniers (curistes et employés).
 Un besoin en résidences principales entre 44 et 80 logements nouveaux en construction ou en
sortie de vacance d’ici 2020.
Deux scénarii :
 Un scénario central : les besoins quantitatifs de logement sont calculés sur la base d’un
maintien de la population et de la poursuite du desserrement des ménages : l’hypothèse est
faite sur une taille moyenne de ménages passant de 2,2 personnes à 2,1. D’ici 2020, on peut
donc estimer un besoin d’environ 44 logements.
 Un scénario volontariste : les besoins quantitatifs de logement sont calculés sur la base de la
poursuite du desserrement des ménages (passant de 2,2 personnes à 2,1) et d’une
augmentation de la population de 3,5% entre 2008 et 2020 (76 habitants supplémentaires).
D’ici 2020, on peut donc estimer le besoin en résidences principales à 80 logements.
 Enjeux
Deux enjeux transversaux :
 Organiser et mailler le territoire communautaire pour proposer à tous un accès facilité aux
services, à l’emploi, aux activités de loisirs, aux équipements.
 S’inscrire dans le projet du PNR de l’Aubrac.
Sept enjeux thématiques :

Pérenniser et maintenir l’activité agricole en cohérence avec les projets d’habitat et
d’activités économiques.

Poursuivre les actions menées autour de la ressource en eau sur l’ensemble du territoire de
la communauté de communes,

Mettre en place une politique foncière sur les deux bourgs centres de Chaudes-Aigues et
Saint-Urcize afin de densifier la population et ainsi préserver le niveau de commerces et de
services : résorbtion de la vacance, reconquête de friches…

Mettre en place une nouvelle opération de réhabilitation de l’habitat ancien afin de
poursuivre la lutte contre l’habitat dégradé,
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CC Caldaguès-Aubrac - Etude Habitat et Mobilités
Pays de Saint-Flour Haute-Auvergne
FS Conseil/Sycomore/Sauniers et Associés
Diagnostic – Février 2012

Produire une offre de logement dédiée aux salariés saisonniers,

Développer des actions en faveur de la mobilité :
o
Encourager et développer des pratiques de covoiturage. L’aire de Neuvéglise
(hors EPCI) mériterait d’être signalée et sa localisation reportée sur un site
dédié à l’offre de déplacement. Des aires de covoiturage pourraient être
créées à Chaudes-Aigues et Saint-Urcize.
o
Renforcer et adapter les horaires de la ligne de Trans Planèze Aubrac qui
permet de rejoindre Saint-Flour afin de mieux répondre aux besoins (salariés,
jeunes, personnes en insertion, touristes…).
o
Mettre en place des navettes entre Chaudes-Aigues et Saint-Urcize,
notamment l’hiver, afin de faciliter l’accès aux équipements des deux pôles de
la communauté de communes (station de ski…)
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